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QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES FORMES DE DÉMENCE, ET COMMENT LES DIAGNOSTIQUER ? COMMENT RÉPONDRE AUX BESOINS DES PATIENTS, DE LEURS PROCHES ET DES SOIGNANTS ? QUELLES RESSOURCES MOBILISER AU-DELÀ DU TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX ? QUELLES PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LA PRISE EN CHARGE DES DÉMENCES ? Questions de personne Sous la direction de Jean-Émile Vanderheyden et Bernard Kennes Préface de Thierry Pepersack Postface de Robert Moulias DÉMENCE ET PERTE COGNITIVE Prise en charge du patient et de sa famille N europsychologie

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QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES FORMES DE

QUELLES SONT LES DIFFÉRENTES FORMES DE

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DÉMENCE, ET COMMENT LES DIAGNOSTIQUER ?

COMMENT RÉPONDRE DIAGNOSTIQUER ?

COMMENT RÉPONDRE DIAGNOSTIQUER ?

AUX BESOINS DES PATIENTS, DE LEURS PROCHES ET

DES SOIGNANTS ?QUELLES RESSOURCES

MOBILISER AU-DELÀ QUELLES RESSOURCES

MOBILISER AU-DELÀ QUELLES RESSOURCES

DU TRAITEMENT MÉDICAMENTEUX ?

QUELLES PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LA PRISE

EN CHARGE DES DÉMENCES ?

Questions de personne

Sous la direction de Jean-Émile Vanderheyden et Bernard Kennes

Préface de Thierry Pepersack

Postface de Robert Moulias

DÉMENCE ET PERTE COGNITIVEPrise en charge du patient et de sa famille

Neuropsychologie

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La perte cognitive et son stade évolué, la démence, sont un fléau majeur de ce début de XXIe siècle. Le nombre de cas déclarés a augmenté de 50 % à la charnière de l’an 2000 et ne fait que s’aggraver dans le monde entier. Le vieillissement de la population est le premier moteur de cette « pandémie ».

Cependant, nous restons assez démunis, tant au niveau diagnostique que thérapeutique, devant cette pathologie cérébrale. Dès lors, il importe non pas de « donner des années à la vie », mais plutôt de garantir la qualité de vie. Pour répondre à ces préoccupations légitimes, cet ouvrage propose une approche transdisciplinaire – sans doute la plus efficace, car elle remet le patient, sa famille et les soignants simultanément au cœur du processus et tient compte de leur vécu pour les aider à avancer. Les traitements non médicamenteux, l’éducation thérapeutique, le soutien aux aidants sont largement abordés. Les nouveaux médicaments actifs, qui suscitent de grands espoirs, sont présentés en fin d’ouvrage, de même que les tests génétiques et leurs applications possibles.

Cet outil de référence est destiné à tous les soignants concernés par la perte cognitive et la démence. Particulièrement complet, il aborde sans tabou tous les aspects de la prise en charge, du suivi psychologique et médical aux aspects juridiques ou de confort, afin d’aider les professionnels à accompagner les patients et leur famille vers un maximum de bien-être.

Quelles sont les différentes formes de démence, et comment les diagnostiquer ?

Comment répondre aux besoins des patients,de leurs proches etdes soignants ?

Quelles ressources mobiliser au-delà du traitement médicamenteux ?

Quelles perspectives d’avenir pour la prise en charge des démences ?

Jean-Émile Vanderheyden

Neuropsychiatre à vocation neurologue, il s’est particulièrement impliqué dans la prise en charge des maladies neurodégénératives. Il a créé et dirigé pendant 20 ans une structure hospitalière multidisciplinaire pour patients parkinsoniens. Actuellement, il se consacre à une pratique privée et à la fonction de rédacteur en chef de la revue belge bilingue Neurone/Neuron. Depuis quelques années, il est le président d’Actu-A (Association carolorégienne trait d’union Alzheimer).

Bernard Kennes

Spécialiste en médecine interne et agrégé de l’enseignement supérieur de l’Université libre de Bruxelles (ULB), il s’est consacré à la gériatrie, s’impliquant dans le développement du programme de soins basé sur l’approche transdisciplinaire au sein de la Société belge de gérontologie et gériatrie, dont il a été président. Il est actuellement chef de service honoraire de gériatrie et de psychogériatrie du CHU Charleroi et professeur honoraire de l’ULB.

Neuropsychologie

www.deboecksuperieur.com

ISBN 978-2-8073-0265-5ISSN 0779-9179

9782807302655_PRICHAR_CV.indd Toutes les pages 13/02/17 12:47

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DÉMENCE ET PERTE COGNITIVE

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Collection dirigée par

Ghislain Magerotte, Professeur Émérite à la Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation de l’Université de Mons (Belgique)

Consacrée au développement psychologique de la personne ou à ses difficultés d'adaptation ou ses handicaps, cette collection concerne particulièrement les professionnels de la psychologie et de la neuropsychologie, de la santé, de l'éducation et de la rééducation, mais aussi tous ceux que préoccupe la place dans la communauté des personnes souffrant d'un handicap, dans une perspective de valorisation des rôles sociaux. Questions de personne privilégie, dans une perspective internationale, une méthodologie empirique, clinique et qualitative.

NeuropsychologieAxés sur les relations entre fonctions mentales et structures cérébrales, les ouvrages de la série Neuropsychologie s’intéressent tant aux outils et stratégies d’évaluation des troubles neuropsychologiques qu’aux interventions thérapeutiques, de réhabilitation ou de formation cognitive.

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Prise en charge du patient et de sa famille

DÉMENCE ET PERTE COGNITIVE

Préface de Thierry Pepersack

Postface de Robert Moulias

Sous la direction de Jean-Émile Vanderheyden et Bernard Kennes

Questions de personne Neuropsychologie

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© De Boeck Supérieur s.a., 2017 2e édition Rue du Bosquet, 7 – B-1348 Louvain-la-Neuve 1er tirage Tous droits réservés pour tous pays Il est interdit, sauf accord préalable et écrit de l’éditeur, de reproduire (notamment par photocopie)

partiellement ou totalement le présent ouvrage, de le stocker dans une banque de données ou de le communiquer au public, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit.

Imprimé aux Pays-Bas

Dépôt légal : Bibliothèque nationale, Paris : mars 2017 ISSN 0779-9179 Bibliothèque royale de Belgique, Bruxelles : 2017/13647/039 ISBN 978-2-8073-0265-5

Pour toute information sur notre fonds et les nouveautés dans votre domaine de spécialisation, consultez notre site web : www.deboecksuperieur.com

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Sommaire

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Remerciements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Introduction à la deuxième édition . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

PARTIE 1 Aspects fondamentaux

Chapitre 1 Les démences : un diagnostic difficile en raison d’une grande diversité Jean-Émile Vanderheyden . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

Chapitre 2 Le rôle de l’imagerie moléculaire dans le diagnostic des démences Franck Semah . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

Chapitre 3 Les besoins du patient en perte cognitive, de ses proches et de ses soignants Jean-Émile Vanderheyden . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Chapitre 4 Bilan neuropsychologique diagnostique des démences Delphine De Ro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

Chapitre 5 Aspect gériatrique des démences Bernard Kennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

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Démence et perte cognitive

Chapitre 6 Troubles du sommeil et du rythme circadien chez le patient dément Stéphane Noël . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

Chapitre 7 Démences et troubles psychotiques Anys Amire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

Chapitre 8 La sexualité des seniors et l’hypersexualité des déments Sandra De Breucker . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113

PARTIE 2 Prise en charge pluridisciplinaire

Chapitre 9 Les traitements médicamenteux et  non médicamenteux de  la démence Sandra Higuet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

Chapitre 10 Prise en charge des troubles cognitifs chez  le patient avec maladie de Parkinson et démence Éric Salmon et Gaëtan Garraux . . . . . . . . . . . . . . . . 137

Chapitre 11 Neurochirurgie de  la démence Nicolas Massager . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

Chapitre 12 Le nursing spécialisé pour patients en déclin cognitif Claire Depris . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

Chapitre 13 Comment la kinésithérapie peut-elle s’intégrer dans  la prise en charge du patient dément ? Jessica Vindevogel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

Chapitre 14 Démence et dysphagie : une approche respectueuse et adaptée Didier Bleeckx . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

Chapitre 15 La dysarthrie chez  le patient dément Myriam Babic . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

Chapitre 16 Intérêt de l’ergothérapie pour le dément Charlotte Claux et Julie Metz . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213

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Sommaire

Chapitre 17 Alimentation et prise en charge nutritionnelle des patients souffrant de démence Hélène Lejeune . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

