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IL NUOVO CIMENTO VOL. XXVI, N. 2 16 Ottobre 1962 Propri6t~s analytiques de l'amplitude de diffusion de deux particules charg~es interagissant par un potentiel du type de Yukawa. H. CORNILLE Laboratoire Joliot-Curie de Physique Nueldaire - Orsay A. MARTIN CERN - Gen~ve (ricevuto il 23 Maggio 1962) Summary. -- We present a rigourous derivation of the analytic prop- erties of the S-wave scattering amplitude when, in addition to a super- position of Yukawa potentials, a Coulomb interaction is present. The method of proof starts from the usual effective range function which as well known is free of Coulomb singularities. It is shown that this effective range function is analytic in a strip in the k complex plane. Then, making use of the analytic properties of superpositions of expo- nential potentials with respect to the distance r we can solve the SchrS- dinger equation along a ray in the r-plane and rotate the initial strip of analyticity in k. Eventually we find that the effective range function is meromorphic in the whole k plane except for two cuts. As in the noncoulombie case the S-matrix can be written as the ratio of two func- tions, one with the lower cut, another one with the upper cut. The zeros of the denominator of S in the upper half k-plane can still be interpreted as bound states located on the imaginary k-axis. The con- nection between the successive Born approximations and the discontinuity of S in the upper half-plane is rigourously established and, from the integral representation of S we easily obtain the integral equation con- necting the discontinuity in the upper half-plane and S itself. Finally the asymptotic behaviour of S is studied. 1. - Introduction. La difficult5 rencontr~e da,ns l~ compuraison des rSsultuts de Is diffusion proton-proton s b~sse 4nergie et de 18 diffusion neutron-proton est connue depuis longtemps. Elle peut ~tre partiellement surmont4e par une modifi-

Propriétés analytiques de l’amplitude de diffusion de deux particules chargées interagissant par un potentiel du type de yukawa

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IL NUOVO CIMENTO VOL. XXVI, N. 2 16 Ottobre 1962

Propri6t~s analytiques de l'amplitude de diffusion de deux particules charg~es interagissant

par un potentiel du type de Yukawa.

H. CORNILLE

Laboratoire Jol iot -Curie de Phys ique Nueldaire - Orsay

A . MARTIN

C E R N - Gen~ve

(ricevuto il 23 Maggio 1962)

Summary . - - We present a rigourous derivation of the analytic prop- erties of the S-wave scattering amplitude when, in addition to a super- position of Yukawa potentials, a Coulomb interaction is present. The method of proof starts from the usual effective range function which as well known is free of Coulomb singularities. I t is shown that this effective range function is analytic in a strip in the k complex plane. Then, making use of the analytic properties of superpositions of expo- nential potentials with respect to the distance r we can solve the SchrS- dinger equation along a ray in the r-plane and rotate the initial strip of analyticity in k. Eventually we find that the effective range function is meromorphic in the whole k plane except for two cuts. As in the noncoulombie case the S-matrix can be written as the ratio of two func- tions, one with the lower cut, another one with the upper cut. The zeros of the denominator of S in the upper half k-plane can still be interpreted as bound states located on the imaginary k-axis. The con- nection between the successive Born approximations and the discontinuity of S in the upper half-plane is rigourously established and, from the integral representation of S we easily obtain the integral equation con- necting the discontinuity in the upper half-plane and S itself. Finally the asymptotic behaviour of S is studied.

1. - In troduct ion .

La difficult5 rencont r~e da,ns l~ compura i son des rSsul tuts de Is diffusion

p r o t o n - p r o t o n s b~sse 4nergie et de 18 diffusion n e u t r o n - p r o t o n est connue

depuis long temps . Elle p e u t ~tre p a r t i e l l e m e n t su r mon t 4e pa r u n e modifi-

PROPRI]~TI~S ANALYTIQUES DE L'AMPLITUDE DE DIFFUSION ETC. 299

cation convenable de l ' approximat ion de la port4e effective (1), mais cela n 'est pas suffisant car les param~tres, longueur de diffusion et port~e effective, qui en t ren t dans l 'expression relat ive au cas proton-proton ne sont pas di rectement comparables ~ ceux qui apparaissent dans le cas neutron-proton. Uue mSthode de comparaison consiste ~ par t i r d 'un module de potent ial nucl~aire et ~ r~soudre F~quation de SchrSdinger avec ou sans potentiel coulombien (2). Une m~thode plus ~l~gante a ~t~ r~cemment utilis~e par H. P. NOYES et D. Y. WONG, bas~e sur les propri~t4s analytiques des amplitudes relatives aux ondes partielles (3). Ces auteurs ont 4t~ guides par les r~sultats des ~tudes des propri~t~s analy- tiques des ondes partielles en l 'absence de potent ial couiombien (4.5). Dans ce deruier cas, si le potentiel nucl~aire est une superposition de potentiels de Yukawa, on peut mont re r que les propri~t~s ~nalytiques, mis ~ par t les 4tats lids possibles et le compor tement ~ l'infini, sont les mSmes que celles, obtenues en eonsid~rant les termes sueeessifs d 'un d~veloppement en puissance de l ' intensitd du potentiel nuel~aire de r ampl i tude de diffusion dans un ~tat de moment orbital donnd. NOYES et Wo~G ont pris comme point de d~part dans leur t ravai l l 'hypoth~se naturelle qu'il en ~tait de mSme lorsque la dif- fusion avait lieu en presence d 'un potentiel coulombien suppl4mentaire. Ce que nous voulons faire ici c'est ~tablir r igoureusement la v~lidit4 de ees propri~t~s analytiques sans faire d 'hypoth~se sur la convergence d 'un .d~velop- pement en puissances de l ' intensit4 du potentiel nuel4aire.

Notre m~thode est la suivante: 5;ous exprimons la fonction de port~e effective coulombienne, qui remplaee

k ctg ~ , off k est l ' impulsion et ~ le d~phas~ge S, ~ l 'aide d 'une fonction d 'onde r~gtfli~re, solution de l '4quation de SchrSdinger, fix~e par une condition aux limites ~ l 'origine ind4pendante de l '4nergie (ou de k). lgous t rouvons des bornes convenables pour cette solution; il n 'est pas difficile alors de voir que la fonction de port~e effective peut s'4erire comme le rappor t de deux fonctions r~guli~res dans une bande du plan eomplexe de la variable k. La remarque, faite par REGGE (e), que les superpositions de potentiels de Yukawa sont analytiques par rappor t ~ la distance r, consid~r4e comme variuble com- plexe, dans Re (r) ~ 0, nous permet de faire tourner cette bande dans le plan complexe de la variable k e n changeant la direction le long de laquelle on int6gre l '4quation de Schr6dinger dans le plan complexe de la variable r. En fin de

(1) G. BREIT, E. U. CONDON et R. D. PRESENT: Phys. Rev., 50, 825 (1936). (3) j . D. JACKSON et J . H. BLATT" Rev. Mod. Phys., 22, 77 {1950). (3) D. Y. WONG et H. P . NOYES: Electrostatic Corrections to Nucleon-Nucleon Dis-

persion Relations, Phys. Rev., 126, 1~63 (1962). (4) A. MARTIN: NUOVO Cimento, 14, 403 (1959); 15, 99 (1960). (5) H. 1 :). NOYES: Phys. Rev., l l g , 1736 (1960). (s) T. REGGE: NUOVO Cimento, 14, 951 (1959); 18, 947 (1960); A. BOTTINO, A. M. LON-

GONI et T. REGGE: 23, 954 (1962~.

3 0 0 II . C O R N I L L E ~ t A. MARTIN

compte il appar~zit que la fonction de portSe effective est mSronmrphe dans tout le plan k~ avec l 'exception de deux coupures de k = i # / 2 ~ k = i c ~ et

k = - - i t t / 2 ~ k = - - i c~. Les bornes obtenues sur la solution de l 'Squation de SehrSdinger permet tent d'~crire des representations int~grales non soustraites pour le num~rateur et le dSnominateur de 1~ fonction de portSe effective.

