Promotion du commerce bétail-viandes en AOC Module de formation n°1 « Production et échanges de bétail – viandes dans le couloir central»

Promotion du commerce bétail-viandes en AOC

Module de formation n°1

« Production et échanges de bétail – viandes dans le couloir central»

Structure générale du module n°1 « Production et échanges de bétail –

viandes dans le couloir central»

I. Champ traité par le module

II. Section A. : Termes et définitions utilisés

III. Section B. : Le diagnostic

IV. Section C. : Les dimensions régionales de la question

V. Section D. : Les problèmes à résoudre

VI. Section E. : Les pistes de progrès

VII. Section F. : Les références pour approfondir

Module n°1 : « Production et échanges de bétail – viandes dans le couloir

central »

I. Champ traité par le module


central »I. Champ traité par le module

Quatre modules…

A. Module général: Production et échanges de bétail-viandes

B. Module spécialisé : les politiques commerciales

C. Module spécialisé : les acteurs et la structuration des chaines de valeur

D. Module spécialisé : les réglementations sanitaires et vétérinaires


central »I. Champ traité par le module

Ce module traite :

• La structure d’approvisionnement en bétail – viandes dans le Couloir central

• Les perspectives de la demande en produits animaux

• Les politiques d’élevage au niveau national et régional

• Les freins au développement du commerce régional


central »

II. Section A. :

Termes et définitions utilisés


central » - Section A- Termes utilisés

A. Couloir ou Corridor Central :- Espace de production et d’échanges privilégiés comprenant le Mali, le

Burkina Faso, le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Togo

- Le Corridor Central est fortement relié au Couloir Est ou oriental comprenant le Niger, Le Nigeria et trois pays d’Afrique Centrale: le Tchad, la république centrafricaine et le Cameroun

B. Les taux de conversion utilisés:

A. Face à la faiblesse des données statistiques, il est fréquent de devoir utiliser des taux de conversion moyen, généralement proposés par la FAO:

B. Taux d’exploitation du cheptel: 0,12 pour les bovins; 0,3 pour les ovins et caprins

C. Poids moyen de carcasse : 110 kg pour les bovins, 8,5 pour les ovins-caprins

Module n°1 : « Production et échanges de bétail – viandes dans le couloir central »

- Section A- Termes utilisés

C. Du TEC au Tec… la confusion guette!

A. TEC : Tarif Extérieur Commun (appliqué à la frontière de la région sur les produits importés)

B. Tec: Tonne Equivalent Carcasse


central »

III. Section B. :

La structure d’approvisionnement du couloir central

Module n°1 : « Production et échanges de bétail – viandes dans

le couloir central »Structure de la section B

- La production et l’offre régionale

- Les importations extra-africaines

- Les dynamiques des échanges


- Section B Production et offre régionale

Importance du cheptel et Part des pays dans le couloir central, Nigeria inclus (2012)

Une croissance très forte du cheptel sahélien, plus modérée dans les pays côtiers :

au total + 43 % de bovins et + 40 % de petits ruminants en 12 ans



Une diversité de systèmes de production:

• Les systèmes pastoraux dans les espaces sahélo-sahariens dont la sécurisation est fondée sur la mobilité (transhumances/ Accès aux pâturages et à l’eau)

• Les systèmes agro-pastoraux liés à la semi sédentarisation des pasteurs et à l’introduction de l’élevage dans les zones de culture;

• Les systèmes semi-intensifs : embouche

• Les systèmes intensifs et « hors sols »

Une forte interdépendance entre transhumances transfrontalières et circuits de commercialisation

Des conflits croissants dans les zones d’accueil pour l’accès aux ressources (fourrages et eau)



Part des pays dans la production de viande bovine régionale, Nigeria inclus (2012)



Part des pays dans la production de viande ovine-caprine régionale, Nigeria inclus (2012)


- Section B Les importations extra-africaines

Evolution des importations de viandes extra-africaines par les pays du Couloir Central (Tonnes)

Moyenne 2000/01

Moyenne 2010/11

Pays côtiers 93 702 348 217

Pays sahéliens 266 1 893

Couloir central avec Nigeria

93 968 350 110

En 10 ans, les importations ont été multipliées …

X 3,7 en volume et X 7,7 en valeur

Les importations représentent un coût de 476 millions de dollars

Les volailles constituent 87 % des importations


- Section B Les dynamiques des échanges

Des échanges fondés sur les complémentarités agro-écologiques



Près d’un million de bovins sahéliens approvisionnent le Nigeria

Les principaux flux de bovins



A. Des flux estimés :

A. Données officielles ne rendent compte que d’une faible part des échanges

B. Complexité méthodologique liée à la difficulté de dénombrer le bétail qui part en transhumance et est commercialisé sur les marchés côtiers

C. Difficultés renforcées par le bétail en transit (Mali et Burkina vers Nigeria via Bénin par exemple)

D. Suivi des flux sur les principaux corridors mis en place progressivement par le CILSS et COFENABVI-AO (Appui USAID, WB)

B. Pour les bovins :

A. 0,7 à 1 million de bovins sahéliens importés par le Nigeria

B. 80 000 têtes importées par la Côte d’Ivoire (prov. surtout Mali)

C. 220-260 000 têtes importées par le Ghana (prov. Surtout Burkina)

Le Burkina exporterait environ 500 000 têtes et le Mali 250-300 000 têtes au sein du Couloir central, sachant qu’il exporte aussi au Sénégal, Guinée, etc.



