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Document de La Banque Mondiale Rapport N°: {Rapport N°} ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DÉVELOPPEMENT DOCUMENT D’EVALUATION DU PROJET SUR UNE PROPOSITION DE DON D’UN MONTANT DE 42, 3 MILLION $ US A LA REPUBLIQUE DU BENIN DANS LE CADRE D’UN PARTENARIAT INTERNATIONAL DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION 18 Mars 2014 Secteur du Developement Humain Département Education Afrique de l’Ouest et Centrale Région Afrique 1

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Document de La Banque Mondiale

Rapport N°: {Rapport N°}

ASSOCIATION INTERNATIONALE DE DÉVELOPPEMENTDOCUMENT D’EVALUATION DU PROJET

SUR UNE

PROPOSITION DE DON D’UN MONTANT DE 42, 3 MILLION $ US

A LA REPUBLIQUE DU BENINDANS LE CADRE D’UN

PARTENARIAT INTERNATIONAL DANS LE SECTEUR DE L’EDUCATION

18 Mars 2014

Secteur du Developement HumainDépartement EducationAfrique de l’Ouest et CentraleRégion Afrique

Ce document a une distribution restreinte et ne peut être utilisé que par ses destinataires dans l'exercice de leurs fonctions officielles. Son contenu ne peut être divulgué sans l’autorisation de la Banque Mondiale.

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EQUIVALENTS DES DEVISES(Taux de change effectif en novembre 2012)

Unité Monétaire = XOF (F CFA)500 XOF = 1$ US

EXERCICE1er janvier – 31 décembreABREVIATIONS ET ACRONYMES

ABE/Link Projet financé par l’USAIDAFC Arrangement de Financement CommunAFD (Agence Française de Développement)AUF AWP

Agence universitaire de la FrancophoniePlan Annuel de Travail

CAP Certificat d’Aptitude Pédagogique CAS Stratégie d’Assistance Pays CCS CCSE

Chef de Circonscription ScolaireComité de Coordination du Secteur de l’Education

CDD Développement Axe sur la CommunautéCE1 Cours Elémentaire première Année CEAPCGE

Certificat élémentaire d’Aptitude Professionnelle Comité de Gestion de l’Ecole

CI  Cours d’Initiation CM1 Cours moyen première année CM2CMA

Cours moyen deuxième année Agence de Gestion de Contrat

CORUP  Coresponsable d’Unité Pédagogique CP  Conseillers Pédagogiques CPSE Comité de Pilotage du Secteur de l’Education CPR CSDM

Cadre de Politique de RéinstallationComité de Suivi des décaissements et des Marchés

CSPD Comité de Supervision du Plan DécennalDANIDA Agence Danoise pour le Développement International DEODIEMDIP DPP

Direction Communale de l’EnseignementDirection des Infrastructures, de l’Equipement et du MatérielDirection de l’Inspection Pédagogique Direction de la Programmation et de la Prospective

EFA-FTI Initiative Accélérée d’Education pour Tous EMIS Système d’Information pour la Gestion de l’Education ENI Ecole Normale d’InstituteursETFP Enseignement Technique et Formation ProfessionnelleFCB Fonds Commun BudgétaireFCFA Franc de la Communauté Financière Africaine FTI Initiative Accélérée PIB Produit Intérieur Brut

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GER Taux Brut de ScolarisationGIZ l'Agence allemande de coopération internationaleGPE Partenariat Mondial pour l’EducationIFADEM Initiative Francophone Pour la Formation à Distance des MaîtresINFRE Institut National Pour la formation et la recherche en EducationKfW Agence de Coopération Allemande (KreditanstaltfürWiederaurfbau)MCAAT  Ministère de la Culture, de l’Alphabétisation, de l’Artisanat et du TourismeMDG Objectifs du Millénaire pour le DéveloppementMEMP Ministère des Enseignements Maternel et PrimaireMESTFP-RIJ Ministère de l’Enseignement secondaire et technique et de la formation

professionnelle et de l’Insertion des JeunesMTEF Cadre des Dépenses à Moyen TermeNGO Organisation Non Gouvernementale OIF Organisation Internationale de la FrancophoniePAAB Plan d’Action Annuel BudgétiséPAGE Projet d’appui à la Gestion de l’EducationPASEC Programme d’Analyse du secteur de l’Education du CONFEMENPCN Note Conceptuelle du Projet PCR Taux d’Achèvement de l’Enseignement PrimairePDO Objectifs visés dans l’Elaboration du Projet PNDCC Projet Développement National axé sur la Communauté PPDSE Plan Décennal de Développement du Secteur de l’EducationPRSCPUPZREO

Crédit d’Appui à l’Evaluation de la Pauvreté Unité d’Approvisionnement Zone pédagogique Direction Départementale de l’Enseignement

RUP Responsable d’Unité PédagogiqueSCRP Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté STP Secrétariat Technique PermanentSWAp Sector-wide ApproachTTISSA Initiative de Formation des Enseignants de l’Afrique Sub-saharienne TVETUATS

Enseignement et Formation Technique et ProfessionnelUnité d’Appui Technique et de suivi

UGP Unité de gestion du Projet UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’EnfanceUS AID Agence des Nations Unies pour le Développement International

Vice Président Régional: Maktar DiopDirecteur Pays: Madani M. Tall

Directeur Secteur: Ritva S. ReinikkaGestion Secteur: Peter Nicolas Materu

Responsable du Groupe de Travail: Hyacinthe Gbaye

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PAYSNom du Projet

TABLE DES MATIERES

Page

I. CONTEXTE STRATEGIque.........................................................................................11

A. Contexte National...........................................................................................................................11

B. Contexte Sectoriel et Institutionnel.................................................................................................12

C. Les objectifs les plus élevés auxquels le projet contribue..............................................................16

II. OBJECTIfS DE DEVELOPPEMENT du PROJET (ODP).......................................17

A. ODP.................................................................................................................................................17

B. Les Bénéficiaires du Projet.............................................................................................................17

C. Indicateurs de Résultats..................................................................................................................18

III. DESCRIPTION du PROJET.........................................................................................18

A. Les Composantes du Projet.............................................................................................................19

B. Financement du Projet...................................................................................................................22

Instrument de Crédit.............................................................................................................................22

C. Enseignements Tirés et réflétés dans la conception du Projet........................................................23

IV. MISE EN OEUVRE.........................................................................................................24

A. Dispositions Institutionnelles et de Mise en Œuvre........................................................................24

B. Suivi et Evaluation des résultats.....................................................................................................26

C. Soutanabilité...................................................................................................................................27

V. PRINCIPAUX RISQUES et MESURES d’attenuation...............................................28

A. Tableau Récapitulatif d’Evaluation des Risques............................................................................28

B. Explication globale sur l'évaluation des Risques............................................................................28

VI. EVALUATION SOMMAIRE.........................................................................................29

A. Analyses économiques et financières.............................................................................................29

B. Aspect technique.............................................................................................................................31

C. Gestion financière...........................................................................................................................32

D. Passation des marchés.....................................................................................................................33

E. Environnement et politiques de sauvegarde...................................................................................33

Annexe 1: Cadre et suivi des résultats.......................................................................................35

Annexe 2: Description détaillée du projet.................................................................................38

Annexe 3: Dispositions de mise en oeuvre.................................................................................51

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Annexe 4: Cadre d’évaluation des risques opérationnels (Oraf).............................................75

Annexe 5: Plan d’appui à la mise en oeuvre..............................................................................82

Annexe 6 - Analyse économique et financière...........................................................................87

Annexe 8 Contribution des Partenaires Financiers et du Gouvernement à chaque composante du secteur de (2013-2015) (US$ million)........................................................................................100

Annexe 9: Liste des communes défavorisées choisies dans le cadre de l’activité du GPE. .101

Annexe 10....................................................................................................................................103

Annex11 : Indicateurs clés pour le suivi du secteur................................................................104

Annexe 12 Description du Benin..……………………………………………………………105Annexe13 Cartes……....………………………………………………………………………107

.

FICHE DE DONNÉES DU PAD

Bénin

Partenariat International pour le Programme d’Education au Bénin (P129600)

DOCUMENT D’EVALUATION DU PROJET

AFRIQUE

AFTEW

Rapport N°: PAD249

.

Informations de Base

Identité du Projet Instrument de Crédit Catégorie EA Chef d’Equipe

P129600 Investissement Spécifique Prêt

B – Evaluation Partielle Hyacinthe Gbaye

Date de Commencement du Projet Date de Fin du Projet

17-Mars-2014 30-Jun-2017

Date de Démarrage Attendue Date de Fin Attendue

21-Mars -2014 30- Jun-2017

IFC Commun

No

Chef Secteur Directeur Secteur Directeur des Opérations Vice Président Régional

Peter Nicolas Materu Tawhid Nawaz Ousmane Diagana Makhtar Diop

.

Emprunteur: Gouvernement du Bénin

Organisme Responsable: Ministère de l’Enseignement Maternel et Primaire

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Contact: Hon. Eric Kouagou N’DA Titre: Ministère de l’Enseignement Maternel et Primaire

Téléphone N°:

0022997 59 21 60 Email:

.

Autorité Approbatrice Autorité en charge de l’approbation

Decision du RVP

Expliquer s’il vous plait

C’est un fonds fiduciaire qui a été approuvé le Conseil d’Administration du PME

Données de Financement du Projet (M $US)

[ ] Prêt [ ] Don [X] Autre

[ ] Crédit [ ] Garantie

Pour Prêts/Crédits/Autres

Coût Total du Projet (M $US):

42.30

Financement Bancaire Total (M $US):

0.00

.

Source de Financement Montant (M $US)

Emprunteur 0.00

Initiative Accélérée d’Education pour Tous 42.30

Total 42.30

.

Décaissements prévus (en Million Dollars US)

Exercice 2014 2015 2016 2017 0000 0000 0000 0000 0000

Annuel 0,20 14,0 15,80 12,30 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00

Cumulatif 0,20 14,20 30,0 42,3 0.,00 0,00 000 0,00 0,00

.

Objectif(s) d’Elaboration du Projet

Les objectifs du Projet sont d’améliorer: (i) l’accès et l’équité, et (ii) la qualité de l'enseignement à l’éducation de base, avec un accent particulier sur les communes défavorisées du Bénin..

Composantes

Nom de la Composante Coût (Millions Dollars USD)

Composante 1: Amélioration de la qualité de l’éducation avec une focalisation sur le plus

8,20

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Composante 2: Consolidation le taux de scolarisation et le genre 25,30

Composante 3: Amélioration de la gestion et du système éducatif 8,80

.

Conformité

Politique

Est-ce que le projet respecte le contenu du CAS ou d’autres aspects importants? Oui [ X ] Non [ ]

.

Le projet requiert-il des dérogations aux politiques de la Banque ? Oui [ ] Non [X ]

Ont-elles été autorisées par la Direction de la Banque? Oui [ ] Non [ ]

Est-ce que l’autorisation pour les dérogations aux politiques est obtenue du Conseil d’Administration?

Oui [ ] Non [ ]

Le projet remplit-il les critères régionaux d’état de préparation pour la mise en œuvre? Oui [ x ] Non [ ]

.

Politique de Sauvegarde Enclenchées par le Projet? Oui Non

Evaluation Environnementale OP/BP 4.01 X

Habitats Naturels OP/BP 4.04 X

Forêts OP/BP 4.36 X

Lutte Antiparasitaire OP 4.09 X

Ressources Culturelles Physiques OP/BP 4.11 X

Indigènes OP/BP 4.10 X

Recasement Involontaire OP/BP 4.12 X

Sécurité des Barrages OP/BP 4.37 X

Projets sur les Voies Navigables Internationales OP/BP 7.50 X

Projets en Zones Disputées OP/BP 7.60 X

.

Engagements Juridiques

Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Recrutement de 3 ONG 17-Jul-2014

Description de l’engagement juridiqueLe Bénéficiaire doit, au plus tard quatre mois après la date d'effet, recruter trois ONG, selon les termes de référence et de qualification acceptables pour la Banque mondiale, pour superviser le programme d'alimentation scolaire

Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Maintenir, tout au long de la mise en œuvre du projet, les DPP

X Continue

Description de l’engagement juridiqueLe Bénéficiaire doit maintenir, tout au long de la mise en œuvre du projet, les DPP - avec le personnel, les fonctions et les ressources satisfaisantes pour la Banque mondiale – lesquelles sont chargées de la première phase de la mise en œuvre du SIGE.

Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Maintenir, tout au long de la mise en œuvre du projet, l’IGPM

X Continue

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Description de l’engagement juridiqueLe Bénéficiaire doit maintenir, tout au long de la mise en œuvre du projet, la IGPM - avec le personnel, les fonctions et les ressources satisfaisantes pour la Banque mondiale – laquelle est chargée du contrôle de la qualité des inspections et des visites de classe dans les écoles

Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Maintenir le Comité de pilotage du secteur de l’éducation (“CPSE”)

X Continue

Description de l’engagement juridiqueLe Bénéficiaire doit maintenir le Comité de pilotage du secteur de l’éducation (“CPSE”) avec la composition, les fonctions et les ressources jugées satisfaisantes par la Banque mondiale comme indiqué plus en détails dans le Manuel de mise en œuvre du projet (PIM), pour qu’il se charge, entre autres, de: (i) la politique générale du secteur de l'éducation et des orientations stratégiques; (ii) le plan global du secteur de l'éducation; et (iii) le suivi des activités du Projet

Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Maintenir le Comité de coordination (“CCSE”)

X Continue

Description de l’engagement juridiqueLe Bénéficiaire doit maintenir le Comité de coordination (“CCSE”) avec la composition, les fonctions et les ressources qui satisfont la Banque mondiale comme indiqué plus en détails dans le Manuel de mise en œuvre du projet (PIM), afin qu’il se charge: (i) d’analyser, d’évaluer le cadre des dépenses à moyen terme et la mise en œuvre du plan d' action du secteur de l'éducation, et de faire des recommandations pour permettre la prise de décision au niveau du CPSE ; et (ii) de superviser les activités du projet. Intitulé Récurrent Date limite Fréquence

Maintenir l’UATS X Continue

Description de l’engagement juridique

Tout au long de la mise en œuvre du projet, le Bénéficiaire doit maintenir l’UATS sous le contrôle du CCSE, avec le personnel, les activités et les ressources qui satisfont la Banque mondiale en vue de s’acquitter des obligations inscrites dans le cadre du Projet. L’UATS se charge de la coordination au jour le jour du Projet.

Conditions

Nom Type

Description des Conditions

Composition de l’Equipe

Employé Bancaire

Nom Titre Spécialisation Unité

Linda K. English Spécialiste Principal du Développement Humain

Spécialiste Principal du Développement Humain

AFTHD

Lucienne M. M'Baipor Spécialiste Principal du Développement Social

Spécialiste Principal du Développement Social

AFTCS

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Deborah NewitterMikesell Agent Principal des Opérations Agent Principal des Opérations

AFTEW

AtouSeck Economiste Principal en Education.

Economiste Principal en Education

AFTEW

Pierre Joseph Kamano Spécialiste Principal de l’Education

Spécialiste Principal de l’Education

AFTEW

Hyacinthe Gbaye Economiste en Education Chef d’Equipe AFTEW

Africa Eshogba Olojoba Spécialiste Principal de l’Environnement

Spécialiste Principal de l’Environnement

AFTN3

Geraldo Joao Martins Spécialiste Principal de l’Education

Spécialiste Principal de l’Education

AFTEW

Sylvie Charlotte Ida do Rego

Adjoint au Programme Adjoint au Programme AFMBJ

Alain Hinkati Sr Financial Spécialiste Spécialiste de Gestion

Gestion Financiere Management Spécialiste

AFTMW

Mathias Gogohounga Spécialiste en Approvisionnement

Spécialiste en Approvisionnement

AFTPW

Emmelita Olagnika Da Matha Sant-Anna

Temporaire Temporaire AFMBJ

Employé Non Bancaire

Nom Titre Numéro de Téléphone Ville

William Experton Consultant Washington

Youmna Sfeir Consultant 0033679427569 Paris

Richard Sack Consultant 3314233-2899 Paris

.

Lieux

Pays Premier Service de l’Administration

Lieu Planifié Réel Commentaires

.

Données Institutionnelles

Commission en charge du Secteur

Education

.

Secteurs / Changement Climatique

Secteur (Maximum 5 et total % doit égaler 100)

Secteur Principal Secteur % Adaptation Co-bénéfices %

Atténuation Co-bénéfices %

Education Enseignement primaire 82

Education Enseignement secondaire 18

Total 100

J’atteste qu’il n’y a aucune information sur les Co-bénéfices de l’Adaptation et d’Atténuation du Changement Climatique applicable à ce projet.

.

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Thèmes

Thème (Maximum 5 et total % doit égaler 100)

Principal thème Thème %

Développement Humain Education pour tous 100

Total 100

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I. CONTEXTE STRATEGIQUE A. Contexte National

1. Avec un revenu par habitant de 680 $ US en 2010, le Bénin se trouve dans le groupe des pays à faible revenu avec une performance économique modérée. Dans les années 90, le pays a connu une stabilité politique relative et la démocratie, à un moment où d'importantes réformes structurelles ont été entreprises. Au cours de la dernière décennie, les taux de croissance économique oscillaient en moyenne autour de 4,2 pourcent contre une croissance démographique annuelle de 3,2 pourcent. La croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) avait progressé de 3,8 pourcent en 2006 à 4,6 pourcent en 2007 et a atteint plus tard 5,0 pourcent en 2008, son plus haut niveau depuis 2001.Cependant, en 2009 et 2010, la croissance économique a ralenti respectivement entre 2, 7 pourcent et 2,5 pourcent suite à la crise économique mondiale et aux ravages causés par les inondations en 2010 au Bénin. Cette performance de croissance reste légèrement inférieure à la moyenne régionale et a contribué seulement à de modestes augmentations des revenus par habitant et des améliorations du développement humain. La croissance démographique relativement élevée crée d’importants problèmes politiques et de gestion au gouvernement qui a des difficultés pour faire face à la demande croissante des services publics.

2. L'économie repose en grande partie sur le secteur agricole, le coton en particulier, sur la réexportation et le commerce de transit avec le Nigéria et d'autres pays voisins. Le secteur agricole représente environ 32 pourcent du PIB et fournit près de 70 pourcent des opportunités d’emploi du pays, tandis que le coton est le principal produit d'exportation représentant généralement 25 à 40 pourcent du total des exportations. Le commerce de réexportation vers le Nigeria représente à lui seul entre 6,5 et 7,5 pourcent du PIB ce qui explique la vulnérabilité de l'économie face aux changements de politiques commerciales ou au ralentissement économique dans les pays voisins ou dans les pays qui sont ses principaux partenaires commerciaux.

3. La Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP) élaborée par le gouvernement vise à éliminer les contraintes liées à l'amélioration de la compétitivité économique et à l’atteinte des OMD, et à promouvoir la bonne gouvernance . L’actuel SCRP III (2011-2015) s'articule autour de cinq axes stratégiques : (i) l'accélération de la croissance économique à travers la promotion du développement du secteur privé, l'agriculture et la diversification des exportations et l'intégration régionale ; (ii) le développement des infrastructures comme un outil pour la croissance, grâce à de nouveaux investissements substantiels dans trois secteurs prioritaires : le transport, l'énergie, l'eau et l'assainissement, (iii) le renforcement du capital humain pour améliorer les services de base et jeter les bases d’une croissance économique moyenne et à long terme ; ( iv) la promotion de la bonne gouvernance (v) le développement équilibré et durable de l'espace national. La SCRP III prend en considération les nouveaux défis et les contraintes auxquels est confronté le pays, y compris : les opportunités d'emploi pour les jeunes et les femmes; l'ouverture de nouvelles zones de production et des activités agricoles, la promotion de la croissance économique rurale, la réduction des inégalités entre les sexes, et les besoins de protection sociale. En outre, des thèmes tels que l'organisation rurale, la diversification agricole, les défis démographiques et l'adaptation aux changements climatiques ont été plus principalement incorporés.

4. Les progrès en termes de réduction de la pauvreté sont limités. L'incidence de la pauvreté au niveau national est estimée à 35 pourcent (2009) par rapport à 37 pourcent en 2006. Toutefois, ce chiffre global masque d’importantes différences urbaines-rurales et régionales. La pauvreté rurale en 2009 était de 38, 4 pourcent alors que le taux était de 29,8 pourcent en milieu urbain. À l'échelle régionale, il y a un écart de 13 points entre les départements les plus pauvres et les moins pauvres

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(Alibori avec une incidence de pauvreté de 43 pourcent et du Littoral à 30,4 pourcent). Les différences sont encore plus frappantes lorsqu’il s’agit de la différence entre la commune la plus pauvre (Banikoara) et les moins pauvres (Adjarra) qui est à un taux de 34 pourcent.

5. Les efforts pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) pour l’éducation révèlent des progrès, mais atteindre les OMD serait un défi. L’amélioration du taux d'achèvement du primaire est encore trop lente (71,6% en 2011/12 contre 65% en 2005/06) pour mettre le pays sur la bonne voie pour atteindre cet objectif. De même, les progrès réalisés pour ce qui concerne le ratio filles/garçons qui a augmenté de 80% en 2005/6 à 87% en 2011/12 rendent peu probable la réalisation de cet objectif.

B. Contexte Sectoriel et Institutionnel

6. Le Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education – PDDSE adopté en 2006 a servi de cadre pour l’atteinte des résultats convenus dans le secteur de l'éducation, grâce à un ensemble de critères communs mesurables pour poursuivre les progrès et harmoniser l'engagement des bailleurs de fonds à un financement prévisible à long terme. Les principaux objectifs de la stratégie du gouvernement comprennent: (i) l'amélioration de la prestation des services pour améliorer le taux de scolarisation, le genre, la rétention et la réussite scolaire dans l'éducation de base, la promotion de l'éducation des filles, le recrutement et la formation d'enseignants qualifiés ; ( ii ) le renforcement de la gouvernance et l'efficacité du système éducatif grâce à une meilleure gestion et à un redéploiement du personnel de l'enseignement, un financement plus accru et une meilleure gestion des écoles ainsi qu’un soutien académique et administratif ; et ( iii ) la réorientation de l’enseignement secondaire et de la formation pour mieux répondre aux besoins de compétence d'une économie plus diversifiée. Le PDDSE a été approuvé par les bailleurs de fonds locaux et a été à la base d’une Initiative d’Education Accélérée Pour Tous (FTI-EPT, actuellement devenue le Partenariat Mondial pour l'Education - PME), une subvention signée en avril 2008. Le fonds de l'EPT -FTI de (76,1 millions) a été mis en commun avec les contributions des autres bailleurs de fonds (DANIDA, l'AFD, la KFW et le Pays-Bas) dans un programme dénommé Initiative Accéléré de Fonds Commun Budgétaire (FTI - FCB). Le PDDSE est actualisé pour la période 2013-2015.

7. Depuis 2008, le FTI-FCB a apporté une contribution substantielle à la réalisation des objectifs du PDDSE. Les principaux résultats obtenus par le Projet d’Education Accélérée Pour Tous ( P110576), qui est venu à terme le 15 juin 2012 sont les suivants : ( i) 2 613 salles de classe ont été construites et équipées dans l'enseignement primaire tandis que 45 salles de classe ont été construites pour les programmes d'alphabétisation, (ii) 501 cantines gérées par les mères de la communauté scolaire ont été expérimentées avec succès depuis deux ans au profit de 127.000 enfants; (iii) 31 ONG ont été engagées pour mettre en œuvre des programmes d'alphabétisation pour 51.000 bénéficiaires et 1.855 instructeurs d'alphabétisation ont été formés ; iv ) 9.979 enseignants communautaires intégrés dans la fonction publique ont été formés, dont 7.9711 ont passé avec succès l'examen écrit du CEAP, (v ) 1.593 assistants et 1.213 enseignants de la maternelle ont fait stages de formation sur le nouveau programme ; (vi) 46.196 enseignants du primaire ont été formés dans la version révisée du programme de CE1 en sixième année (CM2) ; (vii) 8.059 écoles primaires ont reçu un financement direct de (1.000 $ US / chacune) pour s’approvisionner en fournitures scolaires et du matériel d'apprentissage ; (viii) l'administration locale et l'inspection de l'école ont été renforcées; (ix) une évaluation de l'apprentissage a été réalisée et les résultats seront utilisés pour orienter de

1 8159 ont passé avec succès l’examen écrit du CEAP; mais 7971 ont été formés par le programme

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nouvelles stratégies, et (x) un recensement de la population scolaire a été achevé. Néanmoins, le cadre institutionnel pour le SIGE planifié doit être créé.

8. Après cinq ans de mise en œuvre du PDDSE, l’accès à l’éducation progresse à tous les niveaux. A l’école maternelle, le taux brut de scolarisation (TBS) a connu une hausse de 4,5 pourcent en 2005/06 pour atteindre 12,5 pourcent en 2011/21 (l’objectif était de 10 pourcent). Le taux de scolarisation dans l’enseignement primaire est passé de 1.356.818 à 1.987.182 et le TBS est passé de 93 pourcent à 119,7 pourcent (objectif 112%). La scolarisation des filles a connu la même tendance (le TBS a augmenté de 85,9 pourcent en 2005 / 06 contre 116,8 pourcent en 2011/12 par rapport à un objectif de 112 %) réduisant ainsi l'écart entre les sexes. De même, la croissance des effectifs a été forte au niveau de l'enseignement secondaire au premier cycle (5è, 4è, 3è et 2nd) augmentant de 360.258 en 2005 / 06 à 530.767 élèves en 2010/ 11. L'enseignement privé a apporté une contribution significative qui représente 27,1 pourcent d’inscription à l’école maternelle. L'enseignement privé a apporté une contribution significative qui représente 27,1 pourcent d’inscription à l’école maternelle, et 16,4 pourcent de l'enseignement primaire en 2011 /12 et 15,9 pourcent de l'enseignement secondaire du premier cycle en 2010/ 11. Il est important de noter que la2 politique de gratuité de l'enseignement décrétée par le gouvernement pour les élèves des écoles publiques primaires et maternelles a contribué à l’augmentation du taux de scolarisation dans l’enseignement public.

9. Malgré ces réalisations, le taux d’achèvement ne s’est pas amélioré de manière significative et le Bénin n’est pas en pôle position pour atteindre les objectifs d’achèvement de l’éducation primaire universelle. Les Taux d’Achèvement de l’Education Primaire (PCR) se sont améliorés passant de 65 pourcent en 2005/06 à 71.6% pourcent en 2011/12 tandis que le PCR des filles a connu une augmentation passant de 54,3 pourcent en 2005/06 à 65,8% pourcent en 2010/12 (au-dessus des objectifs révisés de 68 et 61 respectivement, mais encore loin des objectifs initiaux de la PAD: 85% et 79% respectivement). Cette amélioration lente pourrait s'expliquer par l'expansion rapide du taux de scolarisation, mais aussi par la faible qualité et la persistance des taux élevés de redoublement et d'abandon (le taux de redoublement est passé de 7,5 pourcent en 2005/06 à 12 pourcent en 2011/12 par rapport à un objectif de 10 %). La faible qualité de l'éducation s’explique par une combinaison de (i) la faiblesse des connaissances théoriques et des compétences pédagogiques des enseignants qui étaient principalement recrutés localement et (ii) un manque général de suivi et de rapports sur les résultats d'apprentissage des enfants, en particulier au niveau de l'école. En outre, des facteurs tels que l’environnement, les conditions d'enseignement, le manque d'enseignants ont contribué à augmenter le taux de redoublement. Les taux élevés de redoublement ont un impact négatif sur les abandons parce que les familles estiment que le redoublement imposé à leurs enfants ne leur permet pas de tirer profit de leur scolarité. Comme les coûts d'opportunité sont toujours un argument contre la fréquentation scolaire, le redoublement encourage les parents à retirer leur enfant de l'école. Ces effets négatifs du redoublement sont encore plus accentués dans les groupes de population où la demande scolaire est plus faible.

10. De fortes disparités géographiques et sociales persistent dans la prestation et la qualité des services de l'enseignement primaire. Le taux d’accès à l'éducation primaire et secondaire est particulièrement faible dans une région comme l'Alibori (Cf annexe 10 tableau 1). L'analyse de la PCR montre que la moyenne nationale cache des disparités régionales: alors que certaines régions 2 En cohérence avec l'accent mis sur l'atteinte des OMD, le gouvernement a décrété la gratuité de l’école maternelle et primaire en 2006/07, contribuant ainsi à la réduction du fardeau que ces dépenses représentent pour les ménages, ce qui a eu un impact positif sur l'accès à l'école des familles les plus pauvres. La compensation financière publique annuelle est de 5 milliards F CFA (10 millions USD) et est envoyée dans les écoles comme une subvention qui est totalement gérée par les directeurs d’école et les Comités de Gestion Scolaire.

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telles l’Atlantique, l’Ouémé, les Collines et le Mono avaient une PCR relativement élevée qui se situe entre 69 et 83 pourcent, d'autres départements comme la Donga et le Plateau ont un taux compris entre 58 et 60 pourcent tandis que seuls l'Alibori et l'Atacora affichent des taux respectifs de 31,6 et 54,3 pourcent. Dans d'autres régions, les données départementales globales masquent des disparités plus accentuées au niveau des circonscriptions scolaires. Il y a 25 circonscriptions scolaires défavorisées dans lesquelles le TBS est inférieur à 95 pourcent et/ou la PCR est en dessous de 50 pourcent, ce qui représente environ 28,14 pourcent de la population scolaire des (enfants de 6-11ans) et 22,69 pourcent de la population scolaire. Dans 13 de ces circonscriptions3 scolaires, le problème lié à l'accès et à la scolarisation des filles persiste. La plupart de ces circonscriptions scolaires sont caractérisées par : (i) un pourcentage élevé d'école avec un ratio élèves-enseignant qui est au-delà de 70:1 reflétant une difficulté liée au déploiement efficace du corps enseignant, et (ii) une pauvreté plus sévère qui se mesure par le pourcentage de ménages qui dépensent moins de 1,25 $ US par jour. Plus d'analyse s’avère indispensable afin: (i) d'affiner l’objectif, (ii) de déterminer si l'accès à l'éducation est une question d'offre ou de demande, et (iii) d'identifier les facteurs et les contributions qui ont un impact sur le taux d’achèvement et le processus d'apprentissage. Ces analyses sont prévues pour être faites d'ici 2015 dans le PDDSE.

11. L'écart entre les sexes se creuse au fur et à mesure que les élèves évoluent dans le système éducatif. Le tableau 2 de l’annexe 10 montre que bien que la différence dans les taux de scolarisation entre les garçons et les filles dans l'enseignement primaire est relativement faible, l'écart entre les sexes se creuse au fur et à mesure que les élèves évoluent dans le système éducatif avec le taux de scolarisation des filles qui est toujours inferieur à celui des garçons, en particulier au niveau du premier. En effet, alors que le taux de scolarisation des garçons est supérieur à 73 pourcent, seulement environ la moitié des filles étaient inscrites au premier cycle et il y a 25 circonscriptions scolaires défavorisées qui enregistrent un TBS des filles dans l'enseignement secondaire en dessous de 20 pourcent. En outre, compte tenu du profil de rétention, alors que les taux de scolarisation ont tendance à être similaires entre les filles et les garçons au (CI) (tableau 4), l'écart entre les garçons et les filles est plus prononcé en termes d'achèvement primaire : le PCR des filles est de 56,7 tandis qu’il est de 71,3 pour les garçons en 2010/ 11. A la fin du premier cycle, il ne reste que 3 filles sur 10, en comparaison à une proportion de 51 pourcent pour les garçons. La différence entre les filles et les garçons est plus prononcée au second cycle, où, par un effet d'accumulation, les filles n’ont pas plus de 11 pour cent de chances d'atteindre la Terminale, c'est-à- dire 2,6 fois moins que les garçons.

12. Les résultats d'apprentissage dans l'enseignement primaire sont très faibles et ne montrent aucune amélioration significative depuis 2005. L' évaluation de l'apprentissage fait en mai 2011 sur un échantillon de 167 écoles primaires publiques et 35 écoles primaires privées au Cours Préparatoire (CP) et Cours Moyen1 (CM1) montre ce qui suit4 : ( i ) au (CP), seulement 28 pourcent des élèves des écoles publiques et 43 pourcent dans les écoles privées ont les compétences minimales requises en lecture, respectivement 7 et 25 pourcent en écriture, 34 et 64 pourcent respectivement en communication, 18 et 47 pourcent respectivement en mathématiques, et ( ii ) au (CM1 ), seulement 12 pourcent des élèves des écoles publiques et 42 pourcent ont les compétences minimales requises en lecture, 55 et 81 pourcent respectivement dans la communication , 13 et 29 pourcent respectivement en écriture, 11 et 38 pourcent respectivement en mathématiques. Bien que la méthodologie diffère, l'ABE / Link (projet financé par l’USAID) et le Projet d'Appui à la Gestion de l'Education (PAGE) ont fait des évaluations au niveau du CM2 en 2007 et l'évaluation PASEC fait en 2005, montrent des résultats similaires.

3 Karimama, Gogounou, Malanville, So-Ava, Aguegues, Kalale, Segbana, Dangbo, Adjarra, Ifangni, Klouekanmey, Copargo, Zangnanado.4 Rapport sur l’évaluation des apprentissages Garnier April, 2012

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13. L'analyse de l'évaluation de 2011 montre que certains facteurs ont un impact positif sur les résultats d'apprentissage des élèves. Ces facteurs comprennent (i) les enseignants ayant le niveau du baccalauréat ou professeur certifié (PC), les enseignants en service formés par l’INFRE et les enseignants formés à moins d'un an, donnent de meilleurs résultats; (ii) la disponibilité du matériel d'apprentissage et des meubles (tables, papier, stylo, craie ), (iii) la disponibilité des manuels scolaires, (iv) la participation des parents et des directeurs d'école, et (vi) l'utilisation de lignes directrices du programme et d'échange d'expérience professionnelle entre les enseignants, le moral des enseignants. Cependant, les ratios apprenants : enseignants semblent avoir peu d'impact sur les résultats. Mais le fait que l'enseignant doit faire face à des élèves de différents niveaux rend l'enseignement difficile et réduit la capacité de l'élève à apprendre. En plus des résultats de ces évaluations, il convient de noter que le non-respect de la durée de l'enseignement scolaire en raison de multiples grèves des syndicats d'enseignants affecte négativement les résultats d'apprentissage.

14. Le secteur de l'éducation est en proie à des problèmes de mauvaise gestion et de gouvernance. L'audit institutionnel et organisationnel du secteur de l'éducation fait en 2011 a donné les résultats 5suivants : (i) la lourdeur de la structure administrative paralyse le secteur et baisse le moral du personnel, (ii) de nombreuses lois sont caduques et de nombreux décrets ne sont pas mis en œuvre,(iii) des décisions politiques interfèrent trop souvent avec les décisions de gestion et le processus de prise de décision est extrêmement lent, ce qui entame la motivation du personnel; (iv) l’insuffisance de bâtiments et d'équipement pour le fonctionnent d’une administration efficace , (v) la division du secteur entre quatre ministères ne favorise pas le respect et l'application des orientations stratégiques pour les politiques de l'éducation, (iv) la répartition des rôles et des responsabilités dans l'administration n'est pas claire ce qui crée une insuffisance de la reddition de comptes, et (v) les changements multiples ne favorisent pas l'appropriation et la durabilité des actions ; (vi) le temps scolaire efficace ( en dépit d'être officiellement 180 jours/an au Bénin ) est faible et l'absentéisme des enseignants est élevé. Les difficultés de mise en œuvre de la FTI - FCB a révélé que la capacité des ministères en charge du secteur de l'éducation est particulièrement faible dans les domaines suivants : (i) la planification et la budgétisation; (ii) l'acquisition, (iii) la surveillance, et (iv) la gestion des ressources humaines. En outre, le système d'information de gestion de l'éducation (SIGE) n'est pas en place en raison du retard accusé dans le recrutement du consultant chargé de concevoir le cadre informatisé et l’absence de carte scolaire fait que les enseignants continuent d'être inefficacement affectés. Très peu de fonctions sont décentralisées, l’inspection et le soutien des enseignants doivent être renforcés.

