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Mise à jour : novembre 2015 Page 17 modifiée en janvier 2016 Les conditions de culture sous abri sont favorables à la mise en œuvre de stratégies de protection intégrée qui donnent priorité à des méthodes alternatives aux produits phytosanitaires. Pour réussir, des règles de prévention et de suivi doivent être respectées. Elles sont présentées dans ce livret en même temps que des moyens de protection biologique, mécanique et chimique raisonnée adaptés aux cultures de tomate sous abri. Pour tout renseignement complémentaire, consultez votre conseiller : Les produits cités dans ce document ont été choisis parmi les spécialités commerciales ayant une autorisation de mise sur le marché (AMM). La liste n’est pas exhaustive. D’autres produits autorisés sur tomate peuvent être utilisés. L’exactitude des informations de ce document a été vérifiée avec soin. Cependant, en aucun cas, l’APREL et les rédacteurs ne pourront être tenus pour responsables d’une erreur ainsi que des conséquences quelles qu’elles soient, qui pourraient en résulter. Seules les informations figurant sur l’étiquette font foi. Ce document est disponible sur le site www.aprel.fr Elaboration : APREL, Chambres d’Agricultures 13, 84, 06 CETA maraîchers 13 et 84, Ctifl, GRAB, Rougeline, AZ Méditerranée Coordination : Anne Terrentroy - Chambre d’Agriculture des Bouches du Rhône Anthony Ginez et Claire Goillon - APREL

Protection de la tomate sous abri

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Page 1: Protection de la tomate sous abri

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - OCTOBRE 2014 -

Mise à jour : novembre 2015

Page 17 modifiée en janvier 2016

Les conditions de culture sous abri sont favorablesà la mise en œuvre de stratégies de protectionintégrée qui donnent priorité à des méthodesalternatives aux produits phytosanitaires. Pour réussir, des règles de prévention et de suividoivent être respectées. Elles sont présentées dans ce livret en mêmetemps que des moyens de protection biologique,mécanique et chimique raisonnée adaptés auxcultures de tomate sous abri.

Pour tout renseignement complémentaire,consultez votre conseiller :

Les produits cités dans ce document ont été choisis parmi les spécialités commerciales ayant uneautorisation de mise sur le marché (AMM). La liste n’est pas exhaustive. D’autres produits autorisés surtomate peuvent être utilisés. L’exactitude des informations de ce document a été vérifiée avec soin. Cependant, en aucun cas, l’APRELet les rédacteurs ne pourront être tenus pour responsables d’une erreur ainsi que des conséquences quellesqu’elles soient, qui pourraient en résulter. Seules les informations figurant sur l’étiquette font foi.

Ce document est disponible sur le site www.aprel.fr

Elaboration :APREL, Chambres d’Agricultures 13, 84, 06

CETA maraîchers 13 et 84, Ctifl, GRAB, Rougeline, AZ Méditerranée

Coordination :Anne Terrentroy - Chambre d’Agriculture des Bouches du Rhône

Anthony Ginez et Claire Goillon - APREL

Page 2: Protection de la tomate sous abri

Les bases d’une protection réussie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Les méthodes de protection disponibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3Recommandations pour l’utilisation des produits phytosanitaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4Une méthode pour suivre l’état sanitaire des cultures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5Prophylaxie : nettoyage, désinfection, entretien des abris et de l'environnement . . . . . . . . . . 6Les résistances des variétés de tomate . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7Le sol et le substrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8La pépinière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8Précautions à prendre en début de culture . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Protection en cours de culture Insectes et acariens Aleurodes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10Pucerons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13Mouches mineuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Thrips . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Chenilles phytophages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Punaises et cochenilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18Acariens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

ChampignonsBotrytis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Oïdium . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21Cladosporiose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Mildiou . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22Champignons du sol et du substrat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

Bactéries . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24Clavibacter michiganensis (Corynebacterium), moelle noire, autres

Virus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

Complément d’information sur les produits cités dans le documentTableaux classement mentions de danger (H…), informations sup. (EUH…) LMR . . 26Tableaux utilisation en protection intégrée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

Actions mises en œuvre dans le cadre du plan ECOPHYTO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30Pour en savoir plus, documents et sites à consulter . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

SOMMAIRE

Produit concerné par laréglementation particulièresur les mélanges

Produit utilisable enprotection intégrée

Produit utilisable enprotection intégrée, avecprudence

(1) DAR : Délai d’emploi Avant Récolte(2) DRE : Délai de REntrée (3) PI : Protection Intégrée(4) DAR non indiqué - sauf dispositions prévues dans

l’AMM, il ne doit pas être inférieur à3 jours - voir l’étiquette

Nb maxi appli : nombre maximum d’applications,soit par an soit autre mention : voir étiquettes.a. : substance active

Légende des tableaux de l’ensemble du chapitre « Protection en cours de culture »

?

Le nouveau catalogue des usages a été mis en application. Les nouveaux usages sont indiqués au dessus des tableaux de produits.Pour plus d’information sur les nouveaux usages, se référer aux étiquettes des produits mises à jour.

Attention : Les informations sur les produits données dans ce livret sont indicatives et s’appuient sur les documents disponibles actuellement. Ellessont susceptibles d’évoluer prochainement. Avant toute utilisation d’un produit phytosanitaire, lire attentivement l’étiquette. Respecter les conditions etprécautions d’emploi. Vérifier la mise à jour des informations réglementaires. Voir les recommandations de la firme.

Produit non utilisable enprotection intégrée

Peu ou pas de données

Remarque : Les produits utilisables en Agriculture Biologique (selon règlementeuropéen RCE 889/2008) sont signalés dans la colonne remarque.

BIOCONTROLE : produit cité dansla liste des produits entrant dansle calcul du NODU vert Biocontrôle(actualisation 13 février 2015)

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 3: Protection de la tomate sous abri

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Les bases d’une protection réussie

Les méthodes de protection disponibles

Y Un environnement sain pour les cultures à l'intérieurcomme à l'extérieur des abris, sans oublier le sol ou lesubstrat.

Y Des pratiques culturales optimisées qui favorisent ledéveloppement harmonieux et la résistance des plantes(gestion du climat, irrigation, fertilisation…).

Y Un responsable sanitaire désigné dans chaque exploi-tation.

Y Du personnel formé pour repérer les ravageurs oumaladies et les signaler dès le début des attaques au res-ponsable sanitaire.

Y Des observations régulières et précises pour détecterles attaques dès leur début et suivre l'évolution desravageurs, maladies et auxiliaires. Ceci permet de pren-dre au bon moment les décisions les plus appropriées.

Y Des interventions rapides pour ne pas laisser les rava-geurs et maladies se développer. Plus une attaque estimportante, plus il est difficile de l'enrayer. Une inter-

vention peut être un apport d'auxiliaires, une techniqueculturale adaptée ou un traitement.

Y Des documents de suivi simples et tenus à jour quipermettent à tous les partenaires de visualiser et d'ana-lyser rapidement la situation.

Y Des auxiliaires de bonne qualité, adaptés au ravageuret lâchés au bon moment : tout délai ou défaut de qua-lité peut compromettre la réussite de leur installation.

Y Des traitements raisonnés, appliqués avec soin et quitiennent compte des auxiliaires.

Observer régulièrement les cultures.Intervenez rapidement.Ne laissez pas maladies et ravageursse développer.Maintenez la protection jusqu’en finde culture

Y Nettoyage et entretien du maté-riel, des abris et des abords pourlimiter les risques de contamination.

Y Observations régulières des cul-tures pour repérer rapidement lesproblèmes et agir en conséquence.

Y Choix du matériel végétal : utili-sation de variétés résistantes,greffage, choix de variétés adaptéesau créneau de production et auxéquipements de l’exploitation…

Y Techniques culturales qui mettentles plantes dans des conditionsoptimales et/ou défavorisent lesagresseurs : aération des abris, irri-gation et fertilisation adaptées,palissage et ébourgeonnage régu-liers, taille nette…

Y Lutte mécanique : filets antiinsectes, pièges englués, effeuillagepour éliminer des larves d’insecte,retrait des racines ou des plantescontaminées…

Y Apport d’insectes auxiliaires dansles cultures pour lutter contre cer-tains ravageurs.

Y Leur utilisation impose un suiviparticulièrement rigoureux et unestratégie qui favorise leur déve-loppement. La vigilance s’imposenotamment en matière de traite-ments.

Y Dans certains cas, ces stratégiesfavorisent également l’arrivée dansles cultures d’auxiliaires indigènes.

Y Application raisonnée de produitsphytosanitaires, en complémentdes autres méthodes si nécessairepour ne pas dépasser le seuil denuisibilité. Le Ministère en charge de l’Agricul-ture établit une liste de produits debiocontrôle*. Ces produits, qui uti-lisent des mécanismes naturelsdans le cadre de la lutte contre lesennemis des cultures, sont à basede micro-organismes, médiateurschimiques (comme les phéromones)et substances naturelles d’originevégétale, animale ou minérale. Ilssont considérés, avec les autresméthodes non chimiques, commedes méthodes alternatives à l'utilisation

des produits phytopharmaceutiques.Dans ce livret, les spécialités quisont sur cette liste (actualisation 13février 2015) sont signalées par lamention BIOCONTROLE.

* Liste des produits entrant dans le calculdu NODU vert Biocontrôle

Ce document présente des méthodes de prévention et de lutte disponibles pour protéger les cultures de tomate sousabri contre les maladies et les ravageurs. Ces méthodes sont complémentaires. Elles visent d’abord à éviter ou limiterles risques d’attaque puis, si l’agresseur arrive malgré tout, à éviter un développement qui nuise à la culture. La priorité estdonnée aux méthodes alternatives. Quand celles-ci sont insuffisantes, on a recours à une lutte chimique raisonnée. L’utili-sation combinée de l’ensemble de ces méthodes constitue la « protection intégrée ».

Privilégier chaque fois que possible les méthodes alternatives et les produits présentant le moins de risque pour la santé et l’environnement.Pour en savoir plus, rendez vous sur le portail EcophytoPIC qui a pour vocation de rassembler un maximum d’informations concernant lestechniques de protection intégrée des cultures et la réglementation. www.ecophytopic.fr

Macrolophus pygmaeus, auxiliaireprédateur polyphage, au coeur desstratégies de protection intégréecontre aleurodes et Tuta absoluta.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 4: Protection de la tomate sous abri

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Recommandations pour l’utilisationdes produits phytosanitaires

Y Utiliser les produits phytosanitaires avec précaution.Prendre toutes les mesures nécessaires pour la protec-tion des applicateurs (combinaison, gants, masqueadapté…) et de l’environnement.

Y Avant toute utilisation d’un produit phytosanitaire,lire attentivement l’étiquette, les conditions et précau-tions d’emploi, les mentions de danger, les phrases derisque, et les conseils de prudence. Vérifier l’Autorisationde Mise sur le Marché (AMM) et s’informer sur les misesà jour réglementaires. En complément de l’étiquette, lafiche de données sécurité (FDS) du produit, obligatoire,fournit des informations nécessaires à la sécurité, à laprotection de la santé et de l’environnement.

Y Respecter les conditions et précautions d’emploi desproduits : dose, délai d’emploi avant récolte (DAR), moded'application, délai de rentrée dans la parcelle (DRE),mélanges autorisés, restrictions d’emploi, conseils deprudence…

Y En protection intégrée, tout traitement doittenir compte des auxiliaires présents ou à venirdans la serre, pour ne pas gêner leur ins-tallation et/ou leur maintien. Le choixdu produit, le moment du traitement etsa localisation sous l’abri ou sur laplante sont raisonnés au cas par cas :

Certains produits ne doivent pas êtreutilisés

D’autres peuvent l’être mais "avec prudence" ets’ils sont bien placés par rapport aux lâchers et austade des auxiliaires

D’autres enfin sont peu toxiques pour les auxi-liaires.

