Upload
vukhue
View
214
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
1
Qu'est-ce que la Mondialisation ?
_Méthodologie préalable : qu’est-ce que l’épreuve de géographie au bac ? p. 11-13.
D.M pages 30-31 pour jeudi / vendredi 12-13 / novembre
[en vue de l’interro geo 1]
Définitions : aire de puissance : des mégapoles puissantes, souvent tête de pont des mégalopoles mondiales, et à la tête de puissantes organisations économiques régionales (comme par exemple l’A.L.E.N.A., l’A.P.E.C....) ou mondiales (O.M.C.)…. s’appuient aussi sur de puissantes Firmes Multinationales (F.M.N.) (qui ont bénéficié des délocalisations industrielles et de la déréglementation ainsi que de la création des Zones franches et des Z.E.S).
Réseau : ensemble d'axes et de liaisons matérielles et (ou) informelles sur-lesquels circulent des flux : relations entres acteurs par rapport à des lieux.
INTRODUCTION
La mondialisation proprement dite est liée à la diffusion du capitalisme, pourtant, depuis le début des années 1950, de nouvelles formes touchent au politique, à l'économique et au culturel. Le phénomène est quantifiable, il nous faut donc des critères pour mesurer : cartes et chiffres. Il faut distinguer la nature (genre) différente des flux : les biens, l'énergie, les services, les hommes (leur mobilité (quelles raisons et aller où ?)
Des moyens la facilitent : la révolution des transports (exple: l'intermodalité, c.f. conteneurs ; intermodalité*).
Problématique: quand on parle de « mondialisation », peut-on parler d'intégration ou
de fragmentation ? … Dit autrement : la mondialisation est-elle positive pour l’humanité ou non ? La
réponse est évidemment dans la nuance (chapitres 1 et 2).
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Cours 1. Des flux et des réseaux pp. 22 -25 ;
qui sous-tendent (ce sont les moyens).
Typologie Comment ? D'où interconnexions
2
Quels sont les différents types de flux ? : Les biens, l’énergie, les services*, les hommes (différenciations :
qualifié / non qualifié), leur mobilité (quelles raisons et pour aller où ?).
Une facilité pour la circulation : la révolution des transports (exple : l’intermodalité (ci-dessous : A) ou la
multimodalité = B)
A B
A / Dresser une typologie des flux
La mondialisation est un phénomène quantifiable (p. 23 : que remarquez-vous ? > On peut effectuer une mesure des flux (courant d'échanges) et faire un commentaire en classe ou à la maison : internet, pétrole. Ainsi, les flux ne cessent de croître tout en évoluant dans leur nature (genre) = 75 % du commerce des biens sont des produits manufacturés ; les sources d'énergie et les matières premières (évidemment essentiels !) ne sont plus les 1° flux en valeur relative.
Les échanges de biens sont même supplantés en vitesse de développement, par les services* (dont 70 % viennent des pays industrialisés). Les flux d'hommes (migrations) progressent aussi continuellement à cause de la demande de main-d’œuvre (et à cause du chômage en sens inverse) ; le problème est de différencier la M.O qualifiée de la non-qualifiée (choix de l'immigration choisie, exple loi Hortefeux, française 2006).
[En général] On a besoin de M.O non qualifiée en période de forte croissance (c’est le cas jusqu'en 1973, et exple espagnol récent, jusque crise 2008), mais de M-O qualifiée pour compenser les manques nationaux : infirmières, médecins, professeurs (on cherche d’urgence pour l’Union européenne des linguistes). La disproportion entre demandeurs d'emplois et emplois non pourvus semble illogique : on manque d'ouvriers spécialisés dans certains métiers (d'où l'appel à la main-d’œuvre étrangère (moins regardante aux salaires quand ils viennent de pays moins riches).
B / Les diasporas proviennent de flux et constituent des réseaux
En tout cas, les flux SUD / NORD dominent (avec la démographie aidante1). Dans certains cas, l'expatriation est tellement massive qu'on emploie le terme de diaspora(s)* (juive, arménienne,
1 Vous ferez bientôt le lien avec la chapitre sur la Méditerranée
3
chinoise : 30 millions) ; ceux-ci créent (ou subissent) des réseaux (entraide, systèmes organisant les départs, mafias, etc.)
http://www.georouen.org/IMG/jpg/Evol_DiasporaIndienne.jpg
La diaspora chinoise dans le monde en 2001
geographie-ville-en-guerre.fr.gd/ Acteurs-en-m...
