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Rapport annuel 2007

Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

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Rapport annuel 2007

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En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable

tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts.

Leader sur l’ensemble de ses lignes de métiers, Attijariwafa bank s’impose

aujourd’hui comme un acteur incontournable de la bancarisation et du

financement de projets structurants à travers le pays.

Fort d’une assise financière solide et d’un système de management des

risques aligné sur les meilleurs standards internationaux, le groupe

Attijariwafa bank est aujourd’hui largement engagé dans une stratégie

de développement à l’international, une stratégie à la fois agressive

et réfléchie.

Grâce à sa capacité d’innovation et d’identification de nouvelles niches

de croissance, Attijariwafa bank est en passe de réitérer le même succès

remporté sur le marché local, en se hissant parmi les banques les plus

performantes de la région du Maghreb et de Afrique de l’Ouest.

Rapport annuelÉdito3

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Som

mair

e

Un leadership affirmé sur le marché domestiqueDes performances consolidéesDes indicateurs d’activité au vert

Un dispositif commercial efficace

Des projets structurants créateurs de valeur

20

20

20

Des performances financières et commerciales remarquables

Mot du Président Directeur Général

Organes de gouvernance

Faits marquants 2007

Attijariwafa bank en chiffres

Un environnement riche en opportunités

12

14

16

6

8

Une stratégie offensive à l’international24

24

24

Au Maghreb, nouveau tournant pour Attijari bank Tunisie

Au Sénégal, des acquis porteurs

En Europe des niches de croissance prometteuses

Un Capital Humain de grande valeur28

29

34

34

Gestion des carrières, un système moderne et mobilisateur

Des cycles valorisants pour perfectionner les compétences

La Qualité Groupe, un levier stratégique

Conformité Groupe, rigueur et efficacité

Une responsabilité sociale reconnue38

40

Un engagement ferme pour l’éducation

La culture est la plus grande des richesses

Rapport financier98

122

143

Gestion Globale des Risques 68

Contacts 161

Activité 2007 – Deux pôles moteurs du développement

Pôle Banque de Détail

Pôle Banque de Financement & Investissement & Marchés et Filiales Financières

44

55

Qualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir

Rapport annuelSommaire5

Rapport de gestion

Comptes sociaux

Comptes consolidés

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Mot du Président Directeur Général

Le groupe Attijariwafa bank clôture l’exercice 2007

en confirmant une nouvelle fois son Leadership sur

l’ensemble des lignes de métiers.

Dépassant largement tous les objectifs inscrits dans

son plan stratégique initié en 2005, Attijariwafa bank

réalise des performances notables tant au niveau

de son activité commerciale que de ses résultats

financiers.

Puisant son dynamisme dans les nombreuses synergies

dégagées par les différents pôles métiers, le groupe

Atijariwafa bank a déployé au cours de cette année,

des efforts conséquents en matière d’innovation de

produits et services bancaires et de conquête de

nouvelles parts de marché.

Grâce à son positionnement privilégié, nourri par

une politique de proximité ciblée et par une réelle

implication de ses équipes sur le terrain, Attijariwafa bank

s’est distinguée à la fois au niveau de la collecte des

dépôts non rémunérés et de la distribution des crédits

à l’économie et des produits de la bancassurance

en particulier.

La mise en place de cette stratégie de conquête

commerciale basée sur l’extension du réseau avec

84 nouvelles agences et le lancement de plus d’une

dizaine de nouveaux produits, tant pour le marché des

particuliers et professionnels que pour les entreprises,

n’a pas empêché notre Groupe de poursuivre ses

réformes de fonds grâce à la mobilisation de ses

ressources humaines et financières.

Décidé à aligner sa communication financière sur

les meilleurs standards internationaux, le groupe

Attijariwafa bank a achevé le basculement comptable

vers les normes IFRS (International Financial Reporting

Standards), une année avant l’échéance fixée par

Bank Al-Maghrib.

Attijariwafa bank déploie progressivement et avec

succès, le schéma directeur de son nouveau système

d’informations qui lui permettra d’intégrer et de

suivre les performances de l’ensemble des filiales

locales et étrangères.

Fort d’une grande notoriété commerciale sur le marché

intérieur, le groupe Attijariwafa bank a poursuivi

en 2007, une stratégie d’expansion réfléchie et

judicieuse à l’international.

Convaincu de la nécessité d’accompagner la dynamisation

des échanges dans la région tout en y transposant

les bonnes pratiques bancaires, nous continuons à

consolider nos positions à la fois au Maghreb, en

Afrique de l’Ouest et en Europe.

Au Maghreb, Attijari bank Tunisie est engagée à

travers son nouveau plan « Intilaq », dans une refonte

globale de son organisation commerciale et de son

système d’informations.

‘‘ Dépassant largement tous les objectifs inscrits dans son plan stratégique initié en 2005, Attijariwafa bank réalise des performances notables tant au niveau de son activité commerciale que de ses résultats financiers. ’’

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Parallèlement, notre Groupe a ouvert deux bureaux

de représentation en Libye et aux Émirats Arabes

Unis et obtenu une licence pour une implantation

en Mauritanie.

Au Sénégal, Attijari bank Sénégal, fruit de la fusion

entre la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) et

Attijariwafa bank Sénégal, constitue pour notre

Groupe, une opportunité unique de développer nos

parts de marché grâce à un réseau de 19 agences

et une équipe renforcée de 189 collaborateurs.

Consolidant sa stratégie d’implantation au Sénégal,

Attijariwafa bank est actuellement engagée dans

le rachat de 79,15% de la Compagnie Bancaire

d’Afrique Occidentale (CBAO) qui sera finalisé au

premier semestre 2008. Une opération qui hissera

notre Groupe en tête des banques de la région

de l’Union Économique et Monétaire de l’Ouest

Africain (UEMOA).

En Europe, Attijariwafa bank ne perd pas de vue les

nouvelles niches de croissance. Pour optimiser ses

actions dans un marché fortement concurrentiel,

nous avons délégué à notre filiale française

Attijariwafa bank Europe, l’ensemble de nos activités

dans le continent.

Depuis, Attijariwafa bank Europe tisse sereinement

sa toile avec l’ouverture de deux succursales, en

Allemagne et aux Pays-Bas, ainsi que deux nouvelles

agences, à Marseille et à Toulouse.

Pour conquérir et fidéliser sa clientèle cible, constituée

de ressortissants résidant à l’étranger, Attijariwafa bank

Europe est aujourd’hui particulièrement bien positionnée

pour proposer des produits novateurs répondant

aux nouvelles attentes de cette population jeune et

avertie, largement sollicitée par la concurrence.

Tous ces challenges n’auraient pu être réalisés

sans une organisation fonctionnelle du groupe

Attijariwafa bank, à la fois souple et rigoureuse,

axée sur l’initiative personnelle et un pilotage

stratégique efficace.

Réadaptée en décembre 2007, la nouvelle organisation

du Groupe reconduit ce mode gouvernance qui

a fait ses preuves mais renforce davantage la

cohérence entre nos métiers et nos marchés, tout

en favorisant les synergies entre les différentes

entités de banque et en renforçant les organisations

et les outils de gestion globale des risques et de

contrôle interne.

La solidarité de nos équipes constitue indiscutablement

le ciment de notre institution. Aussi, le groupe

Attijariwafa bank met-il tout en oeuvre afin de

valoriser son capital humain grâce au développement

des compétences et à l’émergence de nouveaux

talents. Au même titre que nos clients et nos

actionnaires, nos collaborateurs demeurent la

source même de notre réussite.

Rapport annuelMot du Président Directeur Général

7

Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général

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Conseil d’Administration

M. Abdelaziz ALAMIPrésident d’honneur

M. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général

M. El Mouatassim BELGHAZIVice-président

M. Antonio ESCAMEZ TORRESVice-président

M. Mounir EL MAJIDI Représentant SIGER

M. Hassan BOUHEMOUReprésentant SNI

M. José REIGAdministrateur

M. Abed YACOUBI SOUSSANEAdministrateur

M. Javier Hidalgo BLAZQUEZAdministrateur

M. Manuel VARELAReprésentant Grupo Santander

M. Hassan OURIAGLIReprésentant F3I

M. Matias AMAT ROCAReprésentant CorporaciónFinanciera Caja de Madrid

Mme Wafaâ GUESSOUSSecrétaire

Comité de Direction Générale

M. Mohamed EL KETTANI

M. Omar BOUNJOU

M. Boubker JAÏ

M. Ismaïl DOUIRI

Membres non permanents

Les responsables de domaine d’activité ou de fonction, selon les sujets abordés.

Comité Stratégique

M. Hassan BOUHEMOU

M. El Mouatassim BELGHAZI

M. Mohamed EL KETTANI

M. Antonio ESCAMEZ TORRES

M. José REIG

Membres associés Les responsables de pôles de la banque.

Membres invités Le Comité Stratégique peut convier à ses réunions toute personne qu’il juge utile à ses travaux.

Organes de gouvernance

Comité d’Audit et des Comptes

M. Hassan OURIAGLI

M José REIG

M. Abed YACOUBI SOUSSANE

Membres invitésLe comité d’Audit et des Comptes peut convier à ses réunions, toute personne qu’il juge utile à ses travaux et notamment le responsable de l’Audit Général, le responsable de la Conformité Groupe, le responsable de la Gestion Globale des Risques, le responsable du Recouvrement Groupe et le responsable de Finances Groupe.

Comité des Grands Risques

M. Hassan BOUHEMOU

M. Mohamed EL KETTANI

M. José REIG

Membres non permanentsLes responsables de pôles ou de fonctions selon les sujets abordés.

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e

• Actionnaire de référence et premier groupe privé marocain, le groupe ONA opère dans plusieurs secteurs d’activité, notamment les mines & matériaux de construction, l’agroalimentaire, la distribution et les activités financières.

• Second actionnaire de référence d ’Att i jar iwafa bank et première capitalisation boursière bancaire au niveau européen, Grupo Santander jouit d’une forte présence en Amérique Latine et détient des participations dans plusieurs groupes industriels internationaux.

• Groupe bancaire de dimension mondiale, Crédit Agricole SA est également présent dans le capital d’Attijariwafa bank avec laquelle il développe une stratégie de partenariat multi-métiers notamment dans le crédit à la consommation à travers Sofinco et dans la gestion d’actifs via Crédit Agricole Asset Management.

Groupe ONA Grupo Santander Crédit Agricole SA

Répartition du capital au 31 décembre 2007

Des partenariats de référence

Attijariwafa bank compte parmi ses actionnaires des entreprises d’envergure internationale, avec lesquelles elle développe des synergies multiples, notamment en termes d’expertise et de création de valeur.

Groupe ONA-F3I-SNI

Institutionnels nationaux

Flottant

Grupo Santander

CorporaciÓn Financiera Caja de Madrid

Unicredito Italiano

Crédit Agricole Investors

Personnel groupe Attijariwafa bank

33,21 %

15,10 %

27,80 %

14,56 %

3,42 %2,06 %1,44 %

2,41 %

Comité ExécutifM. Mohamed EL KETTANIPrésident Directeur Général

M. Omar BOUNJOUDirecteur Général-PôleBanque de Détail

M. Boubker JAÏDirecteur Général-Pôle Banque de Financement & d’Investissement & Marchés et Filiales Financières

M. Ismaïl DOUIRIDirecteur Général Adjoint-Pôle Finances, Transformation et Opérations

M. Hassan BEDRAOUISystèmes d’Information Groupe

M. Amin BENJELLOUN TOUIMIServices Financiers Spécialisés

M. Saâd BENJELLOUN TOUIMIBanque de l Entreprise

M. Abdeljaouad DOSS BENNANIFinances Groupe

M. Talal EL BELLAJGestion Globale des Risques

M. Chakib ERQUIZIBanque des Marchés

M. Mouawia ESSEKELLIBanque des Marocains sans Frontière

M. Omar GHOMARICapital Humain Groupe

Mme Wafaâ GUESSOUSAchats, Logistique et Secrétariat du Conseil

M. Ali KADIRIConformité Groupe

Mlle Mouna KADIRICommunication Groupe

M. Mounir OUDGHIRITransformation des Systèmes d’Information

M. Abdelkrim RAGHNI Banque de Détail à l International

M. Youssef ROUISSIBanque des Particuliers et Professionnels

M. Brahim SAÏDAudit Général

M. Abdellatif SEDDIQIRationalisation des structures

M. Hicham SEFFAServices et Traitements Clientèle

M. Karim TAJMOUATIBanque de Financement

Rapport annuelOrganes de gouvernance9

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Des performancesfinancières et commercialesremarquables

FAITS MARQUANTS 2007

ATTIJARIWAFA BANK EN CHIFFRES

UN ENVIRONNEMENT RICHE EN OPPORTUNITÉS

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Rapport annuelDes performances financières et commerciales remarquables

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Faits marquants 2007

Janvier› Finalisation de l’acquisition des 66,67%

du capital de la Banque Sénégalo-

Tunisienne (BST).

› Conseil de Attijari Finances Corp à CMA-

CGM dans le cadre de la privatisation de

la Comanav.

Février› Aval du CDVM pour l’émission de deux

emprunts obligataires subordonnés d’un

montant global de 2 milliards de dirhams,

réservés aux investisseurs institutionnels.

› Lancement de Online Trade en faveur

des grandes entreprises et des PME/

PMI tournées vers l’import/export, une

solution de E-banking qui permet de

réaliser plusieurs opérations de commerce

international via Internet.

Mars› À l’occasion de la fête de la femme,

lancement d’une offre exceptionnelle

dédiée à la clientèle féminine portant

sur le crédit Express à des conditions

préférentielles.

› Signature de conventions Maâkoum

en faveur du personnel de plusieurs

entreprises.

› Lancement de la 3e édition du programme

Interactions pour l’initiation et la

formation de jeunes artistes aux dernières

techniques multimédias et leur insertion

dans le paysage artistique national.

Mai› « Prix de la meilleure banque au

Maroc - 2006 » du magazine financier

international Global Finance pour la

troisième année consécutive.

› Lancement par Wafa Assurance d’une

plateforme de gestion des sinistres

automobiles WafaoTo Services relayée

par une campagne de communication

multi-supports.

Juin› Lancement du Pack Hissab Mourih destiné

aux fonctionnaires moyennant un tarif

attractif.

› Mise en œuvre du projet de plateforme

commune du système d’information de

Wafasalaf, Wafa Immobilier et Wafabail.

Juillet› Lancement de la carte Fayda, carte de

retrait adossée au compte sur carnet en

vue de dématérialiser le support carnet, à

un prix compétitif.

Septembre› Conseil avec succès de SNEP dans le cadre

de son introduction en bourse par cession

de 35% du capital.

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Octobre› Lancement de Miftah Al Kheir et Miftah

Al Fath, deux formules de financement

alternatif pour l’acquisition d’un bien

immobilier.

› Mise en place de wafabourse.com, un

service complet de bourse en ligne en

faveur de la clientèle Attijariwafa bank

et celle des banques confrères.

› Publication des premiers comptes

consolidés aux normes IAS/IFRS au niveau

du système bancaire, avec bilan d’ouverture

au 1er janvier 2006.

› Attijariwafa bank désignée banque de

l’année par le magazine The Banker pour

la qualité de ses performances financières,

son progrès technologique et sa stratégie

globale.

› Lancement par Wafasalaf d’une nouvelle

gamme de financement « produits

alternatifs ».

Novembre› Deuxième Offre Publique de Vente destinée

aux salariés portant sur 1,5% du capital de

la banque, soit 289 498 actions.

› Conseil d’Attijari Finances Corp à Douja

Promotion Groupe Addoha dans le cadre

de l’augmentation de son capital.

› Acquisition de 79,15% du capital de

la Compagnie Bancaire de l’Afrique

Occidentale (CBAO) au Sénégal.

› Émission de deux emprunts obligataires

subordonnés d’un montant de 1 milliard de

dirhams sur une maturité de 10 ans et à un

taux de 5,10%.

Décembre› Lancement d’une offre de financement

Macharii pour les PME, qui met l’accent

sur la globalisation de la relation client

et son accompagnement par le conseil

et l’assistance.

› Installation du nouveau siège à Paris,

d’Attijariwafa bank Europe.

› Mise en ligne du site Internet de

Wafasalaf à vocation institutionnelle

et commerciale.

› Capital Intelligence relève la note

d’Attijariwafa bank à « Investment

Grade ».

Rapport annuelFaits marquants 200713

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Les chiffres clés

Attijariwafa bank en chiffres

INDICATEURS (en milliards de dirhams ) 2007 2006

ACtivité

Dépôts à la clientèle * 136,4 120,9

Créances sur la clientèle * 106,5 81,5

ASSiSe FiNANCièRe

Total bilan 211,9 182,6

Capital social 1,93 1,93

Fonds propres part du groupe 16,9 15,1

RéSULtAtS

PNB 8,8 7,4

Charges générales d’exploitation 3,9 3,2

RBE 4,6 3,8

RN part du groupe 2,5 2,3

RAtiOS

Rendement des capitaux propres (ROE) 17,8% 17,7%

Rendement des actifs (ROA) 1,3% 1,3%

Coefficient d’exploitation * 46,1% 46,3%

Dépôts/ Effectif (en millions de dirhams) * 27,3 23,6

Créances sur la clientèle/ Effectif (en millions de dirhams) * 19,1 15,8

iNDiCAteURS BOURSieRS

Cours de l’action au 31 décembre (en dirhams) 3 080 2 300

BPA (en dirhams) 127,2 117,5

DPA (en dirhams) 50 45

PER 24,22x 19,58x

Dividende Yield 1,62% 1,96%

MOYeNS

Effectif banque 4 723 4 486

Réseau Maroc 624 552

Réseau extérieur 43 38

* Activité Maroc.

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MASI FlottantAttijariwafa bank

100

110

120

130

140

150

160

L’action d’Attijariwafa bank a connu durant l’année 2007

une corrélation presque parfaite avec l’indice MASI.

Au premier trimestre de l’année, l’action a évolué au

rythme du marché boursier, hormis le mois de mars,

où certaines opérations exceptionnelles réalisées sur

la place, ont tiré à la hausse l’indice boursier.

Suite à la publication des résultats annuels, le titre

est naturellement reparti à la hausse. Un trend qui

durera jusqu’à la fin de l’année, à l’exception du mois

de mai où nous avons assisté à une correction de

l’ensemble du marché. Une seconde correction, au

mois de septembre, a freiné la tendance haussière de

l’ensemble des titres de la place.

L’action Attijariwafa bank clôture l’année 2007 à

3 080 dirhams, enregistrant une performance annuelle

de 33,9% au même titre que le MASI. Cette performance

a été accompagnée par un volume moyen quotidien

de 101,8 millions de dirhams, comparé à 32,6 millions

de dirhams une année auparavant.

Depuis l’annonce de la fusion entre la Banque Commerciale

du Maroc et Wafabank en novembre 2003, le titre

Attijariwafa bank a surperformé le marché, enregistrant

une performance cumulée de 225% comparée à 180%

pour le MASI. Ceci traduit la confiance des investisseurs

dans la stratégie de développement de la banque,

eu égard à la forte progression de l’ensemble de

ses indicateurs financiers.

L’action Attijariwafa bank : un trend haussier au rythme du marché boursier

Rating d’Attijariwafa bank

FitCH RAtiNG DéCeMBRe 2007

Long term en devises BB+Short term en devises BLong term en monnaie locale BBB-Short term en monnaie locale F3Perspective stable

StANDARD & POOR’S NOveMBRe 2007

Long term BB+Short term BPerspective stable

CAPitAL iNteLLiGeNCe DéCeMBRe 2007

Long term BBB-Short term A3Financial Strength BBBPerspective stable

Rapport annuelAttijariwafa bank en chiffres15

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Malgré un contexte international sous haute tension...En 2007, la croissance de l’économie mondiale

enregistre un repli, passant de 3,9% à 3,6% en

l’espace d’une année.

