Upload
others
View
4
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Projet Artistique et Culturel
de classe
« La fabrique du paysage »
2015-2016
Collège Jean Moulin
SOMMAIRE
2
« Que le paysage est magnifique sous certains points de vue et que il suffit
de bien ouvrir les yeux pour découvrir un autre monde que ce qu’on a vu »
Mohamed-Amine, 6e5
3
INTRODUCTION
CADRE THEORIQUE
I. Apport des mathématiques au projet
II. Apport des arts plastiques au projet
III. Apport de l’histoire et géographie au projet
0RGANISATION DU PROJET
I. Objectifs
II. Participation du CAUE
III. Budget
BILAN
I. Compétences travaillées par les élèves
II. Bilan des séances de travail
III. Point de vue des intervenants
IV. Point de vue des élèves
CONCLUSION
REMERCIEMENTS
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Bilan de la visite de Villefranche-sur-Saône
Fiches bilan complétées par groupe ou par élèves
4
INTRODUCTION
La classe de 6e5 possède une caractéristique particulière. Les élèves ont choisi
de participer à une option en lien avec l’histoire des arts. Les élèves de cette
classe poursuivent le travail expérimental commencé ces dernières années au
collège dans le but de répertorier les utilisations des mathématiques dans
l’histoire des arts et dans le monde actuel. 26 élèves ont participé à ce projet,
donc quatre élèves de l’Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire et deux élèves
de l’Unité Pédagogique pour Elèves Allophones Arrivants.
Le projet Paysages se trouve dans la continuité de ces projets. Les élèves vont
étudier le monde d’aujourd’hui avec le regard de deux types de scientifiques, le
géomètre et le modélisateur :
- comment représenter un paysage ? Quelles représentations du paysage
a-t-on pu mettre en œuvre au cours de l'histoire de l'art ?
- comment différentier le paysage urbain du paysage rural ? A quelles
organisations de l'espace peut-on se référer ? Quels sont les enjeux
actuels de l'aménagement d'un paysage ?
- comment modéliser les paysages humains à l’aide des mathématiques du
collège ?
Afin de répondre à ces questionnements, nous avons fait appel au Conseil
d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement du Rhône en programmant des
interventions en classe d’une paysagiste.
5
CADRE THEORIQUE
Lors de ce projet, nous avons souhaité partager l’analyse de différentes
disciplines. Nous pensons que chaque enseignement disciplinaire permet de
mettre en lumière les composantes d’un paysage. Nous utilisons alors les
compétences propres à chaque discipline et transversales pour mieux
comprendre le monde qui nous entoure.
I. APPORT DES MATHEMATIQUES AU PROJET
Après l’année des mathématiques en 2000, l’UNESCO a placé l’année 2013 sous le
signe des Mathématiques de la Planète Terre. Dans ce cadre, beaucoup
d’expérimentations ont été réalisées dans le but de dévoiler les processus
mathématiques utilisés aujourd’hui.
En parlant des mathématiques dans le monde, on pense naturellement à la
géométrie et aux constructions humaines. Les IREM1 ont recensé différentes
utilisations des mathématiques dans l’étude des êtres vivants et la
compréhension des phénomènes naturels. Il serait intéressant pour les élèves de
comprendre que le processus mathématique n’est pas un outil intellectuel plaqué
sur la réalité mais une expérience mentale issue du réel.
La modélisation est le domaine des mathématiques qui décrit des ensembles
d’éléments en tenant compte de paramètres observés, afin d’en prédire le
comportement. En ce sens, les paysages urbains peuvent-être modélisés par leur
aspect humain ou économique, ce qui nous permet de mieux comprendre
l’organisation de nos sociétés. L’objectif de la classe de mathématiques est la
maîtrise de techniques dans le but de résoudre des situations particulières. Un
problème de modélisation fait appel à la gestion de données (hiérarchisation des
paramètres, représentation des modèles) et la mesure (choix et évaluation des
paramètres).
1 [IREM, 2013].
6
Entre 2012 et 2014, les élèves du collège et de quelques écoles du réseau
d’éducation prioritaire ont participé au projet Histématiques2. Ils ont ainsi pu
associer de nombreux artistes à des savants de l’histoire, en constituant des
liens entre les savoirs mathématiques et quelques tendances artistiques. Les
écrits mathématiques du passé peuvent se situer dans un contexte culturel et
social, puisque les savants anciens ont bénéficié des savoirs exposés par leurs
prédécesseurs et contemporains, tout comme les artistes ont su tirer
l’inspiration d’autres cultures comme des progrès de la géométrie.
En 2014-2015, d’autres élèves du collège ont examiné les différentes utilisations
de la géométrie euclidienne dans le monde et différentes résolution des mêmes
problèmes en fonction des lieux et des époques. Ce projet, Géométrie du monde,
a permis d’utiliser les nouvelles technologies de l’information et de la
communication (tablettes tactiles, mur collectif, tableau numérique interactif).
Les compétences travaillées alors par les élèves en géométrie ont principalement
concerné la reconnaissance des figures particulières et des solides réguliers et
l’utilisation d’un vocabulaire approprié à leur étude. D’un autre côté, les élèves
ont développé leur capacité à exploiter des ressources numériques de différents
ordres et à combiner leurs efforts pour produire un résultat visible à l’extérieur
du collège.
Du point de vue des mathématiques, le projet actuel vise à faire comprendre aux
élèves en quoi le monde qui les entoure est l’un des constituants de l’activité
mathématique et comment cette discipline peut permettre de mieux comprendre
le paysage quotidien par l’intermédiaire de la modélisation.
