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Journées techniques bovines
9, 10 et 11 Février 2016
Qualité de la ration et
sa valorisation par l’animal
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Pour rappel :
• Journées techniques 2015 orientées sur les couts de ration : « se repérer et agir sur ses coûts alimentaires »
– Présentation orientée vers l’utilisation des constats d’alimentation
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Ce qu’il en est ressorti:
• Eclatement des élevages
– Des pratiques variées pour des résultats contrastés
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 12000
Cout de ration (€/VL/J)
Production (kg/VL/an)
------ 110 €/T lait ------- 130€/T lait ------- 150€/T lait
Valorsalim (nov-déc 15)
Prochaine édition : période hivernale
2015/2016 disponible dès début mars
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• Impact de 2 rations permettant même production (70 VL à 420 j.
d’IVV soit 310j productives) avec ration : – à 4,4€/j/VL = charges de 4,4x70x310=95500€/an
– à 3,2€/j/VL = charges de 3,2x70x310=69500€/an
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 12000
Cout de ration (€/VL/J)
Production (kg/VL/an)
------ 110 €/T lait ------- 130€/T lait ------- 150€/T lait
Production 130 €/1000L.
7000 2,90 €/VL/J
7500 3,11 €/VL/J
8000 3,32 €/VL/J
8500 3,53 €/VL/J
9000 3,74 €/VL/J
9500 3,95 €/VL/J
10000 4,16 €/VL/J
• Impact de 2 rations avec même coût de ration (soit une charge
commune de 3,6€/j/VL = charges de 3,6x70x310=78000€/an) mais une production différente – 8200kg/VL/an = produit de 8,2x70x300=172000€/an
– 9400kg/VL/an = produit de 9,4x70x300=197500€/an
1,5
2
2,5
3
3,5
4
4,5
5
5,5
5000 6000 7000 8000 9000 10000 11000 12000
Cout de ration (€/VL/J)
Production (kg/VL/an)
------ 110 €/T lait ------- 130€/T lait ------- 150€/T lait
Production 3,5 €/VL/J
7000 156 €/1000 L.
7500 146 €/1000 L.
8000 137 €/1000 L.
8500 129 €/1000 L.
9000 122 €/1000 L.
9500 115 €/1000 L.
10000 110 €/1000 L.
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Qualité de ration et sa valorisation par l’animal
• Journées techniques 2016 dans la continuité de 2015 …
– Au-delà du coût, proposer une ration de qualité à ses vaches : c’est quoi ? pourquoi ? et pour quels résultats ?
• Dans un contexte de crise, accompagner la nécessité de maintenir une exigence technique inévitable :
– Permettre de produire un litre de lait au meilleur coût pour préserver autant que possible la marge !
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1. L’évaluation des fourrages – Un fourrage de qualité c’est quoi ? – Comment évaluer cette qualité ? – Pôle en élevage : les outils de mesure (Agrinir et Silo’Scan)
2. La stratégie de complémentation – Quels indicateurs considérer ? – Qu’est ce que la VL valorisera le mieux ? – Quels choix pour le travail ? – Pole en élevage : Tour d’élevage, stratégie et résultats de
l’exploitation support
3. La valorisation par l’animal – Pourquoi surveiller l’urée ? – D’où viennent les taux ? – Comment optimiser le produit lait ?
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Introduction / Etat des lieux :
• Une ration, c’est 45 à 50 kg bruts à proposer /J/VL (soit 3,5TMB/j pour un troupeau moyen de 70VL)
• Les fourrages constituent les ¾ de la ration en MS (16kg/J/VL)
• Quasi exclusivement un produit issu de l’exploitation
• Très majoritairement stockés
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• Un fourrage de qualité, c’est quoi ?