Suite à la crise des crédits immobiliers Subprimes,

l’économie américaine enregistre un taux de

croissance de 2,2% seulement, entraînant dans son

sillage un ralentissement à l’échelle internationale.

Toutefois, la croissance du PIB des pays

en développement continue d’afficher un

rythme soutenu en dépit du contexte tendu à

l’international.

Suite au ralentissement de la croissance mondiale

et au resserrement de la politique monétaire de la

plupart des banques centrales, l’inflation continue

d’être maîtrisée en 2007, pour s’établir à 2%.

En revanche, les cours internationaux de pétrole

s’envolent malgré une volatilité élevée. Le cours

moyen du baril a gagné 10,6% pour s’établir à

71,1 dollars du fait des tensions géopolitiques, de

l’insuffisance des capacités de production et du

poids de la demande spéculative.

En revanche, le dollar est en perte de vitesse

face aux autres devises avec un cours moyen par

rapport au dirham, de 8,19 dollars contre 8,79

dollars en 2006.

... l’économie nationale tire son épingle du jeu

Au Maroc, la croissance économique ressort à

2,7% au terme de l’année 2007 contre 7,8% en

2006, selon le Haut Commissariat au Plan.

Une chute liée à la contre-performance du secteur

primaire, suite au déficit pluviométrique. En effet,

la récolte des trois principales céréales accuse une

baisse de 66% par rapport à la moyenne des cinq

dernière années, ne dépassant pas 23,5 millions de

quintaux.

Cependant, les autres secteurs affichent un

dynamisme soutenu avec un taux de croissance

annuel de 5,7%. Cette performance bénéficie

aux secteurs des bâtiments et travaux publics,

services financiers et assurance, aux industries

d’extraction, aux télécommunications et au

transport.

Grâce à l’amélioration continue de ses

fondamentaux macroéconomiques, le Maroc

a bénéficié d’un relèvement de sa notation

souveraine par l’agence Fitch Rating. Ce qui a

facilité son retour sur le marché international des

capitaux en juin 2007.

Un environnementriche en opportunités

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De son côté, le secteur bancaire poursuit sa

politique de dynamisation et de bancarisation

de la place. En dépit de l’essoufflement de la

croissance, le secteur ressort avec de bonnes

performances tant au niveau de la collecte des

dépôts (+17,1%) que des crédits (+29,6%).

Les concours à l’économie évoluent plus

rapidement que les ressources du fait de

l’emballement des crédits immobiliers (+38,6%)

et des crédits de trésorerie (+27,8%). À noter

que les créances saines représentent 91,4% du

total des emplois.

Au total, le système bancaire marocain ne

cesse d’améliorer la qualité de ses emplois,

enregistrant un recul de 7,7% des créances en

souffrance.

Sur le plan réglementaire, le nouveau dispositif

adopté en 2006 a permis de renforcer la

législation bancaire et de doter Bank Al-Maghrib

d’un nouveau statut qui lui confère davantage de

pouvoir et d’autonomie.

Les banques s’attellent actuellement à deux

réformes majeures : le passage aux nouvelles

normes IAS/IFRS prévue pour janvier 2008 et

la mise en place des normes Bâle II portant sur

l’adéquation des fonds propres et le contrôle

des risques.

En 2007, le groupe Attijariwafa bank s’est

engagé avec son actionnaire de référence ONA,

dans la mise en place des normes IAS/IFRS

pour les comptes consolidés des établissements

de crédit prévue par la banque centrale en

janvier 2008.

Rapport annuelUn environnement riche en opportunités

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Un leadership affirmé sur le marché domestique

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Rapport annuelUn leadership affirmésur le marché domestique

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Des indicateurs d’activité au vertJouissant d’un positionnement privilégié dans

tous les métiers de la banque et d’un savoir-

faire reconnu

sur la place,

Attijariwafa bank

a réussi à gagner

de nouvelles parts

de marché à la fois

au niveau de la

collecte des dépôts

non rémunérés,

de la distribution

de crédits

(immobilier et à

la consommation)

et de la

bancassurance.

Bénéficiant

pleinement de

la forte synergie entre les deux métiers, 2007

est une année charnière pour la bancassurance.

Attijariwafa bank a distribué au total 1,76 milliard

de dirhams de primes émises, confirmant ainsi, sa

position de leader sur ce segment de marché.

Un dispositif commercial efficaceDans le souci constant d’améliorer le niveau

d’équipement de l’ensemble de sa clientèle,

Attijariwafa bank a opté pour une stratégie

commerciale ciblée construite autour d’une offre

complète englobant des Packs, cartes monétiques

et produits de bancassurance.

Une stratégie de conquête commerciale du marché

domestique réussie, grâce à la fois au programme

d’ouverture de 84 nouvelles agences, à la forte

implication de ses collaborateurs et au lancement

d’une dizaine de nouveaux produits phares comme

Hissab Mourih ou la carte Fayda.

Des projets structurants créateurs de valeurFort de sa position de leader, le groupe

Attijariwafa bank est précurseur en matière de

déploiement de réformes de fonds. Il procède

avec succès au basculement vers les normes

International Financial Reporting Standards

(IFRS), une année avant l’échéance fixée par

Bank Al- Maghrib.

Le passage aux normes IFRS contribue ainsi à

l’amélioration de sa communication financière

désormais alignée sur les meilleurs standards

internationaux. Une profonde mutation qui

s’accompagne aussi d’un déploiement progressif

des nouvelles pratiques de pilotage des activités

du groupe.

Dans la foulée, Attijariwafa bank adopte le schéma

avancé du projet Bâle II. Le groupe enclenche

en parallèle les premières livraisons du nouveau

schéma directeur des systèmes d’informations

qui, en impliquant à la fois les filiales locales et

à l’étranger, devrait révolutionner la relation

clientèle.

Des performances consolidéesPour le groupe Attijariwafa bank, l’exercice 2007 est incontestablement l’année de toutes les consolidations. Grâce aux synergies des différents pôles de métiers et aux efforts d’innovation et de conquête commerciale conjugués au déploiement des projets structurants, le premier groupe bancaire marocain a poursuivi une dynamique de développement qui a bénéficié à l’ensemble de ses activités.

Un leadership

Page 21: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

2006

2007

15,9

18,22,3

2,5

+14% +8,2%

+18,6% +12,8%

7,4

8,8

120,9

136,4

Fonds propres consolidés Résultat net part du groupe

Produit net bancaire consolidé Dépôts de la clientèle Maroc

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

182,6

211,9

+16,1%Total bilan consolidé

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

+30,6%

81,5

106,5

Créances sur la clientèle Maroc

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

affirmé sur le marché domestique

Rapport annuelUn leadership affirmésur le marché domestique

21

Page 22: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Une stratégie offensive à l’international

Page 23: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelUne stratégie offensiveà l’international

23

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Au Maghreb, nouveau tournant pour Attijari bank tunisie Dans le giron du groupe depuis 2005, Attijari bank

Tunisie a amélioré de 29,3% son produit net

bancaire (PNB) pour atteindre 669,4 millions

de dirhams.

Grâce à son nouveau

plan de transformation

«Intilaq» composé

de 240 projets,

Attijari bank Tunisie

entame actuellement

une refonte globale

de son organisation

commerciale, de son

système d’information

et de son réseau,

avec l’ouverture de

10 nouvelles agences

et l’installation de

23 GAB supplémentaires.

Parallèlement, Attijariwafa bank prépare

activement son implantation en Mauritanie.

Entre-temps, le groupe a ouvert deux bureaux de

représentation, respectivement en Libye et aux

Émirats Arabes Unis.

Au Sénégal, des acquis porteurs Le groupe a renforcé sa présence en rachetant

66,67% de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST)

avant de la fusionner avec Attijariwafa bank

Sénégal. À l’issue de ce rapprochement, la

nouvelle filiale sénégalaise, Attijari bank Sénégal,

dispose d’un réseau de 19 agences et emploie 181

collaborateurs.

Cette structure souple et moderne constitue

une véritable force de frappe pour le groupe

Attijariwafa bank dans sa stratégie de pénétration

du marché de l’Afrique subsaharienne.

Développant sa stratégie d’implantation au

Sénégal, Attijariwafa bank acquiert 79,15% du

capital de CBAO (Compagnie Bancaire d’Afrique

Occidentale). Au terme de sa finalisation

programmée au cours du premier semestre 2008,

cette opération hissera le groupe au premier rang

des banques de l’UEMOA (Union Economique et

Monétaire de l’Ouest Africain).

en europe, des niches de croissance prometteusesAttijariwafa bank Europe, filiale bancaire française

basée à Paris dans un nouveau siège, concentre à

elle seule, l’ensemble des activités du groupe en

Europe.

Afin d’exercer efficacement ses activités dans

l’ensemble des pays de l’Union européenne,

Attijariwafa bank Europe poursuit le déploiement

de son passeport européen. Pour l’heure, la

filiale française a déjà créé deux succursales,

respectivement en Allemagne et aux Pays-Bas et

ouvert deux nouvelles agences, à Marseille et à

Toulouse.

Attijariwafa bank Europe est particulièrement

bien positionnée pour fidéliser la clientèle des

ressortissants résidant à l’étranger. Grâce à des

produits novateurs portant sur les transferts

d’argent, l’acquisition de biens immobiliers et la

constitution d’épargne, la filiale française améliore

ses parts de marché.

Puisant dans les synergies entre le groupe et

ses filiales Attijari bank Tunisie et Attijari bank

Sénégal, une stratégie commerciale similaire

est en cours de mise en place en faveur des

communautés tunisienne et sénégalaise.

Convaincu de la nécessité d’une expansion de son activité au-delà des frontières, Attijariwafa bank poursuit sa stratégie à l’international afin d’accompagner la dynamisation des échanges régionaux et de généraliser les bonnes pratiques bancaires acquises au niveau intérieur.

Page 25: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelUne stratégie offensiveà l’international

25

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Un Capital Humain de grande valeur

GESTION DES CARRIÈRES, UN SYSTÈME MODERNE ET MOBILISATEUR

DES CYCLES VALORISANTS POUR PERFECTIONNER LES COMPÉTENCES

Page 27: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur

27

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Priorité au développement professionnelPour atteindre ses objectifs de croissance,

Attijariwafa bank a élaboré un dispositif

complet et moderne de gestion des carrières,

facilitant l’adéquation entre les besoins et

les ressources et favorisant une plus forte

implication des collaborateurs dans leur propre

développement professionnel.

Prenant appui sur l’expertise du cabinet

« Hay Group » en matière de classification

et de rémunération au niveau international, le

Capital Humain Groupe a défini une stratégie

de rémunération globale, assurant à la fois sa

mise en œuvre et son suivi.

Un dispositif cohérent et cibléAfin de tisser une relation personnalisée avec

chaque collaborateur du groupe, une équipe

de gestionnaires assure le suivi des cadres,

accordant une large place à l’écoute, au conseil

et veillant à l’harmonie entre le potentiel et les

aspirations de chacun d’entre eux.

Dans le souci de cerner au mieux les évolutions

de carrières, le Capital Humain Groupe s’est

doté d’une structure de gestion des gradés,

chargée d’élaborer dans un premier temps une

radioscopie.

Conscient de l’importance de la mobilité dans le

processus d’adaptation des ressources humaines

à l’évolution des activités, Attijariwafa bank a

également prévu une entité dédiée ayant pour

mission l’exploitation des offres et des demandes

actualisées sur le site Intranet Ribatkoum, en

coordination avec les équipes en charge de la

gestion des cadres et des gradés.

Formation, la clé du succèsFace aux défis de la croissance soutenue et à

la multiplicité des métiers d’Attijariwafa bank,

le Capital Humain Groupe a élaboré une offre

de formation innovante qui vient enrichir les

programmes traditionnels que sont le Brevet

bancaire et l’ITB.

Gestion des carrières, un levier de développementAfin d’accompagner avec efficacité la stratégie de croissance d’Attijariwafa bank, le Capital Humain Groupe a initié une nouvelle configuration en mettant l’accent sur la fonction Gestion des Carrières et en renforçant la fonction Formation et en modernisant son système d’information.

tenant compte des nouveaux enjeux de la banque, le Capital Humain Groupe consacre une large place à la reconnaissance et à la valorisation des collaborateurs, améliorant ainsi, l’attractivité des profils pointus et leur fidélisation en les sensibilisant aux valeurs d’entreprise communes.

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L’Académie Attijariwafa bank, nouveau fer de lanceEn vue de soutenir le développement rapide

d’Attijariwafa bank, notamment celui du réseau,

l’Académie a pour mission de renforcer les

compétences opérationnelles métiers et de

favoriser la mobilité des collaborateurs en leur

ouvrant de nouveaux horizons professionnels.

Grâce à sa capacité d’anticipation et

d’accompagnement, l’Académie facilite

l’intégration des nouveaux collaborateurs,

cadres et employés en leur assurant les

fondamentaux techniques, réglementaires

et comportementaux. En 2007, l’Académie a

formé 892 collaborateurs, conformément à la

cible visée.

Dès son intégration et tout au long de sa

carrière, le collaborateur bénéficie de cycles

structurants.

Conçu pour le démarrage de la vie

professionnelle, le cycle Sindbad vise à faciliter

l’intégration des nouveaux cadres par la

compréhension de l’organisation du Groupe,

des missions et des objectifs de ses principales

entités.

Le cycle Maîtrise vise à développer les

compétences managériales des cadres juniors

par l’assimilation de la stratégie du groupe.

En faveur des cadres à fort potentiel, le cycle

Perspectives renforce le leadership, l’orientation

client et la gestion du risque.

Le cycle Gestion du Complexe destiné aux

managers seniors, leur offre l’opportunité de

maîtriser leur efficacité managériale.

Le Capital Humain Groupe propose enfin

un cycle de Développement en direction

des employés de la banque dédié à la

communication et à la gestion du temps.

Des cycles valorisants pour perfectionner les compétencesPour faciliter l’intégration et le développement de ses cadres et de ses employés de manière générale, Attijariwafa bank a mis en place un dispositif complet et efficace de formations ciblées.

Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur

29

Effectif Banque *

2 249

2 981

Cadres Non cadres

* Chiffres arrêtés au 31 décembre 2007 Employés sous statut Anapec compris

Répartition des effectifs de la Banque*

Réseau69,43 %

Siège30,57 %

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Des modes de gestion ultra- modernesGrâce aux performances de son nouveau

système d’information des ressources

humaines (SIRH), le Capital Humain Groupe a

réussi le challenge de la modernisation de la

gestion administrative et sociale.

Le lancement du site Intranet Mawarid en

mai 2007 a permis d’offrir à l’ensemble des

collaborateurs un centre de services en ligne

efficace et novateur.

Des effectifs en évolutionmaîtriséeAfin d’accompagner la croissance multi-

métiers du groupe Attijariwafa bank, les

effectifs ont crû de 8% en 2007.

L’actionnariat des salariés, source de motivationPour la deuxième fois, Attijariwafa bank a, en

novembre 2007, cédé 1,5% du capital à ses

salariés, à des conditions très avantageuses,

portant ainsi la part du capital détenu par le

personnel à 2,41%. Preuve de leur adhésion à

la vision novatrice du progrès social et de leur

confiance dans la stratégie de développement

de leur entreprise, plus de 90% de l’effectif

éligible ont répondu à l’appel.

Effectif Groupe *

8 204

8 858

2006 2007

* Chiffres arrêtés au 31 décembre 2007 Employés sous statut Anapec compris

Répartition des effectifs du Groupe *

Banque59,04 %

Réseauextérieur22,3 %

Filiales18,66 %

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La santé du personnel, un capital précieuxEn étendant les prestations sociales,

Attijariwafa bank place la santé de ses

collaborateurs au cœur de ses priorités.

Grâce à un système de protection sociale

de haut niveau, les salariés bénéficient

d’une couverture sociale et d’une assurance

complémentaire maladie hospitalisation

depuis 2007, avec à la clé un remboursement

intégral des frais engagés.

À travers l’ouverture d’antennes médicales

dans les principales villes, Attijariwafa bank

met l’accent sur la nécessité d’une

régionalisation des actions médicales afin

d’améliorer les prestations et d’instaurer une

relation de proximité avec ses collaborateurs

du réseau.

Une restauration collective pour tous les goûtsParallèlement à la veille permanente pour

l’amélioration des prestations, le groupe

Attijariwafa bank a offert en 2007 à ses

collaborateurs deux nouveaux espaces de

restauration collective aux services plus

élaborés.

Prêts au personnel, externaliser pour mieux servirAfin de recentrer le Capital Humain Groupe

sur son métier de base, Attijariwafa bank a

décidé de recourir à l’externalisation de la

gestion des prêts au personnel, auprès de ses

filiales Wafasalaf et Wafa Immobilier. À travers

ce choix judicieux, le groupe entend améliorer

la qualité de service en facilitant l’accès de

ses collaborateurs à une offre de produits

diversifiée et adaptée à leurs besoins.

Rapport annuelUn Capital Humain de grande valeur

31

Page 32: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

LA QUALITÉ GROUPE, UN LEVIER STRATÉGIQUE

CONFORMITÉ GROUPE, RIGUEUR ET EFICACITÉ

Qualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir

Page 33: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelQualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir

33

Page 34: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rattachée à la présidence depuis l’entrée en

vigueur de la nouvelle organisation en 2007, la

Qualité Groupe constitue pour Attijariwafa bank

un véritable levier de différenciation.

À travers un dispositif d’écoute clients efficace, la

Qualité Groupe mesure périodiquement le degré

de satisfaction de la clientèle en se référant à

un baromètre et en initiant des enquêtes, des

visites mystère et des Focus groupes-clients. La

Qualité Groupe mène en parallèle, des actions

d’amélioration des performances des processus

dans le cadre d’une démarche qualité tout en

œuvrant pour la promotion d’une culture qualité

interne.

Depuis 2006, le groupe Attijariwafa bank a lancé

un processus de certification par engagements de

service. Le succès de cette démarche a encouragé

d’autres pôles à s’y inscrire.

De leur côté, les activités de la monétique

et le processus du crédit immobilier font

également l’objet d’une démarche qualité visant

l’amélioration de la satisfaction de la clientèle sur

la base de l’amélioration des performances et de

la qualité de service.

Afin d’inculquer une culture qualité interne à

tous les niveaux de la banque, la Qualité Groupe

a élaboré un projet de rédaction d’un référentiel

des normes internes qui explique les modalités de

mise en place d’une démarche qualité d’une façon

homogène à l’échelle du groupe.

Grâce à ce référentiel, toutes les activités

d’Attijariwafa bank seront en mesure d’adopter

des dispositifs d’organisation et de management

adéquats pour gérer les problèmes relatifs à la

qualité.

Le Contrôle interne en adaptation constanteEn charge de la définition et de la diffusion

des référentiels, des méthodologies et des

procédures, l’entité Contrôle Interne Groupe a

poursuivi en 2007 le déploiement de l’outil de

pilotage à distance.

Grâce à la mise à jour du référentiel des

contrôles, l’entité a procédé au renforcement

du dispositif de contrôle interne dans un souci

d’efficacité et d’adaptation aux changements dans

les processus opérationnels.

La Qualité Groupe, un levier stratégiqueLa Qualité Groupe revêt une importance toute particulière dans la stratégie de Groupe. élément de différenciation clé au niveau commercial, la Qualité Groupe permet de s’enquérir du degré de satisfaction de la clientèle et de déterminer des actions d’amélioration continues.

Conformité Groupe, rigueur et efficacitéAxée sur le contrôle interne, la déontologie et la lutte contre le blanchiment des capitaux, la Conformité Groupe a pour mission essentielle l’élaboration de référentiels qui déterminent les procédures et les principes de base pour assurer le bon fontionnement de l’institution.

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Déontologie et éthique, des principes de base mobilisateurs

Attjariwafa bank place la déontologie et l’éthique

parmi les priorités du groupe tout en tenant

compte des contraintes en matière de suivi et de

contrôle.