Chapitre 18 La place de l’urologue dans  le traitement des troubles urinaires des patients atteints de démence Claude Hauzeur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243

Chapitre 19 Quelle anesthésie dans le contexte d’une maladie d’Alzheimer ? Daniel Jacobs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

PARTIE 3 Thérapies non médicamenteuses

Chapitre 20 Prise en charge comportementale dans la maladie d’Alzheimer par  les aidants familiaux Jean-Pierre Polydor . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255

Chapitre 21 Le Cantou® : structure, fonctionnement, bénéfices et formation du personnel Jean-Émile Vanderheyden, Robert Devilers, Jean Beucken (†), Edouard Behets et Ariane Thiroux . . . . 271

Chapitre 22 Attitude snoezelen dans les gestes au quotidien Vanessa Vanimpe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285

Chapitre 23 Pratique psychologique auprès du couple aidant-aidé pour améliorer son fonctionnement et sensibiliser le monde médical à sa prise en charge Charlotte Planquart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297

Chapitre 24 Les ateliers multisensoriels et les visites de musée pour les patients atteints de troubles cognitifs débutants à modérés Josie Sabatier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311

Chapitre 25 Mnémothérapie, reviviscence et maladie d’Alzheimer Jean-Claude Broutart, Philippe Robert, Daniel Balas, Nicole Broutart et Julien Cahors . . . . . . . . . . . . . . . . 331

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Démence et perte cognitive

PARTIE 4 Aspects médico-légaux des démences

Chapitre 26 Problématique du permis de conduire à l’entrée de  la démence Alain Du Verger . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355

Chapitre 27 Les aspects médico-légaux de la contention Éric Lemaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363

Chapitre 28 Problèmes juridiques liés à  la démence Jérôme Claessens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381

PARTIE 5 Perspectives

Chapitre 29 Les aspects sociétaux et mondiaux de la maladie d’Alzheimer en 2016 Jean-Émile Vanderheyden . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435

Chapitre 30 Les perspectives thérapeutiques dans  la maladie d’Alzheimer : espoirs et  remises en question Jean-Émile Vanderheyden . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445

Chapitre 31 Quel est l’apport actuel des tests génétiques dans  la maladie d’Alzheimer ? Philippe Lambert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451

Chapitre 32 Apport des nouvelles technologies pour l’évaluation et la prise en charge de la maladie d’Alzheimer Philippe Robert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457

Postface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467

Webographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491

Adresses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493

Les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503

Liste des figures et tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509

Table des matières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 511

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Préface

« La richesse naît de la diversité », voici comment nous pourrions résumer cet ouvrage imaginé par deux cliniciens de « terrain » habitués à s’en-richir à la vue d’horizons professionnels variés. Le patient qualifié de « dément » réunit bien la majorité des problèmes rencontrés en géria-trie : ceux que l’on appelle bien souvent les « géants gériatriques », à savoir la poly pathologie, la polymédication, les troubles cognitifs, psy-chologiques, fonctionnels, nutritionnels et sociaux. Devant ces multiples problèmes qui caractérisent ces patients et leur confèrent une fragi-lité particulière, la question est : comment gérer cette complexité ? La réponse repose en grande partie dans une approche holistique qui intègre non seulement les problèmes médicaux (dont la prise en charge devra être hiérarchisée en fonction de leurs impacts fonctionnels et de la qualité de vie) mais aussi les problèmes fonctionnels, psycholo-giques, nutritionnels, environnementaux et sociaux. Ce type d’approche impose une prise en charge interdisciplinaire où le patient garde un rôle central, même si ce modèle implique aussi l’évaluation de ses proches (soutien et éducation). C’est dans cette vision humaine, voire humaniste, du travail de ces professionnels de la santé qu’il faut lire ce livre ; au-delà de la rigueur scientifique émergent aussi le respect du patient « dément » et les considérations éthiques qui font de ces patients, de ces familles et des soignants, des garants d’une certaine image de l’humanité. Ce livre apporte au lecteur, quels que soient son niveau de connaissance et sa profession, une vision originale d’une maladie trop souvent délaissée et dont la prise en charge fait pourtant la valeur du travail auprès de ces patients, de leurs soignants et de leurs familles.

Thierry Pepersack Professeur de gériatrie à la faculté de médecine

de l’Université libre de Bruxelles

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« Dans la vie, rien n’est à craindre, tout est à comprendre. »

Marie Curie

« Qu’y a-t-il de commun entre l’enfant que tu étais autrefois, l’homme que tu es aujourd’hui et le vieil-lard que tu seras demain ? »

Louis-Nicolas Ménard, Rêveries d’un païen mystique.

« Écouter…

Comprendre une personne, n’est-ce pas la sauverDe sa désespérance, lui rendre sa jeunesseDe cœur autant que d’âme, pallier à sa détresseLorsqu’elle avance en âge, que viennent s’aggraver

Des failles en sa mémoire ! Ne va sans souvenirsMais ils sont si anciens, remémorant l’enfanceEt les moments heureux de saisons d’insouciance,Qu’il n’y a plus d’échos pour bien en convenir !

Livré au bon vouloir de toute sa famille,D’êtres compatissants, il marche dans sa nuit,Guidé par une étoile qui scintille à minuit

Pour s’éteindre à l’aurore, parfois de pacotille,Dans sa réalité ! Il n’est de solutionPour le pauvre malade, aucune évolution ! »

Christiane Bodart, le samedi 21 novembre 2015

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Remerciements

À l’issue de cet ouvrage, nous tenons à remercier vivement les coauteurs pour leur fructueuse collaboration, car ils nous ont permis d’enrichir ce livre tant sur le plan diagnostique que thérapeutique. Les nombreuses idées et astuces, obtenues sur base de leur expérience professionnelle avec des patients déments, sont une mine de renseignements et d’élé-ments de discussion utiles à tous. Nous les remercions aussi pour le soin accordé à la rédaction des divers articles, étayés par de nom-breuses références.

De même, nous exprimons notre gratitude à Madame Reine Rainchon pour la dactylographie et la mise en page attentives, ainsi qu’à Madame Martine Hanotiau pour la recherche bibliographique à la bibliothèque du CHU Vésale.

Enfin, nous remercions Vincent Leclercq et la rédaction de la revue belge Neurone (groupe RMNet), ainsi que Philippe Lambert pour leur aimable autorisation de reprise de texte, particulièrement dans la der-nière partie du livre : « Perspectives ».

Dr J.-É. Vanderheyden et Pr B. Kennes

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Introduction à la deuxième édition

Depuis 2009, date de la première édition de cet ouvrage, la recherche dans le domaine des démences a apporté de nombreuses nouvelles connaissances fondamentales sur le plan diagnostique, tant au niveau de la neuropsychologie clinique, de la neurophysiologie, que de la neuro-biologie. Par contre, il n’y a malheureusement pas d’évolution significative sur le plan de la pharmacologie, et donc pas de nouveau traitement médicamenteux. Ainsi, lors de la douzième réunion francophone sur la maladie d’Alzheimer et syndromes apparentés qui s’est tenue en juin 2014 à Montpellier, tous les orateurs stigmatisaient les 20 dernières années de blocage sur le plan pharmacologique, en laissant dès lors une place non négligeable à l’approche par les thérapies non médicamenteuses (Vanderheyden, 2014). Cela renforce l’importance de cet ouvrage qui, tout en intégrant les approches médicamenteuses et non médicamen-teuses, fait la part belle à ces dernières, en insistant sur l’apport créatif de chaque soignant pour le patient et sa famille, surtout si les divers soi-gnants prennent contact entre eux pour échanger des informations et leur façon de participer au traitement. Cet ouvrage veut aussi aborder les pro-blèmes juridiques qui naissent à plusieurs niveaux dans le contexte de la prise en charge de patients devenant brutalement ou lentement déments, et perdant donc la capacité de s’autodéterminer. Heureusement, pour le futur, il semble bien que les modifications d’objectifs entreprises depuis quelques années dans le domaine de la recherche (Vanderheyden, 2013) amènent à de nouveaux espoirs thérapeutiques. Le point sur ces avan-cées pleines de promesses, aidées en cela au niveau du patient et de ses soignants par les nouvelles technologies, sera réalisé en fin d’ouvrage.

Jean-Émile Vanderheyden

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Introduction

Le cerveau est manifestement devenu, en ce xxie  siècle, le maillon faible de la longévité !

