QUIMPERLÉQUIMPERLÉ

PROJET ASSOCIATIF

Une association au service du bien-être physique, psychique, social et spirituelde personnes en situation de fragilité

Association

1er juillet 2016

L’association « Maison Saint-Joseph », conformément à la loi du 1er juillet 1901, rassemble des personnes qui mettent en commun, leurs connaissances et leurs expériences dans un esprit désintéressé. Elle a été créée le 1er janvier 1987.

L’association agit au service de personnes en situation de fragilité, dans le res-pect de leur dignité et de leur intégrité tout au long de leur parcours de vie. Elle apporte des soins mais aussi de l’accompagnement social.

L’association prend en compte les besoins de la population qu’elle rencontre. Elle met en œuvre des actions favorisant l’accès ou le retour à la santé et à l’indépendance des personnes, l’insertion dans la vie sociale et/ou profession-nelle.

I D E N T I T ÉD E L ’ A S S O C I A T I O N« M A I S O N S A I N T - J O S E P H »

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Le projet associatif constitue avec les statuts, les fondements de l’associa-tion.

Il est l’expression collective des per-sonnes qui décident de s’associer, la base de leur adhésion et la source de leur motivation.

Il est l’acte fondateur qui donne sens à l’action associative, oriente le fonc-tionnement de l’organisme dans son ensemble.

Il constitue une référence de gouver-nance, de direction, d’animation et de travail pour les membres de l‘associa-tion, les bénéficiaires de son action, les partenaires et les professionnels qu’elle emploie.

Le projet associatif qui suit est la réactualisation du projet formalisé en 2008. Elle a été menée par un groupe de travail constitué d’administrateurs dont le Président, de membres de l’équipe de direction dont le Direc-teur. Le travail a été collectif et chacun, quelle que soit sa place dans l’association a pu s’expri-mer, donner son avis. Sa forma-lisation a été accompagnée par l’URIOPSS Bretagne.

Le conseil d’administration est garant des valeurs et principes qui y sont pro-mus.Il s’engage à évaluer régulièrement la réalisation de ses objectifs et à les faire évoluer en fonction des besoins.

L’association poursuit ainsi l’œuvre développée par la congrégation des « Filles de Jésus » encore appelées « Sœurs de Kermaria ».

Son conseil d’administration est à ce jour composé de 11 membres : 5 religieuses et 6 laïcs, habitants de Quimperlé ou des alentours. Ensemble, ils s’investissent et s’engagent pour le dynamisme de leur territoire.

P R O J E TA S S O C I A T I F

LE RESPECT DE LA VIEHUMAINE ET DE LA DIGNITÉ DE LA PERSONNE

L’association défend et respecte le droit à la dignité et à l’intégrité de la personne humaine tout au long de sa vie. Dans un esprit d’humanité, elle s’attache à soulager au maximum la douleur tant physique que morale des personnes quand elles souffrent et à leur garantir la meilleure qualité de vie possible.

L’ÉGALITÉ DE TOUS LES ÊTRES HUMAINS

L’association assure un accueil indif-férencié de toutes les personnes, sans discrimination culturelle, sociale, re-ligieuse. Elle reçoit chacune dans sa globalité, avec son histoire de vie, ses convictions, ses choix. En contre-partie, elle demande le respect de ses valeurs et de son projet.

Soucieuse de mettre en œuvre le prin-cipe d’accessibilité pour tous, quel que soit le handicap, affirmé dans la loi du 11 février 2005(1), l’association agit pour favoriser l’accessibilité de ses espaces et activités aux personnes à mobilité réduite.

LE PARTAGE POUR BIEN VIVRE ENSEMBLE

L’association accueille les personnes en ayant pour chacune d’elles une at-tention et une écoute particulières. Elle veille à favoriser le développe-ment de relations de qualité, le travail en équipe, un climat de convivialité.

(1) Loi du 11 février 2005 pour « l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées ».

