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1
___________________________________________________________________________________
Ecole Nationale d’Administration de Madagascar Etablissement Public à caractère Administratif
Placé sous tutelle du Ministère de la Fonction Publique Du Travail et des Lois Sociales et du Ministère des Finances et du
Budget
Androhibe Antananarivo 101 BP 1163 020 24 553 79
Site web: www.enam.mg E-mail: [email protected] [email protected] Tél: 020 24 553 86
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana ___________________________________________________
- Ecole Nationale d’Administration de Madagascar -
PROJET DE FIN D’ETUDES
POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE L’ECOLE NATIONALE
D’ADMINISTRATION DE MADAGASCAR
SECTION : Ingénieur des Services Topographiques
Présenté par :
RAKOTOMALALA Tolojanahary
PROMOTION : ILAINA 2014-2016
PRESIDENY DU JURY : Monsieur RAOLSON Harilanto
Consultant-formateur en management public
et gestion de projet Enseignant permanent à l'ENAM
EXAMINATEUR : Monsieur RAMAROJOHN Landry
Juriste Membre du comité de révision des textes fonciers
RAPPORTEUR : Monsieur ANDRIANASOLONIHERY Tianarison Parfait
Chef de Service d’Appui au Plan Local d’Occupation Foncière
auprès de la Direction des Services Topographiques
Janvier 2016
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA CAPACITE DES GESTIONS
FONCIERES ET DE RECOUVREMENT DES FISCALITES FONCIERES AVEC
LE SIG, CAS DE LA COMMUNE DE MAHITSY DISTRICT AMBOHIDRATRIMO
2
___________________________________________________________________________________
Ecole Nationale d’Administration de Madagascar Etablissement Public à caractère Administratif
Placé sous tutelle du Ministère de la Fonction Publique Du Travail et des Lois Sociales et du Ministère des Finances et du
Budget
Androhibe Antananarivo 101 BP 1163 020 24 553 79
Site web: www.enam.mg E-mail: [email protected] [email protected] Tél: 020 24 553 86
REPOBLIKAN’I MADAGASIKARA
Fitiavana-Tanindrazana-Fandrosoana ___________________________________________________
- Ecole Nationale d’Administration de Madagascar -
PROJET DE FIN D’ETUDES
POUR L’OBTENTION DU DIPLÔME DE L’ECOLE NATIONALE
D’ADMINISTRATION DE MADAGASCAR
SECTION : Ingénieur des Services Topographiques
Présenté par :
RAKOTOMALALA Tolojanahary
PROMOTION : ILAINA 2014-2016
PRESIDENY DU JURY : Monsieur RAOLSON Harilanto
Consultant-formateur en management public
et gestion de projet Enseignant permanent à l'ENAM
EXAMINATEUR : Monsieur RAMAROJOHN Landry
Juriste Membre du comité de révision des textes fonciers
RAPPORTEUR : Monsieur ANDRIANASOLONIHERY Tianarison Parfait
Chef de Service d’Appui au Plan Local d’Occupation Foncière
auprès de la Direction des Services Topographiques
Janvier 2016
PROJET DE RENFORCEMENT DE LA CAPACITE DES GESTIONS
FONCIERES ET DE RECOUVREMENT DES FISCALITES FONCIERES AVEC
LE SIG, CAS DE LA COMMUNE DE MAHITSY DISTRICT AMBOHIDRATRIMO
iii
REMERCIEMENTS
Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers tous ceux qui ont, des près ou de loin,
contribué à l’élaboration de ce projet de fin d’études.
Nous citons en particulier:
Notre seigneur tout puissant ;
Monsieur le Directeur General de l’Ecole d’administration de Madagascar, qui, par
son administration a donné à l’école une belle image;
Monsieur ANDRIANASOLONIHERY Tianarison Parfait, Ingénieur Géomètre
Topographe , Géomètre Expert, Chef de Service d’Appui au Plan Local d’Occupation
Foncière auprès de la Direction des Services Topographiques, qui nous a dirigé tout
au long de la réalisation de ce projet de mémoire. Malgré ses lourdes tâches, il n’a
pas cessé de nous prodiguer des conseils visant à nous garantir une carrière
professionnelle honorable;
Les responsables de l’Administration des Services Topographique Tana ville et
Ambohidratrimo car la réalisation de ce projet n’aurait été possible sans leur
contributions précieuses.
Tous les enseignants ainsi que les personnels de l’Ecole de l’Administration de
Madagascar qui nous ont donné le meilleur d’eux-mêmes tout au long de notre
formation;
Toute la famille et les amis pour leur soutien.
A vous tous, merci infiniment !
iv
SOMMAIRE
INTRODUCTION
PARTIE I : DESCRIPTION ET CONTEXTE DU PROJET
Chapitre I : ZONE DU PROJET
Section 1 : Caracteristique de la zone du projet
Section 2 : Evolution de l’occupation du sol
Section 3 : Cadre institutionnel et organisationnel
Chapitre II : LA SITUATION ACTUELLE
Section 1 : Contexte du projet
Section 2 : La gestion fonciere existant au sein de la commune
Section 3 : La gestion des impots foncieres
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE II : RAPPEL SUR LE S.IG ET METHODOLOGIE
Chapitre I : RAPPEL SUR LE S.I.G
Section 1 : Rappels
Section 2 : Les atouts de l’utilisation du s.i.g dans l’inventaire
Section 3 : logiciel de gestion de la fiscalite associe au P.L.O.F (Fi-PLOF)
Chapitre II : LES METHODOLOGIES APPLIQUEES
Section 1 : Phase de preparation
Section 2 : Phase de realisation
Section 3 : Phase finale
CONCLUSION PARTIELLE
PARTIE III : CONTEXTE ET PLANIFICATION DU PROJET
Chapitre I : CONTEXTE ET JUSTIFICATIF DU PROJET
Section 1 : Analyse interne
Section 2 : Analyse externe
Section 3 : Beneficiaires du projet
Chapitre II : PLANNING DES ACTIVITE
Section 1 : Planification des taches et duree
Section 2 : Diagramme de gantt et evaluation de cout du projet
Section 3 : Recommandation
CONCLUSION PARTIELLE
CONCLUSION
v
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:Répartition par Fokotany selon leur superficie....................................................................... 5
Tableau 2: Répartition par Fokotany selon leur superficie (Suite tableau 1) .......................................... 6
Tableau 3:Effectif de la population dénombré par Fokontany ................................................................ 7
Tableau 4:Effectif de la population dénombré par Fokontany (Suite tableau 3) ..................................... 8
Tableau 5:Situation de l’occupation du sol en 2007................................................................................ 9
Tableau 6:Situation de l’occupation du sol en 2007 (Suite tableau 5) .................................................. 10
Tableau 7:Proportion des parcelles par statut identifié ......................................................................... 15
Tableau 8:Les recettes fiscales annuelles de la commune ..................................................................... 17
Tableau 9:IFT et IFPB confondus ......................................................................................................... 18
Tableau 10:Travaux d’inventaire foncier 1 ........................................................................................... 42
Tableau 11:Travaux d’inventaire foncier 2 (Par catégorie de surface) ................................................. 42
Tableau 12:Travaux d’inventaire foncier3 ............................................................................................ 43
Tableau 13:Cadre logique ..................................................................................................................... 55
Tableau 14:Suite cadre logique ............................................................................................................. 56
Tableau 15:Suite cadre logique ............................................................................................................. 57
Tableau 16: Les taches du projet ........................................................................................................... 58
Tableau 17: Taches antérieurs ............................................................................................................... 60
Tableau 18: Détermination de tâche par niveau (approche cartésienne) ............................................... 62
Tableau 19: Taches antérieurs ............................................................................................................... 62
Tableau 20: Calcul des marges .............................................................................................................. 66
Tableau 21:Ressources humaines du projet .......................................................................................... 69
Tableau 22:Budget ................................................................................................................................ 70
Tableau 23:Coûts des ressources humaines du projet ........................................................................... 70
Tableau 24:Coûts des ressources matérielles ........................................................................................ 71
Tableau 25:Coût total du projet ............................................................................................................. 71
vi
LISTE DES ILLUSTRATIONS, GRAPHIQUES, SCHEMAS, CARTES…
Figure 1:Répartition par Fokotany selon leur superficie ......................................................................... 6
Figure 2:Evolution de l’occupation du sol entre 2007 et 2014 .............................................................. 10
Figure 3:Type d’occupation du sol en 2014 .......................................................................................... 11
Figure 4:Processus de collaboration ...................................................................................................... 14
Figure 5:Schéma de la succession des étapes du recouvrement des impôts fonciers ............................ 26
Figure 6 : Principe de 4 A ..................................................................................................................... 30
Figure 7:Système Information Géographique ....................................................................................... 30
Figure 8:Plan scanné ou carte scannée .................................................................................................. 32
Figure 9:Image satellite ......................................................................................................................... 32
Figure 10:Image satellite ....................................................................................................................... 32
Figure 11:Vecteurs: ............................................................................................................................... 33
Figure 12:Données alphanumériques .................................................................................................... 34
Figure 13:Schéma général du PLOF initial ........................................................................................... 38
Figure 14:Vectorisation ......................................................................................................................... 39
Figure 15: Réseau PERT ....................................................................................................................... 63
Figure 16: Diagramme de GANTT ....................................................................................................... 68
vii
LISTE DES ABREVIATIONS
BDD Base De Données
CCAP Carrefour de Consultants-Animateurs-Paysans
CCATU Comité Communal de l’Aménagement du Territoire et de
l’Urbanisme
CCD Comité Communal de Développement
CIRDOMA Circonscription Domaniale
CIRTOPO Circonscription de la Topographie
CR Commune Rurale
CRL Comité de Reconnaissance Locale
DTA Directive Territoriale d’Aménagement
FID Fonds d’Intervention pour le Développement
FTM Foibe-Taontsaritanin’i Madagascar
IFPB Impôt Foncier sur les Propriétés Bâties
IFT Impôt Foncier sur les Terrains
PCD Plan Communal de Développement
PLOF Plan Local d’Occupation Foncière
SIG Système d’Information Géographique
viii
GLOSSAIRE
GUICHET UNIQUE : Comme son nom l’indique il s’agit d’une fusion en un seul bâtiment
des services des domaines et des services topographiques en vue de faciliter la relation
usager- service foncier.
PLOF : C’est un outil d’information cartographique permettant de suivre l’évolution des
situations domaniales et foncières des parcelles.
PNF : Ce programme a été initié, en 2004, par le ministère de l’agriculture, de
l’élevage et de la pêche (auquel la direction des domaines était rattachée). Il avait pour
raison d’être de sortir le pays de la crise foncière et domaniale. Un an après (mai
2005), le Gouvernement malgache validait la lettre de politique foncière qui opté pour
la réforme foncière dont les principales innovations sont les guichets fonciers et les
certificats fonciers et qui a mis fin au principe de domanialité vieux de cent ans.
SERVICES FONCIERS : ce terme désigne l’ensemble des services de l’État chargés
de l’administration foncière et domaniale, au niveau central et au niveau régional.
1
INTRODUCTION
Depuis la fin des années 90, l’utilisation de moyens performants par le biais d’une politique
plus efficace était un instrument pour nombreux pays développés d’assurer la gestion des
données foncières, et ainsi de maîtriser le recouvrement1 des fiscalités2 foncières et la
sécurisation foncière. Cette politique sera présentée comme une nouvelle astuce pour les pays
souhaitant l’adopter. Certes, la réforme foncière appliquée à Madagascar depuis 2005 s’aligne
justement à cette optique.
Cette réforme a prévu la mise en place d’un procédé d’amélioration de la fiscalité locale par
la rationalisation sur la base d’une cartographie foncière rénovée c’est-à-dire l’utilisation de
PLOF3 (Plan local d’occupation foncière) comme instrument fiscal. Cependant, nombreuses
Communes rencontrent encore des difficultés liées à la gestion foncière. Ces derniers leur
compliquent la mise en place d’une bonne gouvernance et d’un développement local
durable4.
Il en est de même pour celles qui n’ont pas opté pour l’utilisation du SIG ou Système
d’information Géographique. De plus, le recensement des biens fonciers par l’intermédiaire
de registres au niveau de certaines Communes est actuellement devenu une méthode obsolète.
En outre, les bases de données à la disposition des collectivités ne sont pas conformes aux
contextes actuels du fait de la carence de ces données. L’inexistence de coordination entre le
service foncier et les communes est à l’origine de ces phénomènes.
Par ailleurs, les guichets fonciers mis en place dans le but d’assurer la gestion et la
sécurisation des PPNT ne sont pas en mesure d’assumer pleinement leur rôle faute de
moyens (matériel, technique, humain…) . De plus, les communautés de base témoignent
des conflits fonciers récurrents lesquels ils aperçoivent au quotidien.
Ces constatations justifient le choix du présent thème : « PROJET DE RENFORCEMENT
DE LA CAPACITE DES GESTIONS FONCIERES ET DE RECOUVREMENT DES
FISCALITES FONCIERES AVEC LE SIG, CAS DE LA COMMUNE DE MAHITSY
DISTRICT AMBOHIDRATRIMO ». Il s’agit d’une activité inscrite dans le grand projet 1 Recouvrement: finance, encaissement (d'une somme d'argent) 2 fiscalité: système de contributions obligatoires prélevées par l'État, le plus souvent sous forme d'impôts, pesant
sur les personnes, sur les entreprises et sur les biens 3 Le PLOF est une carte des statuts juridiques des terrains qui détermine les espaces de compétence des guichets
fonciers. Il est élaboré en collaboration avec les services fonciers domaniaux et topographiques déconcentrés
territorialement compétents 4 J. Comby, J‐M. Durand ;…, Evaluation de la Réforme foncière à Madagascar
2
« Développement et Planification territoriale » par l’ONU-Habitat. Le PNUD et le
Ministère chargé de l’aménagement du territoire, a été mis en œuvre dans cinq régions
de Madagascar comme à Analamanga. La principale approche adoptée se base sur la
conjugaison des interventions dans l’espace, dans le temps et sur les mêmes cibles afin
d’optimiser les impacts sur les bénéficiaires.
Sur ce point, l’association C-CAP5 a été mandatée par l’ONU-Habitat désignée en tant
qu’agence d’exécution du projet au sein de la Commune rurale de Mahitsy, région
Analamanga.
La présente recherche s’efforce d’apporter une amélioration de gestion des données foncières
afin de pouvoir augmenter les impôts fonciers au profit de la collectivité territoriale à savoir la
commune.
Au demeurant, « Quelles solutions permettant au secteur foncier pourrait-on entreprendre en
vue de sa rentabilité au profit des collectivités territoriales ? La fiscalité foncière peut-elle être
utilisée comme moyen stratégique de sécurité foncière ? Quelles sont les procédures à suivre
pour obtenir une synergie administrative entre le programme de « relance » de la fiscalité
foncière et celui de « réforme » de sécurisation foncière ?
Pour mener à bien ce projet, le stage de mémoire réalisé au sein du service topographique
Central Anosy et auprès du bureau communal Mahitsy District Ambohidratrimo a permis
d’effectuer cette étude. Une série d’enquêtes et de visites sur terrain, des entretiens avec
l’ingénieur premier responsable de SAPLOF6 et ses collaborateurs ont permis de préciser les
éléments intéressants afin de la mettre en relief.
L’amélioration du recouvrement fiscal en parallèle avec la sécurisation foncière au sein de la
commune est l’objectif ultime du projet. Cette amélioration serait concrétisée par
l’augmentation des impôts fonciers récoltés en assurant en même temps la mise à jours de la
base de données existante, d’où la nécessité de réaliser cet inventaire foncier.
Pour une meilleure compréhension des résultats de notre étude, nous avons subdivisé notre
étude en trois parties en essayant de répondre aux questions évoquées précédemment. C’est
ainsi que dans la première partie, nous présenterons la description et le contexte du projet.
Ensuite, nous aborderons, dans la deuxième partie des rappels sur le SIG et la
5 C-CAP : C’est un prestataire privé (Carrefour des Consultants-Animateurs-Paysans) 6 C’est une Service d’Appui aux Plans Locaux d’occupation Foncière
3
méthodologie du projet. Enfin la troisième et dernière partie sera consacrée au contexte de
justification et planification du projet.