En effet, les divers progrès médicaux et techniques, intervenus par-ticulièrement durant le xxe siècle, ont permis non seulement d’améliorer le confort de vie et de travail de notre population, mais aussi et surtout de contrôler les maladies infectieuses, cardiovasculaires, métaboliques, oncologiques… laissant donc de plus en plus la place aux maladies neurodégénératives, nouvelle limite de l’espérance de vie, atteignant actuellement un peu plus de 75 ans pour les hommes et un peu plus de 80 ans pour les femmes. Parmi les maladies cérébrales de l’adulte âgé, les démences sont les premières en prévalence, de diagnostic et théra-peutique difficiles, d’autant plus que de nombreuses origines infectieuse, vasculaire, dégénérative, métabolique… sont sous-jacentes, de manière parfois mixte. Les études épidémiologiques confirment leur importance croissante, car, dans les années 1980-1990, elles représentaient en Belgique 0,8 % de la population générale pour atteindre 1,2 % en 2010. On observe donc une augmentation de 50 % des cas sur une vingtaine d’années et la situation ne s’arrêtera pas là, dans la mesure où la pyra-mide des âges confirme bien que le baby-boom des années 1950, juste après la Seconde Guerre mondiale, donne lieu à un papy-boom 60 ans plus tard, c’est-à-dire à partir des années 2010. On comprend dès lors tout l’intérêt de s’intéresser aux démences en général et, particulièrement, à la plus fréquente d’entre elles, la maladie d’Alzheimer (environ 60 % des cas). Il n’empêche qu’en ce début de xxie  siècle, ces démences posent de nombreux problèmes non résolus et difficiles à prendre en charge, d’autant qu’elles s’additionnent au vieillissement cérébral et physique. Cet ouvrage veut surtout poser les problèmes et aborder quelques solutions, tout en sachant qu’on est encore loin des solutions définitives. Voici les problématiques qui y sont évoquées.

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Démence et perte cognitive

1 Problèmes sémantiques

Les démences neurodégénératives apparaissent progressivement, voire même très lentement. Le stade de démence clinique n’est donc atteint qu’après une certaine évolution. Il est donc important, entre autres pour le moral du patient, mais aussi pour « coller » à la réalité clinique, de ne parler de démence qu’au stade réel de démence sur le plan clinique. Auparavant, même si la précision diagnostique nous permet de savoir qu’on est, par exemple, dans le cadre de la démence d’Alzheimer, il est fort souhaitable d’utiliser les mots de « maladie d’Alzheimer ». Cette façon de faire devrait s’appliquer à toutes les affections concernées, y compris non dégénératives. Cela est fort utile pour éviter de crisper, voire bloquer, les relations thérapeutiques entre patient, famille et soi-gnants, tout un chacun sachant que le mot ou étiquette « démence » reste lourd à porter. Les mots « perte cognitive » sont aussi plus « doux » et par ailleurs corrects à utiliser en début d’affection.

2 Problèmes diagnostiques

S’il est relativement facile d’effectuer le bilan diagnostique pour exclure une démence secondaire (dite encore curable), suite à un trouble métabolique, infectieux ou une masse intracérébrale, il reste actuelle-ment fort difficile d’établir le diagnostic différentiel entre les diverses démences dégénératives et, par ailleurs, la démence vasculaire. Nous ne disposons pas encore de marqueur spécifique très performant en routine et l’imagerie anatomique ainsi que le bilan neuropsycholo-gique restent limités dans leur spécificité. Sans doute l’avenir dans ce domaine se situe-t-il dans l’imagerie fonctionnelle spécifique, pouvant marquer l’une ou l’autre anomalie typique, concernant par exemple les protéines amyloïde, tau ou encore α-synucléine.

3 Problèmes thérapeutiques

En dehors des démences dites curables, nous ne possédons pas de traitement efficace pour la grande majorité des démences, c’est-à-dire les neurodégénératives et les vasculaires. Bien sûr, des molécules sont apparues depuis une vingtaine d’années, comme les anticholinesté-rasiques ou les antiglutamates, mais leur efficacité reste limitée à un ralentissement temporaire de l’évolution, tout au plus. On reste égale-ment démuni sur le plan de molécules préventives et, dès lors, dans la majorité des cas, on est limité à des traitements symptomatiques

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Introduction

et à la prise en charge non médicamenteuse. Cette dernière démontre un développement de plus en plus important, avec de nombreuses recherches et initiatives, telles que la zoothérapie ou la musico thérapie (Lejeune, 2004 ; Vanderheyden 2014).

4 Problèmes sociofamiliaux et philosophiques

Ceux-ci sont surtout engendrés par les troubles psychocomportemen-taux des déments, péniblement ressentis par les conjoints, voire la famille proche. Ces derniers assistent par ailleurs au lent déclin cognitif et physique du patient. Ils doivent donc être soutenus non seulement sur le plan pratique, mais aussi psychologique, et parfois même sur le plan médicamenteux par des prescriptions anxiolytiques ou anti-dépressives. La prise en charge des personnes en déficit cognitif, ces nouveaux « blessés » du monde moderne, comme les appelle la philo-sophe Catherine Malabou, peut s’inspirer d’une lecture novatrice de Freud, car, dit-elle, l’événement cérébral se substitue à l’événement sexuel dans la psychopathologie contemporaine. La destruction céré-brale peut créer une toute nouvelle personne sans connexion avec son passé, sans référence antérieure. Or, sans cette période, le patient nécessite de l’aide pour s’assurer. La neurologie conduit ainsi la psy-chanalyse au-delà du principe de plaisir (Malabou, 2007).

5 Problèmes sociétaux

Ceux-ci concernent surtout le coût de la prise en charge et font donc partie de la facture du vieillissement. On peut préciser que les coûts inhérents aux soins à un dément sont deux à cinq fois plus impor-tants que pour une personne du même âge en bonne santé cognitive. Actuellement, les frais engendrés par une démence doivent être calcu-lés en fonction de la durée moyenne de vie d’un dément. Celle-ci, selon une publication récente (Xie, 2008), est de 10,7 ans dans la tranche 65-69 ans ; de 5,4 ans dans la tranche 70-79 ans ; de 4,3 ans pour la tranche 80-89 ans et de 3,8 ans chez les plus de 90 ans.

Dès lors, compte tenu des problèmes complexes posés par les démences, il nous paraît indispensable, au vu du manque de solu-tions simples et définitives, de non seulement proposer, mais surtout montrer tout l’intérêt d’une approche systémique et, par ailleurs, trans-disciplinaire (Schenk, 2004) : une approche où les différents soignants apportent aux malades des soins compétents dans leur domaine, mais aussi les affinent, car, outre des contacts téléphoniques ou écrits entre

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Démence et perte cognitive

eux, ils peuvent examiner ensemble (si possible) le malade et écouter sa famille, ce qui permet une discussion large, mais aussi individualisée, et aboutit dès lors à une stratégie commune dans les domaines diagnos-tique, thérapeutique et socio-familial, en faisant preuve de créativité au cas par cas. De la sorte, ils répondront également à de nombreuses questions que se posent les proches. Cette prise en charge élargie, qui se veut globale ou holistique, est sans doute la meilleure réponse que l’on peut apporter aux patients qui souffrent d’une démence et à leurs proches qui en subissent les conséquences quotidiennement, par-ticulièrement au niveau comportemental. Il est clair qu’il faut aider le patient, sa famille et ses soignants, tout aussi bien à domicile qu’en transit à l’hôpital, ou encore placé dans une maison de soins. En effet, il est important que chacun se sente soutenu et solidaire de la prise en charge de ces affections cérébrales pour la plupart incurables, néces-sitant donc un accompagnement au long cours et se terminant par l’épreuve douloureuse du décès du patient. Tout ce cheminement sera d’autant plus vécu de manière agréable, mais avec efficacité, que l’ap-proche transdisciplinaire sera présente.

Nous vous souhaitons une excellente lecture, en espérant que celle-ci permette aux patients atteints (du moins au stade débutant) des maladies concernées de s’informer pour rechercher des solutions théra-peutiques et comprendre la prise en charge. La créativité est importante, facteur incontournable d’amélioration au cas par cas. Cet ouvrage peut aussi aider les conjoints de patients évoluant vers une démence, à vivre avec plus de sérénité, et aux soignants de pratiquer leur art avec effi-cacité, créativité et courage et, par ailleurs, respect et humilité.

Jean-Émile Vanderheyden et Bernard Kennes

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PARTIE 1

Aspects fondamentaux

Les aspects fondamentaux d’une pathologie nous renvoient aux ori-gines et aux mécanismes de développement, bref à l’étiopathogénie.

Nous développerons aussi les besoins généraux des patients en perte cognitive et de ceux qui les entourent, car le conjoint d’un patient entrant progressivement dans la démence voit aussi sa vie changer  : il faut accepter, puis comprendre tous les troubles présentés par le patient, y compris la relative incapacité de la médecine, au stade actuel pour le moins – et pour combien de temps encore ? –, de changer dura-blement le cours évolutif de l’affection vers la dégradation cognitive.

