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1 Fourmilere n°79-5 mars 2012 Lettre de l’association DES FOURMIS DANS LE COMPTEUR Collectif d’Habitations Urbaines pour la Maîtrise de l’énergie 4 allée de la marthonie. Malartic 33170.Gradignan 05 56 80 75 43 Courriel : [email protected] N°79– 5 mars 2012 SOMMAIRE Les ménages sensibles à l'efficacité énergé- que, mais toujours freinés par le coût P.3 Clairlieu Eco Défi, un projet de rénovaon urbaine écolo et solidaire dans la région de Nancy P.4 L’éolien en Aquitaine c’est maintenant Par Peggy Kançal P.6 Malarc et le développement urbain durable P.7 Nouvelles et RENCONTRES P.8 Prenez l’habitude d’aller sur le site des FOURMIS… pare adhérents. Nous actualisons les informaons DES HABITANTS ACTIFS pour DES MAISONS PASSIVES LES PREMIERES VISITES ONT EU LIEU SUR LES 16 MAISONS de la coopérave FOURMICOOP (Voir page 2 )

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Intro - Projet de fin d'etude sur le developpement urbaine durable a Malartic, Commonautè Urbaine de Bordeaux".

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

Lettre de l’association DES FOURMIS DANS LE COMPTEUR

Collectif d’Habitations Urbaines pour la Maîtrise de l’énergie 4 allée de la marthonie. Malartic 33170.Gradignan 05 56 80 75 43

Courriel : [email protected]

N°79– 5 mars 2012

SOMMAIRE

Les ménages sensibles à l'efficacité énergé-

�que, mais toujours freinés par le coût P.3

Clairlieu Eco Défi, un projet de rénova�on

urbaine écolo et solidaire dans la région de

Nancy

P.4

L’éolien en Aquitaine c’est maintenant

Par Peggy Kançal

P.6

Malar�c et le développement urbain durable P.7

Nouvelles et RENCONTRES P.8

Prenez l’habitude

d’aller sur le site

des FOURMIS…

par�e adhérents.

Nous actualisons

les informa�ons

DES HABITANTS ACTIFS

pour DES MAISONS PASSIVES

LES PREMIERES VISITES ONT EU LIEU

SUR LES 16 MAISONS

de la coopéra�ve FOURMICOOP

(Voir page 2 )

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

FOURMINERGIE- LE PROCESSUS EST LANCÉ 1ère défini�on de la démarche par un des partenaires lors des 16 visites de prise de contact qui viennent d’avoir

lieu durant 5 jours en février 2012 dans le cadre du programme FOURMINERGIE.

Toutes ces maisons répondent aux mêmes lois, mais elles ont pas la même exposi�on, elles n’ont pas la même

forme, elles n’ont pas les mêmes usages. Certains ont déjà fait des travaux, d’autres pas. Ils ne vont pas répondre

de la même manière. Donc, à par�r du diagnos�c de l’existant, on peut envisager un certain nombre de solu�ons

techniques, de façon à répondre aux besoins prioritaires affichés par tel ou tel coopérateur. Et à par�r de là, l’ob-

jec�f- c’est un travail de recherche appliquée, qui perme�ra de proposer, sur la base de modélisa�ons, la créa�on

d’ ou�ls simples et faciles d’appréhension. Les partenaires universitaire se veulent dans une démarche scien�fique

déconnectés de tout intérêt commercial ( on s’en doutait mais c’était bien de le préciser).

Ajoutons qu’il est apparu, lors de ces 16 visites, un dynamisme important. Pas mal de ques�ons sont posées par les

coopérateurs, l’écrasante majorité a déjà réalisé des travaux, en général incomplets, d’autres sont en cours… Il

s’agira donc ici de capitaliser les connaissances acquise par ces « expérimentateurs ». On pourra certainement, à

par�r de ce�e dynamique et avec un environnement technique inespéré, échanger régulièrement entre coopéra-

teurs et pouvoir aussi ques�onner les parte-

naires….va y avoir du sport!!!

La passivité n’est pas de mise pour des mai-

sons à voca�on passive (c’était la pensée du

jour).

Le démarrage des travaux de recherche en direc�on

de la coopéra�ve va aller de pair avec un travail de

structura�on interne de celle-ci.