Si l 'on confronte les rSsultats obtenus ainsi ~vec une representation int~grale diffSrente de S ( k ) = e x p [2i~(k)] de la forme ](k)/g(k) on peut montrer qu 'en finale S(k) peut s'~crire comme le rapport de deux reprSsentations int~grales,

l 'aide d 'une fonction de poids unique, et admet les singularit~s suivantes:

- - une (.oupure le long du demi axe k r~el ~ 0, typique des effets coulombiens (le choix ainsi fair pour ia coupure est le plus simple);

- - deux coupures k = • i#/2 ~->-~ i c<~ d'origine nucl~aire;

- - une suite de poles sur l~axe imaginaire d'origine coulombienne;

- - des poles correspondant aux 5tats li~s ou r~sonants.

~ous ~tablissons la relation qui lie la discontinuit5 de S sur la coupure

sup~rieure s la fonetion de poids, b~ous montrons en route rigueur, sans sup- poser la validit5 d 'un d~veloppement en puissance du potential nuclSaire,

la rel~tipn entre eette discontinuit~ et les diseontinuit~s des ~pproximations de Born successives. Enfin nous remarquons que la fonction de poids~ quelle que soit la fa~on dont on la calcule, doit s~tisfaire une r~gle de somme qui

garant i t qu'~ haute ~nergie les effets coulombiens sont n~gligeables.

2. - Express ion de la fonct ion de port~e ef fect ive ~t partir d'une so lu t ion r6guli~re

de l '~quat ion de Schr~dinger , d~finie par son c o m p o r t e m e n t ~ r = 0.

L'~quation de Schr6dinger sans potentiel nucl~aire s'~crit

(a (1) ~ + k~ - - u = 0 ,

off (*) y=Me'~/2 dans le eas proton-proton. Une quantit5 utile sera r]=y/k . Nous

en choisissons deux solutions, dSfinies par leur eomportement ',i l 'origine:

(2) ue, solution r(~g'uli6re telle que \ dr/~=o = 1 ,

us, solution irrgguligre d~finie par

Us(O ) ~ 1 , (3)

u~, = o(r) + 2y log (~r) • u~(r) ,

(*) Dans la suite de l'article nous supposons ~,~ ' . Une ~tude symStrique pour y ~ 0 s'en dgduit s~ns difficult~s.

PROPRII~T~S A N A L Y T I Q U E S DE L ' A M P L I T U D E DE D I F F U S I O N ETC. 301

~vee, pour des raisons qui appara i t ront plus clairement dans un instant,

2 = 2 y exp [2yo - -1 ] ,

off yo est la constante d 'Euler , yo=0.5773. La raison du choix de ces solutions est que, en ver tu des th6or~mes g6n6raux

sur les 6quation diff6rentielles, ees solutions, par construction, sont n6eessaire- ment des fonctions u,(r, k), us(r , k) enti6res de k pour tou t r fini: u~ est aussi fonction enti~re de r et u s a pour seule singularit6 en r u n point de branehement

r = 0 . La relation entre ees fonctions et eelles g6n6ralement consid6r6es,

(4)

off

(5)

F(r)l ~_ (sin ( k r - - ~ l o g ( 2 k r ) § oo) /

G(r)/~-+~176 \cos (kr - -N log (2kr) + a0)/ '

(Ckr [1 + yr + . . . ] '/

~-~o \C ~ [1 + 2yr log 2yr + ... + 2yr (2y,,-- l + h(~)) + .. .]] '

ao = a r g F ( l + i~) ,

C ~ = 2ztN [exp [2~tN]-- 1]-~,

h(N) = �89 [~v(iN) ~- y3(-- i,/) - - 2 log ~/] a v e e ~(x) = F'(x)/F(x),

est la suivante

(6) { % = F / C k ,

u s ~ CG--2yh(~)F/Ck , ! t

U s U R - - U R U s = J �9

Nous d6finissons potentiel:

(7)

nous imposons

(s)

maintenant la solution r6guli~re de

~ + - - u = Vu,

u(O) = O , u'(O) = 1 ,

l '6quation avec

ce qui est toujours possible si V(r) est moins singulier que r ~-2, e > 0 ~ l'origine. La solution u(k, r) est une fonction enti~re de k et 6galement une fonction

r6guli~re de r dans le domaine du plan complexe off V(r) est prolongeable et moins singulier que r ~-2, avec un point de branchement possible ~ r = 0 . Nous

y reviendrons. Nous d6finissons le d4phasage nucl6aire comme habituellement, c 'est

3 0 2 H . C O R N I L L E e t A. M A R T I N

dire par

u ~ const , sin (kr -~ ~ -- ~ log 2kr ~- ~)

= Au~ § Bu~

d'ofi, compte t enu de (4), (5) et (6):

B(k) (9) C2k ctg 5 ~- 2~,h(v ) - - A(k.) "

Pour un potent iel de port~e finie il est facile d~obtenir A e t B par combi- nuison des ~quations (1) et (7):

t ! A ~ - ( u ~ u - - u ua),~ ro

- - / u Vu n o

B ~ - - - ( u t s u - - u t u s ) r . r o

d r

ro

u'(ro) ~ / u V u s d r , D

off ro est lu port~e du potentiel. Les bornes sur u~ u~, us, dont nous purlerons ~ lu section suivunte et qui

sont ~tablies duns les appendices, nous pe rme t t en t en fair, pour un potent ie l d4croissance exponentielle de passer ~ lu l imite ro--> ~ . F ina lement :

(lo) C~k ctg ~ Jr 2yh(~) 1 + fuVusdr

q)

--]u VuR dr

D4j~ nous voyons que si Pon n~glige provisoi rement les difficult~s de con- vergence des int~grules rudiales pour r--> c~ le m e m b r e de gauche de (10), que nous appellerons la (~ fonction de port~e effective ,), est r~gulier uu voisinuge de k = 0 duns le plan k, purce que u, u n e t u s le sont. E n fuit c 'est une fonet ion puire de k car seul k ~ appurui t duns F~quation de SchrSdinger, et les conditions aux limites sont ind~pendantes de k. Ce r4sul ta t est ~v idemment bien connu.

Une uutre expression fournissunt ~ nous sera utile duns la suite. Elle s 'obt ien t en pur t an t de

u ~- g(k)H---](k)H + off H • ~- G i i F .

Appl iquan t de nouveau lea m~thodes usuelles de combinaison des 4quutions

PROPRI]~T]~S A N A L Y T I Q U E S D E L ' A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N E T C . 303

purement coulombiennes et nucl4aires on obtient :

(11) S(k)----exp [2iS(k)]--

co

](k) u'(0, k) + C(k)/H- Vudr o

g(k) u'(0, k) ~- C(k)bIH+ Vudr

cette ~quation est l 'analogue coulombien de celle trouv~e dans la r4f~rence (~) (~qu~tions (20-21)).

3. - Analyticit6 de la fonction de port6e effective.

Ici nous voulons t rouver le domaine de r~gularit~ des fonctions

(]2)

A(k) : - - /uVuRdr , o

co

B(k) -~ 1 ~/uVusdr. , o

pour des potentiels de la forme

(]3)

r

V(r) ----fexp [-- ~r] C(~) d~ I C(~) I< const. ~1-~,

(donc moins singuliers que 1/r 2 ~ l 'origine). On devine ais~ment que, comme dans le eas non coulombien, on doit pouvoir

t rouver des bornes de la forme

u, uR, us~ exp [ l Im k ]r] . fonct ion peu singuli~re,

et comme V(r)exp [(/~--s)r]--> 0 pour r--> c~, on obt iendra pour A et B une bande d 'analytici t4 Jim k I</~/2. Mais nous voulons davantage. REGGE (e) a remarqud que les potentiels du type (13) 4taient prolongeables ana ly t iquement en r pour des valeurs de r telles que Re (r) > 0. Plus prScis~ment sir---- Q exp [ia]

[V(r)lexp[(/a--e)ecosa]-->O si I r i s h ,

dans la direction a. Nous allons donc chercher ~ borner u, u R et u~ pour des valeurs complexes de k le long d 'un rayon r----~ exp [ia].

