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COULISSES Le PC sécurité de Bonal inaugure la rubrique p. 25 ÉVÉNEMENT Un concert exceptionnel pour sacrer le printemps en hiver p. 03 ÉCO-AGGLO Jouez la carte « Plan Climat » avec PMA ! pp. 18-19 PUISSANCE 29 L’ACTUALITÉ DU PAYS DE MONTBÉLIARD 101 | JANVIER 2014 www.agglo-montbeliard.fr P. 06 Équipements sportifs Une offre à la pointe

Puissance 29 N101 Janvier 2014

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Magazine Puissance 29, l'actualité du Pays de Montbéliard

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Page 1: Puissance 29 N101 Janvier 2014

COULISSESLe PC sécurité de Bonal inaugure la rubriquep. 25

ÉVÉNEMENTUn concert exceptionnel pour sacrer le printemps en hiverp. 03

ÉCO-AGGLOJouez la carte « Plan Climat » avec PMA !pp. 18-19

PUISSANCE 29L ’ A C T U A L I T É D U P A Y S D E M O N T B É L I A R D

N° 101 | JANVIER 2014www.agglo-montbeliard.fr

P. 06 Équipements sportifs Une offre à la pointe

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03 Événement Concert du Nouvel an

04-05 Repères

06-11 DOSSIER Equipements sportifs : Une offre à la pointe

12-13 ServicesLe budget 2014 L’actualité du projet Caden’cité 14-15 En images

16-17 ÉconomieFair and square : une start-up prometteuseHLP

18-19 Éco-aggloPlan climat : l’affaire de tous

20 Tribune

21 PortraitCatherine Jallon à la tête du CROUS Nord Franche-Comté

22-23 Rendez-vousFinale de Coupe de Monde de cyclocross Didier au Wampas au MolocoHistoire de la musiqueSomething in between

24 EntracteSéances contées

25 CoulissesLe PC sécurité de Bonal

26 EnsembleWestOrigines

27 RefletsSur les pas des Beurnier-Rossel

sommaire

Retrouvez Puissance 29 et toute l’actualité en ligne sur www.agglo-montbeliard.frDirectrice de la publication : Martine Voidey – Directeur de la communication : Christophe Devillers – Rédactrice en chef : Adeline Coquet – Rédaction : Pierre Accard - Jérémie Pignard - Eléonore Tournier - Régis Tullon - Maquette : Scoop Communication - Réalisation : Ahmed Aliouane – Impression : Estimprim – Photos : Samuel Coulon - Simon Daval - Stéphanie Durbic - Cyril Ferrand - Sophie Graehling - Claude Nardin - Gilles Roussy - Florian Roy – Lorius - Renaud Ruhlmann – Coordinateur photos : Philippe Michel – Puissance 29 : Pays de Montbéliard Agglomération, 8, avenue des Alliés – BP 98407 – 25208 Montbéliard Cedex – Téléphone : 03 81 31 88 88 – Courriel : [email protected] – N° ISSN : 1279-869X Puissance 29 est adhérent de l’Union des journaux et journalistes d’entreprises de France. Tirage : 50 000 exemplaires – Couverture : Forian Roy - Lorius

ÉDITO

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PUISSANCE 29

Avant toute chose, Puissance 29 vous souhaite une très bonne année, à vous, lecteur fidèle ou occasionnel, citoyen attaché à comprendre les décisions qui sont prises par vos élus, habitants attentifs à l’actualité et aux mutations de votre région. Cette année commence en fanfare avec l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté, (qui n’a rien d’une fanfare) et vous convie à un concert du Nouvel An haut de gamme (en p.3), comme l’était celui de janvier 2013 qui a réuni plus de 2000 personnes sur les sièges de l’Axone. L’Axone, par sa vocation plurivalente, est également un équipement essentiel pour le sport sur le territoire. C’est l’objet du dossier (p.6) de vous présenter ces lieux qui rendent la pratique sportive plus facile sur le Pays de Montbéliard, des lieux installés comme le stade Bonal, des lieux qui ont trouvé leurs usages ces dernières années comme l’Axone, mais aussi des lieux nouveaux comme la Citédo, qui ouvre ses portes au public le 19 janvier prochain. Comme Cadencité, projet de modernisation du réseau de transport public dont on vous parle en page 13, la Citédo a été réalisée dans les budgets qui lui étaient assignés. Et janvier est justement le moment de vous informer (p.12) sur le budget de l’agglomération, voté le 19 décembre.Mais au-delà des budgets, il y a les comportements de chacun. Le plan Climat de l’agglomération qu’on vous explique en page 18 et 19 vous rappelle que si les institutions et les acteurs économiques agissent pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre, les petits gestes du quo-tidien sont tout aussi décisifs. Un engagement personnel qui ne manque pas à la jeune association West Origins qui produit des films de qualité en agrégeant les compétences collectives (p.26). Au Moloco, c’est Didier Wampas (p.22) qui fera son cinéma. Sur la même page, on vous annonce le cyclocross de Nommay, cette année finale de la coupe du monde. Ces initiatives dont écho au dynamisme économique du territoire qui reste intact dans les difficultés. C’est ainsi que vous connaîtrez mieux HLP et Fair&Square, deux sociétés en plein essor, après avoir lu les pages 16 et 17.Ne manquent plus que le portrait de la directrice du Crous Catherine Jal-lon (p.21) et à distance dans le temps, celui d’une famille emblématique du Pays de Montbéliard, les Beurnier-Rossel, qui ont laissé à la postérité un musée que nous vous encourageons à découvrir ou redécouvrir (p.27).

Bonne lecture,

La Rédaction

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ERRATUM : Une photo peut en cacher une autre. Dans le dernier numéro de Puissance 29 consacré au bénévolat, une erreur s’est glissée en page 9. En effet, la photo illustrant l’encadré « Ravitailler les plus démunis » ne correspondait pas à l’article traité. La rédac-tion s’excuse auprès de la Banque alimentaire et de ses bénévoles pour cette malencontreuse inversion.

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Depuis 2011, MA scène nationale s’associe à la diffusion des concerts de l’orchestre dans le Pays de Montbéliard. Cette saison, douze

rendez-vous sont proposés aux scolaires et au grand public de l’agglomération, dont le concert du Nouvel an. « L’arrivée d’un

orchestre régional de très haute qualité est importante pour le public. Il a permis de faire venir à Montbéliard de grands noms de la musique classique », se félicite Arnaud Santos, responsab le de la communication de MA scène nationale. Des projets communs autour de la jeunesse sont également en réflexion pour les prochaines saisons.

Depuis quelques année, l’en-semble symphonique régional monte en puissance chaque fois un peu plus, à l’occasion de son concert du Nouvel an. Le 10 janvier à l’Axone, 2 500 spectateurs auront la chance de voir la formation dans son inté-gralité, soit près de 100 musiciens. La raison d’un tel déploiement ? Le sacre du Printemps d’Igor Stra-vinsky. « C’est un chef d’œuvre qui nécessite un grand espace et beau-coup de musiciens », commente Jérôme Thiébaux, délégué général de l’orchestre. Entre autres « clas-siques » russes, l’orchestre interpré-tera également une suite du lac des Cygnes de Tchaïkovski, Kalinka et les Bateliers de la Volga. Si ces titres ne vous disent rien, les premières notes vous seront d’emblée fami-lières. « Ce sont des musiques que l’on connaît, que l’on a déjà entendu interprétées par différents artistes ou dans des publicités », assure Jérôme Thiébaux. C’est ainsi par exemple que la musique du célèbre jeu vidéo Tetris s’est inspirée d’un chant populaire russe qui sera joué lors de cette grande soirée musicale.

Cent choristes amateursLe 10 janvier, l’orchestre sera accom-pagné d’un chœur de 100 musiciens amateurs venus de toute la région, dont Jérôme Thiébaux salue la « générosité » et le « talent ». « Ils répètent depuis fin août à Montbéliard, Baume-les-Dames et Besançon. Le 10, ils vont vrai-ment se faire plaisir », assure le délégué général. Cette soirée sera donc décidément grandiose et spectaculaire même si Jérôme Thiébaux relativise le grand écart : « Nous n’en faisons pas plus à

ce moment-là qu’à d’autres moments de l’année. Certains des morceaux que nous jouons le 10, sont joués dans d’autres lieux, au théâtre par exemple. C’est pourquoi nous invitons l’ensemble des spec-tateurs à pousser la porte des salles où nous nous produisons au-delà du concert du Nouvel an ». █

Concert du Nouvel an, le 10 janvier à 20h à l’Axone. Réservations auprès de MA scène nationale au 0805 710 700 ou sur 1314.mascenenationale.com. Tarif plein : 20€, tarif réduit : 18€, pass 5-9 personnes :-20 %, pass 10 personnes et plus : -30 %

Après l’Amérique l’an passé, l’orchestre Victor Hugo Franche-Comté poursuit l’exploration des contrées lointaines pour son concert du Nouvel an. En ce début 2014, l’équipage musical met le cap sur la Russie. Départ prévu à l’Axone le 10 janvier à 20h.

