,QGXVWULH 6HUYLFHV ,QQRYDWLRQ ,QWHOOLJHQFH … · Chambre de Commerce et d’Industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes 32 quai Perrache – CS 10015 – 69286 Lyon Cedex 02 - T

Chambre de Commerce et d’Industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes 32 quai Perrache – CS 10015 – 69286 Lyon Cedex 02 - T. 04 72 11 43 43 – F. 04 72 11 43 62 www.auvergne-rhone-alpes.cci.fr

Appui aux Entreprises

Mandature 2016-2021

2 Chambre de Commerce et d’Industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes 32 quai Perrache – CS 10015 – 69286 Lyon Cedex 02 - T. 04 72 11 43 43 – F. 04 72 11 43 62 www.auvergne-rhone-alpes.cci.fr

II. Introduction au Schéma Sectoriel ...................................................................................... 5

La région, son tissu économique, et l’ambition des CCI d’Auvergne-Rhône-Alpes ........ 6

1. Le tissu économique de la région ............................................................................... 6

2. Le SRDEII et l’écosystème des acteurs du développement économique ................... 8

3. Le rôle des CCI ........................................................................................................... 9

L’offre du réseau : développement collectif, développement individuel .......................12

1. Les grands thèmes du Schéma ................................................................................12

2. Les niveaux de services et formats des actions déployées : développement collectif, individuel, relation numérique .............................................................................................14

3. Les cibles d’entreprises et les parcours proposés ....................................................17

4. Les principes ayant permis de définir l’offre du réseau des CCI à ce stade .............18

5. L’Offre de services sur la Stratégie des entreprises .................................................20

6. L’Offre de services sur l’Innovation et la performance de l’entreprise.......................21

7. L’Offre de services sur le Développement commercial et marketing ........................22

8. L’Offre de services sur le Financement des entreprises ...........................................23

9. L’Offre de services relevant spécifiquement de l’Intelligence Economique...............24

10. L’Offre transversale de services pour l’Industrie du Futur.........................................25

V. Définition des Ressources nécessaires .......................................................................27

1. Les critères d’affectation des moyens.......................................................................27

2. L’affectation des moyens à ce stade de l’écriture initiale du Schéma Sectoriel (mai 2017) 28

3. L’affectation des moyens à l’horizon fin 2017 ...........................................................28

4. Les ressources humaines du réseau et les dispositions spécifiques relatives à la formation des collaborateurs ..............................................................................................28

VI. Suivi du Schéma : Indicateurs et principes d’actualisation...........................................30

1. Les indicateurs génériques, applicables à toutes les offres du schéma ...................30

2. Les indicateurs spécifiques, applicables à une offre en particulier pour en suivre précisément sa valeur ajoutée ...........................................................................................30

Annexes ................................................................................................................................. 32

Annexe 1 : Bonnes pratiques .............................................................................................32

Annexe 2 : Fiches profils d’offres communes .....................................................................34

Annexe 3 : Brochure « Auvergne-Rhône-Alpes, région de solutions pour l’Industrie du futur » ................................................................................................................................. 44


Le décret du 26 décembre 2016 prescrit l’écriture d’un Schéma de l’ « Appui aux entreprises, comprenant notamment les formalités, la création, la transmission et la reprise d’entreprises, le développement international, l’innovation et l’intelligence économique, le développement durable et l’environnement, le développement collectif des entreprises et l’information économique ».

La CCIR Auvergne-Rhône-Alpes a initié un processus d’écriture du Schéma de l’Appui aux entreprises garantissant la couverture de ces sujets. L’élaboration s’est effectuée au travers de Commissions d’élus, réunies autour des principales composantes du Schéma, selon une double approche : sectorielle d’une part, et thématique d’autre part, étant entendu que certaines thématiques dépassent naturellement la cible sectorielle qui lui est plus couramment associée (par exemple Intelligence Economique ou Développement Durable et Industrie). La CCIR a naturellement mis en œuvre en parallèle les coordinations nécessaires à une rationalisation d’ensemble, et notamment à une recherche de transversalité. L’écriture s’est ainsi effectuée au travers des travaux de Commissions régionales portant sur les périmètres suivants :

Industrie / Services, Innovation et Intelligence Economique Commerce Tourisme Création Transmission Reprise Formalités Développement Durable et Environnement Développement International

La transversalité d’approche a été conçue à plusieurs niveaux, et ce jusqu’au niveau le plus opérationnel. Elle se traduira tout d’abord par la mise en place d’ici fin 2017 d’une GRC commune régionale, VITAE, transversale aux métiers du réseau (y compris au-delà de l’Appui aux entreprises, et notamment la Formation). Cette GRC permettra un processus de traitement de la demande unifié, proactif et réceptif, comptable de l’activité des CCI auprès des différentes cibles et sur les différentes thématiques. Elle se formalisera ensuite par la concrétisation d’une offre de services aux entreprises ouverte chaque fois que possible à toutes les cibles. Il a ainsi, exemple notable, été identifié que le programme collectif « TOP » qui a été élaboré à l’attention des TPE du Tourisme pourrait bénéfiquement s’étendre à la sphère du Commerce, des Services, et même de certaines entreprises industrielles de cette taille. En approche trans-thématique on notera par exemple, plus historiquement, les services déployés dans le cadre du consortium Enterprise Europe Network au titre de l’Innovation, l’Intelligence Economique et le Développement International. Par ailleurs, des sujets transversaux ont été particulièrement approfondis dans chacun des périmètres du Schéma :

Les enjeux du numérique pour les entreprises, thème majeur adapté à chaque cible et à chaque thème, Le développement collectif des entreprises, l’approche collective constituant à la fois une valeur et un levier d’optimisation de l’action du réseau,


Les formalités (Création Transmission Reprise et International), Enfin, au titre de l’amélioration continue de l’efficacité du réseau, ont été abordées et seront développées les questions de numérisation des services du réseau CCI, de la mutualisation et du renforcement des compétences humaines consulaires.

Enfin, des liens étroits ont été construits : Avec l’information économique La représentation des entreprises (notamment Commerce et Développement Durable) L’Appui aux territoires La Formation


Elles s’affirment comme des acteurs de l’accompagnement global de l’entreprise, pouvant développer en tant que de besoin des spécialités thématiques.

Elles sont au service de toutes les entreprises, de toutes tailles et de tous secteurs.

L’offre du réseau se décline autour de thématiques qui constituent autant de leviers de développement de l’entreprise, actés comme de premier plan par la Commission ISAE. L’ensemble de ces thèmes prend en compte une perspective d’Intelligence Economique, du numérique et de l’enjeu humain dans l’entreprise.

La Stratégie d’entreprise, incluant la prise en compte des enjeux de mutation et de développement numérique en transversal,L’Innovation & Performance de l’entreprise,Le Développement Commercial et Marketing,Le Financement des entreprises,L’Intelligence Economique (hors approche transversale).


1. Le tissu économique de la région

La région Auvergne-Rhône-Alpes accède à la taille de certains pays d’Europe, tant par sa dimension géographique que par son poids économique. Au cœur des flux commerciaux majeurs depuis plusieurs siècles, ses territoires comptent de nombreux berceaux de l’industrie.

Il est noté, en dehors du pôle lyonnais, l’ancrage de


foyers industriels substantiels dans tous les départements de la région. Le tissu des entreprises de services est pour sa part plus en retrait hors des zones de forte polarisation, mais avec un regard géographique qu’il convient de relativiser, la production des entreprises de services industriels se faisant couramment sur les sites clients.

Par ailleurs, le portefeuille d’activités régional est diversifié, avec notamment des industries de biens intermédiaires et d’équipement fortement représentées, et largement tournées vers l’export.

L’industrie régionale présente de nombreux points forts dans les activités de pointe :

Machines Numérique Composants électroniques Energie Pharmacie et technologies médicales Décolletage Semences et Biotechnologies végétales Caoutchouc / pneumatiques Plasturgie Ecotechnologies

…


Elle se positionne notoirement comme 4ème région de l’Union européenne pour le nombre de demandes de brevets européens. On décompte six très Grandes Infrastructures de Recherche en Auvergne-Rhône-Alpes. Illustration ultime et choisie, la région Auvergne-Rhône-Alpes réunit en son sein plus de 500 entreprises offreuses de solutions pour l’Industrie du Futur, selon une étude initiée par la CCIR et le réseau en 2016.

2. Le SRDEII et l’écosystème des acteurs du développement économique

Le SRDEII se présente comme la « feuille de route pour soutenir le développement économique du territoire, dans toute sa diversité » à l’horizon de 2021. A ce titre il englobe tous les pans du développement économique. Le SRDEII est complété par la SRESRI (Stratégie Régionale pour l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation) sur les volets Innovation et Recherche.