C / Etablir une typologie
4
C / Etablir une typologieL
Les migrants : 1.7 millions d’étudiants viennent des P.E.D.2(pays en voie de développement) ne retournent
pas dans leur pays d’origine après leurs études ; certains pays ont formé
leur jeunesse (38 % des Indiens) qui émigre aux USA (à cause du niveau de vie !), ce qui est valable aussi
pour 1/3 d’Africains diplômés vers la France et ¾ des Jamaïcains vers l’Angleterre, ¼ des Iraniens vers
l’OCDE (il faudrait faire la balance de ce que chacun perd et de ce que chacun gagne)…
Pays à hauts revenus groupe de revenus moyen-supérieurs
Groupe de revenus moyen-inférieurs Bas revenus
La forte croissance de la mobilité des hommes a été (est) facilitée par la révolution des transports : avions, cargos, porte-conteneurs de plus en plus gros (vocab : infrastructures). Les premiers ports mondiaux sont profonds : Le Havre, Singapour, Rotterdam. Conjointement s’est développée l’ intermodalité (fer, air, route, eau) qui évite la rupture de charge ; il y a donc peu de stockage en entrepôt = augmentation de la vitesse et baisse des coûts (ex : aéroport de Dallas). Les détroits et les canaux sont essentiels car ils organisent, contrôlent le passage du fret (ex : pétrole par la canal de Suez) > d’où un intérêt géopolitique des détroits : Malacca (Indonésie) ; Ormuz (Golfe persique) ; Gibraltar (situer et apprendre : fond de carte).
2 L’appellation est principalement utilisée pour désigner les pays en situation « intermédiaire », plus développés que les pays les
moins avancés, pour qui le terme « sous-développé » est plus exact, pour désigner la situation de pays qui stagnent voire
régressent sur le plan du développement économique et humain. Le terme, plus politiquement correct que « pays sous-
développés », peut être utilisé pour désigner l’ensemble des pays qui ne font pas partie des pays développés (voir Typologie
économique des pays).
5
Dossier pp. 32-33 : repérez les grands lieux de départ (et proportions) ; schématisez à la maison (essai personnel). Faites le lien avec les chiffres du tableau 1 : est-ce que les migrants contribuent au développement de leur pays par la richesse rapatriée ? Doc 5: pourquoi les pays riches ont-ils intérêts à attirer de la main d'œuvre qualifiée ?
Préalables : une fiche sur les notions à connaître ; qu’est-ce qu’une typologie ?
http://images.google.fr/imgres?imgurl=http://intermodalite.com/index_intermodalite.com_fichiers/carteferrmed.jpg&imgrefurl=http://www.intermodalite.co
m/&usg=__OnGWzPAZd4b1jtcs9uhp2q_XCAU=&h=502&w=543&sz=29&hl=fr&start=31&sig2=OuqkkhWrbtqEGXmkJMaVpw&tbnid=mTxllLz48ACxUM:&tbnh=12
2&tbnw=132&prev=/images%3Fq%3Dintermodalit%25C3%25A9%26gbv%3D2%26ndsp%3D18%26hl%3Dfr%26sa%3DN%26start%3D18&ei=pGbxSpPNK4jC-
QaqzsTkAg
Cours 2 Les acteurs et Les espaces moteurs de la mo ndialisation p.28 29
Introduction
Vocabulaire-notions : « acteurs spatiaux » : il s‘agit d’Etats, d’entreprises multinationales (FMN) qui ont une
action sur un des espaces géographiques (sous-continent, organisations … voire mafias !) et qui participent au
phénomène de mondialisation. Qui sont-ils et quels moyens utilisent-ils pour que les économies des différents
pays ou associations (exple ALENA*, MERCOSUR*, U.E) et les sociétés (Nord ; Sud ; Asie du sud ; Afrique du Nord,
etc.) soient « intégrés » (mot à mot « entrent dedans et participent, donc se « développent » et s’enrichissent) ?
Ainsi les entreprises emploient des hommes qui se déplacent de plus en plus (exple : Eurostar) ; on ne parle plus de
distance en kms mais de temps TGV ou de temps de déplacement en avion ; les quantités transportées sur tous les
océans n’ont quasiment plus de limite avec le développement de la conteneurisation (EVP) .
On peut schématiser le phénomène décrit de la façon suivante :
6
http://pagesperso-orange.fr/stabarly/Cartographies/cartographie.htm
A/ Les acteurs (page 26 du manuel)
Deux sont très importants : les multinationales et les Etats.
1. Multinationales et filiales : (lire dossier pour cours suivant pp. 34-35)
Les F.M.N. sont 63 000 (dont 820 000 filiales), et réalisent 1/5° du PIB mondial (1/3 en volume). Les 100
premières réalisent 30% de l’investissement*. Elles ont réalisé (tissé) des réseaux là où le coût des matières
premières est plus bas, là où la M.O. est moins chère (soit qualifiée, soit moins, en fonction du produit
demandé). Certains pays attirent (Irlande « nouveau dragon », tout au moins jusqu’à la crise de 2008) par
le biais de la défiscalisation. Le choix de la stabilité est également prépondérant (>pression des USA >
Moyen-Orient, carrefour essentiel <hydrocarbures). Plus le monde est économiquement intégré, organisé,
plus les FMN tirent du profit (mais sont créateurs d’emplois aussi …). Par convention, on dit qu’elles font
Acteurs : Etats, hommes ;
firmes.
U.E
Asie
orientale
(dont
Japon)
USA
Réseaux agissent et intègrent
ESPACE MONDIALISE FORMÉ DE SOCIETES
TRIADE
Banques FLUX Mobilité
7
partie du Nord… synonyme de riche, donc intégrant l’Australie et N.Z., et le contraire : ce sont les Sud3 (les
« pauvres »4). La recherche et l’investissement (R&I) restent les outils majeurs de contrôle des Nord (dits encore
« Triade » mais également « pays de l’OCDE* »…il nous appartiendra de moduler ces notions.