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

Concert du Nouvel an : bons baisers de Russie

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MA scène nationalepartenaire de l’orchestre

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ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

Le Grenelle de l’environnement, à échéance du 1er janvier 2017, prévoit de nouvelles dispositions pour le Schéma

de Cohésion Territoriale (SCOT) avec notamment une prise en compte plus affirmée des critères environnementaux,

sociaux et économiques pour les programmes d’urbanisme. Pour mieux Intégrer cette nouvelle donne, le choix d’un SCOT élargi à l’échelle du Nord Doubs, regroupant Pays de Montbéliard Agglomération et les communautés de communes voisines (Balcons du Lomont, Pays de Pont-de-Roide, Trois Cantons et Vallée du Rupt) s’est fait assez naturellement. L’arrêté de périmètre a été pris le 25 octobre, et la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) a donné un avis favorable à la création du syndicat mixte du SCOT le 28 novembre dernier. La mise en place du syndicat mixte et le lancement officiel de la procédure interviendront au début du mois. Le syndicat s’appuiera sur les services de PMA et sur l’ADU pour l’élaboration du SCOT. █

Calendrier du SCOT :• Etat initial de l’environnement (2014)• Définition des objectifs (début 2015)• Contenu SCOT (2015 et 2016)

Un Scot qui s’élargitPROSPECTIVE

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Créés par la loi de 2010 portant sur la réforme des collectivités territoriales, les pôles métropolitains sont constitués d’un regroupement d’Etablissements Publics de Coopération Intercommunale (EPCI). Après avoir défini l’intérêt métropolitain, Ils peuvent gérer ensemble des compétences parmi une liste imposée par la loi. C’est ainsi que les élus de Belfort, Héricourt et Montbéliard ont fait le choix de créer, sur le périmètre du SMAU, un pôle métropolitain à l’horizon de février 2014. Les conditions de cette décision ne font en effet pas débat : plus grand pôle démographique et industriel sur l’axe Rhin-Rhône (avec plus de 300 000 habitants et 135 000 emplois, soit 30 % de l’emploi régional) ; donneurs d’ordre d’envergure internationale (PSA, Alstom, GE et le voisinage prochain de Swatch) ; carrefour de transport européen avec des infrastructures renouvelées (l’A36 et l’axe Bienne-Langres via la RN 19 en cours de constitution, la LGV, la ligne Belfort-Delle à prolonger vers Epinal, l‘Euroairport) ; contexte de la recherche et de l’enseignement supérieur (7 500 étudiants, l’Université de Franche-Comté, l’UTBM, des laboratoires de pointe) ; grands équipements (l’Axone, l’Atria, des scènes artistiques nationales), cadre naturel et urbain favorable, hôtellerie solide, favorisant un niveau d’animation national et un tissu culturel très dense. Dans la continuité de la coopération

locale initiée depuis le début des années 80 et renforcée ces dernières années, on franchit là une nouvelle étape, avec des réalisations concrètes dans les six grands domaines de compétences que sont l’enseignement/recherche, le développement économique (avec notamment une agence économique pour accompagner les filières de l’automobile et de l’énergie), les transports, la santé, la culture (en constituant un pôle européen à partir des deux scènes nationales) et l’aménagement du territoire. Ce travail se fera au travers du Syndicat mixte de l’Aire urbaine (SMAU), maintenu dans ses fonctions et à budget constant. S’il se positionne rapidement, le pôle pourra compter sur les aides du Fonds européen de développement régional,

et voir ses grandes opérations locales inscrites au Contrat de plan Etat-Région (CPER) 2014-2020. Avec plus de 34 000 emplois industriels, ce pôle deviendrait le premier à dominante industrielle de France, bénéficiant de nouvelles perspectives en terme d’image, de solidarité, de rayonnement et d’ouverture. A terme, un élargissement aux intercommunalités voisines, notamment en Haute-Saône (Lure, Luxeuil, Villersexel) est envisagé pour une meilleure prise en compte globale du bassin industriel. La création de ce pôle devrait avoir lieu à l’automne prochain, suivant l’adoption du projet de statuts par les établissements de coopération intercommunale concernés (EPCI), après les élections municipales de mars 2014. █

Un pôle métropolitain pour une Aire urbaine plus forte

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REPÈRES

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Le 6 janvier, le nouveau collège de la Petite-Hollande a ouvert ses portes, sur le site de l’ancien collège Pergaud, un chantier mené par le conseil général du Doubs en concertation avec la Ville de Montbéliard, Pays de Montbéliard Agglo-mération et l’Agence de Développement et d’Urbanisme du Pays de Montbéliard. Les élèves et le personnel y trouvent des meilleures conditions d’enseignement, de travail et d’accueil. Sa capacité d’ac-cueil est désormais de 500 à 550 élèves en enseignement général et 64 élèves en SEGPA (Section d’Enseignement

Général et Professionnel Adapté). Les options y sont attractives (classes tri-langues, options musicales, sections sportives de tennis de table, golf et athlétisme) et des classes d’intégration participent à la mixité sociale. Cette opé-ration aura coûté 22 M€ au total. Une subvention de l’Anru (Agence nationale de rénovation urbaine) de 3,6 M€ a été obtenue. Portant le nom de la résistante de la première heure, « Lou Blazer », le nouveau collège est le troisième du département à rendre hommage à une femme. █

Un nom et une date pour le nouveau collège de la Petite-Hollande

ENSEIGNEMENT

Pour inciter les particuliers à engager des travaux de rénovation énergétique de leur logement et les aider dans leurs démarches, l’Etat a mis en place le dispositif « J’éco-rénove, j’économise ». Ce dispositif d’aide doit susciter et financer les travaux par des subventions gouvernementales. Pour cela, l’Etat a créé un plan d’accompagnement et de conseil pour les propriétaires intéressés par la réalisation des travaux de rénovation énergétique dans leur logement. Pour plus d’informations, rendez-vous sur renovation-info-service.gouv.fr ou au 0810 140 240 (numéro de télé-phone national unique). En local, il existe des Points Rénovation Info Service (PRIS). Pour les habitants du Pays de Montbéliard, les propriétaires qui souhaitent s’informer sur ce service devront contacter le PRIS local afin d’obtenir des conseils objectifs, neutres

et gratuits sur les travaux à réaliser et sur les aides auxquels ils peuvent prétendre. █

Renseignements :agglo-montbeliard.fr 03 81 31 89 43 ou 03 81 31 66 42

À l’occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, Pays de Montbéliard Agglo-mération et l’asso-ciation du Mont-Bart organisent à l’été 2014 une exposition au fort du Mont-Bart à Bavans. Cette exposition retracera la vie quotidienne des soldats dans le fort en 1914 : mobilisation, environnement, alimentation, correspondance avec l’extérieur… Autant de thèmes abordés au travers d’éléments d’archives, de photographies d’époque et de témoi-gnages.Si vous possédez et souhaitez faire partager des souvenirs (photos, objets, correspondances ou tout autre document) en lien avec cette période de l’histoire au fort du Mont-Bart, n’hésitez pas à contacter Pays de Montbéliard Agglomération, ser-vice animation du patrimoine au 03 81 31 87 80 ou [email protected]. █

L’Etat vous aideà Éco-rénover

HABITAT

Appel à vos souvenirsGRANDE GUERRE

La loi prévoit, pour les agglomérations, un Conseil de Développement constitué de citoyens engagés de la société civile qui accompagnent par leur réflexion les élus dans leur action. Il formule des recomman-dations autour du développement économique ou durable, des transports et de la mobilité, de la culture. Après son élargissement à 109 membres au mois de juin, son renouvellement récent et son installation of-ficielle le 26 septembre, le Conseil de Développement, présidé par le professeur d’université Pierre Lamard, a engagé son nouveau programme de travail. Les commissions thématiques ont, pour certaines, déjà démarré leurs réflexions. C’est dans cette optique qu’une séance plénière du conseil a été organisée le 17 décembre. Elle a été l’occasion pour ses membres d’échanger avec le président de Pays de Montbéliard Agglomération sur les projets en cours et à venir à l’échelle de l’Agglomération. Le Conseil de développe-ment du Pays de Montbéliard est présent sur Internet et les médias sociaux. █

[email protected]

Le codev est sur les rails SOCIÉTÉ CIVILE

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POLITIQUE DES SPORTS ET ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

AMATEURS ET HAUT NIVEAU AU COUDE À COUDE

Le stade Bonal compte parmi les équipements sportifs emblématiques de l’agglomération

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

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PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 7

POLITIQUE DES SPORTS ET ÉQUIPEMENTS SPORTIFS

AMATEURS ET HAUT NIVEAU AU COUDE À COUDE

Très riche en équipements sportifs,

l’agglomération favorise la pratique amateur ainsi

que le développement du sport de haut niveau. Pratiquement toutes les

disciplines ont ici droit de cité. La politique menée

par PMA vise à pérenniser cet atout pour le territoire

et ses habitants.

Avec ses 450 clubs et ses 15 000 licenciés, le Pays de Montbéliard fait figure à juste titre d’ag-glomération sportive. Afin de répondre à leurs besoins, ainsi qu’à ceux des collégiens, Pays de Montbéliard Aggloméra-tion assure, depuis 1972, la construction, l’entre-tien et la rénovation des principaux équipements sportifs sur le territoire. De plus, PMA soutient financièrement les com-munes au titre des équi-pements d’intérêt communautaire. « La rénovation de la halle des sports de Sochaux en est une bonne illustration », remarque Michel Orsat, responsable du service sport et loisirs. Ces efforts représentent 5 % du budget annuel de la collectivité. La compé-tence « sports » à proprement parler revient, quant à elle, aux communes, dans un souci de proximité.Sur quelque 600 équipements sportifs recensés dans l’agglomération, une quarantaine sont com-

munautaires : le stade Bonal, l’Axone, 20 gym-nases - dont 6 COSEC, complexes omnisports évolutifs couverts -, 17 plateaux d’EPS réunissant piste d’athlétisme et terrains de plein air, le nouvel espace aquatique la Citédo, la base de loisirs du Pays de Montbéliard, à Brognard, et l’espace sportif du Pays de Montbéliard, mieux connu sous le nom des Pouges.

Régie et délégationsLa base de loisirs et l’espace sportif des Pouges sont gérés directement en régie par Pays de Montbéliard Agglomération. Quant à la Citédo, c’est un établissement public local autonome. L’Axone fait l’objet d’une délégation de service public, alors que le stade Bonal, mis aux normes internationales en 2000, est loué au FCSM. La gestion des 20 gym-

nases est déléguée aux communes, l’agglomé-ration se chargeant de leur entretien et des réparations. Quant aux plateaux EPS, ils sont principalement utilisés par les établissements scolaires. Pour Pays de Montbé-liard Agglomération, il

s’agit tout à la fois de favoriser la pratique amateur, le développement du sport de haut niveau, notam-ment professionnel, et l’organisation d’événements de dimension régionale, nationale ou internatio-nale dont les retombées bénéficient à l’image du territoire. « Le Pays de Montbéliard apparaît au-jourd’hui comme l’une des agglomérations les plus dynamiques du Grand Est en matière de sport », souligne Michel Orsat. Le club de football de ligue 1

À LA UNE

06-08 POLITIQUE DES SPORTS ET ÉQUIPEMENTS SPORTIFS> Amateurs et haut niveau

> au coude à coude

Des clubs prestigieux

09-10 UN NOUVEL ÉQUIPEMENT AQUATIQUE > Citédo, une vision ludique

et sportive de l’eau

> La Citédo en chiffres

10-11 DES ÉQUIPEMENTS POUR DES ÉVÉNEMENTS

> Lorsque le sport fait son show...

Témoignage de Philippe Sovant, président

de la Ligue de Franche-Comté de volley-ball

“ SUR 600 EQUIPEMENTS SPORTIFS DANS

L’AGGLOMÉRATION, UNE QUARANTAINE EST

COMMUNAUTAIRE  ”

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le plus ancien de France et les 7 clubs de niveau national - escrime, handball, volley, judo, cyclisme et athlétisme - hébergés à l’Axone dans le cadre d’un partenariat avec la collectivité y contribuent. Les équipements en mesure d’accueillir des compétitions internationales en sont le pendant logique et indispensable.

