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Rapport annuel 2007
En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable
tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts.
Leader sur l’ensemble de ses lignes de métiers, Attijariwafa bank s’impose
aujourd’hui comme un acteur incontournable de la bancarisation et du
financement de projets structurants à travers le pays.
Fort d’une assise financière solide et d’un système de management des
risques aligné sur les meilleurs standards internationaux, le groupe
Attijariwafa bank est aujourd’hui largement engagé dans une stratégie
de développement à l’international, une stratégie à la fois agressive
et réfléchie.
Grâce à sa capacité d’innovation et d’identification de nouvelles niches
de croissance, Attijariwafa bank est en passe de réitérer le même succès
remporté sur le marché local, en se hissant parmi les banques les plus
performantes de la région du Maghreb et de Afrique de l’Ouest.
Rapport annuelÉdito3
Som
mair
e
Un leadership affirmé sur le marché domestiqueDes performances consolidéesDes indicateurs d’activité au vert
Un dispositif commercial efficace
Des projets structurants créateurs de valeur
20
20
20
Des performances financières et commerciales remarquables
Mot du Président Directeur Général
Organes de gouvernance
Faits marquants 2007
Attijariwafa bank en chiffres
Un environnement riche en opportunités
12
14
16
6
8
Une stratégie offensive à l’international24
24
24
Au Maghreb, nouveau tournant pour Attijari bank Tunisie
Au Sénégal, des acquis porteurs
En Europe des niches de croissance prometteuses
Un Capital Humain de grande valeur28
29
34
34
Gestion des carrières, un système moderne et mobilisateur
Des cycles valorisants pour perfectionner les compétences
La Qualité Groupe, un levier stratégique
Conformité Groupe, rigueur et efficacité
Une responsabilité sociale reconnue38
40
Un engagement ferme pour l’éducation
La culture est la plus grande des richesses
Rapport financier98
122
143
Gestion Globale des Risques 68
Contacts 161
Activité 2007 – Deux pôles moteurs du développement
Pôle Banque de Détail
Pôle Banque de Financement & Investissement & Marchés et Filiales Financières
44
55
Qualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir
Rapport annuelSommaire5
Rapport de gestion
Comptes sociaux
Comptes consolidés
Mot du Président Directeur Général
Le groupe Attijariwafa bank clôture l’exercice 2007
en confirmant une nouvelle fois son Leadership sur
l’ensemble des lignes de métiers.
Dépassant largement tous les objectifs inscrits dans
son plan stratégique initié en 2005, Attijariwafa bank
réalise des performances notables tant au niveau
de son activité commerciale que de ses résultats
financiers.
Puisant son dynamisme dans les nombreuses synergies
dégagées par les différents pôles métiers, le groupe
Atijariwafa bank a déployé au cours de cette année,
des efforts conséquents en matière d’innovation de
produits et services bancaires et de conquête de
nouvelles parts de marché.
Grâce à son positionnement privilégié, nourri par
une politique de proximité ciblée et par une réelle
implication de ses équipes sur le terrain, Attijariwafa bank
s’est distinguée à la fois au niveau de la collecte des
dépôts non rémunérés et de la distribution des crédits
à l’économie et des produits de la bancassurance
en particulier.
La mise en place de cette stratégie de conquête
commerciale basée sur l’extension du réseau avec
84 nouvelles agences et le lancement de plus d’une
dizaine de nouveaux produits, tant pour le marché des
particuliers et professionnels que pour les entreprises,
n’a pas empêché notre Groupe de poursuivre ses
réformes de fonds grâce à la mobilisation de ses
ressources humaines et financières.
Décidé à aligner sa communication financière sur
les meilleurs standards internationaux, le groupe
Attijariwafa bank a achevé le basculement comptable
vers les normes IFRS (International Financial Reporting
Standards), une année avant l’échéance fixée par
Bank Al-Maghrib.
Attijariwafa bank déploie progressivement et avec
succès, le schéma directeur de son nouveau système
d’informations qui lui permettra d’intégrer et de
suivre les performances de l’ensemble des filiales
locales et étrangères.
Fort d’une grande notoriété commerciale sur le marché
intérieur, le groupe Attijariwafa bank a poursuivi
en 2007, une stratégie d’expansion réfléchie et
judicieuse à l’international.
Convaincu de la nécessité d’accompagner la dynamisation
des échanges dans la région tout en y transposant
les bonnes pratiques bancaires, nous continuons à
consolider nos positions à la fois au Maghreb, en
Afrique de l’Ouest et en Europe.
Au Maghreb, Attijari bank Tunisie est engagée à
travers son nouveau plan « Intilaq », dans une refonte
globale de son organisation commerciale et de son
système d’informations.
‘‘ Dépassant largement tous les objectifs inscrits dans son plan stratégique initié en 2005, Attijariwafa bank réalise des performances notables tant au niveau de son activité commerciale que de ses résultats financiers. ’’
Parallèlement, notre Groupe a ouvert deux bureaux
de représentation en Libye et aux Émirats Arabes
Unis et obtenu une licence pour une implantation
en Mauritanie.
Au Sénégal, Attijari bank Sénégal, fruit de la fusion
entre la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) et
Attijariwafa bank Sénégal, constitue pour notre
Groupe, une opportunité unique de développer nos
parts de marché grâce à un réseau de 19 agences
et une équipe renforcée de 189 collaborateurs.
Consolidant sa stratégie d’implantation au Sénégal,
Attijariwafa bank est actuellement engagée dans
le rachat de 79,15% de la Compagnie Bancaire
d’Afrique Occidentale (CBAO) qui sera finalisé au
premier semestre 2008. Une opération qui hissera
notre Groupe en tête des banques de la région
de l’Union Économique et Monétaire de l’Ouest
Africain (UEMOA).
En Europe, Attijariwafa bank ne perd pas de vue les
nouvelles niches de croissance. Pour optimiser ses
actions dans un marché fortement concurrentiel,
nous avons délégué à notre filiale française
Attijariwafa bank Europe, l’ensemble de nos activités
dans le continent.
Depuis, Attijariwafa bank Europe tisse sereinement
sa toile avec l’ouverture de deux succursales, en
Allemagne et aux Pays-Bas, ainsi que deux nouvelles
agences, à Marseille et à Toulouse.
Pour conquérir et fidéliser sa clientèle cible, constituée
de ressortissants résidant à l’étranger, Attijariwafa bank
Europe est aujourd’hui particulièrement bien positionnée
pour proposer des produits novateurs répondant
aux nouvelles attentes de cette population jeune et
avertie, largement sollicitée par la concurrence.
Tous ces challenges n’auraient pu être réalisés
sans une organisation fonctionnelle du groupe
Attijariwafa bank, à la fois souple et rigoureuse,
axée sur l’initiative personnelle et un pilotage
stratégique efficace.
Réadaptée en décembre 2007, la nouvelle organisation
du Groupe reconduit ce mode gouvernance qui
a fait ses preuves mais renforce davantage la
cohérence entre nos métiers et nos marchés, tout
en favorisant les synergies entre les différentes
entités de banque et en renforçant les organisations
et les outils de gestion globale des risques et de
contrôle interne.
La solidarité de nos équipes constitue indiscutablement
le ciment de notre institution. Aussi, le groupe
Attijariwafa bank met-il tout en oeuvre afin de
valoriser son capital humain grâce au développement
des compétences et à l’émergence de nouveaux
talents. Au même titre que nos clients et nos
actionnaires, nos collaborateurs demeurent la
source même de notre réussite.
Rapport annuelMot du Président Directeur Général
7
Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général
Conseil d’Administration
M. Abdelaziz ALAMIPrésident d’honneur
M. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général
M. El Mouatassim BELGHAZIVice-président
M. Antonio ESCAMEZ TORRESVice-président
M. Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER
M. Hassan BOUHEMOUReprésentant SNI
M. José REIGAdministrateur
M. Abed YACOUBI SOUSSANEAdministrateur
M. Javier Hidalgo BLAZQUEZAdministrateur
M. Manuel VARELAReprésentant Grupo Santander
M. Hassan OURIAGLIReprésentant F3I
M. Matias AMAT ROCAReprésentant CorporaciónFinanciera Caja de Madrid
Mme Wafaâ GUESSOUSSecrétaire
Comité de Direction Générale
M. Mohamed EL KETTANI
M. Omar BOUNJOU
M. Boubker JAÏ
M. Ismaïl DOUIRI
Membres non permanents
Les responsables de domaine d’activité ou de fonction, selon les sujets abordés.
Comité Stratégique
M. Hassan BOUHEMOU
M. El Mouatassim BELGHAZI
M. Mohamed EL KETTANI
M. Antonio ESCAMEZ TORRES
M. José REIG
Membres associés Les responsables de pôles de la banque.
Membres invités Le Comité Stratégique peut convier à ses réunions toute personne qu’il juge utile à ses travaux.
Organes de gouvernance
Comité d’Audit et des Comptes
M. Hassan OURIAGLI
M José REIG
M. Abed YACOUBI SOUSSANE
Membres invitésLe comité d’Audit et des Comptes peut convier à ses réunions, toute personne qu’il juge utile à ses travaux et notamment le responsable de l’Audit Général, le responsable de la Conformité Groupe, le responsable de la Gestion Globale des Risques, le responsable du Recouvrement Groupe et le responsable de Finances Groupe.
Comité des Grands Risques
M. Hassan BOUHEMOU
M. Mohamed EL KETTANI
M. José REIG
Membres non permanentsLes responsables de pôles ou de fonctions selon les sujets abordés.
e
• Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la distribution et les activités financières.
• Second actionnaire de référence d ’Att i jar iwafa bank et première capitalisation boursière bancaire au niveau européen, Grupo Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et détient des participations dans plusieurs groupes industriels internationaux.
• Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec laquelle il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management.
Groupe ONA Grupo Santander Crédit Agricole SA
Répartition du capital au 31 décembre 2007
Des partenariats de référence
Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires des entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de création de valeur.
Groupe ONA-F3I-SNI
Institutionnels nationaux
Flottant
Grupo Santander
CorporaciÓn Financiera Caja de Madrid
Unicredito Italiano
Crédit Agricole Investors
Personnel groupe Attijariwafa bank
33,21 %
15,10 %
27,80 %
14,56 %
3,42 %2,06 %1,44 %
2,41 %
Comité ExécutifM. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général
M. Omar BOUNJOUDirecteur Général-PôleBanque de Détail
M. Boubker JAÏDirecteur Général-Pôle Banque de Financement & d’Investissement & Marchés et Filiales Financières
M. Ismaïl DOUIRIDirecteur Général Adjoint-Pôle Finances, Transformation et Opérations
M. Hassan BEDRAOUISystèmes d’Information Groupe
M. Amin BENJELLOUN TOUIMIServices Financiers Spécialisés
M. Saâd BENJELLOUN TOUIMIBanque de l Entreprise
M. Abdeljaouad DOSS BENNANIFinances Groupe
M. Talal EL BELLAJGestion Globale des Risques
M. Chakib ERQUIZIBanque des Marchés
M. Mouawia ESSEKELLIBanque des Marocains sans Frontière
M. Omar GHOMARICapital Humain Groupe
Mme Wafaâ GUESSOUSAchats, Logistique et Secrétariat du Conseil
M. Ali KADIRIConformité Groupe
Mlle Mouna KADIRICommunication Groupe
M. Mounir OUDGHIRITransformation des Systèmes d’Information
M. Abdelkrim RAGHNI Banque de Détail à l International
M. Youssef ROUISSIBanque des Particuliers et Professionnels
M. Brahim SAÏDAudit Général
M. Abdellatif SEDDIQIRationalisation des structures
M. Hicham SEFFAServices et Traitements Clientèle
M. Karim TAJMOUATIBanque de Financement
Rapport annuelOrganes de gouvernance9
Des performancesfinancières et commercialesremarquables
FAITS MARQUANTS 2007
ATTIJARIWAFA BANK EN CHIFFRES
UN ENVIRONNEMENT RICHE EN OPPORTUNITÉS
Rapport annuelDes performances financières et commerciales remarquables
11
Faits marquants 2007
Janvier› Finalisation de l’acquisition des 66,67%
du capital de la Banque Sénégalo-
Tunisienne (BST).
› Conseil de Attijari Finances Corp à CMA-
CGM dans le cadre de la privatisation de
la Comanav.
Février› Aval du CDVM pour l’émission de deux
emprunts obligataires subordonnés d’un
montant global de 2 milliards de dirhams,
réservés aux investisseurs institutionnels.
› Lancement de Online Trade en faveur
des grandes entreprises et des PME/
PMI tournées vers l’import/export, une
solution de E-banking qui permet de
réaliser plusieurs opérations de commerce
international via Internet.
Mars› À l’occasion de la fête de la femme,
lancement d’une offre exceptionnelle
dédiée à la clientèle féminine portant
sur le crédit Express à des conditions
préférentielles.
› Signature de conventions Maâkoum
en faveur du personnel de plusieurs
entreprises.
› Lancement de la 3e édition du programme
Interactions pour l’initiation et la
formation de jeunes artistes aux dernières
techniques multimédias et leur insertion
dans le paysage artistique national.
Mai› « Prix de la meilleure banque au
Maroc - 2006 » du magazine financier
international Global Finance pour la
troisième année consécutive.
› Lancement par Wafa Assurance d’une
plateforme de gestion des sinistres
automobiles WafaoTo Services relayée
par une campagne de communication
multi-supports.
Juin› Lancement du Pack Hissab Mourih destiné
aux fonctionnaires moyennant un tarif
attractif.
› Mise en œuvre du projet de plateforme
commune du système d’information de
Wafasalaf, Wafa Immobilier et Wafabail.
Juillet› Lancement de la carte Fayda, carte de
retrait adossée au compte sur carnet en
vue de dématérialiser le support carnet, à
un prix compétitif.
Septembre› Conseil avec succès de SNEP dans le cadre
de son introduction en bourse par cession
de 35% du capital.
Octobre› Lancement de Miftah Al Kheir et Miftah
Al Fath, deux formules de financement
alternatif pour l’acquisition d’un bien
immobilier.
› Mise en place de wafabourse.com, un
service complet de bourse en ligne en
faveur de la clientèle Attijariwafa bank
et celle des banques confrères.
› Publication des premiers comptes
consolidés aux normes IAS/IFRS au niveau
du système bancaire, avec bilan d’ouverture
au 1er janvier 2006.
› Attijariwafa bank désignée banque de
l’année par le magazine The Banker pour
la qualité de ses performances financières,
son progrès technologique et sa stratégie
globale.
› Lancement par Wafasalaf d’une nouvelle
gamme de financement « produits
alternatifs ».
Novembre› Deuxième Offre Publique de Vente destinée
aux salariés portant sur 1,5% du capital de
la banque, soit 289 498 actions.
› Conseil d’Attijari Finances Corp à Douja
Promotion Groupe Addoha dans le cadre
de l’augmentation de son capital.
› Acquisition de 79,15% du capital de
la Compagnie Bancaire de l’Afrique
Occidentale (CBAO) au Sénégal.
› Émission de deux emprunts obligataires
subordonnés d’un montant de 1 milliard de
dirhams sur une maturité de 10 ans et à un
taux de 5,10%.
Décembre› Lancement d’une offre de financement
Macharii pour les PME, qui met l’accent
sur la globalisation de la relation client
et son accompagnement par le conseil
et l’assistance.
› Installation du nouveau siège à Paris,
d’Attijariwafa bank Europe.
› Mise en ligne du site Internet de
Wafasalaf à vocation institutionnelle
et commerciale.
› Capital Intelligence relève la note
d’Attijariwafa bank à « Investment
Grade ».
Rapport annuelFaits marquants 200713
Les chiffres clés
Attijariwafa bank en chiffres
INDICATEURS (en milliards de dirhams ) 2007 2006
ACtivité
Dépôts à la clientèle * 136,4 120,9
Créances sur la clientèle * 106,5 81,5
ASSiSe FiNANCièRe
Total bilan 211,9 182,6
Capital social 1,93 1,93
Fonds propres part du groupe 16,9 15,1
RéSULtAtS
PNB 8,8 7,4
Charges générales d’exploitation 3,9 3,2
RBE 4,6 3,8
RN part du groupe 2,5 2,3
RAtiOS
Rendement des capitaux propres (ROE) 17,8% 17,7%
Rendement des actifs (ROA) 1,3% 1,3%
Coefficient d’exploitation * 46,1% 46,3%
Dépôts/ Effectif (en millions de dirhams) * 27,3 23,6
Créances sur la clientèle/ Effectif (en millions de dirhams) * 19,1 15,8
iNDiCAteURS BOURSieRS
Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams) 3 080 2 300
BPA (en dirhams) 127,2 117,5
DPA (en dirhams) 50 45
PER 24,22x 19,58x
Dividende Yield 1,62% 1,96%
MOYeNS
Effectif banque 4 723 4 486
Réseau Maroc 624 552
Réseau extérieur 43 38
* Activité Maroc.
MASI FlottantAttijariwafa bank
100
110
120
130
140
150
160
L’action d’Attijariwafa bank a connu durant l’année 2007
une corrélation presque parfaite avec l’indice MASI.
Au premier trimestre de l’année, l’action a évolué au
rythme du marché boursier, hormis le mois de mars,
où certaines opérations exceptionnelles réalisées sur
la place, ont tiré à la hausse l’indice boursier.
Suite à la publication des résultats annuels, le titre
est naturellement reparti à la hausse. Un trend qui
durera jusqu’à la fin de l’année, à l’exception du mois
de mai où nous avons assisté à une correction de
l’ensemble du marché. Une seconde correction, au
mois de septembre, a freiné la tendance haussière de
l’ensemble des titres de la place.
L’action Attijariwafa bank clôture l’année 2007 à
3 080 dirhams, enregistrant une performance annuelle
de 33,9% au même titre que le MASI. Cette performance
a été accompagnée par un volume moyen quotidien
de 101,8 millions de dirhams, comparé à 32,6 millions
de dirhams une année auparavant.
Depuis l’annonce de la fusion entre la Banque Commerciale
du Maroc et Wafabank en novembre 2003, le titre
Attijariwafa bank a surperformé le marché, enregistrant
une performance cumulée de 225% comparée à 180%
pour le MASI. Ceci traduit la confiance des investisseurs
dans la stratégie de développement de la banque,
eu égard à la forte progression de l’ensemble de
ses indicateurs financiers.
L’action Attijariwafa bank : un trend haussier au rythme du marché boursier
Rating d’Attijariwafa bank
FitCH RAtiNG DéCeMBRe 2007
Long term en devises BB+Short term en devises BLong term en monnaie locale BBB-Short term en monnaie locale F3Perspective stable
StANDARD & POOR’S NOveMBRe 2007
Long term BB+Short term BPerspective stable
CAPitAL iNteLLiGeNCe DéCeMBRe 2007
Long term BBB-Short term A3Financial Strength BBBPerspective stable
Rapport annuelAttijariwafa bank en chiffres15
Malgré un contexte international sous haute tension...En 2007, la croissance de l’économie mondiale
enregistre un repli, passant de 3,9% à 3,6% en
l’espace d’une année.
Suite à la crise des crédits immobiliers Subprimes,
l’économie américaine enregistre un taux de
croissance de 2,2% seulement, entraînant dans son
sillage un ralentissement à l’échelle internationale.
Toutefois, la croissance du PIB des pays
en développement continue d’afficher un
rythme soutenu en dépit du contexte tendu à
l’international.
Suite au ralentissement de la croissance mondiale
et au resserrement de la politique monétaire de la
plupart des banques centrales, l’inflation continue
d’être maîtrisée en 2007, pour s’établir à 2%.
En revanche, les cours internationaux de pétrole
s’envolent malgré une volatilité élevée. Le cours
moyen du baril a gagné 10,6% pour s’établir à
71,1 dollars du fait des tensions géopolitiques, de
l’insuffisance des capacités de production et du
poids de la demande spéculative.
En revanche, le dollar est en perte de vitesse
face aux autres devises avec un cours moyen par
rapport au dirham, de 8,19 dollars contre 8,79
dollars en 2006.
... l’économie nationale tire son épingle du jeu
Au Maroc, la croissance économique ressort à
2,7% au terme de l’année 2007 contre 7,8% en
2006, selon le Haut Commissariat au Plan.
Une chute liée à la contre-performance du secteur
primaire, suite au déficit pluviométrique. En effet,
la récolte des trois principales céréales accuse une
baisse de 66% par rapport à la moyenne des cinq
dernière années, ne dépassant pas 23,5 millions de
quintaux.
Cependant, les autres secteurs affichent un
dynamisme soutenu avec un taux de croissance
annuel de 5,7%. Cette performance bénéficie
aux secteurs des bâtiments et travaux publics,
services financiers et assurance, aux industries
d’extraction, aux télécommunications et au
transport.
Grâce à l’amélioration continue de ses
fondamentaux macroéconomiques, le Maroc
a bénéficié d’un relèvement de sa notation
souveraine par l’agence Fitch Rating. Ce qui a
facilité son retour sur le marché international des
capitaux en juin 2007.
Un environnementriche en opportunités
De son côté, le secteur bancaire poursuit sa
politique de dynamisation et de bancarisation
de la place. En dépit de l’essoufflement de la
croissance, le secteur ressort avec de bonnes
performances tant au niveau de la collecte des
dépôts (+17,1%) que des crédits (+29,6%).
Les concours à l’économie évoluent plus
rapidement que les ressources du fait de
l’emballement des crédits immobiliers (+38,6%)
et des crédits de trésorerie (+27,8%). À noter
que les créances saines représentent 91,4% du
total des emplois.
Au total, le système bancaire marocain ne
cesse d’améliorer la qualité de ses emplois,
enregistrant un recul de 7,7% des créances en
souffrance.
Sur le plan réglementaire, le nouveau dispositif
adopté en 2006 a permis de renforcer la
législation bancaire et de doter Bank Al-Maghrib
d’un nouveau statut qui lui confère davantage de
pouvoir et d’autonomie.
Les banques s’attellent actuellement à deux
réformes majeures : le passage aux nouvelles
normes IAS/IFRS prévue pour janvier 2008 et
la mise en place des normes Bâle II portant sur
l’adéquation des fonds propres et le contrôle
des risques.
En 2007, le groupe Attijariwafa bank s’est
engagé avec son actionnaire de référence ONA,
dans la mise en place des normes IAS/IFRS
pour les comptes consolidés des établissements
de crédit prévue par la banque centrale en
janvier 2008.
Rapport annuelUn environnement riche en opportunités
17
Un leadership affirmé sur le marché domestique
Rapport annuelUn leadership affirmésur le marché domestique
19
Des indicateurs d’activité au vertJouissant d’un positionnement privilégié dans
tous les métiers de la banque et d’un savoir-
faire reconnu
sur la place,
Attijariwafa bank
a réussi à gagner
de nouvelles parts
de marché à la fois
au niveau de la
collecte des dépôts
non rémunérés,
de la distribution
de crédits
(immobilier et à
la consommation)
et de la
bancassurance.
Bénéficiant
pleinement de
la forte synergie entre les deux métiers, 2007
est une année charnière pour la bancassurance.
Attijariwafa bank a distribué au total 1,76 milliard
de dirhams de primes émises, confirmant ainsi, sa
position de leader sur ce segment de marché.
Un dispositif commercial efficaceDans le souci constant d’améliorer le niveau
d’équipement de l’ensemble de sa clientèle,
Attijariwafa bank a opté pour une stratégie
commerciale ciblée construite autour d’une offre
complète englobant des Packs, cartes monétiques
et produits de bancassurance.
Une stratégie de conquête commerciale du marché
domestique réussie, grâce à la fois au programme
d’ouverture de 84 nouvelles agences, à la forte
implication de ses collaborateurs et au lancement
d’une dizaine de nouveaux produits phares comme
Hissab Mourih ou la carte Fayda.
Des projets structurants créateurs de valeurFort de sa position de leader, le groupe
Attijariwafa bank est précurseur en matière de
déploiement de réformes de fonds. Il procède
avec succès au basculement vers les normes
International Financial Reporting Standards
(IFRS), une année avant l’échéance fixée par
Bank Al- Maghrib.
Le passage aux normes IFRS contribue ainsi à
l’amélioration de sa communication financière
désormais alignée sur les meilleurs standards
internationaux. Une profonde mutation qui
s’accompagne aussi d’un déploiement progressif
des nouvelles pratiques de pilotage des activités
du groupe.
Dans la foulée, Attijariwafa bank adopte le schéma
avancé du projet Bâle II. Le groupe enclenche
en parallèle les premières livraisons du nouveau
schéma directeur des systèmes d’informations
qui, en impliquant à la fois les filiales locales et
à l’étranger, devrait révolutionner la relation
clientèle.
Des performances consolidéesPour le groupe Attijariwafa bank, l’exercice 2007 est incontestablement l’année de toutes les consolidations. Grâce aux synergies des différents pôles de métiers et aux efforts d’innovation et de conquête commerciale conjugués au déploiement des projets structurants, le premier groupe bancaire marocain a poursuivi une dynamique de développement qui a bénéficié à l’ensemble de ses activités.
Un leadership
2006
2007
15,9
18,22,3
2,5
+14% +8,2%
+18,6% +12,8%
7,4
8,8
120,9
136,4
Fonds propres consolidés Résultat net part du groupe
Produit net bancaire consolidé Dépôts de la clientèle Maroc
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
182,6
211,9
+16,1%Total bilan consolidé
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
+30,6%
81,5
106,5
Créances sur la clientèle Maroc
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
affirmé sur le marché domestique
Rapport annuelUn leadership affirmésur le marché domestique
21
Une stratégie offensive à l’international
Rapport annuelUne stratégie offensiveà l’international
23
Au Maghreb, nouveau tournant pour Attijari bank tunisie Dans le giron du groupe depuis 2005, Attijari bank
Tunisie a amélioré de 29,3% son produit net
bancaire (PNB) pour atteindre 669,4 millions
de dirhams.
Grâce à son nouveau
plan de transformation
«Intilaq» composé
de 240 projets,
Attijari bank Tunisie
entame actuellement
une refonte globale
de son organisation
commerciale, de son
système d’information
et de son réseau,
avec l’ouverture de
10 nouvelles agences
et l’installation de
23 GAB supplémentaires.
Parallèlement, Attijariwafa bank prépare
activement son implantation en Mauritanie.
Entre-temps, le groupe a ouvert deux bureaux de
représentation, respectivement en Libye et aux
Émirats Arabes Unis.
Au Sénégal, des acquis porteurs Le groupe a renforcé sa présence en rachetant
66,67% de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST)
avant de la fusionner avec Attijariwafa bank
Sénégal. À l’issue de ce rapprochement, la
nouvelle filiale sénégalaise, Attijari bank Sénégal,
dispose d’un réseau de 19 agences et emploie 181
collaborateurs.
Cette structure souple et moderne constitue
une véritable force de frappe pour le groupe
Attijariwafa bank dans sa stratégie de pénétration
du marché de l’Afrique subsaharienne.
Développant sa stratégie d’implantation au
Sénégal, Attijariwafa bank acquiert 79,15% du
capital de CBAO (Compagnie Bancaire d’Afrique
Occidentale). Au terme de sa finalisation
programmée au cours du premier semestre 2008,
cette opération hissera le groupe au premier rang
des banques de l’UEMOA (Union Economique et
Monétaire de l’Ouest Africain).
en europe, des niches de croissance prometteusesAttijariwafa bank Europe, filiale bancaire française
basée à Paris dans un nouveau siège, concentre à
elle seule, l’ensemble des activités du groupe en
Europe.
Afin d’exercer efficacement ses activités dans
l’ensemble des pays de l’Union européenne,
Attijariwafa bank Europe poursuit le déploiement
de son passeport européen. Pour l’heure, la
filiale française a déjà créé deux succursales,
respectivement en Allemagne et aux Pays-Bas et
ouvert deux nouvelles agences, à Marseille et à
Toulouse.
Attijariwafa bank Europe est particulièrement
bien positionnée pour fidéliser la clientèle des
ressortissants résidant à l’étranger. Grâce à des
produits novateurs portant sur les transferts
d’argent, l’acquisition de biens immobiliers et la
constitution d’épargne, la filiale française améliore
ses parts de marché.
Puisant dans les synergies entre le groupe et
ses filiales Attijari bank Tunisie et Attijari bank
Sénégal, une stratégie commerciale similaire
est en cours de mise en place en faveur des
communautés tunisienne et sénégalaise.
Convaincu de la nécessité d’une expansion de son activité au-delà des frontières, Attijariwafa bank poursuit sa stratégie à l’international afin d’accompagner la dynamisation des échanges régionaux et de généraliser les bonnes pratiques bancaires acquises au niveau intérieur.
Rapport annuelUne stratégie offensiveà l’international
25
Un Capital Humain de grande valeur
GESTION DES CARRIÈRES, UN SYSTÈME MODERNE ET MOBILISATEUR
DES CYCLES VALORISANTS POUR PERFECTIONNER LES COMPÉTENCES
Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur
27
Priorité au développement professionnelPour atteindre ses objectifs de croissance,
Attijariwafa bank a élaboré un dispositif
complet et moderne de gestion des carrières,
facilitant l’adéquation entre les besoins et
les ressources et favorisant une plus forte
implication des collaborateurs dans leur propre
développement professionnel.
Prenant appui sur l’expertise du cabinet
« Hay Group » en matière de classification
et de rémunération au niveau international, le
Capital Humain Groupe a défini une stratégie
de rémunération globale, assurant à la fois sa
mise en œuvre et son suivi.
Un dispositif cohérent et cibléAfin de tisser une relation personnalisée avec
chaque collaborateur du groupe, une équipe
de gestionnaires assure le suivi des cadres,
accordant une large place à l’écoute, au conseil
et veillant à l’harmonie entre le potentiel et les
aspirations de chacun d’entre eux.
Dans le souci de cerner au mieux les évolutions
de carrières, le Capital Humain Groupe s’est
doté d’une structure de gestion des gradés,
chargée d’élaborer dans un premier temps une
radioscopie.
Conscient de l’importance de la mobilité dans le
processus d’adaptation des ressources humaines
à l’évolution des activités, Attijariwafa bank a
également prévu une entité dédiée ayant pour
mission l’exploitation des offres et des demandes
actualisées sur le site Intranet Ribatkoum, en
coordination avec les équipes en charge de la
gestion des cadres et des gradés.
Formation, la clé du succèsFace aux défis de la croissance soutenue et à
la multiplicité des métiers d’Attijariwafa bank,
le Capital Humain Groupe a élaboré une offre
de formation innovante qui vient enrichir les
programmes traditionnels que sont le Brevet
bancaire et l’ITB.
Gestion des carrières, un levier de développementAfin d’accompagner avec efficacité la stratégie de croissance d’Attijariwafa bank, le Capital Humain Groupe a initié une nouvelle configuration en mettant l’accent sur la fonction Gestion des Carrières et en renforçant la fonction Formation et en modernisant son système d’information.
tenant compte des nouveaux enjeux de la banque, le Capital Humain Groupe consacre une large place à la reconnaissance et à la valorisation des collaborateurs, améliorant ainsi, l’attractivité des profils pointus et leur fidélisation en les sensibilisant aux valeurs d’entreprise communes.
L’Académie Attijariwafa bank, nouveau fer de lanceEn vue de soutenir le développement rapide
d’Attijariwafa bank, notamment celui du réseau,
l’Académie a pour mission de renforcer les
compétences opérationnelles métiers et de
favoriser la mobilité des collaborateurs en leur
ouvrant de nouveaux horizons professionnels.
Grâce à sa capacité d’anticipation et
d’accompagnement, l’Académie facilite
l’intégration des nouveaux collaborateurs,
cadres et employés en leur assurant les
fondamentaux techniques, réglementaires
et comportementaux. En 2007, l’Académie a
formé 892 collaborateurs, conformément à la
cible visée.
Dès son intégration et tout au long de sa
carrière, le collaborateur bénéficie de cycles
structurants.
Conçu pour le démarrage de la vie
professionnelle, le cycle Sindbad vise à faciliter
l’intégration des nouveaux cadres par la
compréhension de l’organisation du Groupe,
des missions et des objectifs de ses principales
entités.
Le cycle Maîtrise vise à développer les
compétences managériales des cadres juniors
par l’assimilation de la stratégie du groupe.
En faveur des cadres à fort potentiel, le cycle
Perspectives renforce le leadership, l’orientation
client et la gestion du risque.
Le cycle Gestion du Complexe destiné aux
managers seniors, leur offre l’opportunité de
maîtriser leur efficacité managériale.
Le Capital Humain Groupe propose enfin
un cycle de Développement en direction
des employés de la banque dédié à la
communication et à la gestion du temps.
Des cycles valorisants pour perfectionner les compétencesPour faciliter l’intégration et le développement de ses cadres et de ses employés de manière générale, Attijariwafa bank a mis en place un dispositif complet et efficace de formations ciblées.
Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur
29
Effectif Banque *
2 249
2 981
Cadres Non cadres
* Chiffres arrêtés au 31 décembre 2007 Employés sous statut Anapec compris
Répartition des effectifs de la Banque*
Réseau69,43 %
Siège30,57 %
Des modes de gestion ultra- modernesGrâce aux performances de son nouveau
système d’information des ressources
humaines (SIRH), le Capital Humain Groupe a
réussi le challenge de la modernisation de la
gestion administrative et sociale.
Le lancement du site Intranet Mawarid en
mai 2007 a permis d’offrir à l’ensemble des
collaborateurs un centre de services en ligne
efficace et novateur.
Des effectifs en évolutionmaîtriséeAfin d’accompagner la croissance multi-
métiers du groupe Attijariwafa bank, les
effectifs ont crû de 8% en 2007.
L’actionnariat des salariés, source de motivationPour la deuxième fois, Attijariwafa bank a, en
novembre 2007, cédé 1,5% du capital à ses
salariés, à des conditions très avantageuses,
portant ainsi la part du capital détenu par le
personnel à 2,41%. Preuve de leur adhésion à
la vision novatrice du progrès social et de leur
confiance dans la stratégie de développement
de leur entreprise, plus de 90% de l’effectif
éligible ont répondu à l’appel.
Effectif Groupe *
8 204
8 858
2006 2007
* Chiffres arrêtés au 31 décembre 2007 Employés sous statut Anapec compris
Répartition des effectifs du Groupe *
Banque59,04 %
Réseauextérieur22,3 %
Filiales18,66 %
La santé du personnel, un capital précieuxEn étendant les prestations sociales,
Attijariwafa bank place la santé de ses
collaborateurs au cœur de ses priorités.
Grâce à un système de protection sociale
de haut niveau, les salariés bénéficient
d’une couverture sociale et d’une assurance
complémentaire maladie hospitalisation
depuis 2007, avec à la clé un remboursement
intégral des frais engagés.
À travers l’ouverture d’antennes médicales
dans les principales villes, Attijariwafa bank
met l’accent sur la nécessité d’une
régionalisation des actions médicales afin
d’améliorer les prestations et d’instaurer une
relation de proximité avec ses collaborateurs
du réseau.
Une restauration collective pour tous les goûtsParallèlement à la veille permanente pour
l’amélioration des prestations, le groupe
Attijariwafa bank a offert en 2007 à ses
collaborateurs deux nouveaux espaces de
restauration collective aux services plus
élaborés.
Prêts au personnel, externaliser pour mieux servirAfin de recentrer le Capital Humain Groupe
sur son métier de base, Attijariwafa bank a
décidé de recourir à l’externalisation de la
gestion des prêts au personnel, auprès de ses
filiales Wafasalaf et Wafa Immobilier. À travers
ce choix judicieux, le groupe entend améliorer
la qualité de service en facilitant l’accès de
ses collaborateurs à une offre de produits
diversifiée et adaptée à leurs besoins.
Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur
31
LA QUALITÉ GROUPE, UN LEVIER STRATÉGIQUE
CONFORMITÉ GROUPE, RIGUEUR ET EFICACITÉ
Qualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir
Rapport annuelQualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir
33
Rattachée à la présidence depuis l’entrée en
vigueur de la nouvelle organisation en 2007, la
Qualité Groupe constitue pour Attijariwafa bank
un véritable levier de différenciation.
À travers un dispositif d’écoute clients efficace, la
Qualité Groupe mesure périodiquement le degré
de satisfaction de la clientèle en se référant à
un baromètre et en initiant des enquêtes, des
visites mystère et des Focus groupes-clients. La
Qualité Groupe mène en parallèle, des actions
d’amélioration des performances des processus
dans le cadre d’une démarche qualité tout en
œuvrant pour la promotion d’une culture qualité
interne.
Depuis 2006, le groupe Attijariwafa bank a lancé
un processus de certification par engagements de
service. Le succès de cette démarche a encouragé
d’autres pôles à s’y inscrire.
De leur côté, les activités de la monétique
et le processus du crédit immobilier font
également l’objet d’une démarche qualité visant
l’amélioration de la satisfaction de la clientèle sur
la base de l’amélioration des performances et de
la qualité de service.
Afin d’inculquer une culture qualité interne à
tous les niveaux de la banque, la Qualité Groupe
a élaboré un projet de rédaction d’un référentiel
des normes internes qui explique les modalités de
mise en place d’une démarche qualité d’une façon
homogène à l’échelle du groupe.
Grâce à ce référentiel, toutes les activités
d’Attijariwafa bank seront en mesure d’adopter
des dispositifs d’organisation et de management
adéquats pour gérer les problèmes relatifs à la
qualité.
Le Contrôle interne en adaptation constanteEn charge de la définition et de la diffusion
des référentiels, des méthodologies et des
procédures, l’entité Contrôle Interne Groupe a
poursuivi en 2007 le déploiement de l’outil de
pilotage à distance.
Grâce à la mise à jour du référentiel des
contrôles, l’entité a procédé au renforcement
du dispositif de contrôle interne dans un souci
d’efficacité et d’adaptation aux changements dans
les processus opérationnels.
La Qualité Groupe, un levier stratégiqueLa Qualité Groupe revêt une importance toute particulière dans la stratégie de Groupe. élément de différenciation clé au niveau commercial, la Qualité Groupe permet de s’enquérir du degré de satisfaction de la clientèle et de déterminer des actions d’amélioration continues.
Conformité Groupe, rigueur et efficacitéAxée sur le contrôle interne, la déontologie et la lutte contre le blanchiment des capitaux, la Conformité Groupe a pour mission essentielle l’élaboration de référentiels qui déterminent les procédures et les principes de base pour assurer le bon fontionnement de l’institution.
Déontologie et éthique, des principes de base mobilisateurs
Attjariwafa bank place la déontologie et l’éthique
parmi les priorités du groupe tout en tenant
compte des contraintes en matière de suivi et de
contrôle.
S’inspirant des meilleures pratiques
internationales en vigueur, Attijariwafa bank a
défini ses principes de base de déontologie et
d’éthique.
Les règles retenues visent en priorité, la
protection du patrimoine de la banque et des
collaborateurs, le strict respect des obligations
en vigueur, la loyauté à l’égard du client et la
primauté de ses intérêts.
L’égalité de traitement doit concerner aussi bien
les clients que les collaborateurs, sans perdre
de vue la gestion du risque de réputation et la
préservation de l’image du groupe.
Attijari bank tunisie sur les traces d’Attijariwafa bank
Afin de respecter la cohérence globale du groupe,
Attijari bank Tunisie a initié en 2007 un processus
d’élaboration d’un code de déontologie.
La filiale tunisienne s’est dotée d’un comité de
pilotage et d’un groupe de travail en charge de la
rédaction de ce document de référence et d’une
bande dessinée à vocation didactique.
Un programme de formation au concept de
déontologie sera dispensé à l’ensemble des
collaborateurs afin de recueillir leur adhésion aux
principes et règles édictés par le code.
Lutte contre le blanchiment des capitaux, une culture de vigilance renforcéeAfin de contribuer à la lutte contre le blanchiment
des capitaux, le groupe Attijariwafa bank
s’est doté d’une entité dédiée, dont la mission
essentielle en 2007, a porté sur le renforcement
du dispositif interne de vigilance.
Ainsi, l’entité « LAB » de lutte contre le
blanchiment des capitaux a élaboré une étude
de cadrage interne pour la mise en place d’un
dispositif complet et structurant.
Parallèlement, une première cartographie des
risques de blanchiment permettra d’identifier les
opérations-types à surveiller en priorité.
En outre, l’entité « LAB » de lutte contre le
blanchiment des capitaux a conçu et mis en
œuvre des procédures internes afin de surveiller
en particulier, les opérations en espèces libellées
en dirhams et en devises et celles relatives aux
flux financiers (transferts et rapatriements).
En amont, le dispositif d’identification de la
clientèle est renforcé grâce à la création de fiches
de contrôle ad hoc.
Enfin, l’ensemble des collaborateurs et des
nouvelles recrues est sensibilisé sur l’importance
de la lutte contre le blanchiment des capitaux,
l’objectif étant d’instaurer une véritable culture
de vigilance au sein du Groupe.
Rapport annuelQualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir
35
Une responsabilitésociale reconnue
UN ENGAGEMENT FERME EN FAVEUR DE L’ÉDUCATIONLA CULTURE EST LA PLUS GRANDE DES RICHESSES
Rapport annuelUne responsabilité sociale reconnue
37
Une banque citoyenne au service de tousLa volonté du groupe Attijariwafa bank de
contribuer au développement du pays et au bien-
être des citoyens se renforce d’une année sur
l’autre.
Par ses initiatives multiples, le groupe n’a de
cesse de démontrer que la prise en compte de
l’intérêt général est parfaitement compatible
avec la consolidation des performances
commerciales et financières.
Les grandes orientations stratégiques du
groupe vont dans le même sens, confirmant
la détermination d’Attijariwafa bank à œuvrer
pour le progrès et le bien-être collectif, tout
en respectant les critères de rentabilité et les
contraintes réglementaires les plus strictes.
En s’engageant à domicilier un compte
sur trois de l’ensemble de la population
marocaine et à financer un logement sur trois,
Attijariwafa bank entend démontrer que la
prospérité du groupe va de pair avec celle de
ses concitoyens.