Une progression dans les apprentissages a été établie, afin de construire avec
les élèves de nouvelles compétences. L’objectif principal étant de travailler sur
les représentations. Un lien a été établi avec la progression sur les grandeurs,
commune au réseau d’éducation prioritaire.
- fraction et partage : représentations différentes d’un même rapport
- échelles et représentation : lien avec la proportionnalité
2 [BOYER, FOULQUIER, 2014].
7
- représentation du monde par l’intermédiaire des nombres : lien avec les
opérations numériques
- construction des solides réguliers : représentation du volume d’un
solide à l’aide d’unités particulières
II. APPORT DES ARTS PLASTIQUES AU PROJET
Dans le cadre du projet Paysage, les arts plastiques ont contribué à réfléchir,
connaître et réinvestir les notions abordées par l'intervention d'une paysagiste-
urbaniste de : paysage, représentation, objet, matériaux, installation, in situ,
éphémère, coopération, prise en compte de l'altérité.
La pédagogie de projet a permis de mettre en œuvre la diversité des pratiques,
la classification des étapes du processus créatif, les choix opérés lors des
expérimentations.
III. APPORT DE L’HISTOIRE-GEOGRAPHIE AU PROJET
En 6e, le paysage irrigue tout le programme de Géographie : les élèves
découvrent la diversité et la pluralité des paysages, qu'ils soient urbains, ruraux
ou encore fluviaux.
Les principales compétences en lien avec la discipline sont les suivantes :
- décrire un paysage avec un lexique approprié.
- réaliser un croquis de paysage.
- se repérer sur un plan.
- connaître et savoir expliquer l'organisation et les évolutions des villes
européennes.
8
ORGANISATION DU PROJET
La force de ce projet réside dans la pluralité des acteurs, dont les noms sont
mentionnés ci-dessous.
Nom Fonction
ENSEIGNANTS
Rémy BOYER Mathématiques, responsable du projet
Daphné DUFOUR Arts plastiques
Jonathan MOTCHIDLOVER Histoire/Géographie
Sophie JABET Documentation
Valérie TABARANT Coordonnatrice ULIS
Lionel MARKT Technologies
Mounssif BOUJIDA Assistant Pédagogique
ADMINISTRATION COLLEGE
Eugénie DUFFORT Principale
Pascale FERRAPIE Principale Adjointe
Monsieur MILLARDET Intendant
INTERVENANTE
Adèle WICKERSHEIM Paysagiste DPLG
CAUE
Claire LANDROT Chargée d’études actions pédagogiques
9
I. OBJECTIFS
Les élèves du collège Jean Moulin sont non seulement loin de Lyon, mais aussi
dans une zone d’éducation prioritaire. Ils n’ont donc pas accès, pour beaucoup, à
l’art et à la culture. A fortiori, ils se sentent exclus des lieux artistiques et
culturels qui représentent bien souvent des visions imposées, dans lesquelles ils
estiment parfois ne pas se reconnaître.
Notre démarche, transdisciplinaire, vise à réduire les inégalités d’accès aux
œuvres et aux pratiques artistiques et culturelles et à développer la sensibilité
des élèves et leur rapport à l'art. Elle est au cœur du projet de notre
établissement.
Enfin, l’élaboration de ces projets passe par l’enrichissement des liens avec les
structures culturelles et artistiques de la ville et contribue donc à la
construction du Parcours d'Education Artistique et Culturelle de l'élève. Nous
sommes dans une démarche de projet qui fait de l'élève à la fois un spectateur
et un acteur. Spectateur car nous souhaitons révéler l'émotion devant les
paysages, devant les œuvres, et faire affleurer les points de vue, les sentiments,
les impressions. Acteur car nous souhaitons que l'élève comprenne que le paysage
est une construction et que cette construction passe aussi bien par la
Géographie, les Arts ou les Mathématiques. L'élève se fait expérimentateur. Au
moyen d’un carnet de bord, construit tout au long de l’année, l’élève pourra
travailler aussi bien le croquis de Géographie que la modélisation en
Mathématiques. Tous ces outils permettront in fine de créer des maquettes en
partenariat avec le CAUE.
Objectifs de l’intervention du CAUE
- inscrire les élèves dans une démarche de projet
- amener les élèves à travailler ensemble, échanger, écouter, argumenter
- ouvrir les élèves aux métiers liés à la construction et à l'aménagement
du cadre de vie
10
- participer concrètement à un projet, rendre les élèves acteurs de leur
cadre de vie
II. PARTICIPATION DU CAUE
Lundi 8 février
13h30 – 15h30
2h
Dʼhier à aujourd’hui : voyage dans le temps
Le paysage, un processus :
Qu’est-ce que le paysage ?
Comme il évolue / se transforme …
A ) Intro : comprendre le paysage (en général) ses
principales évolutions, comment il se transforme, les
moteurs du changement (transports / agriculture /
urbanisation...)
Zoom / le paysage de Villefranche en particulier :
LA VILLE DE VILLEFRANCHE COMME UN GRAND
JARDIN ?