V A L E U R SD E L ’ A S S O C I A T I O N

« M A I S O N S A I N T - J O S E P H »

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LA SOLIDARITÉ

L’association se sent concernée par

les difficultés de l’autre. Elle est atten-

tive à l’évolution des besoins des per-

sonnes et de la société.

Elle attend donc de ses membres

(adhérents et administrateurs) qu’ils

agissent pour le bien des populations,

dans un esprit de désintéressement et

de service.

Elle fait appel à la participation de tous,

pour la mise en œuvre de ses valeurs.

Elle met l’accent sur la nécessité de

réciprocité et d’entraide entre les dif-férentes parties prenantes (personnes pour qui l’association agit, salariés, familles, bénévoles, partenaires exté-rieurs).

L’OUVERTURE

L’association inscrit son action dans la vie de son territoire. Elle exerce une mission d’intérêt gé-néral au bénéfice des populations. Elle s’associe avec des partenaires pour développer des mutualisations Elle s’adapte pour éviter les ruptures des parcours des personnes, notamment en favorisant des réseaux et des coo-pérations pérennes.

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Membres du conseil d’administration au 1er juillet 2016

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L E S B A S E SH I S T O R I Q U E S

HISTOIRE D’UN LIEU

L’association est située sur le site où a été construite en 1254 l’« Abbaye Blanche », par Blanche de Navarre, épouse du duc de Bretagne Jean 1er.

Ce sont des moines dominicains qui occupent et entre-tiennent le monastère jusqu’à la révolution en 1789. À cette date, les moines sont chas-sés, le monastère est vendu à un avitailleur du port de Lorient.

HISTOIRE DE DEUX CONGRÉGATIONSRELIGIEUSES

La congrégation de « La Retraite du Sacré-Cœur » rachète la proprié-té en 1808.

Les sœurs transforment le lieu ap-pelé couramment « La Retraite » et y accueillent des femmes démunies et exclues. Elles en feront également un lieu de sessions spirituelles, un cours ména-ger, un lieu de soins. Elles y accueille-ront aussi des colonies de vacances. Malgré la diversité de ses activités, la congrégation reste relativement cou-pée de la vie de la cité.

Vouant un culte spécial à saint Joseph, elle construit, au sein de la propriété, un oratoire puis une chapelle qui lui sont dédiés.En 1959, se voyant dans l’impossibilité de financer les travaux nécessaires à la poursuite de leur activité dans de

bonnes conditions, les « Dames de La Retraite » décident de

vendre le site.

En 1961, à la demande de l’évêque de Quim-per et Léon, Mon-seigneur Fauvel, La

congrégation des « Filles de Jésus »

prend le relais. Elle a un point commun avec la

congrégation de « La Re-traite du Sacré-Cœur », elle voue un culte particu-lier à saint Joseph, patron

de sa congrégation.

Elle gère par ailleurs à Quimperlé la clinique Saint-Joseph qui sera fer-mée en 1983.

La congrégation des « Filles de Jésus » existe depuis 1834. Elle a été fondée à Bignan, dans le Morbihan. Sa maison mère est située à Kermaria en Plume-lin, près de Locminé, d’où le nom de « Sœurs de Kermaria ».

L’histoire de l’association est liée à celle : d’un lieu, de congrégations religieuses, d’un établissement, de laïcs attachés à la continuité, à Quimperlé, de l’action fondée par les religieuses.

C’est une congrégation, entrepre-nante, dynamique, ouverte sur le monde et à l’écoute des besoins de la population. Elle s’est implantée d’abord en Bretagne puis dans l’ensemble de la France, la Belgique, l’Angleterre, l’Irlande, le Canada. Dans les années 1950, elle s’implique en Afrique puis en Amérique du sud et aux Antilles. Aujourd’hui, elle est présente dans 13 pays en Europe, en Amérique et en Afrique.

