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Qu'est-ce que la Mondialisation1 ?
[en vue de l’interro geo 1]
Définitions : aire de puissance : des mégapoles puissantes, souvent tête de pont des mégalopoles mondiales, et à la tête de puissantes organisations économiques régionales (comme par exemple l’A.L.E.N.A., l’A.P.E.C....) ou mondiales (O.M.C.)…. s’appuient aussi sur de puissantes Firmes Multinationales (F.M.N.) (qui ont bénéficié des délocalisations industrielles et de la déréglementation ainsi que de la création des Zones franches et des Z.E.S).
Réseau : ensemble d'axes et de liaisons matérielles et (ou) informelles sur-lesquels circulent des flux : relations entres acteurs par rapport à des lieux.
INTRODUCTION
La mondialisation proprement dite est liée à la diffusion du capitalisme, pourtant, depuis le début des années 1950, de nouvelles formes touchent au politique, à l'économique et au culturel.
Des moyens la facilitent : la révolution des transports (exple: l'intermodalité, c.f. conteneurs ; intermodalité*).
Problématique: la mondialisation est-elle positive pour l’humanité ou non ? La réponse est évidemment dans
la nuance.
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Cours 1. Des flux et des réseaux pp. 22 -25 ;
qui sous-tendent (ce sont les moyens).
Typologie Comment ? D'où interconnexions
Quels sont les différents types de flux ? : Les biens, l’énergie, les services*, les hommes (différenciations :
qualifié / non qualifié), leur mobilité (quelles raisons et pour aller où ?).
1 Conseil bac : http://etablissements.ac-amiens.fr/0600001a/SPIP-v1-8-1/article.php3?id_article=674 http://histgeodubreucq.blog.lemonde.fr/2008/05/11/bac-stg-histoire-completer-ses-revisions-avec-les-fiches-de-synthese-de-jp-meyniac/
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Une facilité pour la circulation : la révolution des transports (exple : l’intermodalité (ci-dessous : A) ou la
multimodalité = B)
A B
A / Dresser une typologie des flux
La mondialisation est un phénomène quantifiable On peut effectuer une mesure des flux (courant d'échanges). Ainsi, les flux ne cessent de croître tout en évoluant dans leur nature (genre) = 75 % du commerce des biens sont des produits manufacturés ; les sources d'énergie et les matières premières (évidemment essentiels !) ne sont plus les 1° flux en valeur relative.
Les échanges de biens sont même supplantés en vitesse de développement, par les services* (dont 70 % viennent des pays industrialisés). Les flux d'hommes (migrations) progressent aussi continuellement à cause de la demande de main-d’œuvre (et à cause du chômage en sens inverse) ; le problème est de différencier la M.O qualifiée de la non-qualifiée (choix de l'immigration choisie, exple loi Hortefeux, française 2006).
[En général] On a besoin de M.O non qualifiée en période de forte croissance (c’est le cas jusqu'en 1973, et exple espagnol récent, jusque crise 2008), mais de M-O qualifiée pour compenser les manques nationaux : infirmières, médecins, professeurs (on cherche d’urgence pour l’Union européenne des linguistes). La disproportion entre demandeurs d'emplois et emplois non pourvus semble illogique : on manque d'ouvriers spécialisés dans certains métiers (d'où l'appel à la main-d’œuvre étrangère (moins regardante aux salaires quand ils viennent de pays moins riches).
B / Les diasporas proviennent de flux et constituent des réseaux
En tout cas, les flux SUD / NORD dominent (avec la démographie aidante2). Dans certains cas, l'expatriation est tellement massive qu'on emploie le terme de diaspora(s)* (juive, arménienne, chinoise : 30 millions) ; ceux-ci créent (ou subissent) des réseaux (entraide, systèmes organisant les départs, mafias, etc.)
http://www.georouen.org/IMG/jpg/Evol_DiasporaIndienne.jpg
2 Vous ferez bientôt le lien avec la chapitre sur la Méditerranée
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La diaspora chinoise dans le monde en 2001
geographie-ville-en-guerre.fr.gd/ Acteurs-en-m...
