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PROJET: PROJET DE LA CENTRALE ELECTRIQUE KRIBI II
PAYS: CAMEROUN
RESUME DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONMENTAL ET SOCIAL (EIES)
Date : Octobre 2015
L’équipe E&S: Erika AUER, Spécialiste en Développement Social, ONEC3
Directeur Sectoriel: K. DIALLO
Directeur Régional: M. KANGA
Représentant Résident: R. KANE
Chef de Division: A. NALIKKA
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1. Introduction
L’EIES mise à jour a été préparée par RS Infrastructure and Environnement (URS) dans le cadre
du Projet d’extension de la Centrale électrique de Kribi. De plus, un PGES cadre a été élaboré et
utilisé pour mettre à jour le PGES actuel de la Centrale. URS a été chargé de l’établissement du
rapport sur le précédent PGES de la Centrale électrique de Kribi et de la ligne de transport
connexe
La présente EIES actualisée englobe les rapports ci-après: une EIES de l’installation originale a
été soumise et approuvée en 2006, et un Plan d’action de réinstallation concernant le site et la
ligne de transport a été parachevé et mis en œuvre en 2008. Un additif à l’EIES originale a été
préparé en octobre 2007 pour indiquer les impacts environnementaux liés à l’installation de
moteurs à piston Wartsila de 16,6 au lieu de turbines à gaz comme l’EIES le prévoyait au départ.
Un additif a été élaboré plus tard en novembre 2008 pour mettre en évidence un accroissement
de la capacité de la Centrale, qui est passée de 150 MW à 216 MW, ainsi qu’une augmentation
de la taille de la Centrale électrique et de la sous-station dans les limites actuelles. Une fusion de
tous les précédents rapports d’EIES a été entreprise et soumise de nouveau en janvier 2010. Le
rapport 2010 a été examiné, validé et publié par la BAD en 2010 durant l’approbation de Kribi I.
Les données de référence et aspects ci-après sont évalués dans l’EIES actualisée, étant donné
qu’ils sont jugés importants pour une évaluation de la capacité opérationnelle qui passe de 216
MW à 330 MW.
Qualité de l’air
Bruit et Vibrations
Gaz à effet de serre et changement climatique
Gestion des déchets
Efficience de l’énergie et de l’eau
Analyse des risques
Conditions de travail et d’emploi
Consultation des parties prenantes
Après un examen du programme de conception et de construction du Projet, on a estimé que
l’accroissement des autres impacts environnementaux et sociaux, consécutif à
l’augmentation des capacités générée par le Projet, aura des effets peu importants parce que
l’extension prévue est réalisée à l’intérieur des limites du Site actuel et que les plans de
gestion existants sont en place pour assurer la gestion et le suivi de l’exploitation. Par
conséquent, conformément au Décret No. 2013/0171 du 14 février 2013 et aux exigences
des bailleurs de fonds internationaux, les disciplines ci-dessous ont été conçues lors de
l’établissement de la portée de l’évaluation achevé dans la phase des TdR, et aucune autre
évaluation formelle n’a été entreprise après l’EIES soumise en janvier 2010. Le Plan de
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gestion environnementale et sociale (PGES) actuel de la Centrale électrique au titre de ces
disciplines a été examiné et jugé approprié pour le financement du présent Projet.
Eaux de surface et eaux souterraines
Ecologie marine
Ecologie et biodiversité
Qualité de la terre et utilisation de la terre
Paysage et cadre visuel
Trafic et transport
Archéologie et Héritage culturel
Socioéconomie.
L'étude EIES mise à jour a été approuvée par le ministère de la Protection de l'Environnement de
la nature et du développement durable de la République du Cameroun et la licence
environnementale a été publiée le 16 mai 2014.
2. Cadre politique, juridique et administratif
a. Législation nationale
Le cadre juridique au Cameroun est constitué d’instruments législatifs et réglementaires: les
instruments législatifs englobent les lois, tandis que les instruments réglementaires comprennent
les décrets et les règles. En général, une loi est un cadre d’intervention dans un secteur précis. Sa
mise en œuvre nécessite des instruments réglementaires dénommés décrets d’application. Les
lois sont élaborées par les ministères sectoriels et transmises à l’assemblée nationale. Lors des
sessions de travail, elles sont adoptées par les membres du parlement et promulguées plus tard
par le Chef de l’Etat. L’application de tous les instruments législatifs et réglementaires est
obligatoire pour tous les citoyens et les promoteurs de projets. Aussi ces instruments prévoient-
ils des sanctions pour les contrevenants, qui varient de l’amende à l’emprisonnement, selon la
gravité de la faute commise.
Les institutions pertinentes impliquées dans la mise en œuvre et le suivi de la loi
environnementale au Cameroun sont les suivantes:
• Le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement
durable (MEPNDD).
• Le Comité interministériel de l’environnement.
• La Commission nationale consultative pour l’environnement et le développement
durable.
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• Le Ministre de l’Eau et de l’Energie
• ARSEL (Agence de régulation du secteur de l’électricité) qui est l’autorité chargée de la
régulation du secteur de l’énergie.
De plus, les autres ministères concernés englobent le Ministère de l’Agriculture, le Ministère des
Transports, qui est responsable du transport des personnes et des biens par mer, air et terre, le
Ministère de la Culture, le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat, le Ministère de la Défense,
et le Ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation.
b. Lois, normes et directives du Cameroun
Les principaux instruments législatifs et réglementaires de la mise à jour de l’Evaluation de
l’impact environnemental et social (EIES) au titre du présent Projet sont résumés ci-dessous.
Objet Loi/Décret/Arrêté
Gestion
environnementale
Loi N° 96/12 du 5 août 1996 – Régissant la gestion
environnementale au Cameroun
Décret 94/259/PM du 31 mai 1994 - Création d’une Commission
consultative nationale sur le Développement environnemental et
durable
Décret N° 2001/718/PM du 3 septembre 2001 - Organisation et
fonctionnement du Comité interministériel sur l’environnement
Décret No. 2013/0171 du14 février 2013 – Portant gestion de
l’environnement au Cameroun
Arrêté ministériel N° 0069/MINEP du 8 mars 2005 – Définissant les
catégories d’opérations qui font l’objet d’EIE
Règle N° 0070/MINEP du 22 avril 2005 – Fixant les différentes
catégories d’opérations faisant l’objet d’une EIE (article 19 de la loi)
Electricité Loi N° 98/022 du 24 décembre 1998 régissant le Secteur de
l’Electricité. La loi permet au gouvernement d’exploiter le secteur de
production et de fourniture d’électricité par l’intermédiaire d’une
concession et crée l’Agence de Régulation du Secteur de
l’Electricité – ARSEL pour réguler ce secteur. ARSEL doit s’assurer
que l’exploitation de l’électricité se conforme à la législation
environnementale
Décret N° 99/125 du 15 janvier 1999 - Organisation et
fonctionnement de l’Agence de Régulation du Secteur de
l’Electricité
Décret N° 2000/464 du 20 juin 2000 – Registre des activités du
Secteur de l’Electricité
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Substances dangereuses Loi N° 98/015 du 14 juillet 1998 – Portant sur les installations
classées comme dangereuses, insalubres et incommodes
Décret N° 98/818/PM de novembre1999 – Fixant les conditions de
construction et d’exploitation des installations classées comme
dangereuses, insalubres et incommodes
Santé publique Loi N° 64/LF/23 du 13 novembre 1964 – Portant sur la protection de
la santé publique
c. Normes internationales
Le cas échéant, l’EIES tient dûment compte également des normes internationalement reconnues
pour mettre en place un cadre réglementaire transparent au titre du Projet qui soit conforme aux
exigences nationales et aux attentes des intervenants internationaux. La législation camerounaise
ne précise pas généralement les exigences détaillées pour certaines considérations
environnementales telles que les paramètres de qualité de l’air ambiant, les limites des émissions
atmosphériques, ou les niveaux de bruit. Pour parer à la non-disponibilité de telles normes
nationales, KPDC utilise (le cas échéant et autant qu’il est raisonnablement possible) des normes
équivalentes appropriées telles que mentionnées ou référencées dans les directives reconnues au
plan international, à savoir les normes de performance de la Société financière internationale
(SFI) ou l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). De plus, on a examiné l’EIES par rapport
au Système de sauvegardes intégré (SSI) de la BAD afin de s’assurer qu’elle est également
conforme aux normes des Sauvegardes opérationnelles de la BAD.
3. Description et justification du Projet
a. Opérations actuelles de la Centrale
La Centrale électrique de Kribi (la Centrale électrique) est une centrale à gaz naturel qui
fonctionne depuis mai 2013. Kribi Power Development Company (KPDC) est le propriétaire et
l’opérateur de la centrale électrique. KPDC est une société à capitaux mixtes dont 56% des
actions sont détenues par le Groupe AES et 44% par le gouvernement du Cameroun. La Centrale
électrique fournit actuellement 216 MW d’électricité au Réseau interconnecté Sud (RIS).
L’électricité est produite au moyen de 13 moteurs à double combustion (essence et gaz) d’une
puissance de 16,6 MW chacun (18V50 DF, 16.6 MW fabriqués par Wartsila). Les 13 moteurs à
piston sont munis chacun de cheminées d’émission individuelles à chaque centrale (environ 32 m
de haut). Les moteurs sont alimentés avec du gaz provenant du champ gazier offshore de Sanaga
Sud. Le gaz est acheminé au Site par l’intermédiaire d’un gazoduc atteignant la côte à environ
1 km à l’ouest de la Centrale électrique. La section terrestre du gazoduc est enfouie sous terre.
Étant donné qu’il n’existe pas de stockage de gaz sur le site, les moteurs sont à double
combustion afin d’éviter une interruption d’alimentation électrique si le gaz venait à manquer.
Une ligne de transport de 225 KV en double circuit a été construite pour raccorder la Centrale
électrique à la sous-station de 225/90 KV de Mangombe, à Edéa (à une distance d’environ 100
km). L’approvisionnement en eau pour le fonctionnement de la Centrale électrique et les besoins
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du personnel en eau potable sera assuré grâce aux forages aménagés sur le site ou à partir des
cours d’eau environnants (en cas d’urgence seulement). Le système de refroidissement des
moteurs à essence utilise l’air ou l’eau dans des circuits fermés et ceux-ci ne nécessitent que de
l’eau d’appoint. Par conséquent, la demande globale en eau pour l’exploitation de la Centrale
électrique s’établit approximativement à 5 m3 par jour et 13 m3 par jour, y compris les besoins
du système de lutte contre l’incendie. La Centrale électrique actuelle est construite sur un site de
16 ha près de Kribi; l’Etat a accordé à KPDC le droit de l’utiliser à cet effet à travers un décret
d’utilité publique signé en août 2005. Ce site est accessible à partir de la route nationale
Edéa – Kribi, une route à double chaussée à revêtement rigide.
Actuellement, 60 membres du personnel sont employés pour l’exploitation des centrales
électriques de 216 MW. Il n’existe pas de logements du personnel sur le site et tous les employés
permanents sont logés à Kribi (situé à 9 km au sud du site). KPDC assure le transport du
personnel vers le site et vice-versa au début et à la fin de chaque quart de travail. Outre les
installations annexes de la Centrale électrique, telles que les entrepôts et l’entreposage de
carburants, le site a mis à disposition sur place des locaux à bureaux et des équipements sociaux
pour le personnel, des toilettes, des installations sanitaires, une cantine/salle de repas, etc.
b. Extension prévue
L’extension de la Centrale électrique sera circonscrite à l’intérieur de la clôture du site. Etant
donné que le site est clôturé pour des raisons de sureté et de sécurité, de nouvelles expropriations
sont nécessaires dans le cadre du Projet. Celui-ci sera mis en œuvre dans la partie Sud du site et
s’étendra sur une superficie de 1,1 ha qui a déjà été déblayée, à l’exception de quelques arbres.
Le Projet accroîtra de 114 MW la capacité de production d’énergie de la Centrale, ce qui portera
à 330 MW la capacité totale de production d’électricité. La Centrale électrique sera dotée de sept
moteurs à essence à allumage commandé supplémentaires, de technologie similaire à celle des
moteurs actuels – des moteurs à double combustion (essence et gaz) de 18V50SG, 16,6 MW
(fabriqués par Wartsila) sont proposés et chacun sera doté d’une cheminée d’émission
individuelle (environ 30 m de hauteur).
La production de gaz et les installations de livraison de la Centrale électrique actuelle ont été
conçus de manière à pouvoir fournir suffisamment de gaz, soit un maximum de 330 MW (ou
plus); par conséquent, aucun investissement supplémentaire ne sera nécessaire pour fournir du
gaz à la Centrale électrique. De plus, la capacité de la ligne de transport a été conçue pour
acheminer un maximum de 350 MW par circuit, et elle est donc suffisante pour le Projet
d’extension. Les voies d’accès actuelles à partir du port de Douala et le long de la route nationale
Kribi - Edéa ainsi que la route d’accès au site seront utilisées durant les phases de construction et
d’exploitation pour livrer la centrale électrique, les équipements et le matériel par voiture. On
prévoit que le volume du trafic lié au projet d’extension ne sera pas important.
