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7/30/2019 Pwc Fraude http://slidepdf.com/reader/full/pwc-fraude 1/4  1/4 Direction de la communication 63 rue de Villiers 92 208 Neuilly-sur-Seine Cedex Téléphone 01 56 57 81 81 Fax 01 56 57 81 80 http://www.pwc.fr Communiqué de presse Pour tout renseignement complémentaire i&e Consultants – Marie-Laurence Augé : 01 56 03 14 51 PwC - Emmanuelle Térouanne : 01 56 57 81 8 – 06 75 75 51 02 Paris, le 19 novembre 2009 La crise accroît le risque de fraude en entreprise Résultats de la 5ème étude mondiale sur « la fraude en entreprise » de PricewaterhouseCoopers PricewaterhouseCoopers publie la cinquième édition de l’étude mondiale sur la fraude dans les entreprises, qui se concentre sur les effets de la crise. Une grande entreprise sur deux est touchée par la fraude dans le monde. Il en est de même en France. 43% des entreprises qui ont relevé des fraudes constatent une augmentation de leur nombre par rapport au passé. La pression au travail et la réduction des effectifs des équipes de contrôle accroissent le risque de fraude dans les entreprises. Par ailleurs, le profil du fraudeur évolue vers le middle management. Les entreprises sondées anticipent, dans l’année à venir, un accroissement de 9 points des détournements d’actifs (de 13% à 22%) et de 5 points de la fraude comptable (de 6% à 11%). La bonne nouvelle est que les dispositifs de contrôle interne détectent désormais une fraude sur deux. La tolérance zéro est désormais de mise (85 % des fraudeurs sont licenciés). La pression croissante sur les salariés augmente le risque de fraude Une grande entreprise sur deux (plus de 1000 employés) est touchée par la fraude dans le monde et en France alors que 30% de l’ensemble des entreprises sondées ont déclaré au moins une fraude au cours des 12 derniers mois. « La fraude est une menace constante dans l’entreprise. Les grandes entreprises comme les entreprises de taille intermédiaire et les PME sont concernées. L’écart dans les chiffres s’explique essentiellement par l’existence ou non de dispositifs permettant de détecter les fraudes », d’après Dominique Perrier, associée au sein du département Litiges et Investigations de PricewaterhouseCoopers. La crise accroît en effet le risque de fraude. 43 % des entreprises qui ont relevé des fraudes constatent une augmentation de leur nombre par rapport au passé et 40% des entreprises considèrent que la crise économique actuelle crée un climat propice à l’augmentation du risque de fraude. Cette augmentation est attribuée à trois principaux facteurs : - La pression au travail est évoquée par 68% des entreprises sondées. Parmi les multiples pressions engendrant un risque de fraude, 47% d’entre elles citent « des objectifs plus difficiles à atteindre » et 37% « la peur de perte d’emploi ». Viennent ensuite des critères liés à la motivation financière. Cf. Schéma ci-dessous 

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Direction de la communication

63 rue de Villiers 

92 208 Neuilly-sur-Seine CedexTéléphone 01 56 57 81 81

Fax 01 56 57 81 80http://www.pwc.fr

Communiqué de presse

Pour tout renseignement complémentaire

i&e Consultants – Marie-Laurence Augé : 01 56 03 14 51

PwC - Emmanuelle Térouanne : 01 56 57 81 8 – 06 75 75 51 02

Paris, le 19 novembre 2009

La crise accroît le risque de fraude en entrepriseRésultats de la 5ème étude mondiale sur « la fraude en entreprise » de

PricewaterhouseCoopers

PricewaterhouseCoopers publie la cinquième édition de l’étude mondiale sur la fraude dans lesentreprises, qui se concentre sur les effets de la crise. Une grande entreprise sur deux est touchéepar la fraude dans le monde. Il en est de même en France. 43% des entreprises qui ont relevé des

fraudes constatent une augmentation de leur nombre par rapport au passé. La pression au travailet la réduction des effectifs des équipes de contrôle accroissent le risque de fraude dans les

entreprises. Par ailleurs, le profil du fraudeur évolue vers le middle management. Les entreprisessondées anticipent, dans l’année à venir, un accroissement de 9 points des détournements d’actifs

(de 13% à 22%) et de 5 points de la fraude comptable (de 6% à 11%). La bonne nouvelle est que lesdispositifs de contrôle interne détectent désormais une fraude sur deux. La tolérance zéro estdésormais de mise (85 % des fraudeurs sont licenciés).

