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ENTRACTE Un projet musical Venezuelo-montbéliardais p. 24 ÉVÉNEMENT Le Moloco devient SMAC p. 03 CAMPUS Les filières ouvrent leur portes p. 17 PUISSANCE 29 L’ACTUALITÉ DU PAYS DE MONTBÉLIARD 102 | FÉVRIER 2014 www.agglo-montbeliard.fr P. 06 Agglomération Une volonté COMMUNES

Puissance 29 N102 Février 2014

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Page 1: Puissance 29 N102 Février 2014

ENTRACTEUn projet musical Venezuelo-montbéliardaisp. 24

ÉVÉNEMENTLe Moloco devient SMACp. 03

CAMPUSLes filières ouvrent leur portes p. 17

PUISSANCE 29L ’ A C T U A L I T É D U P A Y S D E M O N T B É L I A R D

N° 102 | FÉVRIER 2014www.agglo-montbeliard.fr

P. 06 Agglomération Une volonté COMMUNES

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03 Événement Le Moloco obtient un label national

04-05 Repères

06-11 DOSSIER Agglomération : Une volonté « communes »

12-13 ServicesUn nouveau service 1dispensable L’actualité du projet Cadencité

14-15 En images

16 ÉconomieContirep, modèle de développement

17 -CampusL’université ouvre ses portes

18-19 Éco-aggloPlan climat : l’affaire de tous – acte II

20 Tribunes

21 PortraitNathalie Claudel : restauratrice labellisée qualité tourisme

22-23 Rendez-vousUne nouvelle exposition pour la réouverture de la DamassineConcert des GospelsingersRendez-vous du patrimoine gourmand Salon des sports mécaniques

24 EntracteOrchestre d’enfants : Venezuela - Pays de Montbéliard, l’accord parfait

25 CoulissesCentre de tri de la Charmotte : où vont nos déchets ?

26 EnsembleCézam FRACAS

27 RefletsMathilde Laigle, une Vandoncourtoise chez l’oncle Sam

sommaire

Retrouvez Puissance 29 et toute l’actualité en ligne sur www.agglo-montbeliard.frDirectrice de la publication : Martine Voidey – Directeur de la communication : Christophe Devillers – Rédactrice en chef : Adeline Coquet – Rédaction : Pierre Accard - Alexis Beuscart - Eléonore Tournier - Régis Tullon - Maquette : Scoop Communication - Réalisation : Ahmed Aliouane – Impression : Estimprim – Photos : Christine Biau - Samuel Coulon - John Darboux - Simon Daval - Richard Frischkandel - Cyril Ferrand - Guillaume Frey - Christian Lemontey - Florian Roy – Lorius - Sarkis – Coordinateur photos : Philippe Michel – Puissance 29 : Pays de Montbéliard Agglomération, 8, avenue des Alliés – BP 98407 – 25208 Montbéliard Cedex – Téléphone : 03 81 31 88 88 – Courriel : [email protected] – N° ISSN : 1279-869X Puissance 29 est adhérent de l’Union des journaux et journalistes d’entreprises de France. Tirage : 50 000 exemplaires – Couverture : Cyril Ferrand

ÉDITO

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PUISSANCE 29

À quelques semaines des échéances municipales, Puissance 29 revient dans son dossier (à partir de la page 6) sur le lien qui unit les 29 com-munes de l’agglomération et la structure intercommunale qu’elles ont décidé de former ensemble. Equipements, projets lourds, regroupement des moyens, voilà ce que permet la coopération intercommunale, qui débouche sur des actions ou des services que les communes n’auraient pas pu faire seules. Cette idée qu’il faut s’allier et faire ensemble pour faire mieux est également contenue dans le Plan Climat territorial de l’agglomération. La baisse des émissions de gaz à effet de serre passe par la mobilisation de chacun, y compris des entreprises (p.18 et 19).

A propos d’entreprise, connaissez-vous Contirep et sa réussite notable (p.16) ? D’une certaine manière, la collaboration, l’unisson, c’est aussi le fil rouge de l’action de l’association FRACAS (p.26), de la création d’un orchestre d’enfants avec le Venezuela (p.24) ou bien de la formation de gospel dont il est question en page 22. A côté du projet Cadencité (p.13) dont les premiers travaux commencent, le service public s’enrichit d’une nouvelle structure d’aide à la personne, 1dispensable service (p.12). Puissance 29 vous fait vivre une visite inédite du centre de tri à travers les yeux d’une bouteille de plastique (p.25). Les universités ouvrent leurs portes le temps d’une journée (p.17) et, c’est l’événement (p.3), le Moloco obtient un label national décisif pour son développement.

Du côté des labels, la Morillade à Valentigney est le douzième restaurant à être labellisé qualité tourisme (p.21). Et puisqu’on en est à la table, prenez connaissance du projet passionnant organisé par le CFA (p.23), qui mêle histoire et gastronomie. Il ne vous reste qu’à vous rendre, au choix, à la Roselière pour le Salon des sports mécaniques (p.23) ou à la Damassine pour l’exposition sur la construction ancienne (p.22). Quant à Mathilde Laigle (p.27), gageons qu’elle n’a besoin de personne pour faire sa promotion !

Bonne lecture,

La Rédaction

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« SMAC » pour « Scène de Musiques AC-tuelles ». Un peu plus d’un an après son inau-guration officielle, le Moloco rejoint ce club des 88 salles labellisées par l’Etat en France. En Franche-Comté, elle est la deuxième après la Rodia de Besançon à obtenir cette distinc-tion décisive. Le label, « équivalent de celui de scène nationale pour le théâtre », récompense

le travail de toute une équipe, initié il y a déjà plusieurs années. Les critères pour l’obtenir était nombreux : « offrir un lieu adapté pour l’accueil et la diffusion des musiques actuelles, avoir une équipe professionnelle au service d’un projet comprenant l’accueil et le suivi des groupes amateurs et professionnels », énumère David Demange, satisfait d’avoir dé-croché le label rapidement après l’ouverture en septembre 2012. « Certaines salles mettent 25 ans à l’obtenir ! », souligne-t-il.

Une SMAC interdépartementaleL’exemple intéresse au plus haut niveau de l’Etat et pourrait même faire des émules. Car, une fois n’est pas coutume, le label a été attribué simultanément au Moloco et à la Poudrière de Belfort avec qui David Demange et toute son équipe travaillent main dans la main. « Nous avons une société en partici-

pation qui réunit les deux entités et qui, elle aussi, a obtenu le label », précise-t-il. Les deux structures ont créé un poste mutualisé dédié à l’accompagnement des groupes de l’Aire urbaine qui va être renforcé grâce à la labelli-sation (lire l’encadré). Le public y trouve son compte. « Ce label va profondément changer la donne. Il va légitimer les deux structures aux yeux du monde professionnel, donc du monde du spectacle, donc des artistes. Les tourneurs regardent prioritairement ces scènes-là. Nous espérons avoir des propositions encore plus intéressantes », se félicite le directeur. Lors de l’inauguration le 20 septembre 2012, Pierre Moscovici avait parlé de « Moloco motive ». La salle est aujourd’hui sur de bons rails. █

La salle de concert de Pays de Montbéliard Agglomération est la deuxième structure comtoise à décrocher le label SMAC. Une reconnaissance conjointe avec la Poudrière de Belfort, pour mieux assoir leur rayonnement dans le paysage culturel régional.

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

Le Moloco obtient un label national

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L’équipement d’agglomération dédié aux musiques actuelles est officiellement labellisé SMAC dans le

même temps que son voisin belfortain, la Poudrière.

Depuis 2011, MA scène nationale s’associe à la diffusion des concerts de l’orchestre dans le Pays de Montbéliard. Cette saison, douze rendez-vous sont proposés aux scolaires et au grand public de l’agglomération, dont le concert du Nouvel an. « L’arrivée d’un orchestre régional de très haute qualité

est importante pour le public. Il a permis de faire venir à Montbéliard de grands noms de la musique classique », se félicite Arnaud Santos, responsable de la communication de MA scène nationale. Des projets communs autour de la jeunesse sont également en réflexion pour les prochaines saisons.

De nouveaux financements

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ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

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Technoland II monte en puissance avec Zimmer, Metalhom et Technoferm.

La première n’est pas une inconnue sur le secteur puisque la société, leader mondial de la prothèse de genou, quittera au second trimestre le site qu’elle exploite aujourd’hui sur Technoland I. Auparavant propriétaire de son bâtiment, elle devient locataire sur le nouveau site. En effet, dans un nouveau bâtiment de Technoland II, construit par la Société d’économie mixte Pays de Montbéliard Immobilier d’entreprise, Zimmer, désireuse de se recentrer sur un site plus compact, a trouvé des espaces plus adaptés à ses besoins. L’engagement de Pays de Montbéliard Agglomération a également été un message fort adressé au groupe et qui l’a convaincu de rester

sur Technoland II. Metalhom, de son côté, est une société nouvellement créée et hébergée de manière transitoire sur le site dit « PCI ». Spécialisée dans des prestations d’oxycoupage et de découpe non conventionnelle, elle construit un bâtiment imposant sur Technoland II destinée à accueillir ses activités dès le mois d’avril.