304 H. CORNILLE e t A. MARTIN

L'6quat ion de Sehr6dinger le long d 'un rayon devient

(14) d �9 ) d~" q_ q2 2y exp [*a] v(9, q, a) = W ( 9 , a)v(9 , q, a) ,

9

avee q = k exp [in]

W(9 , a) ---- V(Q exp [in]) exp [2in] .

On voit imm6diatement que par un ehoix judicieux de a on peut r6duire la croissunee exponentielle des solutions lorsque k est eomplexe. On fait choix des solutions suivantes

(]5)

v (9, q, a) = u(r, k) exp [ - - i a ] ,

v , (9 , q, a) = uR(r, k) exp [ - - i a ] ,

v~(9, q, a) = u~(r, k ) ,

( )0o=1 done \ d9 ]o-o = 1 ,

(16)

et

(]6')

Dans les appendices A e t B nous Btablissons pour v, v R , vz les bornes suivantes:

i)

I~'~ 1< 9 exp [I Im q I g] exp [2 %/2 I r l d ] ,

1 7g ~rg Iv.l<~q~exp[llmqlg][l§ pour - - ~ < a < ~ ;

ii) les bornes de v sont simples si W(9 , a) peut 8tre born6 par eonst. 9 -1 dans - - ~/2 q- e < a < ~/2 - - e ; e 'est le cas si C(a) < const; alors les bornes de v se d6duisent simplement de celles de vn en rempl~ant ? par une autre constante, sinon on doit distinguer deux r6gions, l 'une (9 < 90) ] W ]< const 9 -*+8 l 'autre

off [ W I< const Q-,, (9 > 90). On obtient Mors

(17)

(17')

Iv l< C1 exp [J im qIQ] exp [2 V2[IV] Jr [?~)]9] ,

Ivl< exp [thn~ . qlg] [1 + (c~ + c~9)exp [2"v'2[1~ I + 1~l]9]J, tql

oh 01, C~, C3 et ~ sont des constantes ind6pendantes de k ( - - (~/2) + ~ < < a < (z/2) - - e);

I~ROPRI]~T]~S A~NALYTIQTJES DE L'AMPLITUDE DE DIFFUSION ETC. 305

(is)

iii)

} v s j < exp [ l Im q !e ]

�9 [4 -F (exp [2 ~r H- be -F c log e) § de 2 exp [4 V / ~ ] ] ,

off les constantes a, b, c et d sont ind6pendantes de k. A l 'aide des bornes (16), (17), (18), on montre, en premier lieu, en prenant

0----0, que les expressions A(k) et B(k) d6finies par (12) ont un sens dans la bande - -# /2 < Im k < #/2 comme pr~vu. Pour prolonger ees expressions hors de cette b~nde nous d6finissons

<19)

A(c, k) ~- - - f u(r, k)V(r)un(r, k) exp JiG] d e ,

B(c, k) = 1 § fu(r, k)V(r)us(r, k) exp [ ia]d e ,

Les fonctions A(a, k) et B(a, k) sont r6guli~res en k, si l 'on utilise les diverses bornes indiqu6es, dans une bande

,(~o) I Ira (k exp [in]) t < ~ cos a .

La Fig. 1 montre le domaine de r6gularit6 de A(k)----A(O, k) et B(k)=B(O, k) et le domaine de r6gularit6 de A(a, k) et B(a, k).

I1 s'agit maintenant de montrer que A(a, k) par example et A(O, k) sont <leux expressions d 'une seule et m~me fonction analytique. Consid6rons un

,-,,,

2

lImK

ReK

"2,," cas de figure o" >0

l Imr M'

I M

Fig. 1. Fig . 2.

Re r

point k0 appar tenant au domaine commun de r6gularit6 de A(~, k) et A(O, k). Sur la Fig. 2 nous repr6sentons dans le plan complexe de la variable r les deux chemins d'int6gration correspondants.

20 - l l Nuovo CimentJ.

3 0 6 K. CORNILLE e t A. I~IARTIN

La diff6rence A(O, ko) - - A(cr, ko) est s implement la l imite pour R -+ ~ de

M"

f u(r, ko) V(r)un(r, ko) d r ,

M

la contr ibut ion de l 'arc de eercle con tournan t l 'origine 6tant n6gligeable, m6me si l 'origine est un point de b ranehement . Le long du parcours d ' in t6gra t ion ou a toujours 0 < a r g r < a . Or il est 6vident g6om6tr iquement que le point ko est int6rieur ~ t o u s l e s domaines caraet6ris6s par 0 < a ' < o, ce qui signifie que duns toute direction du plan r 0 < a ' < a , u(r, ko)V(r)u(r, ko) d6croit exponentiel- lement . P a r cons6quent la diff6renee A(0, k) - - A(a, k) est nulle duns le domaine c o m m u n de r6gularit6. P a r cons6quent A(a, k) eonsti tue le pro longement de A(k) dans 1s bande o. En var ian t a de --~r/2 ~ § on engendre tou t le p lan complexe k sauf les coupures k = i#/2 ---> i cx~, k = - - i f t /2-~ - - i c~. Le m6me ra isonnement vau t pour B(k).

A (k ) et B(k) sont donc prolongeables dans tou t le p lan k avec des coupures le long de l ' axe imaginuire ayan t respec t ivement comme point de d6par t k = itt/2 et k = - - i t t / 2 .

4. - R e p r 6 s e n t a t i o n s in t6gra le s .

Les bornes (16'), (17') et (18) mon t ren t que clans une direction donn6e autre que l ' axe imaginaire (*)

A(k) ~-. o pour I k I -+ ~ ,

(21)

B(k) - - 1 ~-. o ~ ] pour I k I --> oo ,

si le potent iel est moins singulier que 1/r ~ l 'origine. Si le potent iel est plus singulier que 1/r on dolt 6v idemment utfliser ~ 1~

lois (16) et (16)', (17) et (17)'. Darts ce cas, si V(r) ~ r ~-2 pour r --> 0 on t rouve

(21') pour {kl -~ c ~ ,

off e' est a rb i t ra i rement peti t .

(*) g(z)~-~o(](z)) signifie ]g(z) l< constI](z){ pour z assez grand.

P R O P R I I ~ T ] ~ S A N A L Y T I Q U E S D E L ' A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N E T C . 307

Ces conditions sont suffisuntes pour pe rmet t re de repr6senter A(k) et B(k) par des int6grales de Cuuchy duns le plun complexe de k qui se r6duisent ~, des int6grules le long des deux coupures. Compte tenu des sym6tr ies A(k)=A(--k), A*(k*)=A(k) et des sym6tries analogues pour B on peu t f inulement 6crire

(22)

co

A(k) J k~ + x~ '

co

B(k) : 1 -~ lxW~(x)dx J

il fuut noter qu 'en g6n6rul, bien que f(xW~/(x2§ converge, fxW2dx ne converge pus. Car m6me duns la s i tuat ion lu plus favorable (21) B(k) se compor te en k -~ ~ l'infini.

fW~(x)dx ne converge que si le potent iel est moins singulier que 1/r s l 'origine.

/~ous 6crirons en finale

(23)

co

C2k ctg 5 _L 2yh(~) 1 ~-~(xW2(x)/(x ~ + kS)) dx co

+ dx

5. - Relation entre les fonctions de poids W1 et 142.