Les installations connexes existantes, telles que les bureaux, les entrepôts et les aires de
stockage, situées à l’intérieur du Site, seront utilisées durant la phase de construction. A l’instar
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des opérations actuelles, l’eau destinée à la construction et à l’exploitation proviendra du captage
d’eaux souterraines à partir des forages sur le site. On prévoit que la demande d’eau durant
l’exploitation excédera d’environ 8 m3 par jour la demande actuelle (à l’exclusion des besoins du
système de lutte contre l’incendie).
En résumé, le projet comprendra les composantes suivantes:
• Sept moteurs à allumage commandé 18V50SG, 17.9 MW;
• Installations connexes, notamment un poste de manœuvre et une salle des machines.
Il est prévu que la phase de construction du projet nécessitera environ 600 membres du
personnel. Durant la phase opérationnelle, ce nombre sera réduit à 20 en plus des 60 employés
actuels. Les employés seront logés dans la ville voisine de Kribi durant les phases de
construction et d’exploitation, et leur transport aller - retour sera assuré vers les villages voisins
et le site.
4. Description de l’environnement du Projet
a. Localisation
Le Cameroun (475.650 km²) est situé en Afrique centrale et il est limitrophe du Nigéria, de la
Guinée Equatoriale, du Congo, du Gabon, de la République Centrafricaine et du Tchad. Le Projet
est implanté au Sud du Cameroun, dans l’arrondissement de Kribi, département de l’Océan,
région du Sud, à 9 km au Nord-Est de la ville balnéaire de Kribi. La zone d’influence du Projet
englobe l’empreinte physique du Projet proposé (1,1 ha) implanté à l’intérieur du Site clôturé (16
ha), ainsi que les récepteurs sensibles précédemment identifiés durant la construction de la
Centrale électrique au-delà de la clôture limitrophe, qui pourraient subir les effets des activités
du Projet durant les phases de construction, d’exploitation et de mise hors service de l’extension
proposée.
b. Cadre environnemental et social
Le Projet est implanté dans la région équatoriale du Cameroun, qui enregistre des températures
moyennes d’environ 28°C et un taux d’humidité variant entre 60% et 100%. Généralement, cette
zone se caractérise par une saison sèche, approximativement de novembre à mars, de fines pluies
d’avril à mai et une saison pluvieuse de juin à octobre. Globalement, la zone du Projet se situe
dans une région de forte moyenne pluviométrique annuelle, soit au total environ 3.000 mm. Etant
donné que la pluviométrie est relativement élevée et que les terres sont basses dans la région,
celle-ci abrite un vaste réseau de petits affluents et de rivières. Les rivières Mpolongwe et
Ngongoyima se trouvent à proximité du Site. La nappe phréatique est souvent peu profonde sur
le site à cause de la forte pluviométrie et de la perméabilité des sols. Lors des précédentes
évaluations, les données recueillies sur les forages existant sur le site de la centrale ont révélé la
présence d’eaux souterraines à environ 8 m de profondeur, bien que l’étendue de la nappe puisse
varier d’une saison à une autre, en fonction des pluies.
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Les terres situées autour du Site sont essentiellement couvertes de forêt. Toutefois, cette
couverture forestière porte la marque de l’activité humaine (défrichage ou défrichage par
endroits) à des degrés divers et comprend une forêt pluviale secondaire. La terre est également
utilisée pour la culture vivrière, de petites étendues de clairières étant consacrées aux plantations
de bananiers, de palmiers, de manioc et autres cultures essentielles. L’activité agricole a cessé à
l’intérieur du site proprement dit en raison de la mise en service de la Centrale électrique. Les
ménages installés à proximité du Site vivent de l’agriculture vivrière tout en obtenant quelques
revenus en espèces des activités économiques informelles menées au bord de la route, telles que
la vente de fruits, ou l’exercice d’emplois temporaires dans de grandes villes comme Kribi. Il
existe un bon nombre d’écoles, de centres de santé et d’églises à proximité du site du Projet.
En dehors de la Centrale électrique, il n’existe pas d’autres grandes unités industrielles ni
d’autres sources majeures d’émissions à proximité du Projet. Les principales sources locales
d’émissions dues à la combustion englobent la route nationale avoisinante Edéa-Kribi (250 m à
l’ouest) et les émissions domestiques provenant des habitations locales. Comme pour la qualité
de l’air, la route nationale Edéa-Kribi constitue la plus importante source de bruit identifiée ;
toutefois, le volume de trafic total est faible et se traduit par un bas niveau de bruit de fond.
D’autres sources de bruit à proximité de la Centrale électrique englobent la ligne de transport
actuel en circuit double de 225 kV entre la Centrale électrique et la sous-station de 225/90 KV de
Mangombe, à Edéa.
Le Site abritait des campements résidentiels (logements ruraux) à l’intérieur des limites ouest et
nord; toutefois, ces campements ont été délocalisés dans le cadre de la mise en place de la
Centrale électrique. Il n’existe plus de campements à l’intérieur du Site. Les propriétés les plus
proches se trouvent à l’ouest de la route d’accès proposée, à environ 300 m de la limite du Site.
En général, celles-ci sont situées le long ou à proximité de la route. Les éléments de l’héritage
culturel d’importance locale (tels que les cimetières), généralement situés à proximité des
habitations et des zones de la Forêt sacrée, ont été identifiés à l’intérieur du Site et déplacés
légalement (avec le consentement des ménages affectés) avant la construction de la Centrale
électrique et dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’action de réinstallation (PAR) de 2012.
c. Climat
L'ensemble du projet sera situé dans la région équatoriale du Cameroun, caractérisée par des
forêts primaires et secondaires, avec des températures moyennes d'environ 28 ° C et une
humidité entre 60 et 100%. En général, la région a une saison sèche de Novembre à Mars, de
légères pluies d'Avril à Mai et une saison des pluies de Juin à Octobre. Globalement, la zone du
projet se situe dans une région de pluviométrie annuelle moyenne élevée avec un total d'environ
3000 mm.
d. Conditions de base
i. Qualité de l’air
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Il n’existe pas d’unité industrielle d’envergure ni d’autres sources majeures d’émissions à
proximité du Site, en dehors de la Centrale électrique actuelle. Outre la Centrale électrique, les
principales sources locales d’émissions dues à la combustion englobent la route nationale
avoisinante Edéa-Kribi (trafic léger) et les émissions domestiques provenant des habitations
environnantes. On note généralement un niveau naturel de poussière produite à une échelle
locale par les mouvements de véhicules et l’action du vent sur les sols et surfaces exposés. Les
concentrations de poussière peuvent varier en fonction de divers paramètres tels que les
conditions météorologiques et la période de l’année.
Une enquête par des tubes de diffusion a été entreprise entre avril et juin 2006 dans deux
localités adjacentes au Site pour déterminer les niveaux naturels indicatifs de NO2, SO2 et
d’ozone (O3) au titre de l’EIES initiale de la Centrale électrique (2010). Les concentrations
naturelles de NO2 et de SO2 étaient bien en deçà des valeurs guides de l’OMS sans la Centrale
électrique actuelle, ce qui signifie que les niveaux d’émissions de ces polluants émanant des
sources domestiques et du trafic routier sont très faibles dans les environs du site du Projet. Les
niveaux naturels d’ozone sont typiques des latitudes équatoriales.
Les résultats de la modélisation de la dispersion avec les émissions provenant de la combustion
de gaz naturel de la Centrale électrique (et tournant continuellement à plein régime avec treize
moteurs) indiquent que les répercussions maximales prévues dans le scénario de base
n’entraîneront de dépassement des directives de l’OMS en matière de concentrations de NO2,
SO2 ou de PM10 dans aucun emplacement des récepteurs sensibles.
ii. Bruit
Avant la construction de la Centrale électrique, le bruit de fond a été relevé dans trois localités du
3 au 6 avril 2006 pour déterminer les niveaux de bruit actuels autour du Site. Les résultats du
suivi montrent une faible variation entre le jour et la nuit; le niveau acoustique équivalent moyen
étant de 50dB(A) de jour contre 51 dB(A) de nuit. D’autres mesures du bruit ont été effectuées
par Wartsila en mai 2013 durant l’exploitation de la Centrale électrique. Les niveaux de bruit
relevés montrent que la limite de bruit de 55 dB(A) de jour et 45 dB(A) de nuit pourrait être
dépassé pendant la phase opérationnelle de la Centrale électrique actuelle. Toutefois, on note que
certains niveaux de bruit “de fond” relevés sont supérieurs au niveau “total” du bruit enregistré.
Cela indiquerait que des sources autres que la Centrale électrique apportent une contribution
importante au milieu sonore, et il n’est pas possible de quantifier avec précision aux récepteurs
environnants les niveaux du bruit émanant de la Centrale électrique.
iii. Gestion des déchets
L’exploitation de la Centrale électrique actuelle engendre plusieurs flux de déchets, y compris les
déchets ménagers/municipaux et les déchets dangereux. Environ 500 - 700 kg de déchets
généraux et de type municipal sont produits sur le Site par semaine. Il est probable que ces
déchets comprennent: du papier et du carton, du verre, du plastique, du métal (ex. cannettes), des
déchets domestiques biodégradables et des déchets mixtes généraux. La collecte des déchets est
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assurée actuellement par SECA, une filiale d’Hysacam. Des installations sont mises à disposition
pour le tri de certains déchets afin de faciliter le recyclage/la récupération. Certains déchets
dangereux sont également produits. Le volume des déchets dangereux produits actuellement sur
le Site est censé être relativement faible (soit environ 10 - 50 tonnes par an (tpa) en moyenne).
En ce qui concerne la gestion des déchets dangereux produits actuellement sur le Site, toutes les
entreprises sollicitées à cet effet auraient les licences/permis requis en matière d’environnement
pour assurer une évacuation sûre de ces déchets et suivre les procédures de traitement
recommandées par le MEPNDD.
iv. Emissions de gaz à effet de serre
En 2010, on a affirmé que les émissions totales de GES au Cameroun étaient de 199 millions
tCO2e et de 10,15 tCO2 par habitant, classant le Cameroun au 43è rang sur 187 pays en termes
d’émissions totales et au 57è rang en termes d’émissions totales par habitant (WRI, 2008)
respectivement. La méthodologie utilisée pour GES estimations des émissions pour le projet est
basée sur l'outil IFC CEET basée elle-même sur la méthodologie du GIEC pour les rapports sur
émissions de GES.1 En ce qui concerne la consommation de carburant fixe, la Centrale électrique
est munie actuellement de 13 moteurs dotés d’une capacité opérationnelle globale de 216 MW.
En supposant que la Centrale électrique tourne à 90% de sa capacité pendant 365 jours par an,
l’on estime qu’elle peut produire au maximum 1.703.519.532 kWh chaque année. Au total, la
quantité maximale d’énergie requise par jour pour le fonctionnement de la Centrale électrique est
1 L'outil CEET est aligné avec les orientations du standard de performance 3 de la SFI et permet le calcul des émissions totales du projet sur la base de facteurs d'émissions internationalement reconnus. En raison du fait que la centrale électrique est actuellement opérationnelle et que le projet implique une expansion de la capacité existante, la première étape de l'estimation des émissions nettes de GES du projet était d'utiliser l'outil CEET pour estimer les émissions de base résultant de la capacité actuelle de la centrale électrique. Suite à cela, l'outil CEET a été utilisé pour estimer les émissions de GES du projet en tCO2e. Les émissions de référence ont ensuite été soustraites du total des émissions pour arriver à une empreinte carbone nette du projet. Pour le scénario de référence, les émissions de GES ont été estimées sur une base annuelle pour la durée de vie opérationnelle de la centrale (soit 25 ans au total) et on a supposé que la centrale électrique fonctionne à 90% de sa capacité (216 MW) chaque année sans aucune période d’interruption de l'approvisionnement en gaz. Les mêmes hypothèses ont été formulées pour le scénario du projet, bien que l’hypothèse ait été faite que la durée de vie opérationnelle de la centrale incluait une période de deux ans de fonctionnement à une capacité de 216 MW et une période de fonctionnement de 23 ans à une capacité de 330 MW suite à l'expansion.
11
de 13.434 TJ; selon les prévisions, la consommation annuelle de carburant (gaz naturel) s’élève à
275.128 tonnes; cela produirait environ 741.551 tCO2e chaque année. En ce qui concerne la
consommation de carburant mobile, KPDC possède huit véhicules diesel, dont un autobus de 20
places et sept véhicules plus petits de type pick-up, destinés au transport quotidien de 60
membres du personnel entre Kribi et le Site. Les véhicules de KPDC produiraient actuellement
37 tCO2e chaque année.
5. Options de rechange et résultats du Projet
KPDC a réalisé une étude sur les options de moteurs de la centrale électrique afin de déterminer
la meilleure option technologique pour le projet. Les technologies ci-après ont été examinées:
Double combustion (Moteurs diesel et à gaz): Wartsila 18V50DF et 18V50SG; Caterpillar
G16CM34; et MAN diesel et turbo 18V51/60G; et les turbines à gaz: General Electric
LM6000PF, PG6581B, MS9001B; et Siemens SGT800 et SGT700. L’évaluation technologique
a confirmé que la technologie Wartsila 18V50SG était l’option préférée étant donné que ces
moteurs, du même type que ceux utilisés actuellement à la Centrale électrique, offrent les
meilleures synergies (par ex. au moins 90% des pièces de rechange sont identiques); de plus, ces
moteurs ont un meilleur rendement thermique, leur allumage ne nécessite pas de combustible
pilote, et ils constituent la meilleure option économique par kW. Par ailleurs, Wartsila jouit
d’une vaste expérience du pays et connaît bien le site et les conditions locales.