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Chapitre 1

Les démences : un diagnostic difficile

en raison d’une grande diversité

Jean-Émile Vanderheyden

1 Introduction

Le mot « dément » vient du latin de-mens, c’est-à-dire littéralement qui a perdu l’esprit, dans le sens de « lucidité intellectuelle » au sens cognitif du terme. Cela différencie d’emblée cette situation clinique de celle du débile, qui lui n’acquiert pas ou peu de capacités intellectuelles, et, par ailleurs, des pathologies mentales pures de type psychose et des pathologies mentales de type affectif ou psychotique. La démence est un syndrome, car il existe de nombreuses étiologies à cet affaiblissement progressif des fonctions intellectuelles, pour lequel le DSM-III (American Psychiatric Association) donnait les critères diagnostiques suivants (DSM-III, 1986) :

A. Diminution des capacités intellectuelles d’une sévérité suffisante pour retentir sur l’insertion sociale et les activités professionnelles.

B. Troubles mnésiques.C. Au moins une des manifestations suivantes  : (1) altération de

la pensée abstraite comme en témoignent des interprétations

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Aspects fondamentaux

concrètes de proverbes ; (2) une incapacité à identifier des simili-tudes et des différences apparentes entre des mots, une difficulté à définir des mots et des concepts et à réaliser d’autres tâches similaires ; (3) d’autres perturbations des fonctions supérieures telles qu’une aphasie, une apraxie, une agnosie, des troubles des fonctions constructives ; (4) une altération de la personnalité, c’est-à-dire une modification ou accentuation de traits prémorbides.

D. Absence d’obscurcissement de la conscience de type delirium ou intoxication médicamenteuse ou drogue ou encore sevrage, bien que ceci puisse être surajouté à une démence.

E. Soit mise en évidence d’après l’histoire de la maladie, l’examen physique ou les examens complémentaires, d’un facteur orga-nique spécifique jugé étiologiquement lié à la perturbation, soit, en l’absence d’une telle mise en évidence, on peut présumer de l’existence d’un facteur organique à l’origine de ce syndrome si les autres affections que celles concernant les troubles mentaux organiques ont été raisonnablement exclus et si les modifica-tions de comportement représentent une altération de processus cognitif dans des domaines variés.

Les diagnostics différentiels à envisager sont le processus normal de vieillissement, le delirium, la schizophrénie, l’épisode dépressif majeur, l’intoxication alcoolique ou par d’autres drogues/médicaments et un trouble factice avec symptôme psychologique.

Cependant, le DSM-IV (1994) et sa version révisée, le DSM-IV-TR (2000), sont plus détaillés pour les caractéristiques diagnostiques, ce que nous reprenons ici de manière quasi intégrale vu leur grande importance.

1 .1 Caractéristiques diagnostiques

La caractéristique essentielle de la perte cognitive évoluant vers la démence est l’apparition de déficits cognitifs multiples qui comportent une altération de la mémoire et au moins l’une des perturbations cogni-tives suivantes  : aphasie, apraxie, agnosie et/ou perturbation des fonctions exécutives. Les déficits cognitifs doivent être suffisamment sévères pour entraîner une altération significative du fonctionnement professionnel ou social et doivent représenter un déclin par rapport au niveau du fonctionnement antérieur. Le diagnostic de démence ne doit pas être porté si les déficits surviennent exclusivement au cours d’un delirium. Si la démence est présente lorsque le delirium ne l’est plus, les deux diagnostics doivent être portés. La démence peut être reliée étiologiquement à une affection médicale générale, aux effets

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Les démences : un diagnostic difficile en raison d’une grande diversité

persistants de l’utilisation d’une substance (notamment l’exposition à une substance toxique) ou à une combinaison de ces facteurs.

L’altération de la mémoire, qui est nécessaire au diagnostic, est un symptôme précoce et prédominant (critère A1). Les sujets ont une capacité altérée à apprendre des informations nouvelles ou bien ils oublient des informations apprises antérieurement. La plupart des sujets présentent ces deux formes d’altération de la mémoire, mais il est parfois difficile au début de la maladie de mettre en évidence l’oubli des informations apprises antérieurement. Ils peuvent perdre des objets de valeur, comme un portefeuille, des clés, oublier des plats sur la cuisinière et se perdre dans des quartiers qui ne leur sont pas fami-liers. À des stades plus avancés de la démence, la détérioration de la mémoire est si sévère que le sujet oublie son métier, ses études, sa date de naissance, les membres de sa famille, et parfois même son nom.

La mémoire peut être évaluée de façon formelle en demandant au sujet d’enregistrer, de retenir, de rappeler et de reconnaître des infor-mations. La capacité à apprendre des informations nouvelles peut être appréciée en demandant à la personne d’apprendre une liste de mots. On lui demande de répéter les mots (enregistrement), de se rappeler de l’information après un intervalle de plusieurs minutes (rétention, rappel) et de reconnaître les mots dans une liste plus étendue (reconnaissance). Les individus qui ont des difficultés à apprendre des informations nou-velles ne sont pas aidés par des indices ou des suggestions (par exemple, question à choix multiples), parce que le matériel n’a pas été mémorisé au départ. En revanche, les sujets dont le déficit touche principalement le rappel peuvent être aidés par des indices ou par des suggestions, puisque c’est l’accès aux souvenirs qui est altéré. La mémoire à long terme peut être explorée en demandant au sujet de se rappeler d’infor-mations personnelles ou d’événements passés dans des domaines qui l’ont intéressé (par exemple, la politique, les sports, les spectacles). Il est également utile de déterminer (avec l’aide du sujet et d’autres informateurs) l’impact des perturbations de la mémoire sur son fonc-tionnement (par exemple, sa capacité à travailler, à faire des courses, à faire la cuisine, à payer les factures, à rentrer chez lui sans se perdre).

La détérioration du langage (aphasie) peut se manifester par une difficulté à la dénomination d’objets ou de personnes (critère A2a). Le discours devient alors vague ou creux, avec de longues circonlocutions et une utilisation excessive de mots imprécis comme « chose », « ça ». La compréhension du langage parlé et du langage écrit, la répétition peuvent être également altérées. Aux stades avancés de la démence, les individus peuvent être mutiques ou bien avoir une détérioration de l’ex-pression orale caractérisée par l’écholalie (c’est-à-dire la répétition de ce qui a été entendu) ou la palilalie (c’est-à-dire la répétition continue

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Aspects fondamentaux

de sons ou de mots). Le langage est exploré en demandant au sujet de dénommer des objets dans la pièce (par exemple, cravate, robe, bureau, lampe) ou des parties du corps (par exemple, nez, menton, épaule), d’exécuter une consigne (« montrez-moi la porte et ensuite la table ») ou de répéter des phrases (« il n’y a pas de, mais, ni de si, ni de et »).

Les sujets ayant une démence peuvent présenter une apraxie (c’est-à-dire une altération de la capacité à réaliser une activité motrice malgré des capacités motrices, des fonctions sensorielles et une compréhen-sion des consignes intactes) (crière A2b). Ils seront dans l’impossibilité d’imiter correctement des gestes nécessitant la manipulation d’objets (par exemple, se coiffer avec un peigne) ou d’exécuter correctement certains gestes symboliques (par exemple, faire un au revoir de la main). L’apraxie peut contribuer aux difficultés, voire à l’impossibilité de cuisiner, de s’habiller et de dessiner. Les perturbations des réali-sations peuvent être explorées en demandant au sujet d’exécuter des gestes (par exemple, montrer comment on se brosse les dents, reco-pier des pentagones intersectés, assembler des cubes ou bien disposer des bâtons de façon à former des figures particulières).

Les sujets atteints de démence peuvent présenter une agnosie (impos-sibilité de reconnaître ou d’identifier des objets malgré des fonctions sensitives et sensorielles intactes) (critère A2c). Le sujet peut par exemple avoir une acuité visuelle normale, mais devenir incapable de reconnaître des objets tels une chaise ou des crayons. Parfois, ils ne reconnaissent plus les membres de leur famille, voire leur propre image dans le miroir. De la même façon, ils peuvent avoir une sensibilité tactile normale, mais être incapables d’identifier, par le toucher seulement, les objets placés dans leurs mains (par exemple, une pièce de monnaie, des clés).