A.

Les principaux flux de petits ruminants

En 2011, les exports du Burkina et Mali portaient sur 1,3 millions de têtes, dont 600 000 vers les pays côtiers du

couloir central


- Section B Les déterminants des échanges

A. La demande des pays côtiers :

A. ils ne couvrent que moins de 50 % de leurs besoins par la production nationale;

B. Malgré les politiques d’incitation à la production, les progrès sont faibles;

C. Les niveaux de revenus sont supérieurs et induisent une plus forte demande de protéines animales

B. La compétitivité des systèmes de production pastoraux et agropastoraux

A. Systèmes extensifs qui consomment peu d’intrants achetés

B. Mise en marché peu influencée par le niveau des prix de marché

C. Faible rémunération des producteurs


- Section B Les déterminants des échanges

C. L’évolution du taux de change : Ceddi/Fcfa; Naira/Fcfa

D. La sécurité sur les circuits de commercialisation (cf. impact crise ivoirienne sur réorientation des flux)

E. L’importance des contraintes formelles et des tracasseries/obstacles informels aux échanges (cf. module 2 « commerce » et module 4 « règlementations sanitaires et vétérinaires »)

F. La sécurisation des transferts monétaires


- Section B Les perspectives de la demande

Les facteurs d’évolution de la demande

A. La croissance démographique et l’urbanisation

Perspectives de population pour le couloir central, Nigeria inclus




B. Les niveaux de revenus qui dépendent :

B. de la croissance économique globale et,

C. de la répartition des revenus au sein de la population

C. La différenciation des revenus qui déterminent la segmentation de la demande :

B. Par rapport au degré d’exigence sur la qualité (mode découpe, conditionnement, présentation)

C. Par rapport au degré d’exigence sur l’hygiène et la sécurité sanitaire

D. Par rapport au coût de la protéine animale




Croissance démographique

+ forte urbanisation

+ croissance économique soutenue

+ émergence classe moyenne

-----------------------------------------

= augmentation importante des protéines animales consommées (lait, œufs, viandes)

On estime la demande en viandes en 2040 entre 2,2 et 3,2millions de tonnes contre 1,04 aujourd’hui


central »

IV. Section C. :

Les dimensions régionales de la question


central »Structure de la section C

- La cohérence régionale des politiques nationales

- La fluidification du commerce régional


- Section C La cohérence régionale des politiques

nationales

A. Malgré son importance économique et son caractère multifonctionnel, l’élevage reste le parent pauvre des budgets publics

B. L’engagement de Maputo portait sur 10 % de dépenses publiques allouées à l’agriculture en général, dont 30 % à l’élevage

Part de l’élevage dans les dépenses agricoles (moyenne 2002 à 2011, Resakss, BM)



nationales

A. Un secteur phare de l’intégration régionale :

A. À travers la complémentarité des systèmes de production

B. A travers la sécurisation des systèmes pastoraux dont les enjeux de développement dans les zones sahélo-sahariennes sont des enjeux communs à l’ensemble des pays (sécurité/terrorisme, occupation de l’espace)