Parmi ses principaux traits, le SRDEII pointe la multiplicité d’acteurs dans l’écosystème dudéveloppement économique. Il donne l’orientation d’une rationalisation à venir autour de la future Agence Economique Régionale et de la territorialisation de son action. Outre les acteurs consulaires, certains acteurs clés sont à mentionner particulièrement :

bpifrance, porteur de dispositifs nationaux mais aussi régionaux (avec la Région), ainsi que des acteurs complémentaires au niveau régional comme le FRI, CREAXI…

Les collectivités, les EPCI, dont les Métropoles, Les Pôles de Compétitivité et Clusters, grappes d’entreprises, SPL et autres réseaux

locaux, complétés par des acteurs sectoriels tels qu’Auvergne-Rhône-Alpes Gourmand et ARIA par exemple sur les Industries Agro-Alimentaires…

Sans oublier les entités administrant des actions historiques en s’appuyant principalement sur d’autres acteurs (dont CCI) comme Thésame, ENE, Cité du Design…

La SRDEII indique la position forte des consulaires sur la cible des TPE et sur la proximité, et la pluralité d’acteurs ciblés agissant sur l’innovation pour les PME, avec un positionnement fort des Pôles de compétitivité et des Clusters sur les enjeux d’innovation collaborative.


- Repérer les besoins

- Tester les dispositifs proposés

- Manager ces dispositifs avec l’efficience d’une logique d’entreprise

- Proposer toute la gamme de services aux entreprises en fonction de leur profil et en co-suivi avec l’Agence

- Rendre compte, en tant qu’opérateurs publics, de la bonne réalisation des objectifs négociés,

3. Le rôle des CCI

orps intermédiaires, de portes d’entrée, d’interfaces, de guichet unique, de médiateurs, de référents, de partenaires, de conseils, de relais… La liste est longue : elle traduit la diversité des interventions des CCI, leur capacité à faire évoluer leur offre sous le pilotage de chefs d’entreprises élus par leurs pairs, au travers d’approches de terrain.

Au titre du Schéma ISAE, les services des CCI déterminés par la Commission au regard du besoin des entreprises et de la SRDEII seront déclinés dans la partie intitulée « L’offre du réseau ».

10Chambre de Commerce et d’Industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes 32 quai Perrache – CS 10015 – 69286 Lyon Cedex 02 - T. 04 72 11 43 43 – F. 04 72 11 43 62 www.auvergne-rhone-alpes.cci.fr

A ce titre, la Commission a porté un regard particulier sur les réseaux d’entreprises.

propres.

Il sera distingué parmi eux notamment les Pôles de Compétitivité et les Clusters régionaux, mais aussi d’autres réseaux de type ‘grappes’ ou ‘SPL’. Leurs activités peuvent rejoindre partiellement les missions des CCI, avec la particularité d’une focalisation de moyens sectoriels. Certains d’entre eux ont pu bénéficier d’apports variés des CCI (ou d’autres acteurs) : appui à l’incubation du réseau, opérations communes, prestations, mise à disposition de ressources humaines, locaux.

La Commission a souligné dans ce contexte la nécessaire reconduite de la position de la Commission Rhône-Alpes en 2014 dans le cadre de la démarche « Mieux avec moins », qui avait posé un objectif de rationalisation de l’affectation des moyens CCI dédiés aux réseaux,sur la base d’un modèle économique moins dépendant de la ressource fiscale.


Les conditions d’accès au fichier d’entreprises (GRC), Les modalités partagées / optimisées d’interactions avec les entreprises,

Les services proposés aux réseaux et aux entreprises dans leur contexte, y compris notamment des logiques d’interclustering ; les services considérés pourront d’ailleurs relever des autres Schémas Sectoriels ;

Les recherches de complémentarités sur les accompagnements, les événements, La communication partagée, Des avenants pouvant le cas échéant préciser des modalités locales

complémentaires.

Il va de soi que des opérations centrées sur un territoire donné pourront avoir lieu en toute souplesse, en convenance entre tel réseau d’entreprise et la CCI du territoire, dès lors que ces opérations s’inscrivent dans le cadre donné et n’impactent en aucune manière, dans l’immédiat ou à une échéance prévisible, les autres territoires. Par ailleurs, des modalités de cogérance pourront être étudiées avec la CCIR.

A noter qu’il est également fait état du sujet des réseaux d’entreprises dans le Schéma Appui aux Territoires.


Elles s’adresseront, en conformité à leur mission, à l’ensemble du tissu économique.

Leur offre de services est formulée au travers d’une co-élaboration en réseau coordonnée régionalement. Certaines offres pourront être établies en partenariat avec d’autres,permettant de mobiliser des ressources complémentaires. Ces partenariats feront l’objet d’une contractualisation, au niveau régional chaque fois que pertinent.

Cette offre de service fera l’objet d’un suivi et d’une évaluation par la Commission ouvrant à une évolution régulière.

1. Les grands thèmes du Schéma

La Commission y rattache tous les enjeux de sensibilisation aux mutations liées au numérique et à l’Industrie du Futur, mais aussi à l’écoute des marchés, plus évolutifs que jamais. Ces sujets constituent des approches attractives et fondées pour amener les entreprises à une réflexion stratégique.

Cette vision stratégique globale inclut l’enjeu de l’humain. A ce titre, la Commission souligne l’enjeu d’un fort lien entre le schéma ISAE et le Schéma Formation des CCI mais aussi Aménagement du Territoire et Développement Durable, avec une transversalité d’approche terrain comme le permettra la GRC commune du réseau à déployer dans les prochains mois. En outre, un sujet global sur les difficultés rencontrées par les entreprises (dont


infrastructures de transport, de réseaux haut-débit performants, recrutement…) fera l’objet d’un traitement au titre du Schéma « représentation des entreprises ».

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, la volonté des CCI est d’accompagner les TPE et PME s’engageant dans une démarche d’innovation individuelle ou collective, en s’appuyant sur les ressources des territoires et de la région. Pour les importants projets d’innovation collaborative, elles peuvent intervenir en tant que de besoin (sur les domaines d’excellence concernés) en lien avec les pôles et clusters vis-à-vis desquels une position a déjà été définie. En prolongement, les CCI pourront également se positionner en soutien des tiers-lieux d’innovation au travers de leurs services. En effet, les CCI, chacune pour son territoire et en fonction de l’écosystème territorial, peuvent jouer un rôle actif dans l’animation voire l’accompagnement des entreprises au sein d’infrastructures telles que les pépinières d’entreprises, les incubateurs et accélérateurs de start-ups, les espaces de co-working. Les CCI accompagneront également les entreprises sur l’Industrie du Futur, avec des actions propres mais aussi en soutien des actions initiées dans l’écosystème.

: ce sujet apparait comme un maillon essentiel du continuum développement innovation/international et un levier de l’émergence d’ETI régionales. En termes d’accompagnement elles se concentreront notamment sur les questions d’écoute client, par exemple de leurs usages, de performance du processus commercial, et de stratégie face à l’évolution des canaux de vente dans le contexte de la digitalisation. Elles déploieront de plus une animation territoriale (programme d’événements locaux et régionaux) et une action sur des salons clés. Les critères d’intelligence économique territoriale (mise en réseau des entreprises, réponse à la commande publique, etc.) sera favorisée dans ce cadre.


Le numérique est en effet devenu une composante majeure de l’innovation, du développement commercial, avec prise en compte des sujets de l’e-réputation et de la sécurisation des données et savoir-faire. En outre l’action de sensibilisation stratégique que les CCI déploieront, s’appuiera notoirement sur le basculement dans l’économie digitale et sur l’évolution des modèles d’affaires.

, mettant particulièrement en avant les dispositifs initiés et soutenus par la Région (aides directes, FRI, Creaxi, …), de BPI, de l’offre privée et de tout autre dispositif pertinent pour l’entreprise. Dans le cadre territorial, de plus, les CCI pourront agir en support de dispositifs de financement (par exemple dans le cadre de projet de revitalisation, d’outils de capital développement mis à disposition notamment par les grands groupes implantés industriellement, etc.) ou par exception mettre en œuvre en les pilotant des outils de financement des entreprises quand les outils existants ne suffisent pas.