Des perturbations des fonctions exécutives sont rencontrées cou-ramment dans la démence (critère A2d) et elles peuvent être mises en relation avec des altérations du lobe frontal ou des voies sous-corticales associées. Les fonctions exécutives comprennent la capacité à penser de façon abstraite, à planifier, initier, organiser dans le temps, contrô-ler et arrêter un comportement complexe. L’altération de la pensée abstraite peut se manifester par une difficulté à faire face à des tâches nouvelles et par l’évitement de situations qui impliquent le traitement d’informations nouvelles et complexes. La capacité d’abstraction peut être évaluée formellement en demandant à la personne de trouver des similitudes et des différences entre des mots apparentés. Le dys-fonctionnement exécutif se manifeste aussi par une capacité réduite à changer de contenu de pensée, à générer de nouvelles informations verbales et non verbales et à exécuter des activités motrices en série.

Pour évaluer les fonctions exécutives, on peut demander au sujet de compter jusqu’à 10, de réciter l’alphabet, de faire des soustractions

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Table des matières

Sommaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5

Préface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

Introduction à la deuxième édition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

1 Problèmes sémantiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

2 Problèmes diagnostiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

3 Problèmes thérapeutiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

4 Problèmes sociofamiliaux et philosophiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

5 Problèmes sociétaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

PARTIE 1 Aspects fondamentaux

Chapitre 1 Les démences : un diagnostic difficile en raison d’une grande diversité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21

1.1 Caractéristiques diagnostiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22

1.2 Caractéristiques liées à la culture et à l’âge . . . . . . . . . . . . . . 25

2 Les pseudo-démences et l’état prédémentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

2.1 Problèmes attentionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28

2.2 État prédémentiel ou Mild Cognitive Impairment . . . . . . . . . . . 29

3 Les démences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30

4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32

Chapitre 2 Le rôle de l’imagerie moléculaire dans le diagnostic des démences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33

2 Le rôle de l’imagerie au moment des premiers symptômes de la maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

3 L’imagerie plus spécifique de la maladie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

4 La progression de la maladie et le suivi des thérapies spécifiques . . 39

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39

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512

Démence et perte cognitive

Chapitre 3 Les besoins du patient en perte cognitive, de ses proches et de ses soignants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

2 Besoins de la personne en perte cognitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

3 Besoins des proches de la personne démente . . . . . . . . . . . . . . . . 44

4 Besoins des soignants d’une personne démente . . . . . . . . . . . . . . 46

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47

Chapitre 4 Bilan neuropsychologique diagnostique des démences . . . . . . 51

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

2 Quelques définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51

3 Les batteries d’évaluation rapide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

4 L’examen neuropsychologique de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

4.1 Préludes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

4.2 Le testing . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55

5 Les divers domaines cognitifs classiquement évalués lors du bilan neuropsychologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

5.1 Le fonctionnement de la mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

5.1.1 Mémoire de travail, ou mémoire à court terme . . . . . . . . 56

5.1.2 Mémoire à long terme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

5.2 Le fonctionnement exécutif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

5.2.1 La planification, l’organisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

5.2.2 La flexibilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

5.2.3 L’inhibition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

5.2.4 La déduction de règles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

5.3 Les fonctions attentionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62

5.4 Les fonctions langagières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

5.5 Les praxies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63

6 Le diagnostic d’un syndrome démentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

6.1 Démence corticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

6.1.1 La maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64

6.1.2 La démence fronto-temporale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

6.1.3 La démence sémantique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

6.1.4 L’aphasie lentement progressive . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

6.2 Les démences sous corticales (ou cortico-sous-corticales) . . . . 66

6.2.1 La maladie de Parkinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

6.2.2 La maladie à corps de Lewy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66

6.2.3 La dégénérescence cortico-basale . . . . . . . . . . . . . . . . 66

6.3 Autres démences, non neurodégénératives . . . . . . . . . . . . . . . 67

6.3.1 Les démences vasculaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

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513

Table des matières

6.3.2 La démence alcoolique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67

Chapitre 5 Aspect gériatrique des démences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

2 Le profil gériatrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

3 L’aspect gériatrique de la démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72

4 Syndromes gériatriques chez le patient dément . . . . . . . . . . . . . . . 73

4.1 Le syndrome douloureux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73

4.2 Le syndrome des chutes récidivantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74

4.3 Le syndrome de dénutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

4.4 Le syndrome d’incontinence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

4.5 Le syndrome confusionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

5 La gestion des démences sévères . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77

6 Gestion des diagnostics et traitements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79

7 Qualité de vie et objectifs thérapeutiques en gériatrie et chez le dément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

8 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

Chapitre 6 Troubles du sommeil et du rythme circadien chez le patient dément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

2 Sommeil et vieillissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86

3 Les processus de régulation du sommeil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87

4 Sommeil de la personne démente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

5 Sommeil et mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90

6 Relation pathogénique entre les troubles du sommeil et la démence . 91

6.1 La démence entraîne une perturbation du rythme veille-sommeil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92

6.2 Le sommeil joue un rôle dans la survenue de la démence . . . 92

7 Système glymphatique, sommeil et démence . . . . . . . . . . . . . . . . 93

8 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96

9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

Chapitre 7 Démences et troubles psychotiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101

2 La maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

3 La démence vasculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

4 La démence à corps de Lewy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105

5 La maladie de Parkinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 107

6 Les démences frontotemporales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

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514

Démence et perte cognitive

7 Thérapeutiques des troubles psychotiques chez les sujets déments . 109

8 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111

Chapitre 8 La sexualité des seniors et l’hypersexualité des déments . . . . 113

1 La sexualité des seniors . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113

2 La sexualité des seniors en maison de repos . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

3 La démence et les troubles psycho-comportementaux . . . . . . . . . . 115

4 La démence et la sexualité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

5 Prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

5.1 Comprendre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

5.2 Réfléchir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

5.3 Agir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

5.4 Suivre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 120

PARTIE 2 Prise en charge pluridisciplinaire

Chapitre 9 Les traitements médicamenteux et non médicamenteux de la démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

2 Traitement médicamenteux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

2.1 Concernant la maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

2.1.1 Les anticholinestérasiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 123

2.1.2 La mémantine . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

2.1.3 Espoir futur et études en cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

2.1.4 Un mot sur la prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

2.1.5 Rééducation cognitive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

2.2 Concernant la démence dite vasculaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127

2.3 Concernant la démence à corps de Lewy . . . . . . . . . . . . . . . . 128

2.4 Concernant la démence de Parkinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128

2.5 Concernant la démence fronto-temporale . . . . . . . . . . . . . . . . . 129

3 Traitements non médicamenteux des démences . . . . . . . . . . . . . . 129

3.1 Niveaux de preuves par ordre décroissant de techniques non pharmacologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

3.1.1 Grade A . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130

3.1.2 Grade B . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

3.1.3 Grade C . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

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515

Table des matières

4 Traitement médicamenteux des troubles du comportement . . . . . . 132

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135

Chapitre 10 Prise en charge des troubles cognitifs chez le patient avec maladie de Parkinson et démence . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

2 Corrélations anatomiques et cliniques dans la démence du patient avec maladie de Parkinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138

3 Les caractéristiques cliniques de la démence parkinsonienne et les répercussions dans la vie quotidienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139

4 Les options thérapeutiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

4.1 Les attitudes médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

4.2 Les options non médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141

Chapitre 11 Neurochirurgie de la démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

2 L’hydrocéphalie à pression normale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

2.1 Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145

2.2 Définition et épidémiologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 146

2.3 Physiopathologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147

2.4 Symptomatologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 149

2.5 Évaluation diagnostique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

2.5.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

2.5.2 Imagerie cérébrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150

2.5.3 Test de marche après retrait de LCR. . . . . . . . . . . . . . 151

2.5.4 Enregistrement continu de la pression intra crânienne . 151

2.5.5 Mesure de Ro . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151

2.5.6 Mesure de la variation du débit sanguin cérébral après ponction lombaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

2.6 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152

3 Nouvelles perspectives thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer . . 153

Chapitre 12 Le nursing spécialisé pour patients en déclin cognitif . . . . . . 155

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 155

2 Communiquer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156

3 Aménager l’espace de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

4 Intégrer les aidants dans la prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . 157

5 Intégrer le malade dans sa prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158

6 Travailler en multidisciplinarité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159

7 Déterminer les limites de la prise en charge au domicile. . . . . . . . . . 160

8 Répondre aux besoins par une démarche en soins infirmiers . . . . 160

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516

Démence et perte cognitive

Chapitre 13 Comment la kinésithérapie peut-elle s’intégrer dans la prise en charge du patient dément ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 161

2 Échanges pluridisciplinaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 162

3 Échanges entre la famille et le kinésithérapeute . . . . . . . . . . . . . . 162

4 Échanges entre le patient et le kinésithérapeute . . . . . . . . . . . . . . 162