– récolté au bon stade
– récolté dans de bonnes conditions
– Conservé et stocké dans de bonnes conditions
– Aux valeurs alimentaires optimisées
Source : fiche flexi sécurité IDELE
Nature de l’ensilage (baisse de la qualité)
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1.1- Retour SUR LE MAÏS
Analyses 2015
Conservation et pertes
Eclatage des grains
8%
92%
Sans ensilagede maïs
Avecensilage demaïs
0
100
200
300
400
500
Kg de MS de maïs/VL/J
Nombre de constats
11 kg MS/VL/J en moyenne
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• Caractéristiques recherchées
– Des valeurs qui évoluent en fonction des conditions météo mais aussi en fonction de la variété
UFL(/kg MS) PDIN(/kg MS) PDIE(/kg MS) DMO Maïs 2014 0,93 44 68 0,73 Maïs 2015 0,93 49 69 0,73
Mais INRA FE 4710 0,90 42 65 0,72 Mais INRA FE 4720 0,91 42 67 0,72
Nombre MS%
Mat. Azotée
(g/kg MS)
Mat. cellulosique (g/kg MS)
Amidon (g/kg MS)
Mat. Minerale (g/kg MS)
Cible 30 - 35 70 - 75 180 - 210 270 - 350 30 - 40 Maïs 2014 103 34,4 70,0 179,9 368,2 36,9 Maïs 2015 73 32,2 77,2 191,7 305,8 39,1
Mais INRA FE 4710 30 69 205 Mais INRA FE 4720 35 69 201
• Valeurs chimiques et alimentaires des maïs des campagnes 2014 et 2015
Les autres éléments importants à maitriser
• Stade récolte
• Un constat : résultats Arvalis depuis 10 ans
• Objectifs: 32 à 34% MS
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• Date de récolte et MS • MS et UFL
20
25
30
35
40
45
50
01
/08
/20
15
21
/08
/20
15
10
/09
/20
15
30
/09
/20
15
20
/10
/20
15
% MS 2014 2015
0,85
0,9
0,95
1
20 30 40 50
UFL
% MS
2014 2015
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Evolution du dispositif d’analyse au SAPERFEL
• Nouveauté 2016 L’Agrinir (analyseur infra rouge mobile) Avantages de l’appareil :
– Réactivité (résultat immédiat)
– Coût de l’analyse (à partir de 22€)
– Critères analysés
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Des critères d’analyses qui évoluent vers les NDF/ADF
• Meilleure prise en compte de :
– La nature de la fibre
– La proportion de fibres du fourrage
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Principaux enjeux :
• Eviter les pertes brutes (5 à 15% possible, les postes de perte se cumulent !)
• Eviter les pertes de valeur alimentaire et d’appétence
• Eviter le développement des bactéries type butyriques et mycotoxines
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Comment réussir la réduction des pertes ?
1. Connaître les processus fermentaires
2. Les bonnes pratiques pour atteindre l’objectif
3. Les autres éléments importants à maitriser
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Connaître les processus fermentaires • Les fermentations utiles
pour 3 résultats essentiels :
– Baisse PH <4
– Rendre le milieu anaérobie
– Production acide lactique et limiter acide acétique, éthanol et acide butyriques
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Les différentes étapes des fermentations :
1. Phase aérobie : Activité enzymatiques et respiration cellulaire pour rendre l’ensilage anaérobie.(2 à 12h)
2. Phase transitoire : Les entérobactéries, levures et moisissures se développent dès que l’oxygène se raréfie et que le PH baisse : (1 à 2 jours). Fermentations à minimiser ! Les entérobactéries produisent acide acétique, alcool et CO², elles sont responsables des pertes des éléments nutritifs, elles disparaissent en 1 à 2 jrs en bonnes conditions (= baisse du pH).
Source : Arvalis
Phase aérobie Phase
transitoire
Phase de fermentation
acide
Phase de stabilité
anaérobie Reprise
Bactéries aérobies strictes + + - - -
Bactéries lactiques + + + + / - -
Moisissures + - - - / + + +
Bactéries acétiques + + - - - / + + +
Clostridies - - - / + + - pH 6,5 -> 6,0 6,0 -> 5,5 5,5 -> 3,8 3,8 3,8 -> 6,5
Source : Arvalis
• 3- phase de fermentation acide : Développement des bactéries lactiques ( homo et hétérofermentaires). Stabilisation du fourrage permise, seulement si trois conditions réunies:
– Milieu anaérobie
– PH<6
– quantité de sucre fermentescible suffisante.
