26
SION" 29 Février 1956. No 10. PARAISSANT 14 FOIS PENDANT LE COURS SCOLAIRE ORGANE DE LA VALAISANNE D'EDUCATION ABONNEMENT ANNUEL: Fr. 7.50 15ème Anna. Les abonnements se règlent par chèque postal Il c 56 Sion, ou à ce défaut contre remboursement Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par PUBLICITAS, Société Anonyme Suisse de Publicité, SION. Avenue de la Gare. Téléphone 21236

L'Ecole primaire, 29 février 1956

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Page 1: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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Tout ce qui concerne la publication doit être adressé directement à

M. CI. BÉRARD, Rédacteur, LEVRON Les annonces sont reçues exclusivement par

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Page 2: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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SION 99 F év'i'ie'f' 1956. No 10. '75è'me Année.

L'ÉCOLE PRIMAIRE ORGANE DE LA sOCIttr VALAISANNE D'S)UCATION

SOMMAIRE: COIVIMUNICATIONS DIVERSES: Retenrue,s. - Abon­l1l:ements. - Le,s vétél'l'ans n'ont pas étéQlubUés. - Conférences du personnel ensei:gnrant. - EXJa,mens d'aldmissi:on au .cours prépa.ratoire à l'Eco1e lnormale des j.e.unes gens. - A.S.F.A. _ Classe d'orientation professionneille pour handicapés. - Libres et forts. - Le métier c'est ce qui unit. - PARTIE PEDAGO­GIQUE: Miarm.é deV'ant iÎa corrne d',abondance. - Correction du langage. - Vérité d'une eOnfa,nc.e. - PARTIE PRATIQUE: V. Desor.ijptiom :de,s attitudes, des ,~ti:ong, des mou!Viements. _ Les divers-e's étapes dans ,le processus à suivre pour 'l'étude d'UJn centre d'intérêt. - Variétés. - Fiches de lecture s11endeuse. __ Bibliog";}'aphie.

~, , , , , • , 1<1.. • • • •

~ COMMUNICATIONS DIVERSES ~ g DÉPARTEMENT @ S.V.E. @ S.I.V.R. UNION @) ~ rGSJ • • • • '. 'B • ""'.' '0

Retenties Le personnel enseignant est informé que toutes les

rretenues:

1) Abonnement à l'Ecole primaire. 02) Cotisations à la S.'V. E.

à la 5.1. V. R.

à la Fédération des Services publiCS

seront faites sur le traitement de mors.

Gomme ces années d:ernières, Il'a.vis re'latirf aux abon­nements ne eoncelme ipa.s iles tÏ11stituteurs et ,institutrices en activité de service là 'qui lIa l'''.etenUie lSer,a faite .par U'Etat. Ceux qui ISe sera.ient déjà acquittés de lIeur dû et là qui le prix de J'J3Jbonnement :sera ,retenu en mar8 ou avril, voudront :bien nous "en ,informer ,et :nous 1leur Temhou~&eron:s ,la valeur indûment verooe. Réd.

Page 3: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 32.2 -

les vétérans n'ont pas été oubliés Le personnel ,ens'€ilgnant retraité constate~'t3, ou , aiU'l~a cons­

taté :avec nlaisir une .amélioration ides p.ensions ~erVH~S. En effet à la.! demande de M'Ûnsiem: Ile Ghef du Département de Il'Instruction pub.l,ique Ile Conseill td',E~at a auglnenté de 15 ~b, il partir du 1er j:anv'i'er, toutes les ·r"e~1tes ·en IcoAurs. Cette. maJor~­tion, qni correspond à ,1'I3.utg'm!entatlOD du COt~t de la VIe .d,epu!s 'lamodification du rè~,ement de .la C. R., III ·est ipas supportee ipa'l' notr.e ,institution de prévoyanc.e, nlais ,e[.l'e émarge au budg.et d,e Il'Etat : 1e geste ,en lest d"a'llrb~~t ylus méritoire :et Monsieur ,le COlliseilN:er d'E,tat Gros's ·a droIt ,a .notr.e rec'ÛnnaIS­sance !pour :son .esprit ide justic.e ·et ,sa Ihaute compréhension '8'0-

c1'aŒe. Il f:aut .e.8!péref {que ùa Caisse, ~:le .aussi, dans Uine 'prochaine

·l'ev.is.ion, ·améldore ~lcor'e 'Une s'Ïtu,atioJl qui .e·st ,loin d'~pporter le Pa:ctole aux v,étéra'ns lde oJ',enseig11,ement. B.

Conférences du Personnel enseignant

District de Sierre

ElUe aUIia ~Heu là Saint ... Luc, dans Ile ,courant du 1110Ï!s d'avri l. La date exac·te et l'ürdre du .i our Iseront 'Publiés dans un pro­chain {numéro ,de ~'Ecole 1Jrimaire.

District d'Hérens

.La ,oonféreIlic.e ·annue}le des institUiteur,set iTiistiibutl'ice~ du di.str.ict d'Hérens 'aura. Heu à Evolène le 14 mars 1956.

P1'ogltamme 9.15 ,M,esse pour ,les ,cü'1lègues défunts.

10.00 Séance ~dmJinistrativ'e. 10.30 Conrférenoe de Monsieur :l'inspecteur E-~rd- 'sLH~ Ila nouvel­

Je gr3.1mmai1re Gaibet. ,D i,s'cussi on. M·essleurs 'les 'membres du IP'ersonn~1 :enseignant ,sont priés de présenter -leurs ob-servations Isur Icem'a.nue'l. . .coDIférenC€ 'Pa'r ,un délégué du Dép~~·tem'ent de PolIce Is.ur. Œe problème de la cir{}uil,~tion rouhere.

12.30 Dîner. L'lnspecte1..t1' sco[.aiTe . .

- 3·23 -

District de Sion

.contrairement là ce qui a été annonaé dans ,1,e 'Précédent numéro de Il'Ecole primcdre, !}.a ;coll!fél~ence du rper·sO'nnel ensei­gnant du district de Sion n'aura pas Heu le 3 1nais le 13 ma,r's, ce­ci ipour 'Permettre à MO.ll'si.eur Gross, notre Chef, d'y participer . N'Ous nous eXiCUiSüns Ipo·ur 'ce Icontretemps .et 'passons sans tran­.si tion iau .:programme' de 'cette Jjournlée.

.8.15 Messe à :];a :cathédraJle.

:9.00 OUNertuœe à Il'gcole ,normale des f.i.lJe.s. 1. La .grlam'maire !présentée p,ar Mons'Î'eur E-nard. 2. La C'Ïr,cul,ation. 3. De quelques prolbÙèmes 'pé.dagog'iques par l'Iils-pect~'H'

Enand. 4. Diver,s.

12.00 Dîner :à 'l'Hôtel de ila Planta.

L e Cornité.

* * * District de Martigny

La réunion annuelile du personnel ensei'gnant de ce dis­trict se tiendra à ,Charrat Ile 17 Imars lavec 1'ordre .du jour su.i­vant: 10.30 Séanc.e adlmi,nistr,ative là ,}a s'aIlle ;de 'gymnas·tique. 11.15 Coruférence de lM. ù'laJbbé E'nancl ,sur la grammaire Gabet. 1 3.00 Drner à l'Hôtel de .la Gar·e.

Le C01n'ité ..

:;,: :1: :+: ' . 1',

District de Monthey

La ,conférence annueLl,e du Per,sonnel enseignant aura heu à St-GingOilph, ,Ile samedi 10 mars, av'ec \l'ordre du jour .saivallt ':. 10.<10 Messe pour les défu.nts de a'a Isaciété. 10.30 'a) Prés€lntation de 1a nouv·eàà·e ·grammair,e Galbet .par 1\1.

Il"ahbé E-narld, pr'Ûfesseur à :l'E.col,e normale. h) Causerie de ;la 'g.enda.rm'erie ca'lltol1.a!1e sur 'les princi­'pes .es'Sentiel!s de Ja circuJ'ation ,à ' ens'eigner ·aux enfants.

13.00 Repas ,e,n comnlun à 11'HôteI Bellevue. Les membres des ,com·miss'io.ns lscolair,es 'sont ;au,s'si . invités

à ,cette :conférence. Toutefois, if1s voudrO'nt ibi'en a viser l.e 'Soüs­s igné ·s',iil's y 'partic~rpent . .ne ·.même il'es .i:ns·titutelms et iÎllstitu-

Page 4: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 3,24 -

tdces qui seraient empêchés pour ,cbes ,rai'sons maj eures, sont priés de prévenir, lavant le 18 matOIS.

Bouv'eret, le 118 fév.rÎ,er 1956. L'inspecteu?'_

District de St-Maurice

La ·Conf.éreutce a.nnneHe :du ,p.ersonnel , enS'eignal~t ,.?u .dis­trict de St-Maur.Ïice aUTa lieu à Vernlayaz, Ile n1ardl 6 n1arS ,. avec 'l'ordre ldu jour :su,irvant :

8.30 M,sss'e à ['église 'P'a:roislsia!l,e rpour . l,es ,me'mbr,es défu:nts. 9.301) Prèsentwtion de lIa nouveUe ,gra,m·m·aire G. GaJbet, par

M. J."wb:b.é E'll'al~d, pro.f.e.s'S'eur ,à l'Ec()ll~ 'llO'rmaJle. . 2) Prinelpes <essentiels de .la ci,rcUilatlOn, causene de IR Brigade de la ciooul,ation.

12.30 Repas en IC()lffilmurn. '. Les maîtres et n1aîtresses 'empêchés, 'pou~ ,des. ral~ons ffiR-­

jeures, d'a=S'sister ·à cette Conférenoe, sont Ipnes d 'en Ilnfonner le :souss,ilgné la,vantt le 4 mars.

ILes ·CO'm·m-ÎS'8'ionrs 'scoŒ'ai"res y so.nt 'cOT'di'alem!oot 'invité{~ .. St-Mauric:e, ile 22 {évriier 1%6.

L'inspecte?',//" scola,ir·e.

Examens d'admission au Cours prépa.ra-toire à l'Ecole no.rmale des jeunes gens

Les -examens id''alcùmÎ:s'8>Îon :3IU cour:s iprépa. ... r.atoir,e .à l' ~col~ nOl'l'malle de.s jeunes Igens auront llÏ<eu ,au Cdl1ege Ste-Mane, a M-arti\g.ny, l'e jeudi .22 mars à 8 h. 45.

Le (COUliS débute .à ~a T·ent'l'ée ide Pâques. Toutes Iles p~aces dispoD'Îlblles étant oc.cupées haJbi'~u~11ement dès cette clate, Il ne faut :pas compter Isur une Irentree 'en ,auto~ne. ,

Les :candid:ats là cet ,e~amen sont 'P~}es Ide ,~' adresser a l<:l direction .dlU ICdIllège StJe-iMarie, là ,Mar~l,gny, 'gUI Ilel~r. 'c?ITImu-n.i,quera tous .Jles l'enséÎ'~nements Icolnp,}em.entalres 'desIres ..

A.S.F.A. . " Un cours Ispécia:l ~)l''\ganilSé par il' ASF A, poUlr Iprofessèùr~ -et instituteurs, auva tlieu à ,M3ICol.in, les 14 et 15 avrIll 1956.

Prière de :s'inscrire ,CJhœ AJHégrœ Paul, secr. de ila CJ. de 1; ACVF. ·à Grône, jusqu'alu 6 m 'ars 19·56.

...,

- 325-

Classe d'orientation professionnelle pour handicapés

En lavril proclhain, a'in.stitut dUt 'Repuis, à Grandson, a,ccuei,l-1Bra la llème voCY1é'e de !sa !alasse :d'or>Î,entation ;p:rOlf.essionnelle.

Cette (~]Ials·se, ~ leffectif très ,réduit, 'est I,és'el'v:ée :

1) aux g:arçons id'ri,nte1ligencenorma'le, mails atteirntB d\we infiT1nité physique là J'a Is·uite !d'une ma.}adi,e ou d'un ac­-cident.

2) A.ux 'g,arçons .ay.ant de rla 'peine ,à Ichoi,s'Îr une profession 'p.our des r 'a;i,soIliS de IcaraCltère (indécis, inlSrbahles, etc.).

3) IEvlentuel1ement, là Ides :ga'rçons d'inte'l!Lig,enI0e diminuée, à a'a condition qu'iI1.s s'Oient doués d'une Icompréhension 'et d'une habileté manueHre lSu::Dfisantes.

Fai're b1énéfitCirell' un j,eune handka,pé de <0et 'enS'eignem~nt. qua.si ·individue:l dura'l1't ·s·a dernièl'·e .année ·S'co'la.ire, ,c'est assu­rer Ison avenir prüf.es..sionnel 'en ruti.Iisant 'au Ini'eux tS:es capa­eités.

lV1. IlVI'a:urioe Bettex, il1Jsrti,tuteur, directeur du Rep:uis, est à 11a ,diisp,osition pour donner tOlUS Ue.s Tlenseignen1ents sur le pl' O­g~mm,e ,et illes 100nditiŒlIS d'radmi,s's:ion.

Libres et forts

C'est une reharité d 'aider Iles Œlruibl,es .et .1es déshérités; c'e,st un devüir d'aidrer 'Lm f ,a-iible ,à devenir cfort.

P.ro Infir'mis ·a fait ISa tâlche Iquotidd.enne. Elle .a.ide les han­dicalpés à vaincre lIeurs düfrficultés lafin qu'Hs prennent part, eux ·aas'si , au ha,nquet de Ùa vie, :c"8st..,à-.dir.e qu'il1s occupent, selon Ileur·s possibiÙ>Ïtés, !leur piLa·ce dans 'la ·so:ciété :et ,l'écononüe du !pays. Ses lS'ervices 'sO'cia1ux ,aecompli.ss,e.nt p:arfoi,s des tours d e fOl''Ice en Idép-Î,stant, lp'l.l1rS en 'suiv.ant lun handicapé pendant I€t a.près Ile pracess,ulS ide ,réintégr,atiOin.

V,auls, dont ilelS membres ,et J.es ·SeJ.llS 'SOl1 ,inrta-cts, vous vous dev.ez de !soultenÏr cette œUlvre 'l1éoessaire 'et :utile entre toutes. Pro 'infir,mils la présenté ides ca-rtJes 'Pos·talles là .tOUts rle:s ménages . Ne vouŒnie-z..JVous pas ouvrir votr,e bourlse let faiTe un don en échang.~~· ? LèS iTLfirmes .et rres handi,oa'p.és .com.'Pt€mt SUT vous et vouS' ;r.~meI'lcient d'talVla.:nrc-e .

Vente de/ lcartes : Compte de -chèques da'Uis ,chaque canton.

Co.mpte de Ic'heques rûmand let :parrainal~e : II 258.

Page 5: L'Ecole primaire, 29 février 1956

~~- "

~~TlŒR üIEST CE QUI UNIT. ~

L'apprentissage du calcul

VI

La soustraction

Le m,é0anÎ'sm'e de présentation est le ·même ,que pour l'a.d­dition. On 'peut étrublir une progres'sion ,dans la ·.c1iffi.cullLé en commença,nt par tf'air1e 'en1ev-er :

1) là un Inombre de 'deux ,chi-fifres \simpil1ement des unités. JEx. : 39-5,

2) à un nomhr-e de Jd.eu.x ehi,ffr,es un nombre ayant le~ mê­mes dizaline.s,. Ex. : 49-44,

3) à un no,mbr,e de deux chirff'fes ides dizaÎ11es entières. }:ijx . :

56-30. Si ùa fOTmation or,aJle 'Préliminaire est ,suffisail1te, ces ,exer-

c~Qes ne 'p~ésenterolllt pas de réeliles di.f.f.i1cUlltés, le~'r ,?ut . eflt ;surtout d€ famiUianiser ~es elJlJf,ants avec !Ia !pose de Il operatIon, car la r.éponse de 'cette ider.n;ièr,e ·est _COIlInlle mentailiement par .la' !plupall-t.

Et nous en al,~rivoITs à ,la :sou:s.tra;ctio.n ,avec l"eten~e oy elnpr.unt si dififiCÏ'llement 'compdse, 'pa,r toute un.e ca.tegone .d'enfants. J 'e n'·entrepr-enlds pa:s une etude co.mp:aratIv.e des deux mades ide :soU!straire : Iqu'on rpro.cède par .con;pensab?n ?u 1?ar emprunt ·hl f iant :cOllnme tOUjoOUliS mont1~er, ,~abord .1 operabo~ dans .le .concret ;au .bo.uITli,er ou av·ec du m'atefollel; Pour '(~Àel~.e.s qm pos'sèdent iles r,égl}.ettes «Cuilseillaire», Icette de.mo.filstratJon est un jeu pa1ssi o.nll1a.nt.

On ,commencera palr : 1) ,enlever ,à un .fiÛlmbrie 'entier .de ,dizaines un certain 10iTI-

br.e d'umités : Ex. : 40-6. Avec !les rég:J.ettes, un en~f,ant ·allignera ·S?S 4 'diz'aines et il

recouvrira Ilia dernière par le j'eton 6. ,La ·repons·e vou:s ,saute aux yeux. Cette manière de ;r:rocéd~r dans Ile ,c~'I1'cret pe;met ,~ l'enfant de .v:ér.if.i.er .qu'on 'e.n'lev-e 6 'a 10 -et non ,a 0 -et qu on na pl!u's que 3 dizaines entières et 4 Uinités 'soit 34. .

2) On 'pro.CJédera die ,même dans :la lsoustr'action d'un :~o~b;'e de deux chiff.res auquel o.n enlève un certain nomb.re d UIIlItéS.

- 327 -

Nous ,avons 'pa,r exe.mpJe 25-8. En ,en:l.ev,ant le 8 'ill tfauIt encore fair-e un lemprunt Ide 3 aux dizaines, ü·e compilément de 5 à 8 étant 3. 'La deuXlième dizai'ne e·st 'empruntée de Ice 3 ce qui donne 1 Idizaine .et; 7 .soit 17 .

. 3) Au troisième -s,tade on Ipré:s'entera à Il"enfant des ' on8-tractions ayant un nombre €utier -de dizaines au grand nombr et un petit nombre :a,y;a.nt dizaines 'et ·unités : .Ex. : 40-13.

On peut mOintr,e.r intUlitiveme.nt lIa néceslsité de .l'emprunt. Si .:n'OUS trouvons dalllis un :ca!~cUJl que nos .différents ,atchats se .montent 'à 14 f 'r'anclS 'et que 'nous 'payollis ,av,ec un hiU'et de 20 francs, nous dirons :

gst-'ce que 11a mar.chande garde tout 'le lbiHet ? Beaucoup d"enfants 'ré}Jollidront 'qu'.ellle ,a trop et qu',e1lle doit

rendre, ·re.donner, ce qu'.iU y a entrle 14 et 20. Ge g-enre de Ica,I!CJuJls d'abord r.é:solus avec lIa monnaie permet

de réaliser !comiInent · on 10 end lc~ 1nonncâe. On ,sUigig:érera ,si 'On n';a:rriv'e pas là 1-e faire trouvler :pa-r ~,es enfants e,ux-m:êmes qu'j!l faut voir Ile Ibiillet de 20 fr. au.t1"e1nent, lIa même Via.Jeur .avec de,'\ pièces de Inonnaie, lp.aT exemple: 2 'Pièces de 5 il' . et 5 ,pièces de 2, ou des combi:naisŒls an!3Jlogues.

N,e nous !faiiSons pais d',~llus,ion, beaucou,p 'ne ,com'prendront p,as vr;aiment lIa 'sous·tr.a;cnion, mais nous ,avons 'a1ppri:s expéri­:mentaillement :aussi que :c'est 11entement, très Ilentement que .les notions ,g'jn'tér,iO'risent et que cela Is'amor.c.e d'aJutant 'Plus sûre­ment que -nÜiUS aurons 'sollicité 'le 'P'lus ,grand .nombre d.e 'sens à 'lia reS!cousse.

