9
Mairie de Nîmes Place de l’Hôtel de Ville 30033 NIMES cedex 9 PROJET DE CREATION DU BASSIN DES ANTIQUAILLES NOTE DE PRESENTATION NON TECHNIQUE DE LA PROCEDURE D’ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE (Conformément à l’article R 123-7 du Code de l’Environnement)

PROJET DE CREATION DU BASSIN DES ANTIQUAILLES · Dans ce 2 ème PAPI figure la mise en œuvre des travaux de création du bassin-carrière des Antiquailles et des ouvrages hydrauliques

  • Upload
    others

  • View
    1

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

  • Mairie de Nîmes

    Place de l’Hôtel de Ville 30033 NIMES cedex 9

    PROJET DE CREATION DU

    BASSIN DES ANTIQUAILLES

    NOTE DE PRESENTATION NON

    TECHNIQUE DE LA PROCEDURE

    D’ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE

    (Conformément à l’article R 123-7 du Code de l’Environnement)

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    1

    SOMMAIRE

    PREAMBULE

    I. PRESENTATION DU PROJET OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE

    II. LES DOSSIERS SOUMIS A L’ENQUETE UNIQUE

    III. PRESENTATION DE L’ENQUETE PUBLIQUE

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    2

    PREAMBULE – GENESE DU PROJET

    Contexte d’inondabilité de la ville de Nîmes

    La ville de Nîmes est, depuis toujours, sujette à de fortes inondations causées par des « épisodes cévenols ». Lors de ces évènements, les cadereaux (cours d’eau temporaires), qui traversent la Ville située au pied du plateau calcaire des garrigues, voient leur débit augmenter très rapidement et dans des proportions incroyables. Leur débordement dans la zone urbaine peut ainsi entrainer de graves dégâts lors d’épisodes pluvieux importants. A titre d’exemple, le 3 octobre 1988, le cadereau d’Alès, a vu son débit passer de 0 à 485 m3/s en quelques heures.

    L’inondation historique du 3 octobre 1988 , d’une occurrence estimée de 200 ans, se présente comme l’évènement récent le plus important ayant impacté Nîmes. C’est à la suite de cette catastrophe, et compte tenu de l’ampleur du sinistre, q u ’ une commission hydraulique composée d’experts institutionnels et privés, mandatés par le maire, a étudié et proposé une solution pour protéger la ville de Nîmes.

    La solution retenue dite PPCI (Plan de Protection Contre les risques Inondation s), préconisait un ensemble d’aménagements hydrauliques destinés à protéger l’agglomération nîmoise.

    Nîmes, le 3 octobre 1988 : carrefour rues Faïta/Sul ly)

    Nîmes, le 3 octobre 1988 : avenue Pompidou Ce plan a été déclaré d’utilité publique en 1991 et a permis la réalisation de 29 premiers ouvrages de rétention sur l’ensemble des cadereaux de la ville, jusqu’en 2006. Parallèlement, un ensemble de mesures sur différents champs d’actions a été mis en place, à savoir :

    • l’application d’un règlement d’urbanisme adapté au risque inondation, • une information préventive de la population, • la mise en place d’un système d’observation des pluies et de gestion d’alerte, le système ESPADA.

    Plus récemment, à la suite des inondations de 2002 puis 2005 , la ville s’est tournée vers l’Etat pour accélérer son programme de lutte contre les inondations. Il fut ainsi décidé que la politique municipale de prévention des inondations s’inscrirait dorénavant dans un Programme d’Action de Prévention des Inondations (PA PI), signé le 25 janvier 2007.

    Afin de la repositionner dans le contexte local la démarche PAPI a été dénommée programme CADEREAU . Ce programme vise à coordonner à l’échelle de la ville de Nîmes l’ensemble des politiques de prévention des inondations.

    La convention PAPI Nîmes cadereaux a été signée pour la période 2007-2013. Un avenant a permis de la proroger jusqu’à fin 2014. Les actions de prévention du PAPI sont menées sur cinq axes privilégiés dont l’Axe 4 : « Restauration des champs d’expansion des crues et amélioration de la gestion dynamique des cours d’eau » au sein duquel étaient inscrites les études pour la création du bassin-carrière des Antiquailles. Depuis 2013, la Ville a déposé un nouveau projet de PAPI, en cours d’instruction par les services de l’Etat, couvrant la période 2014-2020. Dans ce 2ème PAPI figure la mise en œuvre des travaux de création du bassin-carrière des Antiquailles et des ouvrages hydrauliques associés (Actions 6 à 8 de l’axe 6 « ralentissement des écoulements »).