4
PARTIE I : DESCRIPTION ET CONTEXTE DU PROJET
Chapitre I : ZONE DU PROJET
Section 1 : CARACTERISTIQUE DE LA ZONE DU PROJET
Paragraphe 1 : Délimitation administrative 7
Se trouvant à 30 Km au Nord-Est de la ville d’Antananarivo et suivant la RN4, la
Commune de Mahitsy est une Commune rurale de deuxième catégorie. Du point de vue
administratif, elle est rattachée à la région d’Analamanga et au District d’Ambohidratrimo.
Sur le plan géographique, Mahitsy se trouve à 18°48’ de latitude sud et 47°20’ de
longitude Est. Elle est délimitée au Nord par les Communes d’Antanetibe Mahazaza et
Ambohimanjaka, au Sud par les Communes d’Antamboho et Ambohimasina, à l’Est par la
Commune d’Anosiala et à l’Ouest par les Communes de Mananjara et Ampanotokana.
Etalée sur une superficie totale de 104 km 2, elle est subdivisée en 31 Fokontany constituant
tous des maillons pour le développement du territoire communal. Le Fokontany de
Mahitsy étant le chef-lieu de la Commune.
Les 31 Fokontany se concentrent dans un rayon de 20 km aux alentours du Chef-lieu de la
Commune.
Par rapport à la superficie du territoire, le Fokontany d’Ankazo est le plus étendu. Il s’étale
sur 699 Ha soit 7,36 % de la superficie totale du territoire communal. Par contre,
Antogombato Est le Fokontany le plus petit avec une superficie de 70 Ha soit 0,73 % par
rapport à l’étendue de la Commune. A noter que la Commune regroupe environ 170 hameaux
et quartiers (pour le Fokontany de Mahitsy).
Le graphique suivant permet d’avoir un aperçu sur la proportion des Fokontany selon leur
superficie. A noter que cette dernière a été calculée sur la base de la cartographie foncière
établie et validée avec les chefs de Fokontany et les responsables communaux après
délimitation conjointe et participative des limites communales et des Fokontany.
(Voir ANNEXE 3 la carte administrative)
7 C-CAP, Diagnostic territorial et schéma d'aménagement de la commune rurale Mahitsy-Projection 2030
5
Tableau 1:Répartition par Fokotany selon leur superficie8
Fokotany Superficie
ha Nombre des hameaux
Distance du Fokotany
par rapport au chef-
lieu de commune
Mahitsy 164 ,87 8 0
Bemasoandro 121,70 4 1
Miadampahonina 205,53 6 1,5
Ankazo 699,36 10 4
Amberomanga 262,48 5 10
Ambodifiakarana 388,55 7 12
Ankadifotsy 538,10 12 5
Antanetibe Est 388,36 7 11
Antangirika 204,98 4 10
Antanety Est 309,36 2 20
Andranovelona 332,55 5 8
Ambohibe 218,18 4 7,48
Fierenana 485,70 9 2
Antongombato Est 69,96 3 3
Ambatobe 210,85 2 5
Antanetilava 205 ,93 4 1
Ambohimandray 338 ,63 5 10
Miandrarivo 347,52 9 3,6
Morarano 209,86 5 10
Tsarahonenana 261,09 8 5
Fiadanankely 317,72 7 2
Source : C-CAP, Janvier 2015
8 Ibid., p. 23
6
Tableau 2: Répartition par Fokotany selon leur superficie (Suite tableau 1)
Fokotany Superficie
ha Nombre des hameaux
Distance du Fokotany
par rapport au chef-
lieu de commune
Ambohimahavelona 109,17 2 6
Ambohimanatrika 375,55 6 7
Soavinimerina 489,80 5 6
Ambatofamamba 466,81 5 8
Antokomaro 480,45 7 6,5
Ambohibao Sud 423,54 4 7,8
Andrefambohitra 316,16 2 8
Bejofo 214,02 4 2,8
Antandrokomby 93,85 4 3
Ambohimilemaka 211,17 5 3
Total 95,05 170
Source : C-CAP, Janvier 2015
Figure 1:Répartition par Fokotany selon leur superficie
Source : C-CAP 2015
7
Paragraphe 2 : La population
1.2.1 Evolution de la population
En 2014, la Commune Rurale de Mahitsy compte au total 46 650 habitants.
Avant d’entamer une analyse sur l’évolution de la population, il convient de mentionner
que les données disponibles au niveau de la Commune tirent leur source des enquêtes
monographiques réalisées en 2001 et en 2011. Ces données sont étoffées par l’enquête
réalisée par C-CAP dans le cadre de cette étude.
Le tableau ci-dessous montre l’effectif de la population dénombré par Fokontany.
Tableau 3:Effectif de la population dénombré par Fokontany9
Fokotany Nombre d’habitants
ANTONGOMBATO EST 143
ANTANGIRIKA 340
AMBATOBE 395
AMBOHIMAHAVELONA 410
AMBEROMANGA 450
MORARANO 473
ANTANETIBE EST 495
ANTANETY EST 572
AMBOHIBAO SUD 610
AMBODIFIANKARANA 620
BEMASOANDRO 627
SOAVINIMERINA 695
AMBOHIMANATRIKA 733
ANDRANOVELONA 737
Source : Recensement administratif (monographie 2003 et 2011)
9 Ibid., p. 27
8
Tableau 4:Effectif de la population dénombré par Fokontany (Suite tableau 3)
Fokotany Nombre d’habitants
AMBATOFAMABA 775
BEJOFO 775
MIANDRARIVO 950
ANTOKOMARAO 1054
AMBOHIBE 1138
TSARAHONENANA 1138
ANDREFAMBOHITRA 1200
AMBOHIMANDRAY 1448
FIADANANKELY 1500
FIERENANA 1530
MIADAMPAHONINA 1624
ANKADIFOTSY 1900
ANTANETILAVA 2180
AMBOHIMILEMAKA 2341
ANTANDROKOMBY 2984
ANKAZO 4880
MAHITSY 11921
TOTAL 46650
Source : Recensement administratif (monographie 2003 et 2011)
(Voir ANNEXES 4:Densité de population)
9
Paragraphe 3 : Organisation de la Commune
En se référant à son statut, la Commune Rurale de Mahitsy est une Commune Rurale de
deuxième catégorie dotée d’un Bureau exécutif et d’un Conseil Communal. Elle dispose
d’une équipe administrative assez importante composée de 40 salariés. Néanmoins, le
manque de certaines compétences au sein de l’équipe Communale est encore ressenti et le non
remplacement des personnes ayant démissionnées de leur poste perturbe l’organisation de la
Commune. Les postes de secrétaire général, de chef de service technique, de chef de service
financier sont vacantes. Le chef de service Administratif occupe en même temps le service
technique.
Ainsi, la création de nouvelles postes semble évidente pour améliorer l’efficacité de
l’organisation administrative de la Commune mais ces actions sont limitées jusqu’à
aujourd’hui par la disponibilité des moyens financiers. Il arrive même que les recettes
annuelles de la Commune ne sont pas assez suffisantes pour couvrir toutes les charges
salariales du personnel.
Section 2 : EVOLUTION DE L’OCCUPATION DU SOL
Paragraphe 1 : Etat des lieux sur l’évolution de l’occupation du sol
L’analyse sur l’évolution de l’occupation spatiale de la Commune Rurale de Mahitsy a pu
se faire par l’intermédiaire des données sur les superficies des terrains obtenues sur un
intervalle de 8 ans, c’est-à-dire de 2007 à 2014, et par les données cartographiques
disponibles. Cette analyse est figurée dans le suivant tableau :
Tableau 5:Situation de l’occupation du sol en 2007
Types
d’occupation
2007 2014 Evolution de 2007 à 2014
Superficie
(ha)
Pourcentage
Par rapport à
la superficie
de la commune
Superfici
e
(ha)
Pourcentage
par rapport à
la superficie
de la
commune
Différence
(-) : ha en
Valeur
absolue
Pourcentage
Zone
d’habitation
431 4,54 521 5,48 90 0,94
Savane 3684 38,75 3671 38,62 -13 -0,13
Savane arborée 507 5,33 506 5,32 -1 -0,01
Rizières 2433 25,59 2427 25,53 -6 -0,06
Source : CCAP, janvier 2015
10
Tableau 6:Situation de l’occupation du sol en 2007 (Suite tableau 5)
Types
d’occupation
2007 2014 Evolution de 2007 à 2014
Superficie
(ha)
Pourcentage
Par rapport à
la superficie
de la commune
Superfici
e
(ha)
Pourcentage
par rapport à
la superficie
de la
commune
Différence
(-) : ha en
Valeur
absolue
Pourcentage
Mosaïque de
culture
2320 24,40 2249 23,66 -71 -0,74
Formation
marécageuses
132 1,38 131 1,38 1 0,00
Source : CCAP, janvier 2015
(Annexe : occupation du sol 2014)
Figure 2:Evolution de l’occupation du sol entre 2007 et 2014
Source : CCAP, janvier 2015
Paragraphe 2 : Mode de mise en valeur des terrains
Ces dernières décennies ont manifesté un accroissement démographique remarquable. De ce
fait découle l’augmentation de l’occupation des terres. Ce qui entraîne une détérioration
environnementale lente. En effet, la pression exercée au sol aboutit à l’apparition de
phénomène lavaka et la diminution des zones forestières. La situation d’occupation des
terrains en l’année 2014 est montrée par le graphique suivant en l’année 2014. Selon ce
graphique, la totalité de la superficie du sol est dominée généralement par :
Savane avec une partie couvrant 43,94% de la superficie de la commune,
Zones de culture sur tanety représentant 23,66% du territoire,
11
Rizières à raison de 25 ,53% de la superficie de la commune, à peu près semblable à
la proportion des zones de culture
Zone d’habitation représentant uniquement 5,48% du territoire,
Formation marécageuses couvrent une infime partie du territoire à hauteur de 1,38%
Figure 3:Type d’occupation du sol en 2014
Source : CCAP, janvier 2015
Paragraphe 3 : Couverture forestière
L’action anthropique ; à savoir : feux de brousse, surexploitation, défrichement lié à la
pression démographique…, le lavakisation, l’érosion du sol et bien d’autres phénomènes font
apparaître peu à peu la disparition de la couverture végétale de la Commune. Ce qui rend le
territoire sensible aux actions des intempéries climatiques, et provoque ainsi
l’appauvrissement du sol, la raréfaction des ressources en eau et le tarissement de certaines
sources dans les vallées au pied des montagnes.
Les actions de reboisement pour pallier à ce problème sont très insuffisantes, voir
insignifiantes. En effet, les zones forestiers occupent actuellement 5,3 % de la
superficie totale de la Commune, soit 504 ha, et dont la grande majorité est constituée
de rejet d’eucalyptus issus des campagnes de reboisement antérieures. Lors de l’analyse du
milieu, il a également été constaté que la savane et les « pseudos » steppes couvrent 43,94 %
du territoire, soit un peu moindre par rapport en 2007
13
Service des Statistiques et Suivi-
Evaluation(SSS)
Service d’Appui aux Plans Locaux
d’occupation Foncière(SALOF)
Division Evaluation Division Statistiques Division Base de
données Division
conception,
Etude et
réalisation
Secrétariat Générale
Direction Générale des Services Fonciers (DGSF)
Direction des Services
Topographiques(DST)
Direction des Domaines et de la Propriété
Foncière(DDPF)
Direction d’Appui à la Gestion Foncière
Décentralisée (DAGFD)
Ministère d’Etat en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et de
l’Equipement
Secrétaire (DST)
Division communication
contentieux (DivCC)
Division Formation, Conception
et formation contentieux
(DivFCP)
Division Administrative et
Financière(DivAF)
Comptabilité
Personnel
Logistique
Secrétariat
Service d’interventions et des
Méthodes(SIM)
Division Grands
Travaux
Division
Traitement
Numérique
Division Méthodes
Services régionaux
topographiques
Circonscriptions Topographiques(CIRTOPO)
14
Paragraphe 2 : Le service ayant un lien direct avec le projet
La figure ci-dessous explique le cadre institutionnel du projet10
Ce projet concerne également le service de Domaine et le service Topographique. Ce dernier
participe dans le cadre de collaboration sur le niveau technique en matière de topographie et la
conception de base de données avec la participation effective du service SAPLOF, Le Service
d’Appui aux Plans Locaux d’occupation Foncière (SAPLOF) a contribué effectivement dans
sa réalisation.
10 Association C-CAP
PNUD et le Ministère chargé de
L’aménagement du territoire
DANS LE CADRE DE PROGRAMME DE
RENFORCEMENT DE LA GOUVERNANCE
FONCIERE LOCALE
Financement
Exécution
ONU HABITAH
Collaboration
Service Topographie (SAPLOF)
Service de Domaine
FTM
C-CAP
Agence
d’exécution
INVENTAIRE FONCIER
Actualisation du PLOF
Élaboration du SAC
au niveau de la Commune rurale de
Mahitsy
Figure 4:Processus de collaboration
15
Chapitre II : LA SITUATION ACTUELLE
Section 1 : CONTEXTE DU PROJET
Paragraphe 1 : Un foncier non sécurisé11
D’après le PLOF initial de la Commune, seulement 4,19 % du territoire de Mahitsy est
régularisé, dont 1,25 % disposant de titre et 2,94 % de certificat foncier. Les PPNT
représentent 94,78% des parcelles a inventoriées.
Tableau 7:Proportion des parcelles par statut identifié
Statu des parcelles Nombre
parcelle
Pourcentage par rapport au nombre de
parcelle inventoriées
Domaine privé de l’Etat 959 2.65
Domaine publique 140 0.39
PPT 451 1.25
CF 1063 2.94
PPNT 34305 94.78
Terrains à statut spécifique 49 0.14
Sources : CCAP, janvier 2015 et PLOF initial
Sources : CCAP, janvier 2015
11 C-CAP, Diagnostic territorial et schéma d'aménagement de la commune rurale Mahitsy-Projection 2030, Page
40
16
Cette situation présente à la fois une menace et une opportunité pour la Commune.
D’un côté, la situation foncière des terrains de culture met les paysans dans une position
d’insécurité permanente par rapport à leur exploitation. Ils pourront douter selon qu’il s’agisse
ou non de leur propriété et le pouvoir de transmettre ces biens à leurs descendants. Ce fait
s’avère une source de découragement des exploitants à investir pleinement dans ses
plantations.
De l’autre côté, les manques à gagner pour la Commune sont énormes en matière d’impôt
foncier sur les terrains qui est une source de revenu non négligeable pour les Communes
rurales comme Mahitsy.
Par contre, c’est une opportunité pour la Commune de constituer un capital foncier en vue de
la réalisation des investissements nécessaires en équipements et infrastructures pour
accompagner son développement. La Commune de Mahitsy aurait à gagner énormément si la
régularisation des titres et certificats foncier est réalisés.
Paragraphe 2 : Analyse financière de la commune12
L’analyse de la structure du budget de la Commune permet d’avoir une idée sur les
ressources dont dispose la Commune pour financer ces projets de développement. Mais
l’aspect financier ne se limite pas seulement à l’aspect budgétaire de la Commune, la
contribution des filières porteuses de la croissance devra être évaluée pour voir les
richesses qui circulent et les potentialités fiscales de la localité
1.2.1 Situation des recettes fiscales annuelles de la Commune entre 2010
et 2013
Les recettes fiscales annuelles de 2010 à 2013 sont données dans le tableau ci-après
12 Ibid., p. 85
17
Tableau 8:Les recettes fiscales annuelles de la commune
Valeur minimale par an
2010 2011 2012 2013 2010 à 2013
Recette droits, taxes,
services 79 862 531 126 089 514 121 233 839 130 438 197 20,54%
Recettes totales 299 700 594 209 963 090 211 877 513 146 789 592 -19,92%
Investissements (I) 168 275 392 30 068 115 38 528 838 4 013 800 -47,86%
Pourcentage des
(I)/droits, taxes, services 210,71 23,85 31,78 3,08 -48,58%
Pourcentage des
(I)/recettes totales 56,15 14,32 18,18 2,73 -44,16%
Source : Compte administratif, Commune Rurale de Mahitsy
Le taux de croissance moyen annuel des recettes en droits, taxes et services est de 20.54 %
durant les 4 années comptables. En analysant de près les composantes de cet article,
le revenu du domaine et services est prépondérant. En effet, il représente à lui tout seul 65.5
% des recettes en droits, taxes et service. Cette situation s’explique par l’existence d’un
patrimoine foncier et immobilier importante de la Commune et de l’existence du marché.
