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P.P. N° 160 Organe officiel du 1er mai 2009 Parti Socialiste Veveysan Case postale 855 42 e année 1800 VEVEY 1 Tirage: 10’500 exemplaires CCP 18- 6390 -3 http://ps-veveysan.ch Edito • En mai, fais ce qu’il te plaît ? page 2 Actualité veveysanne • Projet du Parking sous- terrain «enterré» L’impact d’une procé- dure de vote page 3 Actualité locale La mobilité – douce réalité ou rêve inac- cessible • Bilan socialiste à mi-législature pages 4-5 Actualité locale • Le déchet, un débat qui devient passionnant • Rencontre du mégot et du crachat page 6 Elections fédérales • Contre le «passeport biométrique» Médecines complémen- taires et phytomédica- ments page 7 1er mai • La vente d’hier et d’aujourd’hui page 8

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P.P. N° 160

Organe officiel du 1er mai 2009Parti Socialiste Veveysan Case postale 85542e année 1800 VEVEY 1Tirage: 10’500 exemplaires CCP 18- 6390 -3

h t t p : / / p s - v e v e y s a n . c h

Edito• En mai, fais ce qu’il

te plaît ?page 2

Actualité veveysanne• Projet du Parking sous-

terrain «enterré»

• L’impact d’une procé-dure de vote

page 3Actualité locale• La mobilité – douce

réalité ou rêve inac-cessible

• Bilan socialiste àmi-législature

pages 4-5Actualité locale• Le déchet, un débat qui

devient passionnant

• Rencontre du mégotet du crachat

page 6Elections fédérales• Contre le «passeport

biométrique»

• Médecines complémen-taires et phytomédica-ments

page 7

1er mai• La vente d’hier et

d’aujourd’hui

page 8

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2 – BNV n° 160

E d i t o

En mai, fais ce qu’il te plaît ?

Recommandations de vote du Parti Socialiste Veveysan

Référendum à propos des Documents d’identité biométriques obligatoiresUne démarche précipitée et risquée, menaçant la protection des données

Arrêté fédéral «Pour la prise en compte des médecines complémentaires»Une ouverture en faveur de solutions pragmatiques mais avec un cadre légal sécurisé

NON

OUI

U

U

Alexandra MELCHIORPrésidente du PS Veveysan

> Votations fédérales du 17 mai 2009

Les entreprises doivent, quant àelles, favoriser la mobilité douce et cher-cher à s’implanter à proximité deréseaux de TP. Elles peuvent égalementprendre des mesures incitatives: prendreen charge des frais d’utilisation des TP,rendre leur parking payant, abolir la voi-ture d’entreprise si elle n’est pas néces-saire, etc.

Quant à nous, citoyens, nous devonsabsolument nous interroger sur le rôleque nous avons à jouer dans la perspec-tive de la préservation et de l’améliora-tion de l’écologie planétaire. Sauf casexceptionnel, il n’est pas nécessaire,dans nos contrées, de se balader enAUDI «Monster» 700, même pour serendre à son lieu de travail ! Une voitureplus modeste et moins gourmande encarburant ferait très bien l’affaire desaccros du transport individuel… et l’onpeut d’ailleurs y prendre un passager:c’est le covoiturage !

Dès maintenant, nous devons touschanger nos comportement et nous nepouvons plus ignorer nos responsabilitésenvers les générations futures, solidaritéoblige !

A.M.

toutes faites, il est des prises deconscience qui sont indispensablesquant à l’environnement. Toutes et tous,individus, entreprises, collectivitésdevons nous mobiliser: bien des projetssont déjà en cours, notamment dansnotre commune; alors, accélérons lamanœuvre !

L’offre en transports publics (TP)mérite d’être améliorée. Les collectivi-tés publiques doivent continuer à toutmettre en œuvre pour inciter le transfertmodal: densification des réseaux de TPet maintien de tarifs abordables. L’Etatdoit subventionner massivement l’accèsaux nouvelles technologies et toutes lesmesures améliorant l’efficacité énergé-tique (chauffages à bois, Minergie, pan-neaux solaires, etc.). Des réductions fis-cales permettent de favoriser ce type dedémarches; toute solution est bonne àprendre si elle contribue à améliorer lebilan énergétique global. Mais notreville n’est pas en reste: elle accorde desencouragements financiers lors del’achat de vélos électriques et, surtout,elle vient d’élaborer un Plan directeurcommunal des énergies.