A partir des photos aériennes anciennes notamment, nous
découvrirons qu’il n’y a pas si longtemps que cela
Villefranche était une « ville-jardin » avec des vergers,
jardins, cultures maraîchères et parcs d’agrément tout
autour du site du collège…
Nous essaierons de comprendre ensemble comment,
pourquoi et en quoi le paysage s’est transformé …
B B) Partant de là, présentation du métier de paysagiste
/ la démarche de projet : l’histoire, les besoins actuels
/ anticiper le futur à travers l’exemple de quelques
projets
C
D C ) Petite introduction au temps 2 : la cartographie :
histoire / exemples (cartes mentales / sensibles …)
> Support : discussion, + projection, présentation de
livres, photos aériennes… >>>
> Cette séance de prise de contact doit être vivante /
animée /implication des élèves par le récit …
11
> Découverte de quelques éléments de vocabulaire des
métiers de l’aménagement
>Travail sur la cartographie, comment représenter en plan ce que l’on perçoit de la réalité ? la
question de l’échelle ? (représentations réalistes, cartes mentales …)
Lundi 29 février
13h30 – 15h30
2h
Villefranche 2015
Se confronter au paysage quotidien,
Le questionner, le regarder autrement, prendre son
échelle …
En 2015, LA VILLE DE VILLEFRANCHE COMME UN
GRAND JARDIN ?
12
Nous proposons d’organiser cette séance de
(re)découverte du quartier en plusieurs groupes afin de
multiplier les expériences et d’alimenter les échanges !
Les groupes pourraient être constitués en fonction des
parcours domicile / collège des élèves, l’un partant d’un
arrêt de bus proche du parc Vermorel, l’autre venant
de la gare. L’idée est d’aboutir au collège et de s’y
retrouver en fin de séance.
Il s’agit d’inviter les élèves à porter un regard nouveau
(et critique) sur leur environnent quotidien afin qu’ils
puissent se positionner, dire ce qu’il leur plaît ou ce qu’ils
n’aiment pas … ce travail « de terrain » est la base de la
démarche de projet.
Afin d’enrichir cette promenade et de la rendre plus
ludique, un support préparé à l’avance pourra guider les
élèves dans leur découverte
Un « meneur de jeu » pourrait être désigné pour
chaque « séquence » du parcours. A lui la charge de
laisser une trace de la visite (à travers le croquis, le
texte, voire la photo …). A la fin du trajet nous
aurons constitué un « carnet de voyage » pour chaque
itinéraire.
Un petit débriefing à notre retour en classe nous
permettra de confronter nos expériences, nos regards :
ce que nous avons aimé ou pas, ce que nous aimerions voir
se transformer, évoluer dans le quartier …
> Balade sensible et critique
> retour en classe et récit, visualisation des parcours sur
fond photo aérienne, confrontation des expériences des
groupes, discussion autour des lieux inspirants …
Travail de cartographie en technologie pour étayer le compte-rendu de la visite
13
Réalisation du fond de maquette de l’existant du site de projet retenu
Lundi 4 avril
13h30 – 15h30
2h
Villefranche 2050
Imaginer le paysage de la prochaine génération !
En partant du site retenu et modélisé, se projeter dans
30 ans ou plus, développer des scénarios avec les élèves
(l’après-voiture, le réchauffement climatique…)
> Imaginer un / des scénarios, dérouler une histoire
> « Ajouter une couche » à la maquette de relevé
pour commencer à donner vie à notre histoire :
Utilisation d’objets détournés / récupérés pour
spatialiser nos intentions et anticiper l’intervention sur
site
> Pour multiplier les approches et les expériences :
utilisation en parallèle le tableau numérique (projeter
des images Google Street et intervenir directement
dessus par le croquis …)
> Google Earth permet de mettre en ligne des clichés
d’utilisateurs… peut-être que nous pourrons y publier
quelques images choisies de notre travail exploratoire
…cela permettrait aux élèves de partager leur
expérience au-delà du cercle de l’école …
Lundi 25 avril 13h30 – 15h30
3h
Au travail !
Mettre la main à la pâte pour transformer le
quartier
Cette séance printanière supplémentaire nous permettra
de manipuler les matériaux détournés récoltés par les
élèves + des matériaux que nous pourrons récolter
auprès des acteurs économiques de Villefranche.
14
Lundi 2 mai 13h30 – 16h30
3h
Villefranche demain, ici et maintenant
Imaginer le paysage de la prochaine génération !
Séance in situ, modélisation échelle 1 du projet
imaginé en maquette
Créer un événement festif à la sortie des cours,
temps d’échanges autour du projet.
> Les élèves s’emparent du lieu, travaillent
ensemble pour le transformer à l’aide d’objets
détournées / matériaux collectés
15
III. BUDGET
BUDGET
DEPENSES RECETTES
Achats et fournitures
Vacations horaires pour
intervenants extérieurs
Autres (car pour la visite)
0
11 x 55€ =
605 €
0
Collège
Organismes ou associations
Commune
Collectivité : conseil général
Direction académique
0
0
0
105 €
500 €
TOTAL 605 € TOTAL
605 €
16
BILAN
I. COMPETENCES TRAVAILLEES PAR LES ELEVES
Compétence / thème Item associé à la compétence
Taux de réussite
(parmi les élèves
évalués)
Dire S’exprimer à l’oral dans un vocabulaire
approprié et précis – en classe 92%
Dire S’exprimer à l’oral dans un vocabulaire
approprié et précis – par groupe 81%
Dire Prendre la parole devant les autres, écouter,
donner son avis 60%
Ecrire Utiliser ses connaissances pour réfléchir sur un
texte, mieux l’écrire 71%
Nombres et calculs Ecrire, nommer et utiliser les nombres 50%
Nombres et calculs Poser et résoudre un calcul 47%
Grandeurs et mesures Utiliser les instruments de mesure 100%
Grandeurs et mesures Utiliser les unités de mesures usuelles 100%
Organisation et gestion
de données Résoudre un problème efficacement 80%
Histoire et géographie Lire et utiliser un texte, une image, un
graphique 100%
Arts plastiques Construire une narration à partir d’une image 100%
Arts plastiques Comprendre l’intention dans sa pratique 54%
17
II. BILAN DES SEANCES DE TRAVAIL
Séance de découverte (8 février)
Intervenants
Mme Wickersheim, Mme Dufour, Mme
Tabarant, M Motchildlover, M Boujida,
M Boyer
Contenu
Présentation d’un diaporama sur le
paysage et le rôle du paysagiste, début
d’activité sur une photographie de la
rue du collège
Production des élèves -
Bilan
Il fut difficile pour les élèves de
s’approprier le contenu de la séance
sans manipuler. Un début de
manipulation a été proposé à la fin de
la séance : il s’est poursuivi lors d’une
séance suivante
Séance de visite de Villefranche (29 février)
Intervenants Mme Wickersheim, Mme Dufour, Mme
Tabarant, M Motchildlover, M Boyer
Contenu
Déplacement dans les rues de
Villefranche-sur-Saône avec un
questionnaire et des rôles définis pour
chaque élève. Début d’analyse du
paysage urbain en classe.
