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Raphaël Barontini...Contributrice pour Art Press, Afrikadaa et Af-riculture. The Chimurenga Chronic, (April 2013 - South Africa) by Dominique Malaquais {french-english} DM : J’aimerais

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Raphaël Barontini

Installation ‘Saccades’ - Exposition Saxifraga Umbrosa II, 2014

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“Le Tout-monde est sensible à la chaleur des utopies, à l’oxygène d’un rêve, aux belles errances d’une poétique. Il nomme l’art, et sa divination, au principe de nos politiques globales et de nos paroles partagées. Il nous met à même de pres-sentir cette nouvelle région du monde, où nous entrerons tous ensemble, par tant de voies et de recours différents.”

Edouard Glissant.

Raphaël Barontini est un artiste de la Relation, il met sa peinture au service d’un discours engagé, poétique et auda-cieux. Au fil de son histoire, de ses expériences, de ses rencontres et de ses voyages, il se construit un répertoire iconographique et technique pluriel qu’il transfère sur ses toiles aux formats gé-néreux. Tout en revisitant et en réinter-prétant l’histoire de la peinture (natures mortes et portraits), il crée des inter-férences entre ce qui est apparemment (et traditionnellement) séparé et inconcili-able : art-artisanat, orient-occident, onirique-politique.

Dressées sur de fins mats en métal, les peintures-bannières de Raphaël Barontini se font les étendards du Tout-Monde tel qu’il est énoncé par Edouard Glissant. In-fluencé et nourri par différents univers, différentes cultures, différents rythmes, l’artiste compose ses portraits en mêlant des registres de lectures variés. Il

créolise et élargit les possibilités. C’est en ce sens que le carnaval joue un rôle moteur formellement et conceptuelle-ment. Plus jeune, il jouait des percus-sions et vivait les moments de carnaval de l’intérieur : costumes, masques, ban-nières, musiques, chants, parades. Le car-naval, toutes aires culturelles confon-dues, est un moment singulier où les codes sociaux, genrés, raciaux sont renversés, travestis, bousculés. Chacun peut devenir autre, se transformer ou au contraire se révéler aux autres pendant cet épisode festif hors du temps, où tout devient pos-sible. Le carnaval cristallise les op-positions, les contraires, il libère les corps et les codes. Il devient ainsi une translation vivante de la créolisation.

La créolisation, c’est un métissage d’arts, ou de langages qui produit de l’inattendu. C’est une façon de se trans-former de façon continue sans se perdre. C’est un espace où la dispersion permet de se rassembler, où les chocs de culture, la disharmonie, le désordre, l’interférence deviennent créateurs. C’est la création d’une culture ouverte et inextricable, qui bouscule l’uniformisation par les grandes centrales médiatiques et artistiques.

L’artiste examine les masques, les cos-tumes, les parures, les motifs, les ma-tériaux de ces manifestations populaires, festives et déroutantes. En instaurant un art proche de celui du collage, il prélève des fragments de ces accessoires pour composer ses figures hautes en cou-leurs, en symboles et en références. Leurs masques proviennent de plusieurs régions

Relasyon.

du monde, ils sont fabriqués de manière artisanale, pour des occasions particu-lières, une cérémonie, un évènement popu-laiJre, un film, une fête. Ils dissimu-lent leurs visages pour un projeter un autre : signe extérieur d’une identité (culturelle et/ou sexuelle) ou bien d’une revendication spécifique. Raphaël Baron-tini les décontextualise pour générer des portraits pensés comme les visages et les corps provenant de sources multiples : les arts des cours européennes, les pratiques contemporaines (Andy Warhol, Jean-Michel Basquiat, Kara Walker, Wangechi Mutu), le graphisme, le street art, mais aus-si une fascination pour les icônes musi-cales, politiques, locales (la prégnance de Saint-Denis est extrêmement forte dans sa réflexion) et les arts extra-occiden-taux (pratiques vaudous, arts des cara-ïbes, art vernaculaire mexicain). On note aussi la récurrence des figures animales qui sont étroitement associées aux corps humains grâce à l’utilisation de masques, de peaux, de cornes. En résultent des por-traits créolisés de corps mouvants, qu’il déploie au sein d’une pratique singulière de la peinture à travers laquelle toutes les associations sont permises. Les cul-tures et les influences se croisent pour donner naissance aux Colosses, aux Géné-alogies, aux poupées vaudous, aux Idoles, aux Portraits de Cours et aux Célébra-tions.