En cas de doute, consulter le fournisseur d’auxiliaires ou unconseiller et dans tous les cas, faire attention à l’effet directdes pulvérisations sur les auxiliaires.

Y Prendre les mesuresnécessaires pour la pro-tection des bourdons etéventuellement d’autresinsectes pollinisateurs.Voir l’étiquette des pro-duits et les tableauxp.29 à 31.

Y Enregistrer les traitements sur un registre (obligationréglementaire).

Y Participer aux collectes d’Emballages Vides de ProduitsPhytosanitaires (EVPP) et de Produits PhytosanitairesNon Utilisés (PPNU) qui sont organisées régulièrement.Pour en savoir plus, contacter votre technicien ou votredistributeur.

Y Contrôler et régler régulièrement le matériel de traite-ment. Soigner l'application pour une efficacitéoptimale. Ne pas traiter aux heures chaudes (risque dephytotoxicité ou de perte d’efficacité).

Y Alterner les familles de produits autant que possiblepour limiter les risques de résistance.

Y Il est parfois intéressant de localiser les traitements(foyers, début d’attaque…).

Y Ranger les produits dans leur emballage d’origine, dansun local réservé à cet usage et conforme à la réglemen-tation.

Un contrôle avec du papier hydrosensible permet devérifier la qualité de la pulvérisation

Y Respectez la réglementation sur l’utilisation, les mélanges et le stockage des produitsphytosanitaires et sur la protection des applicateurs et de l’environnement.

Y Les tomates commercialisées doivent respecter la Limite Maximale de Résidus (LMR)autorisée.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 5: Protection de la tomate sous abri

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Une méthode pour suivrel’état sanitaire des cultures

En pépinièreMettre des panneaux jaunes englués (plus éventuellementquelques panneaux bleus, plus spécifiques du thrips), obser-ver les plants, intervenir si nécessaire.

A la mise en placedes plants sousl’abriMettre des panneauxjaunes englués quiseront observés lors dechaque visite. Ils serontrenouvelés régulière-ment jusqu'aux lâchersd'auxiliaires.

8 à 10 jours après la mise en place, une étapeessentielle : l’état des lieux sanitaireEffectuer un contrôle minutieux de 1% des plantes (100plantes maximum) sur l’ensemble de la serre ou dans 2 à 3tunnels de référence par bloc (zones à risques…) pour fairele point sur l'état sanitaire de la culture et repérer les pre-miers aleurodes (adultes, pontes, larves) et autres insectes(notamment Tuta), acariens ou maladies.Marquer de façon très visible (bande de chantier, clip…)quelques-unes des plantes sur lesquelles ces premiers rava-geurs ont été repérés. Lors des observations ultérieures,pendant plusieurs semaines, elles serviront de repères pourvoir l'évolution des populations et éventuellement du para-sitisme. Si on ne trouve pas de ravageurs lors de ce contrôle,il faudra marquer des plantes repères plus tard.Ce premier contrôle, bien que concernant un grand nombrede plantes, est assez rapide car les plantes observées ont peude feuilles.Dans le cadre du suivi de Tuta absoluta, un second contrôlede ce type 8 jours après le premier est recommandé.

Tous les 8 jours puis tous les 15 jours si lasituation le permetFaire des observations pour estimer les populations de rava-geurs et d’auxiliaires et suivre leur évolution. � Observer chaque plante entièrement en commençant parle haut (apex).

Attention : les adultes de Bemisia tabaci se répartissent surtoute la hauteur de la plante alors que ceux de Trialeurodesvaporariorum se trouvent surtout à l’apex� Observer d'abord les plantes repérées et les zones à risqueconnues (points chauds, allées, bords de parois…).

� Puis observer rapidement toutes les zones de la serre oudes tunnels de référence (2 à 3 par bloc), en s’arrêtantsur 10 à 15 plantes prises au hasard.

� A l'issue de chaque séance, écrire en quelques mots lebilan des observations, les questions qui se posent et lesdécisions prises. Si nécessaire, contacter rapidement leconseiller ou le fournisseur d'auxiliaires.

Une surveillance rigoureuse et régulière des plantes est indispensable pour maîtriser la protection sanitaire. Laméthode de suivi décrite ici, mise au point par le Ctifl et l'APREL, propose des étapes clés et une technique d'échan-tillonnage. Elle complète les observations régulières réalisées avec l’aide des personnes qui travaillent sous l’abri.

Informez vous également sur les observations du réseau d’épidémiosurveillance PACAdans le Bulletin de Santé du Végétal (BSV) maraîchage publié sur les sites de laDRAAF PACA (draaf.paca.agriculture.gouv.fr), de la Chambre Régionale d’Agriculture dePACA (www.chambre-agriculturepaca.fr), de la Chambre d'Agriculture des Bouches-du-Rhône (www.agri13.fr).Le site www.bsv-paca.fr permet de s’inscrire et de recevoir directement et gratuitementle BSV PACA par mail.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 6: Protection de la tomate sous abri

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Prophylaxie : nettoyage, désinfection,entretien des abris et de l'environnementEn fin de cultureL'objectif de la protection sanitaire est de maintenir lesplantes saines jusqu'à la fin de la culture. Cependant, il peutrester sur les plantes ou sur des adventices des maladies etdes ravageurs (aleurodes, Tuta, pucerons, thrips, punaises,mouches mineuses, acariens...), même en faible quantité. Ilest indispensable de les détruire, notamment lorsqu'ils'agit de vecteurs potentiels de virus (aleurodes, thrips,pucerons…) pour éviter leur dispersion dans l’environnementet sur les cultures voisines ou leur maintien dans les struc-tures de l’abri en attendant la culture suivante.� Après avoir évalué les risques pour les cultures voisines etles cultures suivantes, appliquer si nécessaire après ladernière récolte et avant d’arracher ou de laisser flétrirles plantes, serre fermée, un traitement insecticide et/ouun acaricide. Si besoin, renouveler le traitement avant desortir les plantes. Un affichage à toutes les entrées doitinterdire l’accès aux serres et aux tunnels et la récolte desfonds de cueille. Si on envisage de conduire la culture sui-vante en protection intégrée, ne pas utiliser pour cetraitement des produits dont la persistance d’action pour-rait gêner l'installation des auxiliaires, ou prévoir unrinçage à l'eau des structures et du matériel qui aurontreçu ces produits.

� Au moment de l'arrachage, contrôler l'état des racinespour repérer d’éventuelles maladies du sol ou des néma-todes et pouvoir agir en conséquence.

� Après arrachage, sortir rapidement de la serre les planteset tous les déchets végétaux puis les détruire ou les éva-cuer au plus vite. Lors du stockage ou du transport, isolerces déchets de l'environnement (eau, air) en les cou-vrant d'une bâche, par exemple.

Quand les abris sont vides : nettoyage,entretien, désinfection et vide sanitaire � Désherber à la main l'intérieur des serres sans oublier lesdoubles cloisons.

� Maintenir les abords des serres propres et entretenus.� Nettoyer à l’eau puis désinfecter en mouillant bien lesstructures des serres contre bactéries, champignons etvirus qui peuvent s’y conserver.

� Nettoyer et désinfecter le réseau d’irrigation et le matérielutilisé dans la serre (chariots, échasses, couteaux...).Utiliser des produits de désinfection autorisés pour cesusages en respectant les doses et précautions d'emploi.

� Réparer, équiper et organiser la serre pour éviter au maxi-mum les entrées de ravageurs : changer les vitres cassées,colmater les trous, condamner des portes, installer despanneaux ou bandes jaunes pour la détection et le pié-geage des ravageurs… installer si possible des sas ou desdoubles portes et éventuellement poser des filets anti-insectes.

� Quand la serre est nettoyée et munie de pièges jaunes,observer une période de vide sanitaire complet aussilongue que possible avec un minimum de sept jours. Évitertout risque de contamination par du matériel, des plantesou des personnes.

Avant l’introduction des plants dans la serre� Pour les serres verre et chapelles plastique, installer auxentrées un pédiluve contenant une solution désinfectanteavec une lame d’eau suffisante. Il devra être bien posi-tionné et assez grand pour ne pas être contourné ouenjambé.

� Contrôler visuellement l'état sanitaire des plants.

En cours de culture� Maintenir les abris et les abords propres et entretenus.� Assurer une surveillance continue des plantes.� Travailler en dernier les zones touchées par des maladiesou ravageurs afin de limiter les risques de les disperser(indispensable dans certains cas, comme Clavibacter).

� Prendre les mesures nécessaires pour éviter les risquessanitaires liés aux personnes qui entrent dans la serre(tenues de travail, autorisations d'accès, portes fermées,vêtements, gants et chaussures de protection…).

� Veiller à ce que les pédiluves soient entretenus, remplisrégulièrement et qu'ils ne s'encrassent pas.

� Pour l'élimination des déchets de taille, prendre les mêmesprécautions que pour les déchets de fin de culture afind'éviter la dissémination de ravageurs et de maladies.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 7: Protection de la tomate sous abri

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Les résistances des variétés de tomateVoici la liste des résistances aux maladies ou ravageurs que peuvent présenter les variétés detomate et de porte-greffe pour tomate actuellement commercialisées.

Virus

Tomato torrado virus ToTV HR

Tomato mosaic virus ToMV : 0-2 HR TmVirus de la mosaïque de la tomate

Tomato spotted wilt virus TSWV HR / IR TSWVVirus de la maladie bronzée de la tomate

Tomato yellow leaf curl virus TYLCV IR TYLCVVirus des feuilles jaunes en cuillère

Tomato marchitez virus/Tomato apex necrosis ToMarV/ HRToANV

Champignons

Alternaria alternata f.sp. lycopersici Aal HR

Fulvia fulva (ex Cladosporium fulvum) Ff A-E HR C1-5Cladosporiose

Fusarium oxysporum f.sp. lycopersici Fol : 0, 1, 2 HR F2Fusariose vasculaire

Fusarium oxysporum f.sp. radicis-lycopersici For HR / IR FORLFusariose racinaire

Leveillula taurica (= Oidiopsis sicula) Oïdium Lt HR / IR Lt

Oïdium neolycopersici (ex O. lycopersici) On IR Oï

Phytophthora infestans Mildiou Pi IR

Pyrenochaeta lycopersici Pl HR / IR KCorky-root

Stemphylium solani Ss HR / IR

Stemphylium botryosum f.sp. lycopersici Sbl HR

Stemphylium lycopersici Sl HR

Verticillium albo-atrum - Verticillium dahliae Va/Vd HR VVerticiliose

Bactéries

Pseudomonas syringae pv. tomato Pst HR Pto

Ralstonia solanacearum Rs HR / IR

Xanthomonas campestris pv. vesicatoria Xcv IR

Nématodes

Meloidogyne arenaria Ma IR N

Meloidogyne incognita Mi IR N

Meloidogyne javanica Mj IR N

Physiologique

Silvering (argenture) Si T Wi

Blossom end rot BER T

Blotching Bl T

Cracking Cr T

Nouveaucode

Niveau derésistance

Anciencode

HR : haute résistanceIR : résistance intermédiaireT : tolérance

D’après European SeedAssociation - mai 2015

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 8: Protection de la tomate sous abri

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Le sol et le substratIl y a peu de moyens (et parfois aucun)pour une protection efficace vis à visdes maladies du sol et du substratlorsqu'elles apparaissent en cours deculture. Il faut donc prendre en pré-ventif les mesures nécessaires pourlimiter les risques.

Maladies et ravageurs du solou du substrat� Champignons : Corky root (maladiedes racines liégeuses), Fusarium vas-culaire, Verticillium, FORL (Fusariumdes racines et du collet), Pythium,Phytophthora, Rhizoctonia…

� Nématodes, Insectes (y compris co-chenille).

� Bactérie Agrobacterium sp.

Mesures nécessaires pourlimiter les risques� En sol, rotation des familles de cultures,engrais verts, apports de matière or-ganique permettent d’entretenir lesol et contribuent à le rendre plusrésistant aux bio agresseurs.

