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Rapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiques religieuses, et recommandations QUAND LA PSYCHIATRIE ATTAQUE LA RELIGION Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme Fondée en 1969

Quand La Psychiatrie Attaque La Religion

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Rapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiques religieuses,

et recommandations

« Depuis plus d’un siècle, l’humanité

a involontairement servi de cobaye

à la psychiatrie, pour son expérience

délibérée “d’ingénierie sociale” sortie tout

droit de l’enfer. Cette expérience a consisté

notamment à mener des agressions

contre les remparts moraux et religieux

existant dans la société. Et cela constitue

le cœur de la désintégration actuelle

de notre société. »

Richard N. Ostling Faith may help prevent drug abuse,

Beliefnet. Inc., 14 nov. 2001.

QUAND LA PSYCHIATRIE ATTAQUE LA RELIGION

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies. » LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques. »

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie. »

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante. »

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-18 FRENCH

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiittmmeennttss nnuuiissiibblleess ddee llaappssyycchhiiaattrriieeRapport dur les effets destructifs de l’électrochoc et de lapsychochirurgie, et recommandations

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : page 4 : Markus Schreiber/AP Wide World Photos (deux photos) ; page 8 : Bettman/Corbis, Hulton-Deutsch Collection/Corbis ; et deux autres photos en page 8 : Bettmann/Corbis ; page 9 : Sylvia Ealmi/Corbis ; page 10 : Bettmann/Corbis ;

page 16 : Roger Ressmeyer/Corbis ; page 19 : Patricia McDonnell/AP Wide World Photos ; page 28 : Tom Stewart ; Corbis.

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QUANDLA PSYCHIATRIE

Attaque la religion

TABLE DES MATIÈRESIntroduction :L’espoir de l’homme en danger ........2

Chapitre un : Prendrela religion pour cible ........................5

Chapitre deux : La psychiatrie attaque la religion ..........................11

Chapitre trois : Le conseil pastoral perverti ............................15

Chapitre quatre : Le mal sous couvert de « science » ............21

Chapitre cinq : Rendre son âme à l’homme ............27

Recommandations ..........................28

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme ............30

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uel est l’état de la religion à l'heure ac-tuelle ? Dans une ville américaine, despersonnes âgées se sont entendues direqu'elles ne pouvaient pas chanter deGospels, ni prier pendant les repas dans

leur centre communautaire, parce qu’il s'agissait d'unbâtiment public. C'est seulement après une longueaction en justice que leurs droits ont été reconnus.

Une enfant s'est entendue dire qu'elle ne pouvaitpas donner de crayons à ses camarades de classe,parce qu'il y avait le mot« Jésus » imprimé dessus.En pleurs, elle a demandéà sa mère « Pourquoi est-ceque l’école hait Jésus ? »

Pour M. Kelly Shac-kelford, conseiller en chefde l’institut légal pour laLiberté, « Ces jeunes enfantsreçoivent un message. Leurreligion est traitée commequelque chose d’obscène. Onenseigne à ces enfants dès leplus jeune âge des idéescomme “Gardez votre reli-gion pour vous”, “c’est sale”,“c’est mauvais.” » témoi-gna-t-il lors d’une audien-ce devant le Congrès amé-ricain en 2004.1

En mars 2004, le Parlement français a voté une loiinterdisant aux enfants de porter des symboles reli-gieux dans les écoles publiques, y compris les voiles quisont portés par de nombreuses filles musulmanes, lescroix de trop grande taille et les kippas pour les juifs.2

Les attaques contre la religion vont bon train, maiscela n’a rien de nouveau ; elles sont aussi anciennes quela religion elle-même.

Ce qui est nouveau en revanche, c’est la forme queprennent ces attaques. Aujourd’hui, la presse ne cessede se faire l’écho des affaires d’abus sexuels qui tou-chent le clergé. Les poursuites en justice se multiplientet coûtent de plus en plus cher aux Églises concernées.Il s’agit là d’une attaque particulièrement vicieusecontre l’ensemble des religions. À partir de quelquescas condamnables, l’opprobre est jeté sur l’ensembledes personnes investies dans le fonctionnement de leur

Église. Ces attaques sapent les institutions religieusessur les plans financiers et spirituels, allant jusqu’àremettre en cause leur survie même. C’est la spiritualitéelle-même que l’on tente de discréditer.

Même si ce genre d’attaque est nouveau, son ori-gine remonte pourtant à la fin du XIXe siècle. C’est à cemoment là que les psychiatres ont cherché à remplacerla religion par leur « science exempte d’âme ». En1940, la psychatrie a ouvertement déclaré ses intentionslorsque le psychiatre britannique, John Rawling

Rees, co-fondateur dela Fédération Mondialede la Santé Mentale(WFMH), s’est adressé auConseil National de l’hy-giène mentale en disant :« Depuis la dernière guerremondiale, nous avons fait degros efforts pour infiltrer lesdiverses organisations so-ciales à travers le pays...nous avons mené une atta-que utile contre un certainnombre de professions. Lesdeux plus aisées sont natu-rellement l’enseignement etl’Église... »3

G. Brock Chisholm,psychiatre canadien et

également cofondateur de la Fédération mondiale de lasanté mentale, est allé encore plus loin en s’attaquantouvertement aux valeurs religieuses.

En 1945, il appela les psychiatres à libérer « la race... de ces boulets que sont le bien et le mal ».4 En déformantde façon vicieuse les principes anciens de la religion, lespsychiatres ont médicalisé la conduite crimininelle etont redéfini le péché et le mal comme « des maladiesmentales ».

Dans son livre La mort de Satan, l’auteur AndrewDelbanco fait référence à la disparition du « langage dumal » et au processus consistant à « ne plus donner denom au mal ». Jusqu’à l’arrivée de la psychiatrie, lessociétés avaient fonctionné avec une idée claire de cequi était « moralement mal ». Aujourd’hui, pourtant,nous entendons des euphémismes tels que « problèmede comportement » ou « désordre de la personnalité ».Delbanco décrit cela comme des notions « … dans les-

INTRODUCTION

« Les concepts de bonne ou demauvaise conduite, de Bien ou de Mal,

et de responsabilité personnelleont tellement été attaqués au cours

de ces dernières décennies que les gensn’ont aujourd’hui que peu, voire pasde points de repère pour vérifier sileur conduite est bonne ou non,ou pour savoir laquelle adopter. »

Jan Eastgate

L’espoir de l’homme en danger

Q

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quelles le concept de la responsabilité a disparu et où l’êtrehumain est perçu comme un composant ayant une fonctiondéterminée. S’il ne fonctionne pas correctement, il faudra leréparer ou le jeter ; mais il n’y a pas là de véritable notion dereproche… Nous pensons en termes d’ajustement d’une piècedéfectueuse, ou, si ce n’est pas possible, nous envisageons dela jeter. »5

Les intentions subversives des psychiatres concer-nant la religion font que les concepts de bonne ou demauvaise conduite, de bien ou de mal, et de responsa-bilité personnelle ont tellement été attaqués au coursde ces dernières décennies que les gens n’ont aujour-d’hui que peu, voire pas de points de repère pour véri-fier si leur conduite est bonne ou non, ou pour savoirlaquelle adopter. Des mots tels qu’éthique, morale,péché et mal ont pratiquement disparu de notre voca-bulaire courant.

Delbanco déclare également : « La panoplie du maln’a jamais été aussi riche. Et néanmoins, nos réponses n’ontjamais été aussi faibles… Nous ne sommes plus capablesd’identifier facilement le coupable… Les personnes mal-veillantes sont plus difficiles à identifier… Le travail dudiable est partout, mais personne ne sait où le trouver…Le mal a tendance à se dissimuler dans le tumulte de la viemoderne… Nous ressentons des choses que nous nesommes plus capables de décrire à l’aide du vocabulaire denotre culture ».

Les conséquences ont été désastreuses, tant pour lasociété que pour la religion. Ce n’est pas que le mal aitdisparu – les preuves de comportements destructifsabondent dans notre société – et il est toujours aussi dif-ficile d’y faire face que par le passé. Pourtant, tout lemonde souhaite vivre dans une société dans laquelle onpuisse définir et vaincre le mal.

Mais est-ce vraiment le cas ?Depuis plus d’un siècle, l’humanité a involontaire-

ment servi de cobaye à la psychiatrie et à une expé-rience délibérée « d’ingénierie sociale » sortie tout droitde l’enfer. Cette expérience a consisté notamment àmener des attaques contre les remparts moraux et reli-gieux existant dans la société. Cela ne pouvait avoirlieu qu’à la condition que l’homme ne soit plus capablede concevoir, d’exprimer et de considérer le mal defaçon claire. Et cela constitue le cœur de la désintégra-tion actuelle de notre société. C’est l’essence même dumal, masquée sous des apparences extérieures sociale-ment acceptables.

Il n’y a pas si longtemps encore, c’était la religionqui fournissait à l’homme les repères spirituels etmoraux nécessaires pour créer et conserver des civilisa-tions dont il pouvait être fier. La religion apporte l’ins-piration nécessaire et donne un sens et un but à la vie.Dans cette crise sociale, il incombe aux chefs de file dechaque religion d’entreprendre les actions nécessaires.Les religieux eux-mêmes doivent secouer le joug dumatérialisme sans âme qu’ont engendré la psychologieet la psychiatrie et remettre la religion entre les mainsdes religieux. Les responsables religieux doivent assu-mer cette responsabilité, non seulement pour la surviede la religion, mais aussi pour la survie de l’humanité.

Cordialement,

Jan EastgatePrésidente de la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme internationale

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Les racines de la morale se trouventdans les religions et elles seperpétuent grâce à elles.La présence de la religion et sapratique constituent des influencescivilisatrices pour l’homme.

De nos jours, valeurs familiales,moralité et religion ont étéattaquées et l’« autorité » qu’est lapsychiatrie les a insidieusement faitpasser pour vieilles et désuètes.

Les problèmes de société, (délin-quance, crime, violence, immoralitétrès répandue) ont augmenté, cequi coïncide avec la dégradationde la religion par la psychiatrie.

La théorie selon laquelle « l’hommeest un animal » sans âme, qui estun fondement de la psychiatrie,a été enseignée à l’origineà l’université de Leipzig, enAllemagne, vers la fin du XIX

e siècle,et a été reprise par Pavlov, Freud,et d’autres.

En réduisant la spiritualité àdes facteurs psychologiques ouvenant du cerveau, la psychiatriea pratiquement saboté le rôlede la religion en tant que forceculturelle civilisatrice.

345

FAITS IMPORTANTS

12

La guerre déclarée à la religion par la psychiatrie, la psychologie et leurs pratiques matérialistes a tracé

la voie du déclin mondial de la morale et de la religion. Wilhem Wundt, père de la « psychologie

expérimentale » (ci-dessus) a rejeté comme non-scientifique l’idée que l’homme

était un être spirituel.

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Tout en sachant que personne ne pour-rait remettre en cause tout changement,il est clair que l’homme survit mieuxdans un environnement prévisible etordonné.

Les principes et les valeurs fondatrices sur lesquelsla civilisation moderne a été bâtie ont été lentement etinsidieusement attaqués et affichés comme obsolètes.

Les valeurs familiales traditionnelles ont été sup-plantées par des approches « nouvelles », « plus pro-gressistes » et « huma-nistes ». On a fait la pro-motion du sexe comme« façon de vivre ».Autrefois, les citoyenscomprenaient que la justi-ce existait pour protégerles innocents. Aujour-d’hui, ils sont supposéscompatir aux « troublesmentaux » dont souffrentles tueurs en série, les vio-leurs d’enfants et autresdétraqués sexuels ou cri-minels. Le concept de laresponsabilité personnellea cédé la place à la dicta-ture du changement cul-turel.

L’une des victimesles plus significatives etles plus tragiques de ces changements est la religion.Depuis la nuit des temps, la présence et la pratique dela religion ont eu des influences civilisatrices pourl’homme. Et effectivement, quand on cherche à atta-quer une culture, on prend habituellement la religioncomme première cible, car, en affaiblissant les institu-tions religieuses, on est sûr de conquérir une société.

Cette attaque est très sournoise. Une guerre machia-vélique a été déclarée il y a des décennies. Une guerreque la religion a perdue et continue de perdre.

Depuis un demi-siècle, la religion a été largementcritiquée, et qualifiée de démodée, sans importance,non scientifique, et par conséquent incapable de trai-ter les problèmes et le stress de la société moderne.Antonin Scalia, de la Cour Suprême des États-Unis,a observé que notre société soi-disant « matérialiste »est devenue ouvertement hostile à l’encontre de ceux

qui ont la foi, se moquantdes traditions et descroyances d’origine reli-gieuse.

Certaines influenceset certains événementshistoriques ont déclen-ché le déclin de la reli-gion et de la morale dansle monde entier.

Les pratiques maté-rialistes de la psychiatrie,de la psychologie et au-tres disciplines liées à lasanté mentale, sont lesracines du problème.On leur a virtuellementdonné carte blanche pourmodeler la pensée huma-niste « moderne » depuisplus d’un siècle.

Engendrées par les régimes militaristes alle-mands du XIXe siècle, ces idéologies ont joué un rôledéterminant dans l’évolution négative de notre socié-té. Cette évolution n’est pourtant devenue évidenteque depuis ces 50 dernières années. Aujourd’hui, leséglises ont été affaiblies, et la société connaît des bou-leversements sans précédent.

CHAPITRE UNPrendre la religion

pour cible

C H A P I T R E U NP r e n d r e l a r e l i g i o n p o u r c i b l e

5

La présence et la pratique religieuse ont été les influences civilisatrices

de l’homme. Lors d’une attaquecontre une culture, la religion serait la première cible, car en

sapant les institutions religieuses, la soumission de cette société

est assurée.