1er mai, date symbolique s’il en esten terme de solidarité ! Il est évident quele monde du travail ne saurait se passerde revendications sociales – plus quejamais impératives au début de cesiècle. Mais un autre monde, le nôtre,mériterait aussi un jour «férié» pourmarquer d’une pierre verte la nouvellerévolution en marche: la fin des énergiesfossiles au profit des énergies renouve-lables. Là, comme au siècle passé, unélan collectif ET solidaire s’impose.

Le déni de réalité n’est plus de miseface à la disparition inéluctable desénergies fossiles. Nos déplacements quo-tidiens, en particulier ceux liés à l’acti-vité professionnelle, ne peuvent plus êtresoumis au confort personnel et égoïstede chacun. S’il n’y pas de solutions

Chers amis, nous avons passéquelques heures heureuses, et votreComité en est ravi.

L’AVIVO peut vous offrir diversesanimations, courses, aides auxdémarches administratives à caractèresocial, feuilles d’impôt, etc.

Notre association est neutre, elle

n’est rattachée à aucun parti politique.Son but est également de défendre lesdroits acquis tout en cherchant à enobtenir d’autres.

Actuellement, on vous enlève cer-tains acquis sociaux que vous avezobtenus non sans problème. Sachez quevous êtes une force, utilisez-la en allant

voter pour ceux qui vous défendent.Les personnes désirant rejoindre ce

joyeux et efficace groupe qu’estl’AVIVO peuvent se renseigner auprèsdu soussigné.

Roger Niquillemembre du Comité

021 921 82 12

L’ EN FÊTERepas de l’AVIVO le 25 janvier 2009

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BNV n° 160 – 3

A c t u a l i t é v e v e y s a n n e

Entre le «tout auto» et le «zéro voi-ture», le projet de parking souterrain de280 places «sous» la Place du Marché (+ 60 places en surface), que le Conseilcommunal a refusé le 22 janvier derniermais que le PSVe soutenait, avait l'avan-tage de proposer un compromis, sommetout acceptable, pour toutes les partiesconcernées, du piéton veveysan au com-merçant de la Vieille Ville, de l'habitantd'une commune voisine au riverain de laPlace du Marché qui voit défiler quotidien-nement un flot de voitures avec son lot denuisances.

Ce parking souterrain, c'était aussi lapossibilité de disposer, 365 jours sur 365,24 heures sur 24 et au centre-ville, d'unnombre de places «garanti», ce qui n'estpas le cas aujourd'hui, du fait des manifes-tations et autres marchés organisés surcette Place.

La séance extraordinaire du Conseilcommunal a abouti au maintien d’un statuquo qui ne correspond pas aux souhaits dela population veveysanne. En effet, les

conclusions de l'étude Albatros portant surl'aménagement de la Place du Marchémontraient que les résultats de l'enquêtefaite auprès des habitants de Vevey et desvisiteurs allaient dans le sens d’une réduc-tion du trafic au centre et d’une promotionde la mobilité douce, dans le sens d’uneplace partiellement libre de voitures, lais-sant ainsi plus d’espace à la convivialitédes habitants et à de petits équipements(Analyse des résultats des questionnaires«Habitants et Visiteurs» – Annexe del'étude Albatros – Vevey – Document n°1 –mars 2008).

Forts de ce constat, les Verts, Alterna-tive, Vevey-Libre et le PSVe ont déposé, le26 février dernier, un postulat demandantà la Municipalité de faire connaître lesmoyens qu'elle souhaite mettre en œuvrepour alléger la circulation automobile aucentre-ville, sachant qu'elle y réfléchit; end'autres termes, de présenter des lignesdirectrices en matière de mobilité en villede Vevey.

Comme indiqué dans ce postulat etconformément au vœu exprimé par unemajorité des habitants de Vevey et des visi-teurs qui ont répondu au questionnaire del'étude Albatros, une des mesures princi-pales consiste à réduire sensiblement lenombre de places de stationnement à laPlace du Marché, moyennant la mise enplace coordonnée des mesures compensa-toires suivantes:

la mise à disposition de places de sta-tionnement de substitution en périphériedu centre-ville (dont un parking derrière lagare, par exemple), en proposant des par-kings provisoires dans l'attente de struc-tures définitives lorsque un emplacementvacant s'y prête;

le développement des transports encommun, avec un réseau densifié, des fré-quences renforcées et l'adhésion à la com-munauté tarifaire Mobilis;

la mise en place de mesures facilitantl’usage de la ville sans voiture, y comprisdu point de vue commercial (zones pié-tonnes, modération de la circulation…).