� Au moment de l’arrachage des cultures,vérifier l'état des racines pour pouvoiragir en conséquence. S’il y a desracines malades (notamment néma-todes), en laisser le moins possibledans le sol.

� Si nécessaire, désinfecter le sol. Enculture hors-sol, le substrat doit êtrechangé.- Le choix du produit de désinfectionet de la dose dépendra du bioa-gresseur visé.

- La solarisation est efficace pour li-miter certains bioagresseurs du sol.Consulter un conseiller et la fiche «La solarisation en maraîchage »Ressources- APREL/GRAB/CRA PACA– 2011 sur le site www.aprel.fr

� Choisir en priorité des variétés ayantune large gamme de résistances auxmaladies du sol ou greffer sur unporte-greffe de type KNVFFr (anciennenomenclature). Attention cependantau risque de contournement des ré-sistances si on utilise régulièrementle même porte-greffe.

� Favoriser l'installation, le développe-ment et le maintien en bon état dusystème racinaire avec :- Un travail du sol soigné, sur un solressuyé.

- Des irrigations et des températurescontrôlées et adaptées aux besoinsdes plantes,

- En hors-sol, un substrat aéré et sain.Attention aux substrats réutilisés.

Traitements� Consulter la liste des produits autorisés :- pour le traitement et la désinfectiondu sol avant culture,

- en pépinière (voir en page 9) et encours de culture (voir en page 23)contre fonte des semis, Pythium,Phytophthora…

� Respecter les conditions d’emploi

Galles de nématodes sur racines

Plant greffé conduit sur deux têtes

Racines saines en culture sur substrat

La pépinière L’acquisition de plants detomate mais aussi d'autresplantes pouvant porter desinsectes, des virus ou leursvecteurs, provenant de régionscontaminées présente un risqueimportant d'introduction demaladies et ravageurs.

� Si les plants sont élevés chez un pépiniériste, s’informersur la protection sanitaire prévue et réalisée.

� En protection intégrée, s’assurer que les traitements pré-vus sont compatibles avec des apports ultérieursd’auxiliaires.

� Les plants doivent être accompagnés d’un passeport phy-tosanitaire.

La serre à plants isolée et nettoyée avec soin

� Éviter de placer la pépinière près d'une vieille culture oud'une culture infestée ou de plantes ornementales àrisque. Sinon l'isoler au maximum.

� Maintenir les abords propres et entretenus.� Désherber à la main l'intérieur de la serre.

� Nettoyer soigneusement puis désinfecter la serre et lematériel (terrines, plateaux...) car certains champignons,bactéries et virus peuvent s’y conserver. Utiliser un produitautorisé pour cet usage et respecter les doses et les pré-cautions d'emploi.

� Recouvrir le sol d'un paillage plastique.� Installer des panneaux englués jaunes et bleus plusieursjours avant le semis.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 9: Protection de la tomate sous abri

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Précautions à prendre en début de culture� A l'arrivée des plants, contrôler leur état sanitaire. Intervenirsi nécessaire. Observer aussi l'état du système racinaire.

� Éviter les chocs thermiques (températures trop basses outrop élevées) en sortie de pépinière qui peuvent favoriserdes attaques de Pythium.

� Manipuler les plants avec précaution. Les blessures au colletpeuvent être à l'origine d’attaques de Botrytis cinerea aupied des plantes.

� En sol, ne pas enterrer le collet.� Après plantation, favoriser le développement du systèmeracinaire (climat, irrigation).

� Pour repérer les insectes, poser au niveau des cultures, despanneaux jaunes englués et éventuellement des bleus, spé-cifiques du thrips. Les surveiller et les renouvelerrégulièrement en début de culture, surtout après un traite-ment. Poser également des pièges pour détection de Tutaabsoluta (voir page 15).

� En début de culture, pour durcir les plantes et prévenir lesmaladies bactériennes et le mildiou, des traitements avec

des spécialités à base de cuivre autorisées pour ces usagespeuvent être appliqués.

� En situation à risque de Pythium, de Phytophthora, ou d’au-tres champignons du sol ou du substrat traiter avec desspécialités autorisées pour ces usages (« champignons pythia-cées » ou « champignons autres que pythiacées ») - voirpage 23. Les traitementssont à moduler selon lasituation (en sol ou horssol), le champignon viséet la saison.

� 8 à 10 jours après la miseen place des plants dansla serre, faire un état deslieux sanitaire (voir page5). Marquer quelquesplantes « foyers » qui, parla suite, serviront derepères pour la surveil-lance de la culture.

Protection contre les insectes et acariens

� La nécessité d'obtenir en fin de pépinière des plantssains et indemnes de virus impose une protectionsoutenue contre les insectes et acariens.

� L'installation, dans ou sur la serre, de filets anti-insectes adaptés est indispensable.

� Pour aider à détecter les insectes, mettre des pan-neaux jaunes englués et quelques bleus, plusspécifiques du thrips. Les surveiller et les renouveler.

� Si nécessaire, appliquer des traitements adaptés entenant compte des auxiliaires présents ou à venir.

� Des apports de l’auxiliaire Macrolophus pygmaeuspeuvent être réalisés dès la pépinière si des traite-ments non compatibles ne sont pas envisagés enpépinière et en début de culture. Leur action aumoment de la pépinière est négligeable mais cesapports favorisent et accélèrent le développement etla dispersion des Macrolophus en culture. Si deslâchers sont effectués sur les plants, retirer les pan-neaux englués qui peuvent piéger des Macrolophus.

Protection contre les maladies

� Soigner le repiquage : respecter le stade 1ère feuillepointée et faire attention à ne pas pincer le collet.

� Respecter les consignes de température, durcir lesplants par un écartement adapté et une bonne aéra-tion.

� Pour durcir les plantes et prévenir les maladies bac-tériennes et le mildiou, il est possible d’appliquer destraitements avec des spécialités à base de cuivreautorisées pour ces usages.

� Eviter tout risque de contamination par du matériel, desplantes et des personnes.

Le semis - Les mottesLa fonte des semis est due à divers champignons du sol :Pythium, Phytophthora, Rhizoctonia. Pour l'éviter :� Choisir un support de semis sain, ne pas arroser à l'eaufroide.

� Repiquer dans un substrat réchauffé (16°C minimum).� Éviter les à-coups de température et d'arrosage.� Si on utilise du terreau, il est conseillé de le traiter contredes champignons de fonte des semis (Pythium, Phytoph-thora…) avec un produit autorisé pour cet usage(« champignons pythiacées » ou « champignons autres quepythiacées ») en respectant les doses et conditions d'em-ploi :- Prévicur énergy (s.a. : propamocarbe HCL et fosétyl-aluminium),

- Proplant (s.a. : propamocarbe HCL). Attention DAR(délai d'emploi avant récolte) 90 jours

- Prestop (à base du champignon Gliocladium catenula-tum) – Pas de référence terrain.

- Trianum G ou Trianum P (à base du champignon Tri-choderma harzianum) – Pas de référence terrain.Prestop et Trianum sont sur la liste Noduvert / BIOCON-

TRÔLE et sont utilisables en AB.

Surveillance et protection des plants� Contrôler régulièrement l'état sanitaire des plants et inter-venir rapidement.

� Si des traitements sont nécessaires :- Ne pas concentrer les produits, même avec un atomiseurà dos.

- Appliquer la dose par hectolitre (= un dixième de la dosepar hectare).

- Ne pas traiter aux heures chaudes.- Certains produits peuvent être agressifs sur jeunesplants. Consulter la firme ou un conseiller.

- Pour les cultures en protection intégrée, s'informer pourle choix des produits de traitement auprès d'un conseiller

ou du fournisseur d'auxiliaires, même si on ne prévoit leslâchers que plus tard en culture. Certains produits trèsrémanents ne doivent pas être utilisés. Pour d'autres, ilfaudra respecter un délai avant d'introduire les auxiliaires.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 10: Protection de la tomate sous abri

Aleurode "classique" des serres Peut provoquer l’apparition de miellat et de fu-magine et être vecteur de virus : ToCV et TICV.

Les adultes se tiennent essentiellement sur lehaut des plantes.

L’adulte a la forme d’un petit triangle. Il est gé-néralement plus gros que Bemisia tabaci.

Les puparium (larves âgées)sont ovales, blanchâtres,bombés, aux côtés biendroits. Ils portent des soiesgrandes et nombreuses.

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En cours de culture

L’aleurode est un des principaux ravageurs de la tomate sousabri qui peut provoquer des dégâts directs et être vecteur devirus. Particulièrement difficile à maîtriser, il faut mettre enœuvre tous les moyens disponibles pour éviter l’installationet le développement des populations. On peut trouver dansles cultures deux espèces d’aleurodes :

Trialeurodes vaporariorum Bemisia tabaci

Peut provoquer des défauts de coloration sur les fruits sous forme deplages ou stries vertes ou jaunes (T.I.R), ainsi que l’apparition de miel-lat et de fumagine.

Il peut être vecteur de virus : TYLCV, particulièrement grave pour latomate, et ToCV.

Il se développe rapidement en période chaude où il peut prendre la place deTrialeurodes. Les adultes se répartissent sur toute la hauteur de la plante.

L’adulte a les ailes parallèles, espacées et repliées en forme de toit. Vu dedessus, il a l’aspect d’un petit bâtonnet.

Les puparium (larves âgées) sont jaunâtreset plus plats que ceux de Trialeurodes va-porariorum. Les côtés sont obliques. Lessoies sont plus courtes, plus fines et sou-vent moins nombreuses, voire absentes.

Larves âgées vuesde dessus et de profil.

Illustrations de Tong-Xian Liu

Observer les plantes régulièrement, dès le début de la culture, pourdétecter les foyers, suivre leur évolution et intervenir rapidement. Les stratégies de protection doivent être adaptées à la situation(saison, espèce d’aleurode, risque connu…).

Trialeurodesvaporariorum

Bemisia tabaci

ALEURODES

Adultes et larves de Trialeurodes vaporariorum

Fumagine développée sur miellat

Protection contre les insectes et acariens

Les produits indiqués dans les tableaux des pages 12 à 19 sont pour des usages " traitements des parties aériennes".

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Auxiliaires commercialisés

La stratégie d’apport d’auxiliaires (choix, période, quantité…) doit être préparée avant la culturecar les premiers lâchers peuvent avoir lieu rapidement après la plantation (parfois en pépinière).

Macrolophus pygmaeus : Petite punaise verte dont leslarves et l’adulte consomment tous les stades d’aleurodesTrialeurodes vaporariorum et Bemisia tabaci. Dans certainscas, notamment pour les cultures en sol, il est apporté enpépinière.

Encarsia formosa : Petite guêpe jaune et noire quiparasite l’aleurode Trialeurodes en pondant dans les larves.Celles-ci deviennent alors des pupes noires. Encarsia peutaussi parasiter Bemisia. Les adultes se nourrissent de larvesdes deux espèces d’aleurodes.

Eretmocerus eremicus : Petite guêpe jaune proched’Encarsia, utilisée souvent en complément ou en relaispour les périodes chaudes. Elle parasite essentiellement Tria-leurodes mais aussi Bemisia. Les pupes parasitées sontjaunes. Les adultes se nourrissent de larves des deux espècesd’aleurodes.

Eretmocerus mundus : Petite guêpe jaune proched’Eretmocerus eremicus, parasite de Bemisia tabaci. Il est àutiliser notamment en cas de présence importante de Bemi-sia et en complément des autres auxiliaires.

Des auxiliaires indigènes,présents naturellement dans l’en-vironnement de la culture,peuvent venir dans la culture encomplément des auxiliaires intro-duits, par exemple la punaisemiride Dicyphus sp.