• 4- phase de stabilisation à partir de 2 mois seulement si :
– PH<4
– anaérobie parfaite (silo étanche à l’air)
– production d’acide lactique suffisante
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Développement des bactéries butyriques Incidences : • Perte de valeurs nutritives • Détérioration des qualités organoleptiques (appétence) et sanitaires du
fourrage • Durée de vie des spores quasi-illimitée redeviennent activent et se
multiplient dès que milieu favorable : chaleur, PH>4,4, MS<35% • Impact économique important : pénalités de 3 à 12€/1000l • Si silo contaminé ?
– Analyse possible et peu coûteuse 4€ – Jusqu’à fin du silo: Hygiène de traite, propreté des vaches à renforcer. – Surtout anticiper les conditions de la prochaine récolte pour l’éviter.
Objectif : • Pas de terre et pas d’air dans silo
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Limiter la présence d’air par le tassage
• La porosité doit être <40%
– Selon la MS et le nombre de tracteur
• Acidification rapide < 3 jours
– permise par la présence de bactéries homo-fermentaires : production d’acide lactique et améliore la vitesse acidification à partir du glucose et un faible pouvoir tampon.
Débit en TMB/H
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Repères pour un tassage réussi …
• 400kg de tracteur/TMS/heure !
Débit de chantier
Rendement 2 Ha / heure 3 Ha / heure
13 Tonnes MS/Ha 2 tracteurs de 90 cv
1 tracteur de 160 cv
2 tracteurs de 120 cv
100 cv + 160 cv
18 Tonnes MS/Ha 2 tracteurs de 120 cv
100 cv + 160 cv
3 tracteurs de 120 cv
2 tracteurs de 200 cv
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Éclatage des grains
• Objectif : pas de grains entier non attaqués !
– Pour rendre l’énergie pleinement accessible
– Limiter les pertes UFL (estimer jusqu’à - 0,15 UFL)
– Accompagner le transit rapide de fortes productrices
• Réglage : Difficulté pour réajuster en cours de chantier !
– Rechercher le meilleur équilibre accès amidon/ limite chantier
Source : Orne conseil élevage
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• Longueur de coupe (tamis secoueur)
• Reprise silo : avancement suffisant (10 cm/j en hiver , 20 cm/j en été).
• Attention à la pénétration d’air importante
Evidemment, en respectant les autres points de maîtrise importants
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Présentation Silo’Scan :
Outil d’évaluation de la qualité de confection du silo.
• Démarche
• Outils
• valeurs – Ce qui ressort de la
mesure de l’élevage support
– % de pertes …
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Mesures :
• Densité
• T°
• pH
Le plus …
• Boite de senteur pour identifier le profil fermentaire
• Processus fermentaire et gestion des stocks
• Nouvel outil d’analyse (Agrinir) pour renforcer la connaissance des fourrages
Place de l’herbe à ne pas oublier et négliger – Quelques soit sa forme (pâturage, ensilage,
enrubannage, foin)
• voir avec votre conseiller – De véritables avantages à considérer
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Gestion des stocks et des silos :
• Prévoir 2 mois d’avance pour permettre la stabilisation du silo
• Impact sur l’assolement pour un troupeau de 70 VL s (11kg MS/J/VL x 70 VL x 365j)
• Silo « d’été » à prévoir selon les surfaces pâturées et effectifs pour adapter le front d’attaque à la vitesse d’avancement
Surf. mini
2 sem 4 sem 8 sem 12 sem
8 TMS/ha 35,1 ha + 1,3 + 2,7 + 5,4 + 8,1
12 TMS/ha 23,4 ha + 0,9 + 1,8 + 3,6 + 5,4
16 TMS/ha 17,6 ha + 0,7 + 1,3 + 2,7 + 4,0
% 4% 8% 15% 23%
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1. L’évaluation des fourrages – Un fourrage de qualité c’est quoi ? – Comment évaluer cette qualité ? – Pôle en élevage : les outils de mesure (Agrinir et Silo’Scan)
2. La stratégie de complémentation – Quels indicateurs considérer ? – Qu’est ce que la VL valorisera le mieux ? – Quels choix pour le travail ? – Pole en élevage : Tour d’élevage, stratégie et résultats de
l’exploitation support
3. La valorisation par l’animal – Pourquoi surveiller l’urée ? – D’où viennent les taux ? – Comment optimiser le produit lait ?