Du :moins larr,iVerÛll1:S-nOUs à obtenir de toute la das'se un mécan~sme correct ·et aurons-nous 1)réparé I.e te'rrain à une fu-ture 'compréhension réene. .

Une des diffÎ'cultés !sérieuses de \la Isoustr,action rés.ide dans Yabstl"action « diffé10 ence ».

Es'sayons d·e lIa lIeur .rendr,e plus albordahle. Pour Icela des­sinons une he!ll1e échel1le 'aux Iéchel011s mUllti'p:les ,et pMaçÜns nos élèves 'Sur .des ma,r,ches idifrfér'ente.s Œ'a 8ème ,et la 15èmesi vous vou.llez bien, comme c'es.t maintenant fa:ci\le de VOIR" 'qu'on 11\~.st pas .ft ,ég,alité, ,qu'on lest 18éparé par un Icertain nombr,e de mar­ches, qu'il y :a u.ne différence 'entr,e cellui ,qui est pilus haut et ,celui ,qui ·est Il,e p ilus !bas ,et v,ice vel"isa.

Nous ipas'seroJlls laussi sous lIa tOLse ·e,t c.Ü'ntaterons une dit­fér'ence entre lIa ta,i.lIle d'André ,et !celUe de ROII;anld. La différence c"est :èe ,qui malliqae au petit kndré po.ur êtne à -ég:al,ité, pour faire lIé grand Roland, cette eXip.érielllce ,si :simpile répétée p~u­si'eur;s fois, noas tr,anspos'erons entre ,l,e ·grand ,et Ile petit nom-bre de notre 'soustraction na notion de différence. Y. G.

Page 6: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 323

Le coin des poèmes

sur1e thème ~u .oiell, Ide la nuit

·Les étoiles

Le v,ileux pommi,er Isauv·alg'e là 11'!ang1e de la haie Ne 'porte IPO[l1t de f1ruits, mails illiest plein ,d'étoile Qui ilui,sent iClOUtOen1ent ,entre qes ,feuI1iJ.es Isombres.

lV]Cf,Tcel Ma,rtinet.

L'(tube Un nU'alg,e passe, LI fruit Inoir Icomlm-e en 'Lùn fou,l', Un nuage pa'sls'e, T,iens, a,e ip'etit jour !

P. Ver·kt.ine.

Min~ât

La !lune ,qui ISe Ilève A 'ch~nté tout ~à-ha;u,t, A Ichanté Icomme ,um -rêve Do, l "enrfant, do. Et .lIa aune et qa \mèl"le Ont v()[ll.é !la 'lumière, Tout en has, !tout -en haut, Do, l'enfant do.

Pierpe Menante ,u.

L'enfant Q,U, be?"ceau

L'enf,ant dort A 1'o1111bre du llit InaterU-B], Cependant ~a 111ère, PrOlnpte à .1,e bercer, Croit qu',ulne chinleJ'B Le IViient ,opipresS'er. F ,ière, elle l'admire. L',entend qui ,soupir1e E:t Ile fait sou1'.ire Ave'C .un ,bailser.