Autre arrivée sur la nouvelle zone d’activités, Technoferm est la première implantation d’une entreprise de la filière bois sur Technoland II. Spécialisée dans la fabrication de portes et fenêtres, elle a pris place dans le paysage de Technoland II en fin d’année dernière et concrétise la stratégie de diversification de Pays de Montbéliard Agglomération vers la filière bois. █

Technoland II en plein essorÉCONOMIE

Lancés fin 2012, les emplois d’avenir trouvent progressivement leur vitesse de croisière dans le Pays de Montbéliard. Un an, c’était le laps de temps nécessaire pour lancer les opérations et assimiler les différentes

conditions d’accès à ce type de contrat réservé aux 16-25 ans sans emploi. Résultat, un peu plus d’un an plus tard, 230 jeunes de l’agglomération ont eu - ou auront très prochainement - l’occasion de faire leurs premières armes dans le monde de l’emploi via la signature d’un contrat en CDD d’une durée d’un an minimum.La majorité d’entre eux sont recrutés dans le secteur non marchand, notamment dans les collectivités et le milieu associatif. Mais de nombreux emplois d’avenir sont disponibles dans le BTP ou encore la restauration. Des occasions à saisir en se rapprochant de la Mission locale du Pays de Montbéliard. █

Tél. 03 81 31 88 00w w w . e s p a c e j e u n e s -

fcomte.org

Mettre le pied des jeunes à l’étrierEMPLOI

Déchetteries en accès réservé

DÉCHETS

À compter du mardi 4 février 2014, et ce chaque mardi matin, de 9h à 12h, l’accès aux 4 déchetteries fixes (Montbéliard, Seloncourt, Vieux-Charmont et Voujeaucourt) sera réservé aux services des communes de l’Agglomération. Dans ces créneaux et afin de ne pas mélanger les flux usagers/communes, la population n’aura plus accès aux déchetteries. █

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L’entreprise Zimmer numéro 1 mondial de la prothèse genoux s’installera prochainement sur Technoland II

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REPÈRES

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C’est la bonne nouvelle des chiffres publiés par l’Insee en fin d’année dernière. La chute de la population du Pays de Montbéliard, notée ces dernières décennies, a été enrayée. En 2011, le Pays de Montbéliard comptait 117 614 habitants. Mieux, sur les 29 communes de l’agglomération, 18 d’entre elles ont enregis-tré, durant cette période, une augmentation de population. La cité des Princes, ville-centre reste quand à elle, avec 25 974 habitants en 2011, la ville

la plus peuplée, gagnant en vitalité lors des deux dernières années en franchissant de nouveau la barre des 26 000 habi-tants, gagnant une bonne centaine d’habitants par apport à l’année dernière. L’évolution du cadre de vie de ces dernières années en matière d’habitat, de culture ou de transports notamment, contribuant à l’attractivité de l’ensemble de l’agglomération permet aujourd’hui d’arrêter la spirale déflationniste. La stabilisation est en marche. █

Une population stabiliséeDÉMOGRAPHIE

Le musée du Château de Montbéliard se présentera sous un nouveau jour à partir du 5 juin. À travers son exposition « Aimants », l’artiste turc Sarkis y confrontera ses créations avec les collections des lieux. Connu et reconnu dans le monde entier – il expose également à Bucarest et à Amsterdam en ce début d’année – c’est cette fois l’antre historique de la cité des Princes qui aura les honneurs de son talent. Sarkis proposera une rencontre entre les personnages illustres du Panthéon de l’Histoire de France et les personnes anonymes de Montbéliard qui ont construit l’histoire locale. Costumes, chaises, oiseaux, tableaux et autres objets insolites des collections des musées de Montbéliard théâtraliseront cette rencontre inédite sur des notes de musique mécanique. À contempler jusqu’au 12 octobre. █

Sarkis revisite le ChâteauEXPOSITION Encore un petit peu de patience ! C’est le jeudi 13 février que les

organisateurs du festival Impetus dévoileront, dans les locaux de Pays de Montbéliard Agglomération, l’ensemble de la programmation de la prochaine édition. Celle-ci se tiendra du 15 au 21 avril sur le Pays de Montbéliard, Belfort, Héricourt et le canton suisse du Jura. Les spéculations vont bon train mais deux rendez-vous sont déjà à noter dans les agendas : les duettistes de Still Standing you s’entrelaceront le jeudi 17 avril aux Bains Douches de Montbéliard puis, le dimanche 20, une soirée concert réunira Amenra, Oathbreaker, Hessian et Treha Sektori à la Poudrière de Belfort. Pour la suite des réjouissances, plus que quelques jours à attendre ! █

www.impetusfestival.com

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On lève le voile sur le festival Impetus MUSIQUE

Sarkis, « Respiration », Le Panthéon, Paris, 2000

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AGGLOMÉRATION

L’INTERCOMMUNALITÉ, ATOUT POUR LE PAYS DE MONTBÉLIARD

Le regroupement intercommunal permet aux 29 communes et à ses 120 000 habitants d’accéder à des services et à des équipements de grande qualité

ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

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AGGLOMÉRATION

L’INTERCOMMUNALITÉ, ATOUT POUR LE PAYS DE MONTBÉLIARD

Première communauté d’agglomération de

France, créée en 1999, Pays de Montbéliard

Agglomération traduit la volonté des

29 communes membres de mettre d’importantes

compétences en commun. Avec, pour tous

les habitants, un niveau d’équipement et de

service accru.

Lorsqu’ils créèrent le deuxième district urbain de France, le DUPM, en 1959, les élus du Pays de Montbéliard étaient des précurseurs. La réussite de la solidarité intercommunale aboutit fin 1999 à la transforma-tion du District Urbain en Communauté d’Ag-glomération du Pays de Montbéliard, ou CAPM, la première sur le terri-toire national. Dotée de compétences élargies, baptisée il y a cinq ans Pays de Montbéliard Agglomération, l’intercommunalité n’a cessé de favoriser la réalisation de projets ambitieux, au service de l’ensemble des communes membres et des habitants.

En effet, que l’on habite Nommay ou Seloncourt, Sainte-Suzanne ou Mandeure, une ville centre ou

un bourg semi-rural, chacun accède à des ser-vices et à des équipements que seule la taille de l’agglomération permet d’envisager. Comprise très tôt par les élus communaux, cette orienta-tion est devenue un atout pour les 29 communes membres et leurs 120 000 habitants.

De l’Axone à NumericaAujourd’hui, on aurait du mal à imaginer la vie sans l’Axone, le pôle universitaire des Portes du Jura, la base de loisirs de Brognard, le Conser-vatoire de musique, le réseau Cadencité bientôt doté d’un transport à haut niveau de service, le Près-la-Rose et l’Ile en mouvement, la Citédo, ou encore le stade Bonal et la gare TGV… D’autres aspects, souvent moins visibles, sont à consi-

dérer : la production et le transport de l’eau, la collecte, le tri et le traitement des ordures ménagères, le pro-gramme de rénovation urbaine qui a changé le visage de nombreux quartiers, l’organisa-tion de manifestations culturelles et sportives qui font rayonner le Pays de Montbéliard, et bien entendu les outils

de développement économique que sont Tech-noland et Numerica.

La volonté des communes de mettre en commun un nombre croissant de leurs compétences a per-mis d’atteindre le niveau de qualité de ces équipe-ments et services. La capacité de l’intercommu-

À LA UNE

06-07 DES COMPÉTENCES EN COMMUN

07-08 DES PROJETS COMMUNAUX FACILITÉS > Une mise en commun des moyens

09-11 DES ÉQUIPEMENTS STRUCTURANTS POUR L’AGGLO > Des exemples concrets

“ LA MISE EN COMMUN DES COMPÉTENCES

PERMET D’ATTEINDRE UN NIVEAU DE QUALITÉ DES ÉQUIPEMENTS ET

SERVICES TOUJOURS PLUS IMPORTANT ”

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nalité et des représentants élus à conjuguer les talents de toutes les communes, plutôt que de se contenter de les additionner, a per-mis de faire aboutir ces projets ambitieux. Les outils de coordination dont s’est dotée Pays de Montbéliard Agglomération - le SCOT, schéma de cohérence territoriale, le PDU, plan de déplacements urbains, le PLH, programme local de l’habitat… - permettent aux communes adhérentes d’envisager un développement équilibré et profitable à cha-cune d’entre elles. Avec pour objectif le bien-être de ses habitants, le Pays de Montbéliard fait partie des agglomérations attrayantes de l’Est de la France, où qualité de vie et dé-veloppement économique sont intimement associés. █

agglo-montbeliard.fr

Des projets communaux facilitésÀ travers sa plateforme d’accompagnement des communes, Pays de Montbéliard Agglomération simplifie la mise en œuvre des projets d’infrastructures et de construction des communes. L’agglomération favorise également les groupements d’achat.

Les communes membres de Pays de Montbéliard Agglomération conservent leur autonomie de déci-sion et d’action dans de nombreux domaines : tra-vaux d’infrastructures, construction de bâtiments communaux… Afin de pallier leur manque éventuel de ressources techniques et d’ingénierie, Pays de Montbéliard Agglomération a mis en place début 2013 une plateforme d’accompagnement. Pour rendre cette plateforme efficace, Pays de Montbé-liard Agglomération dispose d’un chargé de mission, intermédiaire entre les services de l’agglomération

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et les communes. Son rôle consiste à assister le maire ou ses adjoints dans la définition des projets. Les services de l’intercommunalité ainsi mutua-lisés, les communes accèdent à des compétences dont elles ne disposent pas dans leurs propres équipes.

Fournir des compétencesDepuis le lancement de la plateforme, une dizaine de communes ont fait appel au dispositif. Selon la nature et

l’ampleur des projets, Pays de Montbé-liard Agglomération peut assurer le montage des cahiers des charges ou apporter son aide pour la constitution des dossiers. Exincourt, par exemple, s’est appuyée sur le dispositif pour son projet de mise aux normes d’une crèche/halte-garderie, en cours de ré-alisation. Brognard se fait aider dans l’organisation des différentes phases d’un projet d’aménagement des voiries aux abords de la mairie, ce qui permet

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Transports, culture, accessibilité, l’intercommunalité participent à l’amélioration du cadre de vie des habitants

Dans le Pays de Montbéliard, qualité de vie et développement économique sont intimement liés

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DOSSIER

Composée de communes de taille moyenne ou petite, l’agglomération, à son origine, s’est constituée notamment pour mieux faire face aux grands enjeux liés à l’activité de Peugeot. En mutualisant leurs forces, les communes aux alentours de l’usine ont pu assumer les conséquences du développement marquant du site à l’époque. C’est ainsi que l’intercommunalité, sous ses trois noms distinctifs, a porté, comme elle continue à le faire aujourd’hui, un grand nombre d’équipements et de services utiles à l’ensemble de l’agglomération. Dans tous les domaines de l’action publique, elle favorise, encourage, accompagne, finance, aménage les outils du développement, qu’il soit économique (zones d’activité) ou touristique, qu’il relève de la vie quotidienne (les transports, les déchets, l’eau et l’assainissement) ou de l’animation (l’Axone, Bonal, le Moloco). Et parce que ce développement doit être toujours soutenu, l’effort ne faiblit pas. C’est ainsi que dans l’intérêt des usagers de l’eau, Pays de Montbéliard Agglomération vient de décider le passage en régie de l’exploitation de l’eau à compter de 2015. C’est aussi dans l’intérêt des usagers des transports collectifs qu’un projet d’ampleur de modernisation du réseau de transport, le projet Cadencité, a été engagé.

Les équipements communautaires réalisés par Pays de Montbéliard Agglomération contribuent à faire du territoire un

bassin de vie agréable pour tous les habitants.

d’anticiper la construction à venir d’une école et de logements.

La mise à disposition de personnels techniques par Pays de Montbéliard Ag-glomération entraîne la rémunération de ses agents et la prise en charge des frais engagés dans ce cadre par la commune. La communauté d’agglomération ne se substitue donc pas à cette dernière, mais lui fournit les compétences dont elle a besoin. De son côté, la commune n’a pas à engager de personnel supplémentaire ou à reporter la réalisation de projets. Les frais qu’elle engage se limitent aux projets précis à réaliser.

