15
QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 - N°5322 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Il y a 112 ans, naissait Iguerbouchen ÉVOCATION Découverte d’ossements d’ours brun DJURDJURA E XPLORATIONS SPÉLÉOLOGIQUES ET ARCHÉOLOGIQUES GAZ NATUREL G AZODUC F RÉHA - B ÉJAÏA Page 11. Page 6. LIGUE 1 (10 E JOURNÉE ) MCA - JSK CE SOIR À 18 H 45 ISSN 1112-3842 INTEMPÉRIES EN KABYLIE T IZI O UZOU ET B ÉJAÏA FORTEMENT TOUCHÉES ET PLUSIEURS ROUTES FERMÉES Page 2. Le projet tant attendu enfin lancé ! Page 3. Page 23. Un classico à grand enjeu UN MORT

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

  • Upload
    others

  • View
    0

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 - N°5322 - ALGÉRIE 20 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com

Il y a 112 ans, naissaitIguerbouchen

ÉVOCATION

Découverte d’ossements

d’ours brun

DJURDJURAEXPLORATIONS

SPÉLÉOLOGIQUES ET

ARCHÉOLOGIQUES

GAZ NATURELGAZODUC FRÉHA - BÉJAÏA

Page 11.

Page 6.

LIGUE 1 (10E JOURNÉE) MCA - JSK CE SOIR À 18H45IS

SN

111

2-38

42

INTEMPÉRIES EN KABYLIE TIZI OUZOU ET BÉJAÏA FORTEMENT TOUCHÉES

ET PLUSIEURSROUTES FERMÉESPage 2.

Le projettant attenduenfin lancé !

Page 3.

Page 23.

Un classico à grand enjeu

UN MORT

Page 2: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Le coach des Ver ts,Djamel Belmadi, a clai-rement insisté sur la

nécessité d’entamer cettephase éliminatoire de la CAN-2021 par une victoire demainsoir contre la Zambie au stadeMustapha Tchaker de Blida,pour mieux appr éhender lasuite de la compétition. «LaZambie n'est pas seulementredoutable sur le papier maisaussi par rappor t aux résultatsde 2017. Nous sommes aver tis,c'est une équipe qui nous a faitmal en prenant les six pointslor s des qualifications auMondial. À domicile, on se doitde prendre les trois points. Cesqualifications, on les prendramatch après match. Après laZambie, on pensera au dépla-cement au Botswana. On n’apas ce souci de tomber dans dela suffisance. Pour préparer lesjoueurs à ce match, on leurrappelle cette double confron-tation de 2017 qui leur faitencore mal. J 'ai en tête lesdéclarations de Kalaba, ça suf-fira déjà pour nous motiver», aaffirmé hier le coach des Ver tsen conférence de presse auCentre technique national deSidi-Moussa (Alger ). PourBelmadi, «l'objectif c' est debien démarrer à domicile enaxant plus notre travail surnos points for ts plus que surl'adversaire. Sans pour autantle sous-estimer». Concernantla deuxième confrontation dece mois de novembre, il a expli-qué : «Le match au Botswanamér ite un temps d’acclimata-tion plus long, au vu de l'écar tdes conditions climatiquesentre les deux pays. Selon deséchos que j'ai eus, les condi-tions de jeu à Gaborone sontcatastrophiques», affir meBelmadi qui a également étéinterpellé sur la nationalité ducoach du Botswana qui n’estautre que l’Algér ien AdelAmrouche. «Peu impor te lanationalité de l'entraîneur, onapprend à connaitre sonadversaire avant de l'affronter.Après, en tant qu'Algér ien, on

a davantage cette envie deprouver en battant la sélectionde son pays», r épondr aBelmadi.

«Brahimi a

un empêchement

familial»

La non-convocation dumeneur de jeu Yacine Brahimipour les deux prochainsmatchs de l'Algér ie, contre laZambie et le Botswana, est dueà des «raisons familiales», aassuré Belmadi. «Brahimi esttrès en forme en ce moment. Ila montré de belles choses aussibien avec l'EN qu'avec sonclub et il mér itait donc d'êtredans le groupe pour ces deuxmatchs contre la Zambie et leBotswana. Mais au der niermoment, il a eu un empêche-ment familial et c'est ce quiexplique le fait qu' il soit finale-ment absent», a déclar éBelmadi. «Les blessures etabsences de dernière minuteont fait que nous pouvons don-ner une chance à de nouveauxjoueurs», a positivé toutefoisBelmadi, en faisant allusionaux jeunes Maxime Spano-Rahou (FCValenciennes/Fr ance), RédaHalaïmia (K Beer schotVA/Belgique) et AdamZorgane (Paradou AC), convo-qués pour la première fois de

leur car r ière chez les Ver ts.«Cela fait un bon moment queje suis le parcour s de cesjoueurs en clubs. Ils ont tousmontr é de belles choses etpuisque l'occasion s'est pré-sentée, nous avons décidé deleur adresser cette convoca-tion», a-t-il expliqué. Le sélec-tionneur national n'a pas tar id'éloges par ticulièrement surle jeune meneur de jeu duParadou AC, Adam Zorgane,qu' il a qualifié de «très intelli-gent», ce qui lui donne la capa-cité de «comprendre diffé-rentes phases de jeu et de s'yadapter rapidement», en met-tant en évidence le fait qu' il aitété «bien formé». ConcernantSpano-Rahou et Halaïmia, lesélectionneur national a com-mencé par rappeler que «ledépar t à la retraite de RafikHalliche a laissé un grand videen défense, par ticulièrementau niveau de la charnière cen-trale, d'où la nécessité de pros-pecter dans ce sens et de ratis-ser large» avec l'espoir detrouver l'oiseau rare qui pour -ra appor ter le plus escompté etcombler le vide laissé par l'an-cien Nahdiste.

«J’apprécie

la volonté

de Soudani»

Belmadi s'est réjoui également

du retour de l'attaquant HillelEl Arabi Soudani qui n'étaitpas évident selon lui, considé-rant qu' il est très difficile pourun joueur trentenaire deretrouver son meilleur niveauaprès une blessure grave. «Ceretour en forme prouve queSoudani a beaucoup travaillé,autrement, il n'aurait jamaisréussi à retrouver son meilleurniveau apr ès une blessureaussi méchante. Une volontéque j'apprécie, car elle montreque ce joueur en veut et à par -tir de là, on ne peut que seréjouir de l'avoir parmi nous»,a-t-il assuré. Outre le défen-seur Ramy Bensebaïni et l'at-taquant Islam Slimani qui sesont remis de leurs blessuresrespectives et qui ont étéconvoqués pour cette doubleconfrontation contre laZambie le 14 novembre et leBotswana le 18 novembre, lesélectionneur national a refaitappel même au milieu de ter -rain Har is Belkebla, qu' il avaitpr ivé de la CAN-2019 pour desraisons disciplinaires. DjamelBelmadi a expliqué aussi lepourquoi de la non-convoca-tion du milieu de ter rain del’OGC Nice, HichamBoudaoui, pour la doubleconfrontation face à la Zambieet le Botswana. «Quand j'aiestimé qu' il pouvait appor terun plus, je l'ai pr is et il a fait debons match à la CAN, notam-ment contre la Tanzanie, maisder r ière, il n’avait pas montrégrand chose. Désormais il esten difficulté, il y a eu peut-êtreun relâchement, il a sans doutepensé être le petit chouchoumais ça n'existe pas avec moi.Hichem est un joueur pétr i dequalités, mais il va devoirdémontrer une force mentaleincontournable au plus hautniveau. Moi, quand je prendsun joueur, ce n'est pas pour leformer et peu impor te l'âge jene prends en compte que lesper for mances», indiqueBelmadi.

«Il n'y a pas

de successeur

à M’Bolhi»

Plus globalement, il expliquecette politique par les impéra-tifs de résultats qui lui sontimposés : «Moi on ne m'a paspr is pour construire petit àpetit une équipe avec desobjectifs lointains. Il y a unimpératif de résultats et s’ilssont mauvais, je suis viré. C'estce qui a été fixé», explique-t-il.Inter rogé sur le r ajeunisse-ment pour le poste de gardiende but, où le «vétér an»M’bolhi tr ône depuis plusd’une décennie, Belmadi dira :«Nous ne sommes pas des for -mateurs, c'est aux clubs de for -mer des gardiens. Et puis, auvu des per formances de Rais,cela n' est pas une pr ior ité.L'EN n'est pas un laboratoire,vous devez être pr ésent enayant le niveau. Je pense quemalheureusement on ne dispo-se pas de relève plus jeune auposte de gardien qui se rap-proche du tr io dont on disposeactuellement, à savoirM’Bolhi, Oukidja et Doukha.Aujourd'hui, il n'y a pas desuccesseur à M’Bolhi»,tranche-t-il. Inter rogé sur lasituation de son capitaine ensélection nationale, DjamelBelmadi a usé d’un ton pru-dent en abordant cette ques-tion : «Riyad est un amoureuxdu football, il aimerait jouertous les matchs. Il a des objec-tifs personnels», a-t-il déclaré,regrettant, néanmoins, que sonjoueur n’ait pas eu une chancede br iller face à Liver pooldimanche dernier. «Il auraitpu avoir une cer taine impor-tance face à Liverpool. Il avaitla possibilité de rentrer etchanger le cours du jeu. Il aenvie de s’installer durable-ment comme titulaire», a-t-ilajouté. Belmadi a conclu enrappelant que les por tes del'EN sont ouver tes aux plusmér itants, rappelant que tousles joueurs doivent confirmerpour espérer gar der leur splaces. Les Ver ts, actuellementen stage bloqué au Centretechnique de Sidi-Moussa,affrontent la Zambie demain àBlida, puis le Botswana le 18novembre à Gaborone.

Synthèse A. C.

SP RTS

Alger Tizi-Ouzou Bouira Béjaïa

La Météo du Jour

Max: 19 Max : 15 Max : 16 Max : 19

Min : 13 Min : 07 Min : 07 Min : 11QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION MERCREDI 13 NOVEMBRE 2019 N°5322

Djamel Belmadi a animé, hier,

une conférence de presse, à la

veille du match Algérie - Zambie

comptant pour leséliminatoires de

la CAN-2021

«ON DOIT GAGNERCONTRE LA ZAMBIE»

DJAMEL BELMADI, sélectionneur national

Page 3: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Mercredi 13 novembre 2019L’ÉVÉNEMENT2

INTEMPÉRIES EN KABYLIE Tizi Ouzou et Béjaïa fortement touchées

Àchaque pér iode depluie, le problème de lafermeture d’axes rou-

tiers revient soit à cause d’é-boulements soit à caused’inondations ou encore avecl’accumulation des tas dedétr itus char r iés par les eaux.Ce désagrément compliquentle quotidien des citoyens qui,désor mais, sont habitués àcette situation qui se répètechaque hiver. Néanmoins, cetteannée, il convient de signalerqu’on n’en est pas au bilancatastrophique dressé lesannées pr écédentes à latombée des premières pluies dela saison. A ce titre, pour lajournée d’hier, des fermeturesde routes ont été enregistrées.On a appr is de la Directiondes travaux publics (DTP) quela route menant du col deTirourda à Chelata a été blo-quée à cause de chutes considé-r ables de neige. La RN30Aver s Takhoukht a été aussifermée, la matinée, en raisond’un éboulement, avant saréouver ture plus tard dans lajour née. La RN15, entreLarbaâ Nath Irathen et Aïn ElHammam est, elle aussi,fermée à cause de l’obstruc-tion des caniveaux par lesdéchets. Même situation auniveau du chemin de wilayaver s Ath Zmenzer. Dans lacommune d’Aït AïssaMimoun, la route qui relie lesvillages Oumlil, Ikhelouiene,Igounane Ameur ou Lazib, estfermée à la circulation à caused'un ouvrage busé. Ce dernier,d’apr ès les citoyens, a étéréfectionné il y a à peine unesemaine. En outre, le cheminmenant d’Illoula àBouzeguène a été fermée par lacrue de l’oued Tazaghar t qui aempor té une voiture, faisantune victime humaine (voirpapier ci-contre). A l’entr éed’Azazga, en venant de Béjaïa,un éboulement a rendu laroute difficile à pr atiquer,signalent les automobilistesayant emprunté cette destina-tion. En outre, à l’entrée de laville, chef-lieu de la wilaya, auniveau des Chabanes, la routeétait impraticable à cause du

cumul et de la stagnation del’eau. Les automobilistesétaient alor s contr aints defaire un détour par l’Habitatou Ihesnaouene. A BéniDouala, la route reliant la loca-lité Taour ir t Moussa dans lacommune d'Aït Mahmoud à laRN 30 menant à Tizi Ouzou aété bar rée hier à la circulation,au lieu-dit Tifraouine. Elle estdevenue impraticable à causedes pluies diluviennes qui sesont abattues sur la région, cesder nières 24 heures, et ontchar r ié des blocs de pier re,tout le long de ce tronçon. Lesautomobilistes ont alors ren-contr é toutes les peines dumonde pour passer, car blo-qués sur une dizaine de mètres.Cer tains d'entre eux étaientmême obligés de changerd’itinér aire pour éviter lesdégâts matér iels qui pour -raient être occasionnés à leurs

véhicules, en présence de grosblocs de pier re mélangés auxdéchets (bouteilles, canettes etsacs-poubelle remplis).D’autres, par contre, ont pr isle r isque de poursuivre leurchemin, après avoir nettoyé,un tant soit peu, la route. Maisce fut tr ès difficile, comptetenu des quantités de pier resqui obstr uaient le passage,ajoutées à cela les for tes pluiesqui continuaient de tomber.

Éboulements, routes coupées, murseffondrés et coupuresd’électricité à BéjaïaLes pluies diluviennes, accom-pagnées de for tes rafales devent, qui se sont abattues cesdernières 24 h sur la wilaya deBéjaïa ont causé des dégâtsmatér iels impor tants à traversplusieur s de ses communes.

Routes coupées ou tr ans-formées en cours d’eau, ébou-lements, coupures d’électr icitéet d’eau, crues d’oueds provo-quant des inondations et effon-drement de mur sont les dom-mages occasionnés. La circula-tion automobile était ainsi trèsper turbée, hier, sur la RN 09,reliant la wilaya de Béjaïa àSétif par Kher rata. En effet,cet axe routier a été coupé àMeliha suite à un gigantesqueaffaissement de ter rain et auniveau des gorges de Kherrataà cause de chutes de pier res. Etpour maintenir la circulation,les véhicules ont été or ientésver s l’ancien tunnel deKherrata. Les CW 16 et 6 ontété également coupés, à TiziN’Berber (PK 65) et Aït Smaïl(PK3), en r aison de glisse-ments de ter r ain. D’autreschemins communaux ont été,en outre, inondés faute d’ava-loir s et de réseaux de drainagedes eaux de pluie adéquats etentretenus. Quant aux équipesde la Direction des tr avauxpublics (DTP), elles étaient,hier, sur le qui-vive et à piedd’œuvre, dès les premièresheures de la matinée, pourr établir la circulation auniveau des routes obstruées etdésenclaver les localitéscoupées du monde, suite à lafer meture de cer tains axesroutiers. Par ailleurs, des cen-taines de foyers ont été pr ivésd’électr icité mar di et lundiderniers dans la soirée. Et jus-qu’à hier matin, plusieur slocalités étaient toujours sansélectr icité. Cette coupure ducour ant électr ique a étécausée, selon un responsable àla Société de distr ibution d’é-lectr icité et du gaz de Béjaïa(SDC) par la chute de conduc-teurs électr iques suite aux vio-

lentes rafales de vent, ayantatteint ou dépassé 60km/heure, lesquelles sont sur -venues avant-hier dans la nuit.A cet effet, la SDC a réquisi-tionné toutes ses équipes pourrétablir le courant électr iqueet réparer les pannes signaléesaux quatre coins de la wilaya,malgré les conditions clima-tiques défavorables et le froidglacial. De même, les dernièresintempér ies ont provoqué l’ef-fondrement du mur d’unebâtisse à la cité Saïd Bellil. Iln’a pas résisté aux for tes préci-pitations et r afales de ventayant marqué la wilaya deBéjaïa, ces der nières 24heures. L’APC de Béjaïa, déjàaler tée sur la fragilité de cettebâtisse, était accusée, hier,«d’insouciance» par les habi-tants de cette cité. Suite à cela,elle a dépêché sur les lieux uneéquipe du Centre de contrôletechnique de la constructionpour effectuer une exper tise,en vue d’engager les procé-dures et ales travaux de répa-ration qui s’imposent. D’autrepar t, dans la localité deKefr ida, c’est toute une mai-son qui a été empor tée par lestor rents. For t heureusement,aucune victime humaine n’aété enregistrée. Néanmoins, lebétail du propr iétaire de cettehabitation a pér i. Concernantl’alimentation en eau potable,l’Algér ienne des eaux (ADE)de Béjaïa a annoncé, hier, uneper turbation dans la distr ibu-tion de l’eau, au niveau descommunes de Béjaïa et OuedGhir à cause de la rupture desconduites pr incipales achemi-nant l’eau vers ces deux muni-cipalités à par tir du bar rageTichy Haf et l’AinceurAzegzaw.