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Quelle stratégie de l’éleveur ?
• Quel volume à produire ?
• Avec quelles modalités de production (type conduite et productivité) ?
• Capacité bâtiment et effectifs ?
• Cout de prod. et charges engagées ou pas ? Investissement en cours ?
• Prix du lait ? Prix des aliments ?
Une fois ces critères calés, on peut orienter la technique pour tenir compte des contraintes et opportunités…
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• Des repères de rationnement
Fourrage(s) (1, 2, 3 issus du
système fourrager) UE, MS
Correcteur azoté PDIE, PDIN, MAT,
PDIE/UF, PDIA/PDIE
Correcteur énergétique UF, % amidon,
amidon ruminal
Correcteur acidose CB, IF, C3/C2
MS ration < 42%
MAT de 13 à 15
PDIE/UF : 95 à 105
amidon < 25%
amid. ruminal <20%
CB > 17%, IF : 40
CMV Ca, P
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• Repères et état des lieux
Lait UFL PDI
25 0,92 95
30 0,94 100
35 0,95 105
Année Qté
concentrés Qté
concentrés Qté
minéraux Coût
concentrés Coût conc.
et minéraux Lait (kg)/ jour/VL
2014 6,1 kg MB 226 g/kg 10,5 g/kg 2,0 €/j/VL 80,5€/T 27,6 2015 5,9 kg MB 212 g/kg 11,1 g/kg 1,9 €/j/VL 75,5€/T 27,8 2016 (janv.) 6,1 kg MB 212 g/kg 10,1 g/kg 1,9 €/j/VL 73,0€/T 28,7
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• L’efficacité technique et économique optimale pour une concentration de 90 g PDIE/UFL
• - 3kg de lait en passant de 120g à 90g
• Passer de 110 à 100 g PDI/UFL permet d’économiser 1 kg de tourteau de soja ou 1,5 kg de tourteau de colza par vache et par jour
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• L’augmentation de 10g de PDIE dans la ration s’obtient par l’apport de 1kg de correcteur à 300g de PDIE/UFL
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En résumé : Une ration vers un équilibre + économe entraine des changements de conduite pour maintenir la production
– 70 vl à 9020 kg (moy. 2014 à 110PDIE/UFL) =
– 78 vl à 8100 kg (moy. 2014 à 90 PDIE/UFL) =
•
631500 kg/an
• en points +
– Gain cout alim
– Gain de TP
– Gain de TB
• En points –
• + de VL = + de place , + de tps de traite, + de stocks – de CV =
• + de VL ds le bâtiment = concurrence multi/primi, sanitaire, effluent…
631 500 kg
ETUDE TRINOTIERE : « ration simple vs complexe »
• Objectif de l'essai :
– évaluer sur des Prim’Holstein, durant toute la lactation, l'impact sur la production laitière, la santé et la reproduction de l'utilisation de rations dites « simple » (SIM) ou « complexe » (COM).