Dès que ce�e phase sera en route, rappelons qu’une

Assemblée Générale extraordinaire de l’associa�on

devra être réunie pour définir les rapports entre

FOURMICOOP et l’associa�on.

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

Les ménages sensibles à l'efficacité énergé�que, mais toujours freinés par le coût

Selon la dernière enquête du Plan Bâ�ment Grenelle, les Français se sentent de plus en plus concernés par l’effica-

cité énergé�que de leur logement. Toutefois, des freins persistent toujours dont celui du prix mais également

l’assurance du retour sur inves�ssement. Ar�cle du (01/03/2012) sur Ba�actu

h�p://www.ba�actu.com/edito/les-menages-sensibles-a-l-efficacite-energe�que-m-31444.php

L’efficacité énergé�que : si le sujet semble davantage intéresser les Français d’une année sur l’autre, no-

tamment en raison de factures d’électricité de plus en plus élevées, le passage à l’acte reste un problème à

surmonter. Un constat réalisé à chaque étude sur le sujet que vient une nouvelle fois confirmer la dernière

enquête du Plan Bâ�ment Grenelle.

Ce�e enquête montre que

1- «93% des Français se disent concernés par le niveau de consomma�on d’énergie d’un logement, notam-

ment les propriétaires. Ce/e préoccupa�on se traduit, entre autres, dans leur comportement. Par

exemple, la douche est privilégiée au bain, les personnes pensent à éteindre l’éclairage des pièces inoccu-

pées, ou encore elles u�lisent des ampoules basse consomma�on. «Ce sont les gestes les plus simples à

faire qui sont les plus pra�qués»,

2- Selon l’enquête, il est «très difficile pour les ménages de connaître la part de la consomma�on énergé-

�que et la part des coûts d’abonnement».

3-La rénova�on énergé�que est freinée par

a) le coût : 60% des ménages ont classé les financements comme première raison de blocage dans

leur démarche.

b) Le manque de garan�es par rapport au retour sur inves�ssement (33% des ménages). Et logi-

quement, ce qui perme�rait de débloquer la situa�on serait les incita�ons financières pour 63% des per-

sonnes interrogées et pour 37% les garan�es de performance. De plus, «la valorisa�on du bien immobilier

commence à être citée, mais n’apparaît pas aujourd’hui comme un élément déclencheur. Ceci est bien sûr

encore plus sensible en zone tendue», note l’enquête.

c) Les prêts bancaires: «Il semble que les organismes bancaires ne prennent pas suffisamment en

compte les économies d’énergie dans les critères de financement d’un projet immobilier. Le système des

prêts bancaires français est basé sur les revenus du ménage et sa capacité de remboursement et non sur

la garan�e donnée par la valeur du bien».

Des perspec�ves peu op�mistes

Quant aux perspec�ves, à savoir si les ménages comptent faire des travaux d’économies d’énergie dans

les années à venir, l’enquête annonce : «Seulement 25% des ménages ayant répondu pensent réaliser des

travaux d’économies d’énergie dans leur logement dans un délai de 2 ans. (…) plus que 51% des proprié-

taires déclarent ne pas envisager de travaux. Reste à savoir quelles poli�ques seront engagées en ma�ère

de performances et de rénova�ons énergé�ques après les présiden�elles. Des réponses qui demeurent

liées au sort du marché de la rénova�on

• * Le groupe de travail du Plan Bâ�ment du Grenelle a élaboré une enquête. Elle a été administrée

auprès de 358 ménages entre avril et juin 2011.

Donc d’une façon générale, les condi�ons ne semblent pas réalisées pour que de nombreux propriétaires

s ‘engagent dans des travaux de rénova�on à grande échelle...raison de plus de ne pas rester passifs sur la

ques�on…et de favoriser les échanges d’expériences entre ini�a�ves….

Exemple de ce travail -relaté par MEDIAPART- dans la région de NANCY. Nous venons de prendre contact

avec eux pour pouvoir échanger nos expériences.