K. H. et B. S.

Un mort et plusieursroutes fermées

Les intempériesenregistrées ces

derniers joursen Kabylie ontprovoqué des

dégâts, notammentplusieurs axes

routiers fermés, etcoûté la vie à unjeune qui a péri

dans une voitureemportée par la

crue d’un Oued àBouzeguène.

BOUZEGUÈNE Une voiture emportée dans la crue de l’Oued Tazaghart

Un jeune meurt noyé et trois autres sauvésUn véhicule léger a été emporté par les

crues de l’Oued Tazaghart, dans lasoirée d’avant-hier. Parmi les quatre passa-gers à bord, trois personnes ont été sauvées.Les fortes pluies qui se sont abattues sansarrêt sur la wilaya de Tizi-Ouzou depuis leweek-end, qui ont atteint, d’après le dernierbulletin météo spécial, les 50mm, ne sontpas passées sans laisser de dégâts. L’ouedTazaghart, relevant de la commune deBouzeguène en crue a emporté une voiturede marque Clio à bord de laquelle se trou-vaient de jeunes hommes de la communed’Azazga, ne dépassant pas les 29 ans. Lechauffeur a été surpris par la crue de l’Ouedet a perdu le contrôle de la voiture. Cettedernière a été emportée par les eaux en

furie. Aussitôt alertée, la protection civilede Bouzeguène, appuyée par les renforts del’unité d’Azazga et les plongeurs de l’unitémaritime de Tigzirt sont intervenus peuavant 21 heures. Grâce à cette intervention,trois personnes ont été sauvées dans lamême soirée. Ils ont été évacuées versL'EPSP de Bouzeguène et l'EPH d’Azazga.Malheureusement, le quatrième jeune de 28ans, répondant au nom de A. Samir, avaitété porté disparu. Aussitôt la nouvellerépandue, les citoyens des villages limi-trophes et les familles des victimes se sontrendus sur les lieux. Les services de sécu-rité, à savoir notamment la gendarmerie,l’armée et la police, ont investi l’endroitpour participer aux opérations de recherche.

Hier vers 10 heures du matin, le véhicule aété retrouvé à deux 2km de l’endroit où il aété emporté par les eaux. Le corps de lavictime repêché a été transféré à l’EPHd’Azazga. Les crues des Oueds menacentchaque année la vie des usagers, notammentà hauteur de certains ponts non sécurisés.Rien que cette année, les crues des Ouedsont fait plusieurs victimes. Au début del’année, au mois de janvier, un jeunehomme de 25 ans et un autre de 23 ansavaient échappé miraculeusement à la mortaprès qu’ils avaient été emportés par leseaux de l’oued Boubhir en crue. Kaméla Haddoum.

Page 4: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Le projet, lancé d’unemanière effectivedimanche dernier, devra

alimenter cinq autres com-munes de la wilaya de Béjaïa,en raccordant plus de 4 000foyer s d’Aït Mendil, BéniKsila, Adekar, Taour ir t Ighil etTifra. Inscr ite au plan quin-quennal 2010/2014, cette opé-ration, qui était touchée par legel, a été relancée avec une réé-valuation au double de l’auto-r isation initiale. Le projet coû-tera ainsi près de 4,7 milliardsde dinars après qu’il eut étédoté de 2,5 milliards de dinars.Dimanche, c’est en présencedu ministre de l’Énergie et sacollègue de l’Industr ie qu’ontété lancés les travaux de creu-sement des tranchées devantservir à la pose de la canalisa-tion pour le transpor t du gaznaturel à par tir de Fréha, 28km à l’Est de Tizi-Ouzou, vers

Akerrou puis vers les localitésde la wilaya de Béjaïa en tra-ver sant les communes d’AïtChaffa et de Zekr i, sur une dis-tance globale de 52 km.L’entrepr ise r éalisatr ice,Kanagaz de Rouiba, ad’ailleurs installé son chantierjeudi dernier, avec un parcmatér iel tr ès consistant quiprélude déjà à une cadencesoutenue qu’elle veut imposeraux tr avaux dont les délaiscontractuels imposés sont de10 mois pour réaliser le pre-mier lot de 14 km jusque dansles ter r itoires de la communed’Akerrou. À en croire la fichetechnique pr ésentée auxministres dimanche der nier,«les 38 km restants du projet

seront attr ibués par voie d’ap-pel d’offres en 3 lots», ce quimet l’avancement du projetvers les autres localités dans lacase des incer titudes.Pour tant, avec l’achèvementde ce grand projet, le dépar te-ment de l’Énergie aura ainsiatteint deux objectifs : celuid’avoir r accor dé l’ensembledes 67 communes de la wilayade Tizi-Ouzou au gaz naturel,ainsi que le «bouclage» de lazone Tizi Ouzou / Béjaïa parun réseau de transpor t de cetteénergie fossile qui leur permet-tra d’être sécur isées en matiè-re de disponibilité du produiténergétique. Sachant que l’en-semble de ces communes desdeux wilayas limitrophes sont

connues pour la rudesse deleur hiver, et où les ménagescontinuent à se chauffer aubois. Il est à signaler que dansla wilaya de Tizi Ouzou, 62communes sont raccordées augaz naturel dont 37 sont rac-cordées à 100% . Deux autrescommunes sont en cours deraccordement, alor s que lestrois communes concer néespar ce nouveau projet devrontl’être à l’achèvement des tra-vaux dont les délais ne sont pascommuniqués. Dans la wilayade Béjaïa, le taux de raccorde-ment au gaz naturel n’est quede 52% profitant à seulement116 000 foyers, alors que lesprévisions à fin 2018 étaient decouvr ir 87% des populations

de la wilaya. Néanmoins, avecle dégel du projet du gazoducFréha - Béjaïa, ils seront plusde 56 000 nouveaux foyers dela wilaya à bénéficier de cetteénergie. Par ailleurs, le dépla-cement des deux ministres àFréha, dimanche dernier, aurapermis de mettre à jour unautre projet consistant en ali-mentation en électr icité auprofit de plusieurs communesde la wilaya de Tizi Ouzou. Lesprojets de pose de sept postes60/30 kilovolts à Chaoufa(commune de Mekla), AzibAhmed et à Tassadour t (com-mune de Tizi Ouzou), àOuadhias, à Iflissen, à Mers(Drâa El-Mizan) et à Boubhir(Illoula Oumalou), devrontrenforcer l’alimentation enénergie électr ique d’une ving-taine de localités qui connais-sent jusqu’à présent des déles-tages à répétition du courantélectr ique, en hiver comme enété. Si le poste de Chaoufa,dont les travaux sont en cours,devrait être achevé en 2021 etrenforcer a les localités deMekla, Tizi-Rached, El-Kahra(Fréha), Tamda (Ouaguenoun)et Souk El-Had (chef-lieu com-munal de Timizar t), les autrespostes ne seront livrés qu’entre2022 et 2024, selon la présenta-tion technique faite par lasociété de distr ibution du gazet de l’électr icité du centre,SDC.

M. A. T.

Mercredi 13 novembre 2019 L’ÉVÉNEMENT 3

GAZ NATUREL Gazoduc Fréha - Béjaïa

Plus de 7 000foyers seront enfin

raccordés au gaznaturel dans les

communesd’Akerrou, Aït

Chaffa et Zekri,relevant de la daïrad’Azeffoun, dans la

partie Nord-est deTizi Ouzou.

Le projet tant attendu enfin lancé !

La Dépêche de Kabylie : Après ungel qui aura duré près de quatre ans,le projet de raccorder la communed'Akerrou au gaz naturel vient d'êtrelancé suite à son dégel. Commentavez-vous accueilli cette nouvelle?

Hamid Tassine : Nous avons accueilli,comme toute la population, l' informa-tion du lancement du projet d'alimen-tation en gaz de notre commune avecune grande joie et aussi avec prudence,vu les multiples promesses et déclara-tions de ce genre faites auparavant etjamais respectées. Croyez-moi, lorsque,jeudi passé, j'ai rencontré le chef du

projet à Fréha, ma première réactionétait: est-ce que c'est vraiment sér ieuxcette fois-ci ? Pas facile de croire à laréalisation du projet, qui devait déjàêtre concr étisé dans le progr ammequinquennal 2010/2014. Pas facile nonplus d’y croire pour la population loca-le, dont la commune reste parmi lestrois der nières oubliées dans cettewilaya. Maintenant, avec l’installationeffective du chantier, nous souhaitonsla réalisation rapide du projet et dansles délais, afin de soulager les 5 200citoyens de la commune. A noter que ceprojet ne concerne que le réseau trans-

por t, conduite de 16" et 8" . Reste leréseau de distr ibution que devrait lan-cer la Sonelgaz.

En attendant le raccordement desfoyers, sachant la topographiedifficile de la localité et l'éparpillement de ses villages,quelles sont les solutions envisageables pour la population afin de faire face à l'hiver et ses désagréments?

En attendant la fin de ce projet, lapopulation de la commune devra vivreun autre hiver r igoureux qui, j’espère,sera le dernier qu’ils auront à passerdans la misère et la souffrance habi-tuelles. Les villageois devront conti-nuer, hélas, à courber le dos sous lepoids des bouteilles de gaz butane et àdévaster encore notre patr imoine fores-tier par la coupe du bois. Nous conti-nuerons aussi à chauffer nos écolesavec du gasoil, avec tous ces inconvé-nients et désagréments. Avec l'ar r ivéedu gaz, la population espère gagnerd' autres batailles en concr étisantd'autres projets qui sor tiront notrerégion de ce sinistre classement descommunes les plus démunies de lawilaya. La mise à niveau est plus que

nécessaire dans plusieurs secteurs, àl'exemple des infrastructures de la jeu-nesse : stade communal, salle de spor t,aires de jeux de proximité, etc. Aussi,une polyclinique digne de ce nom s’im-pose eu égard à l’accroissement de lapopulation et vu l'éloignement de lacommune des secteur s sanitairesd'Azazga et d’Azeffoun. De même quele déclassement des ter rains forestiers,au profit de la commune pour espérercréer des mini-zones d'activités et atti-rer d' éventuels investisseur s pourimplanter leurs projets et permettre larelance de la commune. Il est aussiquestion de l’accompagnement du sec-teur de l'agr iculture, sur tout la produc-tion avicole, avec l'ouver ture et l'amé-nagement des pistes ainsi que l'électr i-fication de ces zones. Aussi, l’urgenceest pour la réhabilitation du chemin dewilaya n° 158 et des chemins commu-naux qui sont dans un état désastreux,comme il ur ge de r éhabiliter desréseaux d'assainissement en état dedégradation, que la wilaya doit prendreen charge sur le programme sector iel etdont les études ont été déjà réaliséespar la commune.

Propos recueillis parM. A. Temmar

«Espérons que le chantier ne traînera pas»HAMID TASSINE, maire d’Akerrou

Page 5: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Mercredi 13 novembre 2019ACTUALITÉ4

ÉDUCATION Menace d’une grève cyclique hebdomadaire de trois jours

Le courant ne passeraitplus entre le ministèrede l’Éducation nationale

et la coordination des ensei-gnants du pr imaire. Après l’é-chec de sa rencontre avec lesreprésentants du ministère, ladite coordination brandit lamenace d’une r adicalisationde son mouvement de grève.Les enseignants menacent eneffet d’enclencher une grève detrois jour s reconductiblechaque semaine, à par tir du 18novembre prochain. Ils affir -ment «n’avoir pas trouvé unter r ain d' entente avec lesreprésentants du ministère del’Éducation» sur leur platefor -me revendications, qui com-prend 13 points. Ils exigent,par ailleur s, une rencontreavec le ministre AbdelhakimBelabed «et non pas avec lesreprésentants de son dépar te-ment». Pour rappel, la coordi-nation des enseignants du pr i-maire exigent «la modificationdu statut par ticulier, de sor te àreclasser les enseignants dusecondaire, du moyen et dupr imaire au même grade debase», elle réclame aussi «ladiminution du volume horairedes instituteurs par rappor t àleurs collègues du moyen etsecondaire». Le SNTE deman-de également «l’applicationimmédiate du décret présiden-tiel 266/14 avec effet rétroactif

depuis sa délivrance en 2014,le recrutement de superviseursafin d’assurer l’encadrementdes élèves dans la cour et les

cantines afin de permettre auxenseignants de se consacrer àleurs tâches pédagogiques etréinstaurer le système de spé-

cialisation dans l’enseigne-ment pr imaire, notammentpour l’éducation». Ce syndicatdemande à ce propos, «la créa-

tion de nouveaux grades d’en-seignants pour les matièresscientifiques, littéraires et l’é-ducation physique (spor t), lar évision des progr ammespédagogiques pour notam-ment alléger le poids des car -tables et la révision des calen-dr iers des vacances et de larentr ée scolaires pour lesrégions du sud du pays». Enplus, le SNTE réclame «la res-titution du droit à la retraiteanticipée et sans conditiond’âge, la régular isation de lasituation des enseignantsformés après le 3 juin 2012afin de leur permettre de béné-ficier des différentes promo-tions, la réouver ture du dos-sier de médecine du travail etl’ouver ture de suffisammentde postes pour la promotion augrade d’enseignant pr incipalet enseignant formateur».

L. O. CH.

Les enseignantsdu primaire

ne semblent pas vouloir

faire marche arrière, «jusqu’à

la satisfaction totale» de leursrevendications.