15. Beaucoup d'enseignants ont une faible connaissance académique et les compétences pédagogiques, en particulier dans l'enseignement secondaire. Tandis que tous les nouveaux enseignants dans l'enseignement maternel et primaire ont été formés pendant trois ans à travers le projet IAF, cela n'a pas été le cas dans l'enseignement secondaire. Les enseignants du secondaire n'ont pas suivi une formation consistante en 2011. Près de 8000 enseignants (environ 80 % des enseignants permanents) dont 6400 pour l'enseignement du premier cycle étaient dans cette situation. La plupart d'entre eux n'ont pas une connaissance académique dans les disciplines enseignées (par exemple, un diplômé de droit et de sciences politiques officie comme un professeur d’anglais ou de français). En outre, dans certaines disciplines, comme les mathématiques et la physique, il y a un manque d'enseignants et la plus grande partie de l’enseignement se fait par les diplômés en économie et en gestion. La formation des enseignants du secondaire est, par conséquent, une priorité du gouvernement.

5 Audit institutionnel, organisationnel et fonctionnel du secteur de l’éducation du Bénin CRC SOGEMA Septembre, 201115

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C. Les objectifs les plus élevés auxquels le projet contribue

16. Le projet contribue aux objectifs les plus élevés de la stratégie de réduction de la pauvreté du pays soutenue par la Stratégie Nationale d'Assistance de la Banque (CAS) pour la période 2009-2012. Les objectifs stratégiques de la SNAB sont : (i) renforcer la compétitivité et accélérer l’élan du secteur privé (ii) améliorer l'accès aux services de base et assurer une plus grande efficacité des dépenses publiques, et (iii) promouvoir une meilleure gouvernance. En conformité avec l'objectif d'améliorer le capital humain afin de jeter les bases d'une croissance économique à moyen et à long terme (pilier 3 de la SCRP), le Gouvernement a continué de demander le soutien du Partenariat Mondial pour l'Education (PME) dans ses efforts pour atteindre les OMD en matière d'éducation. En outre, la conception du projet est entièrement conforme à la fois à la nouvelle Stratégie de la Région Afrique (L’Avenir de l'Afrique et le soutien que la Banque Mondiale y apporte) et la Nouvelle Stratégie de la Banque Mondiale pour l'Education (Education pour tous - Investir dans les Connaissances et les Compétences des Populations pour promouvoir le Développement). Il se concentre sur la prestation de services de qualité plus équitable et sur le renforcement de la gouvernance et des capacités du secteur public. Une nouvelle SNA, actuellement en préparation, sera présentée à la Commission en mars 2013. Il prendra en compte le secteur de l'éducation parce que la troisième Stratégie de Réduction de la Pauvreté (SRP) continue d'accorder une haute priorité à l'éducation comme l'un des moteurs de la croissance et de réduction de la pauvreté.

17. Le projet contribue également aux objectifs du Plan Décennal de Développement du Secteur de l'Education - PDDSE) actuellement approuvé par le Groupe Local d’Education (LEG) et les membres du GPE. Le PDDSE est un programme sectoriel qui a cinq objectifs interdépendants: (a) l'amélioration du taux de scolarisation, de l'équité régionale, du genre et la rétention de l'éducation de base ; (b) l'amélioration de la qualité de l'enseignement à tous les niveaux du secteur de l'éducation avec pour objectif de maximiser les résultats d'apprentissage; (c) d'accroître l'efficacité et la pertinence du système éducatif en favorisant des liens plus étroits entre la technique, la formation professionnelle et l'enseignement supérieur, d'une part, et les exigences du marché du travail, d'autre part, (d) gérer le flux des étudiants à travers la diversification de l'offre d'éducation pour l'enseignement post-fondamental; (e) d'améliorer la gestion globale du système y compris la gestion administrative, pédagogique et financière. Les composantes décrites dans cette opération serviront de mécanisme pour opérationnaliser ces objectifs fixés par le gouvernement.

18. Le projet est destiné à soutenir les domaines qui complètent les dépenses du gouvernement ainsi que d'autres sources de financement du secteur. L'investissement global dans l'éducation pour la période 2013-2015 est d'environ 1.286 millions de dollars US. Le tableau ci-dessous résume les bailleurs de fonds et les contributions du gouvernement au secteur de l'éducation pour la période mentionnée ci-dessus.

Tableau 5: Résumé des bailleurs de fonds et des contributions gouvernementales aux secteurs de l'éducation (2013-2015) (millions de dollars)

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Sous-secteurs Besoin

Engagement

GAPGouvernement

Bailleurs de fonds FCB6

GPE

Autres bailleurs de fonds7 TotalFC Autre

Maternelle 57,3 46,5 0,9 0,0 0,0 0,0 47,4 9,8

Enseignement Primaire 583,2 535,4 8,7 0,0 26,2 3,0 573,3 9,9

Enseignement Secondaire Général 317,9 302,4 1,8 0,0 7,3 0,0 311,4 6,5

Autres sous-secteurs 328,0 284,0 2,9 8,2 8,8 10,7 314,7 13,3

Total 1286,3 1168,3 14,3 8,2 42,3 13,7 1246,8 39,5*PF = Fonds Communs

II. OBJECTIFS DE DEVELOPPEMENT DU PROJET (ODP)

A. ODP

19. Les objectifs de développement du Projet (ODP) sont d’améliorer: (i) l’accès et l’équité, et (ii) la qualité de l'enseignement à l’éducation de base, avec un accent particulier sur les communes défavorisées du Bénin.

B. Les Bénéficiaires du Projet

20. Les principaux bénéficiaires seront les participants actuels et futurs dans le secteur de l'éducation, y compris : (a) tous les enfants qui fréquentent l'école en particulier ceux des communes défavorisées sélectionnées8 respectivement pour l'enseignement primaire et secondaire du premier cycle; (b) les enseignants, les directeurs d'école, les conseillers pédagogiques, les inspecteurs et autres fonctionnaires du MEMP et du MESFTPRIJ ; (c) les parents et les communautés. Le projet devrait bénéficier environ 1.900 écoles et 511.000 élèves (439.000 dans les écoles primaires et 72.000 dans le premier cycle du secondaire). Les enfants des écoles bénéficieront d'un environnement physique et pédagogique plus sain, et la qualité de l'enseignement dispensé sera améliorée avec le potentiel d'accroître les revenus et d’avoir un impact positif sur les conditions sociales des étudiants sortants et de leurs communautés. Des conditions améliorées et des niveaux de scolarité plus élevés pour les filles ne les aideront pas seulement à augmenter leurs futurs revenus, mais aussi leur permettront de se protéger contre les maux sociaux associés à la violence et au VIH/SIDA. L'éducation des filles à des niveaux plus élevés contribuera également à améliorer les conditions de bien-être social de leurs familles. Les enseignants et autres fonctionnaires pédagogiques et administratives bénéficieront de niveaux de formation plus élevés, d’un meilleur environnement de travail et d’un niveau de revenus plus élevés et de la sécurité de leur emploi. La charge imposée aux communautés à travers la perception des frais informels liés à l'éducation sera allégée par plus de financement public efficace et plus efficient de l'éducation dans les communes concernées.

6 Les bailleurs de fonds de la FCB comprennent : L’Ambassade du Danenark, l’AFK et le KfW7 D’Autres bailleurs de fonds sont la GIZ, l’UNESCO, la BID, l’OIF/AUF, le Fonds Saoudien 8 25 communes défavorisées sont sélectionnés pour l'enseignement primaire et 23 du premier cycle du secondaire

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C. Indicateurs de Résultats

21. Les indicateurs suivants seront utilisés pour mesurer l'atteinte de l'objectif visé au cours de l’élaboration du projet:

(i) Pourcentage d’enseignants jugés satisfaisants chaque année par une enquête d’observation de classes de l’INFRE et d’une agence externe dans les communes défavorisées ;

(ii) L’écart entre le Taux Brut d'Admission au cours primaire des communes défavorisées et celui recueilli au niveau moyen national (dont celui des filles);

(iii) Le taux d'achèvement de l'enseignement primaire dans les communes ciblées (total / filles);(iv) Le taux brut de scolarisation dans l'enseignement secondaire au premier cycle dans les

communes cibles;(v) Le système pour l'évaluation des apprentissages dans l'enseignement primaire;(vi) Les Bénéficiaires Directs du Projet (nombre), dont des filles (%) CORE.

III. DESCRIPTION DU PROJET

22. Pour maximiser l'impact du projet , le Gouvernement et le Groupe Local d’Éducation (GLE) a décidé de concentrer les interventions du projet sur les communes défavorisées sélectionnées, à l'exception de (i) la formation initiale des enseignants du secondaire du premier cycle (Composante1), et (ii) la sous-composante constituée du "renforcement de l'inspection scolaire et de l’amélioration de la gestion pédagogique grâce à l'utilisation des évaluations d'apprentissage des élèves» (Composante3) qui couvrira l'ensemble du pays. Après un processus de consultation participative entre le GLE, y compris la Banque et le gouvernement, les deux critères mentionnés ci-dessous ont été discutés et convenus pour la sélection des communes défavorisées :

Pour l'enseignement primaire : le taux brut de scolarisation (TBS) doit être inférieur à 95 pourcent et/ou un taux d'achèvement inférieur à 50 pourcent;

Pour l'enseignement secondaire du premier cycle : Un TBS des filles inférieur à 30 pourcent.

23. Sur la base de ces critères, sur les 77 communes du pays : (i) Pour l'enseignement primaire, 25 communes ont été sélectionnées, soit en 2011, 22,7% des élèves du primaire concernés et 25,3% du nombre d'écoles, et (ii) pour l'enseignement secondaire du premier cycle, 23 communes ont été sélectionnées, représentant 15,1% des élèves de ce niveau et 20,6 % du nombre d’écoles. Parmi ces communes, 17 sont concernées à la fois par l'enseignement primaire et secondaire. En conséquence, l'intervention du projet couvre un total de 31 communes.

24. Le projet s'appuiera sur les enseignements tirés de la mise en œuvre du précédent Programme EPT/FTI et développer certaines des initiatives fructueuses qui ont été prises par ce programme principalement (i) le renforcement des inspections scolaires locales, la gestion de l'école et des systèmes d'information afin d'accroître la reddition de comptes et d’obtenir des résultats, (ii) l'appui direct à l'école et à l'inspection au niveau de la commune, ce qui a produit un impact positif, et (iii) les cantines scolaires gérées par les communautés qui sont plus rentables que les cantines publiques gérées par l'administration et qui ont un impact positif sur le taux de scolarisation.

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A. Les Composantes du Projet

25. Le projet GPE regroupe les trois composantes suivantes (voir Annexe 2 pour une description plus détaillée du programme)

Composante 1: Amélioration de la qualité de l'éducation de base (Coût total , y compris les imprévus, 8,2 millions de $ US)

26. Cette Composante vise à améliorer les pratiques d'enseignement et la qualité de l'environnement d'apprentissage dans les communes défavorisées du Bénin. Cette composante comporte les deux sous-composantes suivantes:

Sous-composante 1.1. L'amélioration des pratiques d'enseignement à travers les formations initiale continue (Coût total, y compris les imprévus, 6,3 millions de $ US)

27. La formation continue concernera les enseignants du primaire et l’encadrement pédagogique et a pour objectif de préparer, de fournir et de tester l'impact des améliorations apportées dans les compétences pédagogiques des enseignants de l'éducation de base et dans l'emploi du temps dans les salles de classe. Tous les modules qui seront élaborés se concentreront sur le temps d'enseignement (gestion de classe) et la façon de maximiser l'apprentissage pour les différents types d'apprenants. Des sessions de formation seront également organisées au profit des enseignants sélectionnés et reconnus comme ayant des lacunes pédagogiques, déterminées par des visites de classe. Environ 9.000 enseignants venant de 1.769 écoles des communes défavorisées bénéficieront de cette formation par an.

28. La formation initiale concernera les enseignants de l'enseignement secondaire du premier cycle et sera une continuation du programme FCB qui a commencé en 2011 avec environ 12.000 enseignants contractuels. Sur les 12.000 enseignants, le projet formera 3.400 enseignants contractuels qui n'ont que le baccalauréat (ou un an au-delà) pour deux ans. Leur formation aura lieu pendant les périodes de vacances dans trois collèges de formation des enseignants Ecoles Normales Supérieures qui ont déjà préparé un programme spécifique pour ce type de formation).

Sous-Composante 1.2.Matériel Pédagogique (Coût total, y compris les imprévus 1,9 million $US)

29. Cette sous-composante apportera des subventions aux écoles pour l'acquisition de matériel pédagogique, à l’exclusion des manuels scolaires, en vue de soutenir les écoles primaires des communes défavorisées du pays. Chaque école recevra 1000 dollars US pour acheter du matériel pédagogique uniquement au titre de l'année scolaire 2014-2015.

Composante 2: L’Amélioration du taux de scolarisation et de l’équité (Coût total, y compris les imprévus 25.3 million dollars US)

30. Cette composante financera (i) la construction de salles de classe dans les écoles primaires et les premiers cycles des collèges des communes défavorisées, et (ii) les activités indispensables pour l’amélioration de la rétention et de l'équité, y compris les programmes et les actions d'alimentation scolaire visant à promouvoir la scolarisation des filles dans les communes ciblées.

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Sous-Composante 2.1.Construction de salles de classe dans les communes les plus défavorisées (Coût total, y compris imprévus, 11,5 millions de dollars US)

31. Cette sous-composante est conçue pour contribuer à la réduction de la pénurie de salles de classe dans les communes ciblées par la construction et l'équipement de salles de classe dans des écoles sélectionnées en fonction des besoins de chaque commune et l'écart entre les ratios élèves-salle de classe. Le nombre de salles de classe à construire se présente comme suit:

pour les écoles primaires : (i) 255 salles de classe ou 85 modules standard de trois salles de classe (qui comprennent un bureau et un magasin); 6.375 mobiliers pour apprenants; 255 bureaux d'enseignants et (ii) 170 blocs de 4 latrines;

pour les écoles secondaires du premier cycle : (i) 192 salles de classes ou 48 modules standard de quatre salles de classe, 4.800 mobiliers d’apprenants, 192 bureaux d'enseignants et 96 blocs de 4 latrines.

32. Les travaux de construction seront délégués par le MEMP et le MESFTPRIJ à deux agences de gestion de contrat (RMR) qui ont été utilisées dans le précédent projet FTI.

Sous-Composante 2.2. L’amélioration de la rétention et de l'équité (Coût total, y compris imprévus, 13,8 millions de dollars US)

33. Cette sous-composante appuiera (i) l'alimentation des apprenants des écoles des communes défavorisées, (ii) les actions visant à promouvoir la scolarisation des filles dans les communes ciblées.

34. L'alimentation scolaire. Le projet appuiera, dans les deux dernières années9 de sa mise en œuvre, 396 cantines scolaires existantes et gérées par les communautés dans les communes défavorisées en offrant au moins un repas par jour à une moyenne de 128.000 apprenants chaque année. L'approche qui a été mise en œuvre avec succès dans le précédent projet FTI sera basée sur le système informel existant des mamans (mères) qui préparent et servent les repas de midi. Des ONG seront recrutées pour superviser l'ensemble du programme, notamment en organisant et en surveillant le processus et en apportant un appui à tous les acteurs, en particulier pour la surveillance et la rédaction des rapports.

35. Promouvoir la scolarisation des filles dans les communes les plus défavorisées. Au niveau de l'école primaire, le projet financera un un kit scolaire pour toutes les filles des classes du CI et CP des communes défavorisées, soit environ 91.000 apprenants par an, comprenant (i) des fournitures scolaires (sauf des livres) et un sac d’écolier ; et (ii) des uniformes scolaires, La stratégie sous-jacente pour cette sous-composante est d'encourager la scolarisation des filles dans les communes où elles sont sous-représentées. Les kits de soutien seront distribués par le directeur de l'école chaque année sur une période de trois ans, et cet appui est censé (i) encourager les filles à fréquenter et à continuer l'école (ii) réduire les coûts de scolarisation pour leurs familles.

Composante 3: Améliorer la gestion et la gouvernance du secteur  (Coût total, y compris imprévus , 8.8 million de dollars US)

36. L'objectif de cette composante est de renforcer la capacité du Bénéficiaire à mettre en œuvre et superviser son programme du secteur éducation. Sous-composante 3.1 Première phase du système d'information de gestion de l'éducation (SIGE)

9 La première année de la mise en œuvre du projet sera consacrée aux activités préparatoires (recrutement des ONGs à travers le processus de compétition nationale, le recrutement des mamans par les communautés, etc.)

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(Coût total, y compris imprévus US$: 2.1 million )

37. L'objectif de cette activité est d'améliorer, à court terme, la disponibilité de données fiables et à moyen terme, les capacités de planification stratégique et une meilleure réactivité des planificateurs, des gestionnaires et des décideurs. Dans le cadre du projet, les trois domaines suivants seront abordés (encore limitée aux activités des directions centrales et régionales et certains bureaux communaux sélectionnés et chargés de l'éducation au MEMP) : (i) l'installation d'un centre de données en réseau dans le ministère de l'enseignement primaire, dans les six directions régionales de l'enseignement primaire et les six bureaux communaux d'éducation sélectionnés , (ii) l'élaboration de programmes spécifiques (statistiques scolaires, la gestion informatisée du personnel, et les résultats consolidés des examens scolaires ), et (iii) renforcement des capacités pour la gestion et l'utilisation des SIGE.

Sous-composante 3.2: Renforcement de l'inspection des écoles et l'amélioration de la gestion pédagogique grâce à l'utilisation de l'évaluation des apprentissages des élèves (Coût total, y compris imprévus 3,1 millions de dollars US)

38. Cette sous-composante consistera (i) à renforcer l'impact de l'appui pédagogique aux enseignants à la suite des visites de classe des inspecteurs scolaires à travers les contrats basés sur la performance, (ii) à développer la capacité d'évaluation de l'apprentissage.

39. Cette sous-composante qui couvrira l’ensemble du pays : (i) fournira des ressources financières aux circonscriptions scolaires pour renforcer l’appui pédagogique aux enseignants à travers des contrats de performance visant à accroître le nombre d’inspections, de visites de classe et des sessions de formation de remédiations ; et (ii) développer la capacité d'évaluation des apprentisssages en fournissant un appui pédagogique à l’unité d’évaluation du MEMP chargée de l’évaluation des apprentissages des écoliers à travers: (i) la fourniture d’expertise technique; (ii) la réalisation d’études et d’enquêtes thématiques ; (iii) des ateliers techniques; et (iv) le partage des expériences avec d’autres pays.

Sous-composante 3.3 Renforcement de capacité, gestion et études du projet (3,6 millions dollars)

40. Cette sous-composante vise à renforcer les capacités du personnel des ministères chargés de l’éducation en vue d'améliorer le mécanisme de responsabilité sociale par: (i) la réalisation de sessions de formation au profit du personnel-clé; (ii) le renforcement des capacités dans le domaine de la collecte et de l'analyse des données; (iii) et l'amélioration des activités de suivi et d'évaluation

41. Renforcement de capacité : Dans le but d'améliorer la gestion globale du système, le projet financera les activités de renforcement des capacités conjointement avec les activités du projet qui comprennent : (i) la fourniture d'une expertise technique, (ii) la formation en cours d’emploi du personnel de haut niveau et technique des ministères centraux et des bureaux décentralisés dans des domaines clés, (iii) des sessions de formation pour les directeurs et les présidents de des associations des parents d’élèves dans les communes scolaires ciblées afin de promouvoir la gestion participative en milieu scolaire et de renforcer leurs compétences en partageant les résultats des élèves ainsi que les ressources financières consacrées aux écoles (iv) le recrutement de 16 consultants à court terme (pendant 3 mois) pour appuyer la collecte et l'analyse des données, et (v) la formation de 16 cadres du ministère (3 ans de formation locale pour 6 enseignants et 1 an de formation pour 10 cadres ) dans les disciplines de statistique afin d'assurer la viabilité du système à la fin du projet.

42. Gestion de projet et études   La sous-composante fournira des ressources pour soutenir (i) la gestion globale du projet, les équipes de coordination du projet au niveau central (Unité d'Appui Technique et

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de Suivi – l’UATS – au Secrétariat Technique et Permanent du PDDSE)10 pour les audits; (ii) la préparation des études thématiques et des enquêtes pour évaluer les interventions du projet, (iii) un certain nombre d'études et de formulation de la stratégie dans des domaines tels que la stratégie de l'enseignement technique et professionnel, l'alphabétisation, l'introduction de l'enseignement bilingue dans les deux premières années de l'enseignement primaire et (iv) la collecte de données.

B. Financement du Projet

Instrument de Crédit 43. Le projet sera mis en œuvre à l'aide de sommes sous forme de don et suivant les modalités

d’opération de trois ans de l’instrument Financement de Projet d'Investissement (FPI). Le PIS est le moyen approprié pour cette opération, car la situation du pays et les interventions proposées nécessitent un financement dédié et un soutien pratique et de supervision. Le PIS a également l'avantage de faciliter les apports directs aux réformes du secteur et d'exercer un effet de levier sur les institutions pour des réformes stratégiques dans le secteur. Le passage à un appui budgétaire général ne semble pas approprié à ce stade. Coût11 du Projet et Financement

Composantes du Projet Fonds Communs12

dont projet % GPE dans le fonds

commun Coût M

$US

Financement GPE Montant M $US %

1. Améliorer la qualité de l'enseignement primaire 15,2 7,8 7,8 100 51,3

2. Amélioration du taux de scolarisation et de l'équité 30,2 24,1 24,1 100 79,9

3. Amélioration de la gestion et de la gouvernance 8,4 8,4 8,4 100 100,0

Total des Coûts de base 53,8 40,3 40,3 100 74,9 Provision pour imprévus 1,0 1,0 1,0 100 100,0

Provision pour hausse des prix 1,0 1,0 1,0 100 100,0

       Coût des composantes y compris coût pour imprévus partagés      

1. Améliorer la qualité de l'enseignement primaire 15.6 8.2 8.2 100 52.52. Amélioration du taux de scolarisation et de l'équité 31.4 25.3 25.3 100 80.6

3. Amélioration de la gestion et de la gouvernance 8.8 8.8 8.8 100 100.0

Coûts Total du Projet 55.8 42.3 42.3 100 75.8Intérêt pendant la Mise en Oeuvre          

Commissions d’Ouverture de Dossier          Financement Total Requis          

10Les rôles l’Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS)- et du Secrétariat Technique Permanent du PDDSE sont détaillés dans les dispositions de mise en œuvre.11 Les coûts détaillés sont à la fin de l’annexe 312 Les engagements des bailleurs de fonds FCB pour 2014 et 2015 ne sont pas encore déterminés

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C. Enseignements Tirés et réflétés dans la conception du Projet

44. Des enseignements utiles ont été tirés des interventions antérieures de la Banque dans le secteur de l'éducation au Bénin. Les plus importants sont les suivants:

a) L’appui à la scolarisation, à l'équité et à la rétention continue d'être indispensable pour le Bénin afin qu’il puisse atteindre le taux d'achèvement universel dans l'enseignement primaire, bien que plus d'accent doive être mis sur le maintien et la continuation dans l’amélioration de la qualité dans la prestation des services d'éducation ;

b) Le ciblage des politiques d'éducation pour atteindre les communes les plus défavorisées contribuera plus dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement en matière d'éducation ainsi que d'améliorer l'impact des interventions du projet, en particulier compte tenu de la faible incidence du précédent projet FTI et également l'écart dans la PCR et le genre entre ces communes et d'autres;

c) La coordination ministérielle et le renforcement des capacités représentent des défis et doivent être entièrement traités. En particulier, le renforcement des capacités est nécessaire dans (i) l'acquisition car les retards d'approvisionnement sont dus à plusieurs facteurs - certains sont inhérents aux procédures ministérielles et d’autres sont dues à la capacité et les compétences de l'agence d'exécution et (ii) les statistiques car le retard accusé dans le traitement des données sur l'éducation entrave le suivi et l'évaluation de projets antérieurs. Il est donc requis que les ressources nécessaires soient identifiées dès le début et mises en place.

d) Une plus grande capacité d'approvisionnement doit être promue aux niveaux régional, local et de l'école car cela peut permettre de réduire la confiance aux unités d’approvisionnement au niveau central et diminuer le risque que ces unités surchargées deviennent des «maillons faibles»;

e) Les cantines scolaires gérées par les communautés sont plus rentables que les cantines publiques gérées par l'administration et ont un impact positif sur la scolarisation.

f) Comme la coordination ministérielle ne fonctionne pas comme prévue, une équipe de gestion ad-hoc dirigée par le ‘’Directeur de Cabinet'' du MEF a été formée et, en collaboration avec l'Unité de Coordination du Projet, pour la mise en œuvre du projet. La reconnaissance officielle de ce groupe de travail par un mandat à lui conférer est essentielle pour surmonter les obstacles administratifs;

g) Le précédent projet élaboré contenait un mécanisme de financement de fonds de gestion commune dont l’usage avait connu du succès encourageant ainsi l'harmonisation recommandée par le bailleur de fonds et minimisant également les coûts de transaction du gouvernement ainsi que l’assurance d’une approche cohérente et systématique pour réformer et pour maintenir la focalisation sur la nécessité de renforcer les résultats obtenus dans le secteur de l'éducation.

h) L'introduction et l'insistance sur l'utilisation des procédures liées à l’utilisation des fonds communs FTI - FCB (qui comprenait des termes de référence, des fiches détaillées des activités, etc) pour chaque activité dans le projet précédent a été apprécié. Quand bien même (i) il était difficile de faire accepter cette approche et (ii) il a fallu du temps pour la maîtriser et mieux la comprendre, l'exercice a été fortement apprécié car il a introduit des principes, un cadre explicite et la rigueur dans la procédure. Il a contribué à formaliser et à rationaliser l'exécution des

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activités et introduit la notion de reddition de compte dans le processus. La maîtrise des procédures doit être continue et la formation ou le recyclage doivent être de mise à cet effet.

IV. MISE EN OEUVRE

45. Le projet GPE sera mis en œuvre par les ministères de tutelle en charge de l'éducation. Ces dispositions seront détaillées dans un Manuel d'Exploitation qui sera élaboré par un cabinet conseil en collaboration avec le gouvernement et les partenaires bailleurs de fonds. La finalisation du manuel et sa validation par le gouvernement et les bailleurs de fonds restent et demeurent une condition pour les négociations. Les éléments clés des accords de mise en œuvre sont décrits ci-dessous.

A. Dispositions Institutionnelles et de Mise en Œuvre

46. Accord de Partenariat : L'ESP a été préparé par le gouvernement en étroite collaboration avec le Groupe Local d’Education (LEG), qui comprend les bailleurs de fonds. Toutes les interventions prévues par les bailleurs de fonds sont inclues dans le ESP. L'ESP a été évaluée suivant les lignes directrices d'évaluation du GPE, et sera approuvée par le LEG d’ici février 2012.

47. Bien que la Banque mondiale soit l'entité de supervision pour cette opération GPE, il est important de souligner que cette opération a été préparée par les ministères en charge de l'enseignement primaire et secondaire, en partenariat avec le Groupe Local d’Education, dirigé par la DANIDA. Ledit groupe doit approuver le contenu et la forme du projet et soumettre cette demande à la GPE FC. La Banque mondiale et les Ministères de l'Education feront rapport au Groupe Local D’Education sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du projet.

48. La DANIDA, la KfW et l'AFD ont décidé de continuer par se converger vers l'appui budgétaire sectoriel, en combinant leur financement avec celui du Fonds Catalytique GPE contenu dans un fonds commun géré par le Gouvernement. Les arrangements entre la DANIDA, la KfW, l'AFD et la Bankwere compilés dans un accord de financement conjoint (Arrangement de Financement Commun - AFC) seront mis à jour et signés par le gouvernement et les partenaires et bailleurs de fonds à la signature de la convention de subvention du GPE. L'accord prévoit des revues biannuelles conjointes avec le gouvernement, des audits indépendants des dispositions de passation des marchés (financiers, techniques, et approvisionnement) couvrant la totalité du financement des bailleurs de fonds, un ensemble commun d'indicateurs de performance et des dispositions communes sur les passations des marchés.

49. Mesures institutionnelles. Le Gouvernement et les bailleurs de fonds ont convenu du cadre institutionnel tel qu'énoncé ci-dessous pour contrôler la mise en œuvre du PDDSE.

50. Au niveau ministériel, deux organismes seront chargés de superviser la mise en œuvre du PDDSE:

a) Un comité de pilotage (Comité de Pilotage du Secteur de l'Education - CPSE, présidé par le ministre en charge du développement et composé des ministres de l’éducation, de la fonction publique et des finances, ainsi que leurs directeurs de cabinet respectifs, et le président du Conseil national de l’éducation , de même que le conseiller à l’éducation du Chef de l’Etat et le Chef de file du secteur. Le CPSE est co-présidé par le Ministre chargé de l'Enseignement Primaire. Le CPSE sera chargé, entre autres, de: (i) la politique générale du secteur de l'éducation et des orientations stratégiques; (ii) le plan global du secteur de l'éducation; et (iii) le suivi des activités du Projet.

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b) Le Comité de Coordination (Comité de coordination du Secteur de l'Education - CCSE) CCSE est présidé par le directeur de cabinet du ministre chef de file du secteur de l’éducation et comprend: (i) les directeurs de cabinet, les secrétaires généraux, les directeurs de la planification, les directeurs des ressources financières les chefs des cellules de suivi et d’évaluation des ministères de l’éducation et les chargés de programmes; (ii) le directeur général du budget ; (iii) le directeur général du personnel de l’Etat ;(iv) le directeur général des politiques de développement; et (v) le secrétaire technique permanent du PDDSE. Le CCSE est chargé :(i) d’analyser, d’évaluer le cadre des dépenses à moyen terme et la mise en œuvre du plan d' action du secteur de l'éducation, et de faire des recommandations pour permettre la prise de décision au niveau du CPSE ; et (ii) de superviser les activités du projet. Le secrétariat de la CCSE sera assuré par le Secrétariat Technique Permanent (STP) .

51. Parce que les deux organes, la CPSE et le CCSE doivent assurer la coordination du PDDSE, ils seront également impliqués dans la surveillance des activités du GPE/FCB. Toutefois, l'ampleur de leur mission, la taille et le niveau de leur composition les rendent inappropriés pour la coordination journalière du programme GPE/FCB. En tant que tel, la coordination du programme GPE/FCB sera déléguée par le directeur de cabinet du MEMP à l'Unité d’Appui Technique et de Suivi du GPE-FCB (UATS- GPE/FCB).

52. L’UATS est une version institutionnelle améliorée de l'Unité de Gestion du Programme-UGP en charge de la gestion du précédent programme FTI - FCB. L’UATS sera mise en place sous la supervision du Coordonnateur du CCSE et serait un fournisseur d'assistance technique ainsi que le coordinateur journalier du projet. En tant que tel, il apportera un appui pour i) veiller à ce que le Don soit pris en compte dans le plan d'action annuel budgétisé des ministères du Bénéficiaire; (ii) renforcer la planification, la programmation et la budgétisation des activités du Projet; (iii) renforcer les processus de passation des marchés au titre du Projet, le suivi et l’évaluation ainsi que la gestion financière; (iv) élaborer les rapports du Projet; (v) coordonner la communication entre les différents services; et (vi) réaliser l’évaluation et l’appréciation des activités du Projet .

53. Au niveau opérationnel, en dehors de l’UATS, le STP et le Comité de suivi des décaissements et des Marchés (CSDM) joueront le rôle d'importateur dans la mise en œuvre efficace des activités. Leurs responsabilités respectives sont détaillées en annexe 3. En outre, l’IGPM sera chargée du contrôle de la qualité des inspections et des visites de classe dans les écoles.

54. Les deux agences de maîtrise d’ouvrage délegué, AGETUR et AGETIP, mettront en œuvre les activités de constructions prévues dans la composante 2 du Projet. Les contrats avec les agences de maîtrise d’ouvrage délegué seront signés au plus tard trois mois après la mise en vigueur.

55. Trois ONG, selon les termes de référence et de qualification acceptables pour la Banque mondiale, pour superviser le programme d'alimentation scolaire. Elles doivent, entre autres: (i) soutenir les acteurs locaux dans le recrutement des Mamans, (ii) surveiller le remplissage des outils de gestion et des documents; (iii ) contrôler la régularité, la qualité et l’hygiène des denrées alimentaires; (iv) assurer la collecte et valider les données sur le nombre d'élèves nourris tous les jours, et ( v ) aider le comité de gestion des cantines de chaque école dans la préparation du rapport sur l'alimentation scolaire.

56. Au niveau local, les agents régionaux et communaux district impliqués dans l'éducation doivent également participer aux activités du projet ensemble avec les suivants membres du personnel: (i) le

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conseiller pédagogique qui est responsable d'une zone pédagogique dans la commune ; (ii) les Directeurs des Unités Pédagogie, (iii) les Directeurs d'Ecole Primaire ; (iv ) l'Association des Parents d’Elèves de la Commune, et (v) les enseignants de l'école primaire.

B. Suivi et Evaluation des résultats

57. Les modalités de suivi et d'évaluation au niveau du PDO et les indicateurs intermédiaires de résultats du projet prendront en compte les lacunes de la capacité nationale dans le domaine du S & E. Le Ministère de l'Environnement sera en charge de la collecte de données sur les indicateurs. L'Unité de Suivi et d'Evaluation (USE) au sein du MEMP chapeautera les activités de suivi et évaluation du programme du projet GPE et elle sera soutenue par le spécialiste de S & E au sein de l’Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS). L’USE du MEMP travaillera en étroite collaboration avec d'autres USE impliquées dans le programme et dans le STP. Certains des indicateurs du programme seront fournis par le travail de données effectuées par les Directions de Planification et Programmation des deux Ministères. Les services techniques de base (DIP du MEMP et la Direction en charge des cantines scolaires) impliqués dans le projet fourniront au processus des informations et des données nécessaires auprès des bureaux communaux scolaires.

58. Le projet prendra des mesures conformément aux exigences de la Composante 3 pour renforcer la capacité à la fois au niveau central et départemental du MEMP pour remplir les fonctions de surveillance de base. Ceci inclut la mise en œuvre du SIGE, la formation et l'assistance technique. Ce sera fait aussitôt que possible dans la période de mise en œuvre du projet afin de permettre la production de données.

59. Revue des Programmes Communs. Dans le cadre du programme global de l'éducation, le Gouvernement organisera des études conjointes deux fois par an afin d'évaluer l'avancement du projet GPE ainsi que le programme d'éducation dans son ensemble. La Revue Annuelle Conjointe aura lieu en avril/mai et une réunion d'évaluation semi-annuelle sera tenue en septembre. Les commentaires seront organisés par le STP, impliquant toutes les parties prenantes, y compris les bailleurs de fonds partenaires et les ONG actives dans le secteur de l'éducation; des syndicats d'enseignants, des associations de parents d’élèves et des communautés. Les revues finiront par des recommandations et des mesures à prendre pour corriger les lacunes observées. Avant les études conjointes, les missions de supervision de la Banque Mondiale seront organisées en collaboration avec les bailleurs de fonds communs afin de suivre les progrès du projet. La planification des missions de supervision sera faite pour permettre aux membres de participer à la principale revue annuelle conjointe.

60. Un rapport intérimaire sera fait deux fois par an sur l'état de mise en œuvre et les résultats du programme ainsi que des données actualisées sur les indicateurs de performance. Les UATS seront responsables du rapport financier intermédiaire du programme. Les travaux d'analyse seraient également effectués périodiquement, y compris l'évaluation des élèves, afin de mieux mesurer l'impact que le programme a sur le bénéficiaire et l’efficacité de la prestation de service.

61. Une revue à mi - parcours sera effectuée au plus tard un an avant la fin du projet pour évaluer l'ensemble du progrès obtenu dans la mise en œuvre du projet, mettre à jour le cadre de suivi des résultats, examiner la répartition entre les composantes, réévaluer les risques et proposer des mesures correctives pour la réalisation des objectifs de développement.

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C. Soutanabilité

62. Les rapports étroits que le projet entretient avec le plan sectoriel de l'éducation 2013-2020 peuvent améliorer les perspectives de sa viabilité technique et financière, en gardant à l'esprit que le plan le plus vaste et le secteur lui-même continueront de faire face à des contraintes financières importantes dans un avenir prévisible. Les documents d'information, y compris la RSE, la lettre de politique sur le secteur de l'éducation, le modèle de simulation financière pour l'éducation primaire universelle, et la note de cadre financier préparée et approuvée par le gouvernement constituent également une base technique solide sur laquelle le projet a été élaboré.

63. Le gouvernement a démontré son engagement pour ce projet en préparant un Plan Triennal Sectoriel de l'Education et en associant les différents acteurs à la préparation et la mise en œuvre du Plan. Le projet a été conçu comme une opération à court terme qui sert de fondation pour créer les conditions à moyen et à long terme pour les futurs investissements dans le secteur de l'éducation.