L’Europe fusionne avec l’Afrique, l’Amérique du Sud et la Caraïbe. Il puise ses références au creux d’un éclatement culturel qui nous ramène à l’histoire de l’esclavage et de la période coloniale. Une histoire construite sur la violence, l’aliénation et la déshumanisation que les auteurs, les poètes et les artistes s’attachent à recollecter et à cicatriser par la voix de la créolisation. Un mouvement à propos duquel l’écrivain caribéen Kamau Brathwaite précise que « le terme lui-même trouve ses origines avec la combinaison de deux mots espagnols criar (créer, imag-iner, établir, trouver, installer) et co-lon (un colon, un fondateur, un pionnier) en criollo : un pionnier dévoué. » Cette voix de la contamination transparaît dans le caractère hybride des figures aux al-lures mythologiques, impériales et popu-laires. Raphaël Barontini s’épanouit dans un contexte multiculturel, ses portraits en sont les miroirs, tantôt fiers, tan-tôt monstrueux, tantôt énigmatiques. Ils traduisent un imaginaire puissant vibrant et rhizomique.

Julie Crenn, mars 2013Critique et commissaire d’exposition,Contributrice pour Art Press, Afrikadaa et Af-riculture.

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The Chimurenga Chronic, (April 2013 - South Africa)by Dominique Malaquais {french-english}

{french}

DM : Tu pourrais travailler où tu le souhaites: Londres, Los Angeles, Tokyo ... Tu choisis St Denis: pourquoi?

RB : Oui, effectivement, le choix de travailler à Saint-Denis est délibéré. Na-tif de cette ville, j’ai une relation très forte qui me lie à elle et c’est en quelque sorte mon laboratoire. Pour moi Saint-Denis est une sorte d’assemblage en perpétuel mouvement, à la fois ancré dans l’histoire et surgissant vers un futur encore en construction, en pleine élaboration. A la fois, lieu du tombeau des rois de France, ville ouvrière et capitale multi-ethnique, Saint-Denis est en quelque sorte un concentré de ce que pourrait être la France de demain : vi-vante, diverse et créolisée. En tant que jeune artiste français, je ne me vois pas aller ailleurs pour le moment. Au regard de ma pratique, ce type de territoire est très excitant. C’est dans cette suburbanité que je trouve la vitalité et les mouvements qui portent mon travail pictural. Aujourd’hui ce n’est pas au centre des grandes villes comme Paris, New-York ou Londres mais dans les périphéries que l’expérience artistique à encore sa place. Ces interstices urbains permettent non seulement aux artistes de s’y installés pour une raison économique mais sont en plus des lieux où tout n’est pas encore policé et normé. Ici, tout est à imaginer. DM : La créolité, pour toi, qu’est-ce que c’est?

RB : Personnellement même si j’ai une attache culturelle avec les Antilles et la créolité de par ma famille; Par rapport à mon travail, c’est du concept de créolisation dont je me sens plus proche.Ce qui m’intéresse dans l’idée de créolisation c’est cette vision de l’état actuel du devenir culturel développée par Édouard Glissant. Il nous montre que chaque territoire du monde est aujourd’hui le lieu, ou appelé à être le lieu, d’une créativité riche et imprévisible née de la rencontre de multiples cultures sur un même espace.Du coup, chaque territoire du monde dispose d’une originalité culturelle propre, capable, du fait de ses multiples origines, d’être en relation avec les autres territoires du monde. Il appelle ce phénomène la “poétique de la Relation”. Et il remplace la notion de mondialisation, concept trop économique, par celle de mondialité, porteuse d’une civilité culturelle collective positive. Je rajouterai que c’est ces problématiques la qui me lie aussi a Saint-Denis car les concepts de Glissant prennent ici tout leur échos.

DM : Comment ton rapport à la notion de civilité culturelle collective positive s’élabore-t-il dans ton travail?

RB : Par Civilité Culturelle collective positive, je voulais simplement noter que pour Glissant la création culturelle et artistique créolisée est plus positive que la mondialisation strictement perçue sous l’angle économique. Sinon c’est ma pratique artistique; ses influences et mes recherches qui sont en cela détermi-nantes.

DM : J’aimerais que nous parlions - avec une ou plusieurs oeuvres spécifiques comme appui - de la façon dont tu traites la créolité, tant en termes de thème que de technique, dans ton travail.