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

Clairlieu Eco Défi, un projet de rénova�on urbaine écolo et solidaire (médiapart-27/02/2012. Jade Lingaart)-

site Clairlieu eco defi : h$p://www.clairlieuecodefi.fr/topic/index.html

(…) D'un côté, une maison familiale en béton comme iI en existe des centaines de milliers en France. De l'autre,

un ovni : l'un des tout premiers pavillons de banlieue à entreprendre sa muta�on de fond en comble afin de

devenir très économe en énergie. Un défi architectural à plusieurs dizaines de milliers d'euros.

Construite dans les années 1970, la demeure de Jacques Tremon,

agent SNCF, était une véritable passoire thermique lors de sa livraison.

Mauvaise isola�on, factures salées d'électricité et de gaz, inconfort.

Les travaux ont commencé en août 2011 et doivent être achevés cet été,

si tout va bien. C'est le chan�er visible, en dur. Il se double d'un autre

travail au long cours, un véritable pe�t laboratoire, poli�que ce�e fois. Car

la rénova�on du pavillon est par�cipa�ve, autogérée, en grande

par�e bénévole et conduite par des non-professionnels. Si bien que

sur le boulevard Valonnière, dans la banlieue de Nancy, quelques

mètres à peine séparent l'habita�on de Jacques de celle de ses voisins. Mais ce�e distance recouvre une véri-

table révolu�on culturelle.

Des cheminots, des retraités, des agents de maîtrise, un jeune père de famille : ils sont, en tout, une pe�te

vingtaine, membres de l'associa�on Clairlieu Eco Défi, à vouloir rénover leurs maisons selon la norme « Bâ�-

ment basse consomma�on » (BBC), un label de très basse dépense énergé�que établi par l'associa�on Effi-

nergie. « On est un peu cinglé de se lancer là-dedans. nous, les BBCistes », sourit Fabien, responsable BTP

pour une collec�vité locale. Dix ménages prévoient d'ores et déjà de se lancer dans ces lourds travaux. Dix

autres pourraient les rejoindre. Pour aider ceux qui peinent à accéder au crédit bancaire, ils prévoient une caisse

de guerre pour mutualiser les risques et les prêts. Et de louer les toits des riverains pour y installer des panneaux

solaires dont les rece�es de ventes d'électricité financeraient le projet collec�f. L'air de rien, c'est une vraie pe-

�te bombe au royaume de la maison individuelle et du lopin de terre privé.

Au début, les catalogues Ikea, « comme des ploucs »

Tout a commencé en 2009 avec un cycle de conférences organisées dans le

grand Nancv : « faites du solaire ». Alors que les consomma�ons de gaz du lo�s-

sement de Clairlieu avoisinent les 2,5 millions d'euros par an, des habitants com-

prennent vite l'intérêt économique à �rer d'éventuel les économies d'énergie.

Mais le premier devis à tomber refroidit leurs ardeurs. Es�ma�on du coût des

travaux : entre 120 et 140 000 euros.

« Là. on s'est dit. on va le faire nous-mêmes », résume Francis Lacour, habitant

de Clairlieu, et professionnel de l'op�misa�on énergé�que. « C'est par� d'une

discussion de sor�e d'école où on s'est dit qu'on pouvait peut-être faire baisser les prix en achetant collec�ve-

ment », se souvient Fabien. Ils forment des groupes de travail : « isola�on et toiture », « chauffage et ven�la-

�on », « environnement de Ici maison »... et planchent sur les meilleures solu�ons à trouver pour leurs de-

meures. « Au début. on regardait les Ikea comme les ploucs qui n ‘y connaissent

r ien », se souvient Olivier, lui aussi agent SNCF. Le souvenir les amuse, eux qui sont

devenus au fil du temps des experts de la ven�la�on double flux et des ponts ther-

miques, de l'avis même de l'architecte qui a conçu la demeure qu'ils construi-

sent.

Un soir de janvier, dans le salon de Jacques, au coin du poêle à granulés qui chauffe

désormais son salon rénové, les récits de chan�er abondent. Ils ressemblent à mille

autres banales histoires de travaux. Mais ce qui change ici, dans ce quar�er tran-

quille de Villers-lès-Nancy, c'est qu'avec la rénova�on, s'est aussi déclenché chez eux un processus de ré-

flexions poli�ques. « On vit différemment dans la sobriété énergé�que, explique Francis Lacour, l'un des déclen-

cheurs du projet. C'est venir à pied à une réunion quand il pleut. Se demander si on va garder son lave-vaisselle.