Une part importante des investissements par rapport aux ressources propres de la
Commune pour 2010, 2011et 2012 a été observée. Donc, les investissements sont surtout
financés par des fonds extérieurs, soit de l’Etat, soit d’autres bailleurs. En analysant
l’évolution des indicateurs ces 4 dernières années, le financement des investissements en
infrastructure de la Commune sont très dépendant des fonds extérieurs et qu’à chaque arrêt de
financement il y a une chute vertigineuse des recettes et investissements de la
Commune.
1.2.2 Analyse des IFT et IFPB
Bien que pratiquée par la Commune depuis plusieurs années, la perception des impôts liés au
foncier et à la propriété bâtie est encore insignifiante par rapport à la potentialité de la
18
Commune. Or, il est important de rappeler que seulement 4 % du territoire de Mahitsy est
régularisé, dont 1,25 % de titre foncier et 2,94 % de certificat foncier. Aussi, la Commune
devra mettre en œuvre une stratégie adéquate pour augmenter ce taux et atteindre un
niveau acceptable.
Concernant l’IFT13 et l’IFPB14 confondus, la Commune a émis chaque année 1129
avis d’imposition à partir de 2010 et dont presque la moitié a été recouverte en 2014.
Il a également été constaté que le montant collecté ne cesse de diminuer pour arriver à 40 %
de son niveau en 2010. La Commune a donc intérêt à améliorer la qualité de son
recouvrement et à élargir ses assiettes fiscales. En 2013, la Commune a émis 16 000 000
d’ariary d’impôt (IFT et IFPB, ), mais n’a pu collecter que 3 000 000 d’ariary, soit 18
% seulement. Il existe donc un potentiel fiscal énorme, et la Commune aura tout à gagner à
améliorer son taux de recouvrement dans un premier temps et en élargissant les bases
d’imposition dans un deuxième temps. D’autant plus que la Commune de Mahitsy regorge de
potentialités, le dernier recensement a dénombré plus de 36 194 parcelles de terrain et 8 191
toits.
Tableau 9:IFT et IFPB confondus
Désignation 2010 2011 2012 2013
Recettes 7 023 300 2 745 800 4 859 500 3 035 500
Sources : Compte administratif, Commune Rurale de Mahitsy
Section 2 : LA GESTION FONCIERE EXISTANT AU SEIN DE LA COMMUNE
Paragraphe 1 : Principaux acteurs de la gestion foncière décentralisée
2.1.1 Direction des Domaines et des Services Fonciers (DDSF)
Quant à la sécurisation foncière, la DDSF connaît depuis quelques années une régression dans
ses activités dues en grande partie au manque de moyens humain, technique et financier.
C’est pour remédier à cette défaillance que la délocalisation de ses activités s’est avérée
indispensable. Elle prend en charge la gestion des travaux de sécurisation
13 Est un Impôt annuel qui touche tous les terrains « indépendamment de leur situation juridique et leur
affectation, et est collecté auprès des propriétaires ou des occupants effectifs » (art. 10.01.01, Code
Général des Impôts, suivant la loi de finance 2010
14 Il est collecté annuellement auprès des propriétaires de toutes constructions, terrains à usage industriel ou
commercial et installations commerciales et industrielles assimilées à des constructions (art. 10.02.02,
CGI)
19
foncière effectués et l’appui au guichet foncier et ainsi la fourniture les bases de données
foncières auprès de ce dernier.
2.1.2 La commune et sa compétence
Le service communal est représenté par le Birao Ifoton’ny Fananan-tany (BIF). Ce bureau
garantit la sécurisation foncière à son niveau. Sa compétence ne s’applique cependant qu’aux
terrains qui ne sont ni immatriculés ni cadastrés et dont l’occupation se traduit par une
emprise personnelle ou collective réelle, évidente, et permanente selon les usages du moment
et du lieu et selon la vocation du terrain.
Pour la mise en place de son guichet foncier, la commune s’engage :
- à la recherche de localité ;
- au recrutement du personnel ;
- aux dépenses de fonctionnement du futur guichet foncier ;
2.1.3 La cellule de coordination du PNF
La cellule de coordination du PNF est l’instance responsable des interventions liées à la mise
en œuvre des changements et des innovations en matière de politique foncière. Elle est
chargée de la préparation et de la conception de la réforme foncière, de la contractualisation
des opérations auprès des prestataires spécialisés, suivie de l’évaluation, et de la coordination
des actions liées à la réforme foncière.
La cellule PNF est également chargée de la mise en cohérence des appuis des différents
partenaires techniques et financiers. Elle appuie les collectivités et les opérateurs privés pour
la création et le renforcement d’une capacité de gestion foncière décentralisée.
Paragraphe 2 : Le guichet foncier
2.2.1 Création
Les guichets fonciers établis suivant la loi en vigueur et les institutions mises en place
facilitent la recherche de nouvelles méthodes pour la gestion foncière décentralisée. En effet,
cette décentralisation au sein de la commune consiste à répartir les compétences sur la gestion
foncière.
Une décision résultant d’une délibération communale relative à la mise en place d’un guichet
foncier communal doit être prise en premier lieu. Suivie par la détermination des
responsabilités et la contractualisation entre les différents intervenants mobiles
20
pour la création du guichet foncier. Ensuite, par le renforcement des capacités de la
commune en gestion foncière qui précise l’équipement, la sélection, la formation initiale et la
condition de recrutement des agents du guichet foncier. Et enfin la préparation
du Plan Local d’occupation foncière et l’informatisation des archives foncières et
topographiques par les services fonciers régionaux.
2.2.2 Rôle
En vue d’une meilleure décentralisation foncière, le guichet foncier est un service de domaine
communal ou intercommunal, chargé de formaliser les appropriations, les
transactions foncières dans les propriétés foncières non titrées (héritage, vente, cessions…)
afin de les sécuriser, et, à la demande, les droits secondaires (contrats agraires,
l’hypothèque…).
Il rend les services suivants :
- informations et conseils sur les différentes modalités de sécurisation foncière ;
- délivrance des certificats fonciers par la commune ;
- enregistrement des transactions et mutations foncières ;
- actualisation du PLOF ;
- conservation des documents fonciers communaux ;
- suivi et portage des dossiers fonciers.
- fourniture de documents cartographiques et informatiques pour faciliter le recouvrement des
impôts fonciers.
2.2.3 Fonctionnement
Deux agents au moins, recrutés et employés par la commune assurent le fonctionnement du
guichet foncier. Ces deux agents sont formés par des opérateurs spécialisés et par les services
fonciers régionaux en matière de droit foncier, de décentralisation et de
fonctionnement communal, d’informatique et de Systèmes d’Information Géographiques
(SIG) et enfin de médiation.
Leurs activités peuvent être regroupées en 3 fonctions principales :
- Accueil et Information des usagers ;
21
- Médiation et résolution des litiges ;
- Gestion (archivage) des documents fonciers appartenant au domaine de responsabilité de la
commune.
2.2.4 Différents types de guichets fonciers
Compte tenu des diversités des situations foncières caractéristiques présentes à Madagascar,
différents dispositifs de guichets fonciers pourront être mis en place :
- Guichet foncier communal (GFC) « standard » dans les zones urbaines, péri-urbaines et
zones rurales dynamiques
- Centre de Ressources et d’Informations Foncières (CRIF)
avec guichets fonciers communaux « papiers » dans les zones rurales ;
avec guichets fonciers communaux « mobiles » dans les zones rurales enclavées, les
zones forestières et pastorales.
Paragraphe 3 : Le guichet foncier
2.3.1 Contexte
Les nouvelles orientations de la politique foncière engagent un processus de
décentralisation de la gestion foncière. Dans cet optique, deux niveaux de gestion
foncière se réaliseront de manière parallèle : L’administration foncière qui est chargée de
garantir la propriété privée titrée par le biais de ces services fonciers régionaux ; les
communes qui se voient confier la responsabilité de la gestion de la propriété privée non
titrée, par le biais des guichets fonciers communaux ou intercommunaux.
Le transfert de compétences en matière de gestion foncière nécessite préalablement un partage
des informations entre ces deux niveaux concernés, à savoir l’administration foncière et les
communes. Il s’agit plus précisément du transfert des services fonciers régionaux vers les
guichets fonciers communaux. Sur ce fait, la loi 2006-031 prévoit l’obligation pour les
collectivités décentralisées de bases d’instaurer un plan local d’occupation foncière qui
présente les différentes situations foncières de son territoire. La cohérence entre ces deux
niveaux de gestion foncière est facilitée par le PLOF.
2.3.2 Définitions
2.3.2.1 Définition juridique
Juridiquement, un plan local d’occupation foncière peut être défini comme « un outil
d’informations cartographiques qui permet de suivre l’évolution des situations domaniales et
22
foncières des parcelles, affectées d’un identifiant spécifique, situées sur le territoire de la
collectivité décentralisée de base. »
2.3.2.2 Définition générale
Le PLOF est une carte des statuts juridiques de la terre, qui détermine les espaces de
compétence du guichet foncier communal. Il est un plan évolutif à grande
échelle, géoréférencé suivant le système de projection Laborde. Le PLOF est une base de
données géographique, associée à une base de données alphanumérique fournissant une
information sur les ayant droits.
Le PLOF est un document unique qui contienne les informations provenant des
communes et des services fonciers. Les contenus du PLOF sont strictement identiques. Il
devrait être mise à jour par le guichet foncier et les services régionaux de la propriété
foncière.
2.3.3 Finalités et utilités du PLOF
Le PLOF est un plan de base pour différents usages : fiscalité locale, aménagement du
territoire, adressage…. Il correspond à un nouveau plan de repérage, géré et utilisé à terme à
la fois par le Service Topographique et par les guichets fonciers communaux. Il met en
évidence les droits fonciers écrits tels qu’ils sont conservés par l’administration foncière et
domaniale : titre fonciers, terrains à statut spécifique,… Il représente également
les dépendances du domaine public.
2.3.4 Constitution du PLOF
2.3.4.1 PLOF initial
Le PLOF initial est l’ensemble des éléments nécessaires à l’identification des terrains pour
lequel le guichet foncier communal n’est pas compétent. Actuellement son élaboration est
placée sous la responsabilité directe des services fonciers qui peuvent déléguer
la réalisation à d’autres entités, mais sous sa supervision. En effet, les PLOFs utilisés dans
certains guichets fonciers pilotes à Madagascar ont été élaborés par des
opérateurs contractualisés.
Pour constituer un PLOF initial les principales étapes sont les suivantes :
acquisition d’images satellite ou de photographie aérienne, ortho-rectification et calage
de ces documents ;
détermination des limites de la collectivité et des Fokontany ;
23
report sur un logiciel SIG standardisé des informations foncières et topographiques sur
l’image ou la photo ;
validation par les services fonciers.
La composition
PLOF initial figure ainsi sur un fond image:
- les limites de la commune ;
- les limites du domaine public de l’Etat ;
- les limites des zones protégées ;
- les limites du domaine privé national, des collectivités et des établissements publics ;
- les limites des parcelles titrées ou cadastrées ou en cours d’immatriculation ;
2.3.4.2 PLOF Actualisé
Le PLOF actualisé résulte de la mise à jour systématique de l’information foncière provenant
des services fonciers régionaux et des guichets fonciers communaux.
Le PLOF Actualisé constitue :
- Les contenus du PLOF initial ;
- Les terrains ayant fait l’objet d’une délivrance de certifications fonciers ;
- Les terrains ayant fait l’objet d’un titre postérieur à la réalisation du PLOF initial.
Section 3 : LA GESTION DES IMPOTS FONCIERES
L’Administration fiscale n’était pas en mesure de bien accomplir sa tâche dans la gestion de
la fiscalité foncière ; faute de personnel, de compétence, et d’insuffisance financière. L’État
Malgache devait donc transférer la gestion de la fiscalité foncière aux communes d’autant
plus que ces dernières sont les bénéficiaires directes .La tâche de l’Administration fiscale se
trouve donc restreinte. Elle ne s’occupe que de la formation des Agents recenseurs et des
contrôleurs qui vont effectuer le recensement dans la commune, elle fournit également
les fiches de recensement que ces derniers vont utiliser, elle contrôle les rôles et
s’occupe de leur homologation, approuve les exonérations fiscales et la gestion des
contentieux de recouvrement.
24
Paragraphe 1 : Les différents types des impôts fonciers
L’impôt foncier est réduit à deux vers l’année 2008 à savoir l’IFT et l’IFPB.
3.1.1 L’Impôt Foncier sur les Terrains (IFT)
- Est un Impôt annuel qui touche tous les terrains « indépendamment de leur situation juridique et
leur affectation, et est collecté auprès des propriétaires ou des occupants effectifs » (art.
10.01.01, Code Général des Impôts, suivant la loi de finance 2010).Pour certains cas de terrains
comme, ceux appartenant à l’État, aux Collectivités Décentralisées, aux établissements publics
affectés à un service public ou d’intérêt général et improductifs de revenu, ceux affectés à des œuvres
gratuites à caractère médical ou social, à l’enseignement ou à l’exercice de culte, ainsi que les terrains
formant dépendance nécessaire et immédiate des bâtiments tels que cour, passage et jardin ne
dépassant pas les 20 ares sont exonérés de la taxe. De même, les terrains à usage industriel ou
commercial sont assujettis à l’impôt sur les propriétés bâties (art. 10.01.02, CGI)
- « frappe tous les terrains se trouvant sur le territoire de la commune, quelle que soit leur situation
juridique au 1er janvier de l’année d’imposition ;
- est un impôt dû chaque année par le propriétaire du dit terrain ;
- ses caractéristiques sont précisées dans le code général des impôts(CGI) livre II, titre III »
3.1.2 L’Impôt Foncier sur les Propriétés Bâties (IFPB)
-« Il est collecté annuellement auprès des propriétaires de toutes constructions, terrains à
usage industriel ou commercial et installations commerciales et industrielles assimilées
à des constructions (art. 10.02.02, CGI). Comme dans le cas de l’IFT, les immeubles
appartenant à l’État, aux Collectivités Décentralisées, aux établissements publics affectés à un
service public ou d’intérêt général et improductifs de revenu, ceux affectés à des
œuvres gratuites à caractère médical ou social, à l’enseignement ou à l’exercice de culte sont
exonérés de l’IFPB (art. 10.02.03, CGI). Par ailleurs, les constructions nouvelles, les
reconstructions et les extensions sont exonérées pendant les 5 premières années suivant leur
achèvement (art. 10.02.04). »
« L’IFPB frappe toutes les propriétés bâties et assimilées ;(c’est-à-dire : toutes les
constructions quelle que soit la nature des matériaux utilisés, les terrains employés à usage
industriel ou commercial et l’outillage des établissements industriels fixé à perpétuelle
demeure (se référer à l’article 10.03.02 du CGI).Sont exemptés cependant les mairies, les
écoles, les CSB, les églises et d’autres bâtiments (voir Art 10.03.03 CGI) ;se trouvant sur le
25
territoire de la commune quelle que soit leur situation juridique au 1 er janvier de
l’année d’imposition ;
Paragraphe 2 : Le mode de recouvrement
L’article 20.01.01 du CGI prévoit pour le recouvrement des impôts par avis d’Imposition:
la création de régie de recettes
la procédure de recouvrement
Ainsi, il est recommandé à chaque commune dont le « Trésorier Communal » est un «
Receveur Communal » qui a la qualité de « Comptable Principal » de créer une régie de
recettes chargée du recouvrement des Impôts Fonciers (Art 15 du décret 96-898 du 25/09/96
fixant les attributions du Maire), de procéder à la nomination de Régisseur et à
l’organisation du recouvrement par voie d’Arrêté, qui se chargera de la collecte des recettes.
3.2.1 Les principes clés pour arriver à un bon recouvrement
Un recouvrement bien mené permet à la commune d’augmenter considérablement ses ressour
ces propres. Un bon recouvrement repose sur des principes clés de :
‐ Bonne organisation du recouvrement,
‐ Confiance de la population dans l’équipe de recouvrement,
‐ Bonne formation et motivation de l’équipe de recouvrement,
‐ Suivi et comptabilisation des sommes collectées avec la plus grande rigueur,
‐ Suivi en permanence par le Maire et le Trésorier communal tout au cours des opérations.