4.1 La communication verbale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163

4.2 La communication non verbale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 164

5 Les signes cliniques essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

5.1 Signes cliniques en général . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 165

5.2 Les troubles dus à l’alitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

6 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

6.1 Les limites . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 166

6.2 Facteurs essentiels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167

6.3 La démence et le risque de chutes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167

6.4 Objectifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

6.5 Tests et échelles pouvant être utilisés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 168

6.6 Traitements en kinésithérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171

6.7 Les stimulations multi-sensorielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

6.7.1 L’aromathérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 180

6.7.2 Le snoezelen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182

6.8 La douleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182

7 Le kinésithérapeute face à la contention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185

8 Le patient dément en fin de vie ou le stade palliatif . . . . . . . . . . . 190

9 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193

Chapitre 14 Démence et dysphagie : une approche respectueuse et adaptée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 195

2 Quelques réflexions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

2.1 L’hospitalisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196

2.2 En consultation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 197

2.3 La démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198

3 L’évaluation clinique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199

3.1 La phase buccale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199

3.2 La phase pharyngée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

3.3 La phase œsophagienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200

4 Les mesures de prévention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201

4.1 Avant le repas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 202

4.2 Pendant le repas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 203

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517

Table des matières

4.3 Après le repas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204

5 La rééducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 204

6 D’autres idées pour l’équipe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205

7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 206

Chapitre 15 La dysarthrie chez  le patient dément . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

1 Définition de la dysarthrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207

2 Concepts de la prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208

Chapitre 16 Intérêt de l’ergothérapie pour le dément . . . . . . . . . . . . . . . . . 213

1 Définition générale de l’ergothérapeute . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 213

2 Le rôle de l’ergothérapeute auprès des patients déments . . . . . . . . . . 213

3 Notre prise en charge au CHU A. Vésale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 214

4 Nos objectifs en fonction des activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 215

5 Quelques conseils pour les accompagnants de patients souffrant de démences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 219

Chapitre 17 Alimentation et prise en charge nutritionnelle des patients souffrant de démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 221

2 La dénutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222

3 Évaluation de l’état nutritionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 223

3.1 Outils et méthodes d’évaluation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

3.1.1 Mesures anthropométriques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 224

3.1.2 Mini Nutritional Assessment (MNA) . . . . . . . . . . . . . . . 224

3.1.3 Dosage des protéines circulantes . . . . . . . . . . . . . . . . 225

3.1.4 Évaluation des prises alimentaires . . . . . . . . . . . . . . . . 226

3.1.5 Surveillance clinique de l’état d’hydratation . . . . . . . . 226

3.1.6 Outils spécifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 226

4 L’alimentation de la personne âgée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227

4.1 Rythme alimentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227

4.2 Besoins nutritionnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228

4.3 Besoins en énergie et en protéines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 228

4.4 Glucides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229

4.5 Lipides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 229

4.6 Fibres alimentaires. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

4.7 Hydratation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231

4.8 Vitamines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 233

4.9 Minéraux et oligo-éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 235

5 Prise en charge nutritionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237

5.1 Prise en charge de la dénutrition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 237

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518

Démence et perte cognitive

5.2 Prise en charge des troubles de déglutition . . . . . . . . . . . . . . . 238

5.3 Prise en charge nutritionnelle dans les maladies d’Alzheimer et apparentées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 239

5.4 Prise en charge nutritionnelle des patients atteints de maladie de Parkinson . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241

6 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242

Chapitre 18 La place de l’urologue dans le traitement des troubles urinaires des patients atteints de démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243

2 Physiopathologie de la miction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 243

3 Symptomatologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

3.1 Incontinence urinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

3.2 Rétention urinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 245

3.3 Polyurie nocturne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246

4 Traitement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 246

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 247

Chapitre 19 Quelle anesthésie dans le contexte d’une maladie d’Alzheimer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 249

2 Évaluation clinique avant l’anesthésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250

3 Prise en charge peropératoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 250

4 Prise en charge postopératoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251

PARTIE 3 Thérapies non médicamenteuses

Chapitre 20 Prise en charge comportementale dans la maladie d’Alzheimer par  les aidants familiaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 255

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256

2 Les objectifs de l’éducation des aidants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 257

3 Les moyens d’influer sur les malades . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258

3.1 Les moyens médicamenteux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 258

3.2 Les méthodes non médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259

3.2.1 La « stimulation » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 259

3.2.2 L’éducation des aidants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 260

4 Des moyens connexes à l’éducation des aidants . . . . . . . . . . . . . . 264

4.1 L’étayage de l’entourage, ou comment aider les aidants ? . . . 264

4.2 Des méthodes innovantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 264

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519

Table des matières

4.2.1 Des lieux ouverts de rencontre et de partage . . . . . . . . 264

4.2.2 La communication non verbale. . . . . . . . . . . . . . . . . . 265

4.2.3 L’empathie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 266

4.2.4 Le théâtre relationnel en pratique quotidienne. . . . . . . 267

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 270

Chapitre 21 Le Cantou® : structure, fonctionnement, bénéfices et formation du personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 271

2 Qu’est-ce qu’une unité spécialisée pour personnes âgées désorientées ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 272

3 Influence d’une SCU sur les résidents, l’entourage et le personnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 274

4 Les SCU en Europe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 275

5 Définition du cantou en Région wallonne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 276

6 Objectifs de soin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 280

6.1 La qualité de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281

6.2 La dignité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281

6.3 Le confort de vie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 281

6.4 Les activités (thérapeutiques) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282

6.5 L’héritage culturel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 282

6.6 L’intégration de la famille . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283

6.7 L’activité culinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 283

Chapitre 22 Attitude snoezelen dans les gestes au quotidien . . . . . . . . . . . . 285

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 285

2 Snoezelen . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286

3 Dans nos gestes au quotidien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286

4 Les sens primaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 286

5 Nos aménagements . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287

5.1 En 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 287

5.2 En 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 288

5.3 En 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 289

5.4 En 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290

5.5 En 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 290

6 Activités et ateliers développés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291

6.1 Atelier de type art-thérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291

6.2 Jeux des sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291

6.3 Atelier culinaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 291

6.4 Zoothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292

6.5 Balnéothérapie et massages relaxants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292

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520

Démence et perte cognitive

6.6 Atelier de type psychomotricité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 292

6.7 Ateliers musicaux (radio) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

6.8 Utilisation du jardin des sens . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

6.9 Sorties . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

7 Quelques « plus » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

7.1 Un accueil personnalisé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 293

7.2 Présence de l’équipe de réactivation aux trois repas . . . . . . . . . . 294

7.3 Présentation des repas soignée pour tous . . . . . . . . . . . . . . . . 294

7.4 Intégration du concept « Finger Food » depuis 2013 . . . . . . . . 294

7.5 Sets de table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295

7.6 Polos flockés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 295

8 Personnes ressources dans la mise en place et la continuité du projet (ordre chronologique) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 296

Chapitre 23 Pratique psychologique auprès du couple aidant-aidé pour améliorer son fonctionnement et sensibiliser le monde  médical à sa prise en charge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 297

2 Compréhension . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298

2.1 Le monde médical doit faire un vrai travail de com préhension de la situation de l’aidant actuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 298

2.2 Le monde médical doit faire un vrai travail de compréhension de la situation de l’aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

2.3 Le monde médical doit faire un vrai travail de compréhension du deuil spécifique à la pathologie Alzheimer . . . . . . . . . . . . . 302

2.3.1 La clinique nous confronte à ce que l’on appellera un « double déni » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 302

2.3.2 Une des étapes du deuil la plus visible sur le plan comportemental est la colère . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 303

3 Éducation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304

3.1 Le monde médical a un vrai rôle d’éducateur auprès des aidants pour éviter l’épuisement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 304

3.2 Le monde médical a un vrai rôle d’éducateur de l’aidé . . . . . 305

3.3 Le monde médical a aussi un rôle d’éducateur du couple aidant-aidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 306

4 Comment et pourquoi instaurer un encadrement à travers le monde médical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 308

4.1 Comment faut-il que le monde médical encadre les aidants ? . 308

4.2 Pourquoi faut-il que le monde médical encadre les aidants ? . . . 309

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 310

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521

Table des matières

Chapitre 24 Les ateliers multisensoriels et les visites de musée pour les patients atteints de troubles cognitifs débutants à modérés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311

1 La pratique dans les institutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 311

2 Les souvenirs d’enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

3 Mais quelles odeurs proposer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 314

4 Un questionnaire sur les senteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 316

5 En dehors des institutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 317

6 La conduite des ateliers sensoriels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318

7 Les ateliers créatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320

8 Les visites au musée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321

8.1 Le constat de pauvreté culturelle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 321

8.2 Comment apporter ce supplément culturel auquel chacun a droit, un droit fondamental ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 322