Ce sont des pe�tes choses, le souci de réorienter les pra�ques ordinaires. »

Pour lui, la rénova�on de Clairlieu, c'est aussi une manière de créer du commun dans ce bas�on de la propriété indivi-

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

duelle. « On essaie de monter notre propre régie d'électricité. On change de rapport à notre maison. La

maison de Jacques lui appar�ent. Mais c'est aussi celle de tout le monde quelque part, puisqu'on vient tous

y travailler. » Claude Tihay, retraité d'EDF, sourit : « L'autre jour, on a dit à Jacques qu'il n'y avait plus de

café chez lui. Il s 'est excusé ! »

Ancien cadre technique en ascenseur pour OTIS, actuellement en pré-retraite, Patrick confie : « Je ne suis pas

écolo à 100 %, acheter une voiture électrique ne m'intéresse pas et le nucléaire ne me dérange pas. mais je veux

m’affranchir de l'électricité et du gaz. Etre autonome. EDF et GDF, font des bénéfices sur le dos des gens au-

delà de ce qui est permis ! Le prix du gaz est indexé sur celui du pétrole alors que ça n 'a rien à voir. » Il compte

entreprendre la complète rénova�on de sa maison : façade, toiture, eau chaude solaire et capteurs photovol-

taïques sur le toit. Budget prévu : environ 60 000 euros. Aujourd'hui, il dépense environ 2500 euros par an en

gaz et en électricité. S'il passe au BBC, il compte ne plus payer que 400 euros par an, soit moins du �ers de ses

factures précédentes. (…)

Alterna�ve au marché

Ancienne de la SNCF, Marie-France, 67 ans, raconte « J'ai défait la laine de verre sous la toiture de Jacques.

Avec une autre dame, on l'a roulée et emportée à la déche/erie. C'est notre par�cipa�on. Pour moi, la réno-

va�on thermique, c'est un échange et une entraide. On' a fait ça pour se rendre service. Je viens de la campagne.

où on s entraide beaucoup. Ça me manque en ville. » Marcel, son époux, ajoute « Ecolo. moi ? Pas du tout ! mais

à par�r du moment où une solu�on technique permet de consommer moins d'éner-

gie et d 'u�liser des matériaux moins polluants, ça me parait intéressant. »

C'est ainsi qu'en pleine banlieue pavillonnaire, territoire a priori perdu pour

l'écologie, avec ses deux voitures par ménages, ses grandes surfaces et ses

immenses écrans de télévision dans les salons, s'ouvre un pe�t front pionnier de

la transi�on énergé�que. Pourtant, pendant le Grenelle de l'environnement, des

experts en sont parfois venus à se demander s'il ne faudrait pas un jour raser

les maisons en béton. Car les lois Grenelle fixent d'ambi�eux objec�fs: réduire de

moi�é les gaz à effet de serre d'ici 2020, rénover 400 000 logements par an à par�r de 2013. A par�r de

l'année prochaine, tous les nouveaux bâ�ments doivent être calés sur la norme basse consomma�on. Ce sont de fortes

contraintes de construc�on. C'est aussi un gigantesque marché qui s'ouvre aux pro-

fessionnels du bâ�ment.

C'est dans ce cadre que le projet de Clairlieu Eco Défi prend toute sa force subver-

sive. Car autogérer ce chan�er de rénova�on thermique, ce n'est pas qu'une

manière d'économiser de l'argent. C'est aussi une alterna�ve au fonc�onnement de

ce juteux marché émergent. Francis Lacour explique : « Aujourd'hui. les organisa-

�ons professionnelles protègent leur marché. Ils vendent du matériel, parfois à des

prix surévalués, et sous-évaluent le coût de la main-d’œuvre. Il faudrait in-

verser ce rapport, et valoriser les nouveaux savoirs qu'exige la transi�on énergé�que. »

Le problème, c'est que les crédits d'impôt jusqu'ici portent sur le matériel (fenêtre, double vitrage, pompe à chaleur,

chaudière à condensa�on...) et non sur la main-d'œuvre. Surtout, l'efficacité énergé�que est un savoir qui ne s'im-

provise pas. Or, selon Francis Lacour, le désintérêt de la profession du bâ�ment pour ces nouvelles techniques est

manifeste : sur plus d'un million d'ar�sans dans le bâ�ment, seuls 30 000 se sont formés depuis deux ans aux

économies d'énergie,« alors que les cours, étaient gratuits, et le temps de travail perdu indemnisé », explique-t

-il. Autre grief, la norme BBC n'implique pas d'obliga�on de résultats. Le risque d'échec à l'arrivée est réel.