– Expé sur 3 ans sur 63 VL P’H, à 9500 kg/VL/an, réparties équitablement dans 2 lots selon des critères de parité, de production laitière, de poids vif et de date de vêlage
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• Descriptif des rations et de ses caractéristiques alimentaires
% de la MS totale en kg MS/VL/J SIM COM SIM COM
Ensilage de maïs 71,7 63,3 16,5 13,9 Enrubannage de luzerne 8,7 - 2
Paille 2 4,4 0,5 1
Blé 7,8 - 2,5 Tourteau de colza 25,7 7 5,9 1,6
Tourteau de soja 7 - 1,6 Carburée 0,5 - 0,1
Complément minéral vitaminé 0,9 - 0,2 Carbonate de calcium 0,4 0,2 0,11 0,05
Sel 0,2 0,2 0,05 0,05
TOTAL 100% 100% 23kg MS 23kg MS
SIM COM UFL/kg MS 0,9 0,89
PDIN/kg MS 89 88 PDIE/kg MS 85 85
PDIN/UFL 99 99 PDIE/UFL 94 95
Pabs g/kg MS 4,5 3,4
Caabs g/kgMS 5,8 6,8 CB g/kg MS 184 201
Sources : IDELE
• ETUDE TRINOTIERE : « ration simple vs complexe »
Effet du type de ration sur les performances de production laitières, poids vif et NEC
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• ETUDE TRINOTIERE : « ration simple vs complexe »
Ingestion
Production
Effet du type de ration sur la production moyenne de lait brut et sur l’ingestion moyenne au cours des 3 années d’essais
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• ETUDE TRINOTIERE : « ration simple vs complexe »
– Pas d’impact sur la reproduction et la santé hormis sur les mammites !
Effet du type de ration sur les performances de reproduction
Effet du type de ration sur la prévalence ajustée (vaches touchées au moins une fois) des troubles de santé
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ETUDE TRINOTIERE : « ration simple vs complexe »
• Approche économique – Meilleure marge sur cout alimentaire pour la ration simple
malgré un coût de ration plus important
Ration simple Ration complexe
Ecart (RC-RS)
Coût alimentaire rendu auge 131 129 -2
Dont coût de concentré 62 59 -3
Prix du lait 357 347 -10
Marge sur coût alimentaire 226 218 -8
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• Simplification des rations possible sur troupeau à niveau de production relativement élevé. Dans l’étude, se traduit par: – Permet de couvrir de manière identique les besoins des
animaux.
• La multiplication des ingrédients pour sécuriser les rations – n’est pas indispensable quand il y a des fourrages de qualité ! – permet de sécuriser les apports quand la composition des
aliments est variable.
Production + + (1,3 kg lait)
Qualité du lait + + (1,2 pt TP)
Reproduction =
Troubles de santé -
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• Etat des lieux des pratiques 2015 (constats d’alim)
0,4% 8%
41% 34%
14%
1,9% 0,0%
10,0%
20,0%
30,0%
40,0%
50,0%
1-2 3-4 5-6 7-8 9-10 11-13
Répartition des constats par nombre d’aliment
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
10 20 30 40
Lait /VL
Nombre aliments
Nbre aliments Nbre constats MS /j /VL Lait/VT Coût alim. €/T lait Conc. PDIE/UFL 1-2 7 20,3 24,4 145 87 3-4 141 20,0 24,2 119 102 5-6 680 21,1 26,7 125 105 7-8 573 22,0 28,2 131 106 9-10 234 22,5 29,4 135 107 11-13 32 23,0 29,9 134 106 Total général 1667 21,6 27,4 128 105
Essai Trévarez
• Objectif : mesurer l’efficacité des stratégies de complémentation à base de concentré de production (VL)
• Essai Trévarez : Conc. de production ou pas ? – L’apport de VL modifie la courbe de lactation sans effet
rémanent quand les apports s’arrêtent.
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– Faible efficacité de de ce type de concentré : 0,5Kg de lait/kg conc.
– Intérêt économique limité
– A utiliser à n’importe quel stade selon la stratégie de l’éleveur en fonction des prix du lait et des conc.
VL fermière pour :
• La régularité du produit
• La connaissance du produit
• Le prix ?
VL commerce pour :
• La simplicité
• Le stockage unique
• La multitude des sources E et N
• L’absence d’avance de trésorerie
Quelle nature de VL ?
