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NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE s BIMESTRIEL N°9 s 15 MAI 2012 s GRATUIT s www.quartier-d-affaires.com Quartier t d' Affaires Journal d'informations économiques de Vaucluse La vérité sur la dette publique > La suite des travaux du CAPEC ! - Comment rembourser - La création monétaire - L'Europe et le monde : rapport de forces Entretien avec Richard Michel L'ancien patron de LCP-AN nous raconte tout sur le monde des médias ! EXCLUSIF ! Commerces, reportages, enquêtes... > L'économie locale !

Quartier d'Affaires Avignon/Vaucluse N°9

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Journal d'informations économiques de Vaucluse

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NE PAS JETER SUR LA VOIE PUBLIQUE s BIMESTRIEL N°9 s 15 MAI 2012 s GRATUIT s www.quartier-d-affaires.com

Quartiertd'AffairesJournal d'informations économiques de Vaucluse

La vérité sur

la dette publique> La suite des travaux du CAPEC !

- Comment rembourser

- La création monétaire

- L'Europe et le monde : rapport de forces

Entretien avec Richard Michel

L'ancien patron de LCP-AN nous raconte tout sur le monde des médias !

Investir dans les forêts : la solution-sécurité ?

Les conseils pour ne pas faire d'erreurs...

EXCLUSIF !

Commerces, reportages, enquêtes... > L'économie locale !

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La force des entrepreneurs sur le Grand Avignon-Vaucluse ! Réaliser un journal économique local dans un contexte de crise économique, est-ce possible ? Sans

doute à condition de bien se rendre compte que la critique ne doit jamais rester vaine et doit s'organiser. Depuis 2009, le système économique libéral est entré dans une série de crises d'importance majeure : crise des fonds souverains, crise des subprimes, crise de la dette publique grecque, crise des "produits dérivés" boursiers, crise systématisée, contenue certes, pour l'instant, crise qui ne dit pas son nom mais pourtant crise totale. Aujourd'hui, des signes positifs s'annoncent pourtant, un certain nombre de décideurs politiques ont enfin compris la nécessité d'harmoniser les règles de la globalité financière et celle de parvenir à une meil-leure régulation des échanges économiques. Heureusement, de nombreux élus locaux - et c'est le cas dans le Vaucluse - se battent, eux, quotidiennement, contre la crise et ses effets locaux.

Avec nos annonceurs publicitaires, nous avons fait un double pari s'inscrivant dans cette perspective : promouvoir l'économie locale et travailler avec un ensemble de partenaires désireux de combler les failles du marché. Nos objectifs sont aujourd'hui remplis car notre développement commun est maintenant durable. Notre journal - créé il y a trois ans - continue à se fortifier par de nombreux contrats avec des groupes industriels, des décideurs locaux, des entités commerciales et territoriales qui nous font confiance. Nos trois objectifs principaux se développent : Soutenir les projets des collectivités locales en matière économique et pro-mouvoir ces initiatives auprès du public ; Sélectionner les entreprises responsables et réputées pour parler de leur parcours et de leur développement ; Fournir des articles de fond, des analyses patrimoniales, fiscales et financières autour d'une réflexion sur l'économie actuelle, et des entretiens avec des personnalités de premier plan ! p

Camille CLAUDON

ÉditorialQuartiertd'Affaires 3

Agence d'APT

06 77 73 70 79

Agence de SORGUES 06 77 73 50 75

Agence du PONTET

06 80 31 64 98

Agence d'AVIGNON06 77 73 53 52

Agence de l'ISLE s/SORGUE

06 84 76 86 54

Agence de PERNES

06 77 73 87 59

Agence de BOLLENE 06 84 77 98 98

Agence d'ORANGE 06 74 66 56 34

Agence de CAVAILLON

06 77 08 56 50

Agence de CARPENTRAS

06 82 81 41 72

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BrèvesQuartiertd'Affaires 5

La crise que nous vivons depuis plusieurs années déjà est malheureusement à l’origine de la défaillance de nombreuses de nos entreprises locales, grandes mais surtout petites. Le tissu de

nos PME a été mis à mal par les conséquences d’un phénomène éloigné au départ, puis européen, et finalement vauclusien.

Le CIP 84, créé localement en 2004, puis développé en harmonie avec le mouvement national, est là pour aider les chefs d’entreprise lorsque tout ne va pas bien, voire tout va mal. CIP signifie Centre d'Information sur la Prévention des difficultés des entreprises. Tous les 15 jours, le jeudi, des bénévoles avocats, experts comptables et anciens juges du Tribunal de Commerce d’Avignon, reçoivent gratuitement et en toute confidentialité des entrepreneurs dont l’entreprise souffre, dont la trésorerie est à mal, qui voient leurs marchés leur échapper. Et ensemble, ils essaient d’identifier les voies qui s’offrent au dirigeant pour préserver ou sauver son affaire.

Mais pour être efficaces, ces professionnels aguerris doivent intervenir le plus tôt possible, dès que les premiers signes de fai-blesse apparaissent, et même avant si possible, lorsque le chef d’entreprise « sent » que du mauvais temps s’annonce. Car lui seul est à même de le savoir, tous vous le diront. Or, trop souvent, la crainte de l’avouer, la peur de le divulguer, parfois la honte d’un échec, poussent le dirigeant à conserver ce lourd secret dans sa tête, en le cachant aussi à ses proches, à ses conseils. Parfois la situation financière de l’entreprise ne lui permet plus de payer ceux qui la conseillent. Et la spirale infernale est enclenchée, le repli sur soi, l’incapacité à mener une réflexion sereine. Le CIP est là dans ces moments douloureux pour écouter, entendre, éclairer, sans que les informations ne sortent de la salle de réunion, afin d’orienter vers des solutions possibles.

Mais nous ne sommes pas des magiciens, et nous ne pourrons vous apporter notre aide que si vous venez nous voir, et si vous venez tôt, très tôt, ce ne sera jamais trop tôt… Les hommes savent que pour lutter contre la maladie il faut consulter son méde-cin dès les premiers symptômes ; l’entreprise vit, il faut adopter ce même comportement pour la soigner et la sauver, elle, son histoire, ses salariés, son dirigeant, son avenir !

CIP 84, 141 Route des Rémouleurs, ZI COURTINE, 84000 AVIGNON – tel 04 90 27 52 84 pour RDV.

Jean Dreveton (nouveau président du CIP) nous parle de prévention !

Chronique de FACeFondation créée en 1993 et reconnue d’utilité publique, le mouvement FACE (Fondation Agir contre l’exclusion), dispose

d’un important réseau d’associations locales : 41 clubs au total. Ces clubs réunissent des entreprises, de tous métiers et de toutes tailles, qui ont choisi d’exercer ensemble leur responsabilité sociale d’entreprise (RSE). afin de lutter contre toutes les formes d’exclusion, de discrimination et de pauvreté en lien avec les politiques publiques et le monde économique.

Chaque club FACE intervient, selon ses priorités propres : - au sein de l’entreprise (Conseil, formation, audit, accompagnement), - pour l’emploi (insertion, formation, forum), - à l’école (découverte de l’entreprise, appui à l’orientation), - au quotidien (maîtrise énergétique, éducation budgétaire, accès au droit) - et enfin avec les acteurs du territoire (insertion par l’économique, animations locales).

Le club du Grand Avignon, a vu le jour à Avignon en décembre 2010, sous l'impulsion de quelques grandes entreprises, comme ERDF-GRDF, Manpower, Adecco, Novotel, GDF-SUEZ… qui ont pourtant choisi comme président un dirigeant de TPE : Oli-vier GROS, entrepreneur en zone franche, gérant du centre d’affaires Économis. « Ce qui m’a séduit, c’est la possibilité d’agir de manière efficace sur le champ de l’action citoyenne grâce aux compétences et à la crédibilité apporté par ce réseau national» nous explique Olivier Gros très heureux qu'un point « Services aux particuliers » ait ouvert ses portes en mai 2011 soit 5 mois après la création de l’association, avec une fréquentation importante.

Sur l’année 2012, d’autres actions seront poursuivies avec notamment un « FACE NRJ Sports, » autour d’une rencontre spor-tive; ou bien encore la Fête des Voisins au Travail qui permettra aux salariés d’un même site de passer un moment convivial fa-vorisant la connaissance et l’échange ! RDV le 1er juin de 12h à 14h, devant l’immeuble Vinci, Place Alexandre Farnèse (rocade sud).

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En principe, un pays c’est comme une personne. S’il a des dettes, il ne peut les rembourser qu’en prenant sur son revenu, son épargne ou son patrimoine. S’il consomme tous ses revenus et

ne dispose d’aucune épargne – ce qui était la situation des États-Unis, juste avant la crise – pour pouvoir rembourser sa dette, il lui faudra soit vendre son patrimoine, soit diminuer sa consommation. Un pays peut, également, reporter sa dette sur les générations futures ; ce qu’un particulier, en principe, ne peut faire. Si cette dette n’est pas investie dans la création de nouvelles richesses, le pays ne fait que reporter le problème en l’aggravant. Il fait « de la cavalerie » : il rembourse ses dettes par de nouvelles dettes plus importantes. « Après nous, le déluge ! ». Mais un pays peut aussi, contrairement à une personne, rembourser sa dette par de la création monétaire, ce qui revient à voler tous ceux qui ont des actifs dans sa monnaie. En effet, s’il crée cette monnaie – ou facilite la création monétaire - sans un enrichissement équivalent du pays, il diminue, avec de l’inflation, la valeur de sa mon-naie en proportion du montant de monnaie créée par rapport à l’en-semble des richesses existantes (si, par exemple, il double sa monnaie sans création de richesse, ses actifs et sa dette auront diminué de 50 %). L’inflation consiste, en fait, à créer un montant de monnaie supérieur à la quantité de richesses créées. Si cette quantité nouvelle de monnaie est l’anticipation d’un investissement futur, l’inflation peut être ver-tueuse ; par contre, si elle sert la consommation ou le rembour-sement d’une dette ou même simplement renforce l’épargne, le même montant de monnaie donnera droit à un montant moindre de biens, immédiatement ou à terme ; il y a dévaluation.

COMMENT REMBOURSER LA DETTE ?