Enfin, l’enjeu humain est pris en compte par les CCI en complémentarité avec les acteurs opérants sur ce sujet, et notamment les branches professionnelles :

Les accompagnements prévus au Schéma intégreront la problématique de la montée en compétences des salariés de l’entreprise,

Une recommandation générale, opérationnelle, de mise en lien avec le réseau Formation des CCI est effectuée pour la formation des salariés de l’entreprise,Les actions du réseau (Formation, Tourisme) de promotion de l’entreprise telles que le Mondial des Métiers, les Nuits de l’Orientation, les Journées Portes Ouvertes, (…) seront promues,

Une prescription du dispositif de soutien RH déployé par la Région dans le cadre de la SRDEII est également recommandée par la Commission,

Un sujet, en lien avec le Schéma « Représentation des entreprises », sur les contraintes affectant les activités économiques, est pris en compte (ressources humaines, infrastructures, …).

2. Les niveaux de services et formats des actions déployées : développement collectif, individuel, relation numérique

La Commission a basé son analyse, thème par thème, au travers des 5 niveaux de services d’appui aux entreprises qu’elle a identifiés :

1. L’information : Le réseau met à disposition de toutes les entreprises, premièrement au travers des événements qu’elles organisent et de leurs publications web ou papier (en


lien avec les autres Schémas Sectoriels, et notamment le Schéma de l’Information Economique), des informations à valeur ajoutée.

2. La sensibilisation : Le réseau sensibilise les entreprises au travers d’une démarche active (prospection individuelle, ateliers et événements, …) qui vise à produire un effet déclencheur. L’effort significatif que le réseau déploie à ce titre sur le terrain nécessite de déterminer des facteurs souples selon lesquels il peut être modulé pour optimiser son investissement terrain, par exemple en prenant en compte:

Le niveau de réponse aux sollicitations précédentes, sans pour autant exclure les entreprises concernées de toute approche ; L’adaptation de l’approche entre individuel / collectif / dématérialisé.

Deux niveaux d’accompagnements sont précisés de façon à mieux traduire la valeur ajoutée du réseau ; ceux-ci ont vocation à être complétés à terme par une relation numérique renforcée :

3. Un format court d’accompagnement (dit « niveau 1 »), intervenant dans le prolongement d’une action de sensibilisation ou dans une logique d’accompagnement « pas à pas ». Il peut inclure notamment :

Un diagnostic 360 ou un diagnostic thématique ; Une orientation qualifiée ; Un appui individuel de courte durée sur un projet ou un point à résoudre ;

Des approches collectives sous formes d’ateliers ou de services particuliers dans le cadre d’événements de plus grande ampleur ; …

Cet accompagnement peut enfin prendre la forme d’un « coaching » à plus long terme, pouvant se coupler à des propositions de formation par le réseau.

4. Un format renforcé d’accompagnement (dit « niveau 2 ») qui prévoit, en plus des contenus de l’accompagnement niveau 1, un appui sur la durée d’un projet ou de la réponse à un besoin spécifique. L’accompagnement renforcé permettra de valoriser des impacts d’accompagnement substantiels. Il est à noter que différents modèles d’accompagnements de niveau 2 sont possibles : prestation CCI complète ou prestation CCI s’appuyant sur des ressources externes privées ou publiques.

Enfin, un niveau de service complémentaire est distingué :

5. Les dispositifs spécifiques ne relevant pas directement de l’appui aux entreprises mais appartenant à sa sphère de services sur les thèmes du Schéma.


: par exemple la gestion de dispositifs financiers, de plans de revitalisation, l’organisation d’un salon.

Traduisant cette gradation, la matrice suivante a été utilisée:


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3. Les cibles d’entreprises et les parcours proposés

La Commission s’est interrogée sur les différentes manières de formuler le ciblage du réseau : taille, secteur, labels…

Prenant acte de la diversité des tissus économiques locaux, et de l’approche transversale (géographique, sectorielle, métiers CCI) nécessaire à l’action du réseau, la Commission formule le ciblage de référence suivant :

o Ces entreprises, selon les informations disponibles, sont principalement dans une logique de production. Iln’est pas identifié chez elles, notamment, de démarches d’innovation ou de développement commercial. Elles constituent une cible importante pour l’action de sensibilisation du réseau ; elles peuvent ensuite être orientées dans les cibles suivantes.

o Ce besoin est

manifesté auprès de la CCI soit spontanément (appel entrant), soit au travers d’une action de sensibilisation de la CCI (événement, prospection terrain), et est validé par la consommation d’une prestation gratuite ou payante. Le besoin est capitalisé dans la GRC régionale. Ce besoin est traité par la CCI au travers de son offre de services (accompagnements niveaux 1 et 2) ou au travers d’un relais vers un organisme tiers.

o (plusieurs fonctions de l’entreprise engagées dans une perspective de changement). Ces entreprises sont identifiables au travers de leur multiplicité de questionnements, nécessitant un accompagnement composite transversal par la CCI et ses partenaires. Dans tous les territoires, entrent dans cette catégorie les start-ups, les jeunes entreprises innovantes, les entreprises de croissance, les entreprises venant d’être reprises, les entreprises porteuses d’un projet majeur (notamment d’innovation, de refondation de leur modèle économique, etc.) ou soumises à des évolutions critiques de marché.

Si pertinentes, des cibles (avec une réflexion sur les couples produits / marchés notamment)plus restreintes pourront être définies sur certains dispositifs.


4. Les principes ayant permis de définir l’offre du réseau des CCI à ce stade

Dans chaque thématique, des « profils d’offres communes » (c'est à dire des offres de services à mettre en place autour d’un attendu commun) ont été caractérisés par la Commission.

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Ces profils d’offres communes sont présentés dans le présent Schéma dans leurs principaux traits esquissés par la Commission à ce stade de leur élaboration.

Ils ont vocation à être complétés pour être formalisés en services :

Cibles, Descriptions et des services proposés et de la promesse client, Formats d’action, modalités de délivrance du service (individuel, collectif, numérique,

faire / faire-faire) Enjeux organisationnels, Capacité à délivrer le service auprès des entreprises de tous les territoires en se

basant sur l’entraide en réseau, Points de vigilance éventuels, Développements d’outils nécessaires et bonnes pratiques mobilisables, Degré d’adaptation locale du service devra à chaque fois être précisé.


D’autres pistes d’offres communes ou d’études de synergie pourront être étudiées ultérieurement.


5. L’Offre de services sur la Stratégie des entreprises

Elle intègre et actualise l’organisation et l’affectation de toutes les ressources (humaines, financières, alliances, ressources territoriales...). Il est important de prendre en compte que la révolution en cours dans l’industrie (touchant potentiellement toutes les approches de production, ainsi que l’évolution inhérente de la chaine de valeur) et les mutationsnumériques à l’œuvre sont de nature à bouleverser le tissu économique globalement et très rapidement dans les prochaines années, offrant à la fois menaces et opportunités.

Un effort très important doit être dispensé par les CCI au regard des enjeux qui ont été soulignés, et ce pour susciter les mutations nécessaires dans les entreprises. L’enjeu humain de ces mutations, dans le contexte d’une évolution sociétale remarquable (approche des jeunes générations notamment), pourra faire l’objet d’un traitement renforcé en lien avec les centres de formation des CCI.

Il n’a pas été relevé d’autres offres à ce stade au niveau local ou régional, hormis les Séminaires Dirigeants, conventionnellement rattachés à l’innovation dans le cadre du Réseau de Développement Technologique.

Sur le sujet de la Stratégie d’entreprises, l’action d’appui des CCI développera en outre des synergies avec les initiatives et réalisations prévues dans les Schémas Sectoriels suivants :

Schéma Création-Transmission pour les jeunes entreprises créées (suivi post-création, primo-développement) et des entreprises à céder, à transmettre ou récemment reprises.

Schéma Formation pour les formations à la stratégie d’entreprise, promotion desmétiers de l’industrie.

Schémas Appui aux territoires et Développement Durable pour la vision desressources mobilisables par l’entreprise dans l’écosystème territorial et régional.


6. L’Offre de services sur l’Innovation et la performance de l’entreprise

Toute entreprise dispose de gisements d'innovation. Il n'y a pas une, mais de multiples façons d'innover : nouvelles technologies, mais aussi évolution des savoir-faire, de l’écoute des clients et de la prise en compte de leurs usages, des processus de production et d’achats, de distribution (en lien avec la thématique suivante du Schéma), plus généralement d’organisation et de management des compétences. La transformation numérique constitue sur tous ces points un facteur déterminant, notamment dans le cadre de l’Industrie du Futur.

Les CCI se définissent en partenaires de proximité de toutes les entreprises à l’innovation dans une conception large.

Les conseillers des CCI accompagnent les entreprises, en toute indépendance, et demeurent leur référent, leur interlocuteur privilégié dans le cadre d’un parcours global de développement.