Se positionnant comme l’interlocuteur
privilégié de la PME marocaine,
Attijariwafa bank a remodelé entièrement
son offre Macharii afin de la rendre plus
compétitive, grâce à l’instauration d’une
relation globale avec le client et son
accompagnement à travers le conseil et
l’assistance.
Afin de rendre son action encore plus efficace,
le groupe a en parallèle, renforcé ses relations
avec les associations professionnelles ainsi que
les Centres régionaux d’investissement.
Appui inconditionnel à l’association Al JisrMembre fondateur de l’association Al Jisr,
Attijariwafa bank contribue aux côtés d’autres
entreprises citoyennes, à l’amélioration des
performances du système éducatif à travers le
soutien d’établissements d’enseignement.
En 2007, le parrainage a concerné 60 écoles
supplémentaires, portant à 170 le nombre total
d’établissements parrainés.
Après son reconditionnement dans l’atelier de
Solidarité numérique de l’association, un millier
d’ordinateurs a été distribué aux écoles.
En parallèle, une centaine de formateurs a
bénéficié d’une formation à l’informatique.
Un engagement ferme pour l’éducationContribuant activement à l’épanouissement des jeunes, la Fondation Attijariwafa bank initie plusieurs activités de terrain d’envergure nationale, en faveur des enfants, lycéens et bacheliers.
Prépa Plus, la voie de l’excellenceConsciente de l’importance des Classes
Préparatoires Scientifiques aux Grandes Écoles
d’Ingénieurs marocaines et françaises, la
Fondation Attijariwafa bank accompagne des
élèves dans leur cursus de préparation aux
concours en mettant à leur disposition des
outils d’information performants et en offrant
aux élèves admissibles une assistance à la
préparation des oraux.
En 2007, 50 élèves admissibles aux épreuves
orales des grandes écoles d’ingénieurs
françaises ont bénéficié d’une semaine de
concentration avec le concours de RAM et
de l’université Al Akhawayn. Pour sa part, la
Fondation Attijariwafa bank a apporté son
soutien lors de leur séjour en France.
Attijariwafa Universités, un vivier de compétences à valoriserÀ travers Attijariwafa Universités, la Fondation
entend contribuer à l’amélioration des
compétences des ressources humaines locales
en accompagnant l’université marocaine.
Devenir la banque de référence de l’université
marocaine dans toutes ses composantes telle
est l’ambition d’Attijariwafa bank.
Grâce à une action de terrain ciblée,
Attijariwafa Universités apporte sa marque
dans l’enseignement supérieur et la diffusion
du savoir.
Un Master Banque et Marchés financiers pour consolider l’expertise localeEn partenariat avec l’Université Hassan II
de Casablanca, l’Université de Cantabria en
Espagne, le Grupo Santander et la Fondation
Euro Arabe, la Fondation Attijariwafa bank a
lancé en 2007 le premier Master international
« Banque et Marchés financiers » au Maroc,
donnant accès à une double diplômation
publique, nationale et européenne.
Ce cursus est animé par des professeurs
universitaires nationaux et espagnols, des
cadres des groupes Attijariwafa bank et
Santander ainsi que par des professionnels
dont l’expérience est reconnue.
Soutien aux institutions, un pari sur l’avenirDans le cadre de sa politique de soutien aux
jeunes, la Fondation Attijariwafa bank a apporté
une aide financière au réseau Maroc Entreprise
pour encourager les jeunes porteurs de projets.
Elle a également offert 5 bourses d’études
aux élèves les plus méritants de l’Université
Al Akhawayn.
Rapport annuelUn engagement ferme pour l’éducation
39
Une politique culturelle richeFortement engagé dans les domaines artistique
et culturel, le groupe Attijariwafa bank a
élaboré en 2007 un programme riche et varié,
suscitant l’intérêt de 10 000 visiteurs et la
fidélisation d’un public cible, âgé de 10 à 30 ans.
Bénéficiant d’une reconnaissance accrue de
sa politique de mécénat artistique, à la fois
par sa clientèle et les professionnels de l’art,
Attijariwafa bank a édité trois catalogues
bilingues diffusés en 3 000 exemplaires.
À travers son programme de formation, le
groupe a accompagné 30 jeunes artistes dans
leur effort d’amélioration de leurs compétences
artistiques.
Médiation, diffusion et formation artistiqueAxé sur la médiation, la diffusion et la
formation artistique, le plan d’action 2007 a
permis à Attijariwafa bank de contribuer au
rayonnement de la création picturale à travers
l’exposition de la collection de la banque,
suscitant ainsi, l’adhésion de nouveaux publics.
Portant sur les œuvres de l’artiste de référence
de la collection de la banque, l’exposition
« Mohamed Bennani, parcours 1975- 2005 » a
été organisée à l’issue de l’inventaire de 70 de
ses œuvres aux Instituts Français de Rabat et Fès
et ce, en marge du Festival des musiques sacrées.
À l’issue de cette grande manifestation culturelle,
l’analyse des œuvres et du parcours de Mohamed
Bennani a fait l’objet d’une publication.
Conservation des joyaux de la collection de la banqueAfin de préserver les œuvres de sa collection,
l’une des plus importantes du Royaume, la
banque a déployé un effort exceptionnel de
conservation, de restauration et de collecte de
données documentaires.
Ainsi, un programme d’actions visant une
cinquantaine d’œuvres importantes en vue de
leur garantir une meilleure stabilité dans le
temps.
Parmi les œuvres qui ont fait l’objet de mesures
de conservation préventive, la peinture
magistrale de Majorelle « Les Alamates »
datant de 1931 et « l’installation monumentale »
de Farid Belkahia réalisée en 1980.
La culture est la plus grande des richessesCette conviction est le fer de lance de la politique d’Attijariwafa bank pour contribuer au développement de sa comunauté. De grandes actions culturelles ont jalonné l’année 2007 en faveur des jeunes talents et d’artistes marocains.
Rapport annuelLa culture est la plus grandes des richesses
41
Ces deux œuvres figurent parmi les fleurons
sélectionnés pour un accrochage permanent
au sein du siège de la banque à Casablanca.
Accompagnant ce travail, un dossier
iconographique et technique a été réalisé
selon les standards de la conservation
muséographique internationale.
Le programme interactions met l’art contemporain à la portée des jeunes artistesLe programme Interactions a été élaboré par
Attijariwafa bank afin de former et accompagner
les jeunes artistes dans les nouveaux champs de
l’art contemporain et des médias.
Animé par des artistes spécialisés de
renommée internationale, le cycle annuel
des ateliers Interactions permet d’enrichir la
pratique artistique des jeunes et de les initier
aux dernières technologies multimédias tout en
stimulant la création en collectivité.
Cette formation ciblée facilite par ailleurs la
promotion et l’insertion des jeunes artistes
dans le paysage artistique marocain. Ainsi, 20
jeunes lauréats d’écoles d’art ayant bénéficié
en 2006 du cycle de formation des ateliers
Interactions ont été sélectionnés pour réaliser
deux créations scéniques baptisées « Identité-
distr(action) » et « Signes ».
Programmées en tournée par Attijariwafa bank,
avec le concours des centres culturels de
Fès, Meknès, Tétouan, Ifrane et Rabat, ces
deux œuvres ont permis au jeune public de
découvrir des créations innovantes, mêlant art
vidéo, nouvelles technologies multimédias et
expression corporelle.
Sous le thème de la danse et de l’image
interactive, une nouvelle session d’ateliers est
organisée en faveur d’une dizaine de candidats.
Nouveaux champs artistiques et partenariats d’exception
L’organisation de l’exposition « Sèvres, Safi : le
renouveau de la céramique autour des années
30 » constitue l’un des évènements phares de
l’actualité culturelle au Maroc en 2007.
Grâce au partenariat tissé avec la Manufacture
nationale de Sèvres, Attijariwafa bank a initié
cette manifestation exceptionnelle, favorisant
le rapprochement des œuvres d’artisans
français et marocains.
Accompagnée d’un riche programme de
conférences, de visites guidées au sein
d’ateliers de céramique, cette exposition a mis
en lumière l’histoire commune de la production
céramique au Maroc et en France.
À travers l’organisation de cet événement,
Attijariwafa bank démontre une fois de plus,
son savoir-faire pour le soutien de projets
porteurs d’excellence culturelle et confirme
son engagement citoyen à la fois aux niveaux
national et international.
Activité2007
DEUX PÔLES MOTEURS DU DÉVELOPPEMENT
Pôle Banque de Déta i l
Pô le Banque de F inancement & Invest issement& Marchés et F i l ia les F inanc ières
Rapport annuelActivité 200743
Financement de l’investissement PMe, un Leadership retrouvé Confortant la stratégie du groupe, l’entité
œuvre depuis sa création en novembre
2006, à la réhabilitation du Leadership
d’Attijariwafa bank dans le domaine du
financement de l’investissement productif.
La refonte de l’offre Macharii dédiée au
financement de l’investissement est un
événement majeur qui a contribué à la
consolidation de la relation avec la PME.
Cette nouvelle offre s’est avérée plus
compétitive car elle institutionnalise le
traitement global de la clientèle et son
accompagnement au niveau du conseil et de
l’assistance.
Une cellule d’appui au réseau efficace Privilégiant une relation de proximité avec
le réseau de centres d’affaires du groupe,
l’entité « Financement de l’investissement
PME » procure aux équipes commerciales,
une assistance technique dans le montage des
dossiers et une présence lors des visites à la
clientèle.
Forte d’une expertise analytique et sectorielle
pointue, l’équipe de la banque de l’Entreprise
apporte un soutien précieux au personnel du
réseau en argumentant leurs avis lors de la
tenue des comités de crédit.
L’entité « Financement de l’investissement
PME » joue également le rôle d’interface avec
la structure en charge de la Gestion globale des
Risques.
Banque de l’entrepriseActeur de développement et de modernisation du tissu économique, Attijariwafa bank place le financement de la PMe au cœur de sa stratégie.en se positionnant comme un interlocuteur privilégié, la banque de l’entreprise propose, à travers son entité « Financement de l’investissement PMe », des produits et services innovants, adaptés aux besoins et aux contraintes des opérateurs.
+35,1%
18,1
24,4
Engagements PME /PMI
(en
mill
iard
s d
e d
irh
am
s)
2006
2007
+13%
392
443
Nombre de nouvelles PME
Pôle Banque de Détail
Mise à niveau et Restructuration, un dispositif fluide pour activer la modernisation de l’entrepriseÀ l’approche des échéances de l’ouverture
des frontières et face à la montée rapide de
la concurrence, le groupe Attijariwafa bank
est conscient de la nécessité d’accompagner
le tissu industriel dans ses efforts de
modernisation afin de lui permettre de gagner
au plus vite des points de compétitivité.
Par le biais de son entité « Mise à niveau et
Restructuration », la banque de l’Entreprise
met à la disposition de la clientèle, un dispositif
fluide et efficace pour la soutenir dans cette
profonde mutation.
Spécialisée dans la mise en place des crédits
de financement dédiés à la modernisation
compétitive et à la restructuration financière,
l’entité « Mise à niveau et Restructuration »
collabore étroitement avec les organismes
extérieurs spécialisés, tels que la Caisse
Centrale de Garantie et l’Agence nationale pour
la PME, pour proposer des solutions adaptées
et des montages financiers adéquats dans les
meilleurs délais.
Proximité et fidélisation pour capter et fidéliser la clientèleAfin de renforcer sa position de Leader auprès
des entreprises, Attijariwafa bank a élaboré une
stratégie Marketing et de communication ciblée.
Grâce à une gamme de produits d’appel
attractifs comme Online Trade et l’offre
Macharii, la banque de l’Entreprise a consolidé le
positionnement du groupe sur le marché de la PME.
Développant une approche sectorielle
approfondie, la banque de l’Entreprise répond
aux besoins spécifiques de chaque catégorie
de clientèle (textile, BTP, artisanat…) en tissant
des relations de partenariat privilégiées avec
les associations professionnelles comme
l’AMITH ou la fédération de la PME/PMI, et
les instances spécialisées comme l’ANPME, la
Caisse Marocaine des Marchés ou la Caisse
Centrale de Garantie.
Cerner les attentes de la clientèle grâce à l’intelligence Marketing Améliorer la connaissance de la clientèle et
du marché constitue la clé du succès de la
stratégie de reconquête de la clientèle.
Consciente de l’importance des enjeux,
Attijariwafa bank a réussi son retour en force
auprès de la PME en développant une activité
« d’intelligence Marketing ».
En parallèle, le groupe a assuré une présence
remarquée à tous les évènements importants
aux plans national et régional.
Rapport annuelBanque de l’Entreprise45
Alternant canaux directs et mass médias, sa
stratégie de communication s’est articulée autour
de campagnes de communication de grande
envergure, d’opérations de Marketing direct et de
manifestations internes visant la mobilisation et la
sensibilisation des équipes.
Dans une démarche volontariste, la banque de
l’Entreprise a apporté tout son soutien pour la
dynamisation de l’activité commerciale à travers
la diffusion de supports et outils de vente, la
formation des effectifs et la mise en place de la
cellule « Investissement PME ».
innovation majeure pour l’entrepriseDémontrant une fois de plus sa capacité à
innover pour préserver son Leadership auprès de
l’entreprise marocaine, le groupe Attijariwafa bank
a, au cours de cette année, a proposé à sa clientèle
un montage structuré de l’offre de services du
Confirming.
Nouvelle activité à forte valeur ajoutée, le
Confirming a fait l’objet d’une signature de
convention entre Attijariwafa bank et le groupe
espagnol Abengoa.
Partie intégrante de la stratégie commerciale
adoptée par Attijariwafa bank, le Confirming
constitue un produit d’appel et de pénétration
par excellence puisqu’il permet à la fois de capter
de nouvelles relations et de fidéliser les clients
existants.
Une offre complète pour faciliter la relation fournisseursGrâce à l’offre de services Confirming du groupe
Attijariwafa bank, l’entreprise a la possibilité
d’externaliser ses règlements fournisseurs en
recourant aux services du Desk « Tracking », la
plateforme de communication directe en charge de
la négociation avec les partenaires du client.
L’offre Confirming intègre également la
transmission électronique des fichiers de
règlements fournisseurs par E-Payment.
Enfin, la banque propose l’affacturage fournisseurs
par l’achat de créances professionnelles de
l’entreprise cliente, à des conditions très
avantageuses.
Des gisements de croissance importantsPreuve du potentiel de croissance de son activité
et du professionnalisme de son équipe, l’entité
Confirming de la banque de l’Entreprise a réalisé
plusieurs avancées en 2007 : signatures de
conventions avec des multinationales, captation en
continu et à distance de nouvelles relations.
Banque desParticuliers et des ProfessionnelsLeader dans tous les segments de marché grâce à la mobilisation de ses équipes et à l’effort d’innovation et de diversification de la gamme de produits offerts, la Banque des Particuliers et des Professionnels (BPP) a réussi à augmenter ses parts sur l’ensemble des segments de marché.
en 2007, elle a bénéficié d’une activité intense, tant au niveau de la collecte des ressources non rémunérées, de l’octroi de crédits immobiliers et de consommation, que de la distribution des produits de la bancassurance.
En référence aux orientations stratégiques
du groupe, la Banque des Particuliers et des
Professionnels a déployé des efforts exceptionnels
en vue d’améliorer le niveau d’équipement de
sa clientèle, à la fois en termes de produits et de
services.
Avec plus de 200 000 clients nouveaux en
2007, Attijariwafa bank conforte son leadership
dans tous les domaines d’activité grâce à un
effort soutenu en matière de recrutement et de
formation de ses collaborateurs.
Plaçant l’amélioration de la qualité de service
clientèle au cœur de ses priorités, la Banque
des Particuliers et des Professionnels a engagé
plusieurs chantiers structurants inscrits dans le
schéma directeur global à l’horizon 2010. C’est
le cas du nouvel outil CRM mis en place afin de
conforter le client dans sa relation avec la banque,
en améliorant la qualité de service et la pro-
activité commerciale.
L’innovation comme maître-motOptant pour une stratégie d’innovation soutenue
visant à répondre aux besoins de la clientèle
et à les anticiper tout en consolidant ses parts
de marché, la Banque des Particuliers et des
Professionnels n’a cessé d’enrichir sa gamme de
produits tout au long de cette année.
Globalement, l’exercice 2007 sera marqué par un
effort de différenciation et d’amélioration de la
valeur ajoutée au service de la clientèle.
Parmi les produits phares, le Package Hissab
Mourih est dédié aux fonctionnaires. Grâce à son
offre complète et simplifiée de produits et services
bancaires assortie d’un tarif mensuel unique,
Hissab Mourih a contribué de façon notable, à
l’amélioration du taux d’équipement de cette
catégorie de clientèle.
Afin de contrôler de nouvelles parts de marché
en matière de financements immobiliers,
Attijariwafa bank a été la première banque
marocaine à commercialiser des produits dits
alternatifs conformes aux concepts de Mourabaha
et Ijara wa Iqtina, en lançant Miftah Al Kheïr et
Miftah Al Fath.
La Banque des Particuliers et des Professionnels
enchaîne avec la mise sur le marché de Miftah
11/12 qui permet à la clientèle de suspendre le
remboursement des mensualités pendant un mois
dans l’année.
Rapport annuelBanque des Particulierset des Professionnels
47
Pôle Banque de Détail
En proposant la carte de retrait Fayda
aux détenteurs de comptes sur carnet,
Attijariwafa bank entend faciliter la réalisation
et le suivi des opérations à travers les guichets
automatiques bancaires (GAB).
L’année 2007 sera également marquée par l’entrée
en service du site Internet wafabourse.com qui
offre une panoplie de services en temps réel.
Un plan de communication diversifié et percutantAfin de promouvoir ces nouveaux produits auprès
du grand public, le groupe Attijariwafa bank
s’est appuyé sur l’ensemble des supports de
communication, accordant une large place aux
médias et supports hors médias, à travers des
campagnes TV et presse, l’affichage, le Marketing
direct ainsi qu’une présence renforcée dans divers
salons et foires.
Une animation multi-métiers au profit de tout le réseauPour soutenir cette dynamique d’innovation et
accompagner le réseau dans ses différentes
actions, la banque des Particuliers et des
Professionnels a élaboré un nouveau dispositif
d’animation commerciale.
Englobant tous les métiers du groupe et couvrant
toutes les régions du royaume, cette action est
assurée par des animateurs dédiés, émanant de
l’ensemble des filiales spécialisées du groupe.
Une offre spéciale très Petite entrepriseBanque citoyenne œuvrant pour le développement
humain et la création d’emplois, Attijariwafa bank
intègre dans son action commerciale, une
offre dédiée à la TPE (Très Petite Entreprise).
Déclinée en plusieurs produits, cette offre vise
à accompagner les entrepreneurs dans leur
démarche de création et de développement de
leur affaire.
Un réseau étoffé, quadrillant l’ensemble du territoire nationalAfin de réaliser les objectifs de son plan
stratégique relatif au développement de la
bancarisation de la population et de son taux
d’équipement en produits et services bancaires,
Attijariwafa bank a enrichi son réseau de 84
nouvelles agences, portant sa taille globale à 624
points de vente et 539 Guichets automatiques
bancaires (GAB), disséminés à travers tout le pays.
Des performances en phase avec les objectifs fixés à l’horizon 2010Grâce à une stratégie marketing efficace et une
politique commerciale novatrice, la banque des
Particuliers et des Professionnels a amélioré
l’ensemble de ses positions de marché, affichant
une nette croissance de ses principaux indicateurs
d’activité.
Ainsi, au terme de l’année 2007, les comptes-
chèques locaux enregistrent une hausse de 26% à
plus de 42 milliards de dirhams, portant la part de
marché du groupe à 29,3%.
L’encours des crédits immobiliers augmente de
43% tandis que les crédits à la consommation
enregistrent une croissance exceptionnelle de
80% en une année.
Grâce à un leadership incontesté dans la
bancassurance, Attijariwafa bank bénéficie d’une
forte progression du nombre de contrats produits
et d’une montée en flèche de 75% du chiffre
d’affaires généré.
2006
2007
13,6
19,5
+43%Crédit immobilier
2,2
3,9
+80%Crédit à la consommation
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)(e
n m
illia
rds
de d
irha
ms)
+40,4%
enco
urs
net (
nom
bre
de c
ontr
ats)
431 286
605 407
Bancassurance
+26%Comptes chèques locaux
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
33,6
42,2
Rapport annuelBanque des Particulierset des Professionnels
49
Marquée par de grandes
avancées commerciales,
2007 est considérée
comme une année
charnière pour l’activité de
la Banque des Marocains
sans Frontière (BMF).
En particulier, la campagne
estivale a été marquée
le retour en force du
groupe Attijariwafa bank
sur le marché des MRE
(Marocains résidents à
l’étranger), grâce à la mobilisation conjointe
des réseaux local et extérieur et à la cohésion
de l’offre de produits et des messages véhiculés
auprès de la clientèle cible.
Une activité commerciale intenseDéployant une stratégie d’approche ciblée en
direction des ressortissants marocains résidant à
l’étranger, Attijariwafa bank a amélioré ses parts
de marché sur tous les segments.
Au niveau de la collecte des ressources, le volume
drainé s’est accru de 11,2% pour s’approcher des 3
milliards de dirhams, améliorant ainsi de 33 points
de base la part de marché du groupe.
Grâce à l’efficacité des prestations de la banque
des Marocains sans Frontière, le montant des
transferts a augmenté de 29%, s’élevant à près
de 5 milliards de dirhams.
Produit d’appel par excellence, le crédit
immobilier remporte un vif succès auprès de la
clientèle, affichant une progression de 150% de
l’encours global.
Le groupe Attijariwafa bank tisse sa toile européenne Afin d’exercer son activité sur l’ensemble du
territoire de l’Union européenne, la banque des
Marocains sans Frontière s’est consacrée aux
démarches liées au déploiement du passeport
européen, créant une succursale de droit
européen en Allemagne et en Hollande.
Suite au lancement de la société financière
Attijariwafa Finanziaria Spa en 2006, le groupe
a également démarré son activité en Italie en
ouvrant une agence à Milan.
Une offre de produits innovante, en perpétuelle adaptation La clientèle des MRE a pleinement bénéficié en
2007 de l’effort d’innovation commerciale et de
consolidation de l’offre de base, déployé par le
groupe.
Dédiée à la famille des MRE, la carte Kesma
offre la possibilité d’être rechargée à travers des
transferts et des virements à coûts réduits.
Incluant des services bancaires classiques et de
banque à distance, le Package Pack Bila Houdoud
a connu une profonde refonte. Donnant accès à la
carte « Privilèges Bila Houdoud », le Pack prévoit
une multitude d’avantages para bancaires portant
sur tous les centres d’intérêt des MRE à la fois au
Maroc et à l’étranger.
Pour compléter l’offre de produits, la filiale
européenne a commercialisé « Trans’Salaf »,
un produit de transfert adossé à un crédit à la
consommation ainsi que le Package Stud’In dédié
aux étudiants marocains en France.
Banque des Marocains sans FrontièreGrâce à une stratégie commerciale ciblée et cohérente, favorisant la proximité, Attijariwafa bank gagne en 2007 de nouvelles parts sur le marché des Marocains résidant à l’étranger.
Pôle Banque de Détail
2006
2007
3,8
4,8
+29%Transferts MRE
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
25,9
28,8
+11%Total dépôts MRE
+18%Comptes chèques MRE
(en
mill
iard
s de
dir
ham
s)
15,1
17,9
Rapport annuelBanque des Marocains sans Frontière
51
Des transferts à des conditions de plus en plus attractivesAfin de fidéliser cette clientèle de plus en plus
avertie, Attijariwafa bank ne perd pas de vue
l’amélioration de l’offre de produits de base.
En 2007, la banque des Marocains sans Frontière
a œuvré pour la réduction des délais de transferts
à J+1, ramenant les coûts de transferts à des
niveaux très compétitifs, allant jusqu’à la gratuité
pour les transferts de compte à compte avec les
partenaires stratégiques.
Privilégiant les relations de proximité, la banque
des Marocains sans frontière a également mis à
la disposition de sa clientèle un Call Center dédié
aux MRE afin de faciliter le traitement direct des
requêtes et établir des contacts proactifs.
Un réseau de distribution en pleine expansionConvaincue de l’importance du potentiel du
marché des MRE, Attijariwafa bank a poursuivi
en 2007 l’extension de son réseau propre en
Europe par l’ouverture de 2 guichets en France, à
Marseille Garibaldi et Toulouse et de 3 bureaux en
Espagne, à Valence, Barcelone et Girona ainsi que
d’une agence à Milan, en plus de l’installation d’un
desk à Abbey National Bank à Londres.
À fin 2007, le réseau extérieur du groupe
Attijariwafa bank compte 47 points de contact.
Grâce à la signature de plusieurs accords avec
des banques étrangères de renom, la banque des
Marocains sans Frontière met à la disposition de
ses clients, un large réseau afin de faciliter leurs
transferts d’argent vers le Maroc.
En Italie, le groupe est lié par une convention
avec Unicredit AgenziaTu et en Allemagne avec
DHB Bank.
En Espagne, Attijariwafa bank a conclu plusieurs
partenariats stratégiques avec Grupo Santander
et Caja Madrid.
Un plan de communication judicieuxAfin de soutenir le lancement de nouveaux
produits, Attijariwafa bank a initié durant l’année
2007, trois campagnes de communication de
grande envergure, axée sur les médias et hors
médias.
Faisant preuve d’innovation, le groupe a veillé
à adapter le contenu des communications aux
spécificités des populations cibles selon les pays
d’accueil.
Des projets structurants d’envergureEn vue d’améliorer le circuit des réclamations et
les délais de traitement, le projet Qualité initié
par la BMF s’est traduit par la certification par
engagement de service.
Enfin, la BMF a enclenché le projet du Schéma
Directeur SI Europe en se fixant pour objectif
ultime, l’uniformisation de la plateforme du
système d’informations Europe.
Rapport annuelBanque des Marocains sans Frontière
53
Grande Entreprise
Une approche globale de la clientèle pour répondre à toutes ses exigences
Interface privilégiée des
grands groupes nationaux
et des multinationales
présentes au Maroc, la
Direction de la Grande
Entreprise confirme en
2007 son leadership grâce
à la progression de 29,6%
des engagements de
la banque sur ce marché.
Profitant pleinement de la bonne tenue des
investissements, Attijariwafa bank compte parmi
sa clientèle, les enseignes plus prestigieuses.
Privilégiant une approche globale de la clientèle,
la Direction de la Grande Entreprise propose
une panoplie de produits et services spécifiques,
grâce au concours de plusieurs lignes de métiers
et filiales du groupe Attijariwafa bank.
Prenant appui sur les multiples synergies et
sur le savoir-faire des différentes entités du
Groupe, la Direction de la Grande Entreprise
réussit à densifier ses relations avec une clientèle
particulièrement avertie et exigeante.
Financement de projets
Une capacité d’intervention unique sur le marché
Placé au cœur de la stratégie du groupe
Attijariwafa bank, le financement des
investissements structurants requiert
une véritable expertise des équipes et une assise
financière solide.
Dotée d’une capacité d’intervention unique,
Attijariwafa bank, à travers la direction
« Financement de Projets », est aujourd’hui
l’opérateur de référence sur le marché.
Afin d’assurer un accompagnement sur mesure,
la direction « Financement de Projets » offre à sa
clientèle, une véritable expertise et un conseil en
matière de financements structurés et d’ingénierie
financière et juridique très pointues.
Confirmant son leadership dans le financement
des projets d’envergure réalisés au Maroc
au cours de l’exercice 2007, la direction
« Financement de Projets » intervient dans
les principales opérations de Financements de
Projets, Financement d’Actifs et Financements
d’Acquisitions, en tant que Lead-arrangeur mais
aussi comme agent de la syndication, agent de la
documentation juridique et agent du crédit.
Le groupe Attijariwafa bank a particulièrement
été actif dans les secteurs de l’Offshoring, les
Telecoms, les Infrastructures, le Tourisme et
l’Immobilier.
Banque de FinancementDans un environnement propice à l’investissement, Attijariwafa bank s’impose en 2007 comme l’interlocuteur privilégié des opérateurs publics et privés dans le financement de leur croissance.
InternationalPriorité à la proximitéGrâce à la présence de Chargés d’Affaires à
l’international au sein des principaux centres
d’affaires, Attijariwafa bank a renforcé de
façon notable la relation de proximité avec les
opérateurs actifs à l’étranger, tant au niveau des
PMI/PME que des grandes entreprises.
Ainsi, les résultats du Trade Finance se sont
améliorés de 28,2% tandis que le nombre
d’opérations s’est accru de 17% en 2007.
Accompagnant Attijariwafa bank dans la
réalisation de ses projets de développement au
Maroc et à l’Étranger, l’activité Correspondant
Banking a pour sa part, mobilisé des partenaires
prestigieux auprès de son réseau de
correspondants.
L’ensemble des Desk Corporate et en particulier
le Desk Corporate d’Attijariwafa bank Europe,
bénéficie de l’appui de la plate-forme Réseau
Extérieur afin de drainer un maximum
d’opérations, contribuant ainsi aux bonnes
performances de la filiale Europe.
De même, la filiale Offshore AIB (Attijari
International Bank) a bénéficié d’une année
fructueuse, intervenant avec efficacité dans la
structuration des financements.
Afin d’accompagner les investisseurs étrangers
au Maroc et de favoriser les rencontres entre
les entreprises marocaines et étrangères, l’unité
Promocomex de l’International a organisé
plusieurs séminaires et forums au cours de
l’année 2007.
Gestion des fluxEn faveur de la clientèle des grandes entreprises
et des PME/PMI, la Banque de flux propose une
offre globale de produits et services. Portant
sur les moyens de paiement dématérialisés au
niveau local et international et sur des outils de
Reporting, cette offre couvre aussi les besoins
d’optimisation de la trésorerie.
Afin de fidéliser davantage sa clientèle,
Attijariwafa bank lance en février 2007 Online
Trade, une solution basée sur Internet qui
permet au client de réaliser ses opérations de
commerce international en ligne. Le client peut
ainsi suivre leur évolution, se tenir informé des
évènements marquants tout en échangeant les
informations indispensables au bon déroulement
des transactions.
Grâce à Online Trade, le client accède à de
multiples services à partir du portail de la banque
www.attijariwafabank.com.
Il s’agit du crédit documentaire import/export,
de la remise documentaire import/export, des
virements.
Le client peut également demander des
financements en devises, des garanties pour
absence de connaissement et des Garanties
bancaires. Le site propose enfin des Reportings
et l’actualité du jour.
Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières
Rapport annuelPôle Banque de Financement55
Filiales à l’international, un relais de croissance hors frontières
La Banque de Détail à l’International, de succès en succèsGrâce à l’appui et au savoir-faire des équipes du
groupe, la BDDI a réalisé avec succès plusieurs
chantiers.
En relation avec l’entité Stratégie &
Développement et Attijari Finances Corp., la
BDDI contribue activement à la mise en œuvre
de la stratégie de développement du Groupe,
en initiant des opérations de prospection
des opportunités d’implantation et de
développement de marchés cibles.
Veillant à l’harmonisation globale des Process
adoptés, la BDDI a déployé un modèle
d’organisation et de gouvernance conforme aux
pratiques et valeurs d’Attijariwafa bank.
Grâce au soutien du groupe et aux nombreuses
synergies, la BDDI veille par ailleurs au
développement de l’ensemble des métiers de la
banque et des activités para-bancaires.
Organisée autour de trois pôles, à savoir,
Développement, Tutelle & Animation et Support
& Moyens, la BDDI s’est dotée d’équipes projets
pluridisciplinaires pour la mise en œuvre et la
réussite de nouveaux chantiers.
Banque de Détail à l’International
tissant un véritable réseau de banques de proximité à travers les pays du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, la Banque de Détail à l’international (BDDi) ambitionne de devenir un pôle de croissance à part entière du groupe Attijariwafa bank.
Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières
Attijari bank Tunisie prend ses marquesL’année 2007 aura été dense pour Attijari bank
Tunisie. Outre le lancement de son plan
stratégique, Attijari bank Tunisie a œuvré pour
la densification de son réseau commercial en le
portant à 112 points de vente grâce à l’ouverture
de 10 nouvelles agences. Cette extension s’est
accompagnée d’un effort de segmentation
du réseau (Entreprises / Particuliers &
Professionnels) afin d’améliorer la force de
frappe commerciale sur le marché tunisien. Elle
procède en outre à la filialisation des lignes de
métier de la Banque d’Investissement pour se
recentrer sur les activités de conseil, de gestion
d’actifs et d’intermédiation boursière.
Parallèlement, Attijari bank Tunisie a concentré
ses efforts pour diversifier et enrichir sa
gamme de produits. En 2007, la filiale lance
des produits dédiés au crédit immobilier, à
l’assurance garantie des accidents de la vie,
la garantie moyens de paiement ainsi que des
services en faveur de la clientèle Prestige et
Privilège.
Au niveau de la formation, Attijari bank Tunisie
lance « Attijari Académie » afin de favoriser
l’intégration de nouvelles recrues et la
reconversion des équipes expérimentées. Des
formations diplômantes sont également prévues
pour les équipes de la banque.
La filiale clôture l’exercice avec des indicateurs
en nette progression, notamment le Produit
net bancaire (+29%) et une bonne maîtrise des
frais généraux en dépit des chantiers engagés,
sans oublier l’amélioration des indicateurs de
risques.
Rapport annuelBanque de Détail à l’International57
Attijari bank Sénégal, un ancrage dans l’Afrique de l’OuestÀ travers la fusion d’Attijariwafa bank Sénégal
et de la Banque Sénégalo-Tunisienne, l’activité
de l’entité est marquée par la mobilisation de
l’ensemble des ressources de la banque autour
de ce projet.
Pour autant, la stratégie adoptée par la banque
est axée sur le développement de son fonds
de commerce en direction des entreprises,
professionnels et particuliers tout en consolidant
la relation clientèle à travers des mesures de
développement.
Attijari bank Sénégal a ainsi accéléré sa politique
de proximité grâce à un réseau de 19 agences
et à la segmentation de la clientèle en Grandes
entreprises et PME.
Les Sénégalais Résidant à l’Étranger (SRE)
constituent une cible privilégiée. Grâce à une
approche personnalisée, Attijari bank Sénégal
a élaboré une offre dédiée pour favoriser les
investissements immobiliers des Sénégalais
sans frontières.
Parallèlement, elle se dote d’une véritable
plateforme dédiée aux Sénégalais de l’extérieur,
en synergie avec Attijariwafa bank Europe.
Grâce à l’ensemble de ces mesures, les encours
de la banque se sont nettement améliorés dès le
second semestre 2007. Privilégiant les dépôts à
vue, ces derniers ont progressé de 47% tandis
que les ressources à terme enregistrent une
baisse de 13%. À la fin de l’année, le total bilan de
la filiale gagne 15%.
Parallèlement, Attijari bank Sénégal poursuit la
politique d’assainissement de son portefeuille
tout en augmentant de 2% ses concours à
l’économie.
Services Financiers SpécialisésDotée d’une expertise multi-métiers, Attijariwafa bank propose à sa clientèle une gamme riche et diversifiée de produits et services, grâce à l’innovation et au professionnalisme de ses filiales spécialisées.
Leaders dans leurs marchés respectifs, les filiales para-bancaires font preuve d’une capacité d’adaptation et d’anticipation exceptionnelle.
Wafa Assurance, succès des chantiers structurantsEn 2007, Wafa Assurance réussit à clôturer son
plan stratégique.
Celui-ci s’est traduit par des avancées qualitatives
notables, tant au niveau de la Distribution et du
Métier que du Support.
Ainsi, à la fin de l’exercice, Wafa Assurance
ressort avec des performances chiffrées
largement supérieures aux objectifs fixés.
L’activité Corporate de Wafa Assurance a elle
aussi, bénéficié d’une nouvelle stratégie de
développement, avec la mise en place d’un
système d’information géographique destiné à
soutenir la politique de souscription.
Wafa assurance a par ailleurs réalisé une
étude d’adéquation entre les placements et
les engagements afin de définir l’allocation
stratégique des actifs cibles.
Enfin, concernant le bilan actuariel, les provisions
techniques réalisées par Wafa Assurance ont été
certifiées par le cabinet Mazars.
Rapport annuelServices Financiers Spécialisés59
Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières
Wafasalaf, une force d’anticipation porteuse de valeurFace à l’explosion de la demande de crédit à la
consommation et à la montée de la concurrence,
Wafasalaf a confirmé son Leadership en 2007 en
faisant preuve de dynamisme et de réactivité.
Sa production globale a augmenté de 29,5%
pour atteindre 8,08 milliards de dirhams.
Grâce aux performances réalisées sur l’ensemble
des compartiments de son activité, en particulier
le financement du véhicule neuf, Wafasalaf a
réussi à contrôler 32,4% du marché, devançant
ainsi largement ses concurrents.
Anticipant de nouveaux besoins du marché,
Wafasalaf est la première société de crédit à
la consommation à commercialiser la nouvelle
gamme de produits dits alternatifs. En l’espace
de 6 mois, le produit Ijar Al Wafa a réalisé une
production de 19,5 millions de dirhams.
Dotée d’une capacité exceptionnelle à apporter des
solutions de financement adaptées à chaque cible
de clientèle, Wafasalaf ouvre souvent la voie à de
nouveaux produits porteurs. C’est le cas de Salaf
Nejma, premier produit réservé aux femmes, de la
formule de rachat de crédit Salaf Ouahed.
Par ailleurs, Wafasalaf est la première société
de crédit à la consommation à commercialiser la
nouvelle gamme de produits dits alternatifs.
Le produit Ijar Al Wafa est basé sur le principe de
la location et destiné au financement automobile.
Forte de son dynamisme commercial, Wafasalaf
améliore de 11% son produit net bancaire (PNB)
qui s’élève à 698,5 millions de dirhams. La filiale
d’Attijariwafa bank a réalisé cette performance
malgré l’entrée en vigueur de la réforme de la
TVA sur la LOA (location avec option d’achat).
Preuve de l’efficacité de ses méthodes de
gestion, Wafasalaf ressort avec un résultat net
de 242,8 millions de dirhams, en amélioration
de 21% par rapport l’année dernière.
De même, grâce à des modes d’évaluation
modernes du risques, Wafasalaf a réduit de façon
substantielle son coût du risque, le portant de
1,32% à 0,77%.
Wafa immobilier, un dynamisme commercial reconnuDurant l’exercice 2007, plusieurs actions entreprises
par Wafa Immobilier ont permis à la filiale d’assurer
une présence sur le marché du crédit immobilier et
de consolider sa position de Leader.
Dans un secteur immobilier en pleine expansion,
Wafa Immobilier a saisi des opportunités
sur l’ensemble des segments de marché. Ce
dynamisme commercial lui a permis de capter une
nouvelle clientèle tout en continuant à améliorer
ses performances financières.
En récompense du professionnalisme de son
équipe et de ses performances, la filiale du
crédit immobilier du groupe Attijariwafa bank a
remporté le Trophée Fogarim pour l’année 2007
en marge du salon « Iskane Expo ».
Sa participation à plusieurs salons de l’immobilier
de renommée comme Logimmo, Iskane Expo et
Smap Immo a également remporté un vif succès
auprès du grand public et des professionnels.
Fidèle à sa stratégie de positionnement sur les
nouveaux segments visant une amélioration de
ses parts de marché, Wafa Immobilier a lancé
au cours de l’année, la Mourabaha, la nouvelle
gamme de produits « alternatifs ».
Privilégiant la proximité et la qualité de service, la
filiale a continué tout au long de l’année, à étendre
son réseau grâce à l’ouverture de 15 nouvelles
agences réparties dans des villes à fort potentiel
comme Kénitra, Mohammedia et El Jadida.
La force de frappe commerciale du réseau
Attijariwafa bank et de son réseau propre a
permis à Wafa Immobilier d’augmenter de 48,8%
sa production totale qui s’élève à 8,76 milliards
de dirhams.
Wafacash, un leadership confirméL’activité de Wafacash a évolué dans un
environnement marqué par le renforcement
de la concurrence et surtout par une nouvelle
réglementation régissant l’activité des sociétés
de transfert des fonds et le change manuel. Il
s’agit de :
• L’obligation pour les sociétés de transfert de
fonds de disposer d’un agrément de
Bank Al-Maghrib pour l’exercice de cette activité
et d’exercer exclusivement une activité para
financière ;
• La libéralisation de l’activité du change manuel
à partir du 1er avril 2007 et la prorogation des
sous-délégations au 31 août 2008.
Sur ces trois principaux produits à savoir, Western
union, Cash Express et Change manuel, Wafacash
a réalisé des volumes en progression de 22,40%
pour atteindre 8,5 millards de dirhams.
Wafacash a ainsi confirmé son leadership sur
le marché et réalisé un produit net bancaire de
125 millions de dirhams en progression de 28,6%
avec un résultat net de 24,2 millions de dirhams.
L’année 2007 a également été marquée par un
programme d’ouvertures d’agences ambitieux
qui a permis à Wafacash d’ouvrir 44 nouvelles
agences et de consolider ses parts de marché sur
les trois lignes de métier.
Enfin, Wafacash a poursuivi sa politique
d’innovation par le lancement d’un nouveau
concept agence et la commercialisation de
nouveaux produits « cash ».
Rapport annuelServices Financiers Spécialisés61
Wafabail, une force de vente efficace, issue du réseau bancaireWafabail s’appuie sur un réseau dense et efficace,
privilégiant la proximité et la qualité du service à
la clientèle.
En dépit du contexte tendu, marqué par la levée
de l’exonération de la TVA et du remboursement
de crédit de TVA prévue dans la loi de Finances
2007, Wafabail est parvenue à maintenir sa
position de Leader dans le secteur du crédit bail.
Réalisant une production de 2,8 milliards de
dirhams sur la ligne de métier Leasing, Wafabail
ressort avec une part de marché de 22,2%. La
filiale d’Attijariwafa bank améliore de 22,1% son
encours financier qui s’établit à 2,8 milliards de
dirhams dont 1,1 milliard de dirhams issu du crédit
bail immobilier.