On suit que duns le cas non coulombien on peu t donner une repr6sentat ion int6grale de l 'umpl i tude de diffusion contenunt une fonction de poids unique (5.7). I I doit ~tre possible d 'en faire au tun t duns le cus coulombien et de relier en t re elles les deux fonctions de poids W1 et W2 introdnites ~ lu section pr6c6dente. /~ous pouvons ~ cet effet utiliser une lois de plus l 'unulogie avec le cas non coulombien. Duns le cus non coulombien nous savons que

co

exp [ - - ikr] V(r) u(r) dr, 0

est r6gulier duns tou t le demi plan complexe inf6rieur. Duns le cus cou lombiea

(~) A. MARTIN: Nuovo Cimento, 19, 1257 (1961).

3 0 8 H . C O R N I L L E e t A . M A R T I N

nous allons consid6rer l'intSgrale

oo

(24) I (k) = C (k) f H-(k, r) V (r)u(r) dr ,

0

off

(25) CH T ~- C(G :~ iF) = u s ~- [2~h(~) T ikC~(k)] uR ,

fl est commode de d6finir

(26) / ( k ) = 2 : v h ( ~ ) - - i k C ' ( k ) .

A c e point il est utile de faire un choix de la eoupure d'origine eoulombienne pa r t an t de la singularit6 essentielle ~ k = 0 ; nous ehoisirons le demi axe k r6el < 0. Dans ces conditions on peut mont re r que

(27)

co

7 f t dt ](k) = - - 4 (t ~ - y2/k2 ~- i e ) (exp [ 2 ~ t ] - 1) =

0

(voir Appendice C), off, pour k =-- ix, log ( - -@/k ) est purement r6el. La fonction ](k) est r6guli6re dans la r6union de Im k < 0 et Re k > 0

e t r6elle pour Re k = 0 , Im k < 0. En utflisant (25) et (26) et d 'aut re par t les repr6sentations int6grales indi-

qu6es ~ la section pr6c6dente on peut 6crire Fint6grale (24) sous la forme

(2s)

eo eo

C j = ; x W ~ ( x ) dx . . . . [" W, (x ) dx

mais par ailleurs on peut mont rer que (8)

(29)

co

C(k) H- ( k r ) = exp [ - - i k r J f t ~,(t ~- 2 ikr ) ' , exp [ - - t ] d t .

0

Ce qui prouve que C H - en dehors de k=O est r6gulier dans le demi plan complexe

(8) H. HULL et G. BREIT: Handb. d. Phys., 41/1, 414 (1959).

P R O P R I E T I E S A N A L Y T I Q U E S D E L ' A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N E T C . 309

inf6rieur en k. De (29) on tire (voir Appendice D)

(30) t C(k)H-(k, r) 1< exp [ I m kr]rr(~m kll~,,), eonst ,

Si r > ro, (ro fini), pour I m / ~ < 0, ] k ] > e a rb i t ra i rement petit . On voi t ~lors ~is6ment, p~r tan t de (29) et (30) que Hnt6gra le I (k) ne pr6:

sente uucune singul~rit6 dans le demi plan I m k < 0. E n part iculier sa discon- t inuit6 le long de Faxe imaginaire n@at i f doit ~tre nulle. Pa r cons6quent

(3~) xW~(x) + ](--ix)W~(x) = o ,

ce qui fore'nit la relation cherch6e. Diverses expressions de ](-- ix) sont donn6es dans FAppendiee C. Pour les grandes vMem's de x, ](-- ix) est 6quiv~lent ~ - - x, et done W~/W2--> 1. La repr6sentat ion int6grale (23) devient

(32)

r

1 ( ~x) W~(x) dx/(k 2 + x 2) k C ( k ) ctg 6 + 2yh(~/)

- - fWl(X ) dx/(k 2 + X 2)

on v6rifie ais6ment l 'accord avec les r6sultats connus dans le cas non coulombien en rempla~ant ](-- ix) par - - x.

6. - Expression de la fonetion S(k) et relation entre la discontinuit6 et la fonet ion

de poids.

I1 n 'es t pas diificile de t irer S{k )=exp [2i~(k)] de l '6quat ion (32). On obtieng alors

co

1 ~ ( W l ( x ) / ( k 2 + x)-))[J(k) - - J(-- ix)] dx (33) S(k) = i:o

1 + - 1 ( - ix ) ] a x

Sous cette forme Funitari t6 de S, S (k )S*(k*)=l est manifeste. Le choix de la coupure eoulombienne 6rant pris le long de l ' axe r6el n6gatif ,

on voi t que les singularit6s de S(k) sont:

1) la eoupure coulombienne p a r t a n t de k = 0 , singularit6 essentielle;

2) les pSles de ](k) sur l ' axe imaginaire positif ~ k =iy /n , n = l , 2, 3, ...;

3) nne eoupure de k=i/~/2 ~ k = i ~ provenan t exelus ivement du numd- rateur de S(k);

310 H. CORNILLE e t a . MA~TI~

4) de m~me une coupure de k = - i t t /2 g k = - i oo provenant exclusi-

vemen t du ddnomina teur de S(k);

5) les z~ros isol4s du d4nominatem'. Nous voudrions montrer que le d4no- minateur , qui est eompl~tement r6gulier dans ]e demi plan I m k > 0 ne peut

avoir de z6ros darts I m k > 0 que sur l 'axe imaginaire et que ees z4ros corre- spondent aux 6tats li6s possibles, comme dans le cas non coulombien.

I1 n 'est pas difficile de voir que le d6nominateur de (33), en utitisant l '6qua-

t ion (25) n 'est autre que:

C ( k ) f H + Y u d r (u'(O) ~- 1 ) . 1 + . )

0

C'est g dire que le num4rateur et le d6nominateur de (33) coincident respective- ment avee le num6rateur et le d6nominateur de l 'expression (11) donn4e s

la Section 2. Supposons donc que

(34)

m

1 § C ( k ) f H + V u dr - 0 .

0

A partir de 1s la d~monstration est ais6e si le potentiel a une port6e finie mais un peu plus d~licate si la d6eroissunce du potentiel est exponentielle, ce qui est le cas ici.

Par eombinaison des 6quations de Sehr6dinger eoulombienne et nucl~aire on montre faeilment que

r t ~

C ( k ) ( u ' H + - uH'+)r = 1-4- C ( k ) ] H + V u d r ' , . 1

0

done, si (34) est satisfait

oo

H+]r ' , r

utilisant la borne (17) pour u et une borne pore" H + de m6me type que la borne (30) pour H - , supposant I m k > 0 on voit facilement que pour r assez grand

,'fH+vu < exp [-- (/~--e)r], r

PROPRI]~TI~a A N A L Y T I Q U E S D E L~AMX~LITUDE D E D I F F U S I O n - ]~TC. 31 1

in t6grant (35) de ro ~ r > ro on obtient , ut i l isant ~ nouveau les bornes et le c o m p o r t e m e n t a sympto t ique de H +

lu(r) I< exp [(Ira k--/~ + e)r] ,

si u(r) se compor ta i t comme le m em bre de droite de l ' in6galit6 on about i ra i t une contradict ion: en r epor tan t dana le m e m b r e de droite de (35) on obt ient

une nouvelle borne de u de la forme exp [ ( Im k - - 2 y + s ) r ] . Un nombre suf- f isant de cycles pe rme t d~6tablir la d6croissanee exponentiel le de u(r) pour r --> exp. Pax cons6quent si (34) est satisfait pour k tel que I m k > 0 la fonct ion d~onde u(k, r) est celle d 'un dtat lid.

