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RAFAEL SREGELBURD MARCIAL DI FONZO BO / ÉLISE VIGIER

RAFAEL SREGELBURD MARCIAL DI FONZO BO / … · Né en 1970, Rafael Spregelburd est l’un des représen-tants les plus brillants d’une nouvelle génération de dra-maturges argentins

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RAFAEL SREGELBURDMARCIAL DI FONZO BO / ÉLISE VIGIER

GÉNÉR IQUETexte Rafaël Spregelburd

Mise en scène Marcial Di Fonzo Bo Elise Vigier

Avec Judith ChemlaJonathan CohenMarcial Di Fonzo BoSol EspechePierre MailletFelix PonsClément SibonyElise Vigier

Traduction Marcial Di Fonzo Bo Guillermo Pisani

Dramaturgie Guillermo Pisani

Scénographie Yves Bernard

Lumières Yves BernardBruno Marsol

Musique Etienne Bonhomme

Costumes Pierre Canitrot

Perruques et maquillagesCécile Kretschmar

Régie généralePatrick Le Joncourt

Régie lumièresBruno Marsol

Régie sonManu Léonard

Régie vidéoRomain Tanguy

Régie plateauCésar Chaussignand

Assistant mise en scèneAlexis Lameda

Stagiaire mise en scèneLouise Dudek

HabilleuseLaurence Revillion

Production Théâtre des Lucioles, Rennes.

En coproduction avec le Festival d’Avignon 2011, le Théâtre de Nîmes, l ’Hippodrome-scène nationale de Douai, le Festival d’Automne à Paris, la MAC Créteil, le Théâtre du Beauvaisis-Beauvais, Le Maillon, Théâtre de Strasbourg-scène européenne, le Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines-scène nationale, le TGP, centre dramatique national de Saint-Denis, le Festival delle Colline Torinesi CARTA BIANCA programme Alcotra coopération France-Italie, l ’Institut français de Barcelone Avec le soutien du Festival GREC 2011 de Barcelone, du CENTQUATRE-Paris et de la société HighCo Le Théâtre des Lucioles est soutenu par la Direction Régionale des Affaires Culturelles de Bretagne, le Conseil Régional de Bretagne, le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine et la ville de Rennes.

Durée : 2h15

En français et en espagnol surtitré en français

TA R IF S L OC AT IONDe 5 à 30 €

20 › 24 novembre 12

RAFAEL SREGELBURD / MARCIAL DI FONZO BO ET ÉLISE VIGIER

DAT E S

BOR D DE SCÈNE Rencontre avec l’équipe artistique le mercredi 21 novembre à l’issue de la représentation

mar 20 nov 20h mer 21 nov 20h jeu 22 nov 20h

ven 23 nov 20h sam 24 nov 20h

Place Joannès Ambre 69004 Lyon - Adm. 04 72 07 49 50 - Loc. 04 72 07 49 49 - Fax 04 72 07 49 51 - [email protected] - www.croix-rousse.comLe Théâtre de la Croix-Rousse, association loi 1901, est conventionné et subventionné par la Ville de Lyon, la Direction Régionale des Affaires Culturelles Rhône-Alpes, la Région Rhône-Alpes et le Conseil Général du Rhône. Licences d’entrepreneur de spectacles 1-1054499, 2-1054500, 3-1054505. Siret n° 313 915 019 00050. APE 9001Z.

Sonia Araujo 04 72 07 32 90

[email protected]

Justine Ben Lagha 04 72 07 49 54

[email protected]

Contacts presse

Téléchargez dossiers et photos HD identifiant & mot de passe : pressetxr

www.croix-rousse.com

Véritable cluedo inventif, enjoué et efficace, L’Entêtement est le dernier volet de l’Heptalogie imaginée par l’argentin Rafael Spregelburd à partir de La Roue des Sept péchés capitaux de Jérôme Bosch.