V. Hugo.

~~~~~ i :P AR1r][E PEDAGOG][QUE i • •• ., ~~~.-Q~

Supplément cl' â1ne

Affamé devant la corne d'abondance N'Os ·garçons Isont-'i'llscur,ieux ? Il faut .le :croir-e. Un jour' je

m'arrête devant un 'pierrdér !pour voir ,ce ·que ~,e'S lalliLu.vions g~·a­ciaÏ'roes -ont déposé nOOl loin d-e la Chapelle de N.-D. de CorbelIn, sur Œ:a Toute du Sanetsch; :pe:ndant que j'.,exam,ine :un mo!oeau de ,granit, une !brèche c.akair,e let ,d'aub.~es roches ,e-rratLques, un 'garçon .qui ipassse vient v'ers moi et ·me demande ,gentiment oe que je cherche. 'Quand je lui aJi [.ait ;cœnp~'endre qu-e c'est le mouvement des g,l'Rcler-s -glui a 'CJha'rr.i'é -oes 'P'Î-erres·. 'si ,d-i,~sem·~

- 329

\

hlaib1es, il S'lest mon "ré .s'at.isrr:ait. D'autres fois, ce sont des paysans ,qui :sont 'Ïntl'Î'gués en :m,e voyant cueH}jr de~ herbe'" que ;1e 'béta:il n'Ihonore pas d'un regard.

III y a .de Ja 'CLl'Y<iosité en ll'airchez tous les jeunes. Il faut évidemment venir 'au bon .ln om,ent , à .la période sensible pour les chos'es tout à fait concrète's de la nature : plIantes, oiseaux, insectes, '1:'00hes.

C'est 'aux -e·nv,iro.ns Ide 12 ou.13 ans que 1a réalité ,extérieure attire particuLière,ment l'attention de ,l'enfant qu,i 'se tour ne v,ers les ,intérèts ob-jecüf'S. A oet âge, certains garçons 'sont des touone-ià-tout. Vous 'avez ,certaine,ment observé dies gamins au­tour .des marques de voitures, palper a,e verni!s de 1a carross·erie, se Ipencher sous 1e châs'SÎiS et s'en alr1er lavec Q'air de dire: ça ,~e cannaît.

La contr,e-épr'eLwe ? VO'i,là .des jeunes ,gens ,de 15 à 18 an qui n'Oint vu à U',écolle 'Pr,Lma-Ïre -que ùe rprograil11lme réduit de 1''6-xamen d'ém'a.ndpation. liJs devraient 'se m,eUre 'au 'courant de l'histoi'l'e nahH"lelŒe qui ~ne peut Ise passer nullement de la .con­naiS'SaJll'ce d'une r.kihe rès'erve d'obj,ets iconcrlets : Ide teille fleur, de tel 'a:ni m 311 , etc. ,Le Imaître de ces gra'l1ds 'est Ibien obligé dé f,aire sur ,]e taTd cette étude 'indislpensahle; Inai's -on .ne trouve plus, d'une façon ,générale, J'empress,em,ent que ,ces éJèv;~s y auraient m,i,s trois à six ans !pULloS tôt. E 'st-ce leu'r Ifaurte ? Leur esprit est a'lo.r's ailleurs. I llis Ifont Ide néces's,ité vertu? C'ést paTfOI'S une vertu forcée.

Si .la Iformation :scola.ire doit ,mettre les enfants à .même de comprendre leur 'luilHeu naturel, ,c'est une !lacune dOlillmag,eable de ,priver Ila jeunes's'e de l'étude Ide lIa nature à :l'âge où 'sa S8oIl!S l ­

bihté ,est en éveil dans ,cette d ,i'rection. Nous lIa llailS'So.ns ,affa­mée elevalnt une :cor,nre ,d'abondance. Car, 'Que~,le région vala,i­sanne n'est palS aS'S'ez r,iche ~()ILlor rfou.rnir 'aux ,maîtres et aux élèves de vastes occasions -d'observation? Nous semblons .igno­l'er J'es nomthr,8Iuses possibilités que ]e 'miJieu s,colaire offre à chU\que maître ou Imaîtres&€.

L'année de l'expo'sition nationa.le 'suis'se .en 1939, je ' cl'oi~, il y 'a eu là ZLwich un cours 'moéthodollogique sur :l'alim·e'ntation. J'Uii as-s.ilsté ,e.ntre lautres au Icours sur lIa ,fabrication du pain. Dans ,l'a va's·te sa:}}e ide comférence étaient .c1i'sposés outils, Jna­chines .ag,r,icoles, gerlbes, :bref tout un musée. Sur /la table fj­guraient des :cornets de faJ'Iine, une hailanoe, des va:ses, du lSel et tout Ile néces'S'arrre pour 1'orpératioln. P.endant que le ,maître de couros, aidé d'un ,élève, n1'anipulait, je ,me ,s:uiséiV-adé -- ·en es:prit seulement - vers les Heux où j "ai vécu tout cela de Ila fa­çon Ila plus naturel'le, mettant lIa main à la Ibesog.ne depuis fe ,labour des ïchamps jas'qu'au défoul'ina;gB du Ipain brun doré: hersan~~ ~.l1'~ant voir Ile blé qui leve et monte, dé·herbant, Inois-·

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sonnant, "cha-rg.ea,nt ,1e~ ,gerbes et 'batta'nt 'a,irée apl'ès ~uree au rythme ,a Iquatlie, 'aSS'I:S Isur .les Isacs là Il'ruUer et au T,etou!' du ~oUJEn. Au 'morne,nt .de r.evenir là lIa ,savante ,ré'alité ldevant lllOi Je .vois Il.e Ipauvr.e ~élève .qui 'essaye de fonner 'tllne mi'che et qni YOIt -la ma'sse lUI eohapper entre Iles tdoigt,s.

.' Ce sont :les. ?bj ets ~~milliel's !qui lsont ·désignés en 'prelni8r '~leu .comme '1!1atIere .1;le 1 etL~-de de .la nature. LI n',est 0ertes Ija Inutl.le de ,s1J~muler .l 'attentlO.n des enfants en lIeur 'présentant aUSSI }es obJ'et~ Ipeu Co.nl!U'S; Ima..is ,quand ,i.1s .constateront que ce q~ Ils c.roY~le!1t ,connaltre ca:0he pour ,eux ·encore bien des mysteres, 111s fInI.ront 1)ar 's ' intéreS'ser atlS's~ à l"étude de p.lan­tes et d'anim'aux .f'almiJier,s.

La ,corne d',aibonclance ·conti,ent des fletms et des fruits. Les iflleuI"s, :ce sÛtnt les Isatisfactions d'OT'idre intëHectuel et lesthé­~iq~e :que lIa j'euness'e doitpouv'Ûir trouver .dans ,ces matière,', ll~de.penda,rnm'ent du !profit paltpable. Etude -dés-intéressée! J' ente~ds encore tell adoiles'cent de dix-,nemf 'a,ns n1e rdem.ander : A. 'C}.UOl ça iS'ert ? Je crois qu'il iattend encore ·ma ,répol1!8'e·, Des frmts, c~ :s~nt les ,don~ Ique 'la Providence ,nous prodigue pour n?~re. utllllte. PourquOI 'alnp.uter ,la nature? ,Le 'po.mmier nous œ,eJouIt ip.a'r ,s'a Isplendeur ~pûnta'nière .avant de nous enrichir de ,ses .'produits Isi Is,~,;ins et -si 'aigréabl}'es. LI n ',est pas Isuperflu de culltIver !chez 'DOS Jeunes ;'Je :sens de lIa beauté, 'a;bstract,ion faite du re'Ildement; ee ser,a une Inodeste contribution à la lutte 'con­tre Ile ,m'atéria!Hsme 'en action.

.~ou:r mi,eux éveiller ,et stim,u.ler Il'intérêt des el1lf.ants, il conVIent :~,e ;coilnmencer l'~éi:Jude de .l'a ·nature dès ,l"apparition des ipl"'emleres Tileurs, des Insectes ,les !plus 1Jr,es'sés, des oiseaux Iles pa·u-s em'pl"essés .à r,ej oindre ae ,nid ·abandonné.

. Je n 'insiste pas. sur la façon de ~).rocéder pour arri ver à Incorpor.er des IconnalBSanC€S saUdes et fructueus-es .à l'avoir 1n­tell~ctu8l1., Ce I~ont évide~'n;ent le~ lmonographies bien préparée." ·et el~aborees 'a rrond qUl ·S enramuent (le !plus ai'sèment dans le so.l ide :l'â'me. Il les't très ulbÎlle de ,fairle ,é;balbllir 'Opportunément des p~ral~leles entr1e des objlets d'étude .semhlables ou au contra,ire clrf.fér'ents. ,La Isynthèse vient ~)llllS taTd.

La ij)ersonne.ens,~i.gll1,ante ·ne Ise contentera Ipas ,d'·.apporter en .cl}'3:s'se une pnm,evere, lUne v,a:n es S'e , du gui ou une chenHle. Un a,près-midi ensoleillé, .eHe bouC'lera la s~lle de classe et ~'Ien .i~a. "avec Isa troupe T~n:ua:nte à trav·ers .,cha'll1pS ·et prés, a ;la. Ihs:ere ,~1.e lIa ~foret VOtS'lne, dans .un va,lùon v.eT:doya.nt, au beSOIn Jusqu 'au IPloühe Inayen. La VeIne ou Ile dIn1'a,nche eUe aura .fait toute ,seule une 'tournée ,d'invesügation l)our dr~sser en quel,que ,sorte Il'j.n~,entaire des poss~ib.Îllités; e:Ue aura 'l"l8·n0L1-

velé Ison cœur d'enfant pour ,s':albandO'l1ner 'aux ' d·onces sugges-

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tions de la natur,e .dont ,le Ilaü1gage est chs,cr,et. Ainsi redevenue fraJJC!he, 'son ân1'e 'Selra 'pr,ête à déchiftf'rer lies hiéiogüyphes de lIa natu-re printanière. Vous ,aurez il'a j oi'e Ide voir !des fiLgures de g,a-rçons turbulents let de .f.i:l:lettes 'sau'tiU}antes s'épanouir à la vue et là l'ouïe de ces ,merveilliJ.es.

Mais que dira Monsi.eur ,l'fl1lspecteur en me vOY'a..nt gaspil­ler ainsi du temps pré0ieux ,soUistra:it aux p a'ftÎtcip es, ·aux fl'a -tions et aux dates et noms? Voic\i u·n uloyen infa'ÎJlliibll'e de l'ô,pai-er .qui n"est Ip'as inédit: ·Le j ou.r de ila visite f,ina[e, vous pla­

cez Isur ,Je bur,e'aJu inspectoraù le plus Ibeau bouquet de fle.urs, ju.ste.ment :les f,leulrs qui ont [ 'ait ~'obj ~et de votre :sallidtude di-­da.ctJique ,et Ila joie des enfants et que vous avez glli.ssées adroite­ment dans votre ·prograITItme. En cours ,d'exalnen, vous allez tÎ'r:er dé1icateln'ent tantôt une fll,eur, tantôt 'une 'autre, 'pour la pi­quer dans ~a plate-ibande des Imatières 'sur Il.esquel[es .po'rtent les int€r'rogatioJ.1s. Vous ·vrerrez que Ile 'per.sounage dont }a préten­due :sév.érité vous ,a causé des cauchema:r,s vous rfa.cilitera d 'avoir interprété Isi ,intelll,igen1'm,ent ,les vœux du p:lan :de nrav,aiù.

Il es,t ,souhaitable ;que ,nOlS élèv'es 'ne Tessemh1ent pas aux idürles des ~)aïe11:s .dont Il.e prophète a dit au 'psaume 112 de la VulJ.gate : « ElIl.es ont ume IboU/che ,et ne pa'r.lent point; ,eUes ont des yeux et ne voient point; elles· ont des üreHles' 'et .n'entendent point; ,elJles ont Ides nar,ines et ne ,sentent \point ... »

Si lIa j euness,e a'Véliit davantaJge il'.i'11'telligence de lIa nai' ure, on v,er:r'ait sa11ls d9urte ,moins de ,garçons :de 15 à 18 a'ns ne sa­voir que f.a.ire d.e a,euT .dimanche 'a\})rès-midi et finir p'ar tuer le temps 'au détr,illllent de Il'eur :corlps ,et de lIeur âme.

Le chef-d'œuvr,e ,chante lIa gloire de il'a'rti'ste. L'étude d'unE: fleur Icom.me \la ·conte.mp'lation des scènes Ide Il,a ,nature Isont hiel~ prü:pres .à nous ,ra'ppeler que toute lIa lnerv,e,m,leUise création est un 'cantiqu,e de ùouange adressé là Dieu. En ~)rés'enta'l1t aux 'en­fants la corne ,d'albonidance des richess'es de la 'nature, nOU R .1e8 .initions a.u 1)atri.mOline que nous ùègue }e Père du ciel.

Qu'ill me 'soit permis .de r.endre .ÏIci hom,m.ag1e à Monsieur -}"wbbé 1. M,ar,iétan ,qui 'a ,eu le sOUici d"initier ;la jeunes'se valai ~ sanne à rIa ,connaissance et à '1"adm,i'I"ation des beautés du pays, ainsi ,qu'au régent ()lU maître d'écolle qu,i, voj}là soixante ans, -m'a fai.t aimer .les choses de I}a nature. C. Gribling.

Les lbi1enveil1ants ilecteurs auront 'Corri;gé eux-mêmes 1e:-:\ coquHles ,que :la machine a ,gll,issées dans mon dernieT article : lecture .éthi.que ou morale pour: IcuJture éthique ou morale' entendre Ile sRcricfice pour : étendre .1e s3'cri,f,ice.

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. Correction du langage Il n'y a pa.s -longtemps u.ne œev1ue l)éd:agogi,que fais·ait sa ·­

voir qu'oUtIl ministr'e belge de J'Instruction puibNique lavai.t ,en­voyé aux .recteurs d'Universités, ;aux ohefs ,d'étaib1i.ssements d'ens-eignement aux -adm,iniJstr/atio'J1:s provincia1es ,et ·comn1:una­les de Ison payls 'une 'circu:lair,e Iconc:ernant 'une -act,ion per~nla­nente 'en ifaveur Ide la ,correction du ,langage. '''' ,Ce . min~'Sltr~. déclariait ·nota.mment Ique le -lang.age est pour

l ~tle thuma.I'll 1.Instrument 'fond a nllenta-1 de !Sa -cult'ure, que le dev-eloppement 'IuteUectuel de Il',enf,ant ,et celui de :l'adolescent vont Ide pa:Ï'r .avec Il,e dév,eloppement de tla langue, qu'il est ·e8-senti'el pour tçmt être \humain de deveni-r -p'rogress,iv-enrent maî­tre de Isa langue Inaternelle. U ·a -donc demandé 'que toutes le~ bonnes volontés, !les f'or:?€'s de . tous rlles milieux Is'tn1Î'ssent pOUl' entr,eprendre i}a fCOrliectlOn ~du !lang.age. Une ,pareille croisade pounrait êtr,e r,ecom'man'dée ,et encouna'gée ·aussi chez nous, -car notre langue (no'us ne Iparlons ,j'Ci Ique de ,la ,lal1gue fra.nçaise qui seule noUis intér,es'S'e) 's'e donne ,d'inno'ITllbraib.1'6s ·entorses quand ,eUe leslt m,a'niée pa.r des Igens rqu,i n'ont pas fait des études très Isérieus:es. Il n'y la .qu'à !consulter ,le :petit ouv,rage intitulé : « PŒrlons /1~ançais » par W. PJud'hun (Atal", Genève), qui cite env.iron huit oents ' '1Jerm'€'s ,et 'expr,es·s-ions ,incorrects en usage dans ,la ,suilsse l"O'lnande, avec en 're,gard ,les 'corr,eations CÔn"e6-·pondantes.

Que de 'Pel'~sonnes .ont c1a,ns la ,conv,e11sation une façon fau­tiVl6 de Is'exprim,er ! On Ise ,fatiguer.ait ,à y compter les phrase' boitewses, m.aJ -équ~libr.é€'s, semées de barbarils·mes, de pléonas­m:e1s vic-ieux, de terUl€'S viei.llilS.

Et !la ;prononciation Is'hanmonise rfréquemment avec ce Jar­gon. Nous ne ,di'sons 1"-ien de l' orthogr..aplhe, puisque .nous ne nous o-ccUipons ,ici que du .lang3Jge.

NtOLùS !S'avons bien que la .langue fl'ança,ilse est difficile à m,ani,er, ,en 'ra-Îls-on d.e :sa beauté, de .sa cla,rté, des nombreuses ,si­g~:i~j'ca~ions Q;l''Ol1t ~el,tains termes ,et de la complex'i1Jé -de leuT deTllVatlOn. NeanmOIns ,nous 'croyons qu'un j reul1'e homm·e d'in­tellig·enoe ,si,m'p!l-en1ent IDoy,enne doit :po'Uvoi.r, -3Jp:rès huit année·s d'école pr-~.maire, ·éor.ire conv·enaiblenl'ent ·un !bi,lllet, 'une lpet.ite let­tre, ra?on:ter oo'rr.eetement un fai.t, ·donner une explièation, car D'n t6cnt comm,e on IP'aril'e, c"est donc :1e Ilail1,g,age !cour,ant qu'il s'!a.glitt !de Is'Oigner.

Oe tri~v.ail doit comm·encer à .la 'lllai'son familia,lte, -dès que }'.enf,ant i3Jpp-r.end à parl.er. C'·est ,évidemU1ent 'aux 'Parents qu' incomlbe d'a/bor,d Icette tàche :pénilble et JongLùe. Hs doiv.ent ·s'ef­forcer d'obtenir une prononciation correcte, l'emlploi de mots

.,

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i ·Œncais. Inutüe de di,re qu'âls doi'Vlenrt se surveiUer eux­:mêmes dans !leuT ~angaJg·e. Mais :a.Hez demalnder Icette attention ~ Q'uanrtité pa'rrtni ,eux; ont-'Îlls été f 'ormés 'POUT être de bons maîtres; ne re'S,tent-.Hs Ipas, au moins dans les vi.llag,es, atta'0hés ,aux 'Uls'ages ,locaux, ,au :patois, pour Ilequel on lfailt même de -la pro.plligJande laiuj ourd'hui ?

,C'est lalorls là :ré,colre de fowrnü" le remède à cette tdéf,icience, d t: comhler illes l,alcanes. ISon laction .peut ,être efrficaoe :si .l,e m.aître e t zélé 'et emplO'i,e .les Ilnü.yen1s ,a,ppropTiés, car d'e's enlf.anbs ont .la m,émoire ,fraîche et ne Inlanquent génér,~lement pa.s. de bonne v'Ûlonté quand on lsa-ilt :les Iprendre. . . M,a.i's len:cor,e 'uue fo-is, 'c'e.gt un travail ,qui r,éclame une pa-

bence, une perlsév,érallloe let une 'attention prüdig,i,eus1es. Il faut, .en ,efrf'et, Isurveiner toutes ies aJaTo}.es des élèves

lorsqu'·l 's réciïtent, .répondent là :une questi'Ûn ·ou demandent 'une e~plLcation. En réC'ré'ation [8(U!rtout 'Olt Iles convler,sations .sont plus ru.bOlllidantes, plus vîv,es, .plu:s :l~bres, le IsurveiHant la besoin d'ouvrir dav'antage 1es oreiUes.

Toute lf.aute entendue .demand.e, Isi 'Pos'siblle,à êtr·e corrigée éance tenante. Gette ,cor:rection :peu,t as-sez souvent .être confiRe

ft quelques moni·teuTts .ca'paJbl,es. ISeuleme,nt, on lIeur necommandera c1'évi,ter les IrepToC'hes amers, bl'es's ants, les moquerlÎes.

On aura Isoin, Ide .temps ,en ,temps, de IOUler .}es ,efforts qu'on a constaté-s :Clhez :le8 fautifs ,qui veulent 'se -corrig,er. ÜCcaSioll­nel1ement une petiïte l'.écompense pourra stimuler -leur bonne vo·­lo'nté.

Quand les élèves constateront qu'on ,est cO'ntent d'eux, iis é.n parlerOl1Jt là ,l,a maiso'11, où ils 's'eflforceront de m'ettre -en pra­tique les Illeçons reçues à .l'éco1te, -et de 'se d'aire iL leur tour les ü?rrecteur~ des, [Ia~tes que commettent ,1,eUJlis (p·ar,en'hs. Ceux­Cl seront :fI'ers d -aVO'lr pourr profeSSeUil1S ou Tég.ents 1,eulJ.'·s p·ropJ."ies t'.nfants.

Un poil1lt important pour lIa Icorrection du 1angage à l'éeole, {"-.'est que dal1ls ,1e18 ilocalitéls !Olt '81n/8'eilgnent plusieurs maîtres {)U

l'll'aîtresses, U y lait ,coHruboration, 'car ,c'est l'union qui fait la force. Qu'on y donne droit à 'ch~qU'e rnaî:tr,e ou lmaîtr,es'S·e de C01' ­

Tiig,er les fautes de :la-ngage qu'ils ,au.ront tremarquées même .CJhez des 'élèv,es d'une ,autre da8'se ou tdivi,siün ·que -la leur. N'altUl'-elle­'m'ent -ce servi0e exig'e du ,tact, de la .prudenlce 'pour ne pas bless,el' les .s'll'süeptiibilités des .collègues. .

LI est d'usage dans ,les ,ex,amens ar'aux de ,la langue mater­nelle de .f,a-ine lire un texte !alssez 'COU1,t; puis d'en demander ~e eompte Tendu, de ;poser :des questions Ide gram maJÏ re, de faire Ü'ouJV\er :1~ <fon 0ti on de .certains teTmes, .conj ugll'er tel ou tel verbe, etc., etc. l\1-ai~ ne ferait-on 'Pas bien de rempla:cer'

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palffoi,s ce contrôle par une petite conv,ersation sur une idée OL

un 'r ,ens'eignement ,r,encontrés da111s JJa 11e.CJtu:rle. On !V'eorrait alol".E' comment 's '-exprim.:ent 11es élèves; 'con1ment ill,s répondent ou que -tionnent . On :col1:st'aterait [' uSlag,e pr,ati:.que de !leur l,a.11lgag,e. Cette rU3Inière d'exa.m,iner par l':ins.pe0te.ur ou un membre de Il:a Com­m,ils'Sion 'scol'aire ser'ait un ,stimulant pou,r 1e maître et Iles ·éleve.s . La ilangLlie ,els,t un ,instrument dont 'cm se. lS'ert lcba:que jour, à toute heUir,e, 'mêm,e à tout .molme"nt. Voiolà ·pourquoi H importe ·d"en con-naître I,e rn:aniem-ent. J.

Vérité d'une enfance L'importamce de l'enfance est consitarrl1'ment ,exprimée clan '~'

l'œuvre die Bernanos. Non ,que ,l'Iauteur de « La J oie » S2 'soit plu à cette re-col1's,titution idu pas-sé qu.i t enta \le 1V[oa,u-riac do « Co.mmencem,ent Id'une vie», ni 'même qu'i,l ,se s oit adonné ~ des tra-nsipos\itions s'emhlaihles à loe\l!},es qui ont iproduit l'8S c11<11"-· n1a:nts réciJts ilssus de 'l'a iInei]leur,e veine ~d' Ana,tole Fra.nc·e.

N on. Bernanos opte p01.l>r rl'attitude contrai,re. Il refuse ·le récit ,direct pance que, dit-i.l : «toute 'confidence ,est s otte par qu,ellque côté, toute 'pl'a,inte profonde peut êtrle imitée par la clarinette ou ,le baSosou, tout sangùot la sa grimace, ,le m ie.ux est d'en !ppe,ndre une fois 'son QJarti »; et iPUi.S : «on ne .parle pa·s 'au ,nom de 'l "enf aJn ce, .iJl fauld11ait par,ler Ison ,langalge. E t c'·est l,e ,1Ia11lg,age oublié, ce ,langage que j1e cher·che 'de Ilivre en livr,e, imbécile! comme 'si un tel 'langage pOUivait s'écrire, s: étai+ j am'R'.is 'écrilt ».

Celpendant, même sans rechercher .le ton 'RJutobiographique, ·le roma.ncier prO'jet,te toujours u;ne part -de lui-mên16 dans 'e.s pe.rsonna'g'l8's 'romanes.ques. !Comm·e Ile dit ,F. Guir,anld da.l1s une­étude 'sur Mauriac : « Dieu fit Il'homme à Ison 'Îlmage, ,les ra .. 'ma:l1!cÎ-ers 'S'aIUT,aient-ills prO'céder autrem'ent pour Il.eurls ,cr.éations. Certains, i!l est vrai 'arrivent à ,s'ahstraire ,d'eux-m,êmes; la pilulpa'rt me f011lt ,que ,s'e dédouhler. La plénitude de '18'ur vie in­térieure déborde 'Siur Il'eur:s Iperso:11rnaJg,es ».

BernanO's n'est point dU'P.e du phénomène. DaJl1fs une n018 de 1943, :il ·reconnaîlt, tp.a·dant de Ises :Liv-r·es, que «-coe ,qu'li:ls -o11t de bon vi.ent ide très loi:n, de sa jeunesse, de so.n 'enfance, des sour · ces iprofondels ide son enfance ». En 1936, à propO's d'un -de ·ses .livr.es, ,i,} écrivit Ic:es ili'g-nes dont Ile Isens ~)o1Ur.raî,t être :a:ppliqué à sO'n œUVil"e «s'il 'm'est présenté au jour du jUigement, j e 11'-0-

s'erai Ipas ilui dire en face: « je ne te connais IpalS », car je sais bien ,qu'il} ,a, lUne Ipa.rt de l'non Is·eeret ».

A:fifirmer ~'importa.nce de 'l'enfance ,dans la vie et dans l'œuvre :de Bel'n1an-os peut paraître 'paJradox'ail 'si Il'o.n songe au .pamphJléta;i-r.e qui si,gna «!La Grande Peur des bi.en-pensants » . Po.urtant -l'auteur déClarait: « Dès -que je prends ;la plu:.Jne,

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ce qui se lève' tou,t :de ·suite 'en mo'i, c'·est mon ,enf'ance, Inon C11 -

fWll'ce s i 'Ûnli 11Ia'i re, q u'Î ress·emb/Le là toutes Iles autres, et dont }Jo.urtant je tire tout loe que .j'!écris comme icl'1.,1Ine 'source inépui-. sa hIe .de 'rêV1es ».

. OutTe :qu'e-lùe trecèle cebt·e ,im·portance, J'enif':an'ce a'pva l'ait ?t B.er·nalnos Icomm,e un grand trésor ,el1lsev'8ili ,sous les couches de :la 'vie, et qui servira: là ['heuT,e «le lIa [111ort. Dans il 'œuvr,e foi­... onnent ,J,es ,passages qui laJl1i'ent Il'idée de ]',enfance à celle de J'heure -su1)rê.mle. Quand ,un .de ,ses :perlsonna-ges ilettrés songe à ex'pl1oiter Ile thème de .1 'oe'11If,al1lce , :sa ,s·ec-rèta·ir·e Ilui dit : ~< il est ~)eut-être, 'en effet, une part de voU's-n1ême que 'Vous ,avez épaorgnée jus.qu'id. OUlblié-e Iplutôt. L'·emf'ance a !la vie ISri dure ! ... E n tout !ca's, Isi Icette 'cho'Se iex:iste encor,e ,en ;vous, Igardez-la. n est peu croyab'l,e qu'il en r,e:ste ·a·s's,ez :po.ur vous aideT ,à vi 7re, Jnais ça vous s:er \viria ,sûT,eme,nt pou.r mourir ». Dam's une letbre à Ison .ami Don1 Bes,se, HernRJl1Io.s éClr·it : « J"aUenids lune photo­graiplhi'e :de ;1a Ipetite fine 'pour vous Œ',envoYle-r. El1e ,est un dÜ'ec­teur ,de cons'CÎence tf01"1t utill,e à s-on l)ap'a . Peut-i,l mi'eux faire que de Il'in1iter ? T,out ce q n>e je désire, ·et !que Jjle ,cHslpersa'is .i acEs, t'.lle Il'·a 'l"ia'sselrnibilé dans 's,es 'mains, et c'·est Mt que l,e bon Dieu 111,2 trouvera Iquand -ÎŒ da'ig.ner1a m'wp.peller ». A la .fin des « Grands Cicrnetières 'S011'S ~a lune» e.st exprin1ée ·encore cette idée de 1)a­renté entre Il'enfance ,et la Imort : «Certes oll1,a v.ile est déjà pl'ei­nE: de .morts. 1\1)3:1s l.e p.lulS mort ·des n101"1ts est 1e petit garçon que je fus. Et pourtant, Il'heu'l"·e venue, c'e.st 'lui qui re:prendra :sa place là lIa tête de m'a vie, ra'ssemh ler-a mes pauvr,es la'nnées j us­qu'à la ider-nièJ.~e, let 1C0m'111·e ·un jeune .chef ·ses v,étérans, 'r-aHia:nt 1a trou!pe en désorldre, entrera ~e :premier dans (l,a lVIarilson ·du D' [ er·e ».

Nlai,s pou-rquoi .cette coupure ,en:tre ·J'homme et l'enfant q u'.il f ll.lt j'adi.s ? Pourquoi ,le ver~ paradis ne 'peut-.m s e prolon­g'€r ? « Les mécha.nts maîtres de l'ado.lescence, (clit Bernanos, 110US ont ·a.S'sombr'Ï,s pour rtoujolms » . . Et !aH~,eur·s, Is';a.dr,essant à ses }J'remi'ers :c'a'marades : « COIlll'}Jaglnüns inconnus, 'Vieux frères, nous arr-Îverons ensemibl'e, 'Un jo.ur, a'ux portes du ll"oyaun1e ,de Dieu ... }V[.on ,enfance n',a,ppla;rte-nait Iqu'à vous ... Dileu veni·Ile que .i e 'ne revoie j'amais .les chemim:s où j'ai !perd u !vo.s tra'Oes, à l'heu­re où Il'ado;le's'cence étend Ises ombr,es, où ~e .suc Ide -la 111101't, .l e lon.g ides 'v,eines, vient 'se llnê·l€r au 'Sall1lg du cœur! »

Dès Ilors, l'humanité se partage. AJbert Béguin reconnaît. que « il'es :per·s0I111,a,ge'S Je-s ip!lus ,approchés de ùa Isainteté dal1s les' T,o.mans de Bernanos !Sont taus, d',a;bord, des êtres Testés enfants, sans balbileté, 'sans 'gran.de Cll'airivoy,ance dans Ùa. .lutte ,pOUl' l'e"': xiste.nce, Iplutôt ma1laldroirts même, et \que mépri,sent -l,es gens graves, !Sou0ieux de réuslSirte t'8n1pOlI'eIUe ou mordus 'Par lIa pas~ sio.n de .la. ,connai'sSoan:ee ». Pour I]es 'autres, Ice .sont Iles compr o­l11J.S, ,les unes:quiner,ies et Iles dém-issions . La 'vie est une 10ng·u·e

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fuite, cepellld'alnt que «nous ne nous conna'1S'sons .pas, le péc.hé nous if'ait vivre à ,la surface de nou's-même, nous ne rentrons en noUiS que pour :lTIourir, et c'est :là qu'Il (Dieu) nous attend » ,

Ainsi :pa,nle Bernanos. Pourtant, Clhez Jui l"enfance, par 'cel'­ta:ins .côtés 'est toujours :présente. E\llle ~nspi'I"e une nostalgie que trahissent maints passages : « Qu'importe nl'a vie! Je veux seu­le,ment qu'el11e :reste ju.squ"alU bout fidèJle là ll'enfant Ique je fu .. ' 'et qui est à prés'ent pour moi comm,e un 'aïeul» ou encor.e : « si­tôt la hesogne [ laite, je retourne tà ma vie Itrès 'ordi,naire. qui n'e:s,t plus l'enfance, héla:s ! 'car j'ai perdu -l'enfanlce,.,. ;maiC' ,hl 'moins ·au ,cl}inlat de .l'en[~nce. Oh ! :prilez 'pour 1110i ! Car si j'ai ,perdu 11a 'pur,eté ,de l"emf'anc'e, -ifl me sem:b:le que je Uens ent;or à '8!11e 'pœr 'une cert'aine 'sümp[Ï-cité Inatu'relllle, ,et 'si ce .dernier lien venait à se -rompre, ,que serais-je ? »

,Le dernier llien ne 'se -rompit \point. Dans un ou V1" .ge posthiUlme, :wn .pa's'saige trahit l.es exi.g-ences ,qu'jmposait à Ber­nanos :l'enfant qu'il alvait été: «J'ig.nore Ipou,r qui j'écris, mais je s'a:is poulYqu'Üi j':é'cr.Ïls. J'écris a:)Qur rme justifier. - Aux yeux: de qu-i '? - Je vous irai déjà ,dit, je Iby,av,e /le ridÎlcuù,e 'de vou '" le (fec1Ï'De. Aux yeux d.e Il'entant que .i·e fus. Qu'H ait ,ce 'sé ~·e rne .paril.er OiU nOI11, .qu'~'l11:porte, j!e ne conviendrai j a·mais de :-;on si'lence, je IIulÏ ,répÜll1:drai toujours ». Candide Rossie1',

0111' une école

Les microsillons

au service du

corps enseignant 1

l,

..

Diction française - Musique

Littérature

1

La valise magique avec tourne­disques à 3 vitesses, amplifjca~

Papeterie

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teur et haut-parleur. POLI r les écoles: )1'1'. 275 ... •

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1'1: MARTIGNY

Le grossiste valaisan spécialisé dans les articles d'enseignement.

~~~>.P~S~~~~~~~~~~~~~~~ ! PART][E PRATlIQUE ~

V. Description des attitudes, des actions~ des mouvements

1. Obsel·vation

'On peut s,implement énu'mé1"e1' Il,es actions, ·}.es attitudes, les Imouvemtents ..... 4Jnsi, en parlant de Blanquette, Isi jfe dis : BJ.a!l1quette Ise vautr.ait dans 'les lflleUlr,s, ,eUe ,roUilruit le Jong ides talu~, elle ,se r.ed,re.s'Hait, leUe f ,r,anchi,ssa,it des 'torrents, :les la,c­tions 'sont Isilmpi1:emel1lt tdésilgnées. .M·ai,s si je ,les ,cama.ctérise e]1 indiquant ,leuT ibuit, je décris. JEx. : BllanQ'uette se vautrait dan' ·1es fleurs , les .ia1nbes en l'ai?", le11<e Irou1lait l1re Ilong des if;~lus, lJêle-1'a~le a,vec les feuilles t01nbées et Iles châtaignes; 'élle :se redres­saat d'un boncl su?" ses pattes; 'ell,e lf.r,anch'ÎtS.'S:ait ,d'un sa.ut de o-r.ands tOTrenus ·qui l'éelaJbous'Sai'e,nt a/u Ip'ass'ag,e de poussiè'J'c h'U­IYiicle et d'écume.

Analysez les actions de Blanquette ,luttant contr,e :le loup : E 11.e tomba ,e11 Igwrtde, Ùa 1:ête ha,s'se 'et ,les IOOl':nes leu ,a'Vlant ... ; ,et da'fis -le ,par.agralpihe 3 du mêm·e chapitre, rf'aites troUlv8Jl' toutes :les :a!ctions des aribres, des f,leUl"iS, de Blal1lqUiette.

Dans 1108 Clruapi!tr.e N-o 240 du ùiv.r'e de 11eotur,e, faites de même trouver rboultes Ges IRotions des 11éza:rds.

ExeTcices pTatiques d'obseTvntion : :Le maîtroe ,est au corri­.dor; il :frwppe, ill ,enrtn<ie, tr.av:eTfs:e ,la lS'ailLe, monte :au 'pupirtr'e

1 s'as­

sied, f.eui,lI1I8tte queJlqul8'S \cahiers, écrit ;ume !p1-ma'se Ia'Ll taibleau. Lès élèVies nOrUe'l1rt; 1:outes Iles iactions, tolUS !l,es ImOUlvements du maître Bn il-es pvéoisa'l1t : lex. : H (:frappe quelques coups secs, f ,euillette 'l'apidernent qlli~llq'll(es Icahier-s, Il\i,t cwec une attention 'soutenue ht ]: édaction d'un élèv:e, etc.