RB : Ce concept de créolité appliqué au medium de la peinture prend dans mon tra-vail plusieurs formes.Tout d’abord, j’ai érigé l’addition, la superposition d’éléments hétérogènes comme principe pictural. L’idée de se faire rencontrer dans ma peinture des im-ages, des formes, des références qui ne l’ont jamais été pourrait en être le fil conducteur. Je puise mes sources dans des iconographies très éloignées. Je mixe aussi bien des extraits de portraits classiques du 16ème ou 17ème siècle que des visages d’anonymes qui dégagent une force intrinsèque ; des objets sacrés ou issues des arts populaires venu de civilisations africaines, antillaises ou latino-américaines et je peux très bien ajouter à cela des reprises de motifs textiles ou un signe graphique issu du graffiti. Tout mon travail de composition puis de peinture travaille les formes du collage, de l’assemblage. Strate après strate, signe après signe le portrait se construit. J’aime l’idée de pouvoir sérigraphier une partie d’un portrait de Velasquez et ré-intervenir dessus au pinceau ou à la bombe aérosol. Techniquement, j’utilise un panel d’outils qui me permet d’avoir un vocabulaire pictural étendu. Peinture et encre acryliques, sérigraphie, peinture aérosol, po-choir, tous les techniques que j’emploie relèvent d’une certaine immédiateté. Ce choix de travailler d’une manière rythmé et dense n’est pas anodin. Cela me permet d’être dans une certaine urgence créative, essayant d’atteindre un équilibre, une certaine justesse de la pièce sur laquelle je travaille. J’essaye aussi de tou-jours garder une part d’improvisation. Je me laisse porter par les potentialités de la peinture. Le recouvrement des images, des champs colorés est jouissif car c’est le moment ou la peinture voit le jour. Cette façon d’user d’outils différents est directement liée au principe d’assemblage avec lequel je construis mes portraits. Cela me permet de les enrichir plastique-ment. On peut aussi considérer que le choix du support pour la série des bannières suit cette idée de créolité. Cette forme géométrique particulière empruntée aux ban-nières de procession religieuse ou carnavalesque instaure un questionnement chez le spectateur. La forme bannière et l’ajout des franges amènent mes portraits sur un autre champ symbolique qui déplace le statut de la peinture. Le choix d’une peinture qu’on brandit, avec lequel on déambule dans la rue est pour moi très fort. Car justement cela me permet de déplacer les problématiques purement liées au medium. J’essaye d’amener autres choses, d’autres pistes. Le fruit du mélange des images dans chaque peinture recèle un sens caché, plus ou moins compréhensible au premier abord. Mes peintures-bannières revendiquent quelque chose. Une certaine vision du monde où le passé historique commun serait digéré et dépassé. Les couleurs, la sérigra-phie, les paillettes, les franges sont autant d’attributs qui visent à forcer le regard. Je les utilise pour faire vivre des figures qui seraient comme des sym-boles d’un métissage vivant, urbain où les mondes s’entrechoquent et préfigurent quelque chose de nouveau et essentiel.

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Raphaël Barontini

Né à Saint-Denis, 1984Vit et travaille à Saint-Denis (93).

EXPOSITIONS SOLO OU DUO:2014 ‘PARADE’ solo exhibition / La Fabrique de la ville / Saint-Denis, France 2012 ‘Nuit Blanche 2012’ Installation à la Maison des Arts de Malakoff, France ‘Sambodrome’ with Mike Ladd / Le 6B /Saint-Denis, France

2011 ‘Duo exhibition’ with Eric Dizambourg / APACC / Montreuil, France

2010 'Colosses' / Centre Dramatique National TGP / Saint-Denis, France 'Vivaces Mémoires d'Outre Tombe' with Marie Weisensel / Galerie Crous-Beaux-Arts / Paris, France.