C’est pourtant cette fuite en avant et ce vol que les États-Unis ont choisis. En effet, la situation des États-Unis est aggravée par le fait que la croissance était, avant la crise, essentiellement tirée par la dette des ménages. Celle-ci a fortement augmenté en rai- son des prêts accordés en contrepartie des valorisations de l’immobi-lier. Toutefois, cette valorisation a non seulement cessé de croître aujourd’hui, mais elle chute fortement ; en conséquence le niveau de consommation ne peut être maintenu par un endette- ment

supplémentaire des ménages (sauf à fabriquer encore du subprime). Or, comme la croissance américaine est tirée par la consommation des mé-nages, si les États-Unis arrêtent de s’endetter, ils rentrent en récession, et, puisqu’ils ne peuvent plus endetter les ménages, c’est l’État qui va s’endetter pour relancer l’économie. Mais avec une épargne faible, en récession, l’endettement de l’État se fait soit par un endettement supplémentaire par rapport au reste du monde, soit par création moné-taire – une monétisation de la dette - ou par la combinaison des deux.La conséquence logique devrait être la baisse du dollar ! Mais comme, comme on l’a vu, cette monnaie étant aussi la monnaie de réserve internationale qui alimente les excédents des nombreux pays émer-gents, ceux-ci peuvent avoir, momentanément encore, intérêt à continuer à acheter de la dette des États-Unis. Compte tenu de l’infla-tion, elle ne leur rapporte rien ou pas grand-chose. Ils ne sont pas sûrs, par ailleurs, d’être remboursés du principal. Cependant, maintenir, voire augmenter, leurs réserves en dollars évitera un effondrement du dollar qui se solderait, pour eux, par une perte immédiate encore plus grande et une difficulté accrue à exporter. Il ne reste donc que la possibilité, pour les États-Unis, de continuer à s’endetter par des déficits publics pour tenter d’évi-ter la récession et relancer la croissance, et ceci, en faisant payer leur endettement au reste du monde. Quant aux pays émergents four-nisseurs des États-Unis, ils n’ont d’autre solution que de les soutenir, encore, jusqu’à ce qu’eux-mêmes puissent trouver d’autres leviers de croissance tels que par exemple leur consommation interne

Le s t r AvAu x d u CAPeC

Acteur nouveau dans le paysage de la démocratie française et européenne, le CAPEC - sigle signifiant Crises, Analyses, Pro-positions, Expérimentatons, Communications - apporte des informations rigoureuses et créatrices de sens dans l'environ-nement économique. Son dernier ouvrage nous entraîne loin dans l'analyse approfondie des raisons de la crise ! La suite au prochain numéro...

Je suis...LE N°1 DE LA DETTE !

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et des grands travaux qu’ils ont commencé à engager. Mais, compte tenu de la fragilité de ces mécanismes, on peut faire raisonnablement l’hypothèse qu’à un moment donné proche, le dollar s’effondrera et en conséquence, aussi, la valeur de la dette des États-Unis. Il sera alors temps pour les États-Unis, avec le retour vers une inflation mondiale, de retrouver les vertus du néoprotectionnisme par la chute de la valeur de leur monnaie !

Des chiffres et des faits :• Les crédits hypothécaires sont d’un montant de 12 000 milliards, dont 1500 milliards pour la consommation. Ce sont ces crédits qui ont tiré la consommation et la création de près de 4 emplois sur 10 ces dernières années. (J Sapir)• Selon le Gao, janvier 2008 (agence d’investigation du Congrès US), le total de la dette publique, si on intègre la dette sociale et de santé à venir serait pour l’État fédéral US de 52 700 milliards, de l’ordre de grandeur du PIB mondial. L’ensemble de la dette avoisinerait, ainsi, avec la dette des ménages, des entre- prises et des banques, les 100 mille milliards, deux fois le PIB mondial.

JE TOMBE DE HAUT, MAIS C’EST AUSSI TON PROBLÈME

La mondialisation est un phénomène qui nous rend tous interdépen-dants. On a vu que la dette des États-Unis est achetée sous forme de Bons du trésor, d’obligations et de produits dérivés de la dette par les pays ayant des excédents commerciaux mais, aussi et surtout, par les pays ayant des relations commerciales et financières suivies avec les États-Unis. La vente de cette dette s’est faite à travers le monde. L’impossibilité des États-Unis d’honorer une petite partie de cette dette a entraîné une crise mondiale à travers le bilan et le hors-bilan des banques qui avaient acheté les produits dérivés de cette dette, particu-lièrement en Europe. L’Europe a été plus touchée par cette crise que les pays émergents. En effet, nous avons été longtemps leurs premiers partenaires commerciaux même si, à partir de 2006, ils importent un montant d’abord équivalent puis supérieur de biens de Chine que d’Europe. Aujourd’hui encore, près du quart de nos exportations vont vers les États-Unis alors que nos importations ne représentent que 13 %, moins que nos importations chinoises. Par ailleurs, contraire-ment aux pays émergents, nous ne gardons pas nos excédents avec les États-Unis, nous les utilisons pour payer nos importations, pour faire court, de Chine. Nos excédents commerciaux avec les États-Unis qui tendent à diminuer sont ainsi absorbés par nos déficits croissants avec la Chine qui tendent à augmenter. Il est vrai que, à la différence notable des États-Unis, nous ne payons notre déficit avec la Chine par des dettes que depuis 2005, notre balance des paiements étant devenue déficitaire en raison de la politique de la Commission Européenne qui a décidé de supprimer les droits de douane avec les pays émergents. Toujours est-il que, si les États-Unis vont mal, l’Europe va mal aussi. C’est en effet l’Europe qui perd le plus dans le jeu égoïste des États-Unis car, de par les liens historiques et anciens de la « nouvelle Europe », l’Europe détient la moitié des créances mondiales en dollars (Leap- Bri). C’est pourquoi, pour sauver les banques face à la crise, notre Banque Centrale a autant, sinon plus, soutenu la liquidité mondiale que la Banque Centrale des États-Unis, avant et après les événements de septembre 2008. Or, nous n’avons pas un plan de relance

à la hauteur de celui des États-Unis ; alors que, grâce à l’épargne dispo-nible de nos ménages, nous pourrions nous l’offrir, sans faire marcher la planche à billets comme les États-Unis ou la Grande-Bretagne...

Des chiffres et des faits :• En 2006, l’Union Européenne enregistrait un excédent de la balance des paiements courante avec les États-Unis d’un peu plus de 100 mil-liards d’Euros pour un déficit avec la Chine de 117 milliards d’Euros. Cet excédent avec les États-Unis a diminué à 63 milliards en 2008 et le déficit avec la Chine a cru à 170 milliards. (source : Eurostat).• La Chine exporte mondialement, aujourd’hui, plus de biens que les États-Unis (889 milliards d’Euros pour 848); plus de 40% de son PIB va à l’exportation. Elle exporte un montant de 72% des exportations de l’Union à 27.• L’Union européenne est le premier exportateur mondial, devant les États-Unis; les États-Unis le premier importateur mondial devant l’Europe. L’Europe est cependant la zone économique la plus ouverte au monde. (Source : Eurostat)• Pour les biens, l’Europe, exporte 10,1% de son PIB et importe 11,5%; les États-Unis exportent 7,8% et importent 14,1%. (Source : Eurostat 2008)• 15% de toutes les importations des États-Unis viennent de Chine. Les États-Unis importent en 2008 plus de Chine que d’Europe. (Source : Eurostat)• L’Europe détient la moitié des créances mondiales en dollars (Leap - Bri) de l’ordre de 10 000 milliards pour 20 000 milliards. La Chine (CFR) n’en aurait que 2300 milliards.

EUROPE ET RESTE DU MONDE À MON CHEVET : FAUT QUE ÇA CHANGE !

Faut-il changer pour que rien ne change ? Est-ce possible ? Le marché intérieur européen représentait plus de 92 % du PIB européen dans les années 2000, en 2003 il en représentait près de 91 % et aujourd’hui

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moins de 90 %. Cette perte du marché intérieur se comble par des défi-cits croissants par rapport au reste du monde. A-t-on gagné en richesse pour autant ? Sur quelle base écono-mique affirme-t-on que toute plus grande dépendance ou intégration au marché international est source de richesse, comme le professe la Commission européenne ? Et si, au contraire, cette nouvelle intégration creusait les déficits, augmentait le chômage chez nous et risquait, à terme, de devenir insoutenable comme nous le consta-tons chez notre grand frère US ? En dépit de la taille de son marché intérieur et de la vitalité de ses entre- prises, il a poussé, lui, la logique de l’importation des biens et des marchandises en substitution à ses propres productions sur son territoire national jusqu’à s’endetter, au-delà du raisonnable, auprès du reste du monde et à faire exploser le système financier international. Il faut, par ailleurs, constater que cette pratique ne l’a pas conduit à être plus compétitif – selon les schémas classiques. Cela l’a, au contraire, conduit à vivre momentané-ment (– ce qui est logique –) dans cette rente de situation où l’endet-tement paie son niveau de vie et, d’une certaine manière, lui permet de se reposer sur ses lauriers passés, tout en faisant payer son train de vie par les autres pays et d’abord l’Europe.

SAUVER LE SYSTÈME ?

Ne vaudrait-il pas mieux que les pays émergents, plutôt que d’alimenter la consommation américaine, alimentent leur propre consommation par une plus grande croissance interne et que, pour cela, nous trouvions une juste répartition du travail et de sa rétribution au niveau mondial, avec des équilibres sous-jacents en termes macro-économiques ? Tôt ou tard, les réalités économiques reprendront le dessus. Un endette- ment de consommation des pays riches par rapport au reste du monde n’est pas justifié et ni les États-Unis ni l’Europe ne peuvent espérer, unique-ment par les emplois liés aux hautes technologies qui se diffusent désormais à très grande vitesse, équilibrer leurs balances de paie-ment déficitaires. Sur la longue durée et au niveau mondial, les échanges justes ne peuvent s’établir sur des balances commerciales et financières structurellement et gravement déséquilibrées. Certes, l’Allemagne, la Finlande, la Suède, les Pays-Bas connaissent des excédents de leur balance courante des paie-ments par rapport au reste du monde. Mais si on s’en tient à la capacité d’exportation par tête d’habitant, le pays le plus compétitif au monde, l’Allemagne est quand même en déficit avec la Chine et n’a pas gagné, pour autant, de réels accroissements de richesses. En effet, l’Allemagne n’est parvenue à ce niveau d’exportation qu’en restreignant sa consommation interne, en délocalisant une partie de ses productions en Europe Centrale pour les assembler « made in Germany ». En jouant ainsi, comme les Chinois, contre sa propre consommation intérieure, on peut considérer qu’elle a joué contre le marché intérieur européen et plus particulièrement contre ses princi-paux partenaires économiques européens, dont la France. En relation avec cette ouverture à l’international, les disparités de richesse se sont également accrues en Allemagne, venant fragiliser sa cohésion sociale. Ainsi, ayant en bonne partie abandonnée son modèle social d’économie de marché, la pauvreté et la précarité s’accroissent même pour le meilleur élève de la classe mondiale !