3.2.2 Les étapes clés du recouvrement
L’opération de recouvrement comporte 9 étapes clés :
1‐ Les démarches préalables,
2‐ Constituer l’équipe de recouvrement,
3‐ Organiser le lancement,
4‐ Informer et sensibiliser la population,
5‐ Collecter les sommes dues,
6‐ Contrôler la collecte,
26
7‐ Effectuer les paiements des remises aux agents de recouvrement,
8‐ Gérer le contentieux,
9‐ Achever les opérations.
Figure 5:Schéma de la succession des étapes du recouvrement des impôts fonciers
L’étape 9 « achever les opérations » est réalisée à la fin de chaque année civile même si le rec
ouvrement n’est pas achevé.
Chaque étape clé fait l’objet d’une présentation détaillée dans les paragraphes suivants.
3.2.3 La collecte des Impôts Fonciers
Pour les communes rurales de deuxième catégorie, le Trésorier Communal et les Régisseurs
de Recettes sont responsables du recouvrement des impôts fonciers tant pour le
recouvrement à l’amiable que pour le recouvrement contentieux.
3.2.3.1 Recouvrement à l’amiable
Le Trésorier communal ou les Régisseurs de recettes avec l’assistance des agents de
la Commune et des auxiliaires, procède à la distribution à chaque contribuable des avis
d’imposition.
Après distribution des avis d’imposition, Le Trésorier Communal et / ou les Régisseurs de
recettes procèdent à la collecte des sommes dues.
27
En cas de collecte par les Régisseurs de recettes, ces derniers enregistrent leurs opérations
dans un livre journal. Ce support permet d’enregistrer à chaque opération le montant
encaissé.
Chaque opération est nécessairement accompagnée de l’avis d’imposition acquitté.
Le livre permet de suivre le cumul des sommes collectées. Il permet d’établir les
statistiques du recouvrement pendant le déroulement des opérations.
Paragraphe 3 : Outil de gestion
L’outil pour la gestion de la fiscalité va être combiné avec le logiciel PLOF, il s’agit d’un
outil de gestion de la base de données sur la fiscalité foncière, dans lequel sont saisies les
informations collectées lors des recensements fiscaux. Il est ainsi demandé de créer un outil
pour la gestion des données sur la fiscalité, qui doit être constitué :
– D’une nouvelle couche pour la gestion de la fiscalité foncière. Cette couche devra
permettre de tracer les parcelles recensées sur terrain, dans le logiciel, afin d’extraire la
surface des parcelles. La nouvelle couche n’est pas à relier aux autres statuts des terres ;
– De masque de saisie permettant d’enregistrer les informations (attributs) de chaque
parcelle recensée, dont la surface serait automatiquement extraite dans les attributs,
– D’un ensemble d’outils simplifiés et facile d’utilisation, permettant de gérer
l’interface, une identification et des mises à jour doivent être possibles,
– L’outil doit être capable de regrouper les entités par propriétaires, pour arriver à
l’établissement d’une liste de contribuables, et des avis d’imposition,
– Les tâches de regroupement et d’exportation doivent être automatisées et faciles à réaliser
pour les agents communaux,
– d’une possibilité de visualisation des statuts des terres avec les parcelles recensées,
28
CONCLUSION PARTIELLE
La commune Mahitsy se localise à 34 Km au Nord-Est de la ville d’Antananarivo,
suivant la ligne du RN4. Elle est composée de 31 communes, et est rattachée à la région
d’Analamanga et au District d’Ambohidratrimo.
Du point de vue démographique, elle compte plus de 46 650 d’habitants en 2014. Selon son
organisation administrative, la commune de Mahitsy dispose plus de 40 employés. Ces
derniers sont surtout engagés pour le poste de secrétaire général, de chef de service
technique. Seulement, le poste de chef de service financier est resté vacante. Outre sa
responsabilité respective, le chef de service Administratif se charge en même temps du
service technique.
En ce qui concerne le milieu physique, des zones d’habitations, de la savane, des rizières et
des zones de culture de nature vivrières se trouvent majoritaires sur le territoire.
Dans le cadre institutionnel et organisationnel du présent projet, le Ministère responsable en
est le MEPATE. Et comme tout projet nécessite un encadrement financier, le PNUD
Madagascar en collaboration avec l’ONU-Habitat en sont les bailleurs de fonds, le C-CAP
étant l’agence d’exécution. Au cours de sa réalisation, le service foncier c’est-à-dire le service
de Domaine et le service Topographique représenté par service SAPLOF ont également
apporté leur part.
Selon la situation de la gestion foncière de la commune de Mahitsy, seulement 4,19 % du
territoire est régularisé dont 1,25 % disposent de titre et 2,94 % de certificat foncier. Les
PPNT représentent 94,78% des parcelles. Concernant la situation financière de la commune,
on a remarqué une baisse progressive des recettes fiscales depuis 2010 jusqu’en l’année 2013.
Un rappel sur le SIG et méthodologie de l’inventaire foncier sera à voir dans la deuxième
partie du présent projet.
28
PARTIE II : RAPPEL SUR LE S.IG ET METHODOLOGIE
Chapitre I : RAPPEL SUR LE S.I.G
Section 1 : RAPPELS
Paragraphe 1 : Définition et Structure d’un S.I.G
1.1.1 Définition
On entend par le terme SIG l’ensemble de données repérées dans l'espace, structurés de
façon à pouvoir en extraire commodément des synthèses utiles à la décision ». À
cet ensemble, il faut ajouter les outils informatiques, matériels et logiciels
nécessaires à l'exploitation des données.
Il s’agit d’un type particulier de base de données permettant de gérer des objets associant
des données descriptives à une entité physique localisée.
C’est un outil de stockage, de gestion et d’exploitation des informations spatialisées.
Le SIG est un outil informatique permettant la production de cartographie à partir d’une
base de données spatialisée.
C’est une approche intégrant un ensemble technologique (logiciel), informatif (données
géographiques) et une méthodologie précise.
1.1.2 Structure d’un S.I.G
Un Système d'Information Géographique est constitué de 5 composants majeurs:
L'ordinateur: Il s'agit d'une composante indispensable à un S.I.G et l'élément fondamental de
cette composante reste l'ordinateur.
Les périphériques sont reliés à l'ordinateur, de multiples périphériques permettent d'assurer
diverses fonctions et deviennent de plus en plus indispensables:
- le matériel d'acquisition des données: scanner, table à digitaliser...
- le matériel de stockage des données: disques durs, CD Rom, disquettes, DVD...
29
- le matériel de visualisation des données: écrans traditionnels, écrans plats, portables...
- le matériel d'impression des données: imprimantes, traceurs...
Le logiciel est une composante essentielle d'un S.I.G mais partir du postulat qu'un S.I.G
n'est constitué que d'un logiciel du fait de sa commercialisation est faux. Les logiciels S.I.G
offrent une panoplie d'outils et de fonctionnalités qui permettent de stocker, d'analyser et
d'afficher des données géographiques:
Acquisition - les outils pour saisir, acquérir et manipuler des données,
Archivage - les outils de gestion, de stockage et d'extraction des données,
Analyse - les outils de requête, de transformation et d'analyse des données,
Affichage - les outils de visualisation, d'affichage et de présentation des données,
1.1.3 Les principales fonctions d'un S.I.G
Un système d'information est un ensemble d'informations organisées. Aussi, dans un S.I.G,
on trouve toujours les 4 grandes fonctionnalités permettant d'organiser, de représenter et de
gérer l'information géographique. Ce sont les 4 A*:
- une fonction d'acquisition des données géographiques,
- une fonction d'archivage ou de gestion des données,
- une fonction d'analyse (spatiale) ou d'interrogation des données,
- une fonction d'affichage (représentation spatiale) ou de visualisation des données.
30
Figure 6 : Principe de 4 A
Figure 7:Système Information Géographique
Paragraphe 2 : Caractéristiques
1.2.1 Domaines d’application du SIG
Si l’on essaie de caractériser les questions auxquelles un S.I.G est censé pouvoir répondre,
on est vite confronté à la multiplicité des domaines d’application possibles.
31
aménagement du territoire : Schémas de Cohérence Territoriale, Plan locaux
d'urbanisme, choix de tracés routiers, autoroutiers ou ferroviaires, études d’impacts….
gestion urbaine : gestion de la voirie, des réseaux de distribution, des espaces verts, du
patrimoine, de la sécurité, simulation d’insertion de projets architecturaux….
circulation et conduite automobile : choix d’itinéraires, suivi de flottes de véhicules,
aide à la conduite assistée par ordinateur,
agriculture : génie rural, gestion des ressources en eau, suivi et prévision des récoltes,
gestion des forêts, aide à la mise en œuvre de la Politique Agricole Commune,
protection de l’environnement : définition des zones sensibles, suivie des évolutions,
alerte
risques naturels et technologiques majeurs : définition et suivi des zones à risque,
prévention de catastrophes, intervention en cas de sinistre, organisation des secours
.pollutions, protection des paysages,
Paragraphe 3 : Modèle de données
1.3.1 Données raster
Donnée où l'espace est divisé de manière régulière en ligne et en colonne; à chaque
valeur ligne / colonne (pixel) sont associées une ou plusieurs valeurs décrivant les
caractéristiques de l'espace.
Photo aérienne
A partir d’appareil photo ou de caméra aéroportée (avion, ballon, …) il est possible
d’avoir de nombreux détails de la surface de la terre.
Elle peut être :
scannée,
numérique (directement intégrable sur un disque dur),
orthorectifiée (corrigée des déformations d’échelle dues aux différentes altitudes, à
l’assiette de l’avion, … on obtient une orthophotographie)
La précision de la photo aérienne dépend de la dimension du plus petit détail visible
(notion de résolution).
32
Figure 8:Plan scanné ou carte scannée
C’est la représentation d’une information déjà interprétée. Ceci montre ses limites.
Par contre, la carte scannée est un bon référentiel visuel car elle est souvent issue de carte
papier destinée au grand public
Figure 9:Image satellite
Image issue de capteurs embarqués dans des satellites d’observation placés sur des orbites de
500 à 36000 km d’altitude. L’image représente le rayonnement solaire réfléchi par les objets
au sol dans le domaine visible ou proche infra-rouge. Elle doit subir plusieurs
traitements radiométriques et géométriques avant d'être utilisable dans un SIG.
Figure 10:Image satellite
33
1.3.2 Données vecteur
Pour représenter les objets à la surface du globe, les SIG utilisent trois objets géométriques
qui sont le point, la ligne et la surface.
Le point
L’objet le plus simple, il peut représenter à grande échelle des arbres, des bornes d’incendie,
des collecteurs d’ordures, …. Mais à des échelles plus petites de type carte routière au 1/1 000
000ème, il représente une capitale régionale.
La ligne
La ligne représente les réseaux de communication, d’énergie, hydrographiques,
d’assainissement, etc.. Elle peut être fictive, en représentant l’axe d’une route, ou
virtuelle en modélisant des flux d’information, d’argent, … .
La surface
Elle peut matérialiser une entité abstraite comme la surface d’une commune ou des
entités ayant une existence géographique comme une forêt, un lac, une zone bâtie,
Figure 11:Vecteurs:
1.3.3 Données alphanumérique
La donnée alphanumérique ou attributaire ou sémantique est une information textuelle,
qualitative ou quantitative. Elle décrit l’objet géométrique.
Elle est souvent de nature :
34
démographique (recensement de la population, …),
administrative (numéro officiel de la commune, …),
économique (nombre de salariés, types d’entreprises, …),
sociale (nombre de places en crèche, …),
commerciale (adresse des commerces, …).
Elle permet de mettre en évidence la répartition spatiale d'un objet,
Où ?
Où cet objet, ce phénomène se trouve-t-il ?
Où se trouvent tous les objets d'un même type ?
Les phénomènes présents sur un territoire donné.
Quoi ?
Que trouve-t-on à cet endroit ?
Elle permet l’analyse spatiale,
Comment ?
Quelles relations existent ou non entre les objets et les phénomènes ?
L’analyse temporelle.
Quand ?
A quel moment des changements sont intervenus?
Quels sont l'âge et l'évolution de tel objet ou phénomène ?
Figure 12:Données alphanumérique
35
Section 2 : LES ATOUTS DE L’UTILISATION DU S.I.G DANS L’INVENTAIRE
Paragraphe 1 : La maîtrise des données ainsi que des informations
2.1.1 Maîtrise des données
L’utilisation de SIG dans l’inventaire foncier permet de stocker des différentes données dans
une seule base de données. Ce qui rend possible de fusionner des objets ayant une
caractéristique commune. Il en est par exemple de la combinaison de toutes les parcelles de
même caractéristique. En outre, le SIG facilite la conversion des objets graphiques d'un
système à un autre, et donne accès à la superposition de cartes de sources différentes.
Taux de recouvrement dans chaque Fokontany au sein de la commune
Le but est de faire ressortir les listes des fokotany ayant encore besoin d’appui concernant la
sensibilisation.
(Cartographie d’une analyse : données à récolter)
2.1.2 Maîtrise des informations
La maîtrise des informations consiste à comprendre les phénomènes, prévoir les risques
(simulations), et gérer ainsi une multiplicité d'informations attributaires sur des objets. Tels en
sont les caractéristiques de la parcelle et les renseignements à propos des contribuables.
Paragraphe 2 : Efficacité et coût
La mise en place du SIG est surtout importante en ce qu’il occupe un rôle considérable sur la
gestion de l’impôt foncier. Le SIG permet à l’agent de la fiscalité de faire des analyses et
d’optimiser sur son rendement. Cela permet au service de fiscalité communal de localiser tous
les contribuables et d’être plus efficace sur le terrain. Le SIG permet également de définir les
zones en combinant plusieurs critères. Il en est en l’occurrence de la délimitation des zones
inondables en fonction de la nature du sol, du relief, de la proximité d'une rivière…
Amélioration du service rendu à l’usager :
Le SIG contribue également à l’amélioration sur la transparence du processus décisionnel
public. Les informations en concernant sont stockées de façon claire et définitive.
36
Section 3 : LOGICIEL DE GESTION DE LA FISCALITE ASSOCIE AU
P.L.O.F15 (Fi-PLOF)
Paragraphe 1 : Gestion des utilisateurs
3.1.1 Description
Le logiciel FI-PLOF est une application informatique permettant la gestion d’informations
cartographiques et alphanumériques relatives à la fiscalité au niveau des communes qui en
disposent.
Cette application constituera l’outil principal de saisie, de consultation, de mise à jour et
d’édition des informations contenues dans les plans de gestion des fiscalités (parcelle,
bâtiment). Le logiciel est destiné à une utilisation monoposte.
Par défaut, le logiciel est livré avec un compte administrateur qui peut gérer la liste des
utilisateurs. On ne peut créer qu’un seul profil d'utilisateur. Seulement, dans ce profil figurent
deux types d’utilisateurs dont le maire et non maire.
Le compte maire peut valider les paramètres sur les catégories et gérer la liste des utilisateurs.
3.1.2 Fonctionnement du logiciel
Dans le logiciel FI-PLOF, il existe cinq fonctions principales :
gestion d'accès
gestion de paramètres (taux par catégorie)
gestion des listes (Fokontany, hameau)
gestion de la saisie (Contribuables, parcelles, bâtiments)
gestion des états (liste des contribuables, avis d'imposition)
3.1.3 Les différents outils du logiciel
Dans ce logiciel, on dispose 3 barres d'outils qui contiennent des boutons, des menus qui
donnent accès à la manipulation des données:
Éditeur fiscalité (réserver à l'édition de la géométrie d'une parcelle et une sous
parcelle)
Outils fiscalité (boutons de navigation, de sélection, de zoom, de mesure et de
positionnement)
Fiscalité (menus de traitement)
15 Manuel d'utilisation, logiciel de gestion de la fiscalité, Page 8
37
Paragraphe 2 : Gestion de liste de contribuables et mis a jours
3.2.1 Édition des informations
Les informations concernant la gestion de la fiscalité sont basées sur quatre entités :
Contribuable
Parcelle
Sous parcelle (subdivision de la parcelle suivant sa consistance)
Bâtiment
3.2.2 Saisie d'une nouvelle parcelle
Après un recensement, on peut saisir dans le logiciel de gestion de la fiscalité une parcelle et
ses propriétés. Avant la saisie s’avère nécessaire un paramétrage des catégories. Par la suite,
le système calcule automatiquement les valeurs des impôts une fois la saisie achevée.
