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OE ARGUMENTATION / ANNEXES Quelques sortes de sujets d’INVENTION en rapport avec lOE ARGUMENTATION (il vaut mieux ne pas choisir le sujet dinvention au bac, mais rien ne vous empêche den faire une création à présenter à loral : Défendre sa conception du bonheur, de la poésie, du théâtre… Rédiger un apologue Poursuivre un dialogue argumentatif, ou y intervenir Rédiger une lettre ouverte avec des caractéristiques rhétoriques, en variant les registres Rédiger une préface pour un genre littéraire Rédiger un discours public Rédiger un plaidoyer, un réquisitoire Réfuter, étayer une thèse PS : ne pas oublier que tous les genres (récit, poésie, théâtre, lettre) peuvent contenir une argumentation dont il faudra alors montrer la stratégie. POUR LE COMMENTAIRE voici quelques PLANS standard POUR L’APOLOGUE : I. l’art du récit (procédés du récit ; registre merveilleux éventuellement ; montrer que le récit est animé, dynamique : portraits des personnages, discours direct, progression et accélération, parataxe, présent de narration, éventuellement procédés de prosodie (= versification) II. la visée morale : implicite ou explicite, et son enjeu (appel aux valeurs, critique sociale…) POUR LE DIALOGUE cf aussi l’objet d’étude théâtre : I. les personnages en présence (effet de réel : affrontement, portraits, sentiments, thèses respectives) II. les argumentations respectives et leur stratégie (registres, logique… : conviction, persuasion ; voir l’enchaînement des répliques et la répartition / distribution de la parole pour voir qui l’emporte) POUR L’ESSAI, LE DISCOURS, LA LETTRE… I. le portrait du locuteur qui se dégage (opinion, sentiments, registres, implication : situation d’énonciation) II. l’enjeu du discours (thèse, cible, stratégie argumentative) En bref, il faut toujours : Etudier le genre argumentatif précis, avec ses caractéristiques et sa situation d’énonciation s’il ne s’agit pas de fiction En dégager la progression argumentative, sa stratégie, et son enjeu (cible et objet de la critique). Les registres peuvent apparaître dans l’une ou l’autre partie.

Quelques sortes de sujets d’ ARGUMENTATION · 2016-01-19 · conte, le héros a fini son éducation et en ressort grandi. ... relief les qualités défendues) et les procédés

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OE ARGUMENTATION / ANNEXES

Quelques sortes de sujets d’INVENTION en rapport avec l’OE ARGUMENTATION (il vaut mieux ne pas choisir le sujet d’invention au bac, mais rien ne vous empêche d’en faire une création à présenter à l’oral : Défendre sa conception du bonheur, de la poésie, du théâtre… Rédiger un apologue Poursuivre un dialogue argumentatif, ou y intervenir Rédiger une lettre ouverte avec des caractéristiques rhétoriques, en variant les registres Rédiger une préface pour un genre littéraire Rédiger un discours public Rédiger un plaidoyer, un réquisitoire Réfuter, étayer une thèse PS : ne pas oublier que tous les genres (récit, poésie, théâtre, lettre) peuvent contenir une argumentation dont il faudra alors montrer la stratégie. POUR LE COMMENTAIRE voici quelques PLANS standard POUR L’APOLOGUE :

I. l’art du récit (procédés du récit ; registre merveilleux éventuellement ; montrer que le récit est animé, dynamique : portraits des personnages, discours direct, progression et accélération, parataxe, présent de narration, éventuellement procédés de prosodie (= versification)

II. la visée morale : implicite ou explicite, et son enjeu (appel aux valeurs, critique sociale…)

POUR LE DIALOGUE cf aussi l’objet d’étude théâtre :

I. les personnages en présence (effet de réel : affrontement, portraits, sentiments, thèses respectives)

II. les argumentations respectives et leur stratégie (registres, logique… : conviction, persuasion ; voir l’enchaînement des répliques et la répartition / distribution de la parole pour voir qui l’emporte)

POUR L’ESSAI, LE DISCOURS, LA LETTRE…

I. le portrait du locuteur qui se dégage (opinion, sentiments, registres, implication : situation d’énonciation)

II. l’enjeu du discours (thèse, cible, stratégie argumentative) En bref, il faut toujours :

Etudier le genre argumentatif précis, avec ses caractéristiques et sa situation d’énonciation s’il ne s’agit pas de fiction

En dégager la progression argumentative, sa stratégie, et son enjeu (cible et objet de la critique).

Les registres peuvent apparaître dans l’une ou l’autre partie.