Lutte mécanique

Pièges attractifs : panneaux et bandes jaunes engluésDans certains cas, en pépinière ou en culture, sur foyers etdans les zones à risque (entrées, points chauds, ouvrants),des panneaux ou bandes jaunes englués installés en grandnombre peuvent être utilisés pour un piégeage massif desadultes d’aleurodes, contribuant ainsi à diminuer les popu-lations.

Attention ! Ces pièges devront rester suf-fisamment éloignés des plantes pourattirer le moins possible les auxiliaires quiseront apportés dans la culture.

Larves d’aleurodes parasitées parEncarsia formosa : pupes noires

Piègeage d’aleu-rodes sur bandes oupanneaux englués

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Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

TEPPEKI 0,16 kg Voir 8 h 2 Application par irrigation au goutte à goutte(flonicamide) remarque* Voir *DAR et stade d'application : DAR "déterminé par le stade de la culture"

remarque** Respecter la recommandation de la firme pour cet usage :"Teppeki doit être positionné de la reprise des plantes jusqu'à 2ou 3 semaines après plantation".** Au maximum 2 applications avec un intervalle entre lesapplications de 10 jours.Autorisé aussi contre pucerons (dose et mode d'applicationdifférents) - Dans le cadre d'un emploi sur aleurodes et pucerons,ne pas dépasser 3 applications maximumAgit par contact et ingestion sur larves et adultesTranslaminaire et diffusion ascendante

MYCOTAL Voir 1 j 8 h 12 Insecticide biologique à base de champignon(Lecanicillium muscarium) remarque* Agit par contact sur les larves

* Dose : 1 g/L de bouillie et jusqu'à 2 kg/haConditions particulières d’utilisation (température, humidité…)Il est recommandé de l’utiliser avec un adjuvant (vérifierautorisation, conditions d’emploi, compatibilité du produit avecles auxiliaires…) - Utilisable en AB

PREFERAL 1kg 3 Insecticide biologique à base de champignon.(Paecilomyces Agit par contact sur les larves.fumosoroseus) Conditions particulières d’utilisation (température, humidité…)

Pas de référence terrain - Utilisable en AB

ADMIRAL PRO 0,5 L 3 j 24 h 2 Larvicide. A utiliser sur larves jeunes et population(pyriproxyfène) Bien mouiller la face inférieure des feuilles

Agit par contact.

OBERON 0,9 L 3 j 48 h 4 Agit par contact et ingestion sur œufs, larves et pupes(spiromesifen) Uniquement autorisé sous serre permanente

Conditions particulières à respecter pour l’implantation descultures suivantes. Consulter l’étiquette

PLENUM 50 WG 0,4 kg 3 j 8 h 3 Agit par ingestion sur adultes et larves très jeunes - Effet différé(pymetrozine) Translaminaire et diffusion ascendante

PREV-AM ou LIMOCIDE 2 L 0 j 48 h 6 Agit par contact sur larves et adultes.(Huile essentielle Attention à la concentration : voir la notice du fabricantd’orange douce) Utilisable en AB

SUPREME 20 SG 0,5 kg 3 j 8 h 2 Agit par contact et ingestion(acetamipride) Translaminaire et systémique

DECIS Protech 0,83 L 3 j 8 h 3 Traiter à température inférieure à 22°C(deltaméthrine) Agit par contact et ingestion

Attention au long délai de rémanence par rapport aux insectesauxiliaires

ACTARA 0,4 kg 3 j 24 h 1 Utilisable seulement sous serre et hors sol.(thiametoxam) Ne pas traiter s’il est prévu d’utiliser des pollinisateurs.

A réserver donc à la fin de culture, quand il n’y a plus de fleur.

BIOCONTROLE

BIOCONTROLE

Voir l’étiquette

Traitements aleurodes

Filet anti-insectesL’équipement des serres avec des filets anti-insectes auxouvrants et aux portes est un moyen efficace de réduire lesentrées de ravageurs et notamment de Bemisia, si la tailledes mailles est adaptée. Cette pratique doit impérativementêtre associée à la mise en œuvre d’un ensemble de mesuresde prévention : entretien des abords, remplacement desvitres cassées, colmatage des trous… et à la surveillanceattentive de l’état sanitaire de la culture. Elle ne dispensepas d’apports d’auxiliaires, avec une stratégie adaptée. S’ilest plus facile d’envisager l’équipement de serres récentes,hautes et étanches, il est toutefois possible de mettre en placedes filets sur les autres types d’abris, y compris les tunnels.

Sous certaines conditions, des modifications parfoisimportantes du climat (température, humidité) sousles abris équipés de filets ont été observées. Pour plusd’informations, consulter un conseiller.

EffeuillageEn début de culture, il est intéressant de retirer puis détruireles premières feuilles si elles portent des larves d’aleurodes,sauf si des Macrolophus ont été apportés en pépinière cardans ce cas les premières feuilles peuvent porter des pontesde Macrolophus. En cours de culture, dans les zones foyer,il est conseillé de retirer (puis éliminer) des feuilles chargéesde larves.

Ces produits sont à utiliser sur des populations faibles. Voir légende des tableaux page 2.

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PUCERONS

Observer régulièrement la culture pourdétecter rapidement les foyers et suivre leurévolution. Ne pas laisser les populations sedévelopper.

Auxiliaires commercialisésAphelinus abdominalis : Petite guêpe parasite dupuceron vert Macrosiphum euphorbiae. Elle pond ses œufsdans le puceron qui évolue en une momie noire. Cet auxi-liaire doit être lâché sur foyer en tout début d'attaque. Onpeut apporter en complément un autre parasite, Aphidiuservi, plus mobile mais moins actif sur les foyers. Ses momiessont dorées.

Aphidius colemani : Petite guêpe parasite du puceron vertMyzus persicae et du puceron noir Aphis gossypii. Elle pondses œufs dans le puceron qui se transforme en momie dorée.

Aphidoletes aphidimyza : Cécidomyie dont les larves,petits asticots orange, tuent et consomment des pucerons.On l'utilise parfois en complément des autres auxiliaires surles foyers de pucerons si la température est suffisammentélevée.

Macrolophus pygmaeus : Lorsqu’il est bien installé, ilparticipe aussi, en complément des auxiliaires précédents,au contrôle des pucerons, surtout sur de petits foyers.

� Dans les cultures enprotection intégrée, onobserve souvent, encomplément des auxi-liaires introduits, desauxiliaires indigènestels que Praon sp, larvesde coccinelles, chry-sopes, syrphes…

Traitements puceronsEn début d'attaque, les traitements peuvent être localisés sur foyers. Voir légende des tableaux page 2.

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

PIRIMOR G 0,5 kg 3 j 24 h 2 Autorisé sur pucerons sauf Myzus persicae(pyrimicarbe) Agit par contact, vapeur et ingestion. Translaminaire

PLENUM 50 WG 0,2 kg 3 j 8 h 3 A utiliser sur population faible(pymetrozine) Translaminaire et diffusion ascendante

Agit par ingestion - Effet différé

SUPREME 20 SG 0,25 kg 3 j 8 h 2 Agit par contact et ingestion(acetamipride) Translaminaire et systémique

TEPPEKI 0,1 kg 1 j 8 h 3 Application foliaire(flonicamide) Voir Agit par contact et ingestion

remarque* *Au maximum 3 applications avec 1 intervalle entre lesapplications de 14 jours. Autorisé également contre aleurodes (dose et mode d’applicationdifférents)Dans le cadre d'un emploi sur aleurodes et pucerons, ne pasdépasser 3 applications maximum

Les pucerons peuvent provoquer des dégâts directs (affaiblissement de laplante, fumagine) et être vecteurs de virus (CMV, PVY…).

Momies de pucerons parasités

Pucerons parasités par Praon

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 14: Protection de la tomate sous abri

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Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

TRIGARD 75 WP 0,4 kg 3 j 8 h 3 Larvicide(cyromazine) Systémique et translaminaire

MOUCHES MINEUSES

THRIPS

On peut rencontrer sur tomate plusieurs espèces demouches mineuses du genre Liriomyza.Les premiers symptômes sont des piqûres nutritionnellesobservées sur les feuilles.Les dégâts sont provoqués par les larves (asticots), issuesdes œufs pondus dans les feuilles, qui progressent enminant le limbe. On observe alors des galeries (« mines »)qui peuvent être sinueuses ou rectilignes le long des ner-vures. Attention, ne pas confondre avec les galeries deTuta absoluta. Piqûres nutritionnelles, larves et mines de Liriomyza

Observer régulièrement la culture pour détecter rapidement les piqûreset suivre leur évolution. Ne pas laisser la population se développer.

Diglyphus isaea : Petite guêpe parasite des larves demouches mineuses. Elle les paralyse puis pond à côté et peutaussi se nourrir en piquant les larves. Les larves de cet auxi-liaire se développent aux dépens de celles de la mineuse.L’adulte de Diglyphus isaea éclot à partir de la galerie.

Dacnusa sibirica : Petite guêpe qui parasite les mouchesmineuses en pondant dans les larves. Les larves de cet auxi-liaire se développent aux dépens de celles de la mineuse.L’adulte de Dacnusa sibirica éclot à partir de pupes demineuses.

Auxiliaires commercialisés

Auxiliaires commercialisés

Traitements mouches mineuses

Le thrips peut être vecteur du virus TSWV (maladie bronzée de la tomate). Les dégâtspeuvent être très graves, surtout en cas d’infestations précoces. Certaines variétés pos-sèdent une résistance génétique à ce virus. Les dégâts directs de thrips sont rarementimportants. Cependant des piqûres de thrips sur jeunes fruits, si elles sont nombreuses,peuvent détériorer la qualité en provoquant des taches jaunes visibles sur les fruits mûrs.Ceci est observé surtout sur des cultures tardives (plantations de printemps-été).

Actuellement, il n'y a pas d'auxiliaire spécifique utilisécontre le thrips sur tomate. Macrolophus, introduit essen-tiellement pour lutter contre l'aleurode et Tuta, peut avoir,lorsqu’il est bien installé, une action secondaire intéressantesur thrips.

Détection Des panneaux englués de couleur jaune ou bleue permet-tent de détecter et de piéger des thrips.

Dégâts de thrips sur fruit

Les traitements contre les mouches mineuses Liriomyza sont couverts par l’usage « mouches »

Voir légende des tableaux page 2.

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CHENILLES PHYTOPHAGES

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

SUCCESS 4 0,02 L/hL 3 j 8 h 2 Larvicideou MUSDO 4 Voir Agit par ingestion et contact(spinosad) remarque* Autorisé également contre chenilles phytophages (dose différente)

*3 applications maximum dont 2 par ravageur - Utilisable en AB

ORYTIS ou JOKARI 0,95 L 3 j 8 h 2 Traiter à température inférieure à 22 °Cou FLANKER Agit par contact et ingestion(acrinathrine) Autorisé aussi contre acariens (dose différente)

DECIS Protech 0,83 L 3 j 8 h 3 Traiter à température inférieure à 22°C(deltamethrine) Agit par contact et ingestion

Attention au long délai de rémanence par rapport aux insectesauxiliaires

Traitements thrips

Cet usage recouvre Tuta absoluta et d’autres chenilles, notamment des noctuelles

Tuta absolutaTuta absoluta est un papillon dont la larve (chenille) peutprovoquer de graves dégâts à tous les stades de la cultureen creusant des galeries dans les feuilles, tiges, bourgeons,boutons floraux ainsi que dans les fruits en formation oumûrs. Sa forte capacité de dissémination et de développementet le risque important de dégâts imposent une vigilancepermanente et la combinaison de plusieurs moyens deprévention et de protection. Attention : les dégâts sur feuilles peuvent être confondusavec ceux des mouches mineuses Liriomyza spp. dont leslarves font également des galeries.

