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Apollonius, le 24.05.2016
L'Impératrice ou Sapientia...
Le Bateleur nous avait invité à affronter une initiation supérieure
qui lui permettait de sortir du monde de l’illusion. Il lui faudra
franchir le seuil que garde la Papesse. Il obtiendra d’elle le
pouvoir de soulever le voile pour contempler le mystère et
découvrir le livre de la sagesse. Pour pouvoir ouvrir le livre, il
faudra à l’initié l’intelligence et la sagesse ; c’est précisément le
rôle de l’Impératrice qui délivre l’intelligence tandis que l’Empereur
l’arcane suivant apportera la Sagesse.
Cette Lame aujourd'hui se nomme "Impératrice". Elle se présente
sous la forme d'une femme assise dans une attitude hiératique.
Au premier regard on dirait qu'elle a des ailes, à moins qu'il ne
s'agisse du dossier d'un trône recouvert d'une housse de tissus,
comme pour la Papesse.
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Elle porte une couronne surmontée d'une curieuse coiffure dorée
imbriquée dans une sorte de tour à étages évoquant celle de
Cybèle, fille du Ciel et déesse de la Terre : on la représentait
couronnée de tours. Une sorte de cordon descend le long de son
"aile droite (ou épaule droite).
Alors que la Papesse avait une chevelure entièrement enfermée
dans sa coiffe, les cheveux d'or de l'Impératrice (dans le Dodal)
descendent comme des flots de lumière de dessous sa couronne
d'or. Le flot de cette lumière partant du côté gauche de son visage
réapparaît sous son coude et descend verticalement en passant à
travers une sorte de coupe bleue en forme de fleur. Sa main
droite est masquée par un écu d'or marqué d'un aigle noir (dans
le Dodal). De sa main gauche, elle tient un sceptre incliné
surmonté d'un globe terrestre, symbole de puissance et de
royauté.
Ses deux ailes ou ses deux épaules bombées semblables à deux
bosses, bleues comme le pan de la Papesse, semblent
descendues du ciel pour former des volumes. Elles semblent se
refléter sur ses genoux.
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Quant au mot "Imperatris", il est une des anciennes formes du
mot Impératrice. On peut penser qu'il a été choisi pour mettre
l'accent sur le nombre trois.
Sous le nom d'Impératrice, qui lui est habituel, la troisième lame
apporte selon la tradition du tarot : des connaissances pratiques,
une pensée féconde, le sens de l'étude et de la réflexion. C'est-à-
dire que là où la Papesse parlait à notre intuition, l'Impératrice
s'adresse à notre raisonnement.
Dans le Tarot ancien de Marseille , elle représente la force
motrice et l'intelligence souveraine par laquelle vit tout ce qui vit.
Cette image doit être rapprochée de la planche 9 du De Lapide
Philosophorum de Lambsprinck1 qui lui est superposable. Mais le
Mercure terrassant le dragon est ici remplacé par l'oiseau
fabuleux que l'on aperçoit sur l'écu que nous présente la Mère
cosmique à laquelle est souvent comparée l'Impératrice.
1 Sous le nom de Lambspring (ou Lambsprinck ou Lamspring) apparaît à la fin du XVIe siècle, un poème alchimiqueen allemand accompagné de quinze emblèmes. Circulant d'abord sous forme de manuscrits, il est traduit en latin etpublié sous le titre De Lapide Philosophico, sans les illustrations par Nicolas Barnaud en 1599 dans son recueil TrigaChemica.
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L’impératrice est l’intelligence vive, elle possède l’esprit de
discernement, elle est le mercure des alchimistes : Ses ailes
indiquent sa volatilité qui l’oppose au principe du soufre
représenté par l’Empereur. L’aigle représenté sur le blason est
l’oiseau qui vole le plus haut dans le ciel : il symbolise l’âme
humaine en quête permanente d’élévation. L’initié devra dépasser
le stade de la vie intellective pour se tourner vers une vie
psychique supérieure. C’est par la puissance de son intelligence
que l’homme appréhende le monde dans lequel il vit. Et c’est par
elle aussi qu’il en découvre les limites et qu’il éprouve le besoin
d’une autre voie. L’Impératrice apparaît de face, bien assise sur
son trône dont le dossier forme des ailes. De sa main gauche, elle
tient un sceptre incliné en appui sur son sexe dont le globe
crucifère est en contact avec celui de l’Empereur si l’on rapproche
les deux arcanes, côte à côte. Son visage est aimant, elle regarde
l’Empereur, promesse de noces futures…
Elle est donc le point de départ d’une longue route ; il est
indispensable de posséder une intelligence claire pour avancer
sur le chemin de la Connaissance. Son nombre 3 évoque le
principe de réalisation, principe ternaire bien connu des francs-
maçons.