Dans un souci de promotion, d’épa-nouissement et de développement de la personne humaine, la congrégation s’est engagée dans des fonctions de soins, d’enseignement et d’éducation.

Les sœurs sont, pour le plus grand nombre, infirmières, enseignantes ou engagées dans des activités sociales. Elles prennent part aussi à la vie des paroisses par l’animation de la caté-chèse et à travers des engagements associatifs et d’Église.

À Quimperlé, les « Sœurs de Kerma-ria » continueront, dans un premier temps, les activités menées par les « Dames de la Retraite » : séjours spiri-tuels et accueil de femmes retraitées sans ressources jusqu’en 1967, cours ménager jusqu’en 1975.Puis, en réponse à un besoin, c’est dans le soin qu’elles vont s’investir.

Dans le cadre de leur activité à la cli-nique, les sœurs de Kermaria remar-quent les difficultés que certains pa-tients ont à rentrer directement à leur domicile après une hospitalisation. En 1964, elles déposent donc la de-mande de création d’une maison de repos et de convalescence nommée « Maison Saint- Joseph » en vue d’ac-cueillir des femmes ayant été hospi-talisées et nécessitant des soins et du repos avant de reprendre le cours nor-mal de leur vie.

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1ère communauté en 1962

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La maison de repos et de convales-cence « Maison Saint-Joseph » est créée officiellement le 15 octobre 1965.

Son organisation interne, sa capaci-té d’accueil, les caractéristiques de la population (2) accueillie, ses liens avec les établissements publics hos-pitaliers, évoluent progressivement.

Durant de longues années, les fonc-tions de soins dans la maison sont majoritairement assumées par les religieuses qui perçoivent une simple indemnité dite de vêture. L’intégration de salariés laïcs s’est faite progres-sivement, ils sont au nombre de 5 en 1965, de 10 en 1987. En 2016, 50 sala-riés représentant 40 ETP (équivalent temps plein) travaillent dans l’établis-sement. Ce sont des infirmiers, des aides-soignants, des médecins, des agents hôteliers, de restauration et de maintenance, des masseurs-kinésithé-rapeutes, un(e) assistant(e) social(e), un(e) psychologue, une équipe admi-nistrative et de gestion…

En 1976, la capacité d’accueil est de 50 patientes (3).

En 1979, l’établissement devient un éta-blissement privé participant au ser-vice public hospitalier (PSPH) (4).

En 1980, afin d’améliorer les condi-tions d’accueil, la congrégation des « Sœurs de Kermaria » entreprend, et finance sur ses fonds propres, d’im-portants travaux de modernisation. Par tranches successives, elle poursuit la réhabilitation de ses locaux jusqu’en 1993.

En 1996, l’établissement s’ouvre aux hommes et devient établissement de soins de suite et de réadaptation (SSR).

En 1996 (5), également, l’établissement a l’obligation et la volonté de s’inscrire dans une démarche d’amélioration continue de la qualité et de la sécu-rité des soins dispensés aux patients. Depuis, tous les quatre ans, l’établis-sement effectue une auto-évaluation. Cette démarche fait ensuite l’objet d’une visite de certification réalisée par une équipe d’experts désignée par la HAS (Haute Autorité de Santé).

(2) Au départ l’établissement est autorisé pour accueillir 24 femmes de 17 à 65 ans.

(3) La capacité de l’établissement est toujours de 50 lits en 2016.(4) La loi du 31 décembre 1970 portant réforme hospitalière donne la possibilité aux établissements d’hospitalisation de statut privé non lucratif de demander la reconnaissance d’établissement Participant au Service Public Hospitalier tout en conservant leur statut d’établissement privé. La loi du 21 juillet 2009 dite loi HPST (Hôpital Patient Santé et Territoire) transforme la dénomination de PSPH en ESPIC (Etablissement Sanitaire Privé d’Intérêt Collectif).

