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Projet Arts visuels 2013/2014

« Langage poétique et écriture au cœur de la création plastique »

Ce projet a été proposé sur les circonscriptions des Mureaux, de Chanteloup, de Carrières sous

Poissy, de Conflans et de Poissy. Il était ouvert à toutes les classes de la PS au CM2.

Enjeux du projet

Il s’agit d’aider les enseignants à mener des séquences de pratiques artistiques dans leurs classes en

proposant aux élèves l’expérience d’une démarche de création. La thématique du projet est un fil

conducteur pour une pratique régulière et diversifiée des arts visuels. Les œuvres et les démarches

d’artistes éclairent et enrichissent l’expérience pratique.

Mise en œuvre

La mise en œuvre du projet s’articule à partir des notions d’expression, de création et d’évocation à

travers le langage plastique et poétique.

La très large diversité des pistes de travail autour de ce projet donne à chacun une grande marge de

liberté pour faire appréhender aux élèves les notions plastiques de ligne, de trace, d’empreinte, de

motif, pour utiliser l’écriture comme élément plastique d’une création, pour découvrir l’esthétisme

du tracé de différentes écritures, pour utiliser le langage plastique pour évoquer le langage

poétique…

Accompagnement pédagogique

Sur chacune des circonscriptions, des animations pédagogiques de pratique artistique autour de la

thématique ont été proposées. Des dossiers proposant des pistes pédagogiques complémentaires

ainsi que les diaporamas d’œuvres d’artistes présentés en animation pédagogiques ont été transmis

aux enseignants participants tout au long de l’année.

Objectifs spécifiques de la thématique :

Appréhender les notions plastiques de ligne, de trace, d’empreinte, de motif,

Utiliser le langage plastique pour évoquer le langage poétique…et inversement.

Evoquer plastiquement le sens des mots et les émotions suscitées par des mots ou des

textes.

Découvrir l’esthétisme du tracé de différentes écritures,

Utiliser l’écrit comme élément plastique d’une création.

Appréhender les notions de lisibilité, de transformation et d’esthétique.

Axes de travail proposés :

La ligne, la trace, l’empreinte

Le langage poétique et les arts visuels.

La lettre, le mot, le signe.

L’écrit comme élément plastique d’une création.

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A. Axe de travail autour de la trace, la ligne, l’empreinte :

Cet axe peut être travaillé en début de projet pour tous les niveaux de classe, il est à privilégier et à approfondir avec le cycle 1 et le cycle 2.

S’exercer à travailler le geste pour laisser des traces, créer des lignes, des motifs graphiques en jouant sur :

L’amplitude et la vitesse de geste,

La posture et la gestuelle, (assis, debout, en variant les parties du corps impliquées).

La position et le format du support (horizontal, vertical, au sol)

Le retrait ou l’ajout de matière

La diversité des outils, des supports, des médiums.

Pistes à adapter, à s’approprier pour les intégrer dans des séquences Observer les éléments naturels à la recherche de traces graphiques : sur les pierres, les

troncs des arbres, les feuilles, les empreintes laissées par les animaux, les semelles de chaussures….

Les photographier, les dessiner, en faire un catalogue, une collection, un carnet de découvertes…

Utiliser des procédés différents pour relever des effets graphiques dans l’environnement : frottages, dessins, photographies, empreintes. Jouer sur l’alternance, la combinaison, l’opposition. Organiser l’espace pour associer ces procédés, les opposer, les mélanger…

Faire des installations dans la nature avec des éléments prélevés. Tracer des lignes, des formes géométriques dans différentes matières, le sol (terre,

graviers…), le sable, la farine…en utilisant différents outils (les doigts, la main, le pied, des bouts de bois…)

Utiliser des éléments naturels comme gabarits pour tracer des formes (feuilles, pierres, branches…)

Garder une trace, un souvenir par la photo, le dessin. Réutiliser ces traces dans d’autres compositions.