Bricolage confraternel et innova�on scien�fique s'entremêlent sur le chan�er de Clairlieu. La maison de

Jacques est un pe�t bijou de technologies d'efficacité énergé�que. Dans son salon, chauffe un poêle à gra-

nulés italien que personne ne produit en France. Il est commandé par une sorte d'ordinateur de bord, un super

thermostat, un automate en réalité, qui régente la température des pièces et l'apport d'eau chaude sanitaire. Pas

la peine d'aérer la maison - et de perdre de la chaleur en ouvrant fenêtres et portes. L'air qui rentre dans la maison

est préalablement chauffée par le poêle à bois, puis recraché vers l'extérieur. La demeure « respire » toute seule, et

reste ainsi parfaitement étanche, condi�on sine qua non de l'alchimie du BBC. Seule concession au confort consumé-

riste à la mode des Trente Glorieuses : une piscine chauffée dans le jardin... mais grâce au soleil. La maison de

Jacques consomme aujourd'hui environ 450 kWh par mètre carré et par an. Avec la norme BBC rénova�on, elle devrait

tomber à 104, soit quatre fois moins.

L'exemple de Clairlieu est pour l'instant unique et fragile. Ce n'est pas un modèle facilement généralisable.

Mais l'expérience renverse bien des idées reçues, à commencer par la croyance que la maison écologique est une lub-

bie de bobos snobs et urbains.

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

-Lisez le hors série de la revue ALTERNATIVES ECONOMIQUES

Réalisé en partenariat avec VALOREM

L'ENERGIE AUTREMENT

C'est en plein dans le sujet

Par Peggy Kançal

Conseillère régionale EELV

Journal Sud-Ouest.28/02/2012

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

REFLEXION sur le DEVELOPPEMENT URBAIN DURABLE

à MALARTIC

J'ai développé et présenté au

Politecnico di Torino mon pro-

jet final d'architecture en mars

2011.

j'ai fait un projet pour amélio-

rer la qualité des espaces com-

muns (malheureusement inu�-

lisés) dans le quar�er Malar�c

(après le workshop de mai

2010). En par�culier j'ai pensé

a une promenade pour les pié-

tons et cyclistes pour joindre

"les venelles" aveugle et tra-

verser le quar�er d’Est en

Ouest et être dans la ville de

Gradignan.

Le projet a aussi un caractère

social. Il s’agit de créer des es-

paces de rencontre pour les habi-

tants avec la proposi�on de nou-

veaux services dont développer la

culture, faire des ac�vités spor-

�ves et pouvoir faire de pe�ts

travaux ar�sanaux..

Je veux vous montrer un premier

resumé graphique..

Est-ce que vous pensez possible

d’organiser une présenta�on du

projet chez vous (ou la Mairie de

Gradignan peut etre..) avez-vous

programmé des conférences sur le

thème du développement urbain

durable?

J'aimerais bien vous présenter le

projet, et comme ça, vous rendre acteurs de la possible concré�sa�on de ce�e idée.. J'ai développé le concept

avec l'architecte.Andrea Viglino (Bordeaux), et l'architecte.Michele Bonino (Turin) pendant la phase de

projet architectural.

Alberto GILLI est venu de Turin en mai 2010 et a par�cipé en tant qu’étudiant

architecte au Workshop des Fourmis. Il a réalisé et présenté un document de

fin d’études, à par�r de Malar�c, sur le « développement urbain durable ».

Voici le courrier qu’il nous adresse

Alberto lors du workshop à l’ENSAPBx

Qu’en pensez-vous. Comment organise-t-on la venue et l’exposé d’Alberto ?