Groupements d’achatUn autre moyen pour Pays de Montbéliard Agglomération d’aider les communes consiste à les associer dans des mar-chés publics de travaux et fournitures. La communauté d’agglomération utilise par exemple le dispositif très flexible des marchés à bons de commande pour des travaux neufs ou d’entretien d’infras-tructures routières et sportives. À l’oc-casion du renouvellement de ce marché, elle propose aux communes qui le sou-haitent de les associer à la consultation. Elles bénéficieront ainsi des conditions plus avantageuses que permettent les groupements d’achat, grâce aux effets de seuil et aux économies d’échelle.

D’autres groupements de commandes pourront être envisagés en fonction des besoins communs. Séduites par ce dis-positif, plusieurs communes souhaitent déjà le rejoindre. █

La mobilité passe aussi par le réseau cyclable

Des équipementsstructurants pour l’agglo

Le réseau cyclable du Pays de Montbéliard contribue à la mobilité des habitants, tant au niveau des déplacements quotidiens que pour les loisirs. Il compte aujourd’hui 98 km d’itinéraires cyclables, dont 77 de pistes cyclables en site propre. Les autres sont matérialisés par des bandes peintes au sol. L’objectif est d’atteindre 120 km d’ici 2020.

La part communautaire, 35 km, constitue le réseau structurant, reliant les communes entre elles. Le réseau secondaire, réalisé par les communes, permet de relier les quartiers. À cela s’ajoute l’eurovéloroute, pilotée par le Conseil général du Doubs. « La préoccupation première de Pays de Montbéliard Agglomé-ration, explique Pascal Crouvezier, en charge de ces questions au sein de la direction de l’aménagement et de la mobilité, est d’assu-rer la continuité du réseau, en interfaçant les prolongements avec l’existant, de façon à offrir aux utilisateurs un réseau cohérent, sécurisé et sans rupture. » Le schéma direc-teur du réseau cyclable fait l’objet d’une pro-grammation pluriannuelle, validée en conseil communautaire tous les trois ans.

Concertation agglo-communesPays de Montbéliard Agglomération reste bien entendu à l’écoute des communes, les incite à développer leurs propres projets et in-tervient en concertation avec elles. À l’heure qu’il est, les secteurs vierges, anciennes voies

ferrées et voies de halage ont été utilisés. Les réalisations à venir passent par l’acqui-sition de foncier et le réaménagement par-tiel d’emprises destinées à la voiture. D’où des délais de réalisation plus longs. Parmi les dernières interventions menées par la communauté d’agglomération, Pascal Crou-vezier mentionne « la liaison Voujeaucourt-Bavans, l’amélioration de points noirs, comme l’élargissement de 1 à 5 m de la passerelle du Près-la-Rose, ou encore le raccordement de Belchamp par des bandes cyclables. »

La progression régulière de ce mode de transport doux répond aux efforts accom-plis. On compte ainsi 100 000 passages par an à Sochaux, vers la portière Nord de PSA, sur la piste reliant Exincourt et Audincourt, 50 000 à la base de loisirs de Brognard et 200 000 sur la liaison Montbéliard centre-Pe-tite Hollande, dont 40 000 à vélo. Car vélos et piétons font bon ménage.

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Alors qu’il vit sa seconde saison dans ses propres murs, l’espace des musiques actuelles réalisé par Pays de Montbéliard Aggloméra-tion au cœur d’Audincourt rencontre un franc succès auprès d’un échantillon très large de la population. « En termes d’âge, cela va de 5 à 75 ans, nous explique son directeur David Demange. Et du point de vue géographique, les 29 communes sont bien représentées. » Des enquêtes montrent en effet que 50 % du public est originaire du Pays de Montbéliard, toutes communes confondues. Mieux encore, l’institu-tion rayonne au-delà de l’agglomération : 30% des spectateurs se déplacent du Territoire de Belfort et 20 % de Haute-Saône, de Mulhouse et de Besançon.

La raison de ce succès ? Une programmation musicale diversifiée, avec par exemple les Molokids qui associent séances scolaires pour les élèves des écoles de toute l’agglomération et séances tous publics. L’organisation d’ateliers avec des artistes en résidence dans les collèges, lycées et à l’université, dans les MJC et même à la maison d’arrêt de Montbéliard. L’organisation de concerts hors les murs, notamment lors du festival Génériq, au temple de Vandoncourt, au musée du Château ou au temple de Dampierre-les-Bois… Afin d’être présent au plus près de la population, le Moloco a également organisé des concerts au fort du Mont-Bart dans le cadre d’Impetus et participe à différentes manifestations dans les communes. Enfin, chaque trimestre, un concert M Club est

organisé avec MA Scène nationale aux Bains Douches, mettant en scène des ambiances folk, jazz ou chanson française en atmosphère intime.

Pouvoir d’attractionL’activité répétitions, trois mois après son démarrage, touchait déjà des musiciens des 29 communes ! « Aujourd’hui, se réjouit David Demange, on compte 250 musiciens, soit 86 groupes, répétant dans nos studios. » Là encore, le pouvoir d’attraction du Moloco dépasse les « frontières » du Pays de Montbéliard. « Comme quoi, conclut l’heureux directeur, un équipement culturel peut contribuer à l’image et à l’attractivité de l’agglomération dans son ensemble ! »

Le Moloco, un succès avéré

l’Axone, équipement culturel et sportif…

Le Moloco, espace dédié aux musiques actuelles…

la zone d’activités de Technoland…

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Situés sur les bans de Fesches-le-Châtel, Brognard, Étupes et Allenjoie, entre le canal du Rhône au Rhin et celui de la Haute-Saône, le parc des Deux Canaux constitue un espace naturel sensible de 120 hectares. Des espèces rares, comme l’hirondelle des rivages, nichent dans cette aire traversée par les méandres naturels de l’Allan. On y trouve à la fois des prai-ries humides, des espaces agricoles, des bosquets d’arbres et des haies d’arbustes. Une cohabitation réussie composant un paysage d’une grande beauté.

Depuis 2011, habitants et visiteurs du Pays de Montbéliard peuvent s’y rendre pour observer la faune et la flore locales, ou bien se détendre dans un environnement de grande qualité. « L’aménagement par Pays de Montbéliard Agglomération de sentiers, de stations d’observation et d’une aire de pique-nique, fait remarquer Alain Rollet, responsable des espaces verts, est la garantie de sa pérennité. Il permet de sensibiliser le grand public aux enjeux de la biodiversité, à 10-15 minutes à vélo de la ville. Le balisage évite que des personnes errent dans les zones les plus sensibles. Informés, les promeneurs sont plus attentifs à la préservation de leur environnement. »

Accessibilité favorisée L’accessibilité de tous a volontairement été favorisée. Outre

les cyclistes et les promeneurs empruntant l’eurovéloroute ou le GR5, les familles peuvent gagner le site en voiture, un par-king a été aménagé. Le sentier de découverte et d’observation, labellisé Tourisme et handicap, est en grande partie accessible aux personnes à mobilité réduite. Chacun peut ainsi s’appro-cher des plantes rares et des espèces animales protégées pour les observer à la jumelle ou les photographier au téléobjectif. Un nombre croissant d’habitants de toute l’agglomération pro-fitent aujourd’hui du belvédère qui surplombe la rivière avec ses tables de pique-nique et son observatoire à oiseaux.

Les aménagements réalisés par Pays de Montbéliard Agglomération pour prévenir les risques d’inondation dans le Pays de Montbéliard découlent du PAPI, plan d’ac-tion de prévention des inondations, initié suite à la crue majeure de février 1990. Les mesures prises visent à résoudre les problèmes localement sans aggraver la situation en aval. En cas de crue, ce sont l’ensemble des communes et des habitants de l’agglomération qui sont protégés des conséquences.

Les neuf digues de protection sur la Sa-voureuse, l’Allan et le Doubs sont situées près des habitations afin de réserver les champs d’expansion en mesure d’absor-ber la plupart des crues. Celles-ci sont écrêtées et les conséquences en aval

sont limitées. Ce principe est doublement bénéfique car il favorise l’écosystème en préservant des zones humides.

Les quatre bassins de rétention aména-gés en amont sur la Savoureuse - dont la base de loisirs de Brognard - permettent, quant à eux, de disposer d’espaces tam-pons d’1,5 million de m3, vidés lentement après une crue. Réalisés en 2000-2001 et confortés en 2005, ils n’ont jamais été nécessaires à ce jour.

Contrôlés 4 fois par anCes ouvrages nécessitent un entretien im-portant. Les zones végétalisées sont régu-lièrement fauchées et des interventions sont programmées pour consolider des parties d’ouvrages. « Quatre fois par an,

explique Florian Enselme, responsable du service risque inondation, nous effectuons un contrôle visuel complet des installations afin de prévenir tous dommages. »

Les derniers aménagements réalisés par Pays de Montbéliard Agglomération, en aval de Montbéliard, sur les communes de Cour-celles et Bart, protègent habitations et entre-prises jusqu’au niveau des crues décennales. Jusqu’alors inondés presque chaque année, ces bâtiments voient le risque d’inondation divisé par dix. D’autres aménagements, sur la Savoureuse et le Doubs, préviennent le risque de crue centennale. « Nous devons positionner le curseur entre coût et danger potentiel, souligne le spécialiste. Une digue élevée peut présenter des risques de rupture catastrophiques! » À Badevel, le pont sur la

Feschotte a été reconstruit l’an passé, son ouverture élargie et rehaussée. L’ouvrage ne constitue plus un rétrécissement pour la rivière et le risque d’inondation est forte-ment réduit.

D’ici fin 2014, Pays de Montbéliard Agglo-mération réalisera un diagnostic de la vul-nérabilité du territoire, conforme aux nou-velles directives européennes. Il permettra de quantifier les habitations et entreprises restant exposés, notamment par rapport au Doubs. Des solutions moins onéreuses pourront être prises : protection des réseaux électriques et d’eau, surélévation des équi-pements, mise en place de dispositifs tem-poraires… █

Au cœur du parc des deux canaux

Digues de protection : une vision amont-aval

les digues de protection de lutte contre les inondations (ici à Dampierre) offrent aux habitants un niveau d’équipement et de service riche et complet.

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1Dispensable Service, une réponse à la dépendance des

personnes isoléesUn grand nombre d’associations intervient sur le marché, grandissant, du service à domicile à caractère social. Aujourd’hui, l’offre locale s’enrichit avec l’arrivée d’une entreprise, 1Dispensable Service, déjà présente sur le sud du département.