Maintenant~ par eombinaison de l '6quat ion de Schrfd inger pour u avec ] '6quat ion imaginaire conjugu6e, on obt ient ais6ment

o~

( k S _ k, )Slul dr = 0 , o

ce qui, pour I m k > 0 implique Re k = 0 , c.q.f.d. ~Nous voulons ma in tenan t donner la relat ion entre W1 et la diacontinuit6

de S(k) sur la coupure sup6rieure exprim6e par

S(ix -~ s ) - S ( i x - - s) 2 i ~ = xl (x) , (x >/U2).

I1 suffit de paxtir de l '6quat ion (33) et de remaxquer que le d6nominatem" est une fonction r6gulibre; on obt ient alors, compte t enu de l~expression de ](k)

( [+x:l l i"<')'<-'x>-'<-'xo>.x], (36) sin 7t~ ~r~ exp Wl(xo)= zJ(Xo) - - 1 -4- �9 "

x o ] xo x ~ - x o X - - X o /t/2

off

sin 7~Yt-~ z~ exp [iz--Y} ----- C ~ ( i x o ) . Xo / xo ! Xo J

(Jette 6quat ion appelle plusieurs commentaires . En premier lieu on voit que si y = 0 , / ( - - i x ) - ~ - - x cette 6quation coincide

avee celle de la r6f6rence (7). E n second lieu nous voyons que W1 et / ( - - i x ) 6 tan t des quanti t6s r6elles, la discontinuit6 de S(k) eat complexe et sonmise

une contrainte, ~ savoir

(37) axg[Zl(xo)] = z-X~ -t- n ~ . Xo

312 H. CORNI'LLE et A. MARTIN

Si cette contrainte, due aux effets coulombiens, est s~tisf~ite, l '~quation (36) peut se r~mener ~ une 4quation int4grale r4elle (3) permet tant d 'obtenir 1~

fonction de poids Wl(x) , done la matriee S(k) et la fonetion de port4e effective

purtir de la discontinuitY:

co

Xo \ Xo / J x 4- Xo x - - x o ' #12

off

D(xo) = A(xo) e x p r ] i i~Y l . [ Xo J

I1 f~ut noter qu'~ partir de la formule (27) on peut montrer que

o < l ( - - iXo) - - l ( - - ix) - ~ 1 .

X - - X o

De 1~ il est facile de montrer qu 'une condition simple sufilsante pour l 'existence d 'une solution {solution dSveloppable en s6rie d'uflleurs) de l '~quation (38) est

c o

flD_(x)ldx J x ~ - f f / 2 < 1 .

On pourrai t obtenir une condition plus fuible en suivant les m~mes lignes de d~monstration que REGGE et DE ALFARO (9).

7 . - Relation entre la discontinuit6 et les diseontinuit~s des approximations de Born suceessives.

On suit, d~ns le cas non coulombien, que lu discontinuit4 de S(k) sur la,

coupure k:i#/2----> k = i cr est donn~e exaetement par l~ somme des diseon- tinuit~s des n premiers termes du d~veloppement de S(k) en puissances du potentiel dans la r~gion k : i # / 2 - - - > k : i ( n ~ l ) # / 2 , et cela m4me si la s4rie

complete n 'est pas convergente. ~qous vouions 4tablir le m~me rSsultat ici. I1 est clair qu'iei l 'expression la plus convenable de S(k) ou de

1 exp [i5] sin 5 = ~ IS(k) - - 1 ] ,

(a) V. DE ALFARO et T. REGG~: Nuovo Cimento, 20, 956 (1961).

:PROPRII~T]~S A N A L Y T I Q U E S I ) E L ' A M P L I T U D ] E D E D I F F U S I O N E T C . 313

est celle obtenue ~ purtir d 'une 6quation int6grale dont les conditions uu~= limites sont choisies pour obtenir directement exp [i~] sin ~ e t non pus tg 5.

Nous d6finirons lu fonction d 'onde ~(r, k) par

(39)

r

if ~(r) = F(r) - -~ H+(r > ) F ( r < ) V(r')~(r') dr' . 0

L'ampl i tude de diffusion est ulors d6finie par le compor tement usymptot ique de ~(r) et l 'on t rouve

co

(40) exp lid] s in~ = ---~ fF ( r ) V(r)g(r)dr. o

D'uut re par t la fonction u(r) pr6c6demment consid6r6e, telle que u ' ( 0 ) = l sutisfait l '6quation

co

(41) u(r, k) = kC(k~ + F(r)H+(r ' ) - - H+(r)I~(r')] V(r') u(r') d r ' . 0

Lu comparuison des 6quations (39) et (41) mont re que

(42) ! # ] -1

~(r, k) -= kC(k)u(r, k) + C(k +Vudr . 0

D~s lors nous voyons que si duns I m k > 0 nous excluons le voisinage des 6tats li6s, qui~ nous l 'avons vu, correspondent uux z6ros du terme entre crochets duns (42)7 et le voisinage des poles de C(k), nous pouvons utiliser pour ~ les bornes (17) (17') de u 6tublies duns l 'Appendice A.

Montrons main tenant le principe de lu d6monstrution en culculunt lu discon- t inuit6 entre k=i~/2 et k=i/x. On peut en i t6runt une fois (39) remplucer (40) par une uutre expression exacte:

(a3)

cx)

o

+ ~-~fF(r) V(r)H+(r >)F(r <)V(r') ~(r') dr dr '

le premier terme repr4sente Fupproximation de Born. Nous voulons mont re r que le second terme est r6gulier duns une bande 0~< I m k < #. On peut 6crire

~ 1 4 H . C O R N I L L E 8~ A . M A R T I N

ce t e rme sous la forme

co T ' co r r

f F ( r ' ) V ( r / ) H + ( r / ) f F ( r ) V ( r ) ~ ( r ) d r d r ' § f H + ( r ' ) V ( r ' ) ~ ( r / ) f F ( r ) V ( r ) F ( r ) d r d r ' , ~0 0 0 0

les int6grunts ~tant, raises s pa r t les singulurit~s coulombiennes connues, des fonctions r~guli6res de k, il suffit d '~tudier lu convergence des int~grules. Avec les bornes de F, u et H + qui d~croit exponent ie l lement comme exp [ - - I m kr] on t rouve pour r grand

r r

fFV~ et fFVF<exp[(2Imk--#-i-~)r], o 0

arbi t ru i rement petit , et l ' int~grunt final est de lu forme exp [(2 I m k - - 2/z 4-s')r] e t pax consequent lu convergence est assur~e duns 0 < I m k < #. Lu discontinuit4 entre k=i/~/2 et k=i# est done donnde par lu discontinuit4 de prolon- gemen t anulytique de la premiere approximut ion de Born, , (1/k)fFVFdr.

Le m~me ra isonnement peu t 4tre 4tendu ~ lu diseontinuit5 duns le segment k~-in#/2, k----i(n+l)/~/2: il suffit de par t i r de l 'expression n fois it4r~e de exp [iS] sin ~ et de tenir eompte de la d4croissance exponentiel le de H +. I1 est clair qu 's uucun m o m e n t on n ' a suppos~ lu convergence de lu s4rie de Born.

8. Comportement ~ haute ~nergic et implications sur la fonction de poids W1.

Duns le cas simple, ma lheureusement peu r4aliste, off le potent ie l est moins singulier que 1/r ~ l 'origine, les relations (21) nous mon t r en t que tg (~, done 8, se compor te comme k -1 ~ huute 4nergie. Plus pr~eis~ment: k--> oo

t g S ~ 6 _ ~ W~(x) dx. $z/2

In tu i t i vemen t , nous pensons que le compor t emen t a sympto t ique du d~phasuge nuel~uire devrui t ~tre ind~pendant des effets coulombiens. Duns ees conditions, si fWl(x)dx est fini, sa vuleur ne devruit pus d4pendre des effets coulombiens.