Pour plus d’information, consulter :- la brochure « Stratégies de protection des cultures de tomatesous abri contre Tuta absoluta » Tutapi – 2014 (voir p. 32)

- la fiche « Protection des tomates contre Tuta absoluta »Ressources- APREL/GRAB/CRA PACA – 2011sur le site www.aprel.fr

Dégâts de Tuta sur feuilles et fruits

Tuta absoluta adulte Larves (chenilles) de Tuta absoluta

Ne pas confondre mine de Liriomyza et mine de Tuta.

Observer régulièrement la culture pour repérerles dégâts. Installer des pièges avec des capsulesde phéromones spécifiques pour détecterles premiers adultes (mâles) et suivre l’évolutionde la population de Tuta.

Voir légende des tableaux page 2.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 16: Protection de la tomate sous abri

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Macrolophus pygmaeus a uneaction de prédation intéressante,essentiellement sur les œufs de Tutamais aussi sur les larves, avec une pré-férence pour les larves jeunes.

Auxiliaires commercialisés

Trichogramma achaeae, petiteguêpe parasite d’œuf de Tuta, utilisé engénéral en complément de Macrolo-phus.

« Diffuseur » de Trichogrammes

Piégeage

� Piégeage massif des adultes mâles avec des pièges à phé-romones. Les pièges doivent être entretenus régulièrement.

� Piégeage lumineux avec des lampes UV qui capturent desadultes (mâles et femelles). Attention, selon les conditionsd’utilisation, des Macrolophus et des bourdons peuventêtre piégés.

Lutte mécanique� Equiper les abris avec des filets anti-insectes à mailleadaptée peut limiter les entrées d’adultes.

� En début d’attaque, retirer et détruire les feuilles et lesfruits touchés.

Des auxiliaires indigènes, parexemple la punaise miride Dicyphuserrans, peuvent aussi intervenir.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

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Traitements chenilles phytophages (dont Tuta absoluta)

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

XEN TARI 1 kg (4)

BACTURA DFDIPEL DF 1 kg 3 j 8 h 8SCUTELLO DF

DELFIN 1,5 kg 3 j 48 h

ALTACOR Voir 1 j 8 h 2 * Dose de SC :(chlorantraniliprole - remarque* - pour les tomates sous serre permanente et hors sol : 8,5 g/hL RynaXypyr) avec une dose minimum de 85 g/ha et sans dépasser 130 g / ha

(pour 1500 L/ha maximum)- pour les tomates sous serre en sol : 85 g/ haAgit par ingestion (surtout) et contact.Ovo-larvicide (mort des néonates sortant des oeufs traités) etlarvicide. Translaminaire.

SUCCESS 4 ou 0,015 L/hL 3 j 8 h 2 LarvicideMUSDO 4 Voir Agit par ingestion et contact(spinosad) remarque* Autorisé aussi contre thrips (dose différente)

* 3 applications maximum dont 2 par ravageur Utilisable en AB

AFFIRM ou PROCLAIM 1,5 kg 3 j 8 h 3 Agit par ingestion (surtout) et contact(émamectine - benzoate) Ovo-larvicide et larvicide - Translaminaire

STEWARD formulation WG 0,125 kg 3 j 8 h 3 Agit par contact et ingestion(indoxacarbe) Action ovicide et larvicide

HELICOVEX 0,2 L 1 j 8 h 12 Insecticide à base de virus (Hear NPV) Autorisé uniquement sur la chenille Helicoverpa armigera

Pas de référence terrain - Utilisable en AB

(Bac

illus

thuringien

sis)

Insecticides biologiquesAgissent par ingestion sur chenilles jeunesIntervenir en tout début d'attaque, renouveler si nécessaire enmouillant bienCes produits sont à base de Bt de l’espèce kurstaki à l’exceptionde Xen Tari qui est à base de l’espèce aizawaï. Dans la luttecontre Tuta absoluta, il est souhaitable d’alterner les espèces.* 8 applications maximum dont 3 maximum par générationUtilisables en AB

BIOCONTROLE

BIOCONTROLE

Voirétiquette

Nonnotifié

Voirremarque*

Autres chenil les (noctuelles)Les dégâts sont provoqués par les larves (chenilles) qui perforent les feuilles, les fruits et parfois les tiges.

Auxiliaires commercialisésMacrolophus pygmaeus lorsqu’il est bien installé, par-ticipe au contrôle des noctuelles en consommant des œufs.

Trichogramma achaeae, introduit en général pour lut-ter contre Tuta absoluta, parasite également les œufs denoctuelles.

Pour les serres comme pour les tunnels, des filets anti-insectes posés au niveau des ouvrants et aux entréesconstituent une bonne protection contre les papillons denoctuelles. En période à risque, s'il n'y a pas de filets anti-insectes, fermer les portes et les ouvrants avant la tombéede la nuit permet de limiter l’entrée des papillons.

Observer régulièrement la culture pour détecter les premiers dégâts.Intervenir rapidement.

Utiliser en priorité des produits à base de Bacillus thuringiensis si les conditions d’utilisation sont réunies.Voir légende des tableaux page 2.

Traitements Voir le tableau des traitements dans le § Tuta ci-dessus(même usage « Chenilles phytophages »)

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 18: Protection de la tomate sous abri

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PUNAISES ET COCHENILLES

ACARIENS

Nesidiocoris provoque des nécroses(anneaux) sur les apex, tiges, pétioles etboutons floraux. Deux techniques peu-vent être intéressantes pour limiter lespopulations : l’installation précoce deMacrolophus pygmaeus avant les in-festations de Nesidiocoris et la mise ensacs, lors des ébourgeonnages, des axil-laires colonisés.Nezara provoque des dégâts sur fruits(piqûres) ou sur l’apex des jeunesplantes. Il est possible d’en éliminermanuellement en les ramassant sur lesplantes. L’équipement des abris avecdes filets anti-insectes à maille adaptéedoit permettre de réduire les entrées.

Traitements : Dans le nouveau cataloguedes usages, il existe désormais un usage« Cicadelles, punaises, psylles ». Consulterles étiquettes pour connaître les condi-tions d’emploi des produits utilisablespour cet usage et s’informer auprès d’unconseiller sur l’impact de ces produits surles insectes auxiliaires (toxicité, délai depersistance…).

Les cochenilles sont localisées près ducollet et sur la partie horizontale dela tige. La dissémination d’une planteà l’autre est très rapide, les dégâtspeuvent aller jusqu’au dessèchementcomplet de la plante.

La détection précoce de ces troisravageurs est particulièrementimportante car elle peut permet-tre d'éviter leur extension dans laculture.

On rencontre dans la région plusieurs espèces de punaises dont Nesidiocoris (Cyrtopeltis) tenuis et Nezara viridula (punaiseverte) ainsi qu'une cochenille farineuse Pseudococcus viburni qui peuvent provoquer des dégâts dans les cultures de tomate.

Anneau nécrotique provoqué par Nésidiocoris

Dégâts de Nezara adulte et larve sur fruit

Les acariens tétranyques provoquent des dégâts directs sur les plantes (piqûres, dessèchement…).

Cochenilles sur tige

Nesidiocoris tenuis

Acariens tétranyques

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

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Auxiliaires commercialisésActuellement, sur tomate on ne dispose pas d’auxiliaire qui puisse être utilisé de façon fiable contre les acariens. Macrolophuspygmaeus, lorsqu’il est bien installé, peut ralentir le développement de petits foyers.

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

NISSORUN 0,5 kg 3 j 8 h Agit par contact sur les œufs et les larves(hexythiazox) Translaminaire

FLORAMITE 240 SC 0,4 L 3 j 48 h 2 Agit par contact sur tous les stades(bifenazate) intervalle minimum entre 2 applications : 7 jours

MAGISTER 1 L 3 j 24 h 1 Agit par contact et ingestion sur les formes mobiles(fenazaquin)

BORNEO 0,25 L 3 j 8 h 1 Agit par contact sur œufs et larves d’acariens + action stérilisante(étoxazole) sur les femelles adultes

Utilisable aussi contre acariose bronzéePas de références terrain

ORYTIS ou JOKARI 0,8 L 3 j 8 h 2 Agit par contact et ingestion sur larves et adultesou FLANKER Traiter à température inférieure à 22 °C(acrinathrine)

Observer régulièrement la culturepour détecter les premières plantestouchées et intervenir au plus vitepour éviter la propagation dans laculture.

Traitements acariens tétranyques

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

MICROTHIOL 7,5 kg 3 j 8 h 2 Soufre pour pulvérisation - Agit par contact et vapeurspécial disperss Risque de phytotoxicité par température élevée(soufre micronisé) Risque de taches sur fruits selon la dose

Utilisable en AB

HELIOSOUFRE S 7,5 L 3 j 24 h 6 Soufre pour pulvérisation - Agit par contact(soufre micronisé) Risque de phytotoxicité par température élevée

Formulation à base de terpènes de pinPas de référence terrain - Utilisable en AB

FLUIDOSOUFRE 20 kg 3 j 48 h Soufre pour poudrage(soufre sublimé) L’application de cette formulation sur la végétation peut gêner

les auxiliairesRisque de phytotoxicité par température élevéeUtilisable en AB

BIOCONTROLE

BIOCONTROLE

BIOCONTROLE

Traitements acariose bronzée

Observer régulièrement la culture pour détecter rapidement les premiers individus. Les principauxfoyers se rencontrent dans les points chauds, secs, sur les parois, au pied des poteaux, près deschauffages et des entrées proches de cyprès. Les acariens sont particulièrement difficiles àmaîtriser. Ils se disséminent rapidement. Il faut donc éviter tout développement de population.

Acariose bronzée

Les traitements contre les acariens tétranyques sont couverts par l’usage « acariens ». Voir légende des tableaux page 2.

Les traitements contre l’acariose bronzée sont couverts par l’usage « acariens ». Voir légende des tableaux page 2.

L’acariose bronzée est due à un acarien invisible à l’œil nu, Aculops lycopersici.Elle peut toucher les feuilles, les tiges et les fruits.

Remarque : Dans la pratique, les doses des produits à base de soufre sont modulées selon la situation (dans la limite des doses homologuées). Voir un conseiller.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 20: Protection de la tomate sous abri

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En cours de culture

BOTRYTIS

Botrytis cinerea, agent de la pourriture grise, peut toucher lestiges, les feuilles et les fruits.

Les techniques culturales ont un rôle essentiel dans la pré-vention du botrytis :

� Bonne maîtrise du climat dans la serre : contrôler l’hu-midité et limiter ses variations.

� Travail des plantes soigné et régulier :- Effeuiller, ébourgeonner et couper les hampes des bou-quets au ras des tiges, avec une coupe nette et dans desconditions permettant le séchage rapide des plaies (lematin, par temps sec, tubes de chauffage dans la végé-tation…).

- En situation favorable au champignon, un traitementlocalisé au niveau des plaies juste après la taille (effeuil-lage, ébourgeonnage) paraît être un bon complément.

- Surveiller les hampes des bouquets ou les plaies laisséesaprès récolte des fruits ou des grappes car elles sont sou-vent à l'origine de chancres de botrytis sur tige.

� Dates de semis et de plantation cohérentes avec le typede serre et l'équipement dont on dispose (chauffage...) :pas de semis trop précoce dans des serres peu équipées.

� Densité de plantes adaptée à la saison.

� Fertilisation, irrigation et charge en fruits ajustées auxbesoins et au potentiel des plantes.

� Repérage et élimination des premières plantes maladespour limiter l'inoculum. Enfermer les chancres sur place dansun sac plastique pour éviter la dissémination dans la serre.