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    3

    I. PRESENTATION DU PROJET OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE Description succincte du projet

    L’emplacement optimal du bassin a été arrêté, en fonction de toutes les contraintes à respecter. Le projet, tel qu’il est décrit dans les dossiers présentés à l’enquête publique, a fait l’objet de plusieurs concertations, avec les habitants de la ville de Nîmes d’une part (Juillet – Septembre 2012) et, d’autre part, avec tous les interlocuteurs de l’Administration concernés : Préfecture, Conseil Général du Gard, Nîmes Métropole, Ministère de la Défense, RFF, DREAL, DDTM, ARS, DRAC… Le projet global se compose de 3 entités :

    • Le bassin des Antiquailles en lui-même : d’une entrée en terre de 8 ha, il permettra, à terme, de stocker en amont de la zone urbaine 1,8 million de m3 d’eau. Dès l’atteinte de 500 000 m3 de capacité de stockage, il permettra, avec l’aide des autres aménagements prévus au programme CADEREAU, de protéger les quartiers de Nîmes impactés par le cadereau d’Alès d’un évènement du type de celui de 2005. Le bassin, une fois réaménagé, aura une profondeur maximale de

    60 m. Sa périphérie sera aménagée pour permettre une bonne intégration environnementale.

    • Les ouvrages hydrauliques : le bassin n’étant pas situé au point le plus bas du bassin versant capté (de 4,6 km2 de surface), un réseau d’ouvrages hydrauliques de collecte et de transfert (aériens et enterrés) est nécessaire pour renvoyer vers le bassin les eaux de ruissellement du bassin versant. Un ouvrage hydraulique de restitution permettra, à l’aide d’une pompe, de vidanger dans le cadereau d’Alès les eaux du bassin après de fortes précipitations.

    Ces ouvrages sont dimensionnés pour permettre le passage d’une crue du type de celle de 1988. De plus, ils seront dotés d’un shunt permettant de ne pas renvoyer le ruissellement dans le bassin pour les petites crues inférieures à 2 m3/s.

    • L’accès au bassin et les aménagements routiers : l’accès au bassin se fera depuis la RN 106, au droit du carrefour avec la RD 907. Une piste d’accès au bassin, revêtue d’enrobés, sera créée entre la RN 106 et le bassin des Antiquailles pour permettre l’accès aux poids-lourds.

    Le débouché des camions sur la RN 106 sera sécurisé et les aménagements routiers seront validés par les services de l’Etat en charge de la RN 106

    Le chantier se veut « discret », voici, de manière non exhaustive quelques mesures visant à en réduire l’impact :

    • L’extraction des matériaux sera réalisée à l’explosif, et une campagne de mesures a permis de définir les quantités et méthodes de mise en œuvre de ces derniers afin d’en minimiser l’impact sonore et vibratoire.

    • Le traitement des matériaux, principal générateur de nuisances, n’est pas prévu sur site. Il est seulement prévu un concassage « primaire » permettant de réduire les vides et donc le nombre de camions.

    Bassin des Antiquailles

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    4

    I. PRESENTATION DU PROJET OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE

    Objectif du projet de création d’un bassin de réten tion en amont du cadereau d’Alès Le projet de création du bassin des Antiquailles répond aux objectifs du programme CADEREAU pour la protection contre les inondations du secteur urbain de Nîmes. L’opération entraîne la réalisation d’un bassin d’une capacité de 1,8 million de m3. Avec une telle capacité, ce bassin va collecter la totalité du ruissellement produit par un évènement semblable à celui du 3 octobre 1988 sur un bassin versant de 4,6 km2, soit un quart du bassin versant total du cadereau d’Alès. Dans le cadre du programme CADEREAU, il est prévu de se protéger d’une pluie du type de celle du 8 septembre 2005, qui est qualifiée d’une occurrence quarentennale. Cet objectif sera atteint, pour le bassin des Antiquailles, lorsque celui-ci sera en capacité de stocker 500 000 m3. Il est prévu que cette capacité hydraulique soit atteinte au terme de 5 à 7 ans d’exploitation en fonction de la capacité d’extraction qui sera fonction des débouchés (marché des agrégats) et des accés à la carrière. L’objectif de stockage hydraulique de 1 800 000 m3 est attendu au terme de 12 à 14 ans d’activité au terme duquel le site sera remis en état et fera l’objet d’une intégration paysagère. Les bénéfices attendus en termes de débits sont importants et résumés dans le tableau ci-dessous.