Si on accepte de telles analyses replaçant la finance et la monnaie dans leur rôle de prolongement de l’économie réelle – et singulièrement de l’emploi, la Crise financière ne serait-elle finale-ment que l’ultime tentative pour maintenir sous totale perfusion et en survie un modèle de croissance mondiale avec ses déséquilibres économiques, sociaux et politiques ? Cette Crise ne constituerait-elle pas, alors, une chance pour repenser ce modèle de croissance ? Or, il semble que les États occidentaux, pour des raisons diverses, veuillent à tout prix sauver le système et craignent un retour vers le protectionnisme généralisé, comme si l’on n’avait d’autre choix que le tout ouvert ou le tout fermé en matière de commerce internatio-nal ! Ne serait-il pas temps, au contraire, d’imaginer une juste concur-rence plus solidaire entre les nations qui, accompagnée de termes de l’échange plus équitables et de parités des monnaies reflétant la réalité des échanges, constituerait le fondement d’un partenariat des grandes régions du monde ?

Des chiffres et des faits• 1% de perte du marché intérieur européen, c’est 130 milliards d’Euros. Les pertes de notre marché intérieur correspondent au déficit de notre balance du commerce extérieur. (Eurostat)• Depuis 2006, la zone Euro est en déficit de la balance des paiements. Ce défi- cit devait passer, d’après le FMI, de 6 milliards de dollars en 2006 à près de 100 milliards en 2008 pour atteindre en 2013, 180 milliards de dollars. p

CAPEC

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La Communauté de Communes Provence Luberon Durance, sous l’impulsion de son président Jean-Claude Bouchet (député-maire de Cavaillon), vient d’inaugurer une nouvelle méthode

expérimentale de gestion des déchets. Fort bien accueillie, cette expé-rimentation unique dans le département de Vaucluse a été financée par Adelphe, société agréée en charge de la gestion des déchets ménagers. Le but est simple : doubler le recyclage des emballages en plastique.

34 000 habitants de la CCPLD convertis au développement durableLa CCPLD a pris conscience du principal problème qui se posait aux administrés en matière de déchets ménagers : la complexité du tri et des consignes de tri (emballages plastiques, verre, journaux…). Il fallait ré-gler le problème par une opération emblématique, « 2011-2013 – Trions encore plus nos emballages en plastique ». Actuellement, en France, seulement 22% des emballages sont recyclés ce qui est clairement insuf-fisant. Pour doubler le taux de recyclage, voici quels moyens sont mis en œuvre de façon expérimentale par la CCPLD : > Extension des consignes de tri des emballages plastiques par une meilleure définition des conditions de mise en place et des impacts à tous les maillons de la chaîne de tri.> Sensibilisation de tous les acteurs : habitants, collectivités, centre de tri, recycleurs, éco-organismes, metteurs sur le marché… L’objectif est ici d’avoir une meilleure connaissance technique, économique, envi-ronnementale et comportementale transposable à l’échelon national.> Communication importante auprès de la population sur cette dé-marche : courrier, affichage public, Ambassadeurs du Tri… 8 d’entre eux sont passés dans chaque foyer, durant deux mois, pour expliquer en détail les consignes.

Au niveau de la réalisation du tri, c’est le centre SITA Méditerranée (situé à Vedène) qui a traité les déchets de la CCPLD en étant donc très attentif aux nouvelles consignes pour constater leur optimisation. En amont, il faut inciter les entreprises à réduire la masse d’embal-lages et à améliorer la recyclabilité. En aval, il faut amasser suffisam-ment d’emballages pour améliorer leur recyclage.

Le résultat actuel est plus qu’encourageant : plus de 3 millions de tonnes supplémentaires ont été collectées au bout de trois semaines d’expérimentation. La catégorie des « nouveaux plastiques » est par-ticulièrement bien représentée (pots, barquettes, films). Cela a été remarqué par la presse locale qui a souligné aussi bien l’apport de la société Eco emballage dans ce processus de diminution de l’impact environnemental des emballages, que la bonne volonté des élus de l’intercommunalité cavaillonnaise dans cette expérimentation unique dans le Vaucluse. Cette expérimentation durera jusqu’à fin 2013 afin de valider ou non un déploiement sur le territoire national. Bravo pour cette initiative écologique !

CCPLD315 C Avenue Saint Baldou - 84300 Cavaillon04 90 78 82 30 - http://www.ccpld.fr/

LA CCPLd s 'e n g A g e

Simplification du tri des déchetset réflexe-citoyen

Actualités Quartiertd'Affaires 10

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En pleine tourmente boursière, investir dans la forêt peut rassu-rer. Avec des rendements faibles, mais une fiscalité attrayante pour les successions et l'ISF. Mis en place après la tempête de

1999, le DEFI forêt (Dispositif d'encouragement fiscal à l'investisse-ment en forêt) offre de belles opportunités de défiscalisation. Lorsqu'un contribuable achète une forêt ou un terrain nu à boiser, ou lorsqu'il se porte acquéreur de parts d'un groupement forestier, il bénéficie d'une réduction d'impôt équivalente à 25% des sommes investies. Le plafond des dépenses d'acquisition est fixé à 5 700 € pour une personne seule et 11 400 € pour un couple, soit une réduction d'impôt maximale de 1 425 € pour une personne et de 2 850 € pour un couple. Lorsque des travaux forestiers sont réalisés sur un bois d'au moins 10 hectares, le proprié-taire bénéficie d'une réduction d'impôt égale à 25% du montant des dépenses engagées. Le plafond de dépenses de travaux est fixé à 6 250 € pour une personne seule et 12 500 € pour un couple, soit une réduction d'impôt pouvant aller jusqu'à 1 562 € pour une personne seule et 3 125 € pour un couple.

INVESTISSEMENT FORESTIER ET VALORISATION PATRIMO-NIALE

Un investissement offrant une valorisation régulière, un régime fis-cal alléchant, tout en étant déconnecté des marchés financiers, voici quelques atouts de la forêt. Ces avantages ont de quoi séduire au-jourd'hui, pour peu que l'on accepte de vivre au rythme de la nature. Le bois offre en effet des rendements faibles (généralement 2 à 3 % brut, et 5 % au maximum) et s'envisage sur le long terme (vingt à trente ans). Si la perspective de posséder son coin de forêt est tentante, sa gestion directe peut s'avérer complexe. C'est pour cela que l'essentiel des achats de forêts se fait actuellement par le biais de groupements forestiers qui s'occupent de l'entretien des lieux. Pour tenir compte de la spéci-ficité de l'investissement forestier, la législation accorde à ce type de placement plusieurs avantages fiscaux. Les réductions d'impôt directes, elles, peuvent atteindre 2.508 € (pour un couple) dans le cas d'un achat en direct de forêt ou de parts de groupement forestier (voir encadré), et 2.750 € lorsque l'on fait effectuer des travaux dans sa forêt. Deux solutions s'offrent au contribuable souhaitant bénéficier du DEFI forêt. Il peut acheter "en direct" un bosquet ou une forêt, le prix moyen de l'hectare avoisinant les 2 820 €. Le propriétaire doit alors gérer lui-même sa surface boisée et donc être compétent en matière de coupes de bois, de plantations, d'entretien de la forêt, tout en respec-tant les obligations administratives afférentes. Afin de contourner ces difficultés, il peut acquérir quelques hectares de forêt, gérés dans le cadre d'un groupement forestier. La plu-part des banques et des gestionnaires de patrimoine proposent ce type d'investissement à leurs clients, le prix des parts variant d'environ 700 € à plus de 8 000 €.

Bon à savoir : la rentabilité d'un inves t i s s ement forestier est très faible (environ 2% par an). Le prin-cipal avantage du DEFI forêt réside donc dans sa fiscalité avantageuse, et dans l'espoir d'une plus-value à la revente. Il s'adresse à des investisseurs privilégiant le très long terme, qui n'ont pas besoin de liquidités immédiates et qui ne recherchent pas une rentabilité mirifique. Et il y a surtout un régime intéressant concernant les succes-sions et donations, avec une exonération de 75 % de la valeur (après une détention minimale de deux ans pour les parts de groupement fores-tier). Les mêmes règles s'appliquent pour le calcul de l'ISF, sachant que la réduction d'impôt est plafonnée à 50 000 € par an. Preuve de l'engouement pour cet investissement, le prix des forêts a bondi de 77 % entre 1997 et 2008, et s'est maintenu en 2009 selon les chiffres d'Agrifrance, filiale de Paribas, spécialiste de la tran-saction et de la gérance de domaines ruraux. En moyenne, d'après les statistiques de la Safer, un hectare de forêt se négocie 3.170 €, mais il faut compter un minimum de 5.000 € pour une belle forêt de chênes en production, à en croire Agrifrance. A ces niveaux de prix, la forêt reste-t-elle une bonne affaire ? «Le mètre cube de chêne, qui s'échangeait autour de 200€ dans les années 80, est tombé à 120€ actuellement, alors que le coût des travaux et de l'entretien de la forêt a énormément augmenté», rappelle Eric Toppan, économiste à la Fédération des forestiers privés de France. Et les résineux ont connu une évolution comparable. Avec ses essences variées, ses surfaces moyennes faibles et son industrie très peu concen-trée, la forêt française est assez peu compétitive. Pour l'instant, la pro-duction forestière génère un chiffre d'affaires annuel de seulement 105 €/hectare pour le bois, et 20 € pour la chasse. Pourtant, les perspectives d'avenir semblent bonnes : les sous-produits du bois sont de plus en plus valorisés pour le chauffage (plaquettes, granulés) et l'on évoque de nouvelles sources de revenus possibles grâce aux services écologiques rendus par la forêt (captage et stockage de CO2, épuration de l'eau, participation à la biodiver-sité). «Se diversifier sur des actifs réels plutôt que sur des passifs est évidemment séduisant dans le contexte actuel, estime Gilles Etienne, directeur du pôle d'expertise patrimoniale chez Cyrus Conseil. C'est aussi l'occasion d'exprimer sa sensibilité à certains types de produits. Evidemment, je ne conseillerai pas d'y investir une part significative de son patrimoine, mais c'est une diversification sensée.» p

François SORBEL

La forêt : un placement innovant

Défiscalisation Quartiertd'Affaires 11

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Vous êtes journaliste et ancien PDG de LCP-AN. Comment vous est venue la vocation du journalisme (formation, parcours, étapes) ?

