Présentation des conférenciers

Firouzeh Nahavandi est docteure en sciences sociales et spécialisée dans l’étude des pays en développement, particulièrement les pays musulmans. Elle est professeure ordinaire à l’Université libre de Bruxelles où elle dirige le CECID (Centre d’Études de la Coopération Internationale et du

Développement) et l’Institut de Sociologie. Elle est également présidente de l’Ecole doctorale thématique en développement et membre de l’Académie royale des sciences d’outre-mer. Elle a de nombreuses publications tant dans le domaine du développement que sur les pays musulmans. Parmi celles-ci, Commodification of Bodies in the Global South, Palgrave McMillan, 2016 ; Iran, deuxième édition, De Boeck, 2015, Afghanistan, De Boeck, 2014 ; Etre femme en Iran : Quelle émancipation, Académie Royale de Belgique, 2016 ; Mouvements islamistes et politique, L’Harmattan, 2009.

Hamadi Redissi est docteur en sciences politiques et professeur à l’Université de Tunis. Il a écrit de nombreux ouvrages dont L’islam incertain. Révolutions et islam post-autoritaire, Cérès Editions, 2017 ; La tragédie de l’islam moderne, Seuil, 2011 ; Le Pacte de Nadjd. Comment l’islam sectaire est devenu l’islam, Seuil, 2007, réédité en poche 2016 sous le titre Une histoire du Wahhabisme ;

L’exception islamique, Seuil, 2004, édition tunisienne Cérès, 2006 ; Les Politiques en islam : le Prophète, le Roi et le Savant, L’Harmattan, 1998. Outre des recherches dans des universités telles que Bologne, Saint-Joseph et Yale, il a également fondé et présidé l’Observatoire Tunisien de la Transition Démocratique.

Mohammed Guenad est docteur en sciences politiques de l’Université de Paris Nanterre et auteur de Sayyid Qutb : Itinéraire d'un théoricien de l’islamisme politique paru aux Éditions L’Harmattan en 2010.

Tasnim Butt est assistante à la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles. Elle est également membre du Centre d’Études de la Coopération Internationale et du Développement (CECID). Ses travaux se focalisent essentiellement sur les mouvements/partis/idéologies islamistes et djihadistes au Pakistan. Elle a publié, en particulier en 2014, Pakistan aux Éditions de Boeck.

Hassan Diab el Harake est enseignant à l’Université Lille 3 et chercheur associé au Centre d’Études en Civilisation, Langues et Lettres Étrangères (CECILLE) à Lille ainsi qu’à l’Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (UCAM) au Canada. Il est l’auteur en particulier de Les fondements

religieux du pouvoir politique dans la République islamique d’Iran paru chez L’Harmattan en 2012.

Yasmina Touaibia est docteure en sciences politiques et chercheure associée au sein de l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain et de l’Équipe de Recherche sur les Mutations de l’Europe et de ses Sociétés. Elle est chargée d’enseignement à l’université de Nice Sophia Antipolis et à l’École de Journalisme de Nice. Outre Egypte paru aux Éditions de Boeck en 2014, elle est

l’auteure de Arabie saoudite, à paraître également aux éditions De Boeck en 2018.

Thomas Pierret est Senior Lecturer in Contemporary Islam à l'Université d'Edimbourg, Département d'études islamiques et moyen-orientales, où il a dirigé le Centre for the Advanced Study of the Arab World (CASAW) de 2014 à 2016. Titulaire d'un doctorat en science politique de Sciences Po Paris et de l'Université de Louvain, il a effectué des séjours postdoctoraux à l'Université de Princeton et

au Zentrum Modern Orient de Berlin. Il mène depuis plus d'une décennie des recherches sur l'islam politique en Syrie. Il est l'auteur de Religion and State in Syria , Cambridge University Press, 2013 et l'éditeur de Devenir révolutionnaire. Au cœur des révoltes arabes, Armand Colin, 2013.