Les instituteurshaussent le ton

Plusieurs écoles fermées à cause des intempériesLes for tes pluies qui se sont abattues ces

derniers 48h sur la wilaya de Bouiraont entraîné de sér ieuses per turbations,au niveau de bon nombre d’établisse-ments scolaires, tout paliers confondus.Ainsi, ces per turbations climatiques ontmis à nu les carences en matière de chauf-fage, de restauration et d’étanchéité dansnombre d’entre eux. La situation est telle-ment cr itique qu’elle a provoqué la para-lysie dans cer tains établissements. A ceteffet, au pr imaire Hocine Ter rad du chef-lieu d’Aghbalou, à l’est de la wilaya, lesparents ont refusé que «leur s enfantsrejoignent les bancs de l’école, en raisondes inondations enregistr ées dans lessalles de cours». Les mêmes parents ontaussi déploré l’absence du chauffage dansles classes. «Nous appelons les autor itéslocales à intervenir et faire le nécessairepour garantir de meilleures conditions de

scolar isation», confie un parent, membrede l’Association des parents d’élèves decette école. A Ouled Bellil, village situé à lapér iphér ie de la ville de Bouira, les for tespluies ont provoqué des inondations dansles classes de l’école, causant la per turba-tion de la scolar isation des enfants. A l’or i-gine de cette situation, l’état dégradé del’étanchéité des salles de cours. Mêmeconstat au niveau de l’école Larbi Tebessi,située non loin du siège de la wilaya.D’ailleurs, hier matin, les classes étaientcomplètement inondées par les eaux depluie, en r aison de leur étanchéitédéfaillante. Selon des parents d’élèves, l’é-cole est vétuste et son état dégradé repré-sente un danger pour les enfants. Euégard à cette situation, des dizaines deparents d’élèves ont organisé un sit-in ausein de l’établissement pour dénoncer l’é-tat lamentable dans lequel il se trouve. Le

lycée El Ghazali de Sour El Ghozlane, ausud de la wilaya de Bouira, n’est pasmieux loti. Un état de fait qui a fait sor tirles enseignants de leur silence, en début desemaine, à travers une action de protesta-tion. Il est utile de signaler que dans lepremier cycle, une centaine d’écoles sontvétustes ou souffrent de moult insuffi-sances. Un constat accablant dressé parune commission d’inspection du ministèrede l’Intér ieur qui s’est rendue dans lawilaya, l’été dernier. Devant cet état alar -mant, cette commission a préconisé l’en-gagement sans tarder et en pr ior ité d’opé-r ations de r éfection dans ces écoles.Seulement, en dépit du caractère urgentque revêt ce plan de réhabilitation, bonnombre d’écoles n’ont pas encore vu lelancement des travaux de réfection.

Djamel M.

Bouira

BÉJAÏA Programme AfeqVisites guidées dans des lycées, des entreprises et des CFPADans le cadre de la mise en œuvre du

plan d’action du programme Afeqdans la wilaya de Béjaïa, des visitesguidées au sein de quelques lycées, desentrepr ises économiques et des centresde formation professionnelle ont étéprogrammées pour les 11, 12, 19 et 26novembre courant. «Il est question àtravers ces visites de faire découvr iraux acteurs ciblés par le programmeAfeq les métiers des secteurs pr ior i-taires de la formation professionnellepar apprentissage au sein de la wilayade Béjaïa», explique Hakim Kenouni,exper t-coordinateur dudit programmedans la wilaya. Notre inter locuteur pré-

cise que la mise en œuvre du plan Afeqà Béjaïa, depuis janvier, a rencontré unfranc succès. «L’ensemble des acteursimpliqués ont fait montre d’un engage-ment sans faille et d’un for t dynamismesur l’ensemble des actions menées»,dira Hakim Kanouni, révélant qu’unguide sur le «management qualité»sera publié dans les tout prochainsjours. «Le 11e atelier d’élaboration duguide méthodologique de managementd’un établissement de formation pro-fessionnelle par apprentissage et desrelations avec les acteurs socio-écono-miques, regroupant des directeurs, res-ponsables pédagogiques, conseiller s

d’or ientation et enseignants de la for -mation professionnelle, organisé les 11et 12 novembre derniers, a pour objec-tif la finalisation du guide par la for -mation de l’ensemble des suppor ts degestion», explique-t-il. Selon lui,quelque 1 000 acteurs de la wilaya deBéjaïa seront formés d’ici janvier 2020dans le cadre de la mise en œuvre de ceprogr amme de coopér ation algéro-européenne. Un acquis, soutient-il,rendu possible par «les facilités et lesressources nécessaires mise à profit desformateurs par le direction locale de laformation professionnelle». Le déve-loppement et l’amélior ation des

méthodes de fonctionnement et desoutils de travail des établissements deformation et des acteurs de l’apprentis-sage dans les trois wilayas concernées(Blida, Béjaïa et Boumerdès) ainsi quele renfoncement du par tenar iat entreles entrepr ises et les CFPA des troiswilayas en matière d’apprentissagesont, entre autres, les r ésultats àatteindre pour la composante 2, dédiéeà la for mation professionnelle parapprentissage. Il impor te de signalerque la mise en œuvre du plan d’actionde la composante 2 du programmeAfeq, entamée début janvier, s’étalerajusqu’à septembre 2020. F. A. B.

Page 6: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

LionTaureau

Gémeaux

Cancer

Vierge

Scorpion

Capricorne

Verseau

Poissons

BalanceBélier

Sagittaire

TRIBUNAL DE SIDI M'HAMED Détenus du drapeau amazigh

Après le procès du 22octobre dernier et lerepor t du verdict au

mardi en raison de la grève desmagistrats, le juge a prononcéun verdict condamnant à sixmois de pr ison ferme, assor tied'une amende de 20.000 Da, lessix jeunes ar r êtés lor s desmarches populaires pour por td'emblème autre que l'emblè-me national, une char geconsidér ée par le tr ibunal

comme une " atteinte à l'uniténationale" . La même jur idic-tion avait condamné, tard dansla soirée de lundi, à une annéede pr ison ferme, dont six avecsursis, vingt-et-un (21) jeunes

pour distr ibution de tr acts" incitant à la violence" et por td'un emblème autre que l'em-blème national lor s desmarches populaires. Une autreaudience a été programmée

pour le lundi prochain afin destatuer dans les dossiers de 20autres jeunes poursuivis pourles mêmes charges, dont 9 sontplacés sous contrôle judiciaireet 11 en détention provisoire.

Une année de réclusion avec 6 mois de sursis

La cour de justice de SidiM'hamed a rendu mardi sonverdict : une année de réclu-sion dont 6 mois avec sursis àl' encontre de 21 per sonnesappréhendées dans le cadre duHirak populaire, pour atteinteà l' unité nationale, assor tied'une amende de 30 milledinar s algér iens. Apr ès uneséance qui a duré une journéecomplète, le juge a prononcé leverdict suivant: " six mois depr ison ferme et six mois avecsursis" à l'encontre de 21 déte-nus appr éhendés lor s desmarches populaires pacifiques

que connaissent plusieur swilayas depuis le 22 févr ierdernier, pour atteinte à l'uniténationale en " br andissantl'emblème amazigh et en dis-tr ibuant des autocollants etdes tracts " Une amende de 30mille dinar s algér iens a étéinfligée par la cour à chaquedétenu, tous les objets qu' ilsavaient en leur possession lorsde leur ar restation ont étéconfisqués. Lors de la mêmeséance, le procès de 20 autresdétenus pour les mêmes chefsd' inculpations a été repor tépour le 18 novembre en cours,11 étant sous mandat de dépôtet 9 sous contrôle judiciaire.La rue adjacente à la cour deSidi M'hamed a connu dès lespremières heures du procèsune affluence de citoyens dontla major ité était des prochesdemandant leur libér ationimmédiate face à une présenceconséquente des forces desécur ité.

Le tribunal de SidiM'hamed (Cour

d'Alger) a rendu,mardi, unjugement

condamnant à six(6) mois de prison

ferme, assortied'une amende de

20 000 DA, les sixjeunes arrêtés lorsdu hirak populaire

pour "atteinte àl'unité nationale" .

Six mois de prison ferme !

La pluie n’a pas empêché les cen-taines d’étudiants accompagnés

par d’autres citoyens de battre le pavépour le 38ème mardi de contestationdans plusieurs chefs-lieux de wilaya,notamment à Bouira et Tizi-Ouzou.Dans les revendications mis en avant, àBouira, à retenir l’exigence de la libé-ration des détenus d’opinion dont leprocès s’était déroulé la veille. Avec lamême détermination et en bravant lesintempér ies, les marcheurs munis deparapluies abr itant leurs banderolesont une fois de plus réitéré les habituelsslogans en fustigeant les candidatsdéclarés aux futures élections présiden-tielles progr ammées pour le 12décembre prochain. «Azul fellawenTubiret ulac l’vot», a été repr is enchœur dès l’entame de la marche.«Echaâb your id istiqlal», «Les magis-trats à la poubelle», «FLN, RND déga-gez !» scandaient les marcheurs qui sesont égosillés tout le long du trajet.

Rendez-vous marqué à Bouira et Tizi-OuzouArr ivé devant la cour de justice deBouira, les étudiants ont scandé desrevendications pour la «libération de lajustice» en appelant les juges et lesmagistrats à désobéir aux injonctionspar téléphone. «Nous exigeons la libé-ration de la justice, condition sine quanon pour la construction d’un État dedroit et de justice et nous voulons la

libération de l’ensemble des détenuspolitiques et d’opinion», clamera unjeune étudiant de l’univer sité AkliMohand Oulhadj. A Tizi-Ouzou, la tra-ditionnelle marche des étudiants, mêmevisiblement affectée par les intempé-r ies, a été également respectée. Commed’habitude, le dépar t fut devant le por -tail pr incipal du Campus de Hasnaoua,direction la place de la bougie à l’autrebout de la ville. Tout le long du par -cours, à travers les diverses rues que la

procession à eu à emprunter, les mar-cheur s (étudiants rejoints par lescitoyens au fil de la manifestation) lesslogans habituels hostiles au pouvoiront été scandés, comme il a été réclaméla libération des détenus d’opinion. Anoter que la manifestation s’est passéedans le calme et tout le monde s’est dis-persé à la fin sans que le moindre inci-dent ne soit signalé.

Hafidh Bessaoudi et Amar A.

38e mardi de marches des étudiantsMANIFESTATIONS pour le départ des symboles du système

Une marche pacifique desétudiants et des fonction-

naires de plusieurs secteurs,soutenus par des dizainesd’autres citoyens, a été orga-nisée, hier, dans les rues deBéjaïa ville. Neuf mois après,le mouvement populaire

contre le système ne faiblitpas. Pour le 38e mardi consé-cutif, la marée de manifes-tants a réitéré ses exigences,brandissant des drapeaux etdes pancar tes sur lesquellesétaient écr its des sloganscontre le pouvoir en place. En

passant devant les locaux del’autor ité locale de surveillan-ce des élections, la foule ascandé des slogans hostilesaux élections. Les manifes-tants ont également exigé, enpancar tes et en slogans, lalibération des détenus d’opi-

nion. La 38e manifestation derue de la communauté univer -sitaire de Béjaïa, à laquelle sesont joints plusieurs syndicatsautonomes et des acteurs duPAD, s’est déroulée dans lecalme.

F. A. B.

La communauté universitaire ne fléchit pasBéjaïa

Mercredi 13 novembre 2019 ACTUALITÉ 5

Le raccordement à 100 % au gaz !du jourPointPar S Ait Hamouda

Le climat est moins clément, pluies,vents, neige, et parmi les Algériens,

certains souffrent du froid glacial de cesderniers jours. Cependant, le ministre del’Énergie promet aux Kabyles unraccordement de 100 % au gaz. A labonne heure que nos chaumièrestrouvent la chaleur par ces temps defroidure. Il se trouve que cette saison,l’automne s’est révélé bien frais avec sesflocons blancs, ses tempêtes et sestrombes de pluie. Normalement, larégion devrait être confortée dans ses

espoirs, dans ses souhaits et biend’autres choses encore. Qu’à cela netienne ! Que la température soit bonnepour ceux qui manquent de chaleur,parce qu’elle leur faisait défaut cettemoiteur qui fait se sentir en forme entoute période, particulièrement celle-là.Y a plus de tergiversations, y a plusd’opposition, y a plus d’interrogationsparce qu’on a compris que cela neservirait à rien de contrer les servicespublics de raccorder au gaz le territoirerégional. C’est bien, on sera plus auchaud dans nos maisons et de plus, ça

fait plus convivial de vivre dans unedemeure où l’on se sent au chaud, oùl’on se trouve correctement lotis, où l’onse sent convenablement dans samansarde bien chauffée. Qu’on semesure, à la marche du temps et dessaisons, parce que l’énergie tient àl’adoucissement de l’ambiance, mêmelorsqu’elle est ingrate. Ce qui transformela vie en qualité. On ne grelotte plus, ons’en fout du niveau au-dessous ou au-dessus de zéro. Il fut un temps où l’onpensait que cela ne pouvait se réaliser enmontagne, c’est beaucoup trop cher,

c’est hors de prix, c’est pratiquementimpossible à faire du point de vue ducoût du mètre linéaire de cette énergie.Aujourd’hui que le gaz arrive au pluséloigné des villages, au plus haut pointde la Kabylie, que demander de plus.Rien, à part la paix et c’est un peu depaix que l’on offre aux citoyens, c’estl’intérêt de tous qui est satisfait et c’estprobable que l’on avance un peu plusavec ça. La région va avancer avec legaz. D’abord les maisons, ensuite lesateliers et usines. S. A. H.

Page 7: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

du jourMercredi 13 novembre 2019ACTUALITÉ6

DJURDJURA Explorations spéléologiques et archéologiques

Il fut aussi le lieu de prédi-lection des chercheur sscientifiques depuis la moi-

tié du XIXe siècle, lesquelsavaient entamé leurs explora-tions botaniques et géolo-giques. Dans ce sens, ces der -niers jours, une information acirculé comme une traînée depoudre dans le milieu scienti-fique national. Il s’agit de ladécouver te d’ossements d’oursbrun, en plein milieu du massifdu Djurdjura. C’est le fruitd’un tr avail d’explor ationsspéléologique et archéologiquemené par une équipe de cher -cheur s scientifiques, dir igéepar une professeure en archéo-logie venue d’Alger, MmeYasmina Chaid-Saoudi. Elleétait accompagnée par Far idaAït Hammou, professeurechercheuse en géologie, ainsiqu’une autre chercheuse spé-cialisée en paléontologie, ungéologue-archéologue, uneéquipe de spéléologues duClub d’Alger, sous la houletted’Amine Bouchama et sescompagnons, entre autres,

Lounès Méziane (guide demontagne), sans oublier l’équi-pe gestionnaire du Parc natio-nal du Djurdjura. «C’est le 18septembre dernier que la pre-mière mission d’exploration aété conduite. Après un travaillabor ieux qui a duré environdeux mois, des ossementspesant environ 15 kg ont été

découver ts à 20 m, au fondd’une grotte dénommée«Grotte de l’ours» à 1 650 md’altitude», confie un membrede l’expédition. Il est à signalerque la grotte en question n’estpas loin du lieu-dit Alma NathErgane, où la population avaitouver t une piste de force, il y apresque deux ans. C’est pour

cela qu’il est impérativementrecommandé d’éviter lesmitages et les fragmentationsouvrant la voie à toute formede dégradation, d’autant plusque cette chaîne montagneuseà car actère subalpin estmenacée par le réchauffementclimatique. Par ailleur s,d’après les membres de cetteéquipe, les ossements de cetour s sont composés d’uncrâne, de mâchoires à denti-tion bien conservée, un fémur,un tibia, des côtes et de petitsosselets. Les chercheurs esti-ment que c’est gr âce auxconditions microclimatiquesfavorables, aux fins fonds de lagrotte, que ces ossements ontété bien conservés. Ainsi, aveccette nouvelle découver te, cetteéquipe plur idisciplinaire vientde confirmer l’existence d’uneespèce animale de type grandmammifère, à savoir l’our sbrun, dans le Djurdjura. Enoutre, il y a lieu de rappelerque l’existence de cet animal aété confir mée, lor s d’unedécouver te d’ossements en1987, lorsque le crâne et les

ossements d’un ours ont ététrouvés dans une grotte duversant nord du massif centraldu Djur djur a, dit Kouker.Suite à cela, l’équipe de l’ex-Institut national agronomiqued’El Har rach (Alger ), aprèsdatation au car bone 14, enSuisse, est parvenue à l’identi-fication des ossements, qu’ellea attr ibués à cette espèce ani-male (ours brun). L’existenced’autres espèces animales dis-par ues du Djur djur a a étéaussi confirmée. On citera, parexemple, le lion de l’Atlas, lapanthère noire ou encore lemouflon à manchettes. Celaétant, c’est une découver tenotable à mettre à l’actif decette équipe, dévouée à sontravail minutieux et imprégnéd’un espr it coopératif. Cela adévoilé un autre secret propreau Djur djur a, en attendantd’autres missions de ce genre,sachant que des r ichessesarchéologiques et paléontolo-giques inestimables sontcachées dans cette immensechaîne montagneuse.