S’inspirant des meilleures pratiques

internationales en vigueur, Attijariwafa bank a

défini ses principes de base de déontologie et

d’éthique.

Les règles retenues visent en priorité, la

protection du patrimoine de la banque et des

collaborateurs, le strict respect des obligations

en vigueur, la loyauté à l’égard du client et la

primauté de ses intérêts.

L’égalité de traitement doit concerner aussi bien

les clients que les collaborateurs, sans perdre

de vue la gestion du risque de réputation et la

préservation de l’image du groupe.

Attijari bank tunisie sur les traces d’Attijariwafa bank

Afin de respecter la cohérence globale du groupe,

Attijari bank Tunisie a initié en 2007 un processus

d’élaboration d’un code de déontologie.

La filiale tunisienne s’est dotée d’un comité de

pilotage et d’un groupe de travail en charge de la

rédaction de ce document de référence et d’une

bande dessinée à vocation didactique.

Un programme de formation au concept de

déontologie sera dispensé à l’ensemble des

collaborateurs afin de recueillir leur adhésion aux

principes et règles édictés par le code.

Lutte contre le blanchiment des capitaux, une culture de vigilance renforcéeAfin de contribuer à la lutte contre le blanchiment

des capitaux, le groupe Attijariwafa bank

s’est doté d’une entité dédiée, dont la mission

essentielle en 2007, a porté sur le renforcement

du dispositif interne de vigilance.

Ainsi, l’entité « LAB » de lutte contre le

blanchiment des capitaux a élaboré une étude

de cadrage interne pour la mise en place d’un

dispositif complet et structurant.

Parallèlement, une première cartographie des

risques de blanchiment permettra d’identifier les

opérations-types à surveiller en priorité.

En outre, l’entité « LAB » de lutte contre le

blanchiment des capitaux a conçu et mis en

œuvre des procédures internes afin de surveiller

en particulier, les opérations en espèces libellées

en dirhams et en devises et celles relatives aux

flux financiers (transferts et rapatriements).

En amont, le dispositif d’identification de la

clientèle est renforcé grâce à la création de fiches

de contrôle ad hoc.

Enfin, l’ensemble des collaborateurs et des

nouvelles recrues est sensibilisé sur l’importance

de la lutte contre le blanchiment des capitaux,

l’objectif étant d’instaurer une véritable culture

de vigilance au sein du Groupe.

Rapport annuelQualité et Conformité, deux chantiers structurants pour préparer l’avenir

35

Page 36: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Une responsabilitésociale reconnue

UN ENGAGEMENT FERME EN FAVEUR DE L’ÉDUCATIONLA CULTURE EST LA PLUS GRANDE DES RICHESSES

Page 37: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelUne responsabilité sociale reconnue

37

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Une banque citoyenne au service de tousLa volonté du groupe Attijariwafa bank de

contribuer au développement du pays et au bien-

être des citoyens se renforce d’une année sur

l’autre.

Par ses initiatives multiples, le groupe n’a de

cesse de démontrer que la prise en compte de

l’intérêt général est parfaitement compatible

avec la consolidation des performances

commerciales et financières.

Les grandes orientations stratégiques du

groupe vont dans le même sens, confirmant

la détermination d’Attijariwafa bank à œuvrer

pour le progrès et le bien-être collectif, tout

en respectant les critères de rentabilité et les

contraintes réglementaires les plus strictes.

En s’engageant à domicilier un compte

sur trois de l’ensemble de la population

marocaine et à financer un logement sur trois,

Attijariwafa bank entend démontrer que la

prospérité du groupe va de pair avec celle de

ses concitoyens.

Se positionnant comme l’interlocuteur

privilégié de la PME marocaine,

Attijariwafa bank a remodelé entièrement

son offre Macharii afin de la rendre plus

compétitive, grâce à l’instauration d’une

relation globale avec le client et son

accompagnement à travers le conseil et

l’assistance.

Afin de rendre son action encore plus efficace,

le groupe a en parallèle, renforcé ses relations

avec les associations professionnelles ainsi que

les Centres régionaux d’investissement.

Appui inconditionnel à l’association Al JisrMembre fondateur de l’association Al Jisr,

Attijariwafa bank contribue aux côtés d’autres

entreprises citoyennes, à l’amélioration des

performances du système éducatif à travers le

soutien d’établissements d’enseignement.

En 2007, le parrainage a concerné 60 écoles

supplémentaires, portant à 170 le nombre total

d’établissements parrainés.

Après son reconditionnement dans l’atelier de

Solidarité numérique de l’association, un millier

d’ordinateurs a été distribué aux écoles.

En parallèle, une centaine de formateurs a

bénéficié d’une formation à l’informatique.

Un engagement ferme pour l’éducationContribuant activement à l’épanouissement des jeunes, la Fondation Attijariwafa bank initie plusieurs activités de terrain d’envergure nationale, en faveur des enfants, lycéens et bacheliers.

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Prépa Plus, la voie de l’excellenceConsciente de l’importance des Classes

Préparatoires Scientifiques aux Grandes Écoles

d’Ingénieurs marocaines et françaises, la

Fondation Attijariwafa bank accompagne des

élèves dans leur cursus de préparation aux

concours en mettant à leur disposition des

outils d’information performants et en offrant

aux élèves admissibles une assistance à la

préparation des oraux.

En 2007, 50 élèves admissibles aux épreuves

orales des grandes écoles d’ingénieurs

françaises ont bénéficié d’une semaine de

concentration avec le concours de RAM et

de l’université Al Akhawayn. Pour sa part, la

Fondation Attijariwafa bank a apporté son

soutien lors de leur séjour en France.

Attijariwafa Universités, un vivier de compétences à valoriserÀ travers Attijariwafa Universités, la Fondation

entend contribuer à l’amélioration des

compétences des ressources humaines locales

en accompagnant l’université marocaine.

Devenir la banque de référence de l’université

marocaine dans toutes ses composantes telle

est l’ambition d’Attijariwafa bank.

Grâce à une action de terrain ciblée,

Attijariwafa Universités apporte sa marque

dans l’enseignement supérieur et la diffusion

du savoir.

Un Master Banque et Marchés financiers pour consolider l’expertise localeEn partenariat avec l’Université Hassan II

de Casablanca, l’Université de Cantabria en

Espagne, le Grupo Santander et la Fondation

Euro Arabe, la Fondation Attijariwafa bank a

lancé en 2007 le premier Master international

« Banque et Marchés financiers » au Maroc,

donnant accès à une double diplômation

publique, nationale et européenne.

Ce cursus est animé par des professeurs

universitaires nationaux et espagnols, des

cadres des groupes Attijariwafa bank et

Santander ainsi que par des professionnels

dont l’expérience est reconnue.

Soutien aux institutions, un pari sur l’avenirDans le cadre de sa politique de soutien aux

jeunes, la Fondation Attijariwafa bank a apporté

une aide financière au réseau Maroc Entreprise

pour encourager les jeunes porteurs de projets.

Elle a également offert 5 bourses d’études

aux élèves les plus méritants de l’Université

Al Akhawayn.

Rapport annuelUn engagement ferme pour l’éducation

39

Page 40: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Une politique culturelle richeFortement engagé dans les domaines artistique

et culturel, le groupe Attijariwafa bank a

élaboré en 2007 un programme riche et varié,

suscitant l’intérêt de 10 000 visiteurs et la

fidélisation d’un public cible, âgé de 10 à 30 ans.

Bénéficiant d’une reconnaissance accrue de

sa politique de mécénat artistique, à la fois

par sa clientèle et les professionnels de l’art,

Attijariwafa bank a édité trois catalogues

bilingues diffusés en 3 000 exemplaires.

À travers son programme de formation, le

groupe a accompagné 30 jeunes artistes dans

leur effort d’amélioration de leurs compétences

artistiques.

Médiation, diffusion et formation artistiqueAxé sur la médiation, la diffusion et la

formation artistique, le plan d’action 2007 a

permis à Attijariwafa bank de contribuer au

rayonnement de la création picturale à travers

l’exposition de la collection de la banque,

suscitant ainsi, l’adhésion de nouveaux publics.

Portant sur les œuvres de l’artiste de référence

de la collection de la banque, l’exposition

« Mohamed Bennani, parcours 1975- 2005 » a

été organisée à l’issue de l’inventaire de 70 de

ses œuvres aux Instituts Français de Rabat et Fès

et ce, en marge du Festival des musiques sacrées.

À l’issue de cette grande manifestation culturelle,

l’analyse des œuvres et du parcours de Mohamed

Bennani a fait l’objet d’une publication.

Conservation des joyaux de la collection de la banqueAfin de préserver les œuvres de sa collection,

l’une des plus importantes du Royaume, la

banque a déployé un effort exceptionnel de

conservation, de restauration et de collecte de

données documentaires.

Ainsi, un programme d’actions visant une

cinquantaine d’œuvres importantes en vue de

leur garantir une meilleure stabilité dans le

temps.

Parmi les œuvres qui ont fait l’objet de mesures

de conservation préventive, la peinture

magistrale de Majorelle « Les Alamates »

datant de 1931 et « l’installation monumentale »

de Farid Belkahia réalisée en 1980.

La culture est la plus grande des richessesCette conviction est le fer de lance de la politique d’Attijariwafa bank pour contribuer au développement de sa comunauté. De grandes actions culturelles ont jalonné l’année 2007 en faveur des jeunes talents et d’artistes marocains.

Page 41: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelLa culture est la plus grandes des richesses

41

Ces deux œuvres figurent parmi les fleurons

sélectionnés pour un accrochage permanent

au sein du siège de la banque à Casablanca.

Accompagnant ce travail, un dossier

iconographique et technique a été réalisé

selon les standards de la conservation

muséographique internationale.

Le programme interactions met l’art contemporain à la portée des jeunes artistesLe programme Interactions a été élaboré par

Attijariwafa bank afin de former et accompagner

les jeunes artistes dans les nouveaux champs de

l’art contemporain et des médias.

Animé par des artistes spécialisés de

renommée internationale, le cycle annuel

des ateliers Interactions permet d’enrichir la

pratique artistique des jeunes et de les initier

aux dernières technologies multimédias tout en

stimulant la création en collectivité.

Cette formation ciblée facilite par ailleurs la

promotion et l’insertion des jeunes artistes

dans le paysage artistique marocain. Ainsi, 20

jeunes lauréats d’écoles d’art ayant bénéficié

en 2006 du cycle de formation des ateliers

Interactions ont été sélectionnés pour réaliser

deux créations scéniques baptisées « Identité-

distr(action) » et « Signes ».

Programmées en tournée par Attijariwafa bank,

avec le concours des centres culturels de

Fès, Meknès, Tétouan, Ifrane et Rabat, ces

deux œuvres ont permis au jeune public de

découvrir des créations innovantes, mêlant art

vidéo, nouvelles technologies multimédias et

expression corporelle.

Sous le thème de la danse et de l’image

interactive, une nouvelle session d’ateliers est

organisée en faveur d’une dizaine de candidats.

Nouveaux champs artistiques et partenariats d’exception

L’organisation de l’exposition « Sèvres, Safi : le

renouveau de la céramique autour des années

30 » constitue l’un des évènements phares de

l’actualité culturelle au Maroc en 2007.

Grâce au partenariat tissé avec la Manufacture

nationale de Sèvres, Attijariwafa bank a initié

cette manifestation exceptionnelle, favorisant

le rapprochement des œuvres d’artisans

français et marocains.

Accompagnée d’un riche programme de

conférences, de visites guidées au sein

d’ateliers de céramique, cette exposition a mis

en lumière l’histoire commune de la production

céramique au Maroc et en France.

À travers l’organisation de cet événement,

Attijariwafa bank démontre une fois de plus,

son savoir-faire pour le soutien de projets

porteurs d’excellence culturelle et confirme

son engagement citoyen à la fois aux niveaux

national et international.

Page 42: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Activité2007

DEUX PÔLES MOTEURS DU DÉVELOPPEMENT

Pôle Banque de Déta i l

Pô le Banque de F inancement & Invest issement& Marchés et F i l ia les F inanc ières

Page 43: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelActivité 200743

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Financement de l’investissement PMe, un Leadership retrouvé Confortant la stratégie du groupe, l’entité

œuvre depuis sa création en novembre

2006, à la réhabilitation du Leadership

d’Attijariwafa bank dans le domaine du

financement de l’investissement productif.

La refonte de l’offre Macharii dédiée au

financement de l’investissement est un

événement majeur qui a contribué à la

consolidation de la relation avec la PME.

Cette nouvelle offre s’est avérée plus

compétitive car elle institutionnalise le

traitement global de la clientèle et son

accompagnement au niveau du conseil et de

l’assistance.

Une cellule d’appui au réseau efficace Privilégiant une relation de proximité avec

le réseau de centres d’affaires du groupe,

l’entité « Financement de l’investissement

PME » procure aux équipes commerciales,

une assistance technique dans le montage des

dossiers et une présence lors des visites à la

clientèle.

Forte d’une expertise analytique et sectorielle

pointue, l’équipe de la banque de l’Entreprise

apporte un soutien précieux au personnel du

réseau en argumentant leurs avis lors de la

tenue des comités de crédit.

L’entité « Financement de l’investissement

PME » joue également le rôle d’interface avec

la structure en charge de la Gestion globale des

Risques.

Banque de l’entrepriseActeur de développement et de modernisation du tissu économique, Attijariwafa bank place le financement de la PMe au cœur de sa stratégie.en se positionnant comme un interlocuteur privilégié, la banque de l’entreprise propose, à travers son entité « Financement de l’investissement PMe », des produits et services innovants, adaptés aux besoins et aux contraintes des opérateurs.

+35,1%

18,1

24,4

Engagements PME /PMI

(en

mill

iard

s d

e d

irh

am

s)

2006

2007

+13%

392

443

Nombre de nouvelles PME

Page 45: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Pôle Banque de Détail

Mise à niveau et Restructuration, un dispositif fluide pour activer la modernisation de l’entrepriseÀ l’approche des échéances de l’ouverture

des frontières et face à la montée rapide de

la concurrence, le groupe Attijariwafa bank

est conscient de la nécessité d’accompagner

le tissu industriel dans ses efforts de

modernisation afin de lui permettre de gagner

au plus vite des points de compétitivité.

Par le biais de son entité « Mise à niveau et

Restructuration », la banque de l’Entreprise

met à la disposition de la clientèle, un dispositif

fluide et efficace pour la soutenir dans cette

profonde mutation.

Spécialisée dans la mise en place des crédits

de financement dédiés à la modernisation

compétitive et à la restructuration financière,

l’entité « Mise à niveau et Restructuration »

collabore étroitement avec les organismes

extérieurs spécialisés, tels que la Caisse

Centrale de Garantie et l’Agence nationale pour

la PME, pour proposer des solutions adaptées

et des montages financiers adéquats dans les

meilleurs délais.

Proximité et fidélisation pour capter et fidéliser la clientèleAfin de renforcer sa position de Leader auprès

des entreprises, Attijariwafa bank a élaboré une

stratégie Marketing et de communication ciblée.

Grâce à une gamme de produits d’appel

attractifs comme Online Trade et l’offre

Macharii, la banque de l’Entreprise a consolidé le

positionnement du groupe sur le marché de la PME.

Développant une approche sectorielle

approfondie, la banque de l’Entreprise répond

aux besoins spécifiques de chaque catégorie

de clientèle (textile, BTP, artisanat…) en tissant

des relations de partenariat privilégiées avec

les associations professionnelles comme

l’AMITH ou la fédération de la PME/PMI, et

les instances spécialisées comme l’ANPME, la

Caisse Marocaine des Marchés ou la Caisse

Centrale de Garantie.

Cerner les attentes de la clientèle grâce à l’intelligence Marketing Améliorer la connaissance de la clientèle et

du marché constitue la clé du succès de la

stratégie de reconquête de la clientèle.

Consciente de l’importance des enjeux,

Attijariwafa bank a réussi son retour en force

auprès de la PME en développant une activité

« d’intelligence Marketing ».

En parallèle, le groupe a assuré une présence

remarquée à tous les évènements importants

aux plans national et régional.

Rapport annuelBanque de l’Entreprise45

Page 46: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Alternant canaux directs et mass médias, sa

stratégie de communication s’est articulée autour

de campagnes de communication de grande

envergure, d’opérations de Marketing direct et de

manifestations internes visant la mobilisation et la

sensibilisation des équipes.

Dans une démarche volontariste, la banque de

l’Entreprise a apporté tout son soutien pour la

dynamisation de l’activité commerciale à travers

la diffusion de supports et outils de vente, la

formation des effectifs et la mise en place de la

cellule « Investissement PME ».

innovation majeure pour l’entrepriseDémontrant une fois de plus sa capacité à

innover pour préserver son Leadership auprès de

l’entreprise marocaine, le groupe Attijariwafa bank

a, au cours de cette année, a proposé à sa clientèle

un montage structuré de l’offre de services du

Confirming.

Nouvelle activité à forte valeur ajoutée, le

Confirming a fait l’objet d’une signature de

convention entre Attijariwafa bank et le groupe

espagnol Abengoa.

Partie intégrante de la stratégie commerciale

adoptée par Attijariwafa bank, le Confirming

constitue un produit d’appel et de pénétration

par excellence puisqu’il permet à la fois de capter

de nouvelles relations et de fidéliser les clients

existants.

Une offre complète pour faciliter la relation fournisseursGrâce à l’offre de services Confirming du groupe

Attijariwafa bank, l’entreprise a la possibilité

d’externaliser ses règlements fournisseurs en

recourant aux services du Desk « Tracking », la

plateforme de communication directe en charge de

la négociation avec les partenaires du client.

L’offre Confirming intègre également la

transmission électronique des fichiers de

règlements fournisseurs par E-Payment.

Enfin, la banque propose l’affacturage fournisseurs

par l’achat de créances professionnelles de

l’entreprise cliente, à des conditions très

avantageuses.

Des gisements de croissance importantsPreuve du potentiel de croissance de son activité

et du professionnalisme de son équipe, l’entité

Confirming de la banque de l’Entreprise a réalisé

plusieurs avancées en 2007 : signatures de

conventions avec des multinationales, captation en

continu et à distance de nouvelles relations.

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Banque desParticuliers et des ProfessionnelsLeader dans tous les segments de marché grâce à la mobilisation de ses équipes et à l’effort d’innovation et de diversification de la gamme de produits offerts, la Banque des Particuliers et des Professionnels (BPP) a réussi à augmenter ses parts sur l’ensemble des segments de marché.

en 2007, elle a bénéficié d’une activité intense, tant au niveau de la collecte des ressources non rémunérées, de l’octroi de crédits immobiliers et de consommation, que de la distribution des produits de la bancassurance.

En référence aux orientations stratégiques

du groupe, la Banque des Particuliers et des

Professionnels a déployé des efforts exceptionnels

en vue d’améliorer le niveau d’équipement de

sa clientèle, à la fois en termes de produits et de

services.

Avec plus de 200 000 clients nouveaux en

2007, Attijariwafa bank conforte son leadership

dans tous les domaines d’activité grâce à un

effort soutenu en matière de recrutement et de

formation de ses collaborateurs.

Plaçant l’amélioration de la qualité de service

clientèle au cœur de ses priorités, la Banque

des Particuliers et des Professionnels a engagé

plusieurs chantiers structurants inscrits dans le

schéma directeur global à l’horizon 2010. C’est

le cas du nouvel outil CRM mis en place afin de

conforter le client dans sa relation avec la banque,

en améliorant la qualité de service et la pro-

activité commerciale.

L’innovation comme maître-motOptant pour une stratégie d’innovation soutenue

visant à répondre aux besoins de la clientèle

et à les anticiper tout en consolidant ses parts

de marché, la Banque des Particuliers et des

Professionnels n’a cessé d’enrichir sa gamme de

produits tout au long de cette année.

Globalement, l’exercice 2007 sera marqué par un

effort de différenciation et d’amélioration de la

valeur ajoutée au service de la clientèle.