Il n’a pas été envisagé d’implanter la Centrale électrique sur un autre site, car en localisant
l’extension dans l’emprise des opérations existantes, les impacts environnementaux et sociaux
ont été réduits au minimum.
6. Impacts potentiels
a. Qualité de l’air
i. Construction
L’ampleur potentielle des impacts de poussière non atténués n’est pas examinée dans la présente
évaluation, étant donné que les techniques d’atténuation standards pour le contrôle des émissions
de poussière, seront incluses dans le PGES du Projet. La poussière émanant de la construction ne
peut avoir un impact important sur les récepteurs sensibles que si le récepteur est situé tout près
de la zone d’activité. La possibilité que la poussière soit transférée hors du site, affecte les
niveaux de PM10 ou induise un accroissement perceptible des taux de souillure, a de bonnes
chances de se limiter à environ 100 m d’une construction en cours comme celle-ci, qui implique
un certain degré de terrassement.
La distance entre les propriétés résidentielles les plus proches et la limite du Site est d’environ
300 m. Par conséquent, il est probable que l’impact des émissions de poussière sur les taux
locaux de dépôt de référence, lié aux activités de construction sur le Site, soit imperceptible. Une
zone située à l’intérieur du Site peut servir pour le stockage des matériaux de construction. Le
stockage de matériaux épars, poussiéreux, et le mouvement des véhicules de construction à
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l’intérieur de cette zone, pourraient causer des émissions de poussières diffuses au-delà de la
limite du Site, affectant les propriétés résidentielles les plus proches. L’impact de ces émissions
sera de courte durée et minimal.
L’intégration de procédures de gestion du site et de mesures d’atténuation efficaces pour lutter
contre la poussière devrait garantir la limitation de l’impact des travaux de construction sur les
récepteurs sensibles avoisinants. Les épisodes d’augmentation des dépôts de poussière devraient
se limiter aux périodes où le climat est exceptionnellement sec et venteux, au cours desquelles
les niveaux de fond des poussières s’élèvent également. Les PM10 constitueront une faible
proportion de la poussière générée par les activités de construction. Dans des conditions
météorologiques normales, les récepteurs situés à plus de 50 m de la source d’émission ont peu
de chances d’enregistrer un accroissement perceptible des concentrations de PM10.. Aussi est-il
peu probable qu’un changement mesurable des concentrations de PM10 soit observé durant la
construction du Projet d’extension. L’impact des émissions de PM10 sur les récepteurs sensibles
durant la construction de la route d’accès au site sera négatif, de courte durée et minimal.
ii. Exploitation
Les incidences maximales prévues durant l’exploitation de la Centrale ne devraient dépasser,
dans aucun des récepteurs choisis, les niveaux prescrits par l’OMS en matière de concentrations
de NO2, SO2 ou PM10 au niveau de l’un ou l’autre des récepteurs choisis. On prévoit qu’au
niveau des récepteurs sensibles, les concentrations de NO2 opérationnelles sur 1 heure au
maximum seront entre 42.1µg/m3 et 48.8µg/m3, soit entre 21% et 24% des directives de l’OMS;
tandis que la moyenne annuelle des concentrations de NO2 sera d’environ 2µg/m3, soit 5% des
directives de l’OMS au niveau des récepteurs résidentiels tournés vers le nord et le nord-ouest du
Site; la moyenne annuelle des concentrations de NO2 sera d’environ 3µg/m3 à 4,9 µg/m3, soit
8% à 12 % des directives de l’OMS.
On prévoit qu’au niveau des récepteurs sensibles, les concentrations moyennes de SO2 Tsur 10
minutes s’établiront entre 12,1 µg/m3 et 20,1 µg/m3, soit entre 2% et 4% des directives de
l’OMS; alors que la moyenne sur 24 heures se situerait entre 5.0µg/m3 et 6.9 µg/m3, soit de 25%
à 35% des directives de l’OMS. La contribution du processus aux concentrations moyennes de
référence de PM10 sur 24 heures au niveau des récepteurs sensibles devrait se s’établir entre 0.4
µg/m3 et 1.6 µg/m3, soit de 1% à 3% des directives de l’OMS; alors qu’on prévoit qu’au niveau
de tous les récepteurs résidentiels, la moyenne annuelle sera inférieure à 0.1µg/m3, à l’exception
du R12, récepteur résidentiel situé le plus au nord-est, pour lequel on prévoit 0.3 µg/m3, soit 2%
des directives de l’OMS.
Les résultats du modelage de la dispersion montrent qu’un petit changement global pourrait
s’opérer dans les concentrations des polluants modelés aux récepteurs. Selon les directives de la
SFI, les émissions émanant d’un seul projet ne devrait pas contribuer pour plus de 25% des
concentrations de polluants définis dans les normes de la qualité de l’air applicables pour
permettre que le développement durable se poursuive à l’avenir dans le même environnement.
13
Dans cet exemple, le changement maximum opéré dans le domaine modelé (aux récepteurs
sensibles distincts et au point d’impact maximum) du fait de l’extension de la Centrale
électrique devrait, selon les prévisions, se situer bien en-deçà des 25% recommandés dans les
directives de la SFI. Aussi les effets de l’exploitation sont-ils jugés néfastes, de durée moyenne
et négligeables.
iii. Mise hors service et clôture
Après la mise hors service, la Centrale électrique arrêtera les activités et les émissions de
polluants de combustion dans l’atmosphère cesseront. le démantèlement des bâtiments et de la
Centrale électrique du Site pourrait potentiellement entraîner des émissions fugitives de
poussière, en particulier lors de la démolition, mais les effets ne pourront pas être plus néfastes
que ceux prévus ci-dessus pour la phase de construction.
b. Bruit & Vibrations
i. Construction
Les activités de construction identifiées comme étant les plus susceptibles de produire des
impacts de bruit néfastes englobent celles qui sont liées au défrichage initial, aux mouvements de
la centrale et des machines autour du Site, à la manutention des matériaux (en particulier
l’aciérie), aux travaux de terrassement et de nivellement et au mélange de béton. La production
réelle de bruit dépendra des types d’équipements utilisés, en particulier les équipements destinés
aux fondations sur pieux, la “ponctualité” de certains éléments de la centrale, c’est-à-dire la
période où ils fonctionnent les jours ouvrables, et la localisation des activités. Celles-ci seront
définies dès la nomination de l’entrepreneur de construction et l’achèvement de la conception
détaillée, et si nécessaire, une évaluation quantitative peut être entreprise. De même, les impacts
de bruit potentiels des véhicules poids lourds participant aux activités de construction peuvent
être évalués lorsque les détails relatifs aux nombres et aux itinéraires sont définis. Toutefois, à ce
stade, les impacts potentiels sont jugés peu probables en raison du nombre relativement faible
des véhicules poids lourds prévus actuellement.
ii. Exploitation
La Centrale électrique opérationnelle proposée sera munie au total de vingt moteurs à essence
(13 moteurs autorisés et 7 supplémentaires proposés) qui seront tous opérationnels 24 heures par
jour pendant les périodes de très forte demande en saison sèche. Par conséquent, l’évaluation du
bruit est fondée sur le scénario le plus défavorable, c’est-à-dire, tous les vingt moteurs à gaz de la
centrale sont en marche. Durant cette phase, le fonctionnement de la Centrale électrique sera la
principale activité génératrice de bruit. Les niveaux de bruit prévus aux alentours des récepteurs
sensibles les plus proches sont égaux ou inférieurs à la limite recommandée par l’OMS, soit 55
dB(A) pendant la journée, dans le cadre du futur scénario proposé faisant tourner 20 moteurs à
essence. Toutefois, étant donné que la Centrale électrique pourrait tourner à plein régime pendant
24 heures, les niveaux de bruit prévus aux alentours des récepteurs sensibles les plus proches
seront nettement supérieurs à la limite recommandée par l’OMS, soit 45 dB(A) la nuit, au titre du
fonctionnement futur de 20 moteurs à essence. Tel est également le cas pour la situation actuelle.
14
L’accroissement des niveaux de bruit émanant des 7 moteurs à essence supplémentaires est de 2
dB ou moins, ce qui est inférieur à la limite de 3 dB recommandée par l’OMS. En conclusion,
l’effet de la puissance génératrice supplémentaire est négligeable.
c. Gestion des déchets
Les impacts potentiels de la gestion incontrôlée des déchets sont les suivants:
Les impacts sur la santé humaine et l’environnement des rejets dans l’air, l’eau ou la
terre;
Les désagréments, y compris les déchets sauvages, les odeurs, la poussière et les animaux
indésirables; et
Les impacts des émissions de carbone sur l’environnement mondial.
Les impacts peuvent survenir par l’intermédiaire de la chaîne d’approvisionnement de la gestion
des déchets, et par conséquent, il convient d’examiner de manière appropriée la production, le
stockage, la collecte/le transport, la réutilisation, le recyclage, la récupération, le traitement et
l’évacuation de tous les déchets. Autant que possible, les déchets doivent être gérés tout près du
site de production.
d. Changement Climatique
i. Emissions GES
Les émissions nettes du Projet sont estimées à 399.310 tCO2e par an. Ce chiffre dépasse
largement la limite de notification de 25.000 tCO2e fixée par l’IFC, bien qu’il ne contribue que
pour 0,20% à l’accroissement des émissions totales annuelles de GES au Cameroun. Les sources
d’émissions identifiées dans l’évaluation du projet sont les suivantes :
Champ d’application 1: Consommation du carburant émanant de sources fixes
La combustion de carburants contenant du carbone dans des équipements fixes tels que les
moteurs, les brûleurs, les appareils de chauffage, les chaudières, les torches et les incinérateurs,
entraîne la formation de CO2 due à l’oxydation du carbone.
Champ d’application 2: Consommation de carburant émanant de véhicules appartenant à KPDC
Outre les émissions de CO2, de petites quantités de N2O pourraient être formées durant la
combustion du carburant par réaction de l’azote et de l’oxygène. Le méthane pourra également
être rejeté dans les gaz d’échappement à cause de la combustion incomplète du carburant.
ii. Risque climatique
Il y a un risque d'inondation potentiel dans la zone du projet en raison de la pluviométrie
relativement élevée dans la région et la faible topographie, un vaste réseau de petits cours d'eau
15
et des rivières existe aussi dans la région. Bien que la demande en eau pour les opérations de
traitement soit minime, il y a aussi un risque potentiel de réduction des ressources de surface et
des eaux souterraines en raison des besoins en eau des projets. Etant donné que les moteurs à
combustion interne de Wartsila sont refroidis par des radiateurs (refroidissement à sec), une
quantité minimale d'eau de refroidissement du processus est nécessaire et la demande
ne varie pas avec des conditions météorologiques ou de la charge. Ainsi, l'unité de traitement
d'eau existante a une capacité suffisante pour couvrir la demande en eau du projet.
e. Efficience énergétique et de l’eau
i. Efficience énergétique
Le Projet se propose d’ajouter à la Centrale électrique actuelle (216 MW) sept moteurs Wartsila
18V50SG supplémentaires alimentés par le gaz naturel. Il s’agit de moteurs sont à quatre temps,
à bougie, à turbocompresseur, qui produisent 114 MW d’énergie électrique. Chaque moteur
propulse un générateur qui est couplé par l’intermédiaire du vilebrequin et qui convertit le couple
en énergie électrique. Cette énergie est ensuite exportée vers le réseau de distribution électrique
du Cameroun. L’efficience nette de la centrale électrique (la consommation et les pertes
d’énergie électrique interne de la centrale sont déduites de la production brute d’énergie
électrique) s’établit à environ 44,9 pour cent (%), ce qui est conforme aux directives en matière
d’environnement, de santé et de sécurité (EHS), qui recommandent une fourchette de 38% à
45%. Les unités de moteurs à essence intègrent les meilleures techniques existantes (MTE) pour
les moteurs à piston actionnés au gaz. Cette technologie permet d’atteindre des valeurs élevées
en matière d’efficience de la conversion de l’énergie, et elle respecte les recommandations de la
SFI sur l’efficience nette.
ii. Efficience de l’eau
L’eau de traitement brute du Projet provient de deux forages situés à l’intérieur du Site, qui
alimentent les deux réservoirs d’eau de service et d’extinction d’une capacité de 1000 m3 and
750 m3 respectivement. Cette eau brute est ensuite traitée sur place dans le système de traitement
de l’eau et transférée à un nouveau réservoir d’eau de traitement de 100 m3. Etant donné que les
moteurs à combustion interne de Wartsila sont refroidis par air au niveau du radiateur
(refroidissement à sec), une quantité minimale d’eau de refroidissement du processus est
nécessaire, et la demande ne varie pas en fonction des conditions climatiques ou de la charge.