Amar Ouramdane

Depuis la nuit destemps, le Djurdjura

est un sitemythique qui

réserve à chaquefois des surprises,

en matière dedécouvertes.

Découverted’ossements d’ours brun

Pr YOUCEF BOUABDALLAH commente la situation économique du pays

«Une phase d’austérité sévère est à venir»L’économiste Youcef Bouabdallah

estime que l’absence de réformeséconomiques structurelles et profondesa mené le pays à une situation de«panne». «Il est sûr qu’une phased’austér ité sévère attend l’Algér ie dansle très moyen terme en raison du tempsper du, depuis 2014. Cette pér iodeaurait pu être mise à profit pour entre-prendre des réformes structurelles del’économie, au titre d’une dynamiquestr atégique de développement», aaffirmé M. Bouabdallah lors de sonintervention, hier, sur les ondes de lachaîne III de la radio nationale. Etd’ajouter : «Aucune mesure n’a étépr ise dans le cadre d’une réforme pro-

fonde et structurelle. On est toujoursdans l’attente. On a l’impression qu’onest tétanisés par ce proche avenir quiar r ive à grand pas». L’économise sou-ligne que le bilan tiré par les officiels«est alarmant», citant la déclaration duministre de l’Énergie qui avait fait étatde l’épuisement de 60% de réservesd’hydrocarbure. «On se retrouve dansun pays qui a complètement raté sonindustr ialisation et ses réserves sont envoie d’épuisement», a-t-il regretté. Sion continue comme ça, le PrBouabdallah a estimé que «dans dixans, on sera sur les genoux et le payssera très appauvr i». De ce fait, il a misl’accent sur l’urgence de mettre en

place des réformes. Pour ce faire, il asouligné l’impor tance de réaliser, enpremier lieu, un consensus avec l’en-semble des acteur s de la société.«Jusqu’à présent, le consensus qui a étéobtenu était grâce à la large distr ibu-tion de la rente pétrolière. L’État étaitle seul acteur, ce qui a fait énormémentmal. On sait aujourd’hui que l’État esten panne sur le plan financier et sapanne signifie une panne générale. Onest dans le rouge», s’est-il alarmé. Selonl’hôte de la radio, au niveau macroéco-nomique, «les indicateurs ne cor res-pondent en r ien au flux de l’économieréelle». «Si on veut réformer l’écono-mie, on doit aller dans la réalité de cette

économie et non pas seulement dans lesaspects financier s», a-t-il pr éconisé,précisant que la «magie» de la rentepétrolière a masqué les aspects réels del’économie au profit des aspects finan-cier s. «On attend que les financesaillent mal pour finalement découvr irque l’économie va moins bien qu’on nele croit», a-t-il noté. «La question qui sepose aujourd’hui, poursuit-il, est desavoir comment générer des flux finan-ciers cor respondant à la productivitér éelle de cette économie». «Ce quiamène, selon lui, aux chantier s deréformes à entreprendre nécessaire-ment lors des prochaines échéances».

Samira Saïdj

SOUR EL-GHOZLANE Affectation des logements sociaux

Les exclus en sit-in permanentLe dossier des 137 exclus des logements sociaux de

la commune de Sour El-Ghozlane, au sud de lawilaya de Bouira, ne cesse de prendre des propor-tions. Ainsi et après plusieurs actions de protestation,ces demandeurs de logements ont décidé de revenir àla charge en observant un sit-in permanant devant lesiège de la daïra de Sour El-Ghozlane, afin de récla-mer leur réintégration dans la liste des 661 bénéfi-ciaires. Les protestataires qui ont déjà passé deuxnuits à la belle étoile à proximité du siège de la daïra,se disent «victimes» d’une décision arbitraire de lacommission des recours de la wilaya, et aucune justi-fication ne leur a été fournie depuis le mois d’octobre

2018 : «Nous avons décidé d’installer un rassemble-ment permanant devant le siège de la daïra afin d’at-tirer l’attention des responsables locaux sur l’injusti-ce dont nous sommes victimes, mais aussi à proposdes situations lamentables dans lesquelles nousvivons. La major ité des 137 exclus de cette liste n’ontpas de logements et habitent dans des taudis ou dansdes baraques de for tune au cœur de la ville (…) lesélus de l’APC nous connaissent et connaissent nossituations. Malheureusement et malgré le soutien denos élus et de la population locale, les autor ités de lawilaya ne réagissent toujours pas et ils n’ar r ivent tou-jours pas à nous fournir une justification logique à

cette décision. Même le président de l’APW qui nousa reçus, n’a pas respecté ses engagements pour unesolution rapide à nos problèmes. Actuellement, nousne savons plus à quel saint nous vouer», ajoute-t-il. Àrappeler enfin que la liste des 661 bénéficiaires deslogements sociaux de cette commune a été affichée audébut du mois de septembre 2018, et pas moins de 137personnes ont été exclues par la commission desrecours de la wilaya quelques semaines après. À cejour et plus d’une année après l’annonce de la listedes bénéficiaires, les logements n’ont toujours pas étéattr ibués.

Oussama Khitouche

Page 8: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Les protestatairesont initié leuraction dans le but

de demander la répara-tion des chauffages de cetétablissement. Ils ontobser vé un r assemble-ment à l’intér ieur de l’é-cole et remis une pétitionaux autor ités concernées,en l’occur rence laDirection de l'éducationet l'APC. Les parentsd’élèves protestatairesont ainsi demandé lar épar ation r apide desappareils de chauffage etla fourniture du gaz uti-

lisé dans les cantines, enplus de la réparation desvitres cassées, a indiquéun membre del'Association des parentsd'élèves. La même sourcea assuré que les ensei-gnants de cette école sou-tiennent le mouvementde protestation et reven-diquent l' amélior ation

des conditions de scolar i-sation des élèves. «Parcette action, nous inter -pellons les différentespar ties afin de prendre ledossier de cet établisse-ment en char ge. C' estinjuste de voir des élèvesétudier dans des condi-tions inhumaines, enl’absence de chauffages

pendant cette pér iodeglaciale, ce qui représen-te un danger permanentpour eux», dir a unparent d'élève. Il est ànoter que les protesta-taires souhaitent sur toutla pr ise en charge rapidede leurs revendications.

Massinissa A.

Mercredi 13 novembre 2019 KABYLIE 7La

Kabyl

ie

un jour

Page 09 Page 10Page 08

H O R A I R E S des prières

Tizi-Ouzou 05:50 12:28 15:16 17:39 19:01FAJR DOHR ASR MAGHREB ISHA

Béjaïa 05:46 12:24 15:12 17:33 18:57Bouira 05:51 12:29 15:17 17:42 19:02

FRIKATFERAOUN BOUIRA

Les ambitions d’Ath Bou Yaghzar

Quatre milliardspour la réfectiondu CW35

Les œufs à… 380 DA le plateau !

BOUIRA École El Bachir El Ibrahimi

Un mouvementde protestationa été observé,avant-hier, par

les parentsd’élèves de

l’école primaireEl Bachir El

Ibrahimi de laville de Bouira.

Les parentsd’élèves protestent

Circoncision collective de 28 enfantsFête du Mawlid Ennabaoui

Profitant de la fête du Mawlid En-nabaoui, l’association Solidarité

sociale de Bouira, en collaborationavec l’association Ath El Kheir d’ElEsnam, a organisé une cérémonie àl’occasion de la circoncision de 28enfants. Ces derniers sont, pour rap-pel, issus de familles nécessiteusesde plusieurs communes de la wi-laya, à l’instar d’Aïn Bessam, ElMokrani et Souk El Khemis. La

cérémonie s’est déroulée au niveaude la salle des fêtes «Zahra Oum Ar-bain», sise à Aïn Bessam, en pré-sence des familles des enfants ainsique des représentants de l’APW deBouira, des APC d’Aïn Bessam,Souk El Khemis, El Mokrani, entreautres, et ceux de la Direction del’action sociale (DAS) et de la Di-rection de la santé et de la popula-tion (DSP). Cette opération de bien-

faisance et de solidarité a été cou-ronnée par la distribution de tenuescomplètes à l’ensemble des enfantsdans une ambiance festive, autourde plats et mets traditionnelspropres à la région d’Aïn Bessam.Les enfants ont aussi eu droit à des cadeaux et des jeux attractifs.M. A.

Retard dans le projet du gaz naturel

Naciria

Des villageois de Bouassem et Boumeraou dans lacommune de Nacir ia, à l’est de Boumerdès, sont

descendus dans la rue pour protester contre le retardmis dans la réalisation du projet du gaz naturel. Et pourse faire entendre, les villageois, en grand nombre, ontfermé la RN 12 à la circulation pendant plusieursheures avant de se dir iger vers le siège de la daïra qu’ilscadenassent durant toute la journée. Pour rappel, ceprojet inscr it en 2014 et lancé en 2018 n’est toujours pasachevé, alors que les autor ités locales avaient promis deraccorder les foyers en ce combustible avant l’ar r ivéede l’hiver. C’est au temps du wali Mohamed Salamanique son lancement a été effectué. A cette époque, l’ex-wali, qui visitait plusieurs régions, notamment CapDjinet et Chabet El Ameur, pour lancer des travaux deraccordement de près de 3 000 foyers au gaz naturel,avait déclaré que ce combustible sera généralisé pourtoucher tous les foyers. Peu de temps après, près de 300foyers seulement en ont bénéficié. Les autres attendenttoujours leur tour qui ne vient pas, en raison de l’ar rêtdes travaux de raccordement dans différents endroits.«Même le centre-ville manque de gaz naturel», selon unmilitant associatif. I. est à signaler que la fermeture dela RN 12 a causé d’innombrables embouteillages, encette pér iode de chutes de pluie ininter rompues. Z Youcef

Les collégiens réclament le transport scolaire

Chabet El Ameur

Les élèves du CEM Rabie Babassi dans la communede Chabet El Ameur ont observé une grève, avant-

hier, pour protester contre l’absence de bus de ramassa-ge scolaire. Ainsi, des meneurs ont interdit l’accès desélèves aux classes pour dénoncer cette situation qui lespénalise, notamment en cette pér iode hivernale. Dans cesens, les grévistes ont fait savoir qu’ils parcourent prèsde 10 km quotidiennement pour rejoindre les bancs del’école et ar r ivent dans les classes mouillés, ce qui lesempêche de suivre les cours. Dans cer taines classes, ondéplore même l’absence de chauffage. En outre, le CEMRabie Babassi, une ancienne caserne coloniale SAS, sedégrade de plus en plus et r isque de s’effondrer sur lesélèves. Les infiltrations des eaux de pluie sont légion etl’absence de cantine scolaire n’a fait qu’exacerber lecalvaire des collégiens. En ce qui concerne l’APC, elleavait mis à leur disposition un bus mais peu de tempsaprès, elle l’a retiré en raison du mauvais compor te-ment de cer tains élèves envers le chauffeur. Après pro-testation, le bus leur a été réaffecté et retiré peu detemps après avoir été vandalisé par des collégiens. Lesparents d’élèves ont alors été appelés à suivre r igoureu-sement leur progéniture. Le problème du transpor t sco-laire se pose avec acuité dans cette localité, en raison dumanque de bus au parc de l’APC et des pannes queconnaissent cer tains d’entre eux, toujours dans l’attented’être réparés. Z. Y.

Page 9: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Mercredi 13 novembre 2019BÉJAÏA8

Ighil Ali

Ce qu’attend Ighil de l’APC

Perché sur une colline, ilenregistre des insuffi-sances flagr antes, en

matière d'aménagement urbainnotamment. Ainsi, Ighil abr iteune cité de 150 logementssociaux, en sus des habitationsindividuelles. Le chemin quimène à ce faubourg est car ré-ment impraticable, car il n'a pasété réhabilité depuis plusieursannées. Bétonné seulement, àl' instar des autres ruelles quicommuniquent entre les pâtésde maison, cet accès qui monteprésente des crevasses et desfontes qui ne sont pas faites pourune circulation automobile oupiétonnière optimale. Quant àl'opération de raccordement decette par tie du village au réseaudu gaz de ville dont la mise enservice a bénéficié, dans un pre-mier temps, à un ensemble de802 foyers, en attendant le reste,sachant qu’il est prévu le bran-chement de plus de 4000 foyers,elle a laissé des traces sur ce che-

min. Et pour cause. Sa remise enl'état n'a pas été effectuée parles entrepr ises réalisatr ices. Enconséquence, cette voie a étéabîmée et des tr anchées malremblayées se creusent sur lesabords à mesure que les jours

s'égrènent et sur tout à la tombéede la pluie. Les eaux de pluies' accumulent alor s dans cesfossés rendant la circulationdangereuse à cause des aspé-r ités. Le drainage des eaux y fai-sant car rément défaut, les tor -

rents coulent à flots, étant donnéque ce faubourg est perché surune colline abrupte. A noter quece quar tier compte un CEM«Base 6» qui voit le défilementde centaines de collégiens auquotidien, empruntant un che-min délabr é et impr aticablepour rejoindre leur établisse-ment. Dans ce quar tier, il y estconstaté également des insuffi-sances en éclair age public etl'absence de trottoir s. En outre,Ighil compte une frange juvénileimpor tante, où les espaces deloisir s et de culture sont inexis-tants. Seul un ter rain vague ser tde lieu de jeux et de joutes foot-ballistiques. Cependant, à encroire des jeunes de ce quar tier,ce ter rain devait être aménagéen stade de proximité, commepromis par l'APC. Mais saconcrétisation tarde à voir lejour. Les jeunes réclament ainsila r éalisation d'un foyer dejeunes pour meubler leur sheures creuses.

Syphax Y.

Situé à 93 km au sud-ouest de laville de Béjaïa, Ighil

est un quartierpopuleux qui surplombe le

chef-lieu communal d'Ighil Ali.

Quatre milliards pour la réfection du CW35Une enveloppe financière de l’ordre de

quatre milliards de centimes vientd’être allouée par la Direction des travauxpublics de Béjaïa (DTP) pour la réfectiondu CW35, reliant la commune de Feraounà la RN75. C’est ce qu’a annoncé, derniè-rement, le maire de Feraoun, au grandbonheur des usager s de cette route,laquelle se trouve dans un état lamen-table. «La DTP a consacré un montantavoisinant quatre milliards de centimespour la pr ise en charge de la réfection duCW35. C’est un grand soulagement pourles usagers de cet axe routier, qui s’estamplement dégradé», a déclaré l’édile

communal. Par ailleurs, il convient derappeler que la semaine dernière, lestranspor teurs de voyageurs de la commu-ne de Feraoun ont observé une grève dedeux jours, les 27 et 28 octobre, pourréclamer la réhabilitation du CW35 qu’ilsempruntent quotidiennement. Ce tronçonroutier menant de la RN75 à hauteur deBouhatoune jusqu’à la ville de Feraounest dans un état déplorable, ont affirméces transpor teurs, qui craignent d’endom-mager leur s véhicules. For t heureuse-ment, cette action de protestation destranspor teurs assurant la ligne Feraoun -Béjaïa et Feraoun - Amizour a abouti à un

résultat. Néanmoins, le désir du maire deFeraoun est que le CW35 bénéficie d’uneopération de modernisation. En plus deson revêtement en béton bitumineux, cemême responsable a sollicité l’inscr iptiond’un projet de modernisation de cetteroute, en prévoyant son élargissement.«Le budget alloué actuellement par laDTP est destiné à effectuer des travaux derevêtement en goudron pour rendre cettevoie pr aticable. Toutefois, nous avonsémis le souhait qu’elle soit modernisée etélargie», a-t-il affirmé.