C / Etablir une typologieL
Pays à hauts revenus groupe de revenus moyen-supérieurs
Groupe de revenus moyen-inférieurs Bas revenus
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La forte croissance de la mobilité des hommes a été (est) facilitée par la révolution des transports : avions, cargos, porte-conteneurs de plus en plus gros (vocab : infrastructures). Les premiers ports mondiaux sont profonds : Le Havre, Singapour, Rotterdam. Conjointement s’est développée l’ intermodalité (fer, air, route, eau) qui évite la rupture de charge ; il y a donc peu de stockage en entrepôt = augmentation de la vitesse et baisse des coûts (ex : aéroport de Dallas). Les détroits et les canaux sont essentiels car ils organisent, contrôlent le passage du fret (ex : pétrole par la canal de Suez) > d’où un intérêt géopolitique des détroits : Malacca (Indonésie) ; Ormuz (Golfe persique) ; Gibraltar (situer et apprendre : fond de carte).
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://intermodalite.com/index_intermodalite.com_fichiers/carteferrmed.jpg&imgrefurl=http://www.intermodalite.co
m/&usg=__OnGWzPAZd4b1jtcs9uhp2q_XCAU=&h=502&w=543&sz=29&hl=fr&start=31&sig2=OuqkkhWrbtqEGXmkJMaVpw&tbnid=mTxllLz48ACxUM:&tbnh=12
2&tbnw=132&prev=/images%3Fq%3Dintermodalit%25C3%25A9%26gbv%3D2%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26start%3D18&ei=pGbxSpPNK4jC-
QaqzsTkAg
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Cours 2 Les acteurs et Les espaces moteurs de la mondialisation
http://pagesperso-orange.fr/stabarly/Cartographies/cartographie.htm
Une journée dans la vie d’un pneu :
http://www.dailymotion.com/video/x1fsq6_une-journee-dans-la-vie-dun-pneu-15
Acteurs : Etats, hommes ;
firmes.
U.E
Asie
orientale
(dont
Japon)
USA
Réseaux agissent et intègrent
ESPACE MONDIALISE FORMÉ DE SOCIETES
TRIADE
Banques FLUX Mobilité
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Introduction
Vocabulaire-notions : « acteurs spatiaux » : il s‘agit d’Etats, d’entreprises multinationales (FMN) qui ont une
action sur un des espaces géographiques (sous-continent, organisations … voire mafias !) et qui participent au
phénomène de mondialisation. Qui sont-ils et quels moyens utilisent-ils pour que les économies des différents
pays ou associations (exple ALENA*, MERCOSUR*, U.E) et les sociétés (Nord ; Sud ; Asie du sud ; Afrique du Nord,
etc.) soient « intégrés » (mot à mot « entrent dedans et participent, donc se « développent » et s’enrichissent) ?
Ainsi les entreprises emploient des hommes qui se déplacent de plus en plus (exple : Eurostar) ; on ne parle plus de
distance en kms mais de temps TGV ou de temps de déplacement en avion ; les quantités transportées sur tous les
océans n’ont quasiment plus de limite avec le développement de la conteneurisation (EVP) .
On peut schématiser le phénomène décrit de la façon suivante :
A/ Les acteurs (page 26 du manuel)
Deux sont très importants : les multinationales et les Etats.
1. Multinationales et filiales : (lire dossier pour cours suivant pp. 34-35)
Les F.M.N. sont 63 000 (dont 820 000 filiales), et réalisent 1/5° du PIB mondial (1/3 en volume). Les 100
premières réalisent 30% de l’investissement*. Elles ont réalisé (tissé) des réseaux là où le coût des matières
premières est plus bas, là où la M.O. est moins chère (soit qualifiée, soit moins, en fonction du produit
demandé). Certains pays attirent (Irlande « nouveau dragon », tout au moins jusqu’à la crise de 2008) par
le biais de la défiscalisation. Le choix de la stabilité est également prépondérant (>pression des USA >
Moyen-Orient, carrefour essentiel <hydrocarbures). Plus le monde est économiquement intégré, organisé,
plus les FMN tirent du profit (mais sont créateurs d’emplois aussi …). Par convention, on dit qu’elles font
partie du Nord… synonyme de riche, donc intégrant l’Australie et N.Z., et le contraire : ce sont les Sud3 (les
« pauvres »4). La recherche et l’investissement (R&I) restent les outils majeurs de contrôle des Nord (dits encore
« Triade » mais également « pays de l’OCDE* »…il nous appartiendra de moduler ces notions.