(5) En avril 1996, publication des ordonnances dites ordon-nances Juppé sur les mesures relatives à l’organisation de la sécurité sociale, sur la maîtrise médicalisée des dépenses de soins et sur la réforme de l’hospitalisation publique et privée - qui prévoit la création des agences régionales d’hospitalisation (ARH). Ces ARH seront dissoutes et inté-grées aux agences régionales de santé (ARS) créées par la Loi Hôpital Patient Santé et Territoire du 21 juillet 2009.

HISTOIRE D’UN ÉTABLISSEMENT

En 1987, la congrégation qui a initié l’établissement, qui l’a fait fonction-ner, qui a expérimenté, innové, pense qu’il est maintenant temps pour elle de « passer la main ». L’objectif à at-teindre est double :

• Séparer leur vie privée de religieuses de l’action d’utilité sociale qu’elles mè-nent pour l’intérêt général de la popu-lation.

• Permettre à leur œuvre de continuer à grandir dans le même esprit de ser-vice en motivant des laïcs à poursuivre l’action avec elles.

À cet effet, la congrégation fait appel à des personnes de Quimperlé et des environs, impliquées dans la vie so-ciale, engagées dans des groupes de réflexion spirituelle et reconnues pro-fessionnellement.

L’association « Maison Saint- Joseph » naît le 1er janvier 1987.

Elle devient :

• L’employeur de tous les profession-nels qui travaillent dans l’établisse-

ment, y compris des religieuses qui sont désormais salariées,

• L’outil qui permet de passer d’une gestion familiale à un fonctionnement plus professionnel en adéquation avec les réformes imposées au secteur sa-nitaire,

• L’interlocuteur des pouvoirs publics.

Jusqu’en novembre 2004, la direction de l’établissement est assurée par une religieuse. Fin 2004, un directeur laïc est nommé. La congrégation est pro-priétaire de la totalité du site dénom-mé « L’Abbaye Blanche » et en loue une partie à l’association « Maison Saint- Joseph » pour ses activités.

Afin de conserver l’esprit originel de l’œuvre, des sœurs sont présentes dans le conseil d’administration.Il est aujourd’hui composé :

• De religieuses, dont deux membres de droit, représentant la congrégation,

• De laïcs ayant des compétences di-verses.

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NAISSANCE DE L’ASSOCIATIONDes laïcs participent au projet de la congrégation des filles de Jésus

• Préserve et fait vivre les valeurs fondamentales de la congrégation des Filles de Jésus.

• Agit en cohérence avec les convic-tions qu’elle promeut.

• Pérennise son activité de soins en la faisant évoluer.

• Forme des projets d’avenir, au ser-vice du bien-être physique, psychique, social et spirituel de personnes en si-tuation de fragilité.

En 2008, l’association formalise son premier projet associatif dans lequel elle détermine des axes stratégiques.

À la suite, en 2009 elle engage notam-ment un travail de réflexion avec le Centre Hospitalier de Quimperlé ainsi qu’avec d’autres acteurs du territoire.

L’objectif :

• Moderniser l’établissement de soins de suite et de réadaptation géré par l’association, le transférer au sein d’un nouveau bâtiment à construire sur le site du centre hospitalier,

• Mettre en œuvre un projet à vo-cation sociale sur le site de l’Abbaye Blanche.

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DEPUIS, L’ASSOCIATION « MAISON SAINT-JOSEPH »

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D E S M A N I È R E S D ’ A G I RS P É C I F I Q U E S

EN ACCORD AVEC LES FONDEMENTS ET LES VALEURS DE L’ASSOCIATION

Faire ensemble est un principe d’action de l’association « Maison Saint-Joseph » car « seul on va plus vite mais ensemble on va plus loin ».