Ainsi, l’unité de traitement de l’eau actuelle a une capacité suffisante pour couvrir la demande en
eau du Projet. L’eau utilisée dans le Projet est classée en trois groupes selon les usages prévus,
car chaque usage nécessite une qualité d’eau différente: eau de traitement, eau sanitaire et eau
d’extinction. L’eau de refroidissement est utilisée parfois dans le processus de bassin thermique
de rejet de chaleur, car le circuit d’eau de refroidissement du moteur, le circuit d’huile de
graissage et le circuit de refroidissement par air aspiré ne seront pas utilisés dans le Projet. Par
contre, la technologie de refroidissement à sec doit être installée. Elle réduit l’impact des
décharges thermiques sur l’environnement par comparaison avec d’autres circuits d’eau de
refroidissement tels que la technologie de réfrigération à passage unique ou des tours de
refroidissement. La demande en eau pour les opérations de traitement est minime, avec environ
2-3 m3 utilisé par mois dans les systèmes de circuit de refroidissement fermé pour les moteurs à
16
gaz. La demande globale de l'eau pour l'exploitation de la centrale est donc d'environ 5 m3 par
jour et 13 m3 par jour, incluant les exigences de lutte contre les incendies.
f. Analyse des risques
La nature des matériaux qui présentent un risque pour l’environnement et la santé humaine
auront un faible impact potentiel, étant donné que des méthodes physiques de contrôle et des
procédures appropriées seront mises en œuvre pour prévenir des émissions incontrôlées. Les
matériaux identifiés comme étant à risque sont caractéristiques de toutes les centrales
électriques ; les méthodes de contrôle standards confirmées et les bonnes pratiques ont été
appliquées tant dans la conception que dans les procédures opérationnelles.
i. Construction
Le volume des produits dangereux entreposés sur le site lors de la mise en service du Projet est
faible et présente un faible risque de santé publique. Ces produits se limiteront à l’essence, au
carburant diesel, à l’huile de graissage, au fluide hydraulique, aux solvants, aux agents
nettoyants, aux matériaux d’étanchéité, au flux de soudage, aux lubrifiants et à la peinture. Il n’y
a pas de solutions de rechange possibles à l’utilisation des carburants et huiles pour véhicules
pour les équipements de construction.
ii. Exploitation
L’exploitation du Projet nécessite l’usage de produits dangereux qui pourraient présenter un
risque pour la santé publique et l’environnement, à moins que des mesures appropriées ne soient
mises en œuvre en matière de transport, de manutention, de stockage ainsi que de prévention et
de contrôle des déversements. Tous les risques potentiels doivent être identifiés dans le rapport
d’évaluation des risques liés à la Centrale électrique et ils compléteront le plan d’hygiène-santé,
sécurité et environnement (HSE). Les deux rapports sont des documents d’approbation technique
obligatoires et l’entrepreneur est chargé de les produire.
7. Mesures d’atténuation/amélioration et initiatives complémentaires
a. Qualité de l’air
i. Construction
Durant la phase de construction, les émissions fugitives de poussière seront réduites au minimum
et contrôlées grâce à la mise en œuvre du PGES au titre du Projet. Les mesures d’atténuation
visant à réduire les émissions de poussière liées à la construction pourraient englober par
exemple les dispositions suivantes: autant que possible, les matériaux émanant du terrassement
du site seront stockés et utilisés pour le réaménagement de celui-ci. Cela réduira le nombre de
mouvements de véhicules nécessaires hors du site. Les routes et les voies d’accès au Site seront
inspectées, nettoyées et arrosées avec de l’eau pour empêcher la poussière de causer des
17
désagréments hors du site. Des mesures appropriées de limitation de vitesse sur le Site réduiront
la production de poussière émanant des véhicules circulant sur des routes non bitumées, etc.
ii. Exploitation
Il ne sera pas nécessaire d’appliquer des mesures d’atténuation autres que celles proposées dans
le cadre de la conception de la Centrale électrique et du plan de maintenance prévu, pour réduire
davantage l’impact de l’extension proposée sur la qualité de l’air ambiant. Dès la mise en service
du Projet, un programme de suivi sera mis en œuvre, sur la base des mesures de performance de
substitution de la température de combustion et d’une très forte teneur en oxygène, dans le but
d’obtenir une performance optimale de la Centrale. Le programme visera à réduire au minimum
les émissions de matières particulaires et de NOx tout en maximisant l’efficience énergétique et
l’exploitation économique.
iii. Mise hors service et clôture
Suite à la mise hors service, le démantèlement des bâtiments et de la Centrale électrique du Site
pourrait entraîner des émissions fugitives de poussière, en particulier lors de la démolition. Les
mesures d’atténuation nécessaires seront en cohérence avec les meilleures pratiques décrites ci-
dessus.
b. Bruit & Vibrations
i. Construction
Durant la période de construction, il est reconnu que l’exploitation en cours des centrales
électriques se poursuivra. Par conséquent, plusieurs contrôles de site seront effectués pour
réduire au minimum le niveau du bruit qui se propage vers les récepteurs sensibles les plus
proches. Cela englobe par exemple: l’entretien régulier de tous les plans et équipements; ne pas
laisser les moteurs tourner inutilement; etc.
ii. Exploitation
Les niveaux de bruit prévus autour des récepteurs sensibles ne doivent pas excéder le niveau
recommandé par l’OMS pendant la journée. Mais dans les faits, tel n’est pas le cas. Pour
s’assurer que les résidents locaux bénéficient d’une protection appropriée, des mesures
d’atténuation du bruit peuvent s’avérer nécessaires. Il conviendrait de quantifier de manière
détaillée les niveaux de bruit de la Centrale électrique tant le jour que la nuit au niveau des
récepteurs sensibles les plus proches.
c. Gestion des déchets
Dans l’ensemble, la Centrale électrique générera un volume de déchets relativement faible, dont
une partie pourrait être réutilisée ou recyclée (en fonction de la disponibilité des marchés
locaux). Les déchets produits pendant la durée de vie du Projet seront gérés conformément à un
Plan de gestion des déchets (PGD) global qui intégrera les exigences pertinentes des règlements
18
et standards nationaux et internationaux, ainsi que les mesures d’atténuation proposées par
l’EIES. Dans le cadre de l’élaboration du PGD, il conviendra d’identifier les marchés appropriés
pour les matières recyclables (lorsque ceux-ci existent), et de recenser et valider les installations
dûment autorisées pour le traitement et/ou l’enlèvement en toute sécurité des matières non
recyclables. De tels débouchés devront être trouvés pour les principaux flux de déchets avant le
début des travaux sur le site. Au moment où la présente évaluation est réalisée, les informations
disponibles sont insuffisantes pour confirmer l’existence d’installations dûment autorisées
permettant de gérer en toute sécurité tous les déchets prévus dans le cadre du Projet.
d. Changement climatique
i. Emissions de gaz à effet de serre
Il est probable que l’essentiel des émissions liées au Projet émanent de la combustion de
carburant fixe, la production d’électricité étant à forte intensité d’énergie. Pour réduire autant que
possible les émissions de gaz à effet de serre, le Projet a opté d’utiliser le gaz naturel comme
principale source de carburant de la Centrale électrique. Le gaz naturel a été choisi parce qu’il a
une faible teneur en carbone, et il produit beaucoup moins d’émissions de gaz à effet de serre
que le charbon ou le pétrole. Compte tenu du niveau important d’émissions de gaz à effet de
serre produites même lorsqu’on prend en compte le choix d’un carburant à faible teneur en
carbone, KPDC quantifiera ses émissions de gaz à effet de serre et établira un rapport annuel
étant donné que les prévisions dépassent le seuil de notification de la SFI . Les mécanismes de
suivi et de notification des émissions de GES devraient être mis en œuvre sur une base
permanente durant la phase opérationnelle de la Centrale électrique. KPDC devrait également
quantifier les émissions de GES et en rendre compte conformément aux méthodes et bonnes
pratiques internationalement reconnues, et en cohérence avec les principes définis dans le
Protocole du GES.
ii. Adaptation climatique
Le projet dispose d'un réseau de drainage fonctionnel qui empêche les inondations de se produire
sur le site du projet. Par exemple, l'eau de pluie qui n’est pas contaminée sera déversée dans le
réseau de drainage par un système de vannes de drainage dédié exploité manuellement. Les
précipitations propres sont collectées dans le système de drainage des eaux pluviales qui mène à
un point équipé d'une fosse de filtration de décharge, avant d'être déversées dans la rivière. Basé
sur l'expérience passée et des informations fournies par le client, le site du projet n'a pas été
touché par les inondations.
L’approvisionnement en eau du site de Mpolongwe à partir de forages et des prélèvements d'eau
de surface ne sera pas autorisé, sauf durant les situations d'urgence. L’eau de refroidissement des
centrales électriques sera rediffusée à travers l’usine. L'utilisation des eaux souterraines sera
enregistrée et des actions pour minimiser l'utilisation de l'eau seront explorées.
e. Efficience énergétique et de l’eau
19
Le Projet a été conçu pour réduire au minimum tout impact sur l’environnement et la santé
humaine, et cette conception est conforme aux bonnes pratiques industrielles internationales. La
technologie des moteurs à gaz proposée garantit une performance élevée assortie d’un impact
faible sur l’environnement. La consommation d’eau du Projet sera très faible du fait de
l’utilisation des systèmes de refroidissement en boucle fermée. Toute fuite survenant dans le
cadre du Projet doit être recueillie, triée si nécessaire avant d’être évacuée en toute sécurité. Les
décharges thermiques n’auront aucun impact sur l’écosystème environnant grâce à l’utilisation
de la technologie de refroidissement sec.
f. Conditions d’emploi et de travail
En plus du code du travail applicable au Cameroun, KPDC s’est engagé formellement à se
conformer aux Bonnes pratiques industrielles internationales (GIIP) et de respecter les normes de
l’Organisation Internationale du Travail (OIT), et d’autres documents d’orientation applicables,
tels que la Norme de performance 2 de la Société financière internationale (SFI). KPDC applique
une politique qui vise à consolider les relations entre les employés et la direction, y compris la
réalisation périodique d’audits internes de la performance. Les politiques de KPDC assurent
également la promotion du traitement juste, de la non-discrimination et de l’égalité des chances
pour tous les employés à travers des modalités d’emploi appropriées. L’élargissement du champ
d’application des politiques et procédures relatives au travail englobe les “travailleurs non-
salariés”, c’est-à-dire les employés sous contrat et sous-traitants, ainsi que les organisations
actives dans la chaîne d’approvisionnement.
g. Santé et sécurité au travail (SST)
KPDC s’est engagé à offrir à tous les travailleurs un environnement propice à la santé et à la
sécurité au travail. Il s’agit notamment de prendre des mesures visant à prévenir les accidents, les
blessures et les maladies causés par, liés à, ou survenant au cours du travail, en réduisant au
minimum les causes des risques. En cohérence avec les Bonnes pratiques industrielles
internationales (GIIP), l’entreprise est dotée de mécanismes de prévention, de préparation et de
riposte aux situations d’urgence qui sont détaillés dans le “Plan de préparation et de riposte aux
situations d’urgence de KPDC” daté de novembre 2012. Ce Plan sera actualisé à la fin des
travaux de construction pour prendre en considération l’augmentation de la production d’énergie.
Le plan présente en détail les plans de riposte aux situations troublantes, accidentelles et
d’urgence. Ce programme englobe un plan qui examine la formation, les ressources, les
responsabilités, la communication, les procédures et d’autres aspects nécessaires pour riposter
efficacement aux situations d’urgence liées aux risques du Projet. En avril 2008, AES SONEL a
élaboré un solide Programme de santé et de sécurité (S&S) pour les travaux de construction, mis
à jour continuellement et appliqué au présent Projet. KPDC assure que le Programme S&S est
également applicable à tous les Entrepreneurs, et que les exigences de S&S sont définies au
cours du processus de passation des marchés et à travers la signature de contrats. Certes, les
conséquences de toute blessure ou maladie liée au travail peuvent être importantes pour les
personnes concernées, mais le fait d’imposer et d’appliquer les systèmes de sécurité modernes
devrait se traduire par un environnement de travail globalement sûr, et les mécanismes proposés
sont réputés appropriés et suffisants au regard des dangers et risques potentiels.
20
8. Effets résiduels attendus et gestion des risques environnementaux
a. Effets atténués de la qualité de l’air
Durant la phase de construction, la production de poussière, en particulier sur le site de
construction, est susceptible de causer des impacts de poussière sur les propriétés voisines.