On fiera Ide même d.é'CliÏ.re len ,uID'e ou Jyll1s'Î,eu:rs iphrafses l'at-· ti-tude ,d'un élèv€ 3 '8S18 au pupit'l"e ·et lé.orilV.a:nt un texte sur son cahier; les d.ivMs'es !aCtio,llJS d'u'l1 élèv€ qui quitte \S·a ,pla.ce pour aller 'eff'Rcer une 'Ï'l1lscr:iptibn au· talbleau ulair. , _.

Ce sont là d'excellents exercices d'obselwatio.n qui ,ne ser­v~nt P&S ,seuilement !pour ,la ,rêdaction p;r.oprem-eIllt dite, nlais, s'l18 soIllt :réwu1ièrement !fruts, :ils donnent là Il' élève 'une tfor,mation qu'i le 'marquera t.out au :long de :sa vie. .

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2. Vocabulaire descdptif

Quand 011 décrit une ;Pler'S0l1lne, 011 lJlari,e de son attltucle-" de sa pOSlition, 'de sa rdèmalr,che.

La Ipersonne IS' étend, Is'la'1longe, ·s'étÏ're, se ram'asse, ;~e 1' 2 -

croquevHle, s':apla,üt, se œ-env·er,se. ., . Le cO'rp's plie ou pl?ie, 's·e p~ell'c'?e~ s'lnchne, s' alccrouprt, .s~

blo.ttit, s'a,ff'ais'se. tLa tete est 'I11Cihnee,. ,le cou tendu, le. üo cOllil"hé, 'les ihl'ta's halilants, ,1evés ver.s ~Ie i~l:el, -les ~ra'S '0U Jes ]aXD-­bes croisés. On se tient Id'une façon ra1de, gra01ewse, naturel~ e, nonohalante. [,)a dé.ma'rCJhe 'est vive, ai,gée, souple; on 'l'na rche ,d'un ,pa.s f,eutré, 'pressé, ·m·enu, à i:>.as de 'v.eloll'rs. . .

Mo~we1?tents : .on Is'!appro.che, 's'avanc~, se dInge, on bon-ditt, .se ,précipite, IS' éla1ll0e, cronce, Ise? ~e, fond: , .

On ,prend, on s'enlJpar,e, IaIn 'SJals'l,t, 'elnpOlgne, latt,rape, ra,J]c, dérobe, happe. Une action débute, .'com,mence, :se der~uJe, c.on­tinu:e, s'e pour.suit, s'Illc!hève. L'aüt.IOn 'est rapld~, ibreve, vr~e, eUe se déroule 1en un clin Id'œil, -en un tou\rnema,ln, ;sans arret, sans ,trê;v·e 'ni repos. .

Intensité d'une 'action: avec vIOlence, av.ec rage, vee acharnement, ,àv,ec fureur, av·ec 'précip'îta:tion, a:v'e,c précaution, déHcateme·nt, .etc. .

N o.ta : Nous r.épétons .encO're >une fOlS ,qu.e 'ces .Inots. ne dOliv,ent pas êtr,e cUotés aux éllèv'es; .m'ais ~Jar une chasse haDlle­luent oond'll.i,te on ·1es fera troUiver aux .enf,ants.

3. Textes d'auteurs déorivant des actions, des attitudes, de:; mouvements

On les fera analyser; on pourra aussi les donner comme dictées

Le sk'ieu,1'

Il ü~a.it plus ,vite qu'un cheval Il se Ipous'sai,t avec deux bR. ­tons. La nei,g.e ·était toume len ,llÜl1Jg'u6s v,a.gue.s 'av'ec des creux, des ·montées, des descenfÏie'S. L'homme Is',en ,aù1a:lt là-dessus com:r~Ie

. ü'n oi,S'eau... 1'1 oillvlflait :se.s Igl"iandes j'a.mbes. I~ ILes :r,efern~aI.~. 11 IbUilançait !ses hâtons. :1(1 ,penClhait Ison torse a drolt~, p~llS :a

.' gaucihe, à dr·oirbe, là gaUiche, en s·~ baJlail1çant 'Pendant qu'Il gl"lssal '~ ft toute viteSiS'e ,s'ur 'les, plaques, ·au Isort. des 'pentes, ,~u .~evel' s d~,­talus, sur les crêtes, puis ,i,l ,p:long.ea?t co.m:ne . s 'Il s ,enf?nçaIi dans lIa neige; ·ill dJispla.ra.i,ssait, 'PU!'S 111 IS ~'r~N:5Sa.It p'hl'S JOill, aes bras T.el,evés, ,lancé tout Id'l'oit à plelue ~J(Yltnne. .

. Jean Gwno . .

Le fauche~~1 '

J.e Ùe vois de :loi'11, ,qui avan~e .à petirt;,s pa's glissés, la j 3):~lbc . droite plliée, . lIa Ig1aUlChe [)r.esque .tendue ,et; un Ipeu e~ :arnere. Des 'saho>tJS, où 1H a ··mi,s IH~:s 'Pteds .'nus, 'ma,r~uent ~eux :r~ues pa~a~~ Jèles. La fa'ux coupe de droit à gau{,he, d un :tra'lt .ralplde et SUI J

- 339 -

p uis eUe 'r,evi1enrt, Il,a 'Pointe ·levée, et, du do.s, ca'res'Se l hel'be su-i ­va:nte .qui va Ito'mlb'er. Tantôt ,eUe Isilf[II'e, ·légèr,e; tantôt 'e~Je gr in­ce 'et, çà ert l,à, par le 'p'ré, degrancles 'herbes [ri's'sonnel1t d'in-quiétude. Jules Renewd.

Dm g?'i1npeU1' hŒbile Quelque Igro.s que 'füt 11'aTbre, Calmns, .comme un lutteLu'

'antique, 'l"atta,quait là hrlas-~le-:cO'Tps lfœanCJhemlent. Ses lnains apila,t':Les 's"a:om'o,chaienrt ,('Jamme Ides vlffiltou'S'es là ,tous J'es nœud d'écorce, 's'es j mnbes }s'e 'croisaient, .€'nlaç'antes comnle des .ceps de vigne tordus et une détente so'lide du j'a!rr.et vous ae proj etait d',un seul COUlp là 'trente ou 'cil1lqu'ante loentilmètres plus .haut; ilà, n ouvel aigripp:ement de ma.ins, nouvel lar.rinlaJge die ja..rn~,ts 'et, en quinze ou VÎ'll'~ Isecondes ,itl a'C'crO'cJltadlt lIa Iprelniè:re :branche.

A'lors, ça ne traînait pJus, IU:n Tétalb'lissement !Su.r Iles avant­lma.s et ,la poi,trine d'a!borid, ,puis Jes ,genoux \arrj\va,i'e,lltt Ù hau­teur de ·cette :ha.œ.re fiXie 1J.1llitUlr,eŒll,e :et s'y ~nstal'l'aient, let puis les pieds ne ta:rdwient pa's à rr·elffip}a1('Jeœ' il'es genouxeit il,a 'm()'l1tée j liIS­

qu'!au S0:l11'ln,et :s' opérait :ensu'Îte 13.1us'si .natur.ehlement et facHe-rnent qUE: par 'le pIns cOlm,m'Olde des es'caliers. L. Pe'J'gau,ù.

La glissade

J'av.ais aperçu tDut ,au .Join, dans la ,grande praule ca.rn­Tl1:Una.l'e, .derrière l'égJ,i!S,e, pUusi,eur.s de ,mes ,ca1na,rade.s qui gl.is­. aient . .on Iles voya.it p-renc1:re ueu'r é1an à 1la fiile let 'p'aJ>tir com­lue des rr.lèc:hes, Iles Ir·eins ~J'lriés et Il:es hrlUsen ,l':air .pour tenir l'équi,l1br.e; !On -entendait Ile Ibruârt Ip.roilongé de ,leurs ,sabots su.}' la gl,a'ce et Jeu.rs ,cris de joie. ICOllTIilne n10'11 ICœUil" ,g,aaopait en 1eR Yoyant ! Co.m.mle j'aurais voulu !pouvoir les 'r,ejoindre !

ETck1nŒnn-Chcitriani l. .

Le skieu1' LI ,porte ,l,a ,casquette uOIrvégi'e'nne avec ·les pattes lJaisséf',S

8 ur t1 e 'viSJag-e. lil IcdsajJ1te ipJUJSi eurs if Oi~S des j amb es a vlan t de :se lancer à .toute lVtirb.es:se lSÜ'l' G€ trenllp'I~'ll. lU remonte, arrive lau

Pia,f,os

Har,nOllilf"ns

Radios

Vente - Locat.ion • Echang'c Ré))31'ations • Révision~

Accordage

Tél. (027) 2.10.63 SION

Page 12: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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bord, fléchit ,l,e corps, se .détend, se Œ>fojette en avant et soudain il plaine 'pai'sibl.ement dans le ,vide ... Il.es br:as .servant de balal1-de-f, les j ,amhe~. ünn1übilisées, lIa gauche un !peu en avant.1 ·com-· n'le 'si ]e vent le portait. On ,croit qu'i,l va de&c'endre, n1ais il avance Itoujours. Puis brusquement sa trajectoire s'inîléchit avec une préci'sion ,ébJo uiss ante. Il .pointe un 'Peu le ta.1on vers ]e sol ,et pr.end cont~ct d'un pied, puis ,il p'lie ,les .iaTl'ets: et le ·second 'ski ,fait un .brui,t m1at en '8'e ·posant franchement sur la neige. Un lUOtUVement encore et voici qu'·ill cou:1e ,sur la piste comme un cy.gne dans un ba'ssin. D'après RO?nain R01.! :~ .'. E: i.

La tactiq~~e d~(, ?'oquet

Le chien du bou;l'anger g-ronde et ,alb,oie après tous les pas­... ·ants. Le voi1à .qui Ise précipite en Igr.o,Wll'a11t. Puis Ï'l bat en re­traite, ·se ptrécipi,te de nouvea;u ,en grognant ,plus fort, se dresse sur 'se.s pattes de de:rT.ière, 'se tapit ;contrle ,le ISOJ, découvre se~ dente. clans un 'souTire inquiétant. Les joues de Miss ont pâli . Le roquet l'environne de rondes fo,]les qui se resserrent.

M'ais vorici ,que le :toutou :s'enfuit en hurlant, la queue entl"é ]e~ jaluhes, ·J'·oreilile basse, une patte en l'.a.i.r. TroU a trouvé que ]e jeu durait trop, ·et d'un geste .énergiql1le, il a mis sa pelle en contact avec ],e clos d.e Œ'ani.m·a1.

Une pClirt'ie de foot-bcÛl

Cel-ui qui tient 'le ba·Mon .est Illà, penché en avant, se' ad­ve.r8airr"es 'et lS'elS .cOlTIpagnons ;pelIlchés ·eux aus'si autou'l' de lui, dans ;des arttitudes de bêtes ,aux a·guets et qui von.t sautei·. Tout d'un coup, il cQlurt pOUIl.' jeter ila baJ.1e, ou bien, d'un mou­vement ,d'une rapidité fÜlllle, ,itl -la pa>sse aux mains d'un autl''' qtÛ :<;;<'éùance avec 'eUe ·et qu'H s'agit d'.a.rrêter ... 11 ,est mnpoigné par ,le :milieu du Icoirpis, .par lIa tête, par 118:s .i a'mbes, pal: les pi.eds. LI roulle, et 'son agresseur avec lui, pu.is, COlTIme il se débat et que les deux groupes reviennent 'à :la r.eS.COUlss,e, c' e~t toute une ruée de vingt-deux corps les uns 'sut' les autre·s.

Paul Bon~'gct.

Le j eu de q1ûl.les

Dans un peüt j,ar.din, attenant à ,l'auberg·e, des vieux jouent aLlX quÏ'lles 'et di~cu:tent ,longuement ].es coups douiteux. Il faut 108's voir, .Je genou iplloy.é, lever Ila boule à 'la hauteur de.; yeux) COlTIme .pour v,iser il'es quilles, puis la lancer brusquement d'un vigolJ:reux tou.r de .refns, et, quand eUe est lâ·chée, ils f.ont des gestés 'instinctifs et des tâtoJllnements -de mains, comnle pour la ramener 'a'u ,mÏ'lieu du clhemÎ'n, Isi 'e~llle Is'éiga.r.e. Des jeunes qui ne COIl.na-Ï,gsent 'Pas ,leur fonce :et :qui arrêtel"a-Ïent des taureaLL­par les 'corines la ,tancent comme une .bombe au delà du but, très. 10]11 dans 'la :pl"iaÏl:r'lie.

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Le forgeron (Les actions)

Livre de vo.calbuÙ'aire page 1140, No 42

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Les mot~ dans le texte. Dès le matin, clans la forge toute noire, le foyer s'alhlllne. Le forg.eron, un gr2,nd diable, aux bras .noueux, que Ja:Ïisse à découv.ert une chemise aux manches roulées, tire la chaîne du .grand 'sÛ'llfflet; a 'chaque courant d'air, des fusée's cl' éti:nceHes j aülis sent. L'a'rtisan .prlencl luaintenant une barlI'e de fer ,et l"enfonce da.ns ,le br'asi'er. Le méta,l roug-it, Ipuis d.evient blanc jlncanclescent. iLe .forg1eTon le ' sai.sit avec une .piœ€, G'e pose 'sur Il':enchllne et le f'rappe len cadence de ;son ·lourd :marteau qui chante .daJ1tl 'l'atelier rustique.

A cha.que coup, des particules de luétail brûlant rekomi)ent sur .son tablier de cuir. Le fe.l' .obéit à ,l'homme; -il s'aplatit, s'aInincit, se tord, 'p,rend la Jornle vou~ue. L'artisan trempe rnaintenant dans l'eau d'o.l1 baquet ,l'objet qui grésil1e aveC'. un siff,lem'ent de vipère·. Ensuite -il le ,fixe à l'étau de l'éc3.\hli ,ou la lime ,lui donne des ,reflets d'argent. Le moteur ronfle, les poulies tournent, les courroies de transmission m,et~ènt en ';uouvenlent la fraiseuse qui perce aussi facilement le n1étal qu'un vilebre­quin IUn mo-rceau de bo·is. L"arüsan cligne de l'mil, il exa,mine son tnavall qui est bien f 'ai,t. Pou'r ,l'instant, il le dépose dans un coin, .près de la grosS'e meU!le d'émeri. De,ma:in, il ]e livrera à .'E'on client.

Etude d~G texte : 1. A lIa lma.ison, lectu.re :sileneieus-e du texte ou du 'questionnaire auquel ,les élèvles Is'·eff,orlCent de répondre.

2. En ü]asse, .questions de (contrôJe -par ,Je ·luaître.

Page 13: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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3. Lectu.re là hau,te voix ,par Je maître et })'a1' Iles élève, . . 4. ~x'P'li0ation des n10ts .du voca'bulailre et l'épo'l1 s , a u

q u esti onTIla,i,r.e. 5. AnŒlyse du 1n01'ceau : ,L'auteur 'nous monrtr,e id }e ,forge­

l 'on 'au travail dès Ile matin, dans Ison ,at-eJ.iel'. Son POTtTCât est Ibrossé en Iqu,elrques t"raits : un g~~and dÜl:~ l.e

aux brras noueux, aux ID'anches T,ekrous:sees, ,au taJbher de CUIr. Ses actions: H tire 1a rClhaîne, }Jlrend ,la ha-r,re de fel', l'en­

fonce dans Ile bra,sier,. la ,saisIt, ,la pos'e sur l'enC!lume, la fl'appe de Ison ma'rteau, ,i;l trempe il'objet, Ile fixe à Il'étau, le !lüne, digne de 1'œH iPour voir g'j.} y a urn dé['aut, exa'lTIine ,son ïtra,vail et p ose l'·objet -da'fiS u'n 'colÎn en (attendant de ,le ,liv,r.er au c.E,ent.

Le !fer oibéit là '1'homn1e : il1 !s'aplatit, s',amincit, Ipr,end la 10rme voulue, i'l . .grés,ià:le; 'le :n1üteur l' o.11If:le, Iles 'pouhels tou,rnenrt, ' les ,courroies mettent en mouvement ,les lTI3Ichi-nes, ,la fr'alseuse perce, etc.

Comlne on Ile voi,t, il y ·a jlci une succ.€s·slion d'·actions. 'On fera tro'1wer ,l~es 'V'enbes Iqui incliquent Iles actions; on dira quelles sont ;J,e:s ,a-ctio'll's Isimp'lemenJt én~"méTées (- ,la plupaTt -), 'et ceHes ,qui Isont clécTites. On po.urr.a faill"'e ,compléter iles première .. POU!Y' Qll'il, ~ ait IdeS'cri'p~ion. ·Ex. : Pou?" qu~ .le?;1étr:l :Wqu'i~1oe plus de 1'es?'stance, !l"ar·bsan }.e trem.pe ... ; At?'n d av?,ve? le feu , le for.geron ,tine 'la Ichaîne ... H [f1-lappe 'en cadence de son n1artr.au qui c-hante ,su·r 'l',enclume.

6. L',ana!ljl1se du mor,ceau éta'nt f,aite, on li,ra encore unt! fOÎ's Ile tteX'te, lpudls, Iles .é.lèves Is'.ef,forc-eront de faire .paraître le personnage deva'nt ileur,s yeux, tel qu'il est l',eprésenté par l'au teu-r, 'aHant et venant dans ,la forge, app1'i,qué à sa 'besog.ne. '

5, Exercices de style

1) La phrcr-s-e pcd1'on : Dès ,le 'mati'n, dans .la fonge toute noi­re, !le ifoy,er is',alHume.

Des Ison ,rév.eil, d8!ns ,son her.ce3lu ,tout r.o8-e, ,bébé s'wgite ... 2) La phTase pCO' développe1nent successif: FRAPPE. En

'posant -les questions qui est-c.e qui? .où ? quand? con1ment? nourquoi ? nous obtiendrons <une phrase là il'!exemplle :de ,ceHe­~i : Tous les jours, ,dès l'aurore, dans -SŒ f01"ge toute noire, le forge1'on h 'appe, à coups 1'edoublés, de son lourd mar.tea,u-, le 'métal incŒndescent qui p1°end lŒ f01"me voulue par l' wrttsa.n.

3) Suppression du verbe faùoe. On .emp'loie tro.p souvent Je vel'ibe !:faire Ilo~squie Il'on veut -dés'Îlgner :l'e travai1accompli paor un ID'aître !d,·état; lS'Hllle faut Ip:as bannir Œ',emploi de Ce ver­be, il ne [l3.u!t 'Pas néanmoins Œ'utinilser à toutes les Slauces: Quel verbe emploierez-vou:s OŒlC : ... un mUT; ... un !:f,ossé; · .. ·.Un :bâti-ment; ... des Iproblèmes; .~. un~ rédaction; ... ün"'haibit; ... un f~l'

-

- 343 -

à cheva'l; ... des pllans; ... un devi,s; ... des cOlTII)tes; ... une Man­,son; ... une a,ffaire, . etc. Fonnez donc des phrases en e,lnployant ·le verbe prO'pire. '

4) F01'mez des lJh1 'cises cwec Les mots du voccibulcâTP de s­c?"iptij.

5) Dans le lim~e de lect~"1~e N 0 2.~O .' L es léza1"ds. Relev~z. le t exte ·en vous bou,l"'l1'a:nt à :emptloy,eT IseLrllsment fies ve1"1bes qUI 111-c1i,quent Iles ac-tilons des léz.ards.