64. Le déficit de financement a été évalué grâce à un processus de dialogue politique sur les compromis des secteurs clés et à l'utilisation d'un modèle de simulation financière sectorielle. L'approche utilisée était conforme aux bonnes pratiques de préparation d'un CDMT du secteur et repose sur trois piliers à savoir : (i) une estimation ascendante du coût pluriannuel (en fonction des besoins), (ii) une projection descendante des cibles de l’enveloppe budgétaire – (Ce qui est abordable et réalisable en fonction des capacités) et (iii) un processus de prise de décision (politique - administratif) institutionnel pour intégrer les deux piliers ci-dessus en faisant des compromis nécessaires13.

65. Les orientations générales du financement ESP sont les suivantes: (i) la plupart des dépenses récurrentes (97,7%) dans le système éducatif pour 2013-2015 seront financées par les ressources budgétaires du Gouvernement, tandis que la plupart des efforts d’investissement seront partagés par les partenaires financiers internationaux; (ii) d’ici 2015, une partie importante du budget, à hauteur de 23,3% dans l’enseignement primaire et 15,3% dans le premier cycle de l’enseignement secondaire sera allouée aux dépenses non-salariales pour fournir une allocation permanente de fonds pour les formations initiales et les activités de maintenance, et pour l’acquisition de matériel pédagogique au profit des écoles et de petits équipements pour l’administration. L’écart financier initial du MTEF 2013-2015 dans tout le secteur résulte du modèle de simulation qui est de 118 million $ US. L’application du GPE CF représente 35.8% du total de l’écart financier initial pour la période 2013-2015. Comme le montre l’annexe 8, l’évaluation de l’engagement des bailleurs y compris le GPE CF est de 78,5 million $ US. En conséquence, l’écart final est estimé à 39,5 million $ US et représente la plus grande partie de l’écart relatif aux coûts d’investissement. On s'attend à ce que les ressources provenant d'autres bailleurs de fonds contribueront à réduire l'écart sur l'investissement. Au cas où ces ressources ne se matérialisent pas, le seul impact consisterait à réduire les activités d'investissement, sans affecter les coûts récurrents.

66. La charge fiscale de la viabilité est modeste. Les 447 salles de classe prévues (285 pour les écoles primaires et 96 pour les écoles secondaires du premier cycle) seront construites dans les écoles existantes profitant ainsi du personnel existant. Le projet ne paie pas les salaires aux fonctionnaires et les coûts récurrents du projet sont liés à des cantines scolaires (gérées par les communautés) et le programme de distribution de kits scolaires aux filles qui représente une moyenne de 4,6 millions de dollars par an. Il est prévu que (i) ces cantines scolaires soient fusionnées avec les cantines publiques

13 Voir Cadres des Dépenses à Moyen Terme : De la Conception à la Pratique. Enseignement Préliminaire de l’Afrique, février 2002, Banque Mondiale, Séries N°28 du Document de Travail de la Région Africaine

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dans une perspective à moyen terme, et (ii) l'augmentation du budget annuel de l'éducation après 2015 - qui devrait être d'au moins 17 millions de dollars par année, même avec la part de l'éducation dans le PIB passant de 4,9% en 2010 à 4,6% en 2020 - permettra de couvrir ces coûts récurrents . Il est important de noter que compte tenu de la part importante de l'allocation à l'éducation dans les ressources nationales qui est à 31,1% en 2010, une réduction de cette part à 30% en 2020 est prévue dans le modèle de simulation par souci de réalisme.

V. PRINCIPAUX RISQUES ET MESURES D’ATTENUATIONA. Tableau Récapitulatif d’Evaluation des Risques

Risque EvaluationRisque encouru par les intervenants SubstantielRisque encouru par l’Agence de Mise en Œuvre - Capacité Substantiel- Gouvernance Grande

Risques liés au Projet - Elaboration Mitigé- Social et Environnemental Faible- Programme et Donateur Faible- Prestation, Evaluation et Durabilité Substantiel- Autre (Facultatif)- Autre (Facultatif)

Risque Global de Mise en Œuvre Substantiel

B. Explication globale sur l'évaluation des Risques

67. Les principaux risques liés à ce projet sont de faible capacité aux niveaux centraux et locaux et la réorganisation politique dans les ministères qui pourrait entraver l'avancement du projet. En conséquence, le projet a adopté une approche de renforcement des capacités avec des activités spécifiques financées qui incluent : (i) la provision de l'expertise technique , (ii) la formation interne du personnel de haut niveau et technique dans les ministères centraux et les bureaux décentralisés dans domaines clés, (iii) des sessions de formation pour les directeurs et le président de l'association des parents d’élèves dans les circonscriptions scolaires ciblées afin d'améliorer leurs compétences en matière de contrats scolaires axés sur les objectifs (iv) le recrutement de 16 consultants à court terme pour soutenir la collecte et l'analyse des données et (v) la formation de 16 cadres du Ministère dans les disciplines de statistique afin d'assurer la viabilité du système à la fin du projet . En outre, les spécialistes seront recrutés pour servir sur l’UATS qui sera installée en tant que fournisseur d'assistance technique ainsi que coordonnateur journalier du projet.

68. Les questions liées à la viabilité financière des cantines scolaires et le programme de distribution de kits scolaires à l’ensemble des filles nécessiteuses sont également importants. La croissance insoutenable de la masse salariale dans le secteur de l'éducation pourrait mettre la durabilité de ces activités en danger. Toutefois, compte tenu de la priorité que le gouvernement accorde à l'enseignement primaire à travers l'actuelle allocation budgétaire et le fait que le gouvernement a fourni 25 % des augmentations de salaire aux enseignants en 2010, il est prévu que les dépenses non salariales pourraient être augmentées dans le budget du secteur et seront enregistrées pour mener ces activités au-delà de la mise en œuvre du GPE.

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69. Une analyse plus détaillée des risques potentiels est listée dans le Cadre d'Evaluation du Risque Opérationnel (ORAF) de l'Annexe 4.

VI. EVALUATION SOMMAIRE

A. Analyses économiques et financières

Les dépenses du secteur éducatif

70. En comparaison avec d’autres pays africains, la priorité budgétaire pour l’éducation est élevée. En 2010, les dépenses courantes du secteur de l'éducation représentaient 24,5% des recettes intérieures, comparativement à 18% en moyenne pour les pays africains. Exprimé en % des dépenses courantes totales de l’Etat (service de la dette exclue), l'éducation représente 31,1% au Bénin, à comparer à une moyenne africaine de 20,4%. En pourcentage du PIB, on note une évolution similaire des dépenses courantes: des taux plus élevés ont été observés au cours des deux dernières années: 3,4% en 2009 et 4,9% en 2010.

71. La part de l'enseignement primaire est passée de 54,7% en 2006 à 49,9% en 2010 alors que certains progrès ont été enregistrés en ce qui concerne l'enseignement secondaire qui a gagné 8 points (dont 5,8 points pour le premier cycle de l'enseignement secondaire), allant de 19,8% en 2006 à 27,8% en 2010. Cette augmentation de la part de l'enseignement secondaire est conforme à la décision du gouvernement prise en 2007 d’admettre dans la fonction publique les enseignants communautaires et temporaires dont les salaires étaient auparavant à la charge des parents d’élèves.

72. La part de l'enseignement primaire (49,4%) est plus élevée que la moyenne africaine (44%), mais un peu plus bas que l'indice de référence l'IMOA-EPT (50%). Toutefois, en raison de la part de l'éducation dans le budget de l’Etat supérieure à la référence de l'IMOA (31,1% au Bénin, contre 20% dans le cadre indicatif de l'IMOA-EPT), l'enseignement primaire reçoit 15,4% du total des dépenses courantes, ce qui est plus élevé que le pourcentage recommandé dans le cadre indicatif (10% = 50% x 20%). En outre, le fait que le taux brut de scolarisation pour le premier cycle de l'enseignement secondaire au Bénin est de 62,9% par rapport à la moyenne africaine de 48,1% des pays à PIB par habitant similaire (entre 500 $ US et 1050) légitiment une plus grande part des dépenses allouées à l'enseignement secondaire.

Analyse des principales caractéristiques du projet.

73. Les investissements dans l'éducation, notamment dans l'enseignement primaire, produisent généralement des retombées économiques très importantes. L’investissement public se justifie par le fait que les personnes pauvres ont du mal à investir dans l'éducation en raison du manque de ressources. En outre, l'éducation est associée à de nombreux avantages non pécuniaires pour l'individu et la société, notamment une meilleure santé et une fécondité plus faible. Cependant, faire simplement des études ne suffit pas, les étudiants doivent apprendre à profiter de ces avantages économiques. C'est pourquoi la qualité de l'éducation est très importante. L'expérience internationale montre que l'apprentissage des élèves est plus étroitement associé à une productivité du marché du travail et des revenus plus élevés qu'à une simple fréquentation de l’école. Dans le cas du Bénin, l'amélioration de l'accès à une éducation de qualité pour tous est un élément essentiel de la stratégie plus large de réduction de la pauvreté, en particulier compte tenu du faible taux de réussite dans le primaire de 71,6 pour cent seulement en 2011/12 et des faibles résultats d'apprentissage chez les élèves inscrits à l'école.

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74. A travers la zone géographique couverte, le projet est fortement orienté sur la pauvreté et l'équité; et c'est la première fois que le Ministère de l'Education a introduit le concept de communes défavorisées sur la base des indicateurs de l'éducation convenus et choisis. Le projet prévoit d'améliorer la qualité de l'enseignement ainsi que l'accès et la rétention dans ces communes.

75. Le projet doit cibler les investissements de qualité dans le matériel de formation et d'apprentissage des enseignants pour une moyenne de US $ 1,9 million (enseignement primaire) et 0,8 million (premier cycle de l’enseignement secondaire) par an pendant trois ans dans les communes défavorisées. Ces coûts sont équivalents à:

(i) 1,2 pour cent de la moyenne du budget de l'enseignement primaire public prévu dans le modèle de simulation pour la période 2013-2015, ou 5,0% des dépenses non salariales prévues pour la même période; et

(ii) 1,2 pour cent de la moyenne du budget de l’Etat pour le premier cycle de l'enseignement secondaire prévu dans le modèle de simulation pour la période 2013-2015, soit 7,8% des dépenses non salariales prévues pour la même période.

76. La formation des enseignants concernera environ 9000 enseignants des écoles primaires dans les communes défavorisées et 3400 enseignants du premier cycle de l'enseignement secondaire (LSE) sur l’ensemble du pays. Les subventions de performance des écoles dans les communes défavorisées vont augmenter la disponibilité de ressources au niveau de ces écoles pour le matériel et l'amélioration de la qualité de l'enseignement. Le renforcement des capacités en matière d’inspection scolaire améliorera les visites de classe et le soutien pédagogique aux enseignants. Par conséquent, cet investissement dans des activités de qualité contribuera à assurer une meilleure qualité de l'enseignement et à améliorer les faibles taux de rétention (dus aux forts taux de redoublement et d’abandon scolaire) ainsi que les dépenses courantes de l'enseignement de base orientées vers des charges non salariales.

77. L’incidence budgétaire de la composante de la qualité. L'incidence budgétaire pour la viabilité du projet est très faible, étant donné que le coût de la composante ne représente que 1,5% du budget de l’Etat prévu pour l'enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire dans le modèle de simulation pour la période 2013-2015. A l'échelle du pays, le coût total du projet sera de l'ordre de 17,1 millions de dollars US par an, sur la base des 2,1 millions d'écoliers inscrits dans les écoles élémentaires publiques sur le territoire national. Cela correspond à environ 7,3 pour cent des dépenses publiques pour l'enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire.

78. Le projet prévoit de financer les investissements qui encouragent un plus grand accès à l'éducation dans les communes défavorisées, étant donné que les écoles existantes dans le primaire et le LSE sont surpeuplées.

79. La construction d’établissements intermédiaires dans les communes défavorisés aussi bien au primaire qu’au premier cycle du secondaire contribuera à réduire le surpeuplement des écoles existantes ainsi que la distance parcourue par les élèves pour se rendent à l'école. Le CRS 2007 a révélé que 30% des enfants vivant dans les zones rurales ont une école qui est à plus de 30 minutes de marche à pied, une situation qui a un impact sur la fréquentation scolaire. Le CRS a montré que le taux d’abandon est passé de 9% à 16% quand l'école était située à plus de 30 minutes de marche à pied. En outre, les nouvelles structures permanentes devraient améliorer les résultats des élèves dans

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tous les domaines couverts, étant donné qu’un certain nombre d'études montrent un effet positif dû à la qualité des bâtiments scolaires sur le rendement scolaire.

80. Les cantines scolaires et les kits scolaires pour les filles constituent un autre moyen incitatif pour encourager les parents à inscrire et maintenir leurs enfants à l’école, notamment les filles. Le projet prévoit d’approvisionner par an 396 cantines dans tout le pays pour nourrir plus de 128 000 élèves et de mettre à la disposition des filles 91 000 fournitures et uniformes scolaires dans les circonscriptions scolaires où elles sont sous-représentées. Cela aidera à réduire les coûts d'opportunité pour les familles.

81. La viabilité budgétaire de la composante d'accès. 48,5% des dépenses qui la composent sont en postes d'investissement et sur les travaux de génie civil. Les coûts récurrents de la composante sont liés à des activités visant l’équité et la rétention et ils s’élèvent à 4,5 millions de dollars par an, ce qui représente 2,7% de la moyenne du budget de l’Etat pour l'enseignement primaire prévue dans le modèle de simulation pour la période 2013-2015. Il est prévu que l’Etat prenne en charge ces dépenses dans une perspective à moyen terme, étant donné que l'équité et la rétention dans l'enseignement primaire sont des priorités dans le plan national de l'éducation.

B. Aspect technique

82. Le projet vise à appuyer le Gouvernement du Bénin dans la mise en œuvre de la troisième phase de son Plan sectoriel pour l'éducation (ESP), tel que décrit dans les plans d'action 2013 - 2015 dont les activités sont prévues pour être financées par le gouvernement et les bailleurs de fonds. L'ESP a été évaluée par un groupe d'experts qui a trouvé qu'il doit être techniquement solide et « bien élaboré».

83. Les activités de l'ESP et la conception technique du projet se fondent sur les résultats d'une étude récente du secteur (Rapport d'État préparé en 2012-CSR) qui a mis en évidence les points forts et les faiblesses du système éducatif. Parmi les questions prioritaires identifiées figurent (i) l'accès inéquitable à l'enseignement de base résultant principalement de contraintes d'approvisionnement dans certaines localités du pays (ii) faible taux d'achèvement du primaire et en raison de la faible efficacité interne (forts taux de redoublement et d'abandon) (iii) la mauvaise qualité des apprentissages comme le démontre l'évaluation de l'apprentissage en 2011, principalement en raison du non-respect des temps d'enseignement et des lacunes dans la formation avant l’emploi et en cours d’emploi des enseignants, et (iv) le manque de cohérence et de justesse dans le déploiement des enseignants.

84. Les principes suivants ont guidé la conception technique du projet: (i) l'alignement de la consultation et du cofinancement de la stratégie du gouvernement, notamment l'harmonisation des partenaires au développement, (ii) un soutien ciblé (communes défavorisées) pour répondre aux problèmes d'équité, (iii) l'appui à l'éducation décentralisée à travers l’apport des ressources vers les bénéficiaires, (iv) le renforcement de la gestion et de la responsabilité pour l'amélioration de la qualité par la mise en place de contrats de performance pour les inspecteurs et les directeurs d'école et (v)) le renforcement de la capacité de gestion du Ministère de l'Education afin de fournir un service de qualité.

85. La composante de la qualité suit les bonnes pratiques en termes de stratégie pour améliorer (i) les compétences des enseignants et la prestation découlant de celles-ci et (ii) la gestion pédagogique et le rendement scolaire. L’appui pédagogique et la formation continue à l’école/au niveau local (sur le terrain) forment un ensemble qui a été reconnu comme l’une des méthodes les plus efficaces pour améliorer les compétences des enseignants dans le cadre d’une formation pédagogique limitée ou

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formelle. Il permet de cibler une formation adaptée aux besoins spécifiques des enseignants en réduisant le temps entre l'acquisition de compétences et leur utilisation dans la salle de classe, et contribue à l'élaboration d'une culture professionnelle au niveau de l'école avec des effets positifs pour l'apprentissage des élèves. La possibilité de formation au niveau local réduit les coûts et la perturbation des horaires de classes en éliminant la nécessité de voyager. Les liens permettant de remonter aux niveaux régional et central sont implicitement présents dans la conception du programme de formation, de sorte qu’ils assurent le même niveau d’appui technique et de supervision, ainsi que le respect des mêmes normes professionnelles.

86. La composante de l'accès et de l’équité a été conçue et testée sur la base de l'expérience et des leçons tirées du précédent projet FTI-FCB.

87. Les activités liées à la composante de la gestion et la gouvernance sont conçues pour répondre aux défis de (i) faible disponibilité de données fiables pour la prise de décision, (ii) aide pédagogique insuffisante aux enseignants, et (iii) renforcement des capacités au niveau central, régional et de l’école.

C. Gestion financière

88. Dans le cadre de la préparation du projet Bénin GPE, une évaluation de la gestion financière a été effectuée conformément aux dispositions du Manuel des pratiques de gestion financière publié par le Conseil de gestion financière, le 1er Mars 2010. Avec le même objectif que le précédent projet de l'initiative Fast Track, le projet Bénin GPE s'appuiera sur les systèmes de gestion des finances publiques existants utilisés pour le programme de financement conjoint. Les fonds GPE sont affectés à des activités spécifiques dans les communes ciblées, ce qui facilitera le suivi des dépenses du projet par l'intermédiaire du système de l’Etat. Le dernier projet FTI tire vers sa fin avec une gestion des finances satisfaisante et un rapport d'audit externe sans réserve. Toutefois, certains défis restent à relever par le gouvernement en termes de capacité et d'organisation pour gérer les activités du programme dans un délai raisonnable. Le nouveau projet s'appuiera sur les modalités de gestion financière existantes, mais un plus grand accent sera mis sur les activités de suivi de l'efficacité. Comme dans le précédent projet FTI, la responsabilité première de la mise en œuvre du projet incombera aux services techniques des ministères concernés; pendant ce temps, il sera mis en place une Unité d’Appui Technique et de Suivi(UATS) en remplacement de l'ancienne Unité de gestion du projet (UGP - Unité de Gestion du Programme). Les activités de renforcement des capacités seront organisées à l’intention des consultants UATS par des agents de l’Etat afin de permettre une appropriation en temps opportun avant le début du programme.

89. Les principales mesures à prendre pour renforcer le système GF actuel comprennent: i) la mise en place de la nouvelle Unité d’Appui Technique et de Suivi qui comprendra notamment un analyste GF et des comptables ayant une expérience et des qualifications satisfaisantes pour la Banque; ii) la révision du manuel opérationnel de programme pour intégrer les leçons apprises de l'expérience précédente et des procédures spécifiques pour la fourniture de repas à l’école et les incitations à la scolarisation des filles; iii) le détachement à temps plein d'un agent qualifié de la Direction des finances et des ressources matérielles du MEMP (Ministère de l'éducation maternelle et primaire) pour le programme.

90. Afin d'atténuer les risques de malversation et de corruption inhérents au secteur public au Bénin et de renforcer la gouvernance du projet, les mesures suivantes ont déjà été intégrées dans la conception du projet: i) des examens réguliers ex post réalisés conjointement par l’IGM (Inspection générale du

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ministère) des ministères concernés et l'IGF (Inspection générale des finances) sous la supervision de l'Inspection générale de l'État, ii) la réalisation d'audits techniques réguliers (tous les deux ans) sur la construction d'écoles et les opérations d'alimentation scolaire et iii) un échantillon raisonnable des activités décentralisées sera examiné chaque année par le vérificateur financier pour assurer que les activités ont été exécutées conformément aux procédures convenues et que les fonds ont été utilisés aux fins prévues.

91. Compte tenu des mesures d'atténuation proposées, la conclusion de l'évaluation de la gestion financière est que les modalités de gestion financière pour le projet satisfassent aux exigences minimales de la Banque mondiale requises par OP/BP10.02, et qu’elles soient appropriées pour fournir, de manière rassurante, des informations exactes et opportunes sur l'état du projet tel que requis par la Banque.

92. La cote de risque fiduciaire global du projet est évaluée comme importante et devrait être modérée une fois que les mesures d'atténuation sont mises en œuvre.

D. Passation des marchés

93. Les marchés publics dans le cadre du projet proposé seront exécutés conformément aux directives de la Banque mondiale contenues dans les documents intitulés “Guidelines: Procurement of Goods, Works, and Non-Consulting Services under IBRD Loans and IDA Credits & Grants by World Bank Borrowers” en date de Janvier 2011, et “Guidelines: Selection and Employment of Consultants under IBRD Loans and IDA Credits & Grants by World Bank Borrowers” en date de Janvier 2011 et les dispositions prévues dans l'accord juridique. Un projet de plan de passation des marchés a été élaboré et approuvé avant les négociations.

94. La Banque et le Gouvernement ont convenu de déléguer la gestion du contrat de construction de salles de classe à deux (2) agences présentes au Bénin (AGETUR et AGETIP) qui ont une expérience dans la mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale. Les trois (3) organismes seront sélectionnés sur la base de la sélection d’un fournisseur unique (SSS).

95. Une évaluation de la capacité des agences d'exécution a été réalisée par la Banque en Juin 2012. L’évaluation a examiné la structure organisationnelle pour la mise en œuvre du projet et l'interaction entre les agences d'exécution et leurs personnels chargés de l'approvisionnement. L'évaluation des principaux risques a identifié et proposé des mesures d’atténuation des risques – les détails sur les modalités de passation des marchés peuvent être consultés dans l'annexe 3. L'évaluation globale des risques est jugée importante.

E. Environnement et politiques de sauvegarde

96. Le projet a déclenché deux politiques de sauvegarde, à savoir OP / BP 4.01 Evaluation environnementale et OP / BP 4.12 Réinstallation involontaire, et il lui a été attribué la catégorie sociale et environnementale qui est la catégorie B en raison de la construction prévue de salles de classe dont les impacts environnementaux et sociaux sont moins nuisibles, minimaux et spécifiques à chaque site.

97. La construction et l'équipement de salles de classe dans les communes ciblées en fonction des besoins de chaque zone et l'écart entre les ratios élèves-classes doivent avoir des impacts environnementaux et sociaux les moins nuisibles, minimaux et spécifiques à chaque site (c'est à dire, la préparation des

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sites / terre et le défrichage, creusement de petites fosses pour les matériaux de construction [graviers, sable] ou la combustion de déchets de construction, la pollution temporaire de l'air et / ou les eaux de surface; les bruits et la restriction des accès, etc.).

98. OP / BP 401: Étant donné que les emplacements physiques de ces écoles sont encore à identifier, l'emprunteur a préparé un cadre de gestion environnementale et sociale (CGES) qui énonce les principes de base et les directives opérationnelles à suivre lorsque ces lieux sont connus, pendant ce temps, le client préparera pour chaque site, une Evaluation de l’impact environnemental et social (EIES) sur la base du mécanisme de contrôle contenue dans le CGES. Après la revue par l'équipe de sauvegarde, l’ASPEN a examiné et approuvé le CGES qui a été publié à la fois dans le pays et à la bibliothèque de la Banque le 10 février 2014. Le même processus sera appliqué pour chacune des EIES établies par le client en cas de nécessité.

99. OP / BP 4.12: Puisque les emplacements et la portée de la construction des écoles n'ont pas été déterminées, les potentiels impacts sociaux négatifs dus à l'acquisition de terres ne pouvaient pas être évalués, l'Emprunteur a préparé un Cadre de politique de réinstallation (CPR). Le CPR énonce les principes et les procédures à suivre dans le cas où un sous-projet comporte une acquisition de terre. Le document du CPR a été examiné par l'équipe de sauvegarde et approuvé par ASPEN. Le document final est publié au Bénin et à la bibliothèque de la Banque 10 février 2014. Le CPR doit préciser les cas dans lesquels un plan d'action de réinstallation (PAR) ou PAR en abrégé est nécessaire.

100. Pour assurer la mise en œuvre efficace des instruments de sauvegarde, le projet appuiera la formation des acteurs en particulier le PIU, l'Agence béninoise pour l’environnement (ABE) sur les politiques de sauvegarde de la Banque, en particulier au début de la mise en œuvre du projet. Les dispositions institutionnelles spécifiques de gestion environnementale et sociale et les besoins de formation pertinents seront discutés avec le Gouvernement et les organismes de gestion de contrats de l’AGETUR et l'AGETIP, et approuvés par l'efficacité du projet.

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Annexe 1: Cadre et suivi des résultats BENIN: Programme du partenariat mondial pour l’éducation au Bénin (P129600)

Objectifs de développement du projet (PDO) : Améliorer: (i) l’accès et l’équité, et (ii) la qualité de l'enseignement à l’éducation de base, avec un accent particulier sur les communes défavorisées du Bénin.

Indicateurs* du niveau des résultats dans le cadre des PDO D

e ba

se Unité de Mesure

Référence Année scolaire

2010/11

Valeurs cibles cumulatives **Fréquence

Source de données/

Méthodologie

Responsabilité en matière de collecte de

données Année

1Année 2 Année 3

1. Pourcentage d’enseignants jugés satisfaisants chaque année par une enquête d’observation de classes de l’INFRE et d’une agence externe dans les communes défavorisées 

Poucentage

Collecte de données des communes défavorisées pour établir la valeur de base

35 45 55 AnnuelleRapport d’évaluation externe

Institut National pour la Formation et la recherché en Education (INFRE)

2. Ecart entre le taux brut d’inscription au primaire dans les communes défavorisées et la moyenne nationale des inscriptions au primaire (Total/filles)

% 27,5/29,5 26/28 24/26,5 20/23

Annuelle Rapport annuel du recensement scolaire

Direction en charge de la planification (DPP) MEMP

3. Taux d’achèvement du primaire dans les communes ciblées (total/filles) % 40,4/34,3 43,0/36 46,0/40 50/45

Annuelle Rapport annuel du recensement scolaire

Direction en charge de la planification (DPP) MEMP

4. Taux d’inscription brut au 1er cycle de l’enseignement secondaire dans les communes cibles (dont les filles)

45/23 47/25 49/28 52/30 Annuelle Rapport annuel du recensement scolaire

Direction en charge de la planification (DPP) MESFTPRIJ

5. Systeme d’évaluation d’apprentissage au primaire Niveau (échelle de notation) 14

1 1 2 3 Annuelle Rapport annuel du MEMP

Direction en charge de la planification (DPP) MEMP

6. Bénéficiaires directs du Projet, dont les femmes

Nombre dont filles (%)

_ _ 533 000 (47%)

Annuelle Recensement scolaire et données sur

DPP/ MEMP

14 Conformément à la Note d’orientation sur les Indicateurs de base de l’Education relatives aux paysmembres de l’IDA (Banque mondiale, 22 Juillet 2009), cet indicateur est mesuré sur une échelle de 0 à 4, d’après l’ensemble des critères suivants:

Critères

STADE 1

Officiellement, l’évaluation vise à mesurer les progrès accomplis par les élèves globalement par rapport à des objectifs d’apprentissage d’un système convenu

OUI NON pour l’un ou l’autre des deux critères

NON

L’évaluation porte sur un échantillon représentatif ou le recensement des classes ciblées ou niveaux d’âge OUI NON

Valeur de l’Indicateur 1 0 0

STADE 2Les données sont analysées et les résultats sont mis à la disposition des autorités en charge de l’éducation/ou du public

NON

OUI pour l’un quelconque des trois critères

OUI pour deux parmi les trois critères

OUI

Les résultats sont consignés pour au moins l’un des sous-groupes d’élèves: sexe, citadin/rural, région géographique

NON

OUI

L’exercice d’évaluation est répété au moins une fois tous les 5 ans pour la (les) même(s) domaine(s) d’étude et classe(s)

NON

OUI

Valeur 1 2 3 4

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l’alphabétisation

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RESULTATS INTERMEDIAIRES Résultat Intermédiaire (Composante Un):Améliorer la qualité de l’enseignement de base

De

base

Unité de mesure

Référence Année

scolaire 2010/11

Valeurs cibles cumulatives ** Fréquence Source de données /Méthodologie

Responsabilité en matière de collecte de données

Année 1

Année 2

Année 3

1- Nombre d’enseignants du primaire formés dans les communes défavorisées dans le cadre du projet

Nombre 0 7000 8000 9000 Biannuellement Rapport sur l’état d’avancement du projet

 INFRE/MEMP)

2- Pourcentage d’enseignants du public satisfaisant aux normes d’inscpection et de visites de classe chaque année au niveau primaire en utilisant l’outil OSEP

Pourcentage

0

50 60 70 Annuellement Rapport Direction de l’inspection pédagogique (DIP/MEMP)

3- Pourcentage d’écoles primaires des communes défavorisées ayant fait l’acquisition de matériel didactique au moins un mois après le début de l’année scolaire 2013/14

% 0 0 80 80 Biannuellement Rapport

 Direction de l’inspection pédagogique (DIP/MEMP)

Résultat Intermédiaire (Composante Deux): Améliorer l’accès et l’équité dans l’enseignement de base 4- Salles de classe supplémentaires construites

dans les écoles primaires des communes défavorisées dans le cadre du projet

Nombre 0 150 255 255 Biannuellement Rapport sur l’état d’avancement du projet

 Direction chargée de la construction des salles de classe (DIEM/MEMP)

5- Salles de classe supplémentaires construites et/ou réhabilitées dans les cours secondaires du premier cycle des communes défavorisées dans le cadre des activités du projet

Nombre 0 92 192 192 Biannuellement Rapport sur l’état d’avancement du projet

  (DIEM/MESFTP-RIJ)

6- Les élèves du primaire recevant au moins un repas par jour dans les communes défavorisées dans le cadre des activités du projet

Nombre 0 0 117 000 128 000 Annuellement

Rapport sur l’état d’avancement du projet

Direction de l’alimentation des écoles/MEMP

7- Nombre de filles dans les classes 1 et 2 recevant le kit scolaire dans les communes défavorisées

Nombre 0 80 000 170 000 265 000 Annuellement

Rapport sur l’état d’avancement du projet

Direction de la promotion de l’éducation

Résultat Intermédiaire (Composante Trois): Améliorer la gestion et la gouvernance dans le système éducatif

8- EMIS est un service au MEMP et dans ses directions régionales et qui produit des données en Août sur l’enseignement maternel et primaire

Oui/non non non oui oui Annuellement Rapport du MEMP

9- Nombre d’agents des ministères et des communes défavorisées formés

Nombre 0 162 262 300 Biannuellement Rapport sur l’état d’avancement du projet

Direction des ressources humaines (DRH/MEMP

10- Pourcentage des écoles des communes défavorisées qui informent leurs communautés des résultats des élèves et des budgets à travers des séances d’information tous les trois mois

% 0 20 50 70 Annellement Rapport DEP

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Veuillez indiquer si l’indicateur est un Indicateur de secteur de base (plus de détails à l’adresse http://coreindicators)**Les valeurs cibles devant compter pour les données de l’année seront disponibles, pas annuellement nécessairement.

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Annexe 2: Description détaillée du projet

Partenariat mondial pour l’amélioration de la qualité de l’éducation

1. L'objectif du projet est de: améliorer: (i) l’accès et l’équité, et (ii) la qualité de l'enseignement à l’éducation de base, avec un accent particulier sur les communes défavorisées du Bénin.A la fin du projet, il devrait y avoir une amélioration significative du nombre d'enseignants utilisant de façon satisfaisante les meilleures techniques d'enseignement ; une amélioration du taux brut d'admission dans l'enseignement primaire en particulier pour le taux des filles et le taux d’inscription au premier cycle de l'enseignement secondaire ; ainsi que de meilleures pratiques de gestion de l'éducation, fondées sur des systèmes de données fiables. Cet objectif sera atteint par l'amélioration de la qualité de l'enseignement, la quantité des ressources relatives à l'enseignement et la qualité de l'environnement de l'apprentissage scolaire dans les communes défavorisées sélectionnées. Avec une meilleure formation, un meilleur soutien des inspecteurs aux enseignants et l’approvisionnement des écoles en matériel didactique requis pour améliorer leurs résultats, le projet contribuera à renforcer une culture de la qualité dans les écoles. En outre, le projet appuiera (i) le renforcement des mesures visant à améliorer l'équité dans l'accès et l'achèvement des études par la construction d’écoles intermédiaires, l'alimentation scolaire et le soutien aux filles dans l'enseignement primaire, et (ii) le renforcement des capacités de gestion du Ministère de l’éducation pour assurer une prestation de services de qualité.

2. L’appui à l'amélioration de la qualité et l'accès est orienté vers les communes les plus défavorisées, identifiés sur la base des critères suivants (par zone): taux d’achèvement des études primaires et taux bruts de scolarisation respectivement inférieurs à 50% et 95% ; et les taux bruts de scolarisation des filles inférieurs à 30% dans le premier cycle de l'enseignement secondaire. Sur la base de ces critères, 25 communes sont qualifiées au niveau de l'enseignement primaire et 23 communes au niveau du premier cycle de l’enseignement secondaire. Le taux de scolarisation au primaire dans les 25 communes défavorisées est de 19,9% (environ 368.000 étudiants) de l'effectif national total des inscriptions en 2011; le taux de scolarisation au premier cycle de l'enseignement secondaire dans les 23 communes défavorisées est de 15,1% (environ 80 000 étudiants) du total national des inscriptions à ce niveau en 2011.

Composante 1: Amélioration de la qualité de l'enseignement de base (Coût total, y compris imprévus, 8,2 millions de dollars US) 15

3. Cette composante vise à améliorer les pratiques d'enseignement et la qualité de l'environnement d'apprentissage dans toutes les écoles primaires publiques des communes défavorisées du Benin.

Sous-composante 1.1. Amélioration des pratiques d’enseignement dans les circonscriptions scolaires les plus défavorisés (6,3millions de dollars US)

4. L'objectif de cette sous-composante est de préparer, de faire connaître et de tester l'impact des améliorations à introduire dans la formation continue visant à améliorer les compétences pédagogiques du personnel de l'enseignement de base et la gestion du temps en situation de classe. Le programme est conçu en tenant compte de (i) les caractéristiques des élèves, des enseignants et

15 Les montants des composantes et sous-composantes dans l’annexe 2 tiennent compte des imprévus physiques et des hausses de prix.

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des écoles au Bénin, et (ii) la recherche et les expériences internationales sur ce qui est efficace dans les méthodes et les programmes de formation des enseignants. Il vise à contribuer à l'amélioration de la formation continue des enseignants dans le but ultime d’atteindre le niveau national. Le programme sera exécuté, bénéficiera aux enseignants et aux élèves des 25 comunes défavorisées, et fera l’objet d’une étroite surveillance et d’un compte-rendu rigoureux grâce à des évaluations annuelles.

5. Les publications internationales montrent que le succès des programmes de formation en cours d'emploi réside dans une approche plus pratique que théorique de la formation et dans le respect du modèle adopté par l'OCDE, dans lequel le programme de formation continue est de plus en plus axé sur la transmission de stratégies et de techniques concrètes, pratiques que l’on acquiert par l'observation d’enseignants hautement compétents en situation de classe. En outre, différents chercheurs ont fait savoir que les programmes de formation continue les plus réussis ont tendance à mettre l'accent sur les points suivants: (i) l'importance cruciale de la gestion du temps en situation de classe pour maximiser l’enseignement; (ii) la façon de concevoir les plans de cours et le rythme des activités pour retenir constamment l’intérêt des élèves, et la façon d'évaluer les progrès des élèves de manière continue et d'aider ceux qui sont en difficultés16.

6. Le programme de formation continue adopté par le projet entend aborder ces thèmes importants pour l'amélioration des processus d'enseignement. En raison des spécificités de la population étudiante du Bénin et des caractéristiques du personnel enseignant, la formation continue dispensée sera axée sur les méthodologies spécifiques qui permettent aux enseignants de faire face aux difficultés d'apprentissage qui surviennent dans leurs classes. Tous les modules qui seront développés porteront sur l'augmentation du temps d’enseignement 17(gestion de la classe) et la façon de maximiser l'apprentissage des différentes catégories d'élèves. Plusieurs modules composent ce programme de formation: (a) Module 1: Comment maîtriser l'approche par compétences; (b) Module 2: Evaluation en situation de classe avec un accent particulier sur l'alphabétisation et les notions d’arithmétique pour les basses classes et toutes les matières dans les classes supérieures, en particulier, les enseignants seront formés pour mettre en œuvre un examen oral de type EGRA à la fin de la 2e année; (c) Module 3: Comment enseigner à des classes composées d’élèves de différentes années, de grandes classes hétérogènes avec les impératifs du programme et aborder les problèmes des étudiants en difficultés, et (d) Module 4: Comment enseigner aux élèves d'âges différents (approche accélérée). Des sessions de formation seront également organisées à l’intention des enseignants sélectionnés et montrant des lacunes pédagogiques lors des visites en classe. Une formation est également prévue pour les situations spécifiques telles que la gestion des écoles en cas de chaleur extrême, d’inondations et de situations d’élèves itinérants.