18905-FRE-Religion 10/26/04 9:29 PM Page 5

C H A P I T R E U NP r e n d r e l a r e l i g i o n p o u r c i b l e

6

La psychiatrie élimine l’âmeLe mot psychologie provient de psyché (âme) et du

suffixe -ologie (l’étude de) ; le sujet a débuté en tempsqu’étude religieuse et philosophique. Toutefois,comme l’ont fait remarquer les docteurs en médecineFranz G. Alexander et Sheldon T. Selesnick, dans L’His-toire de la Psychiatrie :« Tant que les problèmespsychiatriques ont été ceuxde l’âme », seuls le clergé etles philosophes « pou-vaient être professionnelle-ment concernés par de telsproblèmes. »6

Redéfinir les peines del’homme en termes « médi-caux » ou « biologiques » areprésenté la moitié de laruse utilisée pour fairesortir la guérison mentaledu domaine de la religionet l’imposer dans le do-maine psychiatrique.

Ceci fut accompli lejour où le psycholoque al-lemand, Wilhelm Wundta exposé la psychologie« expérimentale » à sesétudiants, à l’universitéde Leipzig en 1879.

Wundt a déclaré quel’âme était une « déper-dition d’énergie » et quel’homme était tout sim-plement un autre ani-mal. Cette théorie néces-sitait simplement quel’homme soit condi-tionné pour accepter desidées différentes sur lavaleur de la vie humai-ne. La religion, disait-il,est une « sorte de métaphy-sique primitive » ; selonlui, les idées et les senti-ments religieux devaientêtre soumis « au tribunal

de la psychologie » et le « monde idéal de l’imaginationreligieuse n’était certainement pas un idéal éthique. Eneffet, il contient presque toujours des éléments qui, jugésselon les standards d’une conscience morale développée,apparaîtraient tout au moins moralement indifférents, voirecarrément immoraux ».7

À travers cette nou-velle science mentale« qui transcende », Wundtdéclarait que seul les psy-chologues et les psy-chiatres possédaient la« conscience morale déve-loppée » nécessaire pourdiriger le « tribunal ».

En réduisant la spi-ritualité à des facteurspsychologiques, les étu-diants de Wundt se van-taient de ce que cettenouvel le psychologieétait devenue une « scien-ce sans âme ».

L’historien J.R. Kantorexplique : « Le matéria-lisme est essentiellementun mouvement non scien-tifique, un phénomène detransformation sociale et dechangement. Dans le do-maine de la religion, unmatérialiste est simplementun athée ».8

Le terme « psychia-trie », créé pour la pre-mière fois en 1808 parJohann Christian Reil,signifie « médecine del’âme » de psyche (âme,esprit) et de iatros (méde-cin). L’ironie veut que,les psychiatres ne sesoient en fait jamaispréoccupés de l’esprit ni de l’âme, mais se sontconcentrés exclusivementsur le cerveau.

« Inculquées par nos parents, nous avons avalé toutes sortes decertitudes empoisonnées, la messe,

nos professeurs à l’école, nos politiciens,nos prêtres, nos journaux et d’autres

ayant un intérêt personnel à nouscontrôler… Les résultats inévitables

sont la frustration, le sentimentd’infériorité, la névrose… »

G. Brock Chisholm, psychiatre, cofondateur de la Fédération mondiale

de la santé mentale, 1945

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La psychiatrie et lapsychologie sont deve-nues le domaine de lascience « sans âme » etl’étude de l’homme a été« officiellement » res-treinte au monde phy-sique – le corps et lecerveau.

L’idée que l’espritsoit « un être doté deraison, pouvant être sé-paré du corps », unecroyance soutenue parun pourcentage impor-tant des peuples civi-lisés, fut « scientifique-ment » jugée bonnepour les races primitives uniquement.9

Il n’est donc pas surprenant de constater que la reli-gion et la philosophie – les forces qui ont permis à l’hom-me d’émerger du barbarisme – se heurtent à ce nouveaupoint de vue révolutionnaire.

Le laïcisme ou matérialisme, s’est enraciné aufur et à mesure que les étudiants de Wundt propa-geaient son enseignement de par le monde.

La propagationdu laïcisme matérialisteLe physiologiste et psy-chiatre russe, Ivan Pavlovfaisait partie des premiersétudiants de Wundt quiavaient répandu sonenseignement dans lemonde entier. Il est de-venu le plus tristementcélèbre parmi ceux quiont prôné la théorie que« l’homme est un animal ».

Mais de nombreuxAméricains se sont aussiregroupés autour deWundt. G. Stanley Hall est

un prêtre qui avait étudié l’anatomie, la théologie, l’an-thropologie et la psychiatrie en Allemagne. Lorsqu’on luidemanda si ses études l’avaient rendu plus ou moinsdévot, Hall répondit « Moins... ». Hall fut le premier pré-sident de l’Association américaine de psychologie. Hall afondé la « psychologie génétique », et s’est rendu célèbrepour avoir appliqué la « psychologie expérimentale » deWundt au développement de l’enfant.

C H A P I T R E U NP r e n d r e l a r e l i g i o n p o u r c i b l e

7

Les idées matérialistesde Wundt, concernantle déni de l’âme et lanégation de la religionont été propagéesà travers le mondepar les élèves diplômésde son école à Leipzigen Allemagne(à gauche).

En 1879, le psychiatre allemandWundt a déclaré que l’âme était une

« déperdition d’énergie » et quel’homme était tout simplement un

autre animal. Les idées et lessentiments religieux, disait-il, devaient

être soumis « au tribunal de lapsychologie ». L’idée de l’esprit fut« scientifiquement » jugée bonne

pour les races primitives uniquement.

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Les études de William James avec Wundt lui ontinspiré un livre, Les variétés de l’expérience religieuse.

Clarence J. Karier a écrit une biographie de W. Jamesdans laquelle il explique qu’avec lui, « [N]ous passonsd’une culture centrée sur Dieu, à une culture centrée surl’homme.

Ce changement fondamental de la pensée occidentale amarqué le début d’un changement parallèle dans la structureidéologique du système social. … [Le] péché est devenu unemaladie, et les rituels religieux tels que la confession, conçuspour alléger la culpabilité et réparer le péché, ont été rem-placés par des interventions psychothérapeutiques indivi-duelles ou de groupe, conçues pour alléger la culpabilité d’unenévrose d’anxiété. »10

Déclarant la religion comme « l’ennemi », SigmundFreud voyait dans les croyances religieuses de simplessuperstitions qu’il dénommait, « névrose obsessionnelleuniverselle ».11

Il avait également envisagé la mort de l’Église parles mains de la psychiatrie : « L’esprit scientifique apporteune attitude particulière vis-à-vis des problèmes de ce monde ;devant les problèmes religieux, il fait une pause, hésite, puisfinalement traverse l’obstacle.

Dans ce processus, il n’y a aucune barrière ; plus lenombre des hommes qui accèdent aux trésors de la connais-sance grandit, plus l’abandon de la croyance religieusese généralise – en premier lieu, ses aspects obsolètes etcontestables, mais par la suite, ses postulats fondamentauxégalement ».12

Bien que la théorie de Wundt soit fausse, et à sasuite, les idées et opinions élaborées par ses disciples, (ilexiste bon nombre de preuves empiriques qui montrentque l’homme est certainement différent de l’animal etbien plus capable que lui), ces théories erronées conti-nuent à soutenir les efforts de la psychiatrie.

De nos jours, les psychiatres et les psychologuesprétendent toujours que l’homme est un animal que l’onpeut conditionner et contrôler.

Les gouvernements ont été persuadés de cette idéeet paient des fortunes sur les deniers publics à ceux quise disent capables de le faire. Et la psychiatrie ne va paspermettre que le manque de preuve se mette en traversde son chemin.

Compte tenu de l’agression perpétrée contre la reli-gion et ses principes fondamentaux par l’idéologiematérialiste qui y est diamétralement opposée, il a suffide quelques dizaines d’années pour que les consé-quences sociales et religieuses deviennent manifestes.

« L’HOMME CET ANIMAL »Dénigrer la religion

De soi-disant « experts » en psychologie,au XIXe siècle, ont répudié la religion et ontrelégué l’homme au niveau du singe, ouvrant

ainsi la porte à la perte de la morale dans la société.❚ En 1808, Johanne Christian Reil a inventé

le mot « psychiatrie » qui signifie « Traiter l’âme »– de psyché (âme, esprit) et iatros (docteur). L’ironiea fait que, les psychiatres ont depuis longtempsabandonné l’idée d’aider l’âme, pour se concentrerexclusivement sur le cerveau.

❚ Ivan Pavlov (voir ci-dessus) a tenté detransposer les réponses fournies lors d’expériencesd’excitation-réflexe menées sur des animaux audomaine humain en tant que « psychologie compor-tementale ». Ses idées ont largement influencé lapsychologie durant la première moitié du XXe siècle.

❚ Un des plus farouches opposants à la religion,le psychologue viennois Sigmund Freud, a déclaré lareligion « l’ennemi » et la croyance spirituelle commeà la fois superstition et « névrose obsessionnelleuniverselle ». Il enseigna que la connaissance écarteune personne de la religion, qu’il jugeait « obsolète ».

❚ Prêtre à l’origine, après avoir étudié lapsychologie à l’Université de Berlin en 1868,G. Stanley Hall fonda « la psychologie génétique »,enseignant que l’homme n’est rien d’autre qu’unecombinaison de chromosomes.

❚ Le psychologue William James, après avoirétudié auprès de Wundt, écrivit que ce dont les chefsreligieux faisaient l’expérience, était une « conduitepathologique » caractérisée. James dit que le fondateurde la religion Quaker devait être un psychopathepour se croire inspiré par Dieu.

G. Stanley Hall

William James

Sigmund Freud

Ivan Pavlov

Johann Christian Reil

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C H A P I T R E U NP r e n d r e l a r e l i g i o n p o u r c i b l e

9

ATTAQUES CONTRE LA SPIRITUALITÉL’agression du Manifeste humaniste

Dans les années sombres de l’entre-deux-guerres, la psychiatrie et la psychologie ontprospéré.

John Dewey, un disciple du psychologue WilhelmWundt, a conçu le Manifeste humaniste, en 1933, danslequel il déclarait :

« Il existe un grave danger d’identification finale, etprobablement fatale du mot “religion” avec des doc-trines et des méthodes qui ont perdu leur significationet qui sont incapables de résoudre les problèmes del’homme du vingtième siècle ». La religion devrait plu-tôt être une « activité humaine » dirigée vers un« … humanisme candide et explicite ».

Le manifeste contient une liste de 15 préceptestels que :

❚ Les humanistes religieux considèrent que l’universexiste de par lui-même et n’a pas été créé.

❚ La distinction entre le sacré et le séculier ne peutplus être maintenue.

❚ L’humanisme devra prendre le chemin de l’hy-giène mentale et sociale, et décourager les espoirs sen-timentaux et irréalistes, ainsi que les rêves.

En 1973, le « Manifeste II » a porté un coup encoreplus terrible au caractère sacré et à la validité de la reli-gion : « ... Les humanistes continuent à croire que lethéisme traditionnel, et tout particulièrement la croyanceen un Dieu sensible aux prières, supposé vivre et s’occu-per des individus, entendre, comprendre leurs prières, etparfois les exaucer, est une croyance démodée et sansfondement.

... [L]’ensemble de la personnalité est une fonctiond’un organisme biologique en interaction dans uncontexte social et culturel. Il n’existe aucune preuve cré-dible que la vie survive à la mort du corps ».

En 1980, une « Déclaration d’Humanisme séculier »affirmait que les gens pouvaient vivre des vies intensessans avoir besoin de commandements religieux, oudu clergé.

« Il existe un grave dangerd’identification finale, et probablement

fatale du mot “religion” avec desdoctrines et des méthodes qui ontperdu leur signification et qui sont

incapables de résoudre les problèmesde l’homme du vingtième siècle. »

Manifeste Humaniste conçu par John Dewey, 1933

John Dewey

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À la suite de la Première Guerremondiale, les églises acceptèrent« l’aide» offerte par les psychiatreset les psychologues pour résoudreles problèmes de société et ilsont été trahis.

En 1940, le plan principal officielde la psychiatrie incluait des’emparer de chaque domainemajeur de la vie sociale, y comprisla religion. Des psychiatres depremier plan britanniques etcanadiens ont promu de façonflagrante le besoin d’éliminerles valeurs de la religion, et dela remplacer par une « religiond’état de la santé mentale».

L’unité familiale, considérée sacréedepuis longtemps par la religion,a été affaiblie intentionnellementpar la Fédération Internationalede la Santé Mentale (WFMH) quil’a considérée comme « l’obstaclemajeur à l’amélioration de lasanté mentale ».

Chaque secteur de la société quia été adapté pour se conformeraux prescriptions de la psychiatriea subi un déclin.

12

34

Le comportementaliste John B. Watson (à droite)et d’autres psychologues ont été inspirés par Pavlov

(en haut) dans leur déni de l’existence de l’âme etleur dénigrement de l’homme et de la religion.

FAITS IMPORTANTS

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Après la première guerre mondiale, leséglises ont du faire face à une immen-se catastrophe humaine et sociale. Le« tribunal » de la science mentalemoderne n’a pas manqué cette oppor-

tunité de reprocher à la religion le fait qu’ « ellen’avait presque rien fait » pour prévenir la guerre etses conséquences.13

Dans un véritable souci d’unité et de paix,les églises ont accepté l’ « aide » apparemmentdésintéressée des nouvelles « sciences » afin derésoudre les problèmessociaux et politiques. Lapsychiatrie et la psycholo-gie ont fourni une visionséductrice de la manièredont ils pouvaient aider.Le docteur Charles Dana,spécialiste des maladiesdu sys tème nerveux ,à l’Université médicaleCornell à New York di-sait : « Le psychiatre doitaider et élever la religion deceux qui en ont une et don-ner une religion ou donner des idéaux élevés et positifs àceux qui n’en ont pas. Il doit leur montrer comment vivrede manière heureuse et utiliser avec efficacité scientifiqueles forces que la nature leur a données. »14

Cependant, les mains tendues ne portaient queles fruits empoisonnés de la trahison :

❚ En 1925, le psychologue comportementalisteJohn B. Watson a dit : « Personne ne sait exactementcomment l’idée d’une âme ou du surnaturel a commencé….Cela trouve probablement son origine dans la paressegénérale de l’homme. » En 1928, il a ajouté : « Personnen’a jamais touché l’âme, ni n’en a jamais vu dans uneéprouvette, ni n’est jamais entré en relation avec, comme

il l’a fait avec les autres objets de son expérience jour-nalière. »15

❚ En 1926, au sixième congrès international dephilosophie, K.N. Kornilov a dit de la psychiatrie :« L’âme… qui a joué un rôle important dans le passé n’aà présent que très peu d’importance. »16

❚ En 1940, la psychiatrie a lancé son offensivepour aboutir à la domination totale dans les do-maines principaux de la vie sociale y compris la reli-gion. Comme mentionné dans l’introduction decette publication, deux psychiatres de premier plan

ont pris la tête de cettecampagne. Ensemble, ilsont fondé la FédérationMondiale de la SantéMentale (WFMH).