6. nevoil'

Un mŒtch de foot-baU (V oir p ·aJrtile du maîrtf'le)

En m.o-ins de 10 li'gnes, décl'ivez les actï.ons et les attitudes a) d'un COU1"e~i1' qui va 'PIr'endre Ile départ; b) d'un cycliste.

T1"Œvail d'élève Le COUT'eU1' : Courbé vers 'le ,s'O'l" Iles mains à terre, ,}es j al'­

l'ets tendus, !ll? 'cour,eur 'va :prend1r ,e Il.e départ; soudlain, ses l~lUS­des lS,e .sont détendus ,COTnme des rleslsol'ts; i,l a bondi; mall1tte­na:nt 'SUT 'l,a ipi,ste sOIÎJgnerus,emernt nettoyée, il HIe co·mme u,'n trait, ,le corps penché 'en avanrt, !le l"Iegard fixé vers le but, les dent,s ser,rées, :la tête 'haute, le 'ViiS'a!gle cûntr.a0té.

Le cycliste,' U'n p,ied Isurr J'a pédalle, ,l'autre à, terre, i1 attend a nxiel1s·ement Ile Isi!gnaŒ :du dépa;rt. Un ,coup de pistolet éclate, Le cydi,ste déma,rre l'Iapidem,enrt et fonce à toute al1ur'e S UT lIa l10ute ,goudronnée. ,Le 'corlps penché en avant, ,le v,isagie tendu par l'effort, -les Im,ains crispées ·sur Ile guidon, 'ses 'musdes d 'acier contractés, 'Î'l vole verlS :la victoire proClhaine.

Voir aussi : «Le g.ardien de but» tra,ité dans le numéro orécédent. , La chèm'e de NI, Seguin dans la 'montagne. En 10 ou 15 lignes. décrivez-la dans ,la mont'agne, Bornez-vou.s à ,la descrip­tion des actions et des attitudes :de lIa chèvl'·e.

Enfin dŒns lŒ montCltgne Voki B1anquette dans ;}a montalgme. Etle s.e vautre, .les jam­

bes en ,l"a!ilr, dans ,l.es fleurIS rpa1J..1fumées; \puis tout à coup el~e se redI'les'S'e Isur 'se-s rflnes pattes , et Tou:le ,comm·e une petIte folle, dans 'les taIlliS herlbe.ux. ·E:lnpOI'itée pa.r Il'éùan, ,e1l1e Isaute témé­r·aÎ'remeni pa'r-dessus ,Iles torrents tumultueux qui 'l'arrosent de,poussièr,e hu,mide. Allol"is ~uft,e ,ru'Ïs!selante. -eltle -ya Is'étendre s u,r une Iroche :p'J.ate ,et . ,se if'Rlt Ise-cihe:r au Iso,JlelJ. PUl'S 'S'a course efft-énée 'continUte ,.. wvec lIa ·même r~p,idiiJé. Rden ne rs'orppose il. 'son pa:~sage. EHe .. .f.raIlJCJhit Iles haies tou!:ffues,. desèen'd ,en ~bo.ndj~sant daoo Iles .ra:vins, ,se ,gil1.s'se .:comm'e une \fomne dans :les foU'rres les plltJSépais ...

Page 14: L'Ecole primaire, 29 février 1956

Décr,ivez de mem,e l,es ,attitudes de personnes ou d'tanimaux que vous laN,ez ohs'ervés.

La chèv'fie ·de M. Seg-u'i'n. Le cO'mbat (deHcriptiron d,es ,atti­tudes des deux !ani:m.aux).

RédaJctions : ,Les 'sujets (proposés dans le l11anuel de vo­r.abu~ai're.

Cl. B éTa1'd.

Les diverses étapes dans le processus à suivre pour l'étude d'un centre d'intérêt

Méthode Decroly

Les trois phases : Observation; association; expl'eSsiO!I

1. OBS'ERVATLON: (éducation 'sensor,ieLle à faire)

1. Ce qud Is,e voit: (vue) Cou lre l.H' , for'm,e, dimensiüns, p.rix, mou-vem'ent, a1Jlur,e, :8Ittitude, letc.

2. Ge, qui Is"enrbend : (ouï,e) bruits, ,sons, ,etc. 8. Ce qui is'e ,sent : (odorat) odellfis, pa:rfun'}'s, ,etc. 4. 'Ce qui Ise 'Hem: (toucher) Tugueux, ~,i:ss'e, ,nlOU, dur, soc,

mouillé, Jourd, lIéger, ,etc. 5. Ce Iqui lS'e goû,te (goût) !sucré, 'alner, aigre, doux, in~ipide,

's'aJVoureux, etc. 2. AlSSOCIA.TLON:

1. Géograpllüe : 'dans Il'·es1lace, ,c',est .. à-d:i..re, où ? (RépoTIloo : 'Clhez nous - dans les lautr'es 'Pays.)

2. HistQirre : dams ,le ·temps, ·c'est~"'1diT'e quand ? (R.~pollis·e : ·autjûu:rd'hl1i - 'autr,efoi,s).

3. IEXMES:SION :

1. orale: ,Exposé or,aJl ,par Il~s élèv'es et réponse au question­na'ire du ùilV,r-e du vooobullair,e. LeClbul-:e. Réci~tion.

2 . .écri~e : (VoooDulaire. Phr~séolo.gj€. Orthographe. R-édaotion. Au préaJ~b1e, ,r€oherohe des documents et · mise au net de

ceux-ci par les élèves dans ,le oliasseur; prélèvement des docu­ments pouv:ant être utHisés paT toute '1a ç1.rasse.

- 345-

La pr'81TIler,e phaJse doit être à i}a bas'e de tout tr.avajl · d€ c.ompO!slition, ilTIêm'e 'si l'on ne -pr·ocède plaIs par la méthode ,des rentres d',intérêt. Cl. Bé1"a1~cl.

Voioi Ice Iqu.e d.it Por.iniot de la phTase patTon .d&116 ,son livre « La .composition frança,ise là ,l'récole ,activ'e », étude rpédag'ogi­que couroonnée Jpar 1',académ,ie royaJ'e de He1gique et ~)ar 11'Inst i­tut de F·r:anoe :

La phralse .a été anaJlysée, 's,es !padies ont ,été déta'chée.s , la coupe 'a été olbser,vée: on 'coJnsltn;uÎlt ·d'·autres 'p'h!ra'ses de ,lnêm.e cou.pe .. d'€ même moulV·etment. o.n p ,ad donc d'une phr'8.>se in1tia~,e; on dissèque ;J.e .texte pour en !déco'UvT.Î'r .les pièces con:stitUttiv.e.s, 'on observe la p,lace :de ceUes-ci, Ileulr ,J.1'lO:de d"emtboîtement pudJs on ,tr'ace Ile schéma iPar 'siglne 'c0'l1'v,el1'tio11!Ile,l où lPa.r qU1eJstio.ns Ibrèves. Ell'su1te ,on bâbit SUir Ice 'sch,émJa" dans Iceltte ,colUjpe, des ip!hra,se.s nourv;ea.les !qui, dilDfér,entes par .l,e fond et ,les IffiOt,s aur.ont mème ,a'lilJure générale, m .êrn:e pl'ésen ­télltÏion. L,e fond est le :plus ISOll.wen.t ifoUJrni pa,r ,le üenttr,e Id'intérH au ­tour dUlquel ·gr,av.ite.llJt ,Je:s :dirvers errseÏJg.nem.ents, ma,i'S, ce s.er·ait une erreur g,rarve d'y emer,m.eT IIre:s ,activ:i.tés.

AJ.ve.c l'es débutants, il convient natureJ!lement de s'alttadlieJ: .aux pr.o,po.sitdom: iso,1ée.s qui ,g1algnenr!; :suI0cess1iveiJ.1'1ent en .étendue. l'Viais plus tard, nous n'la:ccordoTiis 'aucun a,van1alge 'à ces OII'lg.ani'saliions m:éti-,cUl}eoUisemenJ

, 'g,raJduées. .

Ex.: Fr!anç,ois, !l:e m!all'è'ohal, rfe!ITe .Ile chevail du boucher. l.Le.cture Tyhtmée ide ,cette phrase. 2. Ama,lyise.

Sur ce :patron, Iles è:~o~!i'eDS intère.ssés à d"aUitres observa tian::-quotidiennes oonstruÎTont: .

« Pierre, .re .cha;r['on, rétp,a,re l'éche,Lle du couvl.reur. Julia., lIa .modis,te, Irépare Il~ chapeau de Maid·ame.

'TIan:tô,t Il,e maitre .indilque Ile mat sujet, talntÔlt ilie verbe ou le cODlJplément. Et Iquand tOlUS ensemlble on la construit ' .une derni ­douza.ine de pr.opos'Î.üons, une lecture ià haute voix lSCande le t r a­vaill de c.oInlposiltioll'. »

Void quelques pihrais:es tirées du Jivre de lectun~ et que -1 on /peut proposer comme patron; eUes Isont de difficultés dit­fé!entes 'comme on 18' en r,endra 'Compte :

1. L'insoucianoe et la joi'e maYiquent ,ses prem,iers pa~. 2. Un ,gM Isolei,l Ibailgnait les ,toits hum-ides. 3. Un hom'me !Voyageait dans ,la montagne. 4. Un jour, un inspecteur visita.it une 'école.

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5. Le Cervi,n se dresse énorme ,et l'nenacant au-cles;''lls de Zermatt.

6. Des viale,ttes albondaniJes et ,menues garnissai,ent le c-reux des ~rüc\htes.

7. Sl1'r Il.a · p:l~lc.e, à ,tr,a\T'ers .le rbrouiUard épais et froid, on voyaa,t Ibn/11er -du :Deu.

8. J'a,i vu rIa :lune monter derrièl"'e ,les ,sapins et Iles étai 18 .~ ,lui fraii're ,cortègie.

9. Surv,ient un petirl; 'garçon 'de J"éco.le voils-Îne. 10. :Le 'rui1s'S'eau qui traverse ·mon j1a!l"din 'sor,t des fl.ancs

d'une IcolEne cou.verte d',ad onos.

11. Le petit v'er qui dor,mait Idans sa nla;i'son, s'éve'il1e et 1.rotte ses yeux ·endormis.

12. Toult c.hanta'it ce matin IJendant que jle faisais Ina prièr.e : ,les pinsons, Je'S Igrives 'et mon petit Iinolt.

13. Da,ns un c·arrefour, vis-'a-'v,is de lIa ·ma:ison com.munale , 'se trouve un ,enlCJlü:S de pierr-es IsèClhes .dont les r,obuste~ rpi,lilel"ls souti'ennent ila toitUlr,e.

14. Mon Ig.ranld-père :avait une ma:i,S'on d'hahitation antique et dé.lalhrée, mai,s qui 'me parai,slsait ,adm,inaible à cause -du g.rand Herre 'et des moineaux niCihés dans .les trous.

15. Tandis que ,la Icilga.Je év.enrtroée proteste, -l,a fête ,se poursuit la~haurt lavec accomp:a,gnemen:t d'orchestre.

] 6. Quant un s011,e11 -incertain, .m'ails déjà 'pui'sls'ant réveille rIa r~èv,e ,endomnÎte, de petites !fleur,s des c.ha'mps s' ép~_ - . nou'llSSe'llt 'et prur:fum,ent Ù'·air.

17. Combien ,e,l;}es 'sont jolies .les chèv.res de Praz-de-I~'Ol' L l?r~qu'eHe.s Ipa'r,tent .Je matin pour ,leur pèlerina,g'e quo­trdIen !

-0··-

Et voi.ci Inaintenant .toutes ,}.es phrases du te~te 58, page 190 ,d~l .malnuel~e yoc-ajbul'ailr-e, utHilgées com'me patron, 'et ce que les 'eleVies ·entr,alnes onrt [pu trouv.er. Mais :iJ ,est bien entendu qu'on ne iClonnel"a pas tout Ile tex>te d'un seul ,coup. On donne.ra une phrase, d.eux tout au plus ;O'n f ,era -chercher aux élèves, on :leur fe,r.a lIre ce qu'i.I,s ont trouvé, on rcopiera les m1eilJeurs. t:r~~aux 1 :au ~alb:ll:au, Pll-Ï:s. on, 1~~aJc~ra. IP'Û~T devoir Hs repro­duuont .de 'memOlre ce :qUil la ete lecr,lt, :ou m ,leux ,encore ,ils trO'll­\r'e r.o nt. -des iphrases s·embhuhl,es.

N'oUJblions' pa,s :que ' :~ou~ iço.mm,ençon1s par l'a.naly,se, puis nOUiS con:ti'TIuons . if>a:~ la ·:s:vn~hès:e.

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Vocaobu\lai!r,e [page 19.0, No 5:8

1. Le froid ' alv,ait été .pi'qu,ant. La ~pluie t omlba.it ton·,entieile . La ,récolrte était :abondant e. ILes vendanges s ont précoces . L'aunagt8!n ,avait été dév8,stateur.

2. ,Les g,arçons e.t les ·f.üles c'ueillent Heurs et fru-lt~ . - ­Les hommes et Iles f,emmes 'po'rtailent manteaux ,et Jour ­l'ures. - 'Les autos et Iles car·s transportent voya,ge~ùT'::; et !bagages.

3. De .ga~ls ûa/seaux chanteurs s'égosiIJ.ent dans ile ja,l'dill . -'- ­De !petits leruf'ants étourdis ;s'ébattent da.ns Ile v8Jllon .

4. Des ,coU!p:s de feu é:datent 'aus·sitôt, trouant le silence, .puis 'un IaJboien'1ent retentit tout ~)rès. - Des nuages 'pa­rur.ent ,emin, masquant le soleil puis la plu,ie t mnbFt, dans ,la v,aUée.

5. Pier·! e Is'étonna de rencontrer son frère. - ILucien se hâJta ·cl"achev,er Ise·s devoirs.

6. Le tou.ri'ste r ,enl'ar.qua ·une bâtiss·e à -laqueLle ,a(bout iss·p. i t une l'ourte Icoup:ée de il,amg-es fo,ndrières : c'était un l'e­

;fug'·e igue .les montagnards :avaienrt éd-ifié de hloc-s l'oulés . 7. A bout de patience, ,excé.dé lpar ,ses élèves lindûscip linés)

,empor:té pair ,son 'ind-ilgnation, ,le ~maîtr,e se }eva au n10-ment où ·le tmnul.te ,comm,encait là Icouvrir le !bruit de sa voix dans .la 's,al1e, ,et il IS'la~a-nça vers J'e meneur de la 'bande :qui ;f:aisait Ile fanf.aron .

8. T.aut .à coup, ,}le ,torr,ent !déchaîné ,rompit Ises digues; le~ valgues d.mpétueuses Ise rpr.écip,irtèr,ent; :l'es arîhr'es fUTent arracilié.s ipair ,la 'Puis·s,anee du Ico'Ull'·ant. Au mêm,e oÎnstant, 'une ,lueur furlgturante i,uum.Î'nil la sai-­le; :les m ,agnifilques ler.istaux Ibrjllèrentt, ,leurs facettes étincelèrent iSOUiS l'lécl'at de la .lumière.

9. L'homlIne éohappel'"a-t-iil :à cette -inondation ou ser a -t­H 'emporté par -les flots coutrroucés ?

110. Il 11'leu1; IPa:S Je ·courage de continuer; une Igr.a'l1d'e fati'gue ,~c'com'Pagnée d'un J)Torfond étourdi'Ssement Œe jeta à :terre, Œprerrte et :imp uissan:t.

111. Quand H l8'élveiHa, J,e Iso1eil ibdIlait; i:l vit ·sur ·un petit es­oaibeau les . habits que Is'a ,mère v.enait de nettoyer avec loo1n 'en Jes débarr.as<Sant de lIeur crasse.

12. ,Dans la tCih~bre, tout OIff'l··ait ,Jie s'P'ectad.e du désordre : P,ierre qui v.enait de .s'éveiller avait jeté Iles 'habits par ter!}"€ et ·ouvert .les ·a.mioires.

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Une leçon d'histoire au degré supél'Ïeur

Chœl'les le Té1nént.i1'e et les gue1'1~es de Bourgogne

Ca/"Œctè1'e de Chcwles : Un p.eu comme Césa.r, Napoléon, Hitler donc quel défaut?

.. _'n situation: Roi? - Emperell'r ? Non. Donc tr,iibuta~re cl u R cle Frtance et de l'em'p'er.e-ur d'Allemagne,

Ses Etats: ILes m'on.tl-,er là .la ca,rte : étroits let Ilong.s; 'coupés A}1

deux. A 'C~U'se -de toe.}la .étaient-'Üs facHes à défendre? N (ln. , .es voisins : IL'Empereur d'A,Uemagne.

Le roi -de F:ranCJe. Rlené de ,Lorra.ine. Be.rl1le let ,I,es .confédérés.

Son 1'êve: Reconstirtuel1" l'a·nc.ien royaume de Bourgogne de Id mer aux Alpes. .

S es luttes: A cause de 'Son ambüÎon il B'e heurte à tous se.' vni--s'Îns: -René de !Lorr.ai.ne. L'em1per,eur. Lou.i,s XI. ,Les 18wisses.

Ses c'J"cântes : à ;pr.opos des Confédérés qui pourra:ient con tour-, ne'r I~es Etats par Bâle et par ,le IpaWls 'de Vaud. Voj.1à pourquoi il 19ialrde M u1lhoUise, fennant ainsi la p v>rte de Bâle :aux Confédérés alliés de oette ;y.iUe. Voillà ,pourlquoi 'encorte .j,l if·ait 'tlllIianc.e ,av,e'C l,a Savoie et avec le duc de Mj'l,an !pour 1'nquiéter Iles Suisses au sud.

Cnântes des Confédés let ambition de Be,rne : Les S'll-isses l'''ont tlIinsi ll110enaüés tau nordet ,au Isud. Berne voudr,a:irt 's',empar,er de 'la Franche Comté et du Pav,~ de Vaud. Répugnance des 'autres Confédérés qui préfèr.e~t s'étendre ·au sud. Pou'l"lquoi ?

P1'étexte ,et .or,igine de }a guerre: Le Ibailli que Char,Jes ,a placé à Mulhouse opprime cette \ il­le alliée des Suisses. Il entr,ave ,auss·i le' Icommerce des Confédér,és. Loui's XI promet Ison ;appui aux Suislses. L',empereur 'ordonne ,aux Confédérés de dédarer la guen'e à Char:les.

Les fa,its : 'Berne déc.laTe la guelrTe au nom des Gonfédér.és. La Franche Comté est enva.hie. Le Hamt-VtlI1aiiS aidé de Berne et de Soleu·re bart; lIa Savoie ,à ,la PI,a'nta (1475), et ,s',empare du Bas-Valais j·usqu'à .St­MauriCle.

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Charles vient a.tta'quer ,les Suisse à Grandson où il perd 'es -r.iches'8es; à Mor,at où il perd son armée (147G) ; ,1 Nancy dl 'perc1 ,la :v:ie. Les Suis'ses battent encore le duc de Milan à Giornic0.

L es conséquences de la, gue1'1'e : Le irOti de Fra'llIce et .J'empereur d'Allemagne se parltagent l~s territoir,es d€ Chades. Les Suils'ses désunis - rivalités des cantons vi,lles e1t de ' cantons campmgnes -- ne sav'ent pas profiter de leurs vis­toir-es. Nicolas de Flue rétablit ,cependalllt la paix dans le pays il, la diète de ,stans (1481). Les Suisses Ise parta'gent un énormè lb utin. Ils admettent Fribourg et Soleur.e dans lIa Conf.édération ­Berne, FTihoulf1g et le Vala.is 'S'emparent de quelques terri­toires de la ,Savo-i€. La reno-mmée militaire des Suisses est européenne. C',eslt le comlnence,ment du serv.ice mereenai'l;'e. F:aire fa,ire lIa synthèse par des qu'estions. F,aire r·acontf-'.l'

à quelques élèves. Lire le récit du nlRl'lUel 'en p.lusieur,s leçons, a la 'mailson.