POUR AVOIR UNE CULTURE MINIMALE, lire des extraits de :

Apologue : Fables , LA FONTAINE (XVII e s) ; Contes, PERRAULT (XVII e s) ; Lettres Persanes, MONTESQUIEU (XVIII e s) ; Candide, VOLTAIRE (XVIII e s) ; Voyages de Guliver, SWIFT (XVIII e s)

Dialogue : Supplément au voyage de Bougainville, DIDEROT (XVIII e s) ; Les Justes, CAMUS (XX e s, théâtre) ; Rhinocéros, IONESCO (XX e s, théâtre)

Essai : MONTAIGNE, Essais : « Des cannibales » (XVI e s) ; PASCAL, Pensées (XVII e s) : « Les deux infinis, Le roseau pendant, Le pari, L’imagination » ; GIONO, Ecrits pacifistes (1938) ; CAMUS, Lettre à un ami allemand ; Réflexions sur la peine capitale (XX e s)

REVISION : LES STRATEGIES ARGUMENTATIVES Une argumentation veut emporter l’adhésion du lecteur, et agir sur lui en ce sens. Il existe deux stratégies principales : a.la conviction (convaincre) : elle s’adresse à la raison, à la logique du destinataire. On peut le remarquer aux indices suivants :

La présence de connecteurs logiques correspond aux 4 types de raisonnement

- Cause : car, parce que, c’est pourquoi, vu que, étant donné que… - Conséquence : donc, par conséquent, de telle sorte que, tant, tel,

tellement que… - L’addition : de plus, d’autre part, et, en second lieu… - Opposition : cependant, mais, pourtant. - L’opposition comprend une forme particulière : la concession introduite

par bien que, quoique, certes… (on accorde un point à l’adversaire, puis on le contre d’autant plus : « certes vous avez raison sur ce point, mais vous oubliez que… »)

L’utilisation d’arguments faisant appel à la logique : - L’induction : passer du particulier au général - La déduction : passer du général au particulier - L’absurde : montrer que tel comportement n’a aucun sens en le

poussant à bout, jusqu’au ridicule b.la persuasion (persuader) : elle s’adresse aux émotions du destinataire. On peut le remarquer aux indices suivants :

Utilisation d’un ou plusieurs registres (lyrique, pathétique, réaliste, tragique…)

L’utilisation de métaphores ou de comparaisons

Ou de tout autre procédé d’écriture : rythmes binaires, ternaires, figures de style, sonorités, ponctuation…

POUR LES CURIEUX : PETITE HISTOIRE DES FORMES ARGUMENTATIVES

ELOGE BLAME APOLOGUE DIALOGUE ARGUMENTATIF

ESSAI

PERIODE De tout temps De tout temps

Surtout utilisé aux XVII e s et XVIII e s car la censure oblige les auteurs à argumenter de manière implicite

De tout temps De tout temps

THEMES PRIVILEGIES

Idéalisation physique ou morale L’amour Les personnages historiques

Critique physique ou morale

Critique sociale (comportements), critique du pouvoir (institutions ou gouvernants)

Questions de société

Thèmes universels (guerre, justice, liberté, bonheur…)

REGISTRE(S) Frequent(s)

Lyrisme Réalisme, ironie

Ironie, satire ; merveilleux

Polémique pour attaquer ; lyrique pour se défendre

Argumentation explicite : registres didactique ou polémique

FONCTION(S) Hommage social ou amoureux

Dévoiler la vérité ; corriger en stigmatisant un défaut

Divertir : l’apologue doit être plaisant (monde de fantaisie, narration vivante, dynamique) Instruire : l’apologue a une fonction didactique (donner une leçon de morale) Critiquer : (utilisation de l’allégorie ou de personnages emblématiques pour contourner la censure et faire une satire des mœurs et du pouvoir en place)

Effet de réel : donner l’impression d’entendre les personnages ; polémiquer : le dialogue fait partager le débat d’idées ; révéler le caractère des personnages

Convaincre, persuader

FORME LITTERAIRE fréquente

Poésie, portrait historique

pamphlet, poésie, portrait historique

Récit court et plaisant aboutissant à une morale implicite ou explicite (fable, conte de fées, conte philosophique, parabole, utopie)

Affrontement verbal : au théâtre ou dans les discours philosophiques du XVIII e s

Libre et variée : article, lettre, propos philosophiques ou sociologiques…

PETIT VOCABULAIRE ARGUMENTATIF

Il est indispensable de connaître le sens des mots suivants (ainsi que leurs caractéristiques) : Enonciation : action d’utiliser la parole ; situation / système d’énonciation : -dire qui parle (pronoms, adj possessifs, marques de jugement : termes appréciatifs ou dépréciatifs : mélioratifs, péjoratifs ; termes quantitatifs : indiquant l’importance (beaucoup, peu, tous..) ; modalisateurs = marques de certitude ou de doute), -de quoi (champs et réseaux lexicaux) -à quel moment, -et où Discours : prise de parole destinée à un public (sous forme orale ou écrite) : le locuteur s’y implique donc particulièrement, et souvent il implique le ou les destinataire(s) (apostrophe, termes valorisants ou non, recours à des valeurs communes…) Discours rapporté : 3 possibilités : -style direct (verbe introducteur, double-point, guillemets ou tiret) -style indirect (verbe introducteur suivi de « que », aucun signe de ponctuation, et nécessité parfois de modifier les temps ou les pronoms) -style indirect libre (mêmes modifications que pour le style indirect, mais aucun verbe introducteur : le lecteur est directement projeté dans la tête de celui qui pense ou parle). N.B : dans un récit (apologue), toujours observer la place prise par les discours, et donc leurs locuteurs.

