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PROJET? PROJET URBANISTIQUE? PROJET URBAIN ?

Projet

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PROJET?

PROJET URBANISTIQUE?PROJET URBAIN ?

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INTRO….

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MAUX DE LA VILLE…..

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L’urbaniste….un PION ?

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CRISE….

La crise actuelle n’est pas seulement « urbaine », elle est aussi urbanistique, dans la mesure où les outils, les instruments et les modalités de la fabrication des villes n’évoluent pas au même rythme que les aspects socioéconomiques et mentaux.

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REHABILITATION ….?

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RESURGENCE….

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PROJET: FUTUR MEILLEUR…

Dans le sens commun, l’ambition et la vitalité sont toujours liées au « projet », c’est-à-dire, à une tentative de construire un avenir meilleur que le présent. Le présent est le lieu de la construction du futur : le projet vient pour assurer une « valeur existentielle, ontologique, sociologique, anthropologique, philo-génétique… (il) est le vecteur essentiel de l’être en devenir, de l’être projeteur».

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LA FINITUDE….

Un détour dans les origines de la philosophie permet d’éclairer sur cet « engouement » envers l’avenir : la finitude. La conscience d’une durée de vie limitée serait à la base de la philosophie. La finitude appelle le salut. Comment faire face à la mort ? Bien avant les religions, les philosophes ont élaboré « des doctrines de salut par soi-même, sans l’aide de dieu. »

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LE SALUT…..

Le salut prôné par les philosophes provient de la raison. En effet, face au courant irréversible du temps, il fallait construire une attitude. Au lieu d’attendre la « mort », l’homme trouva les ressources en allant vers l’avant, en échafaudant des projets.

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PROJET /VITALITE

« Etre mort », c’est être réduit à une situation ne favorisant aucunement un pouvoir à donner du sens au présent, ni au futur. C’est même ne plus pouvoir être en situation de penser au « projet » et à l’avenir.

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IMMORTALITE

La procréation était une forme naturelle pour la « pérennisation »

L’accomplissement d’actions héroïques était aussi recherché pour figurer dans les récits et s’immortaliser dans la mémoire des générations.

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L’ETRE EN DEVENIR

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ETRE/PERSEVERER/PUISSANCE

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INVENTIVITE

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EGOCENTRICITE.

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DESIRS.

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UTILISTARISME

L’utilitarisme est adopté aujourd’hui pour assurer une légitimité morale pour donner libre cour aux ambitions. Reléguant le platonisme, la morale conséquentialiste définit le bien ou le bon comme tout ce qui procure un maximum d’avantages et du plaisir. Le principe de l’utilité se mesure aux jugements des actions déployées pour la procuration des plaisirs. Inutile de rappeler que cette morale est cultivée dans les sillons du libéralisme, dont l’intérêt mesuré aux résultats, justifie les moyens employés.

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Pyramide de MASLOW

La pyramide dressée par A. Maslow définit cinq types de besoins, classés en deux catégories : les besoins fondamentaux et les besoins « ontiques ». Si les premiers regroupent les besoins physiologiques et sociophysiologiques, les seconds participent à l’accomplissement de l’être sur le plan existentiel.

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La carence d’un besoin aboutira à une psychopathologie, ce qui entraine un retard dans l’accomplissement de la plénitude de l’être. Maslow réhabilite l’hédonisme, cette recherche du plaisir, classée par les philosophes dans la case des pathologies, alors qu’elle ne fait que confirmer l’attachement de l’homme à « compléter » son humanité. Dans cette quête d’accomplissement de son être, l’homme doit être motivé et créatif, il doit également prendre des « risques » , emprunter des chemins chaotiques. Cette quête de l’accomplissement de soi est continue et les projets « égotiques » aussi. « Si un besoin est satisfait, alors un autre émerge », nous dit Maslow , preuve que la vitalité est une nécessaire à ambitionner des « statuts » en prenant des « risques » pour combler les carences et éviter les psychopathologies engendrées par les insatisfactions.

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C’est dire que l’homme est toujours porteur de projets « égotiques» nécessaires à capter l’estime de soi et aussi des autres.

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Le projet signifie ambition comme forme de vitalité et d’audace, tournée résolument vers l’avenir. Mais cette ambition mue par des désirs irrésistibles n’a pas de consistance sans un pouvoir, sans une volonté, sans une quelconque capacité ou une énergie interne susceptible de dynamiser une idée première pour traverser un champ d’inertie vers un but ou un objectif imaginé ou souhaité.