(la plus jeune a 32 ans) qui tra-vaillent en temps partiel choisi et temps plein, ce qui garantit la dis-ponibilité d’esprit et la vigilance. C’est ce dispositif, éprouvé depuis deux ans, que le dirigeant de 1Dis-pensable service va déployer sur le Pays de Montbéliard. La res-ponsable locale, Sylvie Quai, vient elle-même du social et elle connaît le territoire. « Ici, nous avons un besoin important en milieu rural. Tous les services sociaux du Pays de Montbéliard reconnaissent un manque pour ce qui concerne les

nuits et les week-ends. On parle là de présence continue pour des per-sonnes très fragiles. Nous sommes en train de former l’équipe pour ces besoins spécifiques. » Le re-crutement s’est achevé en janvier 2014. À l’heure actuelle, Sylvie Quai cherche l’appartement qui ser-vira de base au personnel. « Nous n’avons pas besoin d’enseigne ni de vitrine. Pour nos équipes, un

appartement c’est forcément plus chaleureux. Dans notre métier, ça compte beaucoup. »

Une implantation bien accom-pagnéeOlivier Deray le précise à tous ses interlocuteurs : son entreprise ne reçoit ni ne réclame aucune sub-vention des collectivités locales. 1Dispensable Service fait partie de l’univers marchand et en assume les règles du jeu. Pour autant, le dirigeant a apprécié l’aide apportée par les services de l’agglomération.

« Aucun territoire ne ressemble à un autre. Si l’on veut créer des em-plois pérennes, et bien faire notre travail, il nous faut une vision claire des besoins locaux. L’aggloméra-tion, sur ce point, nous a très utile-ment éclairés. Cet appui logistique et moral nous a permis d’avancer plus vite. Ce temps gagné est pré-cieux pour tout le monde. » █

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C’est une des problématiques de l’époque. On vit plus long-temps mais on vieillit souvent seul. Lorsque la personne âgée perd, peu à peu, sa vitalité, tout lui devient difficile, parfois insurmontable. Le repas, la toilette, les courses, le ménage… Les gestes se perdent, ou on oublie. La famille n’est pas for-cément indifférente, mais elle n’est pas toujours sur place. Ce que les proches faisaient hier doit donc être assuré, désor-mais, par des tiers. Lorsqu’il démarre son activité de service à domicile à Nan-cray, en 2011, Olivier Deray, envisage de combiner les pres-tations dites « de confort » (repassage, jardinage, aide sco-laire) et les prestations à caractère social, à destinations des personnes âges, handicapées ou malades. Mais il réalise très vite que les compétences requises ne sont pas les mêmes. Ni les compétences ni la sensibilité. « Faire le ménage chez une personne âgée, c’est bien plus qu’une intervention de propreté », précise le dirigeant. « On peut dire la même chose pour la préparation des repas. Il faut savoir écouter, obser-ver, détecter les modifications dans le comportement, dans l’humeur. Pour faire correctement un travail de cette nature, il faut des dispositions particulières. Et puis, face au vieillisse-ment et à la maladie, il faut un fort esprit d’équipe. » Olivier Deray choisit donc de se concentrer sur l’aide à caractère social. Agréée qualité par la Préfecture, l’entreprise inscrit ses activités dans le cadre de l’APA, allocation personnalisée d’autonomie. L’équipe est composée de femmes d’expérience

Olivier Deray et Sylvie Quai proposent un accompagnement « de confort » et social aux personnes isolées

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Avec Cadencité, Pays de Montbéliard Agglomération mène, entre 2013 et 2016, un projet ambitieux de modernisation du réseau de transport en commun : nouvelle billettique, nouveaux bus ou encore nouvelles voies. Voici les grandes orientations pour 2014.

Première étape, le démarrage des travaux. Au-delà de la création de nouvelles lignes de bus et de l’amélioration de la connexion entre les différents modes de transport, ce projet a deux autres intérêts : le ré-aménagement urbain et la création de voies en sites propres (dédiés aux bus, facilitant leur circulation et donc leur fréquence). C’est dans ce cadre que des travaux ont débuté sur le secteur des Tâles à Valen-tigney le 16 décembre dernier, avec pour objectifs le renforcement de la rue des Carrières et la réalisation d’un site propre jusqu’à la rue de la Novie Prolongée. Cela consiste à réaliser 600 mètres de voirie nouvelle et à rénover 300 mètres de voirie existante. Les travaux, suspendus en janvier, reprendront pour trois mois en juin 2014 sur la rue des Carrières puis en août 2015 sur le secteur en site propre, entre la rue de la Novie et l’ancien collège.Un deuxième chantier est prévu dès avril 2014 sur le coteau d’Exin-court. Des travaux de défrichement, de terrassement et de soutènement raccorderont la rue des Graviers à l’Axone grâce une nouvelle voie réser-vée au bus.

Deuxième étape, le lancement de la nouvelle billettique. Fini la carte à présenter au conducteur ou le ticket à oblitérer. Pourquoi changer ? Pour faciliter l’intermodalité, c’est à dire la possibilité de voyager sur plu-sieurs réseaux sans changer de titre de transport : bus CTPM ou Optymo et voitures ou vélos en libre-service deviennent accessibles avec un seul et même titre. Les nouveaux tickets et cartes seront disponibles dès le début de l’été et mis en service à la rentrée. Mais pas d’inquiétude, si le système change ; les tarifs, eux, resteront identiques en 2014 (lire ci-contre).

Troisième étape, la mise en circulation de 20 nouveaux bus. Ils seront livrés en juillet et mis en service en août, en même temps que la nou-velle billettique. Le modèle retenu est fabriqué par le constructeur Iveco sur son site ar-déchois. C’est un véhicule standard gazole, d’environ 12 mètres de long, à plancher bas pour faciliter l’accès des personnes à mobilité réduite et des poussettes. Cette commande précède l’arrivée de 20 bus à haut ni-veau de services, livrés en 2016 pour le lancement du nouveau réseau. █

SERVICES SERVICES

Projection du passage sous-rail qui

remplacera l’actuel passage à niveau à

Montbéliard

THNS : on accélère la cadence

En ces temps où tout augmente, voilà une nouvelle qui fait du bien au porte-monnaie. Les tarifs des titres de transports restent inchangés en 2014 par rapport à ceux de l’année passée, le trajet simple demeurant par exemple à 1,20€. Ainsi l’a décidé le conseil de communauté le 19 décembre dernier, et ce malgré l’augmentation de la TVA de 7 à 10% sur les transports en commun. Ce maintien des tarifs facilitera également le passage à la nouvelle billettique, en septembre prochain.

LE BUS, PAS PLUS CHER

APPEL NON SURTAXÉ

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Les travaux commencent : ici, aux Tâles à Valentigney en décembre 2013

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PRÊTS À MOUILLER LE MAILLOT !18 janvier – Avec ses 5000 m2, La Citédo est le centre aquatique que le Nord Franche-Comté attendait. Inauguré le 18 janvier par Pierre Moscovici, ministre de l’économie et des finances et Jacques Hélias, président de Pays de Montbéliard Agglomération, La Citédo accueille dès le lendemain pour l’ouverture officielle au public, plus de 1000 personnes dans ses espaces sportifs, ludiques et de détente et bien-être.

LA CITÉDO

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14 / PUISSANCE 29 - N°102 FÉVRIER 2014

LA GUERRE DES BOUTONS AU FÉMININ17 janvier – Après 22 mois de travaux sur le site de l’ancien collège Louis-Pergaud, Jacques Hélias inaugure, avec Pierre Moscovici, le collège Lou Blazer, troisième collège public doubiste à porter le nom d’une femme, résistante montbéliardaise, Juste parmi les nations.

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EN IMAGES

UNE GAZELLE À LA MALS20 décembre – Marraine souriante de la cinquième Cérémonie des champions, la triple championne olympique Marie-José Pérec remet son trophée à Ophélie Claude-Boxberger, membre du Collectif PMA, comme elle l’a fait tout au long de la soirée dédiée aux meilleurs sportifs du Pays de Montbéliard.

RÉCOMPENSES SPORTIVES

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L’AXONE SACRE LE PRINTEMPS10 janvier – Dès la mi-décembre, 2 500 spectateurs avaient déjà réservé leur place pour « Une soirée en Russie ». Le concert de nouvel an de l’Orchestre Victor Hugo Franche-Comté, financé par Pays de Montbéliard Agglomération a été un enchantement pour l’auditoire tout entier.

CONCERT

LA GUERRE DES BOUTONS AU FÉMININ17 janvier – Après 22 mois de travaux sur le site de l’ancien collège Louis-Pergaud, Jacques Hélias inaugure, avec Pierre Moscovici, le collège Lou Blazer, troisième collège public doubiste à porter le nom d’une femme, résistante montbéliardaise, Juste parmi les nations.

10 janvier – Le centre d’excellence mondial du groupe Faurecia sur les plastiques

extérieurs a reçu la visite de Pierre Moscovici, Jacques Hélias et Martial

Bourquin, à l’occasion de la présentation de la seconde ligne New Tech, deux ans et demi

après l’ouverture de la première.