Un vaste panel de pratiquesAménagée en 1993, la base de loisirs installée à Brognard propose des installations auto-risant la baignade gratuite, de multiples activités nautiques, la pratique du VTT, de la pêche, ou encore du beach-volley avec des manifestations de haut niveau. Chaque été, de mai à septembre, on y recense de 110 000 à 200 000 visiteurs. La base héberge le Ski Nau-tique Montbéliardais, qui y dis-pose d’un plan d’eau homologué à l’international, accueil-lant des manifestations européennes. L’espace sportif des Pouges, avec ses quatre terrains en herbe et son terrain synthétique, favorise la pratique du football et occasionnellement du rugby par les jeunes. Il reçoit toutes les équipes de moins de 18 ans de l’agglomé-ration et permet l’organisation de tournois ainsi que l’ac-

cueil du championnat Grand Est d’ultimate et de différents championnats de France universitaires comme le football cette année. Les équipes seniors peuvent également s’y entrainer le soir selon des critères spécifiques.

Des perspectives ambitieusesAprès l’ouverture, ce mois-ci, du centre aquatique de la Citédo, Pays de Montbéliard Agglomération poursuit sa réflexion à l’horizon 2020. Des réflexions et projets sont en cours comme la création d’un stade d’athlétisme couvert ou d’un bassin d’eau vive. Le pre-mier devrait notamment per-mettre au MBA, Montbéliard Belfort Athlétisme, d’intensi-fier son travail avec les jeunes athlètes locaux dont plusieurs sont déjà champions de France

et participent aux compétitions internationales, le second rendant possible un entraînement régulier aux membres des trois clubs de kayak que compte l’agglomération. █

agglo-montbeliard.fr/#!/sports/equipements-sportifs.html

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

DES CLUBS PRESTIGIEUXOutre le FCSM, qui évolue parmi les grands, le Pays de Montbéliard compte plusieurs clubs hébergés à l’Axone dont les résultats rejaillissent sur la renommée sportive de l’agglomération. C’est le cas de l’EVBS, dont l’équipe mascu-line de volley évolue dans l’élite ou du Club cycliste d’Étupes dont les coureurs sont en 1ère division, deux clubs qui ont formé chacun de nombreux pros et semi-pros.

Parmi les nombreuses sections de l’ASCAP, celles de tennis et de handball féminin évoluent en national. Quant au BEEXVA, ses handballeurs de moins de 18 ans figurent également dans le haut du tableau. Enfin, le PMJ, Pays de Montbéliard Judo, récemment sacré champion de France par équipe, participe ce mois-ci aux championnats de France avec l’objectif de monter en 1ère division.

À 20 ans, Victor Vieille-Marchiset a déjà 15 ans de pratique du judo derrière lui, une ceinture noire et un 2e dan. Membre de Pays de Montbéliard Judo depuis deux ans, il ambi-tionne de devenir entraîneur professionnel et suit les cours du centre de formation en alternance de Strasbourg. « Ce parcours, explique-t-il, j’ai pu l’entreprendre grâce à l’aide financière que PMA accorde au club, qui prend en charge mes frais. Là, je peux me consacrer à 100 % à ma vocation et à mes études sans risquer de m’éparpiller dans des petits boulots. » Les mercredis et les week-ends, il s’entraîne et donne des cours aux jeunes à l’Axone. Précédemment,

dans un autre club franc-comtois, il constate que « rejoindre le PMJ [lui] a permis de mon-

ter de niveau et d’envisager l’accès à la 1ère division. Le potentiel du club, poursuit-il, la qualité des stages, le nombre de déplacements et le niveau des rencontres auxquelles nous participons ici, m’ont apporté de l’expé-rience, m’ont vraiment fait progresser. »Sur l’Axone, Victor est élo-gieux : « La salle d’entraî-nement est grande, dit-il avec ses 300 m2 de tatami, et nous avons accès à une salle de musculation et à un sauna. Ce sont des conditions idéales pour être performant. En plus, l’ambiance est bonne, ou plutôt excellente ! »

TÉMOIGNAGE

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DOSSIER

CITÉDO, UNE VISION LUDIQUE ET SPORTIVE DE L’EAU

La Citédo ouvre ses portes à Sochaux. Vaste et lumineux, ce centre aquatique moderne multiplie les façons de profiter de l’effet bienfaisant de l’eau. Il comprend un espace dévolu aux loisirs aquatiques et à la natation, et un espace de relaxation avec spa, sauna et hammam.

Le 19 janvier, la Citédo accueillera ses premiers utilisateurs. Lancé en avril 2012, l’impressionnant chantier a tenu les délais : 21 mois pour construire le nouveau centre aquatique du Pays de Montbéliard, financé à 90 % par l’Ag-glomération. « Un exploit, souligne Jonathan Jouve, coordinateur des travaux réalisés par 25 entreprises, si l’on pense à la centaine de journées d’interruption dues aux intempéries de l’hiver dernier ! »L’impression que l ’on ressent en approchant du centre aquatique conçu par l’architecte Jacques Rougerie est très sugges-tive. De jour comme de nuit, le bâtiment voisin du collège de Sochaux évoque l’étrave majestueuse d’un paquebot fendant les flots. Indiscutablement, on entre dans l’univers de l’eau ! Les grandes baies vitrées de la Citédo laissent la lumière naturelle entrer généreu-sement, créant un agréable effet de transparence. L’été, côté sud, on peut les faire coulisser pour profiter pleinement du soleil qui inondera le solarium et la pelouse.

Pentaglisse et rivière à courantLe hall d’accueil, entière-ment vitré, plonge immédia-tement le visiteur dans l’am-biance ludique du centre. Après le passage dans les vestiaires, individuels ou collectifs pour les groupes, spacieux et dotés de casiers à code, on pénètre dans l’es-pace qui réunit les équipe-ments ludiques et le bassin de natation. Un pentaglisse, composé de 4 couloirs de 25m de long, avec son bas-sin de réception pour finir la course tout en douceur, marque la «frontière». Des plantes exotiques, astucieu-sement disposées, contri-buent à l’atmosphère esti-vale toute l’année. Le mur nord, recouvert de mélèze, renforce l’ambiance chaleu-reuse du lieu. Les plafonds en bacs perforés, le bardage à claire-voie et des modules en mousse dense, suspen-dus au-dessus des zones bruyantes, créent une acoustique agréable.

Côté attractions, un bassin de 300 m2 comprend une zone balnéo - massages aquatiques, bouil-lonnements air et eau - et une partie dédiée aux

INFOS PRATIQUESla Citédo - à partir du 19 janvier

11 rue du collège à Sochaux HORAIRES

lundi et mardi de 11h à 14h et de 16h à 20h, mercredi de 9h à 18h,

jeudi de 11h à 14h et de 16h à 20h,vendredi de 11h à 14h et de 16h à 22h

samedi de 10h à 22h et le dimanche de 10h à 18h.

TARIFS :• Espace aquatique

Entrée loisirs (16 et +) : 5,50€Entrée Lud’O (6 à 15 ans) : 4,00€

Entrée Bambin’O (3 à 5 ans) : 1,00€Entrée famille (4 personnes dont 2

adultes max.) : 14,00€ Gratuit pour les – de 3 ans

Pass (à l’heure) : 30€ à 96 € (de 10 à 50h) • Espace bien-être

Entrée : 7€Massages

4 formules au choix : de 20 à 60 €• Espace aquatique + espace bien-être : 11¤

lacitedo.fr

facebook.com/lacitedo

LA CITÉDO EN CHIFFRES

BÂTIMENT 5 285 m2

SURFACE AQUATIQUE1 150 m2

CAPACITÉ D’ACCUEIL 1 000 personnesTRAITEMENT DE L’EAU 5 circuits spécifiques, 7 filtres à billes de verre ; chloration de l’eauCOÛT 23 M€, dont 22 M€ financés par PMAEMPLOI 29 salariés, dont 12 maîtres-nageurs, soit 24 temps pleins

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PMA soutient de façon régulière ou exceptionnelle de grands événements sportifs. L’Axone, par exemple, accueille une à deux manifestations majeures chaque année. Sont ciblés les événe-ments à même d’être proposés et portés par les clubs locaux et leurs ligues. Ce soutien peut être d’ordre financier ou matériel, ou les deux. PMA s’implique également en amont dans les contacts avec les fédérations nationales et internationales organisatrices.Parmi les événements réguliers, citons notamment la course du Lion, l’étape des championnats de France de beach-volley et le Cyclocross international de Nommay - épreuve, depuis plusieurs années, voire finale de la Coupe du monde de la discipline - à la base de loisirs, l’Open national cadets d’escrime, le motocross de Villars-sous-Écot, ou encore les 10 jours équestres de Valen-tigney…Au-delà du succès des matchs du FCSM, la qualité des installa-tions et les 20 000 places couvertes du stade Bonal permettent l’accueil de grands événements internationaux. De nombreux sup-porters ont ainsi pu assister au match éliminatoire de l’Euro de football 2006 contre les Iles Féroé et à celui des Pacific Highlan-ders contre l’équipe de France de rugby en 2008.

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

La venue d’événements nationaux et internationaux dans le Pays de Montbéliard satisfait le goût du public pour le spectacle sportif vivant. La mise à disposition d’équipements adaptés et la qualité d’accueil des équipes locales en assurent le succès.