John Rawling Rees atracé le « Plan Stratégiquepour la Santé Mentale », eta affirmé la « responsabi-lité » que prenait la psy-chiatrie pour prendrele contrôle dans le do-maine de l’éducation, dela justice, de la médecine

et de l’Église, affirmant que « la vie publique, lapolitique, l’industrie, devraient être dans notre sphèred’influence... Si nous devons infiltrer les activitéssociales et professionnelles d’autres catégories de per-sonnes, je pense que nous devons imiter les totalitaireset organiser une sorte d’activité de cinquième co-lonne* ! »17

Le Dr Chisholm, collègue de Rees et psychiatrecanadien influent apporta sa contribution à ce planmagistral en déclarant au cours d’un discours en

C H A P I T R E D E U XL a p s y c h i a t r i e a t t a q u e l a r e l i g i o n

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La psychiatrie attaque la religion

« Personne ne sait exactementcomment l’idée de l’âme ou du

surnaturel a commencé… Cela trouveprobablement son origine dans

la paresse générale de l’homme. »John B. Watson, psychologue

comportementaliste, 1925

* Cinquième colonne : des citoyens qui aident l’ennemi en secret,en particulier grâce au sabotage et à l’espionnage.

CHAPITRE DEUX

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1945 : « La race ne sera passauvée tant qu’elle ne serapas débarrassée de sa façonde fonctionner où se mêlentet s’enchevêtrent les émo-tions et la raison… Ré-interpréter et finalement,(sic) éradiquer le concept du bien et du mal, qui a été labase de l’éducation des enfants, substituer une penséerationnelle et intelligente à la foi… sont les objectifs lesplus urgents de pratiquement toute psychothérapie effi-cace…Le fait est que la plupart des psychiatres et psy-chologues ... ont échappé à ces chaînes morales et sontcapables d’observer et de penser librement. Si la race doitse débarrasser de ce boulet que représentent le bien et lemal, c’est aux psychiatres qu’en revient la responsabilitépremière... [L]a psychiatrie doit désormais décider de ceque sera l’avenir proche de la race humaine, personned’autre ne le peut. »18

En 1948, le plan de la cinquième colonne éla-boré par Rees et Chisholm entra en application auniveau mondial avec la création de la WFMH, pré-sidée par Rees et Chisholm. Lors d’une conférenced’inauguration intitulée « La santé mentale et lacitoyenneté dans le monde », des psychiatres

ont continué d’exposerleurs ambitions d’exer-cer le contrôle au niveausocial et politique. Lareligion y était identifiéecomme cible de choix –pour « une orientation de

la santé mentale » : « On devrait clairement recon-naître qu’accepter le point de vue de la santé mentale...c’est obligatoirement accepter d’examiner de façon cri-tique certains enseignements de l’église à la lumière desconnaissances d’aujourd’hui sur ce qui semble essentielau développement d’une complète personnalité etd’après ce que l’on sait maintenant sur ce qui porteatteinte au développement de la personnalité d’unenfant. »19

Donc, alors que la religion traditionnelle seremettait en question, suite à deux guerres mon-diales terribles, les idéologies de la santé mentale ontsaisi cette opportunité pour porter un coup fatal aucoeur de la religion.

Le psychiatre Harry Stack Sullivan émit l’idéeque les psychiatres, comme tous les « grands leadersreligieux, prophètes et même Jésus-Christ » devraientréactualiser la religion. Et c’est ce qu’ils firent.

« [Nous] avons mené une attaqueutile sur un certain nombre de

professions. Les deux plus aiséessont naturellement la profession

d’enseignant et l’Église ;les deux plus difficiles sont

la loi et la médecine. » Dr John Rawling Rees, psychiatrebritannique, Planning stratégique

pour la santé mentale, 1940

C H A P I T R E D E U XL a p s y c h i a t r i e a t t a q u e l a r e l i g i o n

12

Lors d’une conférencedu Conseil National

de l’Hygiène Mentaledu Royaume-Uni, le psychiatre G. R.

Rees a souligné la« responsabilité »

de la psychiatrie pour« prendre le contrôle dela religion », préparant

ainsi le cadre pourl’attaque qui allait

être menée par lapsychiatrie contre

la religion.

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❚ « En bref, la nature des hallucinations de Jésus,telles que décrites dans les gospels orthodoxes, nouspermet de conclure que le fondateur de la religion chré-tienne était affligé de paranoïa religieuse. »22

Charles Binet-Sanglé, La Folie de Jésus, 1910

❚ « Tout ce que nous savons de lui se conforme siparfaitement à la description clinique de la paranoïaqu’il est à peine concevable que les gens puissent con-tester la précision de ce diagnostic. »23

William Hirsch, Psychiatre américain, Conclusions d’un psychiatre, 1912

❚ « Il est possible de ne pas être d’accord avecSchweitzer… Il assure que le fait que Jésus n’ait pas déve-loppé d’idées de douleur et de persécution rend la thèsed’une psychose paranoïaque caduque.

C H A P I T R E D E U XL a p s y c h i a t r i e a t t a q u e l a r e l i g i o n

13

L’année qui suivit, le Révérend Leslie DixonWeatherhead de l’église Méthodiste d’Angleterre,s’associa au psychiatre Percy Backus pour établirdes cliniques psychiatriques liées aux paroisses.

Il affirma que des pratiques telles que l’élec-trochoc, la cure de sommeil profond (une combi-naison de drogues et d’électrochocs connue égale-ment sous le nom de narcose prolongée), la psy-chochirurgie, les tranquillisants, et l’hypnoseétaient des compléments à la chrétienté.21

Le fruit de ces stratégies est aujourd’hui plusque visible.

La structure morale de la société s’est trouvéeet se trouve encore sous le feu nourri et concertéde ses adversaires avoués.

Les divorces, le chômage, l’abus de drogues,l’illettrisme et une épidémie de délinquance chez lesjeunes en sont le résultat. Chaque secteur de la socié-té qui a été « adapté » pour se conformer aux spéci-fications de la psychiatrie est devenu décadent.

Ceux vers qui les familles se tournaient autre-fois pour être guidées spirituellement - comme leclergé - sont tombés sous le contrôle de « l’expert »en santé mentale.

« ... Jésus-Christ aurait pu simplementretourner à son travail de charpentier

après l’application des traitementsmodernes de la psychiatrie. »

William Sargant, psychiatre anglais, 1974

William Sargant

L ’opposition et même l’hostilité idéologique fonda-mentales de la psychiatrie et de la psychologieenvers la religion et les standards moraux sont per-

ceptibles dans pratiquement chaque mot prononcé surle sujet. Rien n’est suffisamment sacré pour échapper àleur opinion « experte », pas même Jésus-Christ.

Les tentatives méprisables pour faire passer le fon-dateur de la foi chrétienne pour un « lunatique » et parlà même, condamner toute la chrétienté en la qualifiantde simple névrose et d’illusion, sont citées ici, non paspour être blasphématoires mais pour montrer le pro-gramme anti-religieux de la psychiatrie :

Cela n’est pas nécessairement vrai ; certains para-noïaques manifestent presque uniquement des idées degrandeur. »24

Winfred Overholser, psychiatre et président de l’Associationaméricaine de psychiatrie, dans un avant-propos de l’Étudepsychiatrique de Jésus, de Albert Schweitzer en 1948.

LA NÉGATION DU CHRISTIANISMEDésacraliser le champ sacré

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1

3

Depuis des siècles, le conseil spirituelincombait au clergé qui utilisait lesenseignements religieux pourréconforter les gens.

Les psychiatres ont utilisé la SecondeGuerre mondiale pour affirmer que lareligion n’avait pas réussi à résoudre leproblème de l’inhumanité de l’hommeenvers ses semblables, préconisantparallèlement les « solutions »psychiatriques et psychologiques.

Dès 1952, la psychologie étaitenseignée dans la plupart desséminaires et écoles supérieuresde théologie américaines.

Pour certains séminaristes, la prépara-tion au célibat passe par des confé-rences à connotation psychologiquequi attisent le désir sexuel.

Comme la psychiatrie affirme que lesproblèmes humains sont d’ordrebiologique – et non spirituel – lespsychiatres ont affirmé aux Églisesqu’ils pouvaient aider les prêtressexuellement perturbés.

Les scandales suscités par les prêtrespédophiles apparus ces dernièresannées sont directement liésà la subversion de la religionet à l’infiltration de l’Église.

2

456

FAITS IMPORTANTS

Les croyants ont été trahis par leSensitivity Training du psychologue allemand

Kurt Lewin (ci-dessus) ainsi que d’autrestechniques de conseils psychologiques qui se

sont développées sur une base non religieuse.

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Avant que ne s’exerce l’influence de lapsychiatrie et de la psychologie, leconseil pastoral était une des activitésles plus respectées au sein de la commu-nauté. Pendant des siècles, c’était le

devoir du clergé de répondre aux attentes spirituellesdes paroissiens. En se référant à la doctrine religieuse,ils aidaient ceux qui lesouhaitaient à donner unsens à leur vie, en leur pro-diguant réconfort et nour-riture spirituelle.

Le dictionnaire définitpastoral comme « d’unpasteur, son office ou sondevoir, un berger ou unguide spirituel » (du latinpastor, berger, et pascere,nourrir). Il définit conseilcomme l’action d’échan-ger des idées, ou de dis-cuter, ou de donner desconseils pertinents (dulatin consilium, conseil,délibération, et consulere,consulter, convoquer).Dans sa forme la pluspure, conseil veut diresagesse et prudence.

Constituant un obstacle majeur face à l’infiltrationpsychiatrique des Eglises, le conseil pastoral fut l’objetd’attaques en règle. Chisholm s’est appuyé sur laSeconde Guerre Mondiale pour affirmer que la religionn’avait pas réussi à résoudre le problème de l’inhuma-nité de l’Homme envers ses semblables, préconisantparallèlement les « solutions » psychiatriques et psy-

chologiques reposant sur une forme de conseil supposéscientifiquement prouvé.

En 1950, le psychologue d’origine allemande, KurtLewin et ses associés élaborent aux États-Unis unconcept psychologique appelé « T-Groupes » (T pourtraining, formation (ndt)). Le terme de « Sensitivity trai-ning » est une évolution de « T-Groupes ». Il fut décrit

comme ayant été conçu «pour étudier comment lesgens pouvaient être socia-lement et psychologique-ment manipulés pourperdre leur âme….»25

Le psychologue EdSchwein, qui a étudié lestechniques de lavage decerveau en Corée, admitque les méthodes utiliséesinconsciemment par lesÉglises pour former leurclergé aux conseils pasto-raux provenaient destechniques de lavage decerveau de Pavlov.26

Voici comment l’au-teur Gary Allen a décritrécemment l’impact qu’aeu le « Sensitivity Trai-

ning » sur la morale : « Après avoir écouté les autresconfesser leurs mauvaises actions, on se sent parfaitementprêt à concevoir que les siennes ne sont pas si graves,et donc à accepter des standards de moralité plus bas… Enrésumé, la “Sensitivity training” génère des “change-ments” en détournant la loyauté de la famille, du foyer, del’Église, des collègues… Les participants… sont contraintsà un choix immonde : moralité ou désobéissance morale. »27

« Peu de pasteurs ont envie deconsacrer du temps à examinerles preuves, à voir les tromperiespour ce quelles sont, à évaluer

les conséquences afin d’informerleurs ouailles des échecs de la

psychiatrie à se faire passer pourune science de la santé mentale. » Ed Bulkdey, Why Christians can’t trust Psychology,

(Pourquoi les Chrétiens ne peuvent pasfaire confiance à la psychologie), 1993

C H A P I T R E T R O I SL e c o n s e i l p a s t o r a l p e r v e r t i

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CHAPITRE TROIS Le conseil pastoral

perverti

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Cependant, considé-ré comme un phénomènesocial incontournable, cedernier se répandit rapi-dement au sein des égliseset parmi les leaders reli-gieux, y compris au seindu Conseil National desÉglises (NCC) et duConseil Mondial desÉglises.28

En 1952, 83 % desséminaires et cours dethéologie nord-améri-cains intègrent un ouplusieurs cours de psy-chologie dans leurprogramme. En 1961,environ 9 000 sémina-ristes avaient suivi descours de « conseil pas-toral clinique » à conno-tation psychologique.Les psychiatres ont inté-gré un nombre croissantde membres du clergédans les Académies amé-ricaines de santé mentaleet de religion.29

L’Association améri-caine des conseillers chré-tiens est passée de 700professionnels de la santémentale en 1991 à 50 000aujourd’hui.30

Dans Why Christians can’t trust Psychology, (Pour-quoi les Chrétiens ne peuvent pas faire confiance à la psy-chologie), Ed Buckley a écrit : « Peu de pasteurs ont enviede consacrer du temps à examiner les preuves, à voir lestromperies pour ce quelles sont, à évaluer les conséquencesafin d’informer leurs ouailles des échecs de la psychiatriequi cherche à se faire passer pour une science de lasanté mentale ». Buckley dit encore : « Les collèges et lesséminaires chrétiens ont “avalé” sans réfléchir cette trom-perie incroyable et maintenant ils encouragent activementles Chrétiens à se soumettre aux intrusions, méthodes etdécouvertes de la psychologie séculière. »31

Sachez que le programme de conseil pastoral

d’un séminaire de théo-logie américain bienconnu comprend : « Lamaladie physique ; lessymptômes des besoinsnerveux et mentaux ; lespersonnalités équil i -brées et déséquilibrées,les découvertes de lapsychiatrie contempo-raine et son évaluationen termes de Chrétientéévangélique ».