Sur le plan financier, tous les indicateurs de
Wafabail sont au vert. Son produit net bancaire
s’apprécie de 23,3% pour clôturer à 225,7 millions
de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’est
amélioré de 5,7 points à 21,2% tandis que le
résultat d’exploitation réalise une progression
de 25,6% à 177,9 millions de dirhams. En
amélioration continue, le coût du risque est
ramené à 0,16%.
Enfin, le résultat financier net passe de
76,9 millions à 82,8 millions de dirhams en
une année.
En 2008, Wafabail prévoit de consolider sa
position de Leader sur le marché du Leasing
en anticipant une bonne croissance de sa
production.
En renforçant la synergie avec le réseau bancaire,
Wafabail se donne les moyens de poursuivre de
manière efficace la dynamique de croissance
commerciale initiée en 2004 et de conquérir de
nouvelles parts de marché.
Wafa LLD, leader dans le secteur publicLe marché marocain de la location en longue
durée (LLD) est marqué durant l’année 2007 par
une bonne orientation de son activité.
Grâce à la demande croissante des
administrations publiques et à la baisse
importante des prix, le parc roulant LLD a
augmenté de 15%, dépassant les 15 000
véhicules, profitant aussi de la montée de la
concurrence entre les opérateurs de LLD.
Preuve de son dynamisme et de sa compétitivité,
la filiale LLD d’Attijariwafa bank a remporté
plus de 45% des appels d’offres initiés en
2007 notamment auprès de Barid Al-Maghrib,
ANAPEC, OFPPT, ministère de l’Équipement et
du Transport, ministère de l’Industrie.
Contrôlant 20% du marché, Wafa LLD compte un
parc de 3 130 véhicules à fin 2007. Sa production
nette, qui s’établit à 888 véhicules, correspond à
1 256 nouveaux véhicules mis en route et à 368
véhicules cédés.
En 2007, Wafa LLD a amélioré de 26,5% son
chiffre d’affaires qui s’établit à 122,8 millions de
dirhams et stabilisé son résultat net à 3,7 millions
de dirhams.
Continuant sur sa lancée, la filiale LLD du groupe
prévoit une forte amélioration de son résultat net.
Attijari Factoring Maroc, de bonnes percées au niveau domestique et à l’extérieurLa filiale du groupe Attijariwafa bank spécialisée
dans le Factoring clôture l’exercice 2007 avec
d’excellentes performances.
Dans un secteur où l’activité a crû de près de
32% seulement, la production d’Attijari Factoring
explose de 114%, passant de 1,14 milliard à 2,43
milliards de DH.
Profitant d’une meilleure couverture sectorielle,
le Factoring Domestique progresse de 54% à
1,18 milliards de dirhams grâce à l’amélioration de
la production des contrats.
La production de l’activité Export suit la même
tendance, évoluant de 55% pour s’établir à
500 millions de dirhams.
La production de l’activité Factoring Import
explose littéralement à 748 millions de dirhams
contre 50,2 millions de dirhams en 2006.
Grâce au bon comportement des opérations du
Factoring Domestique, les encours de financement
et de factures enregistrent un redressement de
54% et 65% respectivement.
Forte de ses performances commerciales,
Attijari Factoring améliore de 46,2% son produit
net bancaire (PNB) le portant à 24,7 millions de
dirhams.
Compte tenu de la bonne tenue de son PNB, de la
faiblesse des provisions pour créances douteuses
et de la maîtrise des frais généraux, la filiale
d’Attijariwafa bank améliore son résultat net
de 58,2% à 11,3 millions de dirhams.
En 2008, Attijari Factoring table sur une
progression soutenue de sa production totale
et une amélioration sensible de son encours de
financement.
Rapport annuelServices Financiers Spécialisés63
Leader sur toutes les lignes de métiersGrâce à une nette progression de ses résultats, la
BMI conforte sa position de leader sur l’ensemble
de ses activités.
Capital MarketAméliorant à la fois son résultat et son
positionnement, le Capital Market s’est distingué
sur l’ensemble de ses métiers, à savoir, le change,
les produits dérivés, le Trading, la structuration,
l’origination et la syndication de placement.
Avec 418 milliards de dirhams de volume traité,
l’activité Change réalise un résultat de 248 millions
de dirhams, confortant la position de Leader
d’Attijariwafa bank en tant que Market Maker.
Premier IVT (Intermédiaire en valeurs du Trésor)
au Maroc, dominant à la fois les marchés primaire
et secondaire, l’entité « Marchés des capitaux »
a atteint un résultat de près de 340 millions de
dirhams, contrôlant ainsi 17% du marché.
Chef de file de six émissions obligataires pour un
montant global de 5,1 milliards de dirhams, l’entité
« Marchés des capitaux » figure au premier rang
sur le marché secondaire de la dette publique.
Proposant des solutions innovantes en matière
de placements, l’activité Structuration a traité
un volume de 4,8 milliards de dirhams et initié
au cours de l’année 2007, la première obligation
structurée au Maroc.
Une activité Custody florissantePortée par l’expansion du marché boursier et
la bonne performance des indices, l’activité de
conservation a augmenté son chiffre d’affaires
de 26%.
Nourri par l’intérêt grandissant de la clientèle des
investisseurs nationaux et étrangers, le marché
financier offre des opportunités de placement de
plus en plus innovantes et attractives.
En dépit de la baisse de la valeur des actifs
obligataires et de la dévaluation des actifs des
OPCVM (Organismes de placement communs en
valeurs mobilières), les actifs en conservation
réalisent une progression de 12% en l’espace
d’une année.
Grâce à ces performances, Attijariwafa bank
détient une part de marché de 42%, se
positionnant comme le Leader incontesté dans
l’activité de conservation.
Banque des Marchés et d’Investissement (BMI)Grâce à la mise en place d’une nouvelle organisation en 2007, Attijariwafa bank a favorisé l’émergence de nouvelles synergies entre les différentes lignes de métiers de la banque des Marchés et d’investissement (BMi), tout en contribuant à l’optimisation des échanges avec les autres entités du groupe.
L’objectif ultime étant la satisfaction de l’ensemble des attentes de la clientèle.
Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières
Wafa Gestion au mieux de sa formeWafa Gestion a consolidé son Leadership,
réalisant une croissance de près de 7% de ses
actifs moyens qui passent de 43 milliards à 46
milliards de dirhams entre 2006 et 2007.
Première société de gestion d’actifs au Maroc,
Wafa Gestion contrôle à elle seule 32% du marché
et clôture l’exercice 2007 avec un bénéfice net de
71,5 millions de dirhams contre 65,48 millions de
dirhams en 2006.
Profitant de l’importante synergie avec la
Banque des Particuliers et des Professionnels,
Wafa Gestion a initié en deux phases
une opération de Challenge axée sur la
commercialisation des OPCVM obligataires,
diversifiés et actions.
Première société de gestion au Maroc à bénéficier
d’une double reconnaissance, à la fois de la
qualité de sa gestion et de son organisation,
Wafa Gestion a obtenu le certificat de conformité
aux normes de présentation des performances
GIPS et la note Asset Manager M2 (mor) de FITCH
Ratings.
Cette note découle des Scores élevés accordés à
Wafa Gestion dans cinq domaines d’évaluation :
organisation, gestion des risques, gestion
de portefeuille, gestion administrative des
investissements et technologie.
Grâce au développement des synergies avec les
différentes unités du groupe Attijariwafa bank ,
Wafa Gestion entend consolider davantage en
2008 sa position de Leader.
Sa stratégie est basée avant tout sur l’innovation
continue des produits et services offerts
à la clientèle tels que les plans d’épargne
programmés, les contrats à unités de compte et
les produits structurés.
En quête d’une diversification constante
des placements, Wafa Gestion explorera de
nouveaux marchés et profitera de l’ouverture
à l’international pour accéder aux principales
places financières mondiales.
Corporate Finance, savoir-faire et expertiseLeader en matière de conseil en fusion-
acquisition et d’opérations de marché,
Attijari Finances Corp. a consolidé ses efforts
en 2007 pour clôturer l’exercice avec de bonnes
performances.
Son chiffre d’affaires est ainsi passé, de 2006
à 2007, de 41 millions à 43,9 millions de dirhams.
Grâce notamment à une bonne maîtrise des
charges générales d’exploitation, son résultat net
s’établit à 28,9 millions de dirhams.
Rapport annuelBanque des Marchés et d’Investissement
65
Grâce à la réalisation d’opérations stratégiques
majeures, Attijari Finances Corp. a réussi à
renforcer son positionnement à l’international
grâce à une vision régionale affirmée. Ainsi,
l’exercice 2007 sera marqué par le succès de deux
opérations de fusion-acquisition dans lesquelles
Attijari Finances Corp. est intervenue en tant
que conseiller. La première porte sur l’acquisition
de 66,67% du capital de la Banque Sénégalo-
Tunisienne (BST).
La seconde opération a trait au rachat de 79,15%
du capital de la Compagnie Bancaire d’Afrique
Occidentale (CBAO).
Parallèlement, à travers des opérations
stratégiques et de marché, la ligne de métier
Corporate Finance a renforcé son soutien aux
opérateurs nationaux de référence.
Fortes de leur expertise et de leur bonne maîtrise
technique, les équipes du Corporate Finance
sont intervenues avec succès dans plusieurs
opérations de fusion-acquisition et de marché
d’envergure.
En 2007, leur conseil a bénéficié à CMA-CGM dans
le cadre de la privatisation de Comanav, pour un
montant de 2,3 milliards de dirhams.
De son côté, Douja Promotion Groupe Addoha a,
grâce au conseil du Corporate Finance, réalisé
son augmentation de capital en numéraire pour
un montant de 2,2 milliards de dirhams.
Idem pour la SNEP lors de son introduction en
bourse par cession de 35% de son capital pour un
montant de 1 milliard de dirhams.
De son côté, Attijariwafa bank a recouru à
l’expertise de ces équipes lors du lancement de
deux emprunts obligataires subordonnés pour un
montant de 3 milliards de dirhams.
Enfin, Attijari Finances Corp. a apporté avec
succès son conseil au groupement M2M, Sagem
Défense Sécurité et Attijari Capital Risque dans le
cadre de la soumission à l’appel d’offres en vue de
l’attribution de la concession pour la réalisation,
l’exploitation, le financement et la maintenance
du nouveau système de gestion des permis de
conduire et cartes grises électroniques au Maroc.
Attijari intermédiation, une force de frappe commerciale performanteDans un marché boursier en forte croissance,
Attijari Intermédiation ne cesse de consolider son
positionnement.
Alors que la bourse de Casablanca clôture l’année
2007 sur une performance de 33,1 % avec une
capitalisation de 586 MDH, Attijari Intermédiation
améliore de 28 % son volume de transactions
réalisées sur le marché central.
Outre une approche client performante,
Attijari Intermédiation s’est appuyée sur les
nombreuses synergies avec les différentes entités
de la banque pour améliorer sa force de frappe
commerciale. Son chiffre d’affaires a ainsi crû
de 14 %.
Côté introduction de nouvelles sociétés,
Attijari Intermédiation a initié en tant que chef
de file, 3 opérations sur les 9 enregistrées dans
l’année. En matière de placement, sa part de
marché atteint 35 % des opérations.
Wafa Bourse, la bourse à portée de clicFigurant parmi les sociétés de bourse les plus
innovantes de la place, Wafa Bourse a adopté une
stratégie offensive afin de démocratiser l’accès
à la Bourse de Casablanca et de développer les
volumes de transactions dans des conditions de
sécurité et de transparence optimales.
Grâce au lancement de son site Internet
www. wafabourse.com, Wafa Bourse offre à
l’ensemble de sa clientèle un accès direct et
sécurisé au marché.
En entrant dans le site de Wafa Bourse, le client
a la possibilité de prendre en charge lui-même
la gestion de son portefeuille, de suivre le
dénouement de ses transactions, de valoriser son
portefeuille et de visualiser l’historique de ses
comptes titres et espèces.
Le site permet également de disposer
d’informations quotidiennes utiles et succinctes
afin de saisir en temps réel toutes les
opportunités du marché.
indicateurs
Amorce de l’activité : Octobre 2007
Fonds propres : 45,6 millions de DH
Résultat net 2007 : 0,6 MDH
Attijari invest, un outil de développement des secteurs à fort potentielLeader du capital investissement au Maroc,
Attijari Invest est à l’origine de trois fonds
sectoriels et d’un fonds régional.
C’est le cas de celui dédié au Tourisme créé en
mars 2007 en partenariat avec le groupe Banques
Populaires.
Attijari Invest a par ailleurs monté un fonds dédié
aux investissements en infrastructures. La filiale
du groupe Attijariwafa bank gère également
un fonds agroalimentaire et un fonds régional
IGRANE dédié à la région Souss Massa Draâ.
Parallèlement, Attijari Invest confirme en 2007
sa position de Leader à travers des prises
de participations dans des secteurs à fort
potentiel, aux côtés d’opérateurs de renommée
internationale.
C’est le cas de leaders dans le secteur de la
restauration collective, du secteur des mines et
du secteur aérien et des nouvelles technologies.
Toujours en partenariat avec de grands
spécialistes mondiaux, Attijari Invest est engagé
dans des projets structurants de la région Souss
Massa Draâ, en particulier, dans les secteurs du
tourisme et de la distribution de l’eau.
Enfin, Attijari Invest est mandaté par
Attijariwafa bank pour assurer la gestion du fonds
Attijari Capital Développement porteur des prises
de participations de la banque.
Rapport annuelBanque des Marchés et d’Investissement
67
Gestion Globale des Risques
Mission et Organisation de la Gestion Globale des Risques
DISPOSITIONS GÉNÉRALES
I - R ISQUE DE CRÉDITA- Politique de crédit
B- Procédures
C- Notation Interne
I I - R ISQUE DE MARCHÉA- Gestion des risques de marché
B- Méthodologie de mesure des risques de marché (Modèle interne)
C- Risque de liquidité
I I I - R ISQUE OPÉRATIONNELA- Introduction
B- Gouvernance
C- Enjeux stratégiques et approche
D- Principes fondamentaux
E- Dispositif de contrôle
F- Plan de continuité d’activité
IV- GESTION ACTIF PASSIF
PERSPECTIVESA- Contexte BALE II
B- Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit
Rapport annuelGestion Globale des Risques69
Mission et organisation de la Gestion Globale des RisquesLa démarche d’Attijariwafa bank en matière de
gestion des risques s’inscrit dans le cadre des
normes professionnelles et réglementaires,
des règles définies au niveau international
ainsi qu’aux recommandations des autorités de
tutelles. La gestion des risques du groupe est
centralisée au niveau de la Gestion Globale des
Risques (GGR), indépendante des Pôles et Métiers
et rapportant directement à la présidence.
Cette configuration consacre le principe de
globalité dans la Gestion des Risques du Groupe
et confirme son indépendance totale vis-à-vis
des autres pôles et métiers de la Banque. Cette
indépendance lui permet d’assurer une objectivité
optimale dans l’examen des propositions de prise
de risque et dans le contrôle.
La GGR a pour principale mission de veiller à
couvrir et à superviser l’ensemble des risques
inhérents aux activités du groupe, de les contrôler
et de les mesurer. La fonction exerce un contrôle
permanent, le plus souvent a priori, nettement
différencié de celui de l’Audit Interne, effectué de
façon périodique et a posteriori.
Ses missions permanentes consistent notamment
à formuler des recommandations en matière de
politiques de risque, à analyser les portefeuilles
de crédit avec une vision prospective, à approuver
les crédits aux entreprises et particuliers et
les limites de trading et à garantir la qualité et
l’efficacité de suivi du risque.
Les principaux risques sont identifiés en trois
familles :
• Risque de crédit et de contrepartie : correspond
au risque de défaillance totale ou partielle de la
contrepartie avec laquelle des engagements de
bilan ou hors bilan ont été contractés ;
• Risque de Marché : dû au risque de perte lié
aux évolutions des taux d’intérêt, des taux de
change, de liquidité, …
• Risque opérationnel : inclut le risque informatique,
le risque juridique, le risque humain, le risque
fiscal, le risque commercial, etc.
L’organisation du Pôle Gestion Globale des
Risques est calquée sur la typologie des risques
telle qu’a été définie par les accords de Bâle II. Il
est organisé autour des entités suivantes :
- L’entité « Risque de contrepartie » dont la mission principale consiste à :
• en aval
• analyser et instruire les demandes de prise de
risque émanant des différentes forces de vente
de la Banque ;
• évaluer la consistance et la validité des
garanties ;
Gestion Globale des Risques
Grâce à son indépendance à l’égard des autres pôles de la Banque, la Gestion Globale des Risques assure sa mission en toute objectivité.
• apprécier le volume d’activité de la relation,
le bien-fondé économique des financements
sollicités.
• en amont
• passer en revue régulièrement l’ensemble des
engagements ;
• examiner les états hebdomadaires des
autorisations et utilisations ;
• relever les dépassements, et prendre les
mesures nécessaires pour leur apurement ;
• appréhender les créances présentant des
signes de difficulté et repérer les incidents
de paiement ;
• suivre avec le réseau la récupération de ces
créances ;
• Provisionner les créances classées en souffrance.
- L’entité « Risque de marché » dont la fonction est : de détecter, d’analyser et de
suivre les différentes positions de la Banque en
matière de taux et de devises, de rationaliser ses
positions par des autorisations formalisées et
d’être alerte à toute déviation de ses positions ;
- L’entité « Risque opérationnel» dont la fonction est : de détecter, d’analyser et
de suivre les différents risques opérationnels
inhérents à l’activité bancaire (humain,
informatique, fiscal, juridique).
Dispositions générales1- Gouvernance et organisationLa gouvernance et l’organisation de la gestion
des risques précisent et appliquent de façon
systématique les principes de gestion arrêtés par
les instances de la banque.
Pour une meilleure coordination des actions
communes, les responsabilités des principaux
acteurs ont été bien définies.
Ces acteurs sont :
• Conseil d’Administration
• Direction Générale
• Comités de Décision
• Gestion Globale des Risques
• Contrôle et Méthodes (SDM)
- Rôle du Conseil d’Administration :
Dans le cadre de l’exercice des activités de
marché, le Conseil d’Administration a pour
responsabilités :
• de définir et revoir périodiquement la stratégie
commerciale et les politiques de gestion des
risques ;
• d’appréhender les risques principaux auxquels
s’expose la banque dans ses activités ;
• de valider les limites de risques et de s’assurer
que la Direction Générale et les Comités de
décision prennent les mesures nécessaires
pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces
risques, les limites de risques doivent être fixées
en tenant compte des fonds propres ;
• d’approuver la structure organisationnelle ;
• de s’assurer que la Direction Générale vérifie
l’efficacité du dispositif de contrôle interne ;
Rapport annuelGestion Globale des Risques71
- Rôle de la Direction Générale :La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a
pour responsabilités :
• de mettre en œuvre les stratégies et
les politiques approuvées par le Conseil
d’Administration ;
• de mettre en œuvre les processus et les
moyens permettant d’identifier, mesurer, suivre
et contrôler les risques liés aux activités de
marché ;
• de mettre en place et de maintenir l’organisation
chargée de la gestion des opérations de marché
et du suivi des risques ;
• de mettre en place les normes et méthodes de
contrôle interne ;
• d’informer le Conseil d’Administration des
éléments essentiels et des conclusions qui
peuvent être dégagés des mesures des risques
auxquels la banque est exposée ;
• d’impliquer le Conseil d’Administration dans
le pilotage des activités de marché en lui
soumettant, pour approbation, les politiques
développées pour la gestion des risques.
- Rôle des Comités :
• Comité des Grands Risques : (comité issu du
conseil d’administration)
Présidé par le Président Directeur Général,
ce comité examine et autorise les opérations
importantes qui engagent le groupe (crédits,
recouvrement, investissements, achats,…) au-delà
d’un certain seuil ;
• Comité de Risque de Crédit Groupe :
Le Comité de Risque de Crédit Groupe statue
sur l’ensemble des engagements du groupe. Il
fixe également sur proposition du correspondant
banking des limites de contrepartie accordées aux
banques internationales.
• Comité Risque de Marchés (CRM) :
Le Comité Risques de Marchés (CRM) est
l’instance interne de décision et de suivi des
risques de marchés selon toutes leurs formes.
Il a comme responsabilités :
• le suivi et l’analyse des risques de marchés et
leur évolution ;
• il s’assure du respect des indicateurs de
surveillance, des règles spécifiques de gestion
et des limites définies ;
• Il octroie des limites aux différentes lignes de
produits dans le cadre des stratégies fixées par
la banque.
- Rôle de la Gestion Globale des Risques :
Elle assure le rôle de supervision des
méthodologies et des risques de contrepartie
et de marchés. Ses principales responsabilités
sont :
• valider les principes du dispositif et les
méthodes de mesure proposées par l’entité
Contrôle et Méthodes en s’assurant,
notamment, de leur homogénéité avec celles
du Groupe ;
• assurer le suivi des risques de contrepartie et
de marchés en procédant à la consolidation
de l’ensemble des expositions de la banque ;
• valider les modèles internes et les modèles
des logiciels utilisés pour la valorisation des
instruments financiers.
• produire et analyser quotidiennement les
résultats de gestion et les risques de la Salle
des Marchés ;
• s’assurer de la fiabilité des données de
marché et des paramètres servant au calcul
des résultats et des risques ;
• instruction des demandes de limites émanant
du Front Office auprès de la Gestion Globale
des Risques qui les étudie à son tour avant de
les soumettre au comité compétent ;
• élaboration des méthodes de mesure des
risques ;
• définition des méthodes de valorisation des
positions et de calcul des résultats.
2- Processus de gestion des risques
Le processus de gestion des risques comporte
quatre étapes essentielles faisant intervenir
plusieurs entités :
• l’identification des risques ;
• la mesure des risques ;
• le suivi des risques ;
• le contrôle des risques.
- L’identification des risques :
L’identification des risques consiste en un
inventaire complet et détaillé des risques et des
facteurs inhérents à chaque risque.
L’actualisation régulière de cet inventaire
s’impose pour tenir compte de l’évolution
des facteurs générateurs de risques et des
changements induits par le changement des
orientations et politiques de gestion.
.
Rapport annuelGestion Globale des Risques73
- La mesure des risques :
Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des
risques et leurs conséquences financières sur les
positions ou le patrimoine de la banque.
Les méthodes de mesure des risques adoptées
s’inspirent largement des « saines pratiques »
édictées par le Comité de Bâle et en conformité
avec la réglementation prudentielle et sous le
pilotage des Comités de Risques et de la GGR.
La banque s’engage à investir dans la mise en
place de techniques avancées en matière de
gestion des risques intégrant ainsi les nouveaux
développements en vue de la préparation pour
l’application des méthodes internes.
- La maîtrise des risques :
Il s’agit des mesures prises par la banque pour
limiter les risques à des niveaux acceptables.
- Le Contrôle des risques :
Cette dernière étape englobe la surveillance et
le pilotage de la gestion des risques et permet
également d’identifier de nouvelles zones de
risques et d’ajuster les limites en fonction de leur
évolution.
i- Risque de CréditA- Politique de crédit
1- Principes généraux
La politique de crédit du Groupe Attijariwafa bank
s’appuie sur un certain nombre de principes
généraux qui forment le cadre de cette politique :
• Déontologie : le Groupe s’astreint au respect
absolu des principes déontologiques développés
dans son code interne, dans le respect des lois
et des droits des tierces parties ;
• Indépendance des risques : les structures
de risques préservent une indépendance
fonctionnelle totale vis-à-vis des autres entités
de la banque afin de préserver la qualité des
risques ;
• Responsabilité des risques : les lignes de
métier restent pleinement responsables de
leurs risques de crédit. Cette responsabilité est
également supportée par les organes d’octroi ;
• Collégialité des décisions : les décisions de
crédit nécessitent au minimum une double
signature et un double regard : celui des organes
commerciaux et celui du risque ;
• Suivi : chaque risque est suivi sur une base
continue et permanente ;
• Rémunération satisfaisante : chaque risque
doit être correctement rémunéré et l’aspect
rentabilité des opérations présentant une
importance primordiale dans le prise de
décision.
2- Diversification par contrepartie :
Evaluée en tenant compte de l’ensemble des
engagements portés sur un même bénéficiaire, la
diversification est une constante de la politique
de risque de la banque. L’étendue et la variété
des activités du Groupe pourraient y participer.
Les éventuelles concentrations font l’objet d’un
examen régulier donnant lieu le cas échéant à des
actions correctives.
Cette diversification se décline comme suit :
3- Diversification sectorielle :
La répartition des risques selon les secteurs de
l’économie fait l’objet d’une même attention et se
double d’une analyse prospective permettant une
gestion dynamique de l’exposition de la Banque.
Elle s’appuie sur des études exprimant une
opinion sur l’évolution des secteurs et identifiant
les facteurs qui expliquent les risques encourus
par leurs principaux acteurs.
La répartition des engagements donnés par
secteur, rapportés au total des engagements
de la Banque à fin décembre 2007, se décline
comme suit :
• Les établissements financiers–holding et
assurances représentant 18,89%, en quasi-
stagnation par rapport à 2006.
• Le BTP & matériaux de construction représente
7,97% en 2007 en quasi-stagnation par rapport à
2006. Les crédits par signature représentent plus
de 50% des engagements globaux de ce secteur.
• La promotion immobilière représente 8%
contre 5,2% en 2006. Les engagements sur
ce secteur ont connu une forte progression du
fait de la stratégie de la Banque d’accompagner
la réalisation de nombreux grands projets
d’envergure en matière d’habitat.
Grandeentreprise 42 %
Établissements de crédit et assimilés 12 %
Institutions 1 %
Emprunteurs souverains 14 %
Clientèle de détail 21 %
TPE 1 %
PME 9 %
ventilation des engagements Groupe par catégorie de contrepartie
au 31 décembre 2007
Sociétés financières 19 %
Divers 8%
Non répertoriés 19 %
Chimie, Parachimie & pharmacie 2 %
Energie & eau 2 %Textiles
& Cuir 3 %Professions
libérales 3%
Hydrocarbures 4%
Agro-alimentaires& Tabac 6%
Commerce7 %
Affairesimmobilières
8 % BTP 8%
IMME 7 %
Transmissions 4%
ventilation des engagements de la banque par secteur d’activité
au 31 décembre 2007
Rapport annuelGestion Globale des Risques75
4- Répartition géographique :
La répartition des engagements par zone
géographique montre que l’exposition du Groupe
est très largement concentrée au Maroc avec
83,2%. Le reste étant réparti entre la Tunisie
(9,9%), l’Europe (6,0%), le Sénégal (0,7%) et
Autres (0,2%).
Au niveau Maroc, la région de Casablanca
représente, à elle seule, 75% des engagements
de la banque, suivie des régions de Rabat (10%),
de Meknès-Fès, Souss-Sahara et le Rif-Oriental
lesquelles représentent 3% des engagements
chacune et des autres avec les 6% restantes.
Cette concentration s’explique par :
• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat
représentent le « cœur économique, financier et
administratif » du Royaume ;
• la domiciliation des comptes à Casa et à Rabat
des principaux projets d’infrastructure lancés
et réalisés en province.
B- Procédures
1- Prise de décision
a- Compétences :
Le dispositif de décision en matière de crédit repose
sur un ensemble de délégations qui implique de
recueillir l’avis conforme d’un représentant de la
fonction risque nommément désigné. L’accord est
toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un
processus de recueil de signatures ou par la tenue
formelle d’un comité de crédit.
Les délégations de compétence se déclinent en
montant de risques variant selon les catégories
de notes internes et les spécificités de métiers.
Les propositions de crédit doivent respecter
les principes de la politique générale de crédit.
Les exceptions impliquent le recours au niveau
d’autorité supérieur .
S’agissant de la banque, les différents organes de
prise de décision tels qu’ils ont été validés par le
conseil d’administration sont : (classés par niveau
de compétences croissant) :
• Comités GGR restreints (3 niveaux)
• Comité Crédit BE
• Comité de Crédit Groupe
• Comité des Grands Risques, présidé par le
Président Directeur Général, est l’instance
ultime de décision en matière de prise de
risques de crédit et de contrepartie.
S’agissant des filiales du groupe, les compétences
sont définies en montant de risques. En cas de
dépassement de seuil, les décisions sont prise par
les différents comités de la banque.
Répartition des engagements du Groupe par zone géographique
au 31 décembre 2007
Autres 0,2%
Maroc 83,2 %
Sénégal 0,7 %
Tunisie 9,9 %
Europe 6,0 %
Rapport annuelGestion Globale des Risques77
b- Processus :
• Demande et proposition :
Après la prise de contact avec le client et une
première évaluation de son activité et/ou de
ses revenus, le responsable commercial en
agence procède au montage d’une proposition
de crédit via une application informatique
dédiée. Il constitue un dossier administratif de
ladite proposition, recensant l’exhaustivité des
documents exigés tant par la réglementation
Bank Al-Maghrib que par le règlement interne
de l’établissement en matière d’engagement
de crédit.
Cette proposition doit comporter toutes les
informations requises pour permettre la prise
de décision au niveau du pôle « Gestion Globale
des Risques ».
• Étude et décision :
Les analystes du Pôle « Gestion Globale des
Risques » reçoivent la proposition de crédit
et procèdent à un premier diagnostic complet
de la relation à travers les éléments suivants :
• L’activité et la rentabilité de la relation ;
• La capacité de remboursement de la
contrepartie ;
• La structure financière de l’affaire ;
• L’historique des relations ;
• la qualité des garanties bordant le crédit ;
• la rentabilité de l’opération ;
• Le rating déterminé par le système de notation
interne de la banque.
En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la
maîtrise des risques encourus par la banque,
l’analyse des dossiers de crédit est complétée
par les études sectorielles réalisées par
l’entité « Etudes économiques et sectorielles ».
Ces études ont pour principal objectif d’analyser
l’évolution de l’environnement macro-économique
en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des
secteurs d’activité de manière à contribuer à la
fixation des grandes orientations de la politique
de crédit de la Banque.
Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil
d’expert en matière de gestion des risques
(divisionnaire GGR). Ce dernier prend la décision
appropriée dans le cadre des compétences qui
lui sont déléguées sine qua non, il présente la
proposition à l’instance habilitée pour prise de
décision.
• Notification de la décision :
Entrant dans le cadre du projet de certification
du process crédit, cette nouvelle procédure
a permis d’officialiser l’ensemble des termes
de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les
relations avec notre clientèle dans un souci de
transparence et de préservation des intérêts
mutuels des parties.
Des améliorations sont en cours à ce niveau
prévoyant la mise en place de contrat d’ouverture
de crédit et/ou de lettre de notification spécifique
pour certains types de financement notamment
de l’immobilier.
• Révision :
A l’instar de la proposition de mise en place,
la proposition de révision des lignes de crédits
émane des unités commerciales. Toutefois,
elle peut être provoquée sur demande des
entités GGR notamment lorsque les outils de
suivi font apparaître des anomalies justifiant
une révision à la hausse comme à la baisse des
enveloppes autorisées .
Le circuit d’étude et de décision obéit au même
schéma que pour la phase d’octroi.
• Personnes morales apparentées :
L’octroi de crédits aux personnes morales
apparentées obéit aux mêmes règles et
procédures appliquées pour les clients normaux.
c- Gestion des dossiers de crédit :
Contenu et gestion des dossiers de crédit
Les dossiers physiques de la clientèle
comprennent :
• Le dossier de la Relation ;
• Le dossier des garanties ;
• Le dossier administratif ;
• Le dossier des services opérationnels.
En plus, et conformément aux termes de la
Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005,
les dossiers de crédits sont complétés par les
éléments suivants :
• PV de l’assemblée ayant statué sur les comptes
de l’exercice ;
• Etats de synthèse annuels ;
• Rapport du Commissaires aux comptes ou
attestation de régularité et de sincérité des
comptes ;
Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de
l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies
des documents originaux sont envoyées pour
consultation aux différents services centraux
concernés, pour permettre de formuler la
décision de crédit.
A noter que les propositions de crédits ainsi
que les décisions et documents y afférents
sont archivés au niveau de la Gestion Globale
des Risques.
d- Gestion des garanties :
Les garanties sont proposées par l’unité
commerciale dans le cadre de la proposition de
crédit, elles sont donc préalablement négociées
avec le client dans l’objectif de couvrir un risque
de crédit.
Ces garanties sont évaluées simultanément à
l’évaluation de la proposition de crédit. Cette
évaluation s’effectue via un certain nombre
d’informations et documents requis dans le cadre
du processus d’instruction de toute proposition
de crédit. Les principales garanties retenues par
la banque et leur mode d’appréciation sont :
• La caution personnelle est appréciée sur la base
d’une surface patrimoniale détaillée récente et
conforme au modèle pré-établi ;
• Le gage hypothécaire est apprécié sur la
base du :
• Rapport d’expertise établi par un expert
agréé par Attijariwafa bank pour les garanties
supérieures ou égales à un million de dirhams ;
• Rapport d’un responsable de l’établissement
étayé d’un compte rendu de visite pour les
garanties inférieures à un million de dirhams.
A l’occasion du renouvellement annuel du dossier
de crédit, l’analyste veille à actualiser si besoin
est l’expertise des biens affectés en hypothèques.
• La valeur du nantissement sur fonds de
commerce pourra également être étayée d’un
rapport d’expert ;
• Les marchandises nanties sont régulièrement
contrôlées par les organismes habilités ;
• Les matériels financés et nantis sont corroborés
par les factures et preuves de paiement
correspondantes.
2- Surveillance
Dans la nouvelle organisation du groupe
Attijariwafa bank, le rôle de surveillance et de
détection des créances en difficulté incombe
essentiellement à l’entité « Surveillance et
Contrôle des Risques de Crédit ».
L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques
de Crédit » veille en permanence, dans une
optique préventive, à la santé et à la qualité des
engagements de la banque.
Fonction clé dans le processus de maîtrise des
risques, cette gestion préventive consiste à
anticiper les situations de dégradation des risques
et à y apporter les ajustements appropriés.
Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette
entité est amenée à :
• Surveiller la régularité des engagements :
conformité à l’objet du crédit et respect des
cotes autorisées ; examen des incidents de
paiement ; revue des dossiers échus…
• Détecter les créances présentant des signes
de faiblesse persistants (créances dites
difficiles) à partir d’un certain nombre de
clignotants d’alerte ;
• Suivre avec le réseau l’évolution des principaux
risques (créances difficiles, engagements les
plus importants et/ou les plus sensibles) ;
• Déterminer les dossiers éligibles au
déclassement au regard de la réglementation en
vigueur régissant les créances en souffrance ;
• Suivre avec le réseau le dénouement de certains
risques spécifiques notamment, les admissions
temporaires, les avances sur marchés publics et
les avances sur marchandises.
Cette entité est structurée en trois sous-entités à
l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :
• Banque de détail ;
• Banque d’entreprise ;
• Filiales et succursales.
Rapport annuelGestion Globale des Risques79
3- Provisionnement
En vue d’identifier les créances sensibles et
celles éligibles au provisionnement au regard
de la réglementation en vigueur, une revue
exhaustive du portefeuille de la Banque est
effectuée trimestriellement à l’aide d’un état
des clignotants conçu par référence aux critères
de classification des créances en souffrance
institués par la circulaire n°19 de Bank Al-
Maghrib, ainsi qu’à d’autres critères de sécurité
complémentaires retenus par la Banque.
Ces clignotants d’alerte, dont les règles de
détection sont conformes à la réglementation
en vigueur, relèvent essentiellement des quatre
familles ci-après :
• Clignotants relatifs aux dépassements ;
• Clignotants relatifs aux impayés (escompte
commercial ou crédits amortissables) ;
• Clignotants relatifs au gel de compte ;
• Clignotants relatifs aux critères financiers.
A ces critères usuels de détection, il convient
d’ajouter un ensemble de ratios pro-actifs
récemment introduits dans l’état des clignotants
et déterminés par rapport à certains postes du
bas de bilan. Ces ratios confèrent la possibilité de
repérer de façon précoce, les signes précurseurs
de dégradation du risque.
Les créances, ainsi détectées et pré-classeés,
sont examinées, dans un second temps, dans le
cadre des comités de suivi des créances difficiles
de concert avec les autres instances de la Banque
(Réseau, Crédits, Recouvrement).
Ces comités suivent de manière périodique
l’évolution des créances en souffrance qui peut
déboucher sur l’une des actions suivantes :
• La régularisation, et donc le reclassement des
dites créances dans la catégorie normale ;
• Le rééchelonnement ou la restructuration pour
les affaires économiquement et financièrement
viables ;
• Le déclassement définitif de la créance dans
l’une des catégories de créances en souffrance
après la mise en demeure préalable du client
concerné ;
• Le maintien de la créance en suivi pour les cas
nécessitant un certain accompagnement de la
part des entités concernées et qui peuvent être
couvertes le cas échéant par des provisions pour
risques généraux.
Les créances en souffrance sont évaluées et
comptabilisées conformément à la réglementation
bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois
catégories différentes :
• Les créances prédouteuses ;
• Les créances douteuses ;
• Les créances compromises.
Par ailleurs, les dossiers éligibles au
provisionnement sont préalablement mis en
demeure par les entités concernées de la Banque.
Rapport annuelGestion Globale des Risques81
Il faut noter par ailleurs que dans un souci
de prudence, la politique du groupe prévoit
que les créances en souffrance sont, pour
l’essentiel, classées directement dans la
catégorie « Compromises » et provisionnées
en conséquence.
Il y a lieu de noter que le Comité des Risques
et des Comptes examine régulièrement, lors
de ses réunions périodiques, la situation
des engagements classés en souffrance et
de ceux faisant l’objet d’un suivi particulier,
suite à l’apparition d’indicateurs pouvant être
défavorables.
4- Gestion Corrective du Portefeuille
Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des
créances difficiles, un dispositif de recouvrement à
l’amiable a été mis en place au sein de la Banque.
Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une
dédiée aux activités du réseau Entreprise et l’autre
à celles du réseau Particuliers/Professionnels.
Rattachées aux entités risque et recouvrement
entreprises et professionnels et particuliers de la
Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour
mission :
• De veiller en permanence à la régularité et à
la qualité de l’ensemble des engagements de
la Banque ;
• De suivre, principalement via le réseau, ou
directement avec les clients concernés, la
régularisation de toute insuffisance ;
• D’adopter une démarche pro-active visant à
éviter toute dégradation de la qualité du risque.
C- Notation interne
Le système de notation interne d’Attijariwafa bank
a été élaboré en juin 2003 avec l’assistance
technique de la société de financement
internationale et du cabinet Mercer Oliver
Wyman :
a- Périmètre : portefeuille entreprises hors
collectivités locales, banques, holdings, sociétés
de financement, entreprises du secteur
agricole, du secteur hôtelier et de la promotion
immobilière.
b- La classification « Compromis » a été adoptée
comme définition du défaut.
c- Le système prend en compte deux paramètres :
une échelle de notation de six notes (A, B, C, D, E
et F) et les probabilités de défaut (PD) estimées.
d- Le modèle intègre cinq facteurs financiers
explicatifs du risque de crédit :
• La taille
• La structure
• La rentabilité
• La liquidité
• Le levier
e- Mode de calcul de la note : Pour chacun des
cinq facteurs, une table de notation a été créée.
Le score final est la somme des notes pondérées
obtenues au niveau de chaque facteur.
f- Grille de Rating d’Attijariwafa bank :
• Le support des scores a été segmenté en six
classes de risque de type « Master Scale »
• Les PDs ont été calculées et ajustées par
rapport à chaque classe de risque :
Note globale(sur 100)
Classification Description
82 - 100.0 A Très bon
65 - 81.75 B Bon
55 - 64.75 C Moyennement haut
45 - 54.75 D Moyen
34 - 44.75 E Moyennement bas
< 34 F À surveiller
La répartition des engagements d’Attijariwafa bank
selon le système de notation interne est présenté
dans le graphique suivant :
NR : en attente de rating
g- Maintenance du système de notation
d’Attijariwafa bank :
• Un premier Backtesting du modèle de notation
interne a été finalisé fin Août 2007 au niveau
du segment « Corporate-GE & la grande PME » ;
• Objectifs du Backtesting ;
• Tester le pouvoir prédictif du modèle de
notation ;
• S’assurer de la bonne calibration des
probabilités de défauts.
Le système de notation interne fait actuellement
partie intégrante du process d’évaluation et de
décision de crédit. En effet, lors du traitement de
la proposition de crédit, une confirmation de la
notation est effectuée en accord avec l’instance
de décision. Les niveaux de délégation des
compétences en termes de décisions de crédit
sont d’ailleurs fonction de la notation risque.
ii- Risque de marchéLes activités de marchés constituent un domaine
où la gestion des risques est considérée comme
une préoccupation majeure et un levier important
de pilotage de la rentabilité et de la performance.
Un ensemble de dispositions et de mesures sont
établies par la banque pour prévenir, réduire les
risques et améliorer leur maîtrise.
A – Gestion des risques de marché
1- Catégories de risques de marché
Les principaux risques de marchés sont :
• le risque de taux
• le risque de change
• le risque actions
• le risque sur les produits de base
• le risque règlement-livraison
7%16%
19%
27%
10% 10%11%
NR A B C D E F
a- Le risque de taux :
Ce risque correspond au risque de variation de la
valeur des positions ou au risque de variation des
flux de trésorerie futurs d’un instrument financier
du fait de l’évolution des taux d’intérêts sur le
marché.
La sensibilité des fonds propres et de la marge
nette en fonction du changement de taux par
devise se présente comme suit :
Choc de 50 bps Mad Usd euroAutres devises
Impact en % des FP ( 20 ans)
-5,02% 0,02% 0,22% 0,06%
Impact en %de la marged'intérêts (1 an)
-1,27% 0,45% 0,38% 0,20%
b- Le risque de change :
Ce risque correspond au risque de variation d’une
position ou d’un instrument financier du fait de
l’évolution des cours de change sur le marché.
Techniquement, le risque de change est mesuré
par la position de change.
Les limites d’encadrement du risque de change
sont :
• Limite de position par devise en fin de journée ;
• Limite de position globale en fin de journée ;
• Limite de position courte ;
• Limite de stop loss.