Lettre ouverte : lettre qui s’adresse à un large public, et qui est souvent diffusée dans un journal (par ex « J’accuse » de Zola) Dialogue : discussion entre deux ou plusieurs personnes / personnages A PROPOS DU DIALOGUE : l’étudier comme un dialogue de théâtre. Essai : texte théorique dans lequel un auteur défend une idée. A PROPOS DE L’ESSAI : l’étudier comme un discours (souvent des marques logiques et rhétoriques, progression, énonciation, registres) Apologue : court récit allégorique à visée didactique ; double fonction : plaire, instruire. Il y a 5 principales formes d’apologue (le conte traditionnel, le conte philosophique, l’utopie – le contraire d’une utopie s’appelle la contre-utopie ou la dystopie, la parabole, la fable) Fable : apologue en vers dont les personnages sont souvent allégoriques et sous forme animale Conte : récit merveilleux à personnages emblématiques fonctionnant sur un schéma simple aboutissant à une morale souvent implicite (notions générales de bien et de mal) Conte philosophique : conte utilisé par les Philosophes des Lumières au XVIII e s pour échapper à la censure ; le schéma de base ressemble au conte, mais l’enjeu est la critique sociale de leur époque, ce qui fait que le registre est souvent ironique A PROPOS DE L’APOLOGUE C’est d’abord un récit (passé simple marquant les actions, présent de narration, connecteurs temporels, verbes d’action…) ; personnages et lieux en général

emblématiques (peu détaillés, typés par leur fonction) ; les contes mettent le héros à l’épreuve : schéma actantiel, lutte contre les opposants ; structure d’un récit simple : situation initiale (équilibre), élément perturbateur, péripéties, élément de résolution, situation finale qui parvient à un nouvel équilibre : à la fin du conte, le héros a fini son éducation et en ressort grandi. Cela permet de dégager une morale implicite ou explicite. Parabole : petit récit à morale plutôt religieuse ou philsophique Utopie : de « u-topos », lieu qui n’existe pas ; c’est le portrait d’une société idéale, parfaite, qui sert d’anti-portrait à la société contemporaine du locuteur A PROPOS DE L’UTOPIE (cf l’Eldorado) Caractéristiques de l’utopie : Le choix raisonné d’une nouvelle société ; l’inaccessibilité (l’insularisme : on ne peut plus y entrer, ni en sortir, on est totalement coupé du reste du monde) ; le traitement du temps : fixisme ou statisme : la société étant parfaite, elle ne peut plus évoluer ; l’uniformité (tout le monde est d’accord pour agir de la même façon) ; une société parfaite, totalement harmonieuse : donc le mal n’y existe pas ; d’ailleurs cela est aussi dû à la perfection morale des habitants ; et cela est facilité par une nature abondante qui répond à tous les besoins ; on en arrive ainsi au mythe de l’âge d’or (première étape de l’humanité où tout était encore parfait), et au manichéisme : l’utopie simplifie, comme le conte (dont beaucoup d’éléments merveilleux – comme la description des lieux, magnifiques – sont empruntés) : tout ce qui n’appartient pas à cette société parfaite est donc mauvais, et cette société fonctionne comme un monde à l’envers par rapport à la société habituelle.

Enjeu : transmettre des valeurs, qui sont à contre-courant de la société contemporaine de l’auteur >>critiquer cette société Ludique : un apologue a une fonction ludique, càd d’amusement (de ludus, latin : le jeu) Eloge : portrait mélioratif de qn ou qc, qui utilise souvent l’idéalisation (hyperboles, antithèses pour mettre en relief les qualités défendues) et les procédés du registre lyrique. Blâme : portrait dépréciatif, càd qui rabaisse qn. Les procédés d’écriture du blâme sont proches de ceux des registres polémique et satirique. Le blâme présent plusieurs caractéristiques : une cible, dénoncée par le biais d’un vocabulaire dépréciatif ; une ponctuation expressive, qui souligne la véhémence (= force, violence) de la parole ; une prise à parti, directe ou indirecte, de la cible. Caricature : portrait qui grossit exagérément les défauts Pamphlet : petit texte ou ouvrage qui critique violemment (registre polémique) une personne, un groupe ou une idée Diatribe : critique amère, violente, souvent sur un ton injurieux. Synonyme de pamphlet Polémique : une guerre verbale (du grec « polemos » : guerre) contre qn ou une idée ; polémiquer : mener cette guerre ; registre polémique : attaque virulente (particulièrement violente) sous forme de mots dépréciatifs marquant la révolte ou la colère + style lyrique très marqué (« je, tu », apostrophes, interrogatives, exclamatives, rythmes, questions oratoires, images violentes…). Le but à atteindre est l’indignation du lecteur ou de l’auditeur

Apostrophe : le fait de s’adresser directement au destinataire (2

e pesonne, nom ou qualité)