3 Les sujet « Nord / sud » est déjà tombé et retombera, soit en composition ou E.D.D, soit en croquis. 4 Nous aurons l’occasion d’en reparler en détail ; exple il existe des Sud parmi les Nord (en Méditerranée) et inversement (Israêl est un Nord au Proche-Orient) ; les raisons sont différentes (pétrole, industrie, etc.)
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Carte : La prédominance des firmes multinationales américaines dans le monde en 2003
Les 100 premières FMN réalisent 30 % de
l’investissement.
Vocabulaire : Triade, lobbies, trust, FMI,
archipel mégalopolitain mondial.
Définitions : IDE p.24.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartothe
que/predominance-firmes-multinationales-
americaines-monde-2003.shtml
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2. Etats ou communautés d’Etats (différenciation : économie de marché ou autarcie) ; leur
rôle décisionnel reste prépondérant
Les seconds acteurs sont les Etats ou communautés d’Etats. Aujourd’hui la plupart fonctionnent selon l’économie de
marché ; la Chine, la Corée du Nord, Cuba, restent des exceptions notables. Donc les économies (ce qui est différent
de l’autarcie*5) sont imbriquées, dépendantes les unes des autres (résultats boursiers, événements géopolitiques
comme la Tchétchénie ou la Palestine)) entrainant la flambée des prix des hydrocarbures (la spéculation* aussi),
d’où la nécessité de comprendre le monde dans lequel nous vivons ! (n.b. : on peut se demander si les FMN sont les
plus puissantes que les Etats ; pour le moins elles constituent des lobbies* qui font pression sur les USA comme
Philips Morris p. exple). L’Etat fixe quand même les règles (anti-trust ou anti-monopole). Le rôle de l’Etat voire de
l’U.E (banques centrales) est déterminant pour stabiliser la monnaie (C. f. le F.M.I. qui doit promouvoir par ses aides
financières le commerce du monde). Le rôle décisionnel des Etats reste prépondérant en ce qui concerne les
équipements : ponts, voies ports de niveau national et international, même s’il confie souvent leur réalisation à des
entreprises privées. Il existe des instances supranationales : à Genève l’OMC (ex GATT) compte 146 membres ;
l’OCDE (datant du Plan Marshall) : organisation de coopération économiques entre les pays industrialisés ; le G86
(club des principaux Nord, dont Russie) devenu une habitude (où les altermondialistes et les anti-mondialistes
viennent manifester ; c’est donc un club des puissants qui pourrait passer à plus grand nombre avec la Chine, l’Inde,
le Brésil, Israel, la RSA. Il reste encore les organisations non gouvernementales (ONG) dont la place est croissante ;
ce sont des entités privées ne relevant pas de la volonté des Etats ; ce sont donc des associations, des syndicats, des
entreprises, des Eglises, des universités, la plupart du temps elles sont reconnues par l’ONU (Médecins sans
frontières fait partie des plus connues).
3. Mais également : d’autres instances supranationales comme le G87*, l’O.M.C., O.C.D.E, O.N.U,
les ONG*
Qui et où ? Certains la font, d’autres la subissent. [C.f. la notion d’aire, P.I.B, I.D.E].
Définir les fonctions de commandement. Qu’est-ce qu’une interface* ? [On insistera sur les « façades littorales » qui reviennent dans plusieurs chapitres.]
Le G8. [fiche à ajouter à celle du G20] « Sorte de syndicat des actionnaires majoritaires de l’économie
mondiale ».
En 1975 le président Valéry Giscard d’Estaing invite les USA, R.U, Allemagne et Japon, (rejoints en 1976 par le Canada et l’Italie ; le président de la commission européenne est invité permanent).