Ces limites sont déterminées sur la base des
limites réglementaires.
L’impact du changement de taux de change des
principales devises sur le résultat avant impôt et
sur les fonds propres :
eUR JPY USD
Position de changeà fin 2007
187 445 82 167 -1 818
Sensibilité 1 874 822 -18
Impact Résultat avant impôt
0,06% 0,03% 0,00%
Impact FPN 0,02% 0,01% 0,00%
Les valeurs d´instruments financiers sont
couverts par le moyen du change à terme. Les
positions structurelles liées aux investissements
stratégiques en devises de la banque ne font pas
l’objet de couverture.
En couverture des résultats, le change à terme,
à fin décembre 2007, s’élève à 15,3 milliards de
dirhams ventilé comme suit :
< 3 mois 3M-6M > 6 mois
Couverturedes résultats
10 626,2 2 709,3 1 972,5
c- Le risque actions :
Ce risque résulte de la variation de la valeur
d’un portefeuille actions suite à une évolution
défavorable des cours de bourse.
Rapport annuelGestion Globale des Risques83
d- Le risque sur les produits de base :
Ce risque découle de la variation de positions
suite à une évolution défavorable des prix des
matières premières sur les différents marchés sur
lesquels la banque intervient.
e- Le risque règlement–livraison :
C’est le risque encouru dans le cadre de l’échange
simultané et non sécurisé de deux actifs (devises,
titres…), il est lié à la concomitance des échanges
de flux titres ou espèces entre la banque et
sa contrepartie. Il est de très courte durée et
intervient entre le moment où la banque initie le
règlement convenu et le moment où elle constate
sur ses comptes la livraison de la contrepartie.
Pour limiter ce risque, la Banque de Marchés peut
opter pour deux solutions :
• signer entre elles des accords de netting et ne
régler que le différentiel ;
• utiliser des systèmes de règlement sécurisés
garantissant le règlement contre livraison
simultanée.
2- Dispositif de suivi et de contrôle
Le Contrôle des risques de marché se fait en
procédant à la comparaison des différentes
mesures de risques avec les limites correspondant
dont le respect incombe en permanence aux
lignes de produits de la Salle de Marchés
Les fonctions de contrôle relatives au suivi des
risques de marché sont principalement assurées
par :
• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de
Marché
• l’entité Risques de marché de la GGR
• le Contrôle Interne
L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la
Banque de Marchés, mais elle reste indépendante
du Front Office et des équipes commerciales. Le
Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement à
la Banque de Marchés et fonctionnellement à la
Conformité Groupe.
a- Rôles des différents intervenants : Contrôle
et Méthodes :
L’entité Contrôle et Méthodes est responsable
du contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions
opérationnelles liées aux applicatifs qu’il
administre. Ses grandes attributions sont :
• produire et analyser quotidiennement les
résultats et les risques ;
• s’assurer de la fiabilité des paramètres de
marché servant à l’élaboration des résultats
et des risques (taux, cours de change, cours
de bourse, prix matières premières, cotation
swap, …);
• proposer les méthodes de calcul des risques et
des résultats en s’assurant de leur exhaustivité
et de leur adéquation avec la nature des risques
encourus ;
• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif
de limites ainsi que les méthodes de calcul de
risque ;
• suivre et notifier tout dépassement de limites de
marché ;
• s’assurer la conformité des opérations initiées
par le Front Office par rapport aux pratiques de
marché et par rapport aux règles fixées par la
banque ;
• validation des pricers utilisés par le Front.
b- La Gestion Globale des Risques / Risques
de marché ) :
La GGR assume la composante financière du
contrôle de niveau 2 avec en particulier un rôle
de supervision des méthodologies et des risques
de marché. Ses grandes attributions sont :
• valider les principes du dispositif et les méthodes
proposées par l’entité Contrôle et Méthodes, en
s’assurant en particulier de l’homogénéité des
méthodes au sein du Groupe, et émettre des
recommandations le cas échéant ;
• effectuer le suivi des risques de marché aux
différents niveaux de consolidation et en
particulier au niveau du Groupe ;
• assumer le reporting global interne et externe
sur les risques de marché ;
• valider les méthodes développées en interne, et
les modèles des logiciels utilisés pour valoriser
les produits en portefeuille ;
• valider les diverses autorisations et limites
demandées, les différentes lignes de produits.
c- Comité Risques de Marché :
Ce comité réunit trimestriellement les
responsables des différents niveaux de contrôle
ainsi que les responsables du Front Office.
Le Comité valide les nouvelles limites, les
aménagements de limites proposées et passe en
revue les différents dépassements constatés.
3- Gestion des limites
Les limites sont fixées par le Comité Risques
de Marchés pour chaque type d’exposition pour
une année, mais elles peuvent être révisées en
fonction des besoins des lignes de produits et
pour tenir compte des évolutions des marchés.
Les demandes de limites sont exprimées par
les différentes lignes de produits de la Salle des
Marchés et doivent être adressées à l’entité
Contrôle et Méthodes, accompagnées d’une note
expliquant :
• les limites demandées et la nature des risques
correspondant ;
• les motivations pour leur mise en place.
A noter que le comité des risques de marché
a instauré un système de stop loss par produit
(change, taux ,actions …). ce système repose sur
la clôture immédiate de la position en cas où le
trader atteint les niveaux de pertes maximales
fixés par le Comité.
Rapport annuelGestion Globale des Risques85
a- Suivi des limites et traitement des
dépassements :
Le Contrôle du respect des limites est assuré par :
• l’entité Contrôle et Méthodes
• la GGR
L’entité Contrôle et Méthodes surveille en
permanence les expositions et effectue les
mesures de risques et les compare avec les
limites. Elle produit quotidiennement des
reporting appropriés qu’elle adresse :
• à la Direction
• à la GGR
• au contrôle interne
Elle signale immédiatement les dépassements
de limites et propose les mesures à prendre pour
leur régularisation.
b- Les limites de contrepartie sont révisées :
• annuellement à l’occasion du renouvellement
des dossiers des contreparties par la GGR ;
• ponctuellement pour accompagner l’évolution
de l’activité et du risque des contreparties.
Pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et
Méthodes examine les limites définies et les
compare avec les réalisations de l’année écoulée.
Elle propose, en concertation avec le Marchés des
Capitaux et les autres entités commerciales, les
ajustements nécessaires pour l’année suivante.
Pour les révisions ponctuelles, les acteurs
intervenant dans la mise en place des limites
peuvent demander la révision des limites
octroyées à une contrepartie pour faire face à de
nouvelles circonstances. La révision peut porter
sur l’augmentation d’une limite, sa réduction ou
sa suppression.
Toutes les demandes de révision sont centralisées
par l’entité Contrôle et Méthodes qui examine leur
impact sur les opérations de la Salle des Marchés
avant de les adresser à la GGR.
4- Système mis en place pour gérer les risques
de marché
Pour répondre à une exigence réglementaire
de reporting, Attijariwafa bank a opté pour
l’acquisition de la solution informatique
« Fermat » pour répondre à des besoins internes
et réglementaires en matière de calcul des
exigences des fonds propres relatives au risque
de marché ; le calcul du ratio de solvabilité,
mesure les risques de marché encourus….
Au courant de l’année 2007, La banque a mis
en place la méthode standard (Bâle 2) grâce à
l’outil Fermat.
Outre l’outil Fermat, la banque a développé
en interne des applications pour mesurer et
quantifier les risques de marché sur les différents
produits de la salle des marchés.
B – Méthodologie de mesure des risques de marché ( modèle interne )
1- Mesure en vAR
La valeur en risque (VaR) est une mesure de la
variation maximale de la valeur d’un portefeuille
d’instruments financiers, avec une probabilité
fixée sur une période donnée sous des conditions
normales de marché.
Le modèle VaR a été développé par les soins de
la gestion globale des risques d’Attijariwafa bank,
il couvre le risque de taux Dirham, le risque
de change au comptant et à terme ainsi que
le risque sur les titres de propriété. Il s’agit
d’une application en interne qui repose sur
l’implémentation de la méthode RiskMetrics
développée par JP Morgan.
Cette méthode présente différents avantages :
(i) facile à implémenter, (ii) tient compte des
corrélations existantes entre les prix des actifs
et (iii) prend en considération des fluctuations
récentes et historiques des prix.
La méthode RiskMetrics repose sur une matrice
de variances et covariances des rendements
des actifs du portefeuille ainsi que de leur
composition dans le portefeuille. La gestion
globale des risques produit quotidiennement
un reporting détaillé qui retrace le calcul et
l’évolution de la VaR, le contrôle des limites
réglementaires et internes.
Activité(en dirhams)
Position MAD
vaR (1 jour)vaR
réglementaire 10 jours
Change 276 831 968 979 051 3 096 031
Titres de propriété
45 331 800 986 653 3 120 071
Taux - - -
2- Back-testing
Le modèle permet de faire du backtesting. Ce
dernier est une technique pour tester la validité
du modèle de calcul de la VaR. Il consiste à se
baser sur des opérations historiques de calcul de
la VaR et à voir par la suite si cette VaR encadre
réellement la perte potentielle réalisée en la
comparant au P&L théorique.
3- Stress-testing
Pour des raisons techniques, le modèle VaR
actuel ne permet pas de faire de stress–
testing, c’est une action qui sera développée
ultérieurement.
Rapport annuelGestion Globale des Risques87
C – Le risque de liquiditéC’est le risque de ne pas pouvoir faire face à
ses engagements ou de ne pouvoir liquider ou
compenser une position en raison de la situation
du marché.
La gestion de la liquidité ne doit pas provoquer de
pertes ou de moins values sur cessions d’actifs.
Elle s’organise autour de trois moyens principaux :
• l a surveillance étroite des écarts journaliers
entre les échéances de l’actif et les échéances
du passif ;
• la diversification des sources de financement,
des limites peuvent être fixées par la banque
dans ce sens ;
• la détention d’actifs liquides de première qualité
et à court terme.
Pour la maîtrise de ce risque, on fixe des limites
exprimées en impasses rapportées à l’actif
résiduel et mesurées en bilan dynamique.
Des limites sont également fixées pour le
refinancement de la banque afin de mieux
diversifier ses sources de financement.
Ces limites sont complétées par la mise en place
d’un indicateur de sensibilité qui détermine la
capacité bénéficiaire correspondant à une hausse
de 50 points de base mesurée sur une période
de 6 mois.
Au titre de l’année 2007, la structure du bilan
de la banque affiche des excédents structurels
importants issus de la sphère clientèle et des
opérations de siège ( fonds de roulement).
Ces excédents sont couverts par des opérations
de couverture ALM ( portfeuille de titres) et par
des opérations de trésorerie de la banque.
Sur un horizon de 1 an, la banque affiche un
excédent de 19,7 milliards de dirhams. Sur 4 ans,
l’excédent de liquidité atteint son maximum et
s’élève à 38,4 milliards de dirhams.
A 10 ans, l’hypothèse de remboursement intégral
des ressources induit des besoins additionnels en
liquidité pour assurer le financement des emplois
dont la durée de vie dépasse 10 ans.
iii- Risque Opérationnel
A- Introduction
Le Risque Opérationnel se définit comme
étant le risque de pertes directes ou indirectes
résultant de l’inadaptation ou de la défaillance
de procédures, de personnes ou de systèmes
internes ou résultant d’événements extérieurs.
Cette définition inclut le risque lié à la sécurité
des systèmes d’information et le risque juridique.
Cependant, en raison de leur importance et de
leur spécificité, le risque stratégique ainsi que le
risque de réputation sont traités séparément du
risque opérationnel.
Le risque opérationnel est inhérent à chacun des
métiers des activités de la banque. Sa gestion
repose sur une surveillance permanente, un
dispositif de contrôle interne, des procédures
détaillées et des polices d’assurance auxquelles
s’ajoutent des missions d’audit et d’inspection
générale.
Rapport annuelGestion Globale des Risques89
B- Gouvernance
Dans le but de mettre en place un dispositif
efficace de la Gestion des Risques Opérationnels,
conformément aux directives de Bank Al-Maghrib
en la matière et aux recommandations du Comité
de Bâle, notre établissement a décidé fin 2005
de créer, au sein de la Conformité Groupe, une
nouvelle entité dédiée à la Gestion des Risques
Opérationnels. Cette entité a entrepris, en
novembre 2006, une étude et une démarche
projet visant la mise en place d’un dispositif
complet en matière de Gestion des Risques
Opérationnels.
A fin 2007, notre établissement a décidé de
transférer la gestion des risques opérationnels
au sein d’une nouvelle entité « Risques
Opérationnels, Juridiques, Informatiques &
Humains » au niveau de la Gestion Globale des
Risques.
C- Enjeux stratégiques et approche
Le dispositif cible en matière de Gestion des
Risques Opérationnels est structuré autour des
lignes directrices suivantes :
• s’inscrire au niveau des meilleures
pratiques préconisées par le Comité de
Bâle et conformément aux directives de
Bank Al- Maghrib ;
• se doter d’un cadre référentiel commun
avec le Contrôle Interne afin d’assurer au
mieux le traitement et la maîtrise des risques
opérationnels ;
• assurer l’éligibilité de notre établissement à
la méthode standard dans un premier temps
et préparer la transition vers l’approche des
mesures avancées ;
• aider les différents métiers de la banque à
mieux identifier et surveiller leurs risques
et à continuer à renforcer et structurer leur
dispositif de contrôle pour améliorer les
processus métier ;
• centraliser et hiérarchiser l’information sur les
risques opérationnels et préparer les reporting
à l’intention des instances dirigeantes de la
banque.
D- Principes méthodologiques fondamentaux
La conception du dispositif visé, s’appuie sur un
ensemble de principes qui correspondent aux
bonnes pratiques pour la gestion et la supervision
des risques opérationnels. Il s’agit de déployer au
sein de notre institution :
• une démarche outillée, intégrée et transversale
qui s’inscrit dans le cadre d’une gestion
proactive et optimale du Risque Opérationnel ;
• une méthodologie fondée sur l’auto-évaluation
des risques et des contrôles (Bottom-up) ;
• une démarche complète qui intègre la
cartographie des processus et des risques, la
base de collecte et d’historisation des incidents
en vue de consolidations ;
• une harmonisation des outils et solutions
progicielles intégrées pour la gestion des
risques et des contrôles.
E- Dispositifs de contrôle mis en place pour gérer les risques opérationnels
Pour mieux appréhender la gestion des risques
opérationnels de notre établissement, différents
dispositifs de contrôle ont été déployés :
• Contrôle des procédures : Dans le cadre du
renforcement des « Contrôles Opérationnels »,
la banque a mis en place un nombre de
procédures documentées visant à assurer la
sécurité des transactions et la séparation des
fonctions (Front Offices, Back Offices) ainsi que
l’efficacité des traitements des opérations par
des entités indépendantes des Business units.
• Contrôle de la comptabilité : Le dispositif de
contrôle de la comptabilité veille à assurer
la fiabilité et l’exhaustivité des données
comptables. Les modalités d’enregistrement
comptable des opérations permettent de
conserver une piste d’audit. Le dispositif de
contrôle de la comptabilité s’appuie sur le
contrôle interne de l‘entité Finances Groupe,
qui est basé sur des fiches de contrôle et des
points de contrôles, ceci à l’instar du dispositif
de contrôle interne de toute la banque.
• Contrôle de l’informatique : Les dispositions
prises pour assurer une sécurité optimale de
notre système d’information se résument en
la mise en place d’une politique de sécurité et
d’un contrôle interne permanent. Aussi, des
sauvegardes quotidiennes de l’ensemble du
système central sont effectuées et restaurées
sur le système du centre de secours distant
permettant de faire face à un désastre.
F- Plan de Continuité d’Activité (PCA)En marge de la mise en place du dispositif du
risque opérationnel, le responsable de l’entité
risque opérationnel juridique et informatique a
été chargé d’assurer la mise en œuvre du Plan
de Continuité d’Activité en vue d’assurer le
fonctionnement continue des activités de notre
établissement conformément aux directives de
Bank Al-Maghrib en la matière.
iv- Gestion actif passif
Gestion du risque de taux d’intérêt dans le portefeuille bancaire
1- Généralités
Le risque de taux d’intérêt global représente
pour la banque l’éventualité de voir le résultat et
la valeur présente des différents revenus futurs
des actifs et passifs affectés par les fluctuations
adverses des taux d’intérêt.
L’approche en taux poursuivie porte sur les
encours dont les taux resteront fixes sans
indexation sur les taux du marché ou déterminés
par avance et fixes pour une période donnée
(pendant laquelle les taux n’évoluent pas en
parallèle avec les taux de marché).
Différents indicateurs de risque sont évalués et
suivis. Ils se rapportent aux trois approches ci-
dessous :
• Approche de volume : calcul des gaps de taux
d’intérêt correspondant à la différence entre les
actifs à taux fixe et les passifs à taux fixe.
La position est mesurée en stock et en tombées.
Les encours sont écoulés dans le temps selon
leur profil d’amortissement jusqu’à extinction
de l’encours.
La mesure du risque de taux est fondée sur
une approche statique, la production nouvelle
étant corrélée aux conditions du marché, par
conséquent ne crée pas de positions de taux
à couvrir dans l’immédiat.
• Approche de marge : sur la base du volume des
gaps de taux dégagés, la mesure des marges
nettes de taux par classes d’échéance et de
leur sensibilité est faite suivant différentes
évolutions de la courbe des taux.
• Approche valeur : traduit le principe de juste
valeur du bilan à travers le calcul de la valeur
actuelle nette (VAN) du bilan et la sensibilité des
fonds propres.
Les impasses positives (ou gaps courts)
représentent des excédents de ressources à
taux fixe placés à taux variable et signifie donc
que les résultats de la banque sont exposés
défavorablement à la baisse des taux.
A contrario une impasse négative (gaps long)
révèle un excédent d’emplois à taux fixe refinancé
à taux variable, véhiculant ainsi une sensibilité
défavorable en cas de hausse des taux.
La politique de taux de la banque consiste à gérer
ces deux situations et réduire l’exposition au
risque en vue de limiter la sensibilité des résultats
et ce, par des actions de couverture qui peuvent
porter sur certaines activités et sur certaines
maturités.
La gestion des gaps de taux (équivalent des
excédents structurels en taux) de la banque s’inscrit
dans une logique de renforcement des actifs à
moyen et long terme de même nature de taux.
A défaut de produits de couverture des positions
de portefeuille bancaire (exemple : swap de
taux), Attijariwafa bank a opté pour la gestion du
risque de taux par le placement des excédents à
taux fixe en titres d’Etat sans risque et cessibles
(AFS notamment).
2- Unité de suivi du risque global de taux
La gestion du risque de taux relève de la Fonction
Gestion Actif-Passif (ALM). Cette dernière
identifie, quantifie et informe la direction
générale du niveau de risque encouru et des
possibilités de gestion y afférentes.
L’Organe Central de gestion du risque de taux
global au sein du groupe Attijariwafa bank est le
Comité ALM.
Rapport annuelGestion Globale des Risques91
Les principales missions du Comité ALM sont :
• Revue et analyse d’une situation récente du
bilan et de son évolution en termes de risques
de liquidité, de taux et de change ;
• Revue des ratios réglementaires et de leurs
perspectives d’évolution ;
• Examen et validation des plans d’actions
recommandés pour la période à venir, et
notamment :
- Actions prévues pour le financement à Moyen
et Long Terme ;
- Évolution du portefeuille d’investissement et
de placement ALM ;
- Grandes orientations commerciales en termes
de maturité et de taux ;
- Toute autre action visant la couverture,
l’atténuation des risques de liquidité, de taux,
de change, ou de maintien de la conformité
des ratios réglementaires ;
• Fixation et contrôle des limites et des
conventions ALM ;
• Organisation et suivi de la fonction ALM de la
banque et des filiales.
Le Comité ALM est tenu à fréquence régulière,
trimestrielle, mais peut être convoqué pour
traiter des situations exceptionnelles (risques de
liquidité, de taux, de change ou de conformité des
ratios réglementaires) de la banque et du marché.
Un dispositif de Reporting hebdomadaire et
mensuel est mis en place et adressé aux membres
du Comité ALM.
3- Conventions ALM
La convention est par définition un indicateur qui
décrit économiquement la réalité de l’évolution
du comportement des actifs passifs.
Pour les postes du bilan qui ne possèdent pas
de manière intrinsèque de caractéristiques de
maturité ou de taux d’intérêt, il est nécessaire de
définir des conventions.
Les conventions d’échéance peuvent être de trois
sortes :
• Encours permanent : l’encours est supposé
constant jusqu’à l’horizon d’analyse :
• Amortissement linéaire : l’encours s’amortit
linéairement sur une durée spécifiée ;
• Amortissement instantané : l’encours devient
nul dès la deuxième période.
Les conventions de taux comportent soit la
spécification d’un taux fixe et d’une valeur de
taux, soit celle d’un taux variable, d’un indice de
référence et d’une marge.
Pour un certain nombre d’éléments du bilan, il
n’existe pas d’échéance contractuelle (exemple :
fonds propres) ou bien l’échéance contractuelle
s’écarte significativement de celle réelle
économique (exemple : dépôts à vue).
Dans ce cas, une convention est définie sur la
base d’une analyse statistique des données
historiques et complétée d’une analyse
économique appropriée (comportements
clientèle, contexte et perspectives économiques).
En outre, certaines options « cachées »
implicitement incorporées à certains produits
(exemple : crédits immobiliers qui peuvent
être remboursés par anticipation, estimés à
3% statistiquement) sont prises en compte dans
le cadre du traitement ALM du produit en question.
Enfin, les conventions ALM sont dûment
documentées et régulièrement mises à jour
et soumises pour validation au Comité ALM et
approbation du conseil d’administration de la
banque.
4- Profil de risque, impacts résultat et fonds
propres des variations de taux et limites y
afférentes
Compte tenu de son aversion au risque, le comité
ALM de la banque a défini la limite du risque de
taux d’intérêt en cas de variation parallèle de
la courbe des taux de 50 points de base sur les
Fonds propres et sur le produit net bancaire.
Le tableau ci-dessous retrace le profil du risque
de taux d’intérêt en flux cumulés du portefeuille
bancaire au 31 décembre 2007 :
0-1an
1-2ans
2-5ans
5-7ans
7 anset +
Gaps de taux en flux (en mds MAD)
+13,5 +9,3 +1,4 -13,4 -10,8
La sensibilité des fonds propres et du résultat net
de la Banque qui en découle pour un mouvement
parallèle des taux d’intérêt sont données comme
suit :
evolution des taux
variationde 50 pbs
variationde 200 pbs
Impact / PNB(sur 1 an) 0,82% 3,30%
Impact / FP(sur 20 ans) 4,22% 16,90%
Rapport annuelGestion Globale des Risques93
PerspectivesA- Contexte BÂLE II
En 1974, le comité de Bâle sur le contrôle bancaire
est créé à l’initiative des banques des pays du
G10, en vue de mettre en place un ensemble
de règles prudentielles destinées à garantir
la solidité et la stabilité du système bancaire
international.
En 1988, le comité a mis en place un premier
dispositif réglementaire connu sous le nom de
l’accord « Bâle I ». Dans cet accord figure le ratio de
Cooke de solvabilité, qui au fil des années a montré
ses limites et ses faiblesses, notamment avec
l’apparition de nouveaux risques pour le système
bancaire. Le besoin d’un nouvel accord, plus précis
et plus proche du risque à couvrir, est apparu
incontournable. C’est ainsi, qu’est né l’accord
« Bâle II » sous la présidence de l’américain
McDonough. L’accord repose sur trois piliers :
• Pilier 1 : sur le calcul des exigences minimales
en matière de fonds propres. Il porte sur trois
types de risque : Risque de crédit, Risque de
marché et Risque opérationnel.
• Pilier 2 : sur le processus de surveillance et
le processus d’adéquation des fonds propres
internes.
• Pilier 3 : relatif à la discipline du marché qui
impose une transparence accrue en matière
d’information sur les risques.
Pour le pilier 1 et en ce qui concerne le calcul
des exigences minimales en fonds propres pour
couvrir le risque de crédit, trois approches sont
proposées :
• Une approche dite « Standard » dont les
pondérations du risque sont fixées par les
autorités de surveillance ou basées sur des
notations externes approuvées par les autorités
de contrôle.
• Deux approches de notation interne :
• Approche de notation interne simple (IRBF) :
fondée sur une notation interne et une
estimation forfaitaire imposée des autres
paramètres de risque ;
• Approche de notation interne avancée (IRBA***) :
où l’ensemble des paramètres sont estimés en
interne par la banque.
Concernant le risque marché, deux approches
sont proposées : une approche standard et une
approche avancée. Pour le risque opérationnel,
trois options sont proposées pour la mesure et
le calcul des exigences en fonds propres : une
approche « indicateur de base », une approche
« standard » et une approche « mesures
avancées ».
À la lumière des changements profonds au
niveau de la réglementation bancaire à l’échelle
internationale notamment suite à la publication
en juin 2004, par le comité de Bâle, du nouveau
dispositif de convergence internationale de
la mesure et des normes de fonds propres, la
banque centrale (Bank Al-Maghrib) a engagé
une série d’actions visant à mettre le dispositif
de supervision bancaire marocain en conformité
avec les principes fondamentaux édictés par le
comité de Bâle. C’est ainsi, que Bank Al-Maghrib a
entamé des travaux d’adaptation et un processus
de transition du secteur bancaire vers le nouveau
dispositif de Bâle II.
Dans ce contexte et afin de se conformer aux
meilleures pratiques de gestion et de mesure des
risques, Attijariwafa bank a opté pour l’adoption
de l’approche standard réglementaire de Bank Al-
Maghrib à court terme et des approches avancées
à moyen terme. Ainsi, dès fin septembre 2007,
le groupe Attijariwafa bank s’est conformé aux
nouvelles exigences réglementaires du dispositif
de comité de Bâle telles que transposées par Bank
Al-Maghrib, notamment les calculs et le reporting
au titre de l’approche standard du pilier 1.
Le Groupe compte aussi mettre en place un
dispositif de notation interne rénové à la
lumière des nouvelles exigences Bâloises et des
recommandations de Bank Al-Maghrib (lettre Bank
Al-Maghrib 300/G/2004) relatives aux systèmes
de notation interne des banques. La banque a
aussi l’intention de mettre en œuvre l’approche de
modélisation interne pour le risque marché et les
approches avancées pour le risque opérationnel.
B- Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit Le groupe Attijariwafa bank compte adopter une
démarche profonde de conduite de changement
des processus métiers de la banque visant,
notamment à :
• garantir la fiabilité de l’information sur les risques
consolidés et les données nécessaires au calcul
des indicateurs réglementaires et économiques ;
• disposer d’une vue client unique au niveau
Groupe intégrant l’ensemble des engagements
bilan et hors bilan, les limites de crédit, les
garanties, les sûretés, la notation, les dispositions
contractuelles,… ;
• mettre à niveau la gestion opérationnelle des
risques (Watch-list, prévention, gestion du
défaut,..) ;
• intégrer la prise en compte des évolutions dans
l’exploitation commerciale pour la sélection des
engagements (rating,...), la décision de crédit et
le pricing des opérations de crédit ;
• décliner les impacts organisationnels
(rapprochement Risques et Finance, séparation
des activités d’origination de celle de gestion du
crédit CPM,...).
Les principaux processus impactés par l’adoption
d’une telle démarche d’adaptation sont les
suivants :
1. L’octroi de crédit : sur la base de règles de
Système de Notation Interne ;
2. La Gestion des limites au niveau groupe :
Dépassements, Autorisations temporaires,
Reconductions d’échéances et Consolidations ;
3. Le Contrôle et la Surveillance : Pilotage
consolidé du portefeuille risque de crédit (RC) ;
4. Les Sûretés et garanties : Règles de gestion,
de réévaluation et de prise en compte dans
l’évaluation du risque de crédit à l’octroi ;
5. Le Recouvrement : Convergence vers les
normes Bâle2 en fonction de l’évolution de
l’environnement local du droit des créanciers, du
recouvrement et de la réalisation des garanties ;
6. La Tarification : Selon le risque, Allocation des
fonds propres, Mesure de la performance ;
7. La gestion de la Qualité des données Risques :
Référentiels et données Clients, …
Rapport annuelGestion Globale des Risques95
Rapport financier
Environnement économique
Environnement bancaire et financier
Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank
Projet d’affectation du résultat
Perspectives 2008
Activité et résultats des filiales parabancaires et des filiales
de la banque d’affaires
Comptes sociaux
Comptes consolidés
Rapport financier97 Rapport de gestion
Environnement Economique*Perte de vitesse de la croissance mondiale
en 2007
Après avoir observée une croissance forte
en 2006, l’économie mondiale marque un
ralentissement en 2007 de la croissance du
Produit Mondial Brut, lequel s’établit à 3,6%
au lieu de 3,9% en 2006. L’économie des Etats-
Unis dont sa croissance est de l’ordre de 2,2%
en 2007 estimé est le principal frein expliquant
cet essoufflement. En effet, les retentissements
de la crise des crédits immobiliers « Subprimes »
américains ont affecté négativement l’économie
américaine et dans une moindre mesure celle
des pays en développement.
En revanche, la croissance du PIB des pays en
développement s’est maintenue sur un rythme
soutenu, quoique légèrement inférieur à celui
de 2006.
Le taux d’inflation est resté maîtrisé en 2007,
à environ 2,0%, eu égard le ralentissement de
la croissance mondiale et le resserrement de la
politique monétaire dans de nombreux pays.
Les cours internationaux de pétrole ont
demeuré élevés mais volatiles du fait de leur
dépendance des tensions géopolitiques, des
nouvelles capacités de production à mettre en
oeuvre et de la demande spéculative. En 2007, le
cours moyen du baril s’est accru de 10,6% pour
s’établir à 71,1 dollars. En décembre 2007, le prix de
l’or noir a frôlé les 100 dollars le baril, sa moyenne
sur le mois a atteint 89,5 dollars le baril.
Pour sa part, le dollar est en perte de vitesse
face aux devises majeurs notamment en raison
des répercussions de la crise des Subprimes et
de la situation économique aux USA. Son cours
moyen par rapport au dirhams en 2007 s’établit
à 8,1924 dollars contre 8,7956 dollars en 2006.
Ralentissement de la croissance nationale
en 2007
Malgré un environnement international marqué
notamment par l’envolée des cours des matières
premières, la croissance économique nationale
s’est établie, au terme de l’année 2007, à 2,7%
au lieu de 7,8% en 2006, selon les dernières
estimations du Ministère de l’Économie des
Finances. Cette décélération de la croissance
comparativement à l’année précédente est
essentiellement attribuable au ralentissement
de l’activité primaire laquelle a été desservie par
un déficit pluviométrique. La récolte des trois
principales céréales est estimée à 23,5 millions
de quintaux, en baisse de 66% par rapport à la
moyenne des cinq dernières années.
Hormis ce ralentissement, le secteur non
agricole a, quant à lui, fait preuve d’un
dynamisme soutenu, atteignant un taux de
croissance de 5,7% en fin d’année. Cette
performance a bénéficié des bonnes réalisations
des secteurs des bâtiments et travaux
publics (+10,4%), des services financiers et
assurance (+13,7%), les industries d’extraction
(+4,7%), des télécommunications (9,4%) et du
transport (+4,2%).
L’amélioration continue de ses fondamentaux
macroéconomiques a permis à l’économie
nationale d’assister à un relèvement de sa
notation souveraine par l’agence de notation
Fitch Rating à l’«investment grade » à BBB- pour
la note de défaut en devise et à BBB pour celle
en monnaie locale. Celle nouvelle attribution a
permis au Maroc de faire un retour au marché
international des capitaux en juin 2007 à
des conditions plus avantageuses que celles
obtenues lors de l’émission obligataire de 2003.
Rapport de gestionExercice 2007
* Source : DPEG/BAM
Rapport financierRapport de gestion
Consolidation continu des secteurs hors
agriculture*
• Le secteur du bâtiment et des travaux
publics :
Tirant profit de la poursuite des programmes
d’habitat social, d’infrastructures de base
touristiques, le secteur des BTP poursuit son
dynamisme. En effet, les ventes de ciments se
sont élevées, à fin décembre 2007, à 12,8 millions
de tonnes, réalisant un accroissement de 12,6%
par rapport à l’année 2006. De même, les crédits
octroyés par les banques au secteur immobilier
ont totalisé près de 102,3 milliards de dirhams,
soit une progression de 38,6% contre 27,5% une
année auparavant. Leur part dans les crédits à
l’économie s’établit ainsi à 24,4%.
Plusieurs projets d’envergure ont été lancés
courant l’année 2007. On peut citer :
• Lancement de Tanger MED II après le
démarrage du Port Tanger MED en juillet 2007 :
un investissement estimé à 14 milliards de
dirhams, avec une capacité totale de 5 millions
de containers ;
• Aménagement de la vallée du Bouregreg (Rabat)
avec une zone de 6 000 ha et un investissement
prévu de 10 milliards de dirhams ;
• Extension du réseau d’autoroutes à 1 500 Km
en 2010. (231km d’autoroutes sont prévus pour
2007). Un investissement annuel moyen de 4
milliards de dirhams pour la période 2006-2010 ;
• Extension du réseau ferroviaire : Le budget
d’investissement de l’ONCF est estimé à 17
milliards de dirhams sur la période 2005-2009.
• Le secteur de l’énergie et des mines :
En lien avec la consolidation de la demande
domestique, l’activité du secteur énergétique
est bien orientée en 2007. En atteste, la hausse
de 7,6% de l’électricité totale disponible, à
fin novembre 2007 et l’amélioration de 7,1%
de la production de l’énergie électrique, à fin
décembre 2007.
Pour sa part, la production de produits pétroliers
s’est établie, à l’issue de l’année 2007, à 6 millions
de tonnes, en hausse de 2,2% en un an.
Poursuivant sa tendance haussière enclenchée fin
2006, l’activité minière profite de la fermeté de la
demande étrangère de fertilisants, favorisée par
la contraction des stocks mondiaux en produits
agricoles, notamment les céréales. Ainsi, à l’issue
de l’année 2007, la production de phosphates
bruts a atteint 27,8 millions de tonnes, volume
en progression de 1,6% comparativement l’année
précédente.
Les produits dérivés du phosphate ont, quant
à eux, augmenté, en volume, de 39 000 tonnes
pour l’acide phosphorique, soit +1,3%, et reculé
de 44 000 tonnes pour les engrais naturels et
chimiques, soit -1,8%.
• Le secteur primaire :
L’année 2007 a été caractérisée par la remontée
des prix des matières premières sur les marchés
internationaux et des conditions climatiques
difficiles. La récolte des trois principales céréales,
estimée à 23,5 millions de quintaux, est en
régression de 66% par rapport à la moyenne des
cinq dernières années. Les activités d’élevage
se sont légèrement contractées, pâtissant d’un
renchérissement des aliments de bétail et d’une
raréfaction des parcours. En conséquence, les
importations agricoles ont crû de 147,5% entre juin
et décembre 2007 pour s’établir à 38,4 millions de
quintaux. Les Etats-Unis, la France et l’Argentine
représentent les trois principaux fournisseurs du
Maroc en céréales.
* Source : Office des Changes/DPEG/BAM
99
Le secteur de la pêche côtière et artisanale
a, quant à lui, clôturé l’année 2007 sur
une augmentation de 2% du volume
des débarquements, marquant ainsi un
renversement de tendance par rapport aux trois
premiers trimestres. Ce secteur a tiré profit de
l’amélioration des exportations des crustacés
mollusques et coquillages qui ont affiché une
augmentation de +594,3 millions de dirhams,
soit 13,9% à fin décembre 2007.
• Le secteur touristique :
L’activité touristique a clôturé l’année 2007 sur
une hausse du nombre de touristes de 12,9%
pour s’établir à 7,4 millions, dont 3,4 millions des
MRE, et une augmentation des nuitées dans les
hôtels classés de 3,5%.
Le renforcement de la desserte aérienne
nationale et les actions de promotion menées et
ciblées, selon les marchés émetteurs, ont permis
de drainer un surplus de touristes étrangers
vers le pays.
• Les échanges extérieurs :
Au niveau national, l’activité économique a
pâti d’une décélération du commerce mondial
qui s’est répercutée sur la demande étrangère
adressée au Maroc. Les exportations se sont
établies, en 2007, à 119,8 milliards de dirhams,
en amélioration de 7% comparativement
à l’année précédente. Cette progression
est principalement imputable à la hausse
de 25,9% à 22,2 milliards de dirhams des
exportations de phosphates et dérivés et dans
une moindre mesure de l’appréciation de 3,5%
à 97,6 milliards de dirhams des ventes hors
phosphates et dérivés. La part des phosphates
et dérivés dans le total des ventes a atteint,
à fin décembre 2007, 18,6% au lieu de 15,8%
l’année précédente.
Pour leur part, toujours dopées par une
demande interne soutenue et subissant les
effets du renchérissement des cours des
matières premières sur le marché mondial,
les importations se sont accrues de 22,0% à
257,0 milliards de dirhams. Cette évolution
est essentiellement imputable à la hausse
de 24,5% à 230,7 milliards de dirhams des
importations hors pétrole. Les achats de pétrole
brut totalisent 26,2 milliards de dirhams, en
accroissement de 4,3% par rapport à fin 2006.
Ainsi, le solde commercial creuse son déficit de
39,1% se fixant à 137,1 milliards de dirhams. Il en
découle un taux de couverture de 46,6% contre
53,2% l’année précédente.
• Les recettes de voyages et celles relatives
aux MRE :
Les recettes voyages, y compris celles des MRE,
continuent d’évoluer favorablement compensant
ainsi la quasi-totalité du creusement du déficit
de la balance commerciale.
A l’issue de l’année 2007, les recettes voyages
ont marqué un accroissement de 12,1% à 58,8
milliards de dirhams. Comparées à la moyenne
des recettes des années 2002 à 2006, ces
recettes ont réalisé un bond de 56,2%, soit 21,1
milliards de dirhams.
Les dépenses voyages ont augmenté, quant
à eux de 15,0% à 6,9 milliards de dirhams. La
balance Voyages dégage ainsi un excédent de
51,8 milliards de dirhams, en hausse de 11,7% par
rapport à fin décembre 2006.
Quant aux recettes MRE, elles ont atteint 55,1
milliards de dirhams à fin décembre 2007, soit
une progression de 15,1%, en variation annuelle.
L’appréciation du cours de l’euro a également
contribué à cette croissance des transferts MRE.
Rapport financierRapport de gestion
• Les investissements et prêts privés
étrangers :
L’économie marocaine a considérablement
amélioré son attractivité. Les recettes des
investissements et prêts privés étrangers ont
totalisé 37,4 milliards de dirhams au terme de
l’année 2007, en augmentation de 7,5 milliards de
dirhams, soit 25% par rapport à l’année dernière.
Ces investissements concernent, pour l’essentiel,
les secteurs du tourisme, des industries et
de l’immobilier.
Par nature d’opérations, les recettes au titre des
investissements directs interviennent pour 89,1%
dans le total de ces opérations. Pour leurs parts,
les investissements en portefeuilles et les prêts
privés représentent respectivement 8,1% et 2,8%.
• Les finances publiques :
L’année 2007 a été caractérisée par le
ralentissement de la croissance économique
nationale et par la hausse des cours du pétrole
et des produits alimentaires sur le marché
international, grevant, par ricochet, les charges
de compensation.
En dépit de cet environnement difficile, le
Trésor laisse apparaître, à fin novembre 2007,
un excédent budgétaire global de 4,6 milliards
de dirhams contre un déficit de 1,6 milliards de
dirhams à fin novembre 2006.
Les recettes
Les recettes ordinaires se sont élevées, au
terme de l’année 2007, à 170,9 milliards de
dirhams, marquant une appréciation de 18,7%
par rapport à l’année 2006. Cette évolution est
principalement due à l’amélioration de 20,0%
des recettes fiscales, lesquelles ont atteint 150,1
milliards de dirhams. Ces dernières recouvrent
essentiellement : (i) une augmentation de 19,4%
à 60,5 milliards de dirhams des impôts directs
et (II) une hausse de 22,0% à 67,1 milliards de
dirhams des impôts indirects.
Toutefois, les recettes non fiscales se sont
repliées de 5,3% à 17,9 milliards de dirhams, suite
au recul de 19,4% des autres recettes non fiscales.
Les recettes de monopoles ont quasiment
stagné (+0,3%) s’établissant à 7,8 milliards de
dirhams. Les recettes de privatisation ont, quant
à elles, atteint 3,1 milliards de dirhams contre 2,4
milliards de dirhams à fin décembre 2006. Cette
évolution de +28,4% est le résultat de la cession
de la société de dragage des ports –DRAPOR-, de
la COMANAV pour 591 millions de dirhams et de
4% du capital de Maroc Telecom (2,3 milliards
de dirhams).
Les dépenses
Les dépenses ordinaires totalisent, à fin décembre
2007, 131,8 milliards de dirhams, en hausse de
5,9% comparé l’année précédente. Cette tendance
est imputable principalement à l’alourdissement
de 6,0% à 98,3 milliards de dirhams des dépenses
de biens et services, lesquelles supportent
l’augmentation de 6,1% à 66,1 milliards de dirhams
des dépenses du personnel et la hausse de 6,0% à
32,2 milliards de dirhams des dépenses des autres
biens et services.
Au final, le solde ordinaire dégage un excédent
de 22,8 milliards de dirhams, en amélioration de
46,2% comparé à fin novembre 2006.
• Agrégats monétaires et placements liquides :
A l’issue de l’année 2007, l’agrégat M3 s’établit à
644,2 milliards de dirhams, en hausse de 16,0%
comparativement à l’année précédente. Cette
évolution recouvre : (i) une hausse de 24,8% à
327,9 milliards de dirhams de la monnaie
101
scripturale ; (ii) de l’appréciation de 9,9%
à 125,5 milliards de dirhams de la monnaie
fiduciaire ; (iii) de l’amélioration de 10,3%
à 71,8 milliards de dirhams des placements
à vue ; et (iv) de l’augmentation de 5,0% à
125,1 milliards de dirhams des placements à
terme.