Amplification : développement d’un même élément pour donner plus de poids, de majesté (par ex par la répétition, les rythmes…) Emphatique : enflé, pompeux, grandiloquent ; l’emphase d’un discours est son caractère majestueux, exagéré Mélioratif/péjoratif ou encore appréciatif/dépréciatif, valorisant/dévalorisant Connotation : association d’idée qui vient spontanément à l’esprit du lecteur ou de l’auditeur. Les connotations sont à développer quand on étude les mots mélioratifs ou péjoratifs. La connotation s’oppose à la dénotation (sens du dictionnaire). Satirique : la satire est une moquerie méprisante ; le registre satirique veut susciter le mépris contre quelqu’un qui représente un milieu ou comportement social (un groupe d’individus) ; il est moins virulent que le registre polémique, et cherche avant tout à faire rire Didactique : le ton didactique caractérise les textes qui diffusent un enseignement. Quand il est explicite, ses principales marques sont : un vocabulaire et une syntaxe simples et précis, pour une bonne compréhension ; le présent de vérité général, qui donne un ton doctrinal (on énonce des idées qui ne sont pas à discuter) ; l’implication du destinataire pour s’assurer de son attention et de sa compréhension (apostrophes, 2

e

personne, questions rhétoriques…). Dans l’apologue, il est souvent implicite et remplace le discours par la narration et l’allégorie. Les valeurs sont les grandes notions qui guident le comportement humain de manière positive : le bien, le mal, la justice, l’équité, l’égalité, la tolérance, la

fraternité, la liberté, le bonheur… On fait souvent appel aux valeurs dans le discours argumentatif, en particulier polémique. Convaincre : influencer le lecteur / l’auditeur afin qu’il partage la thèse de l’auteur en se servant du raisonnement logique ; c’est la raison qui doit convaincre, pour qu’il n’y ait plus à discuter. Les procédés de conviction font appel aux connecteurs logiques, aux quatre types de raisonnement logique, aux connecteurs temporels, et à différents arguments logiques (ou absurdes, pour montrer l’absence de logique…). Un discours est convaincant quand il développe une thèse, des arguments et des exemples efficaces. Persuader : influencer le lecteur afin qu’il partage la thèse de l’auteur, en se servant de l’émotion ; les procédés de persuasion font appel à l’implication du locuteur (càd que son adhésion à sa thèse est très importante : lyrisme, modalisateurs…) ainsi qu’à celle du destinataire (apostrophes, 2

e personne, figures de style,

interrogatives…) ; ce dernier doit comprendre qu’il a intérêt ou qu’il est impératif de se rallier à la thèse du locuteur, mais le discours persuasif utilise la séduction faisant appel à la sensibilité. Thème : le sujet dont on parle, qui apparaît dans les champs lexicaux (mots appartenant strictement au même domaine) ou réseaux lexicaux (champ lexical élargi) Thèse : opinion défendue par le locuteur et étayée par des arguments, puis illustrée par des exemples. L’opinion défendue par son adversaire s’appelle l’antithèse (attention : homonyme du procédé rhétorique qui signifie « opposition »)

Argument : c’est l’idée qui vient étayer (prouver) la thèse Etayer : défendre une thèse, l’amplifier (= la développer en rajoutant des arguments et des exemples) Réfuter : contrer une thèse, montrer qu’elle n’est pas valable avec des arguments et des exemples Réquisitoire : discours dont l’origine est le tribunal, où il est prononcé par l’avocat général, le procureur ou la victime elle-même, pour accuser. Il recourt au registre polémique pour susciter une vive réaction des juges et exposer le plus clairement possible les griefs (=accusations) que l’on a contre l’accusé. Au second degré, cela peut être un discours polémique contre une cible particulièrement détestée. Plaidoyer : discours dont l’origine est le tribunal, prononcé le plus souvent par un avocat, pour défendre l’accusé. Il recourt au registre lyrique pour faire partager sa conviction que l’accusé est innocent. Au second degré, c’est un discours en faveur de qc (idée, notion..) qui tient particulièrement à cœur. Plaidoirie : le fait d’exposer son plaidoyer Débattre : examiner le pour et le contre de qc Délibérer : débattre en vue de prendre une décision ; la délibération : réflexion contradictoire (pour et contre) qui doit aboutir à une décision Explicite : exprimé clairement Implicite : sous-entendu Concret : qui relève des 5 sens (ouïe/auditif ; vue/visuel ; goût/gustatif ; odorat ; olfactif ; toucher/tactile) >>qui est matériel, que l’on peut « toucher » (y compris l’air formé de molécules…) Abstrait : qui ne relève pas de la matière, mais de l’esprit (concerne les sentiments et les idées) >> on ne peut pas « toucher »

