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1 Projet Centre Socioculturel Mise à jour février 2012

Projet Centre Socioculturel - caf.fr · Déclinaison du contrat de projet p. 13 L’environnement, ... de lutter contre les exclusions, et constitue un mode d’apprentissage et d’expression

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Projet Centre Socioculturel

Mise à jour février 2012

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S O M M A I R E

Préambule p. 03

Première partiePremière partiePremière partiePremière partie

Objectifs et missions d’un CSC pour l’agrément p. 06

Présentation schématique de la démarche p. 11

Deuxième partieDeuxième partieDeuxième partieDeuxième partie

Déclinaison du contrat de projet p. 13

L’environnement, le diagnostic p. 14

L’évaluation bilan du projet p. 18

Le projet p. 20

Trame pour présentation du projet social p. 23

Fiche synthétique d’identification du C.S.C. p. 25

Troisième partieTroisième partieTroisième partieTroisième partie

L’évaluation intermédiaire à 2 ans p. 31

La fonction accueil p. 32

Le lien inter-génération p. 34

Participation des habitants p. 34

Partenariat et actions concertées p. 36

PS animation globale – Evaluation intermédiaire p. 38

Quatrième partieQuatrième partieQuatrième partieQuatrième partie

Modèle de fiche bilan action p. 40

Modèle de fiche projet p. 41

3

Ce guide méthodologique est le fruit d’un travail en

partenariat entre la Caisse d’allocations familiales et

la Fédération départementale des Centres

Socioculturels des Deux-Sèvres.

Il s’inscrit pour la Caisse d’Allocations familiales

dans le cadre de son schéma directeur d’action

sociale.

Il est une évolution naturelle d’un premier guide

méthodologique réalisé en 1999 par le réseau des

CSC.

Il est le résultat d’une volonté partagée de se doter

d’un outil commun pour la réalisation des contrats

de projets et l’évaluation de ceux-ci.

Il s’agit bien d’un guide qui doit permettre ainsi de

tracer le chemin de la réflexion et favoriser le

questionnement de chacun pour un projet cohérent

entre le diagnostic, le bilan et l’analyse des actions

engagées ainsi que les lignes directrices du

nouveau projet.

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Première partiePremière partiePremière partiePremière partie

Objectifs et missions d’un CSC pour

l’agrément

Présentation schématique de la

démarche

5

Les contrats de projet Centres Socioculturels peuvent faire l’objet, par la Caisse d’Allocations Familiales d’un agrément sur une durée de quatre ans.

Cette évolution de trois à quatre années a été rendue possible par les circulaires CNAF de juillet 1998. Les renouvellements de projets doivent donc se faire dans le courant de la quatrième année pour être remis à la Caisse d’Allocations Familiales avant l’été. Leur examen de septembre à octobre permet ainsi de reconduire l’agrément au premier janvier de l’année suivante. La connaissance et le respect de ces délais permettent ainsi d’anticiper et d’éviter des retards qui pourraient avoir des conséquences sur les délais d’agrément et par effet direct des incidences économiques. Cette prolongation d’agrément a amené la réflexion sur le principe d’une évaluation intermédiaire essentiellement axée sur les quatre missions qui caractérisent les Centres Socioculturels. Ces évolutions ont aussi permis une réflexion pour favoriser la concordance des échéances entre les différentes prestations et en particulier avec celle de l’animation collective famille, qui si elle doit être totalement articulée avec le projet d’animation globale, fait cependant l’objet d’un projet identifié de manière spécifique.

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Objectifs et missions d’un Centre Socioculturel pour l’agrément CNAF

Synthèse circulaire n°56 du 31/10/95 :

Les missions du Centre Social sont confirmées et actualisées, la fonction d’animation globale et coordination est reprécisée.

Les quatre missions caractéristiques des Centres Sociaux demeurent les suivantes :

1. Un équipement de quartier à vocation sociale globale, ouvert à

l’ensemble de la population habitant à proximité, offrant accueil,

animation, activités et services à finalité sociale ;

2. Un équipement à vocation familiale et plurigénérationnelle. Lieu de

rencontre et d’échange entre les générations, il favorise le développement

des liens familiaux et sociaux ;

3. Un lieu d’animation de la vie sociale, il prend en compte l’expression

des demandes et des initiatives des usagers et des habitants et favorise

le développement de la vie associative ;

4. Un lieu d’interventions sociales concertées et novatrices. Compte

tenu de son action généraliste et innovante, concertée et négociée, il

contribue au développement du partenariat.

Rappel autre circulaire importante :

- N° 268 du 31/10/95 :

. Les relations entre les CAF, les Centres Socioculturels et leurs partenaires

. Outils d’analyse et d’aide à la décision.

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Objectifs et missions caractéristiques du Centre Social

➣ Un équipement de quartier à vocation sociale globale. Accessible à l’ensemble de la population

d’une zone géographique de vie sociale, le Centre Social est un équipement de proximité à caractère

généraliste. Il prend en compte l’ensemble des composantes de la population et des aspirations des

habitants. Par sa fonction d’animation à la fois globale et locale, il vise la participation du plus grand

nombre à la vie locale, en accordant une attention particulière aux familles et personnes confrontées à

des difficultés sociales, économiques, culturelles…

La finalité sociale du Centre doit se traduire dans la sélection et la nature des activités et des services

utiles aux habitants, en privilégiant ceux qui par leur caractère social se réfèrent à la composition

socio-économique de la population : information sur les droits sociaux, accompagnement, prévention,

réponses aux besoins et problèmes de la vie quotidienne.

De ce fait, les activités à caractère culturel, sportif ou de loisirs seront subordonnées aux objectifs

sociaux, en cohérence avec le projet du Centre Social. La fonction d’animation du Centre Social

exclut la seule juxtaposition d’activités et de services, ceux-ci doivent être constitutifs d’un équipement

d’action sociale à vocation globale.

➣ Un équipement à vocation familiale et plurigénérationnelle. Le Centre Social offre en

particulier aux familles, aux enfants et aux jeunes un lieu d’accueil, de rencontre et d’information, ainsi

que des activités destinées à faciliter leur vie quotidienne, à les soutenir dans leur relation et rôle

parentaux, à leur permettre de mieux maîtriser leurs conditions de vie économique et sociale. En ce

sens, il est un relais de l’action sociale familiale.

Ouvert à toutes les générations, il doit favoriser les rencontres, les échanges et les actions de

solidarité, permettant ainsi d’entretenir et de renforcer les liens entre générations. Il contribue à

dynamiser le tissu social. Les actions en direction des jeunes seront développées sous des formes

adaptées à leurs conditions de vie et à leurs aspirations propres.

➣ Un lieu d’animation de la vie sociale. Le Centre Social suscite la participation et l’initiative des

usagers et des habitants à la définition des besoins, à l’animation locale, aux prises de décision les

concernant. Cette participation peut prendre des formes diverses. Elle est mise en œuvre au moyen

d’actions, activités, services, voire de projets conçus et réalisés avec le concours des habitants.

Le Centre Social a vocation à promouvoir la vie associative : il est un lieu d’accueil des associations,

qui peuvent y intégrer leur siège social ou y exercer des activités ou des permanences. Elles doivent

alors respecter les principes de pluralisme, de neutralité et de libre choix par les usagers et les

habitants.