La pression croissante sur les salariés augmente le risque de fraude

Une grande entreprise sur deux (plus de 1000 employés) est touchée par la fraude dans le monde et en

France alors que 30% de l’ensemble des entreprises sondées ont déclaré au moins une fraude au cours des

12 derniers mois. « La fraude est une menace constante dans l’entreprise. Les grandes entreprises comme

les entreprises de taille intermédiaire et les PME sont concernées. L’écart dans les chiffres s’explique

essentiellement par l’existence ou non de dispositifs permettant de détecter les fraudes », d’aprèsDominique Perrier, associée au sein du département Litiges et Investigations de PricewaterhouseCoopers.

La crise accroît en effet le risque de fraude. 43 % des entreprises qui ont relevé des fraudes constatent une

augmentation de leur nombre par rapport au passé et 40% des entreprises considèrent que la crise

économique actuelle crée un climat propice à l’augmentation du risque de fraude. Cette augmentation est

attribuée à trois principaux facteurs :

-  La pression au travail est évoquée par 68% des entreprises sondées. Parmi les multiples pressions

engendrant un risque de fraude, 47% d’entre elles citent « des objectifs plus difficiles à

atteindre » et 37% « la peur de perte d’emploi ». Viennent ensuite des critères liés à la motivationfinancière. Cf. Schéma ci-dessous 

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Étude « La fraude en entreprise » - édition 2009 - Source PricewaterhouseCoopers

Le deuxième facteur cité par 18% des entreprises est l’accroissement des opportunités de fraudes au seinde l’entreprise. Conséquence des politiques de réduction des effectifs, la diminution de la taille des

équipes affectées au contrôle interne contribue pour 62% des entreprises sondées à accroître ces

opportunités. Les réorganisations internes et les redéploiements sont également des facteurs générateurs

d’opportunités de fraudes. Enfin 14% des entreprises citent des motifs de rationalisation de l’acte de fraude, ou autrement dit la

capacité d’autojustification du fraudeur à passer à l’acte. « Dans le contexte actuel, les entreprises sont confrontées à un dilemme : elles doivent réduire leurs

coûts et en même temps limiter les risques de fraude. L’équilibre n’est pas toujours facile à trouver », 

commente Dominique Perrier.

Une première traduction : l’augmentation de la fraude comptable et l’évolution du profil dufraudeur La fraude comptable c’est à dire la présentation erronée et plus avantageuse des résultats d’une entreprise,

connaît une forte augmentation : elle passe de 27% à 38% au niveau mondial de 2007 à 2009 et de 23% à

33% en France. Le détournement d’actifs demeure néanmoins la fraude la plus répandue : 67% des cas

dans le monde et 53% en France.

L’évolution du profil du fraudeur est une autre traduction de l’impact du contexte économique sur la

fraude. En 2009, 42 % des fraudes sont perpétrées par le middle-management contre 26% en 2007.

Facteurs à l’origine d’une fraude

13%

14%

18%

23%

25%

27%

37%

47%

0%  20%  40  60  80 

Conviction que les concurrents remportentdes marchés en se livrant à des actes de corruption 

Autres 

Maintien du soutien des banques subordonné’

Frustration liée au non paiement de bonus 

Volonté du senior management de publierdes chiffres conformes aux attentes

Volonté de réaliser son objectif afinde toucher son bonus 

Peur de perdre son emploi 

Objectifs plus difficiles à atteindre 

% motivation /pression

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3/4

« Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que le middle management est une population clef au sein de

l’entreprise sur laquelle la direction se repose et en qui elle a toute confiance » souligne Jean-Louis Di

Giovanni, associé au sein du département Litiges et Investigations de PricewaterhouseCoopers.