[Sa version 2004« mêle psychologie etthéologie en pratiqueclinique » et impose desconcepts du type « mala-die mentale persistante,désordres neuropsycho-logiques, dépression,(et) dysfonctionnementfamilial. »]

La rapidité et l’ef-ficacité à démanteler lathéologie ont été claire-ment illustrées au coursd’une conférence de psy-chiatrie qui eut lieu auRoyaume-Uni en 1967.L’intervention du révé-rend Sydney Evans rap-pelle effroyablement leprogramme de BrockChisholm :

« Que signifie aujourd’hui la responsabilité à lalumière des découvertes de la psychanalyse ?

Est-ce que les mots bien et mal sont encore d’unequelconque utilité à la lumière de nos nouvelles connais-sances sur les modèles de comportements compulsifs ? …Je pense qu’une des tragédies de la Chrétienté c’est des’être empêtrée dans la moralité. »32

Le psychologue praticien Paul Pruyser a faitétat de l’impact destructif des « disciplines psycho-logiques dans la formation du clergé. » : « Le mot“âme” a perdu son sens premier et même sa crédibilité…on va découvrir, qu’il le veuille ou non, qu’il devient aussiun travailleur de la santé mentale de premier plan ou

C H A P I T R E T R O I SL e c o n s e i l p a s t o r a l p e r v e r t i

16

Carl Rogers

« Nous pouvons choisir d’employer nosconnaissances toujours plus larges pourréduire en esclavage les gens de la pire

façon jamais imaginée ; en lesdépersonnalisant et en les contrôlant avec

des méthodes si insidieuses qu’ils ne serendront peut-être jamais compte de

la perte de leur personnalité. » Carl R. Rogers, ancien président de l’Association

américaine de psychologie

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qu’il sera considéré en tant que tel par les spécialistes dela santé mentale. »33

Dans Le Mythe de la Psychothérapie, le Dr ThomasSzasz, Professeur émérite en psychiatrie, expliqueque la première raison pour laquelle il avait écrit celivre était de : « démontrer comment, après le déclin de lareligion et le développement de la science au XVIIIe siècle,la guérison des âmes (pécheresses), autrefois partie inté-grante des religions chrétiennes, fut transformée en guéri-son du mental [malade] pour devenir partie intégrante dela science médicale. »34

La tradition, l’héritage et la pratique du conseilpastoral d’essence spirituelle se sont progres-sivement transformés en conseil humaniste et psy-chologique, pour finir par être pratiquement inexis-tant de nos jours.

Susciter la perversion moraleEn 1950 parut pour la première fois, le magazi-

ne américain Pastoral Psychology (Psychologie pas-torale). Dans le comité consultatif de ce magazineapparaissait Carl R. Rogers, psychologue et prési-dent bien connu de l’Association Américaine dePsychologie.

Rogers déclara : « Nous pouvons choisir d’em-

ployer nos connaissances toujours plus larges pour rédui-re en esclavage les gens de la pire façon jamais imaginée ;en les dépersonnalisant et en les contrôlant avec desméthodes si insidieuses qu’ils ne se rendront peut-êtrejamais compte de la perte de leur personnalité ».35

En 1964, grâce à une subvention sur 3 ans accor-dée par l’Institut national américain pour la santémentale (NIMH), Rogers a mené des expériences surquatorze ordres religieux, y compris les Sœurs de laMiséricorde, les Sœurs de la Providence, les Jésuites,les Franciscains, et autres organisations catholiques.Rogers fut rejoint par le psychologue catholiqueWilliam Coulson, qui admit plus tard que les tech-niques psychologiques employées sur le clergéavaient pour objectif de « provoquer une épidémie dedéviance sexuelle au sein du clergé et des thérapeutes ».Il renonça à cette technique.36

L’étude ne dura que deux ans, date à laquellel’objet des expérimentations de Rogers, l’ordre desSœurs du Cœur Immaculé de Marie (IHM) futanéanti. En 1993, Coulson revint sur ses actions etconfessa à la Catholic Press (Presse Catholique) :

« Nous avons corrompu un grand nombre d’ordresreligieux de la Côte Ouest dans les années 60 en fai-sant parler les sœurs et les prêtres de leur détresse. …Quand nous avons commencé, il existait 560 religieuses.

Le psychologue catholiqueWilliam Coulson décla-rait à la Catholic Press

(Presse Catholique) que les« études » psychologiquesadressées aux congrégationsréligieuses les avait corrom-pues et que l’une d’entreelles, l’ordre des Sœurs duCœur Immaculé de Marie(IHM) avait été anéantiepar un taux croissant de reli-gieuses qui ne voulaient plusse dédier à leurs vœux.

Détruire la foi

William Coulson

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Un an après nos premièresinterventions, 300 d’entreelles envoyèrent une péti-tion à Rome pour être libé-rées de leurs vœux. Ellesne voulaient plus être sousl’autorité de quiconquesauf celui de leur moiimpérieux. »

Coulson expliquaitégalement que : « Lerésultat évident de l’édu-cation sexuelle, à la Rogérienne - Thérapie de Carl Rogers- est davantage d’expérience sexuelle. La psychothérapiehumaniste, celle qui a véritablement bouleversé l’Egliseen Amérique… influence considérablement la plupart desformes d’éducation, comme l’éducation sexuelle, pour lesrendre aberrantes. »37

Il rapporte que Rogers et lui-même savaient quece qu’ils étaient en train de créér était « vraiment dia-bolique ».

En 1992 un séminaire de dynamique de groupe– Sensitivity Training – appelé « Orientation pour uneforme de vie de célibat » fut mis en place pour dejeunes séminaristes à l’Institut théologique deFribourg (Allemagne, NDT). Le questionnaire conte-nait de nombreuses questions à compléter concer-nant leur activité sexuelle :

❚ Je la considère comme une condition préalablepour un véritable plaisir sexuel si...

❚ Le moment le plus excitant de mon expériencesexuelle, où je me suis senti particulièrement heu-reux physiquement et émotionnellement était…

❚ En ce moment, je suis capable de satisfaire mesbesoins de tendresse et d’érotisme jusqu’au pointoù…

❚ J’estime mes possibilités d’expression érotiquecomme suit :

❚ La première expérience érotique dont je peuxme souvenir était…

❚ Les trois principaux souhaits que j’ai pour lefutur concernant le domaine de l’érotisme sexuelsont…38

Les participants étaient amenés à « bouger leurbassin d’avant en arrière » puis, deux par deux,à mettre un coussin à hauteur du bassin et à se pous-ser l’un contre l’autre au niveau des parties géni-tales. L’Hebdomadaire Suisse Catholique rapporte en1994 qu’au lieu d’être une orientation pour une

vie de célibat, il s’agis-sait plutôt « d’un acte deséduction entre lesfuturs prêtres » dont lebut était « d’exciter leurdésir sexuel ».39

De nos jours, lesséminaires de théologieproposent des cours de« sexualité humaine »pour évaluer et traiterles « troubles sexuels »

et les « troubles psychosexuels ».Si l’on se rappelle que, d’après les déclarations

de William Coulson, le résultat de l’éducationsexuelle est « plus d’expériences sexuelles », il ne sub-siste aucun doute quant aux intentions et aux butsdes psychologues...

La perversion sexuelleutilisée comme arme

Dans World History of Psychiatry (L’HistoireMondiale de la Psychiatrie), John G. Howlesexplique : « Aussi longtemps que les problèmes psy-chiatriques étaient ceux de “l’âme” », le clergé et les phi-losophes « pouvaient être concernés de manière profes-sionnelle par ces problèmes. »40 La redéfinition desproblèmes et des conduites criminelles de l’hommeen des termes « médicaux » et « biologiques »représente la moitié du travail qui consiste àdétourner brutalement la guérison spirituelle auprofit de la psychiatrie. L’autre moitié consiste àleurrer les églises en les poussant à confier lesmembres du clergé qui sont sexuellement déséqui-librés entre les mains de personnes supposéesapporter une « aide professionnelle ».

En 1951, l’Institut psychiatrique « Institute ofliving » (Institut de la vie), dans le Connecticut, États-Unis, loua les services du Dr Francis J. Braceland entant que chef du service de psychiatrie. Il deviendrale futur Président de l’Association Américaine dePsychiatrie. Selon un article du New Yorker en 2003,Braceland appela les évêques catholiques à se débar-rasser de leur « antipathie traditionnelle envers lesenseignements psychiatriques et à y rechercher plutôt uneaide médicale pour leurs prêtres perturbés. » Tenantcompte du charisme de Braceland auprès desévêques, l’Institut de la vie commença à recevoir despatients.41

C H A P I T R E T R O I SL e c o n s e i l p a s t o r a l p e r v e r t i

18

« Les techniques psychologiquesemployées sur le clergé avaient pourobjectif de “provoquer une épidémie

de déviance sexuelle au sein duclergé et des thérapeutes.” »

William Coulson, psychologue, 1993

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En 1986, un prêtre, connu pour pédophilie etsous traitement psychiatrique, fut accusé d’attentatà la pudeur sur un enfant. Il fut envoyé à l’Institutde la vie pour une aide psychiatrique. Dans un rap-port visant à disculper ce prêtre, le Dr RobertSword écrit : « Ce n’est pas un cas classique de pédo-philie, du fait que les abus étaient sporadiques et se sontarrêtés. Ils avaient quelque chose de ludique et d’enfan-tin. Ils n’étaient pas stimulants sexuellement ou éroti-quement, ils n’étaient pas sadiques ni sans remords. »Les psychiatres ont préconisé son retour dans saparoisse, disant toutefois que la décision finaleappartenait à l’Église.

« Le patient nous a confirmé que ces pulsions épiso-diques de pédophilie étaientmaintenant sous contrôle etqu’il pouvait recommencersa vie de façon constructive,puisqu’il suivait une psy-chothérapie et qu’il avait vuun psychiatre 10 ans aupa-ravant » écrit le Dr Swords.

En 1991, il y eut denouvelles plaintes por-tées pour abus sexuelssur des enfants contre cemême prêtre. Selon lesconseils psychiatriques,le prêtre était « malade »,non pas criminel, et il futenvoyé dans une autreinstitution psychiatrique.

Le prêtre finit paravouer qu’il était pédo-phile depuis les années 60.

En septembre 2002,l’archevêché de Bostonmit fin à 86 poursuitescontre ce même prêtreen transigeant pour une somme de 10 millions dedollars, ce qui est un prix élevé à payer pour desconseils psychiatriques calamiteux.

Comme l’écrivit le journaliste Barry Werth,« L’usage par l’Église de la psychiatrie ou plusprécisément la règle adoptée par les évêques consistant àenvoyer les prêtres suspectés d’avoir abusé de mineursaux psychiatres et aux psychologues, plutôt que de lesdénoncer à la police, est devenu un des éléments des plusperturbateurs et des plus coûteux. »42

« L’usage par l’Église de lapsychiatrie ou plus précisément la

règle adoptée par les évêquesconsistant à envoyer les prêtres

suspectés d’avoir abusé de mineursaux psychiatres et aux psychologues,

plutôt que de les dénoncer à lapolice, est devenu un des élémentsdes plus perturbateurs et des plus

coûteux. »

Barry Werth, Le New Yorker, 2003

Le Révérend Christopher Coyne a annoncé en septembre2003 que l’Archevéché de Boston paierait 85 millions dedollars à plus de 500 personnes ayant été abusées sexuel-lement par des prêtres catholiques romains. La confiance de l’Église envers le conseil psychiatrique s’est révélée trèscoûteuse, en matière de finances et de dommages occasionnés.

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Les psychiatres et psychologuesprésentent le taux le plus élevéd’abus sexuels parmi toutes lesprofessions de santé. Il en va demême pour l’usage de drogues,le taux de divorces ou de suicides.

En 2001, une étude menée auxÉtats-Unis a montré qu’un patientsur vingt abusé sexuellement parson thérapeute était mineur.

10 % des psychiatres etpsychologues de par le mondeadmettent avoir abusésexuellement de leurs patients.

Les symptômes utilisés pourdiagnostiquer un trouble mentalchez une personne ne constituentpas des preuves de l’existenced’une maladie réelle.

La psychiatrie et la psychologiene sont pas des disciplinesscientifiques car elles ne sont pascapables de fournir des preuvesobjectives quant à l’existencemême de ce qu’elles sontsupposées diagnostiquer et traiter.

543

12

FAITS IMPORTANTS

L’invention de troubles tels qu’ils sont énumérés dans le Diagnostic andStatistical Manual of Mental Disorders (Manuel diagnostique et

statistique des troubles mentaux) (DSM) et la section des maladiesmentales dans l’International Classification of Diseases (ICD)

permet à la profession psychiatrique d’étiqueter des millions de gens et de leuradministrer des médicaments, pour son plus grand profit.

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Si les églises y regardaient de plus près, ellesverraient entre autres choses, que les psy-chiatres et les psychologues se classent net-tement en tête parmi les professions desanté pour le nombre d’abus sexuels com-

mis par ses membres. Leurs « thérapies » ou leurs« traitements » sont au mieux sans valeur et aupire, mortels.

Dans le domaine des abus et des agressions surdes enfants, les psy-chiatres et les psycho-logues sont sans pareil.Une étude américainemenée en 2001 auprèsdes psychologues sur larelation sexuelle théra-peute-client a déterminéqu’un patient sur 20ayant été abusé sexuelle-ment par un thérapeuteétait un mineur.

Les victimes avaiententre 3 et 17 ans pour lesfilles, et entre 7 et 16 anspour les garçons.43 Lamoyenne étant de 7 anspour les filles et de 12 anspour les garçons.44

Dans un article publié dans la revue InsightNews Magazine, de Washington D.C., du 26 avril1999, le professeur de psychiatrie clinique infanti-le, Richard Gardner minimisait le crime. Pour lui,« les réactions excessivement moralisatrices et puni-tives de la société envers les pédophiles... vont bien au-delà de ce que je considère être la gravité du crime. » Ila suggéré que cette pédophilie serve à des butsprocréatifs !