    Débits de pointe en m 3/s Pluie type octobre 1988 Pluie type 2005c Lieu de référence

    Etat avant 1988 Sans bassin Avec bassin Etat avant 1988 Sans bassin Avec bassin SNCF aval Roquemaillère 157 152 62 91 87 26

    Pont des 9 arcades 273 267 183 129 114 48 Avant confluent Camplanier 293 287 204 133 119 56

    Entonnement 485 450 364 219 184 117 Autoroute A9 581 537 453 256 208 143

    Synthèse des débits comparés avec et sans le bassin des Antiquailles

    Réparation des zones inondables le long du cadereau d’Alès sans et avec le bassin des Antiquailles

    Zone inondable une fois Antiquailles réalisé

    pour une crue type 1988

    Zone inondable en état actuel pour une crue type 1988

    Vers Alès

    Vers Anduze Vers Anduze

    Bassin

    Vers Alès

    Vers Nîmes Vers Nîmes

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    5

    I. PRESENTATION DU PROJET OBJET DE L’ENQUETE PUBLIQUE

    Plan d’ensemble du projet de bassin des Antiquaille s

    Bassins versants interceptés par le projet de bassi n des Antiquailles

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    6

    II. LES DOSSIERS SOUMIS A L’ENQUETE UNIQUE

    PRESENTATION DES DOSSIERS SOUMIS A L’ENQUETE PUBLIQ UE Pour pouvoir mettre en œuvre le projet, plusieurs autorisations, qui font l’objet de la présente enquête publique, sont nécessaires :

    • Une autorisation au titre de la loi sur l’eau

    De par la nature du projet (création d’un bassin de rétention avec ouvrages hydrauliques de collecte, de transfert et de restitution).

    Conformément à la loi eau N° 92-3 du 03/01/1992, co difiée dans le livre II du Code de l’Environnement et à l’article 2 du décret N° 93-742 du 29/03/1993 (phase n°1).Ce dossier comp rend :

    1. Le nom et l'adresse du demandeur,

    2. L'emplacement sur lequel l'installation, l'ouvrage, les travaux ou l'activité doivent être réalisés,

    3. La nature, la consistance, le volume et l'objet de l'ouvrage, de l'installation, des travaux ou de l'activité envisagés, ainsi que la ou les rubriques de la nomenclature dans lesquelles ils doivent être rangés,

    4. Une étude d’impact. Le contenu de l’étude d’impact et les dispositions s’y appliquant sont définis aux articles R.122-1 à R.122-15 du Code de l’Environnement, complétés par l’article R.512-8 du même Code.

    5. Les moyens de surveillance prévus et, si l'opération présente un danger, les moyens d'intervention en cas d'incident ou d'accident,

    6. Les éléments graphiques, plans ou cartes utiles à la compréhension des pièces du dossier, notamment de celles mentionnées aux 3° et 4°.

    Le code de l’environnement prévoit également une procédure spécifique et unique permettant de réaliser des ouvrages nécessaires à la lutte contre les inondations. Il s’agit de la Déclaration d’Intérêt Général au titre de la loi su r l’Eau , qui aboutit, au vu d’un dossier au titre de la loi sur l’Eau et d’un dossier de DUP, à un arrêté préfectoral unique.