7. La formation continue pour les enseignants de l'école primaire aura lieu à travers deux canaux: (i) la formation en groupe dans un bureau de chaque circonscription scolaire, et (ii) la gestion d’une unité pédagogique qui couvre une moyenne de cinq écoles dans lesquelles quelques 30 enseignants se réunissent deux fois par mois. Par an, environ 9000 enseignants provenant de 1769 écoles des communes défavorisées bénéficieront de cette formation. La formation en groupe 18aura lieu une ou deux fois par an et se tiendra pendant 12 jours (80h) dans la première année et 6 jours (40 heures)

16Bruns, Barbara et al. (2011), Achieving World Class Education in Brazil: the Next Agenda 17 Les autres mesures envisagées par le PDDSE pour augmenter le temps d’enseignement, qui est faible au Bénin en raison des mouvements de grève des Syndicats des Enseignants. Ces mesures sont: preparation des elections professionnelles sectorielles; la politique de développement à l’intention des enseignants pour améliorer le dialogue social ; mise en œuvre des recommandations sur l’étude du temps scolaire. 18 La formation de groupe se tient seulement pendant les vacances scolaires comme le spécifie le Gouvernement. Plusieurs sections de formation peuvent être organisé.

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dans les deux autres années, tous les enseignants seront réunis dans un bureau de chaque circonscription scolaire. La formation dans les unités pédagogiques 19qui complète le plan d’action de formation continue du ministère de l'éducation couvrira 5 séances (2 séances de 4 heures mensuelles pendant 2,5 mois) par an et sera consacrée à la mise en œuvre des enseignements tirés de la formation de groupe, principalement au partage des leçons modèles. Les deux premiers modules seront mis en œuvre la première année, les deux derniers dans la deuxième année et la troisième année sera consacrée à la consolidation des quatre modules. Ces modules seront complétés chaque année par d'autres modules de formation continue qui seront mis en œuvre à l'initiative des responsables de la circonscription scolaire. Cependant, ces derniers cours doivent être conformes aux objectifs de formation développés dans les communes défavorisées.

8. La stratégie de formation pour toute la formation continue dans l'enseignement primaire comprendra, de la conception à la mise en œuvre, les étapes suivantes: l’identification du contenu détaillé de chaque module; la préparation et la validation de chaque module par des formateurs de formateurs choisis et des consultants si nécessaire; une large consultation pour la coordination du processus de formation entre les formateurs de formateurs et les formateurs des enseignants; la formation des formateurs, y compris les inspecteurs et les conseillers pédagogiques et la formation des enseignants par des formateurs dans le cadre du plan de travail annuel des unités pédagogiques. Chaque enseignant recevra des modules de formation imprimés. Une formation sera également organisée sur la base des résultats des inspections et des visites de classe. Les observations faites en situation de classe seront consignées et documentées grâce à l'utilisation de l’instrument d'observation de classe appelée OSEP (outil de supervision et d’encadrement pédagogique) qui est un instrument de supervision et d'orientation pédagogiques conçu pour recueillir et analyser les données d'enseignement et d'apprentissage. Le suivi et évaluation (S & E) du module de formation continue prendra en compte le degré d’appropriation des cours par les enseignants et la façon dont ils vont changer les pratiques pédagogiques en classe.

9. Afin de rendre compte des progrès accomplis au cours de la durée de trois ans du projet, la collecte des données de référence et l'évaluation annuelle des compétences des enseignants ainsi que les pratiques en situation de classe dont l’évaluation du temps passé sur une tâche et les observations sur les interactions entre enseignants et élèves (consignées dans le rapport d’une enquête annuelle) seront réalisées sous la responsabilité de l’INFRE qui bénéficiera de l’expertise d’un organisme externe compétent chargé d’élaborer les outils utilisés dans l’activité S&E. La demande de propositions pour le recrutement de l’organisme sera un préalable aux négociations.

10. La formation initiale des enseignants du premier cycle du secondaire sera une continuation du programme FCB qui a commencé en 2011 avec environ 12 000 enseignants contractuels. Ces enseignants à qui l’Etat a accordé un contrat à durée indéterminée enseignent actuellement sans formation préalable. Sur les 12 000 enseignants, le projet fournira une formation à 3400 enseignants contractuels qui n'ont que le baccalauréat (ou un an au-delà) pour deux ans. Leur formation aura lieu pendant les périodes de vacances dans trois collèges de formation des enseignants (Ecoles normales supérieures) qui ont déjà préparé un programme spécifique d’enseignement pour ce type de

19 De façon formelle, la formation est organize sur toute l’étendue du territoire par le Ministère de l’Education et a lieu une fois tous les deux mercredis pendant une démi journée sachant que les écoliers du Cours Primaire ne vont pas à l’école dans l’après midi du mercredi.

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formation. Un contrat sera signé par le ministère avec les établissements de formation des enseignants pour la prestation de services.

11. Le coût de cette sous-composante est estimé à 6,3 millions de dollars US. Cette sous-composante financera:

les coûts, de la conception des modules à la formation des formateurs et des enseignants, y compris des consultants internationaux si nécessaire, en plus du coût des supports imprimés pour la formation continue des enseignants de l'école primaire;

les frais de transport, de repas et d'hébergement pour les stagiaires, en plus du paiement des frais de contrat pour les établissements chargés de cette formation initiale en faveur des enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire;

le contrat de l’organisme à recruter pour apporter son appui à l’INFRE; les coûts des données de base, des évaluations annuelles, de l’enquête d'observation des

enseignants; les observations en classe en utilisant les outils OSEP; les frais de déplacement, les indemnités journalières et les honoraires pour les

superviseurs de la formation; les honoraires pour le responsable de la circonscription scolaire et les conseillers

pédagogiques pour avoir supervisé et facilité l’élaboration des programmes de formation des enseignants.

Sous-composante 1.2.Matériel didactique (Coût total, y compris imprévus, 1,9 millions de dollars US)

12. Pour le programme FCB 2010-2011, 1.000 US $ ont été remis aux écoles pour acheter du matériel didactique approprié en plus des fonds annuels affectés aux écoles (en moyenne 1.800 $ US par école) par l’Etat pour couvrir les frais de fonctionnement et compenser le manque de ressources maintenant que les frais de scolarité sont gratuits. L'expérience a été un succès car elle a permis aux écoles d'acquérir le matériel nécessaire à temps alors que l'année précédente, l’approvisionnement par le gouvernement du matériel didactique a pris beaucoup plus de temps. Ce projet se poursuivra avec le même processus dans les circonscriptions scolaires défavorisées: toutes les écoles primaires dans les communes défavorisées recevront 1,000 US $ pour acheter du matériel didactique dans l'année scolaire 2014-2015.

13. Une liste de matériels appropriés (à l'exception des manuels scolaires parce que l’Etat les fournit chaque année) a été établie par le ministère et sera mis à jour.. Le processus d'acquisition des matériels, sur la base de l'expérience récente FCB, comprend: une liste détaillée des matériels disponibles à l'école, une liste par école des matériels indispensables et compatibles avec les matériels approuvés par le ministère; approbation de la liste par le chef de la circonscription scolaire; une consultation avec les fournisseurs potentiels; un bon de commande par le comité de gestion de l'école (composé du chef de l'association des parents d’élèves, le directeur et le représentant des enseignants); les documents de livraison signés par le directeur, le chef de l’association des parents d’élèves; toutes les factures sont certifiées par le directeur et le chef de la circonscription scolaire; les factures sont payées par l'agent de la recette et perception de la zone après vérification du bon de commande et les documents de livraison. Les formalités pour ces procédures ont déjà été testées et les procédures détaillées seront incluses dans le manuel de mise en œuvre.

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14. Tel que spécifié ci-dessus, les services de la circonscription scolaire de la zone, les services de la recette et perception de la zone, les associations des parents d’élèves et directeurs seront impliqués dans la gestion financière et technique du processus.

15. Le coût de cette sous-composante est estimé à 1,9 millions de dollars US. Cette sous-composante financera:

L'achat de matériel didactique par les écoles; Les campagnes de communication pour diffuser les activités du projet et encourager la

participation des acteurs et des communautés scolaires; Les frais de déplacement et les indemnités pour les agents de la circonscription scolaire

pour la supervision des livraisons des matériels didactiques; Les frais de déplacement et les indemnités pour les agents de la direction du ministère

chargés du contrôle par sondage des matériels didactiques acquis.

Composante 2: Améliorer l’accès et l’équité ( Coût total , y compris imprévus 25,3 millions de dollars US)

16. Cette composante financera (i) la construction et l'équipement de 255 salles de classe d’écoles primaires et 192 salles de classe de cours secondaires dans les communes les plus défavorisées, (ii) les activités nécessaires pour améliorer la rétention et l'équité: les programmes et les actions d’alimentation scolaire visant à promouvoir l’inscription des filles dans les communes ciblées.

Sous-composante 2.1. Construction de salles20 de classe dans les communes les plus défavorisées (Coût total, y compris imprévus 11,5 millions de dollars US)

17. Le FTI, accompagné de la DANIDA, le KFW et l'AFD dans le fonds commun (FCB) financé, entre 2008 et 2012, a financé la construction de 2776 salles de classe aux niveaux primaire et maternel, 1008 au niveau du premier cycle du secondaire et 45 centres d'alphabétisation. En dépit de ces investissements, le besoin de nouvelles salles de classe demeure important. Le plus récent recensement scolaire a évalué les besoins en matière de nouvelles salles de classe dans les communes défavorisées en 2011 à 2910 pour les écoles primaires et 935 au niveau secondaire. Le projet actuel GPE est monté pour contribuer à la réduction de la pénurie de salles de classe.

18. Cette pénurie sera réduite dans les communes ciblées par la construction et l'équipement de salles de classe dans des écoles choisies en fonction des besoins de chaque zone et l'écart entre les ratios élèves-salles de classe.

Pour les écoles primaires: (i) 255 salles de classe ou 85 modules standard de trois salles de classe (qui comprennent un bureau et une salle de stockage); 6375 pupitres d’élèves; 255 bureaux d'enseignants et (ii) 170 21blocs de 4 latrines;

Pour les établissements du premier cycle des cours secondaires: (i) 192 salles de classe ou 48 modules standard de quatre salles de classe, 4800 pupitres d’élèves, 192 bureaux d'enseignants et 96 blocs de 4 latrines.

20 Etant entendu que la construction de salles de classe se fait en milieu rural, les clôtures pour les écoles ne sont pas nécessaires. Le Projet ne prévoit pas de construire de puits ni de points d’eau. En effet, il y a déjà au Bénin de nombreux Projets de construction de points d’eau, et le Gouvernement a récemment élaboré un plan intégré dans ce domaine, qui sera exécuté dans les années à venir.21 Il est prévu 2 blocs de 4 latrines pour chaque module type de trois salles de classe

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19. Dans le programme précédent financé par le fonds commun (FTI-FCB), deux mécanismes ont été utilisés simultanément pour la construction de salles de classe. Au niveau central, les travaux de construction ont été attribués aux organismes de gestion de contrat (CMA). Deux de ces organismes ont été recrutés sur la base de fournisseur unique, car ils ont prouvé leurs compétences dans la construction d'école. Ils ont mis en œuvre leurs programmes respectifs en utilisant leur propre manuel opérationnel. Au niveau local, les salles de classe ont été construites en utilisant une approche CDD par lequel la gestion des travaux de construction a été confiée par les autorités locales aux communautés locales — un modèle mis en place par le Projet d’appui au développement conduit par les communautés (PNDCC).

20. Trois principaux enseignements ont été tirés de cette expérience: (i) le coût unitaire pour la construction de salles de classe par le CMA était généralement élevé22 en raison de la nature du sol dans la mise en œuvre des travaux de génie civil tandis que le plan de construction standard et les estimations de la quantité étaient conçues pour être appliqué à l'échelle nationale quelles que soient les propriétés du sol, (ii) quoiqu’acceptable, la qualité globale de construction a besoin d’être améliorée en dépit de la supervision par les entrepreneurs généraux ( maîtres d’œuvre) recrutés par le CMA pour le contrôle des travaux, (iii) les observations du personnel contractuel recruté en 2011 par le DIEM pour assurer la qualité de la construction au niveau local n'ont pas été prises en compte par les entrepreneurs en dépit des remarques globales faites par ces consultants dans leurs rapports présentés toutes les deux semaines comme précisés dans leurs contrats.

21. Un certain nombre de mesures seront appliquées pour répondre à ces défis. Pour les écoles primaires et les premiers cycles du secondaire, ces mesures comprennent: (i) un examen des plans de construction standard au cours de la préparation du projet pour résoudre les problèmes révélés par les expériences de construction récentes, principalement les questions de rentabilité, et la livraison d'un plan standard pour chaque catégorie de sol dans les communes défavorisées en vue de minimiser les coûts unitaires autant que possible, tout en maintenant les 30 ans de durée de vie prévue, (ii) l'augmentation, le cas échéant, du nombre d'agents contractuels recrutés par la DIEM pour superviser les travaux et le renforcement de leurs capacités par la mise à leur disposition de motos robustes, et (iv) la révision de certaines dispositions du contrat du CMA pour exiger que les remarques faites par le personnel contractuel soient pleinement prises en compte. Les travaux de construction seront confiés dans ce projet à deux CMA (AGETUR et AGETIP) parce que le PNDCC a été clos au début de 2012. La réduction du nombre de CMA ne sera pas un problème particulier étant donné le nombre de salles de classe à construire (456) par rapport au projet FTI précédent (2900).

22. D’après la récente expérience du FTI/FCB, les coûts unitaires moyens estimés sont: 18.494 US $ par salle de classe et 6000 US $ pour un bloc de 4 latrines.. On s'attend à ce que la préparation d'un plan standard pour chaque type de sol permette de réduire le coût unitaire.

23. Cette sous-composante financera les travaux de génie civil, de l'équipement de salles de classe, les services de CMA (y compris les services de l’entrepreneur général); la supervision des travaux par la DIEM; les salaires des agents contractuels de la DIEM et l'achat des motos pour ces derniers. Le coût total de cette sous-composante est d'environ 11,5 millions US$ dont 4,8 millions de dollars seront alloués au premier cycle de l'enseignement secondaire.

22Le coût moyen de construction d’une salle de classe par les CMA y compris le coût des meubles, s’élèvent à US$ 18 494 contre US$ 11 800 pour l’approche CDD. Toutefois la qualité et la durabilité de la construction des CMA sont plus élevées.

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Sous-composante 2.2. Améliorer la rétention et l’équité (Coût total, y cmpris imprévus 13,8 millions de dollars US)

24. Cette sous-composante appuiera (i) l'alimentation scolaire dans les communes défavorisées, (ii) les actions visant à promouvoir la scolarisation des filles dans les communes ciblées.

25. L’alimentation scolaire. Le précédent projet FTI a financé 501 cantines scolaires à travers tout le pays et a contribué à améliorer la fréquentation scolaire et la rétention, en particulier pour les filles. L'approche qui a été mise en œuvre avec succès d'une manière rentable a été basée sur le système informel existant des mamans, qui préparent et servent les repas de midi. Environ 396 écoles primaires sur 501 sont situées dans les circonscriptions scolaires défavorisées. Le projet se propose de continuer à apporter son appui à 396 cantines scolaires existantes en offrant au moins un repas par jour à une moyenne de 128 000 élèves annuellement pour les deux dernières années du projet; la première année sera consacrée aux activités préparatoires (de recrutement des ONG par appel d'offres national; recrutement des mamans par les communautés; etc.) Les coûts sont estimés sur la base de 0,30 $ US (150F CFA) par élève et par repas pour 150 jours d'école par an.

26. La mise en œuvre et la gestion de cette sous-composante auront lieu à quatre niveaux:Une participation au niveau scolaire comprendra: une ONG locale; l’association des parents d’élèves ; les représentants des enseignants et des élèves; les directeurs et les mamans. Deux ONG seront recrutées pour superviser l'ensemble du programme à travers un processus d'appel d'offres national; elles organisent et surveillent le processus et fournissent un soutien à tous les acteurs, en particulier pour la surveillance et l’élaboration de rapport. Les ONG vont, notamment (i) soutenir les acteurs locaux pour le recrutement des mamans pendant les vacances scolaires afin que tout soit prêt avant la nouvelle année scolaire, (ii) suivre le remplissage des documents de gestion; (iii) contrôler la régularité, la qualité et l’hygiène au niveau de la nourriture; (iv) recueillir et valider des données sur le nombre d'élèves par jour, et (iv) aider le comité dans la préparation du rapport d'alimentation scolaire. Les termes de référence détaillés des ONG seront inclus dans le manuel de mise en œuvre.

27. Les mamans vont préfinancer les opérations et seront remboursées après avoir nourri les élèves pendant deux semaines. Les repas des élèves seront basés sur les régimes alimentaires locaux. Un comité de gestion composé des représentants des associations des parents d’élèves, des représentants des enseignants et des élèves, veillera au suivi de la qualité et la régularité du service de repas. Les formulaires de suivi sont disponibles au niveau de l'école et doivent être remplis quotidiennement par un enseignant et un membre du comité de gestion. A la fin de chaque période de deux semaines, le directeur délivre un certificat de prestation de service complet à la maman qui va se faire payer au bureau de recette et perception locale. Ce certificat sera joint à la facture préparée par la maman et servira de pièce justificative au bureau de recette et perception.

28. Au niveau local, un comité de suivi, composé des représentants des autorités locales (commune), le chef de la circonscription scolaire et le chef du bureau de recette et perception locale, sera responsable du recrutement des mamans et du suivi des opérations d'alimentation dans la circonscription. Le bureau de recette et perception recevra des ressources du projet et va s'assurer de la bonne gestion financière. La Direction départementale de l'éducation assurera la supervision globale.

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29. Au niveau national, l’Unité de l’alimentation scolaire se chargera du suivi et évaluation du programme d'alimentation, en particulier, l'Unité a pour mandat d'évaluer l'impact de l’alimentation scolaire sur les inscriptions et la fréquentation scolaires. L’impact du programme alimentaire fera partie de l'évaluation globale du projet (paragraphe 53 ci-dessous).

30. Le manuel opérationnel du projet comprendra les détails de la mise en œuvre et la gestion de cette sous-composante.

31. Promouvoir l’accès des filles dans les communes défavorisées. Au niveau de l'école primaire, le projet financera un kit pour les filles, constitué de fournitures scolaires et d’uniformes scolaires pour toutes les filles dans les classes 1 et 2 (CI et CP) des communes défavorisées. La stratégie sous-jacente à cette sous-composante est d'encourager la scolarisation des filles dans les communes où elles sont sous-représentées à l’école. Le kit fourni a pour rôle (i) d'encourager les filles à fréquenter et à rester à l'école et (ii) de réduire les coûts de scolarisation pour leurs familles.

32. Le kit de l'école primaire sera distribué par le directeur de l'école chaque année pendant trois ans aux élèves des classes 1 et 2 dans les communes ciblées, environ, 91 000 élèves par an. Des taux plus élevés d'abandon scolaire dans les classes 1 et 2 (22%), combinés avec les questions de viabilité et de financement, ont suscité l’initiative de l'attribution de ces kits sur les deux premières années du primaire. Les écolières recevront les uniformes et les fournitures scolaires (notamment des cahiers et autres matériels didactiques et un sac d'école). Les manuels ne font pas partie de l'ensemble, car ils sont distribués par les écoles. L'acquisition du kit scolaire se fera au niveau de l'école et suivra les mêmes procédures de passation des marchés de la communauté que celles appliquées pour l'achat de matériel didactique.

33. Le coût de cette sous-composante est estimé à 13,8 millions de dollars US. Cette sous-composante financera:

Communication et des campagnes de sensibilisation; Les coûts des repas servis aux élèves; Le service des ONG; Les fournitures scolaires et les uniformes scolaires; Frais de voyage et indemnités pour les agents de la circonscription scolaire pour la

supervision des opérations; Frais de voyage et indemnités pour les agents de la direction du ministère responsables

de la vérification par sondage de l'opération; Les honoraires du comité de suivi au niveau de la localité pour le programme

d'alimentation.

Composante 3: Améliorer la gestion et la gouvernance du secteur (Coût total, y compris imprévus 8,8 millions de US $)

34. Deux principaux facteurs requièrent l'amélioration des capacités de gestion et de gouvernance pour le système éducatif: (i) Bénin fait des progrès dans l'éducation primaire universelle avec l'amélioration des taux d'achèvement de l'école primaire, ce qui signifie que la demande pour des niveaux plus élevés de l'éducation augmentera la pression sur les autres aspects du système (gestion financière, gestion des flux d'élèves, gestion des ressources humaines, évaluation des apprentissages chez les élèves, une meilleure réactivité aux situations changeantes, la nécessité de stratégies de prise de décision et de communication fondée sur des preuves, etc), et (ii) la décentralisation croissante du

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système avec davantage d'autonomie pour les structures locales signifie qu'il devient crucial d’assurer la capacité de reddition de comptes efficace à tous les niveaux .. En outre, un audit institutionnel récent 23des ministères de l'éducation a constaté des faiblesses dans les domaines de la planification, la budgétisation, l'approvisionnement, le suivi et la gestion des ressources humaines, en particulier le déploiement des enseignants. Les activités que cette composante couvrira sont conçues pour répondre à ces défis et s'appuie sur les recommandations de l'audit.

35. L'objectif de cette composante est de renforcer les systèmes de l’Etat pour la mise en œuvre et la supervision des services d'éducation dans les ministères impliqués dans le projet. Cette composante est constituée de: (i) la mise en œuvre d'une partie de EMIS, (ii) l'amélioration de la gestion pédagogique grâce à des évaluations de l'apprentissage des élèves et le renforcement de la capacité de l'inspection du système scolaire, ainsi que le système d’appui soutien pédagogique, et (iii) le renforcement des capacités, les activités de gestion et d’études de projet.

Sous-composante 3.1. Première phase du système d’information pour la gestion de l’éducation (EMIS) (2,1 millions US $)

36. L'objectif principal de cette activité est de faire en sorte que le secteur de l'éducation soit géré d'une manière rationnelle et objective dans le contexte actuel marqué par des changements dynamiques. Plus précisément, cela se rapporte à l'affectation et le suivi des ressources humaines, financières et matérielles et la nécessité d'assurer une gouvernance efficace et efficiente du système.

37. Dans le cadre du précédent programme FTI-FCB (mai 2012), le ministère a organisé la réalisation d'un plan directeur détaillé (y compris son coût) pour le développement d'un EMIS. Le premier objectif de l’EMIS est d'améliorer le système de collecte et de traitement des données actuelles pour la production et l'utilisation des statistiques de l'éducation. Un deuxième objectif sera axé sur l'informatisation globale de toutes les données produites par le système, en particulier celles qui traitent de la gestion des ressources humaines. L’atteinte de cet objectif permettra d’améliorer à court terme la disponibilité de données fiables et à moyen terme, avec le renforcement des capacités, les capacités de planification stratégique et une meilleure réactivité par les planificateurs, les gestionnaires et les décideurs pour: (i) identifier les insuffisances dans l'affectation des ressources (par exemple, la répartition des enseignants et l'ampleur des disparités dans les ratios élèves / enseignants entre les écoles), et (ii) prendre des décisions rapides et éclairées sur les questions qui ont trait à l'affectation des ressources (par exemple, corriger les disparités dans les ratios élèves/ enseignants de l'école primaire qui sont restés élevés au cours de la dernière décennie).

38. Le coût total du plan directeur global de l’EMIS est estimé à 20,8 millions de dollars US (environ 8% couvre la formation, 63% les logiciels et l'assistance, et 14% le matériel et l'aide), et le plan de mise en œuvre s'étend sur quatre ans. Pour le MEMP seul, le coût est estimé à 5,8 millions de dollars et n’est pas totalement financé par ce projet. Par conséquent, dans le cadre du projet, les trois domaines suivants seront concernés, et limités à des activités se déroulant dans les directions régionales de l’éducation, au MEMP et dans les bureaux de la circonscription scolaire: (i) l'installation d'un centre de données au ministère de l'enseignement primaire, dans les six directions régionale de l’enseignement primaire et dans les bureaux de six circonscriptions scolaires choisies ; (ii) l'élaboration de programmes spécifiques (statistiques scolaires, gestion informatisée du personnel, et résultats consolidés des examens scolaires) au ministère central et dans les six

23 CRC SOGEMA, « Audit institutionnel, organisationnel et fonctionnel du secteur de l’éducation du Bénin. » Septembre 2011.

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directions régionales 24et (iii) le renforcement des capacités pour la gestion et l'utilisation de l’EMIS. La mise en œuvre de cette sous-composante sera progressive; initialement, l’accent sera mis sur l'établissement de centre de données au ministère central, ensuite aux directions régionales et enfin dans les bureaux des circonscriptions scolaires. À la fin du projet, une évaluation sera organisée. Par la suite, les bureaux des autres circonscriptions scolaires recevront des centres de données en fonction des résultats de l'évaluation et du financement provenant d'autres sources.

39. La mise en œuvre de la sous-composante sera gérée par le DPP en étroite collaboration avec un comité directeur stratégique interministériel qui sera mis en place.

40. Le coût de cette sous-composante est estimé à 2,1 millions de dollars. Cette sous-composante financera: (i) l'installation de centres de données, (ii) l'élaboration de programmes spécifiques (statistiques scolaires, informatisation de la gestion du personnel, et des résultats des examens scolaires) et la formation du personnel à l'utilisation des ces programmes, et (iii) la gestion de l’EMIS et des coûts opérationnels.

Sous-composante 3.2: Renforcement de l’inspection scolaire et amélioration de la gestion pédagogique grâce à l’utilisation de l’évaluation des apprentissages des élèves (Coût total, y compris imprévus 3,1 million US$)

41. Cette sous-composante sera composée de (i) renforcement de l'impact de l'appui pédagogique aux enseignants résultant des visites de classe des inspecteurs d’école, et (ii) le développement de la capacité de l'évaluation des apprentissages.

42. Renforcement de l'appui pédagogique aux enseignants par le biais des visites de classe par les inspecteurs d’école: Le précédent programme FTI-FCB a piloté avec succès un programme dans lequel la disponibilité en ressources financières et matérielles a permis aux inspecteurs de faire passer le nombre d'inspections de 10 à 15 par mois, offrant ainsi plus de soutien éducatif aux enseignants (formation et suivi spécifiques des directeurs et chefs d'unité pédagogique). Le même programme a permis aux conseillers pédagogiques d’augmenter les visites de classes, qui passent de 25 à 35, mettant ainsi en œuvre leur plan de travail annuel en faisant passer les visites prévues de 70% à 98%. Le coût supplémentaire de financement ayant intensifié les inspections, l'encadrement des enseignants et la formation continue est d'environ 800.000 dollars par an. Le projet continuera à soutenir cette activité, à l'échelle nationale afin d'améliorer la qualité de l'enseignement. Cependant, dans le cadre de ce projet, les inspecteurs et les conseillers pédagogiques seront évalués en utilisant des contrats de performance.

43. Un contrat relatif à la performance / résultats sera établi avec chaque chef de circonscription scolaire qui recevra un soutien financier du programme FCB pour l'année scolaire (2012/13) sur la base de leur performance de 2012 sur (i) le nombre d'inspections et de visites de classe par des inspecteurs / conseillers pédagogiques, et (ii) le soutien pédagogique mesuré par le nombre de sessions de formation corrective organisées chaque trimestre par les inspecteurs / conseillers pédagogiques. Le projet GPE apportera son soutien à ces contrats de performance pour les trois années suivantes d’existence du projet.

44. Un fonds d’environ 750.000 dollars (sur 800.000 US $) sera réparti entre toutes les circonscriptions scolaires (DEO) du pays (la moyenne par circonscription est de 8800 $ US). Comme dans les années

24 Il y a actuellement 85 Circonscriptions scolaires au Bénin.

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précédentes, le montant de chaque DEO sera déterminé sur la base de (i) le nombre d'enseignants, (ii) le nombre de zones pédagogiques et (iii) la taille de la DEO. La moitié du montant pour chaque DEO sera transférée au début de l'année scolaire. Le montant complémentaire sera transféré en février en fonction des progrès accomplis au regard des critères suivants:

nombre d'inspections et visites de classe par les conseillers pédagogiques; au moins une formation corrective est organisée chaque trimestre; qualité 25du rapport trimestriel de la DEO.

45. Le solde de 50.000 US $ sera alloué aux circonscriptions scolaires défavorisées comme une allocation supplémentaire (en plus de celle mentionnée ci-dessus) sur la base des critères ci-dessus:

46. Le calcul du montant de chaque DEO sera fait chaque année par la DIP en étroite collaboration avec la DPP en utilisant la méthodologie convenue par le MEMP et les bailleurs de fonds.

47. Le suivi et l'évaluation de ces activités seront basés sur des rapports mensuels et trimestriels de la circonscription scolaire. La réunion d'examen trimestrielle qui est généralement organisée au niveau régional avec toutes les parties prenantes doit prendre en compte l'évaluation de l'efficacité de ces activités et de formuler des recommandations. La responsabilité du contrôle de la qualité des inspections et des visites de classe par des conseillers pédagogiques est sous la responsabilité de la Direction de l'inspection qui réalise l'enquête et les contrôles de terrain.

48. Evaluation de l’apprentissage des élèves: Les recommandations visant à améliorer les résultats d'apprentissage et les performances du secteur éducatif sont fondés sur les évaluations des élèves réalisées par le PASEC (2004) et par le ministère (2011) et comprennent l’amélioration du niveau de qualification des enseignants, le soutien aux enseignants et la position des enseignants concernant la lecture et l’arithmétique. Cependant, l'unité d'évaluation (Commission d’évaluation des apprentissages du PASEC) créé au sein du ministère et en charge de l’évaluation de l'apprentissage des élèves n'a pas la capacité de s'acquitter de son mandat. Par conséquent, le projet appuiera les activités suivantes: (i) fourniture de l'expertise technique (consultants à court terme et un assistant technique résident); (ii) élaboration d'études et d’enquêtes thématiques, (iii) des ateliers techniques; (iv) partage d'expérience avec d'autres pays à travers des voyages d'étude. L'expertise technique permettra de renforcer les capacités de l’unité d'évaluation pour la conception, la mise en œuvre et l'analyse d'une évaluation de l'apprentissage des élèves à travers une évaluation nationale dans l'année scolaire 2014/15 afin de permettre à l'unité de continuer les mêmes activités plus tard. En conséquence, l’élaboration des questions de test, l’impression des tests, le service des agents recenseurs et leur formation, l’analyse des résultats, entre autres seront financés par le projet.

49. Le coût de cette sous-composante est estimé à 3,1 millions de dollars. La sous-composante fournira des ressources pour renforcer la supervision de la DEO, le service de consultants, la formation / des ateliers et du matériel ainsi que le coût des dépenses encourues comme l'impression de tests entre autres.

Sous-composante 3.3. Renforcement des capacités. Projet Gestion et Etudes (Coût total, y compris imprévus 3,6 millions US$)

25 La qualité sera évalué à travers (i) le respect du canevas; (ii) la précision linguistique et la pertinence de l’information.

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50. Cette sous-composante vise à aider le secteur de l'éducation face au défi d'une meilleure prestation de services et à fournir une base solide pour l'ajustement régulier du système afin d’améliorer l'efficacité. Cette sous-composante appuiera (i) le renforcement des capacités au niveau central et au niveau des structures déconcentrées des deux ministères impliqués dans le projet en fournissant une formation aux principaux personnels de l'éducation à différents niveaux et par l'amélioration des activités de suivi et d'évaluation, et (ii) la gestion et la coordination globale du projet ainsi que les études nécessaires à l’amélioration des connaissances sur des sujets dans le secteur.

51. Renforcement des capacités : L'importance de la gestion efficace du système éducatif est renforcée avec l'introduction de responsabilités accrues et de nouveaux outils. Par exemple, l'autonomie accrue (pour les directions régionales) implique également une nouvelle série de normes et d'outils de reddition de comptes, qui sera gérée au niveau régional et central. En vue d’améliorer la reddition de comptes pour un meilleur apprentissage, le projet permettra d'accroître les mécanismes de responsabilité sociale, et utiliser les évaluations de l'apprentissage des élèves pour la prise de décision tel que décrit dans la sous-composante 3.2. La sous-composante 3.3 permettra de renforcer la capacité de gestion au niveau de l’inspection centrale et des écoles pour soutenir ces nouvelles méthodes de gestion.

52. Afin d'améliorer la gestion globale du système, le projet financera les activités de développement des capacités conjointement avec les activités du projet, notamment: (i) la fourniture de l'expertise technique (consultants à court terme et assistance technique permanente); (ii) la formation du personnel technique et de haut niveau des ministères centraux et des structures décentralisées dans des domaines clés tels que la planification (en utilisant EMIS), évaluation de l'apprentissage, le programme de suivi et évaluation, et l’approvisionnement, etc, et (iii) des sessions de formation pour les directeurs d'école et les présidents d’associations de parents d’élèves les circonscriptions scolaires ciblées afin de promouvoir la gestion participative en milieu scolaire et de développer leurs compétences dans le partage des résultats des élèves ainsi que les ressources financières consacrées aux écoles. Ces sessions de formation permettront d'améliorer les compétences pédagogiques et administratives des directeurs et les capacités des membres de l'association des parents d’élèves dans la gestion participative de l'école et de comprendre les rôles et les responsabilités de tous. Cette formation appuiera également les mécanismes de responsabilité sociale, tels que les résultats d'apprentissage de l'école d'affectation et les budgets des écoles afin que la communauté soit au courant du fonctionnement des écoles.

53. Par ailleurs, pour réduire les retards dans la publication de l'annuaire statistique, le programme financera le renforcement des capacités des ministères dans le domaine de la collecte et de l'analyse des données par le recrutement pour 3 mois chaque année de 16 consultants à court terme (2 pour chacune des six régions et 4 pour le niveau central). Afin d'assurer la viabilité du système à la fin du projet, le personnel de 6 ministères bénéficiera d'une formation de trois ans à l'Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management (ENEAM) et le personnel des 10 ministères aura une formation d'un an organisé par l'Institut national de la statistique et de l'analyse économique (INSAE).

54. Trois modalités sont prévues: (i) formation en interne organisée par l'unité de formation appropriée dans chaque ministère, (ii) formation dans des centres hors du Bénin (iii) formation dans le cadre des programmes nationaux de formation existants.

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55. Gestion et études de projet: La sous-composante fournira également des ressources à (i) soutenir la gestion globale du projet, les équipes de coordination du projet au niveau central (Unité d’Assistance Technique et de -UATS- et le Secrétariat Technique Permanent du PDDSE)26 , les vérifications de compte, (ii) l'achat d'ordinateurs portables pour le comptable de chacune des 25 circonscriptions scolaires afin de permettre l'enregistrement et le suivi des décaissements effectués dans le compte de chaque école par les bureaux de recette et perception, (iii) l'élaboration d'études et enquêtes thématiques, évaluer les interventions du projet, (iv) un certain nombre d'études et de formulation de la stratégie dans des domaines tels que la stratégie de l'enseignement technique et professionnel, l'alphabétisation, l'introduction de l'enseignement bilingue dans les deux premières années de l'enseignement primaire, (iv) des ateliers techniques; (v) la collecte des données, et (iv) une évaluation de l'impact du projet.

56. Le coût de cette sous-composante est estimé à 3,6 millions US $. Cette sous-composante financera: L'assistance technique pour la mise en place des programmes de formation pour les

agents au niveau central, régional et de la circonscription scolaire; Les services de consultants pour soutenir les activités de renforcement des capacités, des

études et des vérifications de compte; Le matériel de formation et les coûts liés à l’exécution des programmes de formation; Achat d’ordinateurs et de logiciels Ateliers techniques; Collecte et analyse de données; Les frais liés aux activités de l’Unité de l’Assistance Technique et du Suivi (UATS) et de

STP / PDDSE, ainsi que des programmes de formation.

