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Educateurs Spécialisés
42-44 rue de Romainville
75019 PARIS
Tél : 01 42 88 81 35 – Fax : 01 42 88 91 01
FORMATION
D’EDUCATEUR SPECIALISE
EN SITUATION D’EMPLOI
PROJET
PEDAGOGIQUE
PROMOTION – 2017-2019
1
Table des matières
REGLEMENTATION .............................................................................................. 2
Profil des stagiaires et accès à l’inscription aux épreuves d’admission ........................ 2
Règlement d’admission ............................................................................................... 3
Déroulé de la formation ............................................................................................... 3
Conditions d’allègement.............................................................................................. 4
Protocole d’allègement ................................................................................................ 5
Présentation de l’équipe .............................................................................................. 7
LE DISPOSITIF DE FORMATION ........................................................................ 8
I- Les ECTS ................................................................................................................ 8
II- Modalités d’acquisition et rattrapage en cas de validation semestrielle partielle ..... 9
III- L’alternance .......................................................................................................... 9
IV – La transversalité ................................................................................................ 11
LA FORMATION PRATIQUE ............................................................................. 14
I – Economie générale ............................................................................................... 14
II - Caractéristiques des stages .................................................................................. 16 II-1 Attendus du Centre de formation ..................................................................................................... 16 II-2 Le terrain employeur (semestres 5 et 6) ........................................................................................... 18
III – Règlement administratif des stages .................................................................... 20 III-1 Procédure de mise en stage :........................................................................................................... 20 III-2 Le site qualifiant ............................................................................................................................ 22
IV- Le suivi de la pratique ......................................................................................... 24
V- Le groupe d’analyse des pratiques (GAP) ............................................................ 25
LA FORMATION THEORIQUE .......................................................................... 26
I- LES DOMAINES DE FORMATION .................................................................... 30
II- ORGANISATION MODULAIRE ....................................................................... 30
. ................................................................................................................................. 30
III- EVALUATIONS ET CERTIFICATIONS .......................................................... 46 III-1 Présentation des candidats au diplôme d’Etat ................................................................................. 46
IV- Organisation des épreuves de certification. ......................................................... 46
V- LES MODALITES REGULATION ET D’EVALUATION DU PROJET
PEDAGOGIQUE ...................................................................................................... 48 V-1 Les réunions étudiants formateurs (REF) ......................................................................................... 49 V-2 Les délégués des étudiants............................................................................................................... 50 V-2-1 Contexte institutionnel de la fonction du délégué.......................................................................... 50 V-2-2 Description du travail du délégué et de son adjoint ....................................................................... 50 V-2-3 L’élection des délégués et adjoints ............................................................................................... 51 V-3 Le conseil technique et pédagogique ............................................................................................... 53
LE CENTRE DE RESSOURCES DOCUMENTAIRES ...................................... 54
I- FONCTIONS ........................................................................................................ 54
II- OBJECTIFS ......................................................................................................... 54
ANNEXES ............................................................................................................... 55
Les écrits professionnels .............................................................................................................61
Travaux écrits : indications de présentation ...............................................................................64
LE REGLEMENT INTERIEUR ........................................................................... 66
2
REGLEMENTATION
Décret no 2007-899 du 15 mai 2007 relatif au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé ;
Arrêté du 20 juin 2007 relatif au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé ;
Arrêté du 25 août 2011 modifiant l'arrêté du 20 juin 2007 relatif au diplôme d'Etat d'éducateur
spécialisé ;
Circulaire DGCS/4A/DGESIP n°2011-457 interministérielle du 5 décembre 2011 relative à la mise
en crédits européens (ECTS) des formations préparant aux diplômes post-baccalauréat de travail
social ;
Décret 2014-969 du 22 août 2014 relatif à la durée minimale des périodes de professionnalisation
et à l’obligation de tutorat d’un salarié en contrat de professionnalisation ;
Loi n°2011-893 du 28 juillet 2011 pour le développement de l’alternance et la sécurisation des
parcours professionnels ;
Décret n° 2016-95 du 1er février 2016 relatif à l’accueil d’un salarié en contrat de
professionnalisation au sein de plusieurs entreprises
Profil des stagiaires et accès à l’inscription aux épreuves d’admission
Peuvent se présenter aux épreuves d'admission mentionnées au dernier alinéa de l'article D. 451-42 du code de l'action sociale et des familles les candidats remplissant au moins une des conditions suivantes et occupant un poste à portée socio-éducative :
• être titulaire du baccalauréat ou avoir satisfait à la validation de l’examen de niveau DRJSCS et occuper un poste à portée socio-éducative depuis au moins 3 ans ;
• être titulaire du DEME justifiant avoir occupé un poste éducatif, d'une durée totale cumulée d'au moins 2 ans;
• être titulaire au minimum d'une Licence ou un titre équivalent enregistré au RNCP dans les domaines suivants :
o sciences de l'éducation ; o psychologie ; o sociologie/psychologie sociale ; o anthropologie ; o gestion et management des structures sociales et médico-sociales ; o médiation sociale. • être titulaire d'un diplôme du social de niveau III; • avoir partiellement validé le DEES dans le cadre d'une validation des acquis de l'expérience
(VAE); • être titulaire d'un diplôme universitaire de technologie, mention "carrières sociales" ou tout
autre titre équivalent inscrit au RNCP; • être titulaire d'une attestation de réussite à la formation dispensée par le Centre national de
formation et d'études (CNFE) de la Protection judiciaire de la jeunesse; • être titulaire du diplôme d'Etat d'infirmer ou de puéricultrice; • avoir satisfait à 2 années de formation mention "éducateur spécialisé" au sein d'un IUT
3
• être titulaire d’un diplôme de niveau IV du domaine social et/ou médico-social avec une expérience professionnelle d’au moins 5 ans.
Règlement d’admission
Les stagiaires, répondant aux critères cités ci-dessus, seront admis en formation après avoir satisfait aux épreuves de sélection obligatoires, sous réserve d’un accord de financement de leur formation par leur employeur ou un tiers financeur.
Les épreuves de sélection se déroulent au centre de formation. Elle se présente comme suit :
- une épreuve écrite d’une dissertation sur une thématique d’actualité sociale ou éducative notée sur 20.
Le candidat est réputé admissible dès lors qu’ils ont obtenus une note supérieure ou égale à 10. Ils peuvent alors se présenter à l’épreuve d’admission.
- une épreuve orale d’entretien avec un jury composé d’un professionnel du secteur et d’un psychologue. Cette épreuve est notée sur 20.
Le candidat est admis en formation dès lors qu’il a obtenu une note supérieure ou égale à 10 pour cette épreuve finale.
En cas de défaut de financement, le candidat garde le bénéfice de sa sélection durant 2 ans après obtenu son droit à l’admission.
A NOTER : les candidats à l’entrée en formation ayant validé partiellement le DEES par la voie de la validation des acquis de l’expérience (VAE) sont dispensés d’épreuves d’admission et peuvent s’inscrire directement pour valider les DC qui leur manquent.
Déroulé de la formation
Le dispositif de formation en situation d’emploi est destiné à des salariés désireux d’acquérir une qualification diplômante d’une part ; d’autre part, il est mis en place pour permettre à ces salariés de se former dans des conditions favorables à leurs conditions d’emploi. La formation se déroule sur 21 mois environ, hors période de certification au centre d’examen. Selon le profil des stagiaires et en fonction d’un cadre réglementaire précis (voir ci-dessus), la durée de formation peut varier de 480 heures à 960 heures. Cette variable est dû au fait que le stagiaire ait droit à des dispenses, des allègements complets ou partiels de DF. Ces dispenses et allègement concernent aussi la formation pratique. Elle varie de 560 heures de stage, réparties en 2 stages à 1120 heures réparties en 3 stages, dont un de 560 heures pouvant se dérouler en situation d’emploi. Les dispenses sont inscrites dans l’arrêté du 20 juin 2007. Les candidats dispensés de certains DF et par voie de conséquence des DC correspondant, sont réputés avoir acquis la certification.
4
Conditions d’allègement.
Peuvent bénéficier d’allègements de :
a) Un tiers de la durée de formation pour les candidats :
- titulaires de diplômes sanctionnant deux années au moins d'études accomplies après le baccalauréat ;
- titulaires du diplôme d'Etat de technicien de l'intervention sociale et familiale ou du diplôme d'Etat de moniteur éducateur ;
- titulaires du diplôme d'Etat d'aide médico-psychologique ou du diplôme d'Etat d'auxiliaire de vie sociale et ayant exercé cinq ans dans l'emploi correspondant ;
b) Deux tiers de la durée de formation pour :
- les titulaires d'au moins une licence ou d'un titre admis en équivalence ;
- les titulaires d'un diplôme universitaire de technologie, mention carrières sociales ;
- les titulaires d'une attestation de réussite à la formation dispensée par le Centre national de formation et d'études (CNFE) de la protection judiciaire de la jeunesse ;
- les titulaires du diplôme d'Etat d'infirmière ou de puéricultrice.
Les diplômés de niveau III sont dispensés et allégés conformément au tableau ci-dessous :
DIPLÔMES DÉTENUS par le candidat
Domaines de formation
DIPLÔME d'état
d'assistant de service
social
DIPLÔME de
conseiller en
économie sociale
familiale
DIPLÔME d'état
d'éducateur de jeunes enfants
DIPLÔME d'état
d'éducateur technique spécialisé
DIPLÔME D'ÉTAT relatif aux
fonctions d'animation ou diplôme d'Etat
de la jeunesse, de l'éducation populaire
et du sport
DF 1 Accompagnement social
et éducatif spécialisé Allègement Allègement Allègement Allègement Allègement
DF 2 Conception et conduite
de projet éducatif spécialisé Allègement Allègement Allègement Allègement Allègement
DF 3 Communication professionnelle
Dispense Dispense Dispense Dispense Dispense
DF 4 Dynamiques partenariales,
institutionnelles et interinstitutionnelles
Dispense Dispense Dispense Dispense Dispense
5
Les titulaires du diplôme d'Etat de moniteur-éducateur justifiant, à compter du début de leur
formation à ce diplôme, d'un ou plusieurs contrats de travail à un poste éducatif, d'une durée totale
cumulée d'au moins deux ans sont dispensés du DF1 " accompagnement social et éducatif spécialisé
" et des premières parties des DF 2, 3 et 4 dénommées " participation à l'élaboration et à la conduite
du projet éducatif spécialisé ", " travail en équipe pluri professionnelle " et " implication dans les
dynamiques institutionnelles " ainsi que des épreuves de certification s'y rapportant.
Protocole d’allègement
Hormis disposition réglementaire spécifique, la décision d’accorder un allègement de formation théorique et pratique relève de la compétence du centre de formation accueillant le stagiaire. Le centre de formation Saint Honoré a mis en place une commission d’allègement composée :
- du directeur général ; - du responsable de pôle ; - le cas échéant, pour des situations particulières, un formateur du dispositif de formation
concerné.
Les diplômes et certification de niveau II retenus pour appuyer les allègements sont les suivants :
Diplôme/certificat et mentions Allègements Observations Psychologie Psychologie du développement Avec expérience dans le secteur du
social et médico-social en fonction d’accompagnement
Psychanalyse Psychiatrie
Sociologie-anthropologie-ethnologie Sociologie Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction éducative
Anthropologie Pédagogies Psychologie sociale
Sciences de l’éducation Psychologie du développement Avec expérience dans le secteur du social et médico-social Psychologie sociale
Pédagogies Sciences humaines et sociales
mention économie sociale Méthodologie de projet Avec expérience dans le secteur du
social et médico-social en fonction éducative
Economie sociale et solidaire Politiques sociales
Sciences sociales Politiques sociales Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction
d’accompagnement Psychologie sociale Economie
Métiers de l’enseignement Pédagogies Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction d’accompagnement
Psychologie sociale Ateliers d’écriture
Métiers du social Découverte des institutions Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction
d’accompagnement Tables rondes Module insertion
Education et motricité Handicap Pour EJE spécifiquement avec expérience en fonction éducative Médiations éducatives partielles
Psychanalyse Psychologie du développement Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction
d’accompagnement Psychiatrie Psychanalyse Ateliers écriture
Médiations culturelles Ateliers de créativités Avec expérience dans le secteur du social et médico-social en fonction
éducative Médiations éducatives Démarche projet
6
La décision d’alléger ou non un candidat à la formation s’appuie sur : - son parcours de formation initiale ; - son expérience professionnelle ; - sur un entretien, après examen des pièces du dossier, entre le candidat et le responsable de
pôle où il est fait état, notamment, de ses motivations et de sa capacité à mettre en lien son parcours avec les attendus de la formation.
La décision finale revient au directeur général du centre de formation.