Planté dans le terreau historique de la guerre d’Espagne, L’Entêtement met en jeu plusieurs langues : le valencien, le castillan, l’anglais, mais aussi une langue artificielle, le "katak", inventée par le personnage central dans le but de simplifier les rapports entre les peuples. Fable morale, la pièce pose la question politique du langage, de l’identité, du nationalisme et du débordement idéologique qu’il peut engendrer.

A l’instar du tableau de Bosch, ce spectacle signé Marcial di Fonzo Bo et Elise Vigier est un puzzle complexe, impossible à cerner d’un seul coup d’œil. Tout dépend de l’endroit où l’on pose son regard. Trois fois nous allons vivre les mêmes heures en les découvrant d’un point de vue différent. Grâce à une scénographie astucieuse, directement inspirée du cinéma, le spectateur est ainsi plongé au cœur d’un suspense dramaturgique permanent qui le pousse à devenir enquêteur, attentif à déjouer les mauvaises pistes afin de comprendre les événements et leur enchaînement.

L’EntêtementR A FA EL SPR EGEL BUR D / M A RCI A L DI F ON Z O BO / ÉL ISE V IGIER

© Christophe Raynaud De Lage

CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected]

Autant en emporte le temps ...1939, une petite ville près de Valencia, dernières heures du dernier jour de la guerre civile espagnole où les catholiques réactionnaires s’opposent aux républicains. Le commissaire de police, bon père de famille, est un bien étrange personnage : franquiste, néanmoins humaniste et linguiste. Il a inventé le “katak ”, langage universel censé simplifier les rapports entre les peuples. Ici on parle cette langue mais aussi le français, l’espagnol ou le catalan, mais Babel ou magie du théâtre : tout le monde comprend. Roman feuilleton ou polar ? Spirale du temps ou vision fractale de l’univers ? Trois fois nous allons parcourir les mêmes heures vues d’une pièce différente de la maison du commissaire Jaume Plane. Cela pour chercher “la liste”, Graal ou pièce à conviction, bref prétexte à ce théâtre d’une intelligence et d’un humour rares.

Cet Entêtement de l’auteur argentin Rafael Spregelburd est un défi à toute définition. La pièce est classiquement dramatique avec intrigue, suspense et personnages, mais incroyablement fantastique avec glissement des mots et du temps. Le spectateur devient enquêteur, attentif à rassembler toutes les pièces du puzzle. Elise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo, créateurs du Théâtre des Lucioles qui ont mis en scène ce texte, nous laissent, avec une grande virtuosité et une malice amusée, dans l’énigme entre réel historique et fantastique, utopie totalitaire et idéal humaniste. La pièce fut un des grands succès du Festival d’Avignon 2011. On peut le comprendre, elle est une œuvre de théâtre d’aujourd’hui qui sait allier avec beaucoup de finesse, rire, recherche d’écriture, générosité et profondeur de réflexion.

Comme toujours avec Les Lucioles, l’humour et le loufoque flottent sur scène. C’est d’ailleurs leur marque de fabrique : inscrire et défendre des propos ultrasérieux sans jamais oublier de faire rire. Un équilibre subtil auquel beaucoup prétendent mais peu parviennent.”

Joëlle Gayot,France Culture, juillet 2011

NOTE D’INTENTIONS

Dans L’Entêtement, se pose la question politique du langage, de l’identité, du nationalisme et du débordement idéologique qu’elle peut engendrer. Rafael Spregelburd pense que nous vivons aujourd’hui dans la défaite de la guerre civile espagnole, qui n’était pas seulement une guerre civile entre espagnols mais aussi la dernière utopie du XXe siècle.

L’Entêtement, met en jeu plusieurs langues : le valencien, le castillan, l’anglais, mais aussi une langue faite de sons gutturaux des hommes des cavernes ainsi que la langue artificielle qu’invente le héros de la pièce, le katak, inspiré d’un projet de langue qui a vraiment été inventée en Espagne et dont Rafael connaissait l’existence. Cela nous a paru très important pour mettre en scène ce moment d’histoire de faire entendre ces différentes langues, en plus du français évidement. Dans l’Entêtement, il est question du caractère paradoxal du langage, à la fois moyen de communication et d’incompréhension. De l’impossibilité d’une langue indépendante des rapports politiques et historique, et aussi de sa dimension mystique.