C. A travers l’intégration des marchés et les circuits de commercialisation



nationales

B. Pourtant les pays peinent à développer une vision régionale des perspectives de l’élevage, qui intègre:

A. L’évolution quantitative et qualitative de la demande

B. Les perspectives des différents systèmes de production et leur potentiel de croissance

C. L’évolution des prix mondiaux et la compétitivité des filières régionales

D. Les complémentarités et les avantages comparatifs entre les pays

C. Ils privilégient des visions nationales fondées sur :

A. L’autosuffisance via la production nationale pour les pays côtiers

B. La transformation sur place et l’exportation de viandes pour les pays sahéliens



nationales

A. Des politiques régionales, en particulier le plan d’action Elevage de l’ECOWAP/PDDAA (CEDEAO), axés sur 6 domaines :

A. La gestion de la transhumance transfrontalière

B. La réglementation sanitaire et vétérinaire : Cf. Module 4

C. La fluidification du commerce régional (SLEC) et l’Union douanière :

Cf. module 2

D. L’appui aux acteurs et à la structuration interprofessionnelle: Cf.

module 3

E. La promotion des infrastructures

F. Le développement des systèmes d’information


- Section C La fluidification du commerce régional

A. Des enjeux communs à l’ensemble des échanges:

A. Au plan institutionnel: responsabilité des Ministères du commerce et Départements Commerce de la CEDEAO et UEMOA

B. Le SLEC s’applique à l’ensemble des produits

C. Les formalités douanières s’appliquent à l’ensemble des produits

D. Les tracasseries routières ne sont pas spécifiques aux produits de l’élevage

B. Des enjeux spécifiques :

A. Produit de haute valeur, périssable

B. Le coût des tracasseries inclut (i) les prélèvements illicites, (ii) les retards, et (iii) les pertes de valeur du produit (amaigrissement, mortalité, stress)

C. Pour le bétail vif, pas d’ambiguïté sur le statut « produit du crû »

D. Les risques sanitaires sont une réalité à prendre en compte


le couloir central »

V. Section D. : Les problèmes à résoudre


le couloir central »Structure de la section D

A. Construire une réelle vision partagée du devenir de l’élevage dans la région

B. Structurer les filières au regard de l’évolution de la demande

C. Structurer la filière en tenant compte de la multifonctionnalité de l’élevage


- Section D

Construire une réelle vision partagée du devenir de l’élevage dans la région

A. Indispensable pour assurer la cohérence des politiques nationales

A. Disposer d’une information actualisée pour fonder le dialogue politique sur les réalités

B. S’appuyer sur des analyses approfondies du potentiel des différents systèmes de production et intégrer les impacts à moyen et long terme du changement climatique

C. Développer un dialogue politique à l’échelle régionale impliquant réellement les acteurs (Cf. Forum des professionnels)

B. Indispensable pour lever les obstacles aux échanges (protection déguisée)

C. Doit prendre en compte:

A. La multifonctionnalité de l’élevage

B. Les capacités et le potentiel de changement socio-technique


- Section D

Structurer les filières au regard de l’évolution de la demande

A. Passer de l’approche « filière bétail-viandes » à une approche plus ciblée sur la différenciation des produits/segmentation de la demande = « approche chaines de valeur »

B. Pas de structuration des chaines de valeur sans professionnalisation des métiers

C. Pas de structuration des chaines de valeur sans investissements majeurs :

A. Dans les infrastructures de marché, de transport, de transformation

B. Dans la sécurisation de l’espace sanitaire régional



V. Section E. : Les pistes de progrès


le couloir central »Structure de la section E

A. Structurer un forum des professionnels

B. Investir dans l’information

C. Appuyer la mise en œuvre des politiques et plans d’action


- Section E Structurer un forum des professionnels

A. Permettant de disposer d’un espace de dialogue inclusif, associant :

A. acteurs publics et acteurs socioprofessionnels,

B. nationaux et régionaux

B. Capable de porter la réflexion stratégique et opérationnelle

A. Contribuer à l’émergence de la vision de long terme

B. Eclairer les modes de structuration des chaines de valeur

C. Débouchant sur de l’aide à la décision en matière:

A. De politiques publiques : élevage, sanitaire, commerce, etc.

B. D’organisation des acteurs et de structuration des chaines de valeur

C. De fonctionnement des échanges régionaux


- Section E Investir dans l’information

A. Pas de politiques et de stratégies éclairées sans une information complète, fiable, actualisée et accessible (Cf. site de l’Initiative et base de données en cours de construction)

A. Recensements de l’élevage

B. Connaissance des systèmes de production et de leurs mutations

C. Connaissance des exploitations reposant sur l’élevage

D. Connaissance des acteurs et de leurs stratégies

E. Connaissance des prix et des flux


- Section E Appuyer la mise en œuvre des politiques et

plans d’action

A. Le plan d’action « Promotion du commerce régional bétail-viandes » repose sur les politiques, stratégies et programmes des Communautés économiques régionales (CER):

A. Plan d’action élevage / ECOWAP (CEDEAO)

B. Plan d’action filières prioritaires / PAU-UEMOA

B. Permet aux acteurs régionaux d’assurer le leadership et de fédérer les partenaires autour d’un cadre de référence unique

C. Permet d’impliquer les différentes institutions et acteurs concernés, en particulier ceux de l’élevage et ceux du commerce



VI. Section F. : Les références pour approfondir


- Section FLes références utiles

A. Ensemble des documents produits dans le cadre de l’Initiative « Promotion du commerce bétail-viandes

A. Rapport sur le couloir central

B. Notes de plaidoyer

C. Modules de formation

D. Plan d’action

E. Note d’orientation du forum des professionnels

Fin

Documents

Promotion du commerce bétail-viandes en AOC Module de formation n°1 « Production et échanges de bétail – viandes dans le couloir central»