    Ce dossier de Déclaration d’Intérêt Général au titre de la loi su r l’Eau est composé, conformément aux articles R 214-6 et R 214-99 du Code de l’Environnement :

    1. Un mémoire justifiant l'intérêt général ou l'urgence de l'opération,

    2. Un mémoire explicatif présentant de façon détaillée,

    3. Une estimation des investissements par catégorie de travaux, d'ouvrages ou d'installations,

    4. Les modalités d'entretien ou d'exploitation des ouvrages, des installations ou du milieu qui doivent faire l'objet des travaux ainsi qu'une estimation des dépenses correspondantes,

    5. Un calendrier prévisionnel de réalisation des travaux et d'entretien des ouvrages, des installations ou du milieu qui doit faire l'objet des travaux,

    6. La liste des catégories de personnes publiques ou privées, physiques ou morales, appelées à participer à ces dépenses,

    7. La proportion des dépenses dont le pétitionnaire demande la prise en charge par les personnes mentionnées au 1°, en ce qui concerne, d'une part, les dépenses d' investissement, d'autre part, les frais d'entretien et d'exploitation des ouvrages ou des installations,

    8. Les critères retenus pour fixer les bases générales de répartition des dépenses prises en charge par les personnes mentionnées au 1°,

    9. Les éléments et les modalités de calcul qui seront utilisés pour déterminer les montants des participations aux dépenses des personnes mentionnées au 1°,

    10. Un plan de situation des biens et des activités concernés par l'opération,

    11. L'indication de l'organisme qui collectera les participations demandées aux personnes mentionnées au 1°, dans le cas où le pétitionnaire ne collecte pas lui-même la totalité de ces participations.

    • Une autorisation d’exploiter au titre des Installat ions Classées pour la Protection de l’Environnement ( ICPE)

    Car les volumes extraits ne peuvent être tous réutilisés sur place et la faisabilité économique du projet nécessite la valorisation de ces matériaux. La demande au titre des ICPE ne concerne que l’emprise du bassin lui-même, et pas les ouvrages hydrauliques. Conformément au Titre I du Livre V dudit Code, le dossier comporte :

    1. La demande d’autorisation d’exploiter et ses pièces techniques,

    2. Le résumé non technique,

    3. L’étude d’impact du projet,

    4. L’étude de dangers exposant les dangers que peut présenter l’installation en cas d’accident et justifiant les

    dispositions propres à réduire la probabilité et les effets,

    5. La notice d’hygiène et de sécurité du personnel.

    6. Les annexes comportant les études spécifiques menées conjointement à ce dossier.

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    7

    II. LES DOSSIERS SOUMIS A L’ENQUETE UNIQUE

    • Une Déclaration d’Utilité Publique (DUP)

    Peut être nécessaire à des fins d’expropriation en cas de désaccord des propriétaires fonciers afin d’assurer la maîtrise foncière de l’emprise du projet. Conformément à l’article R11-3 et R 11-14-2 du Code de l’Expropriation, le dossier de DUP est composé de :

    1. Une notice explicative présentant la nature et l’objet du projet envisagé,

    2. Un dossier d’enquête préalable à la DUP comprenant : - L’objet de l’enquête, informations juridiques et administratives, - Le bilan de la concertation préalable, - Le plan de situation du projet, - Le plan général des travaux, - Les caractéristiques principales des ouvrages, - L’appréciation sommaire des dépenses et modalités de financement, - La description des modifications devant être apportées au PLU, - Le résumé non technique de l’étude d’impact et l’étude d’impact, - Les annexes.

    Cette DUP impliquera une mise en compatibilité du document d’urbanisme (Plan Local d’Urbanisme) de la ville.

    En application de l’article L 123-6 du Code de l’Env ironnement, toutes ces procédures font l’objet d’un e enquête publique unique.

    AUTRES PROCEDURES MENEES DANS LE CADRE DU PROJET ET NON INCLUSES A CETTE ENQUETE PUBLIQUE UNIQUE En plus de ces autorisations soumises à cette enquête publique unique, le projet est soumis à :

    • Une autorisation de défrichement

    L’affouillement de sol et la création des ouvrages hydrauliques impliquent le défrichement d’une surface de 9,6 ha environ. Cette surface étant inférieure à 10 hectares, ce dossier n’a pas été soumis à enquête publique préalablement à la délivrance de l’autorisation. Celle-ci a été obtenue par l’arrêté préfectoral n° 30-2014-005 en date du 28 janvier 2 014.

    • Un déclassement des chemins communaux situés dans l’emprise du projet

    Le bassin des Antiquailles est implanté sur 1 285 m² de chemins communaux. Conformément à l’article L 141-3 du Code de la Voierie routière, ce déclassement a fait l’objet d’une enquête publique, puis d’une délibération du Conseil Municipal de Nîmes, en date du 8 février 2014.