7
Présentation de l’équipe
DIRECTION :
- David BOUAZIZ : Directeur Général
- Jessie MALET : Responsable du pôle socio-éducatif, de l’apprentissage et des formations en
situation d’emploi
UNE EQUIPE DE FORMATEURS ET PROFESSIONNELS :
- Des formateurs permanents chargés de cours et de l’accompagnement pédagogique ;
- Des formateurs extérieurs chargés de cours et de soutien à la certification ;
- Des professionnels intervenant dans le champ de l’éducation spécialisée chargés de faire
partager leurs expériences et expertises.
SECRETARIAT :
- Claudia Avila, secrétariat pédagogique FSE
- Nébia HAMCHERIF, secrétaire de direction et chargée de l’attribution des salles
- Nawel RERZKI, secrétariat de sélection
DOCUMENTALISTE :
- Gwenaëlle CAU
8
LE DISPOSITIF DE FORMATION
« Toute formation doit viser, non pas de complémenter le savoir, mais plutôt d’être à même d’en
supporter l’irréductible incomplétude. »
J.P. LEBRUN – Un monde sans limites – Erès, p. 226, 1999.
I- Les ECTS
Le journal officiel du 14 septembre 2011 a publié cinq arrêtés qui intègrent certains
diplômes du travail social dans le champ de l'espace européen de l'enseignement supérieur
et de la recherche. Cinq formations sont concernées : les diplômes d'Etat d'assistant de
service social, d'éducateur spécialisé, d'éducateur de jeunes enfants, d'éducateur technique
spécialisé et de conseiller en économie sociale et familiale.
Les cinq arrêtés matérialisent la conversion des diplômes concernés en ECTS au sein du
cursus LMD (Licence-Master-Doctorat) et facilitent l'équivalence dans l'espace européen.
Mobilité et transférabilité
L'application du système européen de crédits capitalisables et transférables (ECTS) faisait
partie des priorités des orientations nationales pour les formations sociales 2011-2013, dans
lesquelles le gouvernement s'engage à appliquer plusieurs des axes du processus de
Bologne. Ce dernier vise, pour mémoire, à créer un espace européen de l'enseignement
supérieur, fondé sur un cursus unifié (licence, master, doctorat) et facilitant la mobilité par
la mise en place du système ECTS, tout en prévoyant l'organisation de la formation par
semestre. "Les modules de formation sont valorisés en crédits ECTS et sont répartis sur six
semestres" (pour un cursus complet), indiquent donc les cinq arrêtés, rédigés sur le même
modèle.
Un cursus complet pour la formation d’éducateur spécialisé donne accès à 180 ECTS
capitalisables et transférables.
Un semestre de formation donne accès à 30 ECTS, soit 60 par an. L’examen final du DEES en
attribue 30.
Les étudiants qui bénéficient d’une dispense de formation soit du fait de la possession d’un
diplôme prévoyant ces dispenses, soit du fait d’une validation partielle à l’issue d’un parcours
de VAE bénéficient des crédits correspondants au(x) domaine(s) de compétences ainsi
validé(s). De la même façon, les allègements de formation donneront lieu à des allègements
de modules emportant le bénéfice des crédits correspondants.
9
II- Modalités d’acquisition et rattrapage en cas de validation
semestrielle partielle
L’acquisition d’ECTS est directement liée à l’acquisition de formation, ceci induisant que le stagiaire
soit assidu durant toutes les séquences de formation pratique et théorique.
Un décompte précis de l’assiduité est effectué tous les mois et porté à la connaissance de la
commission semestrielle de validation (voir infra).
A partir de 85% d’assiduité le stagiaire perd 2 ECTS.
Il en perd à nouveau 2 par tranche de 10% d’assiduité en moins, soit 4 si son taux d’assiduité atteint
75% ; 6 pour un taux qui atteint 65%...
Pour passer en semestre suivant, le stagiaire doit avoir acquis au moins 25 ECTS.
Composition de la commission :
- 2 représentants étudiants - Délégués de promotion ou autres candidats définis sur des
critères de représentativité.
- 1 formateur référent chargé de suivi et de l’accompagnement du ou des étudiants en
question.
- la Direction générale chargée de valider le parcours global des étudiants
- Le responsable du pôle socio-éducatif
Fonctionnement de la commission de validation :
Examiner les situations d’étudiants qui n’ont pas validé les 30 ECTS semestriels… Compréhension des
situations particulières et aménagement et programmation si possible d’épreuve de rattrapage… Les
situations examinées seront celles d’étudiants ayant validé au moins 24 ECTS.
Les décisions de cette commission sont souveraines. Elles auront vocation à toujours essayer de
trouver des solutions permettant le « maintien » en formation de l’étudiant en cherchant à aménager
et à individualiser les cursus de formation (autant que faire se peut).
Les étudiants auront dans cette instance un avis « consultatif », la décision et donc la délibération
revenant de fait aux représentants du centre de formation.
III- L’alternance
Perspectives, objectifs et moyens.
Colonne vertébrale et principe dynamique de la formation d’éducateur spécialisé, la pédagogie de
l’alternance cherche à réunir les conditions du déploiement de véritables synergies entre théorie et
pratique, c’est-à-dire entre formation au Centre et formation sur les terrains de l’exercice
professionnel.
10
La formation par alternance est exposée à deux risques majeurs :
- l’exclusion réciproque entre savoir pratique et savoir théorique entraînant une
rupture entre la position de stagiaire et la position d’étudiant ;
- l’empiétement des formations pratique et théorique l’une sur l’autre qui peut
générer une confusion des places et des idées.
Ces deux types de savoir, théorique et pratique, doivent pourtant se rencontrer et se
confronter pour que la formation devienne structurante. Aussi, l’objectif poursuivi par
l’équipe du Centre, par le truchement du dispositif pédagogique, est de permettre à chaque
étudiant de se constituer une identité professionnelle au lieu même de l’intersection des
différents savoirs : c’est la raison pour laquelle la présence à tous les actes de formation est
obligatoire.
L’objectif de la professionnalisation suppose, pour être atteint, le développement et la
formalisation d’une « praxis1 », suffisamment souple pour s’appliquer à chaque situation sans
faire table rase de ses singularités.
Les moyens mis en œuvre par l’équipe du Centre s’appuient sur une idée directrice : savoir
théorique et savoir pratique, loin de s’exclure ou de se confondre, ne s’élaborent qu’en
s’interrogeant mutuellement dans un mouvement dialectique. Dans l’espace ainsi créé,
l’étudiant-stagiaire peut construire une pensée critique : elle lui permettra d’élucider son
rapport au savoir qui oriente sa pratique.
1 « Qu’est-ce qu’une praxis ? C’est le terme le plus large pour désigner une action concertée par l’homme, quelle
qu’elle soit qui le met en œuvre de traiter le réel par le symbolique » J. Lacan – Séminaire XI Seuil – Points
1995 p.15
11
Chronologie du cursus des stages
Semestre 3
- Stage 1 : de 8 semaines.
Semestre 4
- Stage 2 : 8 semaines.
Les stages référencés à un domaine de formation sont organisés sur les quatre semestres en fonction
des DC à valider. Cette configuration concerne principalement les stagiaires n’ayant pas acquis tous
leurs DF par la voie de la VAE ou devant revalider partiellement leur diplôme.
Ces stages peuvent se réaliser chez l’employeur.
IV – La transversalité2
Les professions du secteur social et, en amont, de leur formation ont la réputation tenace de déployer
beaucoup d’énergie à ne pas se comprendre. Les professionnels arpentent pourtant souvent les
mêmes territoires, à la rencontre des mêmes publics. A quoi tient le malentendu, sinon, peut-être, à
l’idée que les relations interprofessionnelles et interinstitutionnelles relèvent plus de la concurrence
que de la complémentarité ?
La transversalité des formations peut être retenue au titre de la prévention des dysfonctionnements
constatés sur les terrains de l’action socio-éducative. Il s’agit de faire admettre comme une évidence
même que les modes d’intervention et les responsabilités respectives doivent s’exercer
conjointement, en cohérence, de manière à prendre en compte l’ensemble des difficultés
rencontrées par l’usager.
C’est dire que la pratique de la transversalité tend vers trois objectifs : mettre des freins à la tendance
univoque de chaque logique professionnelle, questionner son référentiel, affiner la spécificité de
chaque champ de compétences.
Le dispositif de formation souscrit au principe de la transversalité selon plusieurs modalités :
2 « La transversalité… c’est lorsqu’un échange maximal s’établit entre les différents niveaux et en quelque sorte dans tous
les sens. On n’y accède que par la parole… C’est un mot qui fait tout de suite penser qu’on serait mieux dans la cour que
dans la salle de classe ou dans le bureau, là où quelque chose peut se passer, à côté, sans qu’on sache d’où ça va venir.
Ce mot donne envie de sortir, d’aller respirer dans le travers des choses. » J. Oury – M. Depussé : « A quelle heure passe
le train ? » Calmann Lévy 2003
12
1- Enseignements communs aux étudiants en formation d’éducateur spécialisé et d’éducateur
de jeunes enfants. Ces enseignements, via la diffusion de savoirs théoriques et techniques,
visent la constitution d’un fonds culturel professionnel commun.
2- Ateliers d’expression artistique : une séquence en 1ère année où les étudiants des filières ES et
EJE travaillent ensemble.
3- Conférences et ateliers thématiques ouverts aux étudiants des deux formations, notamment
celle des EJE en situation d’emploi et en apprentissage.
4- Modules communs ES et EJE : prévention ; famille ; adolescence ; médiations éducative…
L’approfondissement d’une problématique, considérée sous des angles pluriels avec le
concours d’acteurs du terrain, doit être l’occasion de définir la place occupée par chaque
professionnel auprès de la personne en difficulté : afin de préciser en quoi et comment les
interventions peuvent être complémentaires. Les étudiants découvrent ainsi ce que « tenir sa
place » veut dire.
5- Lieux de stages communs aux ES et aux EJE : foyers de l’enfance, MECS, CHRS, centres de
transit pour demandeurs d’asile, établissements de l’enfance inadaptée, handicapée.
6- Travail de réflexion pédagogique, d’élaboration des séquences transversales entre les
formateurs des deux filières.
7- Ateliers de conversation professionnelle mis en place pour sensibiliser à la mobilité
européenne.
La transversalité ainsi mise en œuvre s’inscrit aussi dans la perspective d’une « passerelle »
entre les deux formations aux fonctions éducatives.
13
Identifier et analyser le cadre général de l’action
PHASE 1
Méthodes de travail et suivi de formation Médiations éducatives Processus de développement de la personne Lien social et société Espaces de socialisation Discriminations, stéréotypes et préjugés Cadre institutionnel et organisation du secteur Politiques sociales Fonctionnement des groupes et vie collective Théories éducatives Ethique Pratiques professionnelles et positionnements personnels
STAGE 1 : observation et participation à la fonction éducative au quotidien
STAGE 2-3 :
- initiative et engagement dans la fonction éducative - conduite d’une action collective - expérimentation de projets d’action éducative et travail en équipe pluri-professionnelle - partenariat et réseaux d’acteurs - conduite d’une action en responsabilité et étayage d’un positionnement éducatif et éthique
PHASE 2
Expérimenter et modéliser l’action de l’éducateur dans son
cadre d’exercice
Approfondir l’analyse du contexte et de
l’intervention sociale
Méthodologie de projet Sociologie des organisations Travail en équipe Communication Ecrits professionnels Famille et parentalité Développement social, réseaux et partenariat Genre et travail social Racisme et ethnicisation des rapports sociaux Précarités sociales et souffrances psychiques Pratiques professionnelles et positionnements personnels
PHASE 3
Professionnalisation
Modèles d’intervention sociale Courants professionnels Méthodes pédagogiques Ethique et responsabilité Recherche et travail social
DEES
14
LA FORMATION PRATIQUE (Article 7 de l’arrêté du 20 juin 2007 relatif au Diplôme d’Etat d’Educateur Spécialisé)
I – Economie générale
Les stages effectués dans le milieu institutionnel de l’action éducative spécialisée pour des stagiaires
en situation d’emploi, ont pour objectif l’approfondissement des connaissances et la confrontation
de la pratique aux concepts. Ils sont l’occasion pour le stagiaire de mettre à l’épreuve sa motivation
professionnelle, de découvrir la diversité et les potentialités mais aussi les contraintes et les exigences
de terrains professionnels peu ou pas connus.
Progressivement, au cours d’un stage et d’un stage à l’autre, le stagiaire doit conforter sa compétence
à l’analyse des situations, connaître et ajuster les outils dont il dispose et chercher, au contact des
professionnels, à en élargir la gamme. Les efforts du stagiaire doivent porter sur la mise en évidence
et la compréhension des rapports liant l’institution, les professionnels et l’usager.
Le temps du stage est également celui de l’élaboration, de la réalisation et de l’évaluation de projets ;
projets éducatifs individualisés ou projets de groupes, en accord avec les orientations du projet
institutionnel, en référence au formateur de terrain de stage.