EXPOSITIONS COLLECTIVES:2015 ‘Picturae’ / Galerie Polaris, Paris France 2014 ‘Art is Hope’ in benefit for Aides / PIASA auction house, Paris France ‘L’habit de château’ / Château de Maisons Laffitte / Maisons Laffitte, France ‘Saxifraga Ummbrosa II’ / Futur II La Générale en Manufacture / Sèvres, France 2013 ‘Periféériques’ /Jacmel, Haïti - ‘Sentimental Acte II’ / Revue Noire / P aris, France ‘Disposition’ / Maison des Arts de Malakoff / Malakoff, France ‘Art is Hope’ /a benefit for AIDES /Palais de Tokyo/ Paris, France ‘Saxifraga Umbrosa’ / Espace Lhomond/ Paris, France ‘Waterproof’ / Urgent Paradise Gallery/ Lausanne, Swiss

2012 ‘Palissade’ / Le 6B, Saint-Denis, France ‘Ensemble séparement’ / Galerie G / Paris, France. ‘Man Made’ / Galerie Dominique Fiat / Paris, France ‘Postcards from the Edge’ / Cheim & Read Gallery / New-York, USA

2011 ‘CARTE ‘/ Galerie Bertrand Grimont / Paris, France ‘Group Show’ / Galerie Bendana-Pinel / Rio Art Fair/ Rio de Janeiro, Brasil ‘Group Show’ / Gallery C-Arts Projects / CHIC Dessin Art Fair/ Paris, France ‘Commettre’ / Le 6B / Saint-Denis, France ‘Outre Forêt n°2’ / Le 6B / Saint-Denis, France

2009 ‘Still Painting’/ MendesWood Gallery/ Belo Horizonte, Brasil

FORMATION ET DIPLOMES:

2009Obtention du Diplôme National Supèrieure des Arts-plastiques (DNSAP), Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, (ENSBA).

2008Hunter College of Art (CUNY - The City University of New-York).

2007Obtention du Diplôme National des Arts-plastiques (DNAP), Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, (ENSBA).

BOURSES:

2008 Bourse Collin Lefrancq, Programme d’échange (France-USA). Bourse EGIDE, Programme d’échange (France-USA).

SELECTION PRESSE ECRITE / TEXTES CRITIQUES:

- Introducing par Claudine Boni, La Gazette de Drouot, septembre 2014- Article exposition Parade, JDD, juin 2014- Portrait par Dominique Malaquais - Chimurenga Magazine (Afrique du Sud) 2013- Texte Critique de Julie Crenn, mars 2013- Review d’Anaël Pigeat, ‘Man Made’ - Art Press, juin 2012- Diaporama sur le 6b - Le Monde, Aout 2012- Chronique Curiosité de Joêl Riff, Avril 2012- Focus de Lucie Orbie, Upsilon.com, Janvier 2012- Focus de Dominique Malaquais - Public culture (USA), Hiver 2011- Portrait par Eric Bureau - Le Parisien, Mars 2011...

Biographie / Biography

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Oeuvres / Works

Installation «Drapeaux» - Exposition «L’Habit de Château», 2014

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Installation «Sambodrome» Raphaël Barontini (paintings) / Mike Ladd (pièce sonore)Sun Ra, 2012Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

L’installation «Sambodrome» est le fruit d’une collaboration avec le musicien new-yorkais Mike Ladd. Une pièce sonore de 9 minutes est diffusée dans un en-semble de peintures-bannières.Cette installation commune mêlant art contemporain et musique prend la forme d’une procession carnavalesque où bannières peintes et bande sonore se répon-dent, amorçant une discussion sur les formes de l’exotisme pour chacun, relec-ture de la tradition de la représentation d’une culture, diverse et paradoxalement mondialisée, créolisée.

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Installation «Sambodrome» Raphaël Barontini (paintings) / Mike Ladd (sound piece)Moon, 2011Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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Installation «Sambodrome» Raphaël Barontini (paintings) / Mike Ladd (sound piece)Sans titre, 2012Techniques mixtes sur toile240 x 100 cm

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Installation «Sambodrome» Raphaël Barontini (paintings) / Mike Ladd (sound piece)Arlequin, 2011Techniques mixtes sur toile225 x 100 cm

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Série «Célébrations»Sans titre, 2011Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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CARTES sur une proposition de Mathieu Cénac à la Galerie Bertrand Grimont. Série «Célébrations»Sans titre, 2011Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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Série «Célébrations»Sans Titre, 2012Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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Black Venus, 2012 - Acrylique, bombe aérosole et sérigraphie sur toile 240 x 160 cm.

Henry IV, 2013 - Acrylique, bombe aérosole et sérigraphie sur toile 240 x 160 cm.