Lorsque le sport FAIT SON SHOW…

jeux avec rivière à courant et cols de cygnes aquatiques. De quoi s’amuser des heures durant !Un bassin d’apprentissage de 135 m2 jouxte cet espace. Il est destiné à l’ap-prentissage de la natation par tous les scolaires de l’agglomération, aux activi-tés d’aquagym, d’aquasenior et autres bébés nageurs. « Ce bassin, explique Damien Bugnon, directeur de l’éta-blissement, va permettre à l’ensemble des élèves des écoles primaires et se-condaires d’apprendre à nager, grâce notamment à la présence des maîtres-nageurs de la Citédo au côté des insti-tuteurs. »

10 lignes d’eauLes sportifs ne sont pas moins gâtés. Un bassin de 25m x 25 avec 10 lignes d’eau offre des conditions de pratique et d’en-traînement idéales. Les nombreux ama-teurs de l’agglomération, tout comme les clubs de natation et de secourisme, vont être comblés. L’homologation du bassin est en cours afin de permettre la tenue de compétitions régionales et interrégionales. Pour apprécier le spectacle, des gradins avec 250 places assises, en partie accessibles en tenue

de ville aux visiteurs. « La circulation entre ces deux parties, ludique et sportive, de la Citédo se fait librement, remarque son directeur. Pa-rents et enfants, par exemple, peuvent profiter pleinement et simultanément des différentes installations, ou passer des unes aux autres. »

Spa, sauna et hammamLa Citédo comprend également un espace bien-être de près de 400 m2. Accessible selon une tarification diffé-rente, il propose de nouveaux modes de détente aquatique, déjà popularisés en Suisse et en Allemagne. On y découvre un grand spa de 8 places, deux saunas de 8 places chacun et un hammam d’une vingtaine de places, sans oublier des douches à brumisateurs et jets massants, ainsi qu’une fontaine à glace. Doté d’un vestiaire spécifique, cet es-pace comprend également une salle de massage. Les personnes qui le sou-haitent pourront ainsi bénéficier de massages bien-être ou encore passer un moment dans le solarium équipé de chaises longues afin de sortir tota-lement détendues de leur séance de relaxation. █

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Toute l’équipe de la Citédo pose sur le pentaglisse juste avant sa mise en eau

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PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 11

Retombées médiatiquesOutre les compétitions nationales des clubs hébergés, l’Axone attire des rencontres de haut niveau : France-Luxembourg de handball en 2009, championnats de France de judo en 2010, France-Cuba de volley en 2011, France-Suisse de

handball en 2012, France-Croatie de handball féminin et France-Bulgarie de handball en 2013… Et, déjà au programme, les championnats de France jeunes d’échecs, en avril prochain.Ces événements constituent de véritables spectacles pour les nombreux amateurs de sport que compte l’agglomération et une

motivation supplémentaire pour les licenciés. Indirectement, le Pays de Montbéliard bénéficie des retombées médiatiques provoquées par la diffusion des images et des reportages réalisés, au bénéfice notamment de l’industrie touristique. █

DOSSIER

« Pour nous, organiser des matchs internationaux avec de grosses équipes comme France-Cuba ou France-Bul-garie est un bon moyen de promouvoir le volley-ball dans toute la région. Or seule l’Axone, avec ses 5 000 places, est en mesure d’accueillir ce type d’évènement. La façon dont tout s’est déroulé au niveau de la salle et la qualité de l’accueil valent au Pays de Montbéliard et à la Ligue de Franche-Comté d’être sur le podium international pour la qualité d’organisation aux yeux des fédérations nationale et internationale. Sur 45 agglo-

mérations concernées dans le monde, nous figurons parmi les 3 premières et sommes n° 1 en France ! Le manager de l’équipe bulgare, qui parle très bien français, et l’équipe de France se sont également montrés ravis des prestations offertes par l’Axone et par les hôteliers. Certes, cela demande énormément d’énergie pour tous les bénévoles que nous sommes, mais le résultat est à la hauteur de notre inves-tissement. Nous serons bien entendu heureux de renouveler ce type d’expérience, d’ici un ou deux ans, après une pause pour recharger nos batteries ! »

TÉMOIGNAGE

Philippe SOVANT, Président de la Ligue de Franche-Comté de volley-ball

« IMPOSSIBLE SANS L’AXONE »

Lorsque le sport FAIT SON SHOW…

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12 / PUISSANCE 29 - N°101 JANVIER 2014

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

Un budget volontaireet responsable

Budgets annexes

141,1M¤

Transports Urbains

Immobilier locatif et d’entreprises

Eaux et assainissement

34,3M¤

3,4M¤

9,3M¤

pour la culture (derniers aménagements pour l’Ile en mouvement,

soutien au Pavillondes sciences et à MAscène nationale…).

5,2M¤

Enseignementsupérieur,

recherche etformation

2,7M¤

Urbanisme etenvironnement

3,1M¤pour les transports

hors Cadencité(programme des pistes cyclables, transports

scolaires).

4,9M¤

pour le sport (avec l’achèvement de la

Citédo, chantier exemplaire en matière environnementale dont les coûts d’objectifs auront été

tenus).

7,6M¤

pour la cohésion sociale

(associations, emploi,

insertion...).

3,5M¤

pour une nouvelleéconomie

(soutien aux entreprises, extension de Technoland et

de ses services...).

5,6M¤

pour que les servicespublics restent le bien

commun(collecte et valorisation

des déchets - 7,5M€, service départe-mental d’incendie

et de secours - 6,8 M€,réseaux d’assainissement -

5 M€).

20,7M¤

L’agglomération fait des économies Les efforts de redressement opérés depuis plusieurs années portent leur fruit sur le budget général. La stagnation des dépenses récur-rentes a déjà permis la reconstitu-tion d’une épargne améliorée de 40 % de 2010 à 2012. Le montant de la dette a diminué et se traduit par une réelle pause dans le re-cours à l’emprunt.Grâce à ces efforts, il n’y aura pas de hausse de la fiscalité en 2014 et, à volume financier stabilisé, l’Agglomération peut investir dans les grands projets d’avenir pour le territoire, spécialement Caden’cité,

transport à haut niveau de service qui simplifie et modernise les dépla-cements au sein de l’agglomération.À retenir aussi : le retour en régie de la gestion de l’eau qui se prépare dès cette année, va donner de nou-velles marges de manœuvre dès 2015.

Un niveau d’investissement très soutenuMalgré un contexte financier défa-vorable, Pays de Montbéliard Ag-glomération optimise toutes ses ressources pour conforter le déve-loppement du territoire au profit de ses entreprises, de l’emploi et de ses habitants. Sur le budget

général, ce sont plus de 58,3 M€ qui seront réinjectés dans l’économie, qu’il s’agisse d’investissements ou de fonctionnement pour les ser-vices à la population.Sur le budget transport, 17,5 M€ financeront le projet Caden’cité qui entre dans sa phase de chantier. Pour ce projet phare de 100 M€ sur 3 ans et pour lequel l’État et d’autres collectivités apportent leur soutien, l’agglomération vient d’obtenir de la Caisse des Dépôts un contrat de prêt exceptionnel de 40 M€. █

Budget général

pour la reconstruction

de logements et la réalisationde l’éco quartier

de Vieux-Charmont.

5M¤

Principales dépenses du budget général

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PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 13

La signature du prêt qui participe au finan-cement du projet de Transport à Haut Niveau de Service Cadencité a eu lieu le 29 novembre dernier entre Jean-Pierre Jouyet, Directeur gé-néral de la Caisse des dépôts et consignations, et le président de Pays de Montbéliard Agglo-mération. Ce financement intervient dans le cadre plus global d’un partenariat important

entre la Caisse des Dépôts et l’agglomération, qui comprend un soutien dans de nombreux domaines : la rénovation urbaine de certains quartiers, la reconfiguration de la plateforme d’innovation Futura ou encore la création de la société d’économie mixte d’immobilier, qui agit en faveur de l’implantation pérenne des socié-tés sur le territoire.

La signature de ce prêt est l’occasion de faire un rappel sur le financement du projet, bud-gété à hauteur de 100 millions d’euros hors taxes. Ce montant comprend les études, les acquisitions foncières, les travaux et l’achat de nouveaux bus. Il sera alimenté par le ver-sement transport, taxe créée pour aider les collectivités publiques à investir dans les transports en commun, afin de facili-ter l’accès des salariés à leur lieu de travail. Toutes les entreprises et orga-nismes de plus de 9 salariés, privés ou publics, contribuent à ce versement, passé de 1,35% à 1,80% en novembre 2012. Différents partenaires parti-cipent également à cette opération : l’Etat, à hauteur de 13,4 millions d’eu-ros, dans le cadre de l’appel à projet « Grenelle 2 » et l’Union Européenne, avec 400 000 euros du Fonds Euro-péen de Développement Régional. Par ailleurs, Réseau Ferré de France (RFF), entreprise nationale chargée de l’entretien de tout le réseau ferré, vient de confirmer sa contribution à hauteur de 50 % pour les travaux du

passage à niveau de Montbéliard, tant pour les études que pour les travaux. Dans le cadre d’un projet d’ensemble de pôle d’échange multimo-dal en gare de Montbéliard, le passage à niveau sera remplacé par un passage souterrain afin de détourner les circulations automobiles. █

SERVICES SERVICES

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Airstream® devant le stade Bonal à

l’occasion du match FCSM-Reims

Cadencité, financements confirmés

La première réunion de concertation avec les commerçants et artisans de toute l’agglomération a eu lieu le 26 novembre dernier, à l’initiative de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs et de Pays de Montbéliard Agglomération, en présence de Jacques Hélias et de l’équipe projet. Cette session a permis aux participants d’échanger sur le planning des travaux et sur les modalités d’information.

Le Prix Cap’Com de la communication publique est une récompense nationale, attribuée par un jury de professionnels, qui distingue depuis 25 ans les campagnes de communication. La maison de projet itinérante de Cadencité, l’Airstream®, a reçu le prix Accompagner les projets et chantiers, parmi plus 200 autres candidats. Le jury a noté la souplesse de ce mode de communication proche des habitants mais aussi le caractère économique de ce choix, largement moins onéreux qu’un local en dur.

EXPLIQUER LE PROJET

INFO CADENCITÉUn numéro de téléphone et une adresse courriel dédiés notamment aux riverains et commerçants ont été créés. Ils permettront à tous d’obtenir de l’information en temps réel sur le projet.

APPEL NON SURTAXÉ

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14 / PUISSANCE 29 - N°101 JANVIER 2014

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NEDELEG LAOUEN HA BLOAVEZH MAT !*

9 décembre – La Cité des Princes met à l’honneur de la 27ème édition de son marché de Noël, le folklore et le dynamisme bretons. De la crèche de sable installée dans la cour du musée Beurnier-Rossel aux animations dans toute la ville, Montbéliard prouve une fois encore à ses visiteurs qu’elle est l’endroit où il fait bon savourer la période de l’Avent.

* « Joyeux Noël et bonne année » en breton

LUMIÈRES DE NOEL

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

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LE PAYS DE MONTBÉLIARD A SA FROMAGERIE2 décembre – Sous l’œil du ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, le président de Pays de Montbéliard Agglomération Jacques Hélias remet à André Alix, président de la Société Coopérative Agricole Fromagère du Pays de Montbéliard (SCAF) les clés de la Fromagerie du Pied des Gouttes, qui devient la Fromagerie de Montbéliard. Plus que quelques semaines avant de goûter au « crayeux à cœur » Montbéliard !