Carte : La prédominance des firmes multinationales américaines dans le monde en 2003
3 Les sujet « Nord / sud » est déjà tombé et retombera, soit en composition ou E.D.D, soit en croquis. 4 Nous aurons l’occasion d’en reparler en détail ; exple il existe des Sud parmi les Nord (en Méditerranée) et inversement (Israêl est un Nord au Proche-Orient) ; les raisons sont différentes (pétrole, industrie, etc.)
Les 100 premières FMN réalisent 30 % de
l’investissement.
Vocabulaire : Triade, lobbies, trust, FMI,
archipel mégalopolitain mondial.
Définitions : IDE p.24.
http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartothe
que/predominance-firmes-multinationales-
americaines-monde-2003.shtml
8
LES CENTRES D' IMPULSION DE L' ECONOMIE MONDIALE
Questions sur le doc.1
Les " quatre oligopoleurs" (avant 1990)
sont devenus aujourd'hui "TRIADE" (le
schéma reste valable avec quelques
aménagements).
D'après ce schéma et le texte ci-contre:
a): quel est le rôle de la Triade
(hiérarchiquement parlant) ?
b): Qui dépend de qui (employez les
termes du cours qui conviennent) et
pourquoi ?
9
LE POUVOIR FINANCIER
II / Questions:
a): Qui investit ?
b): Qui reçoit ?
c): Listez la zone franc (pays).
d): Listez les maisons mères des
plus grandes multinationales
(localisez).
e): Même chose pur les plus
grandes banques. Que
remarquez_vous ?
f): Qu'est_ce qu'un "paradis
fiscal" ? Nommez_en trois.
10
2. Etats ou communautés d’Etats (différenciation : économie de marché ou autarcie) ; leur rôle décisionnel
reste prépondérant
Les seconds acteurs sont les Etats ou communautés d’Etats. Aujourd’hui la plupart fonctionnent selon l’économie de
marché ; la Chine, la Corée du Nord, Cuba, restent des exceptions notables. Donc les économies (ce qui est différent
de l’autarcie*5) sont imbriquées, dépendantes les unes des autres (résultats boursiers, événements géopolitiques
comme la Tchétchénie ou la Palestine)) entrainant la flambée des prix des hydrocarbures (la spéculation* aussi),
d’où la nécessité de comprendre le monde dans lequel nous vivons ! (n.b. : on peut se demander si les FMN sont les
plus puissantes que les Etats ; pour le moins elles constituent des lobbies* qui font pression sur les USA comme
Philips Morris p. exple). L’Etat fixe quand même les règles (anti-trust ou anti-monopole). Le rôle de l’Etat voire de
l’U.E (banques centrales) est déterminant pour stabiliser la monnaie (C. f. le F.M.I. qui doit promouvoir par ses aides
financières le commerce du monde). Le rôle décisionnel des Etats reste prépondérant en ce qui concerne les
équipements : ponts, voies ports de niveau national et international, même s’il confie souvent leur réalisation à des
entreprises privées. Il existe des instances supranationales : à Genève l’OMC (ex GATT) compte 146 membres ;
l’OCDE (datant du Plan Marshall) : organisation de coopération économiques entre les pays industrialisés ; le G86
(club des principaux Nord, dont Russie) devenu une habitude (où les altermondialistes et les anti-mondialistes
viennent manifester ; c’est donc un club des puissants qui pourrait passer à plus grand nombre avec la Chine, l’Inde,
le Brésil, Israel, la RSA. Il reste encore les organisations non gouvernementales (ONG) dont la place est croissante ;
ce sont des entités privées ne relevant pas de la volonté des Etats ; ce sont donc des associations, des syndicats, des
entreprises, des Eglises, des universités, la plupart du temps elles sont reconnues par l’ONU (Médecins sans
frontières fait partie des plus connues).
3. Mais également : d’autres instances supranationales comme le G87*, l’O.M.C., O.C.D.E, O.N.U,
les ONG*
Qui et où ? Certains la font, d’autres la subissent. [C.f. la notion d’aire, P.I.B, I.D.E].
Définir les fonctions de commandement. Qu’est-ce qu’une interface* ? [On insistera sur les « façades littorales » qui reviennent dans plusieurs chapitres.]
Le G8. [fiche à ajouter à celle du G20] « Sorte de syndicat des actionnaires majoritaires de l’économie
mondiale ».
En 1975 le président Valéry Giscard d’Estaing invite les USA, R.U, Allemagne et Japon, (rejoints en 1976 par le Canada et l’Italie ; le président de la commission européenne est invité permanent).
1975-1980 le néolibéralisme remplace le keynésianisme (1979 la crise de la dette du Tiers monde s’ouvre).
5 Notions à connaître. 6 Le G7 est né en 1975 à l’initiative du président Valéry Giscard d’Estaing après un problème monétaire et le 1° choc pétrolier, constitué de la France, USA, RFA, Japon, R.U, Canada et Italie. 7 Le G7 est né en 1975 d’une initiative du président Valery Giscard d’Estaing (à partir d’un problème monétaire et du choc pétrolier, il est composé des USA, RFA, Japon, R.U, France, Canada, Italie). Cette réunion est devenue une habitude (dont 1 à Lille) ; les anti (et alter) mondialistes y viennent manifester (Gênes). On y aborde des problèmes politico-économiques, c’est donc un club des puissants, rejoint par la Russie il y a quelques années.