Au moins 10 % des 650 000 psychiatres et psy-

chologues à travers le monde avouent abuser sexuel-lement de leurs patients. Selon une étude, ce chiffrepourrait atteindre 25 % – plus de 162 000 cas.

Une étude canadienne réalisée en 1997 a révéléque 10 % des psychiatres admettaient avoir abusésexuellement de leurs patients, et que 80 % étaientdes récidivistes. Bon nombre avaient suivi sans suc-cès une analyse ou une psychothérapie personnelledans le but de se réhabiliter.45

Psychiatres et psy-chologues ont aussi leplus haut pourcentage dedrogués, de divorces etde suicides parmi lesmédecins. Aux États-Unis, 40 % des psy-chiatres seront poursuivisen justice pour faute pro-fessionnelle au cours deleur carrière.46

Ce ne sont sûrementpas les « experts » aux-quels les églises devraientse référer.

Diagnosticdécevant

Qu’est-ce qui consti-tue une véritable science ? Ed Bulkley, dans Pourquoi leschrétiens ne peuvent-ils pas faire confiance à la psychologie,souligne que c’est la connaissance organisée du mondematérialiste, obtenue par un procédé en quatre étapes :1) l’observation de phénomènes ; 2) la collecte de don-nées ; 3) la création d’une hypothèse ou d’une théoriepar le raisonnement inductif, et 4) confirmation de l’hy-pothèse par l’observation répétée et des expériencescontrôlées. Cela doit marcher de façon systématique etinvariable.

CHAPITRE QUATRELe mal sous couvert

de « science »

Au moins 10 % des 650 000 psychiatres et psychologues à travers

le monde avouent abuser sexuellementde leurs patients. Psychiatres et

psychologues ont aussi le plus hautpourcentage de drogués, de divorces

et de suicides parmi les médecins. Ce ne sont sûrement pas les

« experts » auxquels les églises devraient se référer.

C H A P I T R E Q U A T R EL e m a l s o u s c o u v e r t d e « S c i e n c e »

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La psychiatrie et la psychologie répondent-elles àces critères ? La réponse est catégoriquement non.

Le dictionnaire Websters définit fiction comme« toute chose ayant été imaginée ou fabriquée. »Quiconque examinerait le Manuel diagnostique et statis-tique des troubles mentaux (DSM) et la section santé men-tale de la Classification internationale des maladies (ICD ver-sion 10) pourrait difficilement le placer dans une autrecatégorie que celle-là.

Pour le docteur Thomas Szasz : « Si une “maladie”doit être scientifiquement considérée comme telle, on doit êtred’une manière ou d’une autre capable de s’en approcher, de lamesurer ou de la tester de façon scientifique, comme par uneanalyse de sang ou un électroencéphalogramme. Si elle nepeut pas être mesurée - comme c’est le cas [avec la]... “mala-die mentale” – alors l’expression “maladie” est au mieux unemétaphore... et donc “traiter” ces “maladies” est une... entre-prise non scientifique. »47

La psychologue canadienne Tana Dineen affir-me que : « Contrairement au diagnostic médical quiimplique une cause probable, un traitement approprié etun pronostic réaliste, les troubles énumérés dans le DSM-IV [et l’ICD-10] sont des termes choisis suite à un accordentre pairs » – un vote par les membres du comité del’APA.48 En d’autres termes, ils ne sont pas rattachésà une science objective.

Lisa Bazler, écrivain chrétien et ancienne psy-chologue déclara en 2002 que : « On ne peut pasconsidérer la psychologie... comme une discipline scien-tifique... car le thérapeute et le psychiatre ne peuvent pasobjectivement mesurer ni analyser les causes et lesremèdes à l’anxiété à l’aide de statistiques répétées,comme un médecin et son malade peuvent mesurer etanalyser les causes et les remèdes d’une fracture de la cheville. »49

Le psychologue clinicien Ty Colbert dit que,pour adopter un modèle biologique psychiatrique,on doit d’abord « Croire en un monde matérialiste, nonspirituel... le modèle médical prétend qu’il n’y a pas d’ac-tivité mentale qui soit due à une dimension spirituelle.Toute activité, même ses convictions religieuses ou lacroyance en Dieu, ne sont rien de plus que la résultanted’une activité cérébrale. »50

La seule preuve, dit-il, qui fait d’une maladiementale une maladie « sont les symptômes utilisés pardes professionnels pour étiqueter une personne sous lenom de malade mental. Mais les symptômes utilisés pourdiagnostiquer une personne comme étant mentalement

DONALD PERSSONPersson, psychologue dans l’Utah, se décrivait lui-même comme quelqu’un de« moral » lorsqu’il fut condamné en 1993à 10 ans de prison pour le viol d’une enfantde 12 ans. Les preuves ont montré qu’ilaurait abusé sexuellement de pas moins de 16 jeunes filles, plusieurs de moinsde 5 ans, et cela depuis 1975.

ANTONIO DEGUZMANDeguzman, un psychiatre pour adolescentsdu Massachussetts a été condamné de3 à 4 ans de prison, et à 15 ans de libertésurveillée pour avoir commis des attou-chements sur 3 jeunes patients masculins.

CHRISTOPHER ALLISONLe psychiatre Allison,

du Royaume-Uni, a été condamnéà 10 ans de prison en 2002

pour viol et abus sexuelsur six patients.

Le pourcentage élevé de condamnations chez les professionnels de la santé mentale prouve bien quetoute prétention de leur part à se poser en experts de la psyché humaine est vaine. Un rapport sur plusde 800 condamnations de psychiatres, psychologues, psychothérapeutes entre 1998 et 2004 révèleque plus de 43 % avaient été condamnés pour escroquerie, vol et détournements de fonds, 32 %pour crimes sexuels et 6 % pour homicide involontaire et meurtre. En voici quelques exemples :

BJARNE SKOVSAGERPsychologue Danois, Skovsager

a été condamné à six ans de prisonen 2002 pour de nombreux abus

sexuels graves, incluant la sodomie,et pour outrage public à la pudeur,

sur 3 garçons âgés de 7 et 11 ans.

DES CONSEILLERS IMMORAUXPardonner la délinquance

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malade (le désespoir, l’abattement la tristesse, la colère, lahonte, le sentiment de culpabilité) ne sont pas des mar-queurs biologiques. Il n’y a pas d’évidence que ces expres-sions soient de nature physique. Ils indiquent tous uneâme blessée. »51

Aujourd’hui, il est difficile de trouver un problème de la vie qui ne corresponde pas à un diagnostic psychiatrique : l’enfant qui se trémousseou joue de manière excessive est « hyperactif » ; sil’enfant refuse de prendre des drogues psychia-triques altérant le psychisme, il s’agit d’un « refusde suivre le traitement » ; la per-sonne qui renonce à consommerdu café a « un état de rejet pour lacaféine. » Si un enfant a de mau-vais résultats en maths, il présen-te un « trouble des mathéma-tiques. » S’il éprouve des difficul-tés pour rédiger un texte bienstructuré, ceci n’est pas, selon lesnormes psychiatriques, un pro-blème qu’un enseignant devraitcorriger mais un « trouble de l’ex-pression écrite. »

Dans une étude de 1989 inti-tulée « La religion et la culpabilitédans les TOC [troubles compulsifsobsessionnels] » il a été posécomme hypothèse que la religion,par sa moralité rigoureuse, a ten-dance à rendre les gens fous. Lesauteurs ont conclu : « ...[La] patho-logie du trouble compulsif obsession-nel était absolument et de façon signi-ficative en corrélation avec le degré dereligiosité... »52

Comble de l’ironie et de l’arrogance, les der-niers manuels psychiatriques DSM-IV et ICD-10classent la religion dans une nouvelle catégorie demaladie mentale. Sous les références : « V.62.89 »(DSM-IV) et « Z71.8 » (ICD-10), on retrouve « lesproblèmes religieux ou spirituels ». Non seulementles psychiatres ont eu l’audace de prétendre queJésus-Christ était un cas pathologique, mais mainte-nant, ils remettent en question les valeurs spiri-tuelles, apposant l’étiquette de trouble mental à lareligion tout entière.

« [On] ne peut pas considérer la psychologie... commeune discipline scientifique... car le thérapeute et le psychiatrene peuvent pas objectivement mesurer ni analyser les causes

et les remèdes à l’anxiété à l’aide de statistiques répétées,comme un médecin et son malade peuvent mesurer et analyser

les causes et les remèdes d’une fracture de la cheville. »Lisa Bazler, écrivain chrétienne et ancienne psychologue, 2002

LA THÉORIE BIDON DU CERVEAU Le cerveau, dont les illustrations figurent dans quantités de brochures populaires, a fait l’objet de dissections, d’étiquetages et d’analyses de la part des chercheurs enpsychiatrie ; ceux-ci ont assailli le public avec leurs dernières théories sur les « anomalies» du cerveau. Comme pour les autres théories psychiatriques, il n’y a aucune preuvebiologique qui puisse confirmer cette opinion. Comme l’explique le Dr Elliot Valenstein,Ph. D., auteur de Blaming the Brain (Tout est la faute du cerveau), « [Il] n’existe aucuntest disponible pour mesurer l’état chimique du cerveau d’une personne vivante. »

Dr Elliot Valenstein

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Historiquement, la religion a servi de source d’in-spiration et de creuset pour le développement etle maintien de standards élevés de moralité. Suite

aux incessantes agressions de la psychiatrie, les préceptesmoraux de nos grandes religions sont devenus de plus enplus démodés dans le monde « moderne » d’aujourd’hui.Selon la psychiatrie et la psychologie, il n’existe ni bien ni mal.

Depuis 1967, le système éducatif s’est mêlé de la ques-tion des mœurs en mettant en place ce qu’on appelle la« Clarification des valeurs ». Il s’agit d’une technique déve-loppée au sein du mouve-ment de « l’Éducation par lerésultat » (OBE – Outcome-Based Education). La« Clarification des valeurs »développée à l’origine enAllemagne, fit son entréedans les écoles américainessous de nombreuses appel-lations diverses : SensitivityTraining - formation à l’esti-me de soi, maîtrise de lacolère, et résolution desconflits pour n’en citer quequelques-uns. Ce ne sontque des techniques men-tales destinées à modifier lecomportement – ou plusgrossièrement, à altérer lescroyances.53

D’après William Kilpatrick, l’auteur de Pourquoi Johnnyne peut-il pas différencier le bien du mal ?, cette technique metl’accent sur « les sentiments, son propre développement et uneattitude dénuée de tout sens critique ». Cependant, « À aucunmoment, il n’est proposé de guide moral ni de formation du carac-tère. Les vertus ne sont ni expliquées ni discutées, aucun modèlede bonne conduite n’est offert, aucune raison n’est donnée expli-quant pourquoi un garçon ou une fille pourraient vouloir êtrebon(ne)s en premier lieu... Ils sortent de là avec l’impression quemême les valeurs les plus fondamentales sont des sujets dediscorde. » Il avertit : « ... La raison de leurs mauvaises notes etdu fort déclin des valeurs morales devient tout de suite évidente. »54

Beverly Eakman, éducatrice et auteur du livre leClonage de l’esprit américain : éliminer la moralité par l’édu-cation, décrit l’impact de l’influence psychiatrique et psy-chologique sur les écoles : « Leur programme officiel a été derenoncer aux programmes systématiques, intellectuels et auxprogrammes d’études basés sur la connaissance en faveur de pro-grammes psychologiques qui placent les systèmes d’émotions etde croyance au-dessus de n’importe quelle... fonction rationnel-le, ou communicative. Les informations que les jeunes ont

apprises étaient en fait nuisibles. »55

À Mayence, en Allemagne, le Ministère de Santé apublié un livret appelé, Parlons du sexe dans lequel unjeune pose la question : « Pendant combien de temps uncouple devrait -il être ensemble avant de commencer à avoir desrelations intimes ? » La réponse donnée est : « Il n’y a pas derègle, vous n’êtes pas obligé de faire quoi que ce soit. Faites ceque vous aimez et lorsque vous le voulez. Seules vos émotions(vos sentiments) comptent. »

En Allemagne encore, un rapport de 1993 intitulé :Perversion statt Aufklärung (La perversion remplace les

cigognes et les choux), mon-tra comment des millionsde Deutsch marks prove-nant du contribuableavaient été dépensés parun Centre d’Aide pour leSIDA. Des articles et destextes pornographiquesavaient été fournis auxenseignants, chargés desclasses d’éducation sexuel-le. Les programmes pourles 12 ans et au-dessus pro-posaient aux étudiants dessujets de discussionincluant : « Avez-vous déjà vu un film pornogra-phique ? ». (Il y avait desréponses multiples à choi-sir, allant de la pensée que

c’était stupide à la sensation d’être excité par cela.) Etencore « Avez-vous jamais caressé quelqu’un dans unevoiture ? » ou « Quelle est l’importance de la sexualitédans votre vie ? »56

Des questionnaires indiscrets de ce type, ainsi quedes tests et « une observation de la santé mentale » sontutilisés dans les écoles des États-Unis et de bien d’autrespays aujourd’hui.

Les enfants droguésAlors qu’autrefois, envoyer ses enfants à l’école était

la garantie qu’ils recevraient une éducation structurée,riche et utile, les parents d’aujourd’hui s’inquiètent nonseulement du déclin des standards moraux mais aussi del’escalade de la consommation de drogues.