Prix TMB
Céréale 160
Tourteau 350
Total
Quantité Prix TMB
750 120
250 87
1000 207
Quantité Prix TMB
600 96
400 140
1000 236
VL 2,5L UFL : 0,98 PDIE : 123
VL 3L UFL : 0,99 PDIE : 144
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Complémentation
Utilisation des matières premières
Evolution des cours :
• Tourteau de soja et de colza
• évolution du prix liée dollars –euros, récoltes, demande mondiale, …
Source : www.fidocl.fr
Actuellement intéressant d’utiliser du tourteaux de colza (cours).
• Dans la pratique :
– 100 % colza, pratique peu utilisée.
– 70% soja / 30 % colza, limite : 2 cases de stockage, conservation du 30 % dans le temps ( ex: 25TMB pour70 vl à 1,2 kg de colza = 300 j )
– 100% soja, le plus répandu : simplicité du stockage et conservation (ex: 25TMB pour70 vl à 3,5 kg de soja = 102 j )
Lorsque Colza/Soja est en dessous de 70%, il est économiquement intéressant de remplacer tout ou une partie du soja par du colza
1. L’évaluation des fourrages – Un fourrage de qualité c’est quoi ? – Comment évaluer cette qualité ? – Pôle en élevage : les outils de mesure (Agrinir et Silo’Scan)
2. La stratégie de complémentation – Quels indicateurs considérer ? – Qu’est ce que la VL valorisera le mieux ? – Quels choix pour le travail ? – Pole en élevage : Tour d’élevage, stratégie et résultats de
l’exploitation support
3. La valorisation par l’animal – Pourquoi surveiller l’urée ? – D’où viennent les taux ? – Comment optimiser le produit lait ?
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Ce qui nous disent les vaches de leur ration au travers :
– Du taux d’urée
– Du TB
– Du TP
– De la quantité produite
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Introduction
• Fonctionnement de la machine animale complexifié par le caractère polygastrique de la vache …
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• Quelques repères
– Urée et niveau de production
• D’où vient l’urée ?
• États des lieux sur les contrôles
• Suivi Mil’klic
3
• L’urée du lait informe l’éleveur sur l’efficacité d’utilisation des protéines dans le rumen.
Source : Fidocl
0100200300400500600700
Moyenne des 3844 contrôles de 2015 : 300 45 % des contrôles dans la zone de confort 52 % sont au-delà de 300 www.saperfel.com
• Des repères par niveau de production
100
150
200
250
300
350
400
450
500
10 20 30 40
Urée
Lait (kg/VL/J)
Niveau production Nombre de
contrôle Moyenne de
urée <16 ou (vide) 50 272
16-20 194 275 20-24 569 284
24-28 1453 298 28-32 1217 309 32-36 315 322
>36 46 341 Total général 3844 300 www.saperfel.com
• Vos outils du quotidien pour suivre l’urée …
– Indicateurs de Mil’klic
Journée de découverte et de prise
en main par secteur en mars 2016 !
Renseignez vous et inscrivez vous auprès de votre conseiller …
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• Urée
• Ammoniac
– NH3
Source : INRA. R. VERITE L. DELABY Conduite alimentaire et rejets azotés chez la vache laitière. Interrelations avec les performances
Représentation schématique du métabolisme de l’azote chez le
ruminant
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• Quelle interprétation faire des taux d’urée ?
Source : TAUX D’UREE DU LAIT DE TROUPEAU, IDELE
% Ctrl
45
3
52
Données SAPERFEL
2015
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Source : Cap’Elevage N°22 www.saperfel.com
Urée salivaire
PDIN
PDIE
Besoin
Pourquoi s’intéresser au taux d’urée? • Excellent critère pour évaluer l’équilibre énergie/azote de la
ration : trop d’urée peut signifier une ration trop riche en azote et/ou trop faible en énergie.
• À cause de son origine hépatique et du rôle important du foie dans le métabolisme énergétique.