➣ Un lieu d’interventions sociales concertées et novatrices. Compte tenu de son caractère

généraliste, le Centre Social initie une action sociale concertée et négociée avec les différents acteurs

locaux. La concertation vise à mettre en commun : des éléments de connaissance des besoins des

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habitants, des potentialités et des ressources locales. Elle porte également sur la définition d’objectifs

de coopération et la mise en œuvre d’actions parentales.

Le Centre Social a pour vocation de contribuer au partenariat locale et de susciter son

développement. Il recherche la concertation avec le mouvement associatif, les collectivités locales, les

administrations, les autres équipements et services de proximité et d’action sociale. S’il soutient ou

relaie des actions ponctuelles ou particulières impulsées par les Pouvoirs Publics, celles-ci doivent

s’articuler avec le projet de l’équipement et s’inscrire dans des politiques sociales locales.

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Fonctions du Centre Social

Le Centre Social se caractérise par son rôle d’animation globale, sociale et locale, comme un lieu

ouvert de rencontres et d’initiatives, par l’offre de services et d’activités coordonnés, par la

concertation locale pour faciliter le développement social. Cette fonction situe le Centre Social comme

un équipement polyvalent et à vocation territoriale. Il ne peut être défini ni à partir de clientèles

particulières, ni de missions spécialisées.

➣ Le Centre Social est un support d’animation globale et locale. Il s’inscrit dans une dynamique

globale et locale créatrice de dynamiques nouvelles. Il initie :

- L’accueil privilégié et concret d’activités et de services de proximité pour les habitants du

quartier et de la zone de vie sociale,

- L’expression des attentes, des demandes et des sollicitations des personnes et des groupes ;

l’écoute et la rencontre de tous, notamment des minorités,

- L’élaboration des démarches innovantes et participatives, non seulement pour les usagers de

l’équipement, mais aussi pour les habitants et avec leur participation,

- Les actions en faveur des habitants et avec leur participation,

- La médiation entre les partenaires, stimulant l’expression des besoins sociaux et leur prise en

compte. Le Centre Social doit donc favoriser et soutenir la mise en place de projets, de

services, et d’équipements réalisés pour les habitants et avec leur concours.

➣ Le Centre Social est un lieu de coordination et de concertation contribuant au

développement social local. Il favorise la cohésion sociale, prend en compte la diversité des

demandes de la population, et des actions conduites en direction de groupes sociaux confrontés à

des problèmes particuliers. Il fait appel aux ressources et potentialités existantes, à l’initiative et à

l’organisation des acteurs pour développer la vie sociale. Les dynamiques sociales à l’œuvre

importent autant, sinon plus, que le contenu des actions réalisées, même quand elles se veulent

globales.

Si le Centre Social contribue à dynamiser la concertation, à développer la coopération et la

mutualisation, il n’est pas pour autant l’instance locale habilitée à coordonner l’action sociale. Il ne

peut non plus s’engager dans toutes les actions ou activités. Son rôle se distingue de celui

d’instances municipales de coordination, ou d’animation de circonscription d’action sociale, ou encore

de pilotage de dispositifs publics à vocation globale ou sectorielle. La fonction de coordination et de

concertation qui caractérise partiellement la prestation de service concerne les activités et services

internes au Centre, et des actions sectorielles, par l’ouverture et l’accueil de tous.

Le Centre Social ne peut être exclusivement le relais local de politiques publiques prioritaires de l’Etat

ou des collectivités territoriales. S’efforçant d’être présent dans son espace de responsabilité, il

contribue à créer ou stimuler des lieux de concertation. Il contribue au développement social local. La

mise en place d’instances partenariales permet que convergent des projets en ce sens.

➣ Le Centre Social favorise la participation des habitants à la vie sociale. Il est un lieu

d’incitation à la participation des habitants, en particulier des familles, des enfants, et des jeunes. Il

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favorise leur réappropriation de certaines fonctions. Participer à la vie sociale est, pour certains

groupes, facteur de valorisation, de promotion, et d’insertion sociale. La participation sociale permet

de lutter contre les exclusions, et constitue un mode d’apprentissage et d’expression de citoyennetés

concrètes et effectives. Elles se manifestent tant dans l’existence quotidienne et la vie sociale locale,

que dans la vie de la cité.

La participation représente donc une composante essentielle du rôle d’animation du Centre Social.

Aussi, le Centre doit-il créer les conditions favorables à sa mise en œuvre en permettant des prises de

paroles effectives, des modes d’expression différenciés ainsi que la mise en place d’espaces

d’échange. Les habitants participent à l’élaboration du projet, sa négociation, dans le cadre des

instances du Centre Social, son conseil d’administration, des groupes de travail, comités d’animation,

ou d’autres formes associatives.

➣ Le Centre Social met en œuvre l’échange social. La coopération associative permet de créer,

dans les lieux de la vie sociale, un espace opérationnel de cet échange et favorise critiques

constructives et réponses alternatives. L’échange social intègre la relation qu’entretient le Centre

Social avec les (autres) habitants et les institutions de la zone de vie sociale.

L’espace d’échange se concrétise en fonction de l’identité et du contexte de chaque équipement et

prend des formes différentes : espace de parole, forum d’idées, associations d’habitants, lieu de

rencontre entre les habitants, les acteurs politiques et sociaux, les institutions, devenant

progressivement lieu de confrontation entre la demande sociale et la réponse publique.

Il prend appui sur les techniques de communication, d’information, d’animation, de négociation. Il

devient espace de médiation, de mutualisation de l’expérience et de la réflexion, de moyens,

d’innovation collective. Il peut être un lieu d’apprentissage de la citoyenneté, en particulier pour les

enfants et les jeunes.

Cet échange social favorise l’émergence de la solidarité, participe du processus de socialisation, de la

construction du lien social et familial et de la cohésion.

Le Centre Social offre des services utiles à la population. Les Caisses d’Allocations Familiales, dans

le cadre des négociations relative à la qualité du projet, peuvent utilement s’appuyer sur la dynamique

des Centres Sociaux pour tenir compte des priorités institutionnelles et développer des actions et des

projets avec la participation des enfants, des jeunes et de leurs familles, avec une attention

particulière aux jeunes et aux familles en difficulté.

Les Caisses apportent leur soutien privilégié pour les haltes-garderies, les CLSH, les temps libres, les

interventions du travail social, les permanences administratives. Ces dernières peuvent être les

appuis favorisant les échanges entre prestations familiales et action sociale.

Cette fonction visant l’offre de services utiles aux habitants n’est pas exclusive des précédentes : les

activités réalisées doivent s’intégrer dans la mission d’animation globale.

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Deuxième partieDeuxième partieDeuxième partieDeuxième partie

Déclinaison du projet :

L’environnement, le diagnostic

L’évaluation bilan du projet

Le projet

Fiche synthétique d’identification du CSC

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Préambule

Le projet social, c’est le cœur du Centre Socioculturel.

C’est à partir de son élaboration que bénévoles et professionnels vont se mettre en mouvement.