Une fraude sur deux est détectée par le contrôle interne

47 % des fraudes sont détectées en France grâce à des dispositifs de contrôle interne, soient 12 points deplus par rapport à 2007. « Ce chiffre vient confirmer une tendance que nous anticipions dans les

 précédentes éditions. » commente Dominique Perrier.

Étude « La fraude en entreprise » - édition 2009 - Source PricewaterhouseCoopers

Dans le même temps, les entreprises durcissent les sanctions. Dans 85% des cas, le fraudeur est licencié

alors que ce chiffre était de 40% en 2007.

Un accroissement important du risque de fraude au cours des 12 prochains mois

Risk management, incluantdes programmes de prévention

du risque de fraude

Culture d’entreprise(incluant les systèmes d’alerte)

Modes de détection

33 

31 

26 

23 

43 

4

 

19 

20 

34 

14 

17 

0

 5

 10%

 15

 20%

 25%

 30

 35

 40%

 45

 50

 

Autre

Procédure de rotationde postes ou de tâches

Politique de sécurité

Système informatiséde repérage et de remontée

de transactions suspectes

Audit interne

en % des entreprises victimes d'une fraude

2009 2007 2005 

46 %en2009

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En 2009, les entreprises anticipent sur les 12 prochains mois un risque de fraude croissant, supérieur à

celui anticipé en 2007 sur les deux principaux types de fraude : les détournements d’actifs (22% en 2009

contre 13% en 2007) et les fraudes comptables (11% en 2009 contre 6% en 2007).

Selon Jean-Louis Di Giovanni, « ce chiffre est d’autant plus préoccupant que lors des précédentes

éditions de l’étude sur la fraude, les entreprises interrogées ont systématiquement sous-estimé le risque

de fraude ».

Pour Dominique Perrier : « en 2010, nous avons trois conseils à formuler aux entreprises : ne pas

surévaluer les objectifs de leurs collaborateurs, maintenir une étroite supervision des équipes et 

 poursuivre une politique de sanctions systématiques en cas de détection de fraudes ».

Méthodologie de l’étudeCette étude a été conduite dans principalement 44 pays par PricewaterhouseCoopers en collaboration avec

l’INSEAD. 3 037 entreprises ont été sondées entre juillet et septembre 2009.

L’étude mondiale (en anglais) est disponible sur demande et sur le site www.pwc.fr.

À propos de PricewaterhouseCoopers et de son pôle Conseil

PricewaterhouseCoopers (www.pwc.fr) développe des missions d’audit et de conseil pour des entreprises de toutes

tailles, publiques et privées, privilégiant des approches sectorielles et assurant confiance et valeur ajoutée pour ses

clients et l’ensemble des parties prenantes.

Plus de 146 000 personnes travaillent en réseau dans 150 pays, partageant points de vue, expériences et solutions

pour proposer des perspectives innovantes et des conseils adaptés à chaque problématique.

Le pôle conseil de PricewaterhouseCoopers, l 'Advisory, propose une offre complète de compétences qui lui

permet d’aider les entreprises et organisations à devenir durablement plus performantes en travaillant avec elles sur

4 leviers clés, tout en gérant risques et crises éventuelles : la gestion de leurs opérations de croissance,

l’amélioration de leur organisation, la maîtrise de leurs coûts, la gestion et le management des hommes. La diversité

des profils associée à la qualité des expériences de ses 750 professionnels en France, 8 700 en Europe et 22 500

dans le monde constitue sa principale force

PricewaterhouseCoopers travaille en France avec Landwell, cabinet d’avocats correspondant. Pour plus d'informations : www.pwc.fr