Cl. 'B é1"a J'(J

Une leçon d'histoire au degré supérieur

Les gue1"1'eS de S.ouabe

Procédon de ,façon euriiStique, c',est-,à-dü"e par ques,tion.:> dtlll'1s lIté! mesure du P ossilb le, Iles élè:ves alya.nt 'eu 'le temps de C',e docunlenter auparavant selon les princ.ipes de l'éducation fonc­tionnelle.

-0-

Pour.quoi a-t-on .appellé ,ainsi ees guerres'? Montrez donc la Souwbe 'sur .la .0arte. En queM'e année .ont-elles ,eu lieu? DorJ.c à la fin de que,l .siècle? Un événemlent 'm'Ondial, d'une impor­tance extrtême, ,a ,eu l,ieu 7 'ans Iplus tôt, donc en Iquelle année '.' pa'l' conséquent ,quel événe1nenrt ?

N oU!s wvonls vu que Iles 'trois oantons (quels r;antons ?), .puis l,es 8 cailTbons (1esquells ?) ont fait des ~uerfies à leur voi,slin de l'eSlt 'Qui ,av/ait des pOSiSe!SiSioTI's ,eu SuisiS.e 'et .qui ,désirait s'tlIssurer la maîtri1se du Gothtard. Quel était ce voisin? - Quelles ba-

- taitlles ,lui ont-ill/s }.iv-rées? - Pouj]~,:quoi c.es bataHles? Indé­pendance.

Page 17: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 350-

Mla ils ùles d:ucs d'Aurtriche Id,épendajent aUls'si d'un 'o uve­rain; ,quel s ouverain ? Les Sll'Ïis'Ses étai.ent ,au'S'si !suj ets d'e l'eu1-pereur. Au début -iils Ise Isont même :pllacés !SOUS sa protectjon; que 1eur ,avai.t ,accordé r ,empereur ? M,ais })wr :la s'uite, Iles cm­per,eur,s étaient la'SISlez ·r:égu.l.ièTlen1Ient ühoÎ'sis dans la mais·on d'A'utrilche et, de ce f'ait, :Hs n'ét.aient pais très 'sy,mpa:bhiques 'aux Confédérés.

D'au·tre op.ar,t on pr,é'bend qu'à cette épo.que le.c~ Suisses avaient il,a ,plus for.te armée -d'Europe; il1s 'étaient les 'seuls à avoir u·ne :aœ·mée na;Nonale. Et celle -des autres pays (:omn1ent était-'elile donc recrutée? (m,er,cenai'l'es). Les Suilsses ont d'ail­leUJrs démontré leur p'llÏis<sance 20 ,à 25 ans auparavant; com­ment cel,a ?

Ils ont main.tenant prj,s Iconscience de leur force et ils asp i­rent à 'Une ,indé~)endlan0e tota,l,e.

Ils n'attendent que ,l,e prétexte pour se r évolter contre lVlaxi.md,hen.

Ils av:aient eu d'ailleurs à se pl.aindre de l'empe-re l1r Jor.-) des guerres de Bour.gogne; pourquoi?

MaXjim,i·l,ien ~l'eur lt'ournit l'e prétexte de la révolte; voici COlnment :

1. Pour mettre fin aux ,g'uerrres civiles ,qu.i rav.ageaien~ son pays, dll létrublit un ',tr.ilbunal d',empir,e.

2. LI divi's-e l'AJ.lem,algne ·en 10 'cercles -et la Suisse eSlt fat­taic/hée a·u Icercle de Souabe.

3. POUT rrai're Ila 'guerre -aux Turcs qui menacent son em­p.ir,e, il lèv'e ·un ,impôt.

Les :Suilsses r,efus'ent .de :se ,soun1eUre .au Itr.'bunal, de faire pa'rtie :du :cerüle de SO'UaJbe, de payer 'l'impôt, car 'Pay,er l'impôt c'Iest se r ,econnaîtr,e tr,ibutair,e. Hs font laUj .. ance ·avec les Grisons révo~tés Icontre Il' AurtriCJhe.

'La Iguer·re ,commence !S'ans déclar.ation et s'étend des Gri­.sons à Bâl,e; ,eUe ,est impiltoyaiblB et Tépand la misère dans 1e pay!set Bn Souabe. Les Suisses >sont v;a,inqueurs dans la plu­part des 'eng'agements, nÛitammBntau Har1dt, à 'Ca,}ven, là Fras­tenz, à IDarna0h où 'eut lieu le 'd8'rnieT combat qui fui le 'Plus

. sa.nglant.

. L'iempe-reur se résigne ;à la paix. lVIais les puissances euro­péennes ne :l'e-connaîtront cettB i'nd~pendance qu'en 1648 au tr~iJté de We:stpihwHe.

Conséquences: Indépendane:e de lIa· Suisse, Bâle 'et Scha;ff­'hoUJse en 1501, :puis en 1513 Appen7.:ell '8ntrent dans lta Confédé­ration. C'eSit 'l'a 'Confédération d'8s 13 lCantons qui d ure. ra 290

:ans, c"est-,à-d:ire Jusqu',à ·la Révolution fl~ançaitSe.

...

- 351 -

Leçon à tÙ'e1 ' : Les guerres d,e Souatbe ont été te.l'ribles, lTIwis la victoire n)a pas 'été trop ,chèrement payée ,puisqu'ellE:' a donné ,l' indépenda.nce à notre :pay's.

Répétition ou synthèse: Qui pourrait ra.conter? EventueHenllent -raconter quelques-uns des épi.so'des inr.é­

res'sanrts qui 'se rapportent à ces guerres. Cl. B é1'nnl.

VARI ÉTËS

La Suisse une forteresse

La ISuisse .est 'au :centre de Il'Euro.pe ,comme -une -fotteressc a 'la Vauhan qui dl"t8'ss'el"laiit !au ,miili.eu ;d'·une vas·te pilaj:ne def) .g;la­eis -gaz,onn.és -et .des mura·ili1es gri,ses. Au .nord, Ile fossé: le R.hin: au ,sud, en face, il·a üita,delUe ·av,ec lS'es étalg.e,s -de réduiibs, de batte- ­ries, de ca-sem-ates, de -casernes, ·sles tours hlauCJhes, 'sa première et lS'a seconde ,enC8!1nte : 11es Alpes; .entre .eux, une 'e-spl.anade avec des 'chalnlps d'e~ercice's, des polygones, des .a11ées d'-aribres, des bass.Îns, des j'aTldins : Ile Plateau; ,pui's, à ;r·occLdent, un Ilong relnpa.'rt obiUque : le Jura.

o.n 'entre dans 1'a ,forteresse pa.r .trois grandes portes 'et trois .grands !ponts. Une fporte let un · 'pont à chaque bout du fos'sé : Schaffiho'Uise et Bâlie. Une ,autre porte et 'un ·autre pont entre ,le rempart et la dtade11le : Genèv,e.

La ,citad8l1lle est un ro:cher à Ipente 'l'oide, ,que ses .mura.ille~ surélèvent. .on y monte Jentement Ipar Uin haut ,eslcaUer ex.posé toujours a.u solem, : -six miftrches, Ile Mendrisiotto, Lugano, .le Ceneri, Bel'linzo1ne, Biasca, ila Léventine. Et d'autr,6s esca.liers plus étroits a:boutissent .à des poternes: le Saint-Bernard et . le Simplon là gauche: à :dlroite le ,sp:lugen, l'e va:l Bl"ega,glia. la Bernina, le v'all M us,tair.

Au <m.iili-eu, juste ·3iu..:des·sus de il'es'CJa(li.e-r, Ile :donjon à quatre 'fenêtr,es, vler-s Il'es quatre ipoints :car,di,naux : celle du Rhône, . celle KIu R'hi'n, Cel1lie du Tessin, c8lHe .de lIa Reuss. C'est le donjon . du Sa:int-Go1Jha:rd; à !son ;faîte ·se ,dérou\le et ·claque la bannière flammée, 'rouge ,et blanC/he, avec 'S'a croix let Isa de,v,ise : chac'l n pour tous, tOu.s pour un.

·Vingt.:ci:t:J,q fiamil],les vjvent d~,ns lIa forter,esls'e .. Pilusieurt; , fois pa'r an eUes Is'e :r-as'seimbilent. Il . ,arrive :qu';eLles .ne sont ipas.. d'accord. IMai.s dès que la ;sentine'lIe crie: «J-e :voi·s des f.umées àTorient, .le vois 'lde '!}a' pourSsière à l'occident! » .eI~\ës se taisent, .. prennent I},es arm-es, montent Iciha!cune à -son poste de combat.

Page 18: L'Ecole primaire, 29 février 1956

352 -

Quatre fronts à cowv'rir : Ice\}ui du Jura to.ur-né vel'S la F.r,ance; Icelui du Rhin, tourné ver,s ~'Allllema'gone; ,ce'lui d.e R.hé­tie, v·ers il' Autr,iche; icelui des Alpes v.ers tl'Ita;lie. Quatre tau­reaJux ·autour d'uUl ~char de Iguerre, qui Ibai'ss~ent leurs tête;.: frisées et Iprésentent lieurs cornes.

GonZŒÇJue clé Reynolcl.

Notre armée

C'est une très 'petite armée - quatre ou cinq ,cent IniHe hommes - imm'Olbiù'e et deb'out laux frontières fermées, le pied sur üa ·limite let lIa Imain sur Ila borne.

Son uniforme : En 1914, il ,était ,b:}eu comme au loin les cotllines, quand jl a

plu et Iquand Imonte'nt .les lbrumes en lautomne. n est en ce jour gri's ·comme Il>a mO'Masse terne du Plateau. Son unifornle : -la ll1êlne cou/leur que !la terre. Et, IquanJel ,elle m,arche, Il'ta'rmée, sur cette teDre haute -et /S.onore 'Où depuils ide 'longs mo~,s ·el1e .i1mlprim-e ses 'P'as-lboueuses charrièr,es, 'Champs ·aux mottes humlides, fo­rêts où craque ,le Ibois :mort, vaIa,ées ~p:lei,nes d'ombres, 'pâturag'e~ remphs de ;}umière, :ro.cs .où Iles gros cloutS râpent .et ,glissent, et lEt ,neige, lIa ne.ige des .cols et des ,crêtes 'qui Ise.mihlent 'au .soleill des Ibarrières d'nr et d'azur - et .quande;Ue un a'rche , raI'mée, sur cette terre haute et SO.l1Q1l"e où 'depui,s des années :e11e im­prime :ses 'Pas, on :ne lIa voit, on .ne il'entend ,guère : bleue .ou grise, elle ,est Ilà, cependant qu,i nous garde.

SHence. Car eUe est fitl.l,e de .la terre cette petite wrlmée. Elle dort

sur ;Je foin des granges, des b.rins de lPa:Î!~le ',lui'sent dans Ises cheveux. Elle do-rt sur Je tfoin des ·grang·es et, 80U;y'ent, sur l'herbe fOUllée - et l'ombre de lIa l8entinelJe, démesurée, se ·confo.nd lavec les OIlIlbres paraMèles des .chên.es. EI1le dort tSur .la panle ou l'herbe fou1ée; a'a diane, joyeuse et vive dès ù.'awrore tomhe sur le Icamp ,assoup,i com,me la ·rosée 'Sur ile trèfle .ou Ico·m.me un rayon de soleN 'sur un llac lf'l'émi,ssant au 'P'ied Ide tla ·montagne.

Allors, '61:1e .se Jève d'un !bond, ,l'-armée, COln.m·e un 'gros chien qui s'est couclhé ùa tête sur ses 'pattes, en tr.aver,s de lIa porte. La voie-i droite, bien aHgnée, com;me un ;carré de hlé dont ;1es l'oug,es pavots 'sont 'les ·coquelicots. Et maintenant, 'marche 'et travail: ,couper Je bois des bar.ricades, ereu,s.er plus ;profon{~ la tranchée, ferm·er un passage, ouvrir une route, et manœu­vrer, -la lpetite armée' ràJplide et 'gÎllencjeuse comme 'les fourlnÎ:J.

Son -vLsa'ge .. brûlé a lIa cQuJeur desC!h~lets, elle ,pOl"lte à son front lamal'Klue noire du œsqU€, !Son m'anteall ilourd et mouillé ;::!8nt 'la pluie, 'sa tunique sent la. sueur comme au mois ·d'août

:pz

quand on ' mai:&sonne; et la IPoussière, lIa .poussièr,e des pa::), la pousslere des chalis, la 'poulssière des Toutes CJreus'es - e'lleore une étape: en av.ant! - 'La ,couvr'e tout entiere et, quand eHe a passé, tfrlotte 'sur ,les lche,mins Icomm,e une fumée .basse.

EIHe ,es,t la fi:11e, 'cette petite ,a·r.mée, du :peUlplle et de .ld terre (c'ar' tle peupl'e :et Ila ter.r.e 'Sont une même :Cihwi'I'). Le :pre­m,ier enfanrt, ila fi11e aînée : la fiNe T(~buste aux bl"'as 'lTIusclés et fnrt s, qui, chaque soir, rfait ,sa ronde da,ll's Ila ma~son, détache le mâti'n, verroui'1le les ,portes, Ife:fime Il.es fenêtres et cache, avant de s'.endQlrmjr, sous .}'oreiller son trésor.

L'ar'mée es,t JUne bonne 111e qui ,chante ,le Ilol1'g du chemin, et pa:da.i1s joue .du ,fifre, let parfai,s jodle, you hé ! EUe obéit toujours, eHe n'est 'Pas mécha.nte; seulement, voisin, si tu 11J­lai,s 'porter ila main à 'S'on cors1age ...

C'est une très petite armée - quatre ou cinq :cent mille ho.mmes - i.m·mohille et debout aux frontières ferIT).ées, le pied '-'ur -la li'mite et i}a malin sur la borne.

M·ais 'der rière .la petite arm.ée, ,entendez-vous frém,il' Ll~1e mUlltjtUlde héroïque: tous :les Imorts 'a'nxieux qui soulèvent dan3 ]d nuit .les dal],les Ide ,leurs ,tombes? '

Ceux du :l\10rgarten .qui f 'aisaient rouler sur les cavaüerq des hloc,s 'sourds et des trnncs sonores; ·ceux ,de 'Saint-J acques, les 'semeurs de roses, et ceux de Sempach Jes briseurs de lan-· ces; ceux qui, Isoud'f'lant du ,cor, ,attaquèr,ent à Gra,ndson; ceux qui atta.quèrent à IMora,t en 'chantant; ceux ,qui Teculèrent ~ lVIar,ignan, ,1eur,s blessés 'sur :les él)aules, 'avec Iles bannières COll­Quises; Iles IdOffi1)teurs de roi's, ,les 'aventu,riers, les 'l'assembleurs de nos bonnes terres; Iles régin:rents de France en habit rouge, les m11ices .des :cantons ein habit Ib.leu, les montaignwr'ds à veste brune et ühaipeau ,noir; Il:es d'l"'a1gons ide ,Berne, il,es chasseurs va u.­dois, .les .carabiniers; ,ceux qui, l)our mieux défendre ileur vallée, 1a~S'sa,ient .char,ger leurs .mous'quetol1ls {par ,leurs If Us et tl'alner les canons 'par :1es femmes; et tous ,ceux qui s"en ,allIèrent, de bataiHe en hatai,lle, à travers le monde, du 'S'ang à J.eur,s talo11'~.

Petit !pays, gr'ande patrie; p.etite armée :et grand courage : tout un peu'Ple deJbout, qui attend son heure devant 'son histoire pt ·sa terre.

Silen~e.

C'est une très petite a!rmée - quatre à cinq cent mille homme - inl1TIobi'le et debout 'aux frontières fenmées ']e niect sur la Ihnite et I}la ma.i1l1 sur la borne. ' 4

Gonzngue de Reynold.

Page 19: L'Ecole primaire, 29 février 1956

3,54 -

Notre drapeau

Le drapeau .d'un peuple lest 'une c;hose qu'un n',in1prÛ'vise, pas. Rien ;icl ne peut Jl"emlplraCier 11'œuvDe du rben1ps. Paul' qu<e ]e dr'a,peau paJ."!le au rcœur des enfants, 1:1 faut qu'·i\l ,ai,t ·été ,parté par les pèTe's .ou qu'il Tappeltl'e de gr'ancls sauve11ir,s. AlaTs seu­.Jemlent dl lest 'ce ,qu'il doit 'être.

Les anciens Suisrses ,entauTiai.ent leur,s drapeaux de 1'8 -

pect ,et ,d'.alnaur. Les grandes -bannières rec'tangiwl'aÏTes de" ca11-tons, déposées à -l',hôtel de v,iUe au cl1.ez ije lb al1ne-r et, n'étaient dépJay-é·es que l,arS'qUie l'hanl11eU'1' alU Il'ex,i,stence de J'Eta:t ,étaient en IcaU'se 'et 'que ,tautes le!s mi'lices Ise trauv'aient ,sur pied. Elles étaient il'abj'et des fplu:s gTands èg-a.rds. :Le banner,et, qui en ,était l'espans\able éta-it 'un ,grand ma,gistrat. On ,l',entaurait d'une gaT­de nambr,euse i(~Jhailsie 1) a:r 'mi 1081s plus v,ai'Uants , A ,Berne, le' qua-tre pr,euni,eT,s dev,a:ient jlUrer de «'w~,iller ISUl' :la bannière, si ,le banneret tambait, Ide 'la !Saisir ,et de !l'a tenir bi'en ihaut au de ,la tendre à un alltr,e 'et :de ne jamais o}',a1band011nel' j u.squ'à la mm b>. Les :autres prêta:i.ent Sell"'ment de «demena",er avec la banni8re. d'laider à ,l'a déf.endre, à i},a teniJ." 'et !à Ilia ~)ratélgeT ,et d'y saCI i­fier leur vi,e» . :Cette balnn~èr'e était déj/à Q)a'llT :}es Suisses le symb.oll,e de :la :patrie. Hs danIIDiel11t lIeur v,i'e 'pour ·el1e. avec un héraÏ's'me dant ,l'hi'staire a ·cans:ervé de ,nambreux 'urarbs.

Au ,service ,étrang.er, ainsi qu"au Iservioe de ,la l)atrie, no ,:; pèr,es· ant toujours considéré !le'l}'~'s ,el1~eignes ca~m;e. ],e signe visib}e .du .serment ~)rêté, cammie ~ ,emiblem'e ,de ,la fl'dehte au de-

air ,militaire. Al"lbeda, G1r,andsan, M'arigl11al1~ Ma.l'pl'aquet. le,­Tu-ileries, Pa.latzk, lIa Bérés'inra ant été ,tém.ains. De nais j aurs, à nos y.eux, le ,dr'~pe.au sui,s'He ,est ,enrcore quelque chase de plu'. Il est .l,e symbale éd\~tant de 11'uniiJé natiana;le, une unité réali8é-e en dépit des .plus 'gr.a:nds aib:svades, fl11algré la dÎ'\~er,sité ~es 1'a­(·es des ,langues, des 1''1eLigians, 'Sur :lla Ib'ase de la dema'Cr,atIe, pa,r la ~Talanté 'cansCÎ'enrte de papu'1atians 'all1imée'S du même idéal

De ce dNli}Je,alu d'une petite natian, ,née de 'l'unian spanta­née de vingt-deux Répubhques, est 'i'ssu Ile dr·apeau neutra.}i.sé internwtio'l1lall ,qui étend S'es !pli-s prlatecteurs sur l'œuvre rle .kt Craix-Rauge. .