Le cursus pratique de chaque stagiaire est bâti en fonction de ses expériences antérieures, en gardant
constant le souci de lui faire appréhender la diversité, la pluralité des institutions, des publics et des
modalités d’interventions (Arrêté du 20 juin 2007, Art 7) et participent de la professionnalisation du
stagiaire.
Les périodes de stage alternent avec les périodes de formation au Centre qui en fixe les dates.
Pendant chaque stage, des retours sont organisés sous forme de « groupes d’analyse des pratiques »
(GAP) et de semaines de regroupement consacrées, pour l’essentiel, à des enseignements en lien
direct avec les expériences pratiques.
La participation des employeurs
Le dispositif de formation en situation d’emploi porte un intérêt particulier au travail avec les
employeurs. Partenaires de la formation, ils sont régulièrement sollicités pour des réunions avec les
formateurs.
Ces réunions recouvrent plusieurs objectifs :
- Echanger sur les objectifs de formation
- Informer sur la réglementation relative aux stages et à la formation
- Participer à l’évaluation du projet pédagogique
Le rythme des rencontres par année est défini comme suit :
15
- Une 1ère réunion sur chaque site qualifiant, avec comme objectif un premier échange sur les
projets pédagogiques, les attendus réciproques en termes de formation du stagiaire, les
certifications et mettre en place une convention de partenariat de site qualifiant.
Cette rencontre interviendrait dans le 1er semestre de formation.
- Une 2de réunion, en 2ème semestre de formation, à St Honoré, qui permettra de faire le point
sur l’accompagnement des stagiaires, la réglementation, les besoins repérés par les
employeurs et/ou les sites qualifiants.
A ces rencontres s’ajoutent deux réunions de site qualifiant par année, auxquelles les
employeurs sont conviés.
16
II - Caractéristiques des stages
II-1 Attendus du Centre de formation
Chaque étudiant construit son cursus de formation pratique avec un formateur référent : il doit
pouvoir, en fin de formation, répondre d’une expérience dans le champ de la protection de
l’enfance, dans celui de la maladie mentale ou du handicap et de l’insertion.
L’un des stages se déroule obligatoirement en situation d’hébergement : pour enfants, adolescents
ou adultes. La situation d’hébergement sous-tend l’idée que le stagiaire ne doit pas faire l’économie
de partager le quotidien des personnes et qu’il s’agit d’une part importante du travail de l’éducateur
spécialisé.
Travaux écrits
Chaque stage donne lieu à des travaux écrits. Ils ont pour objectif de préparer aux sept certifications
et plus largement d’initier l’étudiant à la pratique de l’écriture professionnelle, donc à la réflexion
qui fonde le positionnement professionnel. L’évaluation de ces travaux entre en ligne de compte
dans le bilan de fin de cursus pour chaque étudiant.
Le premier stage de 8 semaines en semestre 3
Il participe à la découverte d’autres d’établissement que celui dans lequel le stagiaire exerce
habituellement. Le stagiaire est amené à :
- Repérer et décrire le cadre légal, le projet d’établissement dans ses dimensions
pédagogique, thérapeutique et éducative, son inscription dans les politiques sociales.
- Rencontrer les usagers, repérer leurs problématiques et les procédures d’accompagnement
éducatif dans des contextes spécifiques.
- Chercher des éléments qui permettent de comprendre les situations singulières et
collectives des personnes accueillies.
- Participer et interagir, afin d’expérimenter la relation éducative au quotidien avec l’usager.
- Recueillir des observations (journal d’observations, etc.)
Les travaux demandés :
DC2- Ecrits de progression DC2-1
En fonction du profil du stagiaire :
DC3- Un écrit professionnel, support à la certification « communication professionnelle ». Cet écrit
est validé par le référent professionnel et référent du site qualifiant (le document doit comporter la
mention « écrit validé », le tampon de l’établissement et les signatures des référents).
17
DC4- Un dossier sur les dynamiques interinstitutionnelles, le partenariat et le réseau (DTPR).
Le deuxième stage de 8 semaines en semestre 4
Encore une occasion de découvrir d’autres pratiques, il doit permettre au stagiaire de
s’engager dans la fonction éducative, en étant en situation d’accompagnement et de
responsabilité éducative.
L’étudiant est amené à :
- Approfondir son positionnement professionnel
- Questionner des situations éducatives rencontrées
- Analyser les situations éducatives au regard d’éclairages conceptuels et de posture
professionnelle
- Participer à l’élaboration d’hypothèse d’intervention éducative et à leur mise en
œuvre
- Mettre en place un projet de médiation éducative et contribuer à l’accompagnement
des personnes
- S’inscrire dans le travail d’équipe pluridisciplinaire et la vie institutionnelle
Travaux demandés obligatoires :
DC1-Une note clinique de 10 pages portant sur une situation, analysée à partir des
concepts psychanalytiques.
DC2- Une bibliographie commentée ; un DST de certification en centre de formation
En fonction du profil du stagiaire :
DC3- Un écrit professionnel support à la certification « communication
professionnelle ». Cet écrit est validé par le référent professionnel et référant du site
qualifiant (le document doit comporter la mention « écrit validé », le tampon de
l’établissement et les signatures des référents).
DC3- Un dossier axé sur le travail d’équipe à partir d’une situation
d’accompagnement individuel ou collectif, support à la certification « communication
professionnelle ».
18
II-2 Le terrain employeur (semestres 5 et 6)
C’est dans le cadre de son emploi que le stagiaire va réaliser l’essentiel des travaux de
certification. Néanmoins il pourra s’appuyer sur ses autres expériences de stage pour
étayer ou appuyer ses écrits, notamment pour le dossier de pratique professionnelle et
le mémoire.
L’implication du stagiaire tendra à se rapprocher de l’exercice des responsabilités
professionnelles complètes, afin de consolider les compétences attendues. Cette
période doit permettre au stagiaire de s’engager dans des actions éducatives et
d’élaborer des projets d’accompagnement. Il est attendu qu’il :
- S’implique dans le projet d’établissement et dans les actions partenariales ;
- Participe à l’élaboration et à la conception des actions et des projets individuels ou collectifs
en lien avec les missions du service ;
- Argumente et soutienne sa démarche professionnelle auprès de l’équipe pluri
professionnelle
- Acquière les moyens d’une démarche et d’une réflexion professionnelle ;
- Contribue l’évaluation du projet institutionnel.
Cette période dans l’établissement embauchant le stagiaire, peut, si possible, s’effectuer, dans
un service différent de celui où travaille le stagiaire. Il devra « faire un pas de côté » afin
d’explorer une dimension de son activité professionnelle différente de celle qu’il connaît déjà. Il
se positionne en tant qu’apprenant.
Cette position, difficile à prendre, est accompagnée par un référent pédagogique soutenant le
stagiaire dans sa prise de recul sur lui-même et sa pratique, dans les groupes d’analyse de la
pratique professionnelle.
Ces travaux sont à réaliser en fonction du profil du stagiaire :
DC1- Dans le dossier de pratiques professionnelles l’étudiant doit faire émerger un
questionnement transversal à l’ensemble de ces stages. Ce travail doit faire preuve d’une
conceptualisation. Il valide la certification « accompagnement social et éducatif spécialisé ».
DC2-2 Le mémoire de 40 à 50 pages participe à la certification « conception et conduite de projet
éducatif spécialisé ». A partir d’une problématique, l’élaboration du mémoire conduira
l’étudiant à développer un projet dans le cadre d’un accompagnement socio-éducatif.
DC3- Un écrit professionnel support à la certification « communication professionnelle ». Cet
écrit est validé par le référent professionnel et référant du site qualifiant (le document doit
19
comporter la mention « écrit validé », le tampon de l’établissement et les signatures des
référents).
DC4- Une revue de presse critique ; DST de certification en centre d’examen.
20
III – Règlement administratif des stages
1- Le choix de chaque stage appartient à l’étudiant. Il devra présenter un projet formalisé
définissant ses objectifs de stage qui sera validé par le formateur référent.
2- Par principe, les stages se déroulent dans la région Ile de France.
3- Le deuxième stage peut exceptionnellement se dérouler dans une autre région, après étude
par l’équipe de formation, d’un projet motivé.
4- Le 2ème stage ou le stage en terrain employeur, selon les parcours de formation, donnent
lieu à une visite obligatoire effectuée par le formateur référent.
5- Les autres stages peuvent faire également l’objet d’une visite par le formateur référent, en
cas de nécessité (difficultés sur le terrain)
III-1 Procédure de mise en stage :
Le choix du stage est le premier élément d’implication du stagiaire. Ce choix doit être mis en
perspective avec le parcours antérieur du stagiaire et son projet professionnel.
La mise en stage répond à une procédure qui requière l’intervention de plusieurs
protagonistes et une formalisation obligatoire.
Les stagiaires de la formation en situation d’emploi relèvent de la formation professionnelle
tout au long de la vie et de ce fait n’entrent pas dans les critères de la gratification et ce, quelle
que soit la durée du stage.
Pour chaque lieu, il est nécessaire d’envoyer un CV et un courrier de motivation. Les équipes
des institutions lisent les courriers avec intérêt, ils ont besoin de savoir si le stagiaire connait
leur terrain et pourquoi il demande ce stage. Les courriers formatés et non personnalisés ne
reçoivent souvent pas de réponse, il est donc utile de prédéfinir des objectifs de stage dans
votre courrier.
1- Prendre un protocole d’accord avant tout entretien (ces protocoles sont à disposition dans
les porte-documents du couloir du 3ème étage).
2- Le stagiaire doit présenter au formateur référent un projet de stage circonstancié qui
précise ses objectifs de stage. L’accord du formateur est soumis à la présentation de ce projet.
3- Le protocole d’accord est obligatoirement rempli et signé par le site qualifiant dans un
premier temps puis remis au formateur référent pour accord signé (ou au responsable de
pôle).
4- Le formateur guidant remet ce protocole d’accord signé à la secrétaire qui pourra préparer
les conventions de stage et de partenariat.
21
- La convention de partenariat sera envoyée directement sur le lieu de stage (à moins qu’elle
ait déjà été signée auparavant).
- La convention de stage en 3 exemplaires sera préparée et remise au stagiaire. Celui-ci appose
sa signature sur les 3 exemplaires, se charge de faire signer tous les exemplaires par les
personnes désignées dans la convention. Il conserve un exemplaire et en remet un au site
qualifiant et un au secrétariat du centre de formation.
- Une copie des feuilles du livret de formation sera jointe aux conventions de stage, à l’attention
du référent de site qualifiant, afin qu’il puisse préparer l’évaluation avec le stagiaire.
La convention de stage précise les modalités pratiques d’accueil et d’organisation du stage,
ses objectifs et son évaluation, ainsi que le nom et les qualifications du référent de site
qualifiant et les modalités d’organisation du tutorat.
Aucun stage ne peut démarrer sans convention signée par toutes les parties concernées.
Pour les recherches :
Les formateurs et le responsable de pôle ont chacun des connaissances en matière de stages
et de territoire : ils peuvent conseiller tout stagiaire qui en ferait la demande, sur rendez-vous
pour le responsable e pôle.
La référente de la prospection et du matériel de stage, conseille et oriente dans les recherches,
dans les ½ journées du planning réservées à la prospection de stage (voire sur rendez-vous).
22
III-2 Le site qualifiant
- La définition du stage comme « site qualifiant »
La notion de site qualifiant induit la responsabilité et l’implication que l’organisme d’accueil
peut prendre dans la formation des étudiants en travail social, en facilitant et favorisant
l’investissement de ses professionnels dans l’accueil des stagiaires.
En effet, le positionnement de l’organisme d’accueil est déterminant pour créer une
véritable dynamique de réflexion mais aussi de co-production de connaissances pratiques
et théoriques et de co-évaluation du stage professionnel.
Il est considéré comme une « organisation professionnalisante », tant de la pratique
professionnelle, que de l’acquisition de savoirs et de connaissances complémentaires.
Il suppose de mieux référencer la garantie de la qualité d’un terrain de stage autour du
projet d’accueil des stagiaires.
Il suppose également de renforcer et de contractualiser un partenariat entre les
établissements de formation et les organismes d’accueil.
- Le référent de site qualifiant
Le référent professionnel de site qualifiant est désigné par son organisme sur la base de
compétences professionnelles reconnues, d’aptitudes pédagogiques et du souhait de
promouvoir et d’animer la politique d’accueil définie par son organisme. Il n’est pas
obligatoirement un cadre. Il intervient à un double niveau :
- externe : il représente son organisme auprès du ou des établissements de formation et
participe au processus de reconnaissance du ou des sites qualifiants, élabore et suit les
conventions conclues dans ce cadre. Il participe à la certification des étudiants reçus en
stage ;
- interne : garant de la qualité des stages, il organise et mutualise les ressources
institutionnelles au bénéfice de chaque stagiaire et coordonne les différents professionnels
mobilisés pour l’accueil en stage sur site qualifiant. A ce titre, il est garant de la cohérence
globale de chaque projet de stage.