Le projet social est défini pour une durée de 4 ans.

Sans être un livre de chevet, le document qui en résulte demeure la référence tant pour la démarche

que pour les actions qui seront mises en œuvre.

5 temps forts ponctuent les 4 années entre 2 contrats de projets : 4 assemblées générales de l’association

1 évaluation intermédiaire

Tous ces temps ont le même objectif : vérifier que les équipes (bénévoles et professionnels) sont bien en ligne et que ce qu’elles réalisent est bien conforme à ce qu’elles avaient annoncées.

C’est sur la réalisation de ce projet que chacun a un mandat et/ou un contrat.

� Chaque assemblée générale est un point d’étape qui permet de rendre compte de l’avancée du

projet social et des ajustements nécessaires.

Les orientations formulées aux AG sont en lien direct avec le projet initial. Elles permettent de

préciser les objectifs de l’année et d’affiner pour chacun d’eux, échéances et modalités de

mise en œuvre.

Chaque rapport d’AG constitue donc ¼ du bilan qui sera utilisé pour le prochain projet social.

� L’évaluation intermédiaire a pour objectif de vérifier « la manière » dont les équipes procèdent

pour mettre en œuvre le projet .C’est l’occasion de regarder comment fonctionne le centre

socioculturel en tant que :

- lieu d’accueil en capacité d’écoute et d’adaptation

- lieu de mixité sociale favorisant le lien inter génération

et comment il agit en partenariat avec les habitants et les acteurs locaux.

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1) Le Centre Social dans son environnement : diagnostic, état des lieux et analyses

L’objectif de cette phase de travail est de permettre d’avoir une connaissance suffisamment précise

et surtout collective et partagée de l’environnement du Centre Socioculturel.

Il y a un territoire, des gens, une économie, une réalité sociale, des services, une histoire qui selon

leur particularité, vont influer ou non sur le projet social.

• Pourquoi un diagnostic ?

Prendre le temps de regarder cette réalité, c’est se donner un maximum d’atouts pour que les projets qui seront développés soient adaptés à la situation locale. Le diagnostic est un outil d’aide à la décision pour les instances de l’association. Il permettra d’opérer des choix.

Cette connaissance du territoire permettra de :

- Faire ressortir les tendances dominantes, les difficultés, les enjeux, les opportunités à saisir, les

atouts à valoriser, les évolutions significatives.

- Prendre en compte les attentes des différents acteurs locaux (habitants, élus, associations,

institutions, etc.),

- Mettre en perspective les particularismes ou singularités observables sur le territoire.

Le diagnostic est l’occasion d’une démarche collective.

� Il favorise la mobilisation et la participation :

- des partenaires et acteurs locaux : usagers, habitants, élus, représentants d’associations et

d’organismes, etc.

- des équipes bénévoles et salariées du CSC

� Il permet de mieux connaître et comprendre les champs d’intervention, les centres d’intérêts des différents partenaires

� Il permet d’élaborer de nouveaux modes de relation, de nouveaux échanges,

� Il permet de repérer des personnes ressources qui pourront participer au projet

• Comment s’y prendre?

Pour que le recueil d’informations favorise un ensemble de points de vues complémentaires, il doit

reposer autant sur :

- Le recensement de données statistiques,

- Les témoignages, études ou de connaissance apportés par des acteurs locaux,

- Les représentations des habitants, des bénévoles, etc.

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Auxquels viennent s’ajouter les opportunités, les partenariats et tout élément permettant d’imaginer que

quelque chose est possible…………………………….

� Le recensement de données statistiques.

Les données quantitatives que vous pouvez recueillir sont potentiellement très nombreuses. Il est donc fondamental de

sélectionner celles qui vont véritablement qualifier votre territoire.

En annexe, un document vous suggère des pistes quant à des lieux susceptibles de permettre le recueil d’informations.

Ne vous limitez pas à lister les éléments de manière quantitative. Il est nécessaire d’amener un minimum d’analyse afin que ces données prennent un sens et qu’elles servent le

projet. Il s’agit donc de :

1. Mettre ces données en relief en les comparant et en leur donnant une valeur relative, ex : comparer avec un canton ou un territoire qui possède une population identique en nombre

2. Apporter les éléments qui expliquent chacune des informations recueillies, ex : la réalité économique (moins de 7% de chômage) favorise largement un accroissement démographique qui fait

que notre territoire se trouve être le plus jeune du département

3. Faire une analyse croisée entre les différents éléments du diagnostic. ex : il faut cependant lire ces données sans excès d’optimisme. La réalité d’un emploi sous qualifié et souvent dur

provoque un flux de population très important. La population restant sur la touche se retrouve pour une grande

partie dans une grande précarité qui n’est pas toujours prise en compte car elle est voilée par un apparent

dynamisme économique.

Les exemples pris le sont à titre d’illustrations. Toutes ressemblances avec des lieux existants ou ayant existés ne

seraient que pure coïncidence et indépendante de notre volonté……..ou presque.

� Les témoignage, études ou de connaissance apportés par des acteurs locaux, Les acteurs locaux disposent tous soit de bilans, d’études, d’analyses personnelles et/ou professionnelles qui ont été

réalisées sur tout ou partie du territoire. Il est intéressant de pouvoir en disposer et surtout de provoquer un échange

autour de ces informations et de ce que cela peut induire pour le territoire et les habitants.

L’intérêt relève donc autant de la prise en compte de l’information que de la manière dont elle pourra être exploitée

collectivement.

Ce pourra être l’occasion d’un temps fort dans la construction du partenariat, renforçant ainsi ce pilier de la mission

d’animation globale.

� Les représentation des habitants des bénévoles, etc.

La parole, les représentations de ceux qui habitent, vivent sur le territoire est subjective. Toutefois, ces perceptions sont

importantes dans la réalisation d’un diagnostic complet. Ce qui est intéressant de décrypter, c’est ce qui produit ces

représentations et perceptions.

Vos savoir-faire en matière d’animation doivent vous amener à provoquer pour cette occasion des temps d’échanges, de

confrontation d’idées, d’expressions multiples qui sont la base du développement social local, cœur même de votre

métier : les formes sont à inventer.

Cela participe de la démocratie locale.

• Enfin….

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Rien n’empêche que, vous appuyant sur cette même méthodologie, vous engagiez votre diagnostic

avec « un partie pris ». Ainsi à partir d’une opportunité intéressante, une perception partagée, une forme « d’intime conviction » pour une orientation

à engager vous allez mettre en œuvre un diagnostic afin de vérifier les indices, réalités, faisabilités.

Lieux ressources possibles pour le recueil de données alimentant le diagnostic territorial

La liste suivante n’a que pour objet de rappeler ou vous pouvez potentiellement chercher et trouver des informations qui pourront peut être faciliter et/ou objectiver votre perception ou représentation de votre territoire. Il est tout à fait inutile de les reprendre tous pour en faire un inventaire à la Prévert.

Territoire d’intervention

� territoire ou l’on est reconnu (soutien financier)

� territoire sur lequel il y a réellement influence

� territoire sur lequel il y a ici et là quelques répercussions (territoire étendu).