Parmi les produits phares, le Package Hissab

Mourih est dédié aux fonctionnaires. Grâce à son

offre complète et simplifiée de produits et services

bancaires assortie d’un tarif mensuel unique,

Hissab Mourih a contribué de façon notable, à

l’amélioration du taux d’équipement de cette

catégorie de clientèle.

Afin de contrôler de nouvelles parts de marché

en matière de financements immobiliers,

Attijariwafa bank a été la première banque

marocaine à commercialiser des produits dits

alternatifs conformes aux concepts de Mourabaha

et Ijara wa Iqtina, en lançant Miftah Al Kheïr et

Miftah Al Fath.

La Banque des Particuliers et des Professionnels

enchaîne avec la mise sur le marché de Miftah

11/12 qui permet à la clientèle de suspendre le

remboursement des mensualités pendant un mois

dans l’année.

Rapport annuelBanque des Particulierset des Professionnels

47

Pôle Banque de Détail

Page 48: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

En proposant la carte de retrait Fayda

aux détenteurs de comptes sur carnet,

Attijariwafa bank entend faciliter la réalisation

et le suivi des opérations à travers les guichets

automatiques bancaires (GAB).

L’année 2007 sera également marquée par l’entrée

en service du site Internet wafabourse.com qui

offre une panoplie de services en temps réel.

Un plan de communication diversifié et percutantAfin de promouvoir ces nouveaux produits auprès

du grand public, le groupe Attijariwafa bank

s’est appuyé sur l’ensemble des supports de

communication, accordant une large place aux

médias et supports hors médias, à travers des

campagnes TV et presse, l’affichage, le Marketing

direct ainsi qu’une présence renforcée dans divers

salons et foires.

Une animation multi-métiers au profit de tout le réseauPour soutenir cette dynamique d’innovation et

accompagner le réseau dans ses différentes

actions, la banque des Particuliers et des

Professionnels a élaboré un nouveau dispositif

d’animation commerciale.

Englobant tous les métiers du groupe et couvrant

toutes les régions du royaume, cette action est

assurée par des animateurs dédiés, émanant de

l’ensemble des filiales spécialisées du groupe.

Une offre spéciale très Petite entrepriseBanque citoyenne œuvrant pour le développement

humain et la création d’emplois, Attijariwafa bank

intègre dans son action commerciale, une

offre dédiée à la TPE (Très Petite Entreprise).

Déclinée en plusieurs produits, cette offre vise

à accompagner les entrepreneurs dans leur

démarche de création et de développement de

leur affaire.

Un réseau étoffé, quadrillant l’ensemble du territoire nationalAfin de réaliser les objectifs de son plan

stratégique relatif au développement de la

bancarisation de la population et de son taux

d’équipement en produits et services bancaires,

Attijariwafa bank a enrichi son réseau de 84

nouvelles agences, portant sa taille globale à 624

points de vente et 539 Guichets automatiques

bancaires (GAB), disséminés à travers tout le pays.

Des performances en phase avec les objectifs fixés à l’horizon 2010Grâce à une stratégie marketing efficace et une

politique commerciale novatrice, la banque des

Particuliers et des Professionnels a amélioré

l’ensemble de ses positions de marché, affichant

une nette croissance de ses principaux indicateurs

d’activité.

Ainsi, au terme de l’année 2007, les comptes-

chèques locaux enregistrent une hausse de 26% à

plus de 42 milliards de dirhams, portant la part de

marché du groupe à 29,3%.

L’encours des crédits immobiliers augmente de

43% tandis que les crédits à la consommation

enregistrent une croissance exceptionnelle de

80% en une année.

Grâce à un leadership incontesté dans la

bancassurance, Attijariwafa bank bénéficie d’une

forte progression du nombre de contrats produits

et d’une montée en flèche de 75% du chiffre

d’affaires généré.

Page 49: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

2006

2007

13,6

19,5

+43%Crédit immobilier

2,2

3,9

+80%Crédit à la consommation

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)(e

n m

illia

rds

de d

irha

ms)

+40,4%

enco

urs

net (

nom

bre

de c

ontr

ats)

431 286

605 407

Bancassurance

+26%Comptes chèques locaux

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

33,6

42,2

Rapport annuelBanque des Particulierset des Professionnels

49

Page 50: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Marquée par de grandes

avancées commerciales,

2007 est considérée

comme une année

charnière pour l’activité de

la Banque des Marocains

sans Frontière (BMF).

En particulier, la campagne

estivale a été marquée

le retour en force du

groupe Attijariwafa bank

sur le marché des MRE

(Marocains résidents à

l’étranger), grâce à la mobilisation conjointe

des réseaux local et extérieur et à la cohésion

de l’offre de produits et des messages véhiculés

auprès de la clientèle cible.

Une activité commerciale intenseDéployant une stratégie d’approche ciblée en

direction des ressortissants marocains résidant à

l’étranger, Attijariwafa bank a amélioré ses parts

de marché sur tous les segments.

Au niveau de la collecte des ressources, le volume

drainé s’est accru de 11,2% pour s’approcher des 3

milliards de dirhams, améliorant ainsi de 33 points

de base la part de marché du groupe.

Grâce à l’efficacité des prestations de la banque

des Marocains sans Frontière, le montant des

transferts a augmenté de 29%, s’élevant à près

de 5 milliards de dirhams.

Produit d’appel par excellence, le crédit

immobilier remporte un vif succès auprès de la

clientèle, affichant une progression de 150% de

l’encours global.

Le groupe Attijariwafa bank tisse sa toile européenne Afin d’exercer son activité sur l’ensemble du

territoire de l’Union européenne, la banque des

Marocains sans Frontière s’est consacrée aux

démarches liées au déploiement du passeport

européen, créant une succursale de droit

européen en Allemagne et en Hollande.

Suite au lancement de la société financière

Attijariwafa Finanziaria Spa en 2006, le groupe

a également démarré son activité en Italie en

ouvrant une agence à Milan.

Une offre de produits innovante, en perpétuelle adaptation La clientèle des MRE a pleinement bénéficié en

2007 de l’effort d’innovation commerciale et de

consolidation de l’offre de base, déployé par le

groupe.

Dédiée à la famille des MRE, la carte Kesma

offre la possibilité d’être rechargée à travers des

transferts et des virements à coûts réduits.

Incluant des services bancaires classiques et de

banque à distance, le Package Pack Bila Houdoud

a connu une profonde refonte. Donnant accès à la

carte « Privilèges Bila Houdoud », le Pack prévoit

une multitude d’avantages para bancaires portant

sur tous les centres d’intérêt des MRE à la fois au

Maroc et à l’étranger.

Pour compléter l’offre de produits, la filiale

européenne a commercialisé « Trans’Salaf »,

un produit de transfert adossé à un crédit à la

consommation ainsi que le Package Stud’In dédié

aux étudiants marocains en France.

Banque des Marocains sans FrontièreGrâce à une stratégie commerciale ciblée et cohérente, favorisant la proximité, Attijariwafa bank gagne en 2007 de nouvelles parts sur le marché des Marocains résidant à l’étranger.

Pôle Banque de Détail

Page 51: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

2006

2007

3,8

4,8

+29%Transferts MRE

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

25,9

28,8

+11%Total dépôts MRE

+18%Comptes chèques MRE

(en

mill

iard

s de

dir

ham

s)

15,1

17,9

Rapport annuelBanque des Marocains sans Frontière

51

Page 52: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Des transferts à des conditions de plus en plus attractivesAfin de fidéliser cette clientèle de plus en plus

avertie, Attijariwafa bank ne perd pas de vue

l’amélioration de l’offre de produits de base.

En 2007, la banque des Marocains sans Frontière

a œuvré pour la réduction des délais de transferts

à J+1, ramenant les coûts de transferts à des

niveaux très compétitifs, allant jusqu’à la gratuité

pour les transferts de compte à compte avec les

partenaires stratégiques.

Privilégiant les relations de proximité, la banque

des Marocains sans frontière a également mis à

la disposition de sa clientèle un Call Center dédié

aux MRE afin de faciliter le traitement direct des

requêtes et établir des contacts proactifs.

Un réseau de distribution en pleine expansionConvaincue de l’importance du potentiel du

marché des MRE, Attijariwafa bank a poursuivi

en 2007 l’extension de son réseau propre en

Europe par l’ouverture de 2 guichets en France, à

Marseille Garibaldi et Toulouse et de 3 bureaux en

Espagne, à Valence, Barcelone et Girona ainsi que

d’une agence à Milan, en plus de l’installation d’un

desk à Abbey National Bank à Londres.

À fin 2007, le réseau extérieur du groupe

Attijariwafa bank compte 47 points de contact.

Grâce à la signature de plusieurs accords avec

des banques étrangères de renom, la banque des

Marocains sans Frontière met à la disposition de

ses clients, un large réseau afin de faciliter leurs

transferts d’argent vers le Maroc.

En Italie, le groupe est lié par une convention

avec Unicredit AgenziaTu et en Allemagne avec

DHB Bank.

En Espagne, Attijariwafa bank a conclu plusieurs

partenariats stratégiques avec Grupo Santander

et Caja Madrid.

Un plan de communication judicieuxAfin de soutenir le lancement de nouveaux

produits, Attijariwafa bank a initié durant l’année

2007, trois campagnes de communication de

grande envergure, axée sur les médias et hors

médias.

Faisant preuve d’innovation, le groupe a veillé

à adapter le contenu des communications aux

spécificités des populations cibles selon les pays

d’accueil.

Des projets structurants d’envergureEn vue d’améliorer le circuit des réclamations et

les délais de traitement, le projet Qualité initié

par la BMF s’est traduit par la certification par

engagement de service.

Enfin, la BMF a enclenché le projet du Schéma

Directeur SI Europe en se fixant pour objectif

ultime, l’uniformisation de la plateforme du

système d’informations Europe.

Page 53: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelBanque des Marocains sans Frontière

53

Page 54: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Grande Entreprise

Une approche globale de la clientèle pour répondre à toutes ses exigences

Interface privilégiée des

grands groupes nationaux

et des multinationales

présentes au Maroc, la

Direction de la Grande

Entreprise confirme en

2007 son leadership grâce

à la progression de 29,6%

des engagements de

la banque sur ce marché.

Profitant pleinement de la bonne tenue des

investissements, Attijariwafa bank compte parmi

sa clientèle, les enseignes plus prestigieuses.

Privilégiant une approche globale de la clientèle,

la Direction de la Grande Entreprise propose

une panoplie de produits et services spécifiques,

grâce au concours de plusieurs lignes de métiers

et filiales du groupe Attijariwafa bank.

Prenant appui sur les multiples synergies et

sur le savoir-faire des différentes entités du

Groupe, la Direction de la Grande Entreprise

réussit à densifier ses relations avec une clientèle

particulièrement avertie et exigeante.

Financement de projets

Une capacité d’intervention unique sur le marché

Placé au cœur de la stratégie du groupe

Attijariwafa bank, le financement des

investissements structurants requiert

une véritable expertise des équipes et une assise

financière solide.

Dotée d’une capacité d’intervention unique,

Attijariwafa bank, à travers la direction

« Financement de Projets », est aujourd’hui

l’opérateur de référence sur le marché.

Afin d’assurer un accompagnement sur mesure,

la direction « Financement de Projets » offre à sa

clientèle, une véritable expertise et un conseil en

matière de financements structurés et d’ingénierie

financière et juridique très pointues.

Confirmant son leadership dans le financement

des projets d’envergure réalisés au Maroc

au cours de l’exercice 2007, la direction

« Financement de Projets » intervient dans

les principales opérations de Financements de

Projets, Financement d’Actifs et Financements

d’Acquisitions, en tant que Lead-arrangeur mais

aussi comme agent de la syndication, agent de la

documentation juridique et agent du crédit.

Le groupe Attijariwafa bank a particulièrement

été actif dans les secteurs de l’Offshoring, les

Telecoms, les Infrastructures, le Tourisme et

l’Immobilier.

Banque de FinancementDans un environnement propice à l’investissement, Attijariwafa bank s’impose en 2007 comme l’interlocuteur privilégié des opérateurs publics et privés dans le financement de leur croissance.

Page 55: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

InternationalPriorité à la proximitéGrâce à la présence de Chargés d’Affaires à

l’international au sein des principaux centres

d’affaires, Attijariwafa bank a renforcé de

façon notable la relation de proximité avec les

opérateurs actifs à l’étranger, tant au niveau des

PMI/PME que des grandes entreprises.

Ainsi, les résultats du Trade Finance se sont

améliorés de 28,2% tandis que le nombre

d’opérations s’est accru de 17% en 2007.

Accompagnant Attijariwafa bank dans la

réalisation de ses projets de développement au

Maroc et à l’Étranger, l’activité Correspondant

Banking a pour sa part, mobilisé des partenaires

prestigieux auprès de son réseau de

correspondants.

L’ensemble des Desk Corporate et en particulier

le Desk Corporate d’Attijariwafa bank Europe,

bénéficie de l’appui de la plate-forme Réseau

Extérieur afin de drainer un maximum

d’opérations, contribuant ainsi aux bonnes

performances de la filiale Europe.

De même, la filiale Offshore AIB (Attijari

International Bank) a bénéficié d’une année

fructueuse, intervenant avec efficacité dans la

structuration des financements.

Afin d’accompagner les investisseurs étrangers

au Maroc et de favoriser les rencontres entre

les entreprises marocaines et étrangères, l’unité

Promocomex de l’International a organisé

plusieurs séminaires et forums au cours de

l’année 2007.

Gestion des fluxEn faveur de la clientèle des grandes entreprises

et des PME/PMI, la Banque de flux propose une

offre globale de produits et services. Portant

sur les moyens de paiement dématérialisés au

niveau local et international et sur des outils de

Reporting, cette offre couvre aussi les besoins

d’optimisation de la trésorerie.

Afin de fidéliser davantage sa clientèle,

Attijariwafa bank lance en février 2007 Online

Trade, une solution basée sur Internet qui

permet au client de réaliser ses opérations de

commerce international en ligne. Le client peut

ainsi suivre leur évolution, se tenir informé des

évènements marquants tout en échangeant les

informations indispensables au bon déroulement

des transactions.

Grâce à Online Trade, le client accède à de

multiples services à partir du portail de la banque

www.attijariwafabank.com.

Il s’agit du crédit documentaire import/export,

de la remise documentaire import/export, des

virements.

Le client peut également demander des

financements en devises, des garanties pour

absence de connaissement et des Garanties

bancaires. Le site propose enfin des Reportings

et l’actualité du jour.

Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières

Rapport annuelPôle Banque de Financement55

Page 56: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Filiales à l’international, un relais de croissance hors frontières

La Banque de Détail à l’International, de succès en succèsGrâce à l’appui et au savoir-faire des équipes du

groupe, la BDDI a réalisé avec succès plusieurs

chantiers.

En relation avec l’entité Stratégie &

Développement et Attijari Finances Corp., la

BDDI contribue activement à la mise en œuvre

de la stratégie de développement du Groupe,

en initiant des opérations de prospection

des opportunités d’implantation et de

développement de marchés cibles.

Veillant à l’harmonisation globale des Process

adoptés, la BDDI a déployé un modèle

d’organisation et de gouvernance conforme aux

pratiques et valeurs d’Attijariwafa bank.

Grâce au soutien du groupe et aux nombreuses

synergies, la BDDI veille par ailleurs au

développement de l’ensemble des métiers de la

banque et des activités para-bancaires.

Organisée autour de trois pôles, à savoir,

Développement, Tutelle & Animation et Support

& Moyens, la BDDI s’est dotée d’équipes projets

pluridisciplinaires pour la mise en œuvre et la

réussite de nouveaux chantiers.

Banque de Détail à l’International

tissant un véritable réseau de banques de proximité à travers les pays du Maghreb et d’Afrique sub-saharienne, la Banque de Détail à l’international (BDDi) ambitionne de devenir un pôle de croissance à part entière du groupe Attijariwafa bank.

Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières

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Attijari bank Tunisie prend ses marquesL’année 2007 aura été dense pour Attijari bank

Tunisie. Outre le lancement de son plan

stratégique, Attijari bank Tunisie a œuvré pour

la densification de son réseau commercial en le

portant à 112 points de vente grâce à l’ouverture

de 10 nouvelles agences. Cette extension s’est

accompagnée d’un effort de segmentation

du réseau (Entreprises / Particuliers &

Professionnels) afin d’améliorer la force de

frappe commerciale sur le marché tunisien. Elle

procède en outre à la filialisation des lignes de

métier de la Banque d’Investissement pour se

recentrer sur les activités de conseil, de gestion

d’actifs et d’intermédiation boursière.

Parallèlement, Attijari bank Tunisie a concentré

ses efforts pour diversifier et enrichir sa

gamme de produits. En 2007, la filiale lance

des produits dédiés au crédit immobilier, à

l’assurance garantie des accidents de la vie,

la garantie moyens de paiement ainsi que des

services en faveur de la clientèle Prestige et

Privilège.

Au niveau de la formation, Attijari bank Tunisie

lance « Attijari Académie » afin de favoriser

l’intégration de nouvelles recrues et la

reconversion des équipes expérimentées. Des

formations diplômantes sont également prévues

pour les équipes de la banque.

La filiale clôture l’exercice avec des indicateurs

en nette progression, notamment le Produit

net bancaire (+29%) et une bonne maîtrise des

frais généraux en dépit des chantiers engagés,

sans oublier l’amélioration des indicateurs de

risques.

Rapport annuelBanque de Détail à l’International57

Page 58: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Attijari bank Sénégal, un ancrage dans l’Afrique de l’OuestÀ travers la fusion d’Attijariwafa bank Sénégal

et de la Banque Sénégalo-Tunisienne, l’activité

de l’entité est marquée par la mobilisation de

l’ensemble des ressources de la banque autour

de ce projet.

Pour autant, la stratégie adoptée par la banque

est axée sur le développement de son fonds

de commerce en direction des entreprises,

professionnels et particuliers tout en consolidant

la relation clientèle à travers des mesures de

développement.

Attijari bank Sénégal a ainsi accéléré sa politique

de proximité grâce à un réseau de 19 agences

et à la segmentation de la clientèle en Grandes

entreprises et PME.

Les Sénégalais Résidant à l’Étranger (SRE)

constituent une cible privilégiée. Grâce à une

approche personnalisée, Attijari bank Sénégal

a élaboré une offre dédiée pour favoriser les

investissements immobiliers des Sénégalais

sans frontières.

Parallèlement, elle se dote d’une véritable

plateforme dédiée aux Sénégalais de l’extérieur,

en synergie avec Attijariwafa bank Europe.

Grâce à l’ensemble de ces mesures, les encours

de la banque se sont nettement améliorés dès le

second semestre 2007. Privilégiant les dépôts à

vue, ces derniers ont progressé de 47% tandis

que les ressources à terme enregistrent une

baisse de 13%. À la fin de l’année, le total bilan de

la filiale gagne 15%.

Parallèlement, Attijari bank Sénégal poursuit la

politique d’assainissement de son portefeuille

tout en augmentant de 2% ses concours à

l’économie.

Page 59: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Services Financiers SpécialisésDotée d’une expertise multi-métiers, Attijariwafa bank propose à sa clientèle une gamme riche et diversifiée de produits et services, grâce à l’innovation et au professionnalisme de ses filiales spécialisées.

Leaders dans leurs marchés respectifs, les filiales para-bancaires font preuve d’une capacité d’adaptation et d’anticipation exceptionnelle.

Wafa Assurance, succès des chantiers structurantsEn 2007, Wafa Assurance réussit à clôturer son

plan stratégique.

Celui-ci s’est traduit par des avancées qualitatives

notables, tant au niveau de la Distribution et du

Métier que du Support.

Ainsi, à la fin de l’exercice, Wafa Assurance

ressort avec des performances chiffrées

largement supérieures aux objectifs fixés.