La saisie s'effectue en cinq étapes :
Saisie de la géométrie de la parcelle
Saisie ou sélection des contribuables
Saisie de la parcelle
Saisie des sous parcelles (géométrie et information)
Saisie des bâtiments
Chapitre II : LES METHODOLOGIES16 APPLIQUEES
Section 1 : PHASE DE PREPARATION
Paragraphe 1 : Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau
Pendant la phase de préparation se tiennent diverses réunions des responsables locaux et des
acteurs à tous les niveaux. Cette rencontre permet de mieux discuter de l’intérêt et de l’enjeu
du projet. L’objectif étant de régularisation et de coordination des actions entre les services
concernés. Ces différentes réunions sont les suivantes :
16 C-CAP
38
Réunion de coordination (ONU-Habitat)
Réunion d'information avec MEPATE (DST, Service d'Appui au PLOF, CIRTOPO)
Réunion d'information et de sensibilisation de la CRM, Fokontany
Paragraphe 2 : Documentation et collecte de moyens
La documentation et la collecte de moyens permet de faciliter la réalisation de l’inventaire
foncier au sein de la commune rurale de Mahitsy.
Cette étape est composée principalement par les différents éléments cités ci-après.
1.2.1 Dotation des moyens
Dans le cadre de collecte des moyens de réalisation du projet, il faut une large collaboration
avec le BIF et le FTM.
La dotation de PLOF initiale est une collaboration avec le service foncier communal et le BD
100 avec le FTM.
Figure 13:Schéma général du PLOF initial
Source : SAPLOF, août 2015
1.2.2 Fond d’image
Le fond d’image est quasiment très important dans le traitement de données pendant la
réalisation de projet. En effet, les travaux SIG dépendent entièrement du fond d’image utilisé.
Certes, pour la réussite du projet il faut un fond d’image net et de bonne qualité pour que les
opérations à réaliser soient bien explicites.
On prend pour référence l’image « Quickbird 2007) dans le présent projet.
Paragraphe 3 : Elaboration et production des méthodes
Une fois le PLOF initial obtenu et le fond d’image (Quickbird 2007) défini, des divers
traitements peuvent être effectués. Tels en sont cités ci-dessous :
1.3.1 Vectorisation des parcelles aménagées
Dans cette étape, le travail à accomplir est de vectoriser les parcelles aménagées au sein de la
commune sur un fond d’image. C’est un moyen de connaître le nombre et les différentes
39
caractéristiques utiles à la réalisation de l’inventaire foncier. La figure ci-dessous représente le
schéma l’exécution de la vectorisation sur un fond d’image.
Figure 14:Vectorisation
1.3.2 Superposition des informations
Pour pouvoir obtenir des informations concrètes et corriger de moindre anomalie la
superposition des données du PLOF initial et l’esquisse limites administratives est très
important.
.
Cette superposition a pour intérêt de bien concerner et d’avoir plus de données foncières
possibles sur chaque Fokontany.
C’est après la superposition des données de PLOF initial et l’esquisse de limites
administratives que l’on peut passer par le découpage par Fokotany puis à la mise en page en
format A0 et l’impression sur bâche.
Cette impression sur A0 sert d’instrument de représentation à la descente sur terrain pendant
l’inventaire foncier au sein de la commune.
Lorsque le découpage est terminé on passe à l’élaboration de fiche d’inventaire.
La fiche d’inventaire foncier élaboré contient les informations concernant des parcelles, leur
statut juridique, leur catégorie ainsi que les renseignements sur les propriétaires.
FOND D’IMAGE
PARCELLES
VECTORISES
40
1.3.3 Préparation des équipes et planification des activités
La réussite du projet dépend majoritairement de l’efficacité des équipes et de meilleures
planifications des activités.
Cette panification et préparation se constitue comme suit :
Recrutement et formation des agents (socio-organisateurs, agents Guichet Foncier,
FKT, CRL)
Montage des équipes (15 équipes de 2 à 3 personnes, dont 1 équipe pour 2 FKT)
Planification participative des activités
Section 2 : PHASE DE REALISATION
Paragraphe 1 : Officialisation et démarrage des travaux fonciers
1.2.1 Publication de l’arrêté municipal
Pour éviter la confusion des informations et afin de pouvoir passer à l’inventaire foncier, la
publication de l’arrêté municipale est surtout primordiale. Cet arrêté municipal porte la
référence suivante :
Appui à la publication de l'arrêté municipal n°001/KOM/MAH/15 portant ouverture
des travaux d'inventaire foncier et suspension des procédures de reconnaissance des
terres et délivrance de certificats fonciers
1.2.1 Initialisation du projet
Cette étape marque le premier démarrage des travaux d’inventaire foncier après l’achèvement
des travaux préparatifs
Paragraphe 2 : Réalisation des travaux d'inventaire foncier
La réalisation des travaux d’inventaire foncier se divise en trois parties. Ces parties sont les
suivantes :
2.2.1 Délimitation du territoire de la commune
Cette délimitation se réalise tout en utilisant le logiciel Arcgis. Les entités communales
participent massivement pendant cette procédure de délimitation afin d’éviter toute anomalie
sur les 31 fokotany examinés au sein de la commune Mahitsy.
2.2.2 Identification des parcelles
Cette opération consiste à identifier des parcelles en retraçant les limites parcellaires et
l’attribution d’un code à 4 chiffres.
Ce code est inscrit dans une table de parcelle et facilite l’identification de parcelle durant une
analyse des données.
41
2.2.3 Identification des informations
Cette étape consiste à l’identification du ou des présumé(s) propriétaire(s), l’usage du terrain,
son statut foncière et toute autres informations sur la parcelle.
Paragraphe 3 : Transcription des informations sur BDD informatique
Les travaux des transcriptions des informations sur BDD informatique constituent :
1.2.1 Vectorisation des parcelles
Cette étape constitue :
La vectorisation des parcelles inventoriées et actualisation des limites parcellaires déjà
vectorisées
La saisie des informations du registre sur BDD Excel et jointure de la table avec BDD
cartographique
1.2.1 Callage
Durant cette étape on procède à la vérification et le callage des limites administratives suivant
les repères naturels et réattribution des parcelles.
1.2.1 Recoupement des informations
Lorsque la transcription des informations sur BDD informatique est terminée on passe par le
recoupement des informations avec les données du PLOF initiale.
Les intérêts tirés de ce recoupement sont :
La détection de la correspondance des informations
La détection des anomalies
La correction des erreurs
Section 3 : PHASE FINALE
Paragraphe 1 : Publication des premiers résultats statistiques
On a organisé une séance de publication des premiers résultats statistiques et on a publié trois
sortes des résultats ces sont le suivantes, les résultats :
Statique se l’on le statut juridique
Statique se l’on la superficie
Statique se l’on les usages
42
Tableau 10:Travaux d’inventaire17 foncier 1
Statut Nombres Pourcentage (%)
Domaine public
Terrain à statut spécifique
126
12
0,36
0,03
Domaine privé de l’Etat
Terrain à statut spécifique
98
48
0,28
0 ,14
PPT 702 1,98
CF 675 1,91
PPNT 31137 88,04
Misy olana eo amin’ny Statut 6 0,02
Tany tsy voafaritra mazava ny anaran’ny tompony 1188 3,36
Tany misy disadisa 108 0,30
Source : C-CAP, Août 2015
Tableau 11:Travaux d’inventaire foncier 2 (Par catégorie de surface)
Velaran’ny tany Isany Isanjato %
<250 m2 5094 16,26
De 250 à 500 m2 5323 16,90
De 500 à 750 m2 4734 12,68
De 750 à 1000 m2 3540 9,49
De 1000 à 5000 m2 13395 35,81
De 5000 à 1 Ha 1927 5,18
De 1 Ha à 5Ha 1240 3,34
17C-CAP
43
De 1 Ha à 10 Ha 87 0,23
De 10 Ha à 50 Ha 37 0,10
De 50Ha à 100Ha 2 0,01
>100 Ha 0 0,00
Total 35366 100,00
Source : C-CAP, Août 2015
Tableau 12:Travaux d’inventaire foncier3
Usage Commune Mahitsy Pourcentage (%)
Zoned’equipement publique (ZEPUB) 109 0,31
Zone d’equipement privé (ZEPRIV) 103 0,29
Habitation (HBT) 5432 15,36
Ferme agricole (FAGRI) 208 0,59
Tanimbary (RZ) 13657 38,62
Tanimboly (TB) 11099 31,38
Tany fambolen-kazo (ZRB) 1915 5,41
Tany fambolen-kazo fihinam-boa (TFHF) 169 0,48
Périmètre de resource en eau (PRE) 5 0,01
Dobo fioampina trondro (DFT) 22 0 ,06
Tombeau (TC) 369 1,04
Tanety (TNT) 634 1,79
Terrain nu (TN) 275 0,78
Source : C-CAP, Août 2015
44
Paragraphe 2 : Réalisation de l’atelier de restitution
1.2.1 Approche participative
Toutes les parties prenantes ont été regroupées dans la plateforme des acteurs représentée par
la CCATU d’où Commission Communale de l’Aménagement du Territoire et de
l’Urbanisme, service foncier, service SRAT Analamanga, chefs Fokontany. Organe de
validation du Schéma d’Aménagement Communal. Outre leur participation dans la
réalisation des différentes activités liées aux missions d’ inventaire foncier. Ces acteurs ont
été consultés et impliqués dans la définition des orientations stratégiques du SAC.
1.2.1 Démarche de planification territoriale
Un diagnostic du territoire de la Commune Rurale de Mahitsy a été d’abord établi sur la base
des monographies existantes et de la réinterprétation sur image de l’évolution de
l’occupation du sol, à partir de laquelle ont été établis les hypothèses de développement ainsi
que les projections pour l’année 2030.
Paragraphe 3 : Enregistrement des observations et des recommandations
d’amélioration
Cette phase est marquée par l’enregistrement des observations et des recommandations
durant les divers ateliers. Puis après cet enregistrement toutes les considérations sont
impliquées dans tous les projets futurs après l’inventaire foncier.
45
CONCLUSION PARTIELLE
La deuxième partie du présent devoir évoque le rappel sur le SIG et la méthodologie de
l’inventaire foncier. A propos du S.I.G on a souligné la définition et structure puis les
différents caractéristiques et enfin les modèle des données. On a également insisté sur les
atouts de l’utilisation du système d’information géographique dans l’inventaire foncier tout en
soulignant comme avantage la maîtrise des données ainsi que les informations foncières et
l’efficacité en terme de coût.
Nous avons également renforcé l’idée de logiciel de gestion de fiscalité et de son mode de
fonctionnement et des différents moyens disponibles à l’intérieur des logiciels.
Concernant la méthodologie de l’inventaire foncier, elle se divise en trois phases. La première
phase étant la phase de préparation, la deuxième phase étant la phase de réalisation et la
troisième phase, la phase finale.
L’étude de contexte et les planifications du projet méritent d’être explicitées pour bien
comprendre les faits.
47
PARTIE III : CONTEXTE ET PLANIFICATION DU PROJET
Chapitre I : CONTEXTE ET JUSTIFICATIF DU PROJET
Section 1 : ANALYSE INTERNE
Paragraphe 1 : Forces
1.1.1 Mise en œuvre de la politique de relance fiscale en 2008
La réforme foncière est une stratégie déjà conçue par le gouvernement malgache depuis
1998, l’année où le Ministère chargé de la Décentralisation et de l’aménagement de territoire
a vu le jour. La réalisation de celle-ci ne s’est cependant faite qu’en 2005. Avec le transfert de
compétences et les phases préparatoires y afférant, ce perfectionnement n’a pu être
effectivement lancé qu’en 2008. La réforme foncière a comme objectif de satisfaire
l’avidité de deux plateformes dans le domaine du foncier : la sécurisation au maximum
des biens fonciers surtout en milieu rural, et la relance de la fiscalité foncière au niveau
communal, tout cela à partir du système de la décentralisation de ce domaine.
Ainsi, depuis 2008, on a pu distinguer les suites de la réforme à l’aide de
l’implantation des guichets fonciers auprès des communes rurales de Madagascar et la prise
de responsabilité totale des communes dans le recouvrement annuel de l’impôt foncier local.
1.1.2 Mise en œuvre de la gestion foncière décentralisée
En mai 2009, 276 GF et 37 CRIF ont été mis en place dans tout Madagascar grâce au
financement des bailleurs partenaires du PNF. Ces derniers ont pris en charge leurs
coûts d’installation et leurs premiers coûts de fonctionnement. Les communes devraient
prendre le relais à la fin de leurs appuis.
Par ailleurs, les communes qui ne disposent pas encore de GF devraient pouvoir investir
dans leur mise en place et leur opérationnalisation, en l’absence de financement externe.
Par conséquent, les communes devraient disposer suffisamment de revenus pour subvenir
à leur propre fonctionnement, d’une part, et financer les différentes actions de développement
local dont la gestion foncière décentralisée. D’autre part ,dans la mesure où il s’agit d’une
administration foncière de proximité, le guichet foncier communal et/ou intercommunal
a pour responsabilité délivrer et de muter les certificats fonciers. Le guichet foncier renforce
la capacité des Collectivités Territoriales Décentralisés surtout sur le côté fiscal. De plus, au
sein de la DGSF, l’existence de la DAGFD est une force majeure pour l’appui aux
guichets fonciers.
48
1.1.3 Restructuration, Modernisation et Informatisation des Conservations
Foncières et Topographiques
Cet axe a pour objet l’amélioration du service public de garantie de la propriété et
d’information foncière au profit des détenteurs de titres et des acquéreurs de terrain domanial
par :
la mise en place des Guichets uniques des Services Fonciers pour satisfaire les usagers
avec un service de proximité des Services des Domaines et Topographie, ainsi que la
réhabilitation des bâtiments existants.
l’utilisation de la NTIC pour la sauvegarde numérique de tous les documents fonciers
qui est indispensable du fait que ces documents contiennent les droits de propriétés des
usagers que les Conservations de la Propriété Foncières doivent en assurer la garde.
Un processus de régularisation des occupations et de mise à jour des titres fonciers et
des plans topographiques sera conçu et engagé rapidement afin de faire correspondre
le nom du titulaire du titre.
Paragraphe 2 : Faiblesses
1.2.1 Difficultés par rapport à la disponibilité des données
La non-disposition de données fiables et mises à jour paralyse la commune. En effet, les
recensements ne sont pas réguliers. Cela s’explique en ce que les chiffres disponibles datent
de 2001, 2002, 2003 et 2011. Ces données sont disponibles dans la monographie de 2003 et
de 2011.
Il a été difficile de faire une prévision sur l’évolution du nombre de la population. De plus, les
méthodologies utilisées pour l’obtention de ces données ne sont pas précisées. De ce fait, la
comparaison des chiffres entre les différentes dates ne serait pas cohérente. Les
données démographiques produites lors de cette étude ont été basées sur résultats
d’enquêtes effectuées auprès des Fokontany. Or, la limite se situe au niveau de ceux qui ne
disposent pas de statistiques fiables mais qui se sont uniquement fiés à la maîtrise du
territoire par la communauté de base et les autorités locales ayant succédé. C’est pour cette
raison que le taux de croissance de 2011 de 3,56% inscrit dans la monographie a été choisi
comme référence pour effectuer la projection 2030. En effet, l’équipe chargée de la
rédaction de la monographie de 2011 a pu réaliser un travail de recensement respectant les
normes.
49
Par ailleurs, la commune ne dispose pas de PCD. En outre, les informations précisant la
situation de la fiscalité, la finance et l’économie locale sont insuffisantes. Ces dernières ont
été ainsi traitées sur la base du budget des 4 dernières années obtenu à partir du
registre des ressources de la Commune.
Le travail de collecte d’informations a nécessité une forte mobilisation des enquêteurs.