Cette création de la masse monétaire s’explique
essentiellement par la progression de 9,3% à
208,5 milliards de dirhams des avoirs extérieurs
nets et par la hausse de 28,7% à 436,9 milliards
de dirhams des concours à l’économie. Cette
évolution concerne l’ensemble des catégories
des crédits et particulièrement, les comptes
débiteurs et crédits de trésorerie (+27,8% à 133,1
milliards de dirhams), les crédits immobiliers
(39,2% à 101,6 milliards de dirhams) et des
crédits à l’équipement (+30,0% à 83,1 milliards
de dirhams).
Pour leur part, les créances nettes sur l’Etat
augmentent de 2,7% à 79,8 milliards de dirhams
consécutivement à l’amélioration des créances
sur BAM de 5,2 milliards de dirhams et à la
baisse de ses recours aux banques de 3,8
milliards de dirhams.
Cette évolution des sources de création
monétaire s’est traduite, sur une année
glissante, par un accroissement de 20,5% à
447,3 milliards de dirhams de l’agrégat M1,
une amélioration de 19,0% à 519,1 milliards de
dirhams de M2 et une progression de 16,0%
de M3.
En revanche, l’encours des agrégats de
placements liquides abandonne 6,7 milliards
de dirhams se fixant à 51,1 milliards de dirhams
suite essentiellement à la baisse de 7,1 milliards
de dirhams à 28,8 milliards de dirhams des titres
des OPCVM obligations et dans une moindre
mesure au recul de 2,6 milliards de dirhams à
1,7 milliards de dirhams des titres de créances
négociables recensés dans l’agrégat PL1. De
leur côté, les titres émis par les OPCVM actions
augmentent de 2,0 milliards de dirhams à 7,9
milliards de dirhams.
• L’inflation :
L’effet inflationniste du renchérissement des
produits pétroliers et des matières premières a
touché pratiquement tous les pays du monde. Au
niveau national et pour maîtriser ces tensions,
les pouvoirs publics ont entrepris un certain
nombre de mesures visant à prendre en charge
par le budget de l’Etat une partie de la hausse
de certains produits de base.
Ainsi, l’indice du coût de la vie enregistre,
au terme de l’année 2007, une hausse de
2,0% à 177,8 points sur une base annuelle.
Cette variation est attribuable aux produits
alimentaires et aux produits non alimentaires
dont l’indice augmente respectivement de 3,2%
à 181,8 points et de 1,0% à 174,3 points.
A l’échelle régionale, les indices moyens annuels
par ville ont oscillé entre +1,3% à 173,6 points
pour la ville de Casablanca et +3,0% à 180,5
points pour la ville de Fès.
Les indices les plus importants concernent les
villes suivantes : Tanger (187,6 points), Agadir
(186,4 points), Tétouan (+185,9 points), Meknès
(182,1 points) et Marrakech (181,4 points).
Environnement bancaire et financier
• Environnement bancaire et Réglementation :
Le secteur bancaire
Le secteur bancaire marocain poursuit sa
politique de dynamisation et de bancarisation
de la place. Les réalisations de l’activité à fin
décembre 2007 se présentent comme suit :
Rapport financierRapport de gestion
• Les six premières banques de la place (ATW,
CPM, BMCE, BMCI, SG et CAM) représentent
90,7% des dépôts de la clientèle et 87,1% des
crédits à l’économie à fin décembre 2007 ;
• Deux banques détiennent 50,0% du total bilan
et 5 banques comptent 81,3% du total bilan,
au 30 juin 2007. Par ailleurs, 39,4% des dépôts
sont détenus par les banques à capital privé,
39,7% par les banques publiques et 20,9% par
les banques à capital étranger.
Afin d’améliorer le flux commercial entre le Maroc
et l’étranger et l’échange d’expérience, toutes les
grandes banques privées du Royaume comptent
dans leur actionnariat des banques étrangères.
Elles sont regroupées en deux catégories :
Celles contrôlées par des banques étrangères :
• BMCI contrôlée à hauteur de 65,05% par BNP
PARIBAS ;
• SGMB détenue pour 51,9% par la SOCIÉTÉ
GÉNÉRALE ;
• CDM contrôlé à hauteur de 52,7% par le groupe
CRÉDIT AGRICOLE.
Celles ayant des participations étrangères
minoritaires mais significatives dont :
• BMCE BANK détenue à hauteur de 10% par
le CIC et de 5% par Caja De Ahorros Del
Méditerranéo ;
• Attijariwafa bank avec SANTUSA HOLDING
(Groupo Santander) à hauteur de 14,55% dans
le capital de la banque et le CRÉDIT AGRICOLE
avec une participation de 1,44% dans la banque
et 34% dans WAFA GESTION et WAFASALAF.
Résultats de l’activité du secteur bancaire
à fin 2007 :
En dépit du ralentissement du rythme de la
croissance économique nationale en 2007,
le secteur bancaire a enregistré en 2007 des
réalisations satisfaisantes sur toutes les rubriques
du bilan et du compte de résultats.
Du côté de l’activité, les dépôts de la clientèle du
système bancaire enregistrent une progression
de 17,1%, s’établissant à 498 513 millions de
dirhams. Les dépôts non rémunérés représentent,
à elles seules, 63,2% du total ressources au lieu
de 59,5% une année auparavant. Les dépôts des
MRE participent pour 21,2% au collecte générale
de la sphère bancaire.
Pour leur part, les crédits à l’économie se
chiffrent à 418 642 millions de dirhams, en
accroissement de 29,6% comparativement à fin
2006. Ils représentent 84% du total dépôts et
évoluent plus rapidement que les ressources.
Cette augmentation s’explique essentiellement
par la hausse de 38,6% à 102 261 millions de
dirhams des crédits immobiliers et de 27,8%
à 133 068 millions de dirhams des crédits de
trésorerie. Les créances saines représentent
91,4% du total des emplois.
Enfin, les engagements par signature se
hissent de 22,1% pour se fixer à 101 978 millions
de dirhams.
Au niveau du risque de crédit, le système
bancaire marocain ne cesse d’améliorer la
qualité de ses emplois et par ricochet, le taux
d’approvisionnement et le coût du risque. Ainsi,
les créances en souffrance de la clientèle recule
de 7,7% à 36 048 millions de dirhams, les
provisions et agios réservés accusent une baisse
de 4,1% à 28 333 millions de dirhams.
La réglementation du secteur
Les nouvelles réformes introduites en 2006 ont
permis de renforcer le cadre réglementaire du
secteur financier marocain. En effet, le système
bancaire a été étoffé par un nouveau texte de
loi , après la publication au bulletin officiel, de la
103
Loi 34-03 relative aux établissements de crédit
et organismes assimilés et la Loi 76-03 portant
statuts de Bank Al Maghrib.
Ces textes ont permis de réglementer tous
les établissements de crédit et de doter Bank
Al Maghrib d’un nouveau statut, lui conférant
plus de pouvoir et d’indépendance, renforçant
sa réglementation et appuyant son rôle de
superviseur et de contrôleur.
En outre, afin d’accroître la transparence
des comptes et de renforcer le contrôle de
l’activité bancaire, les banques sont désormais
confrontées à deux réformes majeures : (i) le
passage aux nouvelles normes IAS/IFRS dont
l’entrée en vigueur est projetée pour janvier
2008 et (ii) la mise en place des normes Bâle II
sur l’adéquation des fonds propres et le contrôle
des risques.
À l’instar du ratio Cooke, le ratio McDonough
doit être impérativement supérieur au seuil des
8%. Cette nouvelle norme incite les banques
à maîtriser trois types de risques : le risque
de crédit, le risque de marché et le risque
opérationnel. Une fois quantifiés, leur somme ne
doit pas excéder les 12,5 fois les fonds propres
de la banque.
Le groupe Attijariwafa bank s’est engagé en
2007, avec son actionnaire de référence ONA,
dans la mise en place des normes IAS/IFRS
(bilan d’ouverture 01/01/2006) afin de s’aligner
sur les standards internationaux en matière de
reporting financier et de pratiques comptables.
Ainsi, la banque a anticipé la mise en œuvre du
projet d’adoption des normes internationales
d’information financière IFRS (International
Financial Reporting Standards) pour les comptes
consolidés des établissements de crédit,
dont l’entrée en vigueur est prévue par BAM
pour janvier 2008.
L’objectif de cette initiative étant de (i)
renforcer la transparence et la comparabilité
de l’information financière, (ii) harmoniser
les réglementations, les normes comptables
et les procédures liées à la préparation et à
la présentation des états financiers et (iii) se
concentrer sur les états financiers préparés afin
de donner une information utile aux prises de
décisions économiques…
• Marché monétaire :
Au cours de l’année 2007, le marché monétaire a
été marqué par le resserrement des trésoreries
bancaires suite notamment à la décision
prise par Bank Al Maghrib, en décembre
2006, de rehausser le taux des reprises de
liquidités à 7 jours à 2,75% au lieu de 2,50%
pratiqué précédemment.
Cette intervention a renchéri le coût du loyer de
l’argent et a exercé des pressions à la hausse sur
les taux interbancaires. Le taux moyen pondéré
journalier a évolué globalement dans un canal
compris entre 2,75% et 4,25%.
La moyenne annuelle du TMP sur le marché
monétaire interbancaire est restée très proche
du taux des avances à 7 jours, se situant à
3,29% de janvier à novembre 2007.
Depuis le mois de mars 2007, d’autres éléments
ont concouru à la contraction progressive de
la liquidité : (i) la soumission de CAM et du CIH
à la règle de la réserve monétaire, à partir du
mois de juillet ; (ii) l’augmentation des achats
de devises par les banques commerciales et
(iii) l’aggravation du déficit commercial lequel
s’établit à 137,1 milliards de dirhams à fin
décembre 2007…
Pour pallier cette situation d’insuffisance de
liquidité, BAM a usé des instruments de la
politique monétaire ayant pour effet de réguler
le niveau de la liquidité, et par ricochet d’ajuster
Rapport financierRapport de gestion
le taux JJ dans le corridor des taux directeurs. On
peut citer :
• Utilisation des opérations de pension livrée à
durée flexible (2 à 5 jours) ;
• Injections de cash à travers les avances à 7 jours ;
• Recours aux avances à 24 heures.
Malgré les interventions régulières de BAM dans
le cadre de sa politique de régulation monétaire,
le besoin de liquidité des banques est passé de
6,3 milliards de dirhams à fin décembre 2006 à un
pic de 13,9 milliards de dirhams à fin octobre 2007.
En décembre 2007, BAM a décidé, d’abaisser
de 1,5 points le coefficient minimum requis
au titre de la réserve monétaire obligatoire
le fixant à 15%. Le volume des interventions
de Bank Al Maghrib a ainsi été ramené à
10,4 milliards de dirhams au lieu de 12,1 milliards
de dirhams à fin novembre 2007.
L’effet restrictif depuis le début de l’année sur
les trésoreries bancaires ressort à 16,7 milliards
de dirhams. Cette variation de la liquidité est
la conséquence de la hausse de 15,65 milliards
de dirhams du minimum requis au titre de la
réserve obligatoire.
• Marché obligataire :
Renversement de tendance du marché obligataire
en 2007. En effet, les rendements obligataires
ont connu une tendance baissière qui a touché
particulièrement la partie courte et moyenne de
la courbe de taux. Cette situation est survenue
consécutivement au resserrement observé sur le
marché monétaire et à la hausse de 25 points du
taux des reprises de liquidités.
En revanche, l’amélioration des finances publiques,
suite notamment au bon comportement des
recettes fiscales et à la réalisation du programme
de privatisation, a permis une aisance financière
de la Trésorerie du Royaume évitant ainsi une
envolée des taux longs.
Les derniers taux retenus pour les maturités
13 semaines et 26 semaines s’établissent
respectivement à 3,74% et à 3,82%, marquant
chacune une hausse de près de 126 points.
Similairement, la maturité 52 semaines s’octroie
90 points pour se fixer à 3,79%.
Dans une moindre mesure, les taux des maturités
moyennes, à savoir 2 et 5 ans, ont augmenté, en
2007, respectivement de 73 points à 3,59% et de
88 points à 4,00%, juste avant la fin de l’année.
Le long terme a, quant à lui, connu une quasi-
stagnation sous l’effet d’une absence prolongée
du Trésor sur ces maturités. A fin décembre 2007,
les taux des maturités se présentent comme suit :
3,40% pour 10 ans, 3,67% pour 15 ans, 3,81%
pour 20 ans et 3,97% pour 30 ans.
En 2007, l’encours des adjudications de bons du
Trésor s’est élevé à 259,6 milliards de dirhams
dont 65,3% est constitué des maturités LT, 26,5%
des maturités MT et 8,2% des maturités CT.
Le total des levées brutes a atteint 41,8 milliards
de dirhams contre des remboursements de
l’ordre de 41,0 milliards de dirhams, soit une levée
nette de 847 millions de dirhams. Ces levées du
Trésor ont été essentiellement financé par les
maturités courtes, lesquelles représentent 58%
en 2007 au lieu de 17% en 2006. Le moyen et le
long terme concourent aux levées totales pour
respectivement 24% et 18% contre 23% et 60%
en 2006.
4,0 0%3,7 9%3,97%
3,81%3,67%
3,4 0%
3,82%3,74% 3,5 9% 3,9 8%3,82%3,65%
3,4 0%
3,12%2,8 6%2,8 9%
2,5 7%2,4 8%
Courbe des taux primaires
105
Sur le marché secondaire, la hausse de courbe
de taux est généralisée au niveau de toutes les
maturités et accentuée au niveau du segment
MT et LT. Cette tendance s’explique en partie
par les prises de bénéfices opérées par les
opérateurs économiques, spécialement sur les
maturités moyennes et longues, engendrées par
la baisse des rendements obligataires en 2006.
• Taux d’intérêt :
La contraction de la liquidité sur le marché
monétaire en 2007 a exercé une pression à la
hausse des taux moyens pondérés au jour le
jour. En effet, après avoir marqué un plus haut
de 4,25%, le taux du marché interbancaire a
clôturé l’année à 3,50% en hausse de 73 points
par rapport à fin décembre 2006.
Etroitement liés à l’évolution du loyer de l’argent
au jour le jour, les taux moyens pondérés des
dépôts à 6 mois ont suivi la même tendance,
atteignant un pic de 3,68% au titre du mois
d’octobre 2007, avant de clôturer à 3,24%
en décembre 2007. Pour leur part, les taux
des dépôts à 12 mois ont été moins impactés
par les variations à court terme du coût de
refinancement des banques et se sont établis,
en décembre 2007, à 3,24%.
Le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes
sur carnets auprès des banques, indexé sur
celui des bons de Trésor à 52 semaines au
cours du semestre précédent, diminué de
50 points de base, a été fixé à 2,41% pour le
deuxième semestre 2007, au lieu de 2,49% le
semestre précédent.
Pour sa part, le taux de rémunération des
comptes sur livrets de la caisse d’épargne
nationale, indexé sur le taux des bons de Trésor
à 5 ans, a été arrêté à 1,20% au cours du
deuxième semestre 2007, au lieu de 1,25% au
cours des six premiers mois de 2007.
En novembre 2007, des banques ont procédé
à l’émission de certificats de dépôt pour des
durées allant d’un mois à 1 an à des taux variant
entre 4,10% et 4,20%. De même, des billets
de trésorerie à 6 mois ont été émis au taux
de 4,25%.
Le taux maximum des intérêts conventionnels
(TMIC) qui était de 14% pour la période allant
du 1er octobre 2006 au 31 mars 2007, a été fixé
à 14,17% pour la période allant du 1er avril 2007
au 31 mars 2008.
• Marché boursier :
En dépit de l’arrivée à terme des avantages
fiscaux accordés en 2002, relatifs à la plus value
sur cession des titres à la Bourse des Valeurs de
Casablanca, la sphère boursière clôture l’année
2007 avec de bonnes performances, dépassant
au cours du mois de septembre dernier le seuil
de 13 500 points pour le MASI Flottant et de 11
000 points pour le MADEX Flottant.
Cette poursuite du trend haussier tire
essentiellement profit de (i) l’abondance des
liquidités (jusqu’à la fin du premier semestre
2007) ; (ii) de la bonne tenue des secteurs non-
agricoles ; (iii) de l’amélioration de la capacité
bénéficiaire des principales sociétés cotées et
(iv) de l’introduction massive de papier frais
suscitant ainsi l’engouement des investisseurs
nationaux et étrangers.
4,30%3,8 0%
5,5 0%
5,10%
4,8 0%4,6 0%
3,9 0%3,8 4%
4,10%
3,9 7%3,8 3%3,64%
3,3 7%
3,11%2,9 1%2,8 4%
2,6 4%2,5 7%
2007 2006
Courbe des taux secondaires
Rapport financierRapport de gestion
À fin décembre 2007, 10 nouvelles recrues
ont rejoint la cote casablancaise : Mattel,
Promopharm, CGI, Atlanta, SNEP et Salafin sur le
Marché Principal, m2m, Stokvis et Microdata sur
le Marché Développement et Timar sur le Marché
Croissance. Le nombre de sociétés cotées a été
ainsi porté à 73 entreprises pour 21 secteurs
d’activités. Le montant global des levées par les
sociétés introduites a atteint, à fin décembre
2007, 6,83 milliards de dirhams contre 3,60
milliards de dirhams une année auparavant.
L’évolution du marché boursier s’est ainsi opérée
en quatre phases :
Phase 1 : Le marché casablancais a entamé
l’année 2007 avec une montée en flèche de ses
deux indicateurs lesquelles se sont hissés, au 08
Mai 2007, respectivement de 34,22% à 12 723,23
points pour le MASI et de 34,75% à 10 975,78
points pour le MADEX ;
Phase 2 : Après cette période de forte ascension,
inversement de tendance à la BVC notamment
suite à un mouvement massif de prise de
bénéfices.
Durant quatre séances, l’indice de référence de la
Place marocaine et le baromètre des valeurs les
plus liquides ont perdu respectivement 13,7% à
10 975,78 points et 12,38% à 8 955,90 points. Les
gains engrangés par le MASI et le MADEX, au 14
Mai 2007, s’en trouvent ainsi ramenés à 15,78% et
à 15,65% respectivement.
Phase 3 : La cote casablancaise renoue avec
la croissance et ce jusqu’au 5 septembre 2007,
date à laquelle les indicateurs phares de la BVC
affichent des performances year-to-date les plus
élevées de l’année, soit +42,48% à 13 506,29
points pour le MASI et +44,05% à 11 154,65 points
pour le MADEX.
Phase 4 : Suite aux incertitudes et aux
inquiétudes des boursicoteurs face à
l’augmentation prévue par la Loi des Finances
2008 de la taxe sur la plus value des cessions des
valeurs mobilières, les deux indices de référence
de la Place marocaine se replient chacun de
près de 6%.
Les performances enregistrées par le Moroccan
All Shares Index et le Moroccan Most Active Shares
Index depuis le début de l’année se fixent ainsi à
33,92% et à 35,13% respectivement.
Dans ce sillage, la capitalisation boursière se
bonifie de 40,6% pour s’établir à 586,33 milliards
de dirhams et ce après avoir atteint un plus haut
de 605,43 milliards de dirhams le 24 octobre 2007.
Côté échanges, le volume transactionnel drainé
depuis le début de l’année se monte à 359,78
milliards de dirhams, en progression de 116,6%
comparativement à l’année précédente.
Représentant 59,4% du volume global, le marché
Central totalise 213,80 milliards de dirhams, en
hausse de 80,6% par rapport à fin 2006. Pour
sa part, le marché de Blocs concentre un chiffre
d’affaires de 112,33 milliards de dirhams contre
20,40 milliards de dirhams au 29 décembre 2006.
Le volume des introductions participe, pour part, à
hauteur de 5,3% du flux transactionnel global, soit
un peu plus de 19 milliards de dirhams.
Ce dynamisme est principalement dû aux
opérations d’allers-retours effectuées en
fin d’année, notamment suite à la nouvelle
augmentation du taux d’imposition des valeurs
Evolution du MASI et du MADEXen 2007Base 100
MASI Flottant MADEX Flottant
Phase 1
Phase 2
Phase 4
Phase 3
107
mobilières. Dans cette même lignée, les
introductions des nouvelles sociétés en bourse
ont aussi ravivé les échanges.
Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank
• Activité (activité Maroc)
Ressources clientèle
A l’issue de l’année 2007, les dépôts de la
clientèle d’Attijariwafa bank totalisent 136,4
milliards de dirhams, en progression de 12,8%
comparativement à l’année 2006. Cette
variation recouvre un accroissement de 25,2%
à 86,7 milliards de dirhams des ressources non
rémunérées et une baisse volontaire de 3,8% à
49,7 milliards de dirhams des dépôts rémunérés
hors pensions. Attijariwafa bank se maintient
en première position avec une part de marché
de 26,5%.
La structure des ressources s’est améliorée
davantage puisque les ressources non
rémunérées représentent 63,5% des dépôts
clientèles au lieu de 57,3% précédemment.
Cette amélioration est redevable aux comptes
chèques et comptes courants créditeurs lesquels
marquent respectivement une hausse de 23,4%
à 60,1 milliards de dirhams et une appréciation
de 29,3% à 20,2 milliards de dirhams. Aussi,
la banque se place au peloton de tête des
ressources non rémunérées avec une part de
marché de 27,8%.
Pour sa part, les ressources rémunérées
représentent 36,5% du total des dépôts. Leur
évolution découle de l’augmentation de 9,5% à
14,6 milliards de dirhams des comptes d’épargne
et une baisse de 14,7% à 29,8 milliards de
dirhams des dépôts à terme. La part de marché
d’Attijariwafa bank s’établit ainsi dans les
ressources rémunérées à 24,2%.
Crédits par décaissement
Avec 25,4% des crédits à l’économie du
système bancaire, les crédits par décaissement
d’Attijariwafa bank marquent, au terme de
l’année 2007, un accroissement de 30,6%
à 106,5 milliards de dirhams par rapport
l’année 2006.
La progression des créances s’explique
essentiellement par:
• l’amélioration de 22,1% à 39,6 milliards de
dirhams des crédits de trésorerie ;
• l’appréciation de 47,3% à 22,9 milliards de
dirhams des crédits immobiliers ;
• l’augmentation de 14,9% à 18,6 milliards de
dirhams des crédits à l’équipement ;
• Et, l’accroissement des créances sur les
sociétés de financement qui atteignent
15,0 milliards de dirhams.
De leur côté, les créances en souffrance nettes
des provisions enregistrent une hausse de
82,5% à 276,6 millions de dirhams.
Le taux de contentialité, se fixe à 3,69%, en
baisse de 2,06 points et le coût du risque
s’établit à 0,31%.
Pour leurs parts, les crédits sains
d’Attijariwafa bank augmentent de 33,5% à
102,5 milliards de dirhams et accaparent 26,7%
de part de marché. La banque conserve sa
première position des crédits sains.
Crédits par signature
A fin décembre 2007, les engagements par
signature s’accroissent de 31,8%, s’établissant
à 33,7 milliards de dirhams au lieu de
25,6 milliards de dirhams en 2006.
La part de marché de cette activité s’élève à
27,5% (1ère place).
Rapport financierRapport de gestion
• Résultats
Produit net bancaire
A l’issue de l’année 2007, le Produit Net Bancaire
(PNB) s’est élevé à 5,92 milliards de dirhams au
lieu de 5,04 milliards de dirhams au 31 décembre
2006, marquant un accroissement de 17,3%
(+874,6 millions de Dhs). Cette évolution est
principalement due à l’augmentation de 14,2% à
4,21 milliards de dirhams de la marge d’intérêt et
de 20,8% à 874,2 millions de dirhams de la marge
sur commissions. La structure du produit net
bancaire se décompose comme suit :
Décembre 2007
Part/ PNBDécembre
2006Part/ PNB
Variations
MDhs %
Marge d’intérêt 4 205,6 71,1% 3 682,2 73,0% 523,4 14,2%
Résultat des opérations de crédit-bail et de location
14,9 0,3% 3,3 0,1% 11,6 352,4%
Marge sur commissions 874,2 14,8% 723,7 14,4% 150,5 20,8%
Résultat des opérations de marché 706,9 11,9% 694,6 13,8% 12,3 1,8%
Divers autres produits bancaires 544,8 9,2% 286,6 5,7% 258,2 90,1%
Divers autres charges bancaires 430,4 7,3% 349,1 6,9% 81,3 23,3%
Produit Net Bancaire 5 916,0 100,0% 5 041,4 100,0% 874,6 17,3%
Marge d’intérêt
Représentant 71,1% du PNB, la marge d’intérêt
a atteint 4,21 milliards de dirhams au lieu
de 3,68 milliards de dirhams à fin décembre
2006. Cet accroissement de 14,2% découle
essentiellement de la hausse de 19,4 milliards
de dirhams (+27,4%) de l’encours moyen des
crédits par décaissement qui a neutralisé l’effet
de la baisse de 27 points de base du taux de
rendement. La marge d’intérêt peut être ventilée
comme suit :
• Les intérêts et produits assimilés s’affermissent
de 16,6% à 6,33 milliards de dirhams,
suite essentiellement à la hausse de 15,3%
(+598,0 millions de dirhams) à 4,50 milliards
de dirhams des intérêts et produits assimilés
sur opérations sur la clientèle. Dans une
moindre mesure, l’appréciation de 34,6%
(+301,2 millions de dirhams) à 1,17 milliards de
dirhams des intérêts et produits assimilés sur
opérations avec les établissements de crédit a
aussi concouru à cette évolution.
• Les intérêts et charges assimilés s’établissent,
à fin décembre 2007, à 2,13 milliards de dirhams
au lieu de 1,75 milliards de dirhams une année
auparavant. Cette augmentation de 21,6% est
notamment due à la hausse de 20,7% à 1,80
milliards de dirhams des intérêts et charges
assimilés sur opérations sur la clientèle.
109
Résultat des opérations de crédit-bail et de
location
Au terme de l’année 2007, le résultat des
opérations de crédit-bail et de location se monte
à 14,9 millions de dirhams au lieu de 3,3 millions
de dirhams une année auparavant, soit un
accroissement de 11,6 millions de dirhams.
Marge sur commissions
La marge sur commissions enregistre une
progression de 20,8% pour s’établir, à fin
décembre 2007, à 874,2 millions de dirhams, soit
+150,5 millions de dirhams.
Résultat des opérations de marché
Le résultat des opérations de marché a atteint
706,9 millions de dirhams, en appréciation de
1,8% par rapport à fin 2006. Cette variation
recouvre (i) une hausse des plus-values réalisées
sur les titres de placement, le résultat des
opérations sur titres de placement s’accroît de
4,0% (soit 12,8 millions de dirhams) se fixant à
338,0 millions de dirhams ; (ii) une appréciation
de 0,6% à 362,2 millions de dirhams du
résultat des opérations de change et (iii) une
amélioration de 7,3 millions de dirhams à 12,1
millions de dirhams du résultat des opérations
sur produits dérivés.
Divers autres produits bancaires
Les autres produits bancaires se sont affermis
de 258,2 millions de dirhams pour se fixer
à 544,8 millions de dirhams, soutenus par
l’augmentation de près de 240 millions de
dirhams des dividendes.
Diverses autres charges bancaires
Les autres charges bancaires ont augmenté
de 81,3 millions de dirhams à 430,4 millions de
dirhams consécutivement à la hausse de 67,4%
des commissions versées à Wafa Immobilier et
à Wafasalaf suite à l’augmentation des crédits
immobiliers et des crédits à la consommation
et à la hausse de 22,3% du fonds commun de
garantie.
Charges générales d’exploitation
Décembre 2007
Décembre 2006
Variations
Millions de
dirhams%
Frais généraux 2 396,5 1 971,1 425,4 21,6%
Charges du personnel
1 354,5 1 015,9 338,6 33,3%
Charges d’exploitation
1 029,6 976,4 53,2 5,4%
Redevances crédit-bail immobilier
12,4 26,2 -13,8 -52,6%
Dotations aux amortissements d’exploitation
298,6 302,9 -4,2 -1,4%
Charges sur exercices antérieurs
6,2 0,5 5,7 NS
Autres charges générales d'exploitation
- 0,3 -0,3 NS
Charges générales d’exploitation
2 724,4 2 231,9 492,5 22,1%
Les charges générales d’exploitation se sont
établies, à fin décembre 2007, à 2,72 milliards
de dirhams contre 2,23 milliards de dirhams
en 2006, enregistrant une hausse de 22,1%.
Cette évolution fait suite à l’augmentation des
charges de personnel qui totalisent 1,35 milliards
de dirhams suite à l’extension du réseau et à
l’impact de l’OPV salarié.
Le coefficient d’exploitation se maintient à
46,1% pratiquement au même niveau que celui
enregistré au cours de l’année précédente.
Rapport financierRapport de gestion
Résultat brut d’exploitation
Le résultat brut d’exploitation s’est apprécié de
20,4% passant de 2,93 milliards de dirhams en
2006 à 3,53 milliards de dirhams en 2007. Cette
amélioration résulte de :
• L’accroissement de 874,6 millions de dirhams
du PNB ;
• L’appréciation de 113,4 millions de dirhams
du résultat des opérations sur immobilisations
financières ;
• L ’augmentation de 6,3 millions de dirhams des
autres produits d’exploitation non bancaire ;
• Et, la hausse de 492,5 millions de dirhams des
charges générales d’exploitation.
Résultat courant
Le résultat courant a totalisé, à fin décembre
2007, 3,23 milliards de dirhams contre 2,83
milliards de dirhams une année auparavant, soit
une progression de 13,9%.
Les dotations aux provisions nettes des reprises
se sont élevées à 276,6 millions de dirhams,
en hausse de 125,1 millions de dirhams par
rapport à l’année 2006. Cette variation découle
principalement de :
• Une hausse de 14,6% à 794,7 millions de
dirhams des dotations aux provisions pour
créances et engagements par signature
en souffrance. Cette dotation est en partie
constituée d’une dotation complémentaire de 311
millions de dirhams relative à la mise à niveau
des couvertures des engagements ;
• Un write-off (créances irrécouvrables couvertes
par les provisions) de 592,6 millions de dirhams
au lieu de 447,7 millions de dirhams en 2006 ;
• Et, une reprise de provisions clientèle de 518,1
millions de dirhams contre 541,7 millions de
dirhams en 2006.
Les autres dotations aux provisions intègrent une
dotation complémentaire relative à une provision
pour investissement de 250 millions de dirhams.
Le taux de couverture des créances en souffrance
par les provisions est passé se 83,1% en 2006 à
94,2% en 2007, marquant une amélioration de 11,1
points.
Résultat net
Au final, le résultat net ressort , à l’issue de
l’année 2007, à 2,14 milliards de dirhams au lieu
de 1,93 milliards de dirhams en 2006, soit un
accroissement de 11,1%.
Fonds propres
Les fonds propres relatifs à l’exercice 2007, hors
résultat net, se sont établis à 15,70 milliards de
dirhams au lieu de 11,57 milliards de dirhams en
2006, soit une hausse de 35,7%.
Total bilan
Le total bilan s’est fixé, à fin décembre 2007, à
168,24 milliards de dirhams contre 142,77 milliards
de dirhams en 2006.
Affectation du Résultat
Résultat net de l’exercice 2 139 766 255,56 DH
Mise en réserve légale -
Mise en réserve d’investissement 250 000 000,00 DH
Report des exercices précédents 858 476,83 DH
Bénéfice distribuable 1 890 624 732,39 DH
Répartition 6,2
Dividende statuaire 115 797 576,00 DH
Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 50 Dh
849 182 224,00 DH
Soit un total de distribution de 964 979 800,00 DH
Mise en réserves extraordinaire 925 000 000,00 DH
Report à nouveau 644 932,39 DH
111
Perspectives 2008 Après une année 2007 qui a initié une phase
de déploiement de projets structurants et de
développement à l’international, Attijariwafa bank
entame l’année 2008 dans une position favorable
pour tirer pleinement profit des synergies
internes et poursuivre la mise en œuvre de son
plan stratégique à l’horizon 2010.
Sur le plan national, le groupe compte se
focaliser sur les axes de développement
suivants:
Le marché Retail :
• L’accélération de la politique de proximité
après le succès rencontré en 2007, avec un
objectif de 120 nouvelles agences en 2008 ;
• La montée en puissance de nouveaux canaux
d’acquisition ;
• Le lancement d’initiatives ciblant des marchés
sous servis de la clientèle des particuliers à
travers :
• L’affinement de l’offre globale ;
• L’adaptation à des besoins spécifiques et de
plus en plus sophistiqués.
• La qualité de services au rang d’axe
stratégique majeur ;
• La poursuite de la mise en place du dispositif
banque privée à travers une offre produits/
services/canaux adaptés.
Le marché des MRE :
• L’accélération de l’activité de collecte de
dépôts, de distribution de crédits et de capture
des flux de transferts des MRE en s’appuyant
sur une organisation dédiée, la Banque des
Marocains sans Frontière, et Attijariwafa bank
Europe, filiale bancaire française à statut
européen.
Le Corporate Banking
• La poursuite du plan d’acquisition PME et la
mise en place d’une approche dédiée à la TPE ;
• L’amélioration du dispositif de la gestion des
risques ;
• Le renforcement du positionnement du groupe
avec les relations corporate ;
• Le développement de l’offre services de plus
en plus sophistiqués ;
• L’optimisation des synergies groupe (filiales et
international).
Le marché des Capitaux
• L’anticipation et l’accompagnement de
l’évolution réglementaire ;
• Le maintien du leadership, à travers le
développement permanent de produits
innovants.
Les systèmes d’information
• L’alignement, par le déploiement progressif du
projet e-btikar (schéma directeur des systèmes
d’information) des systèmes d’information sur
les ambitions stratégiques et les besoins à long
terme.
Au niveau international, Attijariwafa bank
poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie de
développement à l’international qui s’articule
autour des grands axes suivants :
• Le renforcement de la présence au
Maghreb, à travers le déploiement du plan de
développement d’Attijari bank Tunisie et le
lancement des activités en Lybie ;
• Le lancement du plan de rapprochement
d’Attijari bank Sénégal et de CBAO ;
• La poursuite de l’extension régionale en
Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale.
Rapport financierRapport de gestion
Activité et résultats des filiales parabancaires et des filiales de la banque d’affaires
• Filiales para bancaires
Wafasalaf
Opérant dans un marché dynamique et très
concurrentiel, Wafasalaf a réalisé en 2007
une forte croissance de son activité. Pour sa
part, le marché automobile a réalisé, en 2007,
une évolution de +22,9% avec des ventes
dépassant pour la première fois la barre des
100 000 véhicules.
Dans ce sillage, la production globale de
Wafasalaf s’est améliorée, à fin décembre 2007,
de 29,5% s’établissant à 8,08 milliards de
dirhams. Cette variation a profité de la hausse de
21,5% à 6,18 milliards de dirhams de la production
portée et de l’accroissement de 65,3% à 1,90
milliards de dirhams de la production gérée. Ces
réalisations ont permis à Wafasalaf de conforter
son leadership sur l’ensemble des compartiments
de son activité. Sa part de marché en terme
d’encours s’est établie, à fin décembre 2007,
à 34%.
Sur un autre registre, la société de crédit à la
consommation a lancé, vers le deuxième semestre
2007, une nouvelle gamme, « produits alternatifs
» à destination d’une nouvelle clientèle. Baptisé
Ijar Al Wafa. A fin décembre 2007, la production
de ce produit s’élève à 19,5 millions de dirhams.
Ce qui augure de bonnes perspectives pour cette
gamme de produits.
Par ailleurs, le produit net bancaire de
Wafasalaf totalise 698,5 millions de dirhams
en augmentation de 11,1% comparativement à
l’année précédente. Dans des proportions plus
importantes, le résultat financier net progresse de
21,0% pour atteindre 242,8 millions de dirhams.
Le coût du risque a été ramené à un niveau très
satisfaisant, puisqu’il est passé de 1,31% fin 2006
à 0,77% à fin décembre 2007.
Le coefficient d’exploitation, l’un des plus bas du
secteur, a atteint 32,4%, malgré des programmes
d’investissement très ambitieux.
En 2008, le management de la société de
crédit à la consommation table sur une très
bonne croissance de la production totale ainsi
qu’une amélioration notable des indicateurs de
rentabilité.
Wafa Immobilier
L’année 2007 a été riche en évènements pour
la filiale du crédit immobilier du Groupe, qui
s’est vue décernée le Trophée Fogarim pour
l’année 2007, lors du salon « Iskane Expo ».
Wafa Immobilier a aussi participé à plusieurs
autres salons, dont Logimmo, Iskane Expo, et
Smap Immo.
En terme d’innovation de produits, Wafa
Immobilier a lancé une nouvelle gamme de
« produits alternatifs » ; il s’agit de Ijara et
Mourabaha.
Pour plus de proximité, Wafa Immobilier
poursuit sa stratégie d’extension du réseau
avec l’ouverture de 15 nouvelles agences dans
des villes à fort potentiel telles que Kénitra,
Mohammedia et El Jadida.
Au niveau des activités de Wafa Immobilier, la
production totale de 2007, réalisée par le réseau
Attijariwafa bank et son réseau propre, se chiffre
à 8,78 milliards de dirhams, en progression de
49,2% par rapport à fin 2006.
A fin décembre 2007, le produit net bancaire
totalise 142,3 millions de dirhams contre 93,8
millions de dirhams en 2006, marquant un bond
de 52,2%. Le résultat net ressort à 33,65 millions
de dirhams contre 23,19 millions de dirhams
l’année précédente.
113
Wafacash
L’activité de Wafacash a évolué, en 2007, dans
un contexte marqué par le renforcement de
la concurrence ainsi que par la publication de
deux nouvelles réglementations l’une régissant
l’activité des sociétés de transfert des fonds et
l’autre concernant le change manuel. Il s’agit de :
• La libéralisation de l’activité du change manuel
à partir du 1er avril 2007 et prorogation des
sous délégations jusqu’à fin août 2008 ;
• L’interdiction du partenariat à étage pour les
sociétés de transfert de fonds et obligation
d’avoir une activité para financière.
Dans ce sillage, Wafacash laisse apparaître une
part de marché estimée à près de 45% au niveau
des transferts Western Union. Son volume se
monte à 5,05 milliards de dirhams, réalisant une
progression de 11,4% par rapport à l’année 2006,
et ce malgré la dépréciation de la contre valeur
du dollar.
Au niveau du Cash Express, le volume enregistre
un bond de 63,1% à 2,56 milliards de dirhams.
Le nombre de transactions s’accroît, quant à lui,
de 57,2% se fixant à 800 369 transactions.
Pour le change manuel, le volume passe de
816,6 millions de dirhams à 861,6 millions
de dirhams, soit une hausse de 5,5%. Le
nombre de transactions s’établit à 358 963,
en augmentation de 14,2% par rapport à
l’année 2006.
Le produit net bancaire enregistre une
croissance de 28,6% se fixant à 125 millions
de dirhams. L’évolution maîtrisée des frais
généraux a permis à Wafacash de dégager un
résultat brut d’exploitation de 40,2 millions
de dirhams, en amélioration de 49,6% par
rapport à fin décembre 2006, et ce en dépit
du programme d’ouverture d’agences propres
conséquent. En effet, Wafacash a ouvert, au
cours de l’année 2007, 44 nouvelles agences,
dont 17 pour le réseau propre.
Le résultat net ressort, à fin 2007, à 24,2
millions de dirhams contre 27,7 millions de
dirhams une année auparavant, soit une baisse
de -12,7%. Il convient de souligner que le résultat
2006 comportait une reprise de provisions de
17,4 millions de dirhams. Calculé hors reprise de
provisions, le résultat net 2006 aurait été de
16,9 millions de dirhams et le résultat net 2007
aurait été en progression de 42,6%.
En 2008, Wafacash compte réaliser de fortes
performances au niveau de Western Union, de
Cash Express et du Change Manuel.
De même, la rentabilité devrait suivre et
atteindre, en 2008, de nouveaux seuils
de croissance.
Wafabail
En 2007, Wafabail est parvenue à maintenir sa
position de leader du crédit bail ; et ce dans un
contexte marqué par l’entrée en vigueur des
nouvelles dispositions de la Loi de Finances
2007 relative à la suppression de l’exonération
de la TVA et à la suppression du remboursement
de crédit de TVA.
La production 2007 de la ligne métier leasing
de Wafabail a atteint 2,8 Milliards de dirhams.
Sa part de marché se fixe à 22,2%. L’encours
financier s’est apprécié, à fin 2007, de 22,1%
à 5,59 milliards de dirhams dont 1,1 milliards
de dirhams correspondent au Crédit Bail
Immobilier (CBI).
En terme de rentabilité, Wafabail a réalisé
un produit net bancaire de 224,9 millions
de dirhams, en appréciation de 22,9%
comparativement à fin 2006. Le coefficient
Rapport financierRapport de gestion
d’exploitation s’est fixé à 21,2% en amélioration
de 1,4 point par rapport à l’année précédente. Le
résultat d’exploitation marque une progression de
25,3% à 177,6 millions de dirhams.
Pour sa part, le coût du risque est en amélioration
continue et s’est établi à 0,16%.
En définitive, le résultat financier net ressort à
84,3 millions de dirhams au lieu de 76,9 millions
de dirhams en 2006.
Les principaux axes de développement 2008
portent sur deux volets :
• La poursuite de la dynamique de croissance
commerciale entamée depuis 2004 à travers la
ré-intensification de la synergie avec les réseaux
de la banque ;
• La reconquête de nouvelles parts de marché.
Wafa LLD
Le marché de location en longue durée a été
marqué, au cours de l’année 2007, par une
bonne orientation de son activité. En atteste
l’augmentation de 15% du parc roulant LLD lequel
s’établirait à fin 2007 à plus de 15 000 véhicules.
Cette évolution s’explique principalement par
une demande croissante de la part des grands
utilisateurs (Administrations, Offices et grandes
entreprises) ainsi qu’une baisse importante des
prix engendrée par une forte concurrence de la
part des opérateurs LLD. De même, la filiale LLD
du groupe Attijariwafa bank a participé à plus de
45% des appels d’offres lancés en 2007.