FROMAGERIE

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PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 15

EN IMAGES

UNE PASSERELLE EN MOUVEMENT 20 novembre – Ce sont ces 92 tonnes de charpente métallique livrés depuis la Meuse qui permettront, à terme, à tous les usagers piétons et cyclistes d’emprunter avec plus de confort la liaison entre la gare et le Près-la-Rose.

INFRASTRUCTURES

PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 15

UNE CONVENTION À ENJEUX MULTIPLES29 novembre – Avant une réunion d’information sur la Banque publique d’investissement (notre photo), Pierre Moscovici, Jacques Hélias et Jean-Pierre Jouyet (directeur général de la Caisse des dépôts et consignations, et président du conseil d’administration de Bpifrance) actent officiellement le partenariat entre PMA et la Caisse des dépôts et consignations sur des sujets aussi essentiels que les infrastructures, le logement social, la transition énergétique, le développement économique, l’économie de l’emploi et l’insertion, ou l’enseignement supérieur et la recherche, mais également pour le financement de Cadencité.

PARTENARIAT

LE PAYS DE MONTBÉLIARD A SA FROMAGERIE2 décembre – Sous l’œil du ministre de l’économie et des finances Pierre Moscovici, le président de Pays de Montbéliard Agglomération Jacques Hélias remet à André Alix, président de la Société Coopérative Agricole Fromagère du Pays de Montbéliard (SCAF) les clés de la Fromagerie du Pied des Gouttes, qui devient la Fromagerie de Montbéliard. Plus que quelques semaines avant de goûter au « crayeux à cœur » Montbéliard !

29 novembre – Pierre Moscovici et Jacques Hélias procèdent avec Mariano Moreno, Directeur général du groupe Zimmer France, à la pose de la première pierre du bâtiment Zimmer France sur le site de Technoland II. Zimmer figure parmi les leaders mondiaux en soins de santé musculo-squelettiques. Actuellement, le groupe compte 8 200 salariés répartis dans le monde entier, dont un site majeur en France dans le Pays de Montbéliard.

TECHNOLAND II

PREMIÈRE PIERRE DE ZIMMER

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Parmi ses jeunes pousses, l’incubateur de Numérica héberge une entreprise qui fait déjà parler d’elle à l’international. Son logiciel, LympidMarket, va permettre aux commerçants européens de choisir en toute clarté leur fournisseur de solutions de paiement.

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

L’actualité nous le prouve chaque jour : Internet est un formidable outil de lutte contre l’opacité. Aujourd’hui, tout ce qui prospère dans l’ombre finit par être révélé, exposé. Cette transparence, dangereuse lorsqu’elle attente à l’intimité des personnes, est bénéfique pour les citoyens et les consommateurs. La société Fair and Square apporte de la lumière dans un secteur pour le moins obscur, celui des prestataires financiers que l’on appelle « fournisseurs de solutions de paiement ». Aucun commerçant ne peut s’en passer, dès l’instant où il accepte le règlement par carte bancaire. Ce service a un coût, qui peut amputer la marge du commerçant de 1 à 5 %. Et ce coût est très difficile à apprécier. Le commerçant a le choix entre de très nombreux prestataires (Paypal étant le plus connu des internautes) qui multiplient les offres commer-ciales à travers des packages et des options in-déchiffrables. Le commerçant peut trouver des

comparateurs sur internet, mais ceux-ci sont rudimentaires et rarement à jour. C’est en 2010, à Dublin, alors qu’il travaille dans une banque américaine, que Sébastien Rossé (32 ans) prend conscience de cette opacité qui handicape des millions de commerçants à l’échelle européenne et décide d’y apporter une réponse innovante et performante. Il faudra six mois au jeune analyste

financier pour développer l’algorithme qui consti-tuera le cœur de son comparateur en ligne. Il bap-tise son logiciel LimpidMarket, grâce auquel les offres deviennent enfin lisibles. Les tests révèlent l’intérêt des commerçants. Mais les prestataires aussi s’intéressent au comparateur. Ils sont prêts à commissionner LimpidMarket pour figurer dans le panel analysé. Un modèle économique promet-

teur se dessine. Sébastien Rossé quitte l’Irlande. Il regagne sa Franche-Comté natale et prends contact avec les responsables de Numérica. « Ce retour, c’est un choix de vie mais pas seulement. J’avais gardé des contacts avec Montbéliard, je connaissais Numérica et je savais que je pouvais trouver ici le type d’accompagnement dont j’avais besoin. » La société Fair and Square dépose ses

statuts en avril 2013. Sébastien Rossé choisit de démarrer l’activité en s’adressant tout d’abord aux commerçants en ligne, en France et au Royaume-Uni. L’accueil du marché est immédia-tement encourageant. En novembre 2013, la start-up et sa petite équipe recevaient le premier prix du concours Numérica dans la catégorie « Création ». █

Fair and Square, une start-up prometteuse

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Réduire le coût des paiements par carte bancaire

Sébastien Rossé (à gauche), père

de Limpidmarket.com avec Laurent

Cote, premier embauché

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HLP : retenez bien ces initiales. Avec de nouveaux clients, un déménagement à Technoland et des embauches, 2013 a réussi à cette PME innovante en plein essor.

« L’environnement et la surface de travail sont vraiment indissociables de notre développe-ment », expliquent Bertrand Husson et Stéphane Loichot, co-dirigeants d’HLP Services. Depuis juil-let, cette PME 100% montbéliardaise à l’origine de systèmes de management pour les entre-prises, s’est installée à Technoland dans 700 m2 de locaux flambants neufs : salles accueillantes pour les clients, mobilier neuf, fibre optique... À deux pas de l’autoroute et de la gare TGV, le

bâtiment lumineux, moderne et spacieux n’a rien à voir avec les 100 m2 du boulevard Joffre à Montbéliard qu’occupait l’équipe jusque-là. La société s’est offert une vitrine à la hauteur de son développement. Alstom, Lisi, Colas, Safran, Metalis, Fuji Autotech, le CHU de Bordeaux ou les Hôpitaux de Paris comptent aujourd’hui parmi ses clients. Ils ont été conquis par la plateforme HLP Web, un de ses outils phares. « Nos services s’articulent autour de quatre activités complé-

mentaires : le conseil Lean et ISO, la formation, la solution collaborative avec HLP Web et le ma-tériel du management visuel. Chaque solution est adaptée en fonction des besoins des entre-prises », détaille Bertrand Husson qui travaille à la version 3.0 de la plateforme. Objectif : accroître la performance des entreprises, qu’il s’agisse d’exigences liées aux clients, aux fournisseurs, au personnel ou aux diverses réglementations.

Un atelier de fabrication en site propreDernière activité née de l’imagination des sala-riés, le développement d’outils de communica-tion visuels est également en plein essor. La PME conçoit et fabrique en site propre des outils de management visuel adapté aux démarches de performance et LEAN à destination des entre-prises regroupés sous le nom de « HLP Fac-tory ». « Auparavant, nous sous-traitions cette activité. Le déménagement à Technoland nous a permis de disposer d’un atelier avec commande numérique, impression numérique grand for-mat et lamination automatisée », se félicitent les dirigeants. Forte de ce nouvel élan, la PME a embauché 5 personnes en 2013, portant à 16 le nombre de salariés. 2014 s’annonce tout aussi fructueuse : la direction vise les 2 millions d’euros de chiffres d’affaires, soit 500 000 euros de plus qu’en 2013. █

Bienvenue à la HLP Academy

PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 17

ÉCONOMIE

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Pays de Montbéliard Agglomération a engagé la réflexion sur son plan climat dès novembre 2009, anticipant le caractère obligatoire de la démarche pour les col-lectivités de plus de 50 000 habitants. Sa mise en œuvre, approuvée par délibération en juin 2012, vise à réduire les gaz à effet de serre responsables des changements climatiques. Elle s’appuie sur un bilan gaz à effet de serre et prend racine dans les actions volontaires, amorcées en 2006, qui ont abouti à la labellisation Cit’ergie, un label européen, obtenu en décembre 2011, portant sur les bâtiments et infrastructures de la collectivité.PMA faisait également partie des 400 pre-mières collectivités européennes qui si-gnaient à Bruxelles, en 2009, la Convention des maires avec son objectif des 3 x 20 : augmenter la part des énergies renouve-lables de 20% et réduire la consommation de 20% à l’horizon 2020.

Actions concrètesLe plan climat énergie territorial passe par des actions concrètes. À travers leur mise en œuvre, PMA encourage une meilleure utilisation de l’énergie, l’amélioration de l’isolation des bâtiments, le développe-ment des transports collectifs et doux, les circuits d’approvisionnement courts, ainsi que la réduction des déchets. Il s’agit d’une démarche qui associe chacun dans la réa-lisation des objectifs : au-delà des efforts

réalisés en interne, la collectivité se montre pédagogue et incitative. Côté industrie, le dialogue est privilégié afin d’accompagner les entreprises dans leur dé-marche de réduction des émissions de gaz à effet de serre.• La collectivité réduit ses propres émis-sions de gaz à effet de serre : Améliora-tion des performances énergétiques des bâtiments, utilisation croissante du vélo, du bus et du train pour les déplacements pro-fessionnels, contribution de 50 % au coût des abonnements bus et train des agents… • Elle a également mis en place, en 2010, un conseil d’énergie partagée pour les communes. Des diagnostics et des subven-tions leur permettent d’intervenir efficace-ment sur les bâtiments et installations dont elles ont la charge, comme les écoles. • Grâce au soutien de PMA, les proprié-taires, occupants ou loueurs, qui sou-haitent entreprendre des travaux de chauffage ou d’isolation trouvent désor-mais toute l’information nécessaire à Montbéliard, au 1 bis rue du Château : Gaïa Énergies les renseigne gratuitement sur les économies d’énergie et sur les énergies renouvelables, HDL sur les aides financières ou fiscales, récemment accrues.

Caden’cité, alternative à la voitureAvec la mise en chantier des 30 km de lignes nouvelles de Caden’cité, PMA souhaite inci-ter davantage de personnes à utiliser les

Plan climat : l’affaire de tous

Le principe “Penser global, agir local” guide le plan climat énergie de Pays de Montbéliard Agglomération. Les actions concrètes, associant chacun, visent à réduire les émissions de gaz à effet de serre dans le Pays de Montbéliard et à lutter contre le réchauffement climatique.