La Suj·sS'e, n~tian lan6enne 'par ·san Ihilsta Î-pe, 'es't maderne paŒ' S'es ,a'sipir,a,tianls. San draveau .re,~plen~i.t .~amme lIa .bann,ière des vainqueur,s de MargalI'ten, pr-emler,e v'lCtOlr.e de 'la .hberte au n10yen â,ge. On pelut ·dire ,que Ice dnape'au ls'ymba'l'ise to.ute la vi.e natianale de natre 'pet~pille, :sa ,saÎlf d''Ïnrdépenda,nce, Isan idéal de justic.e <et de :fratermité c:hrétienne1 :sa 'raisan d'être en .Eu­r.ape. QUland lil1J)a!ss'€ ,à ,la tête de ,nas ,bataiJ.lans, il faut .que, cha-

. cnn 'se décauvre. ,C',e-st s'ix lsièdes de ,liberté Iqrui pas'sent. Charles Bo?"geCl/ur.l,

- 355

l'Etat chrétien

T,andis q.ue le -po-uvoir .céswr,ien éJtait à ,san apagée, tandi.-· que ,l'univers ,tremblait 'sous l'a daminati,an ,aJbsa}ue de san maî­tre, lun Ihamn1e p'a,rcau.r.ai,t '~a Judée, prêchant lune doctrine nau­veMe, 1'1 chs'a,it : « Aim,ez-vaUis Iles Ul1JS .1e,s lautr-es, oar vaUB êtes' des if-rèr,es. N'e ttlai1:Jes ,pas aux ,autres oe ,que 'Vaus ne vaudriez pa,s qui vous fît flai,t à vOIUIS-même. Bienheureux ce.ux qui ûnt f,aim et sa\ilf de lb Justice. R,endez à ICés'ar ice qui iest à César et ·à Dieu 'ce qu,i est à Dieu. » .P'aur 'relever à Isa ,h~giti.mè hau­teuir le Ibeau ,titre d'hOimme :s.i étrangem'ent m,ép,ri'sé par l'idée paï-enne, Jui 'qui 's'e dis'wit Fils de Dieu, 'Se dannait 1)lus :sauvent enco.r,e 1e ·titre de Füs de l'H.amlne, naus lapprenant iainsi qu' après Dieu, r,ien 'n'esft plUis grand que l'homme. Il] disait 'encore : «Les Tais des natians exer,cent sur e'He:s ,LeuT iemp,rre : il n'en .s-era pas airus.i plarmi vaus, 1l11a'Îs .celui :qui .p~rmi 'Vaus vaudra être le rphlS ,gra'l1d s.era .1'e ,g'ervi,teur de taus ... »

Vai1à l'idée chrétienne de ,l'Etwt. D',après la dactrine évan­g-éhquie, l'Etat, la~n d"absarber le drait de -l'individu, dai t au cantr;aü'e .le Ipratéig1er, le dlétf'enldrle, ,et Ibien se canvaincre qu'j'l n'es,t que ,l'a ,farloe au servic.e du dr.ait. «L'unirque ,rôle de l'Etat, dit s,aint ThaffiaJs d'Aq:u.in, est de s'a-uvegrurder .le drait de taus.»

Pa r canséquent, taute alffir.m1atÎ>an du drait ,i,ndividuel con­t r e l'amn~po.tenc-e de Il'Etat est une 'aflfirm'atian chrétienne.

Le 4 j uiUet 1776, ,les Eta:ts-Uni,s lc,éJ.èhraient à Philadelphie la fête de ']euT indépendance. Le Imatin de ·ce beau jaur, 'les trau­pes qui ava;i'ent ca,mhattu paul' la liberté 'aS'si'stèrent ft une solennité ·r'elig:Leus'e, et ;les hommes 'qui lavaient marché ~ leul' tête :paUJr en d:.ai~e des dtayens .1ihre-s ,rédigèrent une JCléda,ra­tion dans laqueHe ils iafnÎJr,m'aient 1eUlrs dra.iits -individuels et .Je devair qui incambe -à ,l'E,tat de di'spa·ser de S'a puiss-ance en fa­Vetll~ de .]'i,ntérêt ·g.énéral.

Or, ces hamm€s .qui w:Bfill'ment ,les -draits i'mpr,esctiptihles du .CitoJnen 'et des devairs .de il'Etat, !Sant-i1ls des ,déma-ga·gues, des révoltés, Ides révoluti()!nnaires, des fauteu.rs ,d'émeutes et des ennemi's de Il'ord·re 'saCÎlaJ ?Nan, Ice sant Ides ührétiens qui ont conscience de .leur :dignJté d'homme (que !l'Evangile la élevée si ha,ut en 'Joeur enseig,n'ant .qu'un Dieu s'était fiait Ihamme, IlR ont ent~mdu wes rpara'les d'affranclhLssement tambées des ,lèvres du ·Chri,s,t, et i'fs ont pensé 'que Ires ,f'l'ères ·d'un Dieu ne pauVla:ient pas 'cal1!sentÎ'r à n'êtl"~e ·qu.e les lesclaves -d'un hom'me.

R . P. Vincent Mœun1.ts .

Page 20: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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FICHE DE L ECTURE SILENCIEUSE

Un petit nain

Celui-ci n'était Ipas p.lus haut qu'u.n r,evers de main. Il .aNait un v.ieux Vli:s'aJge 'ridé ,et ,imberbe et portait un vêtement no.i.r très rlo.ng, des üulottes ,et un :oha'peau 'noir là larges bords.

,Sa toilette étai,t très soignée : des dentelles autour de~ poignets et du cou, des :oh a ulssures ornées de boucles et de:,: jarretières là gros nœuds.

On -l'entend à .peine ,monter .l'les cai}ie r, il ouvre toue dou­c.ement .la 'porte et psitt! H ,lance .du la:it dans Il'es yeux de. emlalnts ... 'pour ,qu'Hs ,ne 'PLlÏissent pas ten.ir Iles yeux ouv'ert~· et par conséq,uent 11'H'Percevoir ! .

D'ap'rès Anderson (ICo·ntes).

FICHE DE TRAVAIL

1) Li,s hi,en ,attentivement Iton Itexte. Relis-le trois f.ois. F'eTme les yeux ,et essaie de voir dans ta tête 'le 'petit ' nain dont on l)al"~le.

2) Cherche.et copi'e :la phrase q.ui com'mence par : Sa toi­J.ette ...

3) Di's autrement: pas plus haut lqu'm1 r,evers de main un viswge -ridé et imbel'lbe une to.i,lette 'soig,née.

4) Cherche' tous ,les quaJjficatifs du -premi,er para,graphe.

5) Dess:bne un petit nain.

6) Reg,arde bien ·com,ment on éorit : I II .avait un vûeüx visage ridé et ,imberbe et 'paTtait un vêtement ,noir très long, deg culottes et un chapea u no.ir à l'arges bor.ds.

Pose ta fiche .gUI' l'e pupitre et retourne écril'e cette l)hnl..,è pa,r cœur lc1a!ns ton cahier.

Page 21: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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F ICHE DE LECTURE SILENCIEUSE

Ce que fait le ,petit elfe Ferme-l~œil

!Il est jolin1ent vêtu: iJ porte un habit de soie, J11ai,s d'une couJeu·r qu'.i.1 'est impo.ssilb.1,e à (dire. ,I;l ,a Ides ref.lets veTts, rouge et !bl'eu,s, ,suivant :Je ,côté :où il Ise tourne. So.us chaque bras, il tÎtent un par,ap:luie : ,ill en 'ouvre un ,qui est 'orné de be11es Ï1na­ges au-dessus des enf'ants aimalb}es, ,et, alor's ils rêvent toute la nuit les plus 'char,mal, tes histoir:es . L'antre parapluie, qui est t out 'ani, .il Je déploie 'SHI' la tête des enfants ,méchants, qui dor­ment alors d'Llne mwnièn-. stu ::: ide; et le 'lendemain, 'qua11cl ili-=l SE' réveiJlent, Hs n 'ont l''ien l'(~Vf. du tout.

FICHE DE TRAVAIL

~- ) 1.j'8 (bien ton texte. Essaie de te racontel' C(l:n:Î11~ nt est le 'petit el.f-e F e;me­l'Œil et C2 qu'ill fait ...

2) .connais-tu. d"autre noms de personnages des contes? Nomme-oIes. T,rouve un 1Il10t pour ,dire comn1ent e81t .Je para­'P1luie de 'F,erm'e.J.l'œil ! Raconte dans une phTa'se un rêve vrai, que tu ,as a il11.é.

3) Cher,che tou/tes Iles actions .de la dernièr,e ,phrase.

4 ) Im1ite ;la phr.ase : Sous ,chaque bras il tient un para.p luie. Dans chaque imain ... Sur :so.n nez ... Autour Ide 'son COLL ..

Dans 'Clha-que ol'efHe ...

5) Dessine Iles deux pa-raipluies de Fer,me-'l'œi'l.

6) Regarde (bien comm'ent on .é'cr.it : H a des refllets verts, rou­g.es ,et ,bléUS, ,suiva'llt Il'e 'côté 'Où ,ill 'se tour'llie.

. Pose ta fiche sur le pupitre et retourne écrirt~ cette phrase par ,'c:œur dans ton ca,hiey.

Page 22: L'Ecole primaire, 29 février 1956

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(BERA.RlD, !Cà. [ément] .) Essai d'UJ11 [pl'.Qg:l'<lilnane détaillé des cours iComlI:üémentaitres du V,all;a.is. 2:e a!l1!11Re. ISiOi11, A. Beegel', 1954; SG, 36 !p. PA 6804

C iO in :s t i rt ·u rt i 10 11 et Règ1ement ecClésiastique ,de l'Eglise :}·.éformée évangélique du Va1aJ~s. S. J.., E.R.V.E., 1955' 8° 21 p. PA 7299

JU.LEN, A [JJbert] und G[.r,~or] B:Da.ntscihen. Gesang~buCl.h. fül' die RrlméillschuJ1Em des KaTIJto.n:s Wallis, iLm Auftr.ag des Erziehungs­d€!pt. 3, Awfil. SittJel'1, Kant. iLehmn~ttelverQ., 19,53: ,8°, 147 S. Abb . .No1Jen. TA 1'2.'741

l\fUTTER, Henri. DiJe ,SekUl1Jdarschu!le iJm vVa1:liIse.r Be1'gidol"fe. Eine ZiUsao:n:mendiassenJde Darœtel1urng der g1egenw3rrtigen Ve.rhaltnis.ore im Bezirk Garos.. ,F:r..eilbur,g ,19515; 4°, ;15 S. Mtaschinenschrift ..

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QUINET, [Calnille] et BOY'el". Catéchisme à l'wsage du diocèse de· rSion. Présenté aux enfants et aux rmaîb-.es ... NQlUv. éd. Tours, IVliame, (1954); 8° ,333 p. !fig. TA 12.743

Page 23: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- - 36,2

CHiMLDT, E\l'nst. 1500 Aufsatz- und Bri~themen f.ü.r Prima'- un . Sekundarschru1en. Brri,g, Se1bstved. ;von E'S', (1954); 8°, 40 S.

PA 6608,. 3. Schuilbu ,ch fUr !die Volksschulen de's KléltnJton \VaRils. 4. AufI..

S~tten, Kant. Lehr-mitJtelverl. , 19,54; 8°, 236 6. Abib. TA 12.739

En S.o U fil e n i r du 3e Conglrès org~r1ÎiSé paél" la JRC et 'la JRCF va-1 ilaiJSannes. Slion, 11er mai Il.955. Sion, A. & E. Schrnid, 1(1955) ; 80,

,24 !p. n. :ch. 24 pt PA 7310

ZIMMEHMiANN, RlOlbert. Der e\l'ste Rel1gionsu11.te;rri.chlt. NaiClh den Katechesen :von G. Mey ... Moreil, [Sellbswe!!:"l. dl€S Vedassers]. .11940; ,go, 48 S. PA 6692

[ZURBRÙJGGEN., Robe·pt. J BeÎlcht- und KomlmfUnioIllil.mterricht mit ,den taglichen Gebe.ten für d:as er ste !Und zwei,te Schul1jahr . (2. AtuR) St-Maurice, St-AuguSltinus-Dil'1uckerei , ( 1954); 8'\ 39 S

PA 66n

JJ.I. LANGUE ET LITTERATURE - SPRACHE UND LITERATUR.

BERCHTOLD, F:rieda. Der Rluf der Heimat. Heima1Aroman. ViS1J. Buchidr. Mengis., 1955 ; 8°, 2.4 S. (SA: \Va'liHse:r Bote. J954, NI'. 78-91.) PA 7156

BILLE, S [.aJbine] COll'inna. L'emarut aveugle. CDillte,s et nouveUes. Lausanne, Aux MiroiJrs tpaclagés, 195,5 ; 8°, 90 p. PA 6949

BUZZ1NI, LÛlUis. Chronique :des CÛll.1e.OnJ. Roman. Palris, .P. MQu-r olUSY, 19,5-4 ; 8°, 142 ,p. TA 9668

CURIGER, C[Onll'ad]. 2e Journée des Patoisants val:dôtains et va­ila'ls·ans. 1 et 2 oct. 19155 : Rencontre ide VilJJ1rcli. tP.rolg!r'amme et tex Ites d'arurtJefUr,s ll'aIS'semlblés -pa\l" c'e'. [IL M'et ide fête]. [Siene, E . SahoeohlIi], 195:5; .8°, 40 ip. PA 7210

DELACOSTE, Su~anne. PaViane /pour i'JélJffiour m.an,qUJé. Roman. Lau-sanne, Ed. Rencontre, 09,54); ·8°, 117,3 !p. TA 12.946

1 GENTINETTA, Richard. ] Fidel1s. ,Lieder .eines ErlschTOickenen Ï!1

Vers IUlnd Prosa. Luzern, Tribscihen-Verl. (.1953) ; 8°, 86 S. PA 6624

!MHOF, He inrkh. Die sehr merkwürdig;e Miltternacht de·s Herrn Geheimra-ts. Eine Reisenovell1e. In: Schweizer JouŒ'naŒ. Jg. 20,. 1954, ApriJl, S. 3,9-46. PB 829

MEX, Allophonse. Mon il'êve et rrna foi. lVIéditatio!D:s" (Lausanne, P -F. Pel"ret-GentÎlI, [1951]); 8°, 4·9 Ip. PA 6968

PEIRY, .AJ1exis. Ein Opme!. Uelbers. von Patù Imesah. Photos: Suzi Pilet. LaulS·anne, Verl. Cern-Vol·ant, [.1951]; 34 S. n . gez: Abb. (Die GeschicbJten 1V0Œl Amadou.) PB 780

PELLIS8IER, MaIl'ceille. Pat et Pouf, mes dÎlal:i.!es a ux yeux claks. St-MiaiUrice, Ed. de J.'Oeuvre St-Augustin, 19,55; 8°, 159 p. fig .

TA 12.747

PONCET, Louis. lùa séparatiolll des races. Drame vaküsan en tr.ois a.ctes elt dnq tatlYlearux, d 'après .Le ,roman de ,C.-F. RJam.uz. Ge­nève, G. Meyer, (939)' 8°, 32 ;p. (!Le Mois. 5, 193,9, N.o. 55. )

PA 701(f P RAZ, Na.rc.:Ï1sse. L'intru<s. ROlThan. Tllél,melan, Impr. du «Progrès»,

1954; 8°, 217 p. TA 12.562 '

RENKER, Gustav. D€lr v,ers:chwundene See. GehiT,g·sroman. Basel,. Fr. Reinhardt, [19'55J; 8°, 209 :8. TA 13 .396

ZERMATTEN, IMaurke. Jean-Paul 'ou ,L'mnocence pUJIri:e. ([Zurich], FondaltJion Schilller, 1954); 8°, 73 ,p. (Homlmage de .1Ia crondation Sch~Her .suisse à ;ses metTIlbires. 7.) PA '6680 '

III. HIs'rOIRE - BIOGRAPHIES - FOLKLORE

GESCHJiCHTE - BIOGRAPHIEN - VOL·KSKUNDE

25e Annive:rs 'aire [desJ Petits chanteurs de No,tr.e-Dame, Sion ,1930-1955 et lP'femier CQngrè-s ISJU1sse romand des «Pueri can- ­.tores » ... Sion, 16-17 élJvtrH 1,9:55 . (Sio,n Lnllpr. A. et E. Solmûd) , ,1955; 8°, 96 p . PA 6848

BLONDEL, !L.ou~s. Le .bourg d'Or sières, ses égHses et 'le Châtelail'd. ExrtJr. Ide: VaUesia. 10, 19,5,5; {PP. 7,1-86. pl. PA 6963 Le ,châ·tearu s'üper.saxo (Auf der F.lüe) à .Nater,s. EXltr. de : Val­il:esia. 10, 19·55, 'pp. 65-609. !pl. PA 6962 ' ILes thenmes romaims Ide Tarnéllia,e (llVIassong,ex). E:x;tr. de Val- -Ilesia. 10, 19515, !pp. 413-.518. Ifilg. plans. PA 6960

Ciha. Cinquamtenaire Ide ,l'Us:Ï1ne <de Ivlonthey (1·904-1954). [.Bâ!le, CliBA J, 19,54; 8°, ·60 .p.n.ch. ;pl. !fig. ,graph. PA 6709

CA,RJlEN, LOU1S. Das ki1f\chlilOhe Ehereoht in der tDioz€,se Si<tten. SA : Zeitschll'ift f. Schweizer. Kiil.'.chengesohi<chte. 49, 19:5,5 S . .1-33.

PA 6954· Da,s Landrecht des KJardinaJ-s ,Schiner. Seine SteUung im \i\Talli~ ·

ser Recht. tFireiJbwrg, Unive!l's1tatsverl., 195,5; 8°, XXII + 158 S. (ATheÎJten aus de;m jllldst. ,S'eminar der UnÎJv. Freiibur.g. 14.)

. TA 12.98'7 W·a.Thfahrt und ,Recht .im Wallis. SA: Zs. f. Sohweizer. Kirchen -geschiochte. Jlg. 48, ,1954, S. 161-169. PA (W3 6 :

C i n qua n ft e n air 'e [de la] GTlo'Ïx ,d';Or va.}Jél.1Sanne 1904-1954. Sion,. 12 sepltern-b.De 19,54. Sion, Imp-r. Gessler, 1.954; 8°, 48 p. fig.

PA 6602"

Cdn ,q uant e na ia' e ide la ;fanfare «Helvétia» et LnaUiguration de son nouveau dlra.peau. Ardon, 2,4 avril 1955, Livr.et de fête. Sion, Fiorina & ,Petlet, 1955; 8°, 72 (p. PA ~108T

Ci n q nant ena ir .e de ,la LYiT.e de Monthey, les 1.1 et ,1.2 juin 1955. Livret de fê,te. (St~Ma1Uriœ, I.mpr. Rh.odanÎlqtue), 1,955); 8°, 64 p . p1. PA 7048:

Page 24: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 31{)4-

"C 'in qua n 't € na ü";e p;e Ila &:oc:i.été Ide lrnUJ.SÎque ((L'Avenir')) 1905-i1955. GhaIffiQS01l1, 17 juillet 100,5. [L.irv:rert: de fê.te]. (St-Maurice, IillllPr . RÎh!odani!que), 119515; \8°, 184 lP· PA 7191

DONNET, AInId!l'!é. Re1ation de OhaJr>},es..:.IDmman:uel de Ri:vlaz lSur ole sa­ClI'>e <de iMgr Jos.eph-X'alViel" .preux, !ÉWiêque Ide !SÏJon, \le 8 no.velnbre 18.07 . .Rubl1. pan.' A'D'. Ex.tr. : ViaJ1Lesita. 10 19,55, lPP. 1,95-223.