L’activité Corporate de Wafa Assurance a elle

aussi, bénéficié d’une nouvelle stratégie de

développement, avec la mise en place d’un

système d’information géographique destiné à

soutenir la politique de souscription.

Wafa assurance a par ailleurs réalisé une

étude d’adéquation entre les placements et

les engagements afin de définir l’allocation

stratégique des actifs cibles.

Enfin, concernant le bilan actuariel, les provisions

techniques réalisées par Wafa Assurance ont été

certifiées par le cabinet Mazars.

Rapport annuelServices Financiers Spécialisés59

Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières

Page 60: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Wafasalaf, une force d’anticipation porteuse de valeurFace à l’explosion de la demande de crédit à la

consommation et à la montée de la concurrence,

Wafasalaf a confirmé son Leadership en 2007 en

faisant preuve de dynamisme et de réactivité.

Sa production globale a augmenté de 29,5%

pour atteindre 8,08 milliards de dirhams.

Grâce aux performances réalisées sur l’ensemble

des compartiments de son activité, en particulier

le financement du véhicule neuf, Wafasalaf a

réussi à contrôler 32,4% du marché, devançant

ainsi largement ses concurrents.

Anticipant de nouveaux besoins du marché,

Wafasalaf est la première société de crédit à

la consommation à commercialiser la nouvelle

gamme de produits dits alternatifs. En l’espace

de 6 mois, le produit Ijar Al Wafa a réalisé une

production de 19,5 millions de dirhams.

Dotée d’une capacité exceptionnelle à apporter des

solutions de financement adaptées à chaque cible

de clientèle, Wafasalaf ouvre souvent la voie à de

nouveaux produits porteurs. C’est le cas de Salaf

Nejma, premier produit réservé aux femmes, de la

formule de rachat de crédit Salaf Ouahed.

Par ailleurs, Wafasalaf est la première société

de crédit à la consommation à commercialiser la

nouvelle gamme de produits dits alternatifs.

Le produit Ijar Al Wafa est basé sur le principe de

la location et destiné au financement automobile.

Forte de son dynamisme commercial, Wafasalaf

améliore de 11% son produit net bancaire (PNB)

qui s’élève à 698,5 millions de dirhams. La filiale

d’Attijariwafa bank a réalisé cette performance

malgré l’entrée en vigueur de la réforme de la

TVA sur la LOA (location avec option d’achat).

Preuve de l’efficacité de ses méthodes de

gestion, Wafasalaf ressort avec un résultat net

de 242,8 millions de dirhams, en amélioration

de 21% par rapport l’année dernière.

De même, grâce à des modes d’évaluation

modernes du risques, Wafasalaf a réduit de façon

substantielle son coût du risque, le portant de

1,32% à 0,77%.

Wafa immobilier, un dynamisme commercial reconnuDurant l’exercice 2007, plusieurs actions entreprises

par Wafa Immobilier ont permis à la filiale d’assurer

une présence sur le marché du crédit immobilier et

de consolider sa position de Leader.

Dans un secteur immobilier en pleine expansion,

Wafa Immobilier a saisi des opportunités

sur l’ensemble des segments de marché. Ce

dynamisme commercial lui a permis de capter une

nouvelle clientèle tout en continuant à améliorer

ses performances financières.

Page 61: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

En récompense du professionnalisme de son

équipe et de ses performances, la filiale du

crédit immobilier du groupe Attijariwafa bank a

remporté le Trophée Fogarim pour l’année 2007

en marge du salon « Iskane Expo ».

Sa participation à plusieurs salons de l’immobilier

de renommée comme Logimmo, Iskane Expo et

Smap Immo a également remporté un vif succès

auprès du grand public et des professionnels.

Fidèle à sa stratégie de positionnement sur les

nouveaux segments visant une amélioration de

ses parts de marché, Wafa Immobilier a lancé

au cours de l’année, la Mourabaha, la nouvelle

gamme de produits « alternatifs ».

Privilégiant la proximité et la qualité de service, la

filiale a continué tout au long de l’année, à étendre

son réseau grâce à l’ouverture de 15 nouvelles

agences réparties dans des villes à fort potentiel

comme Kénitra, Mohammedia et El Jadida.

La force de frappe commerciale du réseau

Attijariwafa bank et de son réseau propre a

permis à Wafa Immobilier d’augmenter de 48,8%

sa production totale qui s’élève à 8,76 milliards

de dirhams.

Wafacash, un leadership confirméL’activité de Wafacash a évolué dans un

environnement marqué par le renforcement

de la concurrence et surtout par une nouvelle

réglementation régissant l’activité des sociétés

de transfert des fonds et le change manuel. Il

s’agit de :

• L’obligation pour les sociétés de transfert de

fonds de disposer d’un agrément de

Bank Al-Maghrib pour l’exercice de cette activité

et d’exercer exclusivement une activité para

financière ;

• La libéralisation de l’activité du change manuel

à partir du 1er avril 2007 et la prorogation des

sous-délégations au 31 août 2008.

Sur ces trois principaux produits à savoir, Western

union, Cash Express et Change manuel, Wafacash

a réalisé des volumes en progression de 22,40%

pour atteindre 8,5 millards de dirhams.

Wafacash a ainsi confirmé son leadership sur

le marché et réalisé un produit net bancaire de

125 millions de dirhams en progression de 28,6%

avec un résultat net de 24,2 millions de dirhams.

L’année 2007 a également été marquée par un

programme d’ouvertures d’agences ambitieux

qui a permis à Wafacash d’ouvrir 44 nouvelles

agences et de consolider ses parts de marché sur

les trois lignes de métier.

Enfin, Wafacash a poursuivi sa politique

d’innovation par le lancement d’un nouveau

concept agence et la commercialisation de

nouveaux produits « cash ».

Rapport annuelServices Financiers Spécialisés61

Page 62: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Wafabail, une force de vente efficace, issue du réseau bancaireWafabail s’appuie sur un réseau dense et efficace,

privilégiant la proximité et la qualité du service à

la clientèle.

En dépit du contexte tendu, marqué par la levée

de l’exonération de la TVA et du remboursement

de crédit de TVA prévue dans la loi de Finances

2007, Wafabail est parvenue à maintenir sa

position de Leader dans le secteur du crédit bail.

Réalisant une production de 2,8 milliards de

dirhams sur la ligne de métier Leasing, Wafabail

ressort avec une part de marché de 22,2%. La

filiale d’Attijariwafa bank améliore de 22,1% son

encours financier qui s’établit à 2,8 milliards de

dirhams dont 1,1 milliard de dirhams issu du crédit

bail immobilier.

Sur le plan financier, tous les indicateurs de

Wafabail sont au vert. Son produit net bancaire

s’apprécie de 23,3% pour clôturer à 225,7 millions

de dirhams. Le coefficient d’exploitation s’est

amélioré de 5,7 points à 21,2% tandis que le

résultat d’exploitation réalise une progression

de 25,6% à 177,9 millions de dirhams. En

amélioration continue, le coût du risque est

ramené à 0,16%.

Enfin, le résultat financier net passe de

76,9 millions à 82,8 millions de dirhams en

une année.

En 2008, Wafabail prévoit de consolider sa

position de Leader sur le marché du Leasing

en anticipant une bonne croissance de sa

production.

En renforçant la synergie avec le réseau bancaire,

Wafabail se donne les moyens de poursuivre de

manière efficace la dynamique de croissance

commerciale initiée en 2004 et de conquérir de

nouvelles parts de marché.

Wafa LLD, leader dans le secteur publicLe marché marocain de la location en longue

durée (LLD) est marqué durant l’année 2007 par

une bonne orientation de son activité.

Grâce à la demande croissante des

administrations publiques et à la baisse

importante des prix, le parc roulant LLD a

augmenté de 15%, dépassant les 15 000

véhicules, profitant aussi de la montée de la

concurrence entre les opérateurs de LLD.

Preuve de son dynamisme et de sa compétitivité,

la filiale LLD d’Attijariwafa bank a remporté

plus de 45% des appels d’offres initiés en

2007 notamment auprès de Barid Al-Maghrib,

ANAPEC, OFPPT, ministère de l’Équipement et

du Transport, ministère de l’Industrie.

Page 63: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Contrôlant 20% du marché, Wafa LLD compte un

parc de 3 130 véhicules à fin 2007. Sa production

nette, qui s’établit à 888 véhicules, correspond à

1 256 nouveaux véhicules mis en route et à 368

véhicules cédés.

En 2007, Wafa LLD a amélioré de 26,5% son

chiffre d’affaires qui s’établit à 122,8 millions de

dirhams et stabilisé son résultat net à 3,7 millions

de dirhams.

Continuant sur sa lancée, la filiale LLD du groupe

prévoit une forte amélioration de son résultat net.

Attijari Factoring Maroc, de bonnes percées au niveau domestique et à l’extérieurLa filiale du groupe Attijariwafa bank spécialisée

dans le Factoring clôture l’exercice 2007 avec

d’excellentes performances.

Dans un secteur où l’activité a crû de près de

32% seulement, la production d’Attijari Factoring

explose de 114%, passant de 1,14 milliard à 2,43

milliards de DH.

Profitant d’une meilleure couverture sectorielle,

le Factoring Domestique progresse de 54% à

1,18 milliards de dirhams grâce à l’amélioration de

la production des contrats.

La production de l’activité Export suit la même

tendance, évoluant de 55% pour s’établir à

500 millions de dirhams.

La production de l’activité Factoring Import

explose littéralement à 748 millions de dirhams

contre 50,2 millions de dirhams en 2006.

Grâce au bon comportement des opérations du

Factoring Domestique, les encours de financement

et de factures enregistrent un redressement de

54% et 65% respectivement.

Forte de ses performances commerciales,

Attijari Factoring améliore de 46,2% son produit

net bancaire (PNB) le portant à 24,7 millions de

dirhams.

Compte tenu de la bonne tenue de son PNB, de la

faiblesse des provisions pour créances douteuses

et de la maîtrise des frais généraux, la filiale

d’Attijariwafa bank améliore son résultat net

de 58,2% à 11,3 millions de dirhams.

En 2008, Attijari Factoring table sur une

progression soutenue de sa production totale

et une amélioration sensible de son encours de

financement.

Rapport annuelServices Financiers Spécialisés63

Page 64: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Leader sur toutes les lignes de métiersGrâce à une nette progression de ses résultats, la

BMI conforte sa position de leader sur l’ensemble

de ses activités.

Capital MarketAméliorant à la fois son résultat et son

positionnement, le Capital Market s’est distingué

sur l’ensemble de ses métiers, à savoir, le change,

les produits dérivés, le Trading, la structuration,

l’origination et la syndication de placement.

Avec 418 milliards de dirhams de volume traité,

l’activité Change réalise un résultat de 248 millions

de dirhams, confortant la position de Leader

d’Attijariwafa bank en tant que Market Maker.

Premier IVT (Intermédiaire en valeurs du Trésor)

au Maroc, dominant à la fois les marchés primaire

et secondaire, l’entité « Marchés des capitaux »

a atteint un résultat de près de 340 millions de

dirhams, contrôlant ainsi 17% du marché.

Chef de file de six émissions obligataires pour un

montant global de 5,1 milliards de dirhams, l’entité

« Marchés des capitaux » figure au premier rang

sur le marché secondaire de la dette publique.

Proposant des solutions innovantes en matière

de placements, l’activité Structuration a traité

un volume de 4,8 milliards de dirhams et initié

au cours de l’année 2007, la première obligation

structurée au Maroc.

Une activité Custody florissantePortée par l’expansion du marché boursier et

la bonne performance des indices, l’activité de

conservation a augmenté son chiffre d’affaires

de 26%.

Nourri par l’intérêt grandissant de la clientèle des

investisseurs nationaux et étrangers, le marché

financier offre des opportunités de placement de

plus en plus innovantes et attractives.

En dépit de la baisse de la valeur des actifs

obligataires et de la dévaluation des actifs des

OPCVM (Organismes de placement communs en

valeurs mobilières), les actifs en conservation

réalisent une progression de 12% en l’espace

d’une année.

Grâce à ces performances, Attijariwafa bank

détient une part de marché de 42%, se

positionnant comme le Leader incontesté dans

l’activité de conservation.

Banque des Marchés et d’Investissement (BMI)Grâce à la mise en place d’une nouvelle organisation en 2007, Attijariwafa bank a favorisé l’émergence de nouvelles synergies entre les différentes lignes de métiers de la banque des Marchés et d’investissement (BMi), tout en contribuant à l’optimisation des échanges avec les autres entités du groupe.

L’objectif ultime étant la satisfaction de l’ensemble des attentes de la clientèle.

Pôle Banque de Financement& Investissement & Marchés et Filiales Financières

Page 65: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Wafa Gestion au mieux de sa formeWafa Gestion a consolidé son Leadership,

réalisant une croissance de près de 7% de ses

actifs moyens qui passent de 43 milliards à 46

milliards de dirhams entre 2006 et 2007.

Première société de gestion d’actifs au Maroc,

Wafa Gestion contrôle à elle seule 32% du marché

et clôture l’exercice 2007 avec un bénéfice net de

71,5 millions de dirhams contre 65,48 millions de

dirhams en 2006.

Profitant de l’importante synergie avec la

Banque des Particuliers et des Professionnels,

Wafa Gestion a initié en deux phases

une opération de Challenge axée sur la

commercialisation des OPCVM obligataires,

diversifiés et actions.

Première société de gestion au Maroc à bénéficier

d’une double reconnaissance, à la fois de la

qualité de sa gestion et de son organisation,

Wafa Gestion a obtenu le certificat de conformité

aux normes de présentation des performances

GIPS et la note Asset Manager M2 (mor) de FITCH

Ratings.

Cette note découle des Scores élevés accordés à

Wafa Gestion dans cinq domaines d’évaluation :

organisation, gestion des risques, gestion

de portefeuille, gestion administrative des

investissements et technologie.

Grâce au développement des synergies avec les

différentes unités du groupe Attijariwafa bank ,

Wafa Gestion entend consolider davantage en

2008 sa position de Leader.

Sa stratégie est basée avant tout sur l’innovation

continue des produits et services offerts

à la clientèle tels que les plans d’épargne

programmés, les contrats à unités de compte et

les produits structurés.

En quête d’une diversification constante

des placements, Wafa Gestion explorera de

nouveaux marchés et profitera de l’ouverture

à l’international pour accéder aux principales

places financières mondiales.

Corporate Finance, savoir-faire et expertiseLeader en matière de conseil en fusion-

acquisition et d’opérations de marché,

Attijari Finances Corp. a consolidé ses efforts

en 2007 pour clôturer l’exercice avec de bonnes

performances.

Son chiffre d’affaires est ainsi passé, de 2006

à 2007, de 41 millions à 43,9 millions de dirhams.

Grâce notamment à une bonne maîtrise des

charges générales d’exploitation, son résultat net

s’établit à 28,9 millions de dirhams.

Rapport annuelBanque des Marchés et d’Investissement

65

Page 66: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Grâce à la réalisation d’opérations stratégiques

majeures, Attijari Finances Corp. a réussi à

renforcer son positionnement à l’international

grâce à une vision régionale affirmée. Ainsi,

l’exercice 2007 sera marqué par le succès de deux

opérations de fusion-acquisition dans lesquelles

Attijari Finances Corp. est intervenue en tant

que conseiller. La première porte sur l’acquisition

de 66,67% du capital de la Banque Sénégalo-

Tunisienne (BST).

La seconde opération a trait au rachat de 79,15%

du capital de la Compagnie Bancaire d’Afrique

Occidentale (CBAO).

Parallèlement, à travers des opérations

stratégiques et de marché, la ligne de métier

Corporate Finance a renforcé son soutien aux

opérateurs nationaux de référence.

Fortes de leur expertise et de leur bonne maîtrise

technique, les équipes du Corporate Finance

sont intervenues avec succès dans plusieurs

opérations de fusion-acquisition et de marché

d’envergure.

En 2007, leur conseil a bénéficié à CMA-CGM dans

le cadre de la privatisation de Comanav, pour un

montant de 2,3 milliards de dirhams.

De son côté, Douja Promotion Groupe Addoha a,

grâce au conseil du Corporate Finance, réalisé

son augmentation de capital en numéraire pour

un montant de 2,2 milliards de dirhams.

Idem pour la SNEP lors de son introduction en

bourse par cession de 35% de son capital pour un

montant de 1 milliard de dirhams.

De son côté, Attijariwafa bank a recouru à

l’expertise de ces équipes lors du lancement de

deux emprunts obligataires subordonnés pour un

montant de 3 milliards de dirhams.

Enfin, Attijari Finances Corp. a apporté avec

succès son conseil au groupement M2M, Sagem

Défense Sécurité et Attijari Capital Risque dans le

cadre de la soumission à l’appel d’offres en vue de

l’attribution de la concession pour la réalisation,

l’exploitation, le financement et la maintenance

du nouveau système de gestion des permis de

conduire et cartes grises électroniques au Maroc.

Attijari intermédiation, une force de frappe commerciale performanteDans un marché boursier en forte croissance,

Attijari Intermédiation ne cesse de consolider son

positionnement.

Alors que la bourse de Casablanca clôture l’année

2007 sur une performance de 33,1 % avec une

capitalisation de 586 MDH, Attijari Intermédiation

améliore de 28 % son volume de transactions

réalisées sur le marché central.

Outre une approche client performante,

Attijari Intermédiation s’est appuyée sur les

nombreuses synergies avec les différentes entités

de la banque pour améliorer sa force de frappe

commerciale. Son chiffre d’affaires a ainsi crû

de 14 %.

Page 67: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Côté introduction de nouvelles sociétés,

Attijari Intermédiation a initié en tant que chef

de file, 3 opérations sur les 9 enregistrées dans

l’année. En matière de placement, sa part de

marché atteint 35 % des opérations.

Wafa Bourse, la bourse à portée de clicFigurant parmi les sociétés de bourse les plus

innovantes de la place, Wafa Bourse a adopté une

stratégie offensive afin de démocratiser l’accès

à la Bourse de Casablanca et de développer les

volumes de transactions dans des conditions de

sécurité et de transparence optimales.

Grâce au lancement de son site Internet

www. wafabourse.com, Wafa Bourse offre à

l’ensemble de sa clientèle un accès direct et

sécurisé au marché.

En entrant dans le site de Wafa Bourse, le client

a la possibilité de prendre en charge lui-même

la gestion de son portefeuille, de suivre le

dénouement de ses transactions, de valoriser son

portefeuille et de visualiser l’historique de ses

comptes titres et espèces.

Le site permet également de disposer

d’informations quotidiennes utiles et succinctes

afin de saisir en temps réel toutes les

opportunités du marché.

indicateurs

Amorce de l’activité : Octobre 2007

Fonds propres : 45,6 millions de DH

Résultat net 2007 : 0,6 MDH

Attijari invest, un outil de développement des secteurs à fort potentielLeader du capital investissement au Maroc,

Attijari Invest est à l’origine de trois fonds

sectoriels et d’un fonds régional.

C’est le cas de celui dédié au Tourisme créé en

mars 2007 en partenariat avec le groupe Banques

Populaires.

Attijari Invest a par ailleurs monté un fonds dédié

aux investissements en infrastructures. La filiale

du groupe Attijariwafa bank gère également

un fonds agroalimentaire et un fonds régional

IGRANE dédié à la région Souss Massa Draâ.

Parallèlement, Attijari Invest confirme en 2007

sa position de Leader à travers des prises

de participations dans des secteurs à fort

potentiel, aux côtés d’opérateurs de renommée

internationale.

C’est le cas de leaders dans le secteur de la

restauration collective, du secteur des mines et

du secteur aérien et des nouvelles technologies.

Toujours en partenariat avec de grands

spécialistes mondiaux, Attijari Invest est engagé

dans des projets structurants de la région Souss

Massa Draâ, en particulier, dans les secteurs du

tourisme et de la distribution de l’eau.

Enfin, Attijari Invest est mandaté par

Attijariwafa bank pour assurer la gestion du fonds

Attijari Capital Développement porteur des prises

de participations de la banque.