8.3 Le musée est le lieu de l’interdit : on ne touche pas ! . . . . . . . 323

8.4 La sortie au musée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 325

8.5 Profiter aussi d’une dégustation ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 328

Chapitre 25 Mnémothérapie, reviviscence et maladie d’Alzheimer . . . . . . . 331

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 331

2 Les bases neuropsychologiques de la mnémothérapie . . . . . . . . . . . 332

2.1 Comment faire ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 332

2.2 Dans quel but ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 333

3 Protocole de la mnémothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

3.1 Les séances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 334

4 Déroulement des séances de mnémothérapie . . . . . . . . . . . . . . . . 335

4.1 Les premières séances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 335

4.2 Déroulement de la répétition des séances à distance . . . . . . . . . 337

5 Observations portant sur nos 30 premiers patients . . . . . . . . . . . . 337

6 Discussions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340

6.1 Analogie proustienne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 340

6.2 Remémoration et reviviscence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 342

6.3 Terminologie et sémantique de la mnémothérapie . . . . . . . . . 344

6.3.1 La mémoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

6.3.2 La remémoration . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

6.3.3 Le souvenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 344

6.3.4 La reviviscence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 345

6.4 Reviviscence et ecmnésie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 346

6.5 Le risque de tristesse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347

6.6 Le syndrome post-traumatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347

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522

Démence et perte cognitive

6.7 La mémoire musicale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 347

6.8 La raison d’être de la joie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 348

6.9 La dénomination de démence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349

6.10 Spécificité de la mnémothérapie par opposition à d’autres thérapies non médicamenteuses . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 349

6.11 Rôle thérapeutique et indications de la mnémothérapie . . . . 350

6.11.1 Indications. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351

7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 351

PARTIE 4 Aspects médico-légaux des démences

Chapitre 26 Problématique du permis de conduire à l’entrée de la démence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 355

2 Les critères médicaux et leurs normes minimales pour les affections neurologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 356

3 Inaptitude à la conduite : temporaire ou définitive . . . . . . . . . . . . . 357

4 Normes minimales et attestations concernant l’aptitude physique et psychique à la conduite d’un véhicule à moteur (article N6) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357

4.1 Normes pour les candidats du groupe 1 (permis A3, A, B ou B + E). . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 357

4.2 Normes pour les candidats du groupe 2 (permis C, C + E, D ou D + E) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 358

5 Le médecin légiste face à la demande expertale . . . . . . . . . . . . . . 358

6 Décision du médecin légiste au terme de l’examen clinique . . . . . 360

7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 361

Chapitre 27 Les aspects médico-légaux de la contention . . . . . . . . . . . . . 363

1 Principes généraux et éléments de procédure . . . . . . . . . . . . . . . . 363

1.1 Définitions et types de contention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 363

1.2 Indications de la contention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 365

1.3 Procédure décisionnelle menant à la contention . . . . . . . . . . . 366

2 Contexte légal relatif à la contention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369

2.1 Étude des textes de loi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 369

2.2 Étude de la jurisprudence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 371

3 Complications liées à la contention . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 374

3.1 Lésions physiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 375

3.2 Complications fonctionnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 376

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523

Table des matières

3.3 Impacts psychologiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 377

3.4 Contention, asphyxie et décès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 378

4 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 379

Chapitre 28 Problèmes juridiques liés à  la démence . . . . . . . . . . . . . . . . . 381

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 381

2 Systèmes de protection juridique, généralités . . . . . . . . . . . . . . . . 381

2.1 Pas de statut juridique spécifique pour les aînés . . . . . . . . . . . 381

2.2 Systèmes de protection si la personne atteinte de démence est mariée ou cohabite légalement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 382

2.3 Les statuts de protection prévus par le Code civil . . . . . . . . . . 384

3 Le nouveau régime de protection des incapables majeurs . . . . . . . 384

3.1 La protection extrajudiciaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 385

3.2 La protection judiciaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386

3.2.1 Caractéristiques générales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 386

3.2.2 Le régime de l’incapacité de la personne protégée . . . 388

3.2.3 Le régime de l’administration de la personne et des biens de la personne protégée . . . . . . . . . . . . . 390

3.2.4 Sanctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 396

3.2.5 Aspects procéduraux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 397

3.2.6 Dispositions transitoires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 404

4 Placement d’une personne âgée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405

4.1 Principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405

4.2 Le placement non volontaire en psychiatrie d’une personne atteinte de démence est-il possible ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 405

5 Le testament . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406

5.1 La santé de l’esprit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406

5.1.1 Portée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 406

5.1.2 Le testament notarié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 407

5.1.3 Preuve de la prétendue insanité d’esprit . . . . . . . . . . . 408

5.2 La personne sous protection judiciaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . 409

6 La captation d’héritage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410

6.1 Définition et principe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410

6.2 La preuve par présomption . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 410

7 Les droits du patient . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412

7.1 Champ d’application . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 412

7.2 Quels sont ses droits ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 413

7.2.1 Le droit au consentement préalable et éclairé (article 8) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 414

7.2.2 Le dossier du patient (article 9) . . . . . . . . . . . . . . . . . 416

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524

Démence et perte cognitive

7.2.3 Le droit à la protection de la vie privée (article 10) . . . 417

7.2.4 Le droit au soulagement de sa douleur (article 11bis) . . 417

7.2.5 Un droit de plainte (article 11) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 417

7.3 Comment l’incapable exerce-t-il ses droits de patient ? . . . . . . . . . 418

7.3.1 Le patient est sous statut de protection juridique . . . . 418

7.3.2 Principe : le majeur exerce lui-même ses droits du patient. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 418

8 L’euthanasie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 420

8.1 Une demande actuelle par une personne consciente . . . . . . . . 421

8.2 L’euthanasie sur base d’une déclaration anticipée . . . . . . . . . 422

8.3 Attitude du médecin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 423

8.4 Enregistrement de la déclaration anticipée . . . . . . . . . . . . . . . 423

9 Aptitude à conduire un véhicule . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 424

10 La maltraitance de la personne âgée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 426

10.1 Définition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 426

10.2 Types de maltraitance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 427

10.3 Protection du droit pénal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428

10.4 Médiation pénale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428

10.5 Les services pour les victimes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 428

10.6 Secret professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429

10.6.1 Contenu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 429

10.6.2 Le secret professionnel n’est pas absolu . . . . . . . . . . . 429

10.6.3 Prescription du Code de déontologie médicale . . . . . . 431

10.6.4 Témoignage en justice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 431

10.6.5 Secret professionnel des autres intervenants . . . . . . . . . 431

10.7 Lutte contre la maltraitance des personnes âgées . . . . . . . . . . . 432

PARTIE 5 Perspectives

Chapitre 29 Les aspects sociétaux et mondiaux de la maladie d’Alzheimer en 2016 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435

1 Un ralentissement de la pandémie Alzheimer s’observe dans les pays à revenus élevés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 435

2 La prévention garde toute son importance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 439

3 Use it or lose it ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 441

4 Les thérapies non médicamenteuses et les divers types d’assistance . . 442

5 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 442

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525

Table des matières

Chapitre 30 Les perspectives thérapeutiques dans la maladie d’Alzheimer : espoirs et remises en question . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 445

2 Où en est-on ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 446

3 Agir sur le turn-over neuronal en cholestérol . . . . . . . . . . . . . . . . . 446

4 Les nouveautés concernant l’amyloïde sont contrastées . . . . . . . . 447

4.1 Réduire la production d’amyloïde passe par les inhibiteurs de secrétases . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 447

4.2 Éliminer l’amyloïde en excès peut se faire via l’immunothérapie passive ou active . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 448

5 Agir sur la phosphorylation de la protéine tau . . . . . . . . . . . . . . . . 448

6 Les premières évaluations des thérapies non médicamenteuses . . . 449

7 Une nouvelle cible : les peptides amyloïdes pyroglutaminés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 449

8 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 450

Chapitre 31 Quel est l’apport actuel des tests génétiques dans la maladie d’Alzheimer ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 451

1 Les formes familiales de maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . 451

2 L’apolipoprotéine E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452

3 Gènes et incertitudes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 452

4 Accompagnement psychologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 453

5 Le projet DIAN . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 454

6 Peu de demandes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 455

Chapitre 32 Apport des nouvelles technologies pour l’évaluation et la prise  en charge de la maladie d’Alzheimer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457