PA 6956

DUPARC-Q'urOc, lSuzanrn:e. ISaÜ!nit ,]3er.na;rtd dtelS Alpes. Ex,tr:. Ide: Re·­oue1l de ;travaux -offtelI'J1; ,à M. CliQv]s Bl"une1. Paris, 1,9,5,5, pp. ·401 -408. PA 7223

Et ude oS ·SUir Ile Va,l d'Ani!1ivie;r,s, publl ... . à l'occasion du Cinquante­naÎJre de l'.érection de Vi,ssoie en 'COffil11JUlle indépendante. [St­,M.aurice, JJmjpr. St-Augustin, 19,54]; 8°, 127 ip.. f ,ig. p lans. (Extr. de: AnnaiLes VaJl. Série 2, Année 29, Nos 3-4.) TA 12.722

·.F ê t ,e .du dnqU!allJtenaiJ.'.e Ide Il'Union 'Ïnstll.''iui!11Jerutale 1·905-19·56. Ley·­/trou, 29 mai 11955 . [Livret de :mête]. (IM'élntigîny, Impr. Pillet) , 1195,5 ; HO, 5,6 p. rfÏJg. . PA 7047

·GATTLEN, Anmon. Die He.schreibUl1.g ,des 'LaJDldes Wallis in der Ko:5o­,mogtraphIie Sebastian tMünJStexs. Dewbsche Aus.g.aben von 1544-1550. SA: Va1ll,es1a. 110, 19,55, 18. 97-152. PA 6958 lUljd E [;rnst] Vogel. :Fu[l"Ù{IastI-a's:se. Gede.nk,sowirft, veroffentlicht nUl" Erinne.I"lIDg lélJIl den AUSibau der Teils.trecke tlVIOr,e'l-Glet'sch. 1,937-1.9155. ([GeschichtHche 'lmd Itechnische Beitrag·e, hrg. v_ A'G' ·l.m:d E'V'.] Sorothurn, Vo:gt-:Sch:hld), 195.5; 4", >613 .5. Abb. Tab. P IUine. l(tSlA.: Srtras,se und Verk-eihr . .1955, H . 7.) PB 827

GEIGER, Hell'rnail1Jl1, Hermann GeJJgel', [pillo'te Ides Iglade.r.s. Rédt rre­ICUJe:iJlU.'i pail" André Gu~x. L alUJs-an ne , ,Mlatl'lguerat, 1('19,54); .8°, 202 p. [pl. TA 12.769 D-el' Glets,cheriiliJeg-elr. B~arib'e1tung: Al1ldiré GUlex. Uebensetzung . Karl Heirtig. (LaJUs'éllllne) , MaiJ.'.guer:at, (11954) ; 8', 2,1.0 S. Tai.

TA 12.993

GHIKA, Gvégo.Ï!re. La disseiI"tation ,de l'ahbé J.-tE. Zurkirche,n. Extr . de: Val1esi.a. 110, :19,55, !PIP. 11,53-,194. (Contestations du cI1ergé et des ipaûr101:e·s du Valais ... 4.) PA 465li4 Les Sttaturtls de \la « ,commune » de ZinaJ en 1571. EXitr . .de :. Anna­les vaiJ.. Série 2, :1;. 19, lannée 29, 19,54, pp. 205-240.. PA 6631

RUSNER, Fr1tz. BÏJbi1iog:raphie D'l". Ruoolif Ri,ggeniba,ch. SA: Basler Zcitschrifit. Bd. 53, 1954, S. 205-,214. PA 6731

. 25 J'a h r e MusikgeselrJ..schaLft « BrytScher.al(p >l , .Mund, 1929-195-1. [Na-teTS, Buchdr. Oberwa1l1s, 19,54]; 8°,4 S. PA 6632

:25 J ah ,!' e MusikgeseUscharti «F'indn€lral~,» , Eg.gerbeJ.',g. 1930-1955. Jubilaumsfeieil' 19. J'Uni 1.95·5. ([Geschlich1llicher Text vo.n! Pe­te.r A'rrno~:d . iB !~ig, 'Dscher:rÏJg & Trondloe), 195,5; 8° 24 S. Abb.

PA 7144

(KAUFlVIANN, Hélène.) A.:speats nouv.eaux. du prOlblème des Walser sUÏlsses par -l'étude de·s groUlpes s-an,gutÎns. Extr. de : Airchives suis­ses d'Al1)t.hirolPo~JÛ'gie g-énéra1e.. 1,9, 1.1.9,54, ip'p. 58-615, !taibles.

PA 6841 LEHNER, KIélJ.il. IMonte Rosa .in Ges.ch.ilcihte und ISage. ViISiP, Buchdr.

Me.ngis, 119515; '8°, 20 S. Abb. (SA: Wallù,iJseil" \Bote. 1955, Nr. ,52 + 54.) PA 71.24

l\IHiRMOD, ROlSe-Marie. Sir, M1chel.le P.raz ans .de.r Kongregation der Sohlwœte:rn. lVom HIT.. Kreurz. iTngeIllboihl1.. (ms DeUJtsche über-· IUrag.en von Sr. Malria .lVlalgclJa :IDtt'1in.) (Ba'sel, Œh!omas Mocus Verl ., (.1954); 8°, 104 S. Tarf. POII.'Itr. (Her'ori.Isch iirn A11tag. 6.) TA 12.750

(PFAMlMATTER, TheodolI.".) ZÏlvilsroandSlrout Bdg. &1JattSltilk 1876-1954. SA: W 'a!lJlitser Vo~S1frelUnd. ,1955, NI·. ,2,2. PA 6838

(SALAMlN, Michel.) Pierr-e-JO'seph de ChasltotnalY ert; l'insuJI':re.ction de 179.9. Ex.tr. de: AnnlélJ.es lVaJ. Série 2, année 30., ,19,56 , VIP. 241-270. PA 7022

SAUTER, Ma.nc-R [odol1phe]. P,rétlÎlstoÎ<r:e du Val!ai's. De,s ori.glines a.ux ,te!.ffitPS m ,élI."ovingief!1S.. Bremier sUPlPtlérnJEmt à 1'invent.alÎlre a-rchéo· lo,gitqu.e 1(.195:0-1.9,54). Extr. de: V'a1LlesLa. 1,95'5, p. 1-38. pl. fig.

PA 695'1 SOHIESS, Er.rus,t. Die Ig.oÜsche Org,el in der Va1ler;ia-Ki.rche :in Sitten.

SA: Vo3J1jles~a. i10, 1915'5, S. '89-9,5. Tai. PA 6964

SCHNIDRLG, A[lloi,sJ L['ail'TY], Thomas P1aroter. E-in Denkmal der An.e.rke.m.1:UlDg. [lBrilgl, Hohlieciht-Ver~,. , (19515); 8°, 93 .5. Taf.

PA 719,3 SCHNJJ)JUG, RudlolJf . .Fan1illliench.ro.nik von Grach.ern 16.32-,1952. Na-

te.rs-tBrig, Buch,dr. Ob.er,wa.L1is, 19·53; 8°, 3·54 oS. Taf. TA 12.529

r SCHNYiDErR, Antonia, Sr. ] St. IUlI."suJa lBr.i,g irrn. Zei.chen der Heide.n· mission ... Ge'denksch:r.iLften. SA: GrIUSS 'a'UJs5t. UrsuJtél. 195,5, Nr. 3; 4°; 24 S. Abb. PB 850

STEINMAlNN, 011hma\I.". Der Bild1hauer Anlton S:iJgr·Ïtsten v.on Brig (+ 17,415). SA.: V,a\41eSlia. 9, ,19,54, S. 1,915-1207. T,ad:. PA 6542

T.HEu.IDLLAT, Jeajn~Made. L"albbaye .de Saint-Maurice d'A,gaune. Des origines à ,la rwr'lThe canonialle 5:15-8-30. JEx·t.r. de: VaUesia. 9, 1954, ,pp: 1-128. pl. TA 12 519

USTER.I, Emil. WeSitsc:hweizer Schie.dSlll.rku\ITdien ,his zum 3ame 1300. Urg. yon der Stliftn.tng von Schnyder v. Wartensee in Zürich. ZüriJch, Schulfuess, 1955; 8<1, XIV +550 S. TA 12.753

WO.LEW, AiLbent de. Le musée de Valère à Sion. Ex,tr. de: Congrès ai'ohéol. de F!l."ance. 110.e 'session, Sursse r.oma,nrle. P,arris, 1953, W .. 217-2r22. PA 6350-

IV. GEOGR,APHIE - ALPINISME - GEOGRAPHIE - ALPINISMUS

DUPARC, Pierre, Les ;clU'ses e.t [la dirorutière des Alpes. Extr. de : Bi.­bliothèque de l'Ecole des Chartes. T. ,109, Paris, 1951; 8<1, 31 p.

PA 7222

Page 25: L'Ecole primaire, 29 février 1956

- 366-

FORBE&, J,ames D. ReilSen in den Sa:voy~r Alpen .und ln anderen Thei!len der PeilllJilJ1JeI1-KetJte, nebst BeobachtW1Jg.en. über d1e Gletscher. Bea.rJbei1ïet von Gustalv Leonhard. StUlttgail'i:, E. SchweiZlerbalrt, 1,845; 8°, XJ.I + 386 S. 7 Tarf. Aibb. 2 gef. Karten.

TA 13.363 GOUtRDAUILT, ,J'Ulles. :La Suisse. Etudes 'et v,oyages il traver,s' les 22

'cantons. P. -1: Genève, Vaud, Va<lais, Berne Unterwa~den , Lu-cerne, Z,OfUg, Schwyrtz, Uri. Paris, Hachette 1879' in-fol VI+714 p. ~. :fig. . , , TC 123

GRABER, A'llÎred. Jhr Ber,ge stl~a:hlend Li.nve,rgangli.ch. Zfuich, O. Füssli, 09,52); 8°, 19:2 S. Ta!. CA 273

- IMeladie der Bel'lge. Zfui'C1h, O. Füss.1i (l94~) ; 8°, 212 S. Tai. CA 272

KURZ, Marcel. 01uhführer ;durch di'e WalUiser Alpen. Bd. 2: Vom col 100110n his Z'UIm COll .de Théodule. 3. AU!.Bl. Ueber.s. Ivon lVIathias Jenni-Züblin. Au.S:g. 1945/19,55. (Zoll'iJkÜin-Zürich), V'erl. des SAC, 1955; 8-0, 440 S. Abb. CA 224

LARTIlJLEUX, Henri. Aux souljces du Rhône : Le Haut-Valais. (Pa­rts), le Cent.urion, [1954]' 8'!, ,96 !p. ,pl. (CO:R «.Rlaisir du vOY'a:ge »). TA 12.874

LUNN, ArnoUd. Zel'lmatt and the V'a1ais. London, HoLlis & Carter. (119·5,5); 8(1, IX+211 p. -il1. TA '7022

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REY, Guido. Das · Maitterhorill. Miit 2 Be::ittlragen y,on Fritz Schmitt. Neuaus,g. beaDbeiiett und ergânzit von Franz Grassler. (9. 1.1:. 10. AurI.) München, R. Rather, (19515); Su, '22,8 S. Abb. CA 277

HOEDEDBERGER, F [il".an.z] A[drunJ. Romandi-e - W'elsch!1and-Buch . Frenoh SwiizerlanJd. Avec le ,COll.COUl1S d'une ·élite Ide p.hotogl'a­'Phes iSUisses. Tex~tes :fr.ançaÏJS de Georges Dup1ain, Eric -de · Mon.t­moUin, Maurice Zerma'tten. Genève, AtaT, (1955); 8°, 255 :P. ' fig~

. '. . TA 12 i876 .SGHiMID, WélIltel'. 'qlückliche Ta,ge . au;f hohen. Bel,gen . . Die . V.iertau­

send,er der Schweitzer Alpen. (3. Aur:fll.) Bern, H8!1Jlwag, [1945]; 8G

, 3,26 S. TM. CA 276

- 3167 -

Komm m1t mk .IDs W.a:lllis. (6. Audil.) Sern, RaHwa,g, (,1955 ) ; 8u,

2Û8 S. Taruf. TA 12.992 Rendez-vous in Ze.rrn1:altt. M.it A'wfnahanen dies Verlasse:rt'. (3 Aum,.) Beru, Ha!11wag, .(19,515); 8'\ 95 S. Taf. TA 12.9B4

VOEGELI, Aiœowt. tEin Beil"giSl'beigeJ."IJ.eben. (2. AufI.) Züdoh, Or.ell Füssli, 1.948); go, 279 ,S. Tai. CA 271

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V. AGRICULTURE - COMMERCE - INDUSTRIE

LANDWIRTSÇHAFT - HANn.EL - INDUSTRIE

[CACHIN, Alexander und Claude HUJmlbert]. Aus dem Kali:fornie r~

der SClhweiz ... ,ms:er:a:Uenkampalgne 1,9,55. [Text: A'C'. I1lustra ­tÏ!onen !Und GestaiLtUll1lg: C'H'.] Sitûen, OPAV, 119,5.5; 4u, 5 gef. S. A!bb. PB 837 Le Valais, Calli:foll'nie ide la ,Suisse ... 19,515. [Tex>te: A'C'; trad.: MaUJrice Zermatten; m.U!stratÏ'olns let mise -en page: C'H'.] Sion, OPAV, 1955 4°, 5 p. d€ü>l. n. 'ch. PB 83(;

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.MUITER, Henri. Der Wa!hl.iser IÛIbst- und Geanüsehau !Ll!l1ld 'seine Pro­breme. s'emÎinaT'alibe1t im Geograiphie. Fre~bu:r,g, 1954' 4°, 33 : So' Masch!inenschriIft. PB 800

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1954; 8°, 7 ,p. ,(Tiréllge à. ,pall·t de l',annuaine de -La Nourv.e11è Soc. He1:v:éttiqU'e «ILa .suisse,}) . 1954.) PA 6658

:ZERMAT,TIEN, Ma.uiTic.e. Abécédaire de lIa ,cary,e et du vin. (Zurich, OMke de propalg'ande pOUl' les :prtQd'U~ts de J'.aglricLllltull",e suisse 19,54); sa, 60 !p.. !pl. fig. PA 6717 K:leiJner Kailender Ider Früchrte des Wa111s. (Deubsche Fassung: Alec J?t1Iaut-Rey.) (Silbt.en, OPAV [1.954]); 8(1, 15 S. Abb. gef. Truf. PA 6687 Petit :calenckiea' des fruits du V~l:aiJs. (Sion, OPAV, [1954]; 8°, ,15 -p. fig. dépl. PA 66,66 Kletnes Wein:brevier. (Ins D.eutsche übel"'\tl'\agen von Wa.ltrud. KaWe1el'.) (ZüTich, Prapag.anooz.ent1'rue , rur Ei-rewgniss~, d.e.t' ScmVieiz.er. LandwirrtJschaft. 1954)' 8°, 60 ' S.' Tai. Aibb. PA 6718

Page 26: L'Ecole primaire, 29 février 1956

'Tl. SCIENCES NATURELLES - TECHNIQUE

NATURWISSENSCHAFTEN - TECHNIK .

ABRIElCH.T, HélJI1Js,. ZUir ImineDa1chem1schen Kenntnis von Anhyclrit !u.nd Al1ibiJt 'ai1Js Z.ertl'khtfitminera1ien ·aus :de·m Sitmpi10 ntunn el. SA: .scfhwei~er . :mmera1og. 'und ipetrogra;ph. Mitt. Bd . 34, 1,g54; 3', 16 !S. lU. g.e:z. (Diss . .N.altUirw~S's . ,Bocn..) PA 6799

L,'A,ilTI .én'agement hydro-éle,otritcrue du v;al !d'AnnJivie.rs et de .la .v.aJUée de T.OIlll'1ten~agne. Oœnmunication d.e l'Assooiartlon des in­gén1e'UJT:S man:dJélJtaiT~s de iLa S.A.' des forces Imotrices Ide ila. Go1.'l­

,g·r:a .. Lausanne, Ed. de ILa Soc. du Bull. Technique \die la Suis~ r.om.ande, 119,55; 4°, 8 p. [fig. p1ans. (Ti.rIé à part du BuN. Tech­nique de ·La SUJÏlsse x,omande . .19515, No 3.) PB 793

CALAIME Jean-JlaICiq'UeiS. Etude .g;éologLque de :la rég~OlU de Nendaz. ·Genève, Tmpr. Grtvet, 119'54; '8°, 15'5 ip. pl. dép!. (Thèse, Sc., Ge­nève ) PA 6646

F iQ :r ,c.e S Iffiotdces Ide Ma'UiVîOisin. .A:ménag,ement de ta chute -de Màu­IVoisin. 'sur Ila D.val!1Js:e de Ba'gnes. Zurtoh, E1eotro-W1ailt, 1900: 8°, 24 p. rftg. 1P1anls, ,céhl',te. PA 72.41

Die Kra cr: :t w e r k gr oU !p iP e G oug·ra. Miotteillu Illg ;der Ingenieur­Gemeinsohaillt .der K,raiEtw.erke GOUlgra AG. Züriah., J. Frey, (11,955); 4°, 8 S. Atbb. ,BUine . • (ISA : Schw,eie€'I'. Ba:uze;Ï;tung. 73, 195.5, NT. 7.) PB 799

MERCIIER, P,1er.ve'-Ail.Jbel.~. T remblements de lterre du Valais et strllc-1iur.e ,prOJf.Qnde de La Suisse. IEXJtr. 'de: BUJlll. de ILa. Soc. vaudoise des Sc. illat. VOIl. 66, No 287, 1954, ,~'P. 63-73. Tables. (Thèse, Sc., ILaüsalI1!ne. Résunné.) PA 6683

OUL,IANOFF, iN1;colas. EcrouLements Ide ,gilaces .et aViaWanches de nei­Ig'e .[rdru.1!S le VIal F.eII'ret]. L.aJUlSanne, I,mpr. LBa'ud, 19,54; 8°, ~I p . fig. '(EX/tr. de : BuùJl. des 'la,bocaiboÏires Ide Ig:éol., minéral., ,géolPhy­sique de .l'Univ. :de ILaUtSalt1rn:e. No. '110 .) PA 6780 Note 'rConc.eMJalI1Jt r odgine 'et le métamorphisme des «schistes de Casanna .» Massilf du J.V.Léta~11er dans ile :vail de Nendaz. Ex·tr. de : BU!1l. .de l1!a Soc. vaudoise d.es Sc. 1l1aIt. Vol. 6'6, No 288, 1955, pp. 77-91. (Bulll. des labo'I"ato.m-es de ,géol., minéral, Igéophysique ... de l'Uni.v. de LausaIlll1e. 1113.) PA 7205

PASCHOUD, ,Maurice. La méthode de W,altheT Rttz. Son ,application à ,qUJ€llqures probil.ème·s élémentaires de résistance des matériaux. wUJSOOoo, Ed. de la Soc. du lBuR Techntque de la SuiJSse roman­de, 119'512; 4°, Il,5 p.. (TÎll'Ié là part du ({ :Buiil. Technique de !la Suisse ,romande », N os des 3 et 17 mai '1195·2. - Ecole ipo1y1t.echnique dp. l'Uni\". ide Lausanne. PrUbl. No 2.2.) PB 822

. PETER, H [JatnlS]. Die n:eue GnmdwasserrfassuJI'JJg (( R~ilie » der Stadt ! ISitffiTe. SA: J.\.fona,tsbulfl. des &!hwei\zer, Vereins 'Von Gas- und

'VVa'Sseidl~lC.hmannern. 19~9, Nr 5; 4°, 7 ~. RUine. PB 794.

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