La pièce racontant la même histoire ou plus exactement le même « temps » trois fois (de 17h à 18h14), mais à partir de trois lieux différents d’une même maison (le salon, la chambre d’Alfonsa et le jardin), nous avons pensé un dispositif scénique permettant d’avoir les trois lieux présents en même temps, mais avec plusieurs plans de jeu sur le plateau. Ce qui nous donne aussi la possibilité de jouer avec différents plans de langues.

Rafael Spregelburd est très inspiré par le cinéma, et en particulier le cinéma américain. Il y a donc dans son théâtre des formes de récit qui surprennent. Elles tiennent en effet du polar, avec une enquête qui multiplie les fausses pistes pour que les bonnes pistes ne soient révélées qu’au terme du processus. Il y a du suspense dramatique en permanence. Rafael Spregelburd explique que cette forme vient du fait que les grands sujets traditionnels du théâtre ne l’intéressent pas. En fait, ces grands sujets sont présents dans ses œuvres, mais dissimulés derrière une masse de détails. C’est vraiment à l’image du modèle qu’il a choisi, le peintre Jérôme Bosch et son extraordinaire tableau, La Roue des péchés capitaux. C’est un tableau qu’on ne peut pas embrasser d’un seul coup d’œil tellement les détails sont nombreux. Personne ne le voit de la même façon. Il faut choisir l’endroit où l’on pose son regard. Rafael Spregelburd fait donc imploser ou exploser les grands sujets en une multitude de petits détails, avec une science toute mathématique du montage dramaturgique. Ces petits détails, il les appelle des « petites catastrophes », comme celles qui naissent du battement d’une aile de papillon provoquant à des milliers de kilomètres des conséquences incalculables. Tout cela concourt à produire une dramaturgie très contemporaine, avec juxtaposition de scènes différentes qui se déroulent en même temps, mais qui ne sont justement compréhensibles que parce qu’elles se déroulent en même temps. Étrangement, ce qui pourrait nous entraîner vers la confusion devient paradoxalement ce qui éclaire.

C’est une véritable traversée du monde que nous effectuons avec ces pièces. C’est cela qui en fait des œuvres éminemment contemporaines. La présence du cinéma à ce point imbriqué dans la représentation théâtrale, d’un cinéma qui se fait en direct du plateau, témoigne de ce que nous avons dans la tête aujourd’hui, du poids des images qui nous envahissent aussi bien par le biais d’internet que par celui de la télévision.

Elise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo

L’EntêtementR A FA EL SPR EGEL BUR D / M A RCI A L DI F ON Z O BO / ÉL ISE V IGIER

Extraits choisis d’une interview réalisée par Jean-François Perrier à l’occasion de la présentation des pièces La Paranoïa et l’Entêtement au Festival d’Avignon 2011 «