Rapport annuelBanque des Marchés et d’Investissement

67

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Gestion Globale des Risques

Mission et Organisation de la Gestion Globale des Risques

DISPOSITIONS GÉNÉRALES

I - R ISQUE DE CRÉDITA- Politique de crédit

B- Procédures

C- Notation Interne

I I - R ISQUE DE MARCHÉA- Gestion des risques de marché

B- Méthodologie de mesure des risques de marché (Modèle interne)

C- Risque de liquidité

I I I - R ISQUE OPÉRATIONNELA- Introduction

B- Gouvernance

C- Enjeux stratégiques et approche

D- Principes fondamentaux

E- Dispositif de contrôle

F- Plan de continuité d’activité

IV- GESTION ACTIF PASSIF

PERSPECTIVESA- Contexte BALE II

B- Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit

Page 69: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelGestion Globale des Risques69

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Mission et organisation de la Gestion Globale des RisquesLa démarche d’Attijariwafa bank en matière de

gestion des risques s’inscrit dans le cadre des

normes professionnelles et réglementaires,

des règles définies au niveau international

ainsi qu’aux recommandations des autorités de

tutelles. La gestion des risques du groupe est

centralisée au niveau de la Gestion Globale des

Risques (GGR), indépendante des Pôles et Métiers

et rapportant directement à la présidence.

Cette configuration consacre le principe de

globalité dans la Gestion des Risques du Groupe

et confirme son indépendance totale vis-à-vis

des autres pôles et métiers de la Banque. Cette

indépendance lui permet d’assurer une objectivité

optimale dans l’examen des propositions de prise

de risque et dans le contrôle.

La GGR a pour principale mission de veiller à

couvrir et à superviser l’ensemble des risques

inhérents aux activités du groupe, de les contrôler

et de les mesurer. La fonction exerce un contrôle

permanent, le plus souvent a priori, nettement

différencié de celui de l’Audit Interne, effectué de

façon périodique et a posteriori.

Ses missions permanentes consistent notamment

à formuler des recommandations en matière de

politiques de risque, à analyser les portefeuilles

de crédit avec une vision prospective, à approuver

les crédits aux entreprises et particuliers et

les limites de trading et à garantir la qualité et

l’efficacité de suivi du risque.

Les principaux risques sont identifiés en trois

familles :

• Risque de crédit et de contrepartie : correspond

au risque de défaillance totale ou partielle de la

contrepartie avec laquelle des engagements de

bilan ou hors bilan ont été contractés ;

• Risque de Marché : dû au risque de perte lié

aux évolutions des taux d’intérêt, des taux de

change, de liquidité, …

• Risque opérationnel : inclut le risque informatique,

le risque juridique, le risque humain, le risque

fiscal, le risque commercial, etc.

L’organisation du Pôle Gestion Globale des

Risques est calquée sur la typologie des risques

telle qu’a été définie par les accords de Bâle II. Il

est organisé autour des entités suivantes :

- L’entité « Risque de contrepartie » dont la mission principale consiste à :

• en aval

• analyser et instruire les demandes de prise de

risque émanant des différentes forces de vente

de la Banque ;

• évaluer la consistance et la validité des

garanties ;

Gestion Globale des Risques

Grâce à son indépendance à l’égard des autres pôles de la Banque, la Gestion Globale des Risques assure sa mission en toute objectivité.

Page 71: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

• apprécier le volume d’activité de la relation,

le bien-fondé économique des financements

sollicités.

• en amont

• passer en revue régulièrement l’ensemble des

engagements ;

• examiner les états hebdomadaires des

autorisations et utilisations ;

• relever les dépassements, et prendre les

mesures nécessaires pour leur apurement ;

• appréhender les créances présentant des

signes de difficulté et repérer les incidents

de paiement ;

• suivre avec le réseau la récupération de ces

créances ;

• Provisionner les créances classées en souffrance.

- L’entité « Risque de marché » dont la fonction est : de détecter, d’analyser et de

suivre les différentes positions de la Banque en

matière de taux et de devises, de rationaliser ses

positions par des autorisations formalisées et

d’être alerte à toute déviation de ses positions ;

- L’entité « Risque opérationnel» dont la fonction est : de détecter, d’analyser et

de suivre les différents risques opérationnels

inhérents à l’activité bancaire (humain,

informatique, fiscal, juridique).

Dispositions générales1- Gouvernance et organisationLa gouvernance et l’organisation de la gestion

des risques précisent et appliquent de façon

systématique les principes de gestion arrêtés par

les instances de la banque.

Pour une meilleure coordination des actions

communes, les responsabilités des principaux

acteurs ont été bien définies.

Ces acteurs sont :

• Conseil d’Administration

• Direction Générale

• Comités de Décision

• Gestion Globale des Risques

• Contrôle et Méthodes (SDM)

- Rôle du Conseil d’Administration :

Dans le cadre de l’exercice des activités de

marché, le Conseil d’Administration a pour

responsabilités :

• de définir et revoir périodiquement la stratégie

commerciale et les politiques de gestion des

risques ;

• d’appréhender les risques principaux auxquels

s’expose la banque dans ses activités ;

• de valider les limites de risques et de s’assurer

que la Direction Générale et les Comités de

décision prennent les mesures nécessaires

pour identifier, mesurer, suivre et contrôler ces

risques, les limites de risques doivent être fixées

en tenant compte des fonds propres ;

• d’approuver la structure organisationnelle ;

• de s’assurer que la Direction Générale vérifie

l’efficacité du dispositif de contrôle interne ;

Rapport annuelGestion Globale des Risques71

Page 72: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

- Rôle de la Direction Générale :La Direction Générale est l’organe exécutif, elle a

pour responsabilités :

• de mettre en œuvre les stratégies et

les politiques approuvées par le Conseil

d’Administration ;

• de mettre en œuvre les processus et les

moyens permettant d’identifier, mesurer, suivre

et contrôler les risques liés aux activités de

marché ;

• de mettre en place et de maintenir l’organisation

chargée de la gestion des opérations de marché

et du suivi des risques ;

• de mettre en place les normes et méthodes de

contrôle interne ;

• d’informer le Conseil d’Administration des

éléments essentiels et des conclusions qui

peuvent être dégagés des mesures des risques

auxquels la banque est exposée ;

• d’impliquer le Conseil d’Administration dans

le pilotage des activités de marché en lui

soumettant, pour approbation, les politiques

développées pour la gestion des risques.

- Rôle des Comités :

• Comité des Grands Risques : (comité issu du

conseil d’administration)

Présidé par le Président Directeur Général,

ce comité examine et autorise les opérations

importantes qui engagent le groupe (crédits,

recouvrement, investissements, achats,…) au-delà

d’un certain seuil ;

• Comité de Risque de Crédit Groupe :

Le Comité de Risque de Crédit Groupe statue

sur l’ensemble des engagements du groupe. Il

fixe également sur proposition du correspondant

banking des limites de contrepartie accordées aux

banques internationales.

• Comité Risque de Marchés (CRM) :

Le Comité Risques de Marchés (CRM) est

l’instance interne de décision et de suivi des

risques de marchés selon toutes leurs formes.

Il a comme responsabilités :

• le suivi et l’analyse des risques de marchés et

leur évolution ;

• il s’assure du respect des indicateurs de

surveillance, des règles spécifiques de gestion

et des limites définies ;

• Il octroie des limites aux différentes lignes de

produits dans le cadre des stratégies fixées par

la banque.

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- Rôle de la Gestion Globale des Risques :

Elle assure le rôle de supervision des

méthodologies et des risques de contrepartie

et de marchés. Ses principales responsabilités

sont :

• valider les principes du dispositif et les

méthodes de mesure proposées par l’entité

Contrôle et Méthodes en s’assurant,

notamment, de leur homogénéité avec celles

du Groupe ;

• assurer le suivi des risques de contrepartie et

de marchés en procédant à la consolidation

de l’ensemble des expositions de la banque ;

• valider les modèles internes et les modèles

des logiciels utilisés pour la valorisation des

instruments financiers.

• produire et analyser quotidiennement les

résultats de gestion et les risques de la Salle

des Marchés ;

• s’assurer de la fiabilité des données de

marché et des paramètres servant au calcul

des résultats et des risques ;

• instruction des demandes de limites émanant

du Front Office auprès de la Gestion Globale

des Risques qui les étudie à son tour avant de

les soumettre au comité compétent ;

• élaboration des méthodes de mesure des

risques ;

• définition des méthodes de valorisation des

positions et de calcul des résultats.

2- Processus de gestion des risques

Le processus de gestion des risques comporte

quatre étapes essentielles faisant intervenir

plusieurs entités :

• l’identification des risques ;

• la mesure des risques ;

• le suivi des risques ;

• le contrôle des risques.

- L’identification des risques :

L’identification des risques consiste en un

inventaire complet et détaillé des risques et des

facteurs inhérents à chaque risque.

L’actualisation régulière de cet inventaire

s’impose pour tenir compte de l’évolution

des facteurs générateurs de risques et des

changements induits par le changement des

orientations et politiques de gestion.

.

Rapport annuelGestion Globale des Risques73

Page 74: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

- La mesure des risques :

Il s’agit d’évaluer la probabilité d’occurrence des

risques et leurs conséquences financières sur les

positions ou le patrimoine de la banque.

Les méthodes de mesure des risques adoptées

s’inspirent largement des « saines pratiques »

édictées par le Comité de Bâle et en conformité

avec la réglementation prudentielle et sous le

pilotage des Comités de Risques et de la GGR.

La banque s’engage à investir dans la mise en

place de techniques avancées en matière de

gestion des risques intégrant ainsi les nouveaux

développements en vue de la préparation pour

l’application des méthodes internes.

- La maîtrise des risques :

Il s’agit des mesures prises par la banque pour

limiter les risques à des niveaux acceptables.

- Le Contrôle des risques :

Cette dernière étape englobe la surveillance et

le pilotage de la gestion des risques et permet

également d’identifier de nouvelles zones de

risques et d’ajuster les limites en fonction de leur

évolution.

i- Risque de CréditA- Politique de crédit

1- Principes généraux

La politique de crédit du Groupe Attijariwafa bank

s’appuie sur un certain nombre de principes

généraux qui forment le cadre de cette politique :

• Déontologie : le Groupe s’astreint au respect

absolu des principes déontologiques développés

dans son code interne, dans le respect des lois

et des droits des tierces parties ;

• Indépendance des risques : les structures

de risques préservent une indépendance

fonctionnelle totale vis-à-vis des autres entités

de la banque afin de préserver la qualité des

risques ;

• Responsabilité des risques : les lignes de

métier restent pleinement responsables de

leurs risques de crédit. Cette responsabilité est

également supportée par les organes d’octroi ;

• Collégialité des décisions : les décisions de

crédit nécessitent au minimum une double

signature et un double regard : celui des organes

commerciaux et celui du risque ;

• Suivi : chaque risque est suivi sur une base

continue et permanente ;

• Rémunération satisfaisante : chaque risque

doit être correctement rémunéré et l’aspect

rentabilité des opérations présentant une

importance primordiale dans le prise de

décision.

2- Diversification par contrepartie :

Evaluée en tenant compte de l’ensemble des

engagements portés sur un même bénéficiaire, la

diversification est une constante de la politique

de risque de la banque. L’étendue et la variété

des activités du Groupe pourraient y participer.

Les éventuelles concentrations font l’objet d’un

examen régulier donnant lieu le cas échéant à des

actions correctives.

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Cette diversification se décline comme suit :

3- Diversification sectorielle :

La répartition des risques selon les secteurs de

l’économie fait l’objet d’une même attention et se

double d’une analyse prospective permettant une

gestion dynamique de l’exposition de la Banque.

Elle s’appuie sur des études exprimant une

opinion sur l’évolution des secteurs et identifiant

les facteurs qui expliquent les risques encourus

par leurs principaux acteurs.

La répartition des engagements donnés par

secteur, rapportés au total des engagements

de la Banque à fin décembre 2007, se décline

comme suit :

• Les établissements financiers–holding et

assurances représentant 18,89%, en quasi-

stagnation par rapport à 2006.

• Le BTP & matériaux de construction représente

7,97% en 2007 en quasi-stagnation par rapport à

2006. Les crédits par signature représentent plus

de 50% des engagements globaux de ce secteur.

• La promotion immobilière représente 8%

contre 5,2% en 2006. Les engagements sur

ce secteur ont connu une forte progression du

fait de la stratégie de la Banque d’accompagner

la réalisation de nombreux grands projets

d’envergure en matière d’habitat.

Grandeentreprise 42 %

Établissements de crédit et assimilés 12 %

Institutions 1 %

Emprunteurs souverains 14 %

Clientèle de détail 21 %

TPE 1 %

PME 9 %

ventilation des engagements Groupe par catégorie de contrepartie

au 31 décembre 2007

Sociétés financières 19 %

Divers 8%

Non répertoriés 19 %

Chimie, Parachimie & pharmacie 2 %

Energie & eau 2 %Textiles

& Cuir 3 %Professions

libérales 3%

Hydrocarbures 4%

Agro-alimentaires& Tabac 6%

Commerce7 %

Affairesimmobilières

8 % BTP 8%

IMME 7 %

Transmissions 4%

ventilation des engagements de la banque par secteur d’activité

au 31 décembre 2007

Rapport annuelGestion Globale des Risques75

Page 76: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

4- Répartition géographique :

La répartition des engagements par zone

géographique montre que l’exposition du Groupe

est très largement concentrée au Maroc avec

83,2%. Le reste étant réparti entre la Tunisie

(9,9%), l’Europe (6,0%), le Sénégal (0,7%) et

Autres (0,2%).

Au niveau Maroc, la région de Casablanca

représente, à elle seule, 75% des engagements

de la banque, suivie des régions de Rabat (10%),

de Meknès-Fès, Souss-Sahara et le Rif-Oriental

lesquelles représentent 3% des engagements

chacune et des autres avec les 6% restantes.

Cette concentration s’explique par :

• le fait que les régions de Casablanca et de Rabat

représentent le « cœur économique, financier et

administratif » du Royaume ;

• la domiciliation des comptes à Casa et à Rabat

des principaux projets d’infrastructure lancés

et réalisés en province.

B- Procédures

1- Prise de décision

a- Compétences :

Le dispositif de décision en matière de crédit repose

sur un ensemble de délégations qui implique de

recueillir l’avis conforme d’un représentant de la

fonction risque nommément désigné. L’accord est

toujours donné par écrit que ce soit au moyen d’un

processus de recueil de signatures ou par la tenue

formelle d’un comité de crédit.

Les délégations de compétence se déclinent en

montant de risques variant selon les catégories

de notes internes et les spécificités de métiers.

Les propositions de crédit doivent respecter

les principes de la politique générale de crédit.

Les exceptions impliquent le recours au niveau

d’autorité supérieur .

S’agissant de la banque, les différents organes de

prise de décision tels qu’ils ont été validés par le

conseil d’administration sont : (classés par niveau

de compétences croissant) :

• Comités GGR restreints (3 niveaux)

• Comité Crédit BE

• Comité de Crédit Groupe

• Comité des Grands Risques, présidé par le

Président Directeur Général, est l’instance

ultime de décision en matière de prise de

risques de crédit et de contrepartie.

S’agissant des filiales du groupe, les compétences

sont définies en montant de risques. En cas de

dépassement de seuil, les décisions sont prise par

les différents comités de la banque.

Répartition des engagements du Groupe par zone géographique

au 31 décembre 2007

Autres 0,2%

Maroc 83,2 %

Sénégal 0,7 %

Tunisie 9,9 %

Europe 6,0 %

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Rapport annuelGestion Globale des Risques77

b- Processus :

• Demande et proposition :

Après la prise de contact avec le client et une

première évaluation de son activité et/ou de

ses revenus, le responsable commercial en

agence procède au montage d’une proposition

de crédit via une application informatique

dédiée. Il constitue un dossier administratif de

ladite proposition, recensant l’exhaustivité des

documents exigés tant par la réglementation

Bank Al-Maghrib que par le règlement interne

de l’établissement en matière d’engagement

de crédit.

Cette proposition doit comporter toutes les

informations requises pour permettre la prise

de décision au niveau du pôle « Gestion Globale

des Risques ».

• Étude et décision :

Les analystes du Pôle « Gestion Globale des

Risques » reçoivent la proposition de crédit

et procèdent à un premier diagnostic complet

de la relation à travers les éléments suivants :

• L’activité et la rentabilité de la relation ;

• La capacité de remboursement de la

contrepartie ;

• La structure financière de l’affaire ;

• L’historique des relations ;

• la qualité des garanties bordant le crédit ;

• la rentabilité de l’opération ;

• Le rating déterminé par le système de notation

interne de la banque.

En plus de ces éléments, et afin d’améliorer la

maîtrise des risques encourus par la banque,

l’analyse des dossiers de crédit est complétée

par les études sectorielles réalisées par

l’entité « Etudes économiques et sectorielles ».

Ces études ont pour principal objectif d’analyser

l’évolution de l’environnement macro-économique

en réalisant des études ciblées sur l’ensemble des

secteurs d’activité de manière à contribuer à la

fixation des grandes orientations de la politique

de crédit de la Banque.

Ce diagnostic est ensuite approuvé par un œil

d’expert en matière de gestion des risques

(divisionnaire GGR). Ce dernier prend la décision

appropriée dans le cadre des compétences qui

lui sont déléguées sine qua non, il présente la

proposition à l’instance habilitée pour prise de

décision.

• Notification de la décision :

Entrant dans le cadre du projet de certification

du process crédit, cette nouvelle procédure

a permis d’officialiser l’ensemble des termes

de nos décisions de crédits clarifiant ainsi les

relations avec notre clientèle dans un souci de

transparence et de préservation des intérêts

mutuels des parties.

Des améliorations sont en cours à ce niveau

prévoyant la mise en place de contrat d’ouverture

de crédit et/ou de lettre de notification spécifique

pour certains types de financement notamment

de l’immobilier.

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• Révision :

A l’instar de la proposition de mise en place,

la proposition de révision des lignes de crédits

émane des unités commerciales. Toutefois,

elle peut être provoquée sur demande des

entités GGR notamment lorsque les outils de

suivi font apparaître des anomalies justifiant

une révision à la hausse comme à la baisse des

enveloppes autorisées .

Le circuit d’étude et de décision obéit au même

schéma que pour la phase d’octroi.

• Personnes morales apparentées :

L’octroi de crédits aux personnes morales

apparentées obéit aux mêmes règles et

procédures appliquées pour les clients normaux.

c- Gestion des dossiers de crédit :

Contenu et gestion des dossiers de crédit

Les dossiers physiques de la clientèle

comprennent :

• Le dossier de la Relation ;

• Le dossier des garanties ;

• Le dossier administratif ;

• Le dossier des services opérationnels.

En plus, et conformément aux termes de la

Directive de Bank Al-Maghrib datée du 1/04/2005,

les dossiers de crédits sont complétés par les

éléments suivants :

• PV de l’assemblée ayant statué sur les comptes

de l’exercice ;

• Etats de synthèse annuels ;

• Rapport du Commissaires aux comptes ou

attestation de régularité et de sincérité des

comptes ;

Les dossiers de crédit sont tenus au niveau de

l’agence. Pour les besoins d’étude, les copies

des documents originaux sont envoyées pour

consultation aux différents services centraux

concernés, pour permettre de formuler la

décision de crédit.

A noter que les propositions de crédits ainsi

que les décisions et documents y afférents

sont archivés au niveau de la Gestion Globale

des Risques.

d- Gestion des garanties :

Les garanties sont proposées par l’unité

commerciale dans le cadre de la proposition de

crédit, elles sont donc préalablement négociées

avec le client dans l’objectif de couvrir un risque

de crédit.