26Les rôles de l’Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS)- et le Secrétariat Technique Permanent du PDDSE sont détaillés dans les dispositions de mise en œuvre

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Annexe 3: Dispositions de mise en oeuvre

BENIN: Partenariat mondial pour le programme d'éducation

I- Dispositions institutionnelles et modalités de mise en œuvre du projet

1. Le Plan Décennal de Développement du Secteur de l’Education (PDDSE) est une actualisation du PDDSE mis en place en 2006 qui est un programme sectoriel mis en œuvre par les quatre ministères en charge de l'éducation avec le MEMP jouant un rôle de premier plan dans la coordination. La mise en œuvre du PDDSE actuel est basée sur un Cadre triennal des Dépenses à Moyen Terme (MTEF) du secteur éducatif finalisé en Juillet 2012 et une stratégie sectorielle nationale “Lettre de Politique Sectorielle” mise à jour et approuvée par le gouvernement et les bailleurs de fonds. Ce MTEF 2013-2015 est considéré comme une phase 2 faisant suite à la mise en œuvre de la phase 1 du PDDSE (2008-2012). De même à la phase 1, une solide coordination des donateurs à travers des réunions régulières et des revues conjointes veillera à ce que l'exécution de chaque intervention des bailleurs de fonds soit conforme au PDDSE.

2. Le gouvernement et les bailleurs de fonds ont convenu d’une structure institutionnelle, telle que décrite ci-dessous pour le suivi de la mise en œuvre du PDDSE. Ce dispositif est basé sur l'expérience éprouvée au cours des 12 derniers mois du précédent projet FTI. Le leadership dont a fait preuve les Directeurs de Cabinet a contribué à améliorer la mise en œuvre du projet FTI. Ce mécanisme en lieu et place du directeur de la planification a été approuvé par les bailleurs de fonds locaux et a été jugé plus pertinent pour assurer la bonne exécution du PDDSE et des projets connexes. Il convient de souligner que les institutions décrites ci-dessous sont chargées d'assurer la cohérence des politiques sectorielles globales.

A. Coordination

3. Comité de Pilotage du Secteur de l’Education (CPSE). Le CPSE est présidé par le ministre en charge du développement et comprend les ministres de l’éducation, de la fonction publique et des finances, ainsi que leurs directeurs de cabinet respectifs, et le président du Conseil national de l’éducation, de même que le conseiller à l’éducation du Chef de l’Etat et le Chef de file du secteur. Le CPSE est chargé, entre autres, de: (i) la politique générale du secteur de l'éducation et des orientations stratégiques; (ii) le plan global du secteur de l'éducation; et (iii) le suivi des activités du Projet. Le CPSE se réunira deux fois par an.

4. Comité de Coordination du Secteur de l’Education (CCSE). Le Comité de coordination est présidé par le directeur de cabinet du ministre chef de file du secteur de l’éducation et comprend: (i) les directeurs de cabinet, les secrétaires généraux, les directeurs de la planification, les directeurs des ressources financières les chefs des cellules de suivi et d’évaluation des ministères de l’éducation et les chargés de programmes; (ii) le directeur général du budget ; (iii) le directeur général du personnel de l’Etat ;(iv) le directeur général des politiques de développement; et (v) le secrétaire technique permanent du PDDSE. Le comité de coordination est chargé : (i) d’analyser, d’évaluer le cadre des dépenses à moyen terme et la mise en œuvre du plan d' action du secteur de l'éducation, et de faire des recommandations pour permettre la prise de décision au niveau du CPSE ; et (ii) de superviser les activités du projet. Le secrétariat du CCSE sera assuré par le Secrétariat Technique Permanent (STP). Le CCSE se réunira deux fois par mois.

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5. Parce que les deux organismes que sont le CPSE et le CCSE assureront la coordination du PDDSE, ils seront également impliqués dans la surveillance des activités du GPE / FCB. Toutefois, le degré de leur mission, ainsi que la taille et le niveau de leur implication ne les rend pas habilités à se charger de la coordination au jour le jour du programme GPE / FCB. A cet égard, la coordination du programme GPE / FCB sera déléguée par le directeur de cabinet du MEMP à l'Unité d’Appui Technique et de Suivi du GPE-FCB (UATS-GPF / FCB).

B. Modalités et responsabilités de la mise en œuvre

a. Au niveau central.

6. Le STP est l'unité opérationnelle en charge de la coordination sectorielle et de la mise en place de la revue du secteur (notamment la coordination des rapports annuels de mise en œuvre de tous les ministères en charge de l'éducation). Le Secrétariat est composé des postes à plein temps de la fonction publique suivants: un Secrétaire Permanent (chef du Secrétariat), un chef adjoint au Secrétaire, un personnel pour les sous-secteurs (un pour chaque sous-secteur à l'exception de l'enseignement maternel et l'enseignement primaire qui partagent le même membre du personnel) parallèlement au soutien administratif. Le Décret STP 0036 de 2009 sera révisé par l'évaluation et le personnel de la structure sera au complet par voie de négociations.

7. Comité de suivi des décaissements et des Marché (CSDM)- Le CSDM facilitera l’exécution normale du processus de passation des marchés et de décaissement au sein du ministère des finances afin de réduire les goulots d'étranglement administratifs. Il s'agit de la formalisation d'un groupe de travail ad’hoc qui, dans le projet précédent, a permis l’avancement des activités. La CSDM sera présidé par le Directeur de cabinet du ministère des finances. Il comprendra les représentants de (i) les directions et les agences du ministère des finances impliqués dans le processus de passation des marchés et de décaissement (DNCMP, DGB, CAA, CF, DGTCP), (ii) des unités de passation des marchés, la DPP, la DRFM des deux ministères impliqués dans la projet, (iii) STP, et (iv) la Direction générale des politiques de développement (DGPD) et la Direction générale de l'investissement et le financement du développement (DGFID) du ministère du développement. Le CSDM se réunira une fois par mois pour élaborer et fournir des solutions rapides et efficaces aux problèmes identifiés. Le rapport de chaque réunion sera envoyé au Comité de coordination du secteur de l'éducation.

8. Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS) du GPE/FCB. L’UATS sera placée sous la supervision du Coordonnateur du CCSE et se chargera de fournir l'assistance technique ainsi que de la coordination au jour le jour du projet. Il apportera un appui technique afin de (i) s'assurer que les ressources du GPE / FCB sont prises en compte dans les plans d’action annuels budgétisés (Plan d’Action Annuel Budgétisé- PAAB) des ministères, conformément au document du programme, (ii) les points focaux des différents services techniques dans l'élaboration de leur PAAB afin de renforcer la planification, la programmation et la budgétisation des activités du GPE / FCB financées; (iii) renforcer l'administration pour faire face aux activités techniques et critiques (par exemple, la passation des marchés, le suivi et la gestion financière); (iv) élaborer des rapports des réunions d'examen et tous les rapports requis par les bailleurs de fonds, principalement le Rapport financier semestriel (IFR); ( v) de coordonner la communication avec les partenaires au développement ainsi qu’entre les différents ministères techniques concernés, et (vi) organiser l'évaluation et l'estimation de toutes les activités du GPE / FCB.

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9. L’UATS est une actualisation institutionnelle de l'Unité de Gestion du Projet (Unité de Gestion du Programme-UGP) en charge de la gestion du programme FTI-FCB précédente. Comme l'UGP, elle comprendra un coordonnateur, un analyste financier, des comptables, et des spécialistes en matière de passation des marchés, de suivi et évaluation, et travaux de génie civil, ainsi que de personnel de soutien. A la fin de la deuxième année de la mise en œuvre du programme, l’UATS préparera un plan de transition, c'est à dire, un ensemble d'activités et l’appui nécessaire pour assurer une transition en douceur vers l'assistance technique entièrement à la charge du STP. La durée du nouveau contrat du personnel UATS sera limitée à trois ans. Il est conçu pour mettre un accent fort sur le renforcement des capacités locales. Le décret de création de l’UATS qui se substitue à l'UGP sera pris par la négociation, ainsi que la dotation en personnel complète de cet UATS.

10. Les services techniques des trois ministères en charge de l'éducation impliqués dans le programme seront chargés de la mise en œuvre de leurs activités respectives. Tous les dispositifs de mise en œuvre du projet seraient basés sur les systèmes et procédures gouvernementaux actuels et même si certains de ces systèmes existants étaient renforcés par le projet GPE pour améliorer leur efficacité.

11. Le projet sera mis en œuvre aux niveaux national, de la circonscription et de l'école. Afin de développer les capacités institutionnelles pour la mise en œuvre du projet, en dehors de l’assistance de l’UATS, une autre assistance technique sera fournie pour les travaux pédagogiques: mise en œuvre de l'enseignement à niveaux multiples, évaluation de l'apprentissage des élèves, évaluation du pourcentage des enseignants jugés satisfaisants après les visites de classe; EMIS).

12. Puisque la mise en œuvre du programme GPE / FCB a lieu au sein des services techniques des trois ministères, les responsabilités de mise en œuvre pour les composantes et sous-composantes du programme GPE sont les suivantes:

Tableau 1: Détails des responsabilités par composantes et sous-composantes Composantes (personne en charge)

Sous-composantes Structure de mise en œuvre

Directeurs impliqués dans la mise en œuvre

1: Améliorer la qualité de l’enseignement primaire

(Directeur de l’Inspection Pédagogique -DIP/MEMP)

1.1 Améliorer les pratiques pédagogiques dans les circonscriptions scolaires les plus défavorisées

DIP/MEMP DIP/MESFTPRIJDEP/MEMPINFRE/MEMP; REOs

1.2 Matériels pédagogiques DEP/MEMP DRF/MEMPREOs

2. Améliorer l’accès et l’équité Directeur de la Promotion Scolaire (DPS)

2.1 Construction de salles de classe dans les communes les plus défavorisées

DIEM/MEMP DIEM/MESFTPRIJUnité de passation des marchés (CPMP) du MEMP et du MESFTP

2.2 Améliorer la rétention et l’équité DPS DEP3. Améliorer la gestion et la gouvernance du secteur(Directeur de la Plannification et la Programmation - DPP/MEMP)

3.1 Première phase du système d’information pour la gestion de l’éducation (EMIS)

DPP/MEMP DPP/MESFTP-RIJDPP/MESRSDPPAll SGM

3.2 Renforcer l’inspection dans les écoles et améliorer la gestion pédagogique à travers l’utilisation de l’évaluation des apprentissages des élèves

DIP/MEMP DPP/MEMPDEP/MEMPINFRE/MEMPREOs

3.3 Renforcement des capacités, projet gestion et études

DRH / MEMP DRH/ MESFTPDRH/MCAAT

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17. Une réunion technique de tous les chefs des services impliqués dans le programme aura lieu une fois par mois. La réunion sera présidée par le STP en collaboration avec le coordonnateur de l’UATS.

18. La Direction des ressources financières et matérielles du MEMP (DRFM / MEMP) sera responsable de la coordination de l’élaboration et de la mise en œuvre des PAAB, de la soumission des rapports financiers, et de la gestion financière. Il travaillera en étroite collaboration avec les autres DRFM. L’expert en gestion financière de l'UATS fournira une assistance à tous les DRFM impliqués dans le programme.

19. Les unités d'approvisionnement (PU) des trois ministères appuyées par l'expert en passation des marchés de l’UATS, ayant à leur tête la PU/MEMP, seront chargées de toutes les activités de passation des marchés au niveau central.

20. Puisque les fonds GPE continueront à être mis en commun avec ceux d'autres bailleurs de fonds, les modalités de la mise en œuvre du précédent programme FTI / FCB seront révisées pour le GPE avant l'évaluation détaillée dans un manuel d’exploitation. Le manuel d'exploitation doit comprendre: (i) l'amélioration de la définition des rôles et des responsabilités ainsi que la relation entre les parties concernées, (ii) l'amélioration de la description de la procédure pour la planification, la programmation et le suivi de la mise en œuvre des activités proposées; (iii) les tableaux formatés nécessaires au suivi de la mise en œuvre et des résultats (c’est-à-dire le suivi des progrès en ce qui concerne les infrastructures et les enseignants en formation), (iv) mise à jour - des procédures de passation de marchés en conformité avec les nouvelles procédures nationales, et (v) l'introduction des informations relatives aux nouveaux instruments (i.e. appui direct aux écoles, ciblage). Les bailleurs de fonds locaux seront proactifs et veilleront à assurer un étroit contrôle conformément au plan d’action de gestion des risques du gouvernement27.

b. Au niveau communal

21. Les Circonscriptions scolaires (DEOs) sous le contrôle des Directions régionales de l'éducation (REO)28 seront les principales entités de l'achèvement et de la mise en œuvre du programme de travail annuel (PTA) dans leurs zones respectives. A cet effet, dans chaque zone défavorisée, le responsable de l'éducation, en étroite collaboration avec les conseillers pédagogiques, sous son contrôle, supervisera la mise en œuvre du projet dans la zone et sera en charge de (i) la supervision de la formation continue dans les unités pédagogiques, l’acquisition par les écoles de matériel didactique et le kit pour les écolières, (iii), le suivi des travaux du chef de l'Unité pédagogique, (iv) fournir un soutien local aux enseignants pour aborder les questions liées à l'amélioration des résultats d'apprentissage et (v) la compilation des données fournies par les écoles pour le suivi et l'évaluation. Les données seront envoyées aux organisations économiques régionales par trimestre, avec copie à la DIP et l'Unité d'Evaluation et de Suivi (MEU). Pour s'acquitter de ces responsabilités, il / elle bénéficiera d'une formation en gestion en liaison avec les activités du projet.

Au niveau de l’école

27 Les donateurs locaux ont demandé le plan d’action de l’Etat pour la gestion des risques comme prélable à la signature de la lettre d’approbation de l’ESP 28 Le Ministère de l’éducation délègue aux REO la supervision globale notamment l’approbation de l’exécution des contrats des DEO.

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22. Le Chef de l'unité pédagogique (HPU)29. Le HPU est responsable de toutes les activités en cours dans l’unité pédagogique.

23. Le Directeur d’école. Le directeur d’école est responsable de toutes les activités du projet qui aura lieu dans son école, entre autres, la qualité et la régularité de l’alimentation des élèves et l'achat du matériel pédagogique et le kit des filles dans le besoin. Il / elle fera connaître au public le financement reçu du gouvernement. Il communiquera également les résultats de l’école à la communauté et présentera à l’EA les progrès de l'école ainsi que les indicateurs fondamentaux de S & E (statistiques scolaires).

24. Au niveau de l’école, le Comité de gestion de l’école sera responsable, avec le représentant des enseignants de l'école, de l'utilisation des fonds transférés à l'école. Il sera également responsable de la sauvegarde du matériel et de l'équipement livrés ou achetés par l’école.

25. Les enseignants de l'école. Leur responsabilité consiste à communiquer à l’enseignant principal l’évolution de leurs élèves. Ils seront les bénéficiaires de la formation. Certains d'entre eux, les meilleurs dans le PZ, joueront également le rôle de mentors, et donc travailleront en étroite coordination avec l'EA.

29 L’un des meilleurs Directeurs d’école choisis par ses paires au cours d’une année scolaire

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COMITE DE COORDINATION DU SECTEUR EDUCATION (CCSE)

UNITE D’APPUI TECHNIQUE ET

DE SUIVI (UATS-FCB)

COORDONATEURS DES PROGRAMMES PDDSE

DRFMCPMP

SECRETARIAT TECHNIQUE PERMANENT(STP)

RESPONSABLES D’EXECUTION

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CADRE ORGANISATIONNEL

COMITE DE PILOTAGE DU SECTEUR EDUCATION (CPSE)COMITE DE SUPERVISION DU PDDSE (CSPD)

DNCMP DGB CAA CF DGPD DGFID DGTCP

GRO

UPES TH

EMATIQ

UES

CADRE D

E CON

CERTATION

ET DE

COO

RDIN

ATION SECRETARIAT TECHNIQUE PERMANENT

(STP)

RESPONSABLES D’EXECUTION

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II. Dispositions de gestion financière

26. La gestion fiduciaire du projet sera basée sur les précédentes dispositions de fonds communs qui ont été successivement mises en œuvre. Le scénario du fonds commun est à l'annexe 7.

A. Budgétisation

27. Les dispositions budgétaires du projet doivent répondre au système de budgétisation du gouvernement. Au Bénin, les programmes budgétaires sont systématiquement préparés. Les programmes de dépenses pluriannuelles sont intégrés dans le processus d'élaboration du budget. Les ministères dépensiers et le Parlement sont systématiquement consultés pour l'élaboration du budget en respectant un calendrier budgétaire fixe.

28. Les activités devant être financées dans le cadre du programme sont clairement identifiées et incluses dans le budget des ministères concernés pour être approuvé par le Parlement.

29. Le budget annuel de trésorerie sera décomposé deux fois par an à l'appui des activités de programme comme indiqué dans le plan de travail et le plan de passation des marchés approuvés.

B. Comptabilité 30. Les comptes du programme seront maintenus sur une base de trésorerie, assortis des dossiers et des

procédures appropriées pour le suivi des engagements et la protection des actifs.

31. Les états financiers annuels seront préparés en conformité avec les principes du SYSCOHADA. Le cabinet ROSC de comptabilité et d'audit a identifié des différences avec les normes comptables internationales, mais elles ne devraient pas influer sur le projet. Les procédures comptables et de contrôle seront documentés dans le manuel GF actualisé.

32. Les dépenses du programme sont enregistrées et comptabilisées dans le système de compte du gouvernement. Ni le Ministère des Finances, ni le ministère de tutelle ne dispose de registres comptables distincts pour le suivi des dépenses du projet. Toutefois, les sous-comptes séparés dans le budget permettent de suivre les dépenses du programme.

33. Les états financiers du Programme sont mis en place sur la base du système du gouvernement. Aux fins de présentation, les rapports comptables préparés par le système du gouvernement sont plus « élaborés », en utilisant des tableurs Excel (ne nécessitant pas de calculs ou de rapprochements importants).

C. Modalités de décaissement et de flux de trésorerie

34. Les modalités de décaissement et de flux de trésorerie pour le programme suivront les dispositions de flux de trésorerie du gouvernement béninois déjà en place pour financer ses dépenses budgétaires avec une certaine spécificité qui doit être décrite dans le manuel d'exécution du programme. Les fonds GPE iront sur le compte commun désigné (DA) déjà ouvert à la Banque centrale (BCEAO) pour le financement commun (contributions des donateurs dans le Plan de développement du secteur de l'éducation). Les paiements au niveau central pour des montants importants se feront directement à partir de ce compte alors que les paiements aux niveaux décentralisés seront préfinancés par le

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CAA

IFR Consolidés

Rapports sur les Dépenses du FMA

Bénificiaire

Cash A

d acct

IES comptes

Opérations Compte

Compte Désigné

IDA et Partenaires au Développement Partners

Entités/Bénéficiaires de la mise en oeuvre

1. BCEAO

2. TRESOR

3. Entités/bénéficiaires de la mise en oeuvre

Trésor public avec un rapprochement et un remboursement mensuels sur le compte du programme désigné.

35. Le compte désigné sera financé, sur la base d'une prévision de trésorerie réaliste provenant du plan de travail annuel approuvé. Les décaissements provenant de la Banque se feront conformément aux dispositions des Rapports financiers semestriels intérimaires non vérifiés (IFR). Les IFR seront complétés par (i) des états de rapprochement bancaire du compte désigné, (ii) les prévisions de flux de trésorerie pour les deux semestres suivants; (iii) la liste des paiements au titre de contrats qui font l'objet d'un examen préalable de la Banque, et (iv) une liste des paiements au titre de contrats qui ne sont pas soumis à l'examen préalable.

36. Outre les avances sur le compte désigné, d'autres méthodes de décaissement seront disponibles pour une utilisation dans le cadre du projet GPE, comme le paiement direct, le remboursement, et les méthodes d'engagement spéciales. Des instructions supplémentaires sur le retrait des produits seront décrites dans la lettre de décaissement.

Modalités de décaissements de fonds communs

Légendé

- Flux de fonds - Flux de redditions de compte

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CAA: Caisse Autonome d’AmortissementBCEAO: Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’OuestIFR: Rapport Financier Intérimaire non Vérifié

37. Les catégories de dépenses financées sur les fonds du Don ("Catégorie") sont les suivantes

Catégorie Montant du Don alloué (exprimé en USD)

Pourcentage des dépenses à financer

(1) Biens, services non-consultants, services de consultants, Frais de formation et Couts d’exploitation dans le cadre du Projet autre que la Partie 2(a)

30.780.000 100%

(2) Biens, travaux, services de non-consultation, services de consultants, Frais de formation et Couts d’exploitation dans le cadre de la Partie 2(a) du Projet

11.520.000 100%

MONTANT TOTAL 42.300.000

D. Elaboration des rapports

38. Les systèmes de gestion financière intégrés (SIGFIP et ASTER) fonctionnent et permettent le suivi du budget. Comme les ministères dépensiers sont connectés à SIGFIP, l'information est disponible et utilisée au sein du ministère. Les semi- annuels IFR issus du SIGEFI seront préparés et comprendront des sources et utilisations des fonds par le sous-programme. Il comprendra également une comparaison des dépenses prévisionnelles et réelles du programme (engagement et décaissement) à ce jour et pour le semestre.

39. La DRFM du MEMP, avec le soutien de l’UATS, produira les IFR au plus tard 45 jours après la fin de chaque semestre, et les états financiers annuels, qui seront en conformité avec les normes comptables internationales (IAS) et les exigences de la Banque mondiale.

40. Ces états financiers30 comprendront:

a. Une déclaration des sources et utilisations des fonds; b. Une déclaration d’engagements; etc. Les conventions comptables adoptées et les notes explicatives.

E. Modalités de la vérification

Vérification interne et contrôles internes

30 Il est à noter que les états financiers du programme doivent tous être inclusifs et couvrir toutes les sources et utilisation de fonds et ne doivent pas être seulement ceux produit à travers le financement du GPE. Ainsi ses états prennent en compte toutes les activités du programme, son financement et ses dépenses, notamment les fonds provenant d’autres partenaires au développement.

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41. Les activités du programme font partie des activités des ministères concernées, et les mécanismes nationaux de contrôle et de vérification internes déjà en place pour toute dépense publique seront applicables. Des missions de vérification interne régulières seront organisées conjointement par l'IGM (Inspection générale du ministère) de MEMP et l'IGF (inspection générale des finances) sous la supervision de l'Inspection générale de l'État. Le cadre de la vérification interne comprendra au moins des examens périodiques des activités du programme, les actifs, les systèmes, les registres et les comptes; assurer l'efficacité des politiques et procédures financières et comptables, ainsi que le respect des mécanismes de contrôle interne, les passations de marchés; et la gestion des contrats ; et remplir d'autres fonctions comme indiqué dans leur mandat approuvé.

42. En ce qui concerne les contrôles internes, l'engagement des dépenses et les contrôles y afférant suivront les procédures d'autorisation et d'approbation qui s’appliquent au Ministère de l'éducation / DRFM. Les DRFM disposent d’un service de contrôle interne opérationnel qui permet d'assurer un environnement de contrôle sain pour le traitement des transactions portant sur les activités financées par le gouvernement et les bailleurs de fonds. Ce contrôle interne est complété par l’intervention d’un contrôleur financier. Ce dernier et les agents de la DRFM des ministères en charge de l'éducation seront sensibilisés pour un traitement diligent des opérations du programme soumises à leur approbation. Pour accélérer le traitement des activités du programme au niveau de la DRFM et de la Délégation contrôleur financier, les points focaux appropriés seront nommés et consacrés au programme.

External audit

43. L'Accord de financement des donateurs (Arrangement de Financement Commun) exigera la présentation des états financiers annuels vérifiés pour le programme, dans les six mois après la fin de l'année.

44. Etant donné que les dépenses du projet font partie du budget approuvé par le législateur, l'instance suprême de vérification a pour mandat de contrôler celles qui relèvent du cours normal de sa vérification. Les audits externes sont effectués par la Chambre des Comptes dans le respect général des normes internationales d'audit, mais les comptes de l'État sont contrôlés avec un retard énorme. Pour éviter les retards, les auditeurs externes qualifiés, expérimentés et indépendants seront nommés, sur la base de termes de référence acceptables pour les donateurs. Le vérificateur fera rapport à la Chambre des Comptes. En exprimant une opinion sur les états financiers annuels et dans le respect des normes internationales d'audit (ISA), l'auditeur sera tenu de préparer une lettre à la direction, dans laquelle il expose ses remarques et commentaires, et formule des recommandations pour l'amélioration des documents comptables, des systèmes et des contrôles.

45. Par ailleurs, les vérifications techniques qui seront effectuées porteront sur l'examen des résultats du projet, à savoir: l'avancement des activités du projet, la qualité et la rapidité par rapport aux échéances et les objectifs énoncés dans le document du projet, ainsi que l'économie et l'efficacité avec laquelle le projet est mis en œuvre.

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F. Plan d’action de gestion financière

46. Le plan d’action ci-dessous indique les mesures à prendre pour renforcer le système de gestion financière du projet.

No. Activité/Action Cible d’achèvement Responsabilité1 Adoption du manuel d'exécution du projet

révisé, notamment les aspects fiduciaires Avant négociation Secrétariat Technique

Permanent 2 - Nomination pour le programme d'un agent à

temps plein de MEMP DRFM et d’un suppléant pour les cas d’absence courte, - Désignation d'un assistant (et d’un suppléant à cet agent) du Contrôleur financier délégué du MEMP comme point focal pour les activités du GPE / FCB

Avant négociation Secrétariat Technique Permanent / MEMP

3 Mise en place de l’Unité d’Appui Technique et de Suivi notamment un comptable analyste financier acceptable

Avant négociation Secrétariat Technique Permanent

4 Nomination d’un vérifcateur externe acceptable pour l’IDA

Au plus tard 4 mois après la mise en vigueur

Secrétariat Technique Permanent / UATS

G. – Appui à la mise en œuvre de la gestion des finances

47. Le projet sera supervisé sur une approche fondée sur le risque. La supervision portera sur l'état du système de gestion financière pour vérifier si le système continue à bien fonctionner et à fournir un soutien si nécessaire. Il comprendra entre autres, l'examen des rapports d’audit et des IFR, des conseils à l'équipe de travail sur toutes les questions de GF, l'examen des états financiers annuels vérifiés et des lettres de gestion. Sur la base de l'évaluation des risques en cours qui est importante, il y aura deux visites de supervision sur le terrain par an pendant la mise en œuvre et un examen des opérations sera effectué à ces occasions.

Plan d’appui à la mise en œuvre

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Basé sur les résultats de l'évaluation des risques en matière de GF, le plan d’appui à la mise en œuvre suivant est proposé. L’objectif de ce plan est de s'assurer que le projet maintient un système de gestion financière satisfaisante tout au long de la durée du projet.

Activités en matière de GF

Fréquence

Examens de documents Examen de rapports financiers intérimaires Deux fois par an Examen de rapport de vérification Annuellement Examen d’autres informations pertinentes telles que les rapports intérimaires de systèmes de contrôle interne.

Chaque fois que les rapports sont disponibles

Visites de terrain Examen de toutes les opérations du système de GF Deux fois par an (Mission

d’appui à la mise en œuvre)

Suivi des mesures prises sur les questions mises en évidence dans les rapports d'audit, lettres de gestion du vérificateur, vérification interne et autres rapports

Au besoin

Examens des transactions (si nécessaire) Au besoin Appui au renforcement des capacités Sessions de formation en GF Au cours de la mise en œuvre et

en fonction des besoins.

III- Dispositions de passation des marchés

A. Lignes directrices applicables:

48. Le gouvernement et les partenaires bailleurs de fonds signataires de l’Accord de cofinancement (AFC) conviennent que la passation des marchés publics dans le cadre du projet serait réalisée conformément aux directives de la Banque mondiale, "Guidelines: Procurement of Goods, Works and Non-Consulting Services under IBRD Loans and IDA Credits& Grants by World Bank Borrowers" en date de Janvier 2011; "Guidelines: Selection and Employment of Consultants under IBRD Loans and IDA Credits & Grants by World Bank Borrowers” en date de Janvier 2011; “Guidelines on Preventing and Combating Fraud and Corruption in Projects Financed by IBRD Loans and IDA Credits and Grants”, en date de Janvier 2011; et les dispositions prévues dans les Accords de subvention.

49. Le gouvernement et les partenaires techniques et financiers, dans le cadre du FCB, souhaitent utiliser le système de passation des marchés national pour l'acquisition des biens, travaux et services (autres que les services de conseil). Le système national sera utilisé aussi longtemps que ses procédures sont conformes aux dispositions de l'Annexe 5 de l'AFC, le code actuellement en vigueur pour les marchés publics, et le manuel d'exploitation de FTI /FCB.

50. Procédures de publicité : Afin d’intéresser le plus grand nombre possible de soumissionnaires et de consultants admissibles, un avis d’appel d’offres général (GPN) sera préparé et publié dans le journal en ligne United Nations Development Business (UNDB), sur le site Internet de la Banque et dans au moins un journal national, ou un magazine technique ou financier de large diffusion

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nationale dans le pays de l’Emprunteur, ou un portail électronique largement utilisé avec accès national et international libre, après que le projet ait été approuvé par le Conseil de la Banque, et / ou avant l’effectivité du projet. L'emprunteur devra tenir une liste des réponses reçues des soumissionnaires potentiels intéressés par les contrats.

51. Avis d’appels d’offres spécifiques pour tous les biens et les travaux à acquérir dans le cadre d’un appel d’offres international (ICB) et les manifestations d'intérêt pour tous les services de consultation pour la conception technique et la supervision des contrats doivent coûter l'équivalent de 300.000 dollars et plus et tous les services de consultation pour des missions de conseil doivent coûter l'équivalent de 100.000 US $ et plus seront également publiés dans le journal United Nations Development Business en ligne (UNDB), sur un site Web extérieur de la Banque, et les journaux nationaux à grand tirage. En ce qui concerne les travaux et les marchandises utilisant NCB, les avis d’appels d’offres spécifiques (SPN) seront publiés dans les journaux nationaux à grand tirage dans le pays susceptible de fournir les prestations relatives à ces travaux et ces biens.

52. Le NCB et les autres contrats d’examen de poste doivent être publiés dans le quotidien national ou sur un site web ou un portail électronique largement utilisé avec accès national et international libre, deux semaines après que l’Emprunteur a décidé d’attribuer le marché et dans le même format que dans le paragraphe précédent.

B. Modalités de passation des marchés

53. Les partenaires donateurs acceptent que la Banque, au nom de tous les partenaires, examine les documents de passation des marchés et donne un avis favorable de non-objections. Les demandes d'examen seront transmises à la Banque, copiées aux représentants des autres bailleurs de fonds. La notification de non-objection sera donnée dans les quinze jours ouvrables après que la Banque a reçu la demande. Les autres partenaires signataires de l'AFC recevront des exemplaires de la décision.

54. Marchés de travaux: Les contrats de travaux devant faire objet de passation de marchés dans le cadre du présent projet comprennent des contrats pour la construction de bâtiments scolaires et d'autres infrastructures connexes. .Les contrats pour les travaux dont le coût estimatif est équivalent à 10.000.000 US$ ou plus par contrat, seront attribués par ICB. Les contrats dont le coût estimatif est en-dessous de 10.000.000 US$, mais supérieur à 200.000 dollars ou équivalent peuvent être acquis par NCB. Les contrats de travaux relevant de NCB, jugés complexes et / ou qui ont des niveaux de risque importants, feront l’objet d’un examen préalable. Ces contrats feront l’objet d’une attention particulière lors des processus de passation des marchés. Les contrats dont le coût estimatif est de moins de 200.000 dollars par contrat peuvent être obtenus en utilisant des procédures d'achat, conformément à Para. 3.5 des Directives de passation des marchés de la Banque mondiale et basées sur un modèle de demande de devis satisfaisant pour la Banque. Au minimum, cela pourrait être réalisé en sollicitant des factures pro-format par des invitations écrites adressées à pas moins de trois entrepreneurs qualifiés. L’entente directe peut être utilisée dans des circonstances exceptionnelles, avec l'approbation préalable de la Banque, conformément aux paragraphes. 3.6 et 3.7 des Directives de passation des marchés.

55. Acquisition de biens: Les biens achetés dans le cadre du projet comprennent le matériel de bureau, les ordinateurs, les véhicules, etc. Les contrats de biens estimés à 1 000 000 US$ ou plus par contrat seront acquis par ICB. Dans la mesure du possible et du réalisable, les commandes de biens doivent

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être regroupées en contrats plus importants afin de réaliser plus d’économie, au niveau de l'entité adjudicatrice. Les contrats estimés à moins de 1.000.000 US$, mais supérieurs ou égaux à 100.000 dollars par contrat peuvent être achetés par NCB. Les contrats de biens et de marchandises estimés à moins de 100.000 dollars par contrat et les contrats pour l'achat de véhicules et de carburant estimées à moins de 500.000 dollars par contrat peuvent être achetés en utilisant des procédures d'achat, conformément à Para. 3.5 des Directives de passation des marchés et sur la base d'un modèle de demande de devis satisfaisant la pour Banque. L’entente directe peut être utilisée dans des circonstances exceptionnelles, avec l'approbation préalable de la Banque, conformément aux paragraphes. 3.6 et 3.7 des Directives de passation des marchés.

56. Sélection de consultants: Les services de conseil seraient composés de diverses études, de travail de terrain, d’enquêtes et d’assistance technique, à effectuer par des consultants aussi bien nationaux qu’internationaux prévus dans le cadre du projet et devraient comprendre les catégories suivantes: des audits financiers, techniques et d'achat, des études institutionnelles, des études de suivi et évaluation et d'assistance technique aux ministères d'exécutions.

57. Contrats de services de consultation. Chacun de ces contrats dont le coût est estimé à 500.000 US $ ou plus doit être attribué à la suite de la procédure de la Sélection fondée sur la Qualité et le Coût (QCBS). Les services de conseil dont le coût estimatif est inférieur à 300.000 US $ par contrat dans le cadre du projet seront acquis selon les procédures de Sélection fondée sur les Qualifications des Consultants (CQS). Les méthodes de la Sélection dans le cadre d’un Budget Déterminé (FBS) et la Sélection au moindre Coût (LCS) seront appliquées dans des circonstances prévues respectivement aux paragraphes 3.5 et 3.6 des Directives relatives aux Consultants. Pour tous les contrats qui seront attribués suivant QCBS, LCS et FBS, les normes d’appels d’offres de la Banque doivent être utilisées. Les procédures de sélection des consultants individuels (CI) seraient suivies pour des missions qui répondent aux exigences du paragraphe 5.1 et 5.3 des Directives relatives aux consultants. Les procédures LCS seraient utilisées pour des missions de sélection des vérificateurs des comptes. Les procédures de Sélection d’une source unique (SSS) seraient suivies pour des missions qui répondent aux exigences des paragraphes 3.10 à 3.12 des Directives relatives aux consultants et nécessiteront toujours un examen préalable de la Banque indépendamment du nombre de consultants.

58. Les missions de consultance dont le coût estimatif est équivalent à 100.000 dollars US ou plus et les services de conception technique ainsi que les contrats de contrôle dont le coût est estimé à l'équivalent de 300.000 dollars ou plus doivent être objet de publicité pour manifestations d'intérêt (EOI) dans le journal en ligne United Nation Development Business (UNDB) et sur le site Web externe de la Banque, et dans au moins un journal de grande diffusion nationale. Par ailleurs, l’EOI pour des missions spécialisées peut être annoncé dans un journal ou un magazine international. Dans le cas de contrats dont le coût estimatif est inférieur à 100 000 US $ pour des missions de conseil et 300.000 dollars pour les services de conception technique et les contrats de contrôle, l’appel à manifestation d’intérêt doit être diffusé à l'échelle nationale. La liste des entreprises pour des contrats de conseil estimés à moins de 100.000 $ US et 300.000 dollars pour la conception technique et contrats de contrôle peut être constituée entièrement de consultants nationaux. Toutefois, les consultants étrangers qui souhaitent participer ne doivent pas être exclus du processus d’étude de dossier.

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59. L'utilisation de fonctionnaires comme consultants individuels ou un membre de l'équipe des entreprises est strictement réglementée par les dispositions de l'article 1.9 à 1.11 de la Directives relatives aux Consultants.

60. La participation communautaire aux processus de passation de marchés: Le projet vise à fournir un financement direct aux écoles primaires dans les communes défavorisées afin de mettre à disposition le matériel didactique et des fournitures scolaires pour les filles de la première année. Le manuel de mise en œuvre du projet.