Production des élèves
Etude des usages, des mots-clefs, des
quantités, des sensations face au
paysage, photographies, dessin du
paysage
Bilan Les élèves se sont bien approprié les
documents proposés. Nous n’avons pas
18
eu suffisamment de temps pour
approfondir l’analyse avec les élèves.
Le mauvais temps a limité la prise de
note in-situ par les élèves.
Séances de travail sur la visite (7 et 14 mars)
Intervenants
Mme Dufour, Mme Tabarant, M
Motchildlover, M Boujida, M Boyer,
Mme Jabet
Contenu Etude des photographies prises lors de
la visite, travail sur la prise de vue
Production des élèves
Dessin d’un paysagiste et analyse de
prises de vues, écriture de mots-clefs
pour résumer des situations
Bilan
Difficultés des élèves à expliciter
leurs choix de point de vue et à
représenter du même point de vue,
tous les éléments d’un paysage
Séances de construction de la maquette (semaines du 21 mars au 3 avril)
Intervenants M Boujida, M Boyer
Contenu
Prise de mesures in-situ
Schéma à l’échelle
Maquette à l’échelle de la classe et de
la rue du collège
19
Production des élèves Maquette à l’échelle 1/26e
Bilan
Il fut difficile pour les élèves de
comprendre les notions de coefficient
de proportionnalité et d’échelle. La
prise de mesure a montré que les
élèves avaient besoin d’un support
dessiné pour construire une image
mentale d’une situation de réduction.
Une remédiation individuelle a été
nécessaire.
20
Séance d’appropriation du projet sur les maquettes (3 avril)
Intervenants
Mme Wickersheim, Mme Dufour, Mme
Tabarant, M Motchildlover, M Boujida,
M Boyer
Contenu
Cinq groupes ont travaillé sur des
maquettes de la rue : construction de
cinq projets
Production des élèves
Projets « Hollywood boulevard »,
« lumières », « abri de nuit », « stade
de foot » et « panneaux »
Bilan
Bonne appropriation des matériaux et
des règles énoncées par la paysagiste,
difficulté pour les élèves à formuler
leur point de vue sur les réalisations
effectuées
21
Le stade de foot
Hollywood boulevard
22
Abri de nuit
Les panneaux
23
Séance de test in-situ (25 avril)
Intervenants
Mme Wickersheim, Mme Dufour, Mme
Tabarant, M Motchildlover, M Boujida,
M Boyer
Contenu
Reformulation des différents projets
à l’aide d’une fiche préparée par Mme
Dufour et test de matériaux dans la
cour du collège
Production des élèves
Quelques objets construits pour la
réalisation finale. Productions orales
de description des projets suite à une
production écrite par groupe, en amont
de la séance
Bilan
Les élèves ont eu des difficultés à
projeter le projet de la maquette à la
réalisation sur le terrain.
24
Séance de réalisation finale (2 mai)
Intervenants
Mme Wickersheim, Mme Dufour, Mme
Tabarant, M Motchildlover, M Boujida,
M Markt, M Boyer
Contenu
Travail de sélection des éléments
principaux des projets sur un plan.
Réalisation in-situ
Production des élèves Réalisation
Bilan
Les élèves ont été globalement
satisfaits de l’installation, qui s’est
trouvé être un moment festif entre les
différents participants
25
Séances d’analyses de la réalisation (semaines du 2 mai au 10 juin)
Intervenants Mme Dufour, Mme Jabet, M
Motchildlover
Contenu
Fiches individuelles avec des
photographies de l’installation et des
questions d’organisation
Production des élèves Réflexion écrite sur leur propre
pratique
Bilan
Les élèves de 6e5 ont eu des
difficultés à expliciter les objectifs de
leurs projets mais ont pu les décrire
avec aisance
26
III. POINT DE VUE DES INTERVENANTS
Rémy Boyer, responsable du projet, professeur de mathématiques
« Du point de vue disciplinaire, ce projet m’a permis de développer des
compétences mathématiques avec les élèves, mais aussi de travailler des
thématiques transversales comme le travail d’équipe, le partage de motivation et
de savoirs face à une situation avec prise d’initiative développant l’autonomie. Du
point de vue des mathématiques, le bilan est positif. Le principal objet d’étude
de ce projet a été la proportionnalité. Nous avons construit deux maquettes à
l’échelle 1/26e, l’une des élèves de la classe, l’autre de la rue du collège. Ce
travail a nécessité des prises de mesures sur le terrain, la mise en place de
techniques de calculs (pour trouver le coefficient de proportionnalité, les
coefficients d’agrandissement en cas d’utilisation des propriétés de linéarité de
la proportionnalité…), un travail sur les solides (patron du pavé droit et de la
pyramide régulière à base carrée, lien avec les aires et les volumes) et un travail
poussé sur la modélisation en mathématiques.