Cela implique :

Un accompagnement réalisé avec la personne qui donne la priorité à :

• L’équité et la bienveillance ; chacun a accès de la même manière à un ac-compagnement de qualité et les choix personnels sont entendus et pris en compte,

• La reconnaissance de chaque per-sonne accompagnée comme étant unique avec des potentiels, un libre arbitre et des droits,

• La construction et la mise en œuvre de projets et de réponses personna-lisés,

• Un travail pluridiscipli-naire au sein des équipes,

• Un partenariat avec l’extérieur qui favorise le lien social et le bien-être de la personne en situation de fragilité.

Une gouvernance claire et respec-tée :

Les parties prenantes sont solidaires et avancent en cohérence dans le res-

pect du rôle et des fonctions de cha-cune.

• Les administrateurs, au sein du Bu-reau et du Conseil d’Administration, prennent des orientations, ils s’enga-gent et militent pour faire grandir et faire vivre le projet de l’association.

• Le directeur, appui technique pour les ad-

ministrateurs et ini-tiateur de certaines orientations, parti-cipe aux réunions du

conseil d’administra-tion.

Responsable de la ges-tion générale, il met en

œuvre les orientations va-lidées en mobilisant l’en-cadrement et les équipes.Il veille au respect sur

le terrain des valeurs et principes définis, développe

l’esprit d’appartenance à l’asso-ciation auprès des professionnels. Par délégation, il représente l’association dans certaines instances.

• L’équipe de direction, composé du directeur et des cadres se réunit régu-lièrement pour préparer de façon col-légiale les décisions, favoriser la coor-dination de leur mise en œuvre au sein de l’ensemble de l ‘association.

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• Les cadres sont amenés à donner leur avis sur des projets ou des orienta-tions de l’association. Avec les équipes ils élaborent et mettent en œuvre les projets de services, les soins et les projets d’accompagnement person-nalisés …Ils veillent à la cohérence des actions au regard du projet associatif.

• Les professionnels s’engagent au quotidien pour améliorer de façon continue la qualité de leur accompa-gnement. Ils s’investissent pour déve-lopper de nouveaux projets au service de l’intérêt des personnes.

• Les familles participent à l’accom-pagnement de leur proche. Elles sont invitées à donner leur avis, à commu-niquer sur leur perception et leur res-senti, ceci dans le respect du choix de la personne accueillie et des missions des professionnels.

• Les bénévoles, dont le champ d’ac-tion est défini, participent au dévelop-pement de la qualité de l’accompagne-ment des personnes.

• Les partenaires sont informés et associés à l’élaboration et au bon fonc-tionnement des projets.

• Les personnes accueillies sont la raison d’exister de l’association. Au sein des instances comme la Commis-sion des Usagers (6), leurs représen-tants sont encouragés à s’exprimer dans le but d’améliorer le service qui leur est rendu. Chaque personne peut également, directement ou par le biais de toutes les autres instances d’ex-pression existantes, exposer ses sou-haits, ses interrogations, ses sugges-tions.

Une synergie entre les acteurs in-tervenant au sein des structures gé-rées par l’association :

• Les administrateurs, les profession-nels et les bénévoles sont attentifs aux besoins réels des uns et des autres.Ils réalisent un travail en lien et en confiance, dans l’écoute et le respect,

• La capacité de chacun à donner et à recevoir avec simplicité est reconnue,

• Des moments de partage, de ré-flexion commune et de convivialité sont favorisés.

(6) Dans un établissement sanitaire, la CDU qui peut être pré-sidée par un représentant des usagers a été instaurée par la loi « Santé » du 18 janvier 2016. Elle se substitue à la commis-sion des relations avec les usagers et de la qualité de la prise en charge (CRUQPC).