Plusieurs réunions ont été organisées avec les chefs Fokontany et autres acteurs locaux afin de
recueillir le maximum de données sur chaque Fokontany et vérifier la véracité des
informations obtenues. Cette méthode a permis d’enrichir les données à disposition de
l’association CCAP, bien que cela ait engendré un surcoût par rapport à la prévision.
1.2.2 Difficultés liées aux fonds de cartes disponibles
Les fonds de cartes disponibles n’ont pas permis de mesurer de façon régulière l’évolution de
l’occupation du sol. Normalement, cette analyse devrait se faire en fonction d’une étude
comparative de l’occupation du sol sur plusieurs périodes. Or, l’unique fond de carte
disponible et répondant à la qualité d’image recherchée est l’image landsat Quickbird
datant de 2007.
Pour apporter remède à ce problème, les analyses comparatives ont été effectuées avec les
images disponibles sur Google Earth, notamment celle de 2014.
Le traitement des informations par télédétection a été ainsi impossible. Les différents types
d’occupation ont été identifiés, numérisés et comptés de façon manuelle tout en respectant les
limites physiques visibles sur carte.
1.2.3 Réticence de la population et des chefs Fokontany au démarrage du
projet
Il y a lieu de signaler la réticence de certains Fokontany et de la communauté locale sur la
réalisation de l’étude et du projet en général lors du démarrage en raison de la réalisation de
projets antérieurs ayant eu la même teneur mais qui n’ont pas abouti, et à la suite
desquels il n’y a eu aucun retour sur les résultats des travaux.
En plus du manque de données disponibles, ceci a eu des impacts négatifs sur la réalisation
des enquêtes, notamment sur le secteur foncier et le secteur économique. Les volets
touchant les ressources commerciales et financières demeurent également des zones
d’ombre.
50
Section 2 : ANALYSE EXTERNE
Paragraphe 1 : Opportunités
1.1.2 Administration fiscale aux collectivités décentralisées
L’histoire de la fiscalité foncière malgache a une étroite relation avec la politique
de décentralisation à Madagascar. En effet la gestion de la fiscalité foncière revenait autrefois
aux services de l’Administration Fiscale, mais avec l’instauration des communes en 1996, ces
derniers acquièrent les responsabilités des impôts fonciers.
1.1.2 Exploitation du PLOF
Le PLOF est le nouveau plan de repérage géré et utilisé à terme à la fois par les services
topographiques et par les guichets fonciers communaux. Il constitue un outil de référence
géographique permettant non seulement de situer une parcelle mais de chercher, de la
localiser de manière précise et de la représenter dans sa forme exacte. Le plan régulier
individuel est là pour la surface précise des parcelles titrées.
Le PLOF initial n’est pas seulement un report des parcellaires vectorisés qui représentent les
limites des propriétés privées sur les images (orthophotoplans). En plus de ce report, une fois
bien que les titres sont bien identifiés dans le PLOF, les vecteurs y correspondant sont
remodelés suivant l’emplacement réel sur terrain et la forme dans les orthophotos.
Donc en effet, on peut envisager l’utilisation du PLOF dans la gestion de la fiscalité foncière
comme un outil de repérage des terrains imposables.
En outre, il peut gérer aussi la gestion des impôts foncière en intégrant d’autres tables et
d’autres bases des données.
Paragraphe 2 : Menace
2.2.1 Institution et organisation gouvernementale
Certaines autorités communales peinent à appliquer les outils (comme le PLOF) à cause
notamment des difficultés financières et techniques. Et cela même dans le cas des communes
ayant déjà bénéficié pour le compte de certains de leurs villages des opérations d’élaboration
de ces outils où des structures locales de gestion foncière (Birao Ifotony Fananantany) sont
installées et dont le fonctionnement n’est pas vraiment efficace fautes de technicité et moyens.
2.2.2 Instabilité politique
Différentes politiques de développement ont été adoptées et essayées par les quatre
Républiques successives. Mais tous ces efforts ont aussi été marqués par des crises politiques
cycliques qui ont rythmé ce dernier cinquantenaire. Ces crises sont caractérisées par divers
51
stimuli de changement interne ou externe, amplifiés par l’environnement politique,
économique technologique, culturel ou juridique de Madagascar. Paradoxalement, on constate
à Madagascar qu’une période de hausse des indicateurs de croissance est généralement suivie
par une instabilité politique. Ce phénomène a des conséquences sur plusieurs projets de
développement par exemple les projets de réforme foncière (crise 2009).
2.2.3 La transparence de gestion communale
On peut gérer efficacement ensemble la gestion des impôts fonciers et la sécurisation
foncière, mais l’incompétence et la mauvaise gestion budgétaire de certain dirigeants
communaux provoque des conséquences néfastes dans les domaines cités plus haut.
Ce phénomène conduit à la diminution considérable de la volonté des propriétaires à
régulariser leur terrain et de payer en retours les impôts. Pourquoi payer les impôts si la
commune ne construit pas aucune infrastructure pour bien motivé.
Section 3 : BENEFICIAIRES DU PROJET
Paragraphe 1 : Elaboration de cadre logique
3.1.1 Elaboration de l’arbre de problèmes
La commune Mahitsy est le premier à bénéficiers des résultats de ce projet. Le code général
des impôts 2010 on prévoit l’existence de deux impôts fonciers annuels et déclaratifs, l’un sur
le terrain et l’autre sur les bâtiments. Ces impôts fonciers sont sous la gestion de la commune.
Donc lorsque le projet est terminé le commune possède tous les informations et de base des
données foncières nécessaire à améliorer son recouvrement de fiscalité. Ces différentes
données sont les suivantes :
Base des Données de tous les partiels figurants des informations suivants :
-Statue juridique ;
- Son propriétaire ;
-son caractéristique géométriques ;…
Base des Données de contribuable
3.1.2 Service de planification Communale (plan d’urbanisme)
On considère comme bénéficiaire du projet le service de planification communale. Après
l’accomplissement de l’inventaire foncier le service communal possède une base de données
52
foncière complète afin de cartographier tous les infrastructures (Divers route ; Pont, marcher)
et bâtiment (Bâtiments publique, maison d’habitation).
A l’aide de cet outil que l’on parlé si dessous on peut élaborer un projet d’amélioration de
d’urbanisme par exemple le SAC (Schéma d’Aménagement Communal)
Paragraphe 2 : Le BIF
On considère comme bénéficiaire du projet aussi le service de gestion foncier communale ou
le BIF d’où Birao Ifotony Fananantany puisque après l’achèvement du projet la donnée
foncière inventoriée sert comme base mis à jours pour les outils PLOF sur tous à propos des
terrains PPNT d’où Propriété Privé non Titré
Chapitre II : PLANNING DES ACTIVITE
Section 1 : PLANIFICATION DES TACHES ET DUREE
Paragraphe 1 : Elaboration de cadre logique
1.1.1 Elaboration de l’arbre de problèmes
L’arbre à problèmes est une technique employée pour identifier une situation négative
(problème central) qu’il faut résoudre en analysant les relations de type cause-à-effet.
1.1.1.1 Problème central
On a identifié comme problème centrale le problème d’incapacité sur la gestion foncier
communale en cohésion avec la détérioration progressive de perception de fiscalité foncière.
La Commune rurale Mahitsy n’avait pas des données nécessaires à la disposition à propos de
ses biens fonciers, donc cette situation entraine des impacts négatifs sur la gestion de ses
biens, comme :
Diminution de la source financière au sein de la commune
Ralentissement de développement communal dans le domaine urbanisme
Risque d’apparition des conflits fonciers
Découragement des Investisseurs
1.1.1.2 Les causes essentielles et directes du problème
L’origine de problème que l’on annoncé si dessus est un ensemble des nombreux problèmes,
comme :
Insuffisance des moyens financière et des matériels
Perturbation des crises politique (crise cyclique)
La capacité des agents communaux
53
Manque de motivation de population
Base des données foncières insuffisantes
Occupation du terrain irrégulier
1.1.2 Arbre de problème
L’arbre de problème est résumé à l’aide d’un graphique si dessous
54
INCAPACITE SUR LA GESTION FONCIERE COMMUNALE EN
COHESION AVEC LA DETERIORATION PROGRESSIVE DE
PERCEPTION DE FISCALITE FONCIERE
Diminution de la
source financière
au sein de la
commune
Ralentissement de
développement
communal dans le
domaine urbanisme Risque
d’apparition des
conflits fonciers
Base des données
foncières
insuffisantes Manque de
motivation de
population
Insuffisance des
moyens financière
et des matériels
Occupation du
terrain irrégulier
EFFETS
CAUSES
Pro
blè
me
cen
tral
55
1.1.3 Cadre logique
Tableau 13:Cadre logique
Logique d’intervention Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) Source de vérification/ Investigation
Hypothèses
IOV Objectifs
Objectif global
l’amélioration de
recouvrement fiscalité et de
la gestion foncière au sein de
la commune
Taux de recouvrement fiscalité foncière
Régularisation des propriétés foncières
(4 % du territoire de Mahitsy est
Régularisé dont 1,25 % de titre foncier et 2,94 % de
certificat foncier)
+ 40 %
100%
Document SAC
Mahitsy
Stabilité politique et
collaboration avec le
bailleur de fond
Objectif spécifique
1. Instaurer de nouvelle
méthodologie dans la gestion
foncière et des impôts
fonciers
FI-PLOF pour les fiscalités foncières
PLOF pour la gestion foncière communale
Evolution du processus
décentralisation foncière
2 .Augmenté la
connaissance du patrimoine
foncier au sein de la
commune
Nombres de parcelles 35.366
Nombres des bâtiments
Document SAC
Mahitsy
3. collaborer avec les autres
institutions (Étatique ou
privé)
PNUD et ONU-Habitat
Avec MEPATE (DST, Service d'Appui au PLOF,
CIRTOPO)
Document SAC
Mahitsy
Evolution du processus
décentralisation foncière
56
4. sensibilisé la population au
sein de la commune. Collaboration des populations avec les agents recenseurs
(inventaire foncier)
5. Augmenté la capacité des
agents foncier au sein de la
commune
Maitrise du nouvel outil (SIG)
Tableau 14:Suite cadre logique
Logique d’intervention Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) Source de vérification/ Investigation
Hypothèses
IOV Objectifs
RESULTATS 1.1. Taux de sécurisation foncière et de
recouvrement de fiscalité amélioré
1.2. Fiabilité et rapidité des :
Analyse et traitement
Des décisions à prendre
1.3. Contrôle immédiat des informations
foncières
En 2014 : Nombre IFT collecté 450 Nombre IFPB collecté 103 Les PPNT représentent 94,78% des parcelles (Analyse)
+50 % IFT et IFPB Collecté
Document SAC Mahitsy
2.1 Possession des tous les informations foncière
au sein de la commune.
2.2 Avoir des résultats statistique fonciers
communal fiable et à jours
2.3 Avoir de différentes cartographies :
Cartographie foncier
Cartographie habitat
Terrain [1000 à 5000 m2] = 13395 parcelles soit 35 ,81% de toutes les parcelles
Document SAC Mahitsy
57
3.1 Collaboration avec les bailleurs de fond
3.2 Collaboration avec MEPATE Avec PNUD et ONU-Habitat
Avec le DST, Service d'Appui au PLOF, CIRTOPO
4.1 Facilite la tâche des agents de recensement. Travaux de recensement terminé a
temps
5.1 Facilité d’adaptation avec l’utilisation de
S.I.G
Tableau 15:Suite cadre logique
Logique d’intervention Indicateurs Objectivement Vérifiables (IOV) Source de vérification/ Investigation
Hypothèses
IOV Objectifs
ACTIVITES
1.1.1 Informatisation au sein de la commune Dotation des matériels informatique
PNUD et ONU-Habitat
(2.1.1 et 2.2.1 et2.3 .1) Réalisation des travaux d'inventaire foncier
Travaux d’inventaire foncier réalisé
100% des parcelles
Document SAC Mahitsy
3.1.1 et 3.1.2 Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau
Bon fonctionnement du projet
4.1.1 Assuré la Sensibilisation de la population
5.1 .1 formations des agents communaux (Agent BIF)
58
Paragraphe 2 : Les tâches du projet
1.2.1 Les tâches correspondent à chaque activité
On considère 14 tâches numérotée de A à J. La durée estimée de chaque tâche est indiquée
Tableau 16: Les taches18 du projet
Tâche Durée
(jours)
A: Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau
Réunion de coordination (ONU-Habitat/PMO)
Réunion d'information avec MEPATE (DST, Service d'Appui au PLOF,
CIRTOPO)
Réunion d'information et de sensibilisation de la CRM, Fokontany
30
B: Documentation et collecte des outils existants
Dotation du PLOF initial.
Dotation de l'esquisse des limites administratives (BD 100 FTM).
Choix du fond d'image (Quickbird 2007).
30
C: Préparation des équipes terrain et planification des activités
Recrutement et formation des agents de terrain (socio-organisateurs, agents
Guichet Foncier, FKT, CRL)
Montage des équipes (15 équipes de 2 à 3 personnes, dont 1 équipe pour 2
FKT)
Planification participative des activités
30
D: Elaboration et production des outils existants
Vectorisation des parcelles aménagées sur le fond d'image.
Superposition des informations du PLOF initial et esquisse limites
60
18 Est le déroulement dans le temps d’une action
59
administratives.
Découpage par FKT, mise en page en format A0 et impression sur bâche
Tâche Durée
(jours)
E: Réalisation des travaux d'inventaire foncier
Appui à la publication de l'arrêté municipal n°001/KOM/MAH/15 portant
ouverture des travaux d'inventaire foncier et suspension des procédures de
reconnaissance des terres et délivrance de certificats fonciers
Délimitation participative du territoire administratif de la Commune Rural
Mahitsy et des 31 Fokotany
Identification des parcelles, retraçage des limites parcellaires et attribution
d'un code à 4 chiffres
Identification du/des présumé(s) propriétaire(s), usage terrain, statut
foncier, et collecte de toute autre information sur la parcelle
15
F: Transcription des informations sur BDD informatique
Vectorisation des parcelles inventoriées et actualisation des limites
parcellaires déjà vectorisées
Saisie des informations du registre sur BDD Excel et jointure de la table
avec BDD cartographique
Vérification et calage des limites administratives suivant le repère
naturels, réattribution des parcelles
Recoupement des informations avec les données du PLOF initial
40
G: Atelier de restitution intermédiaire
Publication des premiers résultats statistiques 20
60
Réalisation de l’atelier de restitution auprès du CCATU
Enregistrement des observations et des recommandations d’amélioration
H: Traitement des données le logiciel de gestion de fiscalité (Fi-PLOF)
Calcul automatique de valeur l’impôt
Divers analyse
10
I: Recouvrement 30
J: Mise à jour de la base de données fiscale 10
1.2.2 Tâches antérieures
L’analyse du projet et de l’ensemble des tâches nous amène à définir les relations
chronologiques d’antériorité des tâches ; ces résultats sont groupés dans le tableau suivant,
dans la colonne tâche antérieure
Tableau 17: Taches antérieurs
Tâche(s)
antérieure(s) Tâche
Durée
(jours)
Aucune A: Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau 30
Aucune B: Documentation et collecte des outils existants 30
A C: Préparation des équipes terrain et planification des activités 30
B D: Elaboration et production des outils existants 60
C, D E: Réalisation des travaux d'inventaire foncier 15
E F: Transcription des informations sur BDD informatique 40
F G: Atelier de restitution intermédiaire 20
G H : Traitement des données le logiciel de gestion de fiscalité (Fi-PLOF) 10
H I : Recouvrement 30
I J: Mise à jour de la base de données fiscale 10
1.2.3 Les niveaux de projet
1.2.3.1 Méthode de détermination
On applique ici l’approche cartésienne, à partir des données d’antériorité des tâches, une
matrice est réalisée. Les noms des tâches sont inscrits en abscisse et en ordonnée. Les cases
correspondant aux tâches qui ont des antécédents sont marquées par le nombre 1.
61
Ensuite, on compte, ligne par ligne le nombre de 1 et on inscrit le résultat dans la colonne " n1
". Nous avons alors établi le premier niveau. Les lignes qui n’ont pas de croix correspondent
aux tâches qui n’ont pas d’antécédents.
Au niveau " n1 ", les tâches A, B n’ont pas de croix. Elles n’ont pas d’antécédents.