Cette vocation vient certainement de mon histoire personnelle. Je suis issu d’une famille ouvrière du bassin de Briey en Lorraine, la région des mines de fer aujourd’hui toutes fermées et de Michel Platini, un grand monsieur du football. A 16 ans et demi, un BEPC en poche, je fais un stage dans les Ateliers Centraux d’Hayange, à deux pas où se déroule actuellement le conflit d’Arcelor Mittal. A l’époque, je n’avais lu que trois livres car chez moi, il n’y avait pas de livres. « Poil de carotte » de Jules Renard, « David Copperfield » de Charles Dickens et un livre sur la Résistance dont j’ai oublié le titre que mon grand-père, un chemi-not résistant m’avait confié. Tout cela pour vous situer que rien ne me prédestinait à devenir journaliste. Mais, effectuant mon service mili-taire en Allemagne, quatre mois avant d’être libéré, j’ai été convoqué par le commandant dont j’étais le secrétaire. Il m’a demandé ce que je comptais faire dès la fin de mon service. Evidemment, je lui ai dit que j’allais retrouver mon travail aux Ateliers Centraux. Mais lui, sans m’en donner l’ordre, mais c’en avait tout l’air, m’a invité à reprendre des études supérieures. Mais sans BAC en poche, comment faire ? Il m’a conseillé de passer le concours d’entrée de la Sorbonne pour les non-bacheliers. C’était juste avant mai 68. J’ai réussi. Et là, préparant une licence d’histoire contemporaine et un DES d’études théâtrales, j’ai agi comme un boxeur qui a faim de combats. J’ai lu des centaines de livres. Il me fallait rattraper ce retard culturel. Digérer tous ces livres fut à la fois dur et exaltant. Histoire, économie, sociologie, politique…J’ai fait ça durant quinze ans de façon constante. Encore aujourd’hui, je lis trois ou quatre livres en même temps. Et je suis surtout un pilleur de centres de recherches. Et le journalisme alors ? Pour payer mes études, la nuit trois ans durant, je travaillai dans les imprimeries comme manœuvre, et je nettoyai les rotatives. C’est là que j’ai appris à dévorer tous les quo-tidiens. J’ai fait quelques stages dans certaines rédactions, et ensuite j’ai effectué une formation d’un an au CFPJ, le Centre de Formation Per-manente des Journalistes. Puis, j’ai commencé comme pigiste dans cer-tains quotidiens, puis à France 3 et France 2. Je me suis très vite spécia-lisé sur certaines thématiques : le Proche-Orient, le monde arabe et en

politique française, la justice et la police. Mais très vite, j’ai opté pour le grand reportage et pour le documentaire. Des genres où l’enquête s’inscrit dans des temps plus longs que l’activité dans une rédaction qui traite au quotidien l’actualité. Comme vous pouvez le constater, j’arrive de très loin…

Vingt ans après la première chaine d'info en continu, CNN, quel est le bilan du direct permanent ? Que pourrait être une nouvelle révo-lution en la matière ?

La création des chaînes d’information en continu est une véritable révo-lution qui a transformé les rapports sociaux et politiques. Cette forme de modernité liée aux avancées technologiques est manifestement un progrès. Quiconque est désormais connecté avec les événements qui surgissent dans le monde. Cela implique d’être davantage en réactivité. Les responsables politiques, économiques, industriels, financiers qui ont à gérer dans le quotidien ne peuvent pas échapper à cette réalité. Mais, même ceux qui s’inscrivent dans des temps plus longs comme les chercheurs par exemple, sont obligés de prendre en considération ce que l’on nomme « l’accélération des temps ». Donc, cette accélération

en t r e t i e n Av e C ri C h A r d MiCheL

Journaliste et producteur de télévision, ancien président de la chaîne parlementaire LCP-AN et directeur adjoint d'i-Télé, Richard Michel est spécialiste du monde médiatique dont il connait les nombreux dédales. Animateur de col-loques, il s'exprime aujourd'hui librement sur le journa-lisme et la gouvernance des médias. Point d'horizon des enjeux du secteur et ses liens avec la sphère économique.

"L'Etat doit regagner sa puissance stratégique"

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est un progrès, mais ce peut être aussi un facteur négatif. En effet, ce type de réseaux d’information produit trop souvent du fac-tuel où l’on déverse des images et des sons sans distanciation, où l’on se satisfait de la seule émotion qui jaillit notamment des événements tragiques : guerre, terrorisme, prises d’otages, catastrophes naturelles. On s’éloigne du rationnel, de la mission de bien informer, ce qui implique de bien contextualiser l’événement, de le décrypter, d’en dégager les principaux ressorts pour en comprendre la vraie nature et les effets que cela peut avoir sur nous-mêmes. Trop souvent, cette accélération des temps nous projette dans la dictature de l’instant. Le philosophe et historien Marcel Gauchet a raison quand il dit : « La démultiplication des médias engendre une intensification des orages médiatiques et le journalisme au sens classique n’existe plus. Il y a du bruit médiatique et le journaliste n’est plus guère qu’un amplificateur ». C’est le danger constant que représentent ces chaînes d’information en continu.

Le rôle de journaliste doit-il et va-t-il selon vous évoluer vers plus d'investigation et de recul ou au contraire vers plus d'instantané à l'heure des nouveaux médias, notamment internet ?

Dans un tel contexte, il revient aux journalistes de retrouver les fonda-mentaux de ce métier qu’a si bien décrit Albert Londres : « Je demeure convaincu qu’un journaliste n’est pas un enfant de chœur et que son rôle ne consiste pas à précéder les processions, la main plongée dans une corbeille de pétales de roses. Notre métier n’est pas de faire plaisir, non plus de faire du tort, il est de porter la plume dans la plaie ». Tout est dit. Certes, il revient avant tout au journaliste d’enquêter honnête-ment, de décrypter et de sourcer les éléments d’un événement, de les « penser » comme le préconisait Hannah Arendt. Je n’aime pas trop la notion d’investigation qui porte parfois à devenir policier. Si nous devions penser à une comparaison, je préfère le statut du juge qui doit inscrire à charge et à décharge. Mais en même temps, le journaliste n’a pas à instruire, il a à rapporter tous les éléments d’un événement avec finesse, justesse, et intelligence. J’ai dirigé quelques années la rédaction d’i télé que j’ai créé avec quatre autres personnes à la demande de Pierre Lescure en 1999. J’ai été confronté à cette difficulté de produire tous les quart d’heure une séquence d’informations, et cela sous la puissance de l’arrivée des événements. La seule chose que j’ai apprise, c’est que si un journaliste ne dispose pas d’une culture générale forte, il produit de la superficialité, de l’a peu près, de l’inexactitude. A ce moment-là, on appauvrit le traitement d’un événement. On produit du brouillage social et politique. Voilà le danger du progrès, et nous nous éloignons du point de vue d’Albert Camus qui disait du journaliste qu’il devait être « un historien de l’instant ».

Les années passées à la tête de LCP-AN vous ont donné une vision globale des enjeux économiques, politiques et environnementaux de notre pays et dans le monde. Vous avez observé les différents modes de gouvernance. Pouvez-vous nous donner votre sentiment sur la

gestion politique de ces enjeux ? Sur votre vision de l'évolution de l'action politique ?

Mon expérience de PDG de LCP-Assemblée nationale m’a permis de décrypter les atouts et les défauts de notre classe politique. Six ans durant, j’ai pu observer ce joyau de la République qu’est l’Assemblée nationale. Globalement, ne nous plaignons pas trop de nos députés. Quand on compare avec l’étranger, on peut considérer qu’ils font le job. Certes, ils peuvent encore faire des progrès. Je trouve que les dé-putés allemands sont davantage sur leur métier et missions. Ceux qui songent à limiter les mandats ont sans doute raison. Certains députés français oublient parfois qu’ils sont les représentants de la Nation, et pas seulement les « obligés » des habitants de leur circonscription. Mais pour qu’ils soient à la hauteur des exigences du pays, faut-il encore que le pouvoir exécutif, le Président de la République et le gouvernement, les respectent et tiennent encore de leur avis. Ces dernières années, cela n’a pas toujours été le cas. Nous avons des institutions, chacun doit les respecter. Pour ne pas pas quitter l’objet de cet entretien, c’est-à-dire la qualité et la maîtrise d’une information de qualité, je peux vous assurer que le travail des commissions parlementaires est de bonne qualité. Il en est de même des commissions d’enquête liées à tel ou tel événement. La commission d’enquête d’Outreau a été manifestement un travail de très grande qualité. L’état judiciaire, et au-delà, a été mis à nu. Malheu-reusement, le gouvernement n’a pas suivi complètement les réformes préconisées par cette commission. Si un effort devait être fait par les députés, c’est de faire face à la nécessité d’anticiper les grands dossiers politiques, économiques, sociaux, éducatifs, culturels. Quand on voit les effets nocifs de la crise financière, ils ont du pain sur la planche. L’Etat doit regagner sa puissance stratégique. Celui-ci doit être en mesure de réguler, de contrôler, de peser sur le monde de la finance. Il doit parallèlement favoriser des politiques audacieuses d’investisse-ments ciblés, contrôlés, évalués permettant à nos PME qui innovent de gagner de nouvelles parts de marchés en Europe et dans le monde. Nos responsables politiques devraient donc davantage évaluer le résultat des politiques publiques en cours, et anticiper leur devenir. C’est désormais une obligation dans cet univers mondialisé et qui va vite. p

Propos recueillis par la Rédaction

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BC PEINTURESUn professionnel depuis plus de 10 ans !Entreprises, collectivités, professions libérales et commerçants : BC Pein-tures vous apporte efficacité et sécurité.Entreprise artisanale de 1998 à 2003 puis SARL, l’entreprise fêtera bientôt ses dix ans et le moins que l’on puisse dire est que ces années ont été mises à contribution pour imposer un style de réussite artisanale sur Avignon. Ce n’était pourtant pas gagné d’avance au vu du créneau choisi par Bruno Constantin, la peinture pour les entreprises et les ins-titutions, un marché où seuls les meilleurs sont sélectionnés compte tenu des exigences de ce type de clientèle. L'expérience de plus de 35 ans de métier de son gérant, Bruno Constantin, et de son chef d'équipe peintre OHQ (Ouvrier Hautement Qualifié) ont fait la différence.