Dessiner, tracer avec des matériaux naturels : terre plus ou moins diluée, pigments naturels, extraits de fruits, légumes, feuilles ou fleurs macérées…

Travailler avec des contraintes d’outils, de format, de temps. Travailler le geste, son amplitude, sa puissance, sa précision en jouant sur la taille des

supports, les plans (horizontal/vertical) et la vitesse d’exécution. Réaliser des répertoires de motifs graphiques, des signes graphiques personnels. Dessiner sans lever le crayon, représenter un personnage, un objet par une ligne continue

(Référence : Calder, « Joséphine Baker », « Dobritz, En attendant la mort ») Utiliser le principe de la gravure de différentes manières :

o Couches successives de pastels gras de couleurs opposées. o Couche de pastel gras sur fond uni d’encre de couleur, d’encre de Chine, de gouache. o Couche de pastel gras sur fond de couleurs mélangées (surfaces bigarrées) o Essayer des outils variés, plus ou moins incisifs : manche de pinceau, ciseaux, ongles,

raclette, peigne….en variant la manière de les tenir, penché, droit… o Expérimenter la gravure sur des matières variées : sable, terre, plâtre, pâte à modeler…

Références culturelle sur les notions de lignes, traces, empreintes, motifs : Hans Hartung, Pierre Soulages, Georges Mathieu, Jean Degottex, Pollock, Fontanna, Franz Kline, Goldsworthy, Udo, Calder, Haring, Dobritz, Jean Dubuffet, Tapiès, Klee, Kandinsky, Buren, Viallat, Alechinsky…

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Exemples de réalisations des classes participantes : CLIN Les Mureaux

B. Axe de travail : langage poétique et arts visuels

Du texte à la création plastique Chercher à passer de l’illustration narrative à l’évocation plastique en réalisant des créations

plastiques à partir d’un poème ou d’une chanson.

Recherche de mots clés, d’adjectifs, de sentiments évoqués par le texte.

Recherche de matières, de couleurs, de formats, de supports possibles pour évoquer plastiquement le texte.

De l’image à l’écriture poétique. Partir de l’émotion esthétique pour une recherche de mots clés évoqués par l’image. Partir des mots évoqués pour enrichir l’imaginaire et créer un texte. Partir du texte pour le mettre en valeur par l’écriture et la mise en forme.

Le choix de l’image est à adapter à l’âge des élèves, il peut s’agir de photos, d’images collectées par les élèves, de reproductions d’œuvres (on peut utiliser des cartes postales d’œuvres), etc,…. Ces images peuvent être figuratives, narratives ou abstraites mais elles doivent être susceptibles de déclencher l’émotion et l’imaginaire.

De l’œuvre au texte puis à la création personnelle.

Réaliser une production plastique personnelle à partir des ressentis, des mots, des émotions suscitées par le texte rédigé à partir de l’œuvre de départ.

Présenter plastiquement des poèmes (ceux étudiés ou ceux créés par les élèves) :

Réaliser un arbre à poème, une mise en volume du poème, des broderies de poèmes….

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Associer des images à des poèmes:

On peut associer toutes sortes d’images à un poème (sur des critères de sens, de couleurs, d’émotions ressenties…) et travailler plastiquement à l’association du texte et de l’image. (Par découpage, collage, mise en volume…)

Mettre en lien un poète et un peintre :

Par exemple le poème Liberté de Paul Eluard et le tableau correspondant de Fernand Léger.

Jouer avec le mouvement Dada et les surréalistes :

Réaliser une production plastique en suivant les indications du poème « Pour faire un poème Dadaïste » de Tristan Tzara, travailler ensuite plastiquement sa présentation, sa mise en valeur.

Réaliser des cadavres exquis surréalistes de textes et d’images. Evoquer plastiquement des jeux de mots ou des expressions imagées

Exemples de réalisations des classes inscrites dans le projet :

EM Victor Hugo, Poissy, PS

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EM Victor Hugo, Poissy, GS

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CLIN, Les Mureaux

Tomber dans les pommes Avoir la main verte

Avoir la tête dans les nuages Donner sa langue au chat

Etre rouge de colère Il pleut des cordes

Jouer avec le feu Perdre la tête

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Ecole La Trouée, Feucherolles, MS

Je suis la galette, la galette,

Je suis faite avec le blé

Ramassé dans le grenier.

On m’a mise à refroidir

Mais j’ai mieux aimé courir !

Attrape-moi si tu peux !!

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C. Axe de travail autour de la lettre, le mot, le signe:

Quelques pistes à s’approprier, à trier, à adapter pour les intégrer dans une progression, un projet.

L’esthétisme de la lettre et de l’écriture : Faire des recherches sur l’histoire des écritures, se constituer un recueil, une collection des

différentes écritures. (voir site de la BNF) Travailler la calligraphie, s’exercer à modifier son geste, à expérimenter différents outils

scripteurs et différents supports. Ce sera l’occasion de faire un lien entre la calligraphie et la peinture abstraite, par l’importance accordée au geste : Hans Hartung, Pierre Soulages, Georges Mathieu, Jean Degottex.