Un stimulant prescrit pour le THADA est plus puis-sant que la cocaïne. L’administration américaine DEA(équivalent de la brigade des stupéfiants) signale quecette drogue peut aussi rendre dépendant et susciter des« épisodes psychotiques, un comportement violent et desconduites bizarres. » Le suicide est une complication

« Leur programme officiel a été derenoncer aux programmes systématiques,intellectuels et aux programmes d’étudesbasés sur la connaissance en faveur derégimes psychologiques qui placent lessystèmes d’émotions et de croyance au-dessus de n’importe quelle... fonction

rationnelle, ou communicative. Lesinformations que les jeunes ont apprises

étaient en fait nuisibles. » Beverly Eakman, éducatrice et auteur de

Cloning of the American Mind : Eradicating moralitythrough education (Le Clonage de l’esprit américain :

éliminer la moralité par l’éducation), 1998

DES TRAITEMENTS NOCIFSLes enfants en danger

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À cause des fausses idées propagées par la psychiatrie selon lesquellesles gens ne sont rien de plus que des animaux, les taux de suicide,de délinquance, d’abus de drogues et de grossesses involontairesont augmenté de manière considérable chez les adolescents.

majeure lors du sevrage de ces drogues comme pour toutedrogue de type amphétamine.

À des millions d’enfants, on a prescrit des antidé-presseurs inhibiteurs sélectifs de la recapture de laSérotonine (SSRI). En 2003, l’agence britannique decontrôle médical a averti les médecins qu’il ne fallait pasprescrire ces antidépresseurs aux moins de 18 ans à causedu risque de suicide. En 2004, l’agence américaine decontrôle de la nourriture et des médicaments (FDA) apublié un avertissement similaire, il en fut de même pourles organismes de contrôle australiens, canadiens, et européens.

Les psychiatres poussent ces drogues dangereusesdans nos écoles alors qu’ils savent qu’il y a beaucoup deproblèmes de l’enfance qui peuvent ressembler à des symp-tômes du THADA, mais qui sont, en fait, des réactions aller-giques. Des taux élevés de plomb dans l’environnementpeuvent conduire des enfants vers une situation d’échecscolaire et vers un comportement délinquant ou agité ; untaux élevé de mercure dans le corps peut causer de l’agita-tion ; les pesticides peuvent engendrer la nervosité, unefaible concentration, l’irritabilité, des problèmes de mémoire,et la dépression. La plupart du temps, les enfants ont sim-plement besoin de recevoir des cours particuliers et d’ap-prendre comment étudier efficacement.

Une solution pour les gens qui éprouvent des symp-tômes de troubles mentaux, serait de s’assurer qu’aucunecondition physique sous-jacente ne cause le problème.Charles B. Inlander a écrit dans la Médecine à l’épreuve : « Lesgens qui ont des troubles psychiatriques ou du comportement,véritables ou prétendus tels, reçoivent de mauvais diagnostics -aussi préjudiciables - dans une forte proportion.... Bon nombred’entre eux n’ont pas de problèmes psychiatriques mais mon-trent des symptômes physiques qui peuvent sembler similaires àdes troubles mentaux, et donc le diagnostic est erroné, ils sontmis sous drogues, placés dans les institutions, et envoyés dansdes limbes d’où ils ne reviendront jamais... »57

Selon le Manuel d’évaluation médicale publié par leDépartement californien de la santé mentale (1991) : « Lesprofessionnels de la santé mentale travaillant dans un quelconquesystème de santé mentale, ont une obligation professionnelle etjuridique de repérer la présence de maladies physiques chez leurspatients... maladies physiques qui peuvent causer un trouble men-tal chez le patient [ou] peuvent aggraver un trouble mental... »58

On doit imposer par la loi que les services de la santémentale possèdent un équipement de diagnostic complet etfassent appel aux services de médecins généralistes. Rienque cela suffirait à diminuer les demandes d’admissionspsychiatriques de 40 % en révélant des problèmes phy-siques sous-jacents non diagnostiqués.

Il y eut un temps où la société considérait que « laconfession est bonne pour l’âme. » De nos jours, l’âme ayantété abolie par la propagande psychiatrique, et « le bien » et« le mal » discrédités, le message envoyé à la société pré-tend que « la confession réduira votre estime, qui du reste,n’est rien de plus qu’un accident biochimique de la naturequi se contrôle mieux par les drogues. »

Ce n’est pas une surprise dès lors, qu’avec la soupapede sécurité que représente la confession, et le caractère sacréde la religion qui est discrédité, bon nombre d’enfants etd’adultes vivent aujourd’hui des vies dépourvues de spiri-tualité, marquées par la culpabilité, l’insécurité, sans soula-gement possible ni espoir pour l’avenir.

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La psychiatrie et la psychologieont régulièrement clamé queles gens devraient être sauvésdu joug de l’éducation religieuseet des contraintes de la morale.

La Chrétienté ainsi que la plupartdes religions du monde sont làdepuis des milliers d’années sansqu’elles n’aient eu besoin dela psychologie qui n’existe quedepuis le 19ème siècle.

Des études démontrent qu’il existedes effets bénéfiques pour ceux quipossèdent la foi, tant sur le planmoral qu’émotionnel et que les abusde drogues sont plus fréquents chezles personnes n’ayant aucun intérêtpour la religion.

Les Églises et les paroissiens, enreprenant des mains de la psychiatrieet de la psychologie le contrôlede leur religion, contribueront auretour d’une société moralementet spirituellement forte.

FAITS IMPORTANTS

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B ro c k C h i s h o l m , c o f o n d a t e u r d e l aFédération mondiale de la santé mentale,déclara un jour à des psychiatres : « Sans lagrande aide des psychologues et des psychiatres,il est tout à fait probable que l’humanité ne sur-

vivrait pas très longtemps aux changements effrayants quise produisent. » Il a annoncé la disparition de la race àmoins qu’elle ne soit libérée de « ses modes de fonction-nement où s’entremêlent et s’enchevêtrent émotions et rai-son » et il a exhorté les psychologues et psychiatres àdevenir les dirigeants du « développement planifié d’unnouveau genre humain. »

La psychiatrie et la psychologie ont constammentclaironné que les hom-mes devaient se libérerdu joug de l’éducationreligieuse et des codesmoraux contraignants.A la suite de cela, leschances de survie del’humanité ont été sévè-rement réduites. Au lieud’un monde meilleur, ilsont créé plus de guerreset de conflits ; des mil-lions de personnes sont maintenant asservies par desneuroleptiques et soumises à des traitements barbares ;des millions d’autres sont illettrées, mais plus impor-tant encore, la religion a été soumise et entravée.

Lisa Bazler, ancienne psychologue, et auteuren 2002 du livre La psychologie démystifiée, écrit :« Considérons le fait que la psychologie n’existait pas avantles années 1800. Comment les chrétiens ont-ils pu vivrependant mille huit cents ans sans la psychologie ? Ilsvivaient plutôt bien. En savons-nous plus que Paul, Jean ouPierre sur comment vivre une foi chrétienne ? Évidemmentnon, mais les thérapeutes chrétiens pensent qu’eux savent…

Les thérapeutes chrétiens prêchent un faux évangile quicontredit les Écritures et se conforment aux opinionsd’hommes qui haïssent la religion et ont supprimé Dieu detoutes leurs théories sur le comportement humain. »60

Une étude réalisée à l’Université de Columbia ennovembre 2001 a montré que les adultes qui n’avaientjamais assisté à des services religieux étaient 5 foisplus susceptibles d’utiliser des drogues illégales, et7 fois plus de boire, comparés à ceux qui témoignentde leur foi chaque semaine. Les adolescents sans reli-gion étaient trois fois plus prédisposés à s’adonner àla boisson, avaient presque 4 fois plus de chances defumer de la marijuana, et 7 fois plus de prendre

d’autres drogues illicites.D’autres études mon-trent également les effetsbénéfiques de la religionsur la santé mentale etphysique et sur l’espé-rance de vie.

Il incombe à tousceux qui sont concernéspar la préservation de laliberté religieuse, deprendre conscience de cette

réalité pour mettre fin à cette trahison. Quelque chosepeut et doit être fait pour contrer ces professions mora-lement et intellectuellement épuisées - la psychiatrie etla psychologie. Il est temps de débarrasser nos églises,nos écoles et nos maisons de leur influence nocive. Il esttemps, pour le clergé et les paroissiens responsables, dereprendre les rênes des mains de la psychiatrie et de lapsychologie pour inverser les tendances sociales des-tructives qui prévalent de nos jours. C’est seulementde cette façon que nous pourrons créer une société dejustice, de dignité et de force spirituelle dont nouspourrons être fiers.

CHAPITRE CINQRendre son âme

à l’Homme

C H A P I T R E C I N QR e n d r e s o n â m e à l ’ H o m m e

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« Considérons le fait que la psychologie n’a pasexisté avant les années 1800. Comment

les chrétiens ont-ils pu vivre pendant millehuit cents années sans la psychologie ?

Ils vivaient plutôt bien… »

Lisa Bazler, ancienne psychologue et auteur de Psychology Debunked,

« La psychologie démystifiée », 2002

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RECOMMANDATIONSRecommandations

Q U A N D L A P S Y C H I A T R I E A T T A Q U E L A R E L I G I O NR e c o m m a n d a t i o n s

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Une bonne partie de la confiance que la religion a accordé aux psychiatres, repose sur leursupposée « expertise » en matière de diagnostics et de traitements d’individus en situationde détresse émotionnelle. Mais il importe avant tout que les personnes qui se trouvent dansdes situations aussi désespérées reçoivent des soins médicaux appropriés. Un examenmédical – et non psychiatrique – compétent, une bonne alimentation, un environnementsain où elles puissent se sentir en sécurité, une activité qui leur redonne confiance et leurfournisse une éducation efficace, feront bien plus pour les personnes tourmentées que de sevoir constamment administrer drogues, électrochocs et autres atrocités psychiatriques.

En tant que membre du clergé ou paroissien, exigez une approche morale, fondée sur lesÉcritures pour traiter les problèmes de la vie. Un véritable conseil religieux procure unenseignement de valeurs spirituelles pratiques qui vont permettre à une personne de jugerde sa propre conduite et d’entreprendre des actions efficaces pour rétablir sa responsabili-té personnelle envers elle-même et envers autrui.

Les Églises doivent débarrasser leurs écoles de ces programmes psychiatriques et psycho-logiques anti-religieux afin que les enfants ne soient plus influencés par ce point de vuematérialiste sur la vie.

Dans les hôpitaux ou autres établissements tenus par des religieux, les Églises doivent rem-placer les programmes psychiatriques et psychologiques, qui vont à l’encontre du butrecherché, par des programmes médicaux reconnus comme adéquats, incluant une compo-sante religieuse afin d’aider les malades à se remettre.

Les Églises de toutes les confessions devraient travailler en collaboration pour fournir desservices sociaux et humanitaires efficaces, que ce soit pour la réhabilitation des toxico-manes, l’assistance aux personnes âgées, l’alphabétisation et les programmes d’éducationainsi que pour les programmes religieux dans la communauté. Elles devraient refuser depermettre aux mensonges de la psychiatrie et de la psychologie de créer des conflits à l’in-térieur des religions et entre elles.

Si un paroissien a été victime d’agressions, de traitements forcés ou a subi un préjudice dela part d’un psychiatre, d’un psychologue ou d’autres praticiens de la santé mentale, encou-ragez-le à rapporter tout délit ou abus à la police en prévenant le bureau le plus proche dela Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme qui pourra lui porter assistance.

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LA MISSION DE LA CCDH La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme effectue des enquêteset divulgue les violations des droits de l’Homme commises en psychiatrie. Elletravaille de concert avec des organismes et des individus partageant la même

aspiration, et dont le but commun est d’assainir le domaine de la santé mentale. Ellepoursuivra son action jusqu’à ce que disparaissent les pratiques abusives et coercitives

de la psychiatrie et que les droits et la dignité de tous soient respectés.

LA MISSION DE LA CCDH

Bob Simonds Th.D., Président de l’Association nationale américaine des éducateurs chrétiens :

« Nous sommes profondément reconnaissantsà la CCDH, non seulement pour avoir menéla lutte destinée à mettre un terme aux abus psy-chiatriques criminels contre les enfants de nosécoles publiques, mais pour avoir servi de cataly-seur à tous les groupes religieux, parentaux etmédicaux afin qu’ils luttent contre cet abus. Sans laCCDH, ses recherches et sa crédibilité, ces groupesne pourraient pas être aussi efficaces. »

L’honorable Raymond N. HaynesParlement de l’État de Californie :

« La CCDH est reconnue pour son travail delongue haleine visant à empêcher l’étiquetage inap-proprié ainsi que le fait de droguer les enfants avecdes psychotropes… Les contributions de la Com-

mission des citoyens pour les droits de l’hommeinternationale aussi bien sur le plan local, nationalqu’international en matière de santé mentale sontincalculables et constituent la preuve qu’il s’agitd’une organisation vouée aux idéaux les plus élevésen matière de services de santé mentales. »

Beverly EakmanCofondatrice du consortium nationalaméricain pour l’éducation, auteur du best-seller Cloning of the American Mind(Le clonage de l’esprit américain), 1999 :

« Selon mon expérience, la CCDH… a ferme-ment insisté sur le droit constitutionnel de la per-sonne à la liberté de conscience. Elle travaille d’ar-rache-pied pour protéger le droit de tous lesparents à diriger l’éducation de leurs enfants. Jesalue la CCDH pour son incroyable persistance. »

Pour plus d’informations :CCHR International

6616 Sunset Blvd.Los Angeles, California 90028, USA

Téléphone : (323) 467-4242 • (800) 869-2247www.cchr.org • e-mail : [email protected]

Ou contactez le bureau de CCDH le plus proche (voir en fin d’ouvrage).

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a Commission des Citoyens pour lesDroits de l’Homme (CCDH) a été fondéeen 1969 par l’Église de Scientologie afinde procéder à des investigations, révélerles violations des droits de l’homme per-pétrées par la psychiatrie et assainir le

domaine de la santé mentale. Aujourd’hui, la CCDHcompte plus de 130 bureaux dans 31 pays. Sesconseillers, appelés commissaires, comprennentdes médecins, des artistes, des avocats, des éduca-teurs, des hommes d’affaires et des représentantsdes droits de l’homme et des droits civils.