Il assure l’accompagnement, l’encadrement et l’évaluation du stagiaire sous la
responsabilité du responsable de l’institution et il convient qu’il soit titulaire du diplôme
préparé ou d’une qualification de même niveau » (Circulaire n° DGAS/SD4A/2007/436 du
11 décembre 2007). Le référent de site qualifiant suit directement le stagiaire et met en
œuvre des activités en relation avec les domaines de compétences. Il travaille, dans ce sens,
en étroite collaboration avec le centre de formation.
Le référent de site qualifiant, si le stagiaire est concerné, doit garantir la production par
celui-ci d’au moins un écrit professionnel participant à la certification du domaine de
compétences 3 (DC3 - 2ème partie) « communication professionnelle », et procéder à sa
validation
- Conventionnement entre le centre de formation et le site qualifiant
23
Préalablement à la mise en stage, le centre de formation et la personne juridiquement
responsable du lieu de stage signent une convention de partenariat.
La signature de cette convention atteste de la volonté de collaboration et de partenariat entre le
centre de formation et l’organisme d’accueil, en s’appuyant sur le projet pédagogique d’une part
et, d’autre part, sur le projet d’accueil de stagiaires. La convention est établie par le centre de
formation.
- L’évaluation des stages
Chaque stage est évalué par :
1. Le candidat ;
2. le site qualifiant, plus précisément, le référent de site qualifiant : évaluation générale et
évaluation des compétences des domaines 1 et 4-2, selon le profil du stagiaire. Il remplit les
feuillets du livret de formation prévus à cet effet.
Ces feuillets peuvent directement signés par lui ou son supérieur hiérarchique.
24
IV- Le suivi de la pratique
Le « suivi de la pratique » correspond à l’ensemble des actes de formation relatifs aux
stages assurés par les formateurs « agréés » par le centre de formation.
Le suivi comprend :
- les temps d’organisation du cursus des stages ;
- des entretiens d’accompagnement ;
- Les guidances ;
- les visites sur le terrain ;
- les entretiens ;
- le suivi des travaux de stage ;
- la discussion en équipe pédagogique des dossiers de stagiaires rencontrant des
difficultés.
Chaque stage doit offrir au stagiaire l’opportunité de mettre à jour ses intérêts, de
dégager et d’approfondir les grandes lignes de ses orientations professionnelles. Pour ce
faire, le choix du stage est l’occasion d’un travail soutenu entre l’étudiant et le formateur.
Ce travail prend en compte les projets de l’étudiant, ses expériences antérieures, mais
aussi la logique singulière qui se dessine au fil de sa formation dans la perspective de
l’acquisition des compétences requises.
Caractéristique de ce système également, la fonction de référence exercée par le
formateur référent dans le cadre de la relation pédagogique. Celui-ci est chargé
d’accompagner un petit groupe de stagiaires durant toute la formation et de certifier que
le contrat de la formation pratique a été respecté.
La continuité de cette fonction lui donne la possibilité d’aider chaque stagiaire à
dialectiser les diverses expériences de stage et à dégager la cohérence de son cursus.
La formation d’un éducateur spécialisé conduit inéluctablement à une remise en question
visant l’assouplissement de certaines positions subjectives concernant aussi bien la
personne en difficulté que les institutions en rapport avec elle.
25
V- Le groupe d’analyse des pratiques (GAP3)
Le groupe d’analyse des pratiques a pour objectif de mettre en évidence l’identité de
l’éducateur spécialisé et la permanence de ses fonctions auprès de la personne en difficulté
quel que soit le contexte de son exercice.
Lieu d’élaboration de la pensée, le groupe d’analyse des pratiques participe du projet de
construction et d’appropriation, par les stagiaires, des savoirs indispensables à l’analyse des
pratiques éducatives auprès des personnes en plus ou moins grande difficulté.
Les stagiaires membres de ce groupe restreint explorent et analysent des situations sous la
conduite du formateur-guidant. Ils font part de leurs réflexions, interrogent valeurs, normes,
représentations, cadres de référence, évoquent leurs difficultés, leurs projets. Chaque
stagiaire rédige de GAP en GAP des écrits intermédiaires : ils sont une des étapes de la
formation du stagiaire à l’écriture de sa pratique, c'est-à-dire à la constitution de sa praxis4.
La fonction du groupe est de favoriser la distanciation en provoquant, à la fois, l’écoute des
autres et de soi-même, en prenant garde à ne pas figer la pensée dans des schémas réducteurs
ni enclaver la pratique dans des modèles normatifs.
Temps d’initiation à la démarche clinique, le groupe d’analyse des pratiques mobilise des
ressources théoriques, méthodologiques et techniques de manière à dessiner les perspectives
et tracer les limites de l’exercice et de la responsabilité professionnels.
NOTA : un GAP requière la participation d’au moins 6 stagiaires pour fonctionner et
s’alimenter des apports groupaux. Ils seront mis en place si la promotion comporte un nombre
suffisant de stagiaires.
3 GAP : Mot anglais qui signifie trouée, ouverture, interstice, jour, intervalle. 4 « Quelques mots pour étayer la différence qu’il y a entre pratique et praxis, entre la pratique au quotidien et la
distanciation, le déplacement qui permettent la réélaboration ailleurs de ces pratiques. La praxis ne surgit pas au même
lieu que la pratique. Elle surgit lorsqu’on peut réévoquer ces pratiques dans d’autres rencontres entretenues de préférence
avec d’autres personnes qui ont le même type d’expériences ou des expériences analogues. Le champ défini par la praxis présuppose la mise en circuit verbal, branché avec la pratique, mais versé dans d’autres collectifs, parfois variables et
relativement éloignés de la pratique de référence. » F. Tosquelles « Les éducateurs aujourd’hui » Privat 1993
26
LA FORMATION THEORIQUE
« Il faudrait inscrire à chaque entrée d’école : venez apprendre l’art de la rencontre »
A. Jacquard
27
Intervenants
Kamal Ydir Psychologie sociale, Initiation à l’entretien, enjeux d’équipe
Journal étude clinique
Françoise Dabin Sciences de l’éducation et pédagogie
Basile Meylan
Lou Andréas Marchaut Approche psychanalytique
Marie-Ange Bodeau-Gerard
Pascale Gauthier Gualino Communication professionnelle
Jean Maisondieu Psychiatrie
Stéphanie Gonnet Psychologie du développement
Marie Courtial Droit
Richard Joy Politiques sociales
Philippe Geoffroy Addictions
Valérie Mancheron Handicaps
Edeline Delannaud Ecrits professionnels approche éducative de la psychiatrie
Marie Ducourant L’insertion
Carole Gille Hézon Dossier partenariat et réseau
Myriam Desmoineaux Ethique et ateliers d’écriture
Carole Gilles -Hézon Préparation au DC2-1
Henri Bucher Positionner son corps, sa voix, son esprit
28
XX Démarche projet
Catherine Guitton Protection de l’enfance
Célia Strahéli Psychiatrie
Sandrine Millard Parentalité/famille
Cyrille Moulin Protection de l’enfance
Delphine Comin-Polart Accompagnement socio-éducatif en milieu urbain
Cathy Hayden Médiations éducatives
David Bouaziz La clinique de l’acte éducatif
XX Pratiques managériales
29
La formation au métier d’éducateur spécialisé se construit dans l’interaction et la complémentarité de chaque domaine de formation. Ceux-ci déterminent les différentes fonctions incontournables avec lesquelles doit composer l’éducateur pour accompagner un usager. Parmi d’autres, l’imagerie de la « poupée russe », permet de repérer ces interactions.
L’éducateur intervient dans un cadre institutionnel régit par des normes. Ce cadre se décline selon les lois et règlements en vigueur. Ce corpus juridique constitue les politiques publiques relatives au champ social (politiques sociales). Aucune intervention socio-éducative ne peut se réaliser hors de ce cadre préalable. En outre, l’institution travaille rarement en autarcie, dans la mesure où elle ne peut se suffire à elle-même. Elle ne possède pas nécessairement toutes les compétences utiles pour accompagner les personnes. Elle doit travailler avec des partenaires qui auront les compétences qui lui font défaut. Le partenariat, le réseau, constituent des éléments essentiels du travail socio-éducatif. Toutes ces dimensions sont contenues dans le DF4 que l‘on peut imaginer comme étant « la plus grosse des poupées russes, celle qui contient toutes les autres. »
Dans ce cadre institutionnel, l’éducateur n’intervient pas seul. Il travaille au sein d’une équipe, généralement pluri professionnelle et répond à une hiérarchie. L’équipe est une instance fonctionnelle. C'est un « outil de travail » permettant une concertation entre tous les professionnels concernés par une situation. L’équipe permet la pluridisciplinarité mais également la prise de distance lors de situations problématiques. Néanmoins, le travail en équipe, ne va pas de soi. Il est important pour « faire équipe » d’en comprendre les enjeux, les modalités organisationnelles, les interactions, d’y questionner sa place et celle des autres membres ; ses fonctionnements et celui des autres. L’équipe est aussi le lieu où s’expérimente la communication et ses enjeux. Il s’agit ici, du contenu du DF3 et « l’image de la deuxième poupée petite. »
Dans l’institution, avec le soutien d’une équipe, l’éducateur est chargé d’accompagner les usagers dans la détermination et la construction d’un projet, en adéquation avec leurs besoins. Le projet est un fil rouge qui permet d’accompagner la personne selon des objectifs fixés et toujours ré-évaluables. Il s’appuie, entre autres, sur des médiations qui vont étayer l’instauration d’une relation éducative propice à un accompagnement de qualité. Le DF2 contient ces éléments relatifs au projet des usagers. C’est « la 3ème poupée russe, encore un peu plus petite »
La « dernière poupée russe, la plus petite, le cœur de l’ensemble », c’est l’individu. Il est, comme l’a affirmé la loi du 2 janvier 2002, « au centre du dispositif ». Sans l’usager et son acceptation tacite du cadre et de la mise en place d’une relation, l’éducateur ne peut pas travailler. Le DF1 porte essentiellement sur la problématique de la construction du lien avec l’Autre, communément dénommé : la relation éducative. L’éducateur doit étayer sa réflexion à propos de l’Autre et de lui-même pour accompagner la personne et son projet. Il doit accéder à des outils de pensée qui vont l’aider à comprendre le public, ses besoins, et mettre en place une relation éducative. Cela induit d’acquérir des notions dans plusieurs champs disciplinaires, comme, la psychologie, la sociologie, l’anthropologie… afin d’élaborer une grille de lecture qui prenne en compte tous les aspects de la construction et de l’évolution de l’humain. Là, encore, sans compréhension de l’Autre, l’éducateur risque de se trouver en difficulté pour réaliser son action.
Les DF s’alimentent entre eux. Hypothétiquement, une unique situation peut être travaillée dans chaque DF.
30
I- LES DOMAINES DE FORMATION
L'enseignement théorique est composé de quatre domaines de formation (DF) :
DF 1 : accompagnement social et éducatif spécialisé :
450 heures.
DF 2 : conception et conduite de projet éducatif spécialisé : 500 heures
1re partie : participation à l'élaboration et à la conduite du projet éducatif spécialisé : 300
heures ;
2e partie : conception du projet éducatif spécialisé :
200 heures
.
DF 3 : communication professionnelle en travail social :
1re partie : travail en équipe pluri professionnelle :
125 heures ;
2e partie : coordination : 125 heures.
DF4 : implication dans les dynamiques partenariales, institutionnelles et
interinstitutionnelles : 250 heures
1re partie : implication dans les dynamiques institutionnelles : 125 heures ;
2e partie : travail en partenariat et en réseau : 125 heures
II- ORGANISATION MODULAIRE
.
La formation est construite de façon modulaire, affectée à des heures DF, conformément
au référentiel de formation.
La conception modulaire est pensée pour permettre à l’étudiant de se repérer par rapport
au domaine de certification correspondant.
Les modules, bien que permettant une progression, sont construits indépendamment les
uns des autres afin de privilégier les parcours individualisés.