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Favorisées par le libéralisme économique, la communication et la vulgarisation des techniques de gestion, les notions de projet et de ses modes de gestion sont imposées en objets centraux des sciences de gestion. L’esprit mercantilisme s’est propagé dans le monde et ses disciples ne lésinent pas sur les moyens pour se doter de compétences pour la réussite de leurs initiatives. Ainsi, les managers ont émergé pour conduire les projets.

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Il est à signaler aussi que les sciences de gestion (particulièrement le management) ne manquent pas de puiser leur argumentaire dans les travaux des psychologues, d’ailleurs Maslow tient une place importante. C’est dire que la notion du projet reste attachée à un état psychologique de l’homme en rapport avec son être et son devenir.

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« Image, situation que l’on veut atteindre », ou « ce qu’on l’intention de faire », les dictionnaires multiplient les définitions, mais le sens commun reste prégnant. Souhait, rêve ou intention, le projet est tout ça à la fois. C’est conduire à son terme un rêve en le réalisant avec « une volonté déterministe ».

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Ce « brouillon de l’avenir », est devenu un objet essentiel des sciences de la gestion : tel qu’il est défini, il apparait comme un objet « discipliné », déterminé et encadré. Les définitions officielles le confirment : « Le projet est un ensemble d’activités coordonnées et maitrisées comportant des dates de début et de fin, entrepris dans le but d’atteindre un objectif conforme à des exigences spécifiques telles que des contraintes de délais, de coûts et de ressources » .

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La notion de projet est appropriée par les managers et les gestionnaires : la conduite des opérations demeure à juste titre leur souci majeur. En effet toutes les performances de gestion se mesurent aux rapports de respect des « contraintes » budgétaires et temporelles.

Pour Cleland et King, c’est un effort complexe déployé « pour atteindre un objectif spécifique » dans le respect impératif d’ « un échéancier et d’un budget ».

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Dans la nouvelle division du travail, le projet, particulièrement leur gestion, rejoignent les pratiques objets d’apprentissage et de missions professionnelles. Ils se déclinent dans une discipline aujourd’hui inévitable pour la réussite des objectifs et des actions visant des buts particulièrement dans les domaines de production des biens. Cette tendance à accaparer les modes de gestion des projets en instituant des règles et des modalités, relègue les portées individuelles et les finalités internes. En effet, la réussite de projets se mesure donc au respect des contraintes (échéance et budget), à la performance des dispositifs mis en place, à celle du livrable et de sa compétitivité dans le marché. Cependant, la portée égotique et les expériences qui découlent d’un projet réussi ne sont pas comptabilisée, alors qu’elles ont également des retombées individuelles (même si le travail a été accompli par une équipe).

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Le projet instrumentalisé, scientifisé, technicisé et ramené à un champ disciplinaire propre au « capital » dépossède l’individu d’un cadre dans lequel il a la possibilité d’accomplir son « être ». « …. pense pour vous » : la publicité enfourche la rhétorique non seulement pour fabriquer le consommateur, mais aussi pour le « fidéliser ». Les formes de substitution s’installent dans les structures psychiques de l’individu, en déterminant et en orientant ses besoins.

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La logique du marché, la compétitivité et la solvabilité appellent des techniques de marketings. Il n’est plus question seulement de projet réussi, celui qui assure une gestion du « triangle » des contraintes (délais, budget et qualité) : la question de la réception s’impose également en objectif fondamental.

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Stratégie, planification, tactiques se mêlent dans la conduite du projet. Il est question de management, préféré à une gestion « calculatrice », par ses caractéristiques inventives et créatrices. Il est même défini comme « art » de conduite des projets.

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Toujours est-il, que la nouvelle condition du projet se veut séductrice, accrocheuse et surtout solvable. A ce niveau et sur le plan individuel, la vitalité, comme moteur et énergie essentiels pour la construction de l’être et pour conjurer l’angoisse n’est que les stigmates logeant dans le champ de l’intime. Effet la prégnance des modes de consommation relègue et enferme les « ambitions » individuelles et créatives dans un système de valeur fluctuant. A la manière de « package standard », le mode de consommation établit une autre échelle de valeur, et tend même à se substituer à celle qui régissait la société.

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Ainsi, l’appareil « productive » dans le capitalisme instrumentalise les institutions sociales, car elle « n’est plus pas la contradiction entre « maximisation du profit » et « rationalisation de la production », mais entre une productivité virtuellement illimitée et la nécessité d’écouler les produits »