1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 457

2 L’évaluation, première étape de toute prise en charge . . . . . . . . . . . 458

2.1 Évaluation : quelles sont les cibles cliniques ? . . . . . . . . . . . . 458

2.1.1 Cognition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 458

2.1.2 Comportement et activités de vie quotidienne . . . . . . . . 459

2.2 Quel type de capteurs ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 460

3 La prise en charge : la place des serious games . . . . . . . . . . . . . . 460

Postface . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 463

Bibliographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 467

Webographie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 491

Adresses utiles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 493

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526

Démence et perte cognitive

Les auteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 497

Index . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 503

Liste des figures et tableaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 509

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Adrien J.-L., Batterie d’évaluation cognitive et socio-émotionnelle. BECS Pratiques psychologiques et recherches cliniques auprès d’enfants atteints de TEDAttwood t., Le syndrome d’Asperger. Guide complet - 3e éditionBricker d. (Éd.), Programme EIS. Évaluation, Intervention et suivi auprès des jeunes enfants de 0 à 6 ans. 1. Guide d’utilisation et tests (0 à 6 ans) - 2e éditionBricker d. (Éd.), Programme EIS. Évaluation, Intervention et suivi auprès des jeunes enfants de 0 à 6 ans. 2. Programme d’intervention (0 à 3 ans) - 2e éditionBricker d. (Éd.), Programme EIS. Évaluation, Intervention et suivi auprès des jeunes enfants de 0 à 6 ans. 3. Curriculum (3 à 6 ans) - 2e éditioncudrÉ-MAuroux A., Le personnel éducatif face aux comportements défis. Manuel de gestion du stress dans l’intervention auprès de personnes avec déficiences intellectuelleseMerson e., einfeLd S. L., Les comportements-défis. Analyser, comprendre et traitereustAche f., LechevALier B., Langage et aphasie. Séminaire Jean-Louis SignoretGÉrArd c.-L., Clinique des troubles des apprentissages. De l’évaluation neuropsychologique à la programmation éducativeGrAndin T., BArron S., Comprendre les règles tacites des relations sociales. Décoder les mystères de la vie en société à travers l’autismehAeLewyck M.-c., GAscon h., Adolescence et retard mentalhenAuLt i., Sexualité et syndrome d’Asperger. Éducation sexuelle et intervention auprès de la personne autiste ? - 2e éditionhoLLidAy wiLLey L., Vivre avec le syndrome d’asperger. Un handicap invisible au quotidien - 2e éditionhowLin P., BAron-cohen s., hAdwin J., Apprendre aux enfants autistes à comprendre la pensée des autres. Guide pratiqueLAnteri A., Restauration du langage chez l’aphasiqueLechevALier B., PLAteL H., EustAche f., Le cerveau musicien. Neuropsychologie et psychologie cognitive de la perception musicaleLeMAire P., Vieillissement cognitif et adaptations stratégiquesMAGerotte G., wiLLAye e., Intervention comportementale cliniqueMAGerotte G., dePrez M., MontreuiL n., Pratique de l’intervention individualisée tout au long de la vie - 2e éditionMAurice c., Intervention béhaviorale auprès des jeunes enfants autistesMesiBov G., schoPLer e., schAffer B., LAndrus r., Profil psycho-éducatif pour adolescents et adultes. (AAPEP)MurrAy s., noLAnd B., La vidéo, outil d’apprentissage pour enfants avec autisme. Guide pratique pour les parents et les professionnelsnAder-GrosBois n., Développement cognitif et communicatif du jeune enfant. Du normal au pathologique - 2e éditionnAder-GrosBois n., fiAsse c., De la perception à l’estime de soi. Concept, évaluation et interventionnAder-GrosBois n., La théorie de l'esprit. Entre cognition, émotion et adaptation socialenieouLLon A., Vaincre la maladie de Parkinson ?o’neiLL r. e., horner r. h., ALBin r. w., sPrAGue J. r., storey keith, newton J. s., Évaluation fonctionnelle et développement de programmes d’assistance pour les comportements problématiques. Manuel PratiquePrior v., GLAser d., Comprendre l’attachement les troubles de l’attachement. Théorie, preuve et pratiqueschoPLer e., reichLer r.J., BAshford A., LAnsinG M.d., MArcus L.M., Profil psycho-éducatif (PEP-R). Évaluation et intervention individualisée pour enfants autistes ou présentant des troubles du développement

Questions de personne

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schoPLer e., LAnsinG M.d., reichLer r.J., MArcus L.M., PEP-3. Profil psycho-éducatif Évaluation psycho-éducative individualisée de la Division TEACCH pour enfants présentant des troubles du spectre de l’autisme - 2e éditionvAnderheyden J.-É., BouiLLiez d.-J., Traiter le Parkinson. Prise en charge globale et multidisciplinaire du patient parkinsonienvAnderheyden J.-É., Le burn-out des quinquasvAnderheyden J.-É., kennes B., Démence et perte cognitive. Prise en charge du patient et de sa famille. - 2e éditionvAnderheyden J.-É., noëL s., Bienfaits et troubles du sommeil. Comprendre pour mieux prendre en chargeverMeuLen P., Autisme et émotions - 2e éditionverMeuLen P., « Je suis spécial ». Manuel psycho-éducatif pour autistesverPoorten r., noens i., vAn BerckeLAer-onnes i., Évaluer la communication et intervenir. Manuel d’utilisation pratiqueverPoorten r., noens i., vAn BerckeLAer-onnes i., Évaluer la communication et intervenir. Formulaire d’évaluationviroLe B. (Éd.), Psychologie de la surdité - 3e éditionwiLLAye É., MAGerotte G., Évaluation et Intervention auprès des comportements-défis. Déficience intellectuelle et/ou autisme - 2e éditionwiLLAye É., deLMotte J., descAMPs M., Vers un style de vie valorisé. Manuel d’utilisation du programme OPTION

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Questions de personne

Sous la direction de Jean-Émile Vanderheyden et Bernard Kennes

Préface de Thierry Pepersack

Postface de Robert Moulias

DÉMENCE ET PERTE COGNITIVEPrise en charge du patient et de sa famille

Neuropsychologie

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La perte cognitive et son stade évolué, la démence, sont un fléau majeur de ce début de XXIe siècle. Le nombre de cas déclarés a augmenté de 50 % à la charnière de l’an 2000 et ne fait que s’aggraver dans le monde entier. Le vieillissement de la population est le premier moteur de cette « pandémie ».

Cependant, nous restons assez démunis, tant au niveau diagnostique que thérapeutique, devant cette pathologie cérébrale. Dès lors, il importe non pas de « donner des années à la vie », mais plutôt de garantir la qualité de vie. Pour répondre à ces préoccupations légitimes, cet ouvrage propose une approche transdisciplinaire – sans doute la plus efficace, car elle remet le patient, sa famille et les soignants simultanément au cœur du processus et tient compte de leur vécu pour les aider à avancer. Les traitements non médicamenteux, l’éducation thérapeutique, le soutien aux aidants sont largement abordés. Les nouveaux médicaments actifs, qui suscitent de grands espoirs, sont présentés en fin d’ouvrage, de même que les tests génétiques et leurs applications possibles.

Cet outil de référence est destiné à tous les soignants concernés par la perte cognitive et la démence. Particulièrement complet, il aborde sans tabou tous les aspects de la prise en charge, du suivi psychologique et médical aux aspects juridiques ou de confort, afin d’aider les professionnels à accompagner les patients et leur famille vers un maximum de bien-être.

Quelles sont les différentes formes de démence, et comment les diagnostiquer ?

Comment répondre aux besoins des patients,de leurs proches etdes soignants ?

Quelles ressources mobiliser au-delà du traitement médicamenteux ?

Quelles perspectives d’avenir pour la prise en charge des démences ?

Jean-Émile Vanderheyden

Neuropsychiatre à vocation neurologue, il s’est particulièrement impliqué dans la prise en charge des maladies neurodégénératives. Il a créé et dirigé pendant 20 ans une structure hospitalière multidisciplinaire pour patients parkinsoniens. Actuellement, il se consacre à une pratique privée et à la fonction de rédacteur en chef de la revue belge bilingue Neurone/Neuron. Depuis quelques années, il est le président d’Actu-A (Association carolorégienne trait d’union Alzheimer).

Bernard Kennes

Spécialiste en médecine interne et agrégé de l’enseignement supérieur de l’Université libre de Bruxelles (ULB), il s’est consacré à la gériatrie, s’impliquant dans le développement du programme de soins basé sur l’approche transdisciplinaire au sein de la Société belge de gérontologie et gériatrie, dont il a été président. Il est actuellement chef de service honoraire de gériatrie et de psychogériatrie du CHU Charleroi et professeur honoraire de l’ULB.

Neuropsychologie

www.deboecksuperieur.com

ISBN 978-2-8073-0265-5ISSN 0779-9179

9782807302655_PRICHAR_CV.indd Toutes les pages 13/02/17 12:47