Allégorie : le remplacement d’une notion abstraite (sentiment, idée) par une réalité concrète : par ex : la colombe pour la paix, la balance pour la justice… Ce qui est objectif : qui est impartial, càd ne prend pas de parti personnel ; qui reste neutre, sans s’impliquer personnellement. L’objectivité est une qualité recherchée dans la justice ou les sciences : elle est difficile à obtenir Ce qui est subjectif : qui est partial, càd qui prend parti, et s’implique sous forme émotive et personnelle. La subjectivité est plus fréquente que l’objectivité… Connecteur logique : mots de liaison qui soulignent la structure du raisonnement Connecteur temporel : articulations indiquant la progression temporelle (autrefois, maintenant…) Syntaxe : la structure de la phrase, sa division en propositions, ses pauses (virgules, points-virgules qui créent un rythme, une architecture) Juxtaposition : faire se rencontrer deux phrases ou éléments sans les relier par un mot de liaison Parataxe : synonyme de juxtaposition Asyndète : suppression volontaire de mots de liaison dans un texte ; synonyme de juxtaposition Le paratexte : informations données au lecteur soit avant le texte, soit après (titre, ouvrage, auteur, date, situation du texte, biographie, notes…). A lire impérativement et intégralement. Orateur : celui qui prend la parole en public ; en général, il sait bien parler et fait un discours oratoire, càd rhétorique (la rhétorique est l’art de bien parler, càd un discours plein de procédés rhétoriques pour persuader les auditeurs) figures de rhétorique : synonyme de figures de style

question rhétorique ou question oratoire : question inutile, dont on connaît d’avance la réponse, mais qui est posée pour relancer l’intérêt et impliquer le destinataire

A PROPOS DE LA LOGIQUE : il existe 4 types de raisonnements logiques : -addition (de plus…), -opposition (mais, au contraire… ; noter la place particulière de la concession [« reculer pour mieux sauter »: « cependant, certes… » (= oui…mais) ; -cause (car, en effet, parce que…), -conséquence (donc, de telle sorte que, ainsi…) -on peut encore rajouter le but (le projet, la destination)

A PROPOS DES ARGUMENTS : Les principaux types d’arguments : -l’induction : du cas particulier au cas général -la déduction : du cas général au cas particulier -l’analogie : la comparaison -d’autorité: il fait référence à une source qui a autorité (Dieu, la science, un auteur…) -ad hominem : il implique directement l’interlocuteur en faisant allusion à sa personnalité -par l’absurde : pousser l’argument si loin que cela en devient illogique, insensé -le syllogisme : argument qui paraît imparable, mais qui n’a pas de valeur réelle. Il se divise en 3 étapes : la majeure (phrase générale : « tous les hommes sont mortels ») ; la mineure (application à un cas

particulier précédé de « or » : « or Socrate est un homme ») ; la conclusion précédée de « donc » (« donc Socrate est mortel »). Mais on peut faire la même chose avec : « Tout ce qui est rare est cher ; or un cheval bon marché est rare ; donc un cheval bon marché est cher »… ce qui est absurde -le recours aux faits : progresser par exemples plutôt que par raisonnement ; s’appuyer sur l’Histoire, les statistiques…Cet argument se combine souvent avec le recours à des domaines ou catégories (sociale, économique, religieuse, politique…) -le recours aux valeurs : rappeler que l’adversaire bafoue une grande valeur (justice, égalité…)

EXERCEZ-VOUS AVEC LES SUJETS SUIVANTS !

LES DIFFERENTS TYPES D’ARGUMENTS EX et qqs arguments secondaires

SUJET1 : Vous voulez justifiez une mauvaise note à l’égard de vos parents SUJET 2 : Vous défendez votre droit à une sortie, à une coiffure ou à un habit excentrique, à une participation à un rallye automobile...

1) argument par l’absurde : -si j’étais fait pour les matières scientifiques, j’aurais la bosse des maths -si je devais avoir 20 à tous les exercices, je m’appellerais Einstein ! -si tout le monde n’avait que de bonnes notes aux interrogations, il n’y aurait pas besoin d’en faire -si je n’avais pas de mauvaises notes je n’irais pas à l’école -j’suis pa un dico (une calculatrice) ! -si j’étais un âne, j’aurais de grandes oreilles -si j’ai eu une mauvaise note, cela ne sert donc à rien que j’apprenne les leçons (paradoxe) 2) argument ad hominem (met en cause la personnalité de l’adversaire) : -j’aurais aimé vous y voir, je suis sûr que vous n’auriez rien compris -toi, p’pa, tu n’as même pas ton bac, alors.... -n’ayant pas fait de latin quand vous étiez jeunes, vous ne pouvez pas dire que c’est facile -vous pouvez dire ce que vous voulez, mais quand vous étiez jeunes, vous n’aviez pas de meilleurs résultats -vous qui me grondez, auriez-vous réussi à faire ce devoir ? -vous n’avez pas le droit de juger, puisque vous n’avez pas fait l’interrogation -tu ne peux pas comprendre, la physique était moins expérimentale -vous n’avez jamais eu de mauvaises notes ? -tu peux bien causer, toi qui n’as jamais fait d’informatique ! -c’est vous qui m’avez toujours dit que les maths ne servaient à rien ! -toi qui n’aimais pas l’école, tu était la meilleure, peut-être ? -toi qui n’aimes pas le français, tu peux parler ! -tu aimais, toi, la physique ? 3) tautologie (argument en cercle vicieux) : -une mauvaise note est une mauvaise note -la physique est la physique -j’ai pas su ma leçon, j’ai pas su ! -une note est une note, même mauvaise (ça vaut ce que ça vaut) 4) définition : -ce devoir était un piège -c’était un accident -c’était l’enfer -les professeurs sont des bourreaux -le français, c’est nul, et la prof aussi -cette interrogation était un casse-tête 5) argument à fortiori (conséquence en gradation) :