Créer des lettrines, des enluminures en expérimentant différents outils (feutres, porte-plumes, pinceaux,..) et différents médiums (encres, gouaches, peinture vitrail,…)

Tracer des lettres en utilisant différents matériaux : corde, ficelle, fil de fer… Jouer avec son écriture, la transformer, la modifier : doubler ou tripler son écriture en

utilisant plusieurs crayons, écrire avec sa « mauvaise main », écrire sans regarder sa feuille,

D’après « Roule galette »

Père Castor, Flammarion

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adapter son écriture à un espace donné, rendre son écriture illisible en multipliant les tracés, en écrivant dans tous les sens…

S’approprier la forme et l’esthétisme des lettres : observer une même lettre dans différentes typographies, dans des livres, des magazines. On peut également utiliser l’ordinateur pour écrire une même lettre dans toutes les polices de caractères disponibles, en utilisant également les symboles. Utiliser ces lettres dans des compositions plastiques.

Choisir une lettre, faire une collection de cette lettre en la dessinant de différentes façons, en jouant sur la taille, la forme, découper différents modèles de cette lettre dans des journaux. Créer un univers plastique pour installer l’ensemble de la collection, la présenter.

Repérer dans l’environnement (la classe, la cour, la rue) des éléments pouvant évoquer la forme d’une lettre, prendre des photos. Par exemple, les pieds d’un tréteau peuvent évoquer un A, on pourra se référer à l’album « Alphabetville » de Stephen T.Johnson. On pourra ensuite photocopier ces images et les faire retravailler avec de la couleur pour montrer, rendre plus visible les éléments évoquant la lettre repérée.

Les répertoires de signes :

S’inventer des alphabets plastiques en faisant correspondre des lettres ou des mots à des formes, des couleurs, des motifs. Ecrire des mots, des textes, des poèmes, les transcrire dans cet alphabet. On peut ensuite jouer sur la composition, l’organisation dans l’espace. Références : Kadinsky, Auguste Herblin…

Donner à voir une présentation plastique de ces alphabets inventés : alphabets suspendus, alphabets-sculptures, mobiles de signes, alphabets en mini-livres ou dépliants…

Jouer avec la ponctuation :

Imaginer des signes de ponctuation particuliers : le point de peur, le point de colère, le point de chagrin, le point de bonheur… sur des petits carrés de différentes couleurs et textures, en variant les outils scripteurs.

Les mots-images

Utiliser les lettres d’un mot pour évoquer et/ou illustrer sa signification. (référence : Joël Guenoun « Les mots ont des visages »)

Exemples de réalisations par des élèves de CE2, EE Saint-Exupéry, Marly le roi, 2003

Etoile Globe

Jouer sur le signifiant et le signifié : Ecrire un mot avec l’objet qu’il signifie, par exemple : écrire le mot noix avec de vraies noix,

bâton avec des bâtons…. Pourquoi ne pas rechercher un mot et un objet commençant par toutes les lettres de l’alphabet et réaliser un abécédaire.

Jouer sur les oppositions : par exemple écrire le mot rouge avec de la peinture verte, faire une composition de plusieurs couleurs, inscrire sur chaque zone le mot correspondant à une autre couleur ou écrit dans une autre teinte. (Référence Jasper Johns)

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D. L’écrit comme élément plastique :

Quelques pistes à s’approprier, à trier, à adapter pour les intégrer dans une progression, un projet.

L’écrit intégré dans les œuvres : Se servir d’écrits comme supports (Cf. Alechinsky), travailler sur différents écrits : des

journaux, des magazines, des cartes, des plans, des partitions, etc. Utiliser des indices plastiques, esthétiques et/ou des indices de sens à partir du contenu de l’écrit pour intervenir sur le support : jouer sur des contraintes de médiums et d’outils, proposer des consignes, par exemple, entourer, cerner des fragments, faire découvrir des formes de personnages, d’objets, d’animaux, laisser sa trace sur l’écrit, dessiner, peindre, cacher des fragments, en faire ressortir d’autres….

Utiliser des fragments d’écrits ou des formes découpées dans des écrits pour les intégrer dans un contexte, les associer à une image, à un dessin, à une peinture.

Modifier, transformer un support d’écrit (feuille de magazines ou de papier journal), le plier, le découper, le déchirer, le froisser, le mettre en volume, le mettre en pièces, l’utiliser comme médium dans une création personnelle.