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Un engagement de tous dans la dé-marche d’amélioration continue de la qualité :

• La qualité est généralisée dans toutes les activités de l’association et les collaborations internes sont déve-loppées,

• Les pratiques sont évaluées réguliè-rement et adaptées pour un accompa-gnement global de la personne et une réponse individualisée,

• L’association est attentive au main-tien ainsi qu’à l’évolution des compé-tences des professionnels et des ad-ministrateurs,

• Pour garantir la qualité de service et de vie au travail, l’association a le souci d’améliorer les conditions de tra-vail grâce, entre autres, à la qualité du dialogue social, à la mise en place d’ou-tils performants et innovants, de mé-thodes et d’une organisation du travail efficientes,

• Les différentes activités de l’as-sociation sont inscrites dans une dé-marche de développement durable dans les domaines social, économique et environnemental, incitant chaque partie prenante à adopter dans ses missions respectives une attitude éco-citoyenne.

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L E S A X E S E T L E SO B J E C T I F S S T R A T É G I Q U E S

Ces orientations prennent en compte les points d’appui et les points de fragilité de l’association.

SES POINTS D’APPUI

L’association « Maison Saint-Joseph » est idéalement située au centre de la ville de Quimperlé. Elle est bien gérée financièrement, inscrite dans la du-rée (ancienneté) avec une taille qui lui permet d’être réactive, de s’adapter et d’anticiper rapidement face à l’évolu-tion de son environnement.

Les administrateurs, l’équipe de direc-tion et l’ensemble des professionnels sont très impliqués.

Ouverte, l’association a la capacité et l’envie de travailler avec d’autres pour mener son projet. Elle entretient de bonnes relations avec l’ensemble des acteurs du territoire qui se sont im-pliqués dans la réflexion de son projet pour l’avenir. Elle bénéficie par ailleurs de soutiens forts, dont celui de la congrégation à l’origine de son action et de liens privilégiés avec une autre association de taille plus importante intervenant dans le secteur médico-social.

Son expertise dans son domaine est reconnue par les partenaires et les financeurs. L’ARS (7) Bretagne a validé

officiellement le projet de restructu-ration mené avec le Centre Hospitalier de Quimperlé.

SES POINTS DE FRAGILITÉ

Son dimensionnement ne lui a pas permis de diversifier son activité. Elle n’est pas suffisamment forte pour être toujours entendue par les pou-voirs publics. Ses moyens financiers et humains sont insuffisants pour dé-velopper l’avancement des axes stra-tégiques qu’elle s’est fixée.

La taille de l’association exige par ailleurs une grande polyvalence des cadres notamment et une surcharge de travail qu’il convient de prendre en compte.

Elle est confrontée à un contexte éco-nomique difficile avec des dotations budgétaires trop limitées.Enfin, comme beaucoup d’autres associations, l’association « Maison Saint-Joseph » souhaite que de nou-velles personnes s’impliquent dans sa vie associative.

(7) Agence Régionale de Santé

Pour conserver ses atouts et agir sur ses points de fragilité, l’association se donne trois grands axes stratégiques et des objectifs :

AXE

MENER À SON TERME LE PROJET DE TRANSFERTDE l’ACTIVITÉ SSR SUR LE SITE DU CENTRE HOSPITALIERDE QUIMPERLÉ

Objectif 1 :

• Se donner les moyens de conserver l’autonomie, la visibilité et les valeurs de l’association,

• Communiquer sur son projet asso-ciatif et ses valeurs tant en interne qu’en externe,

• S’associer à l’élaboration du projet architectural du futur établissement SSR,

• Participer à la mise en place de la structure juridique et au montage fi-nancier en s’appuyant sur des experts juridiques et des conseils financiers,

• Prendre part activement à la déter-mination du projet médical commun.

Objectif 2 :

• Piloter le changement en interne.Communiquer régulièrement auprès des équipes sur l’avancée du projet,

• Préparer et accompagner les équipes au changement de site, d’or-ganisation, de population cible telle que validée par l’Agence Régionale de Santé…,

• Développer la collaboration entre les professionnels de la Maison Saint-Joseph et les professionnels du SSR de l’hôpital public, au sein de groupes de travail,

• Organiser le transfert de l’activité SSR en y associant les équipes.