Ce postulat a été accepté par leConseil communal et transmis à la Munici-palité pour étude et rapport.

A noter que la Municipalité élaboreactuellement un plan de mobilité, avecl'aide de ses services. Attendu pour la fin2009 / début 2010, il permettra de dispo-ser à la fois d'un diagnostic et de proposi-tions visant à améliorer l'organisation et lagestion des déplacements au sein de notreville.

Si le PSVe se réjouit d'en prendreconnaissance, il émet néanmoins un vœu:la réalisation d'un plan de mobilité àl'échelle de la région et ce, dans un avenirqui se veut proche !

V. M.

ss

s

Le débat du 22 janvier sur le parkingde la Place du Marché a été complètementperturbé par la procédure de vote choisie.Alors que le préavis était conçu, par laMunicipalité, comme devant être votépoint par point, ce qui devait permettre deconnaître l’avis du Conseil sur les diffé-rentes composantes du projet (nombre deplace, parking souterrain ou de surface,financement, etc.), une majorité du Conseils’est opposée à la proposition socialiste devoter ainsi. C’était pourtant le mode defaire qui avait permis à la commission, àqui on prédisait un blocage complet, detrouver une solution de compromis (pas de

parking souterrain mais diminution à 340places).

La majorité du Conseil s’est vite mor-due les doigts d’avoir opté pour la version«globale» proposée par le Président. Enimposant de considérer chaque amende-ment comme un vote global, il a introduitde nombreux blocages et beaucoup d’éner-vement. Le plus grave est surtout que celan’a pas permis de construire, pièce parpièce, une solution de compromis commel’avait fait la commission.

Le plus grave est cependant la mau-vaise interprétation faite du règlementconcernant le vote global. Ce système veut

que, comme dans l’«America’s Cup», oncherche à définir le meilleur challengerpour l’opposer au defender. Dans ce cas, ledefender est le préavis de la Municipalité,et le challenger la proposition alternativequi doit lui être opposée.

L’objectif doit être d’avoir le meilleurchallenger possible. Cela signifie qu’onoppose le premier projet amendé audeuxième, puis le vainqueur au troisième,puis le vainqueur au quatrième, et ainsi desuite. Dans l’«America’s Cup», c’est cequ’on appelle le «Round Robin». Et ensuite,on passe au vrai duel entre le vainqueur detous les challengers et le defender.

U L’impact d’une procédure de vote

Vincent MATTHYSPrésident Groupe

Secr. gén. ASCOR

U D’un projet aujourd’hui «enterré», celui du Parking sous-terrain de la Place du Marché, vers un véritable concept de mobilité pour la Ville de Vevey

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Avec une telle procédure de vote, onest sûr d’avoir donc un vrai challenger, surlequel se sont reportés les votes des «per-dants» qui préfèrent une solution moyen-nement bonne plutôt que pas de solutiondu tout. Dans la mesure où le Conseil avaitvoté l’entrée en matière, cela signifiaitdonc qu’il acceptait que la discussiondevait déboucher sur une solution, bonneou mauvaise, qui serait ensuite certaine-ment soumise au peuple par referendumautomatique.

Malheureusement, le Président a pro-cédé au vote en prenant individuellementchaque solution amendée et en faisantvoter pour ou contre. Il est évident que,comme il y avait en gros six solutions dif-férentes défendues chacune par une frac-tion du Conseil, aucune de ces variantesn’a recueilli plus d’une trentaine de voix(le PS a été le groupe le plus cohérentavec son programme électoral). Aprèsavoir ainsi éliminé toutes les solutionsalternatives, on s’est retrouvé dans la

même situation pour le préavis municipal,qui n’a lui aussi recueilli qu’un peu plus de30 voix, essentiellement celles des socia-listes.

Voilà comment on fait échouer unprojet qui contenait pourtant toutes lesvariables devant permettre de confection-ner une solution idéale de compromis…

Laurent Ballif

générations futures un espoir de qualité devie tout au moins égal à celui que nousconnaissons.