Salma B.

Feraoun

Le prix du poulet reprend son envolEn l’espace de quelques

semaines, le pr ix de lavolaille a augmenté d’unemanière ver tigineuse. La vian-de blanche a enregistré uneenvolée spectaculaire, en s’af-fichant à 380 DA le kilo, augrand dam des petites bourses.Une tendance haussière quisemble échapper à tout contrô-le. En effet, l’absence d’unsystème de régulation des pr ixa ouver t des brèches aux spé-culateurs sans scrupules, quin’hésitent aucunement à dépe-cer à blanc les pauvresconsommateurs. Ainsi, le kilode poulet de chair est devenuplus cher, en passant de 260DA à 380 DA, puis 400 DA, et

ce en l’espace de quelquesjours. Quant au pr ix des œufs,ils ont suivi la même tendancepour atteindre 390 DA le pla-teau de 30 unités. L’œuf estdésor mais proposé chez lesdétaillants à 15 DA, de quoidonner le tour nis auxménages. D’ailleurs, ces der -nier s sont confrontés à unefrénésie des pr ix qui touchemême les produits sur lesquelsils se rabattent habituellement,car jusque-là abordables. «Lepr ix du poulet reprend sonenvol et met la mercur iale enfolie», ironise un quinquagé-naire venant acheter un pouletà l’occasion de la fête duMawlid Ennabaoui. Le poulet

de chair s’est résolu à escala-der la mercur iale, quoiquecette dernière ait disparu denos marchés depuis longtemps,en ces temps où d’aucunsinterprètent comme ils l’enten-dent le concept de la libéralisa-tion des pr ix. De ce fait, auniveau de la plupar t des mar-chés et autres boucher ies deSidi Aïch, on affiche des pr ixdéfiant toute logique, affirme-t-on. «Le poulet évidé etemballé est proposé à 390 DAle kilo», s’offusque un père defamille. A cause de cela, lesfamilles à faible revenu, déjàpr ivées de viande rouge à lon-gueur d’année, se voient égale-ment inter dire la viande

blanche avec ce pic de pr ixsurprenant et inattendu. Invitéà donner son avis sur les rai-sons de cette envolée du pr ixdu poulet, un boucher inter -rogé s’est de suite lancé dansune longue sér ie de justificatifsdont les plus impor tants sont àses yeux la «baisse de l’activitédes aviculteurs, en cette pér io-de automnale, mais aussi etsur tout la réticence de beau-coup d’éleveurs de poussins àpoursuivre leur activité, s’abs-tenant de tr availler en cespér iodes d’imbroglio. Ainsi,beaucoup de fournisseurs deviandes blanches ont cesséleur s activités momentané-ment, engendrant un dérègle-

ment du marché de la volaille,où les pr ix ne suivent plus lafameuse règle de l’offre et de lademande. Du côté des avicul-teurs, les raisons avancées sontpr incipalement «la cher té dupoussin dont le pr ix a enregis-tré une envolée, passant de 30à 120 DA», comme l’a expliquéun aviculteur de la communed’Akfadou. D'autres pr étex-tent que c'est l'augmentationdu coût de production ainsique la baisse de l'offre et leretour à la consommation dupoulet en grande quantité quiont influé sur les pr ix du mar-ché.

Bachir Djaider

Sidi Aïch

Projet d’unréfectoirepour l'écolede la ZHUN

Le secteur de l'éducationdans la commune de

Seddouk connaît des fortunesdiverses. Et pour cause. Danscette municipalité, qui compteune vingtaine de villages etbourgades et une dizaine d'é-coles primaires, des insuffi-sances sont constatées danscertaines écoles, comme lemanque d'aménagement et l'ab-sence surtout de demi-pension.A l'exemple de l'école primaireRachid Ikhenache, sise dans laZone d'habitat urbaine nouvelle(ZHUN), laquelle manque decantine scolaire, pénalisantlourdement les élèves. Unedéfection qui n'est pas sansconséquences sur la scolarité etle rendement des enfants scola-risés, contraints de prendre unrepas froid à midi. Néanmoins,cela ne devrait pas s'éterniserpuisque les autorités commu-nales de Seddouk ont décidé deprendre en charge cette carence,qui met à mal des enfants dontl'âge varie entre 6 et 11 ans.Ainsi, selon une source del'APC, un projet pour la dota-tion de cette école d’une demi-pension a été inscrit. D’ores etdéjà, un avis de consultation aété rendu public pour la réalisa-tion d’un réfectoire qui faitdéfaut dans cet établissementscolaire ouvert, il y a quelquesannées. Dans le même contexte,il est projeté la réalisation dedeux classes en extension, au profit de l'école primaireMohand Arezki Beldjoudi.Cette opération, dont un avis deconsultation a été lancé récem-ment, permettra de gagner del’espace, au profit de cetteécole qui accuse un sureffectifen matière d’élèves à cause del'insuffisance du nombre declasses.S. Y.

Seddouk � ���������� ��

Page 10: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Àpeine les r ésultats du concour sRabah Aissat du village le plus

propre de la wilaya annoncés, où le villa-ge Bou Yaghzar a décroché la neuvièmeplace, les membres de son comité ont déjà

dévoilé leur s projets en per spective." Après avoir eu le huitième pr ix l'an der -nier, nous avions déjà réalisé de nom-breuses opér ations. Cette neuvièmeplace, nous l'avons eue grâce à tous leseffor ts faits par les villageois. Pour cettedernière édition, il y a eu 57 villages par -ticipants mais la qualité a été de trèsbonne facture. C' est pourquoi nousn'avions obtenu que la 9° place. D'ores etdéjà, nous commençons nos projets dansla perspective d'une troisième par ticipa-tion si les conditions de prendre par t auconcours ne changent pas d' ici là" , diraen premier lieu Kamel Zemouche, prési-dent du comité de village. Dans une viréeau village, nous avons constaté qued'autres opérations y ont été concrétisées.Il s'agit de l'aménagement des trottoir sde la route pr incipale qui traverse le vil-lage, l'emplacement d'une signalisation

numér ique sous la passerelle qui relie lesdeux mosquées, l' ancienne (DjemaâKelaâ) et à la nouvelle, la réception d'unebibliothèque du village, l'aménagementd'un manège où les enfants du villagepour ront se détendre... En outre, lesmembres du comité regrettent que lecentre de tr i sélectif et de compostagen'ait pas pu être réalisé. " Nous lui avonsdégagé 60 millions de centimes. Mais il aun peu tardé. Pour le moment, l'entrepr i-se est retenue. Il sera lancé incessam-ment. En tout cas, tout est prêt" , dira deson côté le trésor ier du village. Nos inter -locuteurs estiment que si ce centre de tr i-sélectif avait été réalisé, ils auraient peut-être obtenu une place plus honorable. Leprésident du comité de village énonceraensuite les projets à réaliser avec l'argentde cette neuvième place. " Tout d'abord,nous commencerons par finaliser les

aménagements des places publiques etdes trottoir s notamment de la route quitraverse le village. Puis, nous projetonsun autre manège plus impor tant au lieu-dit Thakarouchth Oudali, enchaînera-t-il. " Il sera plus grand parce que le ter -rain est spacieux et puis il sera à côté dela fontaine. Le plan est déjà prêt" , expli-quera-t-il. Par ailleurs, les membres ducomité comptent réaliser un parking àl' intér ieur du village afin d'organiser leflux de véhicules notamment lors de lacélébration des événements et des fêtesdu village. " Nous réaliserons ensuite ladalle de la nouvelle mosquée" , fera savoirle président du comité de village. BouYaghzer est l'un des villages les plusimpor tants de la commune avec ses 5 000habitants dont 1 290 adhérents ayantdépassé l'âge de 19 ans.

Amar Ouramdane

Les ambitions d’Ath Bou YaghzarFRIKAT Le village est classé 9e au concours Rabah Aïssat

Mercredi 13 novembre 2019 TIZI-OUZOU 9

BOUZEGUÈNE Rachid Oudali, maire, parle de la consécration de Sahel

«Les trois étapes du succès»

Sahel dans la commune deBouzeguène (sud-est deTizi-Ouzou), a fini par

rempor ter le Pr ix Rabah Aissatdu village le plus propre de lawilaya, en r écompense auxeffor ts de ses habitants en matiè-re de préservation de l’environ-nement et d' enjolivement del'espace public. Trois kilomètresséparent la ville de Bouzeguènede Sahel. Le village est acces-sible par une route qui descend.Les toits et ter rasses des pre-mières maisons, cer néesd’arbres et de plantes ornemen-tales, pointent en contrebas de laroute pr incipale. " AnsufYisswen ar Tadar t n Ssahel"(Bienvenue au village de Sahel,en tamazight), lit on sur unebanderole suspendue entre unfiguier et un olivier, à l’une desentr ées de ce gr and village.L’emblème national y est gran-dement déployé. Des pots deplantes décor atives auxfeuillages et fleurs aux couleurschatoyantes sont alignés le longde la sente donnant accès au vil-lage, ouvr ant une processioninter minable de mer veilleuxpays ages. Propreté, entretien,embellissement, se conjuguent àtous les temps au village Sahel. Acroire que celui-ci vient toutjuste de faire sa toilette telle-ment il " respire" la propreté.Des affiches appelant au respectde l’environnement et rappelantla valeur des déchets recyclables

sont collées un peu par tout surles façades et les por tails desmaisons. Des poubelles pourdifférents types de déchets et descendr iers urbains sont aussi ins-tallés à tr aver s les ruelles etplaces publiques du village.Deux membres du comité de vil-lage, Chebini Youcef et Tar ikBoudia, confient que le " déclic"écologique s’est produit en 2014,année à par tir de laquelle les3.000 habitants de Sahel ontdécidé de s’engager concrète-ment dans une démarche de pré-ser vation de l’environnementpour améliorer leur cadre de vie.

Comment est-onarrivé à une gestionefficace des déchets

Le Pr ix du village le plus propre,décerné mercredi dernier parl’Assemblée populaire de wilaya(APW), est la consécration decinq années de dur labeur, d’en-gagement de toute une commu-nauté villageoise sur la voie de lapr éser vation de l’environne-ment, avec ses moments d’es-

poir, d’hésitation, de recommen-cement mais jamais d’abandonvu la détermination à se prendreen charge pour s’offr ir un cadrede vie meilleur et laisser un envi-ron nement sain aux générationsfutures, ont obser vé MM.Chebini et Boudia. Pour leshabitants de ce grand village quis’étend sur 50 ha, situé à environ600 mètres d’altitude et bordédans sa par tie basse par le HautSébaou, la tâche n’était pas faci-le. La détermination des villa-geois et sur tout leur union etespr it de solidar ité et d’entraide,ont permis de surpasser toutesles difficultés pour devenir " lesambassadeurs" de l’environne-ment pour l’année 2019. Le pré-sident du comité de village,Rachid Oudali, qui est aussi leprésident de l’Assemblée popu-laire communale (APC) deBouzguène, a expliqué qu’il afallu passer par trois étapespour ar r iver à une gestion " effi-cace des déchets" . " Nous avonsd’abord fait le tr i pendant uneannée au niveau d’un seulecentre, avant d’opter pour descentres de tr i de proximité dans

les quar tier s, afin de mieuxgérer cette opération et de res-ponsabiliser les familles. Cesder nières effectuent le tr i àdomicile et les déchets recy-clables sont vendus à un récupé-r ateur " , a-t-il dit. Puis, uncentre ar tisanal d’incinérationdes déchets ultimes a été réalisépar les habitants et quelque 300composteurs ont été installés àtravers le ter r itoire du village.L’un de ces composteurs visitéest celui installé à El Hara AthRamdane, au milieu d’un jardinoù les plante s aromatiques,mar aîchères et or nementalesprolifèrent, nour r ies par le com-poste produit. " Ce système degestion a permis d’éradiquer les10 décharges sauvages de Sahel,de r éduire la quantité desdéchets de deux tiers, et d’assu-rer une rentrée d’argent pour lemouvement associatif grâce à lavente des déchets recyclables àun récupérateur" , se sont féli-cités MM. Chebini et Boudia. Laprotection de l’environnementoccupe tout un chapitre dans lachar te du village Sahel, a souli-gné M. Chebini qui a observé

qu'" après plusieur s étapes etexpér iences dans le domaine dela protection de l’environne-ment, le village est parvenu à seprendre en charge d’une maniè-re efficiente en incluant le cha-pitre environnement et hygiènedans sa char te" . Dans ce cha-pitre, l’entreposage anarchiqued’ordures en dehors des centresde tr i de proximité est prohibé etsanctionné. De même, le dépôtde matér iaux de constructionsur la voie publique et le piqua-ge du dallage des rues pour tra-vaux sont soumis à l’autor isa-tion du comité de village. Pour lapréservation des sources et fon-taines du village, la char te duvillage interdit le lavage de toutenature à l’intér ieur des fon-taines, la vidange de bassins estpar ailleurs str ictement interdi-te, a indiqué M. Chebini qui apr écisé que des " br igadesver tes" sont installées du rantles différents événements sedéroulant au village ou durantles vacances pour veiller à lasalubr ité publique. Pour incul-quer l’amour de la nature auxenfants, le comité du villageSahel a créé un jardin pédago-gique. Chaque 21 jours, les ché-rubins de 5 à 15 ans sont admisau niveau de ce jar din-écolepour apprendre à faire pousserdes plantes ainsi que le greffage(d’oléastres notamment). Lesenfants y découvrent aussi àquoi ser t le compostage produitdans le village. " Nous leur expli-quons que c’est un excellent fer -tilisant pour le sol et qui n’estpas nocif pour la santé commeles engrais chimiques. Notre butet de former une génération res-pectueuse de l’environnement,consciente des dangers des pro-duits chimiques (tr aitementsphytosanitaires, désher bants,engr ais), ont insisté MM.Chebini et Boudia. Histoire d'af-firmer que l'attachement à later re est aussi une affaire depédagogie...

D’uneagglomération

entourée d’unedizaine dedéchargessauvages

au «statut» de village

le plus propre.

Page 11: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Mercredi 13 novembre 2019BOUIRA10

EL-ESNAM Bidonville de la cité du 1er Novembre

Les habitants en attente de relogement

Cette cité du 1erNovembre est en réalitéun bidonville dans

lequel vivent trente cinqfamilles en attente d’un reloge-ment. Au tout début de l’opé-ration de recasement, il y avait64 familles et 29 avaient béné-ficié d’un logement dans lesbâtiments neufs de la ville d’ElEsnam. Cependant les autresrésidents ont préféré demeu-rer sur place pour bénéficierd’un lot de ter rain afin d’y ér i-ger leurs maisons : «Nous vou-lons rester sur le ter rain pourconstruire nos propres loge-ments. Nous avons déposé nosdossiers au niveau des servicesde la daïr a de Bechloulconformément à la procédureexigée par les autor ités locales.Cependant, malgré de nom-breux déplacements aupr ès

des responsables, la situationdemeure bloquée par des len-teurs administratives», déclareun des r ésidents soulignanttoutefois la bonne volonté duchef de daïr a qui n’a pasménagé ses effor ts pour accélé-rer la procédure. «L’annéeder nière, en date du 12novembre 2018, une commis-sion r éunie par le chef dedaïra, a rendu public son rap-por t disant que chacun d’entrenous bénéficierait d’un lot deter rain sur le site d’une super -ficie de 120 m2 en plus d’uneaide sociale de 700 000 dinars.