Indicateurs :

♦ Réalité du financement de la structure

♦ Fichier adhérent

Démographie � évolution de la population en nombre et par tranche d’âge

� mouvement de population - Les flux - immigration

Indicateurs :

♦ statistiques INSEE (si celles-ci n’ont pas 10 ans)

♦ Mairie - acte de naissance

♦ éducation nationale - évolution des effectifs

écoles maternelles et primaires, collège, lycée

♦ Bailleurs publics

♦ Caisse d’Allocations Familiales

Aspect social � Quelles sont les réalités et difficultés sociales sur notre zone d’intervention ?

Indicateurs :

♦ commission locale d’insertion (CLI pour le public RSA)

♦ mission locale (public jeune)

♦ Pôle emploi

♦ Antenne médico-sociale

♦ centre communal d’action sociale

♦ caisse d’allocations familiales

♦ Plate forme Régionale de coordination de l’Observation Sociale en Poitou Et Charentes(

PROSPEC)

Environnement géo-politique

� évolution de l’organisation intercommunale

� communauté de communes

� Organisation d’agglomération, de pays.

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Services publics - services sociaux – vie quotidienne

� existence ou proximité des services publics

� existence ou proximité des services sociaux

Vie associative et partenariat

� Faire le tour des champs d’actions qui sont couverts par la vie associative locale. (sociale, humanitaire, sportif,

parental , etc.)

� les partenariats construits et actifs

� les complicités possibles

Urbanisme

� Quel est le type d’habitat ?

� Quelle évolution prévisible d’après le Plan Local d’Urbanisme- nouveaux lotissements ?

Indicateurs :

♦ Mairie de la commune

♦ Habitat 79 – HLM, bailleurs sociaux

Economie et entreprise

� installations d’entreprises

� mouvements sociaux

� éléments marquants de mutations

Histoire

� vie et histoire du quartier de la commune qui peut caractériser une identité ou des pratiques sociales

Forces et potentiels

De manière subjective si nécessaire, qu’est-ce qui en interne ou en externe de l’association apparaît comme une

force (ou une faiblesse).

� implication des bénévoles,

� soutien politique,

� confiance de l’environnement

Ce tableau ci dessous peut vous permettre de garder en mémoire les lieux ressources, sites qui vous

ont permis de trouver des informations utiles (à faire partager aux autres, bien entendu)

Nom de la source Site Internet Informations délivrées

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2) Evaluation bilan du projet

« A ne pas savoir où nous allons, nous risquons de nous retrouver ailleurs sans le savoir »

Il va sans dire que plus le projet précédent aura défini les effets attendus et les critères d’évaluation

plus il sera facile de vérifier sa réalisation effective.

Cette phase bilan évaluation peut se décliner en quatre points.

1) Rappel de l’éthique du projet, son sens, ses valeurs :

La structure exprimera :

- le sens général de la démarche

- les valeurs qui soudent les acteurs du centre social – le Pour Quoi des actions

envisagées.

2) Rappel des domaines d’intervention et de l’action d’ensemble du CSC répondant aux besoins, aux enjeux du territoire :

La structure fera : - une présentation des principaux domaines d’intervention, en justifiant ses choix et son

positionnement à côté et en complémentarité avec les autres intervenants. (faire le lien

avec le développement de la vie associative).

Cette partie doit donner une image de l’ensemble des secteurs d’intervention du Centre. Cela

doit permettre par thématique, par secteurs d’activités ou par public, de faire le point de la

globalité des actions développées. Il ne s’agit pas de fiches actions mais d’un panoramique

du CSC.

3) Présentation de la structure :

3.1 Le fonctionnement des instances :

composition des différentes instances, fréquences des réunions, évolution de la participation,

présentation de la démarche mise en œuvre pour l’élaboration de l’ensemble du projet. (faire

le lien avec l’implication des usagers, la formation des bénévoles)

3.2 Présentation de l’organigramme du personnel :

nombre de salariés, type de contrat, ancienneté, missions et qualification. Présentation de la

politique de développement des compétences de la structure.

4) Evaluation quantitative et qualitative du projet précédent:

4.1 Présentation de la fonction accueil (faire le lien avec l’implication des habitants)

4.2 Présentation des actions mises en relation avec les objectifs et les priorités du projet (faire

les liens avec le partenariat et l’intergénérationnel…) (prévoir fiche bilan action : voir :

modèle)

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On pourra si on le souhaite distinguer :

- Ce qui est lié à l’évolution de l’existant

- Ce qui est de l’ordre d’objectifs nouveaux.

Pour chacune de ces deux parties et par objectif, les questions suivantes doivent être posées :

a) Qu’avions-nous décidé de mettre en place ou adapter, et avec quels moyens ?

Il suffit de reprendre ce qui a été dit lors du dernier contrat de projet,, enrichi des

évaluations ou régulations annuelles.

b) Qu’avons-nous effectivement réalisé et avec quels moyens ?

Il est nécessaire de nommer et de décrire les résultats qui se sont concrétisés sur le

terrain.

c) Quels sont les écarts entre nos prévisions et nos réalisations ?

A partir des critères d’évaluation définis, on fera l’état des écarts entre résultats obtenus et

résultats attendus tant sur le plan quantitatif que qualitatif.

d) A t’on des explications pour comprendre ces écarts ?

Cette question est la plus fondamentale et doit faire l’objet d’un développement car c’est

elle qui nous permettra de comprendre le (ou les) « pourquoi » des différences

constatées. L’écart n’est pas une erreur à partir du moment ou il peut être expliqué.

◊ S’agit-il d’un mauvais diagnostic initial ?

◊ S’agit-il d’une mauvaise adaptation des moyens mis en œuvre ?

◊ S’agit-il d’une modification importante de l’environnement sur le plan

social/politique ?

◊ S’agit-il de l’impossibilité de partenariat nécessaire ?

◊ Etc. etc.

Il est fondamental que cette analyse permette de faire le point et l’évaluation quant à l’objectif lui

même mais aussi quant au chemin parcouru, c’est à dire sur tous les effets directs ou indirects qui

ont été produits par la mise en œuvre de l’action.

Synthèse :

Il s’agit pour une lecture transversale, du résumé des idées principales que l’on peut extraire du

bilan

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3) Le projet

Lorsque le diagnostic et l’évaluation ont été réalisés, le projet peut alors se décliner.

Il apparaît cependant utile à cette phase de la rédaction du contrat de projet de faire précéder cette phase projet par un rappel synthétique des éléments de diagnostic et de bilan majeurs qui contribuent au nouveau contrat de projet.

(Le lecteur du dossier est rarement dans la même évidence et n’a pas la même vue d’ensemble que

le promoteur. Le rappel sous forme de synthèse – une page maxi - des éléments marquants du

diagnostic et du bilan facilite ainsi la compréhension et les enjeux du projet)

Celui-ci peut se scinder en deux volets :

◊ Ce qui relève de l’évolution et/ou de la modification de l’existant.

◊ Ce qui relève du développement d’objectifs nouveaux.

Pour chacun d’entre eux, la présentation en sera différente.