31
SEMESTRE 3
280H
480
960
N° MODULES DF ECTS ECTS N ECTS ECRITS Promo TRANSV
III-01 Acquérir des outils de communication 3 0 0 6 Ecrit professionnel (C) Lic-niv
II-01 Découvrir le rôle des médiations éducatives 2 6 6 3 lic-mee EJE/ESVD1
I-01 Acquérir des références et des compétences pédagogiques
1 0 8 5 lic-niv
IV-01 Présenter et situer le secteur, l’institution et le service 4 0 7 4 lic ESVDV1-2
IV-02 Travailler en partenariat et en réseau - projet de partenariat 4 10 0 5 DTPR (C) lic-mee
0-01 Accueil et présentation 4 0 2 lic-mee-niv
II-02 Analyser des situations éducatives - Niveau 1 2 10 9 5 Ecrits de progression sur le DC2-1 lic-niv-mee
30 30 30
247
SEMESTRE 4
245 H
N° MODULES DF/DC ECTS ECTS N ECTS ECRITS Prmo TRANSV
II-03 Travailler en projet 2 0 8 4 Bibliographie commentée lic-niv-mee
III-02 Coordination - Initiation managériale 3 8 5 Ecrit professionnel (C) lic-mee
I-02 La clinique éducative 1 6 6 4 lic-niv-mee ESVD1
I-03 Intégrer les apports des sciences humaines à l'action éducative et sociale
1 0 8 5 Note clinique lic-niv
III-03 Travailler en équipe - Niveau 1 3 7 0 6 JEC (C) lic-mee ESVD3
II-04 Analyser des situations éducatives - Niveau 2 2 9 8 6 DST DC2-1 (C) lic-niv-mee
30 30 30
SEMESTRE 5
210 H
N° MODULES DF/DC ECTS ECTS N ECTS ECRITS Promo TRANSV
I-04 Approfondir un domaine de l'accompagnement social et éducatif spécialisé
1 10 10 7 Ecriture de situations éducatives
lic-niv-mee
II-05 Approfondir un domaine de la conduite de projet 2 10 10 8 Ecrit professionnel (C) lic-niv-mee
IV-05 Nouvelles technologies, réseaux sociaux et travail social 4 4 lic-niv-mee
IV-03 Positionner sa voix, son corps et sa pensée 4 10 10 6 lic-niv-mee FSEEJE/ES VD
IV-04 Appréhender les interactions individu et social 4 0 0 5 Revue de presse critique lic-niv
30 30 30
TH
32
SEMESTRE 6
210 H
N° MODULES DF/DC ECTS ECTS N ECTS ECRITS Promo TRANSV
I-05 Positionner et expliciter sa pratique professionnelle 1 EX DPP (C) lic-niv
II-06 Concevoir, conduire et rendre compte d'un projet éducatif spécialisé
2 EX Mémoire (C) lic-niv-mee
III-04 Enjeux d'équipe - Positionnement face au changement 3 EX lic FSEEJE
0-02 Faire la synthèse et rendre compte de sa formation 2 EX Livret de formation (C) lic-niv-mee ESVD3
IV-06 Se positionner dans les politiques sociales et les dynamiques institutionnelles
4 EX DST DC4-1 (C) lic
46
III- EVALUATIONS ET CERTIFICATIONS
III-1 Présentation des candidats au diplôme d’Etat
La présentation au diplôme d’Etat d’éducateur spécialisé est un point de vigilance.
Cette présentation s’effectue au regard des exigences préconisées. La
présentation aux épreuves du diplôme d’Etat en centre d’examen, sont conditionnées à
l’acquisition des ECTS relatifs aux différentes validations réalisées en centre de formation
et la réalisation des heures de formation pratique et théorique réglementaires.
Les candidats, au vu de leur parcours et des allégements prescrits, sont réputés avoir acquis
les 60 premiers ECTS délivrés en semestres 1 et 2.
90 ECTS acquis en formation, sont nécessaires pour être présenté au diplôme d’Etat
d’éducateur spécialisé. La présentation aux épreuves du diplôme d’Etat en centre
d’examen, est conditionnée par l’acquisition des ECTS relatives aux différentes validations
réalisées en centre de formation. La philosophie du projet du centre de formation est
largement influencée par la notion « d’accompagnement individualisé » du stagiaire en
formation.
L’établissement de formation présente les candidats ayant suivi la totalité de leur
programme de formation que celui-ci soit complet ou individualisé.
Dans le respect du calendrier fixé par le Recteur d’Académie, le directeur de
l’établissement de formation lui transmet :
- la liste des candidats accompagnée du dossier de chaque candidat présenté. Le
dossier du candidat comprend le livret de formation, dûment complété ainsi que, le cas
échéant, les notifications de validation partielle obtenues par le candidat et les validations
automatiques dont il bénéficie ;
- deux exemplaires des documents produits dans le cadre des épreuves de
certification organisées par l’établissement de formation ;
- deux exemplaires des documents demandés pour chacune des épreuves de
certification que le candidat doit subir.
IV- Organisation des épreuves de certification.
Nonobstant les allègements et dispenses de formation et de certification, le référentiel de
certification est composé de quatre domaines de certification conformément à l'annexe II
47
du « Référentiel de certification » de l’arrêté modifié du 20 juin 2007. Chacun des domaines
comporte une épreuve terminale organisée par le recteur d'académie conformément à
l'annexe II précitée.
Ces épreuves comprennent :
Domaine de certification 1 : entretien à partir d’un dossier sur les pratiques professionnelles
;
Domaine de certification 2 : présentation et soutenance d'un mémoire ;
Domaine de certification 3 : entretien à partir d'un journal d'étude clinique ;
Domaine de certification 4 : épreuve écrite sur les dynamiques institutionnelles.
Par ailleurs, les domaines de certification 2 et 4 comportent des épreuves organisées par le
centre de formation et dans ses locaux :
- Une étude de situation (DC2-1)
- Un oral portant sur le Dossier de Travail en Partenariat et en Réseau (DC4-2)
Comme indiqué plus haut, le DC3, le candidat doit faire valider au moins trois écrits
professionnels qui s’intègreront impérativement à son livret de formation. Les documents
écrits devront comporter la mention « validé » et comporter la signature du référent site
qualifiant et le tampon de l’établissement d’accueil du stagiaire.
Sauf dispense, chaque domaine de certification doit être validé séparément. Pour valider
chacun des domaines 1, 2 et 4, le candidat doit obtenir une note moyenne d'au moins 10 sur
20 par domaine. Pour valider le domaine de certification 3 " communication professionnelle
en travail social ", le candidat doit avoir validé chacune des parties " travail en équipe pluri
professionnelle " et " coordination ". Les résultats obtenus sont portés au livret de formation
du candidat.
A l'issue de la formation, le centre présente les candidats au diplôme et adresse au Recteur
d'Académie, avant la date limite fixée par celui-ci, un dossier comprenant, pour chaque
candidat, le livret de formation dûment complété accompagné, et le cas échéant, des pièces
relatives aux épreuves organisées en cours de formation et des écrits relatifs aux stages, ainsi
que les écrits destinés à la certification en 2 exemplaires.
Chaque discipline, chaque module peut donner lieu à une évaluation interne : individuelle ou
collective, sur table ou hors planning, écrite ou orale.
Cette évaluation recouvre trois fonctions :
- baliser le parcours de formation, ce qui permet à chacun et pour chacun de faire le point et
de tracer des pistes de travail ;
- disposer d’éléments qui aident à la rédaction des bilans finaux ;
- préparer aux certifications.
48
V- LES MODALITES REGULATION ET D’EVALUATION DU PROJET PEDAGOGIQUE
Comme tout système complexe, la formation d’éducateur spécialisé, et donc le projet qui
l’anime, impliquent une régulation garantissant son équilibre et son efficience.
Pour être véritablement opératoires, les règles de fonctionnement doivent être
expérimentées et modifiées quand leur fiabilité est prise en défaut, parce que leur
pertinence ne résiste pas au temps ou à la conjoncture. Elles peuvent être également
amendées et corrigées sous l’effet de changements dont les sources sont extérieures au
Centre de formation.
Le travail de régulation porte sur la cohérence du projet, afin de maintenir toujours
possibles les conditions de sa mise en œuvre et de l’améliorer. Des ajustements et des
adaptations réciproques s’effectuent entre les différents acteurs de la formation :
direction du Centre, équipe pédagogique, formateurs de terrain et étudiants. Cette
dimension de régulation entre intégralement dans l’évaluation du projet.
Des instances et des temps de la formation s’y prêtent plus particulièrement :
- les réunions étudiants/formateurs (REF)* ;
- les temps d’accueil et de bilan** ;
- les réunions avec les délégués étudiants** ;
- les réunions étudiants / formateurs / documentalistes (REF-)**
- les travaux des étudiants et les réunions auxquelles donne lieu leur double correction** ;
- les bilans individuels **;
- les bilans intermédiaires et finaux** ;
- les réunions de formateurs ;
- les réunions de formateurs de terrain ;
- les réunions de coordination intra et inter Domaines de Formation ;
- les journées pédagogiques intra et inter filières
- le Conseil Technique et Pédagogique **…
La régulation n’est ni circonstancielle, ni incidente. Elle opère comme un principe
dynamique du projet et en soutient le sens lorsque celui-ci tend à s’estomper derrière
l’écran du quotidien de la formation.
* Instance d’échange et d’élaboration entre les étudiants, les formateurs, et le cas échéant les représentants de la
direction. Cet espace permet aux étudiants d’interroger le projet pédagogique et ses déclinaisons (planning, rendu
des travaux, certifications…) dans sa pertinence, ses écueils… Ce n’est pas une instance décisionnaire et elle ne
concerne pas les problématiques institutionnelles, mais pédagogiques. Les REF sont précédées d’une réunion de
préparation (ou de promotion) où les étudiants élaborent l’ordre du jour.
** En présence des étudiants ou de leurs délégués
49
V-1 Les réunions étudiants formateurs (REF)
REF : Les REF sont des réunions trimestrielles de 2heures regroupant les étudiants, les formateurs référents et le représentant hiérarchique
décisionnaire de l’institution. Ces réunions sont préalablement préparées par le groupe d’étudiants et abordent des thèmes relatifs l’amélioration de la formation. Les points positifs, négatifs ou à améliorer de la formation sont exposés par les étudiants, discutés avec les formateurs, afin d’être explicitées, précisées, et les circonscrire dans une « zone » de traitement. Certaines problématiques posées peuvent être réglées au cours de la REF. D’autres problématiques exposées en REF sont ensuite rapportées soit en réunion d’équipe si le sujet est strictement pédagogique ; soit lors de réunions institutionnelles si le sujet dépasse la cadre pédagogique. Certaines améliorations, nécessitant plus d’élaboration, ne pourront porter que sur la rentrée n+1.
Les indicateurs permettant de vérifier la pertinence de cet outil sont : - Le taux d’assiduité élevé des étudiants - Le nombre de points mis à l’ordre du jour - Le taux de participation des étudiants - La réitération des problématiques exposées en année n+1
Les REF sont à penser en lien direct avec les autres instances d’évaluation du projet pédagogique, ce ne sont pas instances décisionnaires. L’évaluation ne peut fonctionner que si cette instance trouve des relais et des étayages dans d’autres espaces où les décisions sont prises.
Rentrée 1
REF 1 Réunions
Améliorations REF 2
Réunions Améliorations
Bilan de fin d'année Réunions
Rentrée n+1
Améliorations
Règlement
immédiat
Règlement
immédiat
Règlement
immédiat
Amélioration différée n+1
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V-2 Les délégués des étudiants
Les délégués des étudiants ont pour fonction d’aider à traiter les questions collectives
inhérentes au groupe qui les a élus ; le postulat étant que le traitement de ces questions
collectives fait partie intégrante de la formation de l’éducateur. Chaque délégué est
appelé à représenter la promotion qui l’a élu dans un certain nombre d’instances.
V-2-1 Contexte institutionnel de la fonction du délégué
La fonction de délégué
- relève du droit des usagers ;
- répond à la volonté de l’équipe pédagogique de faire vivre la démocratie interne ;
- est un des dispositifs qui permettent de mettre au travail le vivre ensemble ;
- fait partie intégrante de la dynamique formative dans laquelle le centre a pour mission de
se tenir ;
- est un des « empêcheurs de tourner en rond » ; elle fait partie des contrepouvoirs et
contribue de ce fait à dialectiser le lieu de formation ;
- est une des instances qui veille au rapport pédagogique.
L’élection confère au délégué sa légitimité de représentant, porte-parole de sa
promotion, d’interlocuteur des salariés de l’établissement et de telle ou telle instance
extérieure.
Le délégué est un lieu d’adresse.
V-2-2 Description du travail du délégué et de son adjoint
Quatre grandes tâches peuvent être actuellement repérées :
- faciliter la circulation d’informations – fonction-relais ;
- éviter l’éparpillement des demandes ;
- faire part du regard des étudiants sur leur formation et faire poids dans les différentes
instances auxquelles ils participent ;
- faire des ponts entre les différents groupes institutionnels.
Tout cela dans une perspective : faciliter les liens (ce qui apparaît très différent de : traiter
les conflits). Délégué(s) et adjoint(s) ne sont ni leaders, ni animateurs de leur promotion.
La fonction nécessite un travail de réflexion continu et commun entre délégué(s) et
adjoint(s) :
51
- pour être en mesure de dissocier les personnes de leurs questions, de leurs demandes,
de leurs points de vue ;
- pour se faire les porte-parole de tous les avis, des demandes, même vis-à-vis
de ceux avec lesquels ils sont en désaccord ;
- pour veiller à repérer l’expression de la majorité et faire apparaître les
différences, voire les divergences ;
- pour transformer les questions ou les demandes individuelles en points
collectifs ;
- pour s’extraire de la poussée groupale vers une sorte de défense des
consommateurs, lésés dans la satisfaction de leurs besoins.