Nous attendions que le P/APCd’El Esnam nous convoquepour parachever la procéduremais aucun signe. C’est le chefde daïra de Bechloul que nousavons sollicité une fois de pluset qui nous a confirmé la déci-sion de l’ensemble des servicesconcernés par cette affaire»,explique M. Hamouche necomprenant pas le retard dansle traitement de leurs dossiers.Ces habitants estiment avoirsuffisamment patienté et récla-ment l’application de la déci-sion de la commission pourentamer rapidement les tra-

vaux de leurs demeures. Enattendant, ils doivent se prépa-rer à affronter un hiver quis’annonce r igoureux avec lesaléas du climat en plus desrats, des serpents et autres ver -mines qui pullulent dans unecité délabrée sans assainisse-ment au milieu de la boue etdes hordes de chiens er rants.Les citoyens de ce quar tierd’El Esnam affirment avoirinterpellé une fois de plus lewali de Bouira pour prendreles mesures urgentes qui s’im-posent.

Hafidh B.

Les habitants de la cité du 1er Novembred’El-Esnam

se plaignenttoujours de la situation

de précarité qu’ils endurent.

Dans le cadre de lalutte contre la

criminalité sous toutes ses formes, la sûreté dewilaya de Bouira aeffectué 349 descentesdurant le mois d’octobredernier, visant desquartiers, des placespubliques, les marchés,ainsi que les stations debus et voies ferrées.L’opération a permis decontrôler 4.825 personneset 3.837 véhicules. 80dossiers de justice ont étéétablis à l’encontre de 56 personnes qui ont étéprésentées devant lestribunaux, 24 pourpossession de kif traité et psychotropes pourconsommationpersonnelle, 32 autrespour port d’armesblanches prohibées.L’opération a aussi permisl’arrestation de huitpersonnes recherchées.De son côté, la PJ de lasûreté de wilaya deBouira a, durant la mêmepériode, traité 287affaires, impliquant 229personnes dont 45 ont été mises en détentionprovisoire. Parmi lesaffaires, 96 sont relativesaux atteintes auxpersonnes, impliquant 85 personnes, cinq ont été placées en détentionprovisoire pour diversdélits, (coups et blessures prémédités,menaces, injures, etc.)Et 93 affaires relativesaux atteintes aux biens, impliquant 44personnes, dont 20 ont été placées en détentionprovisoire pourdégradation de biend’autrui, vols, etc. Parailleurs, 13 affairesrelatives aux volsqualifiés ont été traitéesimpliquant dix personnes,toutes placées endétention provisoire.S’agissant des affairesrelatives à la drogue, lesmêmes services de lapolice judiciaire de lasûreté de wilaya deBouira ont traité 43affaires, 13 pour vente et 31 pourconsommation de drogue impliquant 51personnes parmilesquelles dix ont étéplacées en détentionprovisoire.M’hena A.

Sûreté de wilaya

Huit personnesrecherchéesarrêtées !

La mercuriale s’affole

Depuis plusieurs semaines les pr ix desfruits et légumes ne cessent de gr im-

per pour atteindre des sommets rarementégalés. Au niveau du marché couver t de laville de Bouira, le constat est sans équi-voque, l’abondance de la production exis-te mais les pr ix eux n’ont r ien d’attractifs,bien au contraire. ‘’Nous ne pouvons quesubir le diktat des commerçants qui affir -ment eux-mêmes avoir acheté leurs mar-

chandises hors de pr ix …nous n’avons pasd’autre alternative que de nous approvi-sionner en petite quantité en espérant quela mercur iale redevienne abordable, maiscela fait plus d’un mois que les pr ix stag-nent et même augmentent pour cer tainslégumes dont on ne peut se passer en cettesaison‘’, disent des consommateurs ren-contrés dans cet aire de négoce. Il est vraiqu’en voyant la pomme de ter re à 60 DA,les oignons à 50 DA, la salade à 80 DA, lacourgette à 100 DA ou encore la carotte à80 DA, on se demande comment ces pro-duits maraichers cultivés en abondance àtravers la wilaya de Bouira, notammentdans les plaines des Arr ibs de la régiond’Ain Bessem ou encore sur les ter res fer -tiles du plateau d’El Esnam, puissent affi-cher des pr ix aussi excessifs. Les pr ix desfruits son également inabordables avec lesbananes à 250 DA, les premières orangesde Kadir ia à 300 da, ou encore les pommesà 250 DA. Les dattes les plus belles senégocient entre 600 et 1300 DA le kg.Auprès des étals des viandes blanches,c’est également la ruine avec le poulet quicaracole à 350 DA le kilo et le plateau

d’œufs qui affiche 380 DA ! Pour lesprotéines, inutile de voir du côté desviandes rouges qui sont affichées à 1 800DA le kg. Pour tant, et de l’avis des ser -vices agr icoles de la wilaya de Bouira, leslégumes et les viandes blanches produits àtravers la wilaya de Bouira sont en abon-dance. Bouira est toujours en tête du pelo-ton en matière de production de viandesblanches, œufs, pomme de ter re… mais decette abondance, aucune répercussion surles pr ix pratiqués dans les marchés. Parexemple, il existe un complexe avicoledétenant plusieurs unités à El Esnam,Bouira, Taghzout, Ain Bessem et dont lesproduits bruts, tels les œufs ou le pouletsont distr ibués à travers plusieurs wilayasdu centre sans par ler des produits trans-formés tels le pâté ou autres charcuter iesfines dont la réputation a séduit même lesgros clients étatiques. Mais là encore,aucune explication ne peut convaincre decette hausse ver tigineuse des produitsissus de l’aviculture qui persiste encore aulendemain de la fête du MawlidEnnabaoui.

H. B.

Les œufs à� 380 DA le plateau !

Page 12: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

La générale de la nouvelle piècedu théâtre régional Kateb

Yacine intitulée «Anag wis 7» (Le7ème étage), un texte de MohamedMouhoubi et la mise en scène deMassinissa Hadbi, en tamazight, aeu lieu dimanche dernier. Cette nou-velle pièce a eut un succès dupublic assez nombreux en dépit dufroid et de la pluie. Au palais de jus-tice, se retrouvent par hasard cinqpersonnes qui avaient rendez-vousavec le juge (rôle joué par le jeuneAziz Soudad), dont le bureau estsitué au 7ème étage d'un bâtiment.Yacine Saci, dans le rôle du prolé-taire, Sadek Yousfi (banquier),Malik Fellag (le détrousseur),Zoulikha Talbi assurant la missiond'une journaliste et HamzaMachmèche dans le rôle du notable,du religieux aux yeux du monde.Pour accéder à l'intérieur de l'ascen-seur, l'agent de sécurité, BelkacemAmala, leur demande s'ils avaientréellement rendez-vous avec le jugeet les oriente vers l'ascenseur dontla porte s'ouvre et s'engouffrent.Quelques minutes plus tard, l'ascen-seur s’arrête suite à une panne élec-trique. Les occupants, exaspérés parla panne qui a trop duré, commen-cent à discuter. Chacun dévoile sessecrets. Le prolétaire, père de famil-le, se plaint car sa femme est mala-de et n'arrive pas à subvenir auxbesoins de ses enfants, ajouter àcela les médicaments qui se fontrares et des médecins qui augmen-tent les tarifs des consultations...C'est la mal vie auquel font face lescitoyens au quotidien. Le banquier,à son tour, avoue qu'il aime l'argentet la belle vie et promet un loge-ment à l'agent de sécurité. Le casd'une coopérative est cité. Le terrainappartenant à l'ensemble du village(machmal), est squatté par lenotable et de surcroît un religieux,avec la complicité du banquier. Lesdocuments sont falsifiés. Ledétrousseur avoue qu'il avait dérobél'argent de la caisse de la mosquéepour le distribuer aux pauvres. Il necroit en rien dans ce monde pourriplein de menteurs et d'hypocrites. Il vient d'être libéré de prison etcontredit les propos du notable et dubanquier, notamment. La journalis-te, elle, promet de tout divulguermais vite soudoyée par le banquier.Le ton monte, la colère aussi. C'estl'énervement. Le notable assène uncoup de canne à la tête du voleur, lebanquier l'achève en l'étranglant. Etc'est à ce moment-là que le courantélectrique s'est rétabli. Le juge faitson apparition. Il constate qu'unvisiteur manque à l'appel et chacunrejette la balle sur le voisin. C'est leprolétaire, donc le peuple, qui prendle risque de dénoncer les assassins.Il est engagé par le juge pour soncourage de dire la vérité. Au retour,l'ascenseur se détache des câbles ettous les occupants trouvent la mort.C'est le verdict. Le staff a com-mencé à travailler la pièce depuis le3 octobre dernier. Une tournée estprévue à travers la wilaya.M A Tadjer

Ses parents, Saïd Ben Akliet Oussik Fatma, ont-ilseu conscience qu' ils

venaient d'enfanter un génie dela musique? Il s' intéresse trèsjeune à la musique champêtrede sa région natale (la Kabyliemar itime) si bien que sa flûtede berger le conduira au pianoet aux rapsodies. En 1919, il futpr is en charge par le peintreécossais le Comte Fraser Ross,le voisin des Iguerbouchen à laCasbah d'Alger, après qu' il eutdécelé en lui la graine d'ar tistelors d'une audition d'élèves del'école protestante de solfège.Ross possédait son atelier ducôté de la rue de Toulon, dansla Casbah, situé tout près dudomicile familial de MohamedIguer bouchen. Le comteanglais s' intéresse à lui etl'adopte en fils spir ituel. Il déci-de d' embarquer avec lui lejeune prodige, apr ès avoirobtenu l'accord de ses parents.Le petit Iguer bouchen futébloui par son nouveau cadrede vie grandiose et féer ique.Son nouvel environnement lesubjugua et décupla son coura-ge et sa per sévér ance pourfructifier son talent. C'est avecle professeur Levingston de la "Royal Academy of Music "qu' il appr it la théor ie musicaleet aborda les études de l'har -monie. Après des études assi-dues en Grande Bretagne, sonindéfectible protecteur, Roth,décida de le pousser plus enavant, aux limites de laconnaissance musicale de sontemps. Il l'emmena avec lui àVienne, en Autr iche, alor splaque tournante des grandsorchestres philhar moniques.Le jeune Iguerbouchen y suivitdes études d'harmonie et decontrepoint avec l'émér ite pro-fesseur Alfred Grunfeld. Sestalents furent confirmés et ova-tionnés. En 1925, alors qu' iln'avait que 18 ans, il donna unconcer t grandiose à Bregenz,sur le lac de Constance où ilexécuta ses magnifiquesœuvres, parmi lesquelles deux

rapsodies mauresques sur desthèmes spécifiquement algé-r iens, qui furent très appré-ciées. Après trois années d'é-tudes, nanti de plusieur sdiplômes, il revint revoir sesparents à Alger. Il ne devait pasy séjour ner longtemps. Sestalents avaient été appréciés unpeu par tout à travers le mondeet en par ticulier par uneimpor tante firme de films encoproduction qui le chargea decomposer une par tition musi-cale pour un film intitulé" Aziza" . Cela devait être pourlui le début d'une ascensionver tigineuse dans le domainede la composition de musiquesde films. De 1930 à 1934, il seconsacr a à la compositiond'œuvres symphoniques. Maisil dut bientôt y renoncer pourcomposer la musique d'uncour t métrage sur la Casbah,intitulé " Dzayer" . Ce film nemanqua pas d'attirer l'atten-tion de cer tains producteurs. Ilrevint pour tant à ce genre decompositions quand Duviviersollicita son concours musicaldans la réalisation du célèbrefilm Pépé Le Moko en collabo-ration avec Vincent Scotto. En1934, Iguerbouchen fut admis àla Société des auteurs et com-positeur s et, dans la mêmeannée, comme membre de laSociété des auteur s dr ama-tiques. Après la musique de«Pépé Le Moko», il écr ivit en1937 pour le film en couleurs" Ter re idéale " consacré à laTunisie.

À la découvertede belles voix

L'année suivante, en 1938, ildécouvr it à Par is un chanteur,qui devait faire par ler de lui,Salim Hilali, la bête de scènedes grands cabarets or ientaux.Après l'avoir formé, il lui fit

enregistrer une cinquantainede chansons dont la popular itéfut indéniable. Au cour s decette même année. Andr éSarouy réalisa le célèbre film«Kaddour à Par is». Cette foisencore Iguerbouchen en com-posa la musique dont le succèsdevait sur passer les autresœuvres à tel point qu' il attiral'attention vive des Anglais. Eneffet, à cette époque, la grandefirme internationale la MGM(Metro Goldwyn Mayer) l' invi-ta à Londres pour la généraledu film «Casbah», ver sionamér icaine de «Pépé LeMoko». La BBC l' invita à dir i-ger une de ses œuvres sympho-niques. Il présenta la troisièmer apsodie mauresque pourgrand orchestre symphonique.L' interprétation qu'en donnaIguerbouchen, qu’on dut pré-senter comme un Russe «IgorBushen» déchaîna le publicanglais. Au début de l'année1940, il composa des par titionspour une vingtaine de cour tsmétrages pour la firme JeanMercier. En 1945, il composeune centaine de mélodiesd'après les poèmes des Mille etune nuits de Rabindr anathTagore. Dès la fin des hostilitéset après la victoire des alliés surle fascisme, il repr it ses acti-vités musicales. Il écr ivit lamusique du film populaire«For t de la solitude» de GinaManès ainsi que «École forai-ne» de Jacques Severac. Aucours de cette même année,Iguer bouchen fut nommésociétaire définitif de la Sociétédes auteurs et compositeurs demusique. Le ministère del' Infor mation du gouver ne-ment français de l'époque luiconfia la création de la chaînekabyle à la Radio par isienne.Infatigable, il ne se donnaaucun répit. Dès la dernièrenote de la composition musica-le de son dernier film, il repr it

le vaste champ des symphonies.Il composa alor s «Kabylia»,une symphonie pour orchestreet «Saraswati», un poème sym-phonique, «Danse devant lamor t», un ballet et deux rhap-sodies kabyles pour gr andorchestre dont " Attas isebragh fellam " . Une quaran-taine d' émissions littér airesor iginales d'une durée de tren-te minutes intitulées " Chantsd'amour de l' Islam" furent dif-fusées sur la chaîne Par is-Interainsi qu'une quar antained'autres sous le titre «Cabaretsd'Or ient» dans lesquels évoluason illustre élève Salim Hilaliqui influencera des générationsd'ar tistes judéo-arabes. Il écr i-vit la musique d'un ballet inti-tulé " Fer r ier Or ientaler " quifut réalisé à l'ORTF de Par is. Ilréalisa également, avec la colla-boration de Max de Rieux quiécr ivit le texte, une autre œuvreintitulée «La mor t d'AbouNouas et de Salama, son épou-se». Après la composition d'unecinquantaine de chansonskabyles pour son talentueuxélève Far id Ali, alors directeurar tistique de l'AKA (AntenneKabyle et Arabe) à l'ORTF dePar is, il réalisa un poème sym-phonique pour gr andorchestre. Pas moins de quatrevingt musiciens interprétèrentce poème intitulé «Une nuit àGrenade», qui fut dédié au Roidu Maroc. En 1953, ce fut lacr éation du concer to pourpiano et grand orchestre sym-phonique «La Rhapsodie algé-r ienne», qui obtient de grandsapplaudissements lor s desreprésentations. Iguerbouchen,ce par fait polyglotte, fut initié àla littérature par Alber t Camusqui fut entre 1930 et 1934 sonami intime. Il fut élève du pro-fesseur Destaing de l'école deslangues or ientales de Par is de1939 à 1942 pour les languesberbères chleuh, chaoui, tama-cheq. Sa soif inextinguible desconnaissances musicales desdiver ses r égions d'Algér iel'amena jusqu'aux confins duHoggar et l' inspir a dans denombreuses compositionstirées de thèmes touaregs, dansune sér ie d'émissions musico-ethnologiques aux ELAK. En1956, le musicologue universa-liste est rentré au pays pour seconsacrer, à Alger, aux émis-sions r adiophoniques sur lesmusiques amazighe, arabe etoccidentale. Iguer bouchendécède dans la plus gr andeindifférence le 21 août 1966 dessuites d'un diabète. Il n’avaitque 59 ans.