On peu t 4tudier la question comme suit

i) mon t r e r que pour un potentiel de la famille consid~rde singulier en r -~+~ ~ l 'origine, l ' upprox imat ion de Born est vulable s hau te ~nergie, que le potent iel coulombien soit present ou non. C'est ce qui est d~montr~ duns ] 'Appendice E.

YI{OPI~I]~T]~S A N A L Y T I Q U E S D E L ~ A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N E T C . 3 1 ~

ii) mon t r e r que les approx imat ions de Born, mvec ou sans effets cou- ]ombiens coincident ~ haute ~nergie, ce qui est aussi fair dans le m~me Appendiee.

On ddduit de 1s

D one:

[ fW,(x)d ] -->1, pour [k[-->c~,

coulomblen

si x --> c~.

si fWl(X)dx converge (potentiels moins singuliers que 1/r ~ l 'origine)

co co

/M2 /~12

si fWl(x)dx diverge, ee qui est le cas physique,

Wl(x)o/Wdx)oo ~ 1 ,

9 . - Conclusions.

Nous avons fourni dans cet article une base rigoureuse pour l '6 tude de la diffusion pal" un potent iel du type Yukawa g6n6ralis6 on pr6sence de forces eoulombiennes. Un certain nombre des r6sultats obtenus ici ava ien t d6jg 6t6 admis eomme base de d6part d 'une 6valuat ion num6rique des effets eoulom- biens (3). La base de cet te 6valuation est d 'une pa r t l '6quat ion int6grale four- nissant, s par t i r de la discontinuit6 de la mat r ice S dans I m k > 0, la repr6- senta t ion int6grMe de la matr ice S elle m6me, que nous 6tablissons de mani~re directe sans passage par la m6thode dire N/D, el, d ' au t r e pa r t ta relat ion entre la diseontinuit6 de la matr ice S e t les approx imat ions de Born successives qui est d6montr6e en route rigueur. D ' au t r e par t , un certain hombre de sous produi ts int6ressants sont obtenus grace aux bornes sur les fonctions d 'onde dont nous avons eu besoin: absence de soustraet ions dans lea repr6sentat ions int6rales, eompor t emen t a sympto t ique aux grandes 6nergies et relat ion avec le probl~me non coulombien.

L ' u n de nous (tI. C.) remercie Monsieur le Professeur R. NATAF pour les discussions profitables qu'il a eues avec lui.

.7

316 I I . C O R N I L L E t~J5 A . M A R T I N

A P P E N D I C E A

1) Nous donnons d 'abord quelques majorations utilis6es par 10 suite.

(A.~)

(A.2)

en effet

a)

b)

i e ~

/ sin q~ l< exp [ l Im q!~] .

1 IJ~(qe) l< ~ 2 Z + ] exp [ l lm q l~] ,

exp [iq~ cos O] = ~ (2l q- 1)itjz(qq)Pdeos O),

done

+1

exp [-- iq*~ --1

cos 0] exp [iq9 cos 0] d(cos 0) = 2 ~ (2/g- 1)]j,(qg)t ~ ,

d'ofl l 'in6galit6 pour Ijt],

Mnsi pour 1 = 0 ,

/ = 1 ,

sin q~ q

sin q o qQ

< 0 exp [ l Im q I~],

1 . . . . . . c o s q ~ ! < ~ l q i o e x p [ l I m q l ~ o ] .

2) Equat ions int6grMes: soit

(A.3) {1~ ~ + q 2 _ v(~, q, a) ---- W(e , a) v(e, q, a ) ,

off F = y exp [ia]. Nous 5tudions les solutions r6guli~res de (A.3), soit v et v~ (si W--= 0), telles que (~v/3~)e~o=(~vR/~)e=o=l. Les conditions initiales d6ter- minent le terme libre des 6qu~tions int6grNes

(A.4)

Posons

o

PROPRII~T]~S A N A L Y T I Q U E S DE L ' A M P L I T U D E DE D I F F U S I O N ETC. 317

(A.2) entraine:

{A.5) q

o

Posons 0

0

on obtient l'in6galit6 diff6rentielle:

+ I w(e')[ 1 Ix(d)ldo',

(A.6) r'<It~r/t e +lw(e)l]r r(o)=6, r'(0)=~.

3) Bornes pour v n solution r6guli~re coulombienne. (A.6) donne pour ;solution

~ . < e (p+ l ) ,p ,<e~(12~ le ) "<~ ~(12 I,~) " ~ o �9 �9 o ( p ! ) ~

.&off

(A.7)

r.< e exp [2V21r le],

fx.l<eexp [2V~ly!e], I v~ I< e exp [I Im q I el exp [2 ~/12y I~] .

Repor tan t (A.7) dans l '6quation int6grale (A.4) et utilisant les in6galit6s (A.1) on a:

{A.8) Iv- ]< exp [I Im q I e] [1 + 12t ie exp [2 ~ / ~ ] ] . Iql

4) Bornes pour v, solution r6guli~re physique: soit W(e)~+o_~ const e -2+~ l e r cas: s > l . E tan t donn6 le comportement asymptot ique de W(Q) pour

I o [< 7t/2, ~yN const~nte finie, ind6pendante de e telle que [W(e ) 1<2 lY~ I/e; V e E [0, c~]. Repor tan t dans (A.6) on obtient pour v les bornes (A.7) et (A.8) off [yl est remplac6 par [ y l + l y ~ l .

2~me eas: e < 1. On va obtenir les nxajorations en 2 6tapes. (A.5) entraine:

0

J t ~ ' o

+ 1W(~') 1] IX(~') Ida'] ,

&off par it6ration et majorat ion

(h.9) Q

IX@ [< Q exp ~ , - 0

+

318 U. CORNILLE et A. MARTIN

E t a n t donn6 le e o m p o r t e m e n t a sympto t ique de W(e ) pour ]a]<~/2, ~reo fini et y~ eonstante ind6pend~nte de q telle que

I w(q) t<

(A.5) nous donne l ' in6galit6

217~1 Ve e[eo, ~ ] , 9

Qo

1+fI2 ;' 1 1 J t e ' + ]w(( ) [ IX(d)ld( + o

o [ 21~,1 + 2lr . t

g

Soit Z(e ) le t e rme de droite

Oo

f[7 ] z ( o ) = o z ' ( o ) = ~ + + i w ( e ' ) l [/(q')]dq' o

l%quation pour Z e s t du type de eelle de Y &off:

IX(e) [< Z(9 ) < 9Z'(0) exp [2V(2 ]~1 + 21~-I )9] �9

Remplaeons IX(9')[ d~ns Z'(0) par la. m~jor~t ion (A.9), on ~ Z'(0) - - 1 < Ne ~v o6_ nous ~vons pos6

o

N e s t une eonstante finie ind6pendante de q, d'ofl

(A.10) ix(e) I< e [a + Ne"]exp [2 ~/(2Ir I + 2 J~T#],

]v(e)]< 9 exp [jim qte] [exp [2<(2 i~'l+ 2ly~l)e]] [1+ Ne'].

R e p o r t a n t (A.10) dans l '6quat ion int6gr~le (A.4) et util is~nt (A.1) on

(A.11) vl(~)l<exp [lImqle] [l ~ (1-~ Ne~)M(Q)exp[2"Y/(21~]+ 2]~t)e]], iqb

oh o si ~ --> 0 M ( 9 ) --+ 0 ,

J L ~ 3

0 si e > e0 M(e) < N + 2 [17] + I~.I] ~-

PI~OFRI]~T~S A N A L Y T I Q U E S DE L ' A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N ] ~ T C . 319

APPENDICE B

Nous 6tudions 1s solution singuli~re coulombienne de (A.3) (W =0 ) ,

VB(Q, q, (r) = co(O, q, ~) + 2Flog(A~)vn(~, q, a) = u~(r, k) ,

Us(r, k) = ~o(r, k) + 2ylog().r)un(r, k),

( A = 2 e x p [ i a ] est une constunte ind6pendante de k ou de q) telle que ~o(0, q, a)=co(O, k ) = 1

co(O , q, a) v6rifie l '6quation diff6rentielle

d~co + q~eo = (b +

on obt ient l '6quation int6grule

(B.1) to(0 ) = cos qQ + sin q(Q - - Q') co + v~ _ 2v' q ~' n] do' . o

Posons D=oq-(vn /~) - -2v~; le problSme se r6duit ~ rechercher une majora- t ion pour ID(Q)], on a D(O)=O

0

(B.2) D(Q)=cos(qQ)+v--~B--2v'R + / s i n q ( ~ - - Q ' ) ( 2 ~ ) D ( Q ' ) d Q ' .