Grâce aux réseaux des CCI, les entreprises accèdent à l'ensemble des compétences, outils, formations, expertises des CCI et des acteurs de l'innovation en intégrant l’écosystème local et régional. Elles s’approprient les nouveaux modes d’innovation collaborative.

L’existant de l’offre CCI est significatif et pertinent mais doit probablement être en partie renouvelé et redéterminé par le réseau, avec, à cœur, la lisibilité et la transversalité.

La Commission régionale a distingué sur cette thématique une offre à plusieurs niveaux:

La sensibilisation stratégique par l’innovation (rattachée au profil d’offres communes n°1), L’accompagnement renforcé au travers de dispositifs principalement collectifs, mais aussi individuels (ENTERPRISE EUROPE NETWORK, PLAN AMBITION PME,RESEAU DE DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE), Des actions ciblées complémentaires mobilisant pour l’essentiel les offres précédentes mais pour lesquelles peuvent être développés des additifs à l’attentiondes offreurs de solutions « Industrie du futur », ou des utilisateurs de ces solutions (dont sous-traitants industriels).

Des offres locales sont signalées dans le niveau 2 d’offres, soit en lien avec des collectivités locales, soit au travers de facturations.

Sur le sujet de l’Innovation et de la performance de l’entreprise, l’action d’appui des CCI développera en outre des synergies avec les initiatives et réalisations prévues dans les Schémas Sectoriels suivants :


Schéma Création-Transmission pour le sujet des jeunes entreprises créées (suivi post-création / primo développement)

Schéma Formation : Formations à l’innovation, et notamment sur Industrie du Futur

Schéma International : entreprises innovantes, et plus généralement à potentiel d’exportation

Schémas Equipements gérés et Appui aux territoires : Animation, accessibilité du thème de l’innovation dans tous les territoires en intégrant les spécificités des différents écosystèmes Schéma Développement Durable : 1ère région par le nombre d’éco-acteurs

7. L’Offre de services sur le Développement commercial et marketing

Ce sujet couvre l’ensemble des initiatives stratégiques, organisationnelles et opérationnelles définies et mises en œuvre par les entreprises individuellement ou collectivement (groupements, alliances, filières…) pour développer et valoriser leur activité auprès de leurs clients actuels ou potentiels.

Il s’agit d’un sujet sur lequel les entreprises sont fortement en attente, et les CCI fortement positionnées et bien identifiées au-delà du schéma ISAE : international, formation, fichiers. Une valorisation d’ensemble, autour d’une marque propre du réseau, pourrait être imaginée.

Au titre de l’action des CCI cela comprend notamment :

L’appui à l’organisation et à la professionnalisation de la fonction commerciale et marketing de l’entreprise, intégrant la vision stratégique (business plan,vision ‘cross canal’, …)

L’appui à la valorisation par les usages, en lien à l’innovation L’apport d’opportunités d’affaires au travers d’initiatives multiples et calibrées :

événements (conventions d’affaires, salons, …), mises en relation donneurs d’ordre / sous-traitants (dont actions autour de grands chantiers), accompagnements à la commande publique, …)

La Commission a distingué sur cette thématique une offre à plusieurs niveaux:

La sensibilisation stratégique par l’approche marché (rattachée au profil d’offre n°1 sur la stratégie d’entreprise) L’accompagnement renforcé au travers de dispositifs principalement collectifs (Action à développer sur l’inspiration ou en extension du programme TOP à destination des TPE du tourisme ; Commercial PME) Des actions ciblées complémentaires mobilisant pour l’essentiel les outils précédents mais pour lesquels peuvent être développés des compléments: offreurs Industrie du futur, sous-traitance Des offres locales sont signalées dans le niveau 2 d’offre, soit en lien avec des collectivités locales, soit au travers de facturations.


Parmi ces offres, concernant les offres communes :

Sur le sujet du développement commercial et marketing, l’action d’appui des CCI développera en outre des synergies avec les initiatives et réalisations prévues dans les Schémas Sectoriels suivants :

Schéma Création : Enjeu du primo-développement (entreprises de 0 à 3 ans) et de la Croissance externe (Transentreprise),

Schémas Tourisme et Commerce, pour les aspects de transversalité avec l’action « TOP »

Schéma International : détection d’entreprises à potentiel de développement, logique d’ensemble de l’offre à valoriser,

Schéma Formation pour l’ensemble considérable d’offres de formation du réseau sur les thématiques du commercial, du marketing et tous les thèmes associés.

8. L’Offre de services sur le Financement des entreprises

Le financement de l’entreprise est un thème multiple, qui comprend la culture financière de l’entrepreneur, ses outils de suivis, ses besoins de financement globaux ou liés à ses projets, les relations avec ses financeurs, publics ou privés. Certaines catégories d’entreprises peuvent avoir des difficultés particulières de financement, par exemple les entreprises de services.

Les conseillers CCI sensibilisent les chefs d’entreprises aux bonnes pratiques de financement, apportent un regard indépendant et neutre sur la structure financière de l’entreprise notamment dans le cadre de leurs accompagnements à l’innovation, ou plus globalement sur toutes les thématiques liées au développement de l’entreprise.

Ils suggèrent et accompagnent les entreprises sur des sources de financements, et peuvent intervenir en soutien dans leurs relations avec les acteurs publics et privés du financement (dont: banques, organismes de notation, d’assurance-crédit…).

Les CCI conçoivent leur action comme complémentaire aux offreurs de solutions de financement privés et publics. Elles peuvent le cas échéant être porteuses de solutions directes de financement dans le cadre d’expérimentations locales (partenariats avec des financeurs, de programmes de revitalisation, de dispositifs territoriaux ciblés, approches relatives au crowdfunding, etc).

La Commission a donc distingué sur cette thématique une approche à plusieurs niveaux:


Une sensibilisation aux enjeux de la maîtrise financière stratégique qui est intégrée aux démarches et accompagnements toutes thématiques des conseillers ;

La prestation d’appui au montage de dossier d’aides financières dans différents cadres ; L’accompagnement renforcé ponctuel au travers de dispositifs principalement collectifs (Finance PME…). L’appui aux entreprises en difficultés: accompagnement ponctuel, orientation vers des groupes de pairs et autres acteurs, dossiers de revitalisation.

Des offres locales sont signalées dans ces deux derniers niveaux d’offres, notamment au travers de facturations.

Sur l’appui au montage de dossiers d’aides, l’action des CCI est à relier aux autres Schémas de l’appui aux entreprises et aux territoires (aides financières et financements transversaux). Pour ce qui relève en particulier du sujet des entreprises en difficultés, le lien est à faire avec le Schéma Création/Transmission/Reprise.

9. L’Offre de services relevant spécifiquement de l’Intelligence Economique

L’Intelligence Economique (IE) est une démarche de management et de protection de l’information au service de la compétitivité et de la sécurité économique des entreprises. C’est un moyen de renforcer leur capacités d’anticipation et d’action qui comporte trois volets que sont la veille ou la recherche et l’analyse des informations utiles à la prise de décision, la protection des savoir faire et informations stratégiques, et les actions d’influence et de communication. Certains sujets de l’IE sont particulièrement cruciaux avec la mutation numérique: questions de l’e-réputation (e-image), de la sécurisation des données et savoir-faire (cybersécurité).

L’objectif du réseau des CCI est de faire prendre conscience aux entreprises des opportunités, risques et menaces de leur environnement, en s’appuyant sur des exemples concrets. Les enjeux relatifs au numérique méritent un traitement central, tant l’échelle des risques et menaces est grande.

Les CCI privilégient les actions de sensibilisation sur l’ensemble des volets de l’Intelligence Economique (offensif et défensif) en transversal avec tous les sujets d’intervention du Schéma (innovation, développement commercial, les accompagnements au numérique relayés par certaines CCI), plus ponctuellement l’accompagnement spécifique. L’ensemble de leur action d’appui s’inscrit en complémentarité avec les acteurs (notamment les services de l’Etat), et l’offre de formation du réseau.


Les CCI participent aussi tout premièrement à l’Intelligence Economique territoriale (mise en relation d’acteurs, mobilisation des ressources territoriales et régionales dans les projets des entreprises, …).

Ainsi, la Commission a distingué sur cette thématique une approche à plusieurs niveaux:

Une sensibilisation aux enjeux multiples de l’Intelligence Economique est assurée en transversal à tous les accompagnements proposés : par exemple la propriété intellectuelle et la mobilisation des ressources (techniques, partenariales, financières…) locales / régionales dans le cadre de l’innovation ;

Un programme spécifique de sensibilisation aux enjeux de l’e-réputation, de la cybersécurité, de la protection des données et savoir-faire en lien notamment avec l’Etat.