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Les conseils de BC Peintures : Les tendances actuelles.

Conseil n°1 : La peinture à l'essuyé qui donne l’aspect un peu bohème d’une peinture à effets sur les murs ! On distingue 2 types de peinture à l’essuyé : au torchon ou à l’éponge. La technique reste identique seul le motif et le dessin sur le mur final change.

Conseil n°2 : La peinture Stucco qui s'applique par une succession de couche de peinture que l'on applique à la spatule. Cela donne un aspect lisse et brillant avec des effets mar-brés très intéressants.

Conseil n°3 : La peinture Tadelakt qui s'applique de la même façon que le stucco, le rendu est quasi identique. La différence : le Tadelakt est utilisé pour les pièces humides (notamment les salles de bain).

Quelques références : La Mairie de Sorgues, le Centre Hospitalier Henri Duffaut d'Avi-gnon, Office HLM du Vaucluse, la Mairie d'Avignon, la Poste de Fos sur Mer, l'Avi-gnon Volley Ball Club, la MSA d'Avignon, Citadis Avignon, Conseil général de Vaucluse, Gymnase de la maire d'Eyragues, le Parc des sports d'Avignon, Aéroport de Montpellier, l'hôtel Restaurant La Maison de Bournissac au Paluds de Noves... ainsi que de nombreux particuliers !

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Ma Nouvelle Mutuelle : un dynamisme certain et une offre globale (Santé, Prévoyance, Retraite, IARD)

Avec 60 000 adhérents, plus de 20 agences dans le Sud-est et, aujourd’hui, 30 millions de CA pour 60 salariés au global, Ma Nouvelle Mutuelle est une force incontournable. Originaire d’Antibes, désormais bien implantée en Provence, en Languedoc et en cours de développement dans le Nord de la France et la Bretagne, Ma Nouvelle Mutuelle a étendu son réseau de Nice à Perpignan tout en choisissant de baser son siège à Avignon. La Santé, la Prévoyance, la Retraite constituent le trio de tête dans l'offre proposée à ses adhérents. De plus grâce à son statut associatif, elle n'est pas dans une logique d'actionnariat et de dividendes mais de participation sociale ce qui lui permet de proposer des tarifs attractifs aux entreprises souhaitant mettre en place un contrat collectif pour leurs employés.

Chefs d'entreprises, dirigeants de collectivités territoriales, travailleurs Non Salariés (TNS), Ma Nouvelle Mutuelle s'adapte à toutes vos demandes.

Pour les entreprises : réactivité, souplesse et adaptation à la demande.Les structures de 3 à 10 salariés bénéficient des garanties standard proposées par Ma nouvelle Mutuelle, pour les entreprises de 10 salariés et plus, des garanties standard et spécifiques sont proposées, c’est-à-dire des prestations affinées « sur mesure » par rapport à un cahier des charges déter-miné avec les dirigeants. Quels sont les avantages ? L'employeur bénéficie de la déductibilité fiscale et sociale de sa cotisation. Mais au delà de cet avantage il peut présenter la mutuelle comme un véritable avantage à l'attention de ses collaborateurs, elle est même souvent utilisée dans la négociation des salaires. Le salarié est, quant à lui, totalement sécurisé par une mutuelle de qualité pour un coût inférieur à celui du marché : son pouvoir d'achat est ainsi significativement augmenté. Parmi leurs partenaires : Ets Bordet (Avignon), Club Med, Ciffréo Bona (BTP), E. Leclerc, Clinique St Roch à CAVAILLON, la COGEMA... Pour les Travailleurs Non Salariés (TNS) :Professions libérales, artisans, commer-çants, conjoints collaborateur et gérant majoritaire : des garanties spécifiques en accord avec la loi Madelin vous sont pro-posées avec déductibilité de votre cotisa-tion sur les charges de l'entreprise.

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Siège socialMa Nouvelle Mutuelle60 rue Jean Dausset84918 Avignon cedex 9Tél. 04 32 44 82 12Fax. 04 90 27 14 03Contact Entreprises :Stéphane CLEMENTTél. 06 74 19 33 92

MA NOUVELLE MUTUELLE :le spécialiste de la complémentaire santédestinée aux salariés et dirigeants

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www.manouvellemutuelle.fr

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AMDA ProductionCommuniquez autrement avec la vidéo !

La société AMDA est une agence de communication audiovisuelle qui intervient pour la télévision, la communication institutionnelle/entreprises, et le spectacle

vivant. Depuis treize ans elle a produit une cinquantaine de documentaires et de repor-tages pour la télévision, une dizaine de fictions pour le cinéma et conçu des magazines et web séries pour les institutions et les grandes entreprises.

Un moyen pratique et accessible pour communiquerBasée au cœur d’Avignon, la société a pourtant une dimension nationale. Il n’y a qu’à consulter la liste de ses clients pour s’en assurer : France 3, Lyonnaise des Eaux, Lafarge, groupe Boisset, Le Ministère de la santé, Canal +, Arte, M6… AMDA a la particularité d’être une entreprise locale, dotée d’une équipe qui réunit producteur, réalisateur, ca-méraman, monteur, graphiste, informaticien qui lui permet de proposer et assurer des prestations clef en main allant de la conception jusqu’à la diffusion.

Sa dimension humaine lui évite les lourdeurs administratives des sociétés parisiennes de même niveau technique… mais beaucoup plus chères. Chacun peut aborder ce type de prestations à son niveau de besoin spécifique.

> A Avignon, la Communauté d’Agglomération du Grand Avignon est un partenaire à part entière d’AMDA (marché public).> A Lyon, le fameux festival des Nuits de Fourvière utilise les services de cette société pour filmer ses animations sur site gallo-ro-main, la mise en place des vidéoprojections événementielles et de surtitrage pour les spectacles (Sting,Tony Gatlif, Patrice Ché-reau…)

Des associations locales (Avignon Côté Cité), nationales (Fondation de France), des entreprises (SDEI, Lafarge…), des institutions (Grand Avignon, département du Vaucluse et du Var…) font appel à AMDA. Pour Suez, la société a réalisé une série, « La saga de Max » (web fiction de neuf épisodes de 2 mn). Pour l’INPES et le Ministère de la Santé, des courts-métrages sur « Le regard des autres ») diffusés sur Canal +. Pour la télévision, des documentaires sur Xavier Vallat, le vin, la Légion, Garibaldi… Pour le groupe Boisset, un film avec une installation scénographique haut de gamme à la Chartreuse de Bonpas.

Les points forts de AMDA sont la réactivité, le soin apporté à la préparation, la compétence éditoriale et le choix adapté des moyens matériels pour éviter les surcouts inutiles. Elle pos-sède des Unités de tournage numériques HD, des moyens de post-production, un stu-dio de création graphique, et un parc de 10 vidéoprojec-teurs forte puissance… rien ne

manque ! Par ailleurs, AMDA interconnecte tous les supports de réalisation (web, mobile, télévision…) pour obtenir le meilleur impact public. Chaque problématique de communication est un cas particulier et AMDA déploie à chaque fois les outils techniques et « éléments de langage » adaptés.

Les institutions ont intérêt à consulter AMDA pour mieux valoriser leurs réalisations et faire connaître leurs missions. Les entre-prises également, pour faire connaître leurs prestations, leurs produits et diffuser leurs informations commerciales. Les associations pourront aussi gagner en notoriété et susciter de l’intérêt pour leur objet social. Demandez un devis, il est gratuit !

AMDA production78 rue de la Bonneterie - 84000 Avignon - T. 04 90 27 10 23 F. 04 90 27 10 26Bureaux Paris : 73 rue Victor Hugo, 93170 Bagnolet / [email protected] / www.amdaprod.com

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BOSTON SERVICESUn professionel engagé !Pour le nettoyage de votre propriété ou votre entreprise :BOSTON Services Division Propriété et espaces vertsPour l'entretien de votre maison et de vos locaux professionnels BOSTON SERVICES division propreté est une entreprise reconnue pour la qualité de ses prestations : Produits d'entretien bio, personnel qualifié et présent depuis longtemps dans l'entreprise sont les garanties nécessaires pour vous inviter à confier l'entretien de votre maison ou les locaux de votre entreprise (bureaux, Cabinets libéraux, entrepôts).

Pour votre domicile, la société, agréée service à la personne, est spécialisée pour repasser le linge, nettoyer les sols, faire la poussière, vider la cheminée, nettoyer les sanitaires… et aussi dans le grand nettoyage, pour les placards et meubles de cuisine, l’argenterie, changer les draps et faire les lits, faire les vitres… De plus, les agents de maison sont rigoureusement sélectionnés en fonction de leur expérience et qualification. Ils sont ensuite formés aux méthodes et protocoles de nettoyage de BOSTON SERVICES. Un point important : les particuliers bénéficient de réductions fiscales allant jusqu'à 50% : A ce prix là il n'est plus rentable de faire le ménage soi-même !

Pour votre entrepriseAu niveau des services de nettoyage pour les professionnels, ils s’adressent à tous : de la profession libérale à la copropriété en passant par le commerce et les bureaux, la remise en état d’un bien immobilier ou l'entretien des espaces verts. Le nettoyage couvre toute la palette d’activités habituelles. De nombreuses structures comme UP6 LOAD et TOPO ETUDES (Centre d'Affaires de la Croix Rouge) ont déjà fait confiance à BOSTON SERVICES, des cabinets libéraux (le centre de rééducation de la Clinique Urbain V), des institutions (la Direction Régionale de l'Agriculture) et des commerces (Bar Le Tom Tip à Avignon), etc.

Pour les enfants et les personnes âgées :BOSTON Services Division Aide à la personnePour faire garder vos enfants, fini les tracasseries : le service « Boston Kid » assure aussi bien du babysitting ponctuel que de la garde d’enfants de moins ou plus de 3 ans (avec des options comme la garde partagée, les familles nombreuses, la gestion des horaires compliqués, les sorties d’écoles et l’aide aux devoirs…). Les nounous sont recrutées sur leur expérience et leurs diplômes comme le CAP petite enfance.