Lors de ce projet, nous avons pu mettre en place des temps de remédiation sur la
proportionnalité ainsi qu’une différenciation dans les tâches demandées aux
élèves en fonctions de leurs difficultés et besoins éventuels. L’essentiel du
travail mathématique a été fait en dehors des temps d’intervention de la
paysagiste. Cela n’a pas été une perte de temps puisque des compétences de la
classe de 6e ont été validées, comme le montre le récapitulatif plus haut.
Du point de vue personnel, j’ai beaucoup apprécié les temps échanges entre les
différents intervenants et les élèves. Je regrette toutefois le manque de
soutien de la responsable des parcours culturels au collège, qui aurait dû m’aider
dans la gestion administrative du projet.
Enfin, j’aurais aimé pousser la manipulation des élèves vers d’autres objets
techniques, comme par exemple un simulateur en trois dimensions de la rue du
collège ou une imprimante pour les solides. Des idées à creuser pour un prochain
projet… »
Daphnée Dufour, professeur d’arts plastiques
27
« Bilan disciplinaire :
La classe s'est divisée en 5 groupes distincts, ce qui a permis une exploitation du
paysage urbain par différentes entrées:
-le détournement du mobilier urbain / panneau-sculpture,
-le recouvrement de surface de stationnement /terrain de football,
-la mise en place d'une signalétique empruntée à un autre lieu /Hollywood
boulevard,
-la création de lampadaire utilisant les relations avec la lumière comme matériau
(brillant, reflet, doré, argenté)
-la réalisation d'un abri éphémère soulevant les problèmes de structure et
d'enveloppe.
Ce projet a permis à une classe de 6ème d'explorer et d'expérimenter des
tâches complexes en arts plastiques et de discerner l'objet artistique du non-
artistique dans l'espace public.
Les références artistiques liées au projet sont issues des pratiques allant du
dessin (plan, représentation de l'espace, design d'objet) aux installations (de
commande, in situ), en passant par l'assemblage (hétérogénéité).
Bilan personnel :
Travailler les notions complexes abordées par les enjeux de l'installation est
possible sur le niveau de sixième, toutefois, le manque de recul des pratiques ne
permet pas un aboutissement réflexif.
De plus, l'autonomie est en début d'acquisition pour la majorité des élèves. Cela
peut faire obstacle à une prise de conscience de la démarche artistique.
Enfin, commencer son parcours au collège avec un projet de cette exigence,
permet à chaque élève de se saisir de l'expérience vécue et d'en saisir les réels
enjeux avec le temps.
Remarques :
28
Le CAUE a engagé un partenariat avec le collège dans le but de faire participer
et valoriser tous les élèves de la classe (y compris les élèves relevant de l'ULIS).
Travailler avec un autre niveau (en cycle 4) afin de tirer parti des
expérimentations permettant plus d'approfondissement des notions abordées. »
Jonathan Motchildlover, professeur d’histoire et de géographie
« Apports du projet pour ma discipline :
- mobilisation des notions et des méthodes étudiées en classe.
- donner du sens aux savoirs géographiques en les inscrivant dans une démarche
prospective (penser la ville de demain).
- découverte du métier de paysagiste et de ses enjeux.
- rendre les élèves acteurs de leur territoire.
- apprentissage du travail de groupe.
Bilan pour ma discipline : Le projet a permis aux élèves de mobiliser les savoirs
et les outils géographiques dans la phase d'observation et d'analyse du paysage
proche. Par contre, les enjeux de prospective territoriale (quelles évolutions
possibles et souhaitables pour la ville de demain) ont été gommés par la
dimension artistique du projet. La découverte du métier de paysagiste aurait pu
être enrichie par la présentation et l'utilisation d'outils d'analyse et de
modélisation du paysage (logiciels par exemple). »
Valérie Tabarant, professeur des écoles et coordonnatrice ULIS
« Enseignante en Ulis, j'aide les élèves bénéficiant du dispositif ULIS à mieux
comprendre les attentes du projet et à mieux formuler ce qu'ils veulent
exprimer.
Bilan disciplinaire :
Cette participation m'a permis de rencontrer les autres élèves de leur classe et
d'inciter les uns et les autres à établir des échanges plus conviviaux et plus
réguliers.
Bilan personnel :
Découvrir un champ de possible pour aborder d'autres domaines avec des élèves
qui ont du mal à s'ouvrir sur le monde.
29
Cela m'a permis également d'échanger avec des collègues autour d'un projet
ouvert à différentes disciplines.
Remarques :
Une meilleure connaissance du projet initial me permettra d'aider davantage les
élèves dans la compréhension du projet. »
Adèle Wickersheim, paysagiste DPLG
« Quotidiens, extraordinaires ou rêvés, les paysages sont des constructions
collectives, que chacun ressent et s’approprie à sa façon. A la base du projet de
paysage comme du projet urbain ou architectural, il y a les habitants. Quel que
soit leur âge, leurs rêves et leurs aspirations sont un terreau fertile pour
développer des propositions d’aménagement adaptées et pertinentes. En tant que
concepteur, prendre le temps d’échanger avec les habitants, et notamment avec
les adultes de demain est donc toujours ressourçant !
C’est donc avec enthousiasme que j’ai répondu à l’appel du CAUE 69 qui dans le
cadre de ses actions pédagogiques, initie chaque année de nombreuses classes de
la maternelle au lycée à la question du cadre de vie et à son aménagement.
Convaincue par la démarche du CAUE, ce projet représente aussi pour moi une
occasion de prendre du recul et de nourrir ma pratique professionnelle.