L’accompagnement renforcé ponctuel (dans le cadre d’expérimentations au niveau local, au travers d’approches facturées).

Sur le sujet de l’Intelligence Economique, l’action d’appui des CCI développera en outre des synergies avec les initiatives et réalisations prévues dans l’ensemble des Schémas, et notamment les suivants :

Le Schéma formation Le Schéma Etudes / Information Economique et Appui aux territoires pour

l’Intelligence Economique territoriale.

10. L’Offre transversale de services pour l’Industrie du Futur

La définition de cette action s’appuiera sur la démarche initiée par le réseau CCI en 2016 par une étude (se reporter à l’annexe 3), puis par un séminaire tenu en février 2017 à destination des offreurs de solutions régionaux.

Est entendu par ‘Industrie du Futur’ l’ensemble (évolutif) de technologies bouleversant les chaines de valeur existantes dans l’Industrie, re-questionnant par conséquent l’ensemble des acteurs sur leurs positions stratégiques, sur la localisation des activités et le dimensionnement des appareils de production, sur la place de l’homme, etc. En raison des nombreux impacts de ces évolutions sur nombre de filières industrielles et de services rattachés, il y a tout lieu même de considérer une approche « Entreprise du Futur », qui sera ici prise en compte.


Trois grands enjeux sont à distinguer :

Sensibilisation et accompagnement à la mutation du tissu industriel de sous-traitance,mais aussi de l’ensemble de l’industrie et des services rattachés pouvant être utilisateurs de ces solutions.

o La sensibilisation sera réalisée au travers de l’offre commune déjà décrite par la Commission en termes de « sensibilisation stratégique » (profil d’offre commun n°1) au travers de contenus dédiés complémentaires. Les offreurs de solution régionaux pourraient être mobilisés dans le cadre de la sensibilisation.

o L’accompagnement pourra être réalisé au travers de différents dispositifs existants à ce stade, par exemple le PLAN AMBITION PME.

o Un lien est à faire avec le réseau formation sur l’enjeu des compétences humaines.

Visibilité et appui au développement (commercial, innovation, réseau) des offreurs de solution de la région.

o A ce sujet, des déclinaisons des actions prévues sur la thématique « développement commercial et marketing » sont à étudier : intégration du sujet dans les actions salons, ciblage resserré de ces entreprises au titre de l’accompagnement au développement commercial.

o La Commission souligne l’intérêt de la constitution d’un annuaire des offreurs de solution, en réponse au besoin des industriels d’identifier des compétences pointues. La réalisation est à étudier en cohérence des initiatives des autres acteurs sur le sujet.

o Il pourra enfin être étudié comment les actions décrites dans le cadre du « profil d’offres communes n°2 » (accompagnements renforcés à l’innovation et à la performance de l’entreprise) répondent aux enjeux complémentaires de ces entreprises.

Problématiques d’infrastructures, aspects RH à partager auprès des pouvoirs publics (lien avec le Schéma Représentation des entreprises).


Il est estimé que le périmètre existant « Schéma ISAE » pour l’ensemble du réseau représente un effectif de 140 collaborateurs et un budget de 15 millions d’euros, dont la moitié de ressource fiscale environ. Cette situation d’ensemble traduit cependant des écarts de modèles économiques considérables entre les actions, tant sur le plan régional que territorial, conséquences d’historiques différents. Comme indiqué dans les précédentes parties, des complémentarités et liens nombreux sont organisés en interne à chaque CCI et en réseau avec les activités prévues dans les autres schémas, selon une approche la plus transversale possible de l’entreprise.

Avec la structuration projetée dans la partie « L’Offre du réseau », c’est la vocation du Schéma que de se donner des clés collectives pour l’optimisation des moyens, sachant que:

L’affectation précise des moyens dévolus aux actions ne pourra bien entendu être faite qu’une fois affinés les différents dispositifs prévus par la Commission, Par ailleurs, la ressource fiscale de chaque CCI est déterminée au travers d’un processus régional chaque année,

Par ailleurs, le SROM fixe les conditions de versement au regard de la réalisation des actions.

1. Les critères d’affectation des moyens

La Commission a conduit une première réflexion sur la question de l’affectation des moyens du réseau. Elle souligne que nombre de paramètres influent ou doivent influer sur l’affectation des moyens.

- Le besoin des entreprises, - Les modalités de production des services (individuel, collectif, numérique) - Le modèle économique des actions (intégrant une certaine part de ressource fiscale et

l’accessibilité d’autres sources de financement),- La disponibilité budgétaire effective, - L’offre et le souhait d’ambition commune

o En prenant en compte l’écosystème régional et les écosystèmes territoriaux (dont métropoles) qui peuvent définir des orientations de développement économique complémentaires (expérimentations locales),


- La difficulté du sujet auprès des cibles des entreprises (notamment TPE), le niveau d’incitativité du tarif en regard.

2. L’affectation des moyens à ce stade de l’écriture initiale du Schéma Sectoriel (mai 2017)

A ce stade, la Commission indique donc que :

- L’action commune nouvelle de sensibilisation stratégique des TPE est conçue comme une porte d’entrée du Schéma, prescriptrice des services (services partagés ou spécifiques à un territoire CCI donné) qui leur sont proposés en fonction de leurs besoins. Elle mérite un effort particulier du réseau, qui sera précisé une fois conception de cette action.

- Les offres innovation / performance et développement commercial / marketing représentent aujourd'hui les affectations de moyens les plus importantes dans le réseau (cela sera vérifié au travers de l’examen technique), et que cela correspond bien aux enjeux importants des entreprises.

- Les moyens nécessaires en support du déploiement d’une offre en ligne (par exemple pour la diffusion de « moocs ») pour le réseau doivent être prévus.

3. L’affectation des moyens à l’horizon fin 2017

D’ici la fin de l’année 2017, la Commission sera notamment en mesure de prendre en compte :

- La répartition existante, - La pleine définition des actions souhaitées à partir des profils d’offres qu’elle a établis, - Les évolutions en cours du côté de l’Etat, de la Région, des Collectivités et des EPCI,

pour décider d’une évolution de l’affectation des moyens selon les critères qu’elle a décrit (Se reporter au passage V.1.).

4. Les ressources humaines du réseau et les dispositions spécifiques relatives à la formation des collaborateurs

En fonction de l’offre de services qui sera affinée (et au fil du temps, actualisée), et au regard des compétences disponibles en réseau pour les réaliser, il sera précisé les modalités selon lesquelles chaque service pourra être délivré, y compris en prévoyant des collaborations inter-CCI selon les dispositions prévues au SROM.


Des formations complémentaires pourront être prévues à destination des collaborateurs dans le cadre d’un programme mutualisé régional.

D’ores et déjà :

- Des formations sont proposées pour renforcer les compétences des conseillers en matière de financement des entreprises ;

- Des formations sont en cours de déploiement pour la professionnalisation de l’approche commerciale et l’usage optimisé de la GRC régionale dans un contexte transversal (appui, formation, …),

- Des formations sont en cours d’élaboration sur les questions du Numérique, avec le double enjeu de renforcer la position des CCI sur le web et d’apporter de nouvelles valeurs ajoutées dans les accompagnements proposés aux entreprises en réponse à leurs propres besoins,

- Des formations sont à élaborer en matière de stratégie d’entreprise, en regard notamment des objectifs considérant l’offre commune n°1.

La Commission sera informée du déploiement de ces plans de formation.


Cette mise en place sera facilitée par l’outil commun de GRC et par les définitions communes adoptées pour les différentes prestations.

Ces indicateurs se différencient naturellement des indicateurs 4.9 qui visent au reporting plus général de l’action selon une échelle consolidable au niveau national.Le reporting 4.9 pourra s’élaborer automatiquement par agrégation des indicateurs du Schéma.

Les indicateurs définis ci-après mesureront l’efficacité des dispositifs du Schéma ; ils entreront tout premièrement en ligne de compte pour permettre l’adaptation de l’offre dans le temps.

Il n’est pas fourni nativement d’objectifs associés à ces indicateurs, dont la comptabilité sera à relativiser au regard du poids de chaque territoire

Il est à noter que certains indicateurs complémentaires pourraient le cas échéant devoir être mis en place sur demande de l’Etat dans le cadre de la nouvelle Convention d’Objectifs et de Moyens. De plus les financeurs demandent communément des indicateurs très précis en retour du déploiement des actions que l’on déploie en partenariat avec eux.

1. Les indicateurs génériques, applicables à toutes les offres du schéma

Ils sont à minima les suivants :

Le coût complet par entreprise bénéficiaire ou par action (pour les approches collectives),

Les recettes complètes par entreprise bénéficiaire ou par action (pour les approches collectives),

Le nombre d’entreprises bénéficiaires, le taux de conquête et de fidélisation, La satisfaction des entreprises bénéficiaires sur la réponse aux attentes.