11
1990 le « Consensus de Washington » (selon l’économiste John Williamson) repose sur 7 principes : une discipline fiscale (équilibre des budgets), libéralisation commerciale (baisse des droits de douane), ouverture totale des économies à investissement direct, privatisation de l’ensemble des entreprises, suppression de tous les obstacles à la concurrence, protection totale des droits de propriété intellectuelle des multinationales.
Le G8 s’appuie sur le FMI, la Banque mondiale et l’OMC.
La stratégie du G7 s’attaque à (au principe et aux conséquences) de la décolonisation à travers la gestion de la crise de la dette (comprenons que selon le G7 leur dette vient du fait qu’ils aient voulu leur indépendance), et s’en prend au soviétisme pour la course à l’armement et à l’idéologie ; il a ciblé (attaqué) le compromis social de l’après 1945 (par exemple en affaiblissant la régulation publique = moins d’Etat).
1984, c’est le début de la contestation (de l’opposition au G8 donc), alors même qu’on subit le plein impact des mesures de réajustement économique imposées aux pays endettés du Tiers monde, en parallèle la chute du prix des matières premières.
1989 débute le « premier sommet des sept pays les plus pauvres », et les ONG* s’attaquent (grâce à la chute du Mur) à l’imposition générale du processus de Washington.
En 2000 le G8 est à Okinawa ; on manifeste ici contre la présence des forces américaines au Japon. Le Forum International d’Okinawa milite pour le désarmement et la coopération.
En 2000 les pays du G7 représentent 12 % de la population, 45 % de la production et 60 % des dépenses militaires
mondiales (2001) ; la Russie est arrivée en 1997.
2001 à Gênes l’altermondialisation* a maintenant des capacités de contre-expertise, à quoi s’ajoutent une nouvelle génération militante de jeunes et la sympathie de l’opinion publique internationale.
2003 Dix millions de manifestants contre la guerre, dénient également au G8 le « mandat mondial » qu’il s’arroge sur la terre.
Le G8 lui, considère les institutions de Bretton Woods comme efficaces, notamment l’OMC ; les Grands sont aussi méfiants contre l’ONU depuis la décolonisation.
Par contre le Brésil, l’Inde et l’Afrique du sud (futurs grands) ne veulent pas du droit des affaires avant celui de la santé.
B / Les espaces moteurs de la mondialisation
[Certains la font, d’autres la subissent]
Incontestablement, les Nord, la Triade (pôles dominants) dominent de façon hégémonique (quasi sans
partage) grâce à leurs capitaux (20 % de la population mondiale contrôle 80 % de la richesse en 2007) =
IDE, PIB, bourse (NYSE + EURONEXT = N.Y + Paris+ Amsterdam + Bruxelles), industries, recherche
(pharmaceutique etc.)
1. Les centres d’impulsion
Ce sont des aires métropolitaines de la Triade (dit « archipel métropolitain » p.28), avec des « métropoles
relais » comme Sydney, Taipeh, Séoul, Hong-Kong, Singapour, Dubai, Johannesburg, Sao Paulo, Mexico.
La carte ci-dessous est à connaître par cœur
12
http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/71400890/0/fiche___ressourcepedagogique/&RH=1167322539515
13
2. Exercice sur un texte de référence (type bac) : Métropolisation et archipel métropolitain.
La puissance et la richesse sont de plus en plus concentrées dans un nombre limité de très grands pôles. La
production de Tokyo vaut environ deux fois celle du Brésil. Celle de Chicago est comparable à celle du Mexique. C’est
le développement des métropoles qui tire les économies. Les échanges se font moins entre les nations qu’entre ces
pôles, qui ont tendance à s’organiser en réseaux, comme une économie d’archipels qui ignore de plus en plus les
zones intermédiaires. Le développement spectaculaire de la Chine, par exemple, est concentré dans quelques pôles
côtiers. La réussite des cités-Etats comme Singapour, Hong-Kong, Dubai est frappante. La métropolisation de
l’économie est un processus commun à tous les pays développés. En France, malgré tous les efforts en matière de
décentralisation, Paris a non seulement gardé sa place dans l’économie nationale, mais l’a encore accrue. En Grande-
Bretagne, la métropole londonienne s’étend de fait à l’ensemble du Sud-Est. Au japon, la structure urbaine qui était
multipolaire devient de plus en plus monopolaire autour de Tokyo. La déconnexion entre l’économie des centres et
celles des périphéries est croissante. Que deviennent, dans ce contexte, les solidarités entre territoires ? Les arrière-
pays sont en partie déconnectés de l’économie des grandes villes, leur sort reste lié à celles-là par le biais des
institutions étatiques. Certains diront que ces périphéries alourdissent aujourd’hui les économies métropolitaines
plus qu’elles ne les alimentent (ainsi, elles ne servent plus, comme dans le passé de réservoirs de main-d’œuvre peu
ou moyennement qualifiée). Dan la géographie comme dans la société en général, le drame des pauvres est que les
riches ont de moins en moins besoin d’eux ! Le grand paradoxe est ainsi que l’économie moderne appelle à la fois
plus d’intégration et plus de désintégration.