Traitements botrytis

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

TELDOR ou LAZULIE 1,5 kg 3 j 8 h 2 Agit par contact(fenhexamid) 2 applications maximum

ROVRAL Aquaflo 2 L 3 j 8 h 4(iprodione)

ROVRAL WG 1,33 kg 3 j 24 h(iprodione)

SIGNUM 1,5 kg 3 j 8 h 3 Agit par contact, diffusant, translaminaire(boscalid + pyraclostrobine) Voir * 3/an sans dépasser 3 kg/ha/an

remarque* Autorisé aussi contre oïdium (dose différente)

SCALA ou TOUCAN 1,5 L 3 j 8 h 1 Agit par contact, translaminaire.(pyriméthanil) Effet vapeur. Peut dans certaines conditions provoquer des brûlures

PRESTOP 0,25 Voir 8 h 6(Gliocladium catenulatum) à étiquette

1 g/m2

Voirremarque*

Pour limiter les risques de résistance, alterner les familles des produits. Dans le tableau suivant les ——— séparent les familles

Agissent par contact*Recommandation de la firme : 3 applications maxiConditions particulières à respecter pour l'implantation descultures suivantes : voir étiquette

Fongicide biologique à base de champignonUtiliser en préventif* Dose SC : reommandation firme : - en pulvérisation sur feuillage, utiliser à 0,5% (maximum 6 kg/ha),- en pulvérisation sur plaie de taille, utiliser à 2%Attention aux conditions de préparation de la bouilliePeu de références terrain - Utilisable en AB

BIOCONTROLE

Voirremarque*

Les traitements contre Botrytis sont couverts par l’usage « Pourriture grise et sclérotinioses ». Voir légende des tableaux page 2.

Les produits indiqués dans les tableaux des pages 20 à 23 sont pour des usages "traitements des parties aériennes" sauf pour la partie"Champignons du sol et du substrat" page 23 où les produits sont indiqués pour un usage "traitement du sol".

Protection contre les champignons

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

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OÏDIUMOn trouve sur tomate deux espèces d’oïdium :� Oidium neolycopersici (oïdium externe) : les premierssymptômes sont des taches poudreuses blanches à la sur-face des feuilles.

� Leveillula taurica (oïdium interne) : les premiers symp-tômes sont des taches jaunes sur les feuilles.

En conditions favorables, l’oïdium peut se développer trèsrapidement. Il peut être très difficile à maîtriser.

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

ARMICARB 3 kg 1 j 8 h 8 ?(bicarbonate de potassium)

THIOVIT JET 7,5 Kg 3 j 8 h 2MICROBILLES(soufre micronisé)

COSAVET DF 5 Kg 3 j 8 h 4(soufre)

HELIOSOUFRE S 6 L 3 j 24 h 6(soufre micronisé)

LICORNE 1,66 L 3 j 24 h 4 SystémiquesSYSTHANE New(myclobutanil)

CIDELY TOP 1 L 3 j 24 h Voir(difenoconazole+ remarque* ?cyflufenamid)

SIGNUM 0,5 Kg 3 j 8 h 3(boscalid+pyraclostrobine) Voir

remarque*

ORTIVA 0,8 L 3 j 8 h 3(azoxystrobine)

VIVANDO ou ALGEBRE Voir 3 j 8 h 2(metrafenone) remarque*

NIMROD 2 L 14 j 24 h 4(bupirimate)

Pour limiter les risques de résistance, alterner les familles des produits. Dans le tableau suivant les ——— séparent les familles

Long délai avant récolte : à utiliser en début de culture - SystémiqueConditions particulières à respecter pour l’implantation descultures suivantes - Consulter l’étiquette

Agit par contact - Bien mouiller - Précautions en cas de mélangeavec certains produits: voir la noticeUtilisable en AB

Pénétrant, diffusant, translaminaire. *Dose SC /ha : - Tomate sousserre en cultures hautes : 0,45 L/ha sans dépasser 1500 L/ha,- Tomate sous serre et en plein champ : 0,3 L/ha

Action translaminaire et vapeur*Nb maxi d'applications : 1 en sol sous serre, 2 en culture hors solContient une substance active de la famille des triazoles, comme lemyclobutanilAutorisé aussi contre cladosporiose - Pas de référence terrain -

Agit par contact, diffusant, translaminaire*Nb max appli : 3/an sans dépasser 3 kg/ha/anContient 2 substances actives dont une de la même famillequ'Ortiva - Autorisé aussi contre botrytis (dose différente)

Agit par contact, pénétrant, diffusant, translaminairePeut dans certaines conditions provoquer des brulureAutorisé aussi contre cladosporiose et mildiou (dose différente)

(**)

BIOCONTROLE

Agissent par contact et vapeur

Formulation à base de terpènes de pinAgit par contact Pas de référence terrain

Soufre pour pulvérisationRisque de phytotoxicitépar température élevéeRisque de taches surfruits selon la doseUtilisables en ABB

IOCONTROLE

Surveiller régulièrement la culture pour détecterles premières taches. Intervenir rapidement pouréviter tout développement de la maladie.

Il existe des résistances variétales à l’oïdium externe (On) et à l’oïdium interne (Lt).

Traitements oïdium

(**) Remarque : Dans la pratique, les doses des produits à base de soufre sont modulées selon la situation (dans la limite des doses homologuées). Voir un conseiller.

Voir légende destableaux page 2.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 22: Protection de la tomate sous abri

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CLADOSPORIOSE

MILDIOU

Il existe des variétés résistantes. Actuellement, dans larégion, l’utilisation de variétés "Ff A-E" (anciennement C5),résistantes à 5 races de Cladosporium fulvum (ou Fulviafulva), assure la meilleure protection.

Surveiller régulièrement la culturepour détecter les premières taches.Ne pas laisser la maladie se développer.

Traitements cladosporiose

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

DITHANE Néotec 2 kg 3 j 48 h 5 Agit par contact(mancozèbe) Autorisé également contre mildiou

ORTIVA 0,8 L 3 j 8 h 3 Agit par contact, pénétrant, diffusant, translaminaire(azoxystrobine) Peut dans certaines conditions provoquer des brûlures

Autorisé aussi contre oïdium et mildiou (dose différente)

TOPSIN 70 WG 1 kg 3 j 48 h 2 Agit par contact et systémie(thiophanate-méthyl) Voir Autorisé aussi en traitement du sol contre verticilliose (dose différente)

remarque* *2 applications maximum y compris traitement du sol

CIDELY TOP 1 L 3 j 24 h Voir Action translaminaire et vapeur.(difenoconazole+ remaque* ? * nb maxi d'applications : 1 en sol sous serre, 2 en culture hors solcyflufenamid) Autorisé aussi contre oïdium

Pas de référence terrain

DORIMAT 2 L 7 j 48 h 3 Agissent par contactVISCLOR 500L Traitement autorisé sous serre uniquement à l’aide d’un automateFUNGISTOP FL Autorisés aussi contre mildiou(chlorotalonil)

Les attaques sont favorisées par une forte humidité. Ellessont assez rares sous abri mais peuvent être graves, avec undéveloppement rapide, notamment sous les ouvrants aprèsdes pluies. Elles peuvent toucher les feuilles, les fruits, lestiges, le collet et provoquer la mort des plantes.

Tache de cladosporiose sur feuille

Les traitements contre la cladosporiose sont couverts par l’usage « Maladies des taches brunes ».Voir légende des tableaux page 2.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 23: Protection de la tomate sous abri

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Traitements mildiou

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

Spécialités commerciales Entrent aussi dans la stratégie de prévention contre les bactériosesà base de CUIVRE Vérifier les conditions( dose, DAR, DRE…) et précautions d'emploi,autorisées pour cet usage différentes selon les spécialités

Utilisables en AB (vérifier selon spécialités)

DITHANE Néotec 2 kg 3 j 48 h 5 Agit par contact(mancozèbe) Autorisé également contre cladosporiose

ORTIVA 1 L 3 j 8 h 3 Agit par contact, pénétrant, diffusant, translaminaire (azoxystrobine) Peut dans certaines conditions provoquer des brûlures

Autorisé également contre oïdium et cladosporiose (dose différente)

RANMAN TOP 0,5 L 3 j 24 h 6 ? Produit de contact avec effet sporicide(cyazofamide)

COACH PLUS 2,5 L 3 j 24 h 3 Agit par contact, pénétrant, diffusant, translaminaire(dimethomorphe +pyraclostrobine)

VINTAGE M dispers 2 kg 3 j 48 h 4?

Contact + pénétrant(mancozèbe + Pas de référence terrainbenthiavalicarbe)

DORIMAT 2 L 7 j 48 h 3 Agissent par contactVISCLOR 500L Traitement autorisé sous serre uniquement à l’aide d’un automateFUNGISTOP FL Autorisés aussi contre cladosporiose

(chlorotalonil)

TRECATOL 2 kg 14 j 48 h 2 ? Agit par contact + systémique(mancozèbe + bénalaxyl) Pas de référence terrain

Suivre les indicationsdonnées sur l'étiquette

CHAMPIGNONS DU SOL ET DU SUBSTRAT

Spécialité Dose DAR(1) DRE(2) Nb PI(3) Remarquescommerciale (SC) de SC en en maxiSubstance active par ha jours heures appli

PRÉVICUR ENERGY 3 L 3 j Non Voir Traitement du sol : apport dans l’eau d’irrigation en cours de culture (propamocarbe HCL + concerné remarque* Uniquement avec un système automatiséfosétyl-aluminium) Usage : champignons pythiacés. Systémique

*Nb max appli : 2 au champ et 4 sur substrat artificielConditions particulières pour l'implantation des cultures suivantesVoir étiquette

PRESTOP Non 4 Fongicide biologique à base de champignon(Gliocladium catenulatum) concerné Traitement du sol par irrigation

pythiacés (Pythium, Phytophthora, Rhizoctonia, Fusarium)Utiliser en préventif - Agit par hyperparasitisme et compétitionspaciale et nutritionnelle - Peu de référence terrain - Utilisable en AB

TRIANUM P Non Fongicide biologique à base de champignon(Trichoderma harzianum) concerné Traitement du sol par irrigation

Usages : champignons pythiacés et champignons autres quepythiacés - Agit essentiellement par compétition spaciale etnutritionnelleUtiliser en préventif - Pas de référence terrain - Utilisable en AB

TOPSIN 70 WG Non Voir Traitement du sol(thiophanate-methyl) concerné remarque* Usage : champignons autres que pythiacées, utilisé pour lutter

contre le Verticillium*1 application maximum au moment de la plantation

Voir l’étiquette

Voir l’étiquette

Voir l’étiquette

BIOCONTROLE

BIOCONTROLE

Traitements champignons pythiacées ou champignons autres que pythiacées

Contre les maladies du sol et du substrat, prendre desmesures préventives avant la culture (voir en p.8).

On peut rencontrer sur tomate des Pythium, Phytophthora,Verticillium, Fusarium… Ces champignons sont responsables dedépérissements des plantes.

De mauvaises conditions de culture sont souvent à l’origine deces maladies : substrat asphyxiant (substrat réutilisé, mauvaisprofilage du sol…), irrigation excessive ou trop près du collet,

température trop basse ou trop élevée, eau de mauvaise qualité...qui affaiblissent les plantes ou favorisent les champignons.

Voir légende des tableaux page 2.

Voir légende des tableaux page 2.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 24: Protection de la tomate sous abri

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En cours de cultureProtection contre les bactéries

CLAVIBACTER MICHIGANENSIS

MOUCHETUREET GALEBACTERIENNE

AGROBACTERIUM

MOELLE NOIRE(Pseudomonas corrugata)

Cette maladie vasculaire se transmetpar la semence et par contact : opéra-tions culturales, matériel contaminé,débris de tomate soufflés par le vent,eau… Elle peut être très grave car elleprovoque la mort des plantes.

Pour réduire les risques d’apparition etde développement de la maladie, laprophylaxie est essentielle : � Les semences doivent être accompa-gnées d’un passeport phytosanitaireobligatoire.

� Demander une copie du/des testsClavibacter réalisés sur le lot desemences achetées (non obligatoire,mais souvent réalisé).

� S’informer de la prophylaxie chez lepépiniériste (conditions sanitaires dugreffage, accès, manipulation desplants…).

� Surveiller les cultures et former le per-sonnel pour une détection précoce.

� A l’entrée de la serre, un pédiluvecontenant un désinfectant est néces-saire. Il doit être entretenu.