Dans la deuxième étape « n2 », on considère que les tâches C,D sont réalisées. On procède
ainsi jusqu’à ce qu’aucune tâche n’aie plus d’antécédents.
On sait alors qu’on aura un réseau PERT sur 8 niveaux du type suivant :
Niveau 1 : A, B, Niveau 6 : H
Niveau 2 : C, D Niveau 7 : I
Niveau 3 : E Niveau 8 : J
Niveau 4 : F
Niveau 5: G
62
Tableau 18: Détermination de tâche par niveau (approche cartésienne19)
A B C D E F G H I J n1 n2 n3
n4
n5 n6 n7 n8
A 0
B 0
C 1 1 0
D 1 1 0
E 1 1 2 2 0
F 1 1 1 1 0
G 1 1 1 1 1 0
H 1 1 1 1 1 1 0
I 1 1 1 1 1 1 1 0
J 1 1 1 1 1 1 1 1 0
A ; B C ; D E F G H I J
Tableau 19: Taches antérieurs
Tache antérieur Tache Tache
postérieur Durée (jours)
Aucune A: Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau C 30 Aucune B: Documentation et collecte des outils existants D 30
A C: Préparation des équipes terrain et planification des activités E 30 B D: Elaboration et production des outils existants E 60
C, D E: Réalisation des travaux d'inventaire foncier F 15 E F: Transcription des informations sur BDD informatique G 40 F G: Atelier de restitution intermédiaire H 20 G H : Traitement des données le logiciel de gestion de fiscalité (Fi-PLOF) I 10 H I : Recouvrement J 30 I J: Mise à jour de la base de données fiscale Aucune 10
19 Document Web, Cours gestion projet, méthode PERT, Page 18
64
Paragraphe 3 : La durée du projet
1.3.1 Détermination de la durée du projet
1.3.1.1 Date au plus tôt20
Par « exploitation » on entend les informations temporelles grâce à la méthode PERT, comme
notamment la détermination de la durée totale du projet à réaliser.
On commence tout d’abord par calculer les dates au plus tôt .Pour une étape donnée, cette
information détermine à quelle date minimum depuis le début du projet sera atteinte, au plus
tôt, l’étape considérée.
Pour ce faire, on se base sur l’estimation de la durée des tâches. On part de l’étape de
début, pour laquelle la date au plus tôt est initialisée à 0, et on parcourt le réseau en suivant
des tâches déterminé auparavant.
Si on a qu’un seul chemin pour atteindre l’étape, la date au plus tôt devient
Si on a plusieurs tâches la date au plus tôt devient
20 Ibid., p. 12
)
Durée
1
Durée 1
Équation 1: Date plus tôt 1
Équation 2: Date plus tôt 2
65
1.3.1.2 Date au plus tard21
Pour ce faire, on se base sur l’estimation de la durée des tâches. On part de l’étape de fin, pour
laquelle la date au plus tard est initialisée à la même valeur que la date au plus tôt déterminée
précédemment, et on parcourt le réseau en suivant l’agencement des tâches.
Si on a qu’un seul chemin pour atteindre l’étape
Si on a plusieurs tâches
(Date au plus tard du projet, voir réseau PERT)
21 Ibid., p. 14
)
Équation 3: Date plus tard 1
Équation 4: Date plus tard 2
66
1.3.2 Marge du projet
1.3.2.1 Calcul des marges
Certaines tâches bénéficient d’une latence variable dans leur aboutissement sans pour
autant remettre en cause la date d’achèvement du projet. Cette période de latence est appelée
marge.
La marge relative à une tâche se détermine en considérant la valeur des dates au plus tôt
et au plus tard des étapes entourant la tâche. La marge vaut alors la date au plus tard de l’étape
postérieure à laquelle on retranche la date au plus tôt de l’étape antérieure ainsi que la durée
de la tâche elle même
Tableau 20: Calcul des marges
Tâche ta2 to1 durée Marge
A 60 0 30 30
B 30 0 30 0
C 90 30 30 30
D 90 30 60 0
E 105 90 15 0
F 145 105 40 0
G 165 145 20 0
H 175 165 10 0
I 205 175 30 0
J 215 205 10 0
Équation 5: Marge
67
1.3.2.2 Chemin critique
On parle de « chemin » car il part de l’étape initiale et mène à l’étape finale via une suite
de différentes tâches. Il est dit « critique » car tout retard pris sur l’une des tâches constituant
ce chemin aura une incidence directe sur la date d’achèvement du projet ; celui-ci sera retardé
d’autant que la tâche est elle-même retardée.
Pour savoir quel est le chemin critique et donc aussi quelles tâches observer, il suffit de
répertorier toutes les tâches ayant une marge nulle
(Chemin critique voir le réseau PERT)
Section 2 : DIAGRAMME DE GANTT ET EVALUATION DE COUT DU
PROJET
Paragraphe 1 : Diagramme de GANTT
Pour pouvoir construire le diagramme de GANTT, on doit estimer les durées et identifier
l’ordre dans lequel les tâches doivent être faites, puis il suffit de bien manipulé le logiciel MS
Project pour bien mettre en évidence toutes les différentes caractéristiques du projet.
69
Paragraphe 2 : EVALUATION DU COUT DU PROJET
2.2.1 Différents ressources du projet
2.2.1.1 Ressources humaines du projet
Notre étude est limitée sur l’inventaire foncier, alors l’estimation des ressources humaines
déployées est environs 189.
Leurs spécifications sont représentées dans le tableau si dessous
Tableau 21:Ressources humaines du projet
Titre Missions Nombres
Chef de projet Coordonnateur du projet 1
Autres adjoints 5
Ingénieurs spécialiste en
SIG
Conception de mode de travail 4
Technicien spécialiste en
SIG
Traitement des données SIG 30
Des informaticiens Assure la maintenance des
ordinateurs
5
Agents recenseurs Assure la collecte des données sur
terrains
45
Autres agents sensibilisations 45
Agents rédacteur Assure le travail de rédaction
(rapport)
5
Socio-organisateur Assure le coté sociale des
travailleurs
18
Chauffeur Déplacements 5
Mécaniciens Maintenance des voitures 3
Techniciens (Statistique-
Economie)
Assur l’aspect économiques
durant le projet
4
Des formateurs Assure l’aspect des formations 9
Agents Planificateurs Planification du projet 9
Source : C-CAP, Septembre 2015
2.2.1.2 Ressources matérielles et logicielles du projet
La qualité des ressources matérielles est un élément de base sur la réussite d’un projet. Aussi
a-t-on utilisé différentes ressources matérielles.
Des matériels informatiques
-Deux scanneurs de grand format
-Des ordinateurs performants (6 ordinateurs de bureaux)
Des matériels roulant
- une voiture (Location)
- 5 Motos (location)
- 10 bicyclettes (location)
70
Carburant
- 1000 L de gasoil
- 400 L d’essence
Des différentes fournitures (des cahiers, stylos, des papiers des différents formats…)
Paragraphe 3 : Coût total du projet
2.3.1 Source de financement
Le budget octroyé par le bailleur de fond (PNUD) pour le projet d’inventaire foncier effectué
au sein de la commune rural Mahitsy District Ambohidratrimo est environs (1800 Ar /
parcelle) en moyenne.
Tableau 22:Budget22
Nombre des parcelles inventorié Budget unitaire Budget Total
35366 1800 Ar 63.658.800Ar Ou 318.294.000Fmg
Source : C-CAP, Septembre 2015
2.3.2 Estimation de coût de projet
Tableau 23:Coûts des ressources humaines du projet
Coûts des ressources humaines du projet
Titre Coût unitaire
(Ar/Par
jours)
Duré (jours) Coût Total (Ar)
Chef de projet 30000 159 4.770.000
Autres adjoints 30000 159 4.770.000
Ingénieurs spécialiste en SIG 25000 93 2.325.000
Technicien spécialiste en SIG 20000 93 1.860.000
Des informaticiens 20000 93 1.860.000
Agents recenseurs 15000 11 165.000
Autres agents 15000 22 330.000
Agents rédacteur 15000 159 2.385.000
Socio-organisateur 15000 159 2.385.000
Chauffeur 15000 159 2.385.000
Mécaniciens 15000 159 2.385.000
Techniciens (Statistique-
Economie)
20000 159 3.180.000
Des formateurs 20000 22 440.000
Agents Planificateurs 15000 22 330.000
TOTAL 1 29.570.000
22 C-CAP
Source : Enquête personnel, Octobre 2015
71
Tableau 24:Coûts des ressources matérielles
Coûts des ressources matérielles
Type Matériel Nombres Coût unitaire
(Ar)
Total Partiel
(Ar)
Matériels informatique 6 Ordinateurs bureaux
700.000 10.800.000
1 scanneur de grand
format
2.500.000 2.500.000
Matériels roulant Une voiture (Location)
60.000Ar / jour 10.800.000
5 motos (Location) 10000 Ar/ jour 9.000.000
1O bicyclettes
(Location)
5000 Ar / jour 750.000
Carburant Gasoil 1000 Litres
3200 3.700.000
Essence 500 Litres 3700 1.850.000
Différentes fournitures de
bureau
500.000
Imprévue 300.000
TOTAL 2 40.200.000
Source : Enquête personnel, Octobre 2015
Le coût du projet est la somme des coûts :
Des ressources humaines du projet
Des ressources matérielles et logicielles du projet
Alors,
Tableau 25:Coût total du projet
Coûts des ressources humaines du projet
TOTAL 1 (Ar)
Coûts des ressources matérielles
TOTAL 2 (Ar)
29.570.000 40.200.000
TOTAL 69.770.000
Source : Enquête personnel, Octobre 2015
72
Section 3 : RECOMMANDATION
Paragraphe 1 : l’articulation de l’inventaire Foncier avec la gestion Foncière
communale
La principale fonctionnalité de l’inventaire foncier est de servir de base de données pour les
applications informatiques qui peuvent être mises en place pour la gestion du service foncier
des communes.
Cela suppose une mise en réseau des deux services.
Dans un premier temps, en attendant une mise en réseau informatique, il peut être prévu
d’intégrer le service communal dans les circuits des procédures d’enregistrement des
différents actes transitant par le service foncier, délivrance de permis d’habiter ou mutations
par exemple…
Paragraphe 2 : Améliorations de la sécurisation foncière de la commune
3.2.1 Collaboration entre les services fonciers
La constitution d’une base de données fiscale du foncier fiable et actualisée nécessite une
collaboration entre les services fonciers intervenant dans la commune d’une part,
l’exploitation d’une base de données foncière identique et sa mise à jour d’autre part.
Ces conditions, malgré qu’elles soient annoncées aux articles 4 et 40 respectivement de
la loi 2006-031 et de la loi 2005-019, n’ont pas été respectées. Pour ce faire, d’abord, l’Etat,
par l’intermédiaire du PNF en guise de poursuite de la réalisation de l’axe 4 de la
réforme foncière sur l’information et la formation aux métiers du foncier, devrait organiser
une séance d’information des agents des services fonciers déconcentrés sur leurs nouvelles
compétences et responsabilités qui sont conformes aux lois en vigueur. Ensuite, le
programme devrait réunir les responsables des services fonciers déconcentrés et
décentralisé. Cette réunion se porterait sur la nécessité de collaboration entre les services en
insistant sur l’importance du travail de l’un pour l’autre. Elle devrait aboutir à l’élaboration
d’une sorte de convention, dans le but de formaliser cette collaboration, précisant les points
à respecter (la mise à jour des PLOF, les échanges des informations foncières, les
conseils et les appuis techniques des services déconcentrés au guichet foncier) et les
sanctions relatives à la non application de ces derniers.
73
Paragraphe 3 : Gestions des données urbaines et le système d’information
géographique (S.I.G)
Les enquêtes foncières fiscales et urbaines ont été l’occasion de recueillir de nombreuses
données localisées: données sur les parcelles, les bâtiments, les activités, mais aussi sur
l’utilisation du sol, le niveau d’équipement et la desserte de la parcelle etc.
Toutes ces informations sont exploitables par les services de la Commune et ces services
peuvent être amenés de leur coté à produire de nouvelles données localisables à la parcelle.
Par exemple le service chargé de la maintenance et de l’entretien des équipements publics
communaux peut être amené à gérer des bases de données sur ces équipements.
Toutes ces données, celles recueillies par la commune et celles gérées par les services foncier
dans la mesure où elles sont ‘localisées’, sont exploitables dans un système d’information
géographique (SIG).
Dans la mesure où un SIG a été mis en place pour la maintenance de la cartographie on peut
envisager un développement progressif du système d’information géographique:
Dans un premier temps le service communal utilise le SIG comme outil de mise
à jour de la cartographie;
Dans un deuxième temps, le service communal peut à la demande d’un service éditer
des cartes thématiques et assister ce dernier dans la mise en forme des données
nécessaires;
Dans un troisième temps, plus lointain, lorsque les services de la Commune ont
renforcé leur capacité de production et de gestion de leurs données ‘métier’, il peut
être envisagé de mettre en place des SIG dans les services et de les mettre en réseau
avec le service foncier afin d’organiser les partages de l’information.
74
CONCLUSION PARTIELLE
Tout au long de la troisième partie, on a évoqué la mise en œuvre de la politique de
relance fiscale en 2008 et la gestion foncière décentralisée et enfin la restructuration, la
modernisation et informatisation des conservations foncières sont considéré comme forces.
Cette politique de relance a comme défaillances, premièrement la difficulté par rapport à la
disponibilité des données en l’occurrence les données de recensement qui ne sont pas à jours,
presque toutes les données disponibles datent entre 2001 jusqu'au 2011; deuxièmement la
difficulté liée aux fonds de cartes disponible, puisque l'image disponible date de 2007, en effet
l'occupation du sol ne reflète pas la réalité sur terrain aujourd'hui; troisièmement la réticence
de la population et des chefs Fokotany au démarrage du projet . La quatrième faiblesse est
montrée par la négligence de la dimension fiscale durant la réforme foncière.
L’indépendance de l’administration fiscale aux collectivités décentralisées et la possibilité
d’exploiter le PLOF se trouve comme des opportunités pour l’inventaire foncier. L’instabilité
politique est une menace pour notre pays, du fait qu’elle influence la confiance des bailleurs
de fonds.
Les différents stades de planification de projet sont les suivants : on commence par
l’élaboration de cadre logique, puis on procède à la coordination des différentes tâches; et on
termine par l’estimation de la durée du projet en exploitant le réseau PERT et le diagramme
de GANTT.
En partant de la durée pré-estimée précédente on arrive à estimer le montant des ressources
humaines et matérielles durant le déroulement de projet afin de pouvoir tirer finalement le
coût total du projet en question.
Les différentes recommandations du projet sont représentées par l’articulation de l’inventaire
Foncier avec la gestion Foncière communale et l’amélioration de la sécurisation foncière de la
commune.
75
CONCLUSION
L’amélioration du recouvrement de fiscalité et de la gestion foncière au sein de la commune
sont fondées sur l’amélioration de la manière d’accomplir les fonctions. Il s’avère ainsi
primordial d’installer une nouvelle méthode de gestion mieux adaptée aux flux des nouvelles
technologies d’aujourd’hui. Il s’agit d’une méthode plus performante dans la mobilisation des
ressources fiscales et la gestion foncière. La création d’une base de données foncière
conforme à la réalité au niveau communal durant la phase de réalisation est donc utile pour la
fiabilité du système. La base de données étant créée à partir d’un inventaire sur place avec la
coopération des différentes entités institutionnels et les bailleurs de fonds, comme le PNUD
et le Ministère d’Etat en charge des Projets présidentiels, de l’Aménagement du Territoire et
de l’Equipement. L’association C-CAP est le principal responsable de l’exécution du projet,
mandatée par l’ONU-Habitat.
Le système de gestion à instaurer constitue ainsi un instrument de renforcement de la maîtrise
d’ouvrage communale par la consolidation des ressources financières et des capacités
techniques d’intervention des communes, à savoir l’amélioration des ressources fiscales
locales pour le financement des actions de développement urbain. Il participe également à la
sécurisation foncière et contribue à d’autres projets de développement au sein de la commune.
L’objectif final du projet ne peut pas, cependant, être atteint à court terme du fait que le projet
en question demande de nombreuses volontés et d’actions accomplies au préalable.