Délégué(s) et adjoint(s) sont évidemment plus actifs lors des temps au centre, mais ils
continuent d’assumer leur mandat pendant les stages.
Lieux institués où les délégués et adjoints siègent : conseil technique et pédagogique
(C.T.P.) ; réunion des délégués ; conseil de filière (ES) ; commission disciplinaire
(règlement intérieur : article 10).
V-2-3 L’élection des délégués et adjoints
1/ Chaque filière (EJE-FSE) ou groupe (EJE-VD + ESFSE) élit en début d'année scolaire un
ou deux délégué et leurs adjoints.
Pour les stagiaires de première année, les élections des délégués n'interviennent, au plus
tôt, que quatre semaines après le début de leur période théorique afin de permettre aux
stagiaires de se connaître.
2/ Modalités d’élection : cf. article 18 du règlement intérieur.
3/ Les délégués et les adjoints sont élus pour un an ; ils sont rééligibles. Leurs noms sont
portés à la connaissance de tous.
4/ Stagiaires et délégués peuvent se réunir à leur convenance, à condition que cela ne
porte pas préjudice au fonctionnement collectif, tel qu’il est prévu dans le planning par
exemple. De plus, les délégués ou à défaut leurs adjoints organisent des réunions avec les
étudiants afin de débattre des questions à prévoir à l’ordre du jour des réunions qui se
tiennent avec la direction et/ou l’équipe.
52
5/ Deux réunions par an avec l’ensemble des délégués et des adjoints, la direction, les
responsables de centre d’activités et un formateur par filière permettent de faire le point
sur la fonction de délégué pendant l'année en cours.
6/ Un délégué, ou son adjoint, peut être dispensé de temps de cours ou de temps de stage
pour participer à une réunion rendue obligatoire du fait de sa fonction.
7/ La fonction de délégué n'exclut pas la possibilité de rencontres personnelles de tout
étudiant avec le directeur, le responsable de pôle ou tout formateur.
8/ En cas de convocation de la commission disciplinaire, le délégué des étudiants est
appelé à siéger (cf. article 10 du règlement intérieur).
53
V-3 Le conseil technique et pédagogique
Instance de réflexion et de concertation, le Conseil technique et pédagogique (CTP) a vocation
à engager le débat, à recueillir avis et points de vue sur des questions intéressant directement
les formations dispensées au centre Saint-Honoré. Il s’agit, par cette voie, de nourrir et
d’enrichir la pratique de formation des éducateurs, de procéder à de meilleurs ajustements
entre savoirs et compétences et de garantir l’évolution du projet pédagogique. Le CTP
participe de l’évaluation de la formation.
Le CTP est une instance de régulation institutionnelle, seule de ce type à rassembler
l’ensemble des acteurs de la formation5, et exceptionnellement les représentants des
pouvoirs publics. Son objectif n’est pas le consensus ou l’accord parfait. Il s’agit, par le jeu des
questions soumises au débat, de « déloger l’évidence de son pré carré » et de remettre en
perspective le sens des pratiques de formation.
Le CTP se réunit deux à trois fois par an ; son avis est consultatif.
5 Conseil d’administration, direction, formateurs, délégués étudiants, et experts professionnels, le cas échéant, sur invitation spécifique, des élus des
collectivités territoriales.
54
LE CENTRE DE RESSOURCES DOCUMENTAIRES (CRD)
Le Centre de Documentation et d’Information (CDI) occupe une place centrale dans le
dispositif de la formation, déterminée par les orientations du projet pédagogique qu’il
soutient, et relaie en accueillant et sollicitant ses différents acteurs.
I- FONCTIONS
Le fonctionnement du CDI repose sur des principes élémentaires : accessibilité et
disponibilité des éléments documentaires ; perméabilité aux échanges et rencontres
autour de documents ; disponibilité de la documentaliste : sur place et au téléphone.
L’espace documentaire du Centre a pour vocation de proposer une formation
méthodologique à le stagiaire utilisateur. Il s’agit, en effet, au-delà du traitement
documentaire, de donner et d’entretenir le goût de la lecture et de l’information, de
former à la recherche personnelle et d’ouvrir la formation à des réalités extérieures
connexes.
II- OBJECTIFS
Les principaux objectifs du centre de ressources documentaires sont les suivants :
- la constitution d’un fonds documentaire,
- la formation méthodologique des stagiaires,
- l’information des membres de l’équipe pédagogique.
La constitution du fonds documentaire et mission d’information
La collecte des documents nécessaires à la formation suit différentes voies :
- dépouillement des revues,
- achats de livres et d’études, en concertation avec l’équipe pédagogique,
- achat ou location de productions vidéo,
- recueil des mémoires des promotions précédentes,
- établissement de bibliographies.
Ces documents sont ensuite traités et catalogués pour être mis à la disposition des
utilisateurs du CDI soit en consultation sur place, soit en prêt.
Par ailleurs, à partir de ces diverses sources documentaires, sont élaborés des dossiers
thématiques qui regroupent toutes sortes d’informations sur un même sujet.
La formation méthodologique.
Le centre de ressources documentaires se met à disposition des stagiaires
55
ANNEXES
56
CONVENTION DE STAGE
PREAMBULE
Selon le parcours du stagiaire, la formation d’éducateur spécialisé allégée comprend de 480 à 9106 heures de
formation théorique et de 560 à 1120 heures7 de formation pratique, réparties sur quatre semestres. Les
stages sont pris en compte dans l’attribution des crédits de formation (ECTS).
ARTICLE 1
Conformément au décret n° 2007-899 du 15 mai 2007, à l’arrêté du 20 juin 2007 relatifs au diplôme d’Etat
d’éducateur spécialisé et au décret n° 2014-1420 du 27 novembre 2014 relatif aux périodes de formation en
milieu professionnel et des stages.
La présente convention a pour objet de définir les modalités de déroulement du stage entre :
Le Centre de Formation Saint-Honoré
42-44 rue de Romainville - 75019 PARIS
représenté par son directeur général, Mr. David BOUAZIZ et par délégation, par Mme. Jessie MALET
responsable de pôle
Le responsable du site qualifiant :
______________________________________________________________________________ -
Le stagiaire :
_______________________________________________________________________________
Le référent professionnel de site qualifiant ou son responsable
hiérarchique _____________________________________________________________________
Le référent pédagogique ou son responsable hiérarchique :
_________________________________________________________________________________
6 Rayer la mention inutile 7 Rayer la mention inutile
57
ARTICLE 2
Cette convention pédagogique est conclue dans le cadre de la convention de partenariat signée avec le
responsable juridique du site de stage pour la période du _______________/_______________/_______________
au ________________/________________/_______________; durée effective de : _________semaines.
Elle concerne le stage du semestre 3 – 4 – 5 et 68
Elle ne peut être résiliée que dans les conditions prévues à l’article 10.
ARTICLE 3
Le référent de site qualifiant : ______________________________________________________s’engage à
accueillir ______________________________________________________et à l’accompagner dans son
processus de formation pratique.
En lien avec le projet d’encadrement du stagiaire, il organise la conduite du stage, il met en place des temps
d’accompagnement formalisés et réguliers, ainsi que des bilans partiels et se rend disponible en cas de visite de
stage effectuée par le référent pédagogique.
Afin de renforcer le travail de partenariat entre les sites qualifiants et le centre de formation, des réunions sont
organisées avec les référents de site qualifiant qui pourront aussi être sollicités pour participer, au centre, à des
actes de formation.
ARTICLE 4
Le stage hors emploi doit permettre au stagiaire de découvrir de nouveaux projets institutionnels et de faire
l’expérience des domaines de compétences inventoriées et décrites dans le référentiel professionnel, conduisant
à appréhender les plus larges facettes du métier.
Le stage en emploi doit permettre au stagiaire d’asseoir sa pratique, de cheminer vers la construction de son
identité professionnelle.
L’implication du stagiaire tendra à se rapprocher de l’exercice des responsabilités professionnelles, afin de
consolider les compétences attendues. Ce stage doit permettre à l’étudiant de s’engager dans des actions
éducatives et valider sa professionnalisation. Il est attendu qu’il :
-S’implique dans le projet d’établissement et dans les actions partenariales ;
- Participe à l’élaboration et à la conception des actions et des projets individuels ou collectifs en lien avec les missions du service ;
- Argumente et soutienne sa démarche professionnelle auprès de l’équipe pluridisciplinaire ;
- Acquière les moyens d’une démarche et d’une réflexion professionnelle ;
- Contribue au travail d’équipe.
Le stagiaire peut être mis en situation de responsabilité éducative sur son stage en emploi, dès lors que son
intervention peut être soutenue par un professionnel diplômé de même niveau.
8 Entourer le semestre correspondant au stage
58
Un ensemble de travaux prennent appui sur cette expérience professionnelle9 :
DC1- Dans le dossier de pratiques professionnelles l’étudiant doit faire émerger un questionnement
transversal à l’ensemble de ces stages. Ce travail doit faire preuve d’une conceptualisation. Il valide la
certification « accompagnement social et éducatif spécialisé ».
DC2- Le mémoire de 50 pages participe à la certification « conception et conduite de projet éducatif
spécialisé ». A partir d’une problématique, l’élaboration du mémoire conduira l’étudiant à développer
un projet.
DC3- Un dossier axé sur le travail d’équipe à partir d’une situation d’accompagnement individuel ou
collectif, support à la certification « communication professionnelle ».
DC3- Un écrit professionnel support à la certification « communication professionnelle ». Cet écrit est
validé par le référent professionnel et référent du site qualifiant (le document doit comporter la mention
« écrit validé », le tampon de l’établissement et les signatures des référents).
DC4- Un dossier relatif à une situation éducative qui met en évidence le travail en réseau et en
partenariat support à la certification « implication dans les dynamiques partenariales » institutionnelles
et interinstitutionnelles.
ARTICLE 5
En fin de stage le référent de site qualifiant procède à l’évaluation du stage qui sera reportée sur la
feuille du livret de formation ; celle-ci sera remise au stagiaire avant son départ.
Le responsable du site qualifiant peut la contresigner et y ajouter une note personnelle lorsqu’il le juge
opportun.
Le cachet de l’établissement ou du service doit être obligatoirement apposé sur le rapport d’évaluation.
ARTICLE 6
A l’issue du stage, le site qualifiant doit fournir au stagiaire un document attestant de la réalisation de
la période de stage.
ARTICLE 7
Les cas échéant, le référent de site qualifiant doit garantir la production par le stagiaire d’au moins un
écrit professionnel participant à la certification du domaine de compétences 3 (DC3 - 2ème partie)
« communication professionnelle », et procéder à sa validation.
L’écrit est réputé validé dès lors qu’il porte la mention « validé », qu’il est signé par le référent de site
qualifiant et revêtu du cachet de l’établissement.
ARTICLE 8
9 Les travaux à réaliser sont en fonction du parcours du stagiaire, certains stagiaires sont dispensés totalement ou partiellement de certaines épreuves de
certification.
59
Pendant la durée de son séjour dans l’établissement ou le service qui le reçoit, le stagiaire conserve son
statut salarié en formation professionnelle. Dans le cas où le site qualifiant fermerait durant une période
de congés scolaires, le stagiaire devrait retourner, le cas échéant, chez son employeur.
Le temps de stage est établi sur la base de 35 h par semaine. Les semaines de retour au Centre ne sont
pas comprises dans le temps de stage.
10 % (une demi-journée) du temps de stage sera réservé au travail de recherche et d’étude du stagiaire.
Ce temps de recherche peut s’effectuer sur le lieu de stage ou à l’extérieur.
Les horaires de stage et les temps de recherche sont définis en accord avec le référent de site qualifiant.
Un avenant à la convention de stage sera rédigé en cas de modification des dates de début ou de fin de
stage.
Toute absence au stage doit être motivée ; le stagiaire doit en informer le référent du site qualifiant et le
Centre de formation. En cas de maladie, un arrêt de travail ou une copie doit être fournie au site qualifiant.
ARTICLE 9
L’alternance qui caractérise la formation des éducateurs implique des retours au centre de formation sous forme
de journées, pour des groupes d’analyse de la pratique, des conférences ou des rendez-vous individuels. Les
dates de ces retours sont portées à la connaissance du responsable du site qualifiant au moyen d’une circulaire
remise par le stagiaire à son arrivée. Au cas où, pour des raisons impérieuses, le stagiaire se voit dans l’obligation
de revenir au centre en dehors des dates mentionnées, le responsable du site qualifiant peut, s’il le désire,
obtenir confirmation de l’autorisation d’absence auprès du centre.
ARTICLE 10
Les stagiaires relèvent de la formation professionnelle tout au long de la vie, à ce titre, ils ne bénéficient d’aucune
gratification.
