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86 16e Congrès de pneumologie de la
52 cas (89 %). Le téléthorax montre une pleurésie de grande abon-ance dans 81 cas, de moyenne abondance dans 58 cas et enkystéet bilatérale dans neuf cas chacune. Le liquide est sérohématiqueans 121 cas (70 %), franchement hémorragique et incoagulableans 50 cas (30 %). La ponction-biopsie pleurale a confirmé le diag-ostic étiologique dans 123 cas (71 %), le cytodiagnostic du liquideleural dans 19 cas (11 %) et la thoracoscopie dans sept cas (4 %).es étiologies sont dominées par les atteintes malignes dans 120 cas70 %). L’origine tuberculeuse est retrouvée dans 23 cas (13,5 %).ans 28 cas, l’étiologie est indéterminée. Nous insistons à tra-ers cette étude sur l’utilité de la ponction-biopsie pleurale quiarde son intérêt dans le diagnostic étiologique des pleurésiesémorragiques. L’origine maligne métastatique est la cause la plusréquente.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.273
12es pleurésies sérofibrineuses (à propos de28 cas)
. El Kard , N. Zaghba , H. Benjelloun , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui
Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc
es pleurésies sérofibrineuses sont fréquentes en pratique couranten pneumologie. Pour étudier leurs aspects épidémiologiques, cli-iques et étiologiques, nous avons mené une étude rétrospectiveortant sur 228 patients hospitalisés au service des maladies respi-atoires du CHU Ibn-Rochd de Casablanca entre juillet 2010 et juillet011. Il s’agit de 122 femmes et de 106 hommes. La moyenne d’âgest de 36,6 ans (extrêmes 15—95 ans). Le délai moyen entre le débute la symptomatologie et la consultation est de 42 jours. La duréeoyenne de l’hospitalisation est de neuf jours. Le tabagisme actif
st retrouvé dans 24,6 % des cas, un antécédent de tuberculose estetrouvé dans neuf cas, de néoplasme dans six cas, de diabète dansuit cas et d’insuffisance rénale dans trois cas. La douleur thora-ique est retrouvée dans 70 %, la toux dans 68 %, la dyspnée dans 81 %t l’altération de l’état général dans 98 %. Le téléthorax montre uneleurésie de moyenne abondance dans 49 %, de grande abondanceans 17,5 %, de faible abondance dans 27 %, enkystée dans 4,4 % etilatérale dans 1,8 %. Le diagnostic étiologique est confirmé par laonction biopsie pleurale dans 73 % des cas et par la thoracosco-ie dans 4,4 %. Les étiologies sont dominées par la tuberculose dans8,5 % des cas et l’étiologie maligne est retrouvée dans 7,4 %. Dans2 % des cas, l’étiologie n’a pas pu être étiquetée. Le traitementtiologique est à base d’antibacillaires dans 182 cas (80 %), il esthirurgical dans quatre cas et palliatif dans 13 cas. L’évolution estonne chez 85 % des cas. Nous insistons à travers cette étude sur’intérêt de la ponction biopsie pleurale dans le diagnostic étiolo-ique des pleurésies sérofibrineuses et sur la fréquence de l’origineuberculeuse dans notre contexte.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.274
13yopneumothorax tuberculeux. À propos de 31 cas. Morad , H. Benjelloun , N. Zaghba , A. Bakhatar , N. Yassine ,. Bahlaoui
Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc
a tuberculose pose toujours un problème de santé publique au
aroc. Le pyopneumothorax tuberculeux est une complication rare,ais grave, secondaire à la rupture d’une caverne tuberculeuseans la cavité pleurale. Nous rapportons une étude rétrospectiveortant sur 31 cas de pyopneumothorax tuberculeux colligés au ser-FA
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francaise, Lyon, vendredi 27 au dimanche 29 janvier 2012
ice des maladies respiratoires du CHU Ibn-Rochd, entre 2004 et010. La moyenne d’âge des patients était de 36 ans (extrêmes :0 et 66 ans) avec une prédominance masculine (61,3 %). Un anté-édent de tuberculose pulmonaire était noté dans deux cas, deyopneumothorax tuberculeux dans un cas et de diabète dans sixas. La symptomatologie clinique était dominée par la douleur tho-acique et la dyspnée. La radiographie thoracique objectivait unemage hydroaérique dans tous les cas avec localisation à droiteans 21 cas. Le diagnostic était confirmé par les bacilloscopies posi-ives dans le pus pleural dans 24 cas, dans les expectorations dansix cas. Le diagnostic était retenu devant des arguments radiocli-iques dans quatre cas. La sérologie VIH était positive dans deuxas. Un traitement antibacillaire était instauré selon le régimeSRHZ/7RH dans 14 cas, 2RHZ/4RH dans dix cas et 2RHZE/4RH dansept cas. Un drainage thoracique était indiqué dans tous les cas.e recours à la chirurgie était nécessaire dans trois cas. L’évolutiontait bonne dans 23 cas, la récidive était survenue dans six cas etous déplorons trois décès. À travers cette étude, nous insistonsur la gravité du tableau clinique et radiologique du pyopneu-othorax tuberculeux et sur la difficulté de sa prise en charge
hérapeutique.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.275
14leurésies au cours des connectivites. Sehbaoui , H. Afif , H. Zaouri , W. El Khattabi , A. Aichane ,. Bouayad
Service de pneumologie, hôpital 20-Août-1953, Casablanca, Maroc
es manifestations pleuropulmonaires au cours des connectivitesont fréquentes et variables. L’atteinte pleurale peut être uniqueu s’intégrer dans le cadre d’une atteinte multisystémique. Le bute ce travail est d’étudier l’incidence et les mécanismes physiopa-hologiques des épanchements pleuraux au cours des connectivites.ous rapportons une étude rétrospective portant sur 21 cas de pleu-ésies associées à des connectivites colligés entre 2000 et 2011. Il’agit de 18 femmes et trois hommes avec un âge moyen de 36,5 ans.eux patients sont suivis pour polyarthrite rhumatoïde (PR) et unour lupus depuis en moyenne 5,4 ans. La symptomatologie estominée par la dyspnée dans 18 cas. À l’imagerie thoracique, laleurésie est bilatérale dans 12 cas, associée à un syndrome intersti-iel dans sept cas, une fibrose dans un cas et une opacité pulmonaireans trois cas. La pleurésie est associée à un épanchement péricar-ique dans six cas et péritonéal dans un cas. La ponction pleuraleamène un liquide exsudatif lymphocytaire dans dix cas, à neu-rophiles dans deux cas et transudatif dans deux cas. La pleurésiest non ponctionnable dans sept cas. La ponction biopsie pleuralest non concluante dans trois cas, révèle une inflammation chro-ique non spécifique dans les autres cas. Le bilan immunologiquest contributif au diagnostic dans 18 cas. Le diagnostic retenu estelui d’une pleurésie associée à un lupus érythémateux systémiqueans 15 cas, une PR dans cinq cas, et une sclérodermie dans unas. Les épanchements pleuraux au cours des connectivites sontréquents. Leur diagnostic différentiel est impératif, afin d’établir’étiologie exacte de l’épanchement.
oi:10.1016/j.rmr.2011.10.276
15e profil étiologique, thérapeutique et évolutif desyopneumothorax (à propos de 41 cas)
. Mounaji , H. Benjelloun , N. Naghba , N. Yassine , A. Bakhatar ,. Bahlaoui
Service des maladies respiratoires, CHU Ibn-Rochd, Casablanca,aroc