    • Un permis d’aménager

    Un permis d’aménager devra être sollicité pour le creusement des ouvrages hydrauliques puisqu’ils ont une emprise globale supérieure à 2 ha. La demande de permis d’aménager sera réalisée en temps. L’affouillement de sol pour réaliser le bassin n’est quant à lui pas soumis à permis d’aménager car il est concerné par la procédure d’autorisation ICPE.

    • Une permission de voirie

    La réalisation d’aménagements au niveau du carrefour RN 106 / RD 907 devra faire l’objet d’une permission de voirie. Elle sera demandée en temps voulu par Ville de Nîmes.

  • Ville de Nîmes - Lieu-dit principal « Villeverte » - Commune de Nîmes (30) Projet de création d’un bassin de rétention à l’amont du cadereau d’Ales (dit « bassin des Antiquailles »)

    Note de Présentation non technique

    8

    Démarches de consultation préalables à l’Enquête Pu blique

    Lors de la phase de l’élaboration du projet d’aménagement du bassin, une concertation préalable a été organisée par la ville de Nîmes, conformément aux articles L300-2 et R300-1 du Code de l’Urbanisme. Les modalités afférentes à l’organisation de cette concertation ont été définies par délibération du Conseil Municipal du 30 Juin 2012. La concertation a consisté en :

    • Une exposition, qui s’est tenue du 30 juillet au 14 septembre 2012, à la Maison des Grands Travaux, à Nîmes. Une plaquette d’information a été mise à la disposition du public, ainsi qu’un registre,

    • La tenue de 2 réunions publiques, les 10 & 11 septembre 2012.

    D’autre part, dans le cadre de la modification du PLU prévue consécutivement à la DUP, le projet a fait l’objet d’une présentation aux Personnes Publiques Associées (PPA), lors d’une réunion ayant eu lieu le 18 février 2014. A cette réunion étaient conviées :

    • La Préfecture (Direction des Relations avec les Collectivités Territoriales), • La Direction Départementale des Territoires et de la Mer (SAT Sud Gard et SOTUR), • La Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement, Languedoc Roussillon • L’Agence Régionale de Santé Languedoc Roussillon, délégation du Gard, • La Chambre de Commerce et d’Industrie, • La région Languedoc Roussillon, • Le Conseil Général du Gard, • La Ville de Nîmes • La Communauté d’Agglomération Nîmes Métropole, • La Chambre de Commerce et d’Industrie de Nîmes, • La chambre des métiers et de l’artisanat du Gard, • La chambre d’Agriculture du Gard, • Le Schéma de Cohérente Territoriale Sud Gard, • Le Service Territorial de l’Architecture et du Patrimoine, • L’Office National des Forêts, • Le centre régional de la propriété forestière, • L’Institut National de l’Origine et de la qualité.

    Les personnes présentes ont pu donner leur avis lors de cette réunion. Les personnes excusées, auxquelles le dossier a été transmis, n’ont pas formulé d’avis écrit en retour.

    L'enquête publique est une procédure d'information et de consultation du public. Elle est ouverte à tous, sans aucune restriction. L’enquête ne peut avoir une durée inférieure à un mois ni excéder 2 mois. Elle donne lieu à des mesures de publicités préalables qui permettent d’informer le public de sa tenue. Le Tribunal Administratif a nommé, par décision du 4 février 2014, un commissaire-enquêteur, qui supervise l’enquête publique. Dans le cas présent, le commissaire-enquêteur titulaire est M. Léon GRZESKOWIAK. Son suppléant est M. Daniel JEANNEAU. Il est chargé de tenir des permanences pour recueillir les observations du public. Il peut également :

    • faire compléter le dossier, • procéder à toutes les consultations qu'il juge utile et visiter les lieux du projet (avec l'accord du pétitionnaire), • décider seul de l'organisation d'une réunion publique (en présence du pétitionnaire), • décider seul de prolonger le délai d'enquête de 15 jours.

    Au cours des permanences, chacun peut donner son avis sur le projet. A la fin de l’Enquête publique, le Commissaire Enquêteur réalisera un travail d'expertise, et, à partir des conclusions tirées des avis du public, donnera à son tour son avis sur le projet. Son avis peut être positif, accompagné de réserves ou négatif.

    L’enquête publique - une procédure d’information et de consultation