Un projet ne signifie pas la démultiplication de points à faire évoluer ou d’objectifs nouveaux. Il vaut

mieux s’attacher à en limiter le nombre mais être en capacité de les mettre en œuvre au cours du

contrat de projet. C’est un principe de réalité qui doit privilégier la qualité à la quantité.

a) L’évolution de l’existant

On listera dans un premier temps les actions qui devront faire l’objet d’adaptation ou d’évolution et

pour chacune d’elle :

1) Nous rappellerons les éléments d’évaluation qui nous amènent à imaginer des

modifications et des adaptations.

2) On précisera les moyens matériels, humains, financiers qui seront mis en œuvre pour les

réaliser.

B) Les objectifs généraux nouveaux

De la même manière il faudra dans un premier temps lister les objectifs généraux qui seront

développés dans la période du contrat.

« Il faut entendre par objectifs généraux la ou les grandes lignes directrices de la politique du Centre Socio-Culturel. Ils doivent bien entendu être en adéquation avec les missions (cf. missions CAF) du Centre et les besoins du territoire (cf. diagnostic et bilan). Ces objectifs prioritaires peuvent être multiples et sont laissés au libre arbitre de chacun des Centres ».

21

Ils peuvent se décliner par différentes entrées :

- par public : petite enfance, enfance, jeunesse, personnes âgées

- par thématique : information, insertion, action culturelle

- autres : développement territorial, mise en place de partenariat actif, etc.

Pour chacun d’entre eux, il est utile de préciser l’échéance à laquelle on souhaite voir cet objectif

aboutir (est-ce à 1 an, 3 ans, 5 ans, 10 ans)

Pour présenter ces objectifs nouveaux et leur mise en œuvre, nous proposons la méthode suivante

qui pourrait être appelée fiche action.

1)On précise l’objectif général

Cela signifie qu’en quelques lignes, on en définit globalement les contours afin que l’on en

perçoive le sens et l’intention générale.

2) A chaque objectifs généraux, on précise les objectifs opérationnels.

« Il s’agit simplement de nommer concrètement les actions qui seront mises en place dans le cadre de chaque objectif général et qui auront des effets attendus sur le terrain ».

Ces derniers pouvant être multiples pour un même objectif général, il est également

nécessaire de préciser les échéances prévues.

3) Les moyens de la mise en œuvre

« Les objectifs opérationnels (actions) prendront tout leur sens et ne pourront être traduits que si l’on définit les moyens qui seront objectivement développés. Il s’agit donc des conditions dans lesquelles est prévue leur réalisation ».

Ceux-ci devront être déclinés tant sur le plan :

∗ humain ………..financier…………. matériel…………..stratégique................

échéances.

∗ des dispositifs qui seront actionnés, etc.

Pour chacun d’entre eux, il sera intéressant de préciser ce qui relève des moyens constants

et ce qui relève des moyens supplémentaires.

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4) Les effets attendus

Intentions, actions et moyens amèneront tout naturellement à préciser les effets qui seront

attendus de cette organisation.

« Ceux-ci délimiteront les conséquences majeures et positives que sont censées produire les actions sur le public ou l’environnement visé. Ils devront être nommés avec le plus de précision possible car ils seront la base de la mesure des écarts. Effets attendus : effets obtenus ».

5) Les critères et indicateurs d’évaluation

La mesure des écarts passera obligatoirement par des critères qu’il est impératif de définir

préalablement.

Il est donc nécessaire de se poser les questions :

- Quels sont les outils, les indicateurs les plus significatifs qui vont nous permettre de

vérifier que nous avons atteint et réalisé les effets qui étaient attendus ?

- Ces éléments sont t-ils disponibles, mesurables, accessibles, stockables et exploitables ?

Synthèse :

Il s’agit pour une lecture transversale, du résumé des idées principales que l’on peut extraire du

projet

23

Trame pour la présentation du projet social dans le cadre du renouvellement d’agrément

Préambule : Le projet proposé doit être présenté aux administrateurs de la CAF au cours d’un entretien que nous appellerons par humour « la présentation du bébé ». Cette présentation est généralement faite par 2 ou 3 administrateurs et le directeur du CSC. Ce temps d’échange d’une heure trente environ doit permettre d’aller à l’essentiel Sans être un questionnaire, la trame qui vous est proposée a pour but de lister un certain nombre de questions et de faciliter la présentation des projets sociaux dont les missions sont rappelées ci dessous : Rappel : Extraits de la circulaire CNAF n°56 du 31 octobre 199 5 :

La Prestation de service "fonction animation globale et coordination" est versée aux centres sociaux agréés comme tels par le Conseil d'administration de la CAF, c'est-à-dire répondant aux quatre missions caractéristiques des centres sociaux précisées dans les textes :

· un équipement de quartier à vocation sociale globale, · un équipement à vocation familiale et pluri générationnelle, · un lieu d'animation de la vie sociale, · un lieu d'interventions sociales concertées et novatrices.

Ces missions, coordonnées et animées par un personnel qualifié, permettent au centre de recevoir l'agrément qui conditionne le versement de la prestation de service "fonction animation globale et coordination".

L'agrément relève de la responsabilité du Conseil d'administration de chaque Caisse d'allocations familiales qui se prononce, pour une période de 1 à 4 ans et après validation d'un projet, sur l'attribution, le maintien, ou le retrait de ce financement.

La présentation du projet pourrait se faire en 4 temps : 1. Présentation de la démarche mise en œuvre pour c onstruire le projet social

- A qui s’est-on adressé pour construire le projet ? - Comment a t’on procédé ? - Quels commentaires retient-on de la démarche ? a) Le public cible : - En interne avec les bénévoles, les administrateurs, les professionnels. - En externe avec les institutions, les habitants, les élus, les associations, etc… b) La méthode, les outils, les échéances, l’organisation de l’expression c) Quels effets ont été produits de cette sollicitation ? - Ce qui a été positif, ce qui a favorisé l’expression - Les effets induits non prévus - Les écarts entre l’idée que l’on se faisait et les résultats

24

2. Le diagnostic

a) Quelles sont les caractéristiques qui semblent le mieux qualifier la zone d’influence? - Les 2 ou 3 éléments qui illustrent la ou les évolutions « remarquables » - A défaut d’évolution, ce qui confirme sa constance, - Les forces et les faiblesses que cela induit

b) Quels sont les indicateurs objectifs et/ou subjectifs, les représentations qui permettent d’identifier ces caractéristiques ?

3. Le bilan

Le bilan repose à la fois sur l’évaluation des résultats et des moyens mis en œuvre.

a) Quels sont les résultats positifs que l’on observe sur le projet réalisé ? Expression des indicateurs quantitatifs et qualitatifs. b) Quels sont les écarts sur les projets engagés mais pas forcément aboutis tel que prévus Les freins, les difficultés rencontrées, l’évolution du contexte, etc. c) Ce qui n’a pas été engagé et pourquoi ?

4. Le projet

a) Quels sont les priorités retenues ? b) Quels sont les liens principaux entre ces priorités, le diagnostic et les éléments du bilan ? c) Quelles sont les opportunités ou les éléments favorisant (ou non) qui semblent intéressants de mettre en avant ?