Un phénomène physiqueL’atmosphère terrestre capture une partie du rayonnement solaire, rendant ainsi notre planète viable. Or nos activités - circulation des véhicules, chauffage des logements, déforestation… - provoquent un excès de certains gaz, dits “gaz à effet de serre”, dans l’atmosphère, empêchant de réémettre les rayons infrarouges. La conséquence est un réchauffement de la planète et de multiples dérèglements climatiques : fonte de la banquise, périodes de sécheresse, pluies diluviennes, tsunamis, ouragans…Les principaux gaz à effet de serre sont :• Le dioxyde de carbone, CO2 : combustion des énergies fossiles • Le protoxyde d’azote, N2O : engrais azotés et industrie chimique • Les gaz fluorés, HFC, PFC, SF6 : réfrigération, climatisation, aérosols, mousses isolantes et certains procédés industriels • Le méthane, CH4 : élevage, rizières et décharges

D’où proviennent les gaz à effet de serre ?

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I CAMPUSI CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

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PUISSANCE 29 – N°101 JANVIER 2014 / 19

L’écoquartier du Crépon, qui sort de terre à Vieux-Charmont, illustre le rôle de locomotive de PMA dans la lutte contre les changements climatiques dans le Pays de Montbéliard. L’optimisation de l’usage des sols pour éviter l’étalement urbain, les liai-sons en transports collectifs et cyclables, le projet de chaufferie collective, le niveau de performance énergétique de l’ensemble

des logements, le choix de matériaux sains, tout comme la protection de la biodiversité à travers la création de noues et la préser-vation de prairies, contribuent à la réduction des émissions de gaz à effet de serre dans le Pays de Montbéliard. Réalisation pilote, le Crépon constitue également un exemple utile pour les communes qui développent leurs propres projets d’écoquartiers. █

ÉCOQUARTIER : UN VRAI PLUS

transports collectifs. Plus fluide, plus confortable et prioritaire, le nouveau réseau favorisera à partir de 2016 l’utilisation d’un mode de déplace-ment aussi efficace que la voiture individuelle et moins polluant. Alors que la colonne vertébrale du réseau verra circuler des bus à haut niveau de service, les lignes annexes seront améliorées et

des parkings relais créés. Parallèlement, le Pays de Montbéliard dispose déjà de 125 km de pistes cyclables, dont 75 km de voies réservées exclusi-vement aux cyclistes, de quoi promouvoir les ba-lades loisirs, mais aussi les trajets domicile-travail.

En matière de déchets, la Communauté d’Agglo-mération prévoit de réduire les quantités de dé-chets traitées par habitant de 7% sur 5 ans. Cela passe par la réduction des déchets à la source en privilégiant les emballages simples, en utilisant l’eau du robinet comme eau de boisson, en inten-sifiant le recyclage, ou encore en compostant les déchets de cuisine…Parce qu’elles favorisent les circuits d’approvi-sionnement courts, les AMAP - associations pour le maintien d’une agriculture paysanne - contri-buent non seulement à une nourriture saine et variée, mais aussi à réduire les gaz à effet de

serre. Dans la même veine, La Corbeille paysanne à Audincourt, et les Jardins d’Idées, à Bavans sont deux structures fonctionnant selon un principe si-milaire et bien impliquées sur l’agglomération. Le succès des marchés paysans, qui se sont tenus à 16 reprises sur 16 communes du Pays de Montbé-liard en 2013, reflète la même préoccupation. Dès maintenant, 20 communes en ont programmé pour l’année à venir. Comme quoi, la réduction des gaz à effet de serre peut être associée à une convivialité bien vécue. █

agglo-montbeliard.fr/#!/environnement/plan-climat-energie-territorial.html

L’INTÉRÊT DU BOIS ÉNERGIE

La Franche-Comté compte d’importantes ressources forestières et ses forêts sont entretenues dans un objectif durable. On les dit “jardinées” : différentes tranches d’âge d’arbres sont présentes simultanément. Les arbres fixent le CO2 via la photosynthèse. Lorsque ce bois est brûlé, le CO2 est relâché dans l’atmosphère, mais les jeunes arbres en absorbent des quantités équivalentes. Le bilan CO2 est donc neutre.

Mais lorsqu’il se consume, le bois relâche des particules nocives dans l’atmosphère. Pour pallier cet inconvénient, les nouvelles chaudières à bois sont conçues sur le principe de la double combustion ou équipées de filtres. Dans le Pays de Montbéliard, la Damassine, inaugurée en 2010, et la Citédo, inaugurée en ce début d’année, illustrent cette nouvelle génération de chauffage au bois. Leurs chaudières, respectivement de 40 kW et 900 kW, bénéficient des nouvelles technologies de traitement des fumées. Les plaquettes forestières traditionnelles utilisées sont issues des forêts de la région et les particules émises sont récupérées à l’aide de filtres chargés de dépoussiérer les fumées. L’utilisation de cette énergie renouvelable est moins coûteuse que celle d’énergies fossiles et son bilan gaz à effet de serre est meilleur.

L’écoquartier du crépon à Vieux-Charmont répond aux ambitions du plan climat

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PUISSANCE 29 OUVRE SES COLONNES AUX GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL D’AGGLOMÉRATION. LES TEXTES PUBLIÉS SONT SOUS LA SEULE RESPONSABILITÉ DES SIGNATAIRES.

Élus Républicains et CommunistesFront de Gauche

Jean Jacques CARILLON

Retour en régie publique de l’eau et l’assainissement

Le vote, le plus important du mandat, lors du C. Communautaire du 15 nov du retour en régie publique de l’eau et de l’assainissement au 3 fév 2015 fait suite à l’action opiniâtre de l’Association des Usagers de l’eau et l’action spécifique des Elus communistes et Républicains. Il est conforme à leur engagement lors des municipales de 2008.Ce retour en régie se fera sans pénalité ni dédommagement.Un service public de l’eau et l’assainissement débar-rassé de la rémunération de l’actionnaire dégagera plus d’investissement, une baisse significative du prix de l’eau, si les élus le décident! Enfin il est à noter une hostilité de la droite à ce retour en régie qui a voté contre ne voulant pas contredire leur choix de 1992 qui privatisait ce service

Tous les jours on voit ou on entend que des négo-ciants, des intermédiaires, des industriels se moquer de l’être humain en lui faisant avaler tout et n’importe quoi et parfois à l’hygiène douteuse, l’essentiel étant pour eux de faire d’énormes profits. Comment avoir confiance ?... Voilà, c’était juste un cri de colère.

Groupe SolidaritéCommunautaire

Thierry GABLE

Eau : un choix purement politique

Au vu des résultats chiffrés de l’étude, aucun mode de gestion de l’eau et de l’assainissement n’a obtenu la moyenne. En commission d’appel d’offre, le marché aurait été déclaré infructueux. Contrairement à la DSP, le mode de gestion choisi par la majorité répond à un critère unique : l’éthique. Cette dernière se décline comme suit : contrôle du service, transparence de l’infor-mation et aide aux plus démunis (une charte solidarité existe ce-pendant depuis 2001). Ce critère a prévalu au détriment des perfor-mances économiques, techniques et environnementales qui nous sont chères. Le plus étonnant est l’attachement

de la majorité à la marge d’inves-tissement de 600K€ en faveur de la régie, qui en réalité, déduite de la part fiscale que percevait PMA (500K€) se traduit seulement par une économie de 100K€.Par ailleurs, sauf dérogation aux dispositions du Code du travail, les agents PMA n’auront pas le même traitement que ceux sous contrats privés, ils deviendraient alors une variable d’ajustement indigne du service public. Quelle éthique !En référence aux dires du Directeur du cabinet qui a fait l’étude : «…il n’y a pas de différence entre DSP et Régie. Le choix sera plus politique qu’économique ».Sans parler des 95M€ demandés par Véolia pour rupture de contrat !

Groupe « Ensemble pour le Paysde Montbéliard »

En vertu de la règlementation en vigueur sur la com-munication en période pré-électorale, et à l’approche des élections municipales, le groupe Démocrate, Socialiste et Vert a décidé de suspendre la parution de ses tribunes politiques jusqu’à fin mars 2014.

Groupe Socialiste Républicainet Citoyen

Éric LANÇON

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Le CROUS, Centre des œuvres universitaires et scolaires de l’académie de Besançon, gère les résidences et restaurants universitaires, les bourses et l’aide sociale pour les 7 000 étu-diants de l’Aire urbaine depuis son antenne Nord Franche-Comté. À sa tête, Catherine Jal-lon manage 53 personnes « au service, précise-t-elle, de la réussite de tous les étudiants. » Elle, qui « aime travailler en équipe », conçoit le ma-nagement en termes d’implication : « Expliquer les projets motive les gens, leur donne envie de

s’y impliquer, fixer des objectifs clairs aide chacun dans son travail. »Pour mener à bien sa mission, Cathe-rine Jallon puise dans son expé-rience profession-nelle. Formée à la gestion des PME, elle a exercé dans le privé puis dans différentes insti-tutions universi-taires : UTBM, IUT de Belfort-Montbé-liard, CROUS… Des fonctions liées à la communica-tion, aux relations

extérieures et à la valorisation des activités. Devenue attachée de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur, elle a choisi de postuler comme directrice de l’antenne Nord Franche-Comté du CROUS. « Je suis quelqu’un de très impliqué dans son travail, explique-t-elle, je peux ainsi mettre mon expérience du mana-gement au service du domaine que je connais le mieux, l’enseignement supérieur. »

Présente sur le campus

Basée à Belfort, Catherine Jallon est cependant très pré-sente sur le campus montbéliardais. Elle souligne « le parte-nariat efficace avec PMA, qui s’est traduit par la mise en place, dès 2008, d’un comi-té de pilotage Vie du campus ». Elle cha-peaute notamment sur place les agents

du restaurant universitaire des Portes du Jura. Ils assurent chaque midi 400 repas, animent la cafétéria et accueillent les déjeuners de travail ou réunions des partenaires institutionnels du CROUS dans la nouvelle salle des hôtes. Les agents d’accueil des résidences univer-sitaires assurent également la permanence administrative du CROUS dans l’aggloméra-tion. Avec les 83 chambres de la résidence des Portes du Jura et les 143 appartements de la résidence René Thom, au centre-ville, le Pays de Montbéliard dispose d’une offre de qualité en logements étudiants. Très attentive au bien-être de ces derniers, Catherine Jallon rappelle « l’af-fectation par le CROUS de logements en cours d’année, importante notamment pour satisfaire les besoins des étudiants en alternance ou les stagiaires. »

Créer des liens

Côté innovation, la directrice évoque le pot des nouveaux, organisé en octobre sur le campus, « un moyen pour les étudiants de se rencontrer et de rencontrer les personnels du CROUS. » Ou encore l’étudiant relais, qui intervient 15 heures par mois pour faire remonter les attentes des étudiants, notamment autour des projets du CROUS, tels la salle à manger commune, en-visagée dans la résidence René Thom, ou le partenariat avec les institutions culturelles de l’agglomération, en voie de démarrage. █

Directrice de l’antenne Nord Franche-Comté du CROUS depuis le 1er septembre, Catherine Jallon est une actrice déterminée du dynamisme universitaire du Pays de Montbéliard.