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Série «Célébrations»Marie Antoinette, 2011Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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Série «Célébrations»Sans titre, 2012Techniques mixtes sur toile225 x 150 cm

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CARTES sur une proposition de Mathieu Cénac à la Galerie Bertrand Grimont.7 séries de minis bannières de format carte de visite, 2011Techniques mixtes papier,9 x 6 cm

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Petites bannières «Célébrations», 2009-2012techniques mixtes sur papier ou sur toileformats divers.

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Série «Colosse» , vue d’exposition.

De grands portraits monumentaux composent la série des Colosses. Puisant son titre d’une gravure de Goya, ces grandes figures s’inspirent de ces géants de car-naval hauts de plusieurs mètres et qui tournoient lors des défilés. Cette puissance et cette vitalité d’un personnage unique perçant la foule se fige alors dans le champ pictural. Ici, les indices sont de nouveau brouillés, une pratique classique du portrait se frotte à de multiples références issues des arts populaires. Ces grands portraits composites sont construit comme des collages grâce à la technique de la séri-graphie.

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Série «Colosse» , vue d’exposition.

Kamala , 2010Acrylique et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

Wacha Wacha , 2011Acrylique et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

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Série «Colosse» Wacha wacha, 2011Acrylique et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

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Série «Colosse»La briseuse de coeur, 2010Acrylique et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

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Série «Colosse»L’Arlequin, 2011Acrylique, bombe aérosol et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

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Série «Colosse» Sun Râ, 2012Acrylique et sérigraphie sur toile250 x 180 cm

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Duo ornemental, 2013Impression numérique 3D et acrylique sur toile70 x 80 cm

Apparat II et Généalogie, 2013acrylique et sérigraphie sur toile, objets diversformats divers

Série «Nature Morte».

La série des Natures Mortes est multi-forme. D’une peinture classique à un envi-ronnement, d’un objet à une installation. Elle se déploie de façon diverse.Jouant avec les codes du genre, La question de l’ornement et de l’attribut y est principale. La composition vient hierarchiser les rapports entre les objets et les symboliques et laisse alors au spectateur la possibilité des scénariis.

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Série «Nature Morte»

Décors DIgital Sea Shanties, 2012Composition numérique350 x 450 cm

Apparat I, 2011acrylique et sérigraphie sur toile195 x 146 cm

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Série «Natures Mortes»Nature morte au masque, 2010Techniques mixtes sur toile80 x 160 cm

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Série «Natures Mortes»L’affranchi, 2010Techniques mixtes sur toile50 x 65 cm

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Série «Natures mortes»Nature morte au masque, 2012Techniques mixtes sur papier50 x 65 cm

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Série «Natures Mortes»Nature morte au masque, 2010Techniques mixtes sur toile78 x 120 cm

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Série «Portraits de Cour»

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Portrait Canin, 2011Techniques mixtessur toile110 x 65 cm

Roi soleil, 2007acrylique et sérigraphie sur toile195 x 130 cm

Série «Portraits de Cour».

Dans cette série menée depuis plusieurs années, la reprise de grands classiques de l’histoire de la peinture bouscule les codes. L’iconographie historique du pou-voir occidental est revu et corrigé. Dans un jeu permanent avec l’histoire du me-dium et la référence à de grands pans de notre histoire commune comme l’escla-vage ou le colonialisme, ces portraits devergondés deviennent des manifestes.

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Série «Portraits de Cour»Acrylique et sérigraphie sur bois32 x 24 cm

Louis, 2007Techniques mixtes sur bois32 x 24 cm

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Série «Portraits de cour»

Marie Antoinette n°2, 2007Acrylique et sérigraphie sur bois 32 x 24 cm

Marie Antoinette, 2007techniques mixtes sur toile195 x 130 cm

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Cycle d’intervention ‘PALISSADE’ au 6b à Saint-Denis.Portrait équestre, 2012Impression numérique marouflée260 x 310 cm

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Poupées Vaudous n°2, 2008encre et sérigraphie sur papier BFK rives huit éditions de 76 x 56 cm

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Idoles n°2, 2010encre et sérigraphie sur papier BFK rives3 éditions de 80 x 42 cm

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Poupées Vaudous n°1, 2008encre et sérigraphie sur papier BFK rivesdix éditions de 54 x 38 cm

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Idoles n°1, 2010encre et sérigraphie sur papier BFK rives3 éditions de 80 x 42 cm

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Darwin - Roody - Italie, 2013Tirage numérique70 x 52 cm

Série «Cour Royale Afro-Futuriste d’Haiti». Projet de résidence durant l’été 2013 à Port au Prince.

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