Bien qu’ayant eu l’occasion de m’investir avec plaisir dans quelques actions pour
sensibiliser enfants et adolescents au paysage, je n’avais plus fréquenté un
collège depuis ma propre scolarité ! Mon intervention au collège Jean Moulin
était donc un (re)découverte et j’ai été particulièrement intéressée par la
dimension transverse de la classe à Projet Artistique et Culturelle, qui permet
d’établir des ponts entre les différents enseignements autour d’un projet
commun. J’ai trouvé également très positif que les élèves puissent s’orienter par
choix personnel vers des classes à PAC.
Avec Claire Landrot - en charge des actions pédagogiques au CAUE - nous avons
fait connaissance avec l’équipe enseignante à la fin du mois de Novembre. Le
projet de la Fabrique des Paysages était alors déjà bien initié, son cadre et ses
objectifs étaient fixés. Les professeurs se sont montrés très ouverts à nos
30
propositions d’interventions en écho avec les pratiques professionnelles. Nous
avons donc programmé 5 interventions entrecoupées de temps de travail et
d’analyse en classe dans les différentes matières. L’objectif était de proposer
aux élèves une découverte progressive du paysage et de sa fabrique en partant
d’une introduction générale, d’un travail d’observation de terrain et enfin d’une
phase de proposition en maquette puis in Situ. Nous avons fait le choix de nous
concentrer sur les paysages de Villefranche pour des questions pratiques, mais
aussi et surtout car cela leur permettait de porter un regard aiguisé et critique
sur un sujet connu. Avec la complicité de la ville et du CAUE, ce choix nous a
permis d’organiser une séance festive où les élèves se sont emparés d’une petite
partie de la rue du Collège pour la transformer en s’appuyant sur les expériences
développées tout au long du projet.
Ce projet fut une première pour moi et je m’y suis impliquée avec beaucoup de
plaisir. La principale difficulté était d’adapter les apports à l’âge des élèves et au
rythme de la classe. Il a fallu recentrer certaines propositions. D’autres fois les
élèves ont apporté des réflexions qui ont fait évoluer et enrichi la trame
initiale…. Les professeurs m’ont beaucoup aidée dans mes interventions, que ce
soit lors des séances ou à travers les petits bilans de cours de route. J’ai
beaucoup apprécié la façon dont ils ont exploité et continué à faire vivre le
projet dans leurs matières respectives entre les interventions. L’expérience de
Claire Landrot et nos échanges m’ont également été très éclairants.
Au fil des semaines, j’ai appris à connaitre les élèves de 6°5. Nos séances du
lundi après-midi les ont emmenés sur des terrains qui ne leurs étaient pas
forcément familiers et ils ont volontiers « joué le jeu ». Ils ont dû se « jeter à
l’eau » et dépasser le cadre du connu, en particulier lors de la séance maquette
où modéliser le futur d’une voie débarrassée d’une partie des voitures n’était pas
évident pour tous ! A la séance suivante, le passage des idées à la réalisation à
l’échelle fut souvent un défi, parfois un renoncement. Il a fallu faire avec las
moyens du bord, et la manipulation a permis de faire émerger des propositions
intéressantes. La dernière séance d’installation « in situ » était vraiment
gratifiante pour toute l’équipe. Voir les élèves s’emparer de la rue avec fierté et
improviser un match de foot dans une joyeuse ambiance m’a beaucoup touchée.
J’espère que ces moments partagés encourageront les élèves de 6°5 à porter un
regard nouveau sur leur cadre de vie quotidien ! »
31
IV. POINT DE VUE DES ELEVES
Pendant les séances de travail :
« A côté, on a laissé la route pour les bus....et les cyclistes »
Réponse de la paysagiste : « Vous avez changé la façon dont on utilise la route,
vous avez mis la priorité ailleurs »
« On a voulu faire comme le boulevard de Hollywood avec des étoiles… et le nom
des profs et des élèves qui ont fait le projet de la classe et après on a voulu
peindre en rose c’est très gai »
« Abri de nuit…c’est un abris de bus, pour la nuit, moitié boite de nuit ! »
A la fin de l’année : qu’avez-vous retenu du projet paysage ?
« J’ai retenu qu’on peut tout transformer »
« De travailler ensemble, de s’entendre »
« J’ai retenu que pour réussir, il faut savoir travailler en groupe, et ça a bien
fonctionné »
« Que l’on pouvait construire des choses avec peu d’affaires »
« Le projet paysage m’a appris de voir le paysage et apprendre la nature »
« Que on a fait nos projets dehors et ensuite les autres classes avaient
remarqué que l’on avait fait n’importe quoi »
« Je trouve que j’ai beaucoup appris des choses sur le collège on a fait beaucoup
de changements à l’extérieur u collège, et on a travaillé ensemble »
« Il m’a appris à transformer des objets, à faire une maquette »
32
CONCLUSION
Nous pouvons nous satisfaire de la quantité et de la qualité du travail fourni par
les élèves lors de ce projet.
Pour évaluer ce projet, nous pouvons examiner deux aspects. Du point de vue
qualitatif, la démarche de projet a été travaillée avec les élèves, ce qui a permis
d’enrichir leur pratique quotidienne et leur organisation de travail. Du point de
vue quantitatif, nous pouvons regarder le nombre de compétences travaillées et
validées lors de ce projet. Les compétences développées chez les élèves sont
donc principalement des compétences sociales et des compétences langagières
discursives, dans la production d’un oral scriptural, ce qui est une priorité du
réseau d’éducation prioritaire.