Cliquez sur l’ image pour découvrir une interview vidéo

Né en 1970, Rafael Spregelburd est l’un des représen-tants les plus brillants d’une nouvelle génération de dra-maturges argentins extrêmement inventive et prolifique, qui a commencé à créer dans les années du retour à la démocratie, après la dictature militaire de 1976-1983. Il a été boursier du théâtre Beckett de Barcelone, puis du British Council et du Royal Court Theatre de Londres, auteur en résidence du Deutsches Shauspielhaus d’Hambourg, auteur et metteur en scène invité de la Schaubuhne de Berlin, metteur en scène invité du Thea-terhaus de Stuttgart et du Kammerspiele de Munich, auteur commissionné par la Franfkurter Positionen 2008 et fellow de la Akademie Schloss Solitude de Stuttgart. Spregelburd a été invité par de nombreux festivals internationaux et a obtenu plus d’une trentaine de prix argentins et internationaux. A la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, son écriture se nourrit des différents savoirs qui accompagnent son activité créatrice. A partir de 1995, il commence à mettre en scène ses propres textes et, occasionnellement, des adaptations d’autres auteurs. Ses traductions ont souvent fait l’objet de mises en scène. Il vit et travaille principalement dans sa ville natale de Buenos Aires. Vers la fin des années 90, son oeuvre, traduite en plusieurs langues, commence à se faire connaître principalement en Amérique Latine et en Europe, en particulier en Allemagne, en Espagne et en Angleterre. En 1994 il crée avec la comédienne Andrea Garrote la compagnie El Patron Vazquez, pour laquelle il écrit plusieurs textes dont La Estupidez et La Paranoïa. Tout au long de ses plus de trente pièces, écrites dès le début des années 90, Spregelburd n’a cessé de mener une exploration formelle aussi féconde et virtuose que théâtralement efficace. Celle-ci est particulièrement évidente dans la série de pièces indépendantes qui composent la multiforme et démesurée Heptalogie d’après Hiëronymus Bosch. Initialement inspirée par la Table des Sept Péchés Capitaux (peinte par Bosch vers 1475-1480, musée du Prado), l’Heptalogie s’étend sur plus de dix ans de travail. En 2011, Luca Ronconi met en scène au festival de Spoleto La Modestie qui sera repris en 2011 | 2012 au Piccolo Teatro de Milan. En août 2011, la ville de Buenos Aires lui décerne le Prix National pour son oeuvre dramatique L’Entêtement.

Rafael Spregelburd

Tout le travail de Rafael Spregelburd est lié à la fin d’un monde. Il effectue un déplacement des Sept Péchés capitaux, identifiés par Jérôme Bosch, dans notre époque actuelle : la gourmandise devient la paranoïa, la colère l’entêtement. Toutes les pièces de l’Heptalogie dressent une sorte d’état des lieux du XXIe siècle, la fin d’un ordre et le point de bascule vers un autre ordre qui n’est pas encore établi. Rafael dit que les pièces de l’Heptalogie sont des pièces morales. La morale est au centre de sa réflexion, car il s’interroge sur la déviation à l’heure où les principes organisateurs de la modernité s’effondrent et qu’il n’y a plus de centre..”

Marcial di Fonzo Bo et Élise Vigier

AUTEUR

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CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected]

© DR

Né en 1968 à Buenos Aires, il s’installe définitivement à Paris en 1987 et assiste Alfredo Arias et le groupe TSE pour plusieurs spectacles. En 1991, il rejoint l’Ecole du TNB où il suit les cours de Christian Colin, Didier-Georges Gabily et fait la rencontre de Claude Régy. En 1994, il crée, avec la première promotion de l’Ecole du TNB, le Théâtre des Lucioles. Il interprète Richard III de Shake-speare (Festival d’Avignon, 1995), mise en scène de Mat-thias Langhoff, qui lui vaut le Prix d’interprétation de la critique théâtrale de Barcelone et le Prix de la révélation du Syndicat National de la Critique Théâtrale en France. Il est consacré Meilleur acteur de l’année en 2004. Il a également joué dans les mises en scène de Christian Colin, François Wastiaux, Bérangère Bonvoisin, Olivier Py, Jean-Baptiste Sastre, François Berreur, Rodrigo Garcia, Philippe Minyana et Luc Bondy. En 1998, il crée Copi, un portrait. Comme metteur en scène, il monte Eva Peron de Copi, L’Excès-l’usine de Leslie Kaplan, Œdipe et Sang de Lars Nören et La Tour de la Défense de Copi.

