Que sont devenus les diplômés du DIUMUM (1991-2010) de la

faculté de Toulouse ?

Stéphanie Remy, pour le mémoire du DIUMUM 2011.

Introduction et MéthodeObjectif principal: connaître un peu mieux les motivations

initiales des diplomés, et savoir s'ils ont pu poursuivre une activité professionnelle en rapport avec le secours en montagne.

Méthode: Questionnaire envoyé à tous les inscrits au DIUMUM entre 1991 et 2010 de la faculté de Toulouse.

Questions ouvertes et fermées:

- caractéristiques épidémiologiques: age, profession et spécialité, adresse professionnelle

- la manière dont ils avaient entendu parler du diplôme, les raisons qui les avaient poussé à s'inscrire

- leur pratique médicale en montagne avant et après le DIUMUM

- degré de satisfaction par rapport à la formation recue

Résultats : épidémiologie

479 inscrits, 332 questionnaires envoyés (mail,courrier postal, fax)

178 réponses (54%)

Nombre de réponse homogène pour chaque promotion, age moyen: 45 ans (27-71 ans)

Lieu d'exercice :

- 36 en Haute Garonne (Toulouse,St Gaudens)

- 25 en Pyrénées Atlantiques (Pau, Bayonne, Oloron)

- 16 dans les Hautes Pyrénées (Tarbes, Bagnères de Luchon)

- 12 en Ariège (Foix, St Giron)

Fonction : 53% médecins urgentistes, 24% médecins généralistes, 23% spécialistes (11% anesthésistes réanimateurs)

Résultats : avant le DIUMUM Comment avez vous eu connaissance du diplôme ?- 86 sur leur lieu de travail- 55 par la faculté- 42 par des professionnels de la montagne- 6 par le milieu non professionnel- 4 par internet et la presse

Quelles sont les raisons qui vous ont poussé à vous inscrire ?- 85 par nécessité de se former à la médecine d'urgence en montagne dans le cadre d'une activité professionnelle- 75 pour le désir de se former à la médecine de montagne hors activité professionnelle- 72 par simple passion de la montagne

29% avaient déjà une pratique médicale en montagne:- 17% en SMUR- 4% en cabinet médical de montagne- 3% avec les pompiers- 3% en encadrants des expéditions ou manifestations sportives- 2% dans une unité de secours en montagne- 1 personne en secours spéléo

Résultats: après le DIUMUM

55% (+26%) ont répondu avoir exercé en montagne: - 33% en SMUR- 29% pour des manifestations sportives en montagne et 12% pour des expeditions- 24% dans une unité de secours en montagne- 12% en tant que médecin pompiers- 8% dans un cabinet médical de montagne- 2 diplômés ont fait du secours spéléologie- 1 médecin militaire a pratiqué dans les montagnes en Afghanistan!

Résultats (1) : aujourd'hui

A ce jour 31% poursuivent une activité en relation avec la médecine de montagne : -17% en SMUR-7% dans une unité de secours en montagne-4% en cabinet médical-4% avec les pompiers-3% font de la formation-1 médecin militaire/chasseur alpin-1 en spéléologie

23% font partie de l'ANMSM.

67% ont gardé des contacts avec les autres participants (stagiaires/encadrants).

Résultats (2) : aujourd'hui

69% des diplômés ne pratiquent pas ou plus de montagne. Réponses diverses et variées: - 22% évoquent leur situation géographique (pas d'accès à la montagne)- 15% ne pratique pas par manque de temps- 10% parlent d'un changement dans leur orientation professionnelle- 6% n'ont pas eu l'opportunité- 5% en rapport avec des problèmes de santé ou liés à l'age- 3% estiment que leur activité professionnelle en tant que spécialiste est difficilement compatible avec une activité médicale de secours en montagne- 3% évoquent en priorité le danger de cette activité- 2% parlent de raisons familiales- 2% pensent qu'il s'agit parfois d'un milieu fermé et difficile à intégrer- 2% évoquent un problème de reconnaissance administrative

Résultats : Enquête de satisfaction !

L'enseignement théorique du DIUMUM:- Très satisfait : 42%- Satisfait : 49%- Moyennement satisfait : 9%- Un peu satisfait, Pas du tout satisfait : 0%

L'enseignement pratique du DIUMUM: - Très satisfait : 62%- Satisfait : 33%- Moyennement satisfait : 4%- Un peu satisfait, Pas du tout satisfait : 1%

Discussion

- Nombreuses réponses (tout age confondu) : reflet d'un « DU qui a la cote » : ambiance très sympatique, convivialité- Taux de satisfaction important- demande d'une formation médicale continue+++

- + 26% activité urgences montagne juste près le DIUMUM, + 2% à ce jour- Spécificité Toulousaine : - géographie : moins de surface montagneuse, moins d'activité variée - activité smur essentiellement- Utile dans la pratique professionnelle mais aussi personnelle

- Points négatifs: réponses exclusivement de médecins, questionnaire

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Conclusion

DU très enrichissant dans la pratique médicale et personnelle du secours en montagne

Taux de satisfaction très important, notamment lié à sa convivialité

Résultats à comparer a ceux de grenoble