Toutefois, il existe des mesures de contrôle simples et efficaces pour contenir et atténuer la
production de poussière. De plus, les impacts sont peu fréquents et de courte durée. Par
conséquent, les impacts liés à la construction sont jugés défavorables, de courte durée et
négligeables. Lorsque les moteurs fonctionnent normalement avec du gaz naturel, les émissions
produisent au niveau du sol des concentrations de polluants inférieurs à la limite recommandée
par l’OMS pour les scénarios de référence et de développement. L’impact de l’extension se
conformera aussi aux directives de la SFI qui précisent également qu’en règle générale, les
émissions émanant d’un seul projet ne devraient pas contribuer pour plus de 25% des standards
de la qualité de l’air applicables pour permettre que le développement durable se poursuive à
l’avenir dans le même environnement. Par conséquent, les effets de l’exploitation sont jugés
néfastes, de durée moyenne et négligeables.
b. Effets atténués du bruit & des vibrations
i. Construction
Compte tenu de la mise en œuvre des pratiques de travail attentionnées et des meilleurs moyens
possibles, on considère que l’impact du bruit à l’emplacement des récepteurs sensibles
environnants peut être réduit à un niveau acceptable. Par conséquent, les effets résiduels sont
jugés qualitativement néfastes, de courte durée et négligeables.
ii. Exploitation
S’il est démontré que les limites recommandées par l’OMS sont dépassées actuellement au
niveau des récepteurs sensibles environnants, une stratégie d’atténuation robuste (à appliquer aux
13 moteurs à gaz, et éventuellement aux 7 moteurs à gaz supplémentaires) permettra de s’assurer
que les effets du bruit au niveau des récepteurs sensibles environnants peuvent être réduits la nuit
à des niveaux acceptables, ce qui se traduira aussi par des niveaux de bruit acceptables dans la
journée. Ces mesures devraient être bien précisées lors de la conception détaillée et appliquées
durant la construction. On pourra ainsi s’assurer que la Centrale électrique peut fonctionner
conformément aux directives de l’OMS. Par conséquent, les effets opérationnels atténués sont
jugés néfastes, de durée moyenne et négligeables.
c. Effets atténués de la gestion des déchets
L’efficacité des mesures d’atténuation proposées dépendra de l’élaboration effective et de
l’application rigoureuse du Plan de gestion des déchets. Il s’agira particulièrement des mesures
ci-après: la séparation des déchets dangereux et non dangereux; l’identification, le cas échéant,
des marchés pour la réutilisation et le recyclage des déchets viables; et l’identification et la
vérification des installations chargées du traitement et/ou de l’évacuation dans de bonnes
21
conditions de sécurité des matières non recyclables. Un tableau plus détaillé des effets résiduels
est présenté dans l’EIES intégrale.
d. Effets atténués des GES
Les informations disponibles indiquent que les émissions annuelles de GES liées au Projet sont
de 399,310 tCO2e par an. Certes, il n’existe pas de normes internationalement acceptées en
matière d’évaluation de l’importance des émissions de GES, mais selon les prévisions, les
émissions nettes du Projet dépassent largement le seuil de notification des émissions de GES au
titre des directives de la SFI, et dans un contexte national, elles équivalent à environ 0,20% des
émissions de GES annuelles déclarées au Cameroun. A cet effet, il est probable que les
émissions de GES avant les mesures d’atténuation soient très importantes à un niveau du Projet,
alors que dans le contexte national, le niveau total des émissions est insignifiant. Il importe
également de noter que le Projet devrait se traduire par un accroissement net de 3,87% des
émissions émanant du secteur énergétique du Cameroun. Par conséquent, on estime que le Projet
devrait entraîner une importante évolution de la composition du secteur énergétique vers des
carburants à plus forte teneur en carbone.
Il n’est pas possible actuellement de déterminer avec précision les possibilités d’épargne
d’énergie (et partant, les réductions du GES) liées à l’adoption des mesures d’atténuation
proposées dans le PGES. Toutefois, le fait de continuer et d’améliorer l’évaluation des émissions
de GES et de signaler les processus alignés sur les normes internationales, permettra à KPDC de
suivre et comprendre l’impact de la Centrale électrique d’une année à l’autre. Ces produits
peuvent alors servir de base d’identification de nouvelles opportunités de contrôle et de réduction
des émissions de GES.
e. Plan de préparation et de riposte aux situations d’urgence
KPDC s’est engagé à offrir à tous les travailleurs un environnement de travail sûr et sain. Il s’agit
notamment de prendre des mesures pour prévenir les accidents, les blessures et les maladies
causés par, liés à, ou survenant au cours du travail, en réduisant au minimum les causes des
risques. En cohérence avec les Bonnes pratiques industrielles internationales (GIIP), l’entreprise
est dotée de mécanismes de prévention, de préparation et de riposte aux situations d’urgence qui
sont détaillés dans le “Plan de préparation et de riposte aux situations d’urgence de KPDC”
daté de novembre 2012. Ce Plan sera actualisé à la fin des travaux de construction pour prendre
en considération l’augmentation de la production d’énergie. Le plan présente en détail les plans
de riposte aux situations troublantes, accidentelles et d’urgence. Ce programme englobe un plan
qui examine la formation, les ressources, les responsabilités, la communication, les procédures et
d’autres aspects nécessaires pour riposter efficacement aux situations d’urgence liées aux risques
du Projet.
9. Programme de suivi
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KPDC a mis en œuvre un plan de suivi environnemental à la Centrale électrique de Kribi.
Des programmes de suivi environnemental et social ont été élaborés pour la Centrale et ils sont
opérationnels actuellement. Le Département de l’environnement est chargé de superviser le
programme de suivi environnemental (pour la construction et l’exploitation), et l’Equipe
d’ERCU est chargée du programme de suivi social. Les éléments du programme
d’échantillonnage/de suivi de l’environnement peuvent être réalisés par des entrepreneurs ou
sous-traités à des laboratoires externes, suivant le cas. Le programme de suivi sera examiné,
actualisé et révisé si nécessaire, de façon périodique.
9.1. Gestion de l’information (traitement de données, stockage et analyse)
Toutes les données environnementales et sociales seront stockées dans une base de données
centrale informatisée, et sauvegardées dans des copies papier. Un système pour la gestion de
l'information générée par le PGES sera développé par KPDC. Un registre simple
d'enregistrement des informations générées sera élaboré et tenu à jour. Un traitement des données
et un système de stockage seront nécessaires afin de veiller à ce que les documents relatifs à la
gestion environnementale et sociale du projet soient situés au centre et facilement accessible.
Le rapport qui sera généré par la mise en œuvre du PGES comprend:
• Les notes de non-conformité / d'avertissement;
• Les rapports hebdomadaires internes;
• Les vérifications mensuelles internes;
• Les résultats de la surveillance de l'environnement;
• Le registre des plaintes;
• Les rapports externes (Ministère de l'Environnement et protection de la nature); et
• Les rapports d'audit externes.
• Les données supplémentaires relatives à la PGES qui nécessitent un stockage incluant:
o juridique - la législation du Cameroun, les permis, les normes internationales; et
o Rapports environnementaux et sociaux - EIES, PGES, IPP, RAP, etc.
9.2. Inspection, Audit et établissement de rapports
Le PGES sera traité comme un document “vivant” qui sera examiné formellement par la
direction annuellement et après toute modification importante du Projet. Durant la construction,
pour s’assurer que la mise en œuvre du PGES est en cours, les coordonnateurs de santé, sécurité
et environnement d’ERCU entreprendront les actions suivantes:
Des visites hebdomadaires du Site pour s’assurer que les entrepreneurs se conforment au
PGES; et
Des audits internes mensuels, à réaliser comme une visite intégrale et une inspection
minutieuse des zones de construction. L’audit sera effectué par un coordonnateur de
23
santé, sécurité et environnement de KPDC, les entrepreneurs concernés, les bureaux de
santé, sécurité et environnement et des représentants du MEPNDD (selon les besoins).
Un rapport d’audit succinct mensuel sera établi par le coordonnateur de la santé, sécurité
et environnement de KPDC.
Durant l’exploitation, les visites hebdomadaires du site cesseront, et les audits internes mensuels
se poursuivront. Les audits externes seront effectués semestriellement pendant la construction et
annuellement pendant l’exploitation. De plus, le Ministère de l’Environnement entreprendra des
audits externes indépendants.
10. Consultations publiques et obligation d’informer le public
10.1. Réunions de consultations publiques
Conformément aux exigences nationales, KPDC est entré en contact avec le MEPNDD en août
2013 et ils ont adopté la meilleure approche pour entreprendre formellement des consultations
publiques avec les communautés installées dans le voisinage direct du Site, qui étaient considérés
(sur la base des résultats du processus d’identification des parties prenantes, présentés ci-dessus)
comme étant les plus susceptibles de subir les effets du Projet. Comme convenu avec les
autorités administratives du Département de l’Océan et les représentants locaux du MINEPDED,
les groupes d’intervenants ci-après ont été invités à la réunion:
• Les membres de la Commission de recensement (Préfet, sous-préfet, chef de Mpolongwe
2, délégués départementaux des ministères en charge des domaines, du cadastre et des
affaires foncières, de l’habitat, de l’agriculture, des forêts, de l’eau et de l’énergie, des
travaux publics, etc.);
• Administration locale (Maire) et leaders communautaires;
• Membres communautaires du village de Mpolongwe 2 et les autorités traditionnelles
compétentes (Chef de Mpolongwe 2 et Chef du groupe Mabi auquel la communauté de
Mpolongwe appartient); et
• Le Chef et les membres communautaires du village de Mpolongwe 1.
Les invitations aux réunions publiques ont été établies par le Préfet du Département de
l’Océan à la demande de KPDC et envoyées aux parties prenantes. Conformément à la
législation nationale et pour garantir la pleine participation des parties prenantes aux
réunions de consultations publiques, les invitations ont été expédiées un mois avant la
tenue des réunions publiques formelles.
Les réunions de consultations publiques formelles ont été lancées le 8 octobre 2013. Elles
étaient dirigées par un représentant de KPDC, assisté du sous-consultant tierce partie,
SAFEX (Société Africaine d’Expertise). La réunion était conduite essentiellement en
français, l’interprétation étant assurée en langues locales, si nécessaire. La réunion était
articulée de la manière suivante:
24
1. Présentations et explication de l’objet de la réunion par le Préfet du Département de
l’Océan.
2. Présentation des exigences du Cameroun en matière d’EIES et de participation des
populations locales ainsi que du processus EIES international par SAFEX.
3. Présentation de la Description du Projet et du mécanisme de règlement des griefs mis en
place par KPDC.
4. Examen des effets néfastes et bénéfiques potentiels et des mesures d’atténuation.
5. Séance des questions et réponses.
Les résultats du processus de consultations publiques formelles sont résumés ci-dessous et un
registre de tous les participants et du procès-verbal de la réunion sont présentés dans l’EIES
actualisée intégrale.
10.2. Résultats des consultations publiques
La section ci-après présente un examen détaillé des questions clés liées au Projet qui ont été
soulevées par les parties prenantes aux réunions de consultations publiques.
10.2.1. Bruit et Vibrations
Les membres communautaires ont fait part de leurs préoccupations relatives aux effets du bruit et
des vibrations sur la santé physique et mentales des personnes. Un membre communautaire s’est
plaint du fait que son fils souffrait de saignements de nez et qu’il lui avait été dit que cela était dû
aux vibrations. Il a été demandé d’entreprendre des études séismiques pour évaluer l’impact du
bruit et des vibrations.
10.2.2. Gestion des déchets
Les membres communautaires ont fait part de leurs préoccupations relatives au déversement
éventuel d’effluents liquides (gasoil) dans les ruisseaux locaux. Ils ont fait observer qu’à présent,
la canalisation d’effluents se déverse vers le lit de deux des principaux cours d’eau utilisés par le
village de Mpolongwe 2.
10.2.3. Infrastructure et Services
En ce qui concerne l’infrastructure et les services, les préoccupations étaient liées
essentiellement à l’approvisionnement en électricité et en eau potable. La communauté a relevé
que dans le cadre de l’extension du réseau électrique (via le renforcement de la centrale actuelle)
il avait été promis aux populations de Mpolongwe 2 d’améliorer leur accès à l’électricité, mais
quelques maisons seulement sont connectées au réseau. De plus, il n’existe pas de réseau de
distribution d’eau potable à Mpolongwe 2 et l’accès à cette denrée est difficile.
25
10.2.4. Emploi
Les populations ont fait part de leurs préoccupations concernant le recrutement de la main
d’œuvre locale dans le cadre du Projet. La communauté a demandé l’établissement d’une base de
données des compétences locales afin que KPDC l’utilise pour les besoins de recrutement futurs.
11. Conclusion
En général, les communautés affectées appuient le Projet; toutefois, durant la réunion de
consultation, un accent particulier a été mis sur les aspects suivants: 1) l’impact des fortes
vibrations ressenties dans les villages environnants, et 2) l’impression que KPDC n’a pas
respecté les engagements pris en matière d’infrastructure durant l’implantation de la centrale.
Pour le premier aspect, il a été recommandé d’entreprendre de nouveau le suivi des vibrations et
que l’équipe de KPDC chargée des relations avec les communautés informe les communautés
affectées sur les derniers développements de la situation concernant les résultats des études et les
mesures d’atténuation proposées. Pour le deuxième aspect, KPDC devrait maintenir le contact
avec les communautés affectées, et communiquer des informations actualisées sur la mise en
œuvre des mesures d’atténuation définies dans le PGES de la Centrale électrique actuelle.
12. PGES
Un PGES cadre a été élaboré pour donner une orientation sur les questions de gestion
environnementale et sociale durant toutes les phases du Projet, présenter le plan de riposte aux
situations d’urgence ainsi que le plan de suivi. Ce cadre a été utilisé pour mettre à jour le PGES
existant de la Centrale électrique qui est présenté dans l’EIES intégrale, comme étant le PGES
consolidé (Appendice H). Le tableau ci-dessous présente le budget estimatif. Les activités
détaillées pour chaque impact peuvent être examinées dans l’Appendice A.