ARTICLE 11
Le stagiaire est tenu de se conformer aux règlements de l’établissement ou du service ; il est soumis à l’obligation
de discrétion et de confidentialité dans ce qu’il est amené à voir et à entendre durant le stage.
En cas de faute grave, de difficultés majeures de la part du stagiaire, voire d’incompatibilité entre les deux parties,
le stage peut être suspendu ou interrompu après entente entre le responsable d’établissement ou du service
d’accueil et le directeur du Centre de formation ou son représentant.
ARTICLE 12
Le stagiaire est assuré en responsabilité civile, pour les accidents subis par lui-même, et pour la défense et
recours, par le Centre de formation : MAIF Contrat d’assurance n° 2254180 D.
Le stagiaire bénéficie de la législation en vigueur, notamment du Code de la Sécurité Sociale art. L 412-8 alinéa
c.
En cas d’accident au cours du stage ou durant le trajet l’établissement ou le service et l’étudiant(e) doivent
prévenir le Centre de formation dans les 24 heures. Le responsable établira, à destination du Centre de
formation, un rapport détaillé des circonstances de l’accident : date, heure, lieu, occasion, nature et sièges des
lésions, éventuellement noms des témoins.
60
ARTICLE 14
Tout additif ou modification de la présente convention fait l’objet d’un avenant.
Fait à Paris, le ____________/_____________/___________________
Le responsable Le stagiaire Le directeur du centre
du site de stage formation Saint-Honoré
Le référent professionnel Le référent pédagogique ou son ou son
responsable hiérarchique
61
Les écrits professionnels
Avec la réforme, la certification du domaine de compétences 3-2 « Communication
professionnelle : coordination » revient au terrain de stage : sous la forme de validation d’écrits
professionnels réalisés par le stagiaire.
« Ecrits professionnels de nature différente, à destination d’un tiers (compte rendu de
réunion, synthèse, rapport de comportement, note au juge) élaborés dans le cadre du stage » :
Arrêté du 20 juin 2007, extrait du référentiel de certification.
Ces écrits validés par le site de stage (trois au minimum) seront joints au livret de formation
du candidat au DEES.
Extrait du référentiel professionnel (Arrêté du 20 juin 2007)
Domaine de compétences 3 : communication professionnelle
Deuxième partie : Coordination
Cf. convention de partenariat, article 3 et convention de stage, article 7.
Compétences :
- élaborer et partager une information
adaptée aux différents interlocuteurs.
- Assurer en équipe la cohérence de l’action
éducative.
Savoir
- élaborer des courriers et des textes
synthétiques et analytiques.
- produire des documents transmissibles à
des tiers (juges, autorités de contrôle, etc.).
Savoir
- animer une réunion de travail.
- soutenir et accompagner les orientations
d’une équipe.
- organiser la cohérence des interventions
des différents membres d’une équipe
- utiliser les techniques de gestion des
conflits.
62
Extrait du référentiel de formation concernant cette compétence. (Arrêté du 20 juin 2007)
I- Qu’est-ce qu’un écrit professionnel (dans le cadre de la certification du DC3-2) ?
La liste des écrits professionnels est sans fin : chaque site qualifiant trouve ceux que le
stagiaire peut réaliser, en cohérence avec la mission et le projet qui organisent le travail de la
structure d’accueil.
Une définition : écrit individuel, à destination de tiers, internes ou externes (équipe,
partenaires, magistrat, famille…) qui peut rejoindre les écrits produits dans l’institution, voire
être inclus dans le dossier de l’usager.
La production des écrits professionnels nécessite une programmation du premier au dernier
stage qui appartient à l’étudiant, mais aussi du début à la fin de chaque stage, la spécificité de
chaque site qualifiant induisant la nature des écrits professionnels.
Lors du premier stage, l’étudiant peut être mis à contribution pour rédiger des compte-rendu
(de réunion, par exemple) afin d’en valider un.
A partir du deuxième stage le référent de site qualifiant s’enquiert auprès du stagiaire (du) ou
des écrits professionnels qui ont été validés dans (le) ou les stages précédents : afin que
l’étudiant s’initie à d’autres types d’écrits.
Quelques pistes pour l’aider dans la réalisation progressive des écrits professionnels :
-l’inciter à en lire ainsi qu’à prendre connaissance des ouvrages, articles publiés sur le sujet ;
-voir ceux qu’il pourrait entreprendre ;
-faire un détour éventuel par une prise de notes préparatoires ;
-passer à la rédaction en fixant des échéances réalistes.
Les écrits professionnels soumis à certification doivent être scrupuleusement « anonymés ».
Ils portent l’annotation « validé » la signature du référent de stage ou de la direction, ainsi
que le tampon de l’établissement.
Rappelons que trois d’entre eux, choisis par l’étudiant seront, en fin de cursus placés dans une
enveloppe pour être adressés au président du jury du DEES, soumis comme chaque membre
du jury au devoir de réserve.
Dans le cas d’écrits composés à plusieurs ou devant in fine porter la signature d’un cadre
institutionnel, rien n’empêche l’étudiant de demander à extraire une copie (anonymée) de la
partie qu’il a rédigée pour la soumettre à validation au responsable ou au référent de site
qualifiant.
II- Que valide-t-on ?
63
Un préalable : tout étudiant, s’il y est réglementairement soumis, qui, au terme de son cursus
ne produirait pas trois écrits professionnels validés ne peut pas se présenter au DEES (lors
d’une première présentation).
Les appréciations et les commentaires des certificateurs n’apparaissent pas sur les écrits
validés. Chaque écrit porte la mention « validé » (ou « non validé »), la signature du
responsable de site qualifiant ou de son délégué ainsi que le tampon de l’établissement ou du
service.
La bienveillance des certificateurs n’exclut pas un degré d’exigence cohérent avec le moment
du cursus. L’écrit professionnel peut être validé s’il réunit une majorité des indicateurs
suivants :
▪ la prise en compte de l’objectif de l’écrit ;
▪ le souci de son destinataire et de ses lecteurs potentiels (cf. droit des usagers) ;
▪ le positionnement du rédacteur qui donne à entendre la construction en cours de son
identité professionnelle et son inscription dans l’exercice de la fonction éducative ;
▪ une forme écrite lisible : vigilance à une expression claire, synthétique ; travail sur le mot
juste qui témoigne aussi d’une appréhension du vocabulaire professionnel et de la
formation du discernement ;
▪ le soin apporté à la syntaxe et à l’orthographe.
▪ Le rôle de l’école consiste :
▪ à collecter les écrits professionnels validés ;
▪ vérifier qu’ils sont en conformité avec les attendus du DC3-2 : trois écrits professionnels
individuels de nature différente, à destination de tiers, dans lesquels l’anonymat des
personnes est respecté, dûment signés et tamponnés ;
▪ accompagner chaque étudiant dans le choix de ses trois écrits professionnels validés ;
▪ les adresser dans les délais au Centre d’examen.
Conclusion
Comme chaque domaine de formation contient les trois autres on peut poser en postulat que,
pour l’étudiant stagiaire, s’atteler aux écrits professionnels c’est aussi frayer les voies pour
tous les écrits que sa formation et le DEES requièrent, et au-delà c’est entrer dans l’obligation
déontologique de passer sa pratique par les mots.
64
Travaux écrits : indications de présentation
Tout travail écrit doit se présenter sous la forme suivante :
- Format : 21 x 29,7 (usuel A4)
- Texte dactylographié, seulement au RECTO, à l’interligne 1,5 sur papier
usuel, taille de police : 11 à 12. Les polices de caractères times new roman, Arial,
Cambria, Garamond, sont généralement celles retenues.
- Marges :
o en haut : 2.5 cm
o à gauche : 3,5 cm (réglette)
o à droite : 2 cm
o en bas : 2 cm
- Pagination : chaque page porte son chiffre
Le sommaire et la bibliographie sont compris dans la pagination.
- Identification :
La couverture du travail comporte les mentions suivantes :
1 - Nom, prénom du candidat
2 - Titre du travail
3 - Année de la session (DEES Session 20.- - ; promotion…)
- L’anonymat : impérativement respecté
- pour les usagers.
- pour le personnel,
Aucun patronyme ne doit apparaître dans votre écrit. Ne sont acceptés que des
prénoms ou des initiales.
Les photos de personnes sont interdites.
Veillez à préserver l’anonymat de l’établissement.
- Sommaire :
Placé après la page de titre, il comporte une pagination.
65
- Documentation :
Les documents particuliers auxquels le texte renvoie (textes de lois, projet institutionnel,
correspondance, plans de locaux etc…) seront placés en annexe de l’ouvrage : avant la
bibliographie.
- Citations :
Toute citation doit être attribuée à son auteur et placée entre guillemets. Tout changement
dans la citation doit être placé entre crochets ; toute suppression dans la citation doit être
signalée par des points de suspension. La source (livre ou article) doit être indiquée : entre
parenthèses dans le texte ou bien signalée par un astérisque en bas de page (Cf. les modèles
de références bibliographiques). Précisez, la ou les pages d’où la citation est extraite.
REGLES D’USAGE
Projets et travaux de stage vous permettent d’évaluer votre pratique et votre cursus ; ils
n’ont pas pour objectif d’évaluer les pratiques du lieu de stage, pas plus que les
professionnels côtoyés.
N’hésitez pas à engager votre parole de stagiaire E.S. : le “ JE ” témoigne de votre
implication.
66
LE REGLEMENT INTERIEUR
67
REGLEMENT INTERIEUR DES FORMATIONS DE NIVEAU II
PROMOTION 2017-2019
Le règlement intérieur relève des moyens qui permettent la mise en œuvre du projet pédagogique ; il
contribue à définir et à organiser les relations entre les étudiants et le centre de formation.
Tout étudiant en formation au centre Saint-Honoré accepte, de ce fait, tous les principes du règlement
intérieur et s'engage à suivre intégralement la formation (sauf contrat particulier écrit).
ARTICLE 1
ORGANISATION DE LA FORMATION
La formation est organisée selon le principe d’alternance entre périodes d’enseignement théorique et
périodes de stage.
La durée et les modalités de la formation sont fixées par les textes suivants :
* Formation d’éducateur de jeunes enfants :
- décret n° 2005-1375 du 3 novembre 2005
- arrêté du 16 novembre 2005
- circulaire DGAS/4A/2006/25 du 18 janvier 2006
* Formation d’éducateur spécialisé
- Décret n° 2007-899 du 15 mai 2007
- Arrêté du 20 juin 2007
- Circulaire DGAS/SD4A/2007/436 du 11 décembre 2007
ARTICLE 2
RYTHMES ET HORAIRES DE LA FORMATION
La formation au centre se déroule du lundi au vendredi inclus, selon des horaires variables, entre 8h30
et 17h30. Par ailleurs, des actes de formation individuels peuvent être fixés de 8h à 9h ou de 17h à 18h.
Chaque stagiaire doit prendre ses dispositions pour respecter ces horaires.
En stage, le stagiaire adopte l'horaire de son lieu de stage, dans les limites établies par la convention de
stage.
Les dates de congés sont précisées à chaque rentrée scolaire.
ARTICLE 3
68
PARTICIPATION A LA FORMATION
La participation à tous les actes de formation10 est obligatoire.
En cas d'absence, quel qu’en soit le motif, l'étudiant doit adresser au centre de formation tout
justificatif et avertir son lieu de stage s'il est en période pratique.
La signature de la feuille de présence engage la responsabilité de chaque étudiant
Le Centre se réserve la possibilité de mettre en œuvre tout moyen nécessaire au contrôle des
présences.
Les absences, justifiées (raison médicale ou cas de force majeure apprécié par la direction du
centre) ou non, peuvent entraîner une présentation en commission d’évaluation du cursus.
Tout étudiant arrivant en retard lors d’un acte de formation pourra s'en voir refuser l'accès.
Au-delà de 10% d’absence la poursuite du cursus sera remise en cause et/ou la présentation au
Diplôme d’Etat compromise.
ARTICLE 4
SUSPENSION DE FORMATION
Un étudiant peut demander, pour motif personnel, à suspendre sa formation.
Après étude de sa situation avec le directeur, le responsable de pôle, le formateur référent, les
conditions de reprise de ses études seront définies par un contrat écrit.
ARTICLE 5
REGLEMENT DES STAGES
Se reporter à la convention de stage et au règlement administratif des stages.
ARTICLE 6
CERTIFICATION
La formation au centre est organisée en quatre domaines de formation (D.F.) auxquels sont
associés quatre domaines de certification (D.C.).
L'étudiant reçoit en entrant au centre, un "livret des D.F.", en sus du projet pédagogique.
* Formation d’éducateur de jeunes enfants
Chaque D.C. est validé, séparément, par un contrôle continu et une épreuve en centre
d’examen.
10 Acte de formation = cours, conférence, atelier, visite extérieure, GAP, bilan, REF…
69
Les modalités de contrôle continu et de préparation aux épreuves de certification sont précisées, pour
chaque D.F., en début d’année de formation.