Dans ce sillage, Wafa LLD totalise, à fin décembre
2007, un parc de 3 124 véhicules, accaparant
ainsi une part de marché estimée à 20%. La
production nette s’établit à 887 véhicules,
correspondants à 1 256 nouveaux véhicules mis à
la route et à 369 véhicules cédés.
Wafa LLD clôture l’année 2007 avec un chiffre
d’affaires de 122,7 millions de dirhams, en
progression de 26,5% par rapport à 2006. Le
résultat net ressort à 3,3 millions de dirhams au
31 décembre 2007 au lieu de 3,60 millions de
dirhams précédemment.
Dans le cadre de la stratégie de l’année 2008,
Wafa LLD prévoit d’augmenter le niveau des prix
afin de gagner en rentabilité, aussi de bénéficier
des synergies du groupe en vue de vendre la LLD
à travers le réseau de la banque.
Attijari Factoring Maroc
La production d’Attijari Factoring Maroc est
passée de 1,14 milliards de dirhams en 2006 à
2,43 milliards de dirhams en 2007, enregistrant
une progression de 114% contre une estimation
de 32% pour le secteur. Cette performance
recouvre :
• Une progression de 54,5% à 1,18 milliards
de dirhams de la production du Factoring
Domestique lequel profite notamment d’une
meilleure couverture sectorielle et d’une
amélioration de la production des contrats ;
• Une augmentation de 55% à 500 millions de
dirhams de la production de l’activité Export ;
• Une croissance importante des réalisations
de l’activité Factoring Import qui passe
de 50,2 millions de dirhams en 2006 à
748,0 millions de dirhams en 2007.
Pour leur part, les encours de financement
et encours des créances ont enregistré un
redressement respectivement de 54,0% et de
65,0% grâce notamment au bon comportement
des opérations de Factoring Domestique.
115
Concernant les indicateurs de résultat, le produit
net bancaire augmente de 46,2% pour s’établir
à 24,7 millions de dirhams.
La bonne tenue du PNB, le faible niveau des
provisions pour créances douteuses et la
maîtrise des frais généraux a permis de dégager
un résultat net de 11,3 millions de dirhams en
progression de 58,1%.
• Filiales de la banque d’affaires
Corporate Finance : Attijari Finances Corp.
Au cours de l’année 2007, la filiale banque
d’affaires du Groupe Attijariwafa bank a renforcé
son leadership en matière de conseil en fusion-
acquisition, à travers les opérations suivantes :
• Conseil de CMA-CGM dans le cadre de la
privatisation de Comanav pour un montant de
2,3 milliards de dirhams ;
• Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de
l’acquisition de 79,15% du capital de la banque
sénégalaise CBAO ;
• Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de
l’acquisition de 66,67% du capital de la banque
sénégalo-tunisienne BST.
Sur le volet opérations de marché, les principales
références de Attijari Finances Corp. au titre de
l’exercice 2007 se présentent comme suit :
• Conseil de Douja Promotion Groupe Addoha
dans le cadre de son augmentation de capital
pour un montant de 2,2 milliards de dirhams ;
• Conseil de SNEP dans le cadre de son
introduction en bourse par cession de 35%
du capital pour un montant de 1,0 milliard
de dirhams ;
• Conseil de M2M dans le cadre de son
introduction en bourse par cession de 20%
du capital pour un montant de 142 millions
de dirhams ;
• Conseil d’Attijariwafa bank dans le cadre de
deux émissions obligataires subordonnées
pour un montant de 3,0 milliards de dirhams.
• Conseil de Attijari bank dans le cadre de son
augmentation de capital pour un montant
de 50 millions de dinars et d’une émission
d’obligations convertibles pour un montant de
80 millions de dinars tunisiens.
En terme de réalisations, le chiffre d’affaires
d’Attijari Finances Corp. s’élève, à fin décembre
2007, à 43,9 millions de dirhams contre
41,0 millions de dirhams en 2006.
Les charges générales d’exploitation s’établissent
à 19,0 millions de dirhams, en baisse de 33,6%
comparativement à l’exercice 2006. Le résultat
d’exploitation s’en trouve ainsi amélioré se fixant
à 27,9 millions de dirhams. Similairement, le
résultat financier enregistre un bond de 113,7%
s’établissant à 27,3 millions de dirhams.
Il en découle un résultat net de 28,9 millions
de dirhams au lieu de 16,9 millions de dirhams
en 2006.
Réalisations obtenues en kdh
2007 2006 Evol.
Chiffre d'affaires 43 893,9 40 987,3 7,1%
Total produits d’exploitation
46 918,9 42 477,9 10,5%
Total charges d’exploitation
19 039,7 28 658,4 -33,6%
Résultat d’exploitation
27 991,3 13 819,5 102,5%
Résultat financier 27 291,3 12 769,4 113,7%
Résultat Courant 55 170,5 26 588,9 107,5%
Résultat net 28 966,4 16 889,8 71,5%
Rapport financierRapport de gestion
Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation
et Wafa Bourse
La bourse de Casablanca réalise une troisième
année de forte croissance en affichant au
31 décembre 2007 une performance de 33,9%.
Le niveau des échanges atteint 335 milliards
de dirhams en fin d’année 2007 en hausse de
133% par rapport à la même période de l’année
précédente.
Dans ce contexte, Attijari Intermédiation
réalise un volume de plus de 97 milliards de
dirhams, préservant ainsi sa position de premier
intervenant de la place avec une part de marché
de 27%.
Volume et part de marché par type de marché
(En millions de dirhams) MARCHE ATI PDM
MARCHÉ CENTRAL
211 985 46 113 22%
MARCHEDE BLOCS
109 442 30 192 28%
INTRODUCTIONS 13 650 3 220 24%
TOTAL ACTION 335 077 79 526 24%
AUTRES 24 702 17 592 71%
TOTAL GENERAL 359 779 97 118 27%
Attijari Intermédiation réalise 70% de son chiffre
d’affaires sur le marché central.
Attijari Intermédiation a participé en 2007 à
l’introduction en bourse de Atlanta, de Mattel
PC Market et de la CGI en tant que membre du
syndicat de placement et de la SNEP, de M2M
et de Microdata en tant que chef de file.
Au niveau des réalisations, le chiffre d’affaires
s’élève à 117,9 millions de dirhams en 2007 au
lieu de 103,5 millions de dirhams une année
auparavant.
La filiale Intermédiation du Groupe Attijariwafa bank
améliore son exploitation grâce à la baisse de 15%
des charges générales d’exploitation lesquelles
s’établissent à 18,8 millions de dirhams en 2007
contre 22,3 millions de dirhams à fin 2006. Le
résultat d’exploitation s’établit ainsi à 100,8 millions
de dirhams, enregistrant une hausse de 22%.
Au final, le résultat net ressort à 70,5 millions de
dirhams, en accroissement de 29,8% par rapport
à l’année 2006.
Réalisations obtenues en kdhs
2007 2006 Evolution
Chiffre d’affaires 117 655 103 484 13,7%
Total Charges d’Exploitation
18 890 22 312 -15,3%
Résultat d’exploitation
100 842 82 641 22%
Résultat Net 70 495 54 319 29,8%
Restructuration et Capital Investissement :
Wafa investissement- Attijari invest
Au cours de l’année 2007, Wafa Investissement
a poursuivi la restructuration financière et
opérationnelle de la Compagnie Industrielle
du Luxus (CIL ). Plusieurs actions ont été
entreprises, dont la prise en main directe du
fonds de commerce ; la réduction des charges
fixes et la réorganisation de l’amont agricole
en vue de sécuriser les approvisionnement
en matière première, permettant ainsi une
augmentation de 36% des approvisionnements
en tomate fraîche par rapport à la
campagne 2006.
117
Sur un autre registre, Wafa Investissement suit
également sa participation dans Caulliez Maroc
compte tenu du changement intervenu dans
l’actionnariat.
En terme de résultats, la société
d’investissement a réalisé en 2007 un chiffre
d’affaires de 1,0 millions de dirhams et un
résultat net de 1,25 millions de dirhams.
En 2008, Wafa Investissement compte
poursuivre la restructuration opérationnelle de
la CIL à travers notamment la diversification des
marchés avec une forte pénétration du marché
européen, le développement de 4 nouveaux
produits et la sécurisation par contrat de 75%
des besoins en matières premières pour la
compagne 2008.
Avec 2,5 milliards de dirhams sous gestion,
Attijari Invest se positionne comme leader du
capital investissement au Maroc à travers 3
fonds d’investissements sectoriels et un fonds
régional :
• Un fonds dédié au secteur du tourisme
marocain créé en Mars 2007 en partenariat
avec le Groupe Banques Populaires avec un
premier closing à 1,4 milliards de dirhams
en Novembre 2007, un second closing est
prévu en 2008 pour porter le montant des
engagements à 2,5 milliards de dirhams ;
• Un fonds dédié aux investissements en
infrastructures de 805 millions dirhams ;
• Un fonds agroalimentaire de 200 millions de
dirhams ;
• Un fonds Régional « IGRANE » de 126 millions
dirhams dédié à la région Souss Massa Draa.
En plus de ces fonds, Attijari Invest a été
mandatée par Attijariwafa bank pour gérer le
fonds Attijari Capital Développement qui porte
des participations de la banque.
En 2007, Attijari Invest a confirmé sa position
de leader à travers les prises de participations
réalisées aux cotés d’acteurs de renommée
internationale dans des secteurs à fort potentiel
de développement tels que la restauration
collective avec Newrest, le secteur des mines
avec Truffle Capital, l’aérien avec TUI, la
production télé avec Saga et JLO, les nouvelles
technologies avec SAGEM et M2M et enfin les
projets structurants de la région Souss Massa
Draa dans les secteurs du tourisme et de la
distribution de l’eau avec de grands spécialistes
au niveau mondial.
• Filiales assurance et gestion d’actifs
Gestion d’actifs : Wafa Gestion
Au cours de l’année 2007, l’actif net des OPCVM
du marché a enregistré un taux de croissance de
3,3%, soit l’équivalent de 4 milliards de dirhams
de plus contre une hausse de 50% entre 2005
et 2006. Cette décélération de la croissance
des actifs résulte de la conjonction de deux
tendances opposées :
• Progression timide des fonds dédiés ;
• Régression des actifs des OPCVM ouverts au
public lequel s’explique par :
- Baisse des rendements des OPCVM
obligataires, taux des obligations en hausse
(les OPCVM obligataires moyen long terme
représentent plus que la moitié de l’actif net
total de la place) ;
- Bonne performance du marché actions
qui continue à attirer les clients pour des
investissements en directs ;
- Forte concurrence des dépôts à vue
(rendement supérieur aux rendements des
OPCVM Obligataires de 4%).
Dans ce contexte défavorable pour la vente
d’OPCVM, Wafa Gestion a vu ses actifs moyens
croître uniquement de 7% pour atteindre
46 milliards de dirhams contre 43 milliards
de dirhams en 2006.
Rapport financierRapport de gestion
Cette croissance a permis à Wafa Gestion de
consolider son leadership, avec une part de
marché de 32%, et, aussi, son rang de première
société de gestion d’actifs au Maroc.
Sur le plan financier, Wafa Gestion a clôturé
l’exercice 2007 avec un PNB Gestion de
133,7 millions de dirhams et un bénéfice net
71,5 millions de dirhams contre 65,5 millions
de dirhams en 2006.
La filiale Gestion d’actif d’Attijariwafa bank a
obtenu, au cours du premier trimestre 2007 et
pour la dixième année consécutive, la certification
de conformité aux normes de présentation
des performances GIPS –Global Investment
Performance Standards.
De même, elle s’est vue décerné la notation
de M2 (mor) par Fitch Ratings. une note qui
reflète des scores élevés dans les 5 domaines
d’évaluation : l’organisation de la société et le
personnel, la gestion des risques et ses dispositifs
de contrôle, la gestion de portefeuille, la
gestion administrative des investissements et la
technologie.
Wafa Assurance
L’année 2007 a été riche en événements pour
Wafa assurance.
La société d’assurance a clôturé le programme
Elan, en avance de six mois par rapport aux
prévisions initiales avec des réalisations
qualitatifs impactant tous les éléments de la
chaîne de valeur ainsi que des performances
de rentabilité bien au delà des objectifs fixés.
Sur un autre registre, elle a lancé une plate-forme
de gestion des sinistres Automobile WafaoTo ;
plateforme téléphonique et administrative
intégrée d’assistance et de gestion des sinistres
Automobiles.
Au niveau du réseau, Wafa assurance s’est engagé
dans un projet consistant à accompagner les
nouveaux agents pendant les trois premières
années d’exercice, l’objectif étant de créer un
nouveau mode d’animation et une politique de
formation ad hoc.
En terme de rentabilité, les primes émises se sont
élevées, à fin 2007, à 3,53 milliards de dirhams
contre 2,39 milliards de dirhams une année
auparavant. Cette croissance de 47,6% résulte
de l’accroissement de 82,9% à 2,14 milliards de
dirhams des primes émises par la branche vie et
de la hausse de 13,7% à 1,39 milliards de dirhams
des primes émises par l’activité non vie.
Le résultat technique de la compagnie ressort
à 705,78 millions de dirhams, soit un peu plus
que le double de celui enregistré en 2006. Cette
croissance découle de la progression de 47,8% à
634,5 millions de dirhams du résultat technique
de la branche non vie et de l’amélioration de
celui de l’activité vie lequel passe un déficit
de -82,1 millions de dirhams à un bénéfice de
+71,27 millions de dirhams.
Au final, le résultat net marque un accroissement
de 92,6% s’établissant à 603,77 millions de dirhams
au lieu de 313,56 millions de dirhams en 2006.
Les fonds propres de la compagnie se montent à
1 569 millions de dirhams contre 1 091 millions de
dirhams l’année précédente.
En terme de perspectives, la stratégie de
développement de Wafa assurance prévoit pour
2008 de :
• augmenter sa part de marché au niveau de
l’activité Automobile ;
• devenir l’assureur de référence des grands
groupes ;
• accentuer son leadership sur la branche vie ;
• Et, accélérer le rythme d’implantation des
agents et renforcer sa position auprès des
grands courtages.
119
• Première résolution
L’ Assemblée Générale, après avoir
entendu la lecture des rapports du Conseil
d’Administration et des Commissaires aux
Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre
2007, approuve expressément les états
de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui
ont été présentés, ainsi que les opérations
traduites dans ces états ou résumées dans
ces rapports se soldant par un bénéfice
net de 2 139 766 255,56 dirhams.
• Deuxième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir entendu la
lecture du rapport spécial des Commissaires
aux Comptes, sur les conventions relevant
des articles 56 et suivants de la loi 17/95
relative aux sociétés anonymes, approuve les
conclusions dudit rapport et les conventions
qui y sont mentionnées.
• Troisième résolutionL’ Assemblée Générale approuve l’affectation
des résultats proposée par le Conseil
d’Administration à savoir :
En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire
décide la distribution d’un dividende, pour
une année de jouissance, de 50 dirhams par
action qui sera mis en paiement à partir du
mardi 1er juillet 2008 au siège de la banque,
conformément à la réglementation en vigueur.
• Quatrième résolutionEn conséquence des résolutions précédentes,
l’Assemblée Générale confère aux membres du
Conseil d’Administration, quitus définitif et sans
réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont
les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux
Commissaires aux Comptes pour leur mandat
durant ledit exercice.
• Résultat net de l’exercice 2 139 766 255,56 DH
• Mise en réserve légale -
• Mise en réserve d’investissement 250 000 000,00 DH
• Report des exercices précédents 858 476,83 DH
• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 1 890 624 732,39 DH
• RÉPARTITION :
• Dividende statutaire 115 797 576,00 DH
• Somme nécessaire pour porter le dividende
par action à 50 DH 849 182 224,00 DH
• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 964 979 800,00 DH
• Mise en réserves extraordinaires 925 000 000,00 DH
• Report à nouveau 644 932,39 DH
Projet de résolutionsde l’Assemblée Générale Ordinaire
Rapport financierRésolution de l’AGO
• Cinquième résolutionL’ Assemblée Générale fixe le montant des
jetons de présence à allouer aux membres du
Conseil d’Administration au titre de l’exercice
2008 à 4 000 000 DH.
Le Conseil d’Administration répartira
cette somme entre ses membres, dans les
proportions qu’il jugera convenables.
• Sixième résolutionL’ Assemblée Générale prend acte de la
démission de son mandat d’Administrateur,
Monsieur Henri Moulard et lui donne quitus
entier et définitif pour sa gestion durant son
mandat.
L’ Assemblée Générale le remercie pour sa
contribution au développement de la banque.
• Septième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir constaté
que le mandat d’Administrateur de Santuza
Holding et de, Corporacion Financiera Caja
de Madrid, venait à échéance à l’issue de la
présente Assemblée, décide de renouveler
ledit mandat pour la durée statutaire de six
années, qui expirera par conséquent le jour
de l’Assemblée Générale qui statuera sur les
comptes de l’exercice 2013.
• Huitième résolutionL’ Assemblée Générale, ratifie la cooptation,
décidée par le Conseil d’Administration
du 25 septembre 2007, de Monsieur
Mohamed El Hamidi El Kettani en qualité
d’Administrateur pour la durée statutaire de
six années, qui expirera par conséquent le jour
de l’Assemblée Générale qui statuera sur les
comptes de l’exercice 2013.
• Neuvième résolutionL’ Assemblée Générale Ordinaire constate que
le mandat des commissaires aux comptes
Ernst&Young et Deloitte vient à expiration
et décide de nommer au titre des exercices
clos au 31 décembre 2008, 2009 et 2010 les
mêmes cabinets représentés respectivement
par Monsieur Bachir Tazi et Monsieur Ahmed
Benabdelkhalek.
• Dixième résolutionL’ Assemblée Générale donne tous pouvoirs
au porteur d’un original ou d’une copie des
présentes pour accomplir les formalités de
publicité ou autres prescrites par la loi.
121
Rapport général des commissaires aux comptes Comptes sociaux
288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC
37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca. MAROC
Aux Actionnaires d’Attijariwafa bankCasablanca
RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2007
Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank arrêtés au 31 décembre 2007, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres totalisant KMAD 14 760 503 dont un bénéfice net de KMAD 2 139 766 sont la responsabilité des organes de gestion de la Banque. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.
Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comprennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.
Opinion sur les états de synthèseA notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe de ce rapport donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2007 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc.
Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la Banque.
Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance que la Banque a procédé au cours de l’exercice 2007 à l’acquisition de 66,67% du capital de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) pour MMAD 257,5. La BST a par la suite fusionné avec Attijariwafa bank Sénégal pour donner naissance à Attijari Bank Sénégal.
Casablanca, le 12 mars 2008
Les Comissaires aux Comptes
ERNST&YOUNG DELOITTE AUDIT
Bachir TAZI Fawzi BRITELAssocié Associé
Rapport financierComptes sociaux
Comptes sociaux au 31 décembre 2007
PASSIF 31/12/2007 31/12/2006
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 5 294Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 055 373 5 229 917 . À vue . À terme
4 777 1063 278 267
4 849 982379 935
Dépôts de la clientèle 136 419 786 120 904 819 . Comptes à vue créditeurs . Comptes d'épargne . Dépôts à terme . Autres comptes créditeurs
81 841 64314 716 43434 256 684
5 605 025
64 671 37913 440 26638 637 642
4 155 532Titres de créance émis 1 713 230 . Titres de créance négociables 1 713 230 . Emprunts obligataires . Autres titres de créance émisAutres passifs 3 377 094 2 308 375Provisions pour risques et charges 593 720 588 003Provisions réglementées 250 000 250 000Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées 3 070 622Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 10 695 000 9 636 620Capital 1 929 960 1 929 960Actionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveau (+/-) -4 643 -7 589Résultats nets en instance d'affectation (+/-)Résultat net de l'exercice (+/-) 2 139 766 1 929 881
Total passif 168 240 328 142 775 700
ACTIF 31/12/2007 31/12/2006
Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 16 092 583 14 619 432
Créances sur les établissements de crédit et assimilés 31 499 302 24 155 056 . À vue . À terme
15 170 21316 329 089
14 361 2829 793 774
Créances sur la clientèle 87 332 225 67 951 564
. Crédits de trésorerie et à la consommation . Crédits à l'équipement . Crédits immobiliers . Autres crédits
43 973 64418 811 37022 888 189
1 659 022
35 049 10216 455 41115 526 925
920 126
Créances acquises par affacturage 427 569 982 762
Titres de transaction et de placement 16 268 573 19 641 854
. Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance . Titres de propriété
8 398 6151 744 3416 125 617
11 983 4241 723 8035 934 627
Autres actifs 2 743 480 1 799 373
Titres d'investissement 2 919 732 3 543 552
. Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance
1 175 3591 744 373
1 526 4492 017 103
Titres de participation et emplois assimilés 6 618 167 6 169 374Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location 245 008 35 567Immobilisations incorporelles 1 537 448 1 453 416Immobilisations corporelles 2 556 241 2 423 750
Total actif 168 240 328 142 775 700
Bilan agrégé (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
123
Hors bilan agrégé (en milliers de dirhams
au 31 décembre 2007
31/12/2007 31/12/2006
Engagements donnés 33 726 680 25 589 497
Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 30 886
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 9 473 933 7 355 811
Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 6 321 445 3 292 824
Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 17 900 416 14 940 862
Titres achetés à réméré
Autres titres à livrer
Engagements reçus 19 627 181 18 031 289
Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés
Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 19 588 837 18 005 345
Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 38 344 25 944
Titres vendus à réméré
Autres titres à recevoir
Compte de produits et charges agrégé (en milliers de dirhams
au 31 décembre 2007
31/12/2007 31/12/2006
I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 8 881 214 7 276 884Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 171 525 870 366Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 495 571 3 897 611Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 664 152 662 470Produits sur titres de propriété 529 202 282 833Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 28 842 50 674Commissions sur prestations de service 871 985 735 907Autres produits bancaires 1 119 937 777 023
II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 2 965 208 2 235 518Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 286 151 254 465Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 803 254 1 493 764Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 36 229Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 13 987 47 390Autres charges bancaires 825 587 439 899
III. PRODUIT NET BANCAIRE 5 916 006 5 041 366Produits d’exploitation non bancaire 344 562 284 585Charges d’exploitation non bancaire 20 79
IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 724 346 2 331 861Charges de personnel 1 354 531 1 015 905Impôts et taxes 69 167 80 119Charges externes 972 830 931 151Autres charges générales d’exploitation 29 182 1 819Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
298 636 302 867
V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 1 885 571 1 512 560Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 783 915 647 865Pertes sur créances irrécouvrables 603 391 500 829Autres dotations aux provisions 498 265 363 866
VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPERATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 575 119 1 351 182Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 993 868 887 664Récupérations sur créances amorties 116 867 101 701Autres reprises de provisions 464 384 361 817
VII. RÉSULTAT COURANT 3 225 750 2 832 633Produits non courants 9 042 9 501Charges non courantes 276 681 91 576
VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS SUR LES RÉSULTATS 2 958 111 2 750 558Impôts sur les résultats 818 345 820 677
IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881
Rapport financierComptes sociaux
I-Tableau de formation des résultats 31/12/2007 31/12/2006
+ Intérêts et produits assimilés 6 331 249 5 430 447
- Intérêts et charges assimilées 2 125 635 1 748 229
MARGE D’INTÉRÊT 4 205 614 3 682 218
+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 28 842 50 674
- Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 13 987 47 390
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 14 855 3 284
+ Commissions perçues 874 905 735 991
- Commissions servies 711 12 255
MARGE SUR COMMISSIONS 874 194 723 736
+ Résultat des opérations sur titres de transaction
+ Résultat des opérations sur titres de placement 337 973 327 783
+ Résultat des opérations de change 356 800 361 991
+ Résultat des opérations sur produits dérivés 12 133 4 817
RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 706 906 694 591
+ Divers autres produits bancaires 544 840 286 597
- Diverses autres charges bancaires 430 403 349 060
PRODUIT NET BANCAIRE 5 916 006 5 041 366
+ Résultat des opérations sur immobilisations financières 271 222 157 863
+ Autres produits d’exploitation non bancaire 62 458 66 133
- Autres charges d’exploitation non bancaire 20 79
- Charges générales d’exploitation 2 724 346 2 331 862
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 525 320 2 933 421
+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance
-276 570 -159 328
+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions -23 000 58 540
RÉSULTAT COURANT 3 225 750 2 832 633
RÉSULTAT NON COURANT -267 639 -82 075
- Impôts sur les résultats 818 345 820 677
RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881
II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2007 31/12/2006
+ RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881
+ Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles
298 636 302 867
+ Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 13 171 70 899
+ Dotations aux provisions pour risques généraux 51 636 12 080
+ Dotations aux provisions réglementées 250 000 200 000
+ Dotations non courantes
- Reprises de provisions 451 136 286 955
- Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 12 180 14 745
+ Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 20 79
- Plus-values de cession sur immobilisations financières 282 104 218 452
+ Moins-values de cession sur immobilisations financières
- Reprises de subventions d’investissement reçues
+ CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 2 007 809 1 995 654
- Bénéfices distribués 868 482 694 785
+ AUTOFINANCEMENT 1 139 327 1 300 869
État des soldes de gestion agrégé (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
125
Tableau des flux de trésorerie (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
31/12/2007 31/12/2006
1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 8 186 511 6 467 926 2. (+) Récupérations sur créances amorties 116 867 101 698 3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 59 320 60 889 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -3 524 942 -2 586 631 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées 0 0 6. (-) Charges générales d'exploitation versées -2 425 710 -2 028 994 7. (-) Impôts sur les résultats versés -818 345 -820 677I. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES
VARIATION DES : 1 593 701 1 194 211
8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés -7 344 246 -4 809 462 9. (±) Créances sur la clientèle -18 825 468 -15 241 45310. (±) Titres de transaction et de placement 3 373 281 -2 552 03511. (±) Autres actifs -944 108 -357 30212. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location -209 441 47 39013. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 825 456 723 00614. (±) Dépôts de la clientèle 15 514 967 22 429 54715. (±) Titres de créance émis 1 713 230 016. (±) Autres passifs 1 068 719 629 332II. SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION -2 827 610 869 023III. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION (I + II) -1 233 909 2 063 23417. (+) Produit des cessions d’immobilisations financières 1 899 101 199 45918. (+) Produit des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 41 198 53 54319. (-) Acquisition d’immobilisations financières -1 434 688 -43 59420. (-) Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles -554 151 77 34021. (+) Intérêts perçus 165 50122. (+) Dividendes perçus 529 202 282 833IV. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT 646 163 569 58123. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus24. (+) Émission de dettes subordonnées 3 000 00025. (+) Émission d'actions26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés27. (-) Intérêts versés -70 62228. (-) Dividendes versés -868 481 -694 785V. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT 2 060 897 -694 785VI. VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (III+IV+V) 1 473 151 1 938 030VII. TRÉSORERIE À L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 14 619 432 12 681 402VIII. TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 16 092 583 14 619 432(*) : y compris les dotations nettes de provisions
1. PrésentationAttijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités Marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.
2. Principes générauxLes états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.
La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.
3. Créances et engagements par signature
Présentation générale des créances
• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées
selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,
- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle.
• Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.
• Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).
• Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.
ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉPrincipales méthodes d’évaluation appliquées au 31 décembre 2007
Rapport financierComptes sociaux
Créances en souffrance sur la clientèle• Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et
évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en
créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.- les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de
garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :- 20 % pour les créances pré-douteuses,- 50 % pour les créances douteuses,- 100 % pour les créances compromises.
Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actifs concernés.• Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les
intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement.
• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des créances en souffrance sont jugées nulles.
• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connu une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.
• La banque a retenu, au titre des dispositions de l’article 22 de la circulaire n° 19/G/2002, l’option d’anticiper la mise à niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises. Cette mise à niveau, laquelle a été achevée fin 2007, s’est traduite par un impact sur le résultat d’environ 195 millions de dirhams.
• La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituées. Cette opération a porté sur un montant de 568 millions de dirhams, sans se traduire par un impact sur le résultat de l’exercice.
4. Dettes à vue et à termeLes dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :
- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et
autres comptes créditeurs pour la clientèle.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
5. Portefeuille titres
5.1. Présentation généraleLes opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).
5.2. Titres de transactionSont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance.Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À
chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.
Au 31 Décembre 2007, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction.
5.3. Titres de placementSont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.
Les titres de créance sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.
À chaque arrêté comptable, la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.
5.4. Titres d’investissementLes titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titre, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers.
À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.
À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelque soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.
5.5. Titres de participationSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.
À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultat et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.
5.6. Pensions livrées Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.
Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.
Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.
6. Opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.
La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.
La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.
127
État des dérogationsau 31 décembre 2007
Indications des dérogations Justifications des dérogationsInfluence des dérogations sur
le patrimoine, la situation financièreet les résultats
I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANT
II. Dérogations aux méthodes d’évaluation NÉANT NÉANT
III. Dérogations aux règles d’établissement et de présentation des états de synthèse NÉANT NÉANT
Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.
7. Conversion des états financiers libellés en monnaie étrangèreLa méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».
Conversion des éléments du bilan et hors bilanTous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ».Conversion des éléments du compte de résultatÀ l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice.
8. Provisions pour risques généraux Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.
9. Immobilisations incorporelles et corporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :
Nature Durée d’amortissement- Droit au bail Non amortissable- Brevets et marques N/A- Immobilisations en recherche
et développement N/A- Logiciels informatiques 6,67- Autres éléments du fonds de commerce 5
Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées et amorties sur les durées suivantes :
Nature Durée d’amortissement- Terrain Non amortissable- Immeubles d’exploitation 25- Mobilier de bureau 6,67- Matériel informatique 6,67- Matériel roulant 5- Agencements, aménagement
et installations 6,67
10. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.
Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :
Nature Durée d’amortissement- Frais préliminaires 3- Frais d’acquisition des immobilisations 5- Frais d’émission des emprunts N/A- Primes d’émission ou de remboursement
de titres de créance N/A- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas
11. Provisions réglementéesLes provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.
Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.
12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges
IntérêtsSont considérés comme intérêts, les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.Sont considérés comme intérêts assimilés, les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.CommissionsLes produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.
13. Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.