ÉCONOMIE

VISITE CHEZ FAURECIA

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Les 2000 m2 d’ateliers et 1000 m2 de bureaux des nouveaux locaux accueilleront bientôt un pont roulant de 50 tonnes permettant à

l’entreprise de monter en puissance

Le Pays de Montbéliard est riche d’un tissu de PME, souvent discrètes, qui réalisent de belles performances sur leurs marchés. Conduites par des dirigeants inspirés, elles luttent, s’adaptent et se développent, même par temps de crise. Contirep en est un brillant exemple.

en 1992. Aujourd’hui, Contirep livre ses transformateurs (sous la marque Conti Tranfo) dans plus de cinquante pays. En 2012, Marie-France Charles se met en quête de nouveaux locaux. Basée à Sochaux depuis l’origine, l’en-treprise a besoin de plus de surface. « Nos clients, qu’il s’agisse d’EDF ou d’autres industriels, subissent parfois des pannes de transformateur qui leur sont très préjudiciables. Face à ces incidents, ils ont besoin de parte-naires capables de fabriquer très vite. Or pour fabriquer très vite, il faut pou-voir stocker des composants. » Aidée par les services de l’agglomération, l’entreprise trouve la perle rare en

2013 : une usine de 2000 m2 d’atelier et 1000 m2 de bureaux, située à Valen-tigney, sur la zone des Combottes, aux portes d’Audincourt. « L’autre avan-tage de ce site, c’est qu’il nous per-mettra d’installer un pont roulant de cinquante tonnes, un équipement né-cessaire pour monter en puissance. » La nouvelle usine est inaugurée en septembre 2013, en présence des élus locaux et du ministre de l’Écono-mie et des Finances. Deux mois plus tard, Contirep était distingué dans le cadre du premier forum « Innovation et PME » organisé par EDF. Une façon encourageante d’embrasser l’année nouvelle. █

Contirep, modèlede développement

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Contirep est un nom familier dans le Pays de Montbéliard mais on ignore souvent ce que fait l’en-treprise. Il faut reconnaitre que l’activité de cette PME, qui fait partie du paysage économique local depuis des décennies, n’est pas du genre à frapper les es-prits. Car un transformateur, même si l’on comprend vaguement son utilité, reste un objet mystérieux, sur-tout lorsqu’il pèse plusieurs tonnes, comme ceux que fabrique Contirep. L’entreprise, pourtant, gagne à être connue. Avec son effectif de vingt-cinq salariés, elle occupe une place singulière sur un marché dominé par de grands groupes internationaux comme Schnei-der, Siemens ou Global Power. Son intelligence, c’est d’avoir su passer de la réparation des transformateurs (dans les années 70 et 80), à la fabrication, tout en adoptant un positionnement et une qualité de service que ne pouvaient offrir les géants du secteur. Cette mutation s’est opérée à partir de 1982, lorsque l’en-treprise, alors en difficulté, est reprise par le couple Marie-France et Norbert Charles. Tous les deux sont issus de l’univers commercial. « Nous n’étions pas des experts sur le plan technique », souligne Marie-France Charles, PDG de l’entreprise, « mais nous avons senti l’opportunité de fabriquer, à condition de garantir une très grande souplesse et une très grande réactivité. »Le projet a été progressivement mis en œuvre, sans abandonner l’activité de réparation. L’entreprise a musclé ses effectifs, élargi ses compétences, et diver-sifié ses marchés. Une agence sera ouverte à Rouen L’entreprise a récemmment été distinguée lors du forum « Innovation et PME »

Les 2000 m2 d’ateliers et 1000 m2 de bureaux des nouveaux locaux offrent aux 23 employés des conditions de travail optimales

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Lycéens mais aussi étudiants en pour-suite d’études ou en réorientation sont invités le 15 février aux portes ouvertes du campus de Montbéliard, « le dernier événement dans le cadre des 20 ans de l’UFR STGI et du campus », précise Co-rinne Weck, chargée de communication de l’UFR STGI. Cette journée favorise l’échange avec les enseignants et les étudiants des différents départements d’enseignement et de découvrir les for-mations proposées.Entre l’IUT et l’UFR STGI, huit domaines sont couverts, des sciences de la vie aux langues étrangères en passant par les mesures physiques et la gestion admi-nistrative et commerciale des organisa-tions (GACO). « Cette année, pour la pre-mière fois, nous communiquons avec l’UFR sur les filières scientifiques. Ce flyer commun, plus lisible, simplifie les recherches des lycéens », se félicite Co-rinne Weck. Christelle Reina, son homo-logue à l’IUT, ajoute : « Les deux pôles sont complémentaires. De nombreuses passerelles existent et permettent aux étudiants de ne pas s’enfermer dans un cursus ».

Alors que le campus de Montbéliard fête ses 20 ans, l’UFR STGI et l’IUT se présentent aux futurs étudiants le samedi 15 février de 9h à 17h. L’accent est mis cette année sur les disciplines scientifiques.

Par ici le programmeEntre 9h et 17h, les visiteurs pourront découvrir les locaux d’enseignement : salles multimédia, salles TP, laboratoires d’enseignement et amphithéâtres. En fonction des filières, des projets et manipulations réalisés par des étudiants seront exposés dans les différents bâtiments. A l’accueil, de nombreux stands vie étudiante apporteront toutes les informations pratiques concernant les bourses, le logement, les transports, la sécurité sociale étudiante et la vie sportive, culturelle et associative. Le CROUS offrira le café/croissant le matin à la cafétéria. Le restaurant universitaire sera ouvert de 11 h 30 à 13 h 30. La bibliothèque universitaire sera également ouverte.

Les portes du Jura s’ouvrent le 15 février

Zoom sur les nouveautésCes portes ouvertes seront aussi l’occa-sion pour les visiteurs de découvrir les nombreuses nouveautés du campus. A l’IUT, les programmes et les dénomi-nations des quatre DUT ont été modi-fiés. « Les étudiants bénéficient de 24 heures d’enseignements libres par semaine. Ils peuvent choisir parmi des thèmes lié au projet d’écocampus, la com-munication ou la culture », explique Chris-telle Reina. A noter que cette année, l’IUT s’est distingué par sa licence profession-nelle ADIO (attaché au développement international des organisations) qui s’est hissée à la 7ème place du classement SMBG dans la catégorie commerce international. Du côté de l’UFR, l’équipe pédagogique présentera le tout nouveau CMI (cursus master ingénierie) environnement et ter-

ritoires. « Les étudiants sélectionnés en première année de sciences de la vie poursuivent pendant cinq ans une formation sélective. Ils acquièrent des compétences en environnement et en géographie et peuvent travail-ler ensuite dans le privé ou dans les collectivités territoriales comme res-ponsable environnement », dévoile Jean-Pierre Verovic, responsable du CMI. La première promotion vient de débuter les cours. Entre 15 et 20 étu-diants en sortent chaque année avec un diplôme. █

Puissance 29 de mars reviendra sur les Portes ouvertes du CFA, qui se dérouleront quant à elles le 15 mars de 9h à 16h30.

Portes Ouvertes Post-Bac au lycée Viette - Montbéliard

le samedi 15 février 2013 de 8h30 à 12h pour les formations :

• BTS Assistance Technique d’Ingénieur (scolaire et apprentissage)

• BTS Electrotechnique

• BTS Après Vente Automobile (scolaire et apprentissage)

• Classe Préparatoire aux Grandes Ecoles – Technologie et Sciences Industrielles

• BTS Métiers de l’Audiovisuel (jusqu’à 16h30)

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liard Agglomération, il compte 3 F-City et une Ion électriques, synonymes de moins de gaz à effet de serre, pour les trajets plus longs.

« L’intranet de la collectivité a été mis à profit pour pousser les agents au covoi-turage, poursuit Jérôme Thévenot. Le service informatique a mis au point un logiciel avec planning de réservation qui permet de partager un véhicule entre collègues, par exemple à l’occasion d’une formation à l’extérieur. » Dans le même esprit, l’analyse des trajets domi-cile-travail a permis la mise en relation de personnes effectuant des trajets relativement longs avec des points de convergence. Dans les deux cas, outre la réduction des gaz à effet de serre, cela se traduit par des économies, pour la collectivité ou pour les agents.

L’expérience de PSALorsqu’on l’interroge sur les expériences menées par les entreprises du Pays de Montbéliard, le spécialiste du dévelop-

En entreprise, on gagne à réduire les gaz à effet de serre

Le plan climat énergie de Pays de Montbéliard Agglomération suscite les initiatives des entreprises tout en s’inspirant de leurs propres démarches. La réduction des émissions de gaz à effet de serre et des consommations d’énergie y gagne en efficacité.

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« Avant de conseiller les autres, nous avons nous-mêmes entrepris une démarche d’optimisa-tion des déplacements des 600 agents de notre collectivité, explique Jérôme Thévenot, directeur adjoint de Pays de Montbéliard Agglomération en charge du développement général. D’où la mise en place, il y a 3 ans, de notre PDA, plan de dé-placements d’administration. Nous sommes ainsi mieux armés pour dire aux entreprises ce qui marche le mieux. » Un PDA équivaut en effet au PDE, plan de déplacements d’entreprise, qui vise à optimiser l’ensemble des trajets des salariés.

L’axe prioritaire pris en compte dans le plan de déplacements d’administration de Pays de Montbéliard Agglomération porte sur l’utilisation des transports en commun par chacun, pour se rendre au travail comme dans le cadre de ses dé-placements professionnels. Aujourd’hui, l’agent ne doit plus avancer les frais ; il retire directement un ticket de bus ou un billet de train à l’accueil de la collectivité à l’aide de son ordre de mission. « Cette procédure allégée est plus simple pour la personne qui se déplace, pour son service et pour celui des ressources humaines », remarque notre interlocuteur. D’autre part, Pays de Montbéliard Agglomération contribue à hauteur de la moitié du prix des abonnements domicile-travail des agents qui utilisent les transports en commun. Dans cette perspective, l’information est décisive.

Transports collectifs et véloLa sensibilisation à l’écomobilité passe notam-ment par la mise à disposition de vingt vélos, dont dix à assistance électrique, à l’hôtel d’agglo-mération. Très appréciés des agents pour des tra-jets courts, ils en incitent plus d’un à opter pour le vélo au quotidien. La distribution aux agents, chaque année, de la carte des pistes cyclables de l’agglomération mise à jour renforce cet attrait. Quant au parc de véhicules de Pays de Montbé-

Le nouveau bâtiment d’HLP permet des économies sur les consommations d’énergie

Une Peugeot Ion, véhicule électrique a récemment rejoint le parc véhicules de l’Agglomération

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HLP Services travaille sur la performance des entreprises et des institutions. En construisant son nouveau siège sur Tech-noland, la société a tenu à optimiser ses propres performances énergétiques. D’où le choix d’une double peau métallique pour isoler le bâtiment de 700 m2 et éviter les ponts thermiques. « Cette solution intègre une isolation de 15 cm en polyuréthane », expliquent ses dirigeants, Stéphane Loichot et Bertrand Husson. La toiture plate est éga-lement isolée par 40 cm de polyuréthane, les doubles vitrages équipés de filtres réduisent les effets du soleil, l’été, et les huisseries sont en aluminium, avec des performances et une durabilité supérieures au PVC. « De plus, poursuivent les dirigeants, nous avons opté pour une climatisation réversible composée

de sept unités afin d’adapter chauffage et climatisation par zones selon l’occu-pation des locaux. » Investi en juillet dernier, le bâtiment est conforme aux attentes de ses utilisateurs. Outre des consommations d’énergie réduites, les choix techniques opérés ont par exemple permis une utilisation limitée de Placo-platre, compensant le coût important de la double paroi métallique. « Ce qui se traduit, souligne Stéphane Loichot, par un coût/m2 de seulement 1 000 €. Sans compter que nous pouvons utiliser les parois de nos bureaux pour nos supports aimantés ! » █

www.hlpservices.fr

OBJECTIF PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE

régulière de la CTPM. En pa-rallèle, PSA a mis six Ion élec-triques à disposition de ses salariés amenés à effectuer des trajets entre les sites de Sochaux, Belchamp et Mul-house.