Les résultats obtenus pour chaque D.C. sont portés au livret de formation de l’étudiant.
Chaque stage donne lieu à une évaluation par l’étudiant, par le référent du stage et par le centre de
formation.
* Formation d’éducateur spécialisé
A l’exception du D.C.1, chaque D.C. comprend deux parties. Les épreuves du D.C. 2 première partie et
du D.C. 4 deuxième partie sont organisées en cours de formation par le centre. La proposition de
validation de la deuxième partie du D.C. 3 est confiée aux référents de sites qualifiants.
Les modalités de ces épreuves ainsi que celles des épreuves préparatoires aux épreuves de certification
en centre d’examen sont précisées en début d’année de formation.
Les résultats obtenus sont portés au livret de formation de l’étudiant.
Chaque stage donne lieu à une évaluation par l’étudiant, par le référent du site qualifiant.
ARTICLE 7
SUIVI DES ETUDIANTS
L'équipe pédagogique procède régulièrement au suivi des cursus individuels, sur les plans théorique et
pratique. Les résultats obtenus lors des contrôles de connaissance et des épreuves préparatoires aux
domaines de certification sont pris en compte, ainsi que les évaluations de stage et les absences, dans
le suivi des cursus individuels.
L’équipe pédagogique peut être amenée à envisager un aménagement du cursus, un redoublement ou
un arrêt de formation. La décision sera prise en commission d’évaluation du cursus.
ARTICLE 8
COMMISSION D’EVALUATION DU CURSUS
La commission peut se réunir, après décision de l’équipe pédagogique, plusieurs fois par an.
Elle a pour objectif d’étudier la situation des stagiaires :
- présentant des difficultés sur le plan pratique et/ou sur le plan théorique ;
- manifestant une difficulté à maintenir constante leur participation aux différents actes de formation.
La commission après avoir considéré les motifs et les effets de chaque situation, prendra, après
délibération, une décision (poursuite du cursus avec ou sans réserve ; redoublement ; arrêt de
formation ; etc.) motivée par la recherche d’une solution adaptée.
70
Un étudiant convoqué devant la commission a la possibilité de se faire accompagner d’un autre
étudiant.
La commission est composée
- du directeur général ou son représentant,
- d’un responsable de pôle,
- d’un formateur permanent.,
- du formateur référent,
- d’un ou deux professionnels de terrain
ARTICLE 9
CONDITIONS DE PRESENTATION AU DIPLOME D'ETAT
Le centre de formation présentera au diplôme d'Etat, tout stagiaire qui aura suivi sa formation
dans sa totalité et acquis au cours des 5 premiers semestres, au moins 120 ECTS. Le centre adresse
à l’autorité compétente le dossier de chaque candidat, comprenant le livret de formation, dûment
complété, accompagné :
- pour un candidat EJE, du mémoire et de trois travaux à finalité éducative ;
- pour un candidat ES, des pièces relatives aux épreuves organisées en cours de formation, des
écrits relatifs aux stages, du mémoire, du dossier de pratiques professionnelles et du journal
d’étude clinique.
ARTICLE 10
SANCTIONS DISCIPLINAIRES
Tout étudiant qui manquerait au règlement intérieur ou qui commettrait un acte portant
gravement atteinte aux personnes, aux biens ou au fonctionnement de l'institution, serait appelé
à comparaître devant la commission disciplinaire, après un entretien préalable avec le directeur.
La commission disciplinaire est composée du directeur ou de la directrice adjointe, d'un
responsable de centre d’activités ou d’un formateur, d’un délégué étudiant, d'un formateur de
terrain. Elle siège autant de fois que nécessaire, sur convocation du directeur, et se prononce sur
l’opportunité de mesures disciplinaires, dont l’exclusion de l’étudiant.
ARTICLE 11
CONSIGNE INCENDIE
L'étudiant est invité à prendre connaissance des consignes affichées dans chaque salle afin de les
appliquer et de les faire appliquer le cas échéant.
Deux exercices d’évacuation sont organisés chaque année.
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ARTICLE 12
SECURITE SOCIALE
L'affiliation au régime "étudiant" est obligatoire pour tout étudiant de moins de 28 ans. Elle implique
le versement d'une cotisation annuelle (dérogation en cas de couverture sociale assurée, pour toute
l'année, comme ayant droit de parents ou de conjoint salarié).
Tout étudiant de plus de 28 ans doit faire la preuve d'une couverture sociale :
- ayant droit d'un conjoint salarié,
- bénéficiaire d'une assurance personnelle,
- bénéficiaire d’une rémunération du Conseil régional ou des ASSEDIC.
Les stagiaires en situation d’emploi doivent produire la preuve de leur affiliation à un régime de
sécurité sociale.
Tout étudiant étranger ressortissant d'un pays ayant passé convention avec la France dispose des
mêmes droits qu'un étudiant français. Un étudiant ressortissant d'un pays n'ayant pas passé
convention avec la France doit contracter une assurance personnelle.
Pendant les stages (effectués hors du centre de formation), les étudiants bénéficient d'une couverture
accidents et maladies professionnelles, comparable à la couverture accidents des salariés.
ARTICLE 13
MUTUELLES
L'inscription à une mutuelle complémentaire est laissée à l'initiative de l'étudiant. Le centre de
formation fournit les adresses de la LMDE et de la SMEREP. L'étudiant règle lui-même sa situation au
siège social de ces instances ou de tout autre mutuelle.
ARTICLE 14
ASSURANCES
Une assurance prise par le centre de formation couvre les conséquences pécuniaires de la
responsabilité civile de l'étudiant en stage.
ARTICLE 15
TABAGISME
En application du Décret n° 2006-1386 du 15 novembre 2006, fixant les conditions d’application de
l’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, il est interdit de fumer dans
l’enceinte de l’établissement.
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ARTICLE 16
REPAS
Les repas peuvent être pris à la cafétéria. Les étudiants s’engagent à respecter le matériel mis à
leur disposition ainsi que la propreté du lieu. Ils peuvent prendre des repas dans les salles non
moquettées, dès lors qu’ils les remettent en état à la fin du repas.
ARTICLE 17
TELEPHONE PORTABLE
Tout utilisateur d’un téléphone portable doit veiller à l’éteindre, ou le mettre en mode vibreur,
lors des séances de travail et à respecter son environnement en cas d’appel durant les pauses,
sauf indication contraire de l’intervenant.
ARTICLE 18
DROIT D'EXPRESSION
Les étudiants élisent des délégués de promotion et des délégués adjoints.
Les élections des délégués de promotion se font sous couvert du centre de formation.
Il est prévu, au moins :
- 1 délégué et 1 adjoint par groupe d'étudiants en formation d’éducateur de jeunes enfants en voie
directe, soit 4 délégués et 4 suppléants par promotion ;
- 1 délégué et 1 adjoint par promotion en situation d’emploi
- 1 délégué et 1 adjoint pour l’apprentissage ;
- 1 délégué et 1 adjoint par promotion d’éducateurs spécialisés.
Les élections se déroulent en présence du responsable de pôle ou d’un délégué de la direction et
d'au moins 2 scrutateurs étudiants.
Un procès-verbal signé par les scrutateurs et les nouveaux élus doit être établit.
En cas de candidatures individuelles, chaque votant aura à choisir 2 noms. Sont élus les candidats
qui comptabiliseront le plus de voix.
Les étudiants ont la possibilité de se grouper dans le cadre d'une organisation de leur choix. La
reconnaissance de ce droit permet aux étudiants qui le désirent d'adhérer à une organisation
syndicale du secteur social et de s'exprimer à ce titre.
Les étudiants peuvent se réunir en association déclarée dans les conditions prévues par la loi du
1er juillet 1901, ou adhérer à une association déjà existante (association d'anciens élèves,
association professionnelle).
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ARTICLE 19
DROIT DE REUNION
Les groupements d'étudiants pourront organiser des réunions en dehors des heures de cours et après
en avoir avisé la direction, qui mettra une salle à leur disposition, en fonction des possibilités du
moment. La participation de personnes extérieures à ces réunions doit recevoir l’aval de la direction du
Centre.
ARTICLE 20
AUTORISATION D'AFFICHAGE
Les étudiants disposent de panneaux d'affichage installés dans la cafétéria. Chaque syndicat ou
association dûment déclaré pourra utiliser un panneau réservé.
ARTICLE 21
DISTRIBUTION DE PUBLICATIONS
Des tracts et publications pourront être diffusés dans l'enceinte du centre de formation, en dehors des
heures de cours et avec l'autorisation du directeur du centre.
ARTICLE 22
REUNIONS
Il est institué des lieux d'échanges entre les étudiants et la direction, d’une part, les étudiants et les
formateurs, d’autre part. Chacun peut y prendre la parole. Ce ne sont pas des lieux de décision.
Les réunions avec les formateurs auront lieu au moins une fois par période théorique.
Ces réunions sont des actes de formation. Les questions soulevées lors de ces réunions sont traitées
en réunion d’équipe. Les réponses sont apportées à la réunion suivante ou affichées.
ARTICLE 23
LOCAUX
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Lorsque les locaux ne sont pas utilisés par la formation, ils sont à la disposition des étudiants pour tout
travail de groupe ou tout travail personnel, dans la limite des heures d'ouverture du centre de
formation.
Toute utilisation des locaux avant 9h ou après 17h30 doit être soumise à l'approbation de la
direction.
ARTICLE 24
CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION (CDR)
Le C.D.I. est ouvert de :
9 h à 13h30 et de 14h30 à 17h30 les mercredi et vendredi,
9h à17h30 les lundi, mardi, jeudi.
C’est un lieu de travail et de silence.
Les travaux en petits groupes qui nécessitent la consultation de documents du C.D.I. sont autorisés
dans la mesure où ils ne perturbent pas le travail des autres utilisateurs et des documentalistes.
Il est interdit de consommer des aliments et des boissons au C.D.I.
Tout utilisateur d’un téléphone portable doit veiller à l’éteindre lors de son séjour au C.D.I.
Prêt de livres :
• Il est possible d’emprunter deux livres simultanément.
• La durée du prêt est de trois semaines maximum en période de cours.
• En période de stage, la durée de prêt correspond au délai entre deux guidances ou GAP.
• La durée du prêt correspond au délai entre deux retours au centre pour les étudiants en situation
d’emploi (FSE).
Tout manquement aux règles du prêt entraînera la perte provisoire de son bénéfice pour une durée
proportionnelle au retard constaté.
Tout ouvrage détérioré ou non remis, après emprunt, fera l’objet d’un remboursement par
l’étudiant, au prix courant.
C
onsultation sur place
• Les revues, les dossiers documentaires et les usuels ne sont consultables que sur place. Il est
interdit de sortir du C.D.I. usuels, revues et dossiers documentaires.
ARTICLE 25
SALLE INFORMATIQUE
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Des postes de travail sont mis à la disposition des étudiants sous leur responsabilité, exclusivement
pour les travaux et recherches liés à la formation ; il en est de même s’agissant de l’accès à internet.
Le matériel disponible ne permet pas l’impression de documents.
Il est interdit de consommer des aliments et des boissons dans la salle informatique.
ARTICLE 26
SECRETARIAT
Le secrétariat de chaque filière est ouvert aux étudiants de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30 (le secrétariat E.J.E.
est fermé le mercredi).
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Le règlement intérieur est paraphé par l’étudiant pour marquer son engagement dans la
formation et dans le cadre qu’elle implique.
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COUPON A REMETTRE AU SECRETARIAT
Je soussigné(e) /_______________________________________________________________/
déclare avoir pris connaissance du règlement intérieur et m’engage à en respecter le cadre.
Fait à /_________________/ le /___________________/
Signature :
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DROIT A L’IMAGE
Dans le cadre d’activités pédagogiques, tels que l’atelier « Photographies » ou l’atelier
« Vidéo », les stagiaires peuvent être amenés à réaliser des supports, créations ou
reportages visuels où leur image apparait.
Le centre de formation, peut proposer d’utiliser ces créations, dans la perspective de
favoriser et valoriser les échanges de savoir-faire transversaux. L’image des stagiaires
pourrait être utilisées à ces fins.
Renseigner et signer le coupon ci-après.
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DROIT A L’IMAGE
Je soussigné(e)
………………………………………………………………………………………………………………………………………………
Né(e) le ……………………./…………………../………………………………………
Demeurant……………………………………………………………………………………………………………………………
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Stagiaire/étudiant de la promotion « éducateur spécialisé » …………….. /…………….
Autorise le centre de formation Saint Honoré, sis au 42-44 rue de Romainville – 75019,
l’utilisation et l’exploitation non commerciale de mon image, sur support numérique,
analogique ou papier, à des fins pédagogiques et/ou administratives, pour le présent et futur.
En conséquence, je renonce à me prévaloir d’un quelconque droit à l’image dans le cadre
précité.
Paris, le ………………./………………./………………………….
Signature :