Marcial Di Fonzo Bo

Formée au TNB de 1991 à 1994. Elle fait partie des membres fondateurs du Théâtre des Lucioles. Elle joue dans des mises en scène de Marc François, Clide Chabot et Laurent Javaloyes. Elle reçoit le prix du jury professionnel du Festival Turbulences à Strasbourg pour Preparadise sorry now de Fassbinder mis en scène par Pierre Maillet.Elle joue surtout dans les créations du Théâtre des Lucioles et dans les mises en scène de Marcial Di Fonzo Bo, Pierre Mailllet et Bruno Geslin. Elle met en scène L’Inondation d’après Evguéni Zamiatine dans une adptation de Leslie Kaplan. Puis, elle participe à la création de différents spectacles : Copi – Un portrait avec Marcial Di Fonzo Bo et Pierre Maillet, Duetto avec Frédérique Loliée et Bruno Geslin et La Tour de la Défense avec Marcial Di Fonzo Bo. Elle écrit et co-réalise avec Bruno Geslin La Mort d’une voiture, moyen métrage sélectionné au festival de Brest et prix du jury à Lunel et prix de qualité du CNC.

Élise Vigier

© Christophe Raynaud De Lage

METTEURS EN SCÈNE ETCOMÉDIENS

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CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected]

© Christophe Raynaud De Lage

Né en 1972 à Buenos Aires, il vit et travaille à Paris depuis 2003. Il est auteur, dramaturge et traducteur. Comme dramaturge, il travaille avec le metteur en scène Mar-cial Di Fonzo Bo sur Push Up, et sur les pièces de Rafael Spregelburd La Connerie), La Panique , La Paranoïa, L’Entêtement et Lucide. Il est co-traducteur, avec Mar-cial Di Fonzo Bo, du théâtre de Rafael Spregelburd. Après la création de sa pièce Otra que Mea Culpa en Argentine, il a notamment écrit en français : La Nostalgie du martin-pêcheur, Dépaysage et Mexico. Il a aussi collaboré, en tant qu’auteur et dramaturge, avec le chorégraphe Chevi Muraday. Sociologue de formation et titulaire d’un mas-ter d’études théâtrales, il a publié plusieurs articles dans des ouvrages ou des revues spécialisées en France, au Québec et en Argentine.

Guillermo PisaniDR A M AT URGE E T T R A DUC T EUR

© Christophe Raynaud De Lage

ÉQUIPE ARTISTIQUE

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Yves BernardSCÉNOGR A PHE

Scénographe et concepteur lumières, il est direc-teur technique de Patrice Chéreau de 1967 à 1984. Au théâtre, il réalise les décors des spectacles de nombreux metteurs en scène. Il travaille régulièrement avec Muriel Mayette à la Comédie-Française et signe dernièrement les décors de Bérénice. En 2009, il débute une collabo-ration avec le Théâtre des Lucioles pour qui il réalise les décors de La Paranoïa de Rafaël Spregelburd. Il collabore étroitement avec Jean Paul Goulde pour qui il signe l’ensemble des décors du défilé du bi-centenaire de la Révolution. Par ailleurs, il réalise les décors de nombreux de ses films publicitaires et notamment des publicités Kodak, Coco Chanel et Guerlain (2009).

Pierre CanitrotCOS T UME S

Cecile KretschmarPER RUQUE S E T M AQUIL L AGE S

Etienne BonhommeCOMP OSI T EUR

Il fait son DEUG d’Arts Plastiques à Strasbourg et se forme à l’Ecole des Beaux-Arts de Metz. A Paris en 1995, il tra-vaille comme peintre de décors, accessoiriste de cos-tumes et assistant costumier pour le théâtre et l’opéra. Plus tard, il signera les costumes de long-métrages et téléfilms. Il signe également les costumes de théâtre de Marcial Di Fonzo Bo, les costumes de danse de Christian Ubl. Il est aussi peintre pour les décors de metteurs en scène comme Philippe Adrien, Catherine Dewitt.

Membre du groupe That Summer, il croise la route de projets tels que Mansfield.TYA, Innocent X, Moriarty, Sexy Sushi, La Chatte, My Broken Frame. Par ailleurs, il réa-lise des musiques pour des documentaires télé, radio, films, installations, performances… En 2010, il signe une première musique pour le théâtre avec La Mère de Florian Zeller, mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo.