Rapport financierComptes sociaux
État des changements de méthodesau 31 décembre 2007
Nature des changementsJustifications
des changements
Influence sur le patrimoine,la situation financière
et les résultats
I. Changements affectant les méthodes d’évaluation
NÉANT NÉANT
II. Changements affectant les règles de présentation
NÉANT NÉANT
Créances sur les établissements de crédit et assimilésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
CRÉANCES
Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service
des Chèques Postaux
Banques au Maroc
Autres établissements de crédit et assimilés
au Maroc
Établissements de crédit à l’étranger
Total 31/12/2007
Total 31/12/2006
COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 14 301 895 57 280 868 616 1 515 068 16 742 859 15 801 117
VALEURS REÇUES EN PENSION
- au jour le jour
- à terme
PRÊTS DE TRÉSORERIE 939 116 11 576 767 6 592 483 19 108 366 16 654 973
- au jour le jour 670 568 1 624 935 2 295 503 1 064 443
- à terme 268 548 11 576 767 4 967 548 16 812 863 15 590 530
PRÊTS FINANCIERS 2 094 909 7 387 660 9 482 569 4 413 087
AUTRES CRÉANCES 122 262 139 238 2 512 264 012 283 525
INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 3 369 122 809 80 582 206 760 125 838
CRÉ ANCES EN SOUFFRANCETOTAL 14 305 264 3 213 567 20 095 090 8 190 645 45 804 566 37 278 540
Créances sur la clientèle (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
CRÉANCES Secteur public
Secteur privé Total
31/12/2007Total
31/12/2006Entreprises financières
Entreprises non
financières
Autreclientèle
CRÉDITS DE TRÉSORERIE 1 808 603 1 374 911 34 890 837 1 505 013 39 579 364 32 419 537
- Comptes à vue débiteurs 1 808 603 1 374 911 12 133 158 1 505 013 16 821 685 12 424 868
- Créances commerciales sur le Maroc 3 676 352 3 676 352 3 540 816
- Crédits à l’exportation 487 328 487 328 493 009
- Autres crédits de trésorerie 18 593 999 18 593 999 15 960 844
CRÉDITS À LA CONSOMMATION 3 909 196 3 909 196 2 170 631
CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 410 955 18 252 960 18 663 915 16 237 754
CRÉDITS IMMOBILIERS 148 7 882 376 14 974 778 22 857 302 15 514 891
AUTRES CRÉDITS 1 108 773 278 653 29 699 1 417 125 127 450
CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE
427 569 427 569 982 762
INTERÊTS COURUS À RECEVOIR 643 673 33 502 677 175 688 949
CRÉANCES EN SOUFFRANCE 1 981 8 881 65 529 151 757 228 148 792 352
- Créances pré-douteuses 758
- Créances douteuses 22 770
- Créances compromises 1 981 8 881 65 529 151 757 228 148 768 824
TOTAL 2 221 687 2 492 565 62 441 597 20 603 945 87 759 794 68 934 326
129
Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émétteurau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
TITRESÈtablissements
de crédits et assimilés
Émetteurs publics
Financiers Non financiersTotal au
31/12/2007Total au
31/12/2006
TITRES CÔTÉS - - 5 999 376 54 384 6 053 760 5 916 629 Bons du trésor et valeurs assimilées - -
- Obligations - - - -- Autres titres de créances - - -- Titres de Propriété - 5 999 376 54 384 6 053 760 5 916 629TITRES NON CÔTÉS 2 169 428 10 439 77 6 032 519 307 13 134 545 17 268 777 Bons du trésor et valeurs assimilées
9 573 973 9 573 973 13 509 873
Obligations 33 812 865 804 454 341 1 353 957 1 215 302 Autres titres de créances 2 134 757 2 134 757 2 525 605Titres de Propriété 859 6 032 64 966 71 857 17 997TOTAL GÉNÉRAL 2 169 428 10 439 777 6 005 407 573 692 19 188 305 23 185 406
Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissementau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
TITRESValeur compta-
ble bruteValeur
actuelleValeur de rem-
boursementPlus-values
latentesMoins-values
latentesProvisions
TITRES DE TRANSACTION - - - - - - - Bons et valeurs assimilées - Obligations - Autres titres de créances - Titres de propriétéTITRES DE PLACEMENT 16 304 847 16 268 573 - - 36 274 36 274 - Bons et valeurs assimilées 8 408 321 8 398 615 - 9 706 9 706 - Obligations 1 373 015 1 353 957 - 19 058 19 058 - Autres titres de créances 390 384 390 384 - - - - Titres de propriété 6 133 127 6 125 617 - 7 510 7 510 TITRES D’INVESTISSEMENT 2 919 732 2 919 732 - - - - - Bons et valeurs assimilées 1 175 359 1 175 359 - - - - Obligations - - - - Autres titres de créances 1 744 373 1 744 373 - - -
Détail des autres actifsau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
ACTIFMontant au31/12/2007
Montant au31/12/2006
INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETÉSOPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRESDÉBITEURS DIVERS 297 010 256 510 Sommes dues par l’État 146 271 174 222 Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel 362 362 Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs 150 377 81 925VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 45 458 171 159COMPTES DE RÉGULARISATION 2 308 691 1 323 935 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 404 895 174 383 Comptes d’écarts sur devises et titres 22 680 28 591 Résultats sur produits dérivés de couverture 37 394 Charges à répartir sur plusieurs exercices 51 031 69 484 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 10 935 14 190 Produits à recevoir et charges constatées d’avance 460 411 423 858 Autres comptes de régularisation 1 321 345 613 430CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPÉRATIONS DIVERSES 92 321 47 769
TOTAL 2 743 480 1 799 373
Rapport financierComptes sociaux
Détail des titres de participation et emplois assimilésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Dénomination ou raison sociale de la société
émettriceSecteur
d’activitéCapital social
Part du capitaldétenue
Valeurcomptable
brute
Valeurcomptable
nette
Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Produits
inscrits au CPC de
l’exerciceDate de
clôture de l’exercice
Situation nette
Résultat net
A - Participations dans les entreprises liées 5 165 011 5 000 130 488 161
ATTIJARI FINANCES CORPORATE
BANQUE D'AFFAIRE 10 000 100,00% 10 000 10 000 115 713 16 890 67 000
OMNIUM DE GESTION MAROCAIN S.A."OGM" HOLDING 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 1 017 072 94 784 300 000
SOMACOVAM GESTION D'ACTIF 5 000 100,00% 30 000 6 108 - - - WAFA GESTION GESTION D'ACTIF 4 900 66,00% 236 369 236 369 188 704 62 777 41 433 ATTIJARI INVEST. 11 000 100,00% 5 000 5 000 5 153 153 -
WAFA BOURSE INTERMÉDIATION DE BOURSE 10 000 100,00% 40 223 40 223 44 633 -
WAFA PATRIMOINE GESTION DE PATRIMOINE 5 000 66,00% 1 700 1 700 2 668 10 -
AGENA MAGHREB VENTE MATÉRIEL INFORMATIQUE 4 000 74,96% 33 - -6 614 -17 -
ATTIJARI CAPITAL RISQUES CAPITAL RISQUE 200 000 100,00% 10 000 10 000 14 007 -3 013 - ATTIJARI PROTECTION SÉCURITÉ 10 000 83,75% 3 350 3 350 4 615 1 017 - BCM CORPORATION HOLDING - 100,00% 200 000 200 000 203 451 -49 - CASA MADRID DEVELOPPEMENT
CAPITAL DÉVELOPPEMENT 1 200 50,00% 5 000 4 184 8 368 -23 -
DINERS CLUB DU MAROC GESTION DE CARTES DE PAIEMENT 100 1 675 - - - -
MEDI TRADE TRADING 1 000 20,00% 240 137 686 -2 - AL MIFTAH IMMOBILIER 300 100,00% 244 244 75 9 - WAFA COURTAGE 20 000 100,00% 2 397 915 915 -229 - SOMGETI INFORMATIQUE 3 000 100 100 692 -19 - WAFA COMMUNICATION 17 000 86,67% 2 600 1 006 1 161 -187 -
WAFA FONCIERE GESTION IMMOBILIÈRE 40 000 100,00% 3 700 2 375 2 375 -17 -
WAFA INVESTISSEMENTHOLDING DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS
20 000 100,00% 55 046 55 046 58 530 -473 -
WAFA SYSTEMES CONSULTING
CONSEIL EN SYSTÉMES INFORMATIQUE
10 000 99,88% 4 994 4 994 6 564 669 1 000
WAFA SYSTEMES DATA INFORMATIQUE 5 000 100,00% 1 500 1 500 5 036 521 3 000
WAFA SYSTEMES FINANCES INGÉNIERIE INFORMATIQUE 1 500 99,85% 2 066 2 066 2 892 609 600
WAFA TRUSTCONSEIL ET INGÉNIERIE FINANCIÈRE
2 000 100,00% 5 000 1 693 1 693 -933 -
ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 150 000 100,00% 9 999 6 163 6 163 503 -
SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 1 000 100,00% 51 449 51 449 68 308 -25 -
STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR " SIBP"
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 10 000 50,00% 25 25 928 8 -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE RANOUIL
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 50 000 100,00% 11 863 11 863 13 792 -81 -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE TAN SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 2 841 777 - - -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE L'HIVERNAGE SA
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 3 350 100,00% 15 531 2 929 2 929 -1 127 -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR I
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 3 844 458 - - -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR II
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 15 000 100,00% 4 176 549 - - -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR III
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 480 100,00% 7 111 1 741 - - -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE MAIMOUNA
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 624 100,00% 5 266 4 765 4 765 -234 -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE MARRAKECH EXPANSION
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 1 824 100,00% 299 299 2 920 -13 -
SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE ZAKAT SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 2 685 257 257 -21 -
AYK 300 100,00% 100 100 -1 090 -20 - CAPRI IMMOBILIER 300 99,76% 172 400 122 000 70 053 38 982 - ATTIJARI IMMOBILIER IMMOBILIER 125 000 100,00% 179 224 132 785 132 785 6 120 6 000 ATTIJARI INTERNATIONAL BANK
BANQUE OFFSHORE 3 000 50,00% 13 183 13 183 56 289 11 737 -
WAFACASH MONÉTIQUE 35 050 98,47% 319 406 319 406 165 708 27 673 - WAFA IMMOBILIER IMMOBILIER 40 000 100,00% 164 364 164 364 64 032 23 191 23 190
WAFASALAF CRÉDIT À LA CONSOMMATION 113 180 65,94% 822 217 822 217 320 005 200 702 44 778
WAFA LLD LEASING - 100,00% 20 000 20 000 20 654 3 581 - WAFABAIL CRÉDIT-BAIL - 57,83% 86 983 86 983 175 971 73 014 -
131
ANDALU MAGHREB HOLDING - 100,00% 10 950 10 950 -1 043 -478 - ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA - 100,00% 6 590 6 590 433 -167 -
ATTIJARIWAFA EURO FINAN-CES 77,00% 288 711 288 711 33 884 -22 -
ATTIJARI BANK SÉNÉGAL BANQUE 71,43% 293 487 293 487 10 922 209 669 650 1 161 WAFACAMBIO 962 962 WAFABANK OFFSHORE DE TANGER 2 209 2 209
B - Autres titres de participation 707 403 705 517 - 17 063
NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES Métallurgie 3 415 000 2,72% 92 809 92 809 - - 6 583
ONA Holding - 388 475 388 475 - - 7 330 SNI Holding - 554 554 - - 20 SONASID Métallurgie - 28 391 28 391 - - 991 AGRAM INVEST 10 000 14,92% 1 492 1 492 - - - AM INVESTISSEMENT MOROCCO
Prise de participations 275 000 3,64% 10 000 10 000 - - -
BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière - 500 500 - - -
C.M.K.D. 829 483 1,36% 11 280 11 280 1 161 936 96 280 790 EUROCHEQUES MAROC - 118 118 - - - FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 10 000 18,26% 1 826 1 826 - - -
G.P.B.M. Groupement profes-sionnel des Banques 19 005 11,93% 2 267 2 267 - - -
IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Édition - 400 400 - - -
MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie 193 000 33,34% 64 343 64 343 246 688 12 268 - SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641 100 818 68 - SOUK AL MOUHAJIR 6 500 15,25% 991 991 12 885 1 443 - STE D'AMENAGEMENT DU PARC NOUACER"SAPINO"
Promotion Immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714 115 236 53 621 -
TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,71% 28 306 28 306 144 969 13 680 1 350
TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service - 8 150 7 784 - - -
MAROCLEAR Dépositaire des Valeurs Mobilières 20 000 6,83% 1 342 1 342 81 164 18 556 -
HAWAZIN Immobilier 960 12,50% 704 - -3 209 -555 - INTAJ Immobilier 576 12,50% 1 041 584 4 671 140 - BANQUE D'AFFAIRE TUNI-SIENNE Banque - 2 583 2 583 - - -
CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,40% 22 000 22 000 103 494 12 037 -
SOCIETE INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840 14 313 2 307 -
SMAEX 37 500 11,41% 4 278 4 278 - - - Emplois assimilés 922 901 912 520 - C/C ASSOCIÉ 904 422 894 040 AUTRES EMPLOIS ASSIMILÉES 18 480 18 480
TOTAL GÉNÉRAL 6 795 315 6 618 167 - 505 225
Créances subordonnées (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
CRÉANCES
MONTANT Dont entreprises liées et apparentées31/12/2007 31/12/2006 31/12/2007 31/12/2006
Brut Prov. Net Net Net Net1 2 3 4 5 6
Créances subordonnées auxétablissements de crédit et assimilés
N É A N TCréances subordonnées à la clientèle
TOTAL
Rapport financierComptes sociaux
NATURE
Montantbrut au
début de l’exercice
Montant des acqui-sitions au cours de l’exercice
Montant des cessions
ou retraits au cours de l’exercice
Montant brut à
la fin de l’exercice
Amortissements ProvisionsMontant net à la fin de
l’exercice
Dotation au titre de l’exercice
Cumul des amortisse-
ments
Dotationau titre de l’exercice
Reprises de provi-
sions
Cumuldes provi-
sions
IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT
341 020 223 348 564 368 13 987 319 360 245 008
CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILI-SATIONS INCORPORELLESCRÉDIT-BAIL MOBILIER 315 373 222 884 538 257 13 923 297 471 240 786- Crédit-bail mobilier en cours 315 373 222 884 538 257 13 923 297 471 240 786- Crédit-bail mobilier loué- Crédit-bail mobilier non loué
après résiliationCRÉDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 64 21 889 3 758- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 64 21 889 3 758- Crédit-bail immobilier non loué
après résiliationLOYERS COURUS À RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉS 464 464 464CRÉANCES EN SOUFFRANCEIMMOBILISATIONS DONNÉES EN LOCATION SIMPLEBIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLEBIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLELOYERS COURUS À RECEVOIRLOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉSLOYERS EN SOUFFRANCE
TOTAL 341 020 223 348 564 368 13 987 319 360 245 008
Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Immobilisations incorporelles et corporellesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
NATUREMontant brut au
début de l’exercice
Montantdes
acquisitions au cours de l’exercice
Montant des
cessions ou
retraits au cours de l’exercice
Montant brut à
la fin de l’exercice
Amortissements et/ou provisions
Montant net à la fin de
l’exercice
Montant des amortisse-ments et/ou provisions
au début de l’exercice
Dotation au titre de l’exercice
Montant des amortisse-ments sur immobili-
sations sorties
Cumul
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 605 327 150 914 2 900 1 753 341 151 910 63 982 - 215 893 1 537 448 Droit au bail 185 369 31 196 2 900 213 665 - - 213 665 Immobilisations en recherche et développement Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 1 419 958 119 718 - 1 539 676 151 910 63 982 215 893 1 323 784
Immobilisations incorporelles hors exploitation - - -
IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4 383 599 403 237 39 647 4 747 188 1 959 850 234 653 3 556 2 190 948 2 556 241 Immeubles d’exploitation 1 615 536 58 101 5 150 1 668 487 347 847 52 480 45 400 282 1 268 205 . Terrain d’exploitation 263 761 9 778 1 030 272 509 - - 272 509 Immeubles d’exploitation. Bureaux 1 275 964 48 323 4 120 1 320 167 303 527 49 853 45 353 335 966 832 Immeubles d’exploitation logements de fonction 75 811 - - 75 811 44 319 2 627 - 46 947 28 864
Mobilier et matériel d’exploitation 1 476 946 147 131 5 872 1 618 206 1 075 487 116 777 810 1 191 454 426 751 Mobilier de bureau d’exploitation 305 816 35 683 145 341 354 216 340 21 442 10 237 772 103 582 Matériel de bureau d’exploitation 723 799 38 071 4 803 757 067 542 824 52 799 166 595 458 161 609 Matériel Informatique 437 417 72 675 45 510 047 306 769 42 035 1 348 803 161 244 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 9 915 702 878 9 738 9 554 501 634 9 421 317 Autres matériels d’exploitation - - - - - - - - - Autres immobilisations corporelles d’exploitation 622 297 132 576 68 754 805 422 139 48 828 14 470 953 283 852
Immobilisations corporelles hors exploitation 668 819 65 428 28 558 705 690 114 377 16 568 2 687 128 258 577 433
Terrains hors exploitation 217 612 57 577 10 962 264 227 - - 264 227 Immeubles hors exploitation 340 503 4 462 17 424 327 540 55 219 14 211 2 515 66 915 260 625 Mobiliers et matériel hors exploitation 31 755 601 - 32 356 31 813 544 32 356 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 78 949 2 789 172 81 567 27 345 1 812 172 28 986 52 580
TOTAL 5 988 925 554 151 42 547 6 500 530 2 111 760 298 636 3 556 2 406 840 4 093 689
133
Plus ou moins values sur cessions ou retraits d’immobilisations du 1er janvier au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Date de cession ou de retrait Nature Montant
brutAmortissements
cumulésValeur
comptable netteProduit
de cessionPlus-values de cession
Moins-values de cession
mai-07 PROP. EL HARHOURA 87 1 159 730 429 850 421TERRAIN 110 0 110VILLA 844 525 319AAI 172 172 0FRAIS D'ENREGISTREMENT 34 34 0
2007 PROP. ATLANTIC 27 096 1 961 25 135 35 542 10 40787 APPT SABAH 27 096 1 961 25 135 35 542 10 407
juin-07 PROP. AFAK 270 29 241 465 224AFAK MAGASIN 7 TF 128.812/3 270 29 241 465 224
avril-07 PROP. SIDI BERNOUSSI 400 0 400 700 300BAIL SIDI BARNOUSSI 400 0 400 700 300
octobre-07 PROP.DIOUR JAMAA 400 0 400 900 500BAIL RABAT DIOUR JAMAA 400 0 400 900 500
janvier-07 VEHICULE 645 643 2 166 1644 VÉHICULES 645 643 2 166 164
décembre-07 PROP. WOUROUD 2 256 0 2 256 2 355 120 204 APPT WOROUD 2 256 0 2 256 2 355 120 20
décembre-07 PROP. MOUAHIDINE 175 0 175 220 45MOUAHIDINE MAGASIN MAHA 175 0 175 220 45
TOTAL GÉNÉRAL 32 402 3 363 29 038 41 198 12 180 20
Titres de créance émisau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
NATURE TITRES
CARACTÉRISTIQUES
MONTANT
Dont Montant nonamorti des primes d’émission ou de remboursement
Date de jouissance
Date d’échéance
Valeur Nominale Unitaire
TauxMode de
rembourse-ment
Entreprises liées
Autresapparentés
CERTICATS DE DÉPÔTS 19/11/2007 18/02/2008 400 000 4,20% IN FINE 400 000 CERTICATS DE DÉPÔTS 03/12/2007 03/03/2008 1 307 000 4,20% IN FINE 1 307 000 512 000
TOTAL 1 707 000 512 000
Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
DETTES
Établissements de crédit et assimilés au Maroc
Établissements de crédit à l’étranger
Total au 31/12/2007
Total au 31/12/2006
Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des
Chèques Postaux
Banquesau Maroc
Autres établissements
de crédit et assimilés au Maroc
COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 11 164 212 588 666 967 890 719 880 828VALEURS DONNÉES EN PENSION 3 055 828 130 088 3 185 916 99 940 - au jour le jour 130 088 130 088 - à terme 3 055 828 3 055 828 99 940EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 1 300 000 1 075 652 1 346 300 3 721 952 3 933 970 - au jour le jour 1 300 000 76 795 1 376 795 16 437 - à terme 1 075 652 1 269 505 2 345 157 3 917 533EMPRUNTS FINANCIERS 28 188 113 105 141 293 183 331AUTRES DETTES 27 124 25 357 52 481 75 519INTÉRÊTS COURUS À PAYER 36 440 26 572 63 012 61 623
TOTAL 3 111 140 1 503 049 1 288 240 2 152 944 8 055 373 5 235 211
Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
DÉPÔTS Secteur publicSecteur privé Total
31/12/2007Total
31/12/2006Entreprises financières
Entreprises non financières Autre clientèle
COMPTES À VUE CRÉDITEURS 602 108 2 608 133 16 514 496 60 919 897 80 644 634 64 616 874COMPTES D’ÉPARGNE 14 631 712 14 631 712 13 358 800DÉPÔTS À TERME 2 349 968 6 280 313 12 734 812 13 741 404 35 106 497 38 324 654AUTRES COMPTES CRÉDITEURS 11 210 36 597 5 330 183 227 036 5 605 026 4 152 193INTÉRÊTS COURUS À PAYER 431 917 431 917 452 298
TOTAL 2 963 286 8 925 043 34 579 491 89 951 966 136 419 786 120 904 819
Rapport financierComptes sociaux
Dettes subordonnéesau 31 décembre 2007
Monnaie de
l’emprunt
Montant enmonnaie
del’emprunt
Cours(1)
TauxDurée
(2)
Condition de remboursement
anticipé, subordination
et convertibilité(3)
Montant del’emprunt en
monnaie nationale
(ou contrevaleuren KDH)
dont entreprises liées dont autres apparentésMontant
2006( en contre-
valeurKDH)
Montant 2007
( en contre-valeurKDH)
Montant 2006
( en contre-valeurKDH)
Montant 2007
( en contre-valeurKDH)
MAD 2 000 000 3,85% 7 ANS 2 000 000 596 400MAD 1 000 000 5,10% 10 ANS 1 000 000 445 000
TOTAL 3 000 000 3 000 000 1 041 400
Détail des autres passifs d’achatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
PASSIF Montantau 31/12/2007
Montantau 31/12/2006
INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUSOPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 10 622 9 086CRÉDITEURS DIVERS 1 427 972 1 114 850 Sommes dues à l’État 791 191 572 912 Sommes dues aux organismes de prévoyance 48 667 40 795 Sommes diverses dues au personnel 148 642 114 603 Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 148 2 186 Fournisseurs de biens et services 376 859 354 829 Divers autres créditeurs 60 465 29 525COMPTES DE RÉGULARISATION 1 938 500 1 184 439 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan Comptes d’écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture 15 389 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Charges à payer et produits constatés d’avance 419 017 367 479 Autres comptes de régularisation 1 504 094 816 960
TOTAL 3 377 094 2 308 375
Provisions (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
PROVISIONS Encours 31/12/2006 Dotations Reprises Autres
variationsEncours
31/12/2007PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR : 4 100 336 813 969 985 471 37 3 928 871 créances sur les établissements de crédit et assimiléscréances sur la clientèle 3 887 594 764 595 957 288 37 3 694 938 titres de placement 27 054 36 203 25 893 -1 090 36 274 titres de participation et emplois assimilés 165 177 13 171 2 290 1 090 177 148 immobilisations en crédit-bail et en locationautres actifs 20 511 - - 20 511 PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 838 004 504 413 498 675 -22 843 720 Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 149 355 19 319 36 580 -167 131 927
Provisions pour risques de change - 6 858 - 6 858 Provisions pour risques généraux 235 999 51 636 198 847 88 788 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 58 381 22 540 - 80 921 Provisions pour autres risques et charges 144 269 154 060 13 248 145 285 226 Provisions réglementées 250 000 250 000 250 000 250 000
TOTAL GÉNÉRAL 4 938 340 1 318 382 1 484 146 15 4 772 591
Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
OBJETÉCONOMIQUE
MONTANTGLOBAL
MONTANT À FIN 2006
UTILISATION2007
MONTANT A FIN 2007
SUBVENTIONSFONDS PUBLICS AFFECTÉS N É A N TFONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE
TOTAL
135
(1) cours BAM au 31/12/2007(2) éventuellement indéterminée(3) se référer au contrat de dettes subordonnées
Capitaux propresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2006
Affectation du résultat Autres variations Encours
31/12/2007Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 9 636 620 1 058 380 10 695 000Réserve légale 192 996 - 192 996Autres réserves 4 007 060 1 058 380 5 065 440Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564Capital 1 929 960 1 929 960 Capital appelé 1 929 960 1 929 960 Capital non appelé Certificats d’investissement Fonds de dotationsActionnaires. Capital non verséReport à nouveau (+/-) -7 590 2 947 -4 643Résultats nets en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 1 929 882 2 139 766
TOTAL 13 489 292 1 058 380 2 947 14 760 503
ENGAGEMENTS 31/12/2007 31/12/2006
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 34 174 355 26 027 434Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 30 886 Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer 30 886 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de financement en faveur de la clientèle 9 473 933 7 355 811 Crédits documentaires import 6 323 544 5 876 489 Acceptations ou engagements de payer 3 080 481 1 479 323 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail 69 908 Autres engagements de financement donnésEngagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 6 321 445 3 292 824 Crédits documentaires export confirmés 705 498 - Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés 5 615 947 3 292 824 Engagements en souffranceEngagements de garantie d’ordre de la clientèle 18 348 090 15 378 799 Garanties de crédits données 752 853 902 760 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 10 913 935 8 905 653 Autres cautions et garanties données 6 233 627 5 132 449 Engagements en souffrance 447 675 437 937ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 19 627 182 18 031 289Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçusEngagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 19 588 837 18 005 345 Garanties de crédits Autres garanties reçues 19 588 837 18 005 345Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 38 344 25 944 Garanties de crédits 38 344 25 944 Autres garanties reçues
Engagements de financement et de garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Rapport financierComptes sociaux
Engagements sur titresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
MONTANT
Engagements donnésTitres achetés à réméré NEANTAutres titres à livrerEngagements reçusTitres vendus à réméré NEANTAutres titres à recevoir
Valeurs et sûretés reçues et données en garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette
Rubriques de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les
engagements par signature donnés
Montants des créanceset des engagements par signature
donnés couverts
Bons duTrésor et valeurs assimiléesAutres titres N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles
TOTAL
Valeurs et sûretés données en garantie Valeurcomptable nette
Rubriques du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus
Montants des dettesou des engagements par signature
reçus couverts
Bons du Trésor et valeurs assimilées Autres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 2 400 080 Autres valeurs et sûretés
TOTAL 2 400 080
Opérations de couverture Autres opérations31/12/2007 31/12/2006 31/12/2007 31/12/2006
Opérations de change à terme 42 459 028 41 864 018
Devises à recevoir 5 609 292 7 998 210Dirhams à livrer 1 330 415 770 292Devises à livrer 19 724 176 20 093 414Dirhams à recevoir 15 795 145 13 002 102 Dont swaps financiers de devises
Engagements sur produits dérivés 854 977 1 267 819
Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêtEngagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêtEngagements sur marchés réglementés de cours de change 854 977 1 267 819Engagements sur marchés de gré à gré de cours de changeEngagements sur marchés réglementés d’autres instrumentsEngagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments
Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
137
Concentration des risques sur un même bénéficiaireau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES TOTAL ENGAGEMENT
9 21 775 883
Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
D < 1mois 1mois < D < 3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D < 5 ans D > 5 ans TOTAL
ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés 23 492 377 4 435 311 1 837 520 1 257 322 31 022 530
Créances sur la clientèle 25 448 418 2 196 702 7 239 163 26 077 590 25 213 603 86 175 476Titres de créance 616 405 971 431 1 564 388 4 362 900 5 251 981 12 767 105créances subordonnéesCrédit-bail et assimilé
TOTAL 49 557 200 7 603 444 10 641 071 31 697 812 30 465 584 129 965 111
PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 085 081 403 796 101 821 1 257 322 7 848 020
Dettes envers la clientèle 86 431 511 10 469 121 17 316 036 114 216 668Titres de créance émis 1 707 000 1 707 000Emprunts subordonnés
TOTAL 92 516 592 12 579 917 17 417 857 1 257 322 123 771 688
Commentaires:- Les créances à moins d’un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes
courants de la clientèle- Les dettes à moins d’un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle
31/12/2007 31/12/2006
ACTIF :Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 132 958 189 108Créances sur les établissements de crédit et assimilés 13 894 413 12 989 941Créances sur la clientèle 4 342 860 3 879 472Titres de transaction et de placement et d’investissement 996 562 951 520Autres actifs 106 219 56 078Titres de participation et emplois assimilés 1 219 668 962 160Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles 23 983 23 537
Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaies étrangères au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
PASSIF:Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 779 585 4 286 185Dépôts de la clientèle 812 782 664 335Titres de créance émisAutres passifs 1 441 969 765 213Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnéesCapital et réservesProvisions 7 811 7 666Report à nouveau -5 501 -9 124Résultat net 3 695
HORS BILAN :Engagements donnés 15 091 173 10 043 894Engagements reçus 12 971 442 11 030 649
Rapport financierComptes sociaux
Marge d’intérêtsau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 495 571 3 897 611 dont : Intérêts 4 317 146 3 748 172 Commissions sur engagements 178 425 149 439
Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 171 525 870 366 dont : Intérêts 1 161 383 846 430 Commissions sur engagements 10 142 23 936
Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 664 152 662 470 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 6 331 248 5 430 447 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 803 254 1 493 764 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 286 151 254 465 Intérêts et charges assimilés sur titres de créance 36 230 - INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉS 2 125 635 1 748 229 MARGE D’INTÉRÊTS 4 205 613 3 682 218
COMMISSIONS 31/12/2007 31/12/2006
Commissions sur fonctionnement de comptes 134 989 112 088 Commissions sur moyens de paiement 257 886 209 203 Commissions sur opérations sur titres 102 345 74 697 Commissions sur titres en gestion et en dépôt 74 428 65 041 Commissions sur prestations de service sur crédit 74 339 65 590 Commissions sur activités de conseil et d’assistance - - Commissions sur ventes de produits d’assurance 45 328 42 508 Commissions sur autres prestations de service 182 671 166 779
TOTAL 871 986 735 907
Commissions sur prestations de serviceau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Résultat des opérations de marchéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
PRODUITS ET CHARGES 31/12/2007 31/12/2006
+ Gains sur les titres de transaction - Pertes sur les titres de transactionRésultat des opérations sur titres de transaction+ Plus-value de cession sur titres de placement 360 313 329 305 + Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement 25 893 2 764 - Moins-value de cession sur titres de placement 12 030 1 747 - Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 36 203 2 539 Résultat des opérations sur titres de placement 337 973 327 783 + Gains sur opérations de change virement 522 400 292 675 + Gains sur opérations de change billets 113 812 106 098 - Pertes sur opérations de change virement 279 346 36 635 - Pertes sur lopérations de change billets 66 148 Résultat des opérations de change 356 800 361 990 + Gains sur les produits dérivés de taux d’intérêt - - + Gains sur les produits dérivés de cours de change 78 961 42 333 + Gains sur les produits dérivés d’autres instruments - - - Pertes sur les produits dérivés de taux d’intérêt - - - Pertes sur les produits dérivés de cours de change 66 828 37 516 - Pertes sur les produits dérivés d’autres instruments - - Résultat des opérations sur les produits dérivés 12 133 4 817
139
CATÉGORIE DES TITRES 31/12/2007 31/12/2006
Titres de placement 1 344 1 060 Titres de participation 527 858 281 773
TOTAL 529 202 282 833
Produits sur titres de propriétéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Autres produits et charges bancairesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2007 31/12/2006
Autres produits bancaires 1 119 937 777 023 Autres charges bancaires 825 586 439 900
TOTAL 294 351 337 123
PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12/2007 31/12/2006
Produits d’exploitation non bancaire 344 562 284 585 Charges d’exploitation non bancaire 20 79
TOTAL 344 542 284 506
Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 1 885 570 1 512 560 Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 1 575 118 1 351 182
PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2007 31/12/2006 Produits non courants 9 042 9 501 Charges non courantes 276 681 91 576
Ventilation des résultats par métier ou pôle d’activité et par zone géographique au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Maroc
Produit net bancaire 5 916 006 Résultat brut d’éxploitation 3 525 320 Résultat avant impôt 2 958 112
Charges générales d’exploitationau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
CHARGES 31/12/2007 31/12/2006
Charge de personnel 1 354 531 1 015 905 Impôts et taxes 69 167 80 119 Charges externes 972 830 931 151 Autres charges générales d’exploitation 29 182 1 819 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 636 302 867
TOTAL 2 724 346 2 331 862
Rapport financierComptes sociaux
I.DÉTERMINATION DU RÉSULTAT MONTANT
Résultat courant d'après le compte de produits et charges 3 225 750 Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 302 971 Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 1 194 554 Résultat courant théoriquement imposable (=) 2 334 167 Impôt théorique sur résultat courant (-) 924 330 Résultat courant après impôts (=) 2 301 420 II. INDICATIONS DU RÉGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROyÉS PAR LES CODESDES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LÉGALES SPÉCIFIQUES
Détermination du résultat courant après impôts (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
INTITULÉS MONTANTS MONTANTS
I - RÉSULTAT NET COMPTABLE 2 139 766 . Bénéfice net 2 139 766 . Perte netteII - RÉINTÉGRATIONS FISCALES 1 121 316 1- Courantes 1 121 316 - Impôt sur les sociétés 818 345 - Perte relative au contrôle fiscal 214 650 - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 10 746 - Dotations aux provisions pour risques généraux 51 636 - Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 22 540 - Cadeaux personnalisés 3 400 2- Non courantes - III - DÉDUCTIONS FISCALES 1 194 554 1- Courantes 1 194 554 - Abattement 100 % sur les produits de participation 507 972 - Abattement sur cession actions 129 916 - Abattement sur cession titres de participation 7 448 - Abattement sur cession des immobilisations 3 150 - Reprise de provisions pour investissement 250 000 - Reprise de provisions pour risques généraux 200 847 - TVA déductible / contrôle fiscal 53 444 - IGR / salaires 38 728 - IGR / RME 3 048 2- Non courantes -
TOTAL (T1) 3 261 082 (T2) 1 194 554
IV - RÉSULTAT BRUT FISCAL 2 066 528 . Bénéfice brut si T1 › T2 (A) 2 066 528 . Déficit brut fiscal si T2 › T1 (B)V - REPORTS DÉFICITAIRES IMPUTÉS (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RÉSULTAT NET FISCAL 2 066 528 . Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 066 528
ou . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFÉRÉSVIII - CUMUL DES DÉFICITS FISCAUX RESTANT À REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)
Passage du résultat net comptable au résultat net fiscalau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
141
Affectation des résultats intervenue au cours de l’exerciceau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Montants Montants
A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultatsDécision A.G.O 2007Report à nouveau -7 590 Réserve légale -Résultats nets en instance d’affectation Dividendes 868 482 Résultat net de l’exercice 1 929 882 Autres affectations 1 058 453 Prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau -4 643 Autres prélèvements
TOTAL A 1 922 292 TOTAL B 1 922 292
NATURE
Solde au début de l'exercice
Opérations comptables de l'exercice
Déclarations TVA de l'exercice Solde fin d'exercice
1 2 3 (1+2-3=4)
A. TVA collectée 45 747 600 017 580 592 65 172B. TVA à récupérer 46 492 282 040 265 577 62 955Sur charges 42 755 219 636 200 869 61 522Sur immobilisations 3 737 62 404 64 708 1 433C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) -745 317 977 315 015 2 217
Détail de la taxe sur la valeur ajoutéeau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse
Nombre de titres détenus Part du capitaldétenue %Exercice
précédentExercice
actuel A- ACTIONNAIRES MAROCAINS* FINANCIERE D’INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS & IMMOBILIERS
C/° ONA 61 rue d’Alger CASA 2 848 809 2 848 809 14,76%
* ONA C/° ONA 61 rue d’Alger CASA 2 880 033 2 880 033 14,92%* AL WATANIYA 83 avenue des Far CASA 848 722 746 809 3,87%* WAFACORP 2 boulevard Moulay Youssef CASA 711 953 449 409 2,33%* WAFA ASSURANCE 1 boulevard Abdelmoumen CASA 855 505 1 006 505 5,22%* GROUPE MAMDA & MCMA 16 rue abou Inane RABAT 1 499 404 1 499 404 7,77%* AXA ASSURANCES MAROC 120 avenue Hassan II CASA 726 018 601 018 3,11%* S.N.I Angle rues d’Alger et Duhaume CASA 673 203 499 093 2,59%* CDG 140 Place My El Hassan RABAT 471 781 469 481 2,43%* CIMR Bd Abdelmoumen CASA 462 070 462 070 2,39%* OPCVM ************************** 677 964 727 619 3,77%* DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS ************************** 2 231 030 2 693 526 13,96%
TOTAL - I 14 886 492 14 883 776
B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS*SANTUSA HOLDING Paseo de La Castellana N° 24 Madrid (Espagne) 2 808 581 2 808 581 14,55%*CREDITO ITALIANO 1Piazza Corduzio 2010 Milan ( Italie ) 397 500 397 500 2,06%*CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 Madrid (Espagne) 660 465 660 465 3,42%*FININVEST 91/93 BD PASTEUR 6EME ETAGE BUREAU
30615 Paris (France ) 277 200 277 200 1,44%
*DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS ************************** 269 358 272 074 1,41%
TOTAL - II 4 413 104 4 415 820
TOTAL 19 299 596 19 299 596 100,00%
Répartition du capital socialau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Rapport financierComptes sociaux
Datation et évènements postérieursau 31 décembre 2007
I. Datation
. Date de clôture (1)
31 DÉCEMBRE 2007
. Date d’établissement des états de synthèse (2)
MARS 2008
(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l’exercice(2) Justification en cas de dépassement du délai réglementaire de trois mois prévu pour l’élaboration des états de synthèse.
II. Événements nés postérieurement à la clôture de l’exercice non rattachables à cet exercice et connus avant la 1ère communication externe des états de synthèse
Dates Indications des événements
. FavorablesN É A N T
.DéfavorablesN ÉA N T
NATURE EXERCICE 2007 EXERCICE 2006 EXERCICE 2005
CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS 15 604 223 14 327 295 13 297 328 Capital 1 929 960 1 929 960 1 929 960 Réserves et primes liées au capital 10 695 000 9 636 620 9 115 920 Résultat net de l’éxercice 2 139 766 1 929 881 1 217 380 Report à nouveau -4 643 -7 589 70 529 Écart de réevaluation 420 420 420 Provisions pour risque et charges 593 720 588 003 788 119 Provisions réglementées 250 000 250 000 175 000 OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICEProduit net bancaire 5 916 006 5 041 366 4 634 397 Résultats avant impôts 2 958 111 2 750 558 1 919 064 Impôts sur les résultats 818 345 820 677 701 684 Bénéfices distribués 868 482 694 785 578 988 Résultats non distribués ( mis en réserve ou en instance d’affectation) RÉSULTAT PAR TITRE ( en dirhams)Résultat net par action ou part sociale 110,87 99,99 63,08 Bénéfice distribué par action ou part sociale 50 45 36 PERSONNELMontant des charges du personnel 1 354 531 1 015 905 1 028 103 Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice
Résultats des autres éléments des trois derniers exercicesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Réseauau 31 décembre 2007
RÉSEAU 31/12/2007 31/12/2006
Guichets permanents 624 543Guichets périodiques 1 3Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 550 494Succursales et agences à l’étranger 9 7Bureaux de représentation à l’étranger 34 31
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Effectifsau 31 décembre 2007 (en nombre)
EFFECTIFS 31/12/2007 31/12/2006
Effectifs rémunérés 4 723 4 486 Effectifs utilisés 4 723 4 486 Effectifs équivalent plein temps 4 723 4 486 Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)Effectifs affectés à des tâches bancaires ( équivalent plein temps)Cadres ( équivalent plein temps) 2 249 2 053 Employés ( équivalent plein temps) 2 474 2 433 dont effectifs employés à l’étranger 10 9
31/12/2007 31/12/2006
Comptes courants 96 332 88 739Comptes chèques des marocains résidant à l’étranger 473 570 431 843Autres comptes chèques 777 055 651 965Comptes d’affacturage 2 2Comptes d’épargne 433 692 396 362Comptes à terme 21 462 26 098Autres comptes de dépôts 92 622 13 344TOTAL 1 894 735 1 608 353
Comptes de la clientèleau 31 décembre 2007 (en nombre)
Rapport financierComptes consolidés
Rapport des commissaires aux comptes Comptes consolidés
288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC
37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca. MAROC
Aux Actionnaires d’Attijariwafa bankCasablanca
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2007
Nous avons procédé à l’audit des comptes consolidés de Attijariwafa bank et ses filiales (Groupe Attijariwafa bank) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2007, présentés ci-joint. La préparation de ces comptes consolidés relève de la responsabilité des organes de gestion de Attijariwafa bank. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces comptes sur la base de notre audit. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS en vigueur au 31 décembre 2007, tel qu’indiqué dans les notes annexes. Ils comprennent à titre comparatif des données relatives à l’exercice 2006 et au premier semestre 2006 retraitées selon les mêmes règles à l’exception de la norme IFRS 3 qui, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, a été appliquée retrospectivement à compter du 30 septembre 2005.
Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes exigent que l’audit soit planifié et réalisé de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des éléments probants qui justifient les montants et les informations contenus dans les comptes consolidés. Un audit comprend aussi une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes consolidés. Nous estimons que nos travaux d’audit constituent un fondement raisonnable de notre opinion exprimée ci-après.
A notre avis, les comptes consolidés du Groupe Attijariwafa bank, cités au premier paragraphe, donnent dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière consolidés au 31 décembre 2007 de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation, ainsi que du résultat consolidé de ses opérations et des flux de sa trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel IFRS en vigueur au 31 décembre 2007.
Casablanca, le 22 avril 2008
Les Comissaires aux Comptes
ERNST&YOUNG DELOITTE AUDIT
Bachir TAZI Fawzi BRITELAssocié Associé
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Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Attijariwafa bank à compter du 1er semestre 2007 avec bilan d’ouverture au 1er janvier 2006.
Principe de consolidation :Norme :Le périmètre de consolidation est déterminé sur la base de la nature du contrôle exercé (un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable) sur les différentes entités étrangères et nationales dont le Groupe détient des participations directes ou indirectes.De même, le Groupe consolide les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini « entité ad hoc » contrôlées par l’établissement de crédit assujetti et ce, même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.La nature du contrôle détermine la méthode de consolidation à savoir : intégration globale, consolidation proportionnelle et mise en équivalence.
Options retenues par Attijariwafa bank :Le Groupe Attijariwafa bank intègre dans son périmètre de consolidation les entités dont :• Il détient, directement ou indirectement, au moins 20% de ses droits
de vote existants et potentiels ;• Les chiffres consolidés remplissent une des limites suivantes :- Le total bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan
consolidé ;- La situation nette consolidée de la filiale est supérieure à 0,5% de
la situation nette consolidée ;- Le chiffre d’affaires ou produits bancaires consolidés de la filiale sont
supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.Les OPCVM dédiés sont consolidés conformément au SIC 12 qui explicite la consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement les fonds sous contrôle exclusif. Enfin, sont exclues du périmètre de consolidation les entités contrôlées ou sous influence notable dont les titres sont détenus en vue d’une cession à brève échéance.
Les immobilisations :Norme :
Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité doit choisir une des méthodes suivantes : le modèle du coût amorti ou le modèle de la réévaluation.
Le modèle du coût amorti Le coût amorti correspond au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeurs.
Le modèle de la réévaluationAprès sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul des amortissements et des pertes de valeur ultérieurs.La juste valeur étant le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.L’approche par composantes correspond à la décomposition d’une immobilisation corporelle selon ses composants (constituants) les plus significatifs. Ils doivent être comptabilisés séparément et amortis de façon systématique sur la base de leurs durées d’utilité propres, de manière à refléter le rythme de consommation des avantages économiques y afférents.La durée d’utilité représente la durée d’amortissement des immobilisations en IFRS.La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.
La valeur résiduelle est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de l’état prévisible de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité.
Options retenues par Attijariwafa bank :La norme Groupe est de retenir le modèle du coût amorti. Toutefois, l’option de juste valeur pourrait être utilisée sans justification de ce choix avec comme contre partie un compte de capitaux propres.Le Groupe a aussi opté pour ne pas incorporer les coûts d’emprunts directement attribuables à l’acquisition dans le coût des actifs y afférents. Attijariwafa bank a décidé de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.Au niveau de l’approche par composants, le Groupe a décidé d’isoler des composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 kMAD.La méthode de reconstitution historique des composants à partir des factures d’origine a été rejetée. Il a été jugé plus réaliste de décomposer le coût historique d’origine selon la répartition du coût à neuf en fonction des données techniques.
Valeur résiduelle :La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain (qui par sa nature n’est pas amortissable).
Immeubles de placement :Normes :Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou bien profiter des deux.Un immeuble de placement génère des flux de trésorerie largement indépendant des autres actifs détenus par l’entreprise, contrairement à la production ou la fourniture de biens ou de services constituant l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par son propriétaire.
Une entité a le choix entre :
Le modèle de la juste valeur : si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à l’ensemble des immeubles de placement ;
Le modèle du coût amorti
Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan ou la présentation en annexes.Seul le passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible.
Options retenues par Attijariwafa bank :Les immeubles de placement sont représentés par l’ensemble des immeubles hors exploitation, hormis les immeubles destinés au personnel et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an.La norme Groupe est aussi de retenir tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors GroupePour la valorisation des immeubles de placement, l’option retenue par Attijariwafa bank est le coût historique corrigé selon l’approche par composants. L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexe.
Immobilisations incorporelles :Norme :Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable (afin de la distinguer du Goodwill) et sans substance physique.Deux méthodes d’évaluation sont possibles :• Le modèle du coût ;• Le modèle de la réévaluation. Ce traitement est applicable si le
marché est actif.L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend de sa durée d’utilité. Une incorporelle à durée d’utilité est indéterminée, elle n’est amortie et est soumise à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité déterminée est amortie sur la base de la dite durée.
NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE
Rapport financierComptes consolidés
Une immobilisation incorporelle produite en interne est comptabilisée si elle est classée, dès la phase de recherche et développement, en tant qu’immobilisation.
Options retenues par Attijariwafa bank :La norme Groupe consiste à ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des capitaux propres.
Droit au bail : Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le biais d’un expert externe. Dans le cas où cette valorisation s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.
Fonds de commerce :Les fonds de commerce comptabilisés au niveau des comptes sociaux des différentes entités consolidées ont fait l’objet de revue pour valider le mode de leur comptabilisation dans le cadre des normes IAS/IFRS.
Logiciels :Les durées de vie des logiciels utilisés sont différenciées selon la nature des logiciels concernés (logiciels d’exploitation ou logiciels de bureautique).Il est admis que les durées d’amortissements appliquées au niveau de chacune des entités du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées à l’échelle du Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.
Valorisation des logiciels développés en interne :La direction des Systèmes d’Information Groupe fournit les éléments nécessaires à la valorisation des logiciels développés en interne. Dans le cas où la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est à enregistrer.
Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes : sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition.
Le suivi de plans d’amortissement distincts entre les comptes PCEC et les comptes IAS/IFRS est effectué dès lors que l’écart est supérieur à 1 000 kMAD.
Goodwill :
Norme :
Coût d’un regroupement d’entreprises :L’acquéreur doit évaluer le coût d’un regroupement d’entreprises comme le total des justes valeurs des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis par l’acquéreur, en échange du contrôle de l’entreprise acquise, majoré par l’ensemble des coûts directement attribuables au regroupement d’entreprises et minoré par les coûts administratifs généraux.
Affectation du coût d’un regroupement d’entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés :
L’acquéreur doit, à la date d’acquisition, affecter le coût d’un regroupement d’entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation à leur juste valeur respective à cette date.Toute différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables est constatée au niveau du Goodwill.
Comptabilisation du Goodwill :L’acquéreur doit, à la date d’acquisition, comptabiliser le Goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises en tant qu’actif.Après la comptabilisation initiale, l’acquéreur doit évaluer le Goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur.
Options retenues par Attijariwafa bank :Conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « FTA » et de IFRS 3, le Groupe a décidé d’arrêter l’amortissement des Goodwill et de ne retraiter que les Goodwill relatifs à des acquisitions intervenues au maximum 3 mois antérieurement à la date de transition (01/01/06).Les Goodwill correspondants aux différentes acquisitions du Groupe ont fait l’objet d’affectation aux UGT (Unités Génératrices de Trésorerie) pour les besoins des tests de dépréciation.Des tests de dépréciation annuels sont effectués pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée.
Stocks :Norme :Les stocks sont des actifs :• détenus pour être vendus pendant le cycle normal de l’activité ;• en cours de production dans le but d’une vente future ;• sous forme de matières premières ou de fournitures devant être
consommées au cours du processus de production ou de prestation de services.
Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation.La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité, diminué des :• coûts estimés pour l’achèvement ;• coûts nécessaires pour réaliser la vente.
Options retenues par Attijariwafa bank :Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré.
Contrats de location :Norme :Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements.
Il faut faire la distinction entre :• Un contrat de location-financement qui est un contrat qui transfère
au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif ;
• Un contrat de location simple qui est tout contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.
Les contrats de location-financement sont des instruments financiers dont le nominal correspond à la valeur du bien acquis/loué diminué/augmenté des commissions versées/perçues et tout autres frais inhérents à l’opération. Le taux d’arrêté étant dans ce cas, le taux d’intérêt effectif (TIE).
Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :• la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le
bailleur augmenté de la valeur résiduelle non garantie,• et, la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée
des coûts directs initiaux).
Options retenues par Attijariwafa bank :Pour les contrats de location simple donnés dont les durées sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction, aucun retraitement n’est à faire.
Les contrats de location-longue durée sont considérés comme des contrats de location simple.
Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat.
A la date de début de contrat, les loyers relatifs aux contrats de location à durée indéterminée et aux contrats de leasing sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.
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Actifs et passifs financiers :Norme :
Prêts & CréancesLe coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa comptabilisation initiale :• diminué des remboursements en principal ;• majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode
du taux d’intérêt effectif, de toute différence entre ce montant initial et le montant du remboursement à l’échéance ;
• diminué de toutes les réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.
Ce calcul doit inclure l’ensemble des commissions et autres montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits, les coûts de transaction et toute décote ou surcôte.
Provisions pour dépréciation des prêts & créancesUne provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances. Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt et le montant recouvrable estimé.Ces dépréciations sont appliquées sur base individuelle et sur base collective.
Provision pour dépréciation sur base individuelle :Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés, les pertes sont déterminées sur la base de la somme des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif d’origine du prêt. Les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts de recouvrement.Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs de dépréciation indiquent des difficultés à venir, le Groupe a recours à des statistiques historiques de pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs.
Provisions pour dépréciation sur base collective :Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle pas l’existence d’indices objectifs de dépréciation, celles-ci sont regroupées par ensembles homogènes et de caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de dépréciation collectif.
Emprunt et dépôtLors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée des coûts de transaction et des commissions perçues.Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel).Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs détenus à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus.
Options retenues par Attijariwafa bank :
Prêts & créancesLa norme Groupe consiste en l’application du coût amorti à l’ensemble des crédits à plus d’un an en fonction de leur importance significative. Les crédits à moins d’un an sont maintenus au coût historique.
Provisions pour dépréciation des prêts & créances :La base de dépréciation individuelle des prêts & créances a maintenu les critères adoptés par Bank Al-Maghrib dans sa circulaire n° 19/G/2002.La base de dépréciation collective des prêts & créances a été adaptée en fonction de l’activité de chacune des entités du Groupe et a concerné les créances saines.
Provisions individuelles :Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques, spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions individuelles sur la base des :• Historiques de recouvrement des créances en souffrance ;
• Eléments à la disposition des entités de recouvrement pour les créances en souffrance présentant des montants relativement significatifs ;
• Garanties et sûretés détenues.
Provisions collectives :Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances saines en créances en souffrance.
EmpruntLes dettes et dépôts sont ventilés par nature entre les différentes catégories « Passifs financiers » / « Passifs de Trading » / « Passifs à la juste valeur sur option ».
DépôtsLes dépôts à vue :Pour les dépôts à vue, le groupe Attijariwafa bank applique la norme IAS 39 §49. La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure au montant payable sur demande. Elle est actualisée à partir de la première date où le paiement de ce montant pourrait être exigé.
Les dépôts rémunérés :• Dépôts rémunérés à des taux de marché : la juste valeur correspond
à la valeur nominale, sous réserve de la non significativité des coûts marginaux de transaction.
Il est nécessaire de conserver les historiques de taux sur 10 ans afin de pouvoir justifier que les taux correspondent à des taux de marché d’origine.• Dépôts rémunérés à des taux hors marché : la juste valeur est
constituée de la valeur nominale et d’une décote.
Les comptes sur carnet :Le taux appliqué est réglementé pour la grande majorité des établissements de crédit de la place. Il est de ce fait, réputé être un taux de marché.Par conséquent, pas de retraitement IFRS n’a été prévu pour les comptes sur carnet.Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie des « autres passifs ».
Titres :Norme :La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs applicables aux titres :• Titres de transaction (Actifs financiers à la juste valeur par
résultat) ;• Titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ;• Titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity – HTM) ;• Prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés sur un marché
actif souscrits directement auprès de l’émetteur).Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion.
Titres du portefeuille de Transaction : Actifs financiers à la juste valeur par résultat (affectation par nature ou sur option)Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation.
Titres du portefeuille "Available For Sale" : "disponible à la vente"Cette catégorie de titre concerne : les titres de placement, les titres de l’activité de portefeuille, les titres de participation non consolidés et les autres titres détenus à long terme.Aussi, la norme stipule que sont classés dans cette catégorie les actifs et passifs qui ne répondent pas aux conditions de classification exigées par les trois autres catégories.