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Position statique de concentration ou d’attente, voilà une bien
curieuse impératrice avec une pomme d’Adam. Ce personnage
aurait-il des caractéristiques androgynes, ou symbolise t-il la
matière avec ses constituantes mâles et femelles ( corps et
esprit).
Le dossier de son siège ressemble à deux colonnes dont la
masse semble brute, telle la matière sur laquelle l’alchimiste
devra travailler et purifier. Ce travaille demande donc une
harmonie profonde entre la volonté, la persévérance et demande
de sincères qualités de cœur. L’axe oblique est ici rappelé par la
position du sceptre. Observez le bourdon et l'emblème de la
stibine des Sages, autrement nommée l'antimoine saturnin
d'Artephius2 ou le stibium de Jacques Tol3.
Dans le pilier droit, de bas en haut, 3 intervalles, une aile, 6
plumets, 7 lignes verticales, puis après le coude 5 que l’on
retrouve également dans la touffe d’herbe jaune. La matière,
lorsqu’elle est correctement travaillée se décompose en 3
éléments (soufre, mercure, sel ), ce qui est suggéré dans le globe
du sceptre et rappelé dans les 3 branches de la croix qui la
surmonte, nous ramenant au nombre des manipulations
2 Artéphius fut un philosophe hermétique juif ou arabe qui vivait vers 1130. On ne sait rien sur sa vie, mais il citeAdfar, le maître de Morien, tandis que lui-même est cité par Roger Bacon. On peut donc le placer au XIe siècle, autemps de Calid et de Morien.3 Jacques Toll (1630-1696) Alchimiste Néerlandais, ouvrage "Manuductio ad Coelum Chemicum"...
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principales le 6, le Tav de l'alphabet Hébreux et le Tau des
Alchimistes.
Il nous reste à remarquer la robe rouge reliée à la terre, prolongée
par une tunique bleue, le matériel puis le spirituel, pour s’achever
sur la tête par de l’or enserrant le rouge : la pierre philosophale.
Un aigle sur un écu dont les ailes sont orientées vers le haut
(notre Aigle sur le tablier), un appel vers les forces cosmiques,
suggestion de l’envol. La main droite, l’opérative est en contact
avec l’aigle, objet et étape de la quête.
L'Impératrice, au plan alchimique, représente donc le Mercure
philosophique, dûment préparé et animé sous l'espèce de
l'aliment qui nourrit le Rebis : il s'agit du Lait de Vierge.
L'Impératrice, comme le dit à propos Mateus N. Carneiro da
Cunha4, incarne la Vierge blanche, comme la Papesse incarnait la
Vierge noire, correspondant au sujet primitif brut, tel qu'il est tiré
des gîtes miniers.
Dans la Kabbale : On peut mettre le guimel (suggéré par l'aile et
le bras gauche) et le nombre trois en rapport avec la troisième
séphira Binah, "Intelligence". Binah fait se manifester la lumière.
Partant de Kéter, la couronne, passant par Hokhmah où elle est
4 a rédigé une remarquable étude sur les rapports qu'entretient le tarot et l'alchimie.
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encore cachée, elle se déverse sous la forme de la chevelure d'or
de l'impératrice pour remplir de sa lumière les séphiroths
inférieures.
Le guimel et le nombre trois est représenté par la main (trois
doigts) qui tient le sceptre comme le "tris" final du mot Imperatris.
Une troisième dimension, un plan en élévation confirmée par
l'aigle inscrit sur l'écu.
Nous sommes bien passés à une troisième
dimension, du plan au volume. Ainsi le Pan de tissus bleu, qui se
déroulait à plat au-dessus et derrière le dos de la Papesse,
s'arrondit derrière le dos de l'Impératrice pour former deus
espèces d'ailes assez massives rappelant les deux bosses du
chameau (le guimel).
Dans le même esprit, la double couronne
de la Papesse s'est transformée en une coiffure étrange, qui, vue
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avec une loupe, nous montre une véritable accumulation
d'architecture : muraille crénelée, dôme, tour à étages.
Dans le Tarot des Alchimistes , cette carte exprime les trois
règnes de la nature qui représentent les trois paliers de la création
à travers le minéral, le végétal et l'animal. Ils sont issus d'un
même creuset divin et n'existent pas les uns sans les autres. En
l'humain les trois participent à la vie de l'être.