C’est pourquoi nous cherchonsaujourd’hui à redéfinir nos modes dedéplacements de manière importante. Ilne s’agit en effet pas de contraindre lesuns et les autres à modifier leurs compor-tements pour des raisons idéologiques,mais bien pour des raisons évidentes depérennité de notre environnement. Pouratteindre les buts fixés dans cet objectif(diminution du trafic routier, économiesd’énergie, utilisation accrue des transportsen commun, etc.), il est nécessaire de com-prendre que les mesures prises ont pourbuts d’inciter un transfert du transportindividuel vers le transport en commun.

Cette modification de la mobilité estpossible en considérant, ou plus claire-ment en déterminant objectivement etclairement qui a le «droit» d’utiliser sonmoyen de transport individuel entre sonlieu de domicile, pris largement, et lecentre d’intérêt – commerces, travail, loi-sirs – visé. Cette détermination permet dèslors d’évaluer pleinement les besoins entransports publics permettant d’atteindrece centre d’intérêts – ici, Vevey – et lesbesoins en aménagements routiers et enplaces de stationnement. Evidemmentqu’il s’agit là de changer ses habitudesindividualistes, d’accepter le sentiment deperte de confort et de liberté accrue. Lespouvoirs publics peuvent et mettentaujourd’hui tout en œuvre pour permettrela création d’une offre en transportspublics et en aménagement de l’espacepublic permettant une transition efficacevers de nouveaux modes de transports.Par ailleurs les conditions sont aussi misesen place afin de garantir aux activités éco-nomiques et commerciales une transitionintégrant ces modifications. Cela leur per-

mettra de proposer à leur clientèle unevaleur ajoutée qu’elle ne trouverait dansles centres commerciaux des grandeszones industrielles.

En conclusion, la mobilité, qu’on peutappeler douce, est l’enjeu majeur de cesprochaines années. Elle doit devenir lapréoccupation de chacun et assurer demaintenir la qualité de la vie dans lescentres urbains, mais aussi permettrel’amélioration de l’offre économique etcommerciale de ces mêmes centres. Pouratteindre cet objectif, il est nécessaire quechaque acteur fasse preuve d’ouverture etaccepte de se mouvoir avec les autresacteurs vers une nouvelle manière deconcevoir les déplacements dans notreenvironnement.

L. G.

Lionel GIRARDINMunicipal Sécurité /

Affaires sociales et familiales

Il a y quelques années à peine lorsque,au détour d’une conversation sérieuseou non, le concept de développement

durable était évoqué, il n’était pas rare,voire habituel, de constater au mieux uneincompréhension de la part des interlocu-teurs, au pire un dédain brutal. Alors,lorsque la discussion s’orientait vers lesréalités du développement durable, onentendait souvent crier au fou, et ce princi-palement lorsqu’il était question de la voi-ture, des transports et donc de la mobilité.Aujourd’hui, le ton a changé, les discoursaussi, mais en est-il de même dans la réa-lité, dans les actes de tous les jours. ?

Dans les faits, la mobilité est lafaculté de se déplacer au sein d’un espace.Ainsi, il s’agit bien de déterminer lamanière dont nous nous déplaçons enfonction de nos divers centres d’intérêts,qu’ils soient professionnels, sociaux, fami-liaux ou de loisirs, dans notre environne-ment constitué par les différents lieuxd’attraction de nos activités. La vision destrente dernières années fut de mettre l’in-dividu au centre de toutes les préoccupa-tions et de le projeter au sein d’une mobi-lité accrue mais uniquement dans uneapproche individuelle. Il est nécessaireaujourd’hui de considérer que cettemanière de concevoir les déplacements nerépond plus de manière satisfaisante auxéconomies d’énergies nécessaires à leurdurabilité, ni aux critères de protection del’environnement permettant de laisser aux

4 – BNV n° 160

A c t u a l i t é l o c a l e

La mobilité – douce réalité ou rêve inaccessible ?

fondé en 1967

Editeur responsable:Alexandra Melchior

Rédacteur:Laurent Ballif

Réalisation graphique:Madeleine Morvan

Impression:Rapide Offset Service,

Ecublens

Paraît 3-4 x par annéeOnt participé à ce numéro:

Lionel Girardin,Marcel Martin,

Vincent Matthys,Alexandra Melchior,

Yvan Schneider,

Abonnement: 15 francsAbonnement de soutien:

ce que vous pouvez.CCP: 18 - 6390 -3

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BNV n° 160 – 5

A c t u a l i t é l o c a l e

Le cadre de notre actions comportaittrois point, pour lesquels le bilan est d’oreset déjà tout à fait positif.