IMPACTS ATTENUATION RESPONSIBILITÉ COÛT (€) OBSERVATION
S
Qualité de
l’air
Réduction des émissions de
véhicules dans l’air et la
poussière durant la phase de
construction
Entrepreneur 35 000 Inclus dans le
contrat EPC
Bruit/Vibrati
ons
Réduction du bruit/des vibrations
causés par la central durant
l’exploitation (installation de
silencieux plus efficients sur les
cheminées de moteurs)
Entrepreneur 1 076 923 Inclus dans le
contrat EPC
Gestion des
déchets
Tri et évacuation des déchets
durant la construction par une
entreprise spécialement engagée
par contrat
Entrepreneur 21 000 Inclus dans le
contrat EPC
26
Pollution des
eaux de
surface et
des eaux
souterraines
Mesures d’atténuation pour
éviter la pollution des eaux de
surface et des eaux souterraines
durant la construction
conformément au PGES
Entrepreneur 31 500 Inclus dans le
contrat EPC
Santé et
sécurité des
travailleurs/d
e la
communauté
Campagnes d’information,
programmes de dépistage du
VIH, … Entrepreneur/KPDC 100 000 Inclus dans le
contrat EPC
Analyse de
faits sociaux
Règlement des griefs,
Surveillance globale du PGES KPDC 50 000 Budget de KPDC
Divers (10%)
131 442
TOTAL
1 445 865
13. Capacités institutionnelles et Plan de renforcement
13.1. Responsabilités de KPDC
Le Directeur général de KPDC assume la responsabilité générale de la Centrale électrique. Il est
assisté par l’équipe de gestion du projet de Kribi dirigée par un Chef de projet qui bénéficie de
l’aide de l’Unité de coordination d’EIES et de RAP (ERCU). ERCU sera assisté dans la mise en
œuvre du PGES par les organismes suivants:
Département de l’environnement, de la santé et de la sécurité d’AES SONEL;
Départements des affaires financières, juridiques, du développement communautaire
d’AES SONEL;
Entrepreneur(s) EPC durant la phase de construction du Projet;
Communes d’Edéa et de Kribi (y compris le Ministère de l’Environnement, le Comité
d’évaluation des indemnisations, et le Ministère des Domaines);
ONG (charges de la mise en œuvre des aspects sociaux du PGES); autorités
traditionnelles; et
Autres organismes de service (chargés de payer les droits et de conduire les activités
spécifiées dans le PGES)
13.2. Responsabilités en matière de santé, de sécurité et d’environnement
L’entrepreneur désigné devra, au titre de ses obligations contractuelles, prendre les mesures
pertinentes énoncées dans le PGES, et nommer un responsable dûment qualifié de santé, sécurité
et environnement sur le site (HSEO), conformément au Plan de sécurité et santé d’AES (AES
avril 2008) avant le début des travaux de construction. Durant la phase de construction, le HSEO
rendra compte au Coordonnateur d’ERCU compétent en matière de santé, sécurité et
environnement, qui sera principalement chargé de s’assurer que les entrepreneurs accomplissent
27
les tâches définies dans le PGES. Les coordonnateurs de santé, sécurité et environnement seront
habilités à suspendre le travail des entrepreneurs s’ils ne se conforment pas au PGES. Durant la
phase opérationnelle, l’équipe d’ERCU chargée de la santé, de la sécurité et de l’environnement
sera réduite, très probablement à une seule personne chargée de la mise en œuvre de tous les
aspects opérationnels du PGES. Le Coordonnateur d’ERCU en matière de santé, de sécurité et
d’environnement rendra compte mensuellement au Gestionnaire/Directeur général de la Centrale.
13.3. Autres Divisions d’AES SONEL
KPDC a accès aux très importants services techniques et d’appui d’AES SONEL. En
particulier, le Département de l’environnement, de la santé et de la sécurité, le Département des
affaires juridiques, le Département des affaires financières, et le Département du développement
communautaire contribuent à la mise en œuvre du PGES, si nécessaire.
13.4. Les Organismes publics de tutelle
Le Ministère de l’Environnement, de la Protection de la Nature et du Développement durable
(MEPNDD), est le principal responsable de la protection de l’environnement et de l’application
de la législation environnementale au Cameroun. Généralement, cela amène les représentants
régionaux du MEPNDD à entreprendre des visites aux sites et industries de construction pour
vérifier la conformité avec la législation environnementale et évaluer la pollution produite par le
projet et s’assurer du respect des lois camerounaises en matière d’environnement durant les
phases de construction et d’exploitation. Il est prévu que dans le cadre du Projet, ces contrôles
seront effectués approximativement tous les trois mois, sur la base de l’expérience acquise durant
la construction de la Centrale électrique.
13.5. Représentants communautaires et écoles
De nombreuses institutions au niveau communautaires peuvent apporter un appui essentiel pour
assurer une mise en œuvre sans heurts du PGES. Il s’agit des autorités traditionnelles
(chefs de villages, notables et anciens) qui peuvent faciliter le contact avec les membres des
communautés et jouer un rôle important dans la résolution des conflits. Le Projet continuera de
collaborer avec les écoles dans la zone d’influence du projet dans le cadre de la réalisation de
certaines activités clés du PGES telles que : la sécurité routière et les programmes de
sensibilisation de la communauté sur la riposte aux situations d’urgence.
13.6. Organisations de la société civile
L’équipe d’ERCU et les ONG appuient la mise en œuvre et la gestion du PGES. Les
organisations de la société civile telles que les églises, les ONG et les groups communautaires
jouent un rôle très important dans plusieurs localités rurales en tant que centres d’interaction
sociale, ainsi que pour l’organisation et la prestation de services de développement et d’aide
sociale.
28
14. Conclusion
Après un examen du programme de conception et de construction du Projet, on a estimé que
l’augmentation des impacts environnementaux et sociaux, consécutive à l’accroissement de la
capacité générée par le Projet, sera insignifiante, car l’extension proposée est réalisée à
l’intérieur des limites du Site actuel, et des plans de gestion ont été élaborés pour assurer les
opérations de gestion et de suivi. Le Plan de gestion environnemental et social actuel de la
Centrale électrique a été examiné et jugé satisfaisant pour le financement du présent Projet. Par
conséquent, la loi sur l’acceptabilité environnementale et sociale du projet, en tenant compte des
impacts et mesures identifiés durant le processus d’évaluation, est jugée acceptables pour que la
Banque poursuive la transaction.
Les conditions ou clauses de prêt environnemental et/ou social ci-après sont proposées pour
s’assurer que le projet se conforme aux exigences de la Banque:
Soumission de rapports trimestriels à la Banque sur la conformité avec la politique ISS de
la Banque;
Soumission des PGES chiffrés d’EPC avant le début des travaux.
15. Références et Contacts
15.1. Références
URS. EIES, Juillet 2014. Projet d’extension de la Centrale électrique de Kribi – Cameroun.
Préparé pour KPDC.
TdR pour l’EIES, Avril 2013. Projet d’extension de la Centrale électrique de Kribi.
15.2. Contacts
Banque Africaine de Développement (AfDB)
Erika Auer, Spécialiste principale en développement social
Division de l’Environnement et du Changement climatique
Courriel: [email protected]
Tél.: +225 20 26 22 69
29
Appendice A : PGES
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Impacts du
projet
PC, C Tous les impacts Entrepreneurs devant
s’engager à mettre en
œuvre le PGES
Tous les
entrepreneurs
KPDC directeur général pour assurer
l'engagement de l'entrepreneur en
monnaieKPDC General Manager to
ensure contractor commitment in
tender
Conformité dans le
contrat
Qualité de l’air PC, C Emissions
provenant de
centrales électriques
Assurer une qualité de l’air
à travers des systèmes de
réduction des émissions de
qualité de l'air et une
colonne de ventilation en
conformité avec la
conception (c-à-d. hauteur
de cheminée de 30m).
Tous les
entrepreneurs
KPDC Construction Manager pour
assurer entrepreneurs confirment 30 m
de hauteurs de piles à tendre
Une fois hors contrôle par ERCU HSE
achèvement des travaux.
Construit selon la
conception
Spécification de
conception écrite et
approuvée
Qualité de l’air C Poussière nuisible /
risque pour la santé
Mesures standard de
contrôle de la poussière
KPDC /
Entrepreneurs
Enregistrement quotidien dans le
journal du site des niveaux de
poussière visuels.Daily recording in
site log of visual dust levels.
Si les plaintes reçues
sont traitées le jour
même et l'action
enregistrée.
Dans les 6 mois,
enregistrement à
zéro pour les
nuisances de
poussière
30
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Qualité de l’air C Poussières nuisibles
provenant de
l'activité sur le site
Lorsque les travaux sont
effectués dans des zones
désaffectées vides, elles
seront re-végétalisées avec
le sol et la végétation et /
ou arrachées pour
encourager la repousse
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO's-hebdomadaires
enregistrements suivants achèvement,
si nécessaire -Soumission du rapport
hebdomadaire aux réunions du Comité
HSE ERCU HSE Contractor HSEO's-
weekly records following completion,
as necessary -submission of weekly
report to ERCU HSE HSE Committee
Meetings
Revégétalisation des
zones désaffectées
Qualité de l’air C Poussières nuisibles
provenant des
mouvements de
véhicules
Mettre en œuvre et signer
une restriction de la limite
de vitesse de 10 km dans la
limite de la centrale
électrique. Cette mesure est
conforme à la pratique de
KPDC sur d'autres sites.
Entrepreneurs Entrepreneur de HSEO - pour
enregistrer toutes les personnes ne
respectant pas la limite de vitesse dans
le journal du site. Les délinquants à
être signalés à Ercu HSE Contractor
HSEO's - to record any persons not
adhering to speed limit in site log.
Offenders to be reported to ERCU HSE
Véhicules adhérant à
la limite de vitesse
avec des non-
adhérences signalérs
dans le journal du
site
31
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Qualité de l’air C Poussières nuisibles
provenant de
l’activité sur site /
Surface water
siltation / impact sur
la flore et la faune
Contrôle de la poussière et
de l'érosion du sol à partir
de travaux de terrassement
en veillant à ce que: - les
travaux de terrassement
achevés soient
convenablement
compactés, paysagés,
plantés avec la flore locale,
épargnés par le
déblaiement du site ou
recouverts de sol ferme –
Des travaux de
terrassement importants
pour assurer un
détournement par des
canalisations vers des
étangs de décantation avant
d’être rejetés dans
l'environnement . - Tapis
de gazon, de pierre
concassée, de
recouvrement d’agrégats
ou de géotextiles sont
utilisés pour protéger les
pentes en terre - clôtures
anti-érosion installées aux
extrémités de la zone de
travail si nécessaire.
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur de HSEO -
enregistrement quotidien dans le
journal du site des niveaux de
poussière visuels. - Travaux de
terrassement inspection quotidienne
(vérification clôtures anti-érosion, les
égouts, etc.) - présentation du rapport
hebdomadaire ERCU HSE des dates de
dédouanement, et toute non-conformité
Réunions du Comité HSEContractor
HSEO's - daily recording in site log of
visual dust levels. - daily earthworks
inspection (checking silt fences, drains,
etc) - submission of weekly report to
ERCU HSE of clearance dates, and
any non compliance
HSE Committee Meetings
Pour la poussière, si
les plaintes reçues
sont traitées le jour
et l'action
enregistrée. Dans les
6 mois
enregistrement des
nuisances de
poussière à zéro.
Aucune preuve de
l'envasement des
cours d'eau de
surface. Clôtures de
l'envasement en bon
état de
fonctionnement
32
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Qualité de l’air C Poussières et bruit
nuisibles provenant
de l'activité sur le
site
Maintien de registres
d'enregistrement
communautaire pour les
commentaires et les
plaintes
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur de HSEO - Maintien de
registres pour la communauté -
présentation du rapport hebdomadaire
ERCU HSE sur les dépassements et les
plaintes
Réunions du Comité HSE
Emissions de la cheminée devant être
évaluées par une surveillance de
substitution, combustion annuelle
Echantillonnage de gaz et mesures
ambiantes.
Mesures de limites d'émissions à la
source
Enregistrement de la consommation de
carburant
Les plaintes reçues
sont traitées le jour
et l'action
enregistrée. Dans les
6 mois
enregistrement des
nuisances de
poussière et des
nuisances sonores à
zéro.
33
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Qualité de l’air O Emissions liées à
l’expansion de la
centrale électrique
Power plant
expansion stack
emissions
Aucun KPDC Meet emission
guidelines – World
Bank Pollution
Prevention and
Abatement
Handbook (1998) –
Thermal Power
Guidelines for New
Plants Meet
emission guidelines
– World Bank
Pollution Prevention
and Abatement
Handbook (1998) –
Thermal Power
Guidelines for New
Plants
Qualité de l’air O Réduction de la
qualité de l’air en
raison des émissions
provenant de la
centrale électrique
KPDC va étudier la
manière de tirer profit du
Mécanisme de
Développement Propre à
travers la compensation
carbone
Coordonnateur
ERCU HSE
Estimation de dioxyde de carbone
réalisée chaque année.
Les émissions
annuelles de
dioxyde de carbone
évaluées
34
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Air Quality C/O Emissions
provenant des gaz
d’échappement
Tous les véhicules et
équipements de site devant
être maintenus en bon état
de fonctionnement.
Véhicules / machines
devant se soumettre à un
pré-contrôle avant d'entrer
dans le site. Préférence
devant être donnée à
l'utilisation de véhicules et
d'équipement avec de
faibles émissions lors des
processus d’acquisitions et
dans les contrats de
construction
KPDC/
Entrepreneurs
HSEO devant tenir des registres écrits -
présentation du rapport hebdomadaire
ERCU HSE sur les dépassements et les
plaintes
Réunions du Comité HSE
Tous les véhicules
doivent avoir des
dossiers de
maintenance à jour
Noise C Bruit provenant des
activités de
construction
Pratiques de travail
attentives / BPM
KPDC /
Entrepreneurs
Surveillance continue. Plaintes reçues sont
traitées le jour et
l'action enregistrée.