ISO 14001 : BBC et HQEUn aspect important du plan climat énergie de Pays de Montbéliard Agglomération concerne les normes de per-formance énergétique des bâtiments industriels. Tech-noland 2 et ses nouvelles constructions répondent aux exigences de la certification environnementale ISO 14001. Les normes BBC - bâtiments basse consommation - et HQE - haute qualité environ-nementale - sont notamment prises en compte. Les réali-sations les plus récentes de Technoland 1 satisfont égale-ment à ces exigences. La so-ciété de conseil HLP Services a par exemple opté pour une solution architecturale qui

réduit ses consommations d’énergie. Quant au cabinet d’architecture Hansz, il a pri-vilégié la construction bois et les normes BBC pour son siège social.

Pour Jérôme Thévenot, « si le chemin restant à parcou-rir pour être exemplaire est encore long, la démarche est bien amorcée. Les entre-prises y trouvent leur inté-rêt en matière de coûts de fonctionnement. » D’où la coopération mise en œuvre conjointement par Pays de Montbéliard Agglomération et la Chambre de commerce et d’industrie, à travers notamment des réunions par sites et zones d’activité. Les entreprises concernées peuvent s’y informer et échanger sur les pratiques envisageables. █

Contact-infos/PDE : conseiller en mobilité de PMA, 03 81 31 87 28

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pement économique évoque en premier la réflexion sur son Plan de déplacement d’entreprise engagée par PSA, il y a déjà huit ans. En pointe pour le trans-port en bus de ses salariés, l’industriel a également imaginé un système de conciergerie permettant de bénéficier de l’accès à différents services sur le lieu de travail, tel le pressing. Une facilité qui a une influence non négligeable dans le choix des salariés d’utiliser leur propre véhicule. Nombreux, en effet, sont ceux qui profitent de leurs déplacements quotidiens pour faire une course au passage.

Les entreprises, qui contribuent obligatoirement au fonctionnement des transports collectifs par le ver-sement transport, se montrent très intéressées par leur amélioration. Ainsi, à la demande de PSA et avec le concours de l’Agglomération et de Keolis, le site de Belchamp est desservi depuis six mois par une ligne

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OPÉRATION « PERDEZ VOS KILOWATTS SUPERFLUS », service proposé par la CCI

Doubs aux entreprises Contact : Claire NicolasChargée de mission environnement / sécurité Tél. 03 81 25 25 [email protected]

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ÉVÉNEMENT I REPÈRES I DOSSIER I SERVICES I EN IMAGES I ÉCONOMIE I ÉCO-AGGLO I TRIBUNE I PORTRAIT I CULTURE I LOISIRS I SPORT I COMMUNE I ENSEMBLE I REFLETS I

PUISSANCE 29 OUVRE SES COLONNES AUX GROUPES POLITIQUES DU CONSEIL D’AGGLOMÉRATION. LES TEXTES PUBLIÉS SONT SOUS LA SEULE RESPONSABILITÉ DES SIGNATAIRES.

Élus Républicains et Communistes

Yves ADAMI

50 MILLIARDS ! De l’argent pour les riches

20 milliards au titre du C.I.C.E (crédit impôtscompétitivité emploi sans contrepartie). 30 milliards offerts aux patrons par la fin descotisations sociales familles des employeurs. C’est toute la cohérence de la sécurité sociale qui commence à être démantelée.C’est une partie du salaire social crée par le travail de chacun qui est mis en péril.Ce sont les services publics qui seront les payeurs. Moins de moyens pour la santé,l’hôpital,l’éducation .les collectivités locales au nom del’offre de compétitivité.La demande et la consom-mation des familles sont mis en berne aux consé-quences dramatiques pour l’emploi soit près de 5 millions de chômeurs. A QUAND LA REVOLTE......

La crise que nous traversons jette l’opprobre sur ce service public qui coûte cher. Ce n’est certaine-ment pas les salaires des fonctionnaires que nous côtoyons (PMA ou agents communaux, peut être ceux employés dans les ministères ?) qui déséquilibrent les budgets. L’Etat doit faire des économies. Pour cela on supprime des pans entier du service public : Ici on ne déneige plus ; la on supprime l’aide technique, on instruit plus les documents d’urbanisme (Permis de construire, Autorisation préalable etc.). Ces services en contacts avec la population vont désormais rele-ver de la compétence des communes ; communautés de communes ; ou d’Agglomération. Pour autant la dépense, elle, est toujours là, et n’en doutez pas le contribuable lui sera bien sollicité.

Groupe SolidaritéCommunautaire

Bernard PETIT

Endettement

Dans les communes bien gérées, quand on fait un gros projet d’inves-tissement, on contracte un emprunt qui est remboursé sur plusieurs an-nées et, les économies de fonction-nement faites sur une année per-mettent de financer, sans emprunts, des petits investissements ou des équipements pendant l’année sui-vante. Dans les grandes collectivi-tés, on prévoit d’emprunter tous les ans pour financer une partie des investissements. Lorsqu’il y a des dérives de fonctionnement ou des remboursements non prévus, dus à des maladresses de gestion, comme par exemple des augmenta-

tions importantes de taxes sur les entreprises (Cotisation Foncière des Entreprises dite C.F.E), ce sont les économies de fonctionnement (l’autofinancement) qui ne suffisent plus et par conséquent, pour main-tenir le niveau des investissements il faut emprunter plus. Voilà une façon déguisée d’emprunter pour compenser des dépenses de fonc-tionnement.Il y a bien une autre façon de fi-nancer les augmentations des dé-penses de fonctionnement ; c’est d’activer le levier des impôts sur les ménages, mais c’est beaucoup plus visible aux yeux du contribuable et c’est maladroit à la veille des élec-tions !

Groupe « Ensemble pour le Paysde Montbéliard »

En vertu de la règlementation en vigueur sur la com-munication en période pré-électorale, et à l’approche des élections municipales, le groupe Démocrate, Socialiste et Vert a décidé de suspendre la parution de ses tribunes politiques jusqu’à fin mars 2014.

Groupe Démocrate,Socialiste et Vert

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Puissance 29 continue de vous faire découvrir les restaurateurs du Pays de Montbéliard, et alentours, labellisés « Qualité Tourisme ». Parmi eux, Nathalie Ley-Claudel chef de « La Morillade ».

Parcours étonnant que celui de Nathalie Ley-Claudel ! Elle a pratiqué l’art de cuisiner comme chef traiteur, 20 ans durant, au côté de son père, boucher charcutier traiteur au n° 26 de la Grande Rue, à Valentigney. Avec le départ à la retraite de l’artisan, la boutique avait perdu de son attrait. Il y a deux ans et demi, Nathalie et son mari Franck ont rache-té le local pour le transformer en restaurant. Après un an de travaux, la Morillade ouvrait ses portes. Elle fait désormais partie du pay-sage gastronomique du Pays de Montbéliard.

Nathalie a en quelque sorte réalisé un rêve : « J’ai renoué avec les racines de l’entre-prise familiale, tout en m’exprimant davan-tage derrière mes fourneaux. Aujourd’hui, je m’éclate ! » Car il y a un monde entre pré-parer plusieurs centaines de repas et com-poser la carte - entrées, plats et desserts - d’une salle de trente couverts sur la base de recettes originales. « Et puis, ajoute-t-elle, je suis sortie de l’ombre. Au-delà du plaisir que je prends en cuisine, j’éprouve une vraie satisfaction à échanger avec la clientèle ! »

La présence en salle de Franck, lui-même issu de la restauration, contribue sans doute à rassurer la souriante quadragénaire.

Bac pro en pochePour partir sur de bonnes bases, Nathalie a complété sa formation par un bac pro de chef de cuisine. « Élaborer des recettes passe par le développement de son palais, de son odorat…, explique-t-elle. C’est important de découvrir de nouveaux savoir-faire et de les mettre en pratique. »

Aujourd’hui, la Morillade a sa clientèle. « Des habitués et, régulièrement, de nouvelles têtes, remarque Nathalie, le bouche à oreille fonctionne bien. Au départ boroillotte, la clientèle ne cesse de s’élargir. » En octobre, la Morillade a obtenu le label national Qua-lité Tourisme, après la visite anonyme d’un inspecteur chargé de vérifier la qualité culi-naire, de l’accueil et du service, ainsi que l’aménagement de la salle et le respect des normes d’hygiène…

Dans sa cuisine, Nathalie privilégie les pro-duits locaux, « quoi de plus naturel pour une cuisine à base de spécialités régionales, même si elles sont revisitées! » La viande vient du boucher local, les fruits et légumes sont achetés sur place et aux producteurs locaux, le fromage chez un affineur haut-saônois, les vins - une sympathique sélection de crus franc-comtois et bordelais - chez un caviste voisin.

Les plats dont Nathalie Ley-Claudel est la plus fière ? La morillade, bien entendu, mais aussi la pintade à la sauce aux morilles et à la cancoillotte fondue, la crème brûlée salée aux morilles et comté, ou encore la poêlée de pommes au vin jaune… « Il est important de toujours innover », conclut celle qui fait tester ses nouvelles recettes à des amis, à son père ou à des habitués. █

Les femmes chefs de cuisine sont encore peu nombreuses en France. Nathalie Ley-Claudel en fait partie, pour le plus grand plaisir de nos papilles, invitées à découvrir les recettes régionales revisitées de la Morillade, à Valentigney.

Aux marches du palais…

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D’où “La Morillade” tient-elle son nom ? “La Morillade, c’est un clin d’œil à mon papa, explique fièrement le chef du restaurant. La Confrérie des bouchers de Franche-Comté, dont il faisait partie, avait créé cette recette de rôti de veau farci aux morilles et au vin jaune. La connaissant, je l’ai mise à notre carte et, selon mon habitude, je l’ai améliorée en y introduisant des morceaux nobles…”

Nathalie Ley-Claudel a récemment réalisé son rêve : devenir chef de

son propre restaurant dans les locaux qui accueillaient, hier, la

boucherie charcuterie de son père

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Le dernier dimanche du mois de février sonne la reprise du Glorious Gospel Singers dans le Pays de Montbéliard. Fans de gospel, debout !