U Confiance: après un «round d’obser-vation» de 6 mois, la méfiance qui carac-térisait la précédente législature s’estestompée. La Municipalité informe leConseil de ses démarches et projets, leConseil contrôle sans a priori la gestion dela commune et accueille le plus souvent lespréavis avec satisfaction.

U Population: les socialistes ont vouluassocier les habitants aux grands projets.Le Château de l’Aile a été traité en vota-tion populaire selon notre programme delégislature, une consultation générale a étéfaite concernant la Place du Marché, desconcours sont ouverts pour tous les projetsde la ville.

U Finances: la diminution de la dettes’est poursuivie, prioritaire pour nous parrapport à la baisse des impôts. Les socia-listes se sont fermement opposés aux ten-tatives de baisse voulues par la droite duConseil, et nous avons réussi à construireune majorité dans ce sens. Nous avonsatteint notre objectif: une dette à moins de

100 millions sans diminuer les investisse-ments ni les prestations à la population.

En reprenant notre programme pointpar point, le bilan est le suivant (les objec-tifs sont considérés comme atteints soitpar la politique de la Municipalité à majo-rité socialiste, soit par les actions desmembres de la section au Conseil ou dansla rue).

U Circulation et stationnement.Atteint: macarons pour le stationnement,zones 30 km/h, aménagement de la Placede la Gare et diminution du transit.Echec: parking souterrain à la Place duMarché mais nous nous engageons pourd’autres solutions de diminution desplaces de parc. A faire: piétonnisation dela Vieille Ville, réaffectation des espacesau nord de la gare, plan de mobilité.

U Domaine public. Atteint: convivialitéet activités à la Place du Marché, maintiendes espaces verts, en particulier le Jardindu Rivage ainsi que la parcelle Creux dePlan (Port Eiffel).

U Tissu commercial et quartiers:Atteint: maintien du commerce de proxi-mité, soutien aux associations de quartier,développements ciblés de Gilamont et Gui-san, enquête sur le commerce du centreville, enquête sur le tourisme.

U Liaison entre quartiers et équipe-ments: Atteint: Les Moulins de laVeveyse sont conçus comme une occasionde lien sous les voies du train; garderie encours de création aux Moulins, UAPE àCrédeiles, rénovation des terrains deCopet; soutien à la Jouerie. En cours:maison de quartier à Guisan, centre dejour pour requérants d’asile.

U Développement durable: Atteint:renforcement de l’Agenda 21 en personnelet moyens, réduction de la consommationd’énergie, électricité verte grâce à unelutte serrée au Conseil, plan de mobilité dupersonnel communal, standard minergie+pour les bâtiments communaux. A faire:étendre les espaces verts et prairiessèches, installer des capteurs permanents.

Espaces publics et transports

U Logement et subventionnement:Atteint: contrôle de la fixation des loyers,surveillance des rénovations, introductionde l’Aide individuelle au logement, soutienaux familles. A faire: acquérir des bâti-ments pour maintenir des logements àloyer modéré, acquérir des terrains pourles mettre à disposition de coopératives.

U Petite enfance: Atteint: augmenta-tion des places d’accueil, intégration duréseau UAPE et mamans de jour. A faire: congé parental, accueil desenfants malades.

U Activités éducatives: Atteint: main-tien du sport scolaire, aide à la Villa St-Martin, rénovation des collèges, augmen-tation des places d’apprentissage, accueilpara-scolaire. A faire: harmonisation deshoraires, création d’une structure pour les10-13 ans.

U Pôle culturel derrière la gare:Atteint: soutien à la Guinguette, rachatd’un immeuble pour des activités cultu-relles, artisanales et sportives (motionRacine), cautionnement d’associations,aide aux artisans aux Bosquets. A faire:PPA des Bosquets maintenant les activitésculturelles.

U Sport: Atteint: soutien aux clubssportifs, développement des installationsde proximité (Copet, patinoire, plage), sou-tien au Fonds sportif, création de manifes-tations de sport spectacle (ICG, beach-volley). A faire: rénovation des Galeriespour le sport.