• Quand l’urée est en excès: – On gaspille de la protéine, mais on gaspille aussi de l’énergie car
recyclage de l’urée est long et couteux en énergie. – On augmente directement ses coûts de production. – On s’expose à des risques relatifs à la santé et à la fertilité
(kystes ovariens, mortalités embryonnaires) – On rejette plus d’azote dans l’environnement.
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• Effet conjoncture (qualité fourrage + crise du prix) sur la complémentation azotée
15,0
17,0
19,0
21,0
23,0
25,0
27,0
29,0
31,0
33,0
0,0%
5,0%
10,0%
15,0%
20,0%
25,0%
30,0%
35,0%
40,0%
45,0%Lait /VL % ctrl
% ctrl 2015 % ctrl 2016 lait 2015 lait 2016
Janvier 2015 2016
Nbre contrôle 385 362 Lait (kg/VL/an) 27,1 27,9
Urée 310 290
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• Taux d’urée et impact sur la reproduction :
– Périodes longues de dépassement (urée > 330 pendant plus d’1 mois) provoquent des problèmes de reproduction
Étiquettes de
lignes Nombre de UAT
Moyenne de MUL
Moyenne de TRIA1
200-300 194 8358 44,3
>300 204 9021 43,0 Total général 398 8689 43,7
Diminution de la fertilité vache et génisse (- 10%)
(follicule de mauvais qualité, PH utérin trop
bas)
Problèmes de mammites, boiteries
(engendré par la variabilité des T%)
Excès d’azote soluble
Augmentation du risque de métrite (+7%)
Source : Inra P.A. 2003
Conclusion : • Un indicateur à manier prudemment … Facteurs de variations
– L’individu – Le stade de lactation – Le régime – L'heure de prélèvement
• Perturbations qui doivent inciter à beaucoup de prudence dans l'interprétation de l'urée dans d'autres contextes (pâturage, échelle individuelle...).
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• D’où viennent les taux ?
– Rappels physiologiques
• Quels leviers sur les taux ?
– Effet des fourrages et concentrés
• Comment mesurer le bénéfice des taux ?
– Impact sur les marges sur cout alimentaire
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La production permise au niveau de la mamelle dépend • des nutriments
disponibles dans le système sanguin
• donc de la qualité de la dégradation qui s’est faite en amont (système digestif : rumen, intestin, foie) Source : CWRA
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Source : IDELE guide pratique de l’alimentation des VL
TP TB
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• Réponse en taux
L’amélioration de la production d’AGV de
type C3 (Ac. Propionique) favorise le TP
L’amélioration de la production
d’AGV de type C2 et C4 (Ac. Acétique et
Butyrique) favorise le TB
L’analyse du rapport TB/TP renseigne sur
les potentiels problèmes
métaboliques.
• Effets des principaux nutriments
– Nécessite de bien connaitre les aliments et leur composition pour anticiper l’impact sur la production (cf. partie 1 et2)
Source : signes d’alimentation
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• Effet des fourrages
– La substitution d’un fourrage par un autre impacte • Le niveau
d’ingestion (nombre d’AGV)
• La digestibilité (nombre d’AGV)
• Le profil fermentaire
(nature des AGV)
• La densité énergétique
(nombre d’AGV)
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• Exemple fourrage
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• TP et sources des acides aminés
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• TP Nb
cons-tats
Moy. UFL/kg
MS
Conc. kg /T lait
Conc. Kg MB /VL/j
<14 <0,9 78 0,87 270 7,6 >0,9 43 0,92 233 6,6