Les élèves de la classe de 6e5 sont en grande partie des élèves en difficulté
scolaire. Le travail par projet et l’évaluation des compétences a mis en lumière
les progrès réalisés par les élèves. Cela nous a aussi permis de nous questionner
quant à l’intérêt de construire une classe de niveau homogène et aux conditions
d’’inclusion d’élèves à besoins particuliers dans ce type de classe plutôt qu’une
autre.
Enfin, du point de vue de l’organisation du projet, nous avons pu nouer des
relations stables avec le CAUE et d’autres partenaires de Villefranche-sur-
Saône, ce qui promet de nouveaux projets riches pour les élèves. Ce projet donne
des pistes de réflexion pour perfectionner les activités de classe sur la
modélisation en mathématiques. Cette compétence est essentielle dans
l’assimilation par les élèves des attendus de la scolarité obligatoire, comme le
montrent les documents d’accompagnement de la loi sur la refondation de l’école
et le parcours d’éducation artistique et culturelle.
33
REMERCIEMENTS
Les enseignants et les élèves de la classe de 6e5 : Medhi, Hossem, Teslime,
Arnaud, Madani, Raoila, Stan, Tifaine, Mohamed, Foudil, Ilyada, Albi, Océane,
Diana, Sougal, Sezcan, Mustafa, Méline, Saloi, Matthieu, Bukuru, Emilie, Esin et
Mohamed-Amine, Mme Dufour, Mme Jabet, Mme Tabarant, M Motchildlover, M
Boujida, M Markt, M Boyer.
Le Conseil d’Architecture d’Urbanisme et de l’Environnement Rhône Métropole en
la personne de Claire Landrot
Notre paysagiste DPLG Adèle Wickersheim
La direction académique de l’Académie de Lyon pour le financement du projet de
classe à Projet Artistique et Culturel « La fabrique du paysage ».
La direction du collège REP + Jean Moulin de Villefranche-sur-Saône
Les sociétés SIKKENS SOLUTIONS, UFF, Blédina et Sprintex de Villefranche-
sur-Saône
Et Laura Foulquier, à l’initiative du projet, sans qui rien de tout cela n’aurait été
possible….
34
BIBLIOGRAPHIE
Actes Sud et Ecole Nationale Supérieure du Paysage, 2010. Cartographies – Les
carnets du paysage. 224 pages.
Andler Martin, 2014. Brèves de maths. France : Nouveau Monde Editions
[BOYER, 2015]. BOYER Rémy, 2015. Projet Géométries du monde 2014-2015,
Collège Jean Moulin 69400.
[BOYER, FOULQUIER, 2014]. BOYER Rémy, FOULQUIER Laura, 2014. Projet
Histématiques 2014-2015, Collège Jean Moulin 69400.
CAUE du Rhône et CRDP Lyon, 2002. Jeunes, artisans de la ville et de
l'architecture. Collectif.
CAUE Pas-de-Calais, 2007. L'école buissonnière : l'outil de sensibilisation du
CAUE du Pas-de-Calais.
DEROUET-BESSON Marie-Claude, 2007. 50 activités pour découvrir
l'architecture et l'urbanisme avec les CAUE à l'école et au collège. Scérén et
CRDP Midi-Pyrénées.
[IREM, 2013]. Institut de Recherche dans l’Enseignement des Mathématiques,
Michèle Artigue, Gérard Kuntz, Jean-Marc Patin et Jean-Pierre Raoult, 2013.
Mathématiques pour la planète Terre, un catalogue de ressources proposé par les
IREM. http://www.univ-irem.fr/IMG/pdf/CATALOGUE_20-12-2012.pdf dans
http://www.univ-irem.fr/spip.php?rubrique290 (février 2015).
PADLET PAYSAGES https://padlet.com/boyer_maths/Paysages
[PEAC 2015]. Parcours d’Education Artistique et Culturelle.
http://eduscol.education.fr/cid74945/le-parcours-d-education-artistique-et-
culturelle.html (juin 2016)
RUANT Jean-Marie, 2013. L'éducation à l'architecture, à la ville et aux
paysages. Outils et actions conçus par les CAUE. FNCAUE
35
SOURP Robert, GUILLAUME Pierre, 1999. 50 activités avec le paysage de
l'école au collège. CRDP Midi-Pyrénées.
STEINER Joan, 2000. Trompe-l’œil – Aux couleurs du monde. Illustrations de
Thomas Lindley, Walter Wick, Jeff Heiges, Traduit par Pierre Bonhomme.
Circonflexe.
[UNESCO, 2013]. United Nations Educational, Scientific and Cultural
Organization, 2013. Mathématiques de la Planète Terre.
http://mpt2013.dimacs.rutgers.edu/ (février 2015)
Bilan de la visite de Villefranche-sur-Saône
Séquence 1 : Rue Désiré Walter
Équipe bleue
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
Dans cette rue, on y habite, on
jardine, on circule à pied, on
peut se garer, on peut jouer, on
peut manger et on peut passer
en voiture
Maison maison maison
Trottoir trottoir
Pointillés jaunes
RUE
Pointillés jaunes
Trottoir trottoir
Maison maison maison
Pas beaucoup de passants
Pas de bancs
Beaucoup de crottes
Beaucoup de voitures
Beaucoup de clôtures
Beaucoup d’arbres
L'espace peut être amélioré
j'aime :
le calme
pas beaucoup de circulation
les maisons
les gens qui sont polis
je n'aime pas :
il n’y a pas de banc
très silencieux
pas de verdure dans la rue
Je trouve que la photo des crottes et ce n’est pas très joli à voir quand on lève la tête on
trouve de belles maisons de beaux jardins etc…et ça c’est beaucoup mieux
Séquence 2 : Rue du collège ouest
Équipe bleue
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
On peut circuler à pied, en
voiture, en vélo, en trottinette,
tout ce qui roule, on peut
parler…
Résidence
Petite voie résidence
Trottoir
Piste cyclable
RUE
Beaucoup de voitures
stationnées
Pas de banc
Beaucoup d’immeubles,
d’épines de pin, d’arbres, de
béton
L'espace peut être amélioré
j'aime :
J’aime la route des cyclistes
pour ceux qui vont à l’école ou
au collège à vélo et aussi des
grandes places pour les
voitures etc…
La piste cyclable
Meilleur chemin pour aller en
cours
je n'aime pas :
Ce que je n’aime pas, c’est qu’il
y a des papiers par terre et
des choses écrites sur
n’importe quoi (gros mots,
insultes)
Les vieux bâtiments, les tags,
les déchets
38
Séquence 3 : Rue du collège
Équipe verte
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
Rue de passage
piétons : élèves, passant
voitures, bus
avec un arrêt de bus
stationnement tout le long de la
rue, de chaque côté de la rue.