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La Damassine présente, à partir du 22 février, le meilleur de l’architecture régionale à travers une exposition itiné-rante montée par la Maison de l’Architec-ture de Franche-Comté. L’occasion, sur un même lieu, de découvrir les aspects les plus remarquables de bâtiments qui se dérobent parfois à notre regard. Une cinquantaine d’exemples architec-turaux seront ainsi visibles aux visiteurs, imprimés sur de larges panneaux, afin qu’on porte sur eux un regard neuf et sans doute plus esthétisant. Car si le grand public identifie bien les lieux les plus emblématiques, sans doute sera-t-il étonné de découvrir les innombrables se-crets de fabrication que recèlent ces mai-sons individuelles ou habitats collectifs. Sur le Pays de Montbéliard, onze bâti-ments sont notamment mis en valeur. Parmi eux, le lycée Viette de Montbéliard (de l’architecte Pierre Lauga) ou l’église

de Sochaux (de Marcel Lods). Mais des trésors sont cachés dans des sphères plus privées, sur Audincourt et Valentigney. Des façades et des arcades qui ont rete-nu l’œil des puristes et que les néophytes pourront mieux appréhender. Tous ces sites sont répertoriés dans le guide de l’architecture moderne et contemporaine en Franche-Comté spé-cial Doubs, édité l’an dernier par la Maison de l’Architecture. Un ouvrage en vente à la Damassine qui fait désormais partie, « avec ses parois en bottes de paille », de cette richesse patrimoniale. À voir in situ ! █

Exposition Architecture moderne et contemporaine en Franche-Comté, du 22 février au 28 mai à la Damassine. Entrée libre.

Après avoir fait vibrer les salles de Vandoncourt, Seloncourt, Mandeure ou encore Audincourt, le groupe emmené par le pasteur Manyana Ngasi reprendra ses quartiers dans l’église Saint-Maim-boeuf pour son désormais traditionnel concert de rentrée. « C’est une église que nous aimons

bien et l’atmosphère y est sympathique », ex-plique le pasteur originaire du Congo Kinshasa qui se réjouit, chaque année, de voir des cen-taines de spectateurs prendre part au spectacle.On va à nouveau danser sous la nef, au son d’une musique qui suscite de plus en plus d’adhésion. Un style que Manyana Ngasi cherche à populari-ser, au sens le plus noble du terme. « On réduit trop souvent le gospel à Oh Happy day et nous avons un répertoire différent. Nous faisons un petit concert intimiste pour tous les gens qui nous ont suivis depuis de nombreuses années, mais aussi pour ceux qui veulent découvrir le gospel. »Il faut bien imaginer que ce n’est pas une messe traditionnelle à laquelle les spectateurs seront conviés en cette journée dominicale, mais bien à une réjouissance phonique et vocale. Et ce pour les profanes comme pour les autres ! « Le gospel est une musique qui vient du cœur. C’est la soul music, sincère, vraie. On y partage la foi, la justice, la paix. Tout le monde s’y retrouve, croyants ou non croyants, même si on parle de Dieu. Mais c’est surtout la vie de tous les jours qu’on raconte. » Des histoires à chanter en chœur et en cœur. █

The Glorious Gospel Singers, le dimanche 23 février à 17h.Entrée : 10€, sur place.Renseignements : www.glorious-gospel.com

Saint-Maimbœuf célèbre le gospel

L’architecture franc-comtoise sort de ses murs

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RENDEZ-VOUS

L’événement a déjà ses habitués. Chaque année, depuis 2004, ils se re-trouvent à Bethoncourt, dans les locaux du CFA du Pays de Montbéliard, pour un cycle de soirées mêlant intelligemment l’histoire, la musique et la gastronomie. Le programme 2014 comportera quatre rencontres étalées entre février et mai. La première de ces rencontres aura lieu le 26 février. Elle aura pour thème « Charles Quint et la Franche-Comté ». La recette est inchangée. La soirée s’ouvre par une conférence, très vivante, donnée par l’une des guides conférencières du Pays de Montbéliard. Elle se poursuit par un repas préparé et servi par les apprentis du CFA et des cuisiniers des entreprises de restauration qui participent à la formation de ces jeunes. Mais ce repas n’est pas un repas ordinaire. Le menu proposé repro-duit les recettes de la période historique abordée ce soir-là (en 2013, lors d’une

C’est la onzième édition, et le succès grandit année après année. Il faut dire qu’il y en a pour tous les goûts, toutes les envies. De la moto, bien sûr, moto de route, de trial, de cross… mais aussi du quad, du karting, de la voiture de ral-lye, et même du jet-ski ! Trente exposants vont accueillir le public sur les 1500 m2 de la Roselière (place du Champ de foire à Montbéliard) les 22 et 23 février. Tous les concessionnaires seront là pour présenter leur nouveaux modèles sous les yeux admiratifs du public. Les associations éga-

lement, et les clubs, car admirer c’est bien, mais pratiquer c’est mieux. « Les gens n’imaginent pas tout ce que l’on peut faire dans la région. Nous voulons qu’ils puissent voir, toucher, et dis-cuter avec ceux qui pratiquent déjà et qui aiment partager leur passion. » déclare Jean-Pierre Pré-vot, l’un des co-organisateurs, un passionné lui-aussi. Les nostalgiques se retrouveront autour des belles motos anciennes du club Rétro Moto de l’Est. Les plus jeunes caresseront les chromes des bolides, présentés par des pilotes profession-

nels. Comme chaque année, les acrobaties des champions de VTT trial du Club de la Tour de Scay vont faire frémir les spectateurs. Il y aura des jeux, une buvette, de la petite restauration. Et une joyeuse ambiance familiale. █

Entrée 2,5€Samedi 22 février de 14h à 19h et di-manche 23 février 10h à 18h.

Patrimoine Gourmand, un voyage gastronomique, historique et musical

Tous les sports mécaniques à la Roselière

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soirée autour du thème de la conquête de la Gaule par César, le CFA a servi, entre autres délices, un savoureux osso-bucco à la milanaise accompagné de gnocchis à la romaine). Le troisième temps de la soirée est musical. Pour celle du 26 février, le pia-niste Pascal Keller, qui assure la direction artistique de toutes les rencontres, fera intervenir un ensemble de cuivres emme-né par le tubiste Laurent Zemp. Le pro-gramme musical, bien entendu, offrira lui aussi un voyage dans le temps. Au mois de mars, Patrimoine Gourmand convoquera Louis XIV pour une histoire du Traité de Westphalie. La rencontre d’avril aura pour thème le Siège de Belfort lors de la guerre de 1870. Celle de mai fera revivre l’épopée du Maquis du Lomont. Le prix de la soirée est de 29 euros (réservation nécessaire). Les dates et détails du programme sont visibles sur les sites Internet de l’agglo-mération ou du CFA. █

Réservations : CFA Bethoncourttél. 03 81 97 36 37 [email protected]

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De leur voyage à Mérida et Caracas en oc-tobre dernier, les musiciens de l’ensemble Melos Tempo sont revenus enchantés. « Nous avons été impressionnés par l’énergie investie dans le projet El Sistema. Partout où ils passent, les orchestres d’enfants créent l’enthousiasme, eux qui connaissent pourtant une situation écono-mique très difficile », rapporte le violoniste Marc Togonal. S’inspirant du modèle vénézuélien, les musiciens de Melos Tempo ont créé un orchestre des enfants des quartiers du pays de Montbé-liard en 2011, avec le soutien de la DRAC, de la MJC de Valentigney, de Pays de Montbéliard Agglomération et du conservatoire qui met du temps pédagogique à la disposition des enfants. Une soixantaine de jeunes originaires des Buis à Valentigney, des Fougères à Grand-Charmont et de la Petite-Hollande à Montbéliard sont au-jourd’hui intégrés à l’orchestre. Ils devraient être près de 120 d’ici deux ans, rejoints par les enfants de Champvallon à Bethoncourt et des Champs-Montants à Audincourt.

« L’espoir du beau »En 2014, le partenariat avec le Venezuela se poursuit et s’étoffe. Le mois de février est riche en événements. Le quatuor à cordes vénézué-lien Crescencia sera en résidence à Montbéliard du 14 au 26 février, ce qui donnera lieu à quatre concerts (lire l’encadré). Les quatre musiciennes accompagnées par Veronica Zambrano, anime-ront également un stage avec les 60 enfants de l’orchestre d’enfants des quartiers du Pays de Montbéliard du 24 au 26 février. Ce stage débou-chera sur un concert au Jules Verne le 26 février. En parallèle, l’altiste Marvic Permar donnera une masterclass le 17 février au conservatoire. Plus tard dans l’année, deux musiciens de la Funda-

Initiés en 2013 autour de l’orchestre d’enfants des quartiers de Montbéliard, inspiré par le modèle « El sistema » de la Fundacion Simon Bolivar, les échanges avec le Venezuela se développent. De nombreux événements sont programmés en février, à commencer par la venue du quatuor à cordes Crescencia.

Quatre concertsen février

À l’occasion de la résidence du quatuor Crescencia , quatre concerts sont programmés avec l’ensemble Melos Tempo. Le 19 février au centre culturel de Seloncourt dans le cadre de la saison culturelle du conservatoire. Le 22 février à 17h au Temple de Montécheroux. Le 23 février à 11h au centre culturel de Valentigney et le même jour à 16h30 au centre culturel de Nommay.