� Arracher les plantes malades et leursvoisines, les détruire au plus vite pouréviter les risques de contaminationdes autres plantes.

� Traiter ensuite autour du foyer à titrepréventif avec une spécialité com-merciale à base de cuivre autoriséecontre les bactérioses de la tomate.

� Désinfecter le matériel de taille et selaver fréquemment et soigneusementles mains au savon.

� Limiter au minimum nécessaire lesmouvements de personnes dans laculture. Délimiter et isoler les zonestouchées pour éviter des contactsinvolontaires avec les plantes mala-des. Travailler la zone contaminée endernier (fin de semaine).

� Pour la culture suivante, nettoyersoigneusement la serre et l'ensemblede l'exploitation et du matériel uti-lisé. Désinfecter le sol, les structures,le matériel et le réseau d’irrigation dela serre. Les substrats seront éliminés.

(= Corynebacterium michiganense = chancre bactérien de la tomate)

� Limiter la vigueur (arrosage – fertilisation…)et aérer les serres.

� Traiter avec une spécialité commercialeautorisée à base de cuivre.

Rares sous abri, elles sont liées à uneforte humidité.� Aérer. Ne pas arroser par aspersion.

� Traiter avec une spécialité commer-ciale autorisée à base de cuivre.

Ces mesures nécessaires ne sont parfois pas suffisantes pour éliminer la maladie.

Moelle noire

La bactérie Agrobacterium est à l’origine d’une proliférationracinaire importante qui peut être observée en culture horssol. Les plantes deviennent plus végétatives et la productionde fruits est pénalisée. Des études sont en cours pour améliorerles moyens de protection.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 25: Protection de la tomate sous abri

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En cours de cultureProtection contre les virus

Il n'y a pas de moyen de lutte curative contre les maladiesà virus. Il faut mettre en œuvre les moyens disponibles etcomplémentaires pour limiter les risques de contaminationou d'extension si la maladie survient. Les principaux virusrencontrés actuellement sur tomate en France ou dans despays limitrophes sont les suivants :

L’acquisition de plants de tomate, mais aussi d'autresvégétaux pouvant porter des virus ou leur vecteur,provenant de zones contaminées présente un risqueimportant d’introduction de ces maladies.

VIRUS VECTEURS

PepMV*** : Virus de la mosaïque du pepino Transmis par contact et semence

Tm : Virus de la mosaïque du tabac Transmis par contact et semenceToMV : Virus de la mosaïque de la tomate

TSWV* : Tomato spotted wilt Virus ou maladie bronzée Thripsde la tomate

TYLCV** : Tomato yellow leaf curl virus ou maladie Aleurode Bemisia tabacides feuilles jaunes en cuillère de la tomate

ToCV** : Tomato chlorosis crinivirus Aleurodes Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum

TICV** : Tomato infectious chlorosis crinivirus Aleurode Trialeurodes vaporariorum

ToTV : Tomato torrado virus Aleurodes Bemisia tabaci et Trialeurodes vaporariorum

CMV : Virus de la mosaïque du concombre Pucerons

PVY : Virus Y de la pomme de terre Pucerons

* Virus réglementéen pépinière

** Virus soumis àréglementation

*** Virus réglementéen pépinière et sursemences

Le TYLCV est particulière-ment dangereux. C’est unorganisme nuisible de qua-rantaine soumis à régle-mentation. Il se caractérisesur tomate par des symp-tômes sévères. La productionest diminuée, voire nulle encas d’infestation précoce.

� Appliquer strictement les mesures prophy-lactiques

� Utiliser des semences contrôlées.� L'utilisation de variétés résistantes ou tolé-rantes (résistance intermédiaire), est uneméthode efficace pour limiter les dégâtsliés aux virus.

L’utilisation de variétés tolérantes nedispense pas de la mise en œuvre desmesures de prévention. En effet, les

niveaux de résistance intermédiaire auxvirus peuvent être variables, notammentselon la pression du vecteur. De plus, en casd’attaque, les virus peuvent se développersur ces variétés sans exprimer de symp-tômes, c’est pourquoi il est préférable de lesutiliser avec prudence dans les zones où levirus n’est pas implanté.� Lutter contre les insectes vecteurs, parti-culièrement en pépinière et sur les plantesjeunes :

� - Équiper les pépinières de filets anti-insectes adaptés. Si possible, protéger aussiles serres de culture.

� - Appliquer une protection intégrée ou

chimique raisonnée.� Surveiller rigoureusement les culturespendant toute la saison pour repérer rapi-dement les plantes suspectes. Consulteralors un conseiller ou le SRAL, ServiceRégional de l’Alimentation (ex Protectiondes Végétaux).

� - Effectuer un prélèvement pour détermi-nation dans un laboratoire spécialisé.

� - Arracher et détruire rapidement les pre-mières plantes malades.

� - Par la suite, la gestion du foyer dépenddu virus en cause.

Pour tout prélèvement, enfermer laplante entière sur place dans un sac her-métiquement clos pour éviter les risquesde dissémination du virus ou du vecteur.

Mesures à prendre pour lutter contre les virus

Les mesures à appliquer dans le cadre de laprévention et de la lutte contre certainsvirus de la tomate sont décrites dans leprotocole sanitaire DRAAF/SRAL PACAmis à jour en juin 2013. Demandez le àvotre conseiller.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 26: Protection de la tomate sous abri

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Complément d’information sur les produits cités (tomate sous abri)

Actara (thiamétoxam) H400, 410, EUH401 0,2

Admiral Pro (pyriproxyfène) H304, 315, 400, 411, EUH401 1

Affirm (émamectine benzoate) H400, 410, EUH401 0,02

Altacor (RynaXypyr = H410, EUH401 0,6chlorantraniliprole)

Bactura DF EUH 401

Delfin H317, 319, EUH208, 401Dipel DF EUH401Scutello DF EUH401Xentari H319, EUH401

Bornéo (étoxazole) H410, EUH401 0,1

Décis protech (deltaméthrine) H226, 410, EUH208, 401 0,3Famille des pyréthrinoïdes

Floramite 240 sc (bifénazate) H317, 411, EUH208, 401 0,5

Helicovex (Hear NPV) Voir étiquette

Magister (fénazaquin) H302, 332, 410, EUH401 0,5

Mycotal EUH 210,401(Lecanicillium muscarium)

Musdo 4 voir Succes 4 (même produit)

Nissorun (hexythiazox) EUH401 0,5

Oberon (spiromesifen) H317, 410, EUH401 1

Orytis / Jokari / Flanker H400, 410, EUH401 0,1(acrinathrine) Famille des pyréthrinoïdes

Pirimor G (pyrimicarbe) H301, 319, 332, 410, 1EUH208, 401

Plenum 50 WG (pymétrozine) H351, 410, EUH401 0,5

Préféral (paecilomyces Voir étiquettefumosoroseus)

Prev-AM ou Limocide H332, 319, 317, 411(essence d’orange)

Proclaim Voir Affirm (même produit)

Fluidosoufre H317, 319, EU401Heliosoufre S H318, EUH401Microthiol EUH401special dispers

Steward (WG) (indoxacarbe) H302, 371, 410, EUH208, 401 0,5

Success 4 (spinosad) H411 1

Suprême 20 SG (acétamipride) H302, 410, EUH401 0,2

Teppeki (flonicamide) EUH401 0,3

Trigard 75 WP (cyromazine) H400, 411, EUH401 0,6

Spécialité commerciale(substance active)

Mentions de danger H…et informationssupplémentaires

EUH…(CLP)

LMRen mg/kg

(Bacillu

s thu

ringie

nsis)

(soufre)

(flonicamide +TNFG + TNFA)

Spécialité commerciale(substance active)

Mentions de danger H…et informationssupplémentaires

EUH…(CLP)

LMRen mg/kg

H315, 317, 318, 332,335, 351, 410, EUH401

Algèbre Voir Vivando

Armicarb (bicarbonate EUH401de potassium)

Dorimat 6Fungistop FLVisclor 500 L

Cidely Top (difenoconazole* H 318, 373, 410, EUH 401 d : 2+cyflufenamid) c : 0.02*Famille des triazoles

Coach plus H302, 304, 315, 332, 400, d :1(dimethomorphe + pyraclostrobine) 410, EUH401 p : 0,3

Dithane néotec H317, 319, 361d, 400, 411, 3(mancozèbe) EUH401

Dorimat voir chlorothalonil

Fungistop FL voir chlorothalonil

Lazulie voir Teldor

Licorne voir myclobutanil

Licorne H304, 319, 361d, 412, 0.3Systhane new EUH401

Nimrod (bupirimate) H226, 304, 335, 411, 2EUH066, 401

Ortiva (azoxystrobine) H410, 400, EUH208, 401 3

Prestop (Gliocladium catenulatum) Voir étiquette

Previcur Energy H317, EUH401 p : 4(propamocarbe HCL + f : 100fosétyl-aluminium)

Proplant (propamocarbe HCL) H 317 4

Ranman Top (cyazofamide) H319, 410 0,6

Rovral Aqua Flo (iprodione) H351, 400, 410, EUH401 5

Rovral WG (iprodione) H319, 351, 400, 410, EUH401 5

Scala (pyriméthanil) H412 1

Signum (boscalid + H400, 410, EUH401 b : 3pyraclostrobine) p : 0,3

Cosavet DF EUH 401Heliosoufre S H318, EUH401Thiovit jet microbilles EUH401

Systhane new voir myclobutanil

Teldor (fenhexamid) H411, EUH401 1

Topsin 70 WG H302, 317, 332, 341, 410, 1(thiophanate-méthyl) EUH208, 401

Toucan Voir Scala

Trecatol H317, 361d, 410 m : 3(mancozèbe+bénalaxyl) b : 0,5

Trianum EUH 208, 401(Trichoderma harzianum)

Vintage M disperss H317, 351, 361d, 400, EUH401 m : 3(mancozèbe + benthiavalicarbe) b : 0,3

Visclor 500 L voir chlorothalonil

Vivando (metrafenone) H411 0,4

(chlor

othalo

nil)

(myc

lobutan

il)Fa

mille

des

triaz

oles

(Sou

fre)

INSECTICIDES ACARICIDES FONGICIDES

* CLP : Classification, Labelling (étiquetage), Packaging (emballage)** L’écoulement des produits classés, étiquetés et emballés selon le systèmepréexistant est autorisé jusqu ‘au 1er juin 2017

Pour en savoir plus sur le nouvel étiquetage, voir le site de l’Institut National de Recherche et de Sécurité http://www.inrs.frou http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=outil30

Le tableau ci-dessous présente les mentions de danger (H…), les informations supplémentaires (EUH…) et la Limite Maximale de Résidus (novembre 2015) des produits cités.

Le règlement européen « CLP* » prévoit la mise en place d’un systèmegénéral harmonisé de classification et d’étiquetage des produits chimiques(« SGH ») dont les critères sont établis au niveau international. Ce nouveausystème, progressivement mis en place, remplace le système préexistantdepuis juin 2015**. Il s’applique aux substances et produits phytopharma-ceutiques. Les écritures des pictogrammes, phrases de risque (qui sontdésormais appelés « mentions de danger ») et conseils de prudence ont étémodifiées. Pour plus d’information, consulter un conseiller.

Source pour les LMR européennes : http://ec.europa.eu/sanco_pesticides:public:index.cfm

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 27: Protection de la tomate sous abri

27

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Utilisation en protection intégrée desproduits cités dans la fiche

Les données des deux tableaux suivants concernent la toxi-cité des spécialités phytosanitaires sur Macrolophuspygmaeus, Encarsia formosa, Eretmocerus spp., Tricho-gramma spp. et les bourdons ainsi que la persistance decette toxicité. Lorsque d'autres auxiliaires apportés ouautochtones sont présents, il faut aussi en tenir compte.