Dans les 6 mois
enregistrement des
nuisances de
poussière à zéro
Gestion des
déchets
C Production de
déchets - Déblais
Réutilisés lorsque cela est
possible ou élimination de
déchets inertes par un
entrepreneur local, dès que
possible
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets.
Plan de gestion des
déchets
35
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
C Production de
déchets – Général,
déchets non
dangereux
Géré par l'entrepreneur des
déchets local, recyclé
lorsque des marchés
existent
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
C Production de
déchets –
Equipements mis au
rebut (i.e. Métaux,
etc.)
Géré par l'entrepreneur des
déchets local, recyclé
lorsque des marchés
existent
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Ségrégation sur le site et contamination
croisée des flux
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer que permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
36
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
C Production de
déchets – Déchets
dangereux
Géré par un entrepreneur
de déchets dangereux
bénéficiant d’une licence
convenable
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
C Production de
déchets – Déchets
de béton
Recyclé, si possible; géré
par l'entrepreneur local des
déchets
KPDC /
Entrepreneurs
Gestion des
déchets
C Production de
déchets – Déchets
municipaux divers
Géré par l'entrepreneur des
déchets local, recyclé
lorsque des marchés
existent
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Enquêter sur des mesures
permettant de minimiser les
déchets générés par le
projet
Hiérarchiser les actions
pour prévenir, réduire,
réutiliser et recycler les
déchets
KPDC/
Entrepreneurs
L’entrepreneur HSEO – doit informer
ERCU HSE de toute nouvelle mesure
mise en œuvre
Réunions du Comité HSE
Nombre de mesures
visant à réduire les
déchets mis en
œuvre par
l'entrepreneur
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction
Bacs marqués et codés par
couleur seront placés sous
abri dans des zones
stratégiques du site de
l'usine
KPDC/
Entrepreneurs
Entrepreneur HSEO's - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales
Réunions du Comité HSE
Bacs mis à
disposition
37
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Les déchets ordinaires
(déchets générés par les
activités normales) seront
séparés en: (organique et
déchets végétaux),
plastique non recyclable, et
bois non-traité en
conformité avec les normes
d'entreprise et manuel HSE
Tous les
entrepreneurs /
KPDC
Entrepreneur HSEO's - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales
Réunions du Comité HSE
Fourniture
d'installations
adéquates
d'élimination des
déchets, tous les
déchets séparés
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Plastique non recyclable
sera stocké dans des bacs
clairement identifiés et
recueillis par un
entrepreneur agréé dans
l'élimination des déchets
Entrepreneurs /
KPDC
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE de
non-conformité
Réunions du Comité HSE
Site propre et bien
rangé - tous les
déchets plastiques
collectés
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Tous les déchets seront
traités selon le programme
de gestion des déchets
KPDC. Ils seront contenus
dans une zone abritée
sécurisée équipée d’un sol
imperméable et englobant
comme demandé. Tous les
déchets dangereux seront
éliminés par une entreprise
d'élimination des déchets
agréée.
Entrepreneurs /
KPDC
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales Présentation du
rapport hebdomadaire Ercu HSE de
non-conformité
Réunions du Comité HSE
Bacs mis à
disposition
38
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Les déchets réutilisables
(poteaux en bois, pneus et
métaux non contaminés)
seront stockés dans une
zone désignée et seront soit
vendus ou mis à la
disposition du grand public
pour la réutilisation.
Entrepreneurs /
KPDC
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales
Réunions du Comité HSE
Tous les déchets
réutilisables dans
Des zones désignées
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
Les déchets médicaux
générés sur place seront
recueillis dans des
conteneurs sécurisés et
transféré dans un centre de
déchets médicaux certifié
pour l'incinération.
Entrepreneurs /
KPDC
Entrepreneur de HSEO - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE sur
les dépassements et les plaintes
Réunions du Comité HSE
Conteneurs de
déchets médicaux
mis à disposition.
Gestion des
déchets
C/O Déchets produits par
la construction / les
opérations
L'entrepreneur de collecte
des déchets pèsera les
déchets collectés et
fournira des documents à
l’entrepreneur HSEOs
Entrepreneur de
collecte de
déchets
Entrepreneur HSEO - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE sur
la quantité de déchets collectés
Tous les déchets
collectés pesés
Gestion des
déchets
O Contamination de
l’environnement en
raison de
l’utilisation
d’herbicides.
Aucun herbicide ne sera
utilisé pour contrôler la
végétation, à moins d’être
en conformité avec un plan
de gestion des herbicides
qui aurait besoin d'être
développé en accord avec
la Norme de performance 3
de la SFI.
Coordinateur
ERCU HSE
Utilisation d'herbicides Aucun herbicide
utilisé
39
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
O Production de
déchets - General,
déchets non
dangereux
Géré par l'entrepreneur des
déchets local, recyclé
lorsque des marchés
existent
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Filières de gestion et d'élimination des
déchets;
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
O production de
déchets - Déchets
dangereux
Géré par l'entrepreneur de
déchets dangereux
bénéficiant d’une licence
convenable
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Ségrégation sur site de toute
contamination croisée des flux de
déchets
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
O production de
déchets - Déchets
dangereux
Géré par l'entrepreneur des
déchets local, recyclé
lorsque des marchés
existent
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Ségrégation sur site de toute
contamination croisée des flux de
déchets
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
40
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Gestion des
déchets
D Production de
déchets - déchets de
béton / démolition
générale de
décombres
Recyclé, si possible; géré
par l'entrepreneur local des
déchets
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Ségrégation sur site de toute
contamination croisée des flux de
déchets
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Gestion des
déchets
D Production de
déchets - métaux
recyclables
Recyclé, si possible; géré
par l'entrepreneur local des
déchets
KPDC /
Entrepreneurs
Dispositifs de stockage de déchets
appropriés;
Ségrégation sur site de toute
contamination croisée des flux de
déchets
Assurer permis et approbations
pertinents sont en place pour les
entrepreneurs et les sites de stockage
des déchets
Plan de gestion des
déchets
Sol / Surface
de l’eau/
Pollution des
sols
PC Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison de la qualité
de carburant /
drainage du site /
mauvaise décharge
de l'eau
Aucun équipement PCB ne
sera installé
Tous les
entrepreneurs
Gestionnaire de projet KPDC devant s’
assurer que les entrepreneurs
confirment qu’il n’y a pas de matériel
PCB à installer Un contrôle unique par
ERCU HSE à l'achèvement des travaux
Conformité au
contrat. Aucun
équipement de PCB
installé
41
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Infections
sexuellement
transmissibles
PC, C Augmentation du
risque de VIH /
SIDA à travers la
mixité des
travailleurs migrants
avec les
communautés
locales
Une campagne de
sensibilisation au VIH /
SIDA sera mise en œuvre
dans le voisinage de la
centrale électrique destinée
aux membres vulnérables
de la communauté élargie,
incluant des réunions de
sensibilisation et une
documentation pertinente.
Tous les employés du site
KPDC, temporaires et
permanents, se verront
offrir gratuitement des
préservatifs et une
opportunité pour un test
confidentiel du VIH / sida
si possible
Employés HSE de
l’entrepreneur /
Coordinateur
ERCU HSE
Coordonnateurs ERCU HSE
Troisième partie: Maintenir des
réunions de sensibilisation sur les
registres et la littérature.
Les réunions se
tiennent dans
Mpolongwe 2
village en particulier
pendant la phase de
construction
Infection de
maladies
transmissibles
PC, C Risque accru sur la
communauté
d’infections liées
aux maladies
transmissibles par la
mixité avec les
travailleurs
migrants.
Tous les employés du site
auront des séances
d'information sur la santé
dans le cadre de la session
d'induction afin d’aider à
minimiser les risques sur
place et à domicile contre:
le VIH / sida, le paludisme,
l'onchocercose, la maladie
du sommeil, la fièvre
jaune, la fièvre de la
dengue, de denrées
alimentaires et les maladies
liées aux denrées
alimentaires et à l'eau.
Employés HSE de
l’entrepreneur /
Coordinateur
ERCU HSE
Coordinateurs ERCU HSE: examen
des procédures d'induction de
l'employé; entrevues au hasard avec les
employés ERCU HSE.
Toutes les séances
d'initiation des
employés
comprennent un
brief sur la la santé
42
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Blessure/Mala
die des
travailleurs
C Pression sur les
établissements de
santé
Utilisation de la clinique
fonctionnelle du site et la
provision de séances
d'information
hebdomadaires HSE
Employés HSE de
l’entrepreneur /
Coordinateur
ERCU HSE
Coordonnateurs ERCU HSE: Examen
des rapports HSE ERCU
Zéro cas rapportés
aux cliniques et
hôpitaux locaux qui
peuvent être traités
efficacement à la
clinique du site
Comportement
s
répréhensibles
envers les
femmes des
communautés
environnantes
PC, C Augmentation du
risque de violence
lié au genre en
raison de l'afflux de
travailleurs migrants
de sexe masculin.
Tous les employés du site
seront informés des
sanctions en cas de
comportement illégal ou
agressif envers le public, en
particulier les femmes
lorsqu’employé par la
KPDC, dans le cadre de la
session d’induction
Employés HSE de
l’entrepreneur /
Coordinateur
ERCU HSE
Coordonnateur ERCU HSE :
discussions avec le personnel de
l'entrepreneur
Toutes les séances
d'initiation des
employés
comprennent une
séance d'information
sur les sanctions
pour comportement
public inapproprié
Opportunités
d’emploi
C Accès limité aux
opportunités
d’emploi du projet
pour les populations
locales, en
particulier pour les
femmes.
KPDC et l’entrepreneur
s’accorderont sur une
politique écrite, des
procédures et les objectifs
pour donner la priorité aux
femmes et hommes de la
région par rapport aux
travailleurs migrants pour
les emplois non qualifiés et
semi-qualifiés lors de la
phase de construction.
Gestionnaire de
projet KPDC,
Gestionnaire de
projet de
l’entrepreneur,
Coordinateurs
ERCU HSE et
employés HSE de
l’entrepreneur.
Chef de projet KPDC: Examen des
registres des employés de
l’entrepreneur
Au moins 10% de la
main-d'œuvre
directe et indirecte
totale pendant la
période de
construction de
l'usine devant être
embauchés
localement. KPDC
et les opérateurs
devant déterminer
les besoins des
employés locaux
pendant la phase
opérationnelle
43
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Genre C Environnement de
travail non sensible
au genre
Vestiaires et WC
verrouillables, propres et
bien éclairés seront
maintenus pour
promouvoir la sécurité, la
vie privée et les besoins
sanitaires des femmes et
des hommes.
Employés HSE de
l’entrepreneur,
Coordinateurs
ERCU HSE
Coordonnateurs ERCU HSE: revue du
rapport HSE et des photos du site
Les plaintes reçues
par les employés
féminins concernant
la sécurité et la
confidentialité
seront traitées dans
la journée.
Soins
médicaux
C Pression sur les
établissements de
santé
Mise en place de postes de
santé de premier secours
sur le site de l'usine et
provision de séances
d'information HSE
hebdomadaires sur le site
Employés HSE de
l’entrepreneur,
Coordinateurs
ERCU HSE
Coordonnateurs ERCU HSE: site
Examiner le rapport HSE du site et les
rapports HSE
Zéro cas rapportés
aux cliniques et
hôpitaux locaux qui
peuvent être traités
efficacement au
poste de santé (par
exemple, les
premiers soins, des
affections mineures)
Perturbation
de le faune
C Réduction de la
faune due à la
chasse ou à la
consommation
d'animaux sauvages
par les travailleurs
de la construction
Les ouvriers du bâtiment
ne seront pas autorisés à
acheter de la viande de
brousse illégale
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE sur
les dépassements et les plaintes
Réunions du Comité HSE
Aucun rapport sur la
chasse illégale /
achat de viande de
gibier illégal par les
employés
Perturbation
de la faune et
de la flore
C Réduction de la
faune due à la
chasse ou à la
consommation
d'animaux sauvages
par les travailleurs
de la construction
Les ouvriers du bâtiment
ne seront pas autorisés à
acheter de la viande de
brousse illégale
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE sur
les dépassements et les plaintes
Réunions du Comité HSE
Aucun rapport sur la
chasse illégale /
achat de viande de
gibier illégal par les
employés
44
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Poussière C Poussière nuisible
sur l'activité du site /
envasement de l'eau
de surface / impact
sur la faune et la
flore
Contrôler la poussière et
l'érosion du sol à partir de
travaux de terrassement en
veillant à ce que:
* Les terrassements soient
achevés, convenablement
compactés, paysagés, re-
végétalisés
* Les importants travaux
de terrassement soient
détournés par des
canalisations adéquates
détournés vers des étangs
de décantation avant de les
rejeter dans
l'environnement
* Les herbes, la roche
concassée, la couverture
globale ou géotextile soient
utilisés pour protéger la
pente de la terre avec des
clôtures anti-érosion
installées aux extrémités
des zones de travail du site
si nécessaire:
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO
* Présentation des rapports
hebdomadaires à Ercu HSE d'une non-
conformité
Réunions du comité HSE
Pour la poussière, si
les plaintes reçues
sont traitées le jour
et l'action
enregistrée. Dans les
6 mois
enregistrement des
nuisances de
poussière à zéro.