-je n’ai pas appris, j’ai une mauvaise note ; j’aurais triché, j’aurais une bonne note -si vous admettez qu’il faut aller en classe pour apprendre, alors vous admettrez que l’on ne peut pas tout savoir -toi qui es si intelligent, tu n’avais qu’à le faire toi-même -je commence à 5, je finis à 20 -il ne m’a jamais aimé. Pourquoi me mettrait-il une bonne note ? -vous pourriez m’aider, vous qui connaissez bien ce sujet -tu étais une collégienne intelligente : donne-moi des conseils ! -j’ai eu 4, j’aurais pu avoir 0 (concessif) -toi qui es si bon en maths, tu n’as qu’à m’aider ! -(parents) aujourd’hui un 6, demain une bulle... 6) argument d’autorité : -même la prof a dit que c’était difficile -Einstein aussi était nul en maths -même la plus forte de la classe n’a pas réussi 7) paradoxe (opinion qui surprend, car contraire à l’opinion commune) : -de toute façon, une mauvaise note ne veut rien dire -quand on ne comprend pas une matière, on l’enseigne -une mauvaise note est toujours bonne à prendre -une mauvaise note, rien de meilleur pour apprendre ! -avoir une mauvaise note n’est pas mauvais en soi -j’ai eu une mauvaise note, pourtant je connaissais ma leçon parfaitement 8) argument par induction (du particulier au général) : -vous allez crier, c’est sûr, tous les parents sont méchants -tout le monde s’est trompé, le prof explique mal -j’ai eu une mauvaise note en allemand : les langues sont difficiles -j’ai eu une mauvaise note : le prof est sadique -j’ai eu une mauvaise note : c’est que l’interrogation était difficile -personne n’est à l’abri d’un accident -il n’y a pas que moi dans ce cas : le rest de la classe a aussi raté l’interro 9) argument par déduction (du général au particulier) : -lorsque je suis malade, je n’arrive pas à me concentrer -j’ai toujours été mauvaise en maths, pourquoi m’en vouloir spécialement aujourd’hui? -la physique est compliquée, je n’y arrive pas ! -le prof n’aime pas ma tête, alors il me met une sale note -l’erreur est humaine : pourquoi n’aurais-je pas le droit à l’erreur ? (à fortiori) -ils ont eu 0, j’ai eu 5, donc je suis le meilleur (paradoxe)

-je suis nul dans les matières scientifiques, je ne peux pas être bon en maths ! -moi qui suis si mauvaise en physique, je ne pouvais avoir plus -si toute la classe a eu une mauvaise note, il fallait bien que j’en aie une aussi 10) argument concessif : -d’accord, j’ai eu une mauvaise note, mais je ne vais quand même pas en mourir -oui, je dois travailler, mais pas 24h sur 24 ! -d’accord, j’ai eu une mauvaise note, mais vous n’allez pas en faire tout un plat ! -certes, il faut apprendre, mais il faut aussi profiter de sa jeunesse -certes, j’ai eu une mauvaise note, mais ma moyenne reste bonne -vous avez raison, mais il n’y a pas que ça dans la vie ! -bien sûr, il faut que je travaille mon latin, mais je n’ai pas que cette matière ! -je recule pour mieux sauter 11) syllogisme : -toute la classe a eu une mauvaise note ; je fais partie de la classe, donc j’ai une mauvaise note ! -la moyenne de la classe est de 6, et j’ai eu 7 ; ce n’est donc pas une mauvaise note -le prof ne m’aime pas ; alors, quand il a vu mon devoir, il ne l’a pas aimé -quand on va à l’école, on prend le risque d’avoir de mauvaises notes ; or vous m’envoyez à l’école ; donc je peux avoir de mauvaises notes 12) arguments inséparables : -si on veut critiquer mes notes, il faut aussi critiquer les profs -si vous voulez que j’apprenne mes leçons, ne me demandez pas de faire vos courses ! -pour qu’il y ait de bons élèves, il faut aussi qu’il y en ait de moins bons -si l’on veut avoir une bonne note, il faut aussi apprendre sa leçon (parents) -je ne peux pas être bon dans les matières littéraires et en même temps exceller en mathématiques -vous voulez que je fasse une section scientifique, je ne peux pas encore briller en littérature ! 13) argument à pari (on conclut d’un cas à un autre, considéré comme semblable) : -faut-il vraiment me disputer pour une mauvaise note, alors que ma soeur les collectionne ? -faudrait-il seulement regarder la note de ce devoir, et ne pas regarder les autres ?