Le firmament rayonne de la lumière originelle, foyer de la raison
spirituelle ou de la connaissance dispensée, représentée ici par le
livre, les 12 étoiles, sous jacentes en ce midi céleste, évoquent,
un arrière-plan, l'ordre complet du cosmos. La Sagesse fait
fructifier l'humanité. Grâce à Athéna l'homme apprit à fabriquer
ses outils, il devint agriculteur, il connut la géométrie. Pour ces
différentes raison cette troisième lame est associée à Sapientia, la
Sagesse.
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La vitalité du personnage est symbolisée par sa robe rouge
mouvante. L'aigle rappelle sa filiation à Jupiter : Athéna naît en
surgissant du crâne de Jupiter, fendu d'un coup de Hache par
Héphaïstos. Rappelons que Jupiter était maître du feu céleste
tandis que Héphaïstos père des forgerons, avait la maîtrise du feu
terrestre. Ils représentent la double nature du plus insaisissable
des éléments qui concerne l'Oeuvre.
Contrairement à Isis, la lune (Artémis, demi-sœur d'Athéna) se
trouve en bas de la carte comme maîtrisée par cette dernière. Ici,
la raison prend le pas sur l'imagination. La graine tombe du ciel
mais c'est par l'eau de la lune et par le feu de la terre qu'elle
germera.
Au Laboratoire : A la troisième journée symbolique, notre
matière doucement chauffée au bain-marie s'allège et monte tout
d'abord comme un soufflet mu par une mystérieuse activité, la vie
est là qui bourgeonne et s'exprime sous toutes ses formes. Après
40 jours de lente dessiccation notre soufflet s'effrite et retombe de
lui-même en poudre grossière.
L'âme intellectuelle représente le Soufre rouge dissous dans le
Mercure philosophique, désignant le Compost. Il est certain qu'à
un moment du 3ème œuvre, l'Esprit va commencer à se sublimer,
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c'est-à-dire à s'évaporer, déterminant dans la solution sursaturée
le début de la cristallisation. Dans les observations de Jamblique
c'est ce que l'on appelle l'incarnation de l'Âme ou l'envenimation
du Monde.
Géométrie et Architecture : trois termes d'architecture nous sont
donnés par l'image de l'Impératrice. Le mot "bosse" qui désigne
une architecture en dôme. L'impératrice est couronnée, le mot
"couronnement" est défini de la façon suivante : " Elément
décoratif formant le faîte horizontal ou le sommet pyramidé d'une
élévation ou d'une partie d'élévation". le mot "aile" qui désigne un
corps de bâtiment construit à l'extrémité d'un corps de bâtiment
principal soit sur le même alignement soit en retour aile
postérieure gauche, aile antérieure droite". Quant au mot "épaule"
en hébreu kétéf désigne le côté d'un bâtiment, ou d'un élément
d'architecture (les côtés d'une porte ou d'un vestibule), mais aussi
le dos des chameaux !
Examinons à nouveau de près l'image de la tête couronnée de
l'impératrice :
- Le visage apparaît encadré d'un rectangle. Il semble ainsi sortir
d'une fenêtre ou d'un cadre vide.
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- La couronne présente plusieurs cercles : un cercle uni rouge, un
deuxième cercle situé au-dessus orné de petits rectangles, faisant
penser à des denticules.5
- Au dessus encore, une sorte de corniche ornementale, à moins
qu'il s'agisse d'une série de fenêtres séparées par des triangles
se trouvant en bas du dôme, qui lui-même semble s'insérer dans
le cylindre du dessous.
- Le dôme est surmonté d'un épi ornemental, dont la hampe
s'insère dans le dôme, matérialisant une verticale.
- Les deux étages supérieurs qui se superposent sur le dôme
évoquent des plans carrés ou des cubes qui doivent s'articuler
avec le dôme.
- De même, l'encolure du vêtement forme un arc de cercle dans
lequel s'inscrit un carré. On peut aussi y voir un rectangle ou carré
long s'inscrivant dans un ovale.
- La coiffure de l'Impératrice évoque, par sa couleur or, le dôme
d'un édifice religieux étincelant de lumière, lumière divine qui
descend sur les fidèles en un ruissellement symbolisé par ses
cheveux blonds.
Notre œil, maintenant exercé, commence à voir autrement qu'au
premier coup d'œil l'image de l'Impératrice. Il distingue deux 5 Les denticules en architecture sont un certain nombre de petits blocs carrés, séparés par des intervalles que l'onemploie dans l'entablement de l'architecture à colonnes. Leur place est sous le filet de la corniche, car ils sontdestinés à représenter extérieurement les têtes de chevrons.
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autres bosses qui se superposent à ses genoux, donnant
l'impression d'un corps central surmonté d'une coupole, celle-ci
étant suggérée par la ceinture et le ventre bombé.