Les personnes dépendantes ou handicapées ont besoin d'un interlocuteur attentif et rigoureux. BOSTON Sénior assure l’assistance aux personnes dé-pendantes et handicapées (lever-coucher, toilette, prise de repas, commissions et entretien de la maison...). Ce service est une véritable alternative au placement en maison de retraite pour un coût souvent bien plus compétitif avec les aides sociales et fiscales... En effet, le Conseil Général, l’Aide Sociale ou les caisses de retraite prennent en charge la majeure partie des coûts. La CAF quand à elle verse une Prestation d’accueil du jeune enfant (PAJE). Ces aides combinées à la réduction d’impôt diminuent jusqu’à 90 % le montant restant du pour les familles.

La société est à votre écoute pour toute demande.

SARL BOSTON SERVICES135 Avenue Pierre Sémard - M.I.N. d'AvignonTel. 04 90 25 95 13www.bostonservices.fr

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Tel.  04  90  25  95  13    

(*selon  loi  de  finances  en  vigueur  et  aides  des  organismes  sociaux,  CAF,  CARSAT,  Conseil  Général)  

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COUTOT ROEHRIG (fiscalité, généalogie, mandat)Notaires et syndics : retrouvez les héritiers !

Leader européen de la recherche d’héritiers, COUTOT ROEHRIG SA a plus d’un siècle d’expérience (1895). Ce groupe international de 250 collaborateurs et 36 suc-cursales en France, Italie, Belgique, Suisse , Espagne (et partenaire exclusif pour la Pologne) est habilité à assurer le règlement de dossiers complexes grâce à sa maî-trise des difficultés spécifiques de chaque pays. Son réseau de correspondants dans le monde entier lui fournit une densité d’experts incontournables (certification ISO 9001).

A l’occasion de la parution du Schéma de fiscalité 2012 (une édition annuelle, 60 000 exem-plaires, également téléchargeable gratuitement sur Iphone), il n’est pas inutile de revenir sur les compétences et les méthodes utilisées. D’ailleurs, ce Schéma est un document de référence sur

la déclaration de succession, le calcul des droits et barèmes, le paiement des droits et prescriptions ainsi que sur les libéralités (donation et legs), les plus-values et l’ISF. Toutes les activités de COUTOT ROEHRIG reflètent cette expertise !

Un milliard de données numérisées…Pascal Vergnas, le responsable de la branche Vaucluse de COUTOT ROEHRIG, nous explique le métier de sa société : « Nous réalisons toute une série de missions comme l’établissement et la justification des droits d’héritiers , en Europe et dans le monde, la localisation d’héritiers, de légataires ou de toutes autres personnes identifiées, la recherche de propriétaires de biens immobiliers, de détenteurs d’actions, de parts sociales, de bénéficiaires de contrats d’assurance vie ». Mais ce ne sont pas les seules spécificités du cabinet qui travaille aussi dans : - l’établissement de l’origine des biens immobiliers - l’assistance pour la revendication d’avoirs (comptes en déshérence) - la confirmation de la présomption d’absence- la mise au point des dossiers en vue d’un changement ou d’une adjonction de nom- des enquêtes diverses (localisation d’actifs…)- la valorisation du patrimoine successoral dans le cadre de mandats de représentation.

COUTOT ROEHRIG s’adresse donc aux notaires, héritiers, administrateurs de biens, mandataires judiciaire, assureurs, banquiers, avocats, mairies, copropriétaires. Grâce à son Schéma, la société propose un suivi régulier des informations juridiques et fiscales en matière succes-sorale. Une veille législative et jurisprudentielle lui permet de proposer des garanties uniques :- Une assurance responsabilité professionnelle- Une garantie de bonne fin des recherches consacrées par un contrat qui protège contre tout aléa successoral- Une garantie financière de représentation des fonds- Une base de données unique au monde (Un milliard de fonds d’archives numérisés)- Un réseau aussi bien local qu’international.

Mode de rémunération, contrat de révélation et interface notarialeCOUTOT ROEHRIG assume tous les frais de recherche, « qu’elles soient nationales ou internationales » nous dit Pascal Vergnas, « et quelle que soit l’issue du dossier ». La rémunération sera calculée sous la forme d’un pourcentage et s’appliquera sur la part nette dévolue à l’héritier. Celle-ci n’est due qu’au moment du règlement effectif à son profit. L’exigence de ce cabinet est donc la performance afin d’optimiser les conditions d’exécution d’un dossier (liste complète des héritiers, informations pour l’acte de notoriété, expertise en questions fiscales, traductions linguis-tiques…). De plus, par les moyens dont s’est doté COUTOT-ROEHRIG , les délais tendent à se raccourcir considérablement : 1200 dossiers de généalogie successorale sont ainsi menés à leur terme chaque année par la Direction Régionale PACA à laquelle l’entité d’Avignon appartient , et leur traitement est parfois automatisé sur certains points grâce au partenariat avec GenApi, éditeur de logiciels pour la profession notariale. Qu’il s’agisse donc de mandater un cabinet de recherche en généalogie des successions ou de réaliser les missions afférentes à la localisation d’héritiers , COUTOT ROEHRIG est le n°1 mondial de son secteur.

COUTOT ROEHRIG AVIGNON - Pascal VERGNASEspace Vernet - 28 bis rue Joseph Vernet - 84000 AvignonT. 04 90 88 49 71 - [email protected]

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BRUGUIER MENUISERIEL'art et le prix moins les problèmes

Doté d’un savoir faire de 15 ans dans le bâtiment : menuiserie, miroiterie et vitrerie, Pascal BRUGUIER est aujourd’hui particulièrement compétitif sur le marché et rencontre un franc succès. Pourquoi ?

« Parce que chez nous, le client est privilégié. Sa satisfaction est une priorité absolue »

Cet entrepreneur volontaire, a acquis des compétences fortes en menuiserie ALU, PVC (portes, fenêtres, volets roulants et battants, portails…), bois, Miroiterie/vitrerie (vitrines, vitrages simples et isolants, carreaux de verres, dalles, salles de bains, plateaux de tables, changements de carreaux, vitres d’inserts, miroirs…), les moustiquaires, la serrurerie et pour ajouter une corde à son arc il intervient en dépannages rapides autant en serrurerie, qu’en bris de glace ou pour les changements de vitrine. Il intervient dans le neuf comme dans la rénovation. Chez Bruguier Menuiserie, l’inno-vation et le sens de l’initiative sont primordiales et nécessaires. « Le titre d’Artisan, se gagne et se mérite ».

« Il faut sans arrêt innover, améliorer et surprendre ». Si Bruguier Menuiserie est en plein boom c’est grâce à son sérieux et parce qu’il pratique des tarifs toujours placés dans la moyenne du secteur, en conservant un degré de qualité technique et de perfectionnisme élevé.

La politique de ce chef d’entreprise consiste en un travail rendu parfait en respectant toutes les normes et en employant des matériaux de très bonnes qualité qui dureront longtemps, sans pour autant pratiquer des tarifs prohibitifs, et le tout en respectant les délais annoncés au départ ! Ses clients sont des particuliers, des commerçants, des collectivités territoriales, des administrations, des entreprises, des assureurs… L’entreprise Bruguier fait aujourd’hui l’objet d’une reconnaissance dans le milieu artisanal. Les objectifs de cet artisan sont de satisfaire avant tout son client : il s’adapte à sa demande tout en le conseillant et l’orientant en fonction des besoins du chantier. Il est tout aussi capable d’aménager un loft dans une grande ville, de rénover un mas en campagne, d’isoler une villa, de mettre aux normes une crèche, d’être disponible lorsqu’une mairie l’appelle, que d’intervenir rapidement lorsqu’un commerçant demande un changement de vitrine. Une grande partie de son travail est consacré à la thématique environnementale qui est au cœur de son métier. Les objectifs fixés par le législateur en matière de réduction de la consommation énergétique des bâtiments donnent droit à des réductions d’impôts.

Nous avons souhaité élargir notre étude sur cette entreprise en demandant à Pascal BRUGUIER pourquoi il s’était lancé dans le métier. Ses moti-vations sont tout à fait honorables : « J’ai toujours eu le gout du travail bien fait. Je me souviens d’amis ou de parents souvent déçus du travail fournis par des artisans. J’ai donc voulu agir autrement et créer une marque de fabrique, de savoir faire, une signature unique aussi bien dans l’expertise technique que dans la compétitivité des prix ». Des enquêtes ont montré que 28 % des Français étaient déçu par l’artisanat. C’est parce que l’image de ces professions est parfois écornée à cause d’une minorité de professionnels peu sérieux et qui de plus, ne respectent pas toujours les délais. Ici l’exigence est la colonne vertébrale de l’entreprise qui souhaite renforcer l’image de l’artisan ainsi que de la promouvoir. Dans cette perspective, il est essentiel que le client soit content, c’est sa satisfaction qui fait loi. Concernant ses fournisseurs l’entreprise ne fait appel qu’a ceux qui ont « pignon sur rue » qui emploient les dernières technologies du marché et qui répondent aux normes européennes et dont on est presque certain qu’ils seront toujours sur le marché dans les années à venir. La durée, la qualité de la prestation, le SAV et l’efficacité sont les maîtres mots de cet entrepre-neur. Il intervient dans le Gard et le Vaucluse mais également dans les Bouches du Rhône, dans le Var ainsi que dans l’Hérault. Du grand art, un accueil convivial……..et des devis gratuits !

Voici un résumé des points forts de cette entreprise remarquable :• Expérience de 15 ans dans la menuiserie et la vitrerie/miroiterie• Activités tant sur le neuf que la rénovation• Clientèle variée (particuliers, commerçants, administrations, collectivités locales, assurances…)• SAV garanti et gratuit• Etude personnalisée pour chaque projet• Matériaux de qualité qui traversent le temps• Crédits d’impôts pour l’amélioration de l’habitation et l’isolation• Réduction de la facture énergétique des bâtiments• TVA 7 % en rénovation• Travail sérieux et de qualité dans le respect des règles de l'art.