61. Renforcement des capacités, Programmes de formation, Ateliers, Séminaires et Conférences, etc.: Un certain nombre de formations et d'ateliers cibles sont à prévoir dans le cadre du projet de renforcement des capacités des agences d'exécution pour assurer une mise en œuvre efficace, fournir des connaissances nécessaires et assurer la viabilité. Toutes les activités de formation et d’ateliers seront effectuées sur la base de programmes annuels approuvés qui permettraient d'identifier le cadre général des destinations des fonds doit être planifiée le directeur d'établissement avec la participation active des comités de gestion des écoles. La passation des marchés publics dans le cadre du financement direct à l'école sera guidée par le paragraphe 3.19 des directives de la Banque et détaillée dans le activités de formation pour l'année et les termes de référence approuvés, notamment: (i) le type de formation ou d'un atelier, (ii) la personnel à former, (iii) les méthodes de sélection des institutions ou des personnes qui dispensent cette formation, (iv) les institutions qui seraient chargées de la conduite de la formation, (v) la justification de la formation, comment elle conduirait à un rendement efficace et la mise en œuvre du projet et ou secteur, et (vi) la durée de la formation proposée; (vii) l'estimation du coût de la formation. Le rapport du stagiaire à l'issue de la formation serait nécessaire.

62. Coûts de fonctionnement: Les coûts de fonctionnement comprendraient des dépenses liées à la mise en œuvre du projet tels que les déplacements à l’intérieur du pays, les fournitures de bureau, la location de bureaux, les salles, les coûts de communication, les indemnités journalières pour les activités de supervision du projet sur le terrain, etc. Ces dépenses peuvent être effectuées en utilisant la méthode d’achat ordinaire, si nécessaire.

C. Evaluation de la capacité de l’agence et risques de la mise en œuvre des marchés d’approvisionnement

63. Dispositions pour la mise en œuvre des activités liées à la passation des marchés: La mise en œuvre du projet sera réalisée par les services techniques compétents des deux ministères en charge de l'éducation impliqués dans le programme. Le projet sera mis en œuvre au niveau national, des zones concernées et des écoles avec l'assistance technique de l'Unité du projet- Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS). L’UATS, établi dans le cadre du Secrétariat Technique Permanent (STP) est composée d'un coordinateur, d’un analyste financier, de comptables, et des spécialistes en matière de passation des marchés, de suivi et évaluation, et de travaux de génie civil, ainsi que de personnel de soutien.

64. La Banque et le Gouvernement a convenu de déléguer la gestion des contrats par la procédure de sélection d’une source unique (SSS) au profit des deux organismes (AGETUR et AGETIP) qui sont familiarisés avec les procédures de la Banque. Les deux organismes ont été utilisés dans le précédent programme.

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65. Activités de coordination et de supervision au niveau national : Grâce au spécialiste de la passation des marchés, l’UATS a la responsabilité globale de la coordination de l'approvisionnement et de supervision des ministères et des agences. En outre l’UATS est chargée de l'appui au renforcement des capacités qui sera nécessaire pour s’assurer que les trois Ministères en charge de l'éducation sont renforcés de manière appropriée.

66. Passation de marchés publics par les ministères en charge de l'éducation : Les produits et services ainsi que les services non-consultation dont les contrats relèvent de chaque ministère pour la mise en œuvre de sa composante, seront acquis par la Commission de passation des Marchés Publics de chaque ministère conformément au décret n ° 2010-496 du 26 Novembre, 2010 selon les règles de transparence, d'économie, d'efficience, d'égalité jugées acceptables par l'IDA.

67. Passation des marchés publics par les agences : La gestion des contrats de constructions de salles de classe sera déléguée aux deux organismes (AGETUR et AGETIP) qui ont une expérience de mise en œuvre des projets financés par la Banque mondiale. Les deux (2) organismes seront sélectionnés par le biais de la sélection de source unique (SSS). L’AGETUR et l’AGETIP ont une expérience similaire dans le cadre de la précédente l'Initiative Fast Track (TF 091947) .. L'examen post-acquisition réalisé en Avril 2012 montre que les activités de passation de marchés ont été mises en œuvre de façon satisfaisante par ces organismes. La justification du choix de SSS est basée sur les raisons suivantes: (i) Les agences sont très expérimentées et qualifiées pour ce qui concerne les procédures de passation des marchés de la Banque. Les manuels de ces agences d'approvisionnement sont déjà approuvés par la Banque et utilisés d'une manière satisfaisante. (ii) les agences ont un personnel qualifié ayant une bonne connaissance des procédures de passation des marchés de la Banque et des documents d'appel d'offres standard.

68. Evaluation de la capacité: Une évaluation de la capacité d'exécution des agences a été réalisée par la Banque en Juin 2012. L’évaluation a examiné la structure organisationnelle pour la mise en œuvre du projet et l'interaction entre les agences d'exécution et leur personnel chargés de la passation des marchés. Les observations sur l'évaluation de la capacité de chaque structure à attribuer des marchés dans le cadre du projet conformément aux Directives et procédures de la Banque sont données ci-dessous.

(i) UATS: Une évaluation de la capacité de l’actuelle l'Unité de gestion de projet (UGP) qui sera changée en UATS en tant qu'agence de la coordination de l'exécution du projet, a été réalisée et la conclusion est l’UGP dispose de l'expérience de gestion d'un projet de la Banque (P110576) se terminant en juin 2012. Toutefois, les revues annuelles de passation de marchés de la Banque et la supervision de missions effectuées entre 2007 et 2012 avaient jugé insatisfaisante la capacité technique de l'Assistant en passation des marchés de l'UGP pour coordonner et conseiller les organismes et les ministères, malgré la formation reçue. Un nouveau spécialiste en passation des marchés, avec des termes de référence acceptables pour l'IDA, sera recruté pour remplacer l'Assistant en passation des marchés. Ce nouveau spécialiste devrait bénéficier d’une formation continue en passation des marchés dans un centre de formation agréé par la Banque afin de se familiariser avec les changements récents dans les Directives de Passation des marchés et les documents standard de la Banque.

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(ii) Ministères en charge de l'éducation: L'évaluation des capacités montre qu’aucun des trois

ministères en charge de l'éducation (primaire, secondaire et de l'Alphabétisation) n'a séparé ses structures institutionnelles (commission de passation des marchés, contrôle des marchés publics), conformément à la loi sur les marchés publics promulguée le 10 Novembre 2010, avec la commission de passation des marchés dirigé par un spécialiste des marchés publics qualifié et formé.

(iii) Agences (AGETUR et AGETIP): L'évaluation de la capacité en passation des marchés de l'AGETUR et l'AGETIP a été mise à jour lors de la préparation du projet en Juin 2012. Les agences sont très expérimentées et qualifiées avec les procédures de passation des marchés de la Banque. Les manuels de passation des marchés de ces agences sont déjà approuvés par la Banque et utilisés d'une manière satisfaisante. Les agences ont un personnel qualifié ayant une bonne connaissance des procédures de passation des marchés de la Banque et des documents d'appel d'offres standard. Les organismes mettront à jour les plans de passation des marchés préliminaires qui ont déjà été présentées pour les six (6) mois d'exécution du projet. Le ministère de l'éducation primaire va déléguer les constructions de salles de classe sur la base d'un accord entre le ministère et chacun de ces organismes qui sera signé, avec un examen préalable de la Banque.

69. L'évaluation globale des risques est jugée importante : Les principaux risques pour les marchés publics sont (i) les difficultés de coordination des activités de tous les organismes et ministères, (ii) le manque d’un personnel ayant une solide capacité dans les procédures de passation des marchés de la Banque, (iii) le manque de création de structures institutionnelles (commission de passation des marchés, contrôle des marchés publics), conformément à la loi sur la passation des marchés, dirigées par un spécialiste en passation des marchés qualifié et formé.

70. En vue de faire face aux risques évoqués ci-dessus, les actions suivantes sont prévues:

Le recrutement d’un spécialiste de la passation des marchés pour soutenir les ministères et les organismes dans la coordination et la supervision des activités de passation de marchés. Ce spécialiste de la passation des marchés (SPM) travaillera en étroite collaboration avec toutes les unités d'achat et tout autre service ou organisme impliqué dans la mise en œuvre du projet. Le spécialiste travaillera au sein de l’UATS, sous l'autorité du coordonnateur de l’UATS. Il / elle aura accès aux informations et documents du projet liés à la passation des marchés au niveau des ministères, agences et autres services. Le spécialiste de la passation des marchés se chargera du renforcement des capacités en matière de passation des marchés afin d'améliorer la performance des unités et organismes de marchés publics. Les termes de références du spécialiste doivent être acceptées par le gouvernement et l'IDA;

La création de la commission de passation des marchés et le contrôle des marchés publics dans chaque ministère en conformité avec le décret n ° 2010-496 du 26 Novembre 2010;

La sélection des trois (3) organismes à travers une procédure concurrentielle; L’élaboration d'un manuel de mise en œuvre du projet avec une section sur les marchés

détaillant les instructions et les directives pour conduire la passation des marchés. Le manuel doit être distribué au personnel impliqué dans le projet dès le lancement de celui-ci. Le manuel comprendra des orientations et l’intégration des seuils et méthodes relatifs à

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la passation des marchés, les exigences de la Banque en ce qui concerne la fraude et la corruption, les critères d'admissibilité, les conflits d'intérêt et les dispositions liées au droit de vérification, dans tous les aspects de la passation des marchés, l'exigence de vérification de la passation des marchés, et les rapports sur la passation des marchés, entre autres;

Plans de suivi étroit de la passation des marchés par l’UATS sur une base trimestrielle afin de s'assurer des progrès constants sur les délais prévus, ainsi que des mesures de contrôle de la qualité de la supervision dans tous les aspects du processus de passation des marchés, notamment l'évaluation, la sélection et d'attribution.

La sélection d’un expert indépendant en passation des marchés chargé d’examiner chaque année toutes les questions liées à la passation des marchés;

Organisation d'ateliers de formation sur la passation des marchés pour expliquer / former / sensibiliser les entités de mise en œuvre au plus tard au premier trimestre de l'exécution du projet.

.71. Évaluation des risques liés à la passation des marchés et atténuation . Cette section présente les

résultats de l'évaluation des risques et identifie les principaux risques dans la gestion de la passation des marchés auxquels l’on peut être confronté dans la réalisation des objectifs du projet ainsi que les mesures d'atténuation des risques.

Tableau 1: Plan d'action pour renforcer les capacités et réduire les risques liés à la passation des marchés

72. Le risque global de passation des marchés du projet a été jugé important. Les mesures suivantes ont été adoptées pour atténuer le plan des risques restants.

Tableau 2: Plan d'action pour renforcer les capacités et réduire les risques liés à la passation des marchés

Description des risques Evaluation du risque

Mesures/Observations sur l’atténuation des risques

Responsabilité Date prévue

Manque de plan de passation des marches S

Soumettre à la Banque le plan de passation des marchés des 18 premier mois

Comité d’élaboration du Projet

Avant négociations

Faible niveau de connaissances sur les politiques et les procédures de passation des marchés de l'IDA, et en particulier les changements dans la dernière version des Directives relatives à la passation des marchés et destinées aux consultants

S Elaboration du Manuel de mise en œuvre du projet avec une section sur les marchés, détaillant les instructions pour la conduite de la passation des marchés et pour clarifier les directives de la Banque à suivre en cas de conflit entre la loi nationale de la passation des marchés et les Directives de la Banque mondiale et notamment de la convention de financement.

Comité d’élaboration du Projet

Avant négociations

Manque de compétences en matière de gestion de contrat au niveau de la circonscription locale

SFormation des inspecteurs et directeurs d'école dans la négociation, la gestion et le suivi de contrats pour assurer la livraison de produits de qualité, la valeur de l'argent, la responsabilité et la transparence.

Consultant responsable d’Elaboration du Manuel de mise en œuvre

Sur une base de continuité

Manque de compétences sur la passation des marchés au niveau des Ministères en charge de l’éducation et à l’UATS

HRecrutement d’un spécialiste de la passation des marchés pour l’UATS

Comité d’élaboration du Projet

Avant négociation

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Description des risques Evaluation du risque

Mesures/Observations sur l’atténuation des risques

Responsabilité Date prévue

Organisation d'ateliers de formation sur la passation des marchés pour expliquer / former / sensibiliser sur les entités de mise en œuvre au premier trimestre de mise en œuvre du projet

UATS/BM Sur une base de continuité

Absence de séparation des cellules de contrôle et de la commission des passations des marchés

HVeiller à la création de la commission de passation des marchés et des cellules de contrôle des marchés publics dans chaque ministère en conformité avec le décret n ° 2010-496 du 26 Novembre 2010

Chaque Ministère en charge de l’éducation

Avant négociation

Fraude et Corruption (pots-de-vin)

S Vérification annuelle de la passation des marchés du projet

Vérificateur indépendant recruté une fois par an

Pendant la durée du projet

Evaluation globale du risque SH – Elevé S – Important M – Modéré L – Faible

73. Le risque global lié aux marchés du projet est important, avant atténuation.

74. Plans pour la passation des marchés: Toutes les activités de passation des marchés seront menées conformément au plan initial de passation des marchés convenu ou officiellement mis à jour. Le plan de passation de marchés couvrant les 18 premiers mois de l'exécution du programme est élaboré par les ministères concernés. L’UATS sera responsable de version consolidée et soumise à l'approbation des partenaires bailleurs de fonds. Ce plan doit indiquer, pour chaque contrat, le coût de l'estimation, la méthode de passation des marchés, le type d'examen, l'entité responsable, et la chronologie des principales étapes du processus, il convient également de préciser le programme des activités de renforcement des capacités.

75. Le plan de passation des marchés sera mise à jour chaque année. Pour les années de l'exécution du programme à venir, le gouvernement soumettra le plan de passation des marchés de 18 mois pour approbation aux bailleurs de fonds au plus tard le 31 Décembre de chaque année. Le plan comprendra les marchés en cours et ceux prévus, et devrait être adopté par le gouvernement et les partenaires donateurs, au plus tard, le 31 Janvier de chaque année.

76. Par le biais de l’UATS, le gouvernement soumettra un rapport sur la passation des marchés aux partenaires bailleurs de fonds à chaque trimestre, qui décrira l'état d'exécution du plan de passation des marchés, l'état physique de l'avancement et les difficultés rencontrées ainsi que les solutions trouvées, de même que les informations relatives aux attributions de marchés faites et les modifications aux contrats.

77. Les bailleurs de fonds partenaires se réservent le droit d'envoyer, à titre d'observateur, un représentant à une commission de passation des marchés relative au FCB. Ce représentant doit avoir accès à tous les documents de travail de cette commission et la documentation de décision.

78. L'examen préalable des seuils: Le plan de passation des marchés doit énoncer les contrats soumis à l'examen préalable de la Banque mondiale. Tous les autres contrats sont soumis à l’examen a posteriori de la Banque mondiale. Toutefois, des contrats dans la liste ci-dessous jugés suffisamment complexes et / ou présentant des niveaux de risque importants seront objet d’examen préalable. Ces contrats doivent également être identifiés dans les plans de passation des marchés. Une synthèse de

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l'examen préalable et des seuils du mode d’approvisionnement pour le projet sont indiqués dans le tableau ci-dessous. Tous les termes de référence pour les services de consultation, quelle que soit la valeur du contrat, doivent être également soumis à l'examen préalable de la Banque mondiale.

Tableau 2: Seuils des modes d’approvisionnement Catégorie de

dépenses Valeur de contrat (Seuil)

(US$ 000) Mode d’approvisionnement Contrat soumis à un examen préalable

(US$ 000)

1. Travaux

≥10 000,000 ICB Tous les contrats

<10,000,000 NCB Aucun

<200,000 Achat ordinaire Aucun

Pas de seuilApprovisionnement auprès

de la communauté Aucun

2. Biens

≥1 000,000 ICB Tous les contrats

<1 000,000 NCB Deux premiers contrats <100,000 pour les biens et les

marchandises Achat ordinaire Deux premiers contrats

<500,000 pour carburant et véhicules Achat ordinaire Deux premiers contrats

Pas de seuilApprovisionnement auprès

de la communauté Aucun

Pas de seuil Passation directe de marché Tous les contrats

3.Services de conseil 

≥500,000 QCBS Tous les contrats de 500,000 et plus

<300,000 QCBS; LCS; CQ; Autre Deux premiers contrats

≥200,000 IC Tous les contrats de 200,000 et plus

<200,000 IC Deux premiers

  Pas de seuil Source unique (Sélection

d’entreprises & Particuliers) Tous les contrats

 4. Formation  Plan Annuel    Toute formation Tous les TdR indépendamment de la valeur des contrats sont soumis à un examen préalable

79. Passation des marchés soumis à examen a posteriori: IDA effectuera un examen a posteriori sur un échantillon des contrats ci-dessous soumis au seuil de l’examen préalable. La Banque procédera à une mission de supervision de six mois et un examen annuel d’après approvisionnement (PPR); le ratio d’examen après approvisionnement est au moins de 1 à 5 contrats. La Banque pourrait également réaliser un examen indépendant sur la passation des marchés publics (DPI) à tout moment jusqu'à deux ans de la date de clôture du projet.

(a) Les Contrats globaux de travaux et de biens soumis aux procédures ICB et la passation directe de marchés:

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Ref. No.

DESCRIPTION Montant estimé (US$ 000)

Mode d’approvisionnement

Pre-qualification (oui/non)

Préférence nationale (oui/non)

Examen préalable (oui /non)

Date prévue pour l’ouverture des offres

Date attend pour la Signature du contrat

Observations

1 Construction de salles de classe par AGETUR

5 735.97 NCB Non Non NON Avril 2014 Juillet 2014

2 ……Construction de salles de classe par AGETIP….

4 126.848 NCB Non Non NON Avril 2014 Juillet 2014

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b) Contrats de missions de conseil avec liste restreinte de sociétés internationales 1 2 3 4 5 6 7 8

Ref No DESCRIPTION

Montant ESTIME. (US$ 000)

Mode de Sélection

Examen préalable

(Oui/Non)

Date prévue pour

l’ouverture des offres

Date prévue pour la

signature du contrat

Observations

1Sélection d’un consultant international pour la conception de logiciel

600 IC Oui

Février 2014

Juin 2014 …..

80. Vérification des approvisionnements : Par le biais de l’UATS, le gouvernement choisira un vérificateur indépendant conformément aux directives de la Banque pour la sélection de consultants et de termes de référence approuvés par la Banque pour examiner les approvisionnements de l’année au plus tard le 1er Décembre de chaque année, après que les donateurs partenaires ont approuvé la portée et le mandat de la mission, ainsi que les critères selon lesquels le vérificateur est sélectionné. La vérification doit être achevée, avec le rapport transmis au gouvernement, au plus tard le 31 Janvier de chaque année. En dehors de la vérification annuelle, chaque partenaire donateur peut exiger ou effectuer des vérifications et des enquêtes distinctes. Les conclusions de chaque vérification seront partagées avec le gouvernement et d'autres partenaires donateurs.

81. Le gouvernement transmettra les rapports de vérification annuels aux partenaires donateurs au plus tard le 31 Mars de chaque année, et les partenaires enverront leurs observations au gouvernement au plus tard le 30 Avril. Au 31 mai, le gouvernement proposera aux partenaires donateurs un plan d'action pour corriger les anomalies et insuffisances identifiées. Le plan d'action sera mis en œuvre par le gouvernement, en tenant compte des observations des partenaires bailleurs de fonds.

82. Dans le cas des marchés déclarés non conformes, chaque partenaire sera en mesure d'agir conformément à ses propres lignes directrices et d'un accord bilatéral, et peut décider, en consultation avec le Gouvernement et les autres partenaires, d'annuler sa contribution à l'acquisition.

83. La contribution d’un partenaire est calculée en multipliant le coût de l'ensemble du contrat par la proportion du financement du partenaire par rapport à l'ensemble du fonds commun.

D. Fréquence de la supervision des marchés

84. En plus du contrôle issu de l'examen préalable qui doit être effectué par la Banque, l'évaluation de la capacité d'approvisionnement recommande au moins deux missions de supervision par an et aussi une visite sur le terrain pour réaliser un examen après approvisionnement. Les examens après approvisionnement doivent porter sur au moins 20 pour cent des contrats soumis à l'examen a posteriori. L’examen a posteriori se compose de rapports techniques, financiers et relatifs à l'approvisionnement réalisés par les agences d’exécution de l’Emprunteur et/ou des consultants sélectionnés et embauchés dans le cadre du projet de la Banque selon des procédures acceptables pour la Banque.

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E. Publications des attributions de contrat et compte rendu

85. La publication de l'attribution des contrats du processus d'appel d'offres et le compte rendu pour toutes les passations de marchés soumises aux procédures de l'IBC, de la passation directe, et la sélection des consultants pour les contrats dépassant une valeur de 300.000 dollars seront effectués conformément aux Directives de la Banque mondiale : “Guidelines: Procurement under IBRD Loans and IDA Credits” dated January 2011; the “Guidelines: Selection and Employment of Consultants by World Bank Borrowers” en date de Janvier 2011. Par ailleurs, lorsque la pré-qualification a lieu, la liste des soumissionnaires présélectionnés sera publiée. En ce qui concerne les contrats soumis à l’ICB et les gros contrats de service de conseil, il est demandé à l'Emprunteur d’assurer la publication de l'attribution des contrats dès que la Banque a émis son avis de « non-objection » à la recommandation d’attribution, sur la Connexion Client de la Banque ou au Portail des Opérations et sur le site du journal en ligne United Nations Development Business (UNDB), en plus des journaux locaux à large diffusion nationale. Tous les consultants en concurrence pour une mission impliquant la soumission de propositions techniques et financières distinctes, indépendamment de sa valeur estimée du marché, doivent être informés du résultat de l'évaluation technique (nombre de points engrangé par chaque entreprise) avant l'ouverture des propositions financières. L'emprunteur est tenu d'envoyer des comptes rendus aux soumissionnaires et aux consultants non retenus s’ils en font la demande.

F. Fraude, Coercition et Corruption.

86. Toutes les entités de passation des marchés ainsi que les soumissionnaires et prestataires de services, à savoir, les fournisseurs, les entrepreneurs et les consultants sont tenus de respecter les plus hauts standards d'éthique lors de la passation et de l'exécution des contrats financés dans le cadre du projet conformément aux paragraphes 1.16 et 1.17 des Directives de passation des marchés et le paragraphe 1.23 et 1.24 des Directives relatives aux Consultants.

IV. Aspect environmental et Social (notamment la protection)

87. L’Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS) recrutera un consultant en gestion environnementale et sociale employé à temps partiel, qui sera responsable des mesures de sauvegarde et de protection. Il / elle veillera à la conformité avec les exigences de sauvegarde de l’environnement et d'atténuation des impacts négatifs de chaque sous-projet, et en particulier au respect des étapes de la liste de vérification des différents sous-projets de construction de salles de classe. Il / elle travaillera également en coordination avec les spécialistes en gestion environnementale et sociale des agences d'exécution en charge de la construction des salles de classe (AGETUR et AGETIP).

88. Afin d’aider au renforcement des capacités dans ce domaine, à travers des conseils et avis subséquents ainsi qu’un examen de l'application de l’ESMF et le RPF, les experts de la Banque mondiale en protection environnementale et sociale présents l'équipe de travail du projet vont prodiguer des conseils et formuler des instructions à l’intention du PIU et des agences d'exécution. Au cours des missions de contrôle, la Banque mondiale évaluera la mise en œuvre du ESM, RPF et recommandera un renforcement supplémentaire si nécessaire.

V. Dispositions en matière de suivi et évaluation

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89. L'Unité de suivi et d'évaluation (MEU) au MEMP se chargera des activités de suivi et évaluation pour le programme GPE / FCB, soutenu par le spécialiste en S & E de l’Unité d’Appui Technique et de Suivi (UATS). Le MEU du MEMP travaillera en étroite collaboration avec d'autres MEU impliqués dans le programme et le STP. Certains des indicateurs du programme seront fournis par la base de données produite par les directions de la programmation et la planification des deux ministères. Les principales directions techniques (la DIP de la MEMP et la direction en charge de l'alimentation scolaire) impliquées dans le projet détermineront le processus du suivi et évaluation assorti d’informations et de données nécessaires fournies par les circonscriptions scolaires. Un rapport d'étape sera établi deux fois par an sur l'état de mise en œuvre et les résultats du programme ainsi que des données actualisées sur les indicateurs de performance. L’UATS sera responsable du rapport financier intérimaire du programme.

90. Afin de réduire les retards dans la publication de l'annuaire statistique, le programme financera le renforcement des capacités dans les ministères pour la collecte et l'analyse des données par le recrutement de 16 consultants à court terme pour 3 mois chaque année (2 pour chacune des six régions et 4 pour le niveau central). En vue d’assurer la viabilité du système à la fin du projet, 6 membres du personnel du ministère bénéficieront de trois ans de formation à l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (-ENEAM) et 10 membres du personnel du ministère prendront part à une formation d'un an organisé par l’Institut national de la statistique et de l’analyse économique (INSAE).

91. Toutes les données relatives aux indicateurs de résultats devant être fournis par la direction de la planification sont actuellement recueillies sur une base annuelle. Les procédures et les outils seront détaillés dans le manuel d’exploitation pour les indicateurs devant être fournis par les autres principales directions, excepté l’évaluation des apprentissages qui sera financée par le programme.

92. Des travaux d'analyse spécifique seront effectués périodiquement pour mieux mesurer l’impact du programme chez les bénéficiaires et l'efficacité de la prestation de services: les enquêtes de référence et d'impact pour mesurer la performance des enseignants avant et après la formation continue; les évaluations du PASEC et les évaluations nationales ; l’évaluation de l'impact des activités sur la scolarisation des filles.

93. Les missions de supervision et les visites de terrain seront effectuées conjointement avec les autres partenaires bailleurs de fonds et le gouvernement, et feront partie des revues conjointes du programme.

94. Le système de S & E convenu avec les autres bailleurs de fonds sera basé sur deux principaux éléments: (i) indicateurs de suivi convenus, et (ii) revues conjointes du programme.

95. Indicateurs de suivi convenus. Les indicateurs couvrent les trois composantes du projet et sont inclus dans le cadre indicatif à l'annexe 1.

96. Revues conjointes du Programme. Dans le cadre du programme global de l'éducation, le gouvernement organisera des revues conjointes deux fois par an afin d'évaluer les progrès du programme GPE-FCB ainsi que le programme de l'éducation dans son ensemble. La Revue annuelle conjointe aura lieu en avril / mai et une réunion d'évaluation semi-annuelle en Septembre. Les revues

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seront organisées par le STP, impliquant tous les partenaires donateurs et les ONG actives dans le secteur éducatif. Le rapport d'exécution du projet pour la revue sera préparé par l’UATS.

97. En avril/mai, le gouvernement et les bailleurs de fonds organisent une revue des activités et de l'exécution du budget l'année précédente. Cet examen vise principalement à faire le bilan des réalisations de l'année scolaire précédente et évaluer conjointement la performance technique et financière du programme, la mise en œuvre des politiques d'éducation, ainsi que formuler des recommandations pour une meilleure mise en œuvre. Les principaux documents devant être préparés par le gouvernement et soumis aux bailleurs de fonds au moins deux semaines avant la revue sont les suivants: (i) une analyse des ressources allouées au secteur et l’allocation intra-sectorielle à travers le MTEF consolidé, (ii) le rapport annuel de performance (concernant l'exécution physique et financière) pour l'année N-1, (iii) les projets de rapports d'audit financier et technique pour l'année N-1, (iv) une analyse des indicateurs et de la performance pour l'année N-1 (commenter les écarts par rapport aux objectifs et les raisons de ce dysfonctionnement), et (vi) le rapport des principales études réalisées dans l'année N-1 ou l'année en cours. Cette revue peut également discuter de certains thèmes transversaux nécessaires à l’atteinte des objectifs du PDDSE. Un aide-mémoire sera préparé et signé par le principal bailleur de fonds, au nom de tous les partenaires bailleurs de fonds, et par le gouvernement. Afin de faciliter et d'harmoniser le processus d'évaluation, des missions d’appui à la mise en œuvre du projet de la Banque seront organisées dans le cadre de la réunion annuelle de revue conjointe.

98. En Septembre, le gouvernement et les donateurs évaluent l'exécution du budget du PDDSE au cours du premier semestre de l'année, en examinant également les résultats de l'année scolaire précédente. Par ailleurs, cet examen sera l'occasion pour le gouvernement et ses partenaires pour discuter du projet de plan d'action budgétisé, du plan d'approvisionnement, et du programme budgétaire pour l'année à venir. Les principaux documents sont les suivants: (i) le rapport annuel de performance (sur l'exécution physique et financière) pour le premier semestre de l'année N (notamment l'état d'exécution du plan d’approvisionnement); (ii) le projet du plan d'action pour chaque programme budgétaire pour l'année N +1, (iii) le projet du plan d’approvisionnement et du plan de trésorerie (à annexer au plan d'action), et (iv) le projet de budget-programme pour l'année N +1.

99. Par ailleurs, le STP, en collaboration avec l’UATS, se réunira deux fois par an, avant la revue d’avril/mai avec les représentants des communes défavorisées (comité consultatif) pour discuter des questions de mise en œuvre, de planification et de résultats.

100. Un examen à mi-parcours sera effectué au plus tard un an avant la clôture du projet pour évaluer les progrès d'ensemble dans la mise en œuvre du projet, mettre à jour le cadre de suivi des résultats, examiner la répartition de l’allocation entre les composantes, réévaluer les risques et proposer des mesures correctives pour la réalisation des objectifs de développement

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Annexe 4: Cadre d’évaluation des risques opérationnels (Oraf)

Bénin: Partenariat mondial pour le programme d’éducation (P126900)

Etape d’évaluation

1. Risques des acteurs du projet

1.1 Risques des acteurs Evaluation Important

Description:

Le soutien de l’Etat à l’amélioration de la performance du système éducatif peut être menacé par une crise financière ou la redéfinition des priorités de dépenses, ce qui pourrait se traduire par l’abandon du financement par l’Etat de l’embauche d'environ 1.300 nouveaux enseignants chaque année dans l'enseignement primaire.

Le doute et le manque de confiance des bailleurs de fonds dans la capacité du MEMP â mettre en œuvre des réformes pouvant améliorer le rendement de l’école au niveau local. .

L’incessante rotation des enseignants dans les communes défavorisées pourrait avoir un impact sur le programme de formation continue.

Faiblesse des capacités au niveau central et de la zone scolaire pourrait avoir un impact sur la prestation de services

Les bouleversements de politique / ou la réorganisation des ministères de l'éducation en profondeur entravent l'avancement du projet.

Problème de coordination à cause de l’implication quatre ministères dans l'éducation

Gestion des risques:

Des discussions ont été engagées avec le ministère de l'enseignement primaire et le ministère de la planification à ce sujet. La lettre de Politique de Développement du Secteur (SDPL) qui a montré la nécessité de recruter 1300 nouveaux enseignants chaque année est approuvée par le gouvernement. Un suivi étroit du recrutement des enseignants par les bailleurs de fonds sera mis en place.

Resp:

Banque Etape: Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance:

Etat: En cours

Gestion des risques:

La conception et la mise en œuvre des interventions sont effectuées d'une manière participative. L’appropriation des réformes au niveau local aide à atténuer ce risque. Le MEMP bénéficie du renforcement de ses capacités. Les fonds mis en commun par les donateurs et le secrétariat du GPE ont été pris en compte par les missions de préparation et d'identification du projet

Resp:

Banque Etape: Elaboration Date d’échéance:

Etat:

Gestion des risques:

Des discussions ont été entamées avec le MEMP pour limiter la rotation des enseignants dans la zone défavorisée à un maximum de 10% par an. Un accord a été conclu que les circonscriptions scolaires aideront à former, sur leurs propres ressources, les enseignants nouvellement transférés dans leurs zones, sur les modules développés dans les années précédentes.

Resp:

Client Etape: Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance:

Etat: En cours

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Le projet comprend d’importantes activités de renforcement des capacités aux niveaux central et de la circonscription qui vont renforcer l’appropriation du processus, la capacité de mise en œuvre et la responsabilité de la prestation des services. De plus, le projet et les autres donateurs renforceront les capacités des bénéficiaires

Resp: Client Etape: Mise en oeuvre

Date d’échéance:

Etat: Non échu

Spécialistes contractuels siégeant à l’UATS pour la durée du projet

Les quatre ministères en charge de secteur de l'éducation ont élaboré conjointement (i) une stratégie sectorielle et (ii) des unités interministérielles. Le Secrétariat technique Permanent (STP) et l'Unité de gestion du projet (UGP), pour l’élaboration et l'exécution du projet sont déjà opérationnels. Dans le nouveau projet, l’UGP sera changé en UATS qui est une actualisation institutionnelle.

Resp:

Client Etape: Elaboration Date d’échéance :

Par la négociation

Etat : En cours

2. Risques opérationnels sur l’environnement

3. Risques des Agence de mise en œuvre (IA) (notamment les risques fiduciaires)

3.1 Capacité Evaluation Important

Description:

La coordination et la gestion entre les deux ministères peuvent être problématiques si la responsabilisation et les responsabilités ne sont pas bien définies.

La faible capacité à (i) contrôler la qualité de l'enseignement et l’efficacité des activités d'éducation au niveau local et (ii) mettre en œuvre et effectuer le suivi du budget annuel en raison essentiellement de la faiblesse du S & E, et des capacités d’approvisionnement.

Gestion des risques:

Tous les deux ministères ont été activement impliqués dans la préparation du projet. Les activités proposées dans le cadre du projet définissent clairement les agences responsables de la mise en œuvre, le contrôle et l’élaboration des rapports. .

L'UGP sera transformé en Unité d'appui technique et de suivi (UATS) afin de mieux refléter son rôle de fournisseur d'assistance.

Les sources des autres donateurs dans le fonds commun seront utilisées: (i) pour assurer la continuité de certaines activités initiées avec le projet EPT / FTI (c'est à dire la préparation du cadre pour l’EMIS), (ii) de faire des études / analyses nécessaires pour concevoir des activités, et (iii) pour préparer le document d'appel d'offres pour les grands packages. En particulier, comme dans le précédent projet EPT / FTI, l'utilisation de la méthode MOD avec les organismes de gestion de contrat expérimentés pour la construction des écoles réduira la lenteur administrative avec les entrepreneurs. Cela permettra au projet GPE de commencer immédiatement après son effectivité.

Resp:

Gouvernement

Stage:

Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance:

Etat : En

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cours

Gestion du risque:

En plus des mesures ci-dessus, les rôles et les responsabilités des principaux exécutants seront clairement définis. L’UATS et le STP vont présider des sessions de compte rendu et d’informations dans toutes les régions concernées par le projet. Une formation en procédures de la Banque sera organisée à l’intention des principaux intervenants aux niveaux local et central ; et de l'équipe de la Banque sur le terrain fournira un appui technique et fiduciaire. .

Resp:

Bank Etape

Elaboration Date d’échéance:

Etat :

Mise en place de l’EMIS et appui à (i) la formation des inspecteurs, conseillers pédagogiques et l'augmentation du nombre d’inspection et (ii) deux évaluations de l'apprentissage qui permettront de mieux contrôler la qualité de l'éducation. Pour le suivi du budget annuel, le programme prévoit une assistance technique qui permettra de renforcer les capacités au sein des ministères de base à plusieurs niveaux. En outre, le manuel du programme opérationnel sera révisé et les principaux acteurs seront formés avant que le projet soit effectif.

Resp: Client et Banque

Etape : Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance: Etat: Non échu

3.2 Gouvernance Evaluation Elevé

Description:

La mauvaise gouvernance généralisée dans le pays et la faible mise en œuvre de l’état de droit ont affecté les organismes du ministère dans la pratique de la bonne gouvernance

Absence de capacités de leadership et de large consultation dans le processus de prise de décision pourrait compromettre la mise en œuvre du projet.

Gestion des risques:

La Banque fournit un appui à l’Etat en vue d’améliorer le système public, la gestion des finances publiques et la gouvernance à travers les PRSC.

Resp:

Banque Etape: Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance:

Etat:

Gestion des risques:

Une assistance technique est incluse dans le projet et sera fournie dans les domaines suivants: (i) évaluation et le suivi de l'Infrastructure, (ii) EMIS, et (iii) suivi pédagogique. La mise en œuvre du projet sera effectuée sous la supervision du ministre de l'enseignement maternel et primaire et son directeur de cabinet qui exercent clairement l'autorité exécutive dans le système gestion. Pour éviter les conflits dans la prise de décision, les principales directions seront responsables des composantes qui relèvent de leurs domaines respectifs.

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Resp:

Le Gouvernement

Etape:

Mise en oeuvre Date d’échéance:

Etat:

Gestion des risques:

L’évaluation de la GF et de l’approvisionnement a été réalisée. Les missions d'audit interne régulières doivent être organisées conjointement par les ministères concernés, l’IGM (l’inspection générale du ministère) et l'IGF (inspection générale des finances) sous la supervision de l'Inspection générale de l'État en utilisant l'approche fondée des risques avec un accent sur la valeur de l'argent. En outre, la vérification annuelle du processus d’approvisionnement sera effectuée.