La CCDH ne prodigue pas de conseils sur leplan médical ou juridique. En revanche, elle colla-bore avec des médecins. L’effort de la CCDH portesurtout sur les « diagnostics » trompeurs et subjec-tifs de la psychiatrie, de surcroît dépourvus depreuves scientifiques ou médicales. Sur la basede ces faux diagnostics, la psychiatrie prescrit destraitements qui détruisent des vies, parmi lesquelsdes psychotropes qui masquent les problèmes phy-siques sous-jacents et empêchent la guérison.

L’action de la CCDH respecte la Déclarationuniverselle des droits de l’homme, en particulier

les points suivants, que la psychiatrie viole jouraprès jour :

Article 3 : « Tout individu a droit à la vie, à laliberté et à la sûreté de sa personne. »

Article 5 : « Nul ne sera soumis à la torture, nià des peines ou traitements cruels, inhumains oudégradants. »

Article 7 : « Tous sont égaux devant la loi et ontdroit sans distinction à une égale protection dela loi… »

Chaque jour, partout dans le monde, de fauxdiagnostics psychiatriques, des étiquettes stigmati-santes, des lois d’internement, ainsi que des « trai-tements » brutaux et dépersonnalisants plongentinutilement des milliers d’individus dans ce sys-tème coercitif. Ce système bafoue les droits del’homme qui s’appliquent aux patients et illustre lanotion même de violation des droits de l’homme.

La CCDH a inspiré et dirigé des centaines deréformes en témoignant à des audiences législativeset en organisant des audiences publiques sur lesabus de la psychiatrie. Elle collabore aussi avecles médias, les organismes chargés de l’applicationde la loi et les officiels du monde entier.

C O M M I S S I O N D E S C I T O Y E N S p o u r l e s D r o i t s d e l ’ H o m m e

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La Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

L

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Bureaux nationaux de CCDHCCDH France Commission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH BP 76 75561 Paris Cedex 12 , France Tél. : 01 40 01 09 70 Fax : 01 40 01 05 20 E-mail : [email protected]

CCDH BelgiqueCommission des Citoyenspour les Droits de l’HommePostbus 55 2800 Mechelen 2, Belgique Tél. : 324-777-12494

CCDH Lausanne, SuisseCommission des Citoyens pourles Droits de l’Homme – CCDH Case postale 57731002 Lausanne, SuisseTél. : 41 21 646 62 26 E-mail : [email protected]

CCDH Zurich, SuisseCitizens Commission on Human Rights Switzerland Sektion Zürich Postfach 1207 8026 Zürich, SwitzerlandTél. : 41 1 242 77 90 E-mail : [email protected]

CCDH Ticino, SuisseCitizens Commission on Human Rights Ticino (Comitato dei cittadini per i diritti dell’uomo)Casella postale 6136512 Giubiasco, SwitzerlandTél. : 41 76 327 8379E-mail : [email protected]

CCDH Afrique du SudCitizens Commission on Human Rights South Africa P.O. Box 710 Johannesburg 2000 Republic of South Africa Tél. : 27 11 622 2908

CCDH Allemagne Citizens Commission on Human Rights Germany—National Office (Kommission für Verstöße derPsychiatrie gegenMenschenrechte e.V.—KVPM) Amalienstraße 49a80799 München, Germany Tél. : 49 89 273 0354 Fax : 49 89 28 98 6704 E-mail : [email protected]

CCDH AustralieCitizens Commission on Human Rights Australia P.O. Box 562 Broadway, New South Wales2007 Australia Tél. : 612-9211-4787 Fax : 612-9211-5543E-mail : [email protected]

CCDH AutricheCitizens Commission on Human Rights Austria (Bürgerkommission fürMenschenrechte Österreich) Postfach 130 A-1072 Wien, Austria Tél. : 43-1-877-02-23 E-mail : [email protected]

CCDH CanadaCitizens Commission on Human Rights Toronto27 Carlton St., Suite 304 Toronto, Ontario M5B 1L2 Canada Tél. : 1-416-971-8555E-mail :[email protected]

CCDH Danemark Citizens Commission on Human Rights Denmark (MedborgernesMenneskerettighedskommission—MMK) Faksingevej 9A2700 Brønshøj, Denmark Tél. : 45 39 62 9039 E-mail : [email protected]

CCDH Espagne Citizens Commission on Human Rights Spain (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos—CCDH) Apdo. de Correos 18054 28080 Madrid, Spain

CCDH Finlande Citizens Commission on Human Rights FinlandPost Box 14500511 Helsinki, Finland

CCDH GrèceCitizens Commission on Human Rights65, Panepistimiou Str.105 64 Athens, Greece

CCDH HongrieCitizens Commission on Human Rights Hungary Pf. 182 1461 Budapest, Hungary Tél. : 36 1 342 6355 Fax : 36 1 344 4724 E-mail : [email protected]

CCDH IsraëlCitizens Commission on Human Rights Israel P.O. Box 37020 61369 Tel Aviv, Israel Tél. : 972 3 5660699 Fax : 972 3 5663750E-mail : [email protected]

CCDH ItalieCitizens Commission on Human Rights Italy (Comitato dei Cittadini peri Diritti Umani—CCDU) Viale Monza 120125 Milano, ItalyE-mail :[email protected]

CCDH Japon Citizens Commission on Human Rights Japan 2-11-7-7F KitaotsukaToshima-ku Tokyo170-0004, JapanTél./Fax : 81 3 3576 1741

CCDH MexicoCitizens Commission on Human Rights Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos –CCDH)Tuxpan 68, Colonia RomaCP 06700, México DFE-mail :[email protected]

CCDH Monterrey, MexiqueCitizens Commission on Human Rights Monterrey,Mexico (Comisión de Ciudadanos porlos Derechos Humanos —CCDH)Avda. Madero 1955 PonienteEsq. Venustiano Carranza Edif. Santos, Oficina 735 Monterrey, NL México Tél. : 51 81 83480329Fax : 51 81 86758689 E-mail : [email protected]

CCDH NépalP.O. Box 1679Baneshwor Kathmandu, NepalE-mail : [email protected]

CCDH NorvègeCitizens Commission on Human Rights Norway (Medborgernes menneskerettighets-kommisjon,MMK)Postboks 8902 Youngstorget 0028 Oslo, Norway E-mail : [email protected]

CCDH Nouvelle-ZélandeCitizens Commission on Human Rights New Zealand P.O. Box 5257 Wellesley Street Auckland 1, New Zealand Tél./Fax : 649 580 0060 E-mail : [email protected]

CCDH Pays-BasCitizens Commission on Human Rights Holland Postbus 36000 1020 MA, Amsterdam Holland Tél./Fax : 3120-4942510 E-mail : [email protected]

CCDH République TchèqueObcanská komise za lidská práva Václavské námestí 17 110 00 Praha 1, Czech RepublicTél./Fax : 420-224-009-156 E-mail : [email protected]

CCDH Royaume-UniCitizens Commission on Human Rights United Kingdom P.O. Box 188 East Grinstead, West Sussex RH19 4RB, United Kingdom Tél. : 44 1342 31 3926 Fax : 44 1342 32 5559 E-mail :[email protected]

CCDH RussieCitizens Commission on Human Rights RussiaP.O. Box 35 117588 Moscow, Russia Tél. : 7095 518 1100

CCDH Suède Citizens Commission on Human Rights Sweden (Kommittén för MänskligaRättigheter—KMR) Box 2 124 21 Stockholm, SwedenTél./Fax : 46 8 83 8518 E-mail : [email protected]

CCDH TaiwanCitizens Commission on Human RightsTaichung P.O. Box 36-127Taiwan, R.O.C.E-mail : [email protected]

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1. Statement of Mr. Kelly Shackelford, Chief Counsel Liberty LegalInstitute, Capitol Hill Hearing Testimony to the Committee on SenateJudiciary, 8 Juin 2004 hearing on Religious Expression.2. Elaine Sciolino, “France’s New Dress Code: A Ban on Religious Symbolsin Schools Shows How Differently France and the U.S. Think AboutReligion and Pluralism; International,” The New York Times, 5 Avr. 2004.3. John Rawlings Rees, M.D., “Strategic Planning for Mental Health,”Mental Health Vol. 1, N°. 4, Oct. 1940, pp. 103-4.4. Andrew Delbanco, The Death of Satan: How Americans Have Lost the Senseof Evil, (Farrar, Straus and Giroux, New York, 1995), p. 9.5. Ibid., p. 12.6. John G. Howells, M.D., World History of Psychiatry, (New York [NY]:Brunner/Mazel, Inc., 1975), p. 265.7. Wilhelm Wundt, Ethics: An Investigation of the Facts and Laws of the MoralLife, (The Macmillan Co., New York, 1897), Translated by Julia HenriettaGulliver, Edward Bradford Titchener and Margaret Floy Washburn fromthe second German edition (1892), Vol. 1, Introduction: The Facts of the MoralLife, pp. 50, 54, 63.8. J. R. Kantor, The Scientific Evolution of Psychology (The Principia Press,Chicago, Illinois, 1969), p. 186.9. Op. cit., Wilhelm Wundt, p. 104.10. Clarence J. Karier, Scientists of the Mind by (University of Illinois Press,Chicago, Illinois, 1986), p. 28.11. Sigmund Freud, M.D., LL.D., The Future of an Illusion, Translated byW.D. Robson-Scott (Liveright Publishing, New York, 1953), p. 76.12. Ibid., p. 38.13. Nicholas Lossky et al., Dictionary of the Ecumenical Movement, (William B. Eerdmans Publishing Company, Grand Rapids, Michigan, 1991), pp. 612-13.14. C. L. Dana, “The Future of Neurology,” Journal of Nervous and MentalDisease, Vol. 40, 1913, pp. 753-57.15. John C. Burnham, Ph.D., “The Encounter of Christian Theology withDeterministic Psychology and Psychoanalysis,” Bulletin of the MenningerClinic, Vol. 49, N°. 4, Juil. 1985, p. 326; John B. Watson and WilliamMcDougall, The Battle of Behaviorism: An Exposition and an Exposure, (KeganPaul, Trench, Trubner & Co., Ltd., London, 1928), p. 13.16. Beverly Eakman, Cloning of the American Mind, Eradicating MoralityThrough Education, (Huntington House Publishers, Louisiana, 1998), p. 111.17. Op. cit., John Rawlings Rees, pp. 103-4.18. G. Brock Chisholm, “The Reestablishment of Peacetime Society: TheResponsibility of Psychiatry,” William Alanson White Memorial Lectures,Second Series, First Lecture, given on 23 Oct. 1945, Psychiatry: Journal ofBiology and Pathology of Interpersonal Relations, 9, N°. 1, Fév. 1946, pp. 9 and 11.19. “Proceedings of the International Conference on Mental Hygiene,”International Congress on Mental Health, London, 1948, Editor J.C. Flugel, D. Sc., (Columbia University Press, New York, 1949), Vol. 4, 16-21 Août.1948, p. 266.20. Harry Stack Sullivan, “The Cultural Revolution to End War,” Psychiatry:Journal of Biology and Pathology of Interpersonal Relations, Vol. 9, N°. 1, Fév.1946, p. 42.21. Leslie D. Weatherhead, Ph.D., Psychology Religion and Healing,(Abingdon Press, Nashville, Tennessee, 1952), Revised Edition, pp. 113,225-27, 314, 502-3.22. Albert Schweitzer, The Psychiatric Study of Jesus: Exposition and Criticism(Beacon Press, Boston, 1948), pp. 36, 44, citing Charles Binet-Sanglé, Sonhérédité; sa constitution; sa physiologie (His Heredity; His Constitution; HisPhysiology), Third Edition, Vol. 2 of La Folie de Jésus (The Madness of Jesus),(Paris, circa 1911), p. 393.23. Ibid., pp. 40, 36, citing William Hirsch, Conclusions of a Psychiatrist, (NewYork, 1912), p. 99.24. Ibid., p. 15.25. Suzanne Clark, Blackboard Blackmail, (Footstool Publications, Memphis,Tennessee, 1988), p. 139.26. Issues in Human Relations Training, Editors Irving R. Weschler and EdgarH. Schein (National Training Laboratories, National Education Association,Washington, 1962), Selected Reading Series Five, p. 47.27. Gary Allen, “Hate Therapy,” American Opinion, Janv. 1968, pp. 83-84.28. Op. cit., Albert Schweitzer, citing William Hirsch, pp. 40, 52.