1975-1980 le néolibéralisme remplace le keynésianisme (1979 la crise de la dette du Tiers monde s’ouvre).
5 Notions à connaître. 6 Le G7 est né en 1975 à l’initiative du président Valéry Giscard d’Estaing après un problème monétaire et le 1° choc pétrolier, constitué de la France, USA, RFA, Japon, R.U, Canada et Italie. 7 Le G7 est né en 1975 d’une initiative du président Valery Giscard d’Estaing (à partir d’un problème monétaire et du choc pétrolier, il est composé des USA, RFA, Japon, R.U, France, Canada, Italie). Cette réunion est devenue une habitude (dont 1 à Lille) ; les anti (et alter) mondialistes y viennent manifester (Gênes). On y aborde des problèmes politico-économiques, c’est donc un club des puissants, rejoint par la Russie il y a quelques années.
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1990 le « Consensus de Washington » (selon l’économiste John Williamson) repose sur 7 principes : une discipline fiscale (équilibre des budgets), libéralisation commerciale (baisse des droits de douane), ouverture totale des économies à investissement direct, privatisation de l’ensemble des entreprises, suppression de tous les obstacles à la concurrence, protection totale des droits de propriété intellectuelle des multinationales.
Le G8 s’appuie sur le FMI, la Banque mondiale et l’OMC.
La stratégie du G7 s’attaque à (au principe et aux conséquences) de la décolonisation à travers la gestion de la crise de la dette (comprenons que selon le G7 leur dette vient du fait qu’ils aient voulu leur indépendance), et s’en prend au soviétisme pour la course à l’armement et à l’idéologie ; il a ciblé (attaqué) le compromis social de l’après 1945 (par exemple en affaiblissant la régulation publique = moins d’Etat).
1984, c’est le début de la contestation (de l’opposition au G8 donc), alors même qu’on subit le plein impact des mesures de réajustement économique imposées aux pays endettés du Tiers monde, en parallèle la chute du prix des matières premières.
1989 débute le « premier sommet des sept pays les plus pauvres », et les ONG* s’attaquent (grâce à la chute du Mur) à l’imposition générale du processus de Washington.
En 2000 le G8 est à Okinawa ; on manifeste ici contre la présence des forces américaines au Japon. Le Forum International d’Okinawa milite pour le désarmement et la coopération.
En 2000 les pays du G7 représentent 12 % de la population, 45 % de la production et 60 % des dépenses militaires
mondiales (2001) ; la Russie est arrivée en 1997.
2001 à Gênes l’altermondialisation* a maintenant des capacités de contre-expertise, à quoi s’ajoutent une nouvelle génération militante de jeunes et la sympathie de l’opinion publique internationale.
2003 Dix millions de manifestants contre la guerre, dénient également au G8 le « mandat mondial » qu’il s’arroge sur la terre.
Le G8 lui, considère les institutions de Bretton Woods comme efficaces, notamment l’OMC ; les Grands sont aussi méfiants contre l’ONU depuis la décolonisation.
Par contre le Brésil, l’Inde et l’Afrique du sud (futurs grands) ne veulent pas du droit des affaires avant celui de la santé.
B / Les espaces moteurs de la mondialisation
[Certains la font, d’autres la subissent]
Incontestablement, les Nord, la Triade (pôles dominants) dominent de façon hégémonique (quasi sans
partage) grâce à leurs capitaux (20 % de la population mondiale contrôle 80 % de la richesse en 2007) =
IDE, PIB, bourse (NYSE + EURONEXT = N.Y + Paris+ Amsterdam + Bruxelles), industries, recherche
(pharmaceutique etc.)
1. Les centres d’impulsion
Ce sont des aires métropolitaines de la Triade (dit « archipel métropolitain » p.28), avec des « métropoles
relais » comme Sydney, Taipeh, Séoul, Hong-Kong, Singapour, Dubai, Johannesburg, Sao Paulo, Mexico.
La carte ci-dessous est à connaître par cœur
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http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/71400890/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1167322539515
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2. Exercice sur un texte de référence (type bac) : Métropolisation et archipel métropolitain.