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BRUGUIER MENUISERIERue de la tourette30330 POUGNADORESSE

>06 82 24 69 69>04 66 72 99 76Mail : [email protected] internet : bruguier-menuiserie.com

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Hôteliers, restaurateurs : le nouvel outil indispensable

VIDéhôTELS.COMDepuis quelques années, le référencement gagne du terrain sur

internet avec de nombreux sites spécialisés dans l’analyse d’un secteur commercial précis. Il restait beaucoup à faire dans le do-

maine hôtelier. En effet, la plupart des hôtels étaient référencés seulement sous l’angle d’une description « physique » des lieux, forcément alléchante mais qui pouvait sembler trompeuse. Résultat : le client ne savait pas où aller et les responsables d’établissements n’étaient jamais appréciés à leur

juste valeur. Heureusement, cette époque est révolue car les améliorations technologiques permettent aujourd’hui d’apporter un référencement haut de gamme, s’appuyant sur une présentation vidéo soignée des lieux. On ne perd plus son temps à imaginer l’hôtel mais on le voit dans sa structure interne (chambres, salles de réceptions, hall…) et son environnement extérieur (jardins, alentours, paysages…). C’est la société VIDEHÔTELS qui est à l’origine de cette révolution du secteur en rendant la technologie accessible à tous les professionnels de l’hébergement (hôtels, chambres d’hôtes, campings…). La vidéo permet aux internautes de sécuriser le choix de leur hôtel (77% des internautes choisissent leur séjour sur internet). Le site www.videhotels.com présente ainsi un véritable panorama de la réalité hôtelière française en classant les établissements en 7 catégories : Prestige, Romantique, Business, Farniente, Contemporain, Convivial, Familial. Le puissant moteur de recherche permet aussi de trouver sa destination idéale en effectuant une recherche par ville.

Augmenter efficacement votre visibilité et votre taux de remplissage... pour seulement le prix d'une nuit par mois dans votre établissement !Pour chaque hôtel, on trouve bien sûr une notice pratique avec description et coordonnées, informations importantes comme le nombre d’étoiles, la restauration, un album photo, des commentaires et toutes sortes d’autres aspects. L’élément le plus important de la présentation est évidemment la vidéo en Haute Définition ! Il s’agit d’un film réalisé par une équipe de professionnels avec plans-séquences et travelling de façon à optimiser les rendus communicationnels (choix de l’ambiance musicale, prise de son, montage, prise d’image et steady cam). Ce type de film qui dure entre 1,30 et 3 minutes permet d’obtenir une vidéo de présentation de haut vol montrant l’hôtel sous son jour le plus adapté. Et aussi de constituer un échantillonnage des meilleurs moments de la vie d’un hôtel. En plus la vidéo vous appartient, vous pouvez l'utiliser pour vos campagnes de communication, l'insérer sur votre site internet. Désormais, le professionnel ou le vacancier ne se trompera plus d’hôtel et l’hôtelier disposera d’un outil efficace pour ne pas se faire dépasser par ses concurrents dans la bataille de l’image numérique. Le client comme l’hôtel sont aussi plus en adéquation avec les informations sur le budget, l’ambiance, le chef en cuisine … et se trouveront plus facilement grâce à l’onglet « Comment s’y rendre ». Si les grands hôtels trouveront naturel de participer à une telle initiative, il faut bien comprendre que les petits hôtels aussi. Car ils gagneront à se faire connaître d’une clientèle souvent en demande d’établissements abordables et qui les recherchera sur le site pour en savoir plus. De plus, tous les hôtels s’assurent ainsi d’une visibilité maximale grâce à la diffusion avec des annuaires partenaires de niveau international. Deux espaces sécurisés sur le site permettent aux internautes et aux professionnels d’échanger et de compléter les infor-mations sur l'organisation des évènements à venir (soirées à thème, commentaires, avis, etc). Précisons qu’aucune commission n’est prélevée sur les réservations que vous ferez grâce au site. Une bonne nouvelle : le site vient d’étendre ses périmètres d’analyse aux restaurants. Il y a donc une véritable synergie entre la restauration et l’hôtellerie sur ce nouveau média, de façon à pouvoir proposer des séjours optimisés qui ne décevront pas ! C’est pour cela que de nombreux clients de VIDEHÔTELS sont des incontournables du monde de l’hébergement.

Pour être sur le site www.videhotels.com : Loïs GILLES/Tél. 06 64 34 64 75/[email protected]

Vidéhôtels22 rue Saint Charles BP n°60078 84006 Avignon cedex 1

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GENERALIComment gérer les enjeux de votre future retraite ?

Le montant de votre retraite future, a alimenté le débat social et politique, et continu de le faire. Face aux incertitudes portées par nos régimes collectifs obligatoires, Quartier d’Affaires, a voulu faire un tour d’horizon des règles à observer pour être le propre acteur de sa future retraite. Philippe PAGENAUD, associé au sein du cabinet CHOQUER Assureurs à Avignon, et spécialiste dans l’accompagnement des chefs d’entreprise et des professionnels libéraux sur ces problématiques, répond à nos questions.

Comment un entrepreneur, une profession libérale doit-il appréhender la gestion de sa retraite ?Le point le plus important est certainement l’anticipation. On ne peut réellement avoir une action sur sa future retraite qu’en le gérant activement le plus tôt possible. Nous allons vivre statistiquement plus de 25 ans en retraite, c’est une longue période, il faut pour équilibrer l’effort à faire, avoir pris ses dispositions plus de 25 ans avant son âge de retraite, donc avant 40 ans. Pour simplifier, quelqu’un qui épargne 10 € pendant 25 ans disposera de 10 € pendant ses 25 ans de retraite. L’enjeu consiste à ce que les 10 € de 2012, aient a minima le même pouvoir d’achat dans 20, 30, voire 50 ans. Le tout en limitant les risques de mauvaise fortune !

Pour préparer sa retraite, concrètement, que faut-il faire ?Piloter 5 axes d’action qui feront de vous un retraité à l’aise ou un retraité avec des soucis financiers :

1/ Et c’est le plus important, être propriétaire de sa résidence principale lors de son départ à la retraite.

2/ Financer, pendant sa période d’activité, un patrimoine immobilier locatif qui, outre le capital transmissible à ses enfants qu’il représentera, assurera un revenu complémentaire de retraite. Par contre, ne pas négliger les risques liés aux locataires défaillants et les soucis de gestion qui sont plus faciles à appréhender à 65 ans qu’à 85… Il y a donc des incertitudes et des risques pour des personnes qui prendraient une option basée uniquement sur cet axe.

3/ Construire un patrimoine professionnel, c’est bien sûr, l’essence même de l’entreprenariat. Le jour du départ à la retraite, il per-mettra d’arrondir les revenus. Mais attention aux vérités d’un jour : nombre de fonds de commerce ou de clientèles dont la valori-sation était significative il y a 30 ans, ont aujourd’hui perdu de leur valeur, sans parler des risques de faillite. C’est un axe important pour un indépendant, mais il n’est pas porteur du risque zéro.

4/ Se constituer un patrimoine financier (produits d’épargne bancaires, PEA, assurances vie …). Piocher dans ces disponibilités est un moyens de compléter ses revenus de retraite et bien sûr, de financer des achats ou envies de retraité (voyages, aides aux enfants/petits enfants, achats non courant …). Mais attention ! un capital de 100.000 € par exemple, n’est pas une sécurité sans fin : en reti-rant 500 € par mois (indexé de 2 % pour suivre le coût de la vie) pour compléter sa retraite, avec un rendement de l’argent placé sans risque, faible comme aujourd’hui (+/- 3 %), le capital est épuisé en moins de 18 ans. Insuffisant donc, surtout si on vit plus vieux que la moyenne statistique.

5/ Cotiser à un régime de retraite volontaire qui complétera votre régime obligatoire. C’est ce que l’on appelle les régimes par capi-talisation (c’est votre argent que l’assureur vous reverse pendant votre retraite). Pour être significative en termes de montant, cette démarche doit être entamée le plus jeune possible. L’assureur place votre argent sur les 20 à 30 ans de période de cotisation pour s’engager à vous verser une retraite à vie. En cas de décès prématuré, des dispositifs peuvent sécuriser l’opération en garantissant le versement d’un minimum d’annuités (10 à 20 en général) à vos héritiers, pour ne pas avoir cotisé à perte pendant des décennies. Par contre, les sommes versées sont bloquées, et ne peuvent être récupérées que sous forme de retraite.

Parmi ces 5 axes qu’elles sont les plus intéressants et les plus sûrs ? Il n’est pas possible de les hiérarchiser, hormis l’acquisition de son logement qui est primordiale. Qui peut dire si l’immobilier ne connaitra pas une crise majeure remettant en cause vos revenus, ou si vous ne connaitrez pas un revers professionnels ? La meilleure des stratégies est d’équilibrer son effort sur les 5 axes, c’est le seul moyen de répartir les risques.

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Leur métier : La protection sociale des entrepreneurs et libéraux

Leur méthodologie : - Analyser et vous expliquer votre régime obligatoire de protection sociale.- Vous assister et vous conseiller dans la définition et l'expression de vos besoins. - Construire ensemble et vous proposer un plan de protection adapté qui res-pecte vos contraintes budgétaires.- Actualiser régulièrement vos prestations.

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Comment savoir quels montants il faut épargner pour sa retraite ?

C’est le plus difficile, il faut d’abord procéder à une estimation de votre retraite obligatoire pour avoir un élément d’appréciation. Pour simplifier, plus votre revenu d’activité est élevé, moins votre retraite en pourcentage de votre revenu de fin de carrière sera éle-vée. Le système français est construit pour être efficient pour les revenus jusqu’au montant du plafond de la Sécurité sociale (36.372 € en 2012). A gros traits, là où un ouvrier qui gagne 20.000 € pourra espérer entre 55 et 65 % de son revenu en retraite, une profession libérale qui gagne 80.000 € ne peut guère espérer plus de 25 à 35 % !!!. Passer de 100.000 € de revenus à 30.000 €, cela s’anticipe !Grâce au relevé de carrière adressé de façon automatique par les caisses de retraite à 40, 45 et 50 ans, un professionnel peut vous faire une projection. Ce doit être la base de votre réflexion pour prendre des décisions et anticiper.

Quel rôle peut jouer un professionnel comme vous ?