29. Leslie E. Moser, Ph.D., Counseling: A Modern Emphasis in Religion,(Prentice-Hall. Inc., Englewood Cliffs, New Jersey, 1962), p. 15; “FinalReport of the Joint Commission on Mental Illness and Health 1961,” Actionfor Mental Health, Joint Commission on Mental Illness and Health (JohnWiley & Sons Inc., New York, 1961), p. 135.30. Ellen Barry, “From Behind the Pulpit to Beside the Couch,” Los AngelesTimes, 4 Juin 2004.31. Ed Bulkley, Ph.D., Why Christians Can’t Trust Psychology, (Harvest HousePublishers, Eugene, Oregon, 1993), pp. 46, 74.32. The Role of Religion in Mental Health, (National Association for MentalHealth, United Kingdom, 1967), pp. 73-75.33. Paul Pruyser, “The Impact of the Psychological Disciplines on theTraining of Clergy,” Pastoral Psychology, Oct. 1968, pp. 23, 30-32.34. Thomas Szasz, M.D., The Myth of Psychotherapy: Mental Healing asReligion, Rhetoric, and Repression, (Anchor Press/Doubleday, Garden City,New York, 1978), pp. xxiv, 28.35. Vance Packard, The People Shapers, (Bantam Books, Inc., New York,1977), Janv. 1979 edition, inside leaf page.36. An interview with Dr. William Coulson, “We Overcame TheirTraditions, We Overcame Their Faith,” The Latin Mass, Special Edition, p. 15.37. Ibid., p. 16.38. “Who Ever Kneels Goes to the Psychiatrist,” Swiss Catholic Weekly, 21 Janv. 1994.39. Ibid.40. John G. Howells, M.D., World History of Psychiatry, (Brunner/Mazel,Inc., New York, 1975), p. 265.41. Barry Werth, “FATHERS’ HELPER; How the Church Used Psychiatry toCare For—and Protect—Abusive Priests,” The New Yorker, 9 Juin 2003.42. Ibid.43. Kenneth Pope, “Sex Between Therapists and Clients,” Encyclopedia ofWomen and Gender: Sex Similarities and Differences and the Impact of Society onGender, (Academic Press, Oct. 2001).44. Ibid.45. Paul E. Garfinkel, M.D., et. al., “Boundary Violations and PersonalityTraits among Psychiatrists,” Canadian Journal of Psychiatry, Vol. 42, 1997, pp. 758–763.46. Sander Breiner, M.D., “Inappropriate Psychiatrists’ Responses and theAvoidance of Malpractice Suits,” Psychiatric Times, Juil. 1998.47. Richard E Vatz, Lee S. Weinberg, and Thomas S. Szasz, “Why DoesTelevision Grovel at the Altar of Psychiatry?,” The Washington Post, 15 Sept.1985, pp. D1-2.48. Dr. Tana Dineen, Ph.D., Manufacturing Victims, Third Edition, (RobertDavies Multimedia Publishing, Quebec, Canada, 2000), p. 86.49. Lisa and Ryan Bazler, Psychology Debunked Revealing the Overcoming Life,(Creation House Press, Lake Mary, Florida, 2002), p. 11.50. Ty C. Colbert, Rape of the Soul, How the Chemical Imbalance Model ofModern Psychiatry has Failed Its Patients, (Kevco Publishing, California,2001), p. 236.51. Ibid., pp. 237-238.52. K. White, M.D., S. Quay, and G. Steketee, Ph.D., “Religion and Guilt inOCD Patients,” Presented to 1989 Annual Meeting of the AmericanPsychiatric Association.53. Suzanne Clarke, Blackboard Blackmail, (Footstool Publications, Memphis,TN, 1988), p. 138.54. William K. Kilpatrick, Why Johnny Can’t Tell Right From Wrong, (Simon &Schuster, New York, 1992), p. 22.55. Op. cit., Eakman, p. 110.56. Michael Weber et. al., “Perversion statt Aufklärung,” circa 1993, p. 272.57. Sydney Walker III, M.D., A Dose of Sanity, (John Wiley & Sons, Inc.,1996), p. 14.58. Lorrin M. Koran, Medical Evaluation Field Manual, Department ofPsychiatry and Behavioral Sciences, Stanford University Medical Center,California, 1991, p. 4. 59. Brock Chisholm, M.D., “The Future of Psychiatry and the HumanRace,” The Humanist, Vol. 7, N°. 4 Mars 1948, p. 157, 159, 162.60. Op. cit., Lisa and Ryan Bazler, pp. 134-135.61. William Sargant, “The Movement in Psychiatry Away from thePhilosophical,” The Times, (United Kingdom), 22 Août 1974, p. 14.

RÉFÉRENCESRéférences

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INFORMATIONS IMPORTANTESpour le lecteur

La psychiatrie prétend être la seule autorité enmatière de santé mentale. Les faits, cependant,démontrent que la réalité est toute autre :

1. LES « TROUBLES PSYCHIATRIQUES » NE SONT PASDE VRAIES MALADIES. En médecine, certains critèresprécis doivent être réunis pour qu’un certain étatphysique soit appelé maladie. Des frissons et de lafièvre sont des symptômes. La malaria, la fièvretyphoïde sont des maladies. Des examens phy-siques confirment de manière objective l’existencede maladies somatiques. Alors qu’en psychiatrie,personne n’a pu prouver scientifiquement l’existen-ce de la moindre « maladie » mentale.

2. LES PSYCHIATRES NE TRAITENT QUE DES « TROU-BLES » MENTAUX, NON DES MALADIES RÉELLES.Alors que la médecine somatique a l’habitude desoigner des maladies, la psychiatrie ne traite quedes troubles. Un ensemble de symptômes observéschez différents patients est appelé trouble ou syn-drome, en l’absence d’une origine connue. JosephGlenmullen, de l’école de médecine de Harvard, ditconcernant la psychiatrie que « tous ses diagnostics nesont que des syndromes (ou troubles), des groupes desymptômes soi-disant apparentés, non des maladies. » LeDr Thomas Szasz, professeur émérite en psychia-trie, fait remarquer qu’ « il n’existe pas d’analyse san-guine ou autre test biologique permettant de certifier laprésence ou l’absence d’une maladie mentale, commec’est le cas pour la plupart des maladies physiques. »

3. LA PSYCHIATRIE N’A JAMAIS PU ÉTABLIR L’ORIGINEDES « TROUBLES ». D’importantes organisationspsychiatriques, tels l’Association américainede psychiatrie et l’Institut national américain de lasanté mentale admettent que les psychiatres igno-rent tout des causes ou des traitements des troublesmentaux. De même, ils ne connaissent pas les effetsspécifiques qu’auront leurs « traitements » sur le

patient. Ils n’avancent que des théories et des opi-nions divergentes dont le fondement scientifiquefait défaut.

Comme le déclarait un ancien président del’Association mondiale de psychiatrie :« L’époque où les psychiatres pensaient pouvoirguérir les malades mentaux est révolue. À l’ave-nir, les malades mentaux devront apprendre àvivre avec leur maladie. »

4. LA THÉORIE SELON LAQUELLE LES TROUBLESMENTAUX RÉSULTENT D’UN « DÉSÉQUILIBRE CHI-MIQUE » DANS LE CERVEAU EST UNE OPINION,NON UN FAIT. Une des théories psychiatriquesles plus répandues (en fait la clé pour la vente desmédicaments psychotropes) est que les troublesmentaux résultent d’un déséquilibre chimiquedans le cerveau. Comme pour d’autres théories, iln’y a aucune preuve biologique ni de quelqueautre nature qui puisse confirmer cette opinion.Elliot Valenstein, Ph. D., auteur de Blaming theBrain (Tout est la faute du cerveau) affirme qu’ « [Il]n’existe aucun test disponible pour mesurer l’étatchimique du cerveau d’une personne vivante. »

5. LE CERVEAU N’EST PAS LA VÉRITABLE CAUSE DESPROBLÈMES DE LA VIE. Les gens sont confrontésà des problèmes et des bouleversements dans leurvie de tous les jours qui peuvent à la longue susciterdes troubles mentaux, parfois graves. Mais, le faitde déclarer que ces troubles constituent une « mala-die du cerveau » qu’on ne peut soulager qu’à l’aidede pilules dangereuses est malhonnête, nuisible estsouvent fatal. De telles substances, souvent pluspuissantes qu’un narcotique, peuvent conduire à laviolence et au suicide. Elles masquent la véritablecause des problèmes de la vie et affaiblissentl’individu. Ainsi, la personne se trouve dans l’im-possibilité de recouvrer sa santé et de retrouverl’espoir d’une vie future plus saine.

Publiée par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme.

© 2004 CCHR. Tous droits réservés. CITIZENS COMMISSION ON HUMAN RIGHTS, COMMISSION DES CITOYENS POUR LES DROITS DE L’HOMME, CCHR, CCDH et le symbole de la CCDH sont des marques déposées propriété de Citizens Commission on Human Rights.Imprimé par Southern California Graphics, 8432 Steller Drive, Culver City, CA 90232, États-Unis. Item #18905-18 FRENCH

Aux États-Unis, CCDH est une association à but non lucratif exemptée d’impôts par l’administration fiscale.

L ’éducation tient une place prépondérante dans toute initiativepour renverser le déclin social. La CCDH assume cette res-ponsabilité très sérieusement. Grâce à une large diffusion de

son site internet, de livres, de lettres d’information et autres publi-cations, la CCDH renseigne de plus en plus de patients, de familles,de professionnels, de législateurs et autres personnes sur la vérité à

propos de la psychiatrie et sur ce qui peut et devrait être entrepris.Les publications de la CCDH – disponibles en 15 langues – mon-

trent l’impact destructif de la psychiatrie sur le racisme, l’éduca-tion, les femmes, la justice, la réhabilitation des toxicomanes,la moralité, les personnes âgées, la religion et autres domaines.Cette liste comprend :

La Commission des Citoyens pour les Droits de l’HommeSUSCITER UNE PRISE DE CONSCIENCE

MISE EN GARDE : Personne ne devrait interrompre sa consommation de médicamentspsychiatriques sans l’avis et l’assistance d’un médecin non psychiatre compétent.

LLAA VVÉÉRRIITTAABBLLEE CCRRIISSEE ddee llaa ssaannttéé mmeennttaalleeRapport sur la nature non scientifique de la psychiatrie et sur sonmanque de résultats, et recommandations

PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE :: UUNN SSEECCTTEEUURR CCOORRRROOMMPPUULLaa ffrraauuddee àà ggrraannddee éécchheelllleeRapport et recommandations

LL’’IIMMPPOOSSTTUURREE DDEE LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLaa ssuubbvveerrssiioonn ddee llaa mmééddeecciinneeRapport sur l’influence négative de la psychiatrie sur le systèmede santé, et recommandations

PPSSEEUUDDOOSSCCIIEENNCCEE –– LLeess ffaauuxx ddiiaaggnnoossttiiccss ddee llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur une imposture scientifique, et recommandations

SSCCHHIIZZOOPPHHRRÉÉNNIIEE –– UUnnee mmaallaaddiiee qquuii rraappppoorrttee àà llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les mensonges et les faux diagnostics psychiatriques,et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss nnuuiissiibblleess ddee ll aa ppssyycchhiiaattrriieeRapport sur les effets destructifs de l’électrochoc et de la psychochirurgie, et recommandations

VVIIOOLLSS EENN PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– LLeess ffeemmmmeess eett lleess eennffaannttss vviiccttiimmeessRapport sur les abus sexuels dans le domaine de la santé mentale,et recommandations

CCOONNTTRRAAIINNTTEESS FFAATTAALLEESS –– LLaa vviioolleennccee eenn gguuiisseedd ee «« ttrraaiitteemmeenntt »» ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur l’utilisation des mesures de contention dansles établissements de santé mentale, et recommandations

LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE –– PPlloonnggee llee mmoonnddee ddaannss ll ’’eennffeerr dd ee ss ddrroogguueessRapport et recommandations

RRÉÉHHAABBIILLIITTAATTIIOONN DDEESS TTOOXXIICCOOMMAANNEESSRapport sur les résultats désastreux des programmes psychiatriquesà base de méthadone et autres drogues de substitution,et recommandations

EENNFFAANNTTSS SSOOUUSS DDRROOGGUUEESS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS,, dd ee ss vv ii ee ss ddééttrruuiitteessRapport sur les faux diagnostics psychiatriqueset sur leurs conséquences, et recommandations

LLEESS JJEEUUNNEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’eenn pprreenndd aauuxx eennffaannttss eett aaddoolleesscceennttss Rapport sur les programmes, tests et évaluations psychiatriquesdans les écoles, et recommandations

QQUUAANNDD LLEE DDAANNGGEERR PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEE SSEE RRAAPPPPRROOCCHHEEDDEE VVOOUUSS –– LLeess ttrraaiitteemmeennttss ssoouuss ccoonnttrraaiinntteeRapport sur l’échec des centres psychiatriques en ville,et recommandations

LLEESS AARRTTIISSTTEESS EENN DDAANNGGEERR –– QQuuaanndd llaa ppssyycchhiiaattrriiee ss’’aattttaaqquuee àà llaa ccrrééaattiivviittééRapport et recommandations

QQUUAANNDD LLAA PPSSYYCCHHIIAATTRRIIEE AATTTTAAQQUUEE LLAA RREELLIIGGIIOONNRapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiquesreligieuses, et recommandations

UUNNEE RRÉÉAALLIITTÉÉ BBRRUUTTAALLEE –– LLeess ttrraaiittmmeennttss nnuuiissiibblleess ddee llaappssyycchhiiaattrriieeRapport dur les effets destructifs de l’électrochoc et de lapsychochirurgie, et recommandations

AABBUUSS PPSSYYCCHHIIAATTRRIIQQUUEESS ssuurr lleess ppeerrssoonnnneess ââggééeessRapport et recommandations

TTEERRRREEUURR EETT CCHHAAOOSS ffaabbrriiqquuééss ppaarr llaa ppssyycchhiiaattrriieeRapport et rôle de la psychiatrie dans le terrorisme international,et recommandations

LLAA CCRRÉÉAATTIIOONN DDUU RRAACCIISSMMEE –– LLaa ttrraahhiissoonn ppssyycchhiiaattrriiqquueeRapport sur le rôle de la psychiatrie dans les conflits raciaux,et recommandations

LLAA CCOOMMMMIISSSSIIOONN DDEESS CCIITTOOYYEENNSS PPOOUURR LLEESS DDRROOIITTSS DDEE LL’’HHOOMMMMEESSaauuvveeggaarrddeerr lleess ddrrooiittss ddee ll ’’hhoommmmee ddaannss llee ddoommaaiinnee ddee llaa ssaannttéé mmeennttaallee

Crédits photo : page 4 : Markus Schreiber/AP Wide World Photos (deux photos) ; page 8 : Bettman/Corbis, Hulton-Deutsch Collection/Corbis ; et deux autres photos en page 8 : Bettmann/Corbis ; page 9 : Sylvia Ealmi/Corbis ; page 10 : Bettmann/Corbis ;

page 16 : Roger Ressmeyer/Corbis ; page 19 : Patricia McDonnell/AP Wide World Photos ; page 28 : Tom Stewart ; Corbis.

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Rapport sur la subversion psychiatrique des croyances et pratiques religieuses,

et recommandations

« Depuis plus d’un siècle, l’humanité

a involontairement servi de cobaye

à la psychiatrie, pour son expérience

délibérée “d’ingénierie sociale” sortie tout

droit de l’enfer. Cette expérience a consisté

notamment à mener des agressions

contre les remparts moraux et religieux

existant dans la société. Et cela constitue

le cœur de la désintégration actuelle

de notre société. »

Richard N. Ostling Faith may help prevent drug abuse,

Beliefnet. Inc., 14 nov. 2001.

QUAND LA PSYCHIATRIE ATTAQUE LA RELIGION

Publié par la Commission des Citoyens pour les Droits de l’Homme

Fondée en 1969

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