Ali B.

Mercredi 13 novembre 2019 CULTURE 11

Évocation

Iguerbouchen, l'undes plus grands

compositeursalgériens, est néle 13 novembre

1907 à AïtOuchen, dans

la communed’Aghribs, dans larégion d'Azeffoun

(Tizi Ouzou).

Il y a 112 ans naissaitIguerbouchen...

TIZI OUZOU Théâtrerégional Kateb YacineAnag wis 7 très applaudie

Page 13: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Les Algér iens n’oublie-ront pas de sitôt la 94eminute de la rencontre

face au Nigér ia lors de la 1/2finale de la CAN 2019.Quarante millions d’Algér iensattendaient la délivr ance etelle est venue du capitaine etdu meilleur joueur de la sélec-tion. Dans un entretienaccor dé à Fr ance Football,Riyad Mahrez revient endétails sur son coup franc quia fait exploser de joie les mil-lions d’Algér iens à travers lemonde. « Le coup franc ? Monpremier réflexe, c'est de regar -der le temps sur l'écran dustade. Là, je lis qu'on est à la94e. Je me dis que le coupfranc est par fait pour moi, queje dois me concentrer avec uneidée en tête. Je voulais le moinsde personnes possibles autourdu ballon. Mais en Algér ie,dans ce genre de situation, toutle monde la sent, tout le mondeveut tirer (r ires). Il y a YoucefBelaïli qui vient à côté de moi,puis je crois que c'est BaghdadBounedjah. Je lui dis : “pars,c'est moi qui vais tirer...” Jedemande quand même àYoucef de rester pour que lesNigér ians pensent qu' il allaitéventuellement fr apper. [...]Au dépar t, je veux la mettresous le mur et là je vois cejoueur qui s'allonge der r ière.C'est lui qui change tout. Surle coup, je me dis que c'estmor t par-dessus le mur côtéopposé du gardien, et c' estmor t en dessous du mur àcause du joueur. Il ne resteplus que le côté du gardien. Àpar tir de là, je savais que c'é-tait jouable mais il fallait queje me concentre sur mon gesteet que je la mette for t. Et c'estpar ti... [...] J ' étais per suadéque j'allais faire quelque chosede for t à la CAN. J e meconnais, quand j'enchaîne lesmatches, je peux marquerbeaucoup de buts, faire despasses décisives et être tout enhaut. En Égypte, j'ai eu marevanche » a-t-il affir mé.

Riyad Mahrez s' est confié,auprès de France Football, surles conditions de son dépar tavor té de Leicester en 2016.Arsenal le voulait, mais lesdir igeants des Foxes l'ont rete-nu contre son gr é. " J ' étaisvr aiment fr ustr é" , lâchel'Algér ien, qui a finalementpr is la direction deManchester City en 2018.

«J’ai perdu 2 ans à Leicester City»Parmi les héros de LeicesterCity, champions d'Angleter recontre toute attente en 2015-2016, seul N'Golo Kanté a puplier bagages vers une grosseécur ie au mercato suivant. Lemilieu de ter r ain a rejointChelsea. Les autres stars desFoxes, elles, n'avaient pas eudroit à un billet de sor tie. Acommencer par RiyadMahrez, sacr é joueur del' année par ses pair s.Aujour d'hui à Manchester

City, l'Algér ien est revenu surcet épisode qui lui laisse enco-re un goût amer. " Apr èsl'année du titre, si j'étais par tidans une top équipe, ça n'au-rait plus été la même histoire.Pour moi, il est clair que j'aiperdu deux ans au très hautniveau" , explique d'entrée levainqueur de la CAN 2019. AArsenal, Arsène Wenger vou-lait absolument le milieuoffensif. " C'était presquefait" , se r appelle RiyadMahrez dans France Football.Mais il manquait l'accord deson employeur. " Leicester m'abloqué. Ils m'ont dit ' tu nepars pas, tu ne pars pas !'" ,raconte-t-il. " J 'étais vraimentfrustré. Ce n'est pas facile, depasser de meilleur joueur dePremier League à élémentd'une équipe qui se bat pourson maintien" , poursuit l'an-cien Havr ais. Il lui a falluattendre deux ans et le merca-to estival 2018 pour enfin quit-ter le club et rejoindre

Manchester City, qui adéboursé 68 millions d'eurospour s'attacher ses services." J 'ai perdu deux ans ! Parcequ'au lieu d'ar r iver à 27 ans àCity, j'aurais pu y être à 24, 25ans" , insiste le Fennec.

«Faire un bon match, ça ne suffitpas avec Guardiola»

Dimanche, dans le cadre dumatch au sommet de laPremier League, ManchesterCity et Pep Guardiola se sontinclinés à Anfield Road (3-1)face à une équipe de Liverpoolqui prend donc ses distancesau classement. Grâce à leursuccès, les Reds comptentdésormais 9 points d'avancesur les Champions en titre etréalisent une excellente opéra-tion. Resté sur le banc tout aulong de la rencontre, RiyadMahrez a évoque notammentla r igueur et le professionnalis-me demandés dans un club dustanding de ManchesterCity." Le vestiaire d'un grandclub, c'est une autre réalité. Ilfaut se battre non-stop. Lerelâchement n'est pas toléré.Je vais davantage chercher leschoses, parce que si tu ne lefais pas, tu sais très bien qu'unautre jouera à ta place. Faireun bon match, ça ne suffitplus, il faut faire de très, trèsbons matches tout le temps.C'est ça Manchester City. Sivous faites un très bon matchsans être décisif, on va pondé-rer votre per formance. Alorsque si vous faites des matchesmoyens avec des stats, on vadire que vous êtes un très bonjoueur..." , a confié celui qui aété Champion d'Afr ique avecl'Algér ie l'été dernier, avantd'évoquer la mentalité de sonentraîneur Pep Guardiola.

RIYAD MAHREZ, capitaine des Verts

«En Égypte, j’ai eu ma revanche»

Le capitaine de lasélection nationale,

Riyad Mahrez, estrevenu sur son

magnifique coupfranc en

demi-finale dela CAN 2019 face

au Nigéria.

FRANCE 13e journée de Ligue 1

Trois Algériens dans l’équipe-type Trois internationaux algér iens ont été choisis

par le journal L’Equipe dans le onze-typede la 13e journée du championnat de Ligue 1française. Il s’agit d’Alexandre Oukidja, gar -dien du FC Metz, Youcef Attal, latéral droit del’OGC Nice, ainsi que l’attaquant deMontpellier, Andy Delor t. Les trois Algér iens sesont distingués avec leurs clubs respectifs. Lepor tier Oukidja a été pour beaucoup dans lematch nul ramené de Lille avec ses nombreusesinterventions (0 - 0). Attal, et malgré le nulconcédé à domicile face à Bordeaux (1 - 1) a étél’auteur d’une belle prestation ce qui lui a per -mis de figurer dans le onze-type de L’Equipe.Idem pour Delor t, qui a été double passeur face

à Amine et désigné homme du match (3 - 0).Pour sa par t, l'attaquant algér ien de l'AS Saint-Etienne, Ryad Boudebouz, a contr ibué à la vic-toire des siens, ce soir, face au FC Nantes enoffrant une passe décisive sur le dernier but.L'ancien joueur de Sochaux a offer t à son coé-quipier, l'attaquant gabonais, Denis Bouanga,le but de la victoire à la 67e minute de jeu en lelançant dans le dos de la défense. L'attaquantalgér ien a ensuite cédé sa place une minute plustard. Du côté du FC Nantes, le championd'Afr ique algér ien, Mehdi Abeid, est resté surle banc durant l'ensemble du match. Au final lavictoire est revenue donc à Saint Etienne sur lescore de 2-3 pour son déplacement à Nantes.

Mercredi 13 novembre 2019 SPORT 21

Mercato

Neymar ne lâchepas le Barça

Durant des mois, la théorieselon laquelle la presse

catalane exagérait avec lesenvies de départ de Neymar (27ans) avait bonne presse dans lacapitale française. Mais après de longues semaines de silence,le directeur sportif du ParisSaint-Germain, Leonardo, avaitconfirmé dans les colonnes duParisien que son compatrioteavait bien demandé à quitter leschampions de France en titrepour rentrer au FC Barcelone.Une version que le principalintéressé avait confirmée ausortir de son premier match enL1 de la saison avec Paris contreStrasbourg (1 - 0). « Tout lemonde sait que c’était un souhaitde partir, je le voulais, je l’aibien dit et répété mais je ne vais pas rentrer dans les détailsdans ce qui est arrivé lors desnégociations. Les personnes quisont ici dans le club savent cequ’il s’est passé ». Depuis,Neymar a tourné la page dumercato et se concentrepleinement sur ses objectifspersonnels et collectifs. Sur le terrain, l’internationalauriverde s’est d’ailleurs montréirréprochable en marquant 4 buts lors de ses 5 apparitionsen championnat sous le maillotrouge et bleu. Et face auxmédias, le natif de Mogi dasCruzes s’évertue désormais àrépéter qu’il se sent bien à Pariset qu’il donnera tout pour leclub. De là à affirmer que sesenvies de départ ont disparu ? A vrai dire, il est aujourd’huidifficile d’affirmer que Neymarretentera sa chance l’étéprochain. D’ici là, énormémentd’événements peuvent seproduire et il ne faut pas oublierque Paris ne compte sûrementpas devoir gérer les possiblesdéparts conjugués du Brésilien et de Kylian Mbappé. Sauf quepour la presse catalane, Neymarva bel et bien chercher à plierbagage. « Neymar insiste », titremême Mundo Deportivo sur saune du jour. Outre son litigejudiciaire avec le Barça, que leBrésilien chercherait à arranger,le quotidien local indique que la star du PSG a profité de sesderniers voyages à Barcelonepour y rencontrer certainsjoueurs du Barça comme Arthuret leur réaffirmer son envie derevenir au Camp Nou. Mais cen’est pas tout. L’Auriverde setrouvait également à la fêted’anniversaire de la femme deLuis Suarez. A cette occasion, il aurait là encore répété sesvelléités de départ aux cadresblaugranas. Info ou intox ? MDconclut en affirmant que le butdu joueur est désormais de toutcartonner avec le PSG, etnotamment le match de Liguedes Champions face au RealMadrid, pour démontrer à tous et au Barça qu’il est de retour.

Page 14: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Que l’équipe gagne ou perde, il y a tou-jours des pseudo-suppor ter s n’ayant

r ien à voir avec le spor t roi et le spor t toutcour t qui se «défoulent» sur l’entraîneurMounir Dob, son adjoint Arous et sur cer -tains joueurs, en proférant à leur encontredes insultes et injures. Une situation déliran-te qui agace tout le monde. A cet effet, lestade communal Mohamed Der r adji deSour El Ghozlane est devenu invivable. Lehic dans tout cela, c’est que leur équipe, quiévolue dans le Groupe Centre-Ouest de laDivision inter-régions, est en phase de réali-ser un très bon début de Championnat,sachant qu’elle occupe la première placeavec 23 points (sept victoires, deux matchsnuls et zéro défaite). Néanmoins, les déra-pages de ce groupuscule de pseudo-suppor-ters, lors des deux dernières rencontres dis-putées à domicile, face à Boumedfaa et CRZaouia, ont fait réagir l’administration duclub de l’antique Auzia, qui a affiché sonsoutien total et indéfectible au coach et à sonassistant, sans oublier les joueurs ciblés parce qu’ils ont qualifié de «pseudo-suppor-

ters». Compte tenu de cette situation, l’ad-ministration a pr is une sér ie de mesures, àcommencer par interdire l’accès au stadeaux mineurs non accompagnés par un adul-te y compr is les jeunes évoluant dans lespetites catégor ies du club à condition qu’ilssoient accompagnés par leur entraîneur. Enoutre, l’accès au stade sera payant à par tirdu prochain match face à Oued Fodda. Pour

ce faire, les responsables du club sollicitentle soutien et l’aide des vér itables suppor tersdu club d’El Mokhtar ia pour la mise enœuvre de leurs décisions, afin pour protégerle club et bar rer la route aux pseudo-sup-por ters qui por tent préjudice à l’EntenteSour El Ghozlane et la déstabilisent.

M. A.

Les basketteuses algériennes du GS Pétroliers ont pris la 3e place du Championnatarabe des clubs féminin, en s'imposant devant les Jordaniennes du Chabab Faheys 65

à 59, en match de classement disputé lundi à Meknès (Maroc). La finale du tournoi, pré-vue à partir de 17h00, oppose les Tunisiennes de l'ES Cap-Bon aux Libanaises du Clubde Beyrouth. Les Pétrolières s'étaient inclinées en demi-finales face au club libanais deBeyrouth sur le score de 70-84. L'autre représentant algérien dans cette compétition,Husseïn-Dey Marines, a été éliminé en quarts de finale par l'ES Cap-Bon (69-75). Neufclubs de six pays arabes ont pris part à cette compétition. Il s'agit de l'Algérie, de laTunisie, du Maroc, du Liban, de la Jordanie et des Emirats arabes unis.

Samedi der nier, jour duMawlid Ennabaoui, il y aeu de belles retrouvailles

entre les anciens joueurs et dir i-geants du MB Bouira à l’occa-sion de la commémoration du72e anniversaire de la créationdu club par feu HassanSidhoum, un jour du MawlidEnnabaoui de l’année 1947.C’est l’Association des anciensspor tifs du Mouloudia (AASM),présidée par Yahia Kadi, quiétait der r ière cette organisationet cérémonie qui s’est dérouléeau niveau de la salle de l’OPOWRabah Bitat. Ce fut en présenced’anciens joueurs et dir igeantsdu MBB, entre autres, le fils dufondateur du club, LamineSidhoum, Tahar Aït Kar a,Belaid Hchaichi, Tahar Zadi. Lenouveau DJ S, RayaneMohamed, et le maire deBouira, Mohamed Larbi, étaientégalement présents. Cette céré-monie conviviale a été suivie depr ises de parole pour retracerl’histoire de la création de ceclub mythique qui, malheureu-sement, patauge, aujourd’hui,dans la Division inter-régions.Par la suite, un match gala entreles joueurs a été organisé, quiétait très plaisant à suivre. Lenouveau DJS de Bouira dira àcet effet : «C’est un honneurpour moi de par tager cemoment avec d’anciens footbal-leurs à l’occasion de la commé-moration du 72e anniversaire

de la création du Mouloudia deBouir a, l’un des clubsmythiques de la wilaya. C’estune belle tradition où j’auraissouhaité voir les autres catégo-r ies du MB Bouira pour par ta-ger ce moment et rencontrer lesanciens du club». De son côté,Mohamed Lar bi a affir mé :«C’est un moment de retrou-vailles entre les membres de lafamille spor tive du Mouloudia.Je salue cette initiative émanantde l’AASM et l’hommage renduà son fondateur, feu HassanSidhoum. Nous avons rencontréà l’occasion les anciens joueurs,nos pères, des noms ancrés dansla mémoire des Bouir is.» De soncôté, Lamine Sidhoum, fils dudéfunt Hassan Sidhoum, a tenuà saluer le maire de Bouira pourle soutien appor té à l’organisa-tion et la réussite de cet événe-ment ainsi que le directeur del’OPOW pour la réussite de cemémor ial. Quant à Yahia Kadi,président de l’Association des