La puissance et la richesse sont de plus en plus concentrées dans un nombre limité de très grands pôles. La
production de Tokyo vaut environ deux fois celle du Brésil. Celle de Chicago est comparable à celle du Mexique. C’est
le développement des métropoles qui tire les économies. Les échanges se font moins entre les nations qu’entre ces
pôles, qui ont tendance à s’organiser en réseaux, comme une économie d’archipels qui ignore de plus en plus les
zones intermédiaires. Le développement spectaculaire de la Chine, par exemple, est concentré dans quelques pôles
côtiers. La réussite des cités-Etats comme Singapour, Hong-Kong, Dubai est frappante. La métropolisation de
l’économie est un processus commun à tous les pays développés. En France, malgré tous les efforts en matière de
décentralisation, Paris a non seulement gardé sa place dans l’économie nationale, mais l’a encore accrue. En Grande-
Bretagne, la métropole londonienne s’étend de fait à l’ensemble du Sud-Est. Au japon, la structure urbaine qui était
multipolaire devient de plus en plus monopolaire autour de Tokyo. La déconnexion entre l’économie des centres et
celles des périphéries est croissante. Que deviennent, dans ce contexte, les solidarités entre territoires ? Les arrière-
pays sont en partie déconnectés de l’économie des grandes villes, leur sort reste lié à celles-là par le biais des
institutions étatiques. Certains diront que ces périphéries alourdissent aujourd’hui les économies métropolitaines
plus qu’elles ne les alimentent (ainsi, elles ne servent plus, comme dans le passé de réservoirs de main-d’œuvre peu
ou moyennement qualifiée). Dan la géographie comme dans la société en général, le drame des pauvres est que les
riches ont de moins en moins besoin d’eux ! Le grand paradoxe est ainsi que l’économie moderne appelle à la fois
plus d’intégration et plus de désintégration.
D’après P. Veltz, « Le retour des villes », Sciences humaines, n° 17, 1997.
Auto-questionnement : quelles questions et donc quelles réponses peut-on se poser autour de la définition de
l’ « archipel métropolitain » par P. Velt ?
Ainsi, dans ces qqs métropoles sont concentrées toutes les fonctions stratégiques : décision et commandement <
grands groupes, actionnaires.
Définition des fonctions de commandement : ils sont politiques, éco. Financiers, culturels, et à l’échelle mondiale.
Cela va jusqu’à rivaliser avec certains Etats, qui sont aussi carrefours importants-performants et qui gèrent des flux
immatériels d’informations et de capitaux (ils sont donc à la tête de réseaux). Dans la plupart des cas les têtes des
réseaux mondiaux sont les mégapoles > Japon, intégrant des espaces productifs (avec beaucoup de recherche et des
activités à haute valeur ajoutée*, de nombreux équipements de qualité type TGV, aéroports. Les aires
métropolitaines ont en leur centre un CBD dont le marqueur est la verticalité.
D’un espace à l’autre, on s’appuie, on traverse les interfaces (zones de contact, exple frontière USA /Mexique
frontalières (c.f. Maquiladoras).
On insistera sur les façades littorales, étant donné l’ampleur des échanges maritimes internationaux ; celles-ci ont
un arrière pays économique (hinterland8) comme celui de Rotterdam.
8 Pour l’U.E on parle de Northern Range.
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EXERCICE NON NOTE
LA MONDIALISATION A LA FACON D'AUDI (Magazine Audi sept. 08)
QUESTIONS : 1, sur cette figuration on voit les grands rendez-vous d'une marque prestigieuse ; voyez-vous un
lien entre cette marque allemande et le niveau de vie des continents ? Justifiez.
2, Comment peut-on qualifier géographiquement les « espaces » qui accueilleront les grands rendez-vous de la
marque ? Quel est le genre des ces RDV (donnez des exemples) ; existe-t-il des exceptions ?
3. D'après vous, pourquoi certains sous-continents ou continents sont-ils « négligés » ? Peut-on faire un lien
(logique) avec ce que l'on sait de la mondialisation (utilisez les notions apprises) ?
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