Ce corps apparaît bordé de chaque côté en avant et en arrière de
quatre structures en bosse : les deux "ailes" en arrière et les deux
genoux en avant. Cette image donne donc tout d'abord une vue
générale d'un édifice, un aperçu de son aspect extérieur. Il s'agit
ensuite de chercher les détails et les plans ébauchés ou suggérés
:
- devant l'aile droite de l'Impératrice se superpose une autre
"bosse" évoquant une demi coupole,
- son bras gauche trace un arc et semble s'appuyer sur une
colonne,
- le bord supérieur de l'écu suggère un arc surmonté d'un
contrefort oblique,
- enfin, dans la partie inférieure à droite, on observe des traits
obliques, s'appuyant sur une verticale évoquant des contreforts ou
des chevrons.
Architecture cosmique :
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Traçons l'axe passant par le sceptre. Prolongeons-le. Il va du M
du mot Impératrice au coin droit de la lame. Traçons la
perpendiculaire à cet axe au niveau de la main : le trait passe par
l'œil de l'aigle. Plaçons la pointe du compas à l'intersection des
deux droites. Plaçons ensuite l'extrémité du rayon sur l'équateur
de la sphère terrestre qui surmonte le sceptre et traçons le cercle
: il passe par les yeux de l'Impératrice.
Traçons la verticale passant par le centre du cercle ainsi obtenu :
elle passe par l'un des côtés verticaux du rectangle d'où sort le
visage, elle longe l'œil gauche de l'Impératrice. Mesurons l'angle
formé par les deux axes : il fait 24°. Soit l'angle de déclinaison de
l'axe du plan écliptique par rapport à l'axe des pôles.
Nous avons donc la représentation de la sphère céle ste axée
sur l'axe des pôles terrestres. Cette représentation cosmique
rappelle que l'architecte doit connaître la cosmographie, car il doit
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avant toute chose préparer l'orientation de ses monuments, tout
édifice sacré devant être orienté et centré. Cette sphère céleste
était en germe dans le Bateleur ; elle est clairement manifestée ici
puisque à partir du beith la création prend forme dans l'esprit du
Grand Architecte.
Recherche géométrique :
Traçons une verticale, passant par le centre du chiffre III et le T
de l'Impératrice, traçons également une horizontale, passant entre
les deux dents de scies du côté gauche de l'Impératrice et la
pointe de l'écu du côté droit. Plaçons la pointe d'un compas au
point de croisement de ces deux droites et mettons l'extrémité du
rayon sur la pointe des deux dents : nous avons un cercle qui
passe par la ceinture du personnage dont le ventre bombé
évoque une coupole centrale. L'arrondi des ailes et des genoux
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dans ce cas évoquerait des coupoles latérales placées en avant
et en arrière de l'édifice.
Cette impératrice, associée à une
construction surmontée d'un dôme, évoque Byzance-
Constantinople, celle qui fut appelée la Nouvelle Rome. Elle
évoque Byzance et Constantin, Byzance et ses impératrices,
Byzance et son chef d'œuvre d'architecture, l'église de la Sagesse
divine, Sainte Sophie, avec son élévation en coupole. Sainte
Sophie sera le Temple de la Nouvelle Loi, celle du Christ et de la
Vierge, comme le Temple de Salomon, qui avait reçu la Sagesse,
avait été celui de l'Ancienne.
Tarot, Alchimie et Franc-Maçonnerie interprètent ces images
pour nous ouvrir le regard extérieur, avec le recul nécessaire pour
un bon jugement et une vision distanciée, le "MOI" est invité à
prendre conscience de la diversité de ses composantes en
fonction des événements sur lesquels il s'est construit dans un
environnement multiple.
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Il est alors nécessaire de structurer les expériences vécues. Une
réflexion lucide et un parfait contrôle des émotions permettront
seuls d'acquérir la clarté de raisonnement qui est nécessaire pour
avancer impunément dans ce monde difficile des expériences
psychiques, et d'en éviter les imprévisibles pièges.
En FM, le maçon devient architecte et, comme Hiram, il construit
le Temple de Salomon, mais il est aussi Noé et construit le
bateau. Le temple maçonnique forme un syncrétisme entre le
Temple de Salomon et le temple chrétien pour mieux construire
son Temple intérieur.
Avec l'Impératrice marquée par le trois, nous terminons le monde
d'Atsilouth, le monde de l'émanation, formant une trinité, un
triangle dont le Bateleur est le sommet, tout comme Kéter est le
sommet de l'arbre des séphiroths et forme un triangle avec
Hokhmah et Binah.
Ce triangle se transpose dans le Delta lumineux des Compagnons
et des FM entouré d'une couronne de nuages et dans lequel est
inscrit soit le Tétragramme imprononçable, soit un œil...
Nous avons dit,