Catherine Jallon,une énergie au service

de la vie étudiante

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Et en dehors du travail ?Catherine Jallon habite le village de Bermont avec sa famille, à mi-chemin de Montbéliard et Belfort, près de la gare TGV. Si sa prise de fonctions lui a confisqué quelque disponibilité, elle consacre toujours une soirée par semaine à un cours de modern jazz avec sa fille de 13 ans, « un grand moment de complicité », et une autre, « dans la mesure du possible », à des séances de zumba « pour se vider l’esprit ». Le weekend, c’est ski nautique ou ski de piste, selon la saison !

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Finale de Coupe du monde à Nommay

A la mi-novembre déjà, les équipes de télévision repéraient le tracé de la finale de la Coupe du monde de cyclocross autour de la base du Pays de Montbéliard. Orga-nisée par le Cyclocross internatio-nal de Nommay avec le soutien de Pays de Montbéliard Aggloméra-tion, l’épreuve sera en effet diffu-sée en direct en Belgique, aux Pays-Bas et en Tchéquie, en différé en France et dans de nombreux pays. L’élite mondiale de la discipline s’élancera dimanche 26 janvier, à 15 h, sur le tracé de 2,6 km aména-gé aux abords de la base nautique. A la manœuvre, les 15 meilleures nations au monde, représentées chacune par 8 à 10 coureurs, des vedettes du circuit professionnel qui brillent également sur le Tour de France, le Giro1 ou la Vuelta2. Sera notamment présent le Doubien Francis Mourey, qui figure dans le top 5 mondial. Dans les heures qui précèderont, les juniors, les espoirs et les féminines auront disputé leurs finales respectives sur le même circuit.

Superbe spectacleC’est incontestablement au pré-sident du CCINO, Denis Mercier, qu’on doit la création du Cyclo-cross international de Nommay, il y a 35 ans, puis sa montée en puis-sance. Le club en est aujourd’hui à sa 10e épreuve de Coupe du monde et à sa 3ème finale ! « Plus de 300 bénévoles seront présents pour accueillir en toute sécurité les 8 à 10 000 spectateurs attendus, explique l’ancien coureur. Le tracé, réparti entre Nommay et Brognard, est très exigeant, souligne-t-il, avec du relief et des portions roulantes. Les coureurs les plus complets pourront vraiment s’exprimer, comme on a pu l’observer lors du championnat de France, en janvier dernier. » On peut donc s’attendre à un superbe spectacle et à de beaux

exploits, en particulier de la part du futur vainqueur de l’épreuve et du futur titulaire du trophée mondial. █

1 Giro : tour d’Italie2 Vuelta : tour d’Espagne

cyclo-cross-nommay.fr

Didier Wampas et le Pays de Montbéliard, c’est toute une histoire. Outre ses nombreux concerts avec les Wampas, le chanteur avait participé en 2010 à un concert à l’atelier des Môles, en sou-tien à l’ouverture du Moloco. Le 25 janvier, le roc-ker fraîchement retraité de la RATP inaugurera l’année 2014 dans la grande salle avec les Bikini Machine, un groupe de rock rennais qui puise ses influences dans les années 60. « L’alliance entre les deux marche à merveille. Ils ont une présence énorme, ils envoient », commente David Demange, directeur du Moloco, qui les a vus en concert à Rencontres et Racines en 2012. Autour de l’album « Comme dans un garage » sorti en mars et des tubes mythiques des Wampas, « cette date devrait réunir les jeunes et moins jeunes », commente le directeur. Au cours de cette soirée, il signe aussi le grand retour des Nains porte quoi, un trio punk rock de Lure, qui avait cessé de se produire il y a quelques années. Fans de Didier Wampas, à qui ils ont consacré une chanson, ils pourront s’en donner à cœur joie en première partie, déguisés en nain de jardins. «Leur univers se rapproche de celui des Deschiens », commente David Demange aux commandes de cette soirée qui s’annonce déli-cieusement loufoque.

Didier Wampas & Bikini Machine, le 25 janvier à 20h30. Guichet soir : 18€, prévente et abonnés soir : 15€, Abonnés prévente : 12€. █ lemoloco.com

Didier Wampas ouvre 2014 au Moloco

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RENDEZ-VOUS

Le voyage musical avait commencé dans les méandres historiques du Moyen-Âge et de la Renais-sance en 2011. L’an passé, il s’était poursuivi sur les rives du baroque et du classique. Cette année, Denis Morrier mène sa barque à bon port, aux confins des XIXe et XXe siècle. Le professeur de culture musicale au conservatoire du Pays de Montbéliard animera quatre conférences, en partenariat avec un autre service de l’agglomération, celui de l’enseignement et son université ouverte, à partir du 20 janvier. Toutes seront ponctuées d’illustrations musicales et chorégraphiques vivantes par les élèves du conser-vatoire. Le 20, l’enseignant reviendra d’abord sur la signification linguistique des différents courants qui ont marqué ces deux siècles. « La définition du romantisme par exemple diffère pour chacun, de même qu’elle n’a pas la même signification en litté-rature et en musique», fait-il remarquer. Le 27 janvier,

il enchaînera avec les métamorphoses du chant et de l’opéra avant d’aborder, début février, la question de la mémoire en musique. « Après la seconde guerre, plusieurs musiciens réunis autour de Pierre Boulez au XXe siècle ont voulu faire table rase du passé, en envisageant une musique basée sur l’amnésie », explique-t-il. La quatrième et dernière conférence, début avril, sera consacrée à la danse. Ouvert à tous et gratuit, ce cycle reste « compréhensible et abordable », promet Denis Morrier, très désireux de

poursuivre l’aventure avec l’université ouverte pour d’autres conférences musicales. █

Conférences musicales du conservatoire et de l’université ouverte, les 20 et 27 janvier à 18h au grand amphithéâtre du pôle uni-versitaire du Pays de Montbéliard, portes du Jura. Entrée libre et gratuite.

Le 30 janvier au 19, le centre régional d’art contem-porain, musique et arts plastiques s’entremêlent à l’occasion d’un dialogue amoureux entre piano et électro. Entre performance, concert, exposition, la

soirée « Something in between » porte bien son nom. Cinq pièces créées par des professeurs et des étu-diants ayant travaillé ou travaillant encore au conser-vatoire, seront interprétées par la pianiste Véronique

Ngo Sach Hien. « Toutes sont écrites pour piano et électro. L’électronique s’écrit en temps réel, en fonc-tion du mode de jeu du pianiste », dévoile Jacopo Baboni Schilingi qui accompagnera Véronique Ngo Sach Hien pour « Réflexions pour piano ». Le pro-fesseur, qui a joué plusieurs fois au CRAC, estime que le bâtiment se prête parfaitement à cette mu-sique plus « interactive » que « contemporaine ». « La géométrie atypique offre un rapport avec le public particulièrement intéressant », explique-t-il. Les auditeurs découvriront également les pièces de Pierre Jodlowski, Giacomo Platini, Kevin Gironnay et Hans Tutschku en même temps que l’exposition Entre chien et loup. « Ce projet est bien tombé par rapport à l’exposition qui interroge notre rapport à la perception, entre abstraction et figuration, entre ombre et lumière », se félicite Jean-Marie Boizeau, chargé de l’action culturelle du Crac. « Something in between » sera précédé la veille d’une audition des élèves pianistes à 18h et suivi de « Round Midnight » le lendemain à 20h30. █

Something in between, jeudi 30 janvier à 20h30 au 19. Round Midnight, vendredi 31 janvier à 20h30 au 19.Entrée libre.

La musique,quelle histoire !

Mi-piano, mi-électro : « Something in between » au 19

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Ne lui dites pas que les contes ne sont qu’his-toires sans consistance. Mapie Caburet, directrice artistique de la compagnie À la lueur des contes, aura tôt fait de vous corriger : « on pense à tort que ce sont des histoires gentillettes alors qu’elles sont une parole puissante pour aider les enfants à se construire ». C’est ce message qu’elle fera pas-ser le 21 janvier lors de la conférence contée « Des contes pour grandir » à la médiathèque de Montbé-liard. Pour illustrer et argumenter son propos, la conteuse s’appuiera sur « Pousse », un conte pour les 4-6 ans qui évoque la difficulté d’un enfant à quitter les jupes de sa maman. « Les contes per-mettent d’identifier ses émotions et de les gérer. Un enfant peut apprivoiser la peur d’être rejeté, abandonné ou perdu confortablement assis sur les genoux de son papi ou de sa mamie », explique Mapie Caburet.

Un refuge pour toute la vieUtile pour les adultes comme pour les enfants puisque Pousse évoque également la difficulté des parents à laisser partir leur enfant. « Les contes sont présents à chaque étape de la vie. Ils nous aident à franchir des étapes, de la petite enfance à l’enfance en passant par l’adolescence et même l’âge adulte », constate Mapie Caburet. Depuis

2002, la conteuse et ses quatre collaborateurs, tous originaires du Pays de Montbéliard, n’ont eu de cesse de faire circuler ce message au cours de forma-tions, stages et conférences. La compagnie tourne aussi dans toute la France avec des spectacles pour enfants. Avec « le 29, ça conte », elle fait les 29 de chaque mois le tour des 29 communes du Pays de Montbé-liard. L’initiative, lancée en 2005, connaît un franc succès. « Lorsqu’il y a 80 personnes, on pleure car c’est peu », se réjouit la conteuse, toujours prête à conter la bonne parole.

Conférence contée « des contes pour grandir », le 21 janvier à la média-thèque. Entrée libre et gratuite.

Le loup du petit chaperon rouge, la reine de Blanche-Neige, ou l’ogre du Petit Poucet... On se souvient tous d’un conte qui nous a marqués petits. Loin d’être anodines, ces histoires nous aident à grandir.

Un stage pour apprendre à conter

« Il n’y a rien de plus facile que de raconter une histoire. Il n’y a rien de plus difficile que d’être un bon conteur », selon Mapie Caburet. Pour apprendre aux adultes débutants à bien conter, la directrice artistique dispensera un stage d’initiation le week-end du 25-26 janvier à Montbéliard. Au programme : « beaucoup de travail sur l’imaginaire, l’improvisation et sur comment s’approprier une histoire ». La conteuse reviendra sur les techniques « méconnues » de l’art de conter, différentes de celles du comédien ou du lecteur.