Rapport financierComptes consolidés
Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives) classés en «disponibles à la vente» sont enregistrées en capitaux propres (recyclables).L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).En cas de signe objectif de dépréciation, significative et durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation négative sera enregistrée en résultat.
Titres du portefeuille "Held To Maturity": "détenus jusqu’à l’échéance"La catégorie «Titres détenus jusqu’à l’échéance» est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que le Groupe a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance.Le classement dans cette catégorie présente l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).La comptabilisation est au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE). La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d’origine.En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est à constater.
Titres du portefeuille "Prêts et créances"La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers non côtés et non destinés à être cédés et que l’établissement a l’intention de conserver durablement. Sa comptabilisation s’opère au coût amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE).En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est possible.
Options retenues par Attijariwafa bank :
Classification des portefeuilles
Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie d’assuranceLes instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes:
HFT AFS HTM Prêts et créances
• Portefeuilles de Trading de la Salle des Marchés (comptabilisés actuellement en Titres de Placement))
• Bons du Trésor négociables classés en Portefeuille de placement
• Obligations et autres titres de créances négociables
• Titres de participation
• Néant • Dette CNCA• Dette CIH• Bons Socio-
économiques• Bons du
Trésor non négociables inscrits en comptes chez Bank Al-Maghrib
Assurance :Norme :
Contrat d’assurance :
Les principales dispositions des contrats d’assurance sont récapitulées ci-après :• La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats selon les
principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :
- Les contrats d’assurance purs ;- Les contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de
participation aux bénéfices ;- Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relèvent
de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste «Dettes envers la clientèle».
• L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas d’une exemption selon IFRS 4 ;
• L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance ;
• Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et seulement si :
- il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en réassurance, qui font que la cédante ne recevrait pas l’intégralité des cash flows contractuels ;
- cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur les montants que la cédante recevrait du réassureur.
• L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement, annulation, ou expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en réassurance ;
• L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS 4 «shadow accounting» appelé participation des assurés aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant aux assurés des plus-values latentes des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39.
Placement de l’assurance :La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de détention : • Prêts et créances : ces instruments financiers sont comptabilisés
ultérieurement au coût amorti au moyen du taux d’intérêt effectif (TIE) ;
• Instruments financiers en juste valeur par résultat ;• Investissements détenus jusqu’à l’échéance : ces actifs financiers
sont comptabilisés au coût amorti ;• Actifs disponibles à la vente : ce portefeuille est évalué à sa juste
valeur.
Options retenues par Attijariwafa bank :
Contrat d’assurance :Un test de suffisance de passif a déjà été mis en œuvre par Wafa Assurance qui a fait appel à un actuaire externe pour l’évaluation de ses provisions techniques.La provision pour fluctuations de sinistralité relative aux contrats d’assurance non-vie est à éliminer. Compte tenu du fait que l’assureur n’est pas tenu de changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour éliminer une prudence excessive, la Compagnie n’est pas tenue d’éliminer le surplus de provisionnement tant au niveau des réserves techniques qu’au niveau des provisions pour dépréciation des créances.
Placement de l’assurance :
Wafa AssuranceLes instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes:
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HFT AFS HTM Prêts et créances
• Les OPCVM non consolidés
• Les actions et parts sociales (CDM, Attijariwafa bank, IAM…) ;
• Les participations dans les SCI (Panorama).
• Néant • Les bons de sociétés de financement et les prêts immobilisés
• Les bons de trésor et les obligations non cotés
Dérivés :Norme :Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat entrant dans le champ d’application de la norme IAS 39 et qui présente les trois caractéristiques suivantes :• sa valeur varie en fonction d’une variation d’un taux d’intérêt spécifié,
du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un taux de change, d’un indice de prix ou de taux, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelé le « sous-jacent ») ;
• il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;
• il est réglé à une date future.Un instrument de couverture est un dérivé désigné ou (pour une couverture du seul risque de variation des taux de change) un actif ou passif financier désigné non dérivé dont on s’attend à ce que la juste valeur ou les flux de trésorerie compensent les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie d’un élément couvert désigné.
Options retenues par Attijariwafa bank :Le groupe Attijariwafa bank n’utilise pas à ce jour de dérivés de couverture. Il n’est donc pas soumis aux dispositions de la comptabilité de couverture.L’ensemble des opérations faisant appel à des dérivés (dans leur large panel) sont comptabilisés en actifs/passifs à la juste valeur par résultat.
Dérivés incorporés :Norme :Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à celle d’un dérivé autonome.
La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.Le dérivé incorporé doit faire l’objet d’une séparation si les trois conditions suivantes sont remplies :• le contrat hybride n’est pas comptabilisé à sa juste valeur ;• séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les caractéristiques
d’un dérivé ;• les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle
du contrat hôte.
La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte à l’initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé.
Options retenues par Attijariwafa bank :Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique trading. Il a été notamment le cas pour l’option de conversion incorporée aux obligations convertibles en actions émises par Attijari bank de Tunisie.
La juste valeur :La valeur de marché est déterminée : • soit à partir de prix cotés sur un marché actif,• soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des
méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories financières reconnues et des paramètres de marché observables :
➥ CAS 1: Instruments traités sur des marchés actifsLorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode d’actualisation des Cash Flows futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires.
➥ CAS 2: Instruments traités sur des marchés inactifsProduits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle interne fondé sur des paramètres directement observables ou déduits de données observables.Certains instruments financiers, bien que n’étant pas traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées sur des paramètres observables sur les marchés.Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré.
Cas des actions non cotéesLa valeur de marché des actions non cotées est déterminée sur la base de la quote-part de la situation nette revenant au groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.
Provisions :Norme :Une provision doit être comptabilisée lorsque l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultat d’un événement passé.
En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation des Cash Flows à décaisser devient obligatoire dès que l’horizon de la sortie probable des ressources dépasse une année.
Les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif.
Options retenues par Attijariwafa bank Le Groupe a procédé à l’analyse de l’ensemble des provisions pour risques généraux et leur :• affectation aux natures de risques inhérents ;• revue de valorisation et comptabilisation selon les dispositions
des normes IAS/IFRS.
Avantages au PersonnelNorme :
Principe généralL’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages.
Typologie des avantages au personnelLes avantages au personnel sont classés en cinq catégories, selon la nature et les modalités de versement des prestations. On distingue :• les avantages à court terme ;• les avantages postérieurs à l’emploi :- régimes à cotisations définies ;- régimes à prestations définies.
Rapport financierComptes consolidés
• avantages à long terme :- indemnités de fin de contrat de travail ;- avantages sur les capitaux propres.
Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations définies.• Écarts actuariels : des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations
ou de diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au titre de prestations définies ou de la juste valeur des actifs du régime correspondant ;
• Méthode du corridor : l’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous ;
- 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture ;- Et, 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.• Coût des services passés : le coût des services passés est généré
lorsque l’entité adopte un régime à prestations définies ou change les prestations à payer en vertu d’un régime existant ;
• Réductions et liquidations : une réduction intervient lorsqu’une entité :
- Peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon significative le nombre de personnes bénéficiant d’un régime; ou
- Change les termes d’un régime à prestations définies de sorte qu’une partie significative des services futurs des membres du personnel actuels ne leur donnera plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des droits réduits.
Une liquidation intervient lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou partie des prestations prévues par un régime à prestations définies.
Avantages à long termeIndemnités de fin de contrat de travailUne entité peut s’engager envers ses employés pour décaisser des Cashs Flows en leur faveur à la fin de leurs contrats de travail respectifs.Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un contrat de travail si et seulement si elle a un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter.
Couverture des engagementsLes engagements peuvent être couverts de deux manières :• par la constitution d’une provision en interne ;• par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par
la souscription d’un contrat d’assurance.La valorisation des régimes à prestations définies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent :• hypothèses démographiques ;• le taux attendu de rendement des actifs du régime ;• taux d’actualisation / taux d’inflation ;• salaires, avantages du personnel et coûts médicaux.
Options retenues par Attijariwafa bankLe Groupe Attijariwafa bank a décidé que les prestations de retraites relèvent du régime à contributions définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement IFRS.Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi (CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à prestations définies.D’autre part, le Groupe a comptabilisé des provisions spécifiques à ses engagements envers une partie de son personnel qui ont concernés notamment : les primes de fin de carrière et primes de médailles de travail (Ouissam Achoughl).
Paiements à base d’actionLes paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraires dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de souscription (Stock Option) ou par une offre de souscription d’action au salarié (OPV).Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de souscription d’action (OPV), et s’est engagée sur un plan à long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié à 3% du capital de la banque, le but étant de développer une épargne salariale durable et de constituer un surplus de prévoyance sociale.Pour les offres de souscription d’action aux salariés, une décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée. La charge de cet avantage est constatée en tenant compte de la période d’incessibilité.
Impôt exigible et impôt différé :Norme :Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement n’avait pas eu d’incidence fiscale.Il est probable que l’entreprise dispose d’un bénéfice imposable sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle déductible :• lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles imposables
relevant de la même autorité et relatives à la même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent ;
• lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice imposable suffisant relevant de la même administration fiscale et pour la même entité imposable au cours des exercices appropriés ;
• la gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bénéfice imposable au cours des exercices appropriés. L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.
Options retenues par Attijariwafa bank :
Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt différé :Les impôts différés dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être appréhendée par les business plan des sociétés concernées.
Comptabilisation d’impôt différé passif au titre des différences temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées dans le cadre d’un regroupement d’entreprise :Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorporelles crées dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un impôt différé passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de vie indéfinies.
Impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés :Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés dès lors que ces différences temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible et que le recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable.
Possibilité de corrigé le Goodwill si un impôt différé est identifié après la période admise en IFRS pour la régularisation :Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comptabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation. L’impact de cette correction étant également comptabilisé en résultat consolidé.
Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.
149
Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2007
Bilan consolidé IFRS (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
ACTIF IFRS 31/12/2007 31/12/2006
Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 16 792 773 15 589 251Actifs financiers à la juste valeur par résultat 17 464 753 19 589 892Instruments dérivés de couverture - - Actifs financiers disponibles à la vente 20 827 045 19 983 933Prêts et créances sur les Établissements de crédit et assimilés 21 716 978 21 500 260Prêts et créances sur la clientèle 119 047 103 91 596 981Écart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -Placements détenus jusqu'à leur échéance - -Actifs d'impôt exigible 240 450 176 740Actifs d'impôt différé 684 047 676 592Comptes de régularisation et autres actifs 6 156 876 5 050 355Actifs non courants destinés à être cédés - 50 771Participations dans des entreprises mises en équivalence 87 971 89 535Immeubles de placement 755 572 794 983Immobilisations corporelles 3 283 108 2 972 480Immobilisations incorporelles 763 429 588 578Écarts d'acquisition 4 090 987 3 889 964
TOTAL ACTIF IFRS 211 911 091 182 550 315
PASSIF IFRS 31/12/2007 31/12/2006
Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 18 138 239 662 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 2 471 285 2 620 461 Instruments dérivés de couverture - - Dettes envers les Établissements de crédit et assimilés 12 496 059 10 184 853 Dettes envers la clientèle 151 662 070 133 990 230 Titres de créance émis 2 527 344 937 582 Écart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - - Passifs d'impôt courant 645 772 512 840 Passifs d'impôt différé 1 232 276 1 637 375 Comptes de régularisation et autres passifs 6 317 045 4 400 022 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - - Provisions techniques des contrats d'assurance 11 788 733 10 331 015 Provisions pour risques et charges 997 238 1 070 557 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 262 050 288 199 Dettes subordonnées 3 337 234 404 365 Capital et réserves liées 7 366 523 7 366 523 Réserves consolidées 6 769 032 5 129 635 - Part du groupe 5 856 005 4 413 207 - Part des minoritaires 913 028 716 428 Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe 1 270 573 1 045 393 Résultat net de l’exercice 2 749 718 2 391 602 - Part du groupe 2 454 409 2 267 433 - Part des minoritaires 295 308 124 170
TOTAL PASSIF IFRS 211 911 091 182 550 315
Capitaux propres
. Part du groupe 16 947 510 15 092 557
. Part des intérêts minoritaires 1 208 336 840 597
TOTAL 18 155 847 15 933 154
Rapport financierComptes consolidés
Compte de résultat consolidé IFRS (en milliers de dirhams)
au 31 décembre 2007
31/12/2007 31/12/2006
Intérêts et produits assimilés 8 694 705 7 162 833 Intérêts et charges assimilés 3 120 856 2 553 772 MARGE D'INTÉRÊT 5 573 850 4 609 060 Commissions perçues 1 882 616 1 609 402 Commissions servies 175 562 173 787 MARGE SUR COMMISSIONS 1 707 054 1 435 615 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 820 684 1 354 872 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 328 315 197 186 RÉSULTAT DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ 1 148 999 1 552 058 Produits des autres activités 3 556 577 2 643 197 Charges des autres activités 3 193 415 2 824 638 PRODUIT NET BANCAIRE 8 793 065 7 415 292 Charges générales d'exploitation 3 885 326 3 190 671 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 340 095 378 865 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 4 567 643 3 845 756 Coût du risque -658 591 -2 506 RÉSULTAT D'EXPLOITATION 3 909 052 3 843 249 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -1 565 1 342 Gains ou pertes nets sur autres actifs 7 216 18 377 Variations de valeurs des écarts d'acquisition - - RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 3 914 704 3 862 969 Impôts sur les bénéfices 1 164 986 1 471 367 RÉSULTAT NET 2 749 718 2 391 602 Résultat hors groupe 295 308 124 170 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 2 454 409 2 267 433 Résultat par action ( en dirham) 127,17 117,49Résultat dilué par action ( en dirham) 127,17 117,49
Capital (1)
Réserves liées
au capital (2)
Actions propres
(3)
Réserveset résultats consolidés
(4)
Gains ou pertes latents ou
différés (5)
Capitaux propres
part Groupe
(6)
Intérêts minori-
taires (7)
Total (8)
Capitaux propres au 31 décembre 2005 1 929 960 5 436 564 -1 486 836 5 515 504 316 654 11 711 846 216 368 11 928 214 Impact des changements de méthodes comptables - - Capitaux propres corrigés au 31 décembre 2005 1 929 960 5 436 564 -1 486 836 5 515 504 316 654 11 711 846 216 368 11 928 214 Opérations sur capital 1 086 707 1 086 707 451 515 1 538 221 Paiements fondés sur des actions - - - Opérations sur actions propres -10 400 -10 400 - -10 400 Dividendes -643 664 -643 664 -41 255 -684 919 Résultat de l'exercice 2006 2 267 433 2 267 433 124 170 2 391 602 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B) -62 770 728 739 665 969 80 047 746 016 Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (C) 14 665 14 665 9 752 24 418
Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B)+(C) - - - -48 104 728 739 680 635 89 800 770 434 Variations de périmètre - - Capitaux propres au 31 décembre 2006 1 929 960 5 436 564 -1 497 235 8 177 875 1 045 393 15 092 557 840 597 15 933 154 Changements de méthodes comptables - - Capitaux propres corrigés au 31 décembre 2006 1 929 960 5 436 564 -1 497 235 8 177 875 1 045 393 15 092 557 840 597 15 933 154
Opérations sur capital 118 343 118 343 31 030 149 372 Paiements fondés sur des actions -106 029 -106 029 -106 029 Opérations sur actions propres -230 121 393 661 163 540 163 540 Dividendes -814 130 -814 130 -66 389 -880 519 Résultat de l'exercice 2007 2 454 409 2 454 409 295 308 2 749 718 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -211 520 225 180 13 660 66 329 79 989 Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 27 382 27 382 -2 108 25 274
Gains ou pertes latents ou différés (D)+(E)+(F) - - - -184 138 225 180 41 042 64 221 105 263 Variations de périmètre -2 221 - -2 221 43 568 41 347 Capitaux propres au 31 décembre 2007 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 037 770 1 270 573 16 947 510 1 208 336 18 155 847
Tableau de variation des capitaux propresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
151
Tableau des flux de trésorerieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Résultat avant impôts 3 914 704 3 862 969+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 340 095 378 865+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations - -+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 8 951 110 464+/- Dotations nettes aux provisions 754 352 230 740+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 1 565 -1 342+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -746 972 -1 179 996+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement - -+/- Autres mouvements 41 564 31 399Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôtset des autres ajustements 399 554 -429 871
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 959 833 -2 985 699+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -9 710 709 6 384 701+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 4 066 800 -5 223 654+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - -- Impôts versés 69 223 -97 601Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenantdes activités opérationnelles -4 614 852 -1 922 253
Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -300 595 1 510 845+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -38 285 -325 110+/- Flux liés aux immeubles de placement -35 334 18 314+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -754 807 -260 161Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -828 427 -566 958+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -880 519 -684 919+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 4 404 896 -480 784Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 3 524 377 -1 165 702Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie -12 298 -212Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 2 383 058 -222 026Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 19 538 995 19 761 021Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 15 349 588 12 475 906Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 189 407 7 285 115Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 21 922 053 19 538 995Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 16 774 635 15 349 588Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 5 147 418 4 189 407Variation de la trésorerie nette 2 383 058 -222 026
Actifs financiers à la juste valeur par résultatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Extrait des notes annexes au 31 décembre 2007
Actifs financiers détenus à des fins
de transaction
Actifs financiersà la JV par résultat
sur optionCréances sur les établissements de crédit - - Créances sur la clientèle - - Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes - - Valeur reçus en pension - 81 Effets publics et valeurs assimilées 45 332 - Obligations et autres titres à revenu fixe 5 278 260 -
• Titres côtés 1 288 466 - • Titres non côtés 3 989 794 -
Actions et autres titres à revenu variable 8 434 893 - • Titres côtés 8 333 402 - • Titres non côtés 101 491 -
Instruments dérivés 3 599 221 - Créances rattachées 106 967 - Juste valeur au bilan 17 464 673 81
Rapport financierComptes consolidés
Actifs financiers disponibles à la venteau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographiqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Titres évalués à la juste valeurEffets publics et valeurs assimilés 11 505 051 10 354 803 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 891 981 3 393 036
• Titres côtés 173 805 - • Titres non côtés 2 718 175 3 393 036
Actions et autres titres à revenu variable 2 291 011 3 461 175 •Titres côtés 2 162 470 3 429 007 • Titres non côtés 128 540 32 177
Titres de participations non consolidés 4 139 003 2 774 919 Total des titres disponible à la vente 20 827 045 19 983 933
31/12/2007 31/12/2006
Maroc 16 148 543 12 841 117Tunisie 220 927 209 347Sénégal 197 770 20 492Europe 980 067 3 579 571Autres 3 921 953 4 668 785Total en principal 21 469 261 21 319 313Créances rattachées 247 717 180 948Provisions
Valeurs nettes au bilan 21 716 978 21 500 260
Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafaassurance s'élèvent à 6 411 millions de dirhams à fin décembre 2007 contre 5 386 millions de dirhams à fin décembre 2006.
Les titres côtés ont atteint un montant de 1 689 millions de DH en 2007 contre 2 750 milions de DH en 2006 tandis que les titres non côtés se sont établis à 880 millions de DH contre 307 millions de DH en 2006.
Prêts et créances sur les établissements de créditau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Établissements de crédits
Comptes et prêts 19 474 770 19 007 277Valeurs reçues en pension 34 612 -Prêts subordonnés - -Autres prêts et créances 1 959 879 2 312 036Total en principal 21 469 261 21 319 313Créances rattachées 247 717 180 948Provisions - -Valeur nette 21 716 978 21 500 260
Opérations internes à Attijariwafa bank
Comptes ordinaires 1 868 189 564 816Comptes et avances à terme 15 036 741 11 407 921Prêts subordonnés 447 128 -Créances rattachées 21 443 -
Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédits par zone géographique
153
31/12/2007 31/12/2006
Encours sains
Encours dépréciés
Provisions individuelles
Provisions collectives
Encourssains
Encours dépréciés
Provisions individuelles
Provisions collectives
Maroc 99 901 056 5 786 620 4 808 525 253 148 76 731 323 6 195 723 5 298 552 264 371Tunisie 10 219 046 2 091 499 1 322 069 60 903 7 942 326 3 245 966 1 763 348 14 096Sénégal 1 318 075 240 899 133 991 0 19 232 0 0 0Europe 1 240 038 8 747 8 009 0 930 551 5 909 4 926 0Autres 3 906 370 30 900 0 0 3 051 484 11 328 0 0Total en principal 116 584 586 8 158 665 6 272 594 314 052 88 674 917 9 458 926 7 066 826 278 467Créances rattachées 890 497 808 432Provisions
Valeurs nettes au bilan 117 475 083 8 158 665 6 272 594 314 052 89 483 348 9 458 926 7 066 826 278 467
Prêts et créances sur la clientèle par zone géographiqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Stock au 31/12/2006
Variation de périmètre Dotations Reprises
utiliséesReprises non
utiliséesAutres
variationsStock au
31/12/2007
Provision pour risques d’exécution des engagements par signature 251 608 152 44 352 - 63 417 -1 751 230 944
Provision pour engagements sociaux 231 517 1 929 409 - 28 592 -1 167 204 096Provision pour litige et garanties de passif 150 663 - 100 336 - 13 248 -24 330 213 421Provision pour risques fiscaux 242 000 - - 214 650 27 350 - -Provision pour impôts - - - - - - -Autres provisions pour risques et charges 194 769 15 166 206 131 - 18 286 -49 003 348 777Provisions pour risques et charges 1 070 557 17 247 351 228 214 650 150 894 -76 251 997 238
Provision pour risques et chargesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Prêts et créances sur la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Opérations avec la clientèle
Créances commerciales 27 030 144 24 645 467Autres concours à la clientèle 70 097 354 52 178 700Valeurs reçues en pension 1 204 703 1 398 908Comptes ordinaires débiteurs 18 175 260 13 576 993Total en principal 116 507 462 91 800 068Créances rattachées 880 043 797 809Provisions 6 211 278 6 977 711Valeur nette 111 176 227 85 620 165Opérations de crédit bailCrédit-bail immobilier 954 294 607 868Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées 7 281 496 5 725 906Total en principal 8 235 790 6 333 774Créances rattachées 10 454 10 623Provisions 375 367 367 582Valeur nette 7 870 876 5 976 816
Total 119 047 103 91 596 981
Rapport financierComptes consolidés
BILAN 2007Banque Maroc, Europe et zone
Offshore
Sociétés de Financement Spécialisées
Assurance et Immobilier
Banque de Détail
à l'InternationalTOTAL
Total Bilan 158 887 896 18 342 868 15 990 025 18 690 302 211 911 091dontÉléments d'ActifActifs financiers à la juste valeur par résultat 11 111 019 6 262 808 90 927 17 464 753Actifs disponibles à la vente 12 238 021 2 276 6 318 072 2 268 675 20 827 045Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 20 235 335 565 867 -21 563 937 339 21 716 978
Prêts et créances sur la clientèle 91 019 293 14 913 700 637 255 12 476 855 119 047 103Immobilisations corporelles 2 377 885 461 741 30 993 412 489 3 283 108Éléments du PassifDettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 826 125 4 699 004 21 056 949 873 12 496 059Dettes envers la clientèle 137 102 423 292 950 676 14 266 021 151 662 070Provisions techniques des contrats d'assurance 11 788 733 11 788 733Dettes subordonnées 3 070 622 202 919 63 693 3 337 234Capitaux propres 13 871 154 992 929 3 080 073 211 691 18 155 847
Information par pôle d’activitéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Information sectorielleL’information sectorielle d’Attijariwafa bank est articulée autour des pôles d’activité suivants :• Banque Maroc, Europe et zone Offshore comprenant Attijariwafa bank SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International
bank ainsi que les Holdings portant des participations dans les filiales consolidées par le Groupe ;
• Sociétés de financement spécialisées comprenant les filiales marocaines de crédits à la consommation, crédits immobiliers, Leasing, Factoring et transfert d’argent cash ;
• Banque de détail à l’international comprenant Attijari bank Tunisie et Attijari bank Sénégal ;
• Assurance et immobilier comprenant notamment Wafa Assurance.
COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 2007Banque Maroc, Europe et zone
Offshore
Sociétés de Financement Spécialisées
Assurance et Immobilier
Banque de Détail à
l'InternationalÉliminations TOTAL
Marge d'intérêt 3 994 221 938 292 150 427 490 909 5 573 850Marge sur commissions 1 314 884 302 774 -26 357 295 644 -179 891 1 707 054Produit net bancaire 5 774 905 1 444 699 758 305 844 398 -29 244 8 793 065Charges de fonctionnement 2 648 797 525 733 246 572 493 469 -29 244 3 885 326Résultat d'exploitation 2 590 743 734 551 481 938 101 820 3 909 052Résultat net 1 728 695 439 594 474 920 106 508 2 749 718Résultat net part du Groupe 1 686 710 335 432 376 264 56 004 2 454 409
2007 2006
Valeur BruteCumul des
amortissements et pertes de
valeurValeur nette Valeur brute
Cumul des amortissements
et pertes de valeur
Valeur nette
Terrains et constructions 2 180 170 548 025 1 632 146 2 369 622 603 979 1 765 642 Équip. mobilier, installation 2 112 929 1 429 814 683 115 1 920 407 1 439 422 480 985 Biens mobiliers donnés en location 389 571 57 754 331 817 292 709 56 206 236 503 Autres immobilisations 1 136 904 500 873 636 030 850 229 360 879 489 350
Total Immobilisations corporelles 5 819 573 2 536 466 3 283 108 5 432 966 2 460 486 2 972 480
Logiciels informatiques acquis 462 451 133 787 328 664 594 548 116 351 478 198 Logiciels informatiques produits par l'entreprise - - - - - -
Autres immobilisation incorporelles 731 304 296 540 434 764 403 097 292 716 110 381
Total Immobilisations incorporelles 1 193 755 430 327 763 429 997 645 409 067 588 578
Immobilisations corporelles et incorporellesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
155
31/12/2007 31/12/2006
Établissements de crédits
Comptes et emprunts 9 023 375 9 917 677Valeurs données en pension 3 185 916 99 940Total en principal 12 209 291 10 017 617Dettes rattachées 286 768 167 237Valeur au bilan 12 496 059 10 184 853
Opérations internes d'Attijariwafa bank
Comptes ordinaires créditeurs 985 145 1 192 521Comptes et avances à terme 16 319 184 12 155 819Dettes rattachées - 5 185
Dettes envers les établissements de créditau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Comptes ordinaires créditeurs 100 523 137 82 376 784Comptes d’épargne 39 127 913 43 055 504Autres dettes envers la clientèle 6 161 054 4 708 901Valeurs données en pension 5 366 534 3 380 100Total en principal 151 178 637 133 521 289Dettes rattachées 483 433 468 942
Valeur au bilan 151 662 070 133 990 230
Dettes envers la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Maroc 106 015 142 94 821 652Tunisie 11 886 659 11 262 322 Sénégal 1 735 805 29 873 Europe 1 210 965 836 158 Autres 30 330 065 26 571 283 Total en principal 151 178 637 133 521 288 Dettes rattachées 483 433 468 942
Valeur au bilan 151 662 070 133 990 230
Ventilation des dettes envers la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Valeurs données en pension 7 728 830 236Instruments dérivés 2 463 557 1 790 225
Juste valeur au bilan 2 471 285 2 620 461
Passifs financiers à la juste valeur par résultatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Rapport financierComptes consolidés
Produits Charges Net
Commissions nettes sur opérations 868 039 90 847 777 192avec les établissements de crédit 11 306 35 879 -24 573 avec la clientèle 400 269 - 400 269sur titres 225 821 11 027 214 794 de change 13 549 0 13 549 sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 217 094 43 941 173 153 Prestation de services bancaires et financiers 1 014 577 84 715 929 862Produits nets de gestion d’OPCVM 288 609 16 007 272 602 Produits nets sur moyen de paiement 532 836 66 444 466 392 Assurance 53 971 - 53 971Autres 139 161 2 264 136 897
Produits nets de commissions 1 882 616 175 562 1 707 054
Commissions nettesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
31/12/2007 31/12/2006
Dotations aux provisions -856 955 -85 147
Provisions pour dépréciation des prêts et créances -506 137 -57 872Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)Provisions engagements par signature -44 352Autres provisions pour risques et charges -306 467 -27 275
Reprises de provisions 1 590 364 546 702
Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 253 413 500 203Reprises de provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance(hors risque de taux)Reprises de provisions engagements par signature 63 417 7 293Reprise des autres provisions pour risques et charges 273 534 39 205
Variation des provisions -1 392 000 -464 061
Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)Pertes pour risque de contrepartie des actifs détenus jusqu’à l’échéancePertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées -118 147 -113 295Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -1 202 752 -453 594Décote sur les crédits restructurésRécupérations sur prêts et créances amorties 143 548 102 828Pertes sur engagement par signatureAutres pertes -214 650
Coût du risque -658 591 -2 506
31/12/2007 31/12/2006
Produits Charges Net Produits Charges Net
Opérations avec la clientèle 6 822 577 2 112 788 4 709 789 5 519 297 1 767 170 3 752 128Comptes et prêts / emprunts 6 165 598 1 984 192 4 181 406 4 999 321 1 700 877 3 298 444Opérations de pensions 20 274 105 723 -85 449 5 701 18 690 -12 989Opérations de location-financement 636 705 22 873 613 832 514 275 47 603 466 672Opérations interbancaires 1 016 389 691 834 324 555 793 753 580 557 213 196Comptes et prêts / emprunts 1 009 974 685 223 324 751 790 430 580 557 209 873Opérations de pensions 6 415 6 610 -196 3 323 3 323Emprunts émis par le groupe 316 234 -316 234 206 046 -206 046Actifs disponibles à la vente 855 740 855 740 849 783 849 783Actifs détenus jusqu'à échéanceTotal des produits et charges d'intérêts ou assimilés 8 694 705 3 120 856 5 573 850 7 162 833 2 553 772 4 609 060
Coût de risqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
Marge d’Intérêtau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)
157
Regroupements d’entreprises
Acquisition de la banque Sénégalo-tunisienne
1/ Au cours de l’exercice 2007, Attijariwafa bank a procédé à l’acquisition de 66.67 % du capital de la banque Sénégalo-Tunisienne (BST) pour 258 millions de dirhams.
L’intégration globale de la BST a conduit à la comptabilisation d’un écart d’acquisition, à l’actif du bilan, de l’ordre de 182 millions de dirhams déterminé provisoirement.
2/ Il a été procédé au cours du deuxième semestre de l’exercice 2007, à la fusion de la société BST avec la société Attijariwafa bank Sénégal étant l’une et l’autre contrôlées par Attijariwafa bank, dans l’objectif de regrouper l’ensemble des activités des guichets des deux banques, en vue d’offrir à la clientèle, un réseau plus étendu fonctionnant sous une marque et selon des méthodes identiques.
A l’issue de cette opération Attijariwafa bank détient 71.43 % de la nouvelle entité dénommée Attijari bank Sénégal consolidée, également, par la méthode de l’intégration globale. Sa contribution dans le résultat consolidé part du groupe s’est élevé à 23 millions de dirhams.
Dettes subordonnées émises en 2007
En date du 14 février 2007, Attijariwafa bank a reçu l’aval du CDVM pour l’émission de deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant global de 2 milliards de dirhams, réservés aux investisseurs institutionnels. Chacun des deux emprunts est scindé en 10 000 obligations de 100 000 Dh à maturité de 7 ans. Le taux d’intérêt nominal des deux emprunts a été fixé à 3,85%, soit une prime de risque de 60 points de base ;
Le 12 novembre 2007, Attijariwafa bank a émis deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant de 1 milliards de dirhams réparti en deux emprunts l’un coté à la Bourse de Casablanca d’un montant de 800 millions de dirhams et le second non coté d’un montant de 200 millions de dirhams. La dette subordonnée s’étale sur une durée de 10 ans avec un taux nominal de 5,10% et une prime de risque de 80 points de base.
Le capital et résultat par action
Nombre d’actions et valeurs nominales
Au 31 décembre 2007, le capital d’Attijariwafa bank est constitué de 19 299 596 actions de 100 DH de nominal.
Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe
A fin décembre 2007, le Groupe Attijariwafa bank détenait 1 455 702 actions Attijariwafa bank représentant un montant global de 1 727 356 KDH qui vient en réduction des capitaux propres.
Résultat par action
La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action.
31/12/2007 31/12/2006Résultat par action 127,17 117,49Résultat dilué par action 127,17 117,49
Gestion du capital réglementaire
Le Groupe Attijariwafa bank est soumis au respect de la régle-mentation prudentielle prescrite par Bank Al-Maghrib (la banque centrale du Maroc), il s’agit notamment du ratio de solvabilité et de division des risques.
Le ratio de solvabilité du Groupe, conformément à la circulaire N° 25/G/2006, est égal au rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et les montants pondérés au titre du risque de crédit , de marché et au risque opérationnel.
Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément à la circulaire N° 24/G/2006 de Bank Al-Maghrib. Ils sont répartis en trois catégories (les fonds propres de base, les fonds propres complémentaires et les fonds propres sur-complémentaires) desquelles sont réalisées un certain nombre de déductions.
Avantages au personnel
Les avantages postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe varient en fonction des obligations légales et de la politique locale en la matière.
Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long terme (médaille du travail «Ouissam Achoughle», prime de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture maladie).
Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période par les différentes entités du groupe, qui les accordent.
Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies
Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR). Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur la période à laquelle ils se rapportent.
Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies
Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provisions.
L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation ainsi que de taux d’actualisation.
Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat de l’exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables appliqués par le Groupe.
Prime fin de carrière
Ces régimes prévoient le versement d’indemnités forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein du Groupe des salariés et de leur salaire au moment du départ en retraite.
Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de retraite, accumulant au moins 20 ans d’ancienneté. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carrière est égale au produit des éléments suivants :
Nombre de mois de salaire acquis par l’employé en raison de son ancienneté à l’âge de retraite.
Salaire brut mensuel.
Probabilité d’être en vie à l’âge de retraite.
Probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de la retraite.
Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant compte du taux de valorisation du salaire
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Rapport financierComptes consolidés
Prime Ouissam Achoughl
Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé au sein de la compagnie, à l’occasion de ses 15, 20, 25, 30, 35 et 40 ans d’ancienneté. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans d’ancienneté par exemple est le produit des éléments suivants :
Nombre de mois de salaire acquis par l’employé correspondant à 15 ans d’ancienneté
Salaire brut mensuel.
Probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.
Probabilité d’être présent à la compagnie
Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté tenant compte du taux de valorisation du salaire.
Hypothèses de calcul :
31/12/2005 31/12/2006 31/12/2007Début de période 1 janv. 05 1 janv. 06 1 janv. 07Fin de période 31 déc. 05 31 déc. 06 31 déc. 05Taux d’actualisation 3,25% 2,61% 4,21%Taux d’augmentation des salaires 4,00% 4,00% 4,00%
Taux de rendement attendu des actifs de couverture
NA NA NA
Espérance de durée résiduelle moyenne d’activité
4,64 4,55 4,55
Les résultats des calculs sont comme suit :
Variation de la dette actuarielle 31/12/2007 31/12/2006Dette actuarielle N-1 231 518 198 962Coût des services rendus sur la période - 8 267 14 928
Effet de l’actualisation - 27 750 11 972Cotisations de l’employé - -Modification/réduction/liquidation de plan - -
Acquisition, cessation (modification du périmètre de consolidation 1 743 -
Indémnité de cessation d’activité - -Préstations versées (obligatoire) - -Intérêt sur actualisation 6 852 5 655Dette actuarielle N 204 096 231 518
Charge comptabilisée 31/12/2007 31/12/2006Coût des services rendus sur l’exercice 7 286 -17 859Effet de l’actualisation 27 750 -11 972Rendement attendus des actifs sur la périodeAmortissement du coût des services passésAmortissement des gains/pertes actuariellesGains/pertes sur les réductions et liquidationsGains pertes sur les limitations de surplus - 6 852 - 5 655
Charge nette comptabilisé au compte de résultat 28 183 -35 486
Paiement par actions
L’Assemblée Générale Ordinaire d’Attijariwafa bank tenue en date du 24 mai 2007 a ratifié la décision du Conseil d’Administration dans sa délibération du 21 mars 2007 de proposer aux salariés du Groupe Attijariwafa bank, un programme de participation à son capital. Cette même assemblée a délégué au Conseil d’Administration tous pouvoirs de fixer les modalités de l’opération et de procéder à sa réalisation.
A cet effet, le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 25 septembre 2007, a approuvé le principe de l’Offre Publique de Vente en faveur des salariés du Groupe Attijariwafa bank et en a fixé les principales modalités.
Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un programme de cession d’actions aux salariés du Groupe Attijariwafa bank, visant à créer un plan d’actionnariat salarié à hauteur de 3% du capital de la banque dans un horizon de 5 à 10 ans, par le biais d’opérations de cessions qui seront renouvelées tous les ans ou tous les deux ans, selon l’opportunité.
La présente opération s’est effectué par le biais de l’acquisition par la banque, de 289 494 actions Attijariwafa bank sur le marché de bloc soit 1.5% du capital.
Le montant global de l’opération est de 540 388 800 dirhams. Les actions Attijariwafa bank, objet de l’OPV, ont été offertes à un prix de 1 800 dirhams par action pour les salariés qui ont souscrit à la « Formule Classique » et à un prix de 2 000 dirhams par action pour les salariés qui ont souscrit à la « Formule Plus ».
Les actions achetées sont indisponibles pendant une période de 5 ans à compter de la date de l’OPV, et ne pourront être ni cédées, ni nanties pendant cette période. Cependant, une possibilité de cession anticipée au bout de deux ans des actions souscrites dans le cadre de la formule classique est prévue.
La charge liée à cette opération afférente à l’exercice 2007 s’est élevée à 197 millions de dirhams.
Le reste des annexes est disponible sur le site de la banque : www.attijariwafabank.com
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Dénomination Secteur d'activité (A) (B) (C) (D) Pays Méthode % Contrôle % Intérêt
ATTIJARIWAFA BANK Banque Maroc Top
ATTIJARIWAFA EUROPE Banque France IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque Maroc IG 50,00% 50,00%
ATTIJARIBANK SÉNÉGAL Banque (1) (6) Sénégal IG 71,43% 71,43%
ATTIJARIBANK TUNISIE Banque Tunisie IG 54,56% 45,66%
WAFA SALAF Crédit à la consommation Maroc IG 65,94% 65,94%
WAFA BAIL Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%
WAFA IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI FACTORING MAROC Factoring Maroc IG 75,00% 75,00%
WAFA CASH Activités Cash Maroc IG 98,46% 98,46%
WAFA LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%
ATTIJARI FINANCES CORP. Banque d'affaire Maroc IG 100,00% 100,00%
WAFA GESTION Gestion d'actif Maroc IG 66,00% 66,00%
ATTIJARI INTERMÉDIATION Intermédiation boursière Maroc IG 100,00% 100,00%
FINANZIARIA SPA Société financière (2) Italie IG 100,00% 100,00%
WAFA ASSURANCE Assurance Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP SÉCURITE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP OPTIMISATION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP STRATÉGIE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP EXPANSION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
FCP FRUCTI VALEURS OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%
BCM CORPORATION Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
WAFA CORP Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
OGM Holding Maroc IG 100,00% 100,00%
ANDALUMAGHREB Holding Espagne IG 83,70% 83,70%
MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie Maroc MEE 33,34% 33,34%
SUD SICAR Capital risque Tunisie IG 30,70% 30,70%
PANORAMA Société immobilière Maroc IG 79,23% 79,23%
Périmètre de consolidation
A) Mouvements intervenus au premier semestre 2006
B) Mouvements intervenus au second semestre 2006
C) Mouvements intervenus au premier semestre 2007
D) Mouvements intervenus au second semestre 2007
1 - Acquisition. 7 - Changement deméthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.
2 - Création, franchissement de seuil. 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.
3 - Entrée de périmètre IFRS. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.
4 - Cession. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.
5 - Déconsolidation. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.
6 - Fusion entre entités consolidées. 12 - Reconsolidation.
Wafa Assurance1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 54 55 55
Fax 022 20 91 03
Wafasalaf5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 54 51 00
Fax 022 29 49 63
Wafacash5, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 20 80 80
Fax 022 27 23 83
Wafa Immobilier5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 22 92 92
Fax 022 20 19 35
Wafabail5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 26 55 19
Fax 022 27 74 11
Wafa LLD5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 43 17 70
Fax 022 20 53 03
Wafa Bourse416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 54 50 50
Fax 022 47 46 91
Communication financièreTéléphone 022 88 66 10Fax 022 29 41 25E-mail [email protected]
Siège social2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, MarocTéléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou +212 (0) 22 29 88 88Fax +212 (0) 22 29 41 25
www.attijariwafabank.com
Attijari Factoring Maroc19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 22 93 01
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Wafa Gestion416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 54 50 54
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Attijari Finances Corp.163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 47 64 35
Fax 022 47 64 32
Attijari Intermédiation416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 43 68 09
Fax 022 20 25 15/95 25
Attijari Invest163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc
Téléphone 022 20 08 78/20 86 68
Fax 022 20 86 46
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EuropeAttijariwafa bank Europe6, rue Chauchat 75009 Paris, France Téléphone + 33 (0) 1 53 75 75 00 Fax + 33 (0) 1 53 75 75 26 ou 25
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Succursale AllemagneMünchener strasse 24 60329 Frankfurt, Allemagne Téléphone + 49 (0) 69 23 46 54 Fax +49 (0) 69 25 06 77
Succursale HollandeWagenstraat 64-2512AX
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Succursale ItalieAttijariwafa FinanziariaVia Abbadesse, 44 20124 Milan, Italie
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Desk commercial MadridC/Bravo Murillo 210, 28020 Madrid, Espagne Téléphone + 34 915 795 434 Fax + 34 915 795 799
Desk commercial BarceloneCalle Tuset, n° 8, 2° 3A, Escalera, Derecha 08006 Barcelone, Espagne Téléphone +34 934 155 899 Fax +34 934 160 952
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