Au théâtre, elle a travaillé aux côtés de nombreux metteurs en scène, et débute en 2008 sa collaboration avec Marcial Di Fonzo Bi et Elise Vigier pour lesquels elle réalise les perruques et maquillages de La Connerie, La Paranoïa et L’Entêtement de Rafaël Spregelburd.

Formée au Conservatoire national de Paris, elle devient pensionnaire de la Comédie Française en 2007 et la quitte en 2009. Elle joue entre autres sous la direction de Galin Stoev dans l’Illusion Comique de Corneille, de Lukas Hemleb dans le Misanthrope de Molière, de Dan Jemmet dans la Grande Magie d’Eduardo de Filippo.En 2011, elle joue dans De beaux lendemains de Russel Bank, mis en scène par Emmanuel Meirieu. En 2010, avec la complicité de James Thierrée, elle crée A tue tête. Elle est aussi comédienne au cinéma et à la télévision où elle a travaillé entre autres avec les réalisateurs Jean-Michel Ribes, Pierre Shoeller, Pierre Salvadori, Thierry Jousse et Bertrand Tavernier. Elle est actuellement en tournage pour le prochain film de Noémie Lvovsky.

Judith Chemla

Après une formation à l’atelier du Sudden, il intègre le Conservatoire Dramatique National de Paris de 2003 à 2005. En 2007, il joue dans la Connerie de Rafael Spregelburd, première étape de travail mis en scène par Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier. Il a également joué pour Gildas Milin, Matthias Langhoff, Muriel Mayette. Il est aussi comédien à la télévision et au cinéma pour des courts et longs métrages. Il a travaillé entre autres avec les réalisateurs Dominique Farrugia, Arnaud Lemort, Fouad Benhammou, Cathe-rine Corsini, Zabou Breitman, Liza Azuelos.

Jonathan Cohen

© Christophe Raynaud De Lage

COMÉDIENS

L’EntêtementR A FA EL SPR EGEL BUR D / M A RCI A L DI F ON Z O BO / ÉL ISE V IGIER

CONTACTS PRESSE Sonia Araujo - 04 72 07 32 90 - [email protected] / Justine Ben Lagha - 04 72 07 49 54 - [email protected]

Formée à l’Ecole du Studio d’Asnières, elle intègre le CFA des Comédiens. Elle joue dans Le Joueur et la Ce-riseraie de Tchekhov, ou l’Orage d’Ostrowski. Puis, on lui confie le rôle principal dans les Mamelles de Tiré-sias, d’Apollinaire. Elle participe à Barbe Bleue, espoir des femmes de Dea Loher et Bintou de Koffi Kwahulé. En 2010, elle joue sous sa direction dans Laboratoire Chorégraphique de rupture contemporaine des gens, pièce qui remportera le prix du Festival Paris Jeunes Talents. Parallèlement, elle joue dans plusieurs longs métrages notamment celui de Hervé Pierre Gustave On ne devrait pas exister (Quinzaine des réalisateurs du Festival de Cannes 2008).

Sol Espeche

Il suit une double formation de comédien et danseur à l’Institut de Teatre de la Diputació de Barcelona puis au Centre Chorégraphique de Montpellier. En 2003, il s’engage dans le projet d’Alex Rigola au Théâtre Lliure et joue dans plusieurs de ses créa-tions parmi lesquelles 2666 de Roberto Bolaño,, Euro-pean House et Hamlet de Luis Buñuel. En 2006, il est nominé au BCN Theatrer awards pour son rôle princi-pal dans Aigues Encantades de Joan Puig i Ferreter, mis en scène par Ramon Simó. Il est aussi comédien à la télévision et au cinéma.

Félix Pons

Formé à l’Atelier International de Théâtre Blanche Salant et Paul Waever, il est d’abord comédien au cinéma notamment dans Voir la mer. Au théâtre, il collabore régulièrement avec Marcial Di Fonzo Bo. Il joue entre autres dans La Tour de la Défense de Copi, La Paranoïa de Rafael Spregelburd, La Mère de Florian Zeller. Il a aussi joué pour Michel Fagadau.

Clément Sibony