U Régionalisation de la police:Atteint: création de Police Riviera, création des répondants de quartier. A faire: intégration régionale des pom-piers et de la protection civile.

L. B.

Prestations sociales

Société et région

Culture et éducation

Bilan socialiste à mi-législature

Laurent BALLIFSyndic de Vevey

Les socialistes veveysans dési-rent être jugés sur leurs actes.Notre programme électoral2006/2011, sur lequel nous avonsfondé notre campagne de 2006,est pour nous un document impor-tant. Tant les municipaux socia-listes que les membres du parti auConseil et dans leur activitépublique s’y réfèrent en perma-nence. A mi-législature, voici lamanière dont nous avons remplinotre contrat moral avec la popu-lation veveysanne.

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6 – BNV n° 160

Lors d’une récente séance duGrand Conseil, la prise en considéra-tion d’un postulat concernant l’intro-duction de la taxe au sac a été refuséepar le plénum. Par le moyen de la taxeau sac, on entend faire diminuer levolume et le tonnage de déchets inci-nérables par un meilleur tri à lasource.

La loi fédérale en la matière parlede pollueur-payeur mais ne précise pasqui est le pollueur. Est-ce celui qui uti-lise ou celui qui fabrique le produitqui deviendra déchet ? A mon avis, laquestion reste ouverte, donc quifaut-il taxer ?

RAPPEL: La ville de Vevey pro-duit environ 10.000 tonnes de déchetspar année (2007).

Nous estimons que 80% de lapopulation participe au tri des déchetsà la source, ce qui est bien, MERCI.10 à 15 % le fait occasionnellement,et peut-être que 5% des habitants

n’ont pas encore compris la nécessitéd’une telle opération. Dommage, parcequ’en mettant n’importe quoi n’im-porte où, on annule le bon geste de lamajorité des usagers.

Ainsi, grâce à votre participation,40% du tonnage est dirigé vers lesdiverses filières de recyclage. Noussouhaitons vivement que ce tonnagepuisse augmenter et atteindre les60%, chiffre inscrit dans le plan can-tonal de gestion des déchets.

En ce concerne les incinérables, ilssont traité à l’usine de la SATOM àMonthey. Cette entreprise entièrementen mains publiques incinère annuelle-ment (2007) environ 200.000 tonnesde déchets provenant de son périmètre(94 communes affiliées) ainsi que del’étranger.

La production de chaleur des deuxfours transforme de l’eau en vapeur,cette vapeur mise en pression,actionne une turbine couplée à unalternateur. Production d’électricitéen 2007: 130'000’000 de kw/h. Unprojet de chauffage à distance, avecmise en valeur de la vapeur résiduelle,est en cours d’étude.

Les installations de la SATOMsont équipées de récupérateurs demétaux. A partir de cet été, une instal-lation complémentaire, consistant à

extraire à sec le solde des métauxcontenus dans les scories, sera mise enactivité.

A mon avis une bonne gestion desdéchets doit prendre en compte lebilan énergétique global d’un produit:fabrication, collecte, transport, valori-sation et élimination.

Avant d’imaginer introduire unetaxe, il est indispensable de prendre enconsidération une vision plus futuristequi consiste à:

1. Faire diminuer la fabricationet la production de ce qui deviendradéchet. Pour les fabricants: considé-rer la durée de vie de telle ou tellematière liée à sa dégradation totalepar rapport à son temps d’utilisationeffectif.

2. Orienter les déchets dans lesfilières les plus favorables, que cesoit en recyclage ou en revalorisa-tion énergétique. Notre calendrierdéchets 2009, qui a été distribué àtous ménages, contient les informa-tions utiles et nécessaires à ce sujet.

3. Prendre conscience que leparcours du déchet ne s’arrête paslà où on l’a déposé !

M. M.

A c t u a l i t é l o c a l e

- Salut crachat, quel bon ventt’amène ?

- Un geste automatique! Lasociété étant constituée d’une minoritéd’acteurs qui n’ont pas encore décou-vert les beautés de la nature, je ne suispas surpris d’être largué sur ce trottoir.

- Comment se fait-il que tu n’aiespas continué ton chemin, par exemple,collé sous une chaussure ?

- Les semelles ne sont plus siaccueillantes, alors j’attends ! et toi,mégot, tu as une fois de plus raté l’en-trée du cendrier ?