Didier LEROY a un parcours multidisciplinaire qui lui a permis d'obtenir une Licence en Philologie et Histoire Orientales (Assyriologie), un Master en Etudes des Religions (Islamologie) et un Diplôme d'Etudes Approfondies transdisciplinaire (Enjeux et débats contemporains) de l'Université libre de Bruxelles. Il a ensuite soutenu sa thèse de doctorat portant sur l'évolution idéologique et structurelle du Hezbollah libanais. Celle-ci a été menée sous un

régime de co-tutelle entre l'ERM (sciences sociales et militaires) et l'ULB (sciences sociales et politiques). Sa recherche post-doctorale a consisté en une analyse de la presse libanaise portant sur la Force Intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL). Il a également mené un projet consacré à la perception de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) dans le monde arabe. Ses activités plus récentes l’ont amené à voyager régulièrement en Afrique du Nord et au Proche-Orient afin d’y mener des recherches sur l’islam politique et le djihadisme, notamment sur les Frères Musulmans en Egypte et sur l’organisation de l’Etat Islamique en Irak et en Syrie (DAECH).

Vincent Legrand est docteur en sciences politiques et professeur à l'Université catholique de Louvain (UCL) où il coordonne le Groupe d'études et de recherches sur le Monde arabe contemporain (GERMAC), le Centre d'études des crises et des conflits internationaux (CECRI) et le Centre d'études du développement (DVLP).

Nicolas Gosset est chargé de recherches au Centre d’études de sécurité de l’Institut royal supérieur de défense (IRSD, à Bruxelles), où il est en charge du programme « Politiques de défense et de sécurité en Eurasie ». Membre associé du CECID, licencié en science politique et sociologie des organisations

de l’Université libre de Bruxelles, il a débuté ses recherches sur la construction sociale de l’État et les dynamiques de transformations sociopolitiques en Asie centrale post-soviétique sous mandat d’aspirant FNRS, d’octobre 2007 à décembre 2010 (successivement affilié à l’Institut français des études sur l’Asie centrale de Tachkent et à l’Académie des sciences de la République d’Ouzbékistan), lorsqu’il est entré en fonction à l’IRSD, en 2011, pour y poursuivre ses recherches sur les dynamiques ethno-politiques, régionales et l’économie politique du conflit afghan. Il a notamment publié à ce propos « Lost in Transition? State of the conflict, sovereignty dilemma and the war economy in Afghanistan » (Security & Strategy, Vol. 116, June 2014, 245p.), « Confronting threats from the political-criminal nexus in Afghanistan and Greater Central Eurasia. Implications for peace and conflict studies » (Security & Strategy, Vol. 128, October 2016, 194p.) et « Afghanistan’s conflicts: Local roots and regional dynamics » (CSDS Research Paper, Vol. 34, September 2015, 42p.). Il travaille aujourd’hui sur l’articulation entre régimes de gouvernance, idéologies et activités criminelles dans le recourt à la violence armée en Afghanistan et dans la grande région centrasiatique. À ce titre, il collabore avec le projet international de collecte et d’archivage de données The Taliban Sources Project et le Central Eurasian Analysts Network du CESS de l’Université d’Indiana à Bloomington.

Jean Marcou est Professeur des Universités à Sciences Po Grenoble (France) après avoir été pensionnaire scientifique à l’Institut Français d’Études Anatoliennes d’Istanbul où il a dirigé, de 2006 à 2010, l’Observatoire de la Vie Politique Turque (OVIPOT – http://ovipot.hypotheses.org/) et dont il reste

chercheur associé. Il a été aussi directeur de la Section francophone de la Faculté d’Économie et de Sciences Politiques de l’Université du Caire (Égypte), entre 2000 et 2006, et coordonnateur du département francophone de Science politique de l’Université de Marmara (Istanbul), de 1988 à 1992. Il est directeur des relations internationales de l’IEP de Grenoble et dirige, à l’IEP de Grenoble également, le Master « Intégration et Mutations en Méditerranée et au Moyen-Orient. » Ses principaux champs d’enseignement et de recherche concernent les évolutions politiques turque et égyptienne (Constitutions, élections et partis politiques…), les transitions politiques dans le sud de l’Europe (en Espagne et en Grèce), l’Union Européenne, et l’évolution des équilibres politiques au Moyen-Orient (vue notamment au travers des politiques étrangères française, turque et égyptienne).

Samir Amghar est Senior Fellow à la European Foundation for Democracy à Bruxelles. Titulaire d'une thèse de doctorat de sociologie, soutenue à l'Ecole des hautes études en sciences à Paris, il est diplômé de droit, de science politique et d'arabe. Il est l'auteur de Salafisme d'aujourd'hui, Michalon, 2011 ; Les

islamistes au défi du pouvoir, Michalon, 2012 et de L'islam militant en Europe, Infolio, 2013. Il a également édité European Islam: The Challenges for Society and Public Policy, Ceps edition, 2007.