anciens spor tifs du MBB, il atenu de rendre hommage à l’en-semble des joueurs qui ont por téle maillot du Mouloudia depuissa création, en 1947 : «Nousavons choisi cette année d’orga-niser ce mémor ial, le jour duMawlid Ennabaoui qui coïncideavec la date de la création duclub. Je tiens ainsi à remerciertous ceux qui nous ont aidés, àl’instar du P/APC de Bouira, dudirecteur de l’OPOW et du DJS,pour la réussite de cet événe-ment.» Et de pour suivre :«Notre but est de rassemblerl’ensemble des joueur s ayantpor té le maillot du MBB depuissa création, en 1947, à ce jour.»En ce qui concer ne BelaidHechaichi, 1er S/G du MBBouir a postindépendance etancien S/G du CR Belouizdad, ilest revenu, lui aussi, sur l’histoi-re du club fondé par feu HassanSidhoum qu’il a qualifié de«grand homme au grand cœur».Il enchaînera : «C’est chez lui

que le MBB a vu le jour, en pré-sence d’un groupe de pionniers,à l’instar de Tahar Hafsaoui, SiAmeur, Bellal, Chami, HadjAthmane. C’est AbdelazizDjelouah, S/G du club, qui aécr it les statuts d’engagementayant été remis entre les mainsdu Dr Francis pour l’affiliation.J ’ai eu le pr ivilège et l’honneurd’assister à tout cela. A l’époque,il y avait une grande équipe quicommençait à par ticiper dansles inter s-quar tier s et lesChampionnats scolaires.Malheureusement, cela n’a duréque deux années (...). Et aprèsdeux années d’absence, il y a euune fusion entre le Mouloudia etle BAC pour voir naîtrel’USFNB, composé de joueursfrançais et algér iens. L’équipe aréussi à accéder en 1re Division.En 1952, elle s’est mise en berneet une année plus tard, la plu-par t des joueur s ont rejointd’autres clubs. C’était le cas deDjaafar Sidhoum, Doufi,Mokrane, Abbad, les deux frèresGaya et moi-même. Nous avonsrejoint l’équipe de Dr aâ ElMizan, alors qu’Aït Kara estpar ti jouer à Rouiba. En 1954-1955, le Mouloudia renait de sescendres. En 1955-1956, suite àl’appel du FLN, à l’instar desautres équipes, le club a ar rêtétoute activité spor tive. En 1962-1963, il revient sur la scène foot-ballistique. Malheureusement,force est de constater qu’aujour -d’hui, 72 années après sa créa-tion, le MBB, comme c’est le casdu football national, végète tou-jours. Voir aujourd’hui le clubpatauger dans une division infé-r ieure fait mal au cœur. Avec lesinfr astructures spor tives dontdispose Bouir a, on pour r aitfaire une équipe digne de cenom, comme à notre époque.»

M’hena A.

Mercredi 13 novembre 2019SPORT22

MB BOUIRA Mémorial Hassan Sidhoum

Belles retrouvailles ! Cette cérémonieconviviale a étésuivie de prises

de parole pourretracer l’histoirede la création de

ce club mythique.

Entente Sour El Ghozlane

Des pseudo-supporters s’en prennent à Mounir Dob

BASKET-BALL Championnat arabe des clubs féminins

Le GS Pétroliers termine 3ème

Le nouveausystème decompétitionadopté

Le nouveau système decompétition de la

Nationale 1 de handball(hommes) proposé par laFédération algér ienne dela discipline (FAHB) serafinalement appliqué,alors qu’il été rejeté ini-tialement par la plupar tdes clubs concernés, a-t-on appr is lundi de cetteinstance. Du coup, la pre-mière journée du cham-pionnat aura lieu le 22novembre en cours, aprèsavoir été fixé initialementpour le 8 du même moisavant qu’elle ne soitrepor tée pour la raisonsuscitée. Et pour mettretout le monde d’accordautour de ce système, laFAHB a convoqué, auniveau de son siège, lesprésidents des 20 forma-tions concernées pourune réunion qui a eu lieudimanche et au cours delaquelle les plus réticentsont fini par valider lanouvelle formule de lacompétition, précise-t-on.A cet effet, les pension-naires de la Nationale 1seront scindés à troisgroupes au lieu de deux,comme ce fut le casjusque-là, alors que lesdeux premiers de chaquepoule animeront les play-offs en fin d’exercicedans une ville, qui seradéterminée ultér ieure-ment avec comme enjeules deux billets donnantaccès à l’Excellence. Pourleur par t, les derniers auclassement de chaquegroupe rétrograderontautomatiquement enNationale 2, tandis queles avant-derniers joue-ront les Play-Down auterme desquels le troisiè-me au classement accom-pagnera les trois reléguésprécédemment enNationale 2, explique-t-on. Les trois groupessont constituées comme

suit: -Groupe Centre :CS Bir Mourad Raïs,CRB Alger Centre, IRBMadania, HBC El Biar,TRB Bab El Oued, EHBAïn Taya, Nadit Alger. -Groupe Ouest : MCOran, O Maghnia, CHTOran, CSHB Adrar, JSKabylie, RC Arbaâ. -Groupe Est : NRBDjamila, OC EmdjazEdchiche, AB Bar ika, IR Bouteladja, CRE AlHarrouch, CRB Ngaoues,MC Djamaâ.

HANDBALLNationale 1

Page 15: QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION - …...autre que l’Algérien Adel Amrouche. «Peu importe la nationalité de l'entraîneur, on apprend à connaitre son adversaire avant de l'affronter

Mercredi 13 novembre 2019 SPORT 23

QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATIONédité par SARL

La Dépêche de Kabylieau capital de 300.000 DA

DIRECTEUR DE LA PUBLICATIONIDIR BENYOUNES

RÉDACTION-ADMINISTRATIONMAISON DE LA PRESSE TAHAR-

DJAOUT01, RUE BACHIR ATTAR - ALGER

E-MAIL :[email protected]

Tél. : 021 66.38.05Fax : 021 66.37.88

PUBLICITÉTél : 021 66.38.02

BUREAU DE TIZI OUZOURue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt ARédaction :

Tél : (026). 12. 26. 77Fax : (026). 12. 26. 48

PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70

BUREAU DE BGAYET

Route des Aurès,bt A

Tél. : 034 16.10.45Fax : 034 16.10. 46

BUREAU DE BOUiRAGare routière de

BouiraLot n°1 - 2e étage

Tel. : 026 73. 02. 86Fax : 026 73. 02. 85

IMPRESSIONSIMPRAL

DISTRIBUTIOND.D.K.

PUBLICITÉ ANEPLA DÉPÊCHEDE KABYLIE

LES DOCUMENTS,MANUSCRITS OUAUTRES ET LESLETTRES QUI

PARVIENNENT AUJOURNAL NE PEUVENTFAIRE L’OBJET D’UNE

QUELCONQUERÉCLAMATION

Siège social :Rue Abane Ramdane

cité 60 Lgts Bt A. TIZI-OUZOU

CB BNA ROUIBAN° 641-0300-300-149-11

LIGUE 1 MCA - JSK ce soir à 18h45

Un classico à grand enjeu

Un match très impor tantpour les deux équipes.Le vieux club algérois,

qui totalise 20 points, mise surune victoire ce soir pour renfor -cer son capital de points.Ambitionnant de jouer le titrecette saison, les poulains ducoach Casoni ne jurent que parla victoire face aux Kabyles :«C’est vrai qu’on voulait jouerle match à Bologhine, car le 5juillet r epr ésente un dangerpour les joueurs. Mais mainte-nant que le match est pro-grammé au 5 juillet, on jouerapour la gagne comme on le faitpour chaque match. Cer tes, onn’est pas à 100% de nos moyensaprès le long voyage qu’on aeffectué, mais on affrontera laJSK avec la ferme intention deglaner le gain du match», adéclaré le coach mouloudéen.Le vieux club algérois veut doncs’offr ir la JSK pour confirmersa bonne santé cette saison. LaJSK quant à elle est dans l’obli-gation de réussir un bon résul-tat pour éviter l’implosion.Apr ès trois défaites face àl’ASO, au CSC et à l’USMBA,

et une seule victoire face àl’ESS, lors des quar tes derniersmatchs, le club kabyle doitgagner ce soir. C’est ce qu’ad’ailleur s souligné le coachVelud avant le dépar t de l’équi-pe pour Alger : «Il ne faut pasqu'on perde ce match. Tout lemonde attend ce classico qui estune occasion pour nous derebondir. Il faut qu'on donnetout pour revenir avec un bonrésultat. Il faut être des guer -r iers sur le ter rain pour ne pas

décevoir encore une fois nossuppor ters. On affrontera uneéquipe qui a le vent en poupecette saison, mais on a lesmoyens de la contrer chez elle.Il faut tirer les leçons de nosdéfaites précédentes si l'on veutrebondir », assèner a-t-il auxjoueurs. Côté effectif, la JSKsera pr ivée ce soir des servicesde son milieu de ter rain, JubaOukaci, qui souffre d’une bles-sure au pied. Il sera probable-ment remplacé par Addadi mis

sur le banc lors du précédentmatch face à l’USMBA. Lecoach Velud a égalementrécupéré le jeune Tafni rétablide sa blessure. Avec la disponi-bilité de presque tous lesjoueurs donc, l’entraîneur auraplusieurs choix pour composerson 11 ce soir face au doyen.Toutes les car tes seront utiliséespour piéger le doyen chez lui.Ce qui est le souhait des sup-por ter s kabyles attendus enmasse pour assister à cetteconfrontation tant attendue etredoutée en même temps. Ladélégation kabyle a r allié lacapitale, hier apr ès-midi. Lestaff technique kabyle a pro-gr ammé pour hier soir uneséance d’entraînement à Algerpour permettre aux joueurs derécupérer du voyage. Velud aappor té les derniers réglages,en demandant à ses poulains derester concentrés et viser unbon résultat. Les coéquipiers deTizi Bouali sont très déterminésà réussir une belle opération etpr éser ver leur s chances dejouer le titre, comme le souhai-tent les dir igeants, à leur tête leprésident Mellal.

M. L.

Le MCA recevra la JSK ce soir à

18h45 au stade du5 Juillet, pour le

compte de la10ème journée

du championnatde Ligue 1.

Coupe de la CAF

Le PAC dans le groupe D

LIGUE 2 Mehdi Kadri, attaquant du MO Béjaïa

«On n’a plus le droit à l’erreur»Accosté au stade de l’Unité maghrébine, le

virevoltant attaquant desCrabes, Mehdi Kadri, parle

dans cet entretien de la dernière victoire acquise

devant la JSMS et de lasuite du Championnat.

La Dépêche de Kabylie : Avec du recul,quel commentaire faites-vous sur lesuccès remporté face à la JSM Skikda ?

Kadri Mehdi : Vu la physionomie de la ren-contre et le rendement du groupe, je pensequ’on mér ite amplement cette victoire.Cer tes, on n’a pas bien débuté la par tie,mais le plus impor tant dans ce genre derencontres est d’avoir empoché les troispoints qui vont nous hisser au classementgénéral.

N’avez-vous pas douté même à la fin de la première mi-temps qui s’est achevée sur le score de 0 à 0 ?

Non, parce qu’on savait qu’un match dure90 minutes et qu’à tout moment, on peutmarquer des buts. Le coach aussi s’est

entretenu avec nous dans ce sens, nousdemandant de rester concentrés jusqu’aucoup de sifflet final de l’arbitre. Dieu merci,on a gagné cette par tie ô combien impor-tante pour nous.

Pourquoi cette rencontre était si importante ?

On devait la gagner, car on n’a jamaiscumulé trois bons résultats de suite, cettesaison. Donc, après le nul de Saïda, on étaitdans l’obligation de rempor ter la par tiepour se rapprocher plus du peloton de tête,avant que l’écar t commence à s’élargir.Comme on veut jouer l’accession, on n’aplus le droit à l’er reur à domicile, tout enessayant de glaner des points à l’extér ieur.J ’espère que ce sera le début d’une nouvel-le étape de bons résultats.

Comment évaluez-vous le parcours du MOB, jusqu’à maintenant ?

Notre parcours est tout juste moyen et onpouvait faire mieux. Cer tes, on a fait leplein à domicile mais ça reste insuffisantpour une équipe qui veut jouer l’accession.On est 7e au classement avec un matchretard et si l’on ar r ive à l’empor ter, on seraà un point du 4e, synonyme d’accession. En

tout cas, on essayera de rester sur cettecourbe ascendante, afin de nous rappro-cher plus des objectifs du club.

Demain, vous allez affronter l’O Akbou pour le compte du 3e tour régional de la Coupe d’Algérie.Comment abordez-vous ce match ?

Ce sera sûrement un match difficile, mal-gré la différence de paliers, sur tout quedans dans ce genre de rencontres, leséquipes des paliers infer ieurs affichent unegrande volonté et font tout pour gagner.Mais le plus impor tant pour nous est de nepas sous-estimer l’équipe d’Akbou et de laprendre tr ès au sér ieux pour espérerdécrocher le ticket qualificatif pour le pro-chain tour. On a eu déjà l’occasion d’af-fronter l’OA, lors d’une rencontre amicale,et j’affirme qu’elle renferme de bons élé-ments, qui peuvent s’imposer dans lespaliers supér ieurs. En tout cas, cette par tiesera une grande fête entre deux équipessœurs de la même wilaya. Un derby quidr ainer a cer tainement un nombreuxpublic. Espérons qu’il se déroulera dans unfair-play total. Que le meilleur gagne !

Propos recueillispar Z. H.

Le Paradou AC connait sesprochains adversaires en

Coupe de la CAF après le tirage au sort qui s'est déroulé hier auCaire. Les Algériens seront dans legroupe D avec les ivoiriens de SanPédro, les Marocains de l'USAgadir et les Nigérians deEnyimba. Le tirage au sort de laphase de poules de la Coupe de laConfédération africaine defootball, effectué hier au siège dela CAF au Caire, a réparti les 16équipes qualifiées sur les quatrepoules suivantes : Poule A : FCNouadhibou (Mauritanie), RangersInternational (Nigeria), PyramidsFC (Egypte), Al-Masry (Egypte).Poule B : Bidvest Wits (Afriquedu Sud), Ennasr (Libye), DjolibaFC (Mali), Horoya AC (Guinée).Poule C : RS Berkane (Maroc),DC Motema Pembe (RD Congo),Zanaco (Zambie), ESAE FC(Bénin). Poule D : San Pedro(Côte d'Ivoire), Hassania Agadir(Maroc), Enyimba FC (Nigeria),Paradou AC (Algérie). Lapremière journée de la phase depoules aura lieu le 1er décembreprochain. Les deux premiers dechaque poule se qualifient pour les quarts de finale.

PRÉ-HONNEUR BÉJAÏAMise à jour du calendrier

Opération rachat pour l’AS Oued GhirEn match de mise à jour de la

deuxième journée duchampionnat Pré-honneur de laLigue de football de la wilaya deBéjaïa, l’AS Oued Ghir reçoit, cetaprès-midi à 15h00 sur le terraindu stade Baccaro de Tichy,l’Olympique Tazmalt. C'est dos au mur que les ex-Réunionnaisentameront cette rencontre, avec la ferme intention d’empocher lestrois points mis en jeu, pour seracheter notamment après leurdéfaite face au FE Tazmalt et ledernier nul à domicile face auWRB Ouzelaguen. Les garsd’Oued Ghir devront mettre lesbouchées doubles pour tenter devenir à bout de leur adversaire qui ne se présentera certainementpas en victime expiatoire maiss'efforcera de réaliser un bonrésultat. Pour rappel, l’ASOG esten cinquième position avec 4points et une meilleure attaque dugroupe avec 6 buts inscrits en troismatchs joués, alors que l’OST estlanterne rouge avec 1 pointseulement en deux rencontresjouées.Tahar H.