Resp:

Banque Etape: Elaboration et mise en oeuvre

Date d’échéance :

Etat:

Gestion des risques:

Le projet comprend les composantes de renforcement institutionnel pour les ministères centraux et l'administration décentralisée de l'école. Le projet appuiera également des mesures de reddition de comptes sociales, telles que la participation des associations des parents (au niveau de l'école) au suivi de l'acquisition et la distribution de fournitures scolaires et des cantines scolaires gérées par des parents (mères). Par ailleurs, des mesures ci-dessus, un manuel d'exploitation détaillé sera élaboré qui comprendra les lignes directrices détaillées et les exigences en matière de gestion financière, la responsabilité fiduciaire et le contrôle, et le S & E conformément à la pratique établie de la Banque.

Resp:

Client Etape: Date d’échéance:

Etat:

4. Risques lies au Projet

4.1 Conception Evaluation Modéré

Description:

On observe souvent une certaine résistance administrative dans les ministères de l'éducation à différencier les politiques et l'allocation des ressources par circonscription scolaire. Une politique ciblée nécessite une administration décentralisée efficace.

Gestion des risques:

Une nouvelle particularité dans le projet est le ciblage des circonscriptions scolaires les plus défavorisées. Les deux ministères bénéficieront d’une assistance technique pour en particulier soutenir l'administration locale et l'inspection de la gestion par les résultats, en plus de l'assistance technique fournie par la GIZ à l'administration décentralisée de l’éducation.

Resp Etape: Date Etat:

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Puisque le projet GPE est orienté vers les communes défavorisées, d'autres communes ont besoin également d’investissements pour atteindre les objectifs de l'éducation

.

: d’échéance:

Gestion des risques:

Un accord a déjà été conclu avec le gouvernement pour accorder la priorité aux communes non couvertes par le GPE avec les fonds d'autres donateurs. De plus, puisque le fonds du projet est mis en commun avec les fonds d’autres donateurs, le STP et l’UATS définiront la façon dont les ressources seront mieux utilisées conformément aux besoins des communes et à la nécessité de financement à partir d'autres sources. Par ailleurs, les rapports du programme doivent comprendre les résultats du contrôle de toutes les sources de financement de l'éducation au niveau de la circonscription et l'école.

Resp: Client Etape: Elaboration et mise en œuvre

Date d’échéance:

Etat: En cours

4.2 Considérations sociales et environmentales Evaluation Faible

Description: Gestion des risques:

La deuxième composante comprendra la construction d'écoles et de latrines réalisées dans environ 25 communes du Bénin. Les sous-projets pourraient engendrer des impacts environnementaux spécifiques à petite échelle et typiques du site de projets de catégorie B.

L'impact sur l'environnement est susceptible d'être mineur pour plusieurs raisons: (i) toute construction aura lieu sur les sites des écoles existantes, et n’impliquera donc pas une réinstallation; (ii) les écoles qui devraient être élargies dans le cadre du programme seront petites ( trois salles de classe pour pas plus de 150 écoliers ), (iii) le programme de construction bénéficie de l'expérience du projet EPT / FTI et CDD (PNDCC), sous lequel un cadre de risques environnementaux et sociaux, portant spécifiquement sur la construction d'école, a été développé, et (iv) les spécifications techniques et les normes ont déjà été élaborées par le gouvernement et utilisées par les agences de gestion de contrat proposées . En outre, le manuel d'exécution du projet aura une section spécifique consacrée aux aspects de sauvegarde et de protection.

Resp:

Client Etape: Date d’échéance:

Etat:

4.3 Programme et Donateur Evaluation Faible

Description: Gestion des risques:

Le plan sectoriel d'éducation est soutenu par plusieurs partenaires financiers, ce qui pourrait conduire à des doubles emplois ou des interventions concurrentes dans le secteur: chaque donateur vient avec ses propres objectifs, intérêts et le financement de différentes parties du secteur de l'éducation.

Conseil GPE pourrait ne pas approuver la subvention et / ou réduire l'allocation disponible pour le Bénin

Les partenaires financiers ont convenu de poursuivre les dispositions déjà utilisées pour le projet EPT / FTI précédent. Ces dispositions sont bien comprises, acceptées par le gouvernement, et ont prouvé leur efficacité. Le financement GPE sera complété par le financement des partenaires à travers un fonds commun géré par le gouvernement sous la supervision conjointe de la Banque mondiale et des donateurs. Les arrangements entre partenaires financiers et la Banque (comme entité de supervision de la FEM) sont consignés dans un accord de financement conjoint (Arrangement de Financement Commun - AFC) qui sera mis à jour et signé par le gouvernement et les partenaires financiers avant d’être effectifs. Les donateurs ont convenu d'utiliser les dispositions de la Banque en termes de GF et d’approvisionnement, de procéder à des examens biannuels conjoints avec le gouvernement, de soutenir des audits indépendants (financiers, technique, et de l'approvisionnement) couvrant la totalité du

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financement des donateurs, et de respecter un ensemble commun d'indicateurs de performance.

Pour les partenaires financiers qui ne sont pas impliqués dans les fonds communs, la coordination régulière entre les donateurs du secteur de l'éducation par le biais d'une réunion mensuelle pourrait réduire les interventions non coordonnées. En outre, les revues annuelles communes impliquant tous les partenaires contribueront à une harmonisation entre donateurs.

Répartition théorique pour le Bénin a été confirmée par lettre GPE du 18 Janvier 2012. Les observations du deuxième examen de l'assurance qualité du secrétariat du GPE a été prises en compte pour améliorer le PAD et l'ESP. Le groupe de travail sera en étroite collaboration avec le secrétariat du GPE pour assurer une bonne communication sur les progrès et les perspectives de financement. En outre, la conception du programme est facilement extensible étant donné l'accent mis sur les communes défavorisées dont le nombre peut être augmenté ou diminué en fonction de la disponibilité du financement des partenaires financiers. .

Resp:

Etape: Date d’échéance:

Etat:

4.4 Suivi de l’exécution et durabilité Evaluation Important

Description: La culture de suivi et d'évaluation, en utilisant des informations fondées sur des preuves, n'est pas encore développée. L’évaluation de l'impact des interventions est rarement réalisée. La capacité de recueillir des données dans le secteur, de produire des statistiques annuelles est adéquate, mais l'information n'est pas utilisée à des fins d'analyse pour influencer les décisions. Compte tenu de l'accent mis sur les communes ciblées, il ya un important risque de suivi et d'évaluation faibles à l'échelle locale en raison de la faible capacité. Etant donné que les salaires consommant la grande partie du budget de l'éducation publique, les activités ayant besoin de subvention seraient perpétuellement dépendantes des partenaires au développement pour leur financement.

Gestion des risquesLe projet comprend des activités visant à renforcer le processus de collecte de données ainsi que le traitement et analyse de données. Le programme financera le renforcement des capacités dans les ministères concernées en vue de la collecte et de l’analyse des données par le recrutement pour 3 mois de 16 consultants à court terme (2 consultants pour chacune des 6 régions et 4 pour le niveau central). Ces consultants sont intégrés dans les Ministères et travaillent en étroite collaboration avec les agents de l’Etat pour le transfert de savoir faire et d’expertise, dans la Direction s’occupant de tels activités. Pae ailleurs 6 membres du personnel de ministère bénéficieront de trois ans de formation à l’Ecole Nationale d’Economie Appliquée et de Management (ENEAM) et 10 membres du personnel de ministère prendront part à une formation d’un an (programme à plein temps) organisé par l’Institut National de la Statistique et de l’Analyse Economique (INSAE). Ceci permettra d’assurer la viabilité du système à la fin du projet.Un simple manuel opérationnel donnera les directives sur l’établissement des rapports, le suivi et l’évaluation des activités ainsi que des modèles type de collecte et de diffusion d’informations. Par ailleurs, la subvention du GPEF fournit un appui et une assistance technique aux circonscriptions scolaires en vue de renforcer la qualité des systèmes de suivi et évaluation.L’appui au système EMIS dans composante 3 aidera à recueillir et valider les données. Une assistance technique supplémentaire est prévue pour la direction de l’Inspection par la GIZ.Certaines activités telles que l’appui direct aux écoles à travers le soutien aux inspectorats, la cantine dirigé par les communautés, “sont progressivement intégrées au MEMP. Une nouvelle hausse des salaires des enseignants n’est pas prévue d’ici 2015 puisque le Gouvernement a déjà procédé à une augmentation de 25% des salaires des enseignants en 2010. Dès lors, les dépenses non salariales

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pourraient augmenter dans le budget du secteur de l’éducation. Les dépenses non salariales additionnelles seront mobilisées pour mener à bien des activités du projet au delà de la mise en œuvre du GPE.

Resp:

Etape Date d’échéance :

Etat:

Gestion des risques:

Une conception soignée du calendrier des activités du projet.

Resp:

Etape Date d’échéance:

Etat:

4.5 Autre (Facultatif) Rating

Description: Gestion des risques:

Resp:

Etape: Date d’échéance:

Etat:

4.6 Autre (Facultatif ) Evaluation

Description: Gestion des risques :

Resp:

Etape Date d’échéance:

Etat:

5. Evaluation proposée par l’équipe du projet avant l’examen

6. Evaluation des risques lies au groupe de travail

Evaluation des risques lies à la préparation :

Préparation des risques lies à la mise en œuvre :

Description: Description:

7. Risques généraux

Evaluation des risques lies à la Preparation :

Préparation des risques lies à la mise en oeuvre

82

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Description: Description:

.

Information restreinte aux dirigeants uniquement (Facultatif)

Observations :

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Annexe 5: Plan d’appui à la mise en oeuvreBenin: Partenariat mondial pour le programme d’éducation (P126900)

Stratégie et approche pour l’appui à la mise en œuvre

1. Le projet proposé est construit sur les enseignements tirés de la mise en œuvre du Programme EFA/FTI arrivé à terme récemment et de l'expérience du Pooled Fund : (i) la conception du projet a été simplifié avec des objectifs clairement définis; (ii) puisque la capacité de mise en œuvre dans les différents ministères est encore faible et les procédures administratives sont complexes au Bénin, la gestion du projet mise en place a été revue, et (iii) l'exécution des activités est étalée sur différentes entités de mise en œuvre pour éviter de les surcharger. Toutefois, la direction de l'inspection pédagogique (DIP) joue un rôle clé qui devra être renforcé. Il est nécessaire de renforcer le processus de mise en œuvre du projet avec une assistance technique ciblée et intégrée aux principales agences d'exécution aux niveaux central et local. L’UATS participera également à ce processus par le transfert de compétences au profit du personnel du ministère concerné. L'équipe suivra de près ce processus afin d'assurer une mise en œuvre satisfaisante.

2. La conception du projet prend en compte certaines des leçons tirées du projet EPT-FTI précédent. Il subsiste des risques de retard en raison du grand nombre de ministères concernés. Par conséquent, un appui important à la coordination sera nécessaire pour assurer l'exécution du projet, d'où la dotation en personnel et le financement d'une unité de gestion du projet en douceur. L’appui à la mise en œuvre portera non seulement sur un processus de mise en œuvre satisfaisant, mais aussi sur l'amélioration de la capacité des ministères en termes de coordination de programmes, de gestion financière, de passation des marchés et le suivi et l'évaluation pour améliorer la gouvernance du secteur.

3. Durée de mise en œuvre. Le GPE sera exécuté sur une période de 3 ans. Par conséquent, d’importantes activités préparatoires seront lancées et appuyées par d'autres partenaires au développement pour renforcer les capacités et établir des directives devant rendre opérationnelles les activités du projet. Même avec un ralentissement potentiel résultant de la mise en place d’un nouveau plan d’exécution, une participation plus large des parties prenantes est attendue pour maintenir la dynamique de mise en œuvre.

4. Portée. Le Ministère de l'enseignement maternel et primaire (MEMP) a pleinement approuvé le ciblage de la politique de l'éducation malgré son opposition à allouer des ressources en fonction des critères de pauvreté, d'accès et de réussite. Comme décrit tout au long du PAD, le projet se concentre sur les communes défavorisées du Bénin avec la définition des communes prioritaires. Parallèlement, une attention est accordée à la capacité de gestion du système.

5. Monitoring Suivi et évaluation : La subvention GPE sera coordonnée et supervisée par le STP, l’UATS et la MEU de chaque ministère. Elle sera mise en œuvre aux niveaux national, régional, de la circonscription et des écoles. Chaque niveau sera responsable de la fourniture d’éléments dans les données de surveillance consolidée suivantes: (i) les rapports d’activités sur la mise en œuvre du projet par composante, y compris une description sommaire des activités au niveau régional, de la circonscription et des écoles (par an), (ii) les rapports d’activités sur l'utilisation des fonds du GPE (trimestriels), et (iii) les rapports détaillés de S & E (de façon trimestrielle et annuelle). Les principales conclusions du S & E seront intégrées dans le rapport annuel de la performance du secteur et discutées avec les responsables de l’éducation au niveau de la zone et au niveau régional comme moyen pour promouvoir l'amélioration de la planification, le suivi et la prestation des services d'éducation de base dans les communes défavorisées. Par ailleurs, l’UATS sera responsable de l’élaboration des documents suivants: (iv) les rapports financiers intermédiaires (IFR) pour le projet couvrant toutes les composantes; (v) les états financiers et les rapports d'audits financiers indépendants (par an); (vi) un rapport de revue à mi- parcours assorti des recommandations et des leçons apprises, et (vii) un rapport de

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mise en œuvre, d’achèvement et des résultats (ICCR), comprenant l’impact économique, financier, social et environnemental du projet, avant qu’il n’arrive à terme. Une formation et une assistance technique importantes seront fournies par le projet pour s'assurer que les interventions et les activités du projet sont correctement suivies et évaluées.

6. Un solide cadre de suivi et évaluation doit être conçu; il comprendra un plan de S & E pour le suivi et l'évaluation des activités et des résultats de la GPE. Des modèles seront rédigées pour les prestations suivantes: activités de référence, cadre logique de suivi, évaluation des capacités de données et les besoins de formation, et des fiches de référence d’indicateur. Les fiches de référence des indicateurs de performance seront élaborées pour chaque indicateur dans le cadre de résultats. Chaque feuille de référence fournit des informations sur la définition des indicateurs, l’unité de mesure, et les données supplémentaires nécessaires, l'acquisition de données, sources de données, le calendrier de la collecte des données, et personne responsable; plans d'analyse des données, revue et établissement de rapports; des problèmes de qualité de données, et des notes sur la référence, les calculs de données et des cibles. Un renforcement des capacités sera fourni dans le cadre du GPE, la composante 3 pour soutenir le personnel décentralisé en particulier pour assurer le contrôle, le suivi et l'évaluation. Au cours des missions de supervision, l'équipe évalue les progrès réalisés sur la formation et le perfectionnement du personnel et recommande des domaines spécifiques de soutien intensif.

7. Supervision conjointe. La mise en œuvre du GPE continuera dans l'esprit de la coopération et du partenariat à travers la supervision et l’appui conjoint. En tant qu’entité de supervision, la Banque mondiale est chargé de veiller aux normes en termes de conformité, de performance et à leur caractère fiduciaire établis dans le PIM et le PAD. Le principal partenaire au développement, prendra la direction générale pour la coordination du partenariat au développement (DP) du groupe de l'éducation. Le groupe local de l'éducation, principalement DANIDA, l'AFD, KWF, et la Banque mondiale fournira un appui au renforcement des capacités en cours de mise en œuvre au cours de la durée du GPE par des réunions régulières, des revues semestrielles, des ateliers de mise en œuvre stratégiques et les revues sectorielles annuelles. Ce partenariat fort entre les partenaires au développement (DP), le gouvernement et la Banque a déjà été mis en place au cours du précédent fonds commun, lors de la très récente préparation conjointe et est essentielle pour assurer une coordination permanente et l'harmonisation de l'aide dans le secteur de l'éducation. La supervision conjointe permettra également d'augmenter les ressources disponibles pour plus de visites de terrain qui seront nécessaires pour surveiller adéquatement les activités au niveau de la localité et de l'école.

8. Passation des marchés. La capacité d'approvisionnement de l’UATS et des ministères doit être renforcée. Elle a été jugée insatisfaisante en Juin 2012 à la clôture du précédent projet GPE. Pour répondre à des zones à risque, les mesures suivantes sont requises telles que le recrutement d'un spécialiste de la passation des marchés et le choix d'un vérificateur extérieur de l'approvisionnement. Le risque global de passation des marchés du projet a été jugé important. Les mesures suivantes ont été adoptées pour atténuer le plan des risques restants.

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Activité Fréquence

Visites sur le terrain

Examen de l’ensemble des activités d’approvisionnement Deux fois par an (Mise en œuvre de mission d’appui)

Suivi des mesures prises sur les questions mises en évidence dans les rapports d'audit

Au besoin

Examens des operations Au besoin

Appui au renforcement des capacités

Ateliers de formation pour expliquer / former / sensibiliser les entités de mise en œuvre

Au premier trimestre de mise en œuvre du projet et, au besoin en cours d'exécution.

9. Gestion financière. Le projet sera supervisé sur une approche fondée sur le risque. Le contrôle portera sur l'état du système de gestion financière pour vérifier si le système continue à bien fonctionner et l’appuyer au besoin. Il comprendra entre autres, l'examen des rapports et la vérification des IFR, des conseils à l'équipe de travail sur toutes les questions de GF, l'examen des états financiers annuels vérifiés et des lettres de gestion. Sur la base de l'évaluation des risques en cours qui est importante, il y aura deux visites de contrôle sur le terrain par an au cours de la mise en œuvre et une revue des opérations aura lieu à ces occasions. Basé sur les résultats de l'évaluation des risques en matière de gestion de fonds, le plan d’appui à la mise en œuvre ci-dessous est proposé. L'objectif du plan d’appui à la mise en œuvre est d'assurer que le projet maintient un système de gestion financière satisfaisante tout au long de la durée du projet.

Activité GF Fréquence

Examens faits au bureau

Examen des rapports financiers intérimaires Deux fois par an

Examen du rapport d'audit du programme Annuellement

Examen d'autres informations pertinentes telles que les rapports des systèmes de contrôle interne intermédiaires.

De façon continue tant qu’il y en a

Visites sur le terrain

Examen du fonctionnement global du système GF Deux fois par an

Suivi des mesures prises sur les questions mises en évidence dans les rapports d’audit, lettres de gestion du vérificateur, la vérification interne et les autres rapports

Au besoin

Revues des opérations (si nécessaire) Au besoin

Appui au renforcement des capacités

Sessions de formation en GF Au cours de la mise en œuvre et tant que le besoin existe.

10.L’appui technique sera fourni par le Groupe local d'éducation, le personnel de la Banque et des consultants externes, en particulier au cours de la première année de mise en œuvre du projet. Avant la négociation du projet, la Direction de l'Inspection Pédagogique (DIP) élaborera un plan d'action détaillé pour la formation continue des enseignants, du personnel d’appui pédagogique, le personnel au niveau central et au niveau déconcentré. Un appui technique sera fourni par des spécialistes chevronnés pour assurer un processus de mise en œuvre en temps opportun. En ce qui concerne les activités au niveau de l'école, une campagne de communication (radio, prospectus, visites de l'école et de la communauté) sera lancée dans les domaines prioritaires. Tout le personnel local du ministère, y compris les enseignants et les directeurs d'écoles devrait également avoir bénéficié d'une formation, y compris une brève description des activités ciblant leurs écoles.

11.Les domaines spécifiques de soutien suivants ont été identifiés:

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i. Premier stade de la conception des enquêtes visant les Unités de suivi et évaluation parallèlement aux Directions/Unités de mise en œuvre;

ii. Suivi étroit en ce qui concerne la gestion et le contrôle du projet;iii. Cohérence des actions visant le renforcement des capacités institutionnelles; iv. Suivi et supervision étroits au moyen de l’EMIS, notamment en ce qui concerne l’efficace

coordination entre la fourniture en logiciels et matériels et la formation de deux administrateurs et des utilisateurs;

v. Sachant que précédemment les constructions dans les écoles ont été jugées passablement satisfaisantes, une assistance technique supplémentaire sera fournie pour assurer l'achèvement en temps opportun et suggérer des changements au besoin.

12.Sauvegarde et protection: Les missions ordinaires d’appui à la mise en œuvre initiées par la banque comprendront le personnel chargé des questions de développement social et environnemental. Il s’agit de visites dans les communes défavorisées pour examiner les activités de construction en particulier. Les missions permettront de s'assurer que toutes les activités respectent l’ESMF et que les travaux de génie civil n'ont pas d'impacts environnementaux et / ou sociaux négatifs.

13. Appui et compétences requises pour la mise en œuvre (y compris les estimations des ressources et le rôle des partenaires)

Tems Centre d’intérêt Compétences requises

Estimation des

ressources (USD)

Rôle des partenaires

12 premiers mois

Constructions des écoles spécialiste en constructions des écoles 20.000 BM/

DANIDAAssistance technique pour garantir une conception appropriée de l’EMIS Spécialiste EMIS 20.000 BM/GPE

Conception des modules de formation des enseignants

Spécialiste de la formation des enseignants 20.000 BM/GPE

Conception et base de l'évaluation d'impact

Spécialiste IE 20.000 BM/GPE

Collecte et analyse des données sur l'éducation

Spécialistes en statistiques 28.800 BM/GPE

La gestion du système et le renforcement des capacités

Spécialiste de la formation et du développement institutionnel 20.000 BM

Gestion / Suivi et évaluation de projet Spécialiste en Mise en œuvre 20.000 BM Suivi du processus d’approvisionnement Approvisionnement 12.000 BM

Suivi de la performance en gestion des finances

Gestion financière 12.000 BM

12-36 mois

Constructions d’écoles Spécialiste en construction des écoles 10.000 BM/GPE

Assistance technique pour contrôler les aspects techniques de l’EMIS ainsi que pour évaluer l’exécution des activités connexes

Spécialiste EMIS 40.000 BM

Collecte et analyse des données sur l'éducation

Spécialistes de la statistique 57.200 BM/GPE

Appui technique à la coordination générale et le suivi de la mise en œuvre de l'ESP

Économiste de l'éducation 210.000 BM/GPE

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Conception et base de l'évaluation d'impact

Spécialiste IE 27.000 BM/KfW

Évaluation de la mise en œuvre de la formation des enseignants et du soutien pédagogique

Spécialiste de la formation des enseignants 40.000 BM/KfW

l'évaluation des acquis des élèves Spécialiste de l'évaluation des acquis 40.000 BM/PASEC

activités de gestion du système et de renforcement des capacités

Spécialiste de la formation et du développement institutionnel 27.000 BM

Suivi de la conformité à la GF convenue / approvisionnement et de rapportsde S&E

GF/Approvisionnement /S&E 30.000 BM/GPE

Compétences Mix Requises

Compétences requises Nombre de semaines de travail

Nombre de voyages

Construction d’ écoles 6 3Spécialiste EMIS 5 2Spécialiste IE 3 1Spécialiste de l'évaluation des acquis 3 1Gestion de projet / Suivi et évaluation 4 2Économiste de l'éducation 52 1Spécialiste de la statistique 36 NAspécialiste de l'approvisionnement 12 NASpécialiste de la gestion financière 12 NA

Partenaires (Membres du Pool fund)

Nom Institution/Pays RôleGisèle Martin Danida Principal bailleur

de fonds GhislainKouton AFDIsabel Youla KfW

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Annexe 6 - Analyse économique et financière

Bénin: Partenaire mondial pour le programme d’éducation (P126900)

Contexte macroéconomique

1. Le contexte macroéconomique s'améliore, mais est encore limité. La disponibilité des ressources publiques pour le secteur de l'éducation dépend de quatre facteurs principaux: (i) la richesse globale du pays, représentée par le produit intérieur brut (PIB), (ii) la capacité de l'Etat à générer des ressources du gouvernement à partir des recettes fiscales et non fiscales, exprimées en ressources de l’Etat en pourcentage du PIB, (iii) l'aide extérieure et (iv) la priorité budgétaire accordée à l'éducation.

2. La performance économique du Benin a été modérée au cours des deux dernières décennies, mesurée par la croissance du PIB: entre 2000 et 2010, le PIB réel est passé de CFA 2213 milliards à F CFA 3248 milliards en 2010, représentant un taux de croissance annuel moyen de 3,9%, ce qui est modeste en comparaison du taux de croissance de la population. Ainsi, le PIB par habitant en termes réels a augmenté de seulement 0,9% par an sur la période.

3. En outre, l'économie du Bénin a subi au cours des cinq dernières années (2006-2010) des chocs exogènes, notamment les crises liées à l'énergie, la nourriture et les inondations qui ont ralenti la croissance économique, la réduction de l'espace budgétaire disponible et le revenu par habitant. Le taux réel de croissance du PIB et le PIB par habitant étaient respectivement de 3,7% et de 0,7% sur la période 2006 à 2010, comparativement à 4,6% et 1,3% sur la période 1995 à 2005. Cette performance macroéconomique récente, bien inférieure aux attentes a entraîné une augmentation significative de l'incidence de la pauvreté qui est passée de 33,3% en 2007 à 35,2% en 2009.

Tableau 1. : PIB et PIB par habitant : 2000 et 2010

Année

GPI(en Milliards de Fcfa)

GPI par habitant (en Fcfa)

Taux de croissance en termes réels en %

de GPI

Taux de croissance en termes

réels en % de GPI par

habitant

Current Prices

2010 prices

Current Prices

2010 prices

2000 1.680

2.213

254

335

4,9  

2005 2.299

2.706

299

352

2,9

- 0,1

2006 2.46 2.80 31 35 3, 0,

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0 8 1 5 8 8

2007 2.639

2.938

324

361

4,6

1,7

2008 2.971

3.085

355

368

5,0

2,1

2009 3.109

3.167

361

368

2,7

- 0,2

2010 3.248 3.248 367 367 2,

6 -

0,3 Taux moyen sur la période 3,9 0,9

4. Les recettes intérieures ont augmenté (en prix courants) en passant de 267 CFA milliards en 2000 à 603 milliards de francs CFA en 2010, ce qui représente une augmentation de 126% sur la période et a été le résultat des réformes financières mises en place et de l'amélioration de la croissance économique. Le montant total des ressources a augmenté, passant de 15,9% du GPD en 2000 à 18,6% en 2010.

Tableau 2.Recettes de l’Etat de 2000 à 2010

 

Recettes fiscales

Autres recettes

Recettes intérieures

Subventions

Montant total des

recettes de l’Etat

Recettes fiscales Tax en % de PIB

Recettes intérieures en % de

PIB

Subventions en % de

PIB

Montant total des

recettes de l’Etat en % de

PIB En milliards de XOF

2000     267 32 299   15,9 1,5 17,42005 334 49 383 51 434 14,5 16,7 2,2 18,92006 379 38 417 45 462 15,4 16,9 1,8 18,82007 447 101 548 87 635 16,9 20,8 3,3 24,12008 512 69 581 52 633 17,2 19,6 1,8 21,32009 500 75 576 100 676 16,1 18,5 3,2 21,72010 526 77 603 48 651 16,2 18,6 1,5 20,0

 Moyenne sur la période 2005-2010 

16,1 18,5 2,3 20,8

5. Toutefois, les recettes fiscales, la principale source de revenus de l’Etat, ont connu un ralentissement en raison des crises liées à l'énergie, la nourriture et les inondations. La charge fiscale a augmenté régulièrement depuis 2000, pour atteindre 17,2% en 2008 avant de se contracter à 16,1% en 2010. Les recettes intérieures sont encore faibles par rapport à d'autres pays africains: la moyenne des recettes intérieures est égale à 18,5% du PIB sur la période 2005-2010 alors que la médiane de l'Afrique31 est de 19,6% du PIB. La contrainte budgétaire est alors plus serrée au Bénin que dans la moyenne des pays africains (voir la figure 1 ci-dessous).

31 En ce qui concerne cet indicateur, la médiane est plus appropriée que la moyenne à cause de la presence des recettes du pétrole qui faussent la moyenne en la faisant bondir.

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6. L'aide extérieure reçue par le Bénin est très faible par rapport à d'autres pays africains. Le Bénin souffre encore d'un manque de financement extérieur. Au cours de la période 2005-2010, l'aide extérieure ne représentait que 2,3% du PIB, contre une moyenne de 10% du PIB en Afrique. Le Bénin est l’un des pays les moins aidés sur le continent.

Les dépenses d’éducation

7. Une priorité affichée est accordée au budget de l’éducation. Au cours de la période 2000-2010, les dépenses totales pour l'éducation ont augmenté (en prix constants de 2010) de 69,6 à 174,2 milliards de FCFA, ce qui correspond à un taux de croissance annuel moyen de 9,6%. Cette tendance est encourageante puisque les ressources totales de l’Etat ont augmenté d'un pourcentage beaucoup plus faible de 5,1% (de 393,6 à 651,1 milliards de FCFA en prix constants 2010). Les dépenses en matière d'éducation sont principalement des dépenses récurrentes ; en 2010, les dépenses en capital n'étaient que de 16,6 milliards de FCFA tandis que les dépenses de fonctionnement étaient de 157,6 milliards de FCFA.

8. La priorité budgétaire pour l'éducation est élevée par rapport à d'autres pays africains. En 2010, les dépenses courantes d'éducation représentaient 24,5% des recettes intérieures, comparativement à 18% en moyenne pour les pays africains. Exprimé en% des dépenses courantes totales de l’Etat (service de la dette exclue), l'éducation représente 31,1% au Bénin, à comparer à une moyenne africaine de 20,4%. En pourcentage du PIB, les dépenses de fonctionnement ont évolué de façon similaire: des taux plus élevés ont été observés au cours des deux dernières années: 3,4% en 2009 et 4,9% en 2010.

Tableau 3 Dépenses de fonctionnement et de développement – Dépenses publiques d’éducation de 2000 à 2010 en milliards de XOF  2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Dépenses récurrentes 44,9 82,8 86,3 85,2110,

2 129,8 157,6Dépenses de développement 7,9 9,2 9,1 7,2 5,4 8,7 16,6

Total des dépenses 52,8 92,0 95,4 92,4115,

6 138,5 174,2Total des dépenses, en constant 2010 X O F 69,6

107,8 108,5 102,9

120,1 150,7 174,2

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Pourcentage des dépenses récurrentes sur le total 85,0 90,0 90,5 92,2 95,3 93,7 90,5Dépenses récurrentes d’éducation dans les dépenses récurrentes de l’Etat, en % 18,6 20,0 20,4 16,6 19,6 24,3 31,1Dépenses totales d’éducation en % du total des dépenses de l’Etat   20,1 19,7 15,8 16,9 18,3 24,8Dépenses récurrentes d’éducation en % du PIB 2,7 3,6 3,5 3,2 3,4 3,9 4,9

9. L'évolution décrite ci-dessus est représenté dans le graphique 1, qui capte les tendances dans les dépenses de fonctionnement de l'éducation par jeune situé dans la tranche d’âge de 6-15 ans, il montre que sur la période 2005-2010, l'État a dépensé en moyenne 40 000 F CFA par jeune âgé de 6 -15, avec un pic à 65 000 F CFA en 2010.

Graphique1: Tendances des dépenses de fonctionnement de l’éducation par jeune de la tranche d’âge 6-15 ans de 2005 à 2010.

2005 2006 2007 2008 2009 2010 20110

10,000

20,000

30,000

40,000

50,000

60,000

70,000

Dépense de l'éducation par enfant

10. Alors que les dépenses de fonctionnement sont principalement financées par l’Etat, les partenaires au développement ont contribué aux dépenses de développement. Le tableau 4 ci-dessous présente l'évolution des dépenses de développement de 2000 à 2010 en milliards F CFA (prix actuels et de 2010) par la source de financement.

 Tableau 4 Développement : Dépenses d’éducation par source de financement de 2000 à 2010 en milliards de XOF     2000 2005 2006 2007 2008 2009 2010Ressouces internes

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En milliards de XOF prix actuels 3,0 5,1 3,6 6,3 4,5 5,4 10,3En milliards de XOF prix de 2010 4,0 5,9 4,1 7,0 4,6 5,5 10,3

Ressources externes En milliards de XOF prix actuels 4,9 4,1 5,5 0,9 0,9 3,3 6,2En milliards de XOF prix de 2010 6,6 4,8 6,3 1,0 0,9 3,1 6,2

Total des dépenses de développement En milliards de XOF prix actuels 7,9 9,2 9,1 7,2 5,4 8,7 16,6En milliards de XOF prix de 2010 10,4 10,8 10,4 8,0 5,5 8,9 16,6

11. Le tableau 4 montre que les dépenses de développement ont diminué, passant de 10,4 en 2000 à 5,5 milliards de FCFA en 2008 après une légère augmentation en 2005. Depuis 2008, il ya eu une reprise des dépenses de développement en matière d'éducation, qui ont atteint $ 16,6 milliards de FCFA en 2010. Alors que 62,3% des dépenses ont été financées par les ressources intérieures en 2010, cette proportion n'était que de 38,0% en 2000.

12. Les Dépenses par niveau de scolarité sont conformes aux besoins de développement. Les dépenses courantes (2010) sont réparties par niveau d'enseignement, comme indiqué dans le Tableau 5 ci-dessous. La part de l'enseignement primaire est passée de 54,7% en 2006 à 49,4% en 2010 alors que certains progrès ont été enregistrés en ce qui concerne l'enseignement secondaire dont la part a gagné 8 points (dont 5,8 points pour le premier cycle de l'enseignement secondaire), passant de 19,8% en 2006 à 27,8% en 2010. Cette augmentation de la part de l'enseignement secondaire reflète la décision du gouvernement prise en 2007 d’intégrer dans la fonction publique les enseignants communautaires et les enseignants vacataires déjà payé par les parents.

13. La part de l'enseignement primaire (49,9%) est plus élevée que la moyenne africaine (44%), mais un peu plus bas que l'indice de référence EFA-EPT (50%). Néanmoins, en raison d'une part de l'éducation dans le budget supérieure à la référence de l'EFA (31,1% au Bénin, contre 20% dans le cadre indicatif de l'EFA-EPT), l'enseignement primaire est de 15,5% du total des dépenses récurrentes, ce qui est plus élevé que ce qui est recommandée dans le cadre indicatif (10% = 50% x 20%). En outre, le fait que le taux brut de scolarisation pour le premier cycle de l'enseignement secondaire au Bénin est de 62,9% par rapport à la moyenne africaine of48.1% pour un PIB similaire par pays par habitant (entre 500 $ US et 1050) justifie une plus grande part des dépenses allouées à l'enseignement secondaire.

Tableau 5 : Répartition des dépenses récurrentes par niveau d’enseignement en 2006 et 2010 (en %)

Niveau d’education

% des dépenses de fonctionnement

2006 2010Education Maternelle 1,6% 2,3%Primaire 54,7% 49,4%1er cycle du secondaire 12,7% 18,5%Second cycle du secondaire 7,1% 9,3%TVET 4,8% 3,7%Enseignement supérieur 19,1% 16,7%Total 100,0% 100,0%

14. Le tableau 6.ci-dessous montre que près de 77,2% et 91,6% du budget de fonctionnement a été utilisé pour payer le salaire en 2010 pour l'enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire, respectivement. Cela conduit à un sous-financement des coûts de l'éducation non salariale, en particulier pour

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le premier cycle de l'enseignement secondaire. Les ressources non salariales allouées aux écoles sont rares: 15,7% (matériel scolaire et transferts) pour l'enseignement primaire et de 3,9% pour le premier cycle de l'enseignement secondaire. En outre, le fait que moins de 10% du budget a été alloué (tableau --- ci-dessus) pour les dépenses récurrentes débouche sur le sous-investissement dans l'éducation, ce qui conduit à un manque d'investissement dans la construction d’écoles.

Tableau 6. Répartition des dépenses récurrentes de 2010 par type et niveau d’enseignement, en %

Niveau d’éducation

SalairesMatériels de l’école l

Matériels d’administration Transferts Total

Maternelle 78,2% 6,3% 7,2% 8,3% 100,0%Primaire 77,2% 6,2% 7,1% 9,5% 100,0%1er cycle de l’enseignement secondaire 91,6% 3,2% 4,5% 0,7% 100,0%2è cycle de l’enseignement secondaire 92,2% 3,2% 4,6% 0,0% 100,0%TVET 42,7% 31,3% 14,9% 11,1% 100,0%Enseignement Supérieur 40,2% 6,8% 2,4% 50,6% 100,0%

Dépenses des ménages

15. Les dépenses publiques sont en grande partie complétées par celles des ménages. (les dépenses privées – telles que celles des entreprises, des ONG, et des associations religieuses – ne sont pas prises en compte ici, en raison d’un manque de données.) Les données proviennent d’une enquête nationale de 2003 réalisée par L’INSAE et ont été corrigées en tenant compte de l’inflation.