25

CAF DES DEUX-SEVRES

PROJET TRIENNAL DE CENTRE SOCIAL

Fait à , le Signature du

gestionnaire :

IDENTIFICATION DU CENTRE SOCIAL

1 - Nom ou raison sociale :

2 - Adresse :

Tél. :

3 - Nom et adresse du gestionnaire :

Tél. :

4 - Nom du responsable :

5 - Statut juridique de l’organisme gestionnaire :

Association loi 1901 � Municipalité � Autre (précisez) �

6 - Date d’ouverture du Centre Social :

ENVIRONNEMENT DU CENTRE SOCIAL

7 - Nombre d’habitants de la commune d’implantation :

8 - A quelle distance de l’agglomération principale se situe t-elle ?

9 - Quelle est la zone d’influence du Centre Social ?

Quartier � District de communes � Commune � Syndicat de communes � Canton � Autre (précisez) �

26

10 - Nombre d’habitants de cette zone d’influence :

11 - Le Centre Social est-il implanté dans une zone d’habitat ?

Oui � Non �

Si oui, de quel type ? (cochez la ou les réponses)

Habitat individuel � Habitat social �

Habitat collectif � Habitat groupé �

Habitat mixte � Habitat diffus �

12 - Le Centre Social est-il situé dans une zone ayant fait l’objet, au cours des cinq dernières années,

d’une action particulière des pouvoirs publics ou des collectivités locales ?

Oui � Non �

Si oui, la ou lesquelles ?

Zone d’éducation prioritaire �

Habitat et vie sociale ou développement

social des quartiers �

Loisirs quotidiens des jeunes �

Vacances et loisirs pour tous �

Prévention - Eté �

Contrat - Famille �

Autres (précisez) �

13 - L’habitat est-il évolutif dans la zone d’influence du Centre Social ?

Oui � Non �

Si oui, (cochez la ou les réponse(s) suivante(s))

Constructions nouvelles : Réhabilitation de

. pour la location � de logements anciens �

. pour l’acquisition � Réhabilitation de

quartiers �

Autres (précisez) �

27

FONCTIONNEMENT ET ROLE DU CENTRE SOCIAL LUI-MEME

14) Existence d’une procédure d’adhésion :

a) Existe-t-il une carte

d’adhérent ? oui � Non �

de participants ? oui � Non �

d’usager ? oui � Non �

b) Est-elle familiale ? �

individuelle ? �

c) Est-elle obligatoire pour participer aux activités oui � Non �

d) Nombre de cartes délivrées annuellement

15) Conditions d’ouvertures du droit à la prestation de service « fonction animation globale et

coordination :

a) Le Centre Social est-il ouvert à toute la population oui � de sa zone d’influence non �

b) Est-il réservé à certaines catégories de populations oui �

Si oui, précisez lesquelles : non �

c) Quel est le pourcentage de ressortissants du régime général résidant dans la zone

d’influence du Centre Social et calculé sur la base du dernier recensement de l’INSEE (voir

annexes )

Est-il :

. supérieur ou égal à 60 %

. compris entre 25 % et 60 %

. inférieur à 25 %

(cochez la bonne réponse)

28

Si ce pourcentage de ressortissants du régime général est compris entre 25 % et 60 %

ou inférieur à 25 %, le Centre Social devra faire la démonstration, par tous moyens à

sa convenance notamment enquête ou statistiques sur les activités du Centre donnant

lieu à inscriptions, que ce nombre est supérieur ou égal à 60 % pour prétendre à une

prestation de service entière, ou entre 25 % et 60 % pour prétendre à demi-prestation

de service.

NB : établir ce document sur papier libre et l’annexer au présent questionnaire

d) Comment se compose le personnel du Centre Social ?

Précisez dans chaque cas :

. le nombre,

. s’il s’agit d’un emploi à temps complet ou partiel,

. la qualification,

. la fonction exacte,

. le ou les stages de formation suivis, financés par le Centre Social.

NB : joindre cet état du personnel au présent questionnaire

e) La participation des usagers et des habitants à la vie du Centre Social

− Quelle est la participation des usagers aux instances constituées du Centre

Social ? (complétez le tableau ci-dessous)

Instances Fréquence annuelle Nombre moyen de

(ex : 2 fois/par an) participants ayant

qualité d’usagers

Assemblée générale

Conseil d’administration

Bureau

Conseil d’usagers, de maison

ou comité d’animation

Comité de gestion

Commissions ou groupes

de travail

29

Autres (précisez)

− Comment et par qui sont élaborés les objectifs et priorités d’action du

Centre Social ?

− Comment et par qui sont prises les décisions concernant l’embauche du

personnel ?

− Comment et par qui est négocié et élaboré le budget du Centre Social ?

− Existe-t-il d’autres moyens favorisant la participation des usagers ?

NB : répondre à ces questions sur papier libre et les annexer au présent questionnaire.

− Existe-t-il des personnes bénévoles agissant dans le Centre Social ?

estimation du nombre estimation du temps

(en heures)

f) La participation du Centre Social aux structures locales

⇒ Le Centre Social est-il convoqué :

− à des réunions municipales ? oui � Non �

− à des réunions de circonscription

d’actions sociales et médico-sociales ? oui � Non �

− aux conseils communaux de prévention

et de délinquance ? oui � Non �

− aux réunions de coordination d’associations

locales ? oui � Non �

− à d’autres réunions ? (précisez) oui � Non �

⇒ Le Centre Social est-il lui-même à l’initiative de réunions de coordination ?

oui � Non � Si oui, lesquelles :

30

16) L’accueil du Centre Socio-Culturel

− Jours et heures d’ouvertures du Centre Social (complétez le tableau suivant)

Jours Heures (matin) Heures (soir)

Lundi de à de à

Mardi de à de à

Mercredi de à de à

Jeudi de à de à

Vendredi de à de à

Samedi de à de à

Dimanche de à de à

− Y a t-il des possibilités de réunions en dehors de ces horaires ?

oui � Non �

− Quelles sont les périodes annuelles de fermeture ? (de quelle date à quelle date)

17) Diagnostic local

Pour cette partie du dossier, il faut prendre appui sur la méthode « diagnostic » jointe dans le

dossier : contrat de projet des CSC. 18) Bilan et évaluation du projet

Cf. fiche évaluation.

19) Le projet et actions pour les 3 ou 4 années à venir

Cf. fiche méthodologie du projet.

31

Troisième partieTroisième partieTroisième partieTroisième partie

L’évaluation intermédiaire à 2 ans

32

L’évaluation intermédiaire

La réalisation des projets sur quatre ans a induit la mise en place d’une évaluation intermédiaire à mi-parcours, soit 2 ans. Il s’agit de mesurer les écarts, d’en indiquer les causes ,afin pour les 2 ans à venir d’adapter le projet si besoin. Il ne s’agit pas de réaliser un contrat de projet bis. Cependant même si l’évaluation se fait sous la forme d’une rencontre et un échange direct, il est nécessaire de réaliser un document synthèse minimum qui permette de garder trace du contenu. Cette évaluation intermédiaire ne doit pas amener à évaluer ce que l’on évalue déjà dans le cadre des autres dispositifs (Contrat enfance temps libre PS famille). La réflexion a permis d’affiner les questions nécessaires à se poser afin de pouvoir identifier à travers les réponses, la réalité et la traduction des quatre missions fondamentales d’en Centre Socioculturel (circulaire CNAF). Enfin , et c’est fondamental, il faut lire ce guide de l’évaluation intermédiaire comme un questionnement et non pas comme un questionnaire. Il s’agit bien d’amener les bénévoles et professionnels des centres socioculturels à se questionner. L’objectif poursuivi est bien d’améliorer la qualité du projet pour faire reconnaître le CSC comme un acteur privilégié du développement local. Il ne s’agit pas d’une évaluation contrôle. Cette évaluation intermédiaire sera réalisé dans le courant du dernier trimestre de la deuxième année. Il serait intéressant que cette évaluation intermédiaire puisse se faire au sein des CSC. Cela aurait l’avantage de pouvoir mobiliser plus de bénévoles lors de réunions sur site.

