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QUI SONT LES JEUNES DANS NOS SALLES DE CLASSE?
_____ La culture jeune ______________________
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ANDY DIMITRI VEILLEUX C.O.DOCTORANT EN SCIENCES DE L’ORIENTATION
63e congrèsThème _ Notre identité culturelle en mouvement1er octobre _ 2010 Axe 5 _ Une jeunesse alluméeCharlottetown _ Ile-du-Prince-Édouard
©
Plan de l’atelier interactif
Mise au point : Pour réfléchir ensemble…
Deux grandes interrogations en filigrane : Qu’entendons-nous par être jeune francophone
en contexte postmoderne? Centrés sur le moment présent, l’immédiateté,
l’éphémère, comment les jeunes s’orientent-ils dans leur existence?
Discussion Exercice : représentations de la culture jeune
JeunesPostmodernité Existence
(être) Orientation (s’orienter)
Culture
Des mots clés
Être jeune aujourd’hui
On ne devient pas grand, on apprend la vie durant.
On n’a plus de telos (ce pour quoi l’on agit), voire de projet de société commun; on se vit par la consommation et la gratification immédiate.
On connaît, sans reconnaître, les paradoxes. On peut tout et devrait être super-tout dans
une société insaisissable. Les « adultes » jugent parfois, mais feraient-ils
autrement?
Être jeune aujourd’hui, c’est aussi…
Selon des données québécoises (e.g. Pronovost et Royer, 2004) :
Ne pas s’en remettre à l’autorité des chefs religieux ou politiques pour définir le vrai et le bon (peu confiance aux grandes institutions)
Se politiser dans l’action directe ponctuelle ou l’engagement associatif
Vivre harmonieusement avec la famille Valoriser la sociabilité et les loisirs (études-travail) Être optimiste par rapport à l’avenir et vouloir
poursuivre des études postsecondaires
S’orienter pour …
10%
22%
30%
51%
81%
Le plus ou le 2e plus important objectif des 18-25 ans (n=579), selon Pew Research Center 2006 Gen
Next Survey (É.-U. d'A.)
Devenir riche
Devenir célèbre
Aider les gens
Être leader dans la communauté
Croître spirituellement
Référence : USA Today (2007, 9 janv.)
Éduquer à la consommation
Une société où consommer = réussir Or « la société de consommation n’a jamais
eu pour objectif ou finalité d’être éducative, cela se saurait! » (Chavaroche, 2010, p. 26)
« Travaille-consomme-et-tais-toi! Mais peut-être cela leur convient-il? » (p. 27)
Reste la question de consommer quoi, de réussir quoi.
Éduquer à la consommation… oui
« Être des consomm’acteurs […]. Consommer oui, mais pas à n’importe quelles conditions, pas sur le dos des autres, pas contre les autres, pas sans tenir compte des autres, pas sans les autres, pas au détriment des autres. […] Mais telles sont pourtant des exigences éthiques à tenir face aux dérives actuelles de la société de consommation et aux méfaits du néo-libéralisme triomphant » (Chavaroche, 2010, pp. 21-22).
Le néolibéralisme et la francophonie canadienne : un contexte à considérer
« Certes, l’Acadie est entrée de plain-pied dans la modernité, mais en conservant une cohésion sociale et identitaire hors du commun, une particularité qui a encore des retentissements » (Clarke, 1998, p. 79).
Il y a un « régime de reproduction sociale populaire » qui freine la pénétration d’influences exogènes.
Là où j’en suis dans mes réflexions
Deux anecdotes Une étudiante qui se révèle… Un groupe de futurs enseignants et enseignantes
qui parlent d’espoir… … nous ne pouvons plus nous permettre d’attendre,
car demain a commencé hier.
À notre jeunesse allumée, tenons conseil, une inspiration d’Alexandre Lhotellier Le travail du sens, du projet et de l’agir
Prise de conscience! Discussion
Qui sont les jeunes dans nos salles de classe?
Question inutile, surtout en contexte post-moderne, d’autres questions s’imposent : Quels messages souhaitons-nous donner à
nos jeunes leaders francophones de demain? Quels projets de société avons-nous à leur
proposer et à co-construire? Comment les préparer à être des acteurs de
transformation et non des agents, « fascinés et consentants », de leur confort postmoderne?
Invitation à un exercice : représentations
erci pour votre participation...
« Nous ne voyons pas les choses [et les personnes] mêmes; nous nous bornons, le plus souvent, à lire des étiquettes collées sur elles. » (Bergson, 1981, pp. 117-118)