2. Les indicateurs spécifiques, applicables à une offre en particulier pour en suivre précisément sa valeur ajoutée

Ils sont définis au niveau régional pour les offres régionales, au niveau territorial pour les offres territoriales.

Ils sont à minima les suivants :

Les indicateurs permettant d’étayer une évolution factuelle de l’entreprise (ou des entreprises pour les actions collectives) en écho notamment à ce que celle-ci exprime.


Dans cette catégorie s’inscrivent notamment les mesures d’impacts sur le chiffre d’affaires de l’entreprise, sur sa rentabilité, sur ses effectifs, mais aussi en termes de gain de temps et de simplification, etc ;

Les indicateurs permettant de traduire les leviers externes procurés par l’intervention de la CCI (ex: aide financière obtenue par l’entreprise / les entreprises) ; D’autres indicateurs qualitatifs pouvant le cas échéant venir compléter la mesure de la plus-value du dispositif.


Annexe 1 : Bonnes pratiques

Il est rappelé que cette remontée repose sur un déclaratif sur la base de ce que distingue chaque CCI, avec bien logiquement nombre de redondances et d’interactions avec d’autres schémas qu’ISAE. Cet inventaire ne peut donc en aucun cas être considéré comme ‘complet’ au titre de chaque CCI et du réseau.

Il est de plus analysé que :

Beaucoup de pratiques et d’outils sont proches, vitrine du pragmatisme du réseau, mais aussi vivier d’idées pour l’élaboration, dans certains cas, d’une formalisation commune à l’épreuve de l’expérience ; Les événements apparaissent comme une part importante de l’effort du réseau, avec la plus-value d’un maillage avec l’écosystème local mais une visibilité d’ensemble perfectible ; Des pratiques de relations avec les «réseaux d’entreprises» moins diffusées et avec des modèles variables.



Annexe 2 : Fiches profils d’offres communes

Description des services : - Action ambitieuse de sensibilisation et d’accompagnement au premier pas / au ‘pas à pas’- Doit aller plus loin que le seul diagnostic- Utilisation de sujets « portes d’entrée » comme l’écoute des marchés, le développement par l’innovation, la transformation digitale et l’industrie du futur (Conception, production).

Cibles : - Particulièrement les entreprises ‘en logique d’exploitation’, les TPE, …- Enjeu (non exclusif d’autres cibles) de la filière sous-traitance vs Industrie du Futur- Possibilité d’approche métiers

Formats d’action, modalités de délivrance du service :

- Approche individuelle (diagnostic 360 et conseil ponctuel) - Approche collective « pas à pas » sous forme d’ateliers successifs et ouverts. Format de l’action « TOP » définie pour les TPE du Tourisme.

Enjeux organisationnels / Capacité à délivrer le service :

- Synergie dans l’organisation géographique et thématique des ateliers- Autour d’une marque collective et d’un format commun permettant de toucher plus d’entreprises - Contenus aussi mutualisés que possible mais souplesse pour intégrer de contenus nouveaux / spécifiques

Points de vigilance éventuels :

- Action ‘modérément payante’ (à étudier selon les différents modèles de financement qui pourraient y être associés; toujours valoriser le coût)

Degré d’adaptation locale du service :

Un tronc commun important parait très envisageable.

Observations, développements d’outils nécessaires, bonnes pratiques mobilisables, … :

Des compléments d’élaboration de l’offre à ce stade figurent ci-après.


Cahier des charges à ce stade / Bonnes pratiques mobilisables

Complémentarité de l’approche individuelle stratégique (diagnostic 360 continu, accompagnement pas à pas) et de l’approche collective qui peut être inspirée du format ‘TOP’ (pas de groupe constitué, continuité) particulièrement adapté pour les TPE en intégrant des contenus fondamentaux et accessibles (ex: Aide à la mise en place d’une stratégie d’entreprise, principes et fondement clés, mise en place de tableau de bord, gestion des compétences et des nouvelles générations) Basée sur une animation stimulante favorisant les échanges, la valeur de l’exemple, les challenges, les projets collectifs

Trouver les bons relais numériques aux moments opportuns (mooc) Idée d’associer les tiers lieux à ces approches (pépinières, fabs-labs, …), synergie avec les journées innovation à imaginer

Modèle économique basé sur la facturation partielle (attention des acteurs pourront être ponctuellement concurrents mais pas sur une logique d’ensemble); possibilité de couplage à des financements complémentaires (Région, EPCI, partenaires privés) Impératif d’une marque collective unique (pouvant être déclinée sur des enjeux locaux) et d’un socle maximal de contenus communs Cette action peut se déployer soit au travers d’une approche directement stratégique, soit au travers de portes d’entrée telles que le développement commercial, un projet d’innovation, l’‘industrie du futur’ pour la sous-traitance (et autres entreprises utilisatrices), la reprise d’entreprise.Ne doit pas être une fin en soi. Promesse client devant aller jusqu’à un premier niveau d’accompagnement à la mise en œuvre. Les niveaux d’accompagnements renforcés ultérieurs peuvent être assurés par des formations CCI, des services EEN, des actions collectives type PLAN PME ou un relai libre vers d’autres ressources publiques ou privées…

TOP Tourisme, Ateliers Industrie du Futur CCI MAP / Diag type A2I / Processus GRC de traitement de la demande / Enjeu

numérique / Rendu de visite entreprise / Innov’ScanDiagnostics fonctionnels ou thématiques portes d’entrée tels que DIAG PROJET, SCAN du FUTUR, EDL…


Description des services :

Nous parlons ici d’un bouquet de services très large et diversement proposé par le réseau. Ce bouquet de services comprend notamment les actions du PLAN AMBITION PME, une part importante de l’offre de services d’Enterprise Europe Network, du RDT, des actions collectives portées par le réseau dans le cadre de partenariats locaux, et enfin des services d’accompagnement renforcés proposés par certaines CCI sur des thématiques ciblées et dans une approche de facturation.

Cibles : Concerne les cibles 2 et 3 définies dans le Schéma, voire une sous-cible définie par les financeurs de chacune des actions


Les formats de l’Offre sont très déterminés obéissants à quelques modèles type, prévoyant dans certains cas le recours à la conjonction de l’action des conseillers et celles d’expertises privées.


Toutes les CCI ne proposent pas chacun des dispositifs aujourd'hui.


Les modalités d’évolutions (définition du service, niveau de financement) de ces offres ne sont pas toutes connues à ce jour.


Nul en termes de définition du service hormis pour les actions de la dernière catégorie citée (prestations d’accompagnement renforcé par la CCI sur des thématiques ciblées et dans une approche de facturation).


Ces actions sont très engageantes en moyens, avec des volumes significatifs d’entreprises accompagnées sur certaines actions.

Une rationalisation progressive est préconisée par la Commission avec une vigilance sur le modèle économique.



Il est proposé à la Commission un chantier de rationalisation progressif. Il peut être envisagé de commencer à prioriser et à préciser le niveau des affectations

de moyens, importants actuellement au niveau de ces actions. Les nouveaux développements doivent s’effectuer dans une perspective générale

d’optimisation de l’ingénierie, d’autofinancement et de différenciation. Concernant les positions ou sollicitations de positionnement du réseau, il est important

de rappeler l’importance du partage sur ces opportunités; et l’approche dérogatoire / transitoire nécessaire eu égard aux travaux en cours de la Commission pour l’écriture du Schéma et pour la présente réflexion.

PLAN PME: accompagnements niveau 2 bénéficiant de financements Région / Europe, basés sur une complémentarité entre conseiller CCI et consultant privé

Actions EEN, APJ RDT: accompagnements niveaux 1 à 2 bénéficiant de financements Région / Europe, réalisés par des conseillers CCI et incluant des médiations vers des ressources tierces

Actions collectives sur fonds privées type MASE ou opérations réalisées dans le cadre de revitalisation

Prestations facturées sur plusieurs territoires sur innovation & performance et au-delà (stratégie, commercial, achats, veille…): accompagnements niveau 2 sur bases variables, souvent plus ponctuelles que les cas précédents


Description des services : - Ces actions peuvent avoir des formes variées: salons (stands collectifs ou simplement visites collectives), conventions d’affaires, speed business meeting, mise en relation donneurs d’ordre / sous-traitants, informations sur les opportunités d’affaires et mises en relation web- L’existant des initiatives du réseau est très important au niveau local et régional.