Mettre en situation de décision, en assistant notre client dans les différentes simulations lui permettant d’avoir toutes les cartes en main pour trancher. Nous nous appuyons sur une méthode d’analyse du patrimoine, des revenus et des droits de retraite déjà acquis. Le futur, lui doit se simuler, en prenant des hypothèses réalistes même si elles ne font pas toujours plaisir au client …

CHOQUER Assureurs Associés S.A.R.L au capital de 500.000 €ORIAS N° 07 020 076 - www.orias.fr Agent du groupe GENERALI Assurances [email protected] 5 Rue Velouterie - 84000 AVIGNON Tél : 04 90 82 11 77

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Provence Déménagements InternationalLe déménagement sur tout le territoire

La première chose qui surprend dans cette grande entreprise, c’est son souci quotidien du client pour les moindres détails. Le service proposé par Provence Déménagements a acquis

aujourd’hui une réputation nationale. Ce qui explique que son siège social se situe à Cavaillon, ville connue pour ses sociétés de transports, même si la plupart de son activité se déroule dans de grandes agglomérations sur tout le territoire, notamment dans la Vallée du Rhône. Avec une même équipe au chargement et au déchargement, vous n’êtes pas ici dans le « low-coast » du déménageur : le but est de fournir un service irréprochable. Dans cette entreprise à l’esprit autant familial que sérieux, il est impossible d’avoir une mauvaise surprise. En effet, l’entreprise a été créée par Christiane Cec-coti en 1991 et fait partie de la prestigieuse Chambre syndicale des déménageurs et garde-meubles de France.

Une gamme complète : national et internationalToute l’année, Provence Déménagements International est à votre écoute pour vos déménagements de particuliers et d’entreprises, avec ses trois com-merciaux, son contremaître et un responsable de garde-meubles traité ici avec grand soin : la garde de vos meubles. Le rayonnement de l’entreprise, et la satisfaction qu’elle engendre, répondent à tous les besoins : France, Europe, Dom-Tom, international. Les déplacements sont donc en tous lieux. L’activité Déménagement comprend un volet Services et un volet Produits : - Services de déménagement : déménagements urbains, transferts administratifs, déménagements maritimes, déménagements militaires, groupage sur toute la France, l’Europe, monte-meubles, transport d’œuvres d’art, objets lourds, fourgons capitonnés, livraison de meubles, monte-charges, emballage Export… Les Services + permettent de configurer n’importe quelle demande suivant des formules appropriées. C’est le déménagement « à la carte ». Une visite technique peut être effectuée au préalable dans tous les dépar-tements français.- Produits de déménagement : vente de matériel, cartons standards, housses de matelas, écokraft, penderies carton, containers spéciaux à assiettes, cartons à livres, housses de sommiers, rouleaux de bulles, containers spéciaux à verres…La manutention est effectuée par une équipe de professionnels ayant de l'ancienneté dans l'entreprise et l'un des critères complexes de qualité est le niveau du matériel utilisé. Cela explique le label dont peut se prévaloir l’entreprise. A tous les niveaux, le but est toujours de satisfaire le client et de prendre le plus grand soin de n’importe quel bien transporté car « on connaît la valeur sentimentale pour le propriétaire ! ». L’entreprise rédige actuellement une charte de la profession à ce niveau, ce qui montre sa volonté exemplaire de propo-ser le service maximum. L’activité de garde meubles, des containers spéciaux plombés sont prévus et, pour optimiser la rapidité de récupération, une numérotation par client et container est effectuée . L’archivage est également mis en place. Au niveau de la sécurité du site, les locaux sont sous alarme et télésurveillance. Ils sont en zone non inondable dotée d’un responsable à l’entrée. Par ailleurs, l’entrée ou la sortie du client sont possibles par ses propres moyens. Le paiement est généralement fractionné au mois.

Que ce soit pour des personnalités à Paris, dans le Luberon ou sur la Côte d’Azur, des trajets internationaux ou le déplacement de votre entreprise d’un arrondissement à l’autre (à Lyon, Marseille ou n’importe où), il n’y a aucune difficulté ni aucun risque à faire appel à Provence déménagements. C’est une équipe professionnelle, certifiée, connue depuis longtemps et très proche de ses clients. C’est à dire disponible en permanence avant, pendant et après l’opération…

Les déménagements d’entreprises les plus courants concernent les industriels, les bureaux, les institutions. Pour toutes les opérations avec des entrepre-neurs, un suivi spécial est prévu en fonction du temps disponible et de la réorganisation sur le site de livraison. Autrement dit, tout est prévu pour faire gagner du temps et prévoir un redéploiement optimal de l’entreprise. A ce titre, Provence Déménagements travaille avec de nombreuses entreprises Vauclusiennes.Provence Déménagements s’occupe de toute la protection du matériel informatique, le traitement des documents, l’étiquetage des cartons, le transfert de tout le mobilier, le stockage éventuel des archives, de la rédaction d’un plan d’implantation de chaque bureau (ou local ) de la gestion de toutes les autorisations administratives, de la mise en destruction (avec certificat) de documents et meubles à la demande du client, etc.

Une équipe multilingue Français-Anglais-Italien-Espagnol est à la disposition de la clientèle toute l’année.Les Déménagements internationaux sont réalisés jusqu’à destination en collaboration avec un transitaire « spécialiste du déménagement » à Marseille ou au Havre, Dunkerque, St Nazaire, Bordeaux et Nice. Nos services import-export réalisent un emballage optimal spécial container maritime ou aérien ainsi que toutes les démarches administratives.

Contactez-les de notre part pour un devis gratuit : Provence Déménagements InternationalBP 40103 - 84303 Cavaillon cedex 3 - T. 04 90 71 40 43 F. 04 90 76 24 55 - Mail : [email protected]

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LE METROPOLITANUn restaurant local !

Installé dans la cour intérieure de la Collection Lambert, le restaurant Le Mé-tropolitan est avant tout une conception de la vie, une forme d'invitation à prendre son temps, pour la culture et la gastronomie bien sûr ! A l'ombre

des platanes séculaires, Le Métropolitan propose depuis 2008 une cuisine inven-tive et provençale uniquement réalisée à partir de produits frais. L'ouverture et l'ambiance qu'induit ce cadre culturel rend ce restaurant incontournable pour les déjeuners ou dîners entre amis, mais aussi pour les déjeuners d'affaires... Si vous cherchez un restaurant local, qui réunit les professions libérales et les amoureux de la cuisine, ce lieu est fait pour vous. Et ces tables sont particu-lièrement abordables avec la formule du midi, composée d'un plat et d'un dessert (16 €). En plus elle change tous les jours, ainsi que les plats à la carte de 15 à 18 €. Le restaurant est ouvert les Vendredis et Samedis soir (ouvert tous les jours, midi et soir en juillet) avec une formule de deux plats au choix à 25 € ou les trois plats à 30 €. Retrouvez également les vins de la région, sélectionnés en accord avec la carte.

Venez découvrir Le Metropolitan...

METROPOLITAN - AVIGNON5 Rue Violette

Réservations : 04 86 81 47 [email protected]

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BOULANGERIE

Avignon, extra-muros, dans un centre com-mercial animé et en plein développement, vente d’un point chaud (pain, pâtisseries, salé, sucré, sandwicherie, traiteur), exploité dans un local en bon état, avec parking gra-tuit réservé à la zone. Loyer = 1.500 € men-suel, CA = 240.000 €, résultat = 15.000 €.

Prix honoraires compris : 190 000€Réf.059F36114

LIBRAIRIE

Dans un petit village très côté du Vau-cluse, de 2.500 habitants, cession d'un fonds de commerce de Presse - librai-rie - papeterie - Française des Jeux, exploité dans un local en excellent état, d'une surface de 30 mètres carrés situé au cœur du village. Au dessus du com-merce, appartement rénové de 90 mètres carrés sur trois niveaux comprenant 4 chambres et compris dans le loyer glo-bal d'un montant de 675 € mensuel. Au-cune concurrence dans le village. CA = 100.000 € - Résultat = 20.000 €.Prix honoraires compris : 115 000€Réf.059F47157

BAR - PMU - Course par course

Dans le Gard, proche d’Avignon, dans un centre commercial dynamique composé d’une quinzaine de commerces, cession d’un Bar - Snack - Pmu, exploité dans un local de 165 mètres carrés avec terrasse et parking. CA = 300.000 € Résultat = 30.000 € Loyer mensuel = 2.500 €.

Prix honoraires compris : 350 000€Réf.059F43741

BOULANGERIE

Petit village du Gard, proche d'Avignon, cession d'un fonds de commerce de bou-langerie - pâtisserie, exploité dans un local donnant sur rue passante, au centre du village, en excellent état, avec un ma-tériel en bon état également. CA = 180.000 € HT - Loyer mensuel = 850 € HT.

Prix honoraires compris : 185 000€Réf.059F39830

BOULANGERIE

Dans le Vaucluse, au cœur de ville de la cité des papes, cession de la dernière et seule boulangerie artisanale exploitée dans un immeuble élevé de deux étages sur rez-de-chaussée, avec un four artisa-nal, fabrication de pain et produits bio, viennoiseries. CA = 470.000 € Loyer = 420 € mensuel.

Prix honoraires compris : 360 000€Réf.059F44279

ALIMENTATION

Avignon, intra-muros, cession d'un fonds de commerce d'alimentation générale, situé au centre ville, en excellent état, ex-ploité dans un local de 120 mètres carrés. CA = 350.000 € - Loyer = 1.400 € mensuel.

Prix honoraires compris : 120 000€Réf.059F47158

BIJOUTERIE/HORLOGERIE

Dans une grande ville du Vaucluse, ces-sion d’une bijouterie - horlogerie située au centre ville, sur un emplacement numéro 1, exploité dans un local de 50 mètres carrés. CA = 215.000 € Résultat = 35.000 € Loyer mensuel = 450 €. Très belle affaire.

Prix honoraires compris : 120 000€Réf.059F43740

EPICERIE FINE

Dans le Gard, proche Avignon, cession d'un fonds de commerce d'Epicerie Fine, exploité en pleine cœur de la ville, sur un emplacement n°1, dans des locaux de 35 mètres carrés en excellent état. Un appartement en bon état de 50 mètres carrés avec grenier et cave est situé au dessus et compris dans le loyer global d'un montant de 920 € mensuel. Toutes les activités sont possibles sauf nui-sances et poissonnerie.

Prix honoraires compris : 75 000€Réf.059F47155

CYCLES ET MOTOS (vente)

Dans le Vaucluse, proche Luberon, dans une ville de 25 000 habitants, cession d'un magasin de motos, d'une surface totale de 250 mètres carrés, exploités dans des locaux situés au cœur de la ville, sur un emplacement numéro 1, avec exclusivité de 13 marques diffé-rentes. CA = 750.000 € Loyer = 1.200 € mensuel.

Prix honoraires compris : 475 000€Réf.059F47173