Modifier l’aspect d’un écrit, imiter le passage du temps : vieillir une feuille neuve de magazine en la froissant, la déchirant, en la couvrant de brou de noix, de thé, de café, de vernis. A partir d’une belle image, on fera rechercher les moyens plastiques pour lui donner l’aspect qu’elle pourra avoir dans plusieurs années. On pourra assembler les réalisations pour réaliser un livre du passé.

A l’inverse donner un aspect neuf, étincelant à un vieux morceau de journal. A partir de vieux écrits ou de morceaux d’écrits préalablement vieillis, on pourra faire rechercher des moyens plastiques pour les présenter comme des œuvres d’art, comme des objets précieux dans leurs écrins. On pourra magnifier les fragments en les encadrant, en les installant sur des supports blancs, noirs, brillants, en créant des boîtes, des supports, des socles, en les valorisant par des associations de matériaux : satin, papier brillants, paillettes….

Inclure les écrits dans des collages (Braque, Picasso, Kurt Schwitters, Erro)…Faire une collection d’objets contenant des mots écrits, pour réaliser des collages.

Lacérer les écrits comme les affichistes: Raymond Hains, Jacques Villeglé. Jouer au colleur d’affiches en collant les unes sur les autres une grande quantité de feuilles de journaux et de magazines, les arracher ensuite partiellement pour en faire apparaître les différentes couches.

Intégrer le tracé des lettres, ou des mots, ou l’écriture chiffrée des nombres dans une composition personnelle figurative ou abstraite (Cf : le Pop Art, Jasper Johns). Jouer sur l’accumulation, la dispersion, le chevauchement…Par exemple : sur un petit format inclure toutes les lettres de l’alphabet dans un format donné, obligeant à la superposition ou au contraire sur un grand format écrire trois lettres en laissant le moins d’espace vide possible.

Jouer avec l’écriture d’un mot pour l’intégrer dans une composition, déformer, agrandir, adapter la taille des lettres pour occuper un espace donné

L’écrit non signifiant devient élément plastique :

Par des jeux de superposition, de changement d’orientation, de déformation des lettres on pourra rendre illisible un mot, une phrase, par exemple un mot secret, que l’on pourra alors montrer sans le dévoiler. Cette proposition concerne plus spécifiquement des élèves de cycle 3, ce travail semble peu adapté pour des enfants de cycle 2 en phase d’appropriation des normes de l’écriture.

L’écrit comme message plastique, esthétique. De nombreux artistes contemporains utilisent l’écrit comme message signifiant, c’est alors le message lui-même qui, par ses composantes plastiques et son contexte d’installation, fait

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œuvre. On peut notamment citer : Benjamin Vautier, Claude Lévêque, quelques œuvres d’Annette Messager, Charles Sandison, Christian Robert Tissot, Jason Rhoades, Jean Michel Alberola, Laurence Weiner, Miri Segal, Barbara Kruger… Les procédés et les démarches de ces artistes sont variées et personnelles, certaines plus orientées vers une dimension esthétique, poétique, voire humoristique, d’autres plus orientées vers un message engagé, politique, mais toutes questionnent le monde, interpellent le spectateur et interrogent la notion d’art. En s’inspirant de ces démarches d’artistes on pourra mener des activités favorisant les liens entre les arts visuels, la maîtrise de la langue, l’éducation civique. Choisir des mots, rédiger des messages, imaginer des slogans. Associer aux mots, aux messages, aux slogans, des couleurs, des matières, choisir des

médiums (craies, peintures, encres, petits objets, matières diverses) en fonction d’une intention et/ou de la signification du message.

Jouer sur les notions d’échelles, la taille des caractères, le choix des écritures (script, cursive, de la main gauche….) pour présenter le message.

Installer les mots, les messages, les slogans dans un contexte, un lieu spécifique. Observer la variation des effets produits sur le spectateur selon le lieu choisi.

Créer des installations, des événements : « Des arbres à messages ont poussé pendant la nuit », « L’invasion des slogans dans le préau », « Les mots géants venus d’ailleurs », « Des messages minuscules grouillent dans toute la classe », « L’envol des phrases des livres de la bibliothèque », « Un lancer de ballons ou de parachutes porteurs de messages » etc.