Cibles : Toutes entreprises, entre autres la filière de sous-traitance industrielle


- Formats d’événements souples, en adéquation avec le tissu, l’écosystème local et les services demandés par les entreprises - Elles sont locales, multi-locales, régionale, web, et concourent notamment :. À la mise en réseau local / régional d’entreprises . À la promotion de la sous-traitance, des solutions régionales industrie du futur. À la recherche de complémentarité entre les offres d’entreprises régionales: tant sur l’industrie du futur que sur des marchés de niches (ex: salon et objets pour de petits fabricants de produits complémentaires). À la capitalisation sur des grands chantiers dans les territoires


A étudier, selon la définition des événements et des synergies possibles identifiées. L’enjeu de coordination (date, définition des sujets) est important.


Promouvoir les solutions locales / régionales, faciliter les alliances entre offreurs régionaux (Industrie du Futur)


- Adaptation locale poussée des événements - Logique de synergie inter-événements à examiner : contenus et/ou modules communs, outils partageables, etc- Visibilité d’ensemble de ces événements à concevoir au travers d’une ‘marque ombrelle’





Ces actions peuvent avoir des formes variées: salons (stands collectifs ou simplement visites collectives), conventions d’affaires, speed business meeting, mise en relation donneurs d’ordre / sous-traitants, informations sur les opportunités d’affaires et mises en relation web

Elles sont locales, multi-locales, régionale, web, et concourent notamment : À la mise en réseau local / régional d’entreprises

À la promotion de la sous-traitance, des solutions régionales industrie du futur À la recherche de complémentarité entre les offres d’entreprises régionales: tant sur

l’industrie du futur que sur des marchés de niches (ex: salon et objets pour de petits fabricants de produits complémentaires)

À la capitalisation sur des grands chantiers dans les territoires Idée de marque commune autour de ces démarches, de fondamentaux communs à

définir, de synergies? Capitalisation avec les autres offres de développement commercial: appui à la

fonction commerciale et marketing, formations, développement à l’international

Oséades, Drome Digital days, Rencontres locales des entreprises (avec acteurs : collectivités, EPCI, privés…)

Collectifs récurrents sur salons (Midest, Industrie, Bourget), ou organisation de salon (RIST, Sepag).

Communautés Ecobiz, Site HSST


Description des services : Il est proposé de travailler à décliner deux niveaux de services- Idée de compléter l’offre avec un programme accessible pour les TPE sur le modèle « TOP », en ingénierie transversale multicible (lien Schéma Commerce / Tourisme)- Offre actuelle « Commercial PME » principalement orientée sur des accompagnements renforcés avec complémentarité Conseiller CCI / Consultant, évolution à étudier ;

Cibles : - Premier programme : toutes entreprises- Deuxième programme : cible PLAN AMBITION PME


- Premier programme : modèle TOP, réalisation conseillers CCI avec possibilités ponctuelles d’interventions externes, avec synergie possible transversalement sur les contenus- Deuxième programme : accompagnement formaté sur un an suite à la définition initiale du programme par le réseau. Révision à étudier si nécessaire.


A ce stade, pas d’éléments déterminé.


Pérennité des dispositifs PLAN AMBITION PME (idem accompagnements niveau 2 décrits à l’Innovation et à la Performance)


A ce stade, définition commune complète.





Il est impératif d’acquérir un premier niveau d’offre accessible à toutes les entreprises le plus largement diffusable et réalisé par des conseillers CCI (format TOP)

Rapprochement à étudier du programme de sensibilisation stratégique qui mentionne l’enjeu commercial comme porte d’entrée

Contenus prioritaires o Approche stratégique o Approche commerciale : nouveau canaux de recrutement clients, nouvelles

implantations, prospection o Approche Marketing : Ciblage et segmentation clients, politique tarifaire,

positionnement produits, stratégie de diversification de l’activitéL’évolution de l’offre d’accompagnement renforcé est à étudier. Compte tenu de la forte offre privée, les accompagnements renforcés peuvent se faire au travers d’actions collectives (accompagnement CCI + consultant privé), soit par relais libre vers le privé pouvant être couplé à une prestation de suivi de la CCI, soit par développement par la CCI d’offres renforcées différenciées

TOP (certains contenus déjà transférables pour cible TPI) Commercial PME, outil propre du réseau déployé aujourd’hui en RA – évolutions ? Retour d’expérience à exploiter pour construire l’offre future?

Outils de prédiagnostic et diagnostic (EDL, Commercial PME, PCRE), d’accompagnement (Commercial PME, ACS+) et plan de pérennisation (Commercial PME)


Description des services : Sensibilisation à des thèmes clés, critiques pour l’entreprise, pouvant être renouvelés dans le temps

Cibles : Toutes entreprises


- Ateliers collectifs- Partenariat notamment avec l’Etat- Site internet de sensibilisation (à explorer partir de la maquette :www.netvibes.com/ie-auvergne-rhone-alpes-cci)


Mutualisation d’ateliers à envisager en fonction du potentiel

Points de vigilanceéventuels :


Mise en avant d’expériences locales pour être plus démonstratifs sur l’enjeu et son ampleur





La perspective de sensibilisation est vaste sur les 3 volets de l’IE et partagée avec l’Etat. Par ailleurs l’ensemble de l’activité de l’appui comporte une sensibilisation à l’IE (notamment innovation). Un effort spécifique de sensibilisation semble être à apporter, notamment aux TPE, sur les aspects numérique/sécurité des données.

Les ateliers feraient intervenir notamment les services de l’Etat.L’enjeu de diagnostic et autodiagnostic communs est à rattacher à l’enjeu général de ce type d’outil, au-delà de l’IE (c’est à dire un outil qui gère toutes les thématiques). Cet outil doit notamment permettre une graduation / continuité d’approche avec l’entreprise.À étudier, formation/information des conseillers sur les aspects défensifs de l’IE, pour mieux orienter les dirigeants d’entreprises vers les interlocuteurs des services de l’Etat.

Un portail de type www.netvibes.com/ie-auvergne-rhone-alpes-cci, apportant aux dirigeants des PME-TPE : le carnet d’adresses régional sur les 3 volets de l’IE, des alertes Gendarmerie et actualités-évènements IE. Site basé sur une technologie française, gratuite, avec des mises à jour automatisées. Un guide de l’Intelligence économique en Auvergne-Rhône-Alpes (première édition 2013).

Prédiag IE déjà conçu en réseau Actions Atouts Numériques et SI PME pour les accompagnements proposés dans

certains cas à l’issue de ces sensibilisations


Annexe 3 : Brochure « Auvergne-Rhône-Alpes, région de solutions pour l’Industrie du futur »

Grâce aux avancées technologiques dans les domaines du numérique, de la robotique, de la fabrication additive ou bien encore des matériaux, l’industrie mondiale est engagée dans une profonde mutation vers la quatrième révolution industrielle. Celle-ci repose sur la mise en réseau de tous les éléments du processus de production, au sein de l’usine, mais aussi, avec les clients et partenaires dans le cadre de l’entreprise étendue, tout au long de la chaîne de valeur.

Avec ses usines digitales, l’industrie du futur vise la réactivité, pour répondre aux attentes des consommateurs, l’agilité, pour être capable de passer rapidement d’une production àune autre et bien sûr la performance, par l’optimisation du process de production. Elle est aussi économe dans sa consommation énergétique et de matériaux.

Bénéficiant d’un tissu industriel dense, Auvergne-Rhône-Alpes est une grande région européenne pour la conception et la fabrication d’équipements industriels, de même qu’elle est une grande région numérique. Dès lors, pour notre région, l’Industrie du futur présente un double enjeu. Celui de la mutation réussie du tissu industriel, riche de très nombreuses TPI/PMI, vers ce nouveau modèle. Mais aussi, celui de la conquête des marchés, aux plans national, européen et mondial, pour les entreprises régionales offrant des solutions pour l’Industrie du futur.