14-16
<0,9 313 0,88 209 6,1
>0,9 265 0,92 204 6,2
16-18 <0,9 413 0,88 172 5,4
>0,9 355 0,92 174 5,4 >18
<0,9 118 0,88 175 5,3 >0,9 91 0,92 154 5,0
Total 1676 0,89 189 5,8
7600
7900
8200
8500
8800
9100
9400
31
31,5
32
32,5
33
33,5
34
<14 14-16 16-18 >18
Lait TP
kg MS de fourrage ingéré
Lait UFL /kg MS < 0,9 Lait UFL /kg MS > 0,9
TP UFL /kg MS < 0,9 TP UFL /kg MS > 0,9Ingestion et densité énergétique www.saperfel.com
• TP et AA limitant
– Caractéristiques générales de 121 essais : Seul l’effet sur le TP est significatif
• Evolution des taux
– Taux et paie de lait
– Taux et génétique (BAPL/BGR)
– Approche globale marge sur cout alimentaire
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• Evolution de la marge sur coût alimentaire (sur une situation de
départ de 70VL produisant 30kg/j à 38 g/kg de TB)
TB 38 + 1pt + 2pts + 4pts incidence prix de base 0 +2,9 5,8 11,7
Lait
- 4 kg -84 -79 -73 -63 - 2 kg -42 -36 -31 -19 - 1kg -21 -15 -9 3
30 630 6 12 24
Evolution du produit lait (€/j) en fonction du TB et de la quantité produite
TB 38 + 1pt + 2pts + 4pts incidence prix de base 0 2,9 5,83 11,7
Lait
- 4kg -76 -70 -65 -54 - 2kg -38 -32 -26 -15
- 1kg -19 -13 -7 5 30 567 6 12 24
TB 38 + 1pt + 2pts + 4 pts
Lait
- 4 kg -26,2 -23,3 -20,3 -14,5
- 2kg -12,1 -9,2 -6,3 -0,5 - 1kg -5,9 -3,0 0,0 5,8
30 (347) 2,9 5,8 11,7
Evolution du coût alimentaire (€/T lait) pour maintenir marge sur coût alimentaire constante
Pri
x d
e b
ase
à
30
0€
/T la
it
Pri
x d
e b
ase
à 2
70
€/T
lait
TB 38 + 1pt + 2pts + 4 pts
Lait
- 4 kg -21,5 -18,7 -15,9 -10,3
- 2kg -9,9 -7,2 -4,3 1,3 - 1kg -4,8 -2,0 0,9 6,5
30 (275) 2,9 5,7 11,3
• Effet génétique
– Par le choix de la race (données FCEL 2015)
55,9
38,6
41,8
33,9
40,6
32,9
39,5
33,2
42,5
34,9
39,0
32,0
28,0
33,0
38,0
43,0
48,0
53,0
58,0
TB TP
JERSIAISE PIE ROUGE
CROISE MONTBELIARDE
NORMANDE PRIM HOLSTEIN
465
578 622
551 519
703
0
100
200
300
400
500
600
700
800
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
8 000
9 000
10 000
11 000
12 000
lait brut lait 7% QMU
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• Effet génétique
– Par les choix des accouplements (données Saperfel)
8167
9026
7600
8000
8400
8800
9200
index lait <500
index lait >500
Sur la production
40,1
41,2
39,5
40,0
40,5
41,0
41,5
Index TB < 0 Index TB > 0
Sur le TB
32,1
32,4
31,4
31,7
32,0
32,3
32,6
Index TB < 0 Index TB > 0
Sur le TP
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Source Inra
• Autres facteurs
• Stade de lactation
• Effet saison
• De nombreux paramètres à surveiller pour obtenir les meilleurs résultats
• Un enjeux pour améliorer l’efficacité technico économique et permettre au élevage de rester compétitif
• Des indicateurs qui se consolideront à l’avenir pour mesurer plus pertinemment la performance globale d’un animal, d’un troupeau
• Travaux en cours de l’IDELE pour traduire et modéliser l’efficience alimentaire de la VL
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• Des programmes de recherche en cours pour :
- mieux comprendre les mécanismes impliqués dans les différences individuelles
- construire le ou les indicateurs robustes
- étudier des stratégies d’amélioration
- rendre les indicateurs accessibles en élevage, à faible coût, grâce aux nouvelles technologies. (mesure et valorisation des
poids, NEC, activité ruminale, physique …)
• De nouveaux axes pour devenir pus compétitif www.saperfel.com
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