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Fourmile�re n°79-5 mars 2012

Nouvelles ...

� Un ar�cle sur l’expérience des Fourmis devrait paraitre dans le Monde en fin de semaine prochaine.

� Un rédacteur du bulle�n CLER-infos devrait bientôt parler des Fourmis (CLER = Comité de liaison des énergies

renouvelables)

� Le journal « L’âge de faire » . La Treille. 04290. Salignac devrait dans quelques temps publier un ar�cle sur les

Fourmis.

� L’associa�on a reçu une demande d’établissement de lien avec le groupe Béarnais d’écologie Pragma�que ;

« Nous souhaiterions bénéficier du savoir faire acquis depuis votre projet ini�al. Nous avons un groupe sur les vallées du pié-

mont d' Oloron: Barétous, Aspe, Ossau et Ouzoum. Objec�fs : Projets collec�fs d'u�lisa�on des énergies:solaire, bois, méthani-

sa�on, géothermie, hydraulique territorialement sous- exploitées. »

Association Les Fourmis Dans Le Compteur

(Collectif d’Habitations Urbaines pour la Maîtise de l’Energie)

BULLETIN D’ADHESION

NOM :

Prénom :

Adresse :

Courriel :

Tel : adhésion : 10 euros (individuelle) 15 euros (famille)

Règlement : au nom de l’ Association : « Les Fourmis Dans Le Compteur. »

Renvoyer à : Sylvie Grandidier - 34, rue des Capucines - 33170 Gradignan 05 56 89 10 99

RENDEZ-VOUS.

� Un après Fukushima, quelles énergies pour l’Aquitaine ? MERCREDI 7 MARS-20h30. salle de France. 39 rue Anatole

France.Pessac/ soirée-débat à l’Ecolobar

Avec Laure Curvale. Vice-Présidente Plan Climat et concerta�on de la CUB/ Serge Degueil. Président du syndicat de quar�er

de Magonty.Pessac. Gilles Drougou des Amis de la Terre et de Gilles Garcia. Virage-énergie Aquitaine

L’énergie à quel prix ? Comment réduire notre consomma�on d’énergie ? Peut-il y avoir une poli�que énergé�que locale ?

Un nucléaire « sûr » vaut-il mieux que pas de nucléaire du tout ? Les énergies renouvelables sont-elles une alterna�ve cré-

dible ?

� vendredi 16 et samedi 17 mars des demi-journées découvertes et applica�ons sur la chaux. Les stages se dérouleront

au magasin "BATIECOLO" à Mérignac, sor�e 10. Trois créneaux sont proposés : Vendredi 16 mars (Ma�n et après midi) et

samedi 17 mars (Ma�n). Ba�ecolo 9 allée Félix Nadar 33700 Mérignac Tel. : 05.56.34.03.51 / 05.56.18.68.13

Ba�ecolo est l’entreprise qui était venue lors de l’atelier de rénova�on d’une maison dans le quar�er Lange avec Antoine et

Julie. Les places sont limitées, groupes réduits de 5 personnes. Une par�cipa�on de 25 € par personne est demandé.

� Fourmis. Lundi 19 mars à 20h30. réunion pleinière des fourmis à 20h30/ château de Malar�c. Gradignan/ réunion ou-

verte à tous autour des ini�a�ves de l’associa�on dans le quar�er de Malar�c

RESERVEZ votre soirée du LUNDI 16 AVRIL à 20h30 au cinéma UTOPIA à Bordeaux.

Film : « 4 maires dans le vent »...organisée par l’associa�on Des Fourmis dans le compteur autour du thème :

ENERGIE PARTAGEE et OUTILS PARTICIPATIFS CITOYENS AU DEBAT SUR L'ENERGIE

On parlera de : projets par�cipa�fs autour de l'éolien, avec l'entreprise Valorem, d’économies d’énergie dans le

logement avec FOURMINERGIE, d’achat d’énergie verte avec la coopéra�ve ENERCOOP, et du fond d'inves�sse-

ment citoyen pour la transi�on énergé�que ENERGIE PARTAGEE. Des élus du Conseil Régional d'Aquitaine inter-

viendront aussi sur ces ques�ons.