- C’est vrai, je finis mal. Pourtant,les débuts étaient prometteurs, serrédans une boîte en carton, puis, le ciel,les étoiles, la belle musique, les petitsplats, l’ambiance, le luxe. Comme mesfrères me précédant, j’ai eu la joied’être enlacé par des doigts ornés detoute une quincaillerie appelée bijoux,puis, filtre à particules, on m’a sus-pendu amoureusement entre des lèvressensuelles ; le parfait bonheur, quoi !J’ai même vu un match à la TV. On yvoyait les joueurs cracher parterre.

- Un terrain glissant améliore-t-illa qualité du jeu ?

- A la sortie, mission terminée, onm’a simplement largué comme toi surce trottoir. Je ne comprends pas cegeste, surtout que la tête qui était enprolongement des doigts parlait dedéveloppement durable! Alors, tu vois,nous nous retrouvons momentanémentles deux dans ce mégotland, en atten-dant d’être éliminés. Si tel n’est pas lecas, nous continuerons notre chemin,toi diffusant tes microbes, et moi,mégot dans le lac polluant mes troismètres cubes d’eau !

U Le déchet, un débat qui devient passionnant

Rencontre du mégot et du crachat...

Marcel MARTINMunicipal

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BNV n° 160 – 7

E l e c t i o n s f é d é r a l e s d u 1 7 m a i

Le Conseil de l’Union européennea, le 13 décembre 2004, adopté unrèglement sur les éléments biomé-triques pour passeports et documentsde voyage, complété des spécificationstechniques pour les éléments biomé-triques. Cela s’inscrit dans ce qu’onappelle l’Espace Schengen.

Il est précisé ce que doivent conte-nir les puces des passeports: une imagedu visage, deux relevés d’empreintesdigitales et les données alphanumé-riques de la zone lisible par unemachine (nom, numéro de passeport,nationalité, date de naissance, sexe),ainsi que les données nécessaires aucodage et à la sécurisation de la puce.

Mais, avec son arrêté, le Conseilfédéral va plus loin que ces exigences. 1. Les données biométriques ne

seront pas simplement codées dansla puce, mais également stockéesdans le fichier central de l’Officefédéral de la police. Cela revient àficher tous les détenteurs de passe-ports comme s’ils étaient des cri-minels.

2. La proposition de maintenir lapossibilité pour les citoyens de

demander une carte d’identitésans puce électronique, qui làencore ne déroge pas à l’acquis deSchengen, a d’abord été acceptéepar le Conseil national. Suite à laréaction négative du DFJP, lesdeux Conseils sont ensuite revenussur cette possibilité et ont doncrefusé d’ancrer dans la loi le librechoix en la matière. Cela montreque l’un des objectifs est bien laconstitution de ce fichier central.

Vu la complexité et le coût de latechnologie nécessaire au recueil deces données, les communes ne pour-ront plus établir le moindre documentd’identité. De plus, le Conseil fédéraln’a jamais pu donner de garantiesclaires ni prendre d’engagementsquant aux organismes qui auront accèsaux données des puces. De nombreusesentreprises privées (sécurité, trans-port, aviation) pourraient ainsi avoiraccès aux données contenues dans lespuces des passeports suisses.

C’est par opposition à ces excèssécuritaires que la référendum a étélancé contre le projet d’introductiondes passeports biométriques. L’his-toire a montré, notamment en Suisse,

les dérives possibles du stockage dedonnées personnelles sur les citoyens.

La Coordination romande contreles passeports biométriques, cons -ciente des risques encore importantsentraînés par les technologies utiliséespour le stockage des données, n’ac-cepte la généralisation des passeportsqu’au sens des critères définis parl’UE.

Parce que nous considérons

• que les citoyens suisses doiventpouvoir choisir d’avoir une carted’identité sans puce

• que les communes sont compé-tentes pour délivrer de tels docu-ments pour l’intérieur du pays

• que les organismes ayant accèsaux données sont mal définis

• que les données biométriquesne doivent pas être stockées dansun fichier centralisé

nous voterons NON à cet arrêtéfédéral.