Horaires : samedi 25 janvier de 10 à 19h. Dimanche 26 janvier de 10h à 17h. Tarif : 150€ les deux jours +10€ d’adhésion. Dix personnes maximum. Bulletins d’inscription à télécharger sur www.alalueurdescontes.fr ou 03 81 96 65 73.

Les contes, ça compte pour grandir

Mapie Caburet utilise

le conte à des fins

pédagogiques

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Après avoir consacré 29 numéros à mettre à l’honneur les communes de l’Agglo, Puissance 29 propose de vous faire découvrir des lieux insoupçonnés…

Supportez, vous êtes filmés !

Dans les coulisses du PC sécurité du stade Bonal

Soirée de Ligue 1, mercredi 4 décembre. Pour la réception de Reims, le stade Bonal accueille 10 561 spectateurs. Et derrière les écrans des 33 caméras de surveillance, à peine quatre paires d’yeux pour tous les surveiller.Bienvenue dans le poste central de sécurité, véri-table tour de contrôle située au dernier étage du stade. De toute évidence le meilleur point de vue sur la verte pelouse qu’on découvre derrière la large baie vitrée surplombant le terrain. Mais ici, on ne s’émerveille pas devant les actions de but. Pierre Schlatter, directeur de l’organisation et de la sécurité, et ses trois collègues ne sont pas au spectacle, même s’ils ont le regard rivé sur tout.Le coup d’envoi n’est pas encore don-né que les talkie-walkies s’agitent de partout. Les 90 stadiers font remon-ter les informations au « central » et à Pierre Schlatter, ancien commandant de la police aujourd’hui à la retraite qui orchestre la manœuvre. Sur les écrans de contrôle, on « zoome » : une banderole en passe d’être déployée, un suppor-ter visiteur mal assis, un mouvement de foule sus-pect… Le risque principal le plus fréquent reste le départ d’un engin pyrotechnique, du type fumigène.

Les moindres faits et gestes sont observés, mais également enregistrés sur disque dur. Le cas échéant, un officier de la police judiciaire installé dans la salle qui jouxte le PC pourra utiliser les pho-tos imprimées instantanément pour confondre un

délinquant. Six portraits de supporters sont d’ail-leurs punaisés au mur : ils sont interdits de stade. Repéré après quarante minutes de match, l’un deux sera appréhendé par la BAC à la mi-temps.

Du match, d’ici, on ne sait rien. Ou si peu. 19h16 : une clameur monte du stade, qui interroge les quatre hommes du PC sécurité. « On s’en est pris un là, non ? », Reims a ouvert le score. Le directeur de la sécurité s’inquiète de la réaction des groupes

de supporters sochaliens et notamment des Joyriders. Mais le talkie-walkie qu’il a dans la main, courroie de transmission de l’ambiance des tribunes, ne grésille pas. La soirée suit son cours. « Pour nous, il n’y a jamais de match calme, répond le chef du PC sécurité. La moindre erreur d’arbitrage, le moindre incident, peuvent tout déclencher. »

Il n’en sera heureusement rien, malgré la défaite du FCSM (2-0). On déplorera certes la chute d’un homme depuis la tribune des Forges, qui nécessite l’envoi de la protec-tion civile pour l’évacuer. Mais la tranquil-lité prévaudra en seconde période. 21h, la porte du local - toujours fermée à double tour – se rouvre sur le dehors. Au vu et

au su du monde extérieur qui ne voit pas que le PC sécurité voit tout. █

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Ils ont beaucoup de talent et ne manquent pas d’humour. Sur le site internet de West Origines, on trouve une rubrique, discrète, intitulée « Awards ». On les voit, en smoking et robe du soir, devant un rideau rouge qui pourrait être celui d’un théâtre hol-lywoodien un soir de remise des Oscars. S’ils ne se prennent pas au sérieux, les membres du collectif West Origines font très sérieusement les choses. Le premier épisode de leur web-série, « Retrospect », ne laisse aucun doute sur leur professionnalisme. Dès les premières secondes, tout est stupéfiant de mai-trise. Le son, la musique (les notes froides d’un pia-no), les images, le cadre, l’atmosphère… tout est juste. On est immédiatement dans l’histoire. Abdel Halim et Quentin Gianella, tous deux à l’origine de West Origines, sont issus de la filière multimédia de l’IUT de Montbéliard. Leur passion du cinéma remonte à l’enfance. Abdel (réalisateur, scénariste et acteur) a dévoré les films de John Carpenter et d’autres maîtres du fantastique des années 80. Aujourd’hui, il confesse une admiration pour les séries Sud-Co-réennes. Quentin (réalisateur, scénariste, composi-teur) a davantage été marqué par Georges Lucas et Tarantino. L’un et l’autre ont réalisé leurs premiers films à l’adolescence. Leur rencontre, au lycée, mar-quera un tournant. En 2010, ils créent West Origines avec une poignée d’amis, passionnés de cinéma eux

aussi. L’idée ? Réu-nir toutes les com-pétences possibles… et faire des films. La mairie de Seloncourt leur offre un local qui deviendra leur stu-dio. Abdel et Quen-tin, professionnels indépendants dans le multimédia, ap-portent leur matériel à la jeune association. Le reste viendra des cotisations des membres, une quinzaine aujourd’hui. L’équipe se renouvelle au fil des projets. Ils sont tous jeunes, étudiants ou actifs. Tout le monde est polyva-lent, les acteurs sont aussi techniciens, compositeurs, scripts, graphistes …La production de West Origines est très variée. En trois ans, ils ont réalisé une dizaine de courts et moyens métrages d’inspiration très diverse (de la parodie publicitaire au thriller fantastique). Leurs films sont visibles sur internet. Les liens circulent, les spectateurs commentent. Une communauté de fans encourage le collectif et celui-ci partage sa pas-sion en dévoilant des « making-of ». Il y a beaucoup

d’enthousiasme, d’exigence, de générosité, et rien d’autre à gagner, pour l’instant, que le plaisir de faire, d’apprendre, de se perfectionner. █

Leur studio est à Seloncourt mais leur terrain de jeu est planétaire. Créée en 2010, l’association West Origines réunit une quinzaine de jeunes passionnés du septième art qui conçoivent et réalisent des films diffusés sur la toile.

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West Origines,la passion cinéma En attendant

« Archives »… Les web-séries sont la grande affaire du

moment. Réalisées par des amateurs, elles sont la version low-cost de leur modèle télé. Et elles captivent déjà des millions de fans. Néanmoins, on ne fait rien sans moyen. Aujourd’hui, ces jeunes producteurs

sont de plus en plus nombreux à lever des fonds auprès du public par le biais de plateformes de f i n a n c e m e n t participatifs. West Origines a décidé de tenter ce pari du « crowdfounding » pour financer sa nouvelle web-série, « Archives ». L’action de ce

thriller fantastique démarre dans une forêt ou des phénomènes étranges viennent de se produire. On ne peut pas vous en dire davantage… █

Teaser de Archives sur : westorigines.com

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Levez la tête place Saint-Martin et obser-vez le garde-corps de la porte-fenêtre située au deuxième étage du musée : sans doute y apercevrez-vous, subtilement entrelacés, les initiales BR, du nom des anciens propriétaires des lieux. Vingt ans après leur mariage, célé-bré en 1754, Anne-Madeleine Beurnier et son époux Georges-David Rossel décident de faire construire une demeure à la hauteur de leur fortune. Anne-Madeleine est issue d’une richis-sime famille qui a prospéré dans le commerce. Georges-David est responsable des affaires à la cour de Wurtemberg, dont il est un hôte régu-

lier. Pour concevoir leur projet, les époux font appel à l’architecte Philippe de la Guêpière, à qui l’on doit, entre autres, les châteaux de Soli-tude à Stuttgart et de Monrepos à Ludwigs-burg. Anne-Madeleine suit avec attention les travaux et donne son avis sur tout, aussi bien la décoration que la disposition des chambres. Signe de modernité : l’architecte fait aména-ger des latrines privées pour la famille et aussi pour les domestiques.

Un grand salon classé monument historiqueL’hôtel est composé d’un bâtiment principal et de deux ailes comprenant une cuisine, une chambre de domestique, une buanderie, une écurie, une cave voûtée avec une cuverie et un pressoir. Fait remarquable : une petite cuisine est aménagée à côté d’une chambre de bonne pour préparer les menus services pour les chambres à coucher. Les appartements du bâti-

ment principal se distinguent par l’opulence de leur mobilier, en particulier le grand salon, clas-sé monument historique. Entièrement rénové et restauré en 1994, il a conservé son magnifique plafond en gypse blanc et son poêle en faïence, commandé à l’artisan Jacob Frey en 1772. De couleur verte à l’origine, les maîtres des lieux insisteront pour qu’il soit peint en blanc « avec des fleurs en couleur naturelle ». La maison est inaugurée deux ans plus tard, en 1774. Les époux Beurnier-Rossel, qui auront sept enfants, y pas-seront toute leur vie. La bâtisse restera entre les mains de la famille Beurnier jusqu’en 1909, date à laquelle Charles-Louis Edmond, chirurgien des hôpitaux de Paris, en fera l’acquisition. Quelques années après sa mort et conformément à sa volonté, le bâtiment devient musée. Il accueille d’abord le musée privé de la Société d’Émula-tion avant de devenir, en 1993, le musée muni-cipal que l’on connaît aujourd’hui.

Un trésor dans leur maisonLorsqu’Anne-Madeleine disparaît en 1802, treize ans après son mari, il faut sept jours au notaire Fallot pour énumérer, classer et transcrire les nombreux biens de la famille. L’inventaire, de cinquante pages, comprend, entre autres : 33 bijoux dont six paires de boucles d’oreille, trois colliers dont un en or avec améthystes, émeraudes et rubis. 35 pièces d’argente-rie, 203 pièces d’étain dont 116 en étain fin, 525 pièces de porcelaine et faïence, 14 miroirs et tableaux, 142 meubles en bois et 199 tenues. Un inventaire qui dépasse tous les vers de Prévert. █

C’est un joyau d’art et d’histoire niché en plein cœur du centre-ville. Aujourd’hui musée, l’hôtel Beurnier-Rossel abrita, il y a plus de deux cent ans, l’une des familles les plus aisées de la ville.

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Dans l’intimité des Beurnier-Rossel

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Page 28: Puissance 29 N101 Janvier 2014

PUISSANCE 29 – N°99 NOVEMBRE 2013 / 28