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1

Objectif 1 :

• Choisir le bailleur social qui sera partenaire du projet,

• Concevoir le projet architectural avec le bailleur social retenu,

• Déterminer le modèle écono-mique qui permettra de pérenniser le projet.

Objectif 2 :

• Déterminer précisément les contours et le contenu du projet,

• Approfondir et étendre les ré-flexions sur les services possibles selon les besoins et les intérêts de la population du territoire, en matière d’accueil, d’animation, de prestations... afin d’enrichir et de consolider l’opération de transfor-mation immobilière,

• Formaliser le projet d’animation sociale du site.

AXE

RÉALISER SUR LE SITE DE L’ABBAYE BLANCHE UN PROJET DE DÉVELOPPEMENT SOCIAL ET D’AMÉNAGEMENT URBAIN FAVORISANT LE « VIVRE ENSEMBLE »

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2

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AXE

RENFORCER LA DYNAMIQUE ASSOCIATIVE

Objectif 1 :

• Développer la politique de com-munication associative,

• Travailler sur l’image de l’asso-ciation,

• Montrer et partager son savoir faire, valoriser les actions de l’as-sociation.

Objectif 2 :

• Ouvrir l’association à de nou-veaux membres,

• Mener une réflexion sur les condi-tions d’ouverture à de nouveaux membres,

• Mobiliser des personnes suscep-tibles d’adhérer à l’association au moyen d’une communication ciblée sur ses valeurs et ses spécificités.

Objectif 3 :

• Rechercher le soutien d’autres associations pour la réalisation et la pérennisation des projets,

• Réfléchir aux conditions de rapprochement avec une autre association afin de mutualiser les forces,

• Renforcer les coopérations avec des partenaires qui partagent les mêmes valeurs.

3

L’association « Maison Saint-Joseph » est adhérente à la FNISASIC (Fédéra-tion Nationale des Institutions Sanitaires et Sociales d’Inspiration Chrétienne) et membre du GRESSIC du Finistère (Groupe de Réflexion des Etablissements Sanitaires et Sociaux d’Inspiration Chrétienne).

Elle est partie prenante du réseau UNIOPSS/ URIOPSS (8), mouvement associa-tif sanitaire et social qui regroupe en Bretagne deux cents personnes morales gérant des établissements et services sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

Le projet de l’association se nourrit aussi des partenariats construits avec d’autres associations locales comme l’Association JALMALV (9) ou la Croix Bleue.

(8) UNIOPSS et URIOPSS : Union Nationale/Régionale Interfédérale des Organismes Privés à but non lucratif Sanitaires et Sociaux. Trois missions : Informer les adhérents, Représenter les adhérents auprès des pouvoirs publics et ainsi participer à la définition des politiques sociales, Former les salariés et les administrateurs des structures adhérentes.

(9) Jusqu’A La Mort Accompagner La Vie.

Ce projet associatif a été formalisé le 1er juillet 2016 par des administrateurs, la direction, avec l’aide de l’URIOPSS Bretagne.

Il a été validé par l’assemblée générale du 1er juillet 2016.

Fondateur, il est à la base de tous les projets qui existent déjà et ceux qui verront le jour.

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pour établissements de santé, maisons de retraite...« Né du feu de la charité », un héritage à partager

Dès l’origine de la Congrégation en 1834, les premières sœurs ont voulu « honorer l’Humanité Sainte du Fils de Dieu »

- en « s’engageant à soigner des malades »,- en manifestant « leur tendresse à ceux qui apparaî-traient les plus abandonnés »,- en exerçant « la charité de Jésus-Christ envers tous les malheureux qui leur seront confiés ».

Héritières de cette longue tradition, les Filles de Jésus souhaitent continuer à travailler dans cette ligne et pouvoir partager cet héritage avec les associa-tions, les établissements, les personnes qui portent le même souci et font choix des mêmes valeurs.