D’après P. Veltz, « Le retour des villes », Sciences humaines, n° 17, 1997.
Auto-questionnement : quelles questions et donc quelles réponses peut-on se poser autour de la définition de
l’ « archipel métropolitain » par P. Velt ?
Ainsi, dans ces qqs métropoles sont concentrées toutes les fonctions stratégiques : décision et commandement <
grands groupes, actionnaires.
Définition des fonctions de commandement : ils sont politiques, éco. Financiers, culturels, et à l’échelle mondiale.
Cela va jusqu’à rivaliser avec certains Etats, qui sont aussi carrefours importants-performants et qui gèrent des flux
immatériels d’informations et de capitaux (ils sont donc à la tête de réseaux). Dans la plupart des cas les têtes des
réseaux mondiaux sont les mégapoles > Japon, intégrant des espaces productifs (avec beaucoup de recherche et des
activités à haute valeur ajoutée*, de nombreux équipements de qualité type TGV, aéroports. Les aires
métropolitaines ont en leur centre un CBD dont le marqueur est la verticalité.
D’un espace à l’autre, on s’appuie, on traverse les interfaces (zones de contact, exple frontière USA /Mexique
frontalières (c.f. Maquiladoras).
On insistera sur les façades littorales, étant donné l’ampleur des échanges maritimes internationaux ; celles-ci ont
un arrière pays économique (hinterland8) comme celui de Rotterdam.
8 Pour l’U.E on parle de Northern Range.
14
Méthode : Qu’est-ce qu’un croquis au bac ? > Ici : CROQUIS INEGALITES N / S
Exemple 1.
Faire un croquis : A ) Que faut-il faire ? [Il faut consulter ce site d’un collègue :
http://lewebpedagogique.com/geographie/category/annales-corrigees/ ]
Un croquis comprend deux parties : un dessin et une légende ordonnée et hiérarchisée.
Trois informations doivent toujours figurer sur un croquis : ponctuelles (villes,
15
technopôles…), de surface (zone de densités variables), dynamiques (les flux d’échanges
économiques, les migrations). Entre 12 et 15 figurés doivent figurer sur un schéma ;
regardons la méthode décrite dans le site ci-dessous :
http://www.hisgeo.com/Site/Methode/FsMap.html
B ) Comment faut-il le faire ?
Bien évidemment nous commencerons par l’analyse du sujet ; puis nous élaborerons un
plan GEOGRAPHIQUE pour répondre à des problématiques.
Nos figurés devront localiser, quantifier, nuancer, relativiser (souvent la 3° partie).
SUJET : « Les centres d’impulsion de l’espace mondial » (correction p. suiv.)
Les items de la légende du croquis sont donnés aux élèves sans que les figurés correspondants
apparaissent.
La consigne principale est donc de définir ces figurés puis de construire le croquis correspondant (le
fond de carte est aussi fourni), en lui donnant un titre, et en le complétant (échelle, orientation
(particulière avec ce type de projection), nomenclature…).
La problématique est élaborée par le professeur. Elle insiste sur les relations (axes) et interactions
(pôles) qui apparaissent avec les informations retenues pour le croquis et qui structurent l’organisation
(centre/périphérie) de l’espace mondial. Celle-ci est soulignée par le plan de la légende.
16
17
18
CHAPITRE 2. La mondialisation en débat [+ dossier ECJS]
Sous-titre : Un monde (en conséquence) polarisé, fragmenté et dual
Problématique : d‘une part, il faut voir les conséquences de la mondialisation sur le monde, et en quoi elle
fragmente socialement certains territoires.
Voici un site original qui permet de découvrir les idées du mouvement altermondialiste au travers de biographies, de citations et surtout d’un riche dictionnaire thématique et d’une bibliographie extrêmement abondante … L’auteur, Pierre Tourev , qui indique n’appartenir ” à aucune association, ni organisation , ni parti politique” précise cependant qu’il met son site “au service de ce vaste mouvement en marche vers “un autre monde”.
Afin de faciliter les révisions, j’ai sélectionné deux articles :- une définition de l’altermondialisme qui met l’accent sur l’essentiel - un article précieux intitulé adolescence et société de consommation .
2000 ans d’histoire [France inter en podcast] a consacré son épisode du 03 juin 2008 à l’altermondialisme9.
Préparation d’un EXERCICE (PAGE SUIVANTE)
1. Les centres d’impulsion sont les nords, les suds les périphéries > construction d’une typologie (exo type
bac) C.f. croquis N / S.
2. La métropolisation crée des différences (à plusieurs échelles)
3. En conséquence, des territoires tournent à 2 vitesses et certaines sociétés sont déstructurées (exple : les
20 % d’habitants les plus pauvres disposent de 1,1 % du PIB mondial en 2003 alors qu’ils disposaient en
1960 (époque de la décolonisation d’ailleurs) de 2,3 %...La moitié de la population du globe vit avec moins
de 2 dollars par jour alors que les « développés » (19% de la population) détiennent 80 % des
richesses….On peut imaginer le mécontentement des uns par rapport aux autres.