Les notions de toxicité et de persistance dépendent beau-coup du contexte dans lequel sont appliqués les produits.Les données qui suivent sont donc indicatives et suscepti-bles d’évoluer. Elles ont pour objectif d’alerter sur lesrisques potentiels. Elles sont une synthèse de différentessources : observations réalisées dans le cadre d’expérimen-tations, expérience des techniciens, fournisseurs d’auxiliaires(BIOBEST, KOPPERT, SYNGENTA Bioline et BIOTOP) ainsi quedes sites internet www.ipmimpact.com et e-phy.

En protection intégrée, les produits toxiques et très persis-tants ne doivent pas être utilisés. Pour les autres, l’utilisationdevra être raisonnée selon la situation : délai avant leslâchers, nature des auxiliaires présents ou à venir, stade desauxiliaires présents, pression des ravageurs, possibilité delocaliser le traitement sur la plante ou dans la serre… L’im-pact d’un produit sur les auxiliaires est souvent plus gravependant la phase d’installation, la plus délicate, que surune population bien installée.

La persistance d’un produit peut varier, notamment enfonction de la saison, du développement de la plante, destechniques culturales… L’utilisation des produits reste doncà décider au cas par cas, en consultant un conseiller ou lefournisseur d’auxiliaires.

Complétée en septembre 2015

Produit utilisable en protection intégrée

Produit utilisable en protection intégrée, avec prudence

Produit non utilisable en protection intégrée

Peu ou pas de données

� Peu toxique

� Moyennement toxique

� Toxique

– Pas de donnée

. / . Données différentes selon les sources

Légende des tableaux p. 30 et 31

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Concernant les auxiliaires

Concernant les bourdons

Pas d'effet sur les bourdons

Fermer et couvrir la ruche avant le traitement

Fermer et retirer la ruche avant le traitement

Incompatible avec la présence de bourdonsX

0

. / . Données différentes selon les sources

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 28: Protection de la tomate sous abri

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Insecticides / Acaricides

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 29: Protection de la tomate sous abri

29

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Fongicides

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 30: Protection de la tomate sous abri

30

Actions mises en œuvredans le cadre du plan ECOPHYTOLe réseau Ferme DEPHYDes maraîchers changent leurs pratiques de protection avec effi-cacité !Le réseau Ferme DEPHY Ecophyto est un réseau national concernanttoutes les filières végétales. Un groupe de maraîchers Provençaux yparticipe volontairement et l’animation est réalisée par la Chambred’agriculture 13. Ces maraîchers cultivent sous abris plastiques ouserre verre les principales solanacées et cucurbitacées au printemps /été, et les salades en automne / hiver. La tomate y est conduite à lafois en Protection Inté-grée et en AgricultureBiologique. Les 8 exploi-tations qui composentle réseau travaillentdans l’objectif de limiterl’utilisation de produitsphytosanitaire de syn-thèse, en mettant enplace notamment despratiques qui assurent,voire améliorent les ren-dements. Par exemple,l’introduction de l’auxiliaires Macrolophus pygmaeus en pépinière estune pratique généralisée dans le réseau. En complément de cet auxi-liaire dans la lutte contre Tuta absoluta, les producteurs ont investiavec réussite dans les lâchers de l’auxiliaire Trichogramma achaeae.Le recours aux produits de synthèse est moins régulier, et les produitsde biocontrôle sont préférés et montrent une bonne efficacité. Leréseau montre ses résultats régulièrement aux autres producteurs lorsde démonstrations techniques sur les exploitations engagées.Nouveauté 2016 : le réseau Ferme maraîchage en Provence travaillesur la thématique de la fatigue des sols à l’aide de la matière orga-nique et des stimulants de la vie du sol !Pour toute information complémentaire, contactez Laurent Camoin(conseiller maraîchage à la Chambre d’agriculture 13) au 04 42 23 86 58

Le BSV Un bulletin sur l’actualité sanitaire des cultures

Le BSV (Bulletin de Santé du Végétal)est une action du plan Ecophyto. Lesbulletins sont rédigés dans chaquerégion et pour chaque filière végétale(maraîchage, arboriculture, viticulture,grandes cultures, etc.). Le BSV maraî-chage en Provence est réalisé grâce auréseau régional de conseillers constitué

des conseillers de CETA, de Chambre d’agriculture et de coopératives.Il est rédigé par quatre animateurs : 2 conseillers de Chambre d’agri-culture (Bouches-du-Rhône et Vaucluse) et 2 expérimentateurs del’APREL qui synthétisent les observations phytosanitaires recueilliespar le réseau pour 10 espèces maraîchères, sous abri ou en pleinchamp. Les observations sont issues de parcelles ‘fixes’ suivies depuisla plantation ou semis jusqu’à la récolte, et de parcelles ‘flottantes’suivies ponctuellement pour améliorer la représentativité du réseau.Pour la tomate sous abri, le réseau est constitué de 5 parcelles enhors-sol suivies toute l’année et de 5 parcelles en sol suivies de févrierà octobre. Le bulletin donne un état des lieux des problèmes phyto-sanitaires rencontrés sur les cultures et permet d’évaluer les risqueset le niveau de pression phytosanitaire du moment. Vous trouverezdes descriptions et des photos des maladies et ravageurs, des rappelsde méthodes de luttes préventives et alternatives. Des résultats de pié-geage sont donnés pour Tuta absoluta sur tomate. Le BSV est un outilcomplémentaire au suivi phytosanitaire de vos exploitations.Le Bulletin de Santé du Végétal maraîchage paraît tous les 15 jours. Ilest consultable gratuitement sur le site de la DRAAF PACA, sur le sitede la Chambre régionale d’agriculture PACA et sur le site de la Cham-bre d’agriculture des Bouches-du-Rhône. Inscrivez-vous sur le sitewww.bsv-paca.fr pour recevoir directement le BSV par mail !

Le projet MacroPlusQuelles techniques pour renforcer l’installation de Macrolophuspygmaeus ?� Objectifs : Macrolophus pyg-maeus est un auxiliaire très utiliséen Protection Biologique Intégréesur tomate. Cette punaise trèspolyphage est particulièrementintéressante pour réguler lespopulations d’aleurodes et deTuta absoluta. Le projet Macro-Plus, qui débute en 2015, a pourobjectif de développer des tech-niques permettant d’obtenir M.pygmaeus en nombre important,à coût réduit et de façon précocedans la culture.

� Pistes de travail :- Plantes hôtes en tant que zones de refuge hivernal, de mini-élevageou de plantes relais (soucis, géranium…)

- nourrissage en culture en l’absence de proies- lâchers en zones confinéesLes expérimentations sont réalisées en stations expérimentales et surdes sites de production en agriculture biologique et conventionnelle.Le projet a également l’ambition de constituer un groupe de produc-teurs motivés et curieux avec lesquels seront co-construits lesdispositifs expérimentaux.Financé par Ecophyto (ONEMA) et piloté par le GRAB, le projet Ecophyto MacroPlus (2015-2017)est labellisé par le Groupement d’Intérêt Scientifique PIClég® et par le pôle européen TERRALIA. Lespartenaires du projet sont : GRAB, INRA, APREL, Chambre d’agriculture des Bouches du Rhône, Serail.

Le projet DEPHY SERRE Système de production sous serres de tomates et de concombres,tendre vers le zéro intrant phytosanitaire� Objectifs : Améliorer les systèmes de productions dans une optiquede réduction de l’usage des intrants phytosanitaires, en préservantles niveaux de performances économiques, agronomiques, qualita-tives et environnementales.

Le projet s’articule sur des essais en station et des suivis en serre deproduction.� Stratégies principales :- Essais de spécialités alternatives anti-oïdium et anti-botrytis.- Utilisation de moyens de piégeages physiques (pièges chromatiques,aspiration…) pour lutter contre les aleurodes.- Réalisation d’un suivi régulier des populations de ravageurs et adap-tation des stratégies en fonction des résultats.- Optimisation de la lutte biologique (nourrissage des auxiliaires, limi-tation de l'effeuillage, gestion climatique...).- Regroupement de ces démarches afin de vérifier leur synergie dansla conduite d’une culture dans une serre systèmeLe projet Ecophyto DEPHY SERRE (2015-2017) est financé par Ecophyto et piloté par l’AOPn Tomate-concombre. Les partenaires du projet sont : APREL, ARELPAL, CATE, CVETMO, SAVEOL.

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 31: Protection de la tomate sous abri

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PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Page 32: Protection de la tomate sous abri

PROTECTION DE LA TOMATE SOUS ABRI - NOVEMBRE 2015 -

Pour en savoir plus YSite internet www.aprel.fr

YLes Bulletins de Santé du Végétal « maraîchage » PACA publiés surles sites de la DRAAF PACA, de la Chambre Régionale d’AgriculturePACA et de la Chambre d'Agriculture des Bouches du Rhône. Il estpossible de s’inscrire sur le site www.bsv-paca.fr pour recevoir le BSVpar mail.

YLes « Messages réglementaires et notes nationales » sur le site de laDRAAF PACAhttp://draaf.paca.agriculture.gouv.fr/Messages-reglementaires-et-notes

YProtocole sanitaire à appliquer dans le cadre de la prévention et de lalutte contre les virus de la tomate - DRAAF-SRAL PACA - Juin 2013

Y« Guide phytosanitaire à l’usage des producteurs de PACA : sécurité,fonctionnalité, aménagement, réglementation, protection de l’utili-sateur » Chambre d’agriculture de Vaucluse – Septembre 2013 -http://www.chambre-agriculture84.fr/

Y« Maîtrise de la protection intégrée - Tomate sous serre et abris » Ctifl– 2011

Y« Stratégies de Protection des cultures de tomate sous abri contreTuta absoluta » - Protection Biologique Intégrée, Agriculture Biolo-gique - Cahier Technique TUTAPI, Paris, ITAB, 2014, 16 pagesF. Rey, A. Ginez, M. Giraud, C. Goillon, M. Goude, J. Lambion, A. Lefèvre, J. Segu-ret, E. Tabone, A. Terrentroy, Y. Trottin-Caudal.

YSite Internet : http://ephytia.inra.fr - Maladies et ravageurs de latomate. Identifier/connaitre/maitriser - INRA

YApplication Di@gnoplant - Biocontrôle - INRA - Koppert

Y« Les maladies de la tomate : identifier, connaître, maîtriser »D. BLANCARD- Quae- 2009

YSites Internet des fournisseurs d’auxiliaires et des firmes phytosanitaires

YSite Internet du Ctifl : www.ctifl.fr

Y« Reconnaître les auxiliaires Légumes et fraises sous serres, abris eten plein champ » Ctifl-2006

• Chambres d’Agriculture des Bouches du Rhôneet de Vaucluse dans le cadre de l’agrément mul-tisites porté par l’APCA sous le n° IF01762

• CETA d’Aubagne sous le n° PA01478 • CETA de Berre sous le n° PA01475• CETA de Chateaurenard sous le n° PA01488• CETA Durance-Alpilles sous le n° PAO1482• CETA d’Eyguières sous le n° PA01474

• CETA d’Eyragues sous le n° PA01498• CETA des serristes de Vaucluse PA01481• CETA du Soleil sous le n° PA01499• CETA de St Martin de Crau sous le n° PA01483 • Chambre d’Agriculture des Alpes Maritimes sousle n° PA01584

• Rougeline sous le n° AQ01676

Les organismes suivants qui ont contribué à l’élaboration de ce document sont agréés par leMinistère chargé de l’Agriculture pour leur activité de conseil indépendant à l’utilisation de pro-duits phytopharmaceutiques :

Partenaires financiers :

Réalisation SE

IAC Aix-en-Provence - Impression SPI Septèmes-le

s-Vallons

Photos : Chambre d’Agriculture des Bouches du Rhône, APREL, CETA des serristes de Vaucluse,CETA de Berre, CETA d’Eyguières, CETA de St Martin de Crau, Ctifl, Koppert, Biotop