-quand papa est rentré hier soir, ivre mort, tu ne lui as rien dit, et moi, comme par hasard, tu me passes le savon du siècle -quand j’ai une bonne note, vous ne dites rien, alors que pour une fois que j’en ai une mauvaise, vous en faites tout une montagne -pourquoi moi je serais pénalisé, alors que toute la classe est dans le même cas ? 14) réciprocité : -les verts sont à l’écolo ce que les verres sont à l’alcolo ! 15) dilemme : -de toute façon, j’avais que deux possibilités : ne pas copier et avoir une mauvaise note, copier et ne pas être honnête SUJET 2 Vous défendez votre droit à une sortie, à une coiffure ou à un habit excentrique, à une participation à un rallye automobile...

1) Par l’absurde : -si j’habitais une tombe, je ne pourrais pas sortir -si j’étais en prison, il y aurait des barreaux à la place des fenêtres -le fait d’être habillé avec des jeans à trous ne va pas tuer les gens que je vais croiser dans la rue ! -si tu ne me laisses pas sortir, je torture le chien ! -si tu ne me laisses pas sortir, je ne connaîtrai pas l’amour 2) Ad hominem : -tu ne te rappelles pas la photo où on te voit avec ta coupe de punk ? -toi qui es intelligent, pourquoi ne m’incites-tu pas à devenir plus mature et ainsi prendre seul mes décisions ? -toi, t’as même pas de cheveux, alors.... 3) Tautologie : -trop tard, coupé c’est coupé ! -une coiffure est une coiffure, même bizarre ! -si j’ai besoin de sortir, c’est que j’en ai besoin ! -une sortie est une sortie, pas la peine d’en faire tout un plat ! -une jupe, qu’elle soit mini ou pas, c’est toujours une jupe 4) Définition : -sortir, c’est bénéfique, rester c’est morbide ! -sortir, c’est vital -c’est pas la mort !

-c’est pas la fin du monde ! -les coiffeurs sont des assassins -la liberté, c’est pouvoir choisir sa coiffure -ça reste quand même un habit 5) A fortiori : -si vous admettez qu’on n’apprend pas uniquement dans les livres, vous me laisserez bien sortir afin d’enrichir ma culture ! -promener le chien c’est sortir ; sortir, c’est promener les potes ! 6) Argument d’autorité : -même la fille du prof de maths a le droit de venir -même les chiens ont le droit de sortir la nuit (à fortiori sous-entendu) 7) Paradoxe : -je n’ai pas le droit de sortir ? Pourtant, j’ai fait toutes les conneries pour pouvoir ! 8) Argument par induction : -tu vas me capitonner, tu es comme toutes les mères -vous allez détester, normal, tout le monde déteste 9) Argument par déduction : -toutes mes amies y vont, donc je ne peux les décevoir ! 10) Argument concessif : --d’accord, l’école passe en priorité, mais j’ai bien le droit à un petit break ! 11) Syllogisme : -j’ai une coupe de fou. Or tous mes potes en ont une. Donc c’est une coupe normale -j’ai la boule à zéro. F. Barthez a la boule à zéro, donc je suis un champion ! 12) Arguments inséparables : -si je ne peux pas sortir, je ne peux pas non plus aller en cours (absurde) -si vous voulez que je ne quitte pas la maison, ne me forcez pas à aller en classe -si vous voulez que je m’habille mieux, il va falloir augmenter l’argent de poche -tu veux m’empêcher de sortir ? Alors barricade aussi les fenêtres 13) Argument à pari : -pourquoi non ? Tu es bien allée au cinéma hier soir en oubliant de nous faire à manger ! -vous avez bien des cheveux blancs, pourquoi ne pourrais-je pas les avoir verts ? 14) Réciprocité : -cette coiffure est à moi ce que le juge est à la loi -ma sortie contribuera autant à mon équilibre que votre footing du dimanche matin

-les jeunes sont aux soirées ce que le lapin est à Pâques -la sortie est à moi ce que la sieste du dimanche est à toi ! -les sorties sont à moi ce que l’essence est à la voiture -les ciseaux sont au coiffeur ce que les couteaux sont au serial-killer -je suis autant mal habillée que toi coiffée -cet habit est pour moi ce qu’est le vase de grand-mère pour toi 15) Dilemme : -quel choix restreint : rester à la maison et m’ennuyer, sortir à votre insu et me faire punir -de toute façon, j’avais deux possibilités : ne pas aller chez le coiffeur et ressembler au dernier des Mohicans, y aller et revenir ainsi -j’avais deux possibliltés : faire une coupe qui me plaise, mais pas à vous, ou en faire une qui vous plaise, mais pas à moi

PRINCIPALES PROBLEMATIQUES CONCERNANT L’OBJET D’ETUDE

A. QUELLE EST LA FORME D’ARGUMENTATION LA PLUS EFFICACE ?

Rappel : argumenter de manière implicite (apologue) est efficace car aspect ludique ; décodage du lecteur ; censure contournée ; mais argumenter explicitement (essai, dialogue, discours, lettre…) est efficace également car idées clairement exprimées ; le lecteur est pris à parti et séduit par les procédés de persuasion, mais aussi convaincu par les procédés de conviction

B. VALEUR DE L’APOLOGUE (un récit plaisant / une fiction peuvent-ils être efficaces ? n’est-ce pas réservé aux enfants ?)