Aucune preuve de
l'envasement des
cours d'eau de
surface. Clôtures de
l'envasement en bon
état de
fonctionnement
45
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Poussière et
bruit
C Poussière et
nuisances sonores
provenant de
l'activité du site
Maintien d’un registre pour
enregistrer les
commentaires et plaintes de
la communauté locale
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO
* Maintien des dossiers
communautaires
* Présentation du rapport
hebdomadaire Ercu HSE sur les
dépassements et les plaintes
* Comité HSE
plaintes reçues sont
traitées le jour et
l'action enregistrée.
Dans les 6 mois
enregistrement des
nuisances de
poussière à zéro
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison de la qualité
de carburant /
drainage du site /
décharge des eaux
usées
Après l'achèvement des
travaux de construction, les
drainages temporaires et les
bassins de décantation sont
à pourvoir, profiler et
végétaliser. Des drainages
permanents en béton seront
construits et équipés de
trappes de pétrole et limon
adéquates.
Entrepreneurs Contrôle unique par ERCU HSE Une
fois terminé
Drainage de l'usine
d'expansion doit être
installé selon la
conception
46
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Des latrines équipées de
fosses septiques seront
installés pour les
travailleurs et seront à au
moins 100 m des ruisseaux
de la Manyingui ou
Gongoyima. Fosses
septiques devant être vidés
régulièrement. Toutes les
eaux usées seront
recueillies et éliminées par
un entrepreneur enregistré
au niveau d’une installation
municipale d'égouts.
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - Inspection avant
la construction - Archives de fosses
septiques à enregistrer.
Réunions du Comité HSE
Pas de latrines à 100
m des cours d'eau
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Le stockage sécuritaire des
produits chimiques, en
conformité avec les fiches
signalétiques pertinentes
(FDS) de la société
Déversements devant être
adressés en ligne avec le
plan d'entreprise
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne des systèmes de stockage.
- Présentation du rapport hebdomadaire
ERCU HSE sur tous les déversements
et les mesures prises
Réunions du Comité HSE
Déversements /
fuites de carburant,
des lubrifiants de
pétrole ou des
liquides dangereux
doivent être
enregistrées et
traitées au cours de
la même journée
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Lavage de véhicules du
projet ou d'équipement non
autorisé sur le site (sauf
dans une zone désignée) ou
dans un cours d'eau
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur de HSEO - surveillance
continue. - Présentation du rapport
hebdomadaire Ercu HSE des non-
conformités et actions prises
Réunions du Comité HSE
Pas de véhicules
lavés à l'extérieur
des zones désignées
ou dans les cours
d'eau
47
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Entretien de véhicules ou
d'équipement non autorisé
sur le site, sauf autorisation
par le gestionnaire HSE de
KPDC et uniquement en
ligne avec le plan H & S de
l’entreprise. Toute
maintenance sur site
devrait être entreprise en
utilisant des plateaux
d'égouttage portables ou
dans une zone avec un sol
imperméable et permettant
de recueillir tout
déversement d'huile.
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur de HSEO - surveillance
continue. - Présentation du rapport
hebdomadaire Ercu HSE des non-
conformités et actions prises
Réunions du Comité HSE
Entretien des
véhicules,
conformément au
Plan d'entreprise H
& S
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
S’assurer que la tuyauterie
est construite au-dessus du
sol selon la conception afin
de permettre les inspections
Entrepreneurs Entrepreneur HSEO - vérification
quotidienne et enregistrement de tous
les déversements, dans le journal du
site. Fuites devant être traitées en ligne
avec les procédures de l'entreprise en
matière de déversements.
Réunions du Comité HSE
Fuites devant être
signalées et traitées
dans les 3 heures
après identification
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
C Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Assurer que les
transformateurs sont
construits selon la
conception avec des
puisards imperméables /
attrapes pour les
déversements.
Tous les
entrepreneurs
Vérification unique par ERCU HSE
une fois terminé
conformité avec la
conception détaillée-
Transformateurs
dans des fosses de
capture avec des
puisards
48
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
O Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Drainages, huile et trappes
de limon pièges au sein de
la centrale et du poste de
transformation seront
nettoyés et entretenus au
besoin.
Coordinateur
ERCU HSE
Coordinateur ERCU HSE Drainages
inspectés sur une base mensuelle
Respecter les lignes
directrices sur les
effluents des eaux de
surface – Directives
de la SFI sur les
centrales thermiques
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
O Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Les fosses septiques seront
vidées sur une base
régulière par un
entrepreneur agréé pour
être transférés à une
installation municipale
d'égouts
Coordinateur
ERCU HSE
Coordonnateur ERCU HSE - Archives
de la vidange fosse septique à
enregistrer
Registre des fosses
septiques vidées
devant être remplis.
Surface de
l’eau/
Pollution des
sols
O Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Toutes les matières
dangereuses devant être
manipulés et entreposés
conformément au Plan
d'entreprise H & S
Coordinateur
ERCU HSE
Contrôles quotidiens par la sécurité /
personnel du site
Déversements /
fuites de carburant,
des lubrifiants de
pétrole ou des
liquides dangereux
pour être enregistrés
et traités le même
jour
Surface /
pollution des
eaux
souterraines
O Détérioration des
sols, des eaux de
surface et des eaux
souterraines en
raison qualité de
carburant / drainage
du site / décharge
des eaux usées
Les transformateurs seront
situés dans des puisards
imperméables et scellés.
Les transformateurs seront
inspectés chaque semaine
pour les déversements.
Coordinateur
ERCU HSE
Vérification quotidienne par KPDC
Audits de sécurité trimestriels par
ERCU HSE
Déversements /
fuites de carburant,
des lubrifiants de
pétrole ou des
liquides dangereux
pour être enregistrés
et traités le même
jour
49
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
GES et
changement
climatique
C, O, D Emissions de GES
provenant de la
centrale électrique
et des véhicules
L'utilisation de sources de
carburant à faible intensité
carbonique, l'entretien
systématique de
l'installation, le suivi et la
déclaration des émissions,
et les véhicules économes
en carburant (c.a.d
véhicules utilisant des
combustibles de MPG
inférieur) / réduire les
voyages sur place / éduquer
les utilisateurs de véhicules
KPDC /
Entrepreneurs
Surveiller la consommation de
carburant dans les installations de la
centrale et associé à l'utilisation des
véhicules
Surveillance de
routine
Efficacité
énergétique et
gestion de
l’eau
C, O, D Utilisation des
ressources en eau et
en électricité
Bonnes pratiques
internationales de
l'industrie pour la
conception
KPDC /
Entrepreneurs
Surveiller la consommation de
carburant et d'eau relative à la
production d'électricité
Equilibre de l'eau
Efficacité
énergétique et
gestion de
l’eau
O Réduction des
ressources en eau de
surface
Le site
d’approvisionnement en
eau de Mpolongwe se fera
à partir des forages. Aucun
prélèvement d’eau de
surface ne sera autorisé,
sauf pendant les situations
d'urgence.
Coordinateur
ERCU HSE
ERCU HSE devant surveiller et
enregistrer l'utilisation de l'eau à partir
de forages sur une base hebdomadaire
Réduire l'utilisation
de l'eau
Efficacité
énergétique et
gestion de
l’eau
O Diminution des
ressources des
nappes souterraines
L’eau de refroidissement
des centrales électriques
sera rediffusée à travers la
centrale. L'utilisation des
eaux souterraines sera
enregistrée et des actions
pour minimiser l'utilisation
de l'eau seront étudiées
Coordinateur
ERCU HSE
ERCU HSE devant surveiller et
enregistrer l'utilisation de l'eau à partir
de forages sur une base mensuelle
Réduire l'utilisation
de l'eau
50
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Analyse des
risques
C, O, D Risque pour la santé
humaine et pour
l'environnement de
l'utilisation de
matières
dangereuses
Mise en œuvre d’un plan
de gestion de la Santé, de la
sécurité et de
l'environnement visant à
établir des routines de
travail sécurisantes
KPDC /
Entrepreneurs
Surveillance de routine fiches de données de
sécurité Matériel
Circulation C Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route dus à
l'augmentation de la
circulation
Des postes d'alerte pour
véhicules sur la route Edéa-
Kribi à l’approche de la
jonction de l’usine de
Mpolongwe seront érigés
100 m au nord et au sud de
la route principale Edea -
Kribi.
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne de la signalisation
Réunions du Comité HSE
Signalisation
adéquate
Circulation C Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route dus à
l'augmentation de la
circulation
Des postes d'alerte pour
véhicules sur la route Edéa-
Kribi pour tous les travaux
à proximité de la route
seront érigés et
rassemblement des
véhicules si nécessaire
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne de la signalisation -
présentation du rapport hebdomadaire
ERCU HSE des dépassements et des
plaintes
Réunions du Comité HSE
Signalisation
adéquate
Circulation C Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route dus à
l'augmentation de la
circulation
Dans le cadre du
programme de consultation
et la divulgation régulière,
les populations locales
seront informées de la
circulation et des risques
accrus associés
Tous les
entrepreneurs
Dossiers sur toutes les consultations
pertinentes
Inclusion dans la
mise en œuvre du
programme de
consultation
51
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Circulation C Augmentation de la
congestion due au
transport de
marchandises
La police et les autorités
compétentes seront mise au
courant de la circulation
des marchandises
encombrantes. Toutes les
charges anormales seront
escortées et clairement
signalées. Les
marchandises
volumineuses seront
transportées pendant les
heures creuses.
KPDC/
Entrepreneurs
HSEO'ss devant conseiller ERCU
HSE par écrit de tous les mouvements
de véhicules avec marchandises
volumineuses
Réunion de comité HSE
Tous les
mouvements de
véhicules
encombrants
enregistrés, y
compris les
précautions prises
Circulation C Augmentation de la
congestion due à la
circulation des
travailleurs
Les bus seront prévus pour
les ouvriers du bâtiment
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO de - conseiller
ERCU HSE sur le nombre de bus et
mouvements
Réunions du Comité HSE
HSEO'ss - d'enregistrer et de fournir
des copies à ERCU HSE de tous les
conducteurs formés
KPDC de maintenir un registre de
sensibilisation et de mise en œuvre de
la campagne
Le transport en
autobus à fournir à
tous les employés de
la région
52
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Circulation C Augmentation de la
congestion due à la
circulation des
travailleurs
Les bus seront prévus pour
les ouvriers du bâtiment
Tous les
entrepreneurs
Entrepreneur HSEO de - conseiller
ERCU HSE sur le nombre de bus et
mouvements
Réunions du Comité HSE
HSEO'ss - d'enregistrer et de fournir
des copies à ERCU HSE de tous les
conducteurs formés
KPDC de maintenir un registre de
sensibilisation et de mise en œuvre de
la campagne
Le transport en
autobus à fournir à
tous les employés de
la région
Circulation C,O Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route aux accès du
site
La jonction du site de
l'usine Mpolongwe sera
entretenue afin d’assurer
une visibilité adéquate.
KPDC Contrôle unique ERCU HSE après la
construction. 2 vérifications par année
pendant la saison des pluies
Jonction avec une
bonne visibilité
Circulation C/O Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route due à une
conduite
inappropriée
Les conducteurs devront
adhérer à une politique
anti-drogue / alcool (en
ligne avec le plan de
sécurité et de santé de
l’entreprise). Quiconque est
trouvé sous l'influence de
drogues illicites ou d'alcool
sera immédiatement
suspendu, et auront leur
contrat résilié en cas de
récidive.
KPDC/
Entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - Suivi quotidien
des conducteurs - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE des
non-conformités
Réunions du Comité HSE
Pas de conducteurs
sous influence de
drogues ou d'alcool
53
Question Phase Impact Facteurs d’atténuation Responsibilité Suoervision Indicateur / Critère
de performance
Circulation C/O
Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route en raison de
l'inversion de l'usine
sur la route
principale
Un espace adéquat sera
fourni sur place aux poids
lourds sur le site. Aucune
inversion de véhicules sur
la route principale ne sera
autorisée
KPDC/
Entrepreneurs
Entrepreneur HSEO - inspection
quotidienne des espaces sur place -
présentation du rapport hebdomadaire
ERCU HSE des non-conformités
Réunions du Comité HSE
Aucun accident du à
des poids lourds sur
la route en sens
inverse
Circulation C/O Augmentation du
risque d'accidents
pour les piétons et
les usagers de la
route en raison de
l'augmentation des
pannes de
circulation
Toute panne / utilisation
anormale des routes
principales par des
véhicules sera clairement
marquée et la circulation en
sens inverse canalisée, le
cas échéant
KPDC/
Entrepreneurs
Entrepreneur de HSEO - inspection
quotidienne dans le cadre de ses
fonctions normales - présentation du
rapport hebdomadaire ERCU HSE des
non-conformités
Réunions du Comité HSE
Toutes les pannes de
projet nécessitant
des mesures
d'atténuation
Circulation C/O Augmentation du
risque d'accidents
impliquant des
marchandises
dangereuses.
Le transport des
marchandises dangereuses
sera effectué,
conformément au Plan
Santé Sécurité et KPDC et
le FS pertinent
KPDC/
Entrepreneurs
HSEO'ss devant conseiller ERCU HSE
par écrit de tous les mouvements de
véhicules avec marchandises
volumineuses
ERCU HSE devant approuver les
mouvements de marchandises
dangereuses
Réunion du Comité HSE
HSEO devant aviser ERCU HSE par
écrit de tous les mouvements de
véhicules avec marchandises
volumineuses
ERCU HSE devant approuver tous les
mouvements de marchandises
dangereuses
Réunions du comité HSE
Tous les
mouvements de
marchandises
dangereuses devant
être enregistrés.