Par ailleurs, la carence en infrastructures et équipements publics ainsi qu’en services
urbains reste à résoudre. Il en est que ces derniers contribuent à rendre l’effectivité du
développement local espéré dans le cadre de la décentralisation. Pour se faire, l’application de
l’inventaire foncier apparaît comme insuffisante, aussi doit-on prendre en main d’autres
projets relatifs à l’inventaire foncier.
L’inventaire foncier est un élément constituant des activités dans l’application du projet
« Développement et Planification » avec la collaboration de PNUD, d’où les ardeurs de ce
projet sont les suivants : (i) inventaire foncier (ii) l’actualisation du PLOF et enfin (iii)
l’élaboration du SAC23 au niveau de la commune rurale de Mahitsy, région Analamanga.
23 Outils de planification territoriale au niveau intercommunal et communal
XII
BIBLIOGRAPHIE
WEBOGRAPHIE
PNUD à Madagascar. Semaine du foncier: une stratégie de proximité pour aborder les
problèmes domaniaux. [En ligne]. 2015. [consulté le 3 Octobre 2015]. Disponible sur :
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Réforme foncière à Madagascar : Rapport final synthétique, Antananarivo, novembre
2011,43 pages
XIII
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MEMOIRE
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Alaotra Mangoro. 115 pages. Mémoire : En vue de l’obtention du diplôme d’Ingénieur
Agronome ; Option : agro-management, Université d’Antananarivo, Juillet 2011
FARATIANA Ravaonarivo Espérance. Immatriculation collective et développement
agricole à Madagascar : cas de la commune rurale d’Ambatofinandrahana région
d’Amoron’i Mania. 140 pages. Mémoire : Mémoire de fin d’étude à l’ENAM, Mars 2011
XIV
RESUME
Face à l’accroissement démographique incessant, la détérioration environnementale, la
carence et le vieillissent des infrastructures existantes, la commune rurale Mahitsy a fort
besoin d’un grand projet d’urbanisme. Malgré ces besoins, le recouvrement des recettes
fiscales est en baisse progressive. En effet, depuis 2010 les recettes fiscales communales ne
cessent de s’amoindrir progressivement. Il arrive même que les recettes annuelles de la
Commune ne sont pas assez suffisantes pour couvrir toutes les charges salariales du
personnel. Concernant l’IFT et l’IFPB confondus, la Commune a émis chaque année
1129 avis d’imposition à partir de 2010. En général, la moitié de ces avis a été
recouverte en 2014. Il a également été constaté que le montant collecté diminue de temps
en temps. D’où, en 2010, le niveau des recettes fiscales ont atteint jusqu’à un pourcentage de
40 %. Sur ce fait, une amélioration de la qualité du recouvrement et un élargissement des
assiettes fiscales au sein de la commune sont primordiales. Ces derniers permettront à la
commune de faire des gains. Certes, celle-ci s’avère avoir un énorme potentiel fiscal.
D’autant plus que la Commune de Mahitsy regorge de potentialités, le dernier recensement a
dénombré plus de 36 194 parcelles de terrain et 8 191 toits.
Le présent projet s’efforce d’apporter remède à ces problèmes. En effet, sa réalisation
comporte trois phases dépendantes et bien distinctes. Telles sont la phase de préparation,
divisée en quatre parties qui sont les suivantes : information et mobilisation de tous les acteurs
à chaque niveau ; documentation et collecte des outils existants ; élaboration et production des
outils existants et enfin préparation des équipes sur terrain et planifications des activités. La
seconde est celle de la phase de réalisation. Cette dernière se divise en trois parties dont :
officialisation et démarrage des travaux d’inventaire foncier ; la réalisation des travaux
d’inventaire foncier et enfin les transcriptions sur BDD informatique. Le dernier c’est la phase
finale durant laquelle on élabore les divers ateliers de restitution intermédiaire. Il en résulte
ainsi à la fin du projet la connaissance des toutes les informations foncières au sein de la
commune, et toutes ces informations sont enregistrées dans une base de données communale.
Par la suite, cette base de données peut suffisamment être utilisée dans les autres projets qui
suivent.
XV
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 1
PARTIE I : DESCRIPTION ET CONTEXTE DU PROJET ........................................................... 4
Chapitre I : ZONE DU PROJET ..................................................................................................... 4
Section 1 : CARACTERISTIQUE DE LA ZONE DU PROJET .............................................. 4
Paragraphe 1 : Délimitation administrative .......................................................................... 4
Paragraphe 2 : La population .................................................................................................. 7
1.2.1 Evolution de la population ........................................................................................... 7
Paragraphe 3 : Organisation de la Commune ........................................................................ 9
Section 2 : EVOLUTION DE L’OCCUPATION DU SOL ................................................... 9
Paragraphe 1 : Etat des lieux sur l’évolution de l’occupation du sol .................................... 9
Paragraphe 2 : Mode de mise en valeur des terrains .......................................................... 10
Paragraphe 3 : Couverture forestière ................................................................................... 11
Section 3 : CADRE INSTITUTIONNEL ET ORGANISATIONNEL ................................... 12
Paragraphe 1 : Organigramme de la MEPATE ................................................................... 12
Paragraphe 2 : Le service ayant un lien direct avec le projet ............................................. 14
Chapitre II : LA SITUATION ACTUELLE ................................................................................ 15
Section 1 : CONTEXTE DU PROJET ...................................................................................... 15
Paragraphe 1 : Un foncier non sécurisé ............................................................................. 15
Paragraphe 2 : Analyse financière de la commune .............................................................. 16
1.2.1 Situation des recettes fiscales annuelles de la Commune entre 2010 et 2013
............................................................................................................................................... 16
1.2.2 Analyse des IFT et IFPB ............................................................................................ 17
Section 2 : LA GESTION FONCIERE EXISTANT AU SEIN DE LA COMMUNE ........... 18
Paragraphe 1 : Principaux acteurs de la gestion foncière décentralisée ............................ 18
2.1.1 Direction des Domaines et des Services Fonciers (DDSF) ...................................... 18
2.1.2 La commune et sa compétence .................................................................................. 19
2.1.3 La cellule de coordination du PNF ............................................................................ 19
Paragraphe 2 : Le guichet foncier .......................................................................................... 19
2.2.1 Création ....................................................................................................................... 19
2.2.2 Rôle .............................................................................................................................. 20
2.2.3 Fonctionnement .......................................................................................................... 20
2.2.4 Différents types de guichets fonciers ......................................................................... 21
Paragraphe 3 : Le guichet foncier .......................................................................................... 21
XVI
2.3.1 Contexte ....................................................................................................................... 21
2.3.2 Définitions ................................................................................................................... 21
2.3.2.1 Définition juridique ............................................................................................. 21
2.3.2.2 Définition générale ............................................................................................... 22
2.3.3 Finalités et utilités du PLOF ...................................................................................... 22
2.3.4 Constitution du PLOF ................................................................................................ 22
2.3.4.1 PLOF initial ......................................................................................................... 22
2.3.4.2 PLOF Actualisé .................................................................................................... 23
Section 3 : LA GESTION DES IMPOTS FONCIERES .......................................................... 23
Paragraphe 1 : Les différents types des impôts fonciers ...................................................... 24
3.1.1 L’Impôt Foncier sur les Terrains (IFT) ................................................................... 24
3.1.2 L’Impôt Foncier sur les Propriétés Bâties (IFPB) ................................................... 24
Paragraphe 2 : Le mode de recouvrement ............................................................................ 25
3.2.1 Les principes clés pour arriver à un bon recouvrement .................................. 25
3.2.2 Les étapes clés du recouvrement ............................................................................... 25
3.2.3 La collecte des Impôts Fonciers ................................................................................. 26
3.2.3.1 Recouvrement à l’amiable .................................................................................. 26
Paragraphe 3 : Outil de gestion .............................................................................................. 27
CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................ 28
PARTIE II : RAPPEL SUR LE S.IG ET METHODOLOGIE ....................................................... 28
Chapitre I : RAPPEL SUR LE S.I.G ............................................................................................. 28
Section 1 : RAPPELS .................................................................................................................. 28
Paragraphe 1 : Définition et Structure d’un S.I.G ............................................................... 28
1.1.1 Définition ..................................................................................................................... 28
1.1.2 Structure d’un S.I.G ................................................................................................... 28
1.1.3 Les principales fonctions d'un S.I.G ......................................................................... 29
Paragraphe 2 : Caractéristiques ............................................................................................ 30
1.2.1 Domaines d’application du SIG ................................................................................ 30
Paragraphe 3 : Modèle de données ........................................................................................ 31
1.3.1 Données raster ............................................................................................................ 31
1.3.2 Données vecteur .......................................................................................................... 33
1.3.3 Données alphanumérique .......................................................................................... 33
Section 2 : LES ATOUTS DE L’UTILISATION DU S.I.G DANS L’INVENTAIRE .......... 35
Paragraphe 1 : La maîtrise des données ainsi que des informations .................................. 35
2.1.1 Maîtrise des données .................................................................................................. 35
XVII
2.1.2 Maîtrise des informations .......................................................................................... 35
Paragraphe 2 : Efficacité et coût ............................................................................................ 35
Section 3 : LOGICIEL DE GESTION DE LA FISCALITE ASSOCIE AU P.L.O.F (Fi-
PLOF) ........................................................................................................................................... 36
Paragraphe 1 : Gestion des utilisateurs ................................................................................. 36
3.1.1 Description .................................................................................................................. 36
3.1.2 Fonctionnement du logiciel ........................................................................................ 36
3.1.3 Les différents outils du logiciel .................................................................................. 36
Paragraphe 2 : Gestion de liste de contribuables et mis a jours ......................................... 37
3.2.1 Édition des informations ............................................................................................ 37
3.2.2 Saisie d'une nouvelle parcelle .................................................................................... 37
Chapitre II : LES METHODOLOGIES APPLIQUEES ............................................................. 37
Section 1 : PHASE DE PREPARATION .................................................................................. 37
Paragraphe 1 : Information et mobilisation de tous les acteurs à chaque niveau ............. 37
Paragraphe 2 : Documentation et collecte de moyens .......................................................... 38
1.2.1 Dotation des moyens ................................................................................................... 38
1.2.2 Fond d’image .............................................................................................................. 38
Paragraphe 3 : Elaboration et production des méthodes .................................................... 38
1.3.1 Vectorisation des parcelles aménagées ..................................................................... 38
1.3.2 Superposition des informations ................................................................................. 39
1.3.3 Préparation des équipes et planification des activités ............................................. 40
Section 2 : PHASE DE REALISATION ................................................................................... 40
Paragraphe 1 : Officialisation et démarrage des travaux fonciers ..................................... 40
1.2.1 Publication de l’arrêté municipal .......................................................................... 40
1.2.1 Initialisation du projet ........................................................................................... 40
Paragraphe 2 : Réalisation des travaux d'inventaire foncier .............................................. 40
2.2.1 Délimitation du territoire de la commune ................................................................ 40
2.2.2 Identification des parcelles ........................................................................................ 40
2.2.3 Identification des informations ................................................................................. 41
Paragraphe 3 : Transcription des informations sur BDD informatique ............................ 41
1.2.1 Vectorisation des parcelles ......................................................................................... 41
1.2.1 Callage ......................................................................................................................... 41
1.2.1 Recoupement des informations ................................................................................. 41
Section 3 : PHASE FINALE ....................................................................................................... 41
Paragraphe 1 : Publication des premiers résultats statistiques........................................... 41
Paragraphe 2 : Réalisation de l’atelier de restitution .......................................................... 44
XVIII
1.2.1 Approche participative .............................................................................................. 44
1.2.1 Démarche de planification territoriale ..................................................................... 44
Paragraphe 3 : Enregistrement des observations et des recommandations d’amélioration
................................................................................................................................................... 44
CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................ 45
PARTIE III : CONTEXTE ET PLANIFICATION DU PROJET ................................................. 47
Chapitre I : CONTEXTE ET JUSTIFICATIF DU PROJET ..................................................... 47
Section 1 : ANALYSE INTERNE .............................................................................................. 47
Paragraphe 1 : Forces ............................................................................................................. 47
1.1.1 Mise en œuvre de la politique de relance fiscale en 2008 ........................................ 47
1.1.2 Mise en œuvre de la gestion foncière décentralisée ................................................. 47
1.1.3 Restructuration, Modernisation et Informatisation des Conservations Foncières
et Topographiques ............................................................................................................... 48
Paragraphe 2 : Faiblesses ....................................................................................................... 48
1.2.1 Difficultés par rapport à la disponibilité des données ............................................. 48
1.2.2 Difficultés liées aux fonds de cartes disponibles ...................................................... 49
1.2.3 Réticence de la population et des chefs Fokontany au démarrage du projet ........ 49
Section 2 : ANALYSE EXTERNE ............................................................................................. 50
Paragraphe 1 : Opportunités .................................................................................................. 50
1.1.2 Administration fiscale aux collectivités décentralisées ............................................ 50
1.1.2 Exploitation du PLOF ................................................................................................ 50
Paragraphe 2 : Menace ........................................................................................................... 50
2.2.1 Institution et organisation gouvernementale ........................................................... 50
2.2.2 Instabilité politique ..................................................................................................... 50
2.2.3 La transparence de gestion communale ................................................................... 51
Section 3 : BENEFICIAIRES DU PROJET ............................................................................. 51
Paragraphe 1 : Elaboration de cadre logique ....................................................................... 51
3.1.1 Elaboration de l’arbre de problèmes ........................................................................ 51
3.1.2 Service de planification Communale (plan d’urbanisme) ...................................... 51
Paragraphe 2 : Le BIF ............................................................................................................ 52
Chapitre II : PLANNING DES ACTIVITE ................................................................................. 52
Section 1 : PLANIFICATION DES TACHES ET DUREE .................................................... 52
Paragraphe 1 : Elaboration de cadre logique ....................................................................... 52
1.1.1 Elaboration de l’arbre de problèmes ........................................................................ 52
1.1.1.1 Problème central .................................................................................................. 52
1.1.1.2 Les causes essentielles et directes du problème ................................................. 52
XIX
1.1.2 Arbre de problème ..................................................................................................... 53
1.1.3 Cadre logique .............................................................................................................. 55
Paragraphe 2 : Les tâches du projet ...................................................................................... 58
1.2.1 Les tâches correspondent à chaque activité ............................................................. 58
1.2.2 Tâches antérieures ...................................................................................................... 60
1.2.3 Les niveaux de projet ................................................................................................. 60
1.2.3.1 Méthode de détermination .................................................................................. 60
1.2.3.2 Réseau PERT ....................................................................................................... 63
Paragraphe 3 : La durée du projet ........................................................................................ 64
1.3.1 Détermination de la durée du projet......................................................................... 64
1.3.1.1 Date au plus tôt .................................................................................................... 64
1.3.1.2 Date au plus tard ................................................................................................. 65
1.3.2 Marge du projet .......................................................................................................... 66
1.3.2.1 Calcul des marges ................................................................................................ 66
1.3.2.2 Chemin critique ................................................................................................... 67
Section 2 : DIAGRAMME DE GANTT ET EVALUATION DE COUT DU PROJET ....... 67
Paragraphe 1 : Diagramme de GANTT ................................................................................ 67
Paragraphe 2 : EVALUATION DU COUT DU PROJET ................................................... 69
2.2.1 Différents ressources du projet ................................................................................. 69
2.2.1.1 Ressources humaines du projet .......................................................................... 69
2.2.1.2 Ressources matérielles et logicielles du projet .................................................. 69
Paragraphe 3 : Coût total du projet ...................................................................................... 70
2.3.1 Source de financement ............................................................................................... 70
2.3.2 Estimation de coût de projet ...................................................................................... 70
Section 3 : RECOMMANDATION ........................................................................................... 72
Paragraphe 1 : l’articulation de l’inventaire Foncier avec la gestion Foncière communale
................................................................................................................................................... 72
Paragraphe 2 : Améliorations de la sécurisation foncière de la commune ........................ 72
3.2.1 Collaboration entre les services fonciers .................................................................. 72
Paragraphe 3 : Gestions des données urbaines et le système d’information géographique
(S.I.G) ....................................................................................................................................... 73
CONCLUSION PARTIELLE ............................................................................................................ 74
CONCLUSION .................................................................................................................................... 75