U Contre le «passeport biométrique»

Les exigences concernant l'autori-sation simplifiée des médicamentscomplémentaires et des phytomédica-ments font l'objet de discussions dansle cadre de la deuxième étape de larévision de la loi sur les produits théra-peutiques. L'initiative populaire «Ouiaux médecines complémentaires» etl'initiative parlementaire «Médica-ments de la médecine complémen-taire. Réglementer concrètement laprocédure d'autorisation simplifiéedans la loi sur les produits thérapeu-tiques» demandent toutes deux unremaniement total de la loi.

L'initiative populaire «Oui auxmédecines complémentaires» a été

déposée en septembre 2004. Elledemandait une prise en compte inté-grale de la médecine complémentairepar la Confédération et les cantons. Sile Conseil fédéral et le Conseil nationalont rejeté l'initiative, le Conseil desEtats, lui, est allé dans le sens de sesauteurs en proposant un contre-projetdirect.

Celui-ci ne demande toutefois plusune prise en compte intégrale de lamédecine complémentaire. Lors de ladiscussion sur le contre-projet duConseil des Etats, la Commission de lasécurité sociale et de la santé duConseil national (CSSS-CN) a décidéde faire de la motion «Reconnaissance

de la médecine complémentaire» lamotion de la commission et un contre-projet indirect au projet de l'initiative.

Finalement, l’initiative d’origine aété retirée et nous votons uniquementsur le contre-projet du Parlementfédéral.

Compte tenu du fait que les critères de respect de la politique de santé, de détention de diplômespour les thérapeutes et d’économiesont garantis par le texte légal, le Parti socialiste vous recommande le

OUI à ce projet.

U Médecines complémentaires et phytomédicaments

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A c t u a l i t é v e v e y s a n n e

8 – BNV n° 160

1 e r M a i 2 0 0 9 – U N I A

Depuis quelques années, nous assistons à une dégrada-tion impressionnante des conditions de travail dans

la vente (Extension des horaires de travail du samedi,augmentations du nombre de nocturnes de fin d’années,travail du dimanche, travail sur appel, etc.).

Il y a 20 ans, la vente, était un métier que nous exer-cions avec plaisir et motivation, la vendeuse avait le

temps de faire son travail, le client était accueilli etconseillé de manière professionnelle.

Il y avait une grande majorité des vendeuses qui béné-ficiait d’un taux d’occupation de 100% à salaire fixe.

Seule une minorité était employée comme auxiliaire.La durée du temps de travail, l’horaire de travail

était toujours le même.

Un salaire fixe était payé à la fin du mois.

Aujourd’hui, les choses ont bien changé.

L’accueil, les conseils et le service à la clientèle sontdes plus sommaires et des plus approximatifs.

Les vendeuses sont stressées, le travail est devenudémotivant. Elles n’ont même plus le temps d’appor-

ter leur aide aux autres collègues. (Chacun pour soi).

Il y a de moins en moins de postes à 100%, donc moinsde certitude financière à la fin du mois.

Les emplois auxiliaires ont, eux, par contre, fait unsaut prodigieux. La durée du travail correspond uni-

quement au besoin des entreprises.

C’est un horaire et un salaire variables.

Comment sommes nous arrivé à une telle situationaujourd’hui ?

Certes, il y a la crise, le chômage et la stagnation desaffaires, voire même un recul. Les patrons veulent

nous faire croire qu’ils ne peuvent plus employer autantde monde, car la conjoncture est dure.

Mais cela n’explique pas tout. Les patrons veulentgagner plus avec moins.

Depuis plusieurs années les petits commerçants ontdiminué et les grandes surfaces ont augmenté. Les

nouvelles techniques ont transformé la façon de tra-vailler.

Tout est pensé pour diminuer le personnel.

Tout est prévu pour flexibiliser le temps de travail.

Toutes les économies sont faites sur le dos des tra-vailleurs.

Une raison majeure explique aussi la précarité desvendeuses. Le secteur de la vente est un désert syn-

dical.

Le syndicat UNIA œuvre pour faire reverdir ce désert.

La peur de perdre son emploi règne parmi les ven-deuses, certains employeurs interdisent même à leur

personnel de se syndiquer. Pourtant, le droit à l’informa-tion est un droit constitutionnel.

Le syndicat veut un travail convenable pourtous et toutes.

Rejoignez-nous Dominique Fovanna

Secrétaire syndicale

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Parti Socialiste Veveysan, Case postale 855, 1800 Vevey 1Un entretien ? téléphonez au 021 922 54 30E-mail: [email protected]

La vente d’hier et d’aujourd’hui