Il existe plusieurs vitesses à l’intérieur des nords eux-mêmes, retenons qqs exples à l’échelle régionale dont
la Lombardie riche totalement différente du Mezzogiorno (sud italien), mais ici l’Etat a joué et joue un rôle
de régulateur empêchant le séparatisme en essayant d’avoir un effet « correcteur ».
***Travail maison : Travail sur la régionalisation : carte p 52 « organisations régionales et zones de libre-échange » > cartographier (maison : vacances de Noël) pour retenir***.
9 Mais l’émission ne donne pas assez la parole aux altermondialistes pour que l’on puisse se faire une idée de la diversité et de la richesse du mouvement. Sur son site , l’ancien “PDG international” Daniel Martin offre une critique sévère de l’altermondialisme nourrie d’arguments libéraux.
19
Complétez la légende ci-dessous par les termes et les figurés appropriés, reportez ces derniers sur le
fond de carte.
Un espace mondial dominé
par la …………..
… mais qui crée des
inégalités
Des espaces interdépendants reliés
par des flux croissants
…………….Trois grandes aires
de puissance
……………..Limite Nord -Sud
………………….Principales
interfaces
(les grands passages
maritimes)
………………….. Mégalopoles
……………..Des Etats du Sud
bien intégrés à la
mondialisation
………………..Flux majeurs
reliant les trois
pôles de la …………..
(marchandises,……………).
…………………… Les villes
« monde »
………………Des métropoles
relais de la
mondialisation
…………………………….
……………Flux ……………
……………Flux de matières
premières.
……………Flux de migrants
…………………
20
21
« NORD » (EUROPE et JAPON)
CO²
500 km
M2M ASIE MINEURE ASIE
OCEAN
ATLANTIQUE 4000 km « SUD » = Matières premières et main-d’œuvre bon marché
EQUATEUR
OCEAN INDIEN
=
Espagne (teint)
Méditerranée
1000 km
Colorant
Francfort
Jean Lee Cooper
Lavage _
découpage-
assemblage
Tunisie = P.V.D
COTON
du Bénin
Ipswitcch
Vente
Entrepôt Londres
France : polyester
Amiens
stockage
Milan
tissage
Pierre ponce de
Turquie = P.V.D
Mu
ltim
od
ali
té
Mu
ltim
od
ali
té
Toile Denim
Multimodalité
Namibie
cuivre
Afrique
Angleterre
Japon
Fabrication
Pièces métalliques ;et fibres polyester < (chimie)
Multimodalité
Pakistan
coton
Eire
fil
22
Interrogement ECJS
Le « jean » a fait combien de fois le tour du monde ?
> Pollution (CO²)
Peut-on faire autrement ?
Si oui, pourquoi le fait-on quand même ?
N.B : ceci correspond à la 3° partie d’un
croquis : « les limites de / à la
mondialisation »
Un Jean Lee Cooper,
produit de la
globalisation
23
« N » ( et )
²
km
M2M ASIE MINEURE ASIE
OCEAN
4000 « SUD » = Matières et main- bon
EQUATEUR
OCEAN INDIEN
=
Mé
1000 km
Jean Lee Cooper
Lavage _
découpage-
COTON
du
Pierre ponce de M
M
Namibie
Afrique
Fabrication
Pièces métalliques ;et fibres polyester < (chimie)
m
coton
24
Commentaire de la carte ci-dessous
Intrarégional (surface des
couches)
Interrégional (épaisseur du
tracé).
Valeurs inférieures à 2 Mds de $
O .M.C. 2006.
Les flèches ci-dessous
permettent de comparer
les flux.
25
Préparation de la légende du sujet « des Nord et des Sud (thème géographique = « centres / périphéries ».
_Autour de ces centres s’organisent des périphéries plus ou moins bien intégrées* : les Nouveaux Pays industrialisés
en Asie orientale et du Golfe persique ont une situation assez semblable économiquement aux Nord mais
socialement très différents. Typologie : des Etats du Sud ont des atouts, exple le Brésil, l’Union indienne et la Chine :
la démographie (poids), les ressources naturelles, le marché intérieur important, la Main-d’œuvre bon marché et de
plus en plus qualifiée… mais ils sont encore très loin de la Triade (= investisseurs décidant p. exple de la monnaie, des
décideurs). Par contre les Pays les Moins Avancés (du Sud) sont des « périphéries marginalisées » (ne décident de
rien et n’ont aucun potentiel ; ce sont des réservoirs de main d’œuvre, p. exple les Sénégalais qui débarquent par
milliers aux Canaries (Espagne), rêvant de l’Union européenne !)
1. La métropolisation*(notion à revoir) crée les différences aux échelles régionale et nationale
Les croissances sont différentes, nota. / environnement car les puissantes métropoles sont autonomes. A
l’échelle de l’aire métropolitaine, le schéma est plus complexe car des centres secondaires se constituent en
périphérie créant des pôles de richesses bien définis (l’ « archipel »). Des quartiers bien desservis avec des
équipements de qualité très chers côtoient la pauvreté. Le contraste est nota. très visible dans les pays
émergents* où le marché du travail est double : une partie du travail est réservé à une élite (dualité comme
en Egypte, Inde, etc. ; avec des crises de violence chroniques, forcément).