0

I1 fau t borner le terme libre, v~ s 'exprime en fonction de vn par d6rivat ion de (A.4)

Q

, 2 / ' v ~ = c o s ( q Q ) q - c o s q ( Q - - Q ) T v n ( Q ' ) d Q ' .

o

(B.3)

&off

(B.4) R ! v_ _ 2vn + cos qe Q

sin qQ cos qQ +

qe Q

+ sinq(Q--Q')--2cosq(Q--~qQ l~# -v"(Q')dQ' '

0

~300 II . C O R N I L L E e t A. MARTIN

Appliquunt les bornes (A.1) et (A.2)

ivn , q~ [ 1 5 ] -~ - -2vR+ cos < e ~ 3 I q ] + ~ 1271exp [2~/2t71e] exp[ ] Imq/e ] �9

Posons

IT(~)[ ~ 3 f q + ~ !271 e x p [ 2 ~ / ~ ] = l D ( o ) [ e x p [ - - [ I m q I o ] ,

(B.2) entrulne pour T(~)I une in6gulit6 int6grule d6j~ r6solue en Appendiee A

0

on obtient done pour D(~) une premiere borne int6ressunte pour [ql-+ 0

:]ql + 5 ] (B.5) ID(o)I<OI~/~ ~ 12~'! exp exp [lImq]o] exp [2V I ,Ie] �9

Muins on peut obtenir une uutre mujorution de (B.4) ne contenunt pus l q[

- - - - , v . + cos (qe) < exp [I Im q leJ 2 + I

Q

On reporte eette dernibre mujoration duns le terme libre de (B.2), on mujore D(~') duns (B.2) par lu borne obtenue (B.5) ; eli utilisunt de 2 fagons diff6rentes les mujorutions (A1) et (A.2) pour le noyuu sin q(Q-- ~t)/q de (B.2) on peut obtenir 2 mujorations pour I D(~)I, dont l 'une est ind6pendunte de I ql~

(B.6)

(B.7)

5 ID(o) l< exp [ l Im qloJ 2 + ~ Q j 2 r l .

t2yl exp [ 4 V 2 ~ ] 1 + ~ 3 12~'lexp [2VS~I~T~J [ �9 [exp [2V2 ly +

]D(o ) ]< exp [ l lm q[o]-

�9 2 + (exp[2 2V~[7[~])]2yiQ ~ + V 3 + [2Y[2 "

Cherchons une borne de

v~ ---- D -- v n W 2v~ + 2/~log(A~)v~.

On utilise (B.7) pour D, (A.7) pour v~ et pour v~ duns (B.3) on mujore vR

PROPRI]~T]~S ANALYTIQUES DE L'AMPLITUDE DE DIFFUSION ]~TC.

par (A.7), on ob t ien t

(B.8)

321

+ (e~p F4~/2 I~i~])e ~ 12~I ~ i + 12711 log(,le) le ~ p [ ~ / e I ~ ] �9

A P P E N D I C E C

Nous voulons 4tudier les propri~t~s de la fonc t ion

](k) -~ 2yh(~) - - ikC2(~) ,

off

h(~]) ---= �89 + ~ ( - - i ~ ) - - 2 log y ] .

D a n s h(~) on peu t r emplace r ~ pa r une fo rmule donn~e pa r BINET(I~ On se t r ouve ~ la l imite d ' app l i ca t i on de ce t te formule , mais on p r e n d la par t i e r~elle. On ob t ien t

(c.~)

- - 2 P ; t d t . . . . . h(~) ----- J (t ~ - - ~ ) ( e x p [2gt] - - 1 ) '

0

co

, f t dt ](k) = - - 4 ( t2 - -~ ~ -~ i s ) ( e x p [ 2 ~ t ] - - l ) "

o

A v e c un p61e ~ ~----t-~is ' , on peu t p ro longer a n a l y t i q u e m e n t pour I m ~ ~ 0, d o n c I m k < 0.

On v a ~tudier ](k) sur le demi-axe imagina i re n~gatif , ] ( - - i x ) off x > 0

(c.2)

vo

1(- ix) = - 4 r f (t~ + O

t dt

y~/x2)(exp [ 2 n t ] - 1)"

D ' u n e p a r t ] ( - - i x ) est r~elle, t ou jours < 0, sans p61es quelle que soit la va l eu r de ~.

(lo) A. ERD]~LYI, W. MAGNUS, F. 0BERH:ETTINGER et F. G. TRICOMI: Higher Tran. scendental Funct ions, vol. 1, p. 18 (formule 27), p. 15 (formule 3).

2 1 - I l Nuovo Cimento.

322

D~uutre part

H . C O R N I L L E e t A . M A R T I N

/ 1 \ ](-- iX)~o ~ O ~x~ ) et /(-- ix)~_~ ~ -- x .

En ut i l isant la formule de Binet ~ la repr6sentat ion (C.2) de / ( - - ix) on obtient.

,(_,x,__

D'ofl (~o) une nouvelle expression de ](--ix)

T ~ n ( n T ~ / X ) - - 7 l ~ "

En prolonge~nt (C.3) pour x ( 0 (k=ix) on vol t que ](k) sur le demi-axe im~ginaire poistif est complexe et ~ des pSles pour k----iy/n off n = l , 2} . . . .

A P P E N D I C E D

1) Borne pour H;(k , r ) avec I m k ~ 0 , y ~ 0 et r ~ % , (ro fini).

Nous allons utiliser l~ repr&ent~t ion donn~e (s) pour k r~el

co f *

(D.1) C(k)Hj(k, r) = exp [ - - ik r ] ] t -~ , ( t ~- 2ikr) ~7 exp i - t] d t . . 1 0

Si on suppose I m k ~ 0, ~lors Re ( - - i ~ ) ~ 0 et on peu t prolonger 1~ repre- senta t ion int~grale pour k complexe et I m k ~ 0. D'ofl

r

IC(k ) I t ; ( k , r ) l<exp[ Imkr]12 ik r~ I ~ l § 2ikT) e x p [ - - t ] d t .

0

On peut t rouver des bornes indSpend~ntes de k pour l ' intggrale

(1).2) IC(k)H~(k, r ) I < exp [ I m kr] Ikr~" I -eonst (ind. de k) .

E t enfin pour I k l > e , s fini

I C(k)tt;(k, r) l< exp [ I m kr]r~ ~m ~ll~l~.eonst (ind. de k) .

P R O P R I I ~ T ~ S A N A L Y T I Q U E S D E L ' A M P L I T U D E D E D I F F U S I O N E T C . 3 2 3

2) Bornes pour H+(k, r) avec I m k ~ 0 et r ~ ro~ ro fini. On utilise (D.2) pour C(k*)H~(k*, r) ~vec I m k*< O. Comme d 'apr~s (25)

C(k)H+(k, r) = ( e(k*)Ho(k*, r) )* ,

o n ~,

I C(k)H+(k~ r) l < exp [--' Imkr]r-: ~Im ~llkl,. const (ind. de k) .