Habitations : maison et
immeuble, collège.
- Square avec espace planté
-Trottoirs identiques sur
chaque côté,
- Espace minéral sur la rue
avec revêtement enrobé
- Avec des espaces végétaux
dans les jardins gazon et sablé
- Espaces semi ouvert devant
2 immeubles anciens
- Immeubles entre
10 et 16 m de hauteur
Quelques grands arbres dans
les jardins, des arbustes
35 voitures garées
4 immeubles de R+4étages
6 maisons individuelles
0 commerce
3 bancs
4 arbres dans le square
L'espace peut être amélioré
j'aime :
- les grands immeubles neufs
je n'aime pas :
- trop de voitures, saleté,
dangereux, pas assez d'espace
devant le collège, poubelles
trop encombrantes sur les
trottoirs
trottoirs pas assez larges
plus de places pour le
stationnement des bus
besoin d'un abribus
Séquence 4 : Rue du collège
Équipe verte
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
On peut
- jouer
- circuler à pied
- organiser un cross,
- se détendre
- apprendre avec la -
découverte des essences des
arbres,
- observer la nature
- écouter, voir des spectacles
Espace ouvert végétal avec
des zones bien marquées :
ceinture, d'arbres et de
buissons
clairière au centre,
zone de jeu
espace minéral fabriqué pour
créer une fontaine.
Amphithéâtre, gazon, sentiers
marqués sablés
Habitation
Beaucoup d'arbres,
une quinzaine de bancs
pas de voitures,
pas de vélos
2 maisons
plusieurs sentiers
L'espace est déjà bien ainsi
j'aime :
les grands arbres d’essence
différente, l'arbre en fleur, la
maison des insectes, l'espace
jeu pour les enfants
la présence de toilettes
les grands espaces ouverts
pour jouer
je n'aime pas :
l'espace amphithéâtre pas
adapté au parc ;
absence de bassin d'eau
comme avant.
Espace trop sombre dû aux
grands arbres très proches les
uns des autres.
39
Séquence 5 : Rue Jean Cottinet
Équipe jaune
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
On peut circuler à pied, en
voiture et se garer
Rue circulée
Chaussée, trottoir, parking
Cadre bâti plus ou moins dense
Espace couvert
11 arbres
8 étages
Très peu de cyclistes
Un peu de voitures
Un peu de piétons
L'espace peut être amélioré
j'aime :
tout est bien dans cette rue
surtout les magasins
je n'aime pas :
les bâtiments sont vieux
Séquence 6 : Square / Promenoir
Equipe jaune
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
Vélo, circuler à pied, boire un
verre, jouer, courir, faire des
achats, s’asseoir, manger
Salle, place, espace ouvert,
trottoir, parking, espace
végétal
Beaucoup d’arbres, de voitures
stationnées
Un peu de bancs et de voitures
Aucun cycliste, aucun piéton
C’est très bien comme ça !
mais on peut l’améliorer
j'aime :
les jeux, l’espace vert, les
bancs, c’est grand
je n'aime pas :
trop d’arbres qui bouchent la
vue, un stade de foot à la
place
Séquence 7 : Rue de la gare
Équipe rouge
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
On boit un verre, on voit des
fleurs, il y a un bâtiment
d’assurance, on peut faire du
vélo, manger un kebab, une
moto, une voiture se promènent
Rue Victor Hugo, rue des
jardiniers (avec le jardinier
dedans), rue de la gare, rue
louis blanc, rue de Stalingrad
17 voitures stationnées
2 ou 3 étages
35 bancs, 10 élèves, 50
arbres, 57 voitures, 93
personnes et 3 feux
L'espace peut être amélioré
j'aime :
quand on s’était trompé pour
aller à la gare et quand on
regardait toutes les voitures
alignées
on peut boire un verre
je n'aime pas :
il y a beaucoup trop de
voitures et ça pollue : il y a
moins de nature
me mouiller !
40
Séquence 8 : Libération / Carnot
Équipe rouge
Que fait-on ici ? Mots clés Beaucoup ou pas synthèse
Acheter fleurs, cigarettes,
charcuteries, choses à manger,
habits, boire alcool café,
manger kebab, aller au
restaurant, se promener,
téléphoner, faire du vélo,
conduire une voiture, prendre le
bus, le train, voir des élèves du
collège
crottes 10 élèves, 50 arbres, 57
voitures, 93 personnes et 3
feux
L'espace peut être amélioré
j'aime :
les arbres, les arrêts de bus
je n'aime pas :
les crottes de chien
Fiches bilan complétées par groupe
42
43
44
45
46
47
48
49
50
51
52
53
54
55