2. En conséquence
Des territoires à 2 vitesses et des sociétés déstructurées (perte des repères) ; le PIB de la planète a décuplé ces 50
dernières années mais le fossé s’est aggravé : les écarts de revenus entre pays développés et en développement
passent de 1 à 11 en 1870 à 1 à 30 en 1965, et de 1 à 78 en 2002. (20% des plus pauvres disposent de 1,1 ù du PIB
mondial alors que c’était 2,3 % en 1960 = l’écart se creuse pour le cinquième le plus pauvre !. La moitié de la
population du globe vit avec moins de 2 dollars par jour alors que les « développés » (19 % de la population
mondiale possède donc 80 % de la richesse !). Donc la concentration des richesses est géographique ; en plus la
polarisation est extrême au profit des classes dominantes (le patrimoine des 200 personnes les plus riches a doublé
entre 1994 et 1998, et 3 % des foyers mondiaux détiennent 70 % de la richesse mondiale en 2001 (source Boston
consulting group). Les inégalités renforcent les inégalités sociales puisque 20 % des habitants les plus riches
consomment 45 % de la viande et 58 % de l’énergie, possèdent 87 % des véhicules et 74 % des lignes
téléphoniques ; alors que la moitié de l’humanité n’a pas les moyens de se nourrir, s’instruire, se soigner ou se loger.
A l’intérieur des Nord mêmes existent plusieurs vitesses : en Italie la Lombardie (région de Milan) est totalement
différente du mezzogiorno au sud de Rome, pensons aux problèmes en partie d’origine économique entre flamands
et wallons belges ; mai là l’Etat joue son rôle de régulateur (démocratique) nota. par des politiques sociales, de
décentralisation… Signalons pour finir de façon positive l’émergence de classes moyennes éduquées-instruites dans
certains Sud.
26
Qu’appelle -t-on Sud ? 1. Développement et Etats du Sud
Rappel Ceux dont les niveaux de vie restent fragiles forment le Sud. Ils sont également très hétérogènes, c.a.d un
ensemble géographique diversifié.
• Développement et Etats du Sud.
Le développement est un accroissement des richesses associé à l’amélioration des conditions de vie de la
population (c’est différent de la croissance économique au sens strict), et qui n’apporte pas forcément à tout le
monde des améliorations, d’où l’intérêt de se servir de la notion d’I.D.H* qui (C. f. carte I.D.H) mélange la richesse
par habitant, l’instruction des adultes et l’espérance de vie (il existe aussi des cartes de l’Indice de Pauvreté H.) : les
Nord concentrent chez eux 6 à 14 % de pauvres (peu en Scandinavie, plus aux U.S.A), l’Afrique cumule : la
subsaharienne*, l’Est et le sud-est : 50 %. Nota bene : on a quasi-abandonné le terme « Tiers monde » en géographie
car il datait des années Cinquante (Alfred Sauvy).
2. Les pays du Sud : des traits communs qui les différencient des pays « Nord ».
• Les critères socio-démographiques :
Une mortalité infantile toujours importante (voir fécondité et sous-alimentation*) … et donc une espérance
de vie moyenne plus faible (40-45 ans au Tchad) ; la sous-nutrition concerne 800 millions de personnes ; + sous-
médicalisation et fréquence de : l’analphabétisme, le travail des enfants, l’assujettissement des femmes, la
croissance urbaine mal maîtrisée (Calcutta, Le Caire).
• Ils sont unis autour du retard économique :
Une agriculture faiblement productive (des structures agraires* contrastées). L’industrie nationale est à la fois
(localement) traditionnelle (exple : Marrakech) ou moderne quand les investissements sont extérieurs (nota. U.S.A.),
équipements portuaires en Afrique de l’ouest par exemple. Le secteur « tertiaire » est pléthorique* par contre
l’endettement auprès du FMI ne cesse d’augmenter10
Les retards ont des causes multiples : endogènes : incurie des gouvernements, conflits, structures sociales*, ou
exogènes dont la colonisation… et la mondialisation.
3. Les Etats du Sud se différencient de manière croissante
Globalement l’Afrique, l’Amérique latine et la majeure partie de l4asie sont en marge du développement
mais eux-mêmes sont très différents, c'est-à-dire qu’ils sont des Sud. Les différences viennent souvent de politiques
de développement différentes.
10 Mardi 19/09/06 le FMI vient d’accepter d’accentuer le rôle de la Chine, du Mexique, de la Turquie et de la Corée du Sud, article Le Monde.
27
Faire une légende : Des Nord et des Sud ».
1 L’intégration dans la mondialisation, reflet de la hiérarchie des espaces.
La mondialisation est un phénomène géographique qui s’appuie sur la valeur inégale des territoires dans le système mondial. La relation qui s’établit est une relation centre/ périphérie. Les centres, jouent un rôle moteur dans le processus de mondialisation, car ils produisent les modèles planétaires et les diffusent vers les espaces qui sont plus ou moins intégrés et plus ou moins développés : les périphéries.