Au service des personnes,

DES ATTITUDES HUMANISANTES

Dans un établissement en lien avec la Congrégation des Filles de Jésus, la préoccupation première doit être le service de la vie des personnes que l’on y reçoit.

Ce souci s’exprime par :- le respect de ce qu’elles sont : leur histoire, leur au-tonomie, leur liberté, leurs relations, leurs convictions, leur demande spirituelle et religieuse, leur dignité d’hommes et de femmes ;

- une qualité de présence, une présence qui sait écou-ter, établir une communication, interpréter une de-mande, être attentive aux divers besoins, aux petits gestes qui soulagent, aux attitudes qui aident à vivre ; une présence qui se fait « compassion » et « tendresse particulière » pour les personnes qui portent plus dure-ment leur souffrance, pour les plus fragilisées ;

- un accompagnement adapté aux situations et aux étapes de la vie des personnes afin de les aider à re-trouver goût à la vie, à désirer vivre jusqu’au bout ;

- un climat de convivialité qui favorise les relations entre les personnes, leur donne du goût à se rencon-trer, à converser, à participer à une même activité, à se rendre service.

UNE ÉQUIPE DE TRAVAIL MOTIVÉE

Favoriser cette présence, assurer des soins efficaces requièrent une équipe de travail forte et soudée.

Cette équipe comporte toutes les personnes qui sont au service de l’établissement quel que soit leur statut, leur fonction : directeur, soignants, employés du ser-vice de restauration et autres services, responsables de l’aumônerie, bénévoles…

Elle est fondée sur :- la reconnaissance de la complémentarité des divers

intervenants, qui se traduit par la prise en compte de la parole et du point de vue de chacun, par la considéra-tion de toutes les formes de travail ;

- une étroite collaboration entre toutes les personnes, ce qui suppose communication, concertation, évalua-tion, réflexion commune, volonté d’avancer ensemble ;

- une réelle compétence, à la fois technique et relation-nelle, acquise par une formation initiale adaptée, et dé-veloppée par la formation continue et l’expérience ;

- une réflexion éthique sérieuse qui éclaire les conduites à tenir et les décisions à prendre, en particulier face aux personnes en grande souffrance ou en souffrance continue.

DES STRUCTURES SIGNIFIANTES

Toute association et établissement en lien avec la Congrégation des Filles de Jésus se donnent des structures solides

- qui, malgré les contraintes incontournables, gardent le souci de favoriser la vie sous toutes ses formes, tant au niveau de l’animation à l’intérieur que de l’ou-verture sur l’extérieur ;

- qui respectent et prennent en compte l’avis de toutes les parties prenantes, y compris les résidants et éven-tuellement leurs familles, par le biais de structures ap-propriées, tel le conseil d’établissement ;

- qui permettent de faire dialoguer correctement les différentes logiques médicale, administrative, soi-gnante, dans le respect de la législation en vigueur ;

- qui favorisent le travail en réseau ou en lien avec d’autres partenaires : établissements similaires, ins-tances diverses techniques, administratives, ecclé-siales…

L’association se donne un projet stimulant, référence pour tous. Elaboré dans la concertation, il se veut fidèle aux valeurs et à l’esprit de la Congrégation et ouvert à une créativité toujours vivante.

UN ESPRIT À GARDER VIVANT

Promouvoir un service de santé de qualité, « chemin d’humanité et d’humanisation », peut devenir signe d’espérance pour une société en quête de sens.

Servir la vie, la dignité de toute personne permet à l’Évangile de « prendre corps », de devenir Bonne Nouvelle et actualise « la charité de l’Église » pour les hommes et les femmes d’aujourd’hui.

T E X T E D E R É F É R E N C ED E S F I L L E S D E J É S U S

28 rue Bourgneuf - C.S.4004129393 QUIMPERLÉ CEDEX

Tél. : 02 98 96 41 50Fax : 02 98 96 41 88

Mail : maison-st-joseph@wanadoo.fr

www.maison-st-joseph29.com

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