Ces garanties sont évaluées simultanément à

l’évaluation de la proposition de crédit. Cette

évaluation s’effectue via un certain nombre

d’informations et documents requis dans le cadre

du processus d’instruction de toute proposition

de crédit. Les principales garanties retenues par

la banque et leur mode d’appréciation sont :

• La caution personnelle est appréciée sur la base

d’une surface patrimoniale détaillée récente et

conforme au modèle pré-établi ;

• Le gage hypothécaire est apprécié sur la

base du :

• Rapport d’expertise établi par un expert

agréé par Attijariwafa bank pour les garanties

supérieures ou égales à un million de dirhams ;

Page 79: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

• Rapport d’un responsable de l’établissement

étayé d’un compte rendu de visite pour les

garanties inférieures à un million de dirhams.

A l’occasion du renouvellement annuel du dossier

de crédit, l’analyste veille à actualiser si besoin

est l’expertise des biens affectés en hypothèques.

• La valeur du nantissement sur fonds de

commerce pourra également être étayée d’un

rapport d’expert ;

• Les marchandises nanties sont régulièrement

contrôlées par les organismes habilités ;

• Les matériels financés et nantis sont corroborés

par les factures et preuves de paiement

correspondantes.

2- Surveillance

Dans la nouvelle organisation du groupe

Attijariwafa bank, le rôle de surveillance et de

détection des créances en difficulté incombe

essentiellement à l’entité « Surveillance et

Contrôle des Risques de Crédit ».

L’entité « Surveillance et Contrôle des Risques

de Crédit » veille en permanence, dans une

optique préventive, à la santé et à la qualité des

engagements de la banque.

Fonction clé dans le processus de maîtrise des

risques, cette gestion préventive consiste à

anticiper les situations de dégradation des risques

et à y apporter les ajustements appropriés.

Dans le cadre de l’exercice de cette fonction, cette

entité est amenée à :

• Surveiller la régularité des engagements :

conformité à l’objet du crédit et respect des

cotes autorisées ; examen des incidents de

paiement ; revue des dossiers échus…

• Détecter les créances présentant des signes

de faiblesse persistants (créances dites

difficiles) à partir d’un certain nombre de

clignotants d’alerte ;

• Suivre avec le réseau l’évolution des principaux

risques (créances difficiles, engagements les

plus importants et/ou les plus sensibles) ;

• Déterminer les dossiers éligibles au

déclassement au regard de la réglementation en

vigueur régissant les créances en souffrance ;

• Suivre avec le réseau le dénouement de certains

risques spécifiques notamment, les admissions

temporaires, les avances sur marchés publics et

les avances sur marchandises.

Cette entité est structurée en trois sous-entités à

l’instar de l’organisation actuelle du Réseau :

• Banque de détail ;

• Banque d’entreprise ;

• Filiales et succursales.

Rapport annuelGestion Globale des Risques79

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3- Provisionnement

En vue d’identifier les créances sensibles et

celles éligibles au provisionnement au regard

de la réglementation en vigueur, une revue

exhaustive du portefeuille de la Banque est

effectuée trimestriellement à l’aide d’un état

des clignotants conçu par référence aux critères

de classification des créances en souffrance

institués par la circulaire n°19 de Bank Al-

Maghrib, ainsi qu’à d’autres critères de sécurité

complémentaires retenus par la Banque.

Ces clignotants d’alerte, dont les règles de

détection sont conformes à la réglementation

en vigueur, relèvent essentiellement des quatre

familles ci-après :

• Clignotants relatifs aux dépassements ;

• Clignotants relatifs aux impayés (escompte

commercial ou crédits amortissables) ;

• Clignotants relatifs au gel de compte ;

• Clignotants relatifs aux critères financiers.

A ces critères usuels de détection, il convient

d’ajouter un ensemble de ratios pro-actifs

récemment introduits dans l’état des clignotants

et déterminés par rapport à certains postes du

bas de bilan. Ces ratios confèrent la possibilité de

repérer de façon précoce, les signes précurseurs

de dégradation du risque.

Les créances, ainsi détectées et pré-classeés,

sont examinées, dans un second temps, dans le

cadre des comités de suivi des créances difficiles

de concert avec les autres instances de la Banque

(Réseau, Crédits, Recouvrement).

Ces comités suivent de manière périodique

l’évolution des créances en souffrance qui peut

déboucher sur l’une des actions suivantes :

• La régularisation, et donc le reclassement des

dites créances dans la catégorie normale ;

• Le rééchelonnement ou la restructuration pour

les affaires économiquement et financièrement

viables ;

• Le déclassement définitif de la créance dans

l’une des catégories de créances en souffrance

après la mise en demeure préalable du client

concerné ;

• Le maintien de la créance en suivi pour les cas

nécessitant un certain accompagnement de la

part des entités concernées et qui peuvent être

couvertes le cas échéant par des provisions pour

risques généraux.

Les créances en souffrance sont évaluées et

comptabilisées conformément à la réglementation

bancaire en vigueur. Elles sont réparties en trois

catégories différentes :

• Les créances prédouteuses ;

• Les créances douteuses ;

• Les créances compromises.

Par ailleurs, les dossiers éligibles au

provisionnement sont préalablement mis en

demeure par les entités concernées de la Banque.

Page 81: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport annuelGestion Globale des Risques81

Il faut noter par ailleurs que dans un souci

de prudence, la politique du groupe prévoit

que les créances en souffrance sont, pour

l’essentiel, classées directement dans la

catégorie « Compromises » et provisionnées

en conséquence.

Il y a lieu de noter que le Comité des Risques

et des Comptes examine régulièrement, lors

de ses réunions périodiques, la situation

des engagements classés en souffrance et

de ceux faisant l’objet d’un suivi particulier,

suite à l’apparition d’indicateurs pouvant être

défavorables.

4- Gestion Corrective du Portefeuille

Pour améliorer l’efficacité de recouvrement des

créances difficiles, un dispositif de recouvrement à

l’amiable a été mis en place au sein de la Banque.

Ledit dispositif est doté de deux structures, l’une

dédiée aux activités du réseau Entreprise et l’autre

à celles du réseau Particuliers/Professionnels.

Rattachées aux entités risque et recouvrement

entreprises et professionnels et particuliers de la

Gestion Globale des Risques, ces entités ont pour

mission :

• De veiller en permanence à la régularité et à

la qualité de l’ensemble des engagements de

la Banque ;

• De suivre, principalement via le réseau, ou

directement avec les clients concernés, la

régularisation de toute insuffisance ;

• D’adopter une démarche pro-active visant à

éviter toute dégradation de la qualité du risque.

C- Notation interne

Le système de notation interne d’Attijariwafa bank

a été élaboré en juin 2003 avec l’assistance

technique de la société de financement

internationale et du cabinet Mercer Oliver

Wyman :

a- Périmètre : portefeuille entreprises hors

collectivités locales, banques, holdings, sociétés

de financement, entreprises du secteur

agricole, du secteur hôtelier et de la promotion

immobilière.

b- La classification « Compromis » a été adoptée

comme définition du défaut.

c- Le système prend en compte deux paramètres :

une échelle de notation de six notes (A, B, C, D, E

et F) et les probabilités de défaut (PD) estimées.

d- Le modèle intègre cinq facteurs financiers

explicatifs du risque de crédit :

• La taille

• La structure

• La rentabilité

• La liquidité

• Le levier

e- Mode de calcul de la note : Pour chacun des

cinq facteurs, une table de notation a été créée.

Le score final est la somme des notes pondérées

obtenues au niveau de chaque facteur.

Page 82: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

f- Grille de Rating d’Attijariwafa bank :

• Le support des scores a été segmenté en six

classes de risque de type « Master Scale »

• Les PDs ont été calculées et ajustées par

rapport à chaque classe de risque :

Note globale(sur 100)

Classification Description

82 - 100.0 A Très bon

65 - 81.75 B Bon

55 - 64.75 C Moyennement haut

45 - 54.75 D Moyen

34 - 44.75 E Moyennement bas

< 34 F À surveiller

La répartition des engagements d’Attijariwafa bank

selon le système de notation interne est présenté

dans le graphique suivant :

NR : en attente de rating

g- Maintenance du système de notation

d’Attijariwafa bank :

• Un premier Backtesting du modèle de notation

interne a été finalisé fin Août 2007 au niveau

du segment « Corporate-GE & la grande PME » ;

• Objectifs du Backtesting ;

• Tester le pouvoir prédictif du modèle de

notation ;

• S’assurer de la bonne calibration des

probabilités de défauts.

Le système de notation interne fait actuellement

partie intégrante du process d’évaluation et de

décision de crédit. En effet, lors du traitement de

la proposition de crédit, une confirmation de la

notation est effectuée en accord avec l’instance

de décision. Les niveaux de délégation des

compétences en termes de décisions de crédit

sont d’ailleurs fonction de la notation risque.

ii- Risque de marchéLes activités de marchés constituent un domaine

où la gestion des risques est considérée comme

une préoccupation majeure et un levier important

de pilotage de la rentabilité et de la performance.

Un ensemble de dispositions et de mesures sont

établies par la banque pour prévenir, réduire les

risques et améliorer leur maîtrise.

A – Gestion des risques de marché

1- Catégories de risques de marché

Les principaux risques de marchés sont :

• le risque de taux

• le risque de change

• le risque actions

• le risque sur les produits de base

• le risque règlement-livraison

7%16%

19%

27%

10% 10%11%

NR A B C D E F

Page 83: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

a- Le risque de taux :

Ce risque correspond au risque de variation de la

valeur des positions ou au risque de variation des

flux de trésorerie futurs d’un instrument financier

du fait de l’évolution des taux d’intérêts sur le

marché.

La sensibilité des fonds propres et de la marge

nette en fonction du changement de taux par

devise se présente comme suit :

Choc de 50 bps Mad Usd euroAutres devises

Impact en % des FP ( 20 ans)

-5,02% 0,02% 0,22% 0,06%

Impact en %de la marged'intérêts (1 an)

-1,27% 0,45% 0,38% 0,20%

b- Le risque de change :

Ce risque correspond au risque de variation d’une

position ou d’un instrument financier du fait de

l’évolution des cours de change sur le marché.

Techniquement, le risque de change est mesuré

par la position de change.

Les limites d’encadrement du risque de change

sont :

• Limite de position par devise en fin de journée ;

• Limite de position globale en fin de journée ;

• Limite de position courte ;

• Limite de stop loss.

Ces limites sont déterminées sur la base des

limites réglementaires.

L’impact du changement de taux de change des

principales devises sur le résultat avant impôt et

sur les fonds propres :

eUR JPY USD

Position de changeà fin 2007

187 445 82 167 -1 818

Sensibilité 1 874 822 -18

Impact Résultat avant impôt

0,06% 0,03% 0,00%

Impact FPN 0,02% 0,01% 0,00%

Les valeurs d´instruments financiers sont

couverts par le moyen du change à terme. Les

positions structurelles liées aux investissements

stratégiques en devises de la banque ne font pas

l’objet de couverture.

En couverture des résultats, le change à terme,

à fin décembre 2007, s’élève à 15,3 milliards de

dirhams ventilé comme suit :

< 3 mois 3M-6M > 6 mois

Couverturedes résultats

10 626,2 2 709,3 1 972,5

c- Le risque actions :

Ce risque résulte de la variation de la valeur

d’un portefeuille actions suite à une évolution

défavorable des cours de bourse.

Rapport annuelGestion Globale des Risques83

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d- Le risque sur les produits de base :

Ce risque découle de la variation de positions

suite à une évolution défavorable des prix des

matières premières sur les différents marchés sur

lesquels la banque intervient.

e- Le risque règlement–livraison :

C’est le risque encouru dans le cadre de l’échange

simultané et non sécurisé de deux actifs (devises,

titres…), il est lié à la concomitance des échanges

de flux titres ou espèces entre la banque et

sa contrepartie. Il est de très courte durée et

intervient entre le moment où la banque initie le

règlement convenu et le moment où elle constate

sur ses comptes la livraison de la contrepartie.

Pour limiter ce risque, la Banque de Marchés peut

opter pour deux solutions :

• signer entre elles des accords de netting et ne

régler que le différentiel ;

• utiliser des systèmes de règlement sécurisés

garantissant le règlement contre livraison

simultanée.

2- Dispositif de suivi et de contrôle

Le Contrôle des risques de marché se fait en

procédant à la comparaison des différentes

mesures de risques avec les limites correspondant

dont le respect incombe en permanence aux

lignes de produits de la Salle de Marchés

Les fonctions de contrôle relatives au suivi des

risques de marché sont principalement assurées

par :

• l’entité Contrôle et Méthode de la Banque de

Marché

• l’entité Risques de marché de la GGR

• le Contrôle Interne

L’entité Contrôle et Méthodes est rattachée à la

Banque de Marchés, mais elle reste indépendante

du Front Office et des équipes commerciales. Le

Contrôle Interne est rattaché hiérarchiquement à

la Banque de Marchés et fonctionnellement à la

Conformité Groupe.

a- Rôles des différents intervenants : Contrôle

et Méthodes :

L’entité Contrôle et Méthodes est responsable

du contrôle de niveau 1 ; il a des fonctions

opérationnelles liées aux applicatifs qu’il

administre. Ses grandes attributions sont :

• produire et analyser quotidiennement les

résultats et les risques ;

• s’assurer de la fiabilité des paramètres de

marché servant à l’élaboration des résultats

et des risques (taux, cours de change, cours

de bourse, prix matières premières, cotation

swap, …);

• proposer les méthodes de calcul des risques et

des résultats en s’assurant de leur exhaustivité

et de leur adéquation avec la nature des risques

encourus ;

• concevoir en liaison avec la GGR le dispositif

de limites ainsi que les méthodes de calcul de

risque ;

• suivre et notifier tout dépassement de limites de

marché ;

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• s’assurer la conformité des opérations initiées

par le Front Office par rapport aux pratiques de

marché et par rapport aux règles fixées par la

banque ;

• validation des pricers utilisés par le Front.

b- La Gestion Globale des Risques / Risques

de marché ) :

La GGR assume la composante financière du

contrôle de niveau 2 avec en particulier un rôle

de supervision des méthodologies et des risques

de marché. Ses grandes attributions sont :

• valider les principes du dispositif et les méthodes

proposées par l’entité Contrôle et Méthodes, en

s’assurant en particulier de l’homogénéité des

méthodes au sein du Groupe, et émettre des

recommandations le cas échéant ;

• effectuer le suivi des risques de marché aux

différents niveaux de consolidation et en

particulier au niveau du Groupe ;

• assumer le reporting global interne et externe

sur les risques de marché ;

• valider les méthodes développées en interne, et

les modèles des logiciels utilisés pour valoriser

les produits en portefeuille ;

• valider les diverses autorisations et limites

demandées, les différentes lignes de produits.

c- Comité Risques de Marché :

Ce comité réunit trimestriellement les

responsables des différents niveaux de contrôle

ainsi que les responsables du Front Office.

Le Comité valide les nouvelles limites, les

aménagements de limites proposées et passe en

revue les différents dépassements constatés.

3- Gestion des limites

Les limites sont fixées par le Comité Risques

de Marchés pour chaque type d’exposition pour

une année, mais elles peuvent être révisées en

fonction des besoins des lignes de produits et

pour tenir compte des évolutions des marchés.

Les demandes de limites sont exprimées par

les différentes lignes de produits de la Salle des

Marchés et doivent être adressées à l’entité

Contrôle et Méthodes, accompagnées d’une note

expliquant :

• les limites demandées et la nature des risques

correspondant ;

• les motivations pour leur mise en place.

A noter que le comité des risques de marché

a instauré un système de stop loss par produit

(change, taux ,actions …). ce système repose sur

la clôture immédiate de la position en cas où le

trader atteint les niveaux de pertes maximales

fixés par le Comité.

Rapport annuelGestion Globale des Risques85

Page 86: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

a- Suivi des limites et traitement des

dépassements :

Le Contrôle du respect des limites est assuré par :

• l’entité Contrôle et Méthodes

• la GGR

L’entité Contrôle et Méthodes surveille en

permanence les expositions et effectue les

mesures de risques et les compare avec les

limites. Elle produit quotidiennement des

reporting appropriés qu’elle adresse :

• à la Direction

• à la GGR

• au contrôle interne

Elle signale immédiatement les dépassements

de limites et propose les mesures à prendre pour

leur régularisation.

b- Les limites de contrepartie sont révisées :

• annuellement à l’occasion du renouvellement

des dossiers des contreparties par la GGR ;

• ponctuellement pour accompagner l’évolution

de l’activité et du risque des contreparties.

Pour la révision annuelle, l’entité Contrôle et

Méthodes examine les limites définies et les

compare avec les réalisations de l’année écoulée.

Elle propose, en concertation avec le Marchés des

Capitaux et les autres entités commerciales, les

ajustements nécessaires pour l’année suivante.

Pour les révisions ponctuelles, les acteurs

intervenant dans la mise en place des limites

peuvent demander la révision des limites

octroyées à une contrepartie pour faire face à de

nouvelles circonstances. La révision peut porter

sur l’augmentation d’une limite, sa réduction ou

sa suppression.

Toutes les demandes de révision sont centralisées

par l’entité Contrôle et Méthodes qui examine leur

impact sur les opérations de la Salle des Marchés

avant de les adresser à la GGR.

4- Système mis en place pour gérer les risques

de marché

Pour répondre à une exigence réglementaire

de reporting, Attijariwafa bank a opté pour

l’acquisition de la solution informatique

« Fermat » pour répondre à des besoins internes

et réglementaires en matière de calcul des

exigences des fonds propres relatives au risque

de marché ; le calcul du ratio de solvabilité,

mesure les risques de marché encourus….

Au courant de l’année 2007, La banque a mis

en place la méthode standard (Bâle 2) grâce à

l’outil Fermat.

Outre l’outil Fermat, la banque a développé

en interne des applications pour mesurer et

quantifier les risques de marché sur les différents

produits de la salle des marchés.

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B – Méthodologie de mesure des risques de marché ( modèle interne )

1- Mesure en vAR

La valeur en risque (VaR) est une mesure de la

variation maximale de la valeur d’un portefeuille

d’instruments financiers, avec une probabilité

fixée sur une période donnée sous des conditions

normales de marché.

Le modèle VaR a été développé par les soins de

la gestion globale des risques d’Attijariwafa bank,

il couvre le risque de taux Dirham, le risque

de change au comptant et à terme ainsi que

le risque sur les titres de propriété. Il s’agit

d’une application en interne qui repose sur

l’implémentation de la méthode RiskMetrics

développée par JP Morgan.

Cette méthode présente différents avantages :

(i) facile à implémenter, (ii) tient compte des

corrélations existantes entre les prix des actifs

et (iii) prend en considération des fluctuations

récentes et historiques des prix.

La méthode RiskMetrics repose sur une matrice

de variances et covariances des rendements

des actifs du portefeuille ainsi que de leur

composition dans le portefeuille. La gestion

globale des risques produit quotidiennement

un reporting détaillé qui retrace le calcul et

l’évolution de la VaR, le contrôle des limites

réglementaires et internes.

Activité(en dirhams)

Position MAD

vaR (1 jour)vaR

réglementaire 10 jours

Change 276 831 968 979 051 3 096 031

Titres de propriété

45 331 800 986 653 3 120 071

Taux - - -

2- Back-testing

Le modèle permet de faire du backtesting. Ce

dernier est une technique pour tester la validité

du modèle de calcul de la VaR. Il consiste à se

baser sur des opérations historiques de calcul de

la VaR et à voir par la suite si cette VaR encadre

réellement la perte potentielle réalisée en la

comparant au P&L théorique.

3- Stress-testing

Pour des raisons techniques, le modèle VaR

actuel ne permet pas de faire de stress–

testing, c’est une action qui sera développée

ultérieurement.

Rapport annuelGestion Globale des Risques87

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C – Le risque de liquiditéC’est le risque de ne pas pouvoir faire face à

ses engagements ou de ne pouvoir liquider ou

compenser une position en raison de la situation

du marché.

La gestion de la liquidité ne doit pas provoquer de

pertes ou de moins values sur cessions d’actifs.