1) La fonction accueil

2) Le lien inter-génération

3) Participation et implication des habitants

4) Partenariat et démarche concertée 1) La fonction accueil :

On admet que la fonction accueil est bien une mission centrale d’un Centre Social

L’ouverture au Public :

Nécessité de bien distinguer ce qui relève de la fonction accueil Centre Social et ce qui relève de la

fonction accueil liée à l’activité (cette distinction ne disqualifie pas pour autant l’accueil lié à l’activité)

Les modalités de quantification et de qualification de la demande :

Quelle est la proportion entre les adhérents du Centre et le public de passage ?

La fréquentation est-elle en cohérence avec la typologie constatée dans le diagnostic territorial ?

33

Quelles modalités et procédures, le Centre met-il en œuvre pour quantifier puis qualifier les

demandes formulées ? Exemple cité : mise en place d’une fiche : remplir cette fiche demande ½ heure par adhérent : comment va être exploitée

cette fiche ?

Le Centre observe t-il l’arrivée de nouveaux arrivants, proportion, qui sont-ilS ?

Les demandes d’information sont elles liées à une activité du Centre ou se situent elles hors

champs d’activité du Centre ?

Dans ce cas, le Centre est il en mesure d’orienter les personnes à l’échelle communale,

intercommunale, départementale (sur les différents services : permanences diverses : PAIO,

Information sur le logement,…)

Quels sont les temps et les espaces de discussion mis en œuvre au sein du Centre, pour échanger

sur les demandes formulées ?

Les horaires :

Quelles sont les heures d’ouvertures fixes et quel est l’accueil prévu pour les manifestations

ponctuelles ?

Qu’est-ce qui a prévalu à cette organisation ?

Est ce que l’amplitude d’ouverture correspond à la demande du public ?

Présentation du planning des activités et de l’accueil : mise en parallèle activité et accueil.

Le personnel :

Nombre de personnes pour assurer la fonction d’accueil et leurs qualifications

Missions, disponibilité réelle pour exercer cette mission

Projets de formation

Existe t-il une charte d’accueil ?

Le local :

a) Implantation géographique au sein du quartier ou du territoire

Cette implantation permet-elle l’identification, l’accès la connaissance et la reconnaissance du

lieu par les habitants ?

b) Mission du lieu :

Le bâtiment Centre Social a-t-il une ou plusieurs missions ?

- siège social, lieu d’accueil du public, lieu d’activités spécifiques

- est-ce un espace partagé : maison des associations, salle de réunions, lieu de

permanences sociales…

En quoi cette mono ou multi fonction a-t-elle des incidences sur la fonction accueil ?

c) Signalétique, structuration de l’espace et aménagement intérieur :

- Quelles sont les réflexions préalables qui ont conduit :

A la mise en place actuelle de la signalétique ?

A l’organisation spatiale des lieux d’informations et de discussions ?

- Quel est l’aménagement, le contenu et la mise à jour des espaces d’information ?

- Quels éléments contribuent à la convivialité du lieu ?

34

2 ) Lien inter-génération :

Cette notion va se retrouver dans le bilan des actions.

On peut décliner cette mission à plusieurs niveaux :

a) Les activités proposées couvrent elles l’ensemble des tranches d’âge, si non pourquoi :

manque de moyens financiers, tranche d’âge absente de la population, activités proposées

par d’autres opérateurs dans ce cas par qui…

b) Existe-t-il des actions qui permettent ou favorisent le lien entre les générations (actions

spécifiques, ponctuelles, durables...)

- quelles sont les « cohabitations » sur des temps communs ?

- quels sont les projets où les liens sont véritablement explicites ?

c) Est ce que les parents s’impliquent dans les projets des jeunes et si oui à quel niveau du

projet et comment : soutien financier, logistique , technique ?

d) Existe-t-il des groupes de travail sur le thème spécifique de l’inter-génération ?

e) La notion d’inter-génération se traduit-elle par la constitution de groupes de travail où sont

associées des personnes d’âges différents (essais, réussites, échecs) ?

3) Participation et implication des habitants :

On peut scinder cet axe en 3 points principaux :

a) la lisibilité

b) l’ouverture

c) la démocratie

a) La lisibilité :

Derrière ce thème, il faut entendre « qu’est-ce qui permet aux habitants de savoir qu’ils peuvent

avoir une place, la possibilité de s’exprimer et qu’ils peuvent participer à la vie des projets du

Centre Socioculturel. »

Derrière cette question on peut décliner :

- les outils de communication (journal, lettre…) : la manière dont ils portent ce message

d’appel, et la façon dont ils sont diffusés

- les temps formels ou informels : portes ouvertes, journées de.. etc, qui peuvent être des

formes d’invitation

Comment le « bénévolat spontané » peut-il avoir un droit de regard sur le projet social et ses

valeurs ?

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Bref, concrètement, que met en place le Centre pour que l’idée généreuse de la « participation »

soit identifiée ?

b) L’ouverture

Cette idée recouvre elle-même 3 points :

- Quelles sont les portes d’entrées possibles et utilisées pour permettre l’engagement ?

. Porte d’entrée par l’activité

. Porte d’entrée par des commissions, groupes de réflexion, espaces formalisés

. Porte d’entrée par des temps spécifiques, festifs , conviviaux

Ces différentes portes d’entrées sont elles prévues avec un temps ou une forme d’accueil ?

- Peut-on quantifier et qualifier la participation des habitants ?

. Représentativité de la population : panel représentatif du territoire : mixité sociale,

tranche d’âge, origine géographique (quartier / commune) tenue d’un tableau de bord

sur qui participe à quoi ?

. Renouvellement des instances : le critère de mesure : pourcentage de nouveaux

administrateurs à chaque renouvellement de Conseil d’Administration et qui sont-ils ?

- Enfin il convient de se poser la question du « comment » :

. Comment à travers l’action, le bénévole peut percevoir le projet d’animation global du

Centre ?(quel temps consacré ?)

c) La démocratie

Là aussi, on peut identifier plusieurs questionnements :

- la participation des habitants peut être graduée : information ; consultation ; co-décision ; décision

Il va de soi que chacun de ces degrés induit une implication de nature différente :

- La liaison entre les instances (lieu d’expression, commission de travail, bureau, conseil

d’administration, assemblée générale) est-elle réelle et permet-elle une cohérence dans les

procédures ?