C’est sur le modèle de « El sistema » de la Fundacion

vénézuélienne Simon Bolivar qu’a été créé

l’orchestre d’enfants des quartiers de

Montbéliard

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Venezuela - Pays de Montbéliard : l’accord parfait cion Simon Bolivar de Merida interviendront lors

du festival « musique à Saint-Hipp ». Enfin, les musiciens de Melos Tempo retourneront au Vene-zuela en octobre poursuivre le travail engagé en 2013. « Ces échanges sont source d’espérance car ils donnent aux enfants une autre manière de voir les choses. Au travers de l’orchestre, par le jeu ludique de l’instrument et l’exigence de l’enseignement musical, on leur donne la capa-cité d’apprendre à apprendre », explique Marc Togonal qui vise haut. « Le but est de créer un orchestre symphonique pérenne dans les années à venir avec une notoriété. A l’âge de 20 ans, les jeunes pourront jouer un beau répertoire et mon-trer à leurs cadets que c’est possible. Ce projet, c’est l’espoir du beau », conclut-il. █

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Après avoir consacré 29 numéros à mettre à l’honneur les communes de l’Agglo, Puissance 29 propose de vous faire découvrir des lieux insoupçonnés…

Dans les montagnes russes du recyclage

Dans les coulisses du centre de tri de la Charmotte

« Charmotte », ça évoque le petit panier en osier, une vannerie de première main et, par-dessus tout, ça sent bon la cerise, les couleurs chaudes de la vie ! Pour moi, ce fut le chemin de la réincarnation…La dernière goutte d’eau avait fui mes veines de plas-tique. J’ai été transportée dans ce grand camion vert, au milieu des détritus les plus divers. Un vrai caphar-naüm ! Moi qui pensais me retrouver entre déchets dits valorisables, j’y ai croisé des objets qui n’avaient pas leur place ici : piles électrique, huiles de moteur, voire pire ! Ce n’est pourtant pas dur de trier convenable-ment, nom d’un chien ! Terminus, tout le monde descend. Après quelques kilomètres de route – le centre de tri de Voujeaucourt accueille les conteneurs de 90 communes en plus de celles du Pays de Montbéliard - voilà l’entrée de la Char-motte. La porte d’entrée se soulève et un vacarme du diable, mélange de verre brisé et de crécelle d’alumi-nium, sonne la bienvenue. Pas le temps de laisser mon bouchon au porte-manteau, je suis jetée dans la trémie générale avant de basculer sur un tapis convoyeur.Ca grimpe. Ce centre de tri, ça n’est jamais que des montagnes russes. En haut du tapis, un gros aimant appelé overband emmène l’acier vers d’autres hori-zons. Un tamis secoueur me débarrasse ensuite des impuretés et des fines particules. Me voilà prête pour la séance de tri manuel. Attention les chatouilles ! Des mains alertes et habiles font leur choix, séparant le bon grain valorisable de l’ivraie qui ne peut être recyclée. On m’agrippe et, hop, on me jette dans une goulotte. Et je me laisse glisser, comme dans le meilleur des toboggans. Moment de répit. Il faut attendre notre tour, nous les PET1 de couleur claire, pour passer à la plus piquante des machines. Le perceur ! Un nouveau tapis convoyeur me conduit vers ces deux rouleaux parsemés de petites piques, chargés d’évacuer l’air que je pouvais encore contenir. Tout cela dans le but de me stocker le plus aisément possible.Et voilà l’emballage final, à prendre au pied de la lettre. La presse nous transforme, les autres bouteilles en plastique et moi, en ce qu’on appelle ici une balle. Ou plutôt en ballot. Ficelé comme un rôti par des ligatures

Chaque jour, des dizaines

de balles sont conditionnées

sur le site de la Charmotte

Et les autres déchets ?Du côté des déchets dits v a l o r i s a b l e s , l e v e r r e est éga lement stocké à Voujeaucourt, à proximité du centre de tri, avant d’être emmené par Valoplast. Le carton et les papiers sont eux regroupés sur le site Emmaüs d’Allondans qui en est le prestataire tri. Si ces déchets se retrouvent sur les tapis convoyeurs de la Charmotte, il s’agit d’erreurs de tri ! Et ils sont malheureusement légion… Dans la cabine du tri manuel, les agents de la déchetterie séparent les PET de couleur, les PET blancs (comme notre bouteille d’eau), les PEHD (Polyéthylène Haute Densité, c’est-à-dire les plastiques

opaques) et les ELA (emballage pour liquide alimentaire, type bouteilles cartonnés Tétra Pak). Les déchets ultimes - bien souvent les ordures ménagères - terminent dans le dernier bac, celui destiné à l’incinération.

en acier, mon cube est recueilli par un cariste qui vient m’échouer dans la cour extérieure. Dorénavant, je me dore la pilule, sous le chaud soleil voujeaucourtois. Et dire qu’il y a une heure à peine, je ne connaissais pas cette plage de la Charmotte…Je resterai là plusieurs jours, le temps que 90 autres balles soient réunies. Alors, l’entreprise Valoplast, spéciali-sée dans le recyclage des emballages

plastiques, prendra en charge la suite de ma destinée. Réduite à l’état de poudre, paillettes ou granulés de PVC, je me réincarnerai en tuyau, composant automobile, fibre de laine polaire, éponge synthétique ou en-core bouteille d’entretien. Peut-être même suis-je, déjà, de retour dans votre maison ! █

1 polytéréphtalate d’éthylène

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Des arbres de Noël aux billets de spectacles à prix réduits en passant par les voyages et les bons d’échange, l’association Cezam Fracas met tout en œuvre pour faciliter la vie des comités d’entre-prises (CE) et de leurs salariés. Fondée en 1993, elle affiche un principe simple : « mutualiser et solidariser les moyens humains et financiers pour que les petits comme les gros collectifs de salariés aient un même accès aux services », explique le directeur Hubert Muller. Vingt et un ans après sa création, et implantée dans toute la région avec pas moins de 37.000 salariés désormais cou-verts, elle n’a rien changé de son fonctionnement. « Notre conseil d’administration est composé de 18 membres, élus de CE. Un adhérent égale une voix. Le montant de l’adhésion est calqué sur les effectifs des salariés : une petite entreprise aura accès aux mêmes services que les autres », ex-plique le directeur. Aujourd’hui, en Franche-Com-té, Cezam Fracas compte 300 collectifs adhérents soit 10.000 salariés couverts rien que dans le Pays de Montbéliard. La formule proposée par la struc-ture séduit : « En adhérant à notre association, les démarches pour les CE sont simplifiées. Nous sommes leur guichet unique pour les billets de spectacle ou de loisirs. Dans le Pays de Montbé-liard, les CE peuvent récupérer leur commande à l’office du tourisme ou à l’association Défi à Valentigney. Nous avons également une licence de spectacles pour organiser les arbres de Noël et nous proposons des voyages et des sorties

avec notre immatriculation voyages ». L’association, qui compte 10 salariés, dispense également des formations et un accompagnement pour les membres élus des CE.

Acteur de l’économie localeMais ce n’est pas tout. Parmi ses mul-tiples casquettes, Cezam Fracas propose aussi des bons d’échange aux salariés via leur CE, valables dans les hyper et supermarchés, librairies, petites enseignes et commerces indépendants. « 300 par-tenaires jouent le jeu dans la région. En 2013, ces bons ont représenté un chiffre d’affaires d’un mil-lion d’euros », précise Hubert Muller. L’association

s’adresse également directement aux salariés via la carte Cezam, « un petit CE à lui tout seul ». Sans condition d’âge, cette carte valable dans toute la France permet d’obtenir des réductions dans

les commerces de la région et des prix « super réduits » pour des expositions, concerts ou autres. Parmi les 600 partenaires régionaux, on compte le Moloco, l’Axone ou encore MA scène nationale. « Nous avons à cœur de rester une structure de proximité », revendique Hubert Muller.

Cap sur les TPELa plupart des adhérents de l’association sont aujourd’hui des grandes ou moyennes entre-prises. En 2014, Cezam Fracas souhaite intégrer davantage de très petites entreprises, entre 1 et 10 salariés. « Dans ces sociétés, il n’y a pas de structures qui permettent aux salariés d’avoir accès à ces services », constate Hubert Muller. Pour ce faire, l’association a amélioré ses outils de communication. █

De nombreuses informations sur le site internet www.fracas.asso.fr.

Depuis 21 ans, l’association Cezam Fracas travaille en étroite collaboration avec les comités d’entreprises pour permettre aux

salariés d’accéder aux loisirs, à la culture, au tourisme. Dans le pays de Montbéliard, 10.000 personnes sont concernées.

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CEZAM FRACAS : solidaire des salariés

Directeur de l’association, Hubert Muller, avec son équipe, met tout en œuvre pour faciliter les démarches des comités d’entreprises

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la rappelle en Europe. En 1906, l’histo-rien Jean Dufournet lui demande en effet de réaliser une version critique du Livre des Trois vertus, écrit au XVe siècle par Christine de Pisan. La ren-contre à quatre siècles d’intervalle entre l’une des premières bachelières

de la République et l’une des pionnières du féminisme catalyse forcément ses aspirations pour les droits des femmes. La phallocratie de l’époque n’apprécia guère la chose. Peut-être la plus belle des victoires de Mathilde Laigle. █

Sans pour autant défendre la cause du féminisme, cette Vandoncourtoise d’origine est devenue symbole de l’émancipation des femmes par son existence extraordinaire qui l’a conduite outre-Atlantique. Une existence romanesque pour celle qui consacra, d’ailleurs, une bonne partie de sa vie à l’écriture.

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Portrait de Mathilde Laigle par E. Guérin (crayon)

Etupes mis en pièce

Alors âgée de 70 ans, Mathilde Laigle traverse une dernière fois l’Atlantique pour s’établir à Beaumont-de-Pertuis, dans le Vaucluse. Elle y poursuit sa carrière d’écrivain mais s’oriente alors vers les pièces de théâtre pour enfants. Parmi celles-ci, Une heure au château d’Etupes (1776), pièce en un acte avec chant et musique de scène. Elle disparaît en 1949, à 84 ans. █

Mathilde Laigle, teaching in America !

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Dans la cité des Damas, on raconte encore son histoire, quand bien même les pages d’un récit plus que centenaire jaunissent avec le temps. L’histoire de l’enfant du pays, née au pied du pont Sarrazin en 1865, traverse en effet les océans, les époques et leurs changements de menta-lité, pour peu, évidemment, que de grands hommes et de grandes femmes en transforment le cours. Mathilde Laigle n’est pas la plus connue d’entre eux mais sa destinée a sans doute inspiré bien des vocations. Elle montra l’exemple dès les bancs de l’école, obtenant le baccalauréat à la fin d’un XIXe siècle où la scolarité ne rimait pas encore avec parité. Son départ vers les Etats-Unis configura ensuite sa pensée résolument libertaire.

Pour le droit à l’éducation des femmesPréceptrice, entre 1895 et 1903, des enfants des époux Larrabbe – William est gouverneur de l’Iowa alors que son épouse Anna Matilda fréquente l’élite sociale et économique de l’Etat –, Mathilde développe à leur contact cette pensée égalitaire qui prône notamment le droit à l’éducation des femmes. Le couple lui facilite son inscription à l’université de l’Iowa, puis à Columbia. Elle y deviendra l’une des premières femmes diplômées de l’enseignement supérieur américain. Un statut remarquable pour cette fille d’un petit village du Nord Franche-Comté. Sa thèse sur la littérature française médiévale lui ouvre les portes de l’enseignement, au Welles-ley College, où elle est docteur en lettres. Elle participe éga-lement à des publications historiques. C’est l’une d’elle qui

Mathilde Laigle a enseigné pendant quelques décennies dans cette univer-sité, située près de Boston. L’établissement privé, créé en 1870, est reconnu pour être encore aujourd’hui une des meilleures facultés féminines. Sa devise est Non Ministrari sed Ministrare (« ne pas être gouvernées mais gouver-ner »). Ces dernières années, Madeleine Albright ou Hillary Clinton y ont notamment effectué leur scolarité. █

LE WELLESLEY COLLEGE

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