A P P E N D I C E E

1) Nous voulons d ' abord ~tudier 1~ vMiditd de l '~pproxim~t ion de Born haute dnergie pour des potentiels

co

V(r) = f e x p [ - - ar] C(~) d ~ , /t

singuliers en r ~-~ ( s > O) p o u r r- -> O. On prend k r6el ~ O. Noun trMtons d ' abord le can simple non coulombien

co

iZ = sin kr--fGk(r, r')V(r')~(r')dr', 0

off

G~.(r, r') ~ ~ sin (kr ~) exp [ikr ~] .

On peut borner ]Gkt par 1/k ou pall X / ~ ou encore par (llk)l-~r:WZr '~r'- avec

D~ns ces conditions

r~l~jr'~121V(r')l l~(r' ) o

dr ' I,

et si

co

I ~-fr'~21 V(r')] I~(r ' ) ]dr ' , 0

co co

I 1 - - ~ ) J r ~]V(r) ldr l s i n k r l l V ( r ) l r~'2dr, o 0

~ 2 4 H . CORNILL]~ {St A. M A R T I N

oh ~ < 1 est choisi de telle fa~on que l ' intdgrale

r~lVIdr, 0

soit eonvergente~ ce qui est toujours possible duns les conditions considdr4es. On peut choisir k ussez grand pour que le crochet soit positif:

I < / l s i n k r I I V(r)]r~t~'dr co

]_ - - ( 1 / k ) l - ~ . I r a I V I dr 0

On peut ulors utiliser de nouveau l~dquation int~grule. On t rouve ulors

oo ~ - - f (1/k)1-~[~ IsinkrllV(r) lr~12dr]2

V sin (kr) dr V sin 2 krdr < 1 - - ( 1 / k ) ~ - ~ ( V ( r ) [dr

Ici fuisons l 'hypoth~se simplificatrice que V(r) est d 'un signe constant . Alors, pur upplicution de l'indgulitd de Schwartz on t rouve

V sin kr dr

c~ ( 1 / k ) l - $ f l V ( r ) I r ~ d r

o co

1 -- (1/k)~-~flV(r) Ir~dr 0

donc exp [i5] sin (~/(exp [i~] sin 5)Born ---> 1 si k -~ c~. I1 fau t main tenant 4tublir le m~me rdsultat duns le cas coulombien. Lu seule

diilieultd ici vient de ce que lu borne de la fonetion de Green est plus eompliqu~e.

off

~- t z - j Gk(r, r') V(r')~(r') dr'

Gk(r, r') = -~1 F(r <)H+( r > ) -~ ua(r < ) [ CH+(r >)]

Alors il n 'est pas diflicile de voir que pour k ~ ko

IGk(r, r ' ) [ < r~l~r'~l~q~(r)q~(r ') ,

off ~ (0 ) ~ 1 et ~(r) croit comme exp [2~/~] pour r --> c ~ eeci en uti l isant les diverses bornes mentionn~es dans le tex te (16), (16'), (30).

: P R O P R I ] ~ T ] ~ S A N A L Y T I Q U E S D E L ' A M P L I T U D E D ~ _X~IFFUSION E T C . 325

Comme, pa, r u n choix judicieux de ~ l'int~gr~le

f l V Ir~ [~(r)] ~ d r ,

converge, on peut d6c~lquer le ra isonnement precedent p o u r 6tablir que le rappor t de l 'ampli tude de diffusion ~ l '~pproximation de Born tend vers 1 huute 6nergie.

2) I1 nous reste ~ compurer main tenant

F 2 V d r et ji~in 2 k r V d r ,

pour k r~el. On utilise l 'Squation int5grale donn4e en Appendice A pour u ~ = ~ / C k

r

F(r) -- C sin kr 4- Cfsin k(r - - r ' ) 2-Zr' uR(r')dr' , o

d'ofl

sin 2 kr V dr

off

2C ~ ['. 1 = ( c 2 _ 1) + E j s m kr V(r in k(r-- r') 2~,r, un(r') dr'+

o 0

co , . c;/ ] + V(r) in k(r --r ' ) 27' u~(r') dr' 2 - - dr , r ~

o o

co

E(k) = f s i n ~ kr V dr , o

le l e r terme de droite -+ 0 quand k --~ 0% nous voulons montrer qu'i l en est de m~me pour les deux suivunts en cherchant des bornes sup~rieures pour les num6rateurs et une borne inf~rieure pour E(k).

'a) [E(k) I> const finie, ( ind4pendante de k) si V(r) g~rde un signe constant

a co co

E ( k ) - ~ f s i n 2 k r V d r 4 - � 8 9 1 8 9 0 a a

a est fini, l~ somme des deux premiers terms est sup6rieure en module ~ une

326 H . C O R N I L L E {3 t A . M A R T I N

constante finie~ le dernier terme tend vers 0 quand k--> c~ car

co

cos 2 k r V d r ! a

co

= f e x p [--~a] C(~) < j -4~ z T ~ [ - -~ cos (2ka) q- 2k sin (2ka)] d~ /z

co co

b) borne pour r

f s 2y in k ( r - - r ' ) 7 vR (r ' )dr ' i , I

0

k 6tant r6el, on t rouve ais6ment les bornes suivantes (on utilise l '6quat ion int6grale pour un)

/ l \ l -a , l u . l<[ -~ ) r a* [1 q- 127[r exp [ 2 V 2 ~ r ] ] ,

Isin k ( r - - r') I<ka=r a~ ,

off 2~ et 25 sont > 0 et < 1, p renant 2~=22=~/2 avee e fini et e < 1, on t rouve

r

f s i n k ( r - - r ' ) 2y u~(r ' )dr ' J r I 0

c) Uti l isant les bornes pr6e6dentes on obt ient

[ (exp [i(~c] sin ~c)Bo,n r (1)1-~tC1~ [ (exp [i(~no] sin (Snel~o,n - 1 < tC~- - l ] '-{- -~ --1271 "

co

0

co

(~)2-2c' C12" 2 [ f , r ~ [ l 2 7 , r e x p ] o

on ehoisit ~ fini, < 1, tel que les int6grales por tan t sur les potentiels convergent 7 ce qui est toujours possible.

PROPRI]~T]~S ANALYTIQUES DE L~AMPLITUDE DE DIFFUSION :ETC. 3 2 7

R I A S S U N T 0 (*)

Si presenta una deduzione rigorosa delle proprieth analitiche dell'ampiezza di scat- tering in onda S quando, in aggiunta ad una sovrapposizione di potenziali di u

presente un'interazione coulombiana. La dimostrazione parte dall 'usuale funzione di range effettivo, che, come 5 ben noto, b priva di singolarit~ coulombiane. Si dimostra che questa funzione di range effettivo ~ analitica in una striscia del piano complesso k. Poi, facendo uso delle propriet~ analitiche delle sovrapposizioni di potenziali espo- nenziali rispetto alia distanza r si pub risolvere l 'equazione di SchrSdinger lungo un raggio nel piano r e ruotare la striscia iniziale di analitieits del piano k. Effett ivamente si trova che la funzione di range effettivo ~ meromorfica su tut to fl piano k eccetto due tagli. Come nel caso non coulombiano la matrice S si pub scrivere come rapporto di due funzioni, una col taglio inferiore, un 'a l t ra col taglio superiore. Gli zeri del deno- minatore di S nel semipiano k superiore possono ancora essere interpretati come stati legati situati sull'asse lc immaginario. Si stabilisce rigorosamente la connessione fra le successive approssimazioni di Born e la discontinuit~ di S nel semipiano superiore e, dalla rappresentazione integrale di S, si ottiene facilmente l 'equazione integrale che mette in rapporto la discontinuits nel semipiano superiore ed S stessa. Infine si studia il comportamento asintotico di S.

(*) 7 ' r a d u z i o ~ e a e u r a d e l l a ICedazione .