Auvergne-Rhône-Alpes, région de solutions pour l’Industrie du futur

Rhône-Alpes - Auvergne

CCI Auvergne-Rhône-Alpes

VALORISERTOUS LES ATOUTSDE LA RÉGION

1 PwC « Industry 4.0 – Opportunities and Challenges of the Industrial Internet » - 2016

APPROCHE MÉTHODOLOGIQUE

INDUSTRIE DU FUTURAUVERGNE-RHÔNE-ALPES, RÉGION DE SOLUTIONS

LES ATOUTS DE LA RÉGION

DES CAPACITÉS ÉCONOMIQUES, À LA FOIS DANS L’ÉQUIPEMENT INDUSTRIEL ET DANS LE NUMÉRIQUE

Digital Innovation Hubs

1 Source INSEE pour l’année 2013.2 DIRECCTE Auvergne-Rhône-Alpes, « Les secteurs producteurs de numérique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes », janvier 2016.3 “Mapping the European ICT Poles of Excellence : The Atlas of ICT Activity in Europe”, 2014, Joint Research Centre, DG CONECT, European Commission

COUP DE PROJECTEUR

DES CAPACITÉS DE RECHERCHE ET D’INNOVATION, POUR FAIRE ÉMERGER LES SOLUTIONS DE L’INDUSTRIE DU FUTUR

1 Source OST pour année 2012.

• Ingénierie@Lyon,

• Energie du futur,

• LSI Logiciel et Systèmes Intelligents

• Ecole des Mines de Saint-Etienne

• Centre de calcul de l’Ins-titut National de Physique Nucléaire et de Physique des Particules, Villeur-

• Laboratoire DISP

• Laboratoire LAGEP

• Laboratoire G-SCOP

• Laboratoire des Systèmes et Matériaux pour la Mécatronique

• Laboratoire LCIS Concep-tion et Intégration des Systèmes

• Laboratoire d’Informa-tique, de Modélisation et d’Optimisation des Systèmes

• Chaire Trust

• Chaire de recherche sur l’Internet des Objets

• Minalogic

• Mont Blanc Industrie

• Viameca

• Plastipolis Techtera

• Tenerrdis

• Axelera • Imaginove

• Clust’R Numérique • Coboteam, Cluster Robotique / Thésame,

• Lyon French Tech, French Tech in the Alps, French Tech Saint-Etienne, Clermont Auvergne French Tech

INSTITUTIONS RÉGIONALES DE RECHERCHE


L’INDUSTRIE DU FUTUR AU CŒUR DE L’ÉVÉNEMENTIEL ÉCONOMIQUE

• Salon Industrie

• SIdO,

• RISF,

• Congrès "Entreprise du futur"

• Pollutec

• 3D Print,

• Salon du Progiciel,

• IoT Planet

• Advanced Manufacturing Meetings,

• SIMODEC,

SALONS ET AUTRES ÉVÉNEMENTS RÉGIONAUX

UN TISSU ÉCONOMIQUE RICHE D’AU MOINS 550 ÉTABLISSEMENTS OFFRANT DES SOLUTIONS POUR L’INDUSTRIE DU FUTUR

solutions pour la di-gitalisation globale

solutions

COUP DE PROJECTEUR

NOMBRE D’ÉTABLISSEMENTS PAR DOMAINE DE SOLUTIONS (1er semestre 2016)

200

132

126

102

66

Solutions de digitalisation de la chaîne de valeur

Solutions de pilotage/contrôle de la production

Intégrateurs/ingénierie robotique

Solution de robotique industrielle/flexibilité machine

Fabrication additive

Optimisation des ressources

Solutions pour le bâtiment de l’usine du futur

Solution de conception/modélisation produit/process

Management/organisation du capital humain

44

35

24

24


robotique industrielle

intégrateurs de solutions robotiques

solutions de fabrication additive pour l’industrie

machines et équipementsconception/

assemblage de process industriels

l’ingénierie/études techniquesprogrammation informatique

d’abord des PME

TPE

grandes entreprises/grands groupes

COUP DE PROJECTEUR

TPE 223

PME 235

Entreprises de taille intermédiaire ETI 29

Grandes entreprises/Grands groupes 63

RÉPARTITION DES ÉTABLISSEMENTS

LOCALISATION DES OFFREURS DE SOLUTIONS

RÉPARTITION DES ENTREPRISES EXPORTATRICES

LOCALISATION DES OFFREURS DE SOLUTIONS

11,4%

14,4%

25,0%32,6%

16,7%

tous les bassins qui font la force de l’industrie régionale

1 Le chiffre d’affaires est estimé pour les seules PME car les données financières ne sont pas disponibles pour toutes les TPE. Quant aux ETI et grandes entreprises, il n’est pas possible de déterminer le chiffre d’affaires réalisé à partir de capacités de production/prestation de services en région


logiques métropolitaines d’environnement de services au cœur des pôles industriels

COUP DE PROJECTEUR

DES PME TOTALEMENT POSITIONNÉES SUR LES MARCHÉS DE L’INDUSTRIE DU FUTUR, OU DONT L’ACTIVITÉ INTÈGRE UNE OFFRE LIÉE À CES MARCHÉS

quart des entreprises ayant répondu à l’enquête a une activité reposant totalement sur des solutions pour l’In-dustrie du futur

fabrication additive

robotique

spécialistes du Big data

DES MARCHÉS SOUVENT VÉCUS COMME ÉMERGENTS

Une TPE en équipements de contrôle non destructif.

UN TISSU DE TPE-PME À LA CONQUÊTE DES MARCHÉS DE L’INDUSTRIE DU FUTUR


Capacité à faire connaitre

Niveau de maturité du marché

Accès aux Compétencesde la ressource

humaine

Réglementation,cadre légal

Capacité à innover

Pas de frein exprimé

FREINS RENCONTRÉS PAR LES OFFREURS DE SOLUTIONS

60%

50%

40%

30%

20%

10%

0%

<5 % 5 à 24,9 % 25 à 49,9 %

50 à 74,9 % 75 % à 99% 100%

RÉPARTITION EN % DES ENTREPRISES

26%

8%

26%

12%

9%

18%

COUP DE PROJECTEUR

Une TPE, intégrateur en solutions de fabrication additive.

L’ENJEU DE LA NORMALISATION

qu’il s’agit plus souvent d’une opportunité que d’un handicap

standards de communication

sécurité de la robotiquefabrication additivecybersécurité

NON OUI 81% qui expriment un souhait de standard/norme

54%projets de normes/

standards sont des opportunités

31%projets de normes/

standards sont des menaces

49,6% 50,4%

PART DES 133 ENTREPRISES RÉPONDANTES QUI S’EXPRIMENT SUR LES NORMES/STANDARDS

1 Il s’agit de réponses spontanées et non de thèmes à cocher.


LES OPPORTUNITÉS À L’INTERNATIONAL

nombreuses sont les entreprises non positionnées à l’export qui ont le projet de le faire

pays d’export

L’Allemagne est le premier marché à l’export

Suisse

Etats-Unis et la Chine

AllemagneSuisse

Etats-Unis Italie Belgique Chine EspagneCanada

PologneRoyaume-Uni Inde

1er pays d’exportTous pays

NOMBRE D’ENTREPRISES PAR PAYS DE PRÉSENCE À L’EXPORT, D’UNE PART POUR LE SEUL PREMIER PAYS D’EXPORT, ET D’AUTRES PART TOUS PAYS CONFONDUS.

Part du CAEX dans le CA EnquêtePME de

l’inventaire

>75% 7,4% 11,4%

50 à 74,9% 16,2% 14,4%

25 à 49,9% 20,6% 25,0%

5 à 24,9% 48,5% 32,6%

<5% 7,4% 16,7%

25

20

15

10

5

0

COUP DE PROJECTEUR

Forte croissanceCroissanceStable DéclinChine

Etats-Unis

Suisse

Allemagne

0 5 10 15 20 25

PART DES ENTREPRISES

ExportateursAutres

Prospection de clients

Prospection de partenaires commerciaux

Présence sur salon

professionnel

Prospection de partenaires

industriels

Ciblage de nouveaux

marchés

50

40

30

20

10

0


INITIATIVES PROPOSÉESPOUR CONFORTER LES MARCHÉS DE L’INDUSTRIE DU FUTUR

d’actions de commu-nication

-périence positifs

traiter avec précision les solutions

bien repla-cer la solution dans son contexte stratégique global pour les entreprises et sans tomber dans une approche trop technique

Une TPE en ingénierie du bâtiment industriel.

dans le conseil informatique en matière d’optimisation

des process de production.

mise en place de démonstrateurs


COUP DE PROJECTEUR

mise en place de plateformes mutualisées de pro-motion des solutions

l’anima-tion du secteur

complémentaires actions groupées de promotion

Une PME de progiciels en gestion industrielle.

mise en relation avec de potentiels clients indus-triels

-ment pour le développement des solutions


Une TPE éditrice de logiciels dans le domaine du contrôle, suivi de la qualité.

prennent le risque d’investir dans de nouvelles solutions

©w

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.mag

mac

rea.

com


COUP DE PROJECTEUR

Documents

,QGXVWULH 6HUYLFHV ,QQRYDWLRQ ,QWHOOLJHQFH … · Chambre de Commerce et d’Industrie de région Auvergne-Rhône-Alpes 32 quai Perrache – CS 10015 – 69286 Lyon Cedex 02 - T