L’écrit, élément complémentaire à l’œuvre plastique. Ce sont les œuvres dans lesquelles le statut de l’écrit et celui de la peinture ou du dessin se redéfinissent mutuellement, coexistent, voire s’hybrident : il s’agit d’œuvres du type «journal de bord », « carnet de voyage », « lettre » (cf. Lettres illustrées de Manet). Cela correspond également à l’art postal et à la bande dessinée. Journaux et carnets A partir d’un voyage, vécu ou imaginé, d’une sortie on pourra réaliser un carnet associant

textes, dessins, photos, croquis. Une sortie au parc, en forêt peut être un point de départ pour un travail sur les sens et

pourra faire l’objet d’un recueil de mots, de phrases à partir des émotions ressenties. Ces mots pourront ensuite être intégrés avec des dessins, des photos, des images pour réaliser un objet mémoire de ce moment. On pourra varier les supports (papiers, papiers de soie, rhodoïd, tissus, calque..), incorporer par collage des objets, des matières, des végétaux, utiliser différents scripteurs, différentes typographies, jouer sur les couleurs et les émotions.

Bandes dessinées La réalisation de bandes dessinées sera l’occasion d’appréhender les codes spécifiques de

ce mode d’expression, on s’intéressera aux notions de plans, de cadrages, à la place du texte, aux variations de polices de caractères, aux onomatopées, etc.

En référence au Pop Art, en particulier à Roy Lichtenstein, on pourra réaliser des dessins et y intégrer du texte, un message ou les paroles d’un personnage. On peut choisir une vignette de BD sans texte, l’agrandir à la photocopieuse, y ajouter du texte, du dessin.

Mail Art Rédiger des lettres illustrées, des messages. Utiliser des supports variés, inédits (cartons,

boîtes, objets divers, CD, bouteilles, bouchons…) pour rédiger des lettres, ne pas oublier les noms et adresses des destinataires et expéditeurs.

Choisir les matériaux, les supports, les couleurs, les scripteurs en fonction du message et du destinataire.

Travailler sur la création d’un timbre, adapter les outils, les gestes aux contraintes du format, respecter les caractéristiques du timbre (bords dentelés, prix, pays…)

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Imaginer et créer des lettres, des messages, des cartes aux trésors ayant voyagés dans le temps, venus du passé ou du futur, des messages venant d’un autre pays, d’une autre planète…

Sur le principe de la bouteille à la mer, lancer des messages, des SOS, des instructions, des avertissements…

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Sitographie

http://classes.bnf.fr/dossiers.php http://expositions.bnf.fr/chine/index.htm http://expositions.bnf.fr/graphis/index.htm http://classes.bnf.fr/ecritures/index.htm

Bibliographie : Nicole Morin, Artémot Ecrit, CRDP Poitou-Charentes, 1996.

Arts Visuels et jeux d’écriture, CRDP Poitou-Charentes

Les mots ont des visages, Joël Guenoun, Editions Autrement, 1998

Graphics’arts – Accès Editions

Revue Dada, « Art et écrit »

Revue Studio, « Les mots dans l’art », Albums : - Roberto Beretta & Andreu Llorens, En ville de A à Z – Ed. Panama - E. Brami, L’oisillon né sans nom - Ed. Panama - Lisa Bresner & Frédérick Mansot, Un rêve pour toutes les nuits -, Ed. Actes Sud junior - Claude Clément & James Prunier, Longtemps - Ed. Duculot Casterman - Frédéric Clément, L’enfant qui dessinait des chats - Ed. Ecole des Loisirs - Frédéric Clément, Magasin Zinzin - Ed. Ipomée Albin Michel - Menena Cottin & Rosana Faria, Le livre noir des couleurs - Ed. Rue du Monde - Anne Herbauts, Albert récupère - Ed. Casterman - Martin Jarrie, Alphabet fabuleux - Ed. Gallimard jeunesse - S.Johnson, Alphabetville - Ed. Circonflexe - Lavater, Le petit chaperon rouge - Ed. Maeght - Catherine Louis, Liu et l’oiseau - Ed. Picquier jeunesse - Khémir Nacer et Esna Khémir, Alphabet des sables – Ed. Syros - Kveta Pacovska, Alphabet - Ed. Seuil jeunesse - Kveta Pacovska, Ponctuation - Ed. Seuil jeunesse - Rascal, Boîte à outils – Ed. Ecole des Loisirs - Rascal, Pip et Pop – Ed. Pastel 2005 - James Rumford, Le fabuleux voyage d’Ibn Battuta - Ed. Syros jeunesse - Colin Thompson, Le livre disparu - Ed. Circonflexe - Hervé Tullet, Jeu de hasard - Ed. Panama - Alain Serres et Zaü, Je serai les yeux de la terre – Ed. Rue du Monde