16. Sur cette base, les dépenses des ménages dans les services d’enseignement au Bénin en 2006 peuvent être estimées à 54 ,4 milliard FCFA (environs 13% de toutes les dépenses des ménages). En excluant les bourses d’Etat pour les familles, les dépenses totales réelles des ménages pour tous les niveaux et dans tous les secteurs de l’enseignement étaient de 50,5 milliards FCFA en 2006, soit 2,1% du PIB, comparées à 3,95% pour L’Etat. Autrement dit, les familles assument 35% des dépenses nationales pour l’enseignement.

Analyse des principales caractéristiques du projet 17. L’Objectif de Développement du Projet est d’améliorer l’équité en matière d’accès et la qualité de

l’enseignement en classe dans l’enseignement de base32, notamment dans les communes déshéritées. Les trois volets suivants sont proposés pour un coût total de 42,3 millions de dollars des Etats-Unis, ainsi répartis dans le tableau ci-après:

Tableau 7: Coûts du projetComposantes du projet Coût du Projet (million

de dollars US Financement en % du Financement du Groupe d’experts des marchés publics

1. Améliorer la qualité de l’enseignement de base, en particulier dans les écoles primaires des communes défavorisées

7,8 18,4

32 L’éducation de base comprend l’enseignement primaire et le Premier cycle de l’enseignement secondaire.94

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2. Améliorer l’accès et l’équité 24,1 56,93 Améliorer la gestion et gouvernance du système éducatif

8,4 19,9

Contingences 2,0 4,8Hausses de prix 1,0 2,4Imprévus techniques 1,0 2,4Coûts Totaux 42,30 100

18. Du point de vue économique, l’investissement dans l’enseignement de base, notamment l’enseignement primaire se justifie facilement compte tenu des faibles taux d’achèvement du cycle premier d’environ 71.6 pour cent seulement en 2011/1233 et les résultats d’apprentissage faibles parmi les élèves inscrits à l’école. L’évaluation de l’apprentissage faite en Mai 2011 au niveau CP (2ème année) et CM1 (5ème année) présente ce qui suit34: (i) en 2ème année (seulement 28 pour cent des élèves des écoles publiques et 43 pour cent des écoles privées ont le bagage minimum en lecture, respectivement 7 pour cent et 25 pour cent en écriture, respectivement 34 pour cent et 64 pour cent en communication orale, et respectivement 18 pour cent et 47 pour cent en mathématiques; et (ii) en 5ème année, seulement 12 pour cent des élèves des écoles publiques et 42 pour cent des écoles privées ont les compétences minimales requises en lecture, respectivement 55 pour cent et 81 pour cent en communication orale, respectivement 13 pour cent et 29 pour cent en écriture et respectivement 11 pour cent et 38 pour cent en mathématiques. Cela signifie que le déficit en matière d’apprentissage chez les enfants béninois est beaucoup plus large que ce que révèlent uniquement les indicateurs de la scolarisation.

19. Les investissements dans l’enseignement, notamment l’enseignement primaire, produisent généralement de très bons rendements économiques. Les personnes démunies sous-investissent dans l’enseignement à cause du manque de moyens, ce qui justifie les investissements publics. En outre, l’enseignement est lié à de nombreux avantages non pécuniaires pour l’individu et la société, y compris la bonne santé et la fécondité réduite. Cependant, il ne suffit pas de faire seulement l’inscription à l’école; les élèves ont besoin d’apprendre pour bénéficier de ces avantages économiques. C’est pourquoi la qualité de l’enseignement est importante. Les enquêtes internationales montrent que l’apprentissage scolaire est davantage lié à une productivité plus élevée du marché de travail et rapporte plus qu’une simple fréquentation scolaire. 35Dans le cas du Benin, un meilleur accès à l’enseignement de qualité pour tous est un élément essentiel du stratégie plus large de réduction de la pauvreté.

20. Le projet met nettement l’accent sur l’équité et la lutte contre la pauvreté à travers son champ géographique. C’est la première fois que le Ministère de L’Education a introduit le concept de communes déshéritées. Les communes déshéritées ont été sélectionnés sur la base d’indicateurs définis pour l’enseignement qui sont: (i) Pour l’enseignement primaire: Un Taux Brut des Inscriptions inférieur à 95 pour cent et/ou un taux d’achèvement des études inférieur à 50 pour cent; et (ii) Pour le premier cycle de l’enseignement secondaire: Un Taux Brut des Inscriptions des filles inférieur à 30 pour cent. La source des données pour les indicateurs de l’enseignement est le recensement du 11/ 2010 sur l’enseignement. Sur la base de ces critères, 25 communes ont été sélectionnées pour l’enseignement primaire et 23 pour l’enseignement secondaire. Dix-sept des communes sont qualifiées pour les deux niveaux d’enseignement. 60% des 25 communes au niveau primaire ont un indice inférieur à la moyenne nationale.

33 De l’institut de statistique de l’Unesco. Le taux d’achèvement total au primaire est calculé comme la relation entre les nouvelles inscriptions au CM2 (nombre d’inscrits moins nombre de redoublants) et la population âgée de 11ans. Il est basé sur toutes les écoles, publique aussi bien que privée34Rapport sur l’évaluation des apprentissages Garnier Avril, 201235 Hanushek, E. and L. Wößmann (2007).The Role of Education Quality in Economic Growth.World Bank Policy Research Working Paper 4122.

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Tableau 8 Indicateurs de Base pour un ensemble des communes déshéritées 25 communes déshéritées au niveau primaire

23 communes déshéritées au niveau du premier cycle de l’enseignement secondaire

Moyenne de 77 communes du pays

Taux d’achèvement des études (Primaire ou 1er cycle secondaire)

40,4 6,.3

Taux Brut des scolarisations (GER)

82,9 34,3 114,5

Indices de parité 0,91 .52 0,94Ratio élève /enseignant 50,1 TBD 48,0Indice de pauvreté moyen* (Proportion de la population au-dessous du seuil de pauvretés)

4,.6 TBD 36,2

NB: Pour l’indice de pauvreté, la moyenne dans les communes sont les moyennes simples, non pondérées par la taille de la population.

Qualité de l’enseignement de base

21. Afin d’améliorer la qualité de l’enseignement, le projet prévoit de financer (i) la formation des enseignants; (ii) les matériels didactiques. Le renforcement de l’inspection scolaire et l’amélioration de la gestion pédagogique élaborée dans les 3 composantes du projet aideront également à améliorer la qualité de l’apprentissage. Donner un enseignement de bonne qualité est un facteur important pour encourager les parents à envoyer leurs enfants à l’école et les maintenir jusqu’à l’achèvement de leurs études. Dans certaines régions, spécialement dans les zones rurales, la scolarisation de l’enfant a des coûts directs (frais de scolarité, transport, etc.) et coûts d’opportunité (passer le temps à l’école au lieu de faire le ménage ou travailler dans les champs), par conséquent les parents scolarisent les enfants s’ils perçoivent un rendement (actuel or future) pour l’enfant et pour eux-mêmes. Donc si la qualité de l’enseignement laisse à désirer ou est perçue comme mauvaise, la scolarisation sera moins intéressante. La qualité est affectée par les ressources consacrées au salaire et aux dépenses salariales et non salariales au niveau des écoles. Comme il est indiqué ci-dessus les ressources non salariales représentent 15,7% des dépenses des écoles primaires, et seulement 3,9% sont pour l’école secondaire. Ce niveau d’investissement ne permet pas d’améliorer la qualité de l’enseignement

22. Cependant, le projet privilégiera les investissements de qualité dans la formation des enseignants et les matériels didactiques pour une moyenne 1,9 million de dollars des Etats Unis (primaire) et 0,8 million (premier cycle de l’enseignement secondaire) par an pendant trois ans dans les communes déshéritées. Ces coûts sont équivalent aux:

i. 1,2 pour cent de la moyenne du budget de l’Etat pour l’enseignement primaire prévu dans le modèle de simulation pour 2013-2015 ou 5,0 pour cent des dépenses salariales et non salariales prévues pour la même période; et

ii. 1,2pour cent de la moyenne du budget de l’Etat pour le premier cycle de l’enseignement secondaire prévu dans le modèle de simulation pour 2013-2015 ou 7,8% des dépenses salariales et non salariales prévues pour la même période.

23. Formation des enseignants. La formation des enseignants va concerner environ 9000 enseignants dans les écoles primaires des communes déshéritées et 3400 enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire à l’échelle du pays. Le programme de la formation continue pour les enseignants des écoles primaires portera principalement sur augmentation du temps d’enseignement et comment maximiser l’apprentissage pour les élèves afin d’améliorer les résultats d’apprentissage des élèves. Par conséquent, il ne s’agit pas d’un programme de formation pour améliorer les enseignants mais pour améliorer leur rendement en matière de prestation de service. D’autre part, les enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire qui se

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conformeront au programme seront automatiquement promus à l’ordre d’enseignants formés certifiés avec les meilleurs salaires correspondants parce que tous sont actuellement des enseignants non formés à qui l’Etat a accordé un contrat permanent.

24. Matériels didactiques. Le projet accordera des subventions aux écoles des communes déshéritées afin d’accroître la disponibilité des ressources au niveau des écoles pour le matériel didactique et l’amélioration de la qualité. Le montant de la subvention est de 1000 dollars des Etats Unis dans la première année du projet.

25. En plus de ces activités, le projet renforcera également la capacité de l’inspection scolaire au niveau national (Composante 3) en vue d’améliorer les visites des classes et l’appui pédagogique aux enseignants. Les visites des classes ont permis d’identifier les enseignants sous-qualifiés et de concevoir pour eux des programmes de formations spécifiques. A ce titre, cette activité est capitale pour l’amélioration de la gestion pédagogique du système éducatif.

26. Ces investissements dans la formation des enseignants, les matériels didactiques et l’inspection scolaire aideraient à donner un enseignement de meilleure qualité et améliorer les taux de rétention qui sont très faibles à cause des taux élevés de redoublement et d’abandon parce que la plupart des dépenses courantes pour l’enseignement de base se rapporte aux salaires comme l’indique le tableau 6.

27. Impact financier de la composante Qualité. L’impact financier pour la durabilité du projet est peu considéré du fait que le coût de cette composante représente seulement 1,2% du budget de l’Etat prévu pour l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire dans le modèle de simulation pour 2013-2015. Elevé à l’échelle du pays, le coût est évalué dans son ensemble à environ 10,0 million de dollars des Etats Unis par an, pour les 2,1 million élèves inscrits dans les écoles publiques de base au plan national en 2011. Cela correspond à environs 4,3 pour cent des dépenses publiques sur l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire. Il est important de noter que même si la formation des enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire entrainera une augmentation des salaires, cette augmentation des traitements salariaux ne pourrait pas être attribuée au projet parce que les activités du projet complèteront l’action de l’Etat36.

28. Accès à l’enseignement primaire . Le projet prévoit de financer les investissements pour encourager un accès plus large à l’enseignement dans les communes déshéritéés en considérant que les écoles existantes dans l’enseignement primaire et le premier cycle de l’enseignement secondaire sont surpeuplées. Le recensement scolaire le plus récent a estimé les besoins en salles de classe dans les communes déshérités en 2011 à 2910 salles de classe pour l’enseignement primaire et 935 salles de classe au niveau secondaire. L’actuel projet de partenariat mondial pour l’éducation vise à contribuer à la réduction de la pénurie de salles de classe par la construction 255 salles de classe dans les écoles primaires et 192 salles de classe pour le premier cycle de l’enseignement secondaire au cours des trois prochaines années académiques dans les communes déshéritées. Le coût unitaire des salles de classe équipées est d’environ 18 494 dollars des Etats Unis (même avec celui de l’Etat) et il est attendu que la préparation d’un plan type pour chaque salle diminuera ce coût. L’impact sur la demande de plus d’investissement (biens et service) dans l’enseignement a été étudié dans plusieurs documents37 .

36 La formation pour le premier cycle de l’enseignement secondaire est prévue pour 5 ans. L’Etat financera 3 ans et le projet 2 ans.37 Voir Duo “ La scolarisation et les conséquences du marché de travail de la construction d’école en Indonésie.” 2001 commence par la construction massive d’écoles (environs 61,000 écoles primaires ont été construisent) en Indonésie pendant la période 1973-1978 et utilisent une grande horde d’hommes entre 1950 et 1972 de l’enquête menée dans l’Indonésie en 1995, Duo a étudié l’impact sur l’enseignement et les salaires et a trouvé un impact significatif. Son analyse affirme que les enfants âgés de 2 à 6 ans en 1974 recevaient 0,12 à 0,19 d’années de scolarité supplémentaire pour chaque école construite par tranche de 1000 enfants dans leur région natale. Orazem et King (2008) soutiennent également l’idée selon laquelle l’offre dans l’enseignement pourrait augmenter la demande dans l’enseignement .Ils prétendaient que plus d’offre dans l’enseignement diminuera les sous-investissements dans les pays en voie de développement à cause des crédits limités

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29. La construction des salles de classe est un véritable défi pour le Benin parce que l’Etat ne dispose pas assez de moyens pour affecter des ressources supplémentaires à des dépenses d’investissements. En effet, le recensement scolaire le plus récent a estimé les besoins en salles de classe à l’échelle nationale à 9456 pour les écoles primaires et 4548 au niveau secondaire. Afin de répondre aux besoins du nombre croissant d’élèves pour les 8 prochaines années, le besoin annuel estimé pour les nouvelles salles de classe dans le modèle de simulation est de 1199 pour les écoles primaires et 237 pour les écoles secondaires. Donc, l’actuel projet de partenariat mondial pour l’éducation vise à contribuer à la réduction de la pénurie de salles de classe sur les trois prochaines années. D’autres partenaires au développement fournissent des ressources complémentaires pour remédier à la pénurie de salles de classe à l’échelle du pays.

30. La construction des écoles intermédiaires (écoles primaires et le premier cycle des secondaires) dans les communes déshéritées réduira non seulement le surpeuplement des écoles existantes mais également l’éloignement de l’école. Le CRS 2007 a révélé qu’au moment où 80% des enfants vivant dans les zones urbaines ont accès à leur école en moins de 30 minutes de marche, seulement 70% sont dans les zones rurales. Cette situation a un impact dans l’assiduité scolaire dès lors que le CRS a montré le taux d’abandon passe de 9% à 16% quand l’école est située à plus de 30 minutes de marche. Alors, une distance de plus de 30 minutes de la maison devient un problème pour l’assiduité des élèves et facilite ainsi leur abandon. De plus, les nouvelles structures permanentes devraient améliorer les résultats d’apprentissage des élèves dans toutes les communes couvertes, puisque plusieurs études démontrent les effets positifs de la qualité des bâtiments scolaires sur les résultats de l’apprentissage.38.

31. Les cantines scolaires sont une autre mesure incitative pour encourager les parents à inscrire et maintenir leurs enfants à l’école. Le projet prévoit de fournir 396 cantines à travers tout le pays qui couvriront plus que 128 000 élèves. Construire des cantines scolaires et fournir ensuite des repas à moindre coût aux élèves ont un impact net sur la fréquentation scolaire des élèves. Il existe une vaste documentation sur les effets positifs d’alimentation scolaire, sur la capacité d’apprendre et l’amélioration des aptitudes pédagogique des enseignants en maths et lecture sur les résultats d’apprentissage.

32. Le projet financera également un kit pour les filles dans le besoin composé de fournitures scolaires et des uniformes scolaires pour toutes les élèves filles en première année et deuxième année de l’école primaire des communes déshéritées, environ 91000 filles par an. Ce kit scolaire devrait encourager la scolarisation des filles dans les communes où elles sont sous-représentées et réduire les frais de scolarité pour leur famille. En effet, dans les communes pauvres, les familles envoient les enfants à l’école puisque l’Etat a déclaré la gratuité de l’enseignement dans les écoles primaires mais à la fin de la de la deuxième année, le taux d’abandon s’élève à 22% parce que le coût d’opportunité pour les familles est très élevé. Donc offrir un kit pour filles dans le besoin aidera à réduire le coût d’opportunité. Les ONG ont testé de manière consécutive cette approche dans deux zones du sud du pays et on a remarqué une réduction du taux d’abandon d’environ 5 points dans ces arrondissements.

33. Viabilité budgétaire de la composante accès. 45,6% des dépenses de la composante (11,5 sur 25,3 million) sont sur les investissements et notamment les travaux de génie civil. Les coûts actuels de cette composante sont liés à l’équité et les activités de rétention qui font 4,6 million de dollars des Etats Unis par an ce qui représente 2,8% de la moyenne de l’enseignement primaire pour l’Etat prévue dans un modèle de simulation pour 2013-2015. Il est escompté que l’Etat prendra la relève de ces dépenses sur la perspective à mi-parcours sachant que l’équité et la rétention dans l’enseignement primaire sont des priorités dans le plan sectoriel pour l’éducation.

38 La Banque Mondiale, Education en Afrique en Sub-Saharienne – Une Analyse comparative, 2012.98

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Annexe7 Structure du mécanisme financier de FTI-FCB au Benin

1. En application de la Déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement, les Partenaires Techniques et Financiers (TFP) ont signé les Accords de Financement Conjoints (JFA) et ont accepté d’appuyer le plan décennal de développement du secteur de l’éducation (PDDSE) à travers la mise sur pied en 2008 d’un Fonds Commun pour les Ressources Budgétaires qui sera utilisé pour financer certains sous-programmes qui sont liés au PDDSE: enseignement maternel, primaire et secondaire aussi bien que l’alphabétisation et l’éducation des adultes.

2. Les Partenaires Techniques et Financiers qui ont participé à la mise sur pied du Fonds Commun pour le Budget appelé (FTI-FCB) sont: Le Royaume de Danemark (DR), le Royaume des Pays-Bas (RN), l’Agence Française de développement (AFD), la Banque Allemande de Développement (KfW) et la Banque Mondiale à travers les Ressources dont dispose le Fonds Catalytique de FTI, qui est à présent GPE.

3. Les contributions des TFP au FCB à partir du 31 Décembre 2011 sont les suivantes: (i) FTI environ 176,6 million de dollars des Etats Unis dont 76,1 million de dollars US de la part de la Banque Mondiale, (ii) 74 million de dollars U.S pour deux autres partenaires de FCB; et 17,3 million de la part du Gouvernement.

4. En vertu des dispositions du JFAC, ces contributions financières sont complètement intégrées dans la programmation du budget de l’Etat et la loi des finances et sont mises en œuvre conformément aux procédures financières du pays, le budget et la comptabilité publique. Cependant, en matière de passation des marchés, il a été convenu d’utiliser les documents de la Banque Mondiale relatifs aux normes et méthodes de procédures concernant la passation des marchés.

Budgétisation des ressources de FTI-FCB

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5. Les ressources de FTI-FCB sont intégrées au programme du budget des ministères bénéficiaires. Ces budgets programmés sont conformes aux directives et à la lettre de cadrage envoyée par le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF). Ainsi, le FCB TEP respecte le principe de prévisibilité en fournissant des informations opportunes sur leur appui.

6. Le budget du programme comporte les actions qui seront exécutées pour l’année en cours et les ressources correspondantes. Les budgets du programme des ministères sont rassemblés après adoption dans le budget de l’Etat. Pour une évaluation globale des activités et objectives PDDSE, un Plan de Travail Annuel Budgétisé (PTAB) est préparé et comporte les activités qui seront financées par le FTI FCB. De l’ensemble de la PTSB sont tirés le programme de FTI FCB comprenant les composantes et sous-composantes, les activités et sous-activités, le plan d’acquisition et activités (soumis à la non objection par la Banque Mondiale au nom du TEP du FCB), le calendrier de mise en œuvre. Les activités qui seront financées dans le cadre de FTI sont identifiées par nature et la position géographique, ce qui permet un suivi facile des dépenses de FTI dans le système PFM du Gouvernement.

Mobilisation de Fonds et approvisionnement du compte désigné de BCEAO

7. L’appel pour la mobilisation des ressources de FTI est basé sur un Rapport Financier Intermédiaire (FIR), qui indique la dépense estimée pour le prochain semestre. Après approbation du rapport par La Banque Mondiale, les ressources correspondantes sont transférées au compte renouvelable de la BCEAO. C’est en fait une avance qui sera entièrement ou partiellement justifiée pour la demande de réapprovisionnement suivante. Tout solde non justifié est déduit de la nouvelle demande financière.

8. D’autres partenaires financiers du FCB fournissent leurs ressources basées sur une lettre ou un billet à ordre publié par le MEF portant sur le montant à mobiliser assorti de l’autorisation du partenaire financier et l’Unité de Gestion du Projet(PMU).

Exécution des dépenses

9. L’exécution du Budget dans le cadre du programme suit la PFM du gouvernement et les étapes obligatoire ci-après: (i) les engagements relatifs aux dépenses; (ii) l’autorisation des dépenses, (iii) la décision d’exécution (iii) le remboursement des dépenses. Les trois premières étapes sont sous la responsabilité des ministères sectoriels de l’éducation et la quatrième étape est réservée à la Direction Générale du trésor et la comptabilité publique de MEF. Toutefois, des aspects de ces procédures ont été corrigés afin de répondre aux exigences fiduciaires de la Banque. Par exemple: (i) Les procédures nationales de passation de marché sont utilisées à condition qu’elles n’entrent pas en conflit avec les procédures de la Banque Mondiale; (ii) Les documents d’offres internationales sont les documents normalisés publiés par la Banque Mondiale ; (iii) les documents de soumission d’offres pour des services de consultants qui ont besoin d’une approbation préalable sont soumis à la Banque Mondiale au nom des partenaires financiers concernés. Dans tous les cas les deux premiers contrats sont soumis à la non objection de la Banque Mondiale sans tenir compte du montant. Selon les limites, d’autres contrats font l’objet d’un examen préalable ou d’un post-examen.

10. Les autres activités sans contrats formels (ateliers, formation locale...) nécessiteront des termes de référence élaborés par l’administration en charge de l’activité et soumis au FTP pour la non-objection si le montant lié à cette activité est égale ou supérieur à 20 000 de dollars US (qui correspondait au seuil du contrat de prestation de service)

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11. La DGTCP, après un contrôle règlementaire de tous les paiements, envoie une note au Coordinateur de PMU pour indiquer la situation des dépenses impayées et qui doivent être comblées un fonds supplémentaire. La demande est validée par le coordinateur de PMU qui émet un ordre de transfert du montant équivalent aux dépenses impayées à retirer du compte de BCEAO et à verser dans le Compte Ordinaire du Trésor Public pour permettre au DGTCP de liquider les paiements en suspens. En cas des paiements de petits montants en suspens, la DGTCP peut pré financer à partir du compte de la trésorerie et sera remboursé par le compte de BCEAO avec une approbation préalable du coordinateur de PMU. Toutes les dépenses sont enregistrées dans le SIGFIP et ASTER comme les dépenses de l’Etat.

Suivi des dépenses par les partenaires financiers

12. Pour le gouvernement, les fonds sont de nature fongible et les activités ne portent aucun signe de référence d’un partenaire financier donné contribuant au FTI-FCB. Cependant, en vue de permettre le suivi de FTI dont la mobilisation est réduite à IFR, toutes les activités réalisées sur les ressources de FTI sont identifiées en interne par le PMU et connues par TFP FTI FCB avant tout engagement.

Production des rapports, contrôle interne et audits

13. es rapports financiers provisoire (IFR) sont produits par le DRFM avec l’appui technique du PMU à la fin de chaque semestre et soumis aux TFP FTI FCB. Le PMU produit également un rapport sur la mise en œuvre du programme utilisé pour les deux examens semi-annuels du secteur.

14. A l’instar des dépenses de l’Etat, un contrôle préalable est effectué par la Délégation de Contrôle Financier du MFE pour toutes les dépenses du programme. Le contrôle a posteriori relève de la responsabilité de l’IGM à travers la réalisation de fréquentes missions de vérification au cours de l’année. En outre, les états financiers du programme sont révisés à la fin de chaque exercice financier et le rapport correspondant présenté par un auditeur indépendant dans un délai de six mois après la fin de l’exercice correspondant.

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Annexe 8 Contribution des Partenaires Financiers et du Gouvernement à chaque composante du secteur de (2013-2015) (US$ million)

Besoins

Engagements

EcartGouvernement

Partenaires Financiers Total Gouv. + Part.Fin.

KFW

GIZ AFD Danoi

sBID

OIF/ AUF UNESCO Fond

Saoudien GPE Total Part.Financiers

QualitéEnseignement Maternel 36,4 34,9 0,9 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,9 358 0,6Enseignement Primaire 436,9 423,9 2,0 0,6 1,0 1,1 0,0 2,0 0,5 0,0 5,7 12,9 436,8 0,1Enseignement Secondaire 292,4 284,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,5 2,5 286,5 5,9TVET 46,3 45,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 45,1 1,2Enseignement Supérieur 79,5 74,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 74,8 4,7Alphabétisation 2,6 1,8 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,8 2,6 0,0sous-total 894,2 864,6 3,7 0,6 1,0 1,1 0,0 2,0 0,5 0,0 8,2 17,1 881,7 12,5Accès et EquitéEnseignement Maternel 20,9 11,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 11,6 9,2Enseignement Primaire 146,3 111,5 1,0 0,0 0,0 3,5 0,0 0,0 0,0 0,0 20,5 25,0 136,5 9,8Enseignement Secondaire 25,5 18,3 0,0 0,0 1,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 4,8 6,6 24,9 0,6TVET 37,3 18,0 0,0 0,0 8,2 0,0 8,2 0,0 0,0 0,0 0,0 16,5 34,5 2,9Enseignement Supérieur 7,8 4,7 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,5 0,0 2,5 7,2 0,6Alphabétisation 8,2 7,6 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 7,6 0,6

sous-total 245,9 171,8 1,0 0,010,

0 3,5 8,2 0,0 0,0 2,5 25,3 50,5 222,2 23,7Gestion et GouvernanceEnseignement Maternel 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0Enseignement Primaire 8,5 0,3 1,4 0,0 0,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 5,9 8,0 8,3 0,1Enseignement Secondaire 4,3 0,1 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 2,9 2,9 3,1 1,2TVET 5,8 5,8 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 5,8 0,0Enseignement Supérieur 126,1 124,2 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 124,2 1,9Alphabétisation 1,5 1,5 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 0,0 1,5 0,0sous-total 146,2 132,0 1,4 0,0 0,0 0,8 0,0 0,0 0,0 0,0 8,8 11,0 142,9 3,3

1,286,3 1,168,3 6,0 0,611,

0 5,4 8,2 2,0 0,5 2,5 42,3 78,5 1,246,8 39,5102

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Annexe 9: Liste des communes défavorisées choisies dans le cadre de l’activité du GPE

Critères de selection: Primaire PCR<50% et/ou GER<95% Premier Cycle du Secondaire: GER Filles <30%

N° Région Municipalités

Enseignement Primaire Enseignement Secondaire

ObservationsGER % PCR %Pauvret

é

Nombre d’élèves 2010/11 GER %

Nombre d’élèves 2010/11

Garçons Filles Total Garçons Filles  Total  Garçons Filles Total  

1 Alibori KARIMAMA 54,4 36,2 45,7 23,9 9,1 16,9 59,2 5,973 12,9 4,9 9,0

62,1 

2 Alibori GOGOUNOU 54,8 76,3 64,7 15,0 26,8 20,4 34,2 11,972 23,3 24,6 23,9

2,368 

3 AliboriMALANVILLE 60,5 52,0 56,3 28,7 20,1 24,5 34,3

13,725 24,4 15,2 19,8

2,811 

4Atlantique SO-AVA 63,6 50,6 57,7 39,1 21,1 30,9 43,1

12,643 27,4 8,7 18,7

2,266 

5 Ouémé AGUEGUES 63,5 66,1 64,6 35,6 27,3 32,1 37,9 4,554 46,5 27,5 38,4

1,534 

6 Borgou KALALE 61,5 75,9 68,2 32,0 35,6 33,7 52,3 15,218 36,1 23,5 30,1

3,502 

7 Borgou SINENDE 98,6 133,2 114,9 30,8 43,1 36,6 44,8 13,363 0,0 0,0 0,0 0

GER filles>30%

8 Alibori KANDI 76,1 83,5 79,5 35,5 38,8 37,0 44,3 19,942 0,0 0,0 0,0 0

GER filles>30%

9 Alibori SEGBANA 56,9 62,8 59,6 39,8 35,1 37,7 37,7 7,770 31,1 22,7 27,2

1,997 

10 Borgou NIKKI 76,5 78,1 77,3 41,9 34,4 38,3 47,3 20,736 43,5 27,1 35,5

5,138 

11 AtacoraBOUKOUMBE 97,0 78,5 88,0 48,4 29,8 39,4 54

14,871 36,2 16,0 26,2

2,358 

12 AliboriBANIKOARA 77,7 81,8 79,6 41,8 37,6 39,9 41,3

25,629 0,0 0,0 0,0    

13 Atacora KEROU 80,2 100,2 89,4 41,8 40,7 41,3 45,7 11,243 33,2 24,8 29,3

1,968 

14 Mono BOPA 116,1 90,0 103,3 54,8 32,9 44,1 55,4 22,174 56,4 26,0 41,2

4,662 

103

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15 Atacora COBLY 126,0 91,3 109,2 56,5 31,0 44,1 46,3 13,384 48,7 16,1 32,6

2,129 

16 ZouZOGBODOMEY 100,3 83,7 92,4 52,5 35,0 44,2 72,9

21,800 49,8 28,1 39,3

4,948 

17Atlantique TOFFO 117,5 93,7 105,9 58,0 31,0 44,9 52,4

20,285 0,0 0,0 0,0  

GER filles>30%

18 ZouOUINHI

112,1 77,2 94,1 60,8 33,6 46,8 70,1 10,334 63,4 25,3 43,4

2,509 

19 AtacoraTOUCOUNTOUNA 108,6 97,8 103,5 57,3 36,9 47,6 69,7

7,423 44,7 21,8 33,6

1,266 

20Ouémé ADJARRA

83,4 82,9 83,1 52,4 44,0 48,4 21,3 14,014          

21Plateau IFANGNI

98,0 86,1 92,3 56,7 42,4 49,9 38,4 19,465        

GER filles>30%

22Ouémé DANGBO

96,9 73,6 85,2 64,5 40,0 52,1 33,9 15,514        

GER filles>30%

23 ZouZANGNANADO 129,5 104,2 50,9 78,6 55,1 67,1 65,2

11,731 40,1 23,8 31,8

3,928  

24Couffo KLOUEKAN

MEY 112,2 76,2 92,8 72,3 37,2 53,4 60,4 24,699       0

GER filles>30%

25Donga COPARGO

102,8 83,5 94,0 55,5 46,4 51,4 72,8 9,222 47,8 20,0 35,0

1,841  

26Atlantique

ZE                51,1 26,1 39,2

3,433  

27 AtacoraTANGUIETA

                58,2 26,9 42,9 2,809  

28Donga DJOUGOU

                61,5 29,3 45,9 11,625  

29 BorgouTCHAOUROU                 63,7 28,1 45,9

6,248  

30Collines BANTE

                56,6 28,8 43,4 5,717  

31 AtacoraMATERI

                49,8 20,5 35,8 4,304 NEPP

  Total   86,5 79,0 82,9 46,0 34,3 40,4   367,684 44,8 23,1 44,3

79,982  

  BENIN   114,9 107,8 114,5 69,5 57,5 64,3 40,8 1,850,65 71,8 50,5 51,0

530,767  

104

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8

 % du Benin                 19,9       15,1  

105

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Annexe 10

Tableau 1- Education et Disparités Sociales par Département (2011)Département Education primaire GER du

Premier Cycle de

l’Enseignement Secondaire

GER(%)

PCR(%)

Parité entre les sexes

Écoles avec plus de 70 élèves par

enseignant (%)

Ratio élève-enseignant

Atacora 110,0 54,3 0,91 15,3 48,8 41,1Donga 118,9 58,2 0,91 11,2 46,1 51,8

Atlantique 146,3 83,4 0,95 15,4 50,3 83,2Littoral 98,4 64,8 1,05 10,4 46,8 77,1Borgou 119,7 64,6 1,08 18,9 54,2 63,1Alibori 68,9 31,6 1,03 21,5 56,5 28,2Mono 136,1 75,9 0,93 7,1 43,1 79,7Couffo 110,0 647 0,80 11,5 48,4 57,1Ouémé 112,6 69,2 0,94 7,7 46,1 77,6Plateau 123,7 60,5 0,84 16,3 52,3 54,3

Zou 113,9 64,3 0,89 6,8 40,9 61,1Collines 112,9 69,0 0,94 13,2 46,7 63,4BENIN 114,5 64,3 0,94 12,9 48,0 62,9

Source: Données sur l’Ecole 2010/11- DPP/MEMP & DPP/MESTFP-RIJ

Tableau 2: Analyse de la couverture par sexe, AS 2010/11

Source: Projet RESEN 2012- Chapitre 6

Tableau 3: Taux d’Achèvement Scolaire par niveau 2010/11

Sexe Scolari-sation au Primaire

Taux d’Achèvement

au Primaire

Scolarisation au second

cycle

Taux d’Achèvement

au Premier Cycle

Scolarisation au Second Cycle

Taux d’Achèvement au

Second Cycle

Female 127.6% 56.7% 47.0% 30.9% 18.8% 11.0%Male 133.0% 71.3% 59.4% 50.6% 41.3% 28.7%Total 130.4% 64.3% 53.4% 40.8% 29.9% 19.5%

Source: Projet RESEN 2012- Chapitre 6

106

Sexe Education primaire

Premier cycle Second cycle TVET Education tertiaire

GER Elèves pour 100.000 habitantsFille 110,7% 51,8% 19,1% 77,0 675,5Garcon 118,0% 73,7% 46,8% 133,7 1,330.7Total 114,5% 62,9% 32,6% 112,5 1,090.3

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Annex11 : Indicateurs clés pour le suivi du secteur 2011 2013 2015

Indicateurs Total Total TotalENSEIGNEMENT MATERNELTaux brut de préscolarisation 11,3 12,5 13,8ENSEIGNEMENT PRIMAIREAccès et participationTaux brut de scolarisation, TBS (%) 114,5 107,7 103,9Indicateurs pour les communes ciblées25 communes pour le primaire Taux brut de scolarisation primaire 82,9 86,4 90Tauxd’achèvement du primaire 40,4 50,2 6024 communes pour le secondaireTBS Secondaire 1er cycle - - -Efficacité interne et qualité% de redoublants 16,4 11,2 10Txd'achèvement, TAP (%) 64,3 70,1 73,0

% d'élèves ayant acquis les compétences de base en lecture et en mathématique (enquête nationale 2011 et PASEC 2014)

CP: 28% dans le public et 43% dans le privé CM1: 22% dans le public et 65% dans le privé

-60% en moyenne dans les deux disciplines fondamentales

ENSEIGNEMENT SECONDAIREAccès et participationTaux brut de scolarisation (%) 1er cycle 51 60,6 59,4Taux brut de scolarisation (%) 2nd cycle 32,6 26,9 25,6% élèvesfilles 1er cycle 39 46,2 50Taux de transition effectif CM2-6ème (%) 83 85,7 81,2Efficacité interne et qualitéTx d'achèvement du 1er cycle 41 43 43,9% de redoublant 1er cycle 27 20,7 19,1ENSEIGNEMENT TECHNIQUEAccès et participationNombre d’élèves dans le public pour 100 élèves du secondaire général 6,5 6,7 6,9

% Filles 25 TBD TBDFORMATION PROFESSIONNELLEEffectifs des apprenants des CM et des CFP 4167 10932 21701% des filles en formation CQP CQM TBD TBD TBDENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET RECHERCHE SCIENTIFIQUENombre d'étudiants dans le public 84538 105306 124256% d’étudiants dans les filières scientifiques du Public 11% 12% 14%ALPHABETISATIONNombred'alphabétisés par an 20 598 38 699 51 506FINANCEMENT ET GESTIONPart des dépenses courantes de l’éducation dans les dépenses courantes de l’Etat 31,0 30,8 30,5

Part du primaire dans le budget de l’éducation (y compris ENI) 48,6 46,7 44,0Part du primaire dans les dépenses courantes de l’Etat 15,1 14,4 13,5

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ANNEXE 12: Le BENIN en Bref

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Annexe13: CartesREPUBLIQUE DU BENIN: PROJET DU PARTENARIAT MONDIAL POUR L’EDUCATION

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