Certes l’apologue est accessible aux enfants (récit bref, registre souvent merveilleux, personnages peu nombreux, allégoriques, animaux), récit plaisant ; cependant il est aussi fait pour les adultes : les enfants ne peuvent peut-être pas saisir tout son message (cf conte philosophique) ; la langue est parfois travaillée pour les adultes, le récit aussi (cf Candide) ; et la fiction pousse mieux à réfléchir que le raisonnement sec. Mais la fiction a ses limites : elle peut être mal comprise ou sous-évaluée.

C. L’ECRIVAIN A-T-IL VRAIMENT UN IMPACT SUR LA SOCIETE ? (le pouvoir de la parole contre la force ; les stratégies possibles ; les armes de l’écrivain ; l’écrivain engagé)

Rappel : pouvoirs de la littérature argumentative : faire réfléchir, faire prendre conscience, faire rêver d’un monde différent ; mais aussi pousser à l’action (après conviction ou persuasion, ou encore délibération) ; guider et inspirer (cf le rôle du poète romantique, des écrivains engagés qui risquent leur vie et servent de modèles) ;

cependant la littérature argumentative a des limites : parfois diffusion limitée, censure ; parfois difficultés de compréhension (langue, décryptage des apologues…) PS : ne pas oublier que tous les genres (récit, poésie, théâtre, lettre) peuvent contenir une argumentation dont il faudra alors montrer la stratégie.

LES 6 TYPES DE PLANS propices à la dissertation

1. LE PLAN DIALECTIQUE ( = discussion : thèse - antithèse –synthèse : concilier thèse et synthèse : difficile de ne pas se répéter >>faire la synthèse dans la conclusion, en quelques lignes) Ex de sujet : Le mépris de la lecture vous paraît-il absurde ? (INDICE : possibilité de répondre par oui ou non) 2. LE PLAN PROBLEME - CAUSES - CONSEQUENCES ou SOLUTIONS Sujet : Le rejet de la poésie est-il selon vous, l’une des fatalités du monde moderne ? 3. LE PLAN INVENTAIRE (1ère, 2e, 3e rubrique) Sujet : Quels plaisirs et quels profits pensez-vous qu’on puisse tirer de la lecture d’un bon roman ? 4. LE PLAN COMPARATIF (1er puis 2e terme de la comparaison + réflexion de synthèse) Sujet : Quelles différences séparent, selon vous, le travail de romancier de celui de l’historien ? 5. LE PLAN ANALYTIQUE (explication-commentaire d’une citation ou d’une formule : étude de la 1ère partie de la citation ou formule, puis d’une 2e partie, + discussion en général >> = plan mixte) Sujet : « Etre homme, c’est précisément être responsable. C’est connaître la honte devant une misère qui ne semblait pas dépendre de soi. C’est être fier d’une victoire que les camarades ont remportée. C’est sentir en posant sa pierre que l’on contribue à bâtir le monde. » (Saint-Exupéry). Vous direz ce que vous inspire cette citation, en la mettant en rapport avec le travail de l’écrivain. 6. LE PLAN SUGGERE PAR LE SUJET Sujet : Si vous aviez à incarner, sur l’écran ou sur scène, un personnage de la littérature, lequel choisiriez-vous ? Pourquoi ? Comment le joueriez-vous ?

COMMENT CONSTRUIRE L’INTERIEUR DES PARTIES : LE PLAN DETAILLE

Après avoir trouvé le titre des 2 ou 3 parties du devoir (càd leur idée directrice, celle qu’il faudra démontrer dans la partie), on se trouve devant 2 possibilités :

L’idée directrice de la partie annonce un mot-clé à définition unique

L’idée directrice de la partie annonce un mot-clé à définition multiple

construire

construire

soit a) par MECANISMES : moyens, causes, conséquences

par DEFINITIONS successives

soit b) par DOMAINES concernés : social, politique, religieux, psychologique,

individuel, collectif...

TRANSITIONS ET LIAISONS mots et locutions (expressions) servant à introduire une idée

ou à passer d’une idée à une autre

POUR INTRODUIRE UNE PREMIERE IDEE pour commencer - commençons par - en premier lieu - tout d’abord - d’abord - avant tout - premièrement - en effet (veut prouver ce qui précède) POUR INTRODUIRE UNE SECONDE IDEE poursuivons par - passons à présent - en second lieu (ou deuxième, s’il doit y en avoir d’autres) - de plus - de surcroît - en outre - bien plus - mieux que cela - à cela s’ajoute que - également - aussi - non seulement ...mais encore POUR INTRODUIRE UNE DERNIERE IDEE pour finir - nous terminerons par - pour conclure - en conclusion - en dernier lieu - enfin - en somme (expression d’un bilan) - en fin de compte - au total - en définitive Ces mots de liaison seront utilisés entre les sous-parties et dans les transitions.