Mohamed El Battiui est docteur économie et gestion de la Solvay Business school de l’Université libre de Bruxelles. Il et professeur à la Haute École Francisco Ferrer à Bruxelles et chargé de cours à l’Université catholique de

Louvain. Spécialiste de l’islam belge, il a publié, entre autres, avec Meryem Kanmaz Mosquées, imams et professeurs de religion islamique en Belgique, Fondation Roi Baudoin, 2004.

Leila El Bachiri est chargée de cours à l’université de Genève. Titulaire d’un doctorat en Philosophie et Lettres (orientation histoire des religions), Leïla El Bachiri a réalisé des recherches sur la période fondatrice de l’Islam, l’élaboration historique du droit musulman (charia), le statut des femmes musulmanes (codes de la famille et discours islamiques contemporains sur « la femme » en islam),

les féminismes islamiques, les féminismes arabes et le dialogue interculturel et interreligieux à partir de l’œuvre de feu Mohammed Arkoun. Elle est notamment l’auteure de Les féministes de l’islam, de l’engagement religieux au féminisme islamique, Etude des discours d’actrices religieuses « glocales » à Bruxelles, Préface de Firouzeh Nahavandi, Ed. Pensées Féministes, Bruxelles, 2011.

Alain Grignard est docteur en islamologie. Professeur à l’Université de Liège, il est également consultant auprès de nombreuses institutions belges et internationales. Outre une très grande expertise sur le terrorisme, il compte à son actif une longue carrière à la police fédérale belge.

Myriem Amrani est titulaire d’un diplôme en sciences politiques de l’ULB. Elle s’investit à titre militant et professionnel dans les quartiers fragilisés bruxellois depuis 25 ans. Tout au long de ces années, les questions relatives à la revitalisation des quartiers, l’insertion socioprofessionnelle, l’égalité homme-

femme, la lutte contre les discriminations ainsi que le vivre ensemble ont jalonné son parcours. En 2006, elle fonde l’association Dakira qui propose un séminaire de sensibilisation à l’Islam dans une perspective critico-historique et socio-politique, en partenariat avec le CECID et un dispositif de prévention et de sensibilisation aux radicalismes violents, destiné aux professionnels de l’enseignement et du social et aux jeunes de 12 à 25 ans.

Nicolas Cohen est avocat au barreau de Bruxelles et membre de JUS COGENS, un cabinet d’avocats qui intervient dans la défense des personnes poursuivies pour terrorisme depuis plus de quinze ans. Il exerce en droit pénal et droit pénitentiaire avec en ligne de mire la défense des droits fondamentaux des

justiciables et, notamment, des plus démunis. Depuis 2013, il co-préside également la section belge de l'Observatoire international des prisons, association militante qui recueille de l'information et alerte sur l'état du système carcéral belge.

Andrea Rea est Doyen de la Faculté de Philosophie et Sciences sociales de l’Université libre de Bruxelles. Docteur en sociologie, ses recherches porte en particulier sur les phénomènes migratoires et les éléments liés aux conditionnements sociaux. Il a, entre autres, édité en 2002 avec E. Bribosia, Les nouvelles migrations. Un enjeu européen, éditions Complexe et avec Adam I., Ben Mohamed N., Kagné B., Martiniello M., Histoire sans-papiers. Trajectoires

des sans papiers en Belgique, Vie ouvrière et publié Immigration et racisme en Europe, éditions Complexe, 2008 et Migrant women in the labor market, Taylor and Francis Inc., 2015.

Présidence de séance

Sarah De Grootte, Aspirante FNRS au sein du Centre d'Études de la Coopération Internationale et du Développement (CECID) et assistante à l’ULB. Sa recherche porte sur la transgression de la kafala au Maroc avec une attention particulière accordée au statut que détient la femme au sein de ce phénomène. Xavier Luffin, Professeur à l’Université libre de Bruxelles et Président du département Langues et lettres, Faculté de Lettres, Traduction et Communication.

Hanieh Ziaei, Chargée de recherche ARC, Membre du Cercle des Chercheurs sur le Moyen-Orient (CCMO), Doctorante en co-tutelle internationale et Membre externe de l'Observatoire sur le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord - UQAM

Informations et inscription auprès de Marie-Line Furst (mfurst@ulb.ac.be)

Site web : http://www.ulb.ac.be/fsp/cecid/index-Activites.html