Comment s’effectue la progression entre ces différents niveaux d’implication. Est-ce qu’il y a

circulation du bénévolat entre ces différentes strates. Quel est le mode d’organisation qui fait

qu’il n’y a pas de verrouillage ?

- Que mettez vous en œuvre pour maintenir la mobilisation des bénévoles et assurer une

continuité dans la réalisation des projets et leur évolution nécessaire ?

Les modalités pratiques et périphériques à toutes les rencontres permettent-elles un suivi,

une compréhension qui favorise la participation ?

- mixité des commissions : bénévoles/ professionnels

- information préalable à toute décision

- invitation avec délais - ordre du jour précis – copie des dossiers en délibération

36

- prise de note partagée

- comptes-rendus validés qui permettent la mémoire du Centre

- procédures formelles des décisions collectives

- animation de réunion : facilitant la prise de parole des bénévoles

- formation des bénévoles : animation de réunions, budgets…

- Quels sont les freins à la participation ? Sont-ils liés à un contexte particulier, si oui lequel ? Les

perspectives d’évolution sont elles envisagées ?

4) Partenariat et actions concertées :

Comment qualifier un partenariat reste une question fondamentale .

On peut distinguer même s’ils sont étroitement mêlés deux niveaux :

- La partenariat fonctionnel : démarche qui s’accompagne de relations avec les acteurs de

quartier, d'un travail d’équipes pluri-professionnels, d’ouverture de transversalité.

- Le partenariat institutionnel : notamment financier ou tutelle

� Ceci soulève une première question :

Peut-il y avoir partenariat avec un financeur ou une tutelle ?

Des éléments positifs sont apportés :

Le partenariat doit, en premier lieu, permettre une analyse et une prévision des besoins en tenant

compte de la diversité des champs d’interventions des parties prenantes.

a) En premier lieu le partenariat permet d’élaborer un instrument de prévision et de suivi. Il part

d’une élaboration commune du diagnostic.

b) Deuxièmement, le partenariat exige une clarification de la position de chacun des

interlocuteurs ce qui pose la question de la légitimité. :

- Les professionnels de par leur formation, leur expériences ont acquis cette légitimité

- Les bénévoles, les associations qui sont à l’initiative des projets et en sont les promoteurs

- Les financeurs ont « droit de regard » sur les objectifs, la qualité.

- Les élus qui mènent une réflexion dans une logique territoriale

� Une autre question soulevée par le partenariat est le problème de l’exclusivité territoriale. Le

partenariat ne se met pas en place partout, on peut se trouver confronté à une volonté de la part de

certains acteurs à conserver l’exclusivité territoriale. Réaliser des convergences d’intérêts entre les

partenaires sur un territoire donné suppose donc une maturation locale et une volonté politique.

On peut situer l’évaluation du partenariat en trois points :

a) Qu’est- ce qui constitue l’objet du partenariat :

- quelles actions ?

- quels projets ?

- quels enjeux ?

b) Pour chacun de ces « objets » : quel est le niveau du partenariat ?

- le diagnostic préalable partagé

37

- la naissance du projet

- la négociation avec d’autres partenaires

- la montage

- la validation des procédures

- la co-animation

- l’évaluation

De là est sous-entendue la question : est-ce un partenariat de projet ou un partenariat qui répond à une

commande. Où est l’impulsion ? où est la commande (cahier des charges)

c) Quelle est la nature ?

- Est-ce un partenariat pérenne ou ponctuel ?

- Partenariat financier ?

- Partenariat humain ?

- Partenariat matériel ?

Il est utile de s’interroger sur la formalisation du partenariat qui se situe à plusieurs niveaux :

- - Existence d’un comité de pilotage ?

- - Existence de conventions, de contrats, quel contenu ?

Enfin une question importante : quel est le niveau de responsabilité de chacun devant le résultat

obtenu en distinguant si possible la responsabilité liée à la mise en œuvre des moyens et la

responsabilité liée aux résultats effectivement obtenus (qualitatifs – quantitatifs) ?

Un cinquième point devrait faire l’objet de cette évaluation intermédiaire en soulevant en particulier les aspects de gestion. Celui-ci pourrait s’articuler autour de quelques critères simples, et pas forcément technique, de bonne santé du centre sur les aspects budgétaires ainsi que des commentaires sur ce qui rend l’environnement favorable à la sérénité de la gestion. Cela peut se traduire par des contractualisations de dispositifs, d’évolution de convention, de partenariat particulier. Cela devrait permettre ainsi de mieux percevoir des indicateurs de force ou de faiblesse susceptibles de créer synergie ou inertie pour le développement du projet.

38

PS ANIMATION GLOBALE - EVALUATION INTERMEDIAIRE Trame pour la présentation de l’évaluation intermédiaire à 2 ans qui sera présenté auprès de membres de la CAF à mi-parcours. Ce temps d’échange n’a pas pour objet de reprendre tous le document écrit mais d’en extraire les points principaux. Le questionnement suggéré à pour but de permettre un travail préparatoire avec les bénévoles qui participeront à ce moment d’évaluation.

Sans être un questionnaire, cette trame a pour but de lister un certain nombre de questions et de favoriser, lors du temps d’échange la présentation de l’évaluation intermédiaire. Aussi, cet outil se veut facilitant pour favoriser l’expression des bénévoles. 1. Présentation de la façon dont l’évaluation inter médiaire a été conduite Comment cette évaluation a été menée en interne? Comment les bénévoles ont-ils été associés ? Y a t-il eu un travail commun entre les professionnels et les bénévoles ? 2. Présentation des 4 missions à partir du guide mé thodologique Il s’agit d’évaluer le projet de façon transversale et non par action. En revanche, les actions peuvent si nécessaire être citées pour expliciter les missions évaluées.

� La fonction accueil � Le lien inter génération � Participation et implication des habitants � Partenariat et démarche concertée

3. Indiquer les écarts majeurs entre les objectifs fixés et les résultats (à 2 ans) qui pourraient avoir une influence sur le projet. L’évaluation intermédiaire constitue réellement un temps de valorisation de l’action des bénévoles qui se mesure dans leur capacité à présenter et à expliciter les 4 missions d’un CSC.

39

AnnexesAnnexesAnnexesAnnexes

Modèle de fiche bilan action

Modèle de fiche projet

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Modèle de : FICHE BILAN ACTION

Intitulé

a) Origine du projet

b) Encadrement de l’action

c) Dates auxquelles elle s’est déroulée

d) Public accueilli

e) Rappel des objectifs poursuivis

f) Les partenaires la formalisation du partenariat

g) Les moyens financiers

h) Résultats obtenus par rapport aux objectifs en terme quantitatifs en terme qualitatif

i) Difficultés rencontrées

j) Suites envisagées

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Modèle de : FICHE PROJET

Domaine d’intervention

Les éléments du diagnostic : Les objectifs poursuivis :

Action existante ou nouvelle

Intitulé de l’action

Objectifs poursuivis et publics ciblés

Moyens matériels et financiers envisagés :

Modalités d’organisation et calendrier d’exécution :

Préambule : Déroulement prévu de l’action :

Indicateurs retenus pour l’évaluation : Résultats attendus