Elle s’organise autour de trois moyens principaux :

• l a surveillance étroite des écarts journaliers

entre les échéances de l’actif et les échéances

du passif ;

• la diversification des sources de financement,

des limites peuvent être fixées par la banque

dans ce sens ;

• la détention d’actifs liquides de première qualité

et à court terme.

Pour la maîtrise de ce risque, on fixe des limites

exprimées en impasses rapportées à l’actif

résiduel et mesurées en bilan dynamique.

Des limites sont également fixées pour le

refinancement de la banque afin de mieux

diversifier ses sources de financement.

Ces limites sont complétées par la mise en place

d’un indicateur de sensibilité qui détermine la

capacité bénéficiaire correspondant à une hausse

de 50 points de base mesurée sur une période

de 6 mois.

Au titre de l’année 2007, la structure du bilan

de la banque affiche des excédents structurels

importants issus de la sphère clientèle et des

opérations de siège ( fonds de roulement).

Ces excédents sont couverts par des opérations

de couverture ALM ( portfeuille de titres) et par

des opérations de trésorerie de la banque.

Sur un horizon de 1 an, la banque affiche un

excédent de 19,7 milliards de dirhams. Sur 4 ans,

l’excédent de liquidité atteint son maximum et

s’élève à 38,4 milliards de dirhams.

A 10 ans, l’hypothèse de remboursement intégral

des ressources induit des besoins additionnels en

liquidité pour assurer le financement des emplois

dont la durée de vie dépasse 10 ans.

iii- Risque Opérationnel

A- Introduction

Le Risque Opérationnel se définit comme

étant le risque de pertes directes ou indirectes

résultant de l’inadaptation ou de la défaillance

de procédures, de personnes ou de systèmes

internes ou résultant d’événements extérieurs.

Cette définition inclut le risque lié à la sécurité

des systèmes d’information et le risque juridique.

Cependant, en raison de leur importance et de

leur spécificité, le risque stratégique ainsi que le

risque de réputation sont traités séparément du

risque opérationnel.

Le risque opérationnel est inhérent à chacun des

métiers des activités de la banque. Sa gestion

repose sur une surveillance permanente, un

dispositif de contrôle interne, des procédures

détaillées et des polices d’assurance auxquelles

s’ajoutent des missions d’audit et d’inspection

générale.

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Rapport annuelGestion Globale des Risques89

B- Gouvernance

Dans le but de mettre en place un dispositif

efficace de la Gestion des Risques Opérationnels,

conformément aux directives de Bank Al-Maghrib

en la matière et aux recommandations du Comité

de Bâle, notre établissement a décidé fin 2005

de créer, au sein de la Conformité Groupe, une

nouvelle entité dédiée à la Gestion des Risques

Opérationnels. Cette entité a entrepris, en

novembre 2006, une étude et une démarche

projet visant la mise en place d’un dispositif

complet en matière de Gestion des Risques

Opérationnels.

A fin 2007, notre établissement a décidé de

transférer la gestion des risques opérationnels

au sein d’une nouvelle entité « Risques

Opérationnels, Juridiques, Informatiques &

Humains » au niveau de la Gestion Globale des

Risques.

C- Enjeux stratégiques et approche

Le dispositif cible en matière de Gestion des

Risques Opérationnels est structuré autour des

lignes directrices suivantes :

• s’inscrire au niveau des meilleures

pratiques préconisées par le Comité de

Bâle et conformément aux directives de

Bank Al- Maghrib ;

• se doter d’un cadre référentiel commun

avec le Contrôle Interne afin d’assurer au

mieux le traitement et la maîtrise des risques

opérationnels ;

• assurer l’éligibilité de notre établissement à

la méthode standard dans un premier temps

et préparer la transition vers l’approche des

mesures avancées ;

• aider les différents métiers de la banque à

mieux identifier et surveiller leurs risques

et à continuer à renforcer et structurer leur

dispositif de contrôle pour améliorer les

processus métier ;

• centraliser et hiérarchiser l’information sur les

risques opérationnels et préparer les reporting

à l’intention des instances dirigeantes de la

banque.

D- Principes méthodologiques fondamentaux

La conception du dispositif visé, s’appuie sur un

ensemble de principes qui correspondent aux

bonnes pratiques pour la gestion et la supervision

des risques opérationnels. Il s’agit de déployer au

sein de notre institution :

• une démarche outillée, intégrée et transversale

qui s’inscrit dans le cadre d’une gestion

proactive et optimale du Risque Opérationnel ;

• une méthodologie fondée sur l’auto-évaluation

des risques et des contrôles (Bottom-up) ;

• une démarche complète qui intègre la

cartographie des processus et des risques, la

base de collecte et d’historisation des incidents

en vue de consolidations ;

• une harmonisation des outils et solutions

progicielles intégrées pour la gestion des

risques et des contrôles.

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E- Dispositifs de contrôle mis en place pour gérer les risques opérationnels

Pour mieux appréhender la gestion des risques

opérationnels de notre établissement, différents

dispositifs de contrôle ont été déployés :

• Contrôle des procédures : Dans le cadre du

renforcement des « Contrôles Opérationnels »,

la banque a mis en place un nombre de

procédures documentées visant à assurer la

sécurité des transactions et la séparation des

fonctions (Front Offices, Back Offices) ainsi que

l’efficacité des traitements des opérations par

des entités indépendantes des Business units.

• Contrôle de la comptabilité : Le dispositif de

contrôle de la comptabilité veille à assurer

la fiabilité et l’exhaustivité des données

comptables. Les modalités d’enregistrement

comptable des opérations permettent de

conserver une piste d’audit. Le dispositif de

contrôle de la comptabilité s’appuie sur le

contrôle interne de l‘entité Finances Groupe,

qui est basé sur des fiches de contrôle et des

points de contrôles, ceci à l’instar du dispositif

de contrôle interne de toute la banque.

• Contrôle de l’informatique : Les dispositions

prises pour assurer une sécurité optimale de

notre système d’information se résument en

la mise en place d’une politique de sécurité et

d’un contrôle interne permanent. Aussi, des

sauvegardes quotidiennes de l’ensemble du

système central sont effectuées et restaurées

sur le système du centre de secours distant

permettant de faire face à un désastre.

F- Plan de Continuité d’Activité (PCA)En marge de la mise en place du dispositif du

risque opérationnel, le responsable de l’entité

risque opérationnel juridique et informatique a

été chargé d’assurer la mise en œuvre du Plan

de Continuité d’Activité en vue d’assurer le

fonctionnement continue des activités de notre

établissement conformément aux directives de

Bank Al-Maghrib en la matière.

iv- Gestion actif passif

Gestion du risque de taux d’intérêt dans le portefeuille bancaire

1- Généralités

Le risque de taux d’intérêt global représente

pour la banque l’éventualité de voir le résultat et

la valeur présente des différents revenus futurs

des actifs et passifs affectés par les fluctuations

adverses des taux d’intérêt.

L’approche en taux poursuivie porte sur les

encours dont les taux resteront fixes sans

indexation sur les taux du marché ou déterminés

par avance et fixes pour une période donnée

(pendant laquelle les taux n’évoluent pas en

parallèle avec les taux de marché).

Différents indicateurs de risque sont évalués et

suivis. Ils se rapportent aux trois approches ci-

dessous :

• Approche de volume : calcul des gaps de taux

d’intérêt correspondant à la différence entre les

actifs à taux fixe et les passifs à taux fixe.

Page 91: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

La position est mesurée en stock et en tombées.

Les encours sont écoulés dans le temps selon

leur profil d’amortissement jusqu’à extinction

de l’encours.

La mesure du risque de taux est fondée sur

une approche statique, la production nouvelle

étant corrélée aux conditions du marché, par

conséquent ne crée pas de positions de taux

à couvrir dans l’immédiat.

• Approche de marge : sur la base du volume des

gaps de taux dégagés, la mesure des marges

nettes de taux par classes d’échéance et de

leur sensibilité est faite suivant différentes

évolutions de la courbe des taux.

• Approche valeur : traduit le principe de juste

valeur du bilan à travers le calcul de la valeur

actuelle nette (VAN) du bilan et la sensibilité des

fonds propres.

Les impasses positives (ou gaps courts)

représentent des excédents de ressources à

taux fixe placés à taux variable et signifie donc

que les résultats de la banque sont exposés

défavorablement à la baisse des taux.

A contrario une impasse négative (gaps long)

révèle un excédent d’emplois à taux fixe refinancé

à taux variable, véhiculant ainsi une sensibilité

défavorable en cas de hausse des taux.

La politique de taux de la banque consiste à gérer

ces deux situations et réduire l’exposition au

risque en vue de limiter la sensibilité des résultats

et ce, par des actions de couverture qui peuvent

porter sur certaines activités et sur certaines

maturités.

La gestion des gaps de taux (équivalent des

excédents structurels en taux) de la banque s’inscrit

dans une logique de renforcement des actifs à

moyen et long terme de même nature de taux.

A défaut de produits de couverture des positions

de portefeuille bancaire (exemple : swap de

taux), Attijariwafa bank a opté pour la gestion du

risque de taux par le placement des excédents à

taux fixe en titres d’Etat sans risque et cessibles

(AFS notamment).

2- Unité de suivi du risque global de taux

La gestion du risque de taux relève de la Fonction

Gestion Actif-Passif (ALM). Cette dernière

identifie, quantifie et informe la direction

générale du niveau de risque encouru et des

possibilités de gestion y afférentes.

L’Organe Central de gestion du risque de taux

global au sein du groupe Attijariwafa bank est le

Comité ALM.

Rapport annuelGestion Globale des Risques91

Page 92: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Les principales missions du Comité ALM sont :

• Revue et analyse d’une situation récente du

bilan et de son évolution en termes de risques

de liquidité, de taux et de change ;

• Revue des ratios réglementaires et de leurs

perspectives d’évolution ;

• Examen et validation des plans d’actions

recommandés pour la période à venir, et

notamment :

- Actions prévues pour le financement à Moyen

et Long Terme ;

- Évolution du portefeuille d’investissement et

de placement ALM ;

- Grandes orientations commerciales en termes

de maturité et de taux ;

- Toute autre action visant la couverture,

l’atténuation des risques de liquidité, de taux,

de change, ou de maintien de la conformité

des ratios réglementaires ;

• Fixation et contrôle des limites et des

conventions ALM ;

• Organisation et suivi de la fonction ALM de la

banque et des filiales.

Le Comité ALM est tenu à fréquence régulière,

trimestrielle, mais peut être convoqué pour

traiter des situations exceptionnelles (risques de

liquidité, de taux, de change ou de conformité des

ratios réglementaires) de la banque et du marché.

Un dispositif de Reporting hebdomadaire et

mensuel est mis en place et adressé aux membres

du Comité ALM.

3- Conventions ALM

La convention est par définition un indicateur qui

décrit économiquement la réalité de l’évolution

du comportement des actifs passifs.

Pour les postes du bilan qui ne possèdent pas

de manière intrinsèque de caractéristiques de

maturité ou de taux d’intérêt, il est nécessaire de

définir des conventions.

Les conventions d’échéance peuvent être de trois

sortes :

• Encours permanent : l’encours est supposé

constant jusqu’à l’horizon d’analyse :

• Amortissement linéaire : l’encours s’amortit

linéairement sur une durée spécifiée ;

• Amortissement instantané : l’encours devient

nul dès la deuxième période.

Les conventions de taux comportent soit la

spécification d’un taux fixe et d’une valeur de

taux, soit celle d’un taux variable, d’un indice de

référence et d’une marge.

Pour un certain nombre d’éléments du bilan, il

n’existe pas d’échéance contractuelle (exemple :

fonds propres) ou bien l’échéance contractuelle

s’écarte significativement de celle réelle

économique (exemple : dépôts à vue).

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Dans ce cas, une convention est définie sur la

base d’une analyse statistique des données

historiques et complétée d’une analyse

économique appropriée (comportements

clientèle, contexte et perspectives économiques).

En outre, certaines options « cachées »

implicitement incorporées à certains produits

(exemple : crédits immobiliers qui peuvent

être remboursés par anticipation, estimés à

3% statistiquement) sont prises en compte dans

le cadre du traitement ALM du produit en question.

Enfin, les conventions ALM sont dûment

documentées et régulièrement mises à jour

et soumises pour validation au Comité ALM et

approbation du conseil d’administration de la

banque.

4- Profil de risque, impacts résultat et fonds

propres des variations de taux et limites y

afférentes

Compte tenu de son aversion au risque, le comité

ALM de la banque a défini la limite du risque de

taux d’intérêt en cas de variation parallèle de

la courbe des taux de 50 points de base sur les

Fonds propres et sur le produit net bancaire.

Le tableau ci-dessous retrace le profil du risque

de taux d’intérêt en flux cumulés du portefeuille

bancaire au 31 décembre 2007 :

0-1an

1-2ans

2-5ans

5-7ans

7 anset +

Gaps de taux en flux (en mds MAD)

+13,5 +9,3 +1,4 -13,4 -10,8

La sensibilité des fonds propres et du résultat net

de la Banque qui en découle pour un mouvement

parallèle des taux d’intérêt sont données comme

suit :

evolution des taux

variationde 50 pbs

variationde 200 pbs

Impact / PNB(sur 1 an) 0,82% 3,30%

Impact / FP(sur 20 ans) 4,22% 16,90%

Rapport annuelGestion Globale des Risques93

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PerspectivesA- Contexte BÂLE II

En 1974, le comité de Bâle sur le contrôle bancaire

est créé à l’initiative des banques des pays du

G10, en vue de mettre en place un ensemble

de règles prudentielles destinées à garantir

la solidité et la stabilité du système bancaire

international.

En 1988, le comité a mis en place un premier

dispositif réglementaire connu sous le nom de

l’accord « Bâle I ». Dans cet accord figure le ratio de

Cooke de solvabilité, qui au fil des années a montré

ses limites et ses faiblesses, notamment avec

l’apparition de nouveaux risques pour le système

bancaire. Le besoin d’un nouvel accord, plus précis

et plus proche du risque à couvrir, est apparu

incontournable. C’est ainsi, qu’est né l’accord

« Bâle II » sous la présidence de l’américain

McDonough. L’accord repose sur trois piliers :

• Pilier 1 : sur le calcul des exigences minimales

en matière de fonds propres. Il porte sur trois

types de risque : Risque de crédit, Risque de

marché et Risque opérationnel.

• Pilier 2 : sur le processus de surveillance et

le processus d’adéquation des fonds propres

internes.

• Pilier 3 : relatif à la discipline du marché qui

impose une transparence accrue en matière

d’information sur les risques.

Pour le pilier 1 et en ce qui concerne le calcul

des exigences minimales en fonds propres pour

couvrir le risque de crédit, trois approches sont

proposées :

• Une approche dite « Standard » dont les

pondérations du risque sont fixées par les

autorités de surveillance ou basées sur des

notations externes approuvées par les autorités

de contrôle.

• Deux approches de notation interne :

• Approche de notation interne simple (IRBF) :

fondée sur une notation interne et une

estimation forfaitaire imposée des autres

paramètres de risque ;

• Approche de notation interne avancée (IRBA***) :

où l’ensemble des paramètres sont estimés en

interne par la banque.

Concernant le risque marché, deux approches

sont proposées : une approche standard et une

approche avancée. Pour le risque opérationnel,

trois options sont proposées pour la mesure et

le calcul des exigences en fonds propres : une

approche « indicateur de base », une approche

« standard » et une approche « mesures

avancées ».

À la lumière des changements profonds au

niveau de la réglementation bancaire à l’échelle

internationale notamment suite à la publication

en juin 2004, par le comité de Bâle, du nouveau

dispositif de convergence internationale de

la mesure et des normes de fonds propres, la

banque centrale (Bank Al-Maghrib) a engagé

une série d’actions visant à mettre le dispositif

de supervision bancaire marocain en conformité

avec les principes fondamentaux édictés par le

comité de Bâle. C’est ainsi, que Bank Al-Maghrib a

entamé des travaux d’adaptation et un processus

de transition du secteur bancaire vers le nouveau

dispositif de Bâle II.

Dans ce contexte et afin de se conformer aux

meilleures pratiques de gestion et de mesure des

risques, Attijariwafa bank a opté pour l’adoption

de l’approche standard réglementaire de Bank Al-

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Maghrib à court terme et des approches avancées

à moyen terme. Ainsi, dès fin septembre 2007,

le groupe Attijariwafa bank s’est conformé aux

nouvelles exigences réglementaires du dispositif

de comité de Bâle telles que transposées par Bank

Al-Maghrib, notamment les calculs et le reporting

au titre de l’approche standard du pilier 1.

Le Groupe compte aussi mettre en place un

dispositif de notation interne rénové à la

lumière des nouvelles exigences Bâloises et des

recommandations de Bank Al-Maghrib (lettre Bank

Al-Maghrib 300/G/2004) relatives aux systèmes

de notation interne des banques. La banque a

aussi l’intention de mettre en œuvre l’approche de

modélisation interne pour le risque marché et les

approches avancées pour le risque opérationnel.

B- Perspectives d’adaptation de la politique du risque de crédit Le groupe Attijariwafa bank compte adopter une

démarche profonde de conduite de changement

des processus métiers de la banque visant,

notamment à :

• garantir la fiabilité de l’information sur les risques

consolidés et les données nécessaires au calcul

des indicateurs réglementaires et économiques ;

• disposer d’une vue client unique au niveau

Groupe intégrant l’ensemble des engagements

bilan et hors bilan, les limites de crédit, les

garanties, les sûretés, la notation, les dispositions

contractuelles,… ;

• mettre à niveau la gestion opérationnelle des

risques (Watch-list, prévention, gestion du

défaut,..) ;

• intégrer la prise en compte des évolutions dans

l’exploitation commerciale pour la sélection des

engagements (rating,...), la décision de crédit et

le pricing des opérations de crédit ;

• décliner les impacts organisationnels

(rapprochement Risques et Finance, séparation

des activités d’origination de celle de gestion du

crédit CPM,...).

Les principaux processus impactés par l’adoption

d’une telle démarche d’adaptation sont les

suivants :

1. L’octroi de crédit : sur la base de règles de

Système de Notation Interne ;

2. La Gestion des limites au niveau groupe :

Dépassements, Autorisations temporaires,

Reconductions d’échéances et Consolidations ;

3. Le Contrôle et la Surveillance : Pilotage

consolidé du portefeuille risque de crédit (RC) ;

4. Les Sûretés et garanties : Règles de gestion,

de réévaluation et de prise en compte dans

l’évaluation du risque de crédit à l’octroi ;

5. Le Recouvrement : Convergence vers les

normes Bâle2 en fonction de l’évolution de

l’environnement local du droit des créanciers, du

recouvrement et de la réalisation des garanties ;

6. La Tarification : Selon le risque, Allocation des

fonds propres, Mesure de la performance ;

7. La gestion de la Qualité des données Risques :

Référentiels et données Clients, …

Rapport annuelGestion Globale des Risques95

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Rapport financier

Environnement économique

Environnement bancaire et financier

Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank

Projet d’affectation du résultat

Perspectives 2008

Activité et résultats des filiales parabancaires et des filiales

de la banque d’affaires

Comptes sociaux

Comptes consolidés

Page 97: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

Rapport financier97 Rapport de gestion

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Environnement Economique*Perte de vitesse de la croissance mondiale

en 2007

Après avoir observée une croissance forte

en 2006, l’économie mondiale marque un

ralentissement en 2007 de la croissance du

Produit Mondial Brut, lequel s’établit à 3,6%

au lieu de 3,9% en 2006. L’économie des Etats-

Unis dont sa croissance est de l’ordre de 2,2%

en 2007 estimé est le principal frein expliquant

cet essoufflement. En effet, les retentissements

de la crise des crédits immobiliers « Subprimes »

américains ont affecté négativement l’économie

américaine et dans une moindre mesure celle

des pays en développement.

En revanche, la croissance du PIB