1.1. Les espaces intégrés et développés du nord
La Triade, espace central de la mondialisation : elle s’appuie sur les mégalopoles mondiales qui sont les pôles d’impulsion de la mondialisation. Espace riche (80% du PNB mondial) et développé. Production de masse (produits manufacturés à hte VA ; prestations de services..) et consommation de masse grâce à un niveau de vie élevé. Cet espace concentre les savoir-faire, impulse la recherche (NTIC, dépôts de brevets), origine des IDE ; il est intégré dans les échanges (75 % du commerce) ; il contrôle l’essentiel des médias et des productions culturelles.
Les périphéries intégrées développées et associées aux centres :
- Les autres pays du Nord : Australie, Nouvelle Zélande, Israël - Les pays ex-communistes en reconversion économique. - Les anciens NPI d’Asie
1.2. Les espaces en cours d’intégration et de développement du sud.
Les pays émergents du sud et les nouveaux NPI : Métropoles de rang régional et/ou mondial ; forte production de richesse : produits manufacturés (Chine : pays atelier) mais aussi essor des services (exemple des centres d’appels en Inde) ; ouverture aux marchés mondiaux ; reçoit les IDE ; exerce une domination régionale dans les échanges ; attention fortes inégalités de richesse et de développement à l’intérieur des Etats. Les autres territoires de la Sun belt, périphérie des régions motrices.
Les pays pétroliers
1. 3. Les espaces peu intégrés et en retard de développement du sud :
Les pays intermédiaires : fournisseurs de matières premières minérales, énergétiques et végétales.
Les PMA : à l’écart de l’activité économique mondiale, pays les moins avancés, les pays en guerre.
2. Les Centres d’impulsions et les flux majeurs de la mondialisation
2.1 Les pôles d’importance mondiale .
- Ville monde
- Grand centre d’impulsion
2.2. Les flux d’échanges.
Les grands flux d’échanges commerciaux entre les grands pôles de la Triade.
Les flux d’échanges secondaires.
3. D’autres dynamiques : la régionalisation comme moteur du développement ? c.f. p. 52
Les puissances régionales. Poids démographique, militaire, politique et économique.
Les ensembles économiques régionaux
NewYork
28
Un espace mondialisé : des Nord et des Sud.
29
DEVOIR : Mers et mondialisation.
1. Identifiez les 24 autoroutes maritimes.
2. Quel est le problème ? Citez une phrase preuve.
3. Quelle est la cause ?
30
Correction A Les autoroutes maritimes.
Le coût du fret. + 150 %
On peut pour partie invoquer l’augmentation de la demande de la Chine en matières premières, et le
manque de céréales dont une des raisons est la fabrication de bioéthanol en Amérique.
Article extrêmement intéressant sur les routes maritimes empruntées par les pirates
http://ethnolyceum.wordpress.com/2008/12/01/les-pirates-somaliens-une-lecon-sur-la-mondialisation/
31
B
1. Quelle unité est utilisée ? Combien font les U.S.A ?
2. Quel est le type de projection pour ce planisphère ?
3. Quels ensembles géographiques ne sont pas concernés ?
4. Comment peut-on qualifier géographiquement (géopolitiquement) : Qatar, Indonésie et
Jordanie ?
5. Que dire de l’Europe et de l’Asie ? Quel est le pourcentage des porte-conteneurs ?
6. Recherche : qu’appelle-t-on « pavillons de complaisance » ? Est-ce qu’ils modifient la donne ?
32
Correction B
1. Le tonnage. Les USA font 12.410 000 ou 12,41 millions
2. C’est une projection polaire.
3. Ne sont pas concernés : l’Amérique du sud (sauf Panama) ; l’Afrique (sauf le Libéria) ; l’Australie
(pourtant un Nord) et l’Océanie ; le Canada et le Mexique (donc l’ensemble ALENA est faible).
4. Malte, Chypre (U.E depuis 2004) ; Singapour.
Note : les organisations mafieuses profitent de la situation, mais on ne comptabilise certainement pas
leurs « échanges », et pour cause !
Vocabulaire à apprendre : CNUCED
33
34
SUJET DE CROQUIS
35
croquis terminale: LES EFFETS SPATIAUX DE LA MONDIALISATION
Vocabulaire : infrastructures, géopolitique (détroits : Ormuz, Gibraltar).
Lire le sujet guidé page 38-39.
36
LA MONDIALISATION A LA FACON D'AUDI (Magazine Audi sept. 08)
QUESTIONS : 1, sur cette figuration on voit les grands rendez-vous d'une marque
prestigieuse ; voyez-vous un lien entre cette marque allemande et le niveau de vie des
continents ? Justifiez.
2, Comment peut-on qualifier géographiquement les « espaces » qui accueilleront les grands
rendez-vous de la marque ? Quel est le genre des ces RDV (donnez des exemples) ; existe-t-
il des exceptions ?
3. D'après vous, pourquoi certains sous-continents ou continents sont-ils « négligés » ? Peut-
on faire un lien (logique) avec ce que l'on sait de la mondialisation (utilisez les notions
apprises) ?
CONCLUSION
Schémas pour réviser et à intégrer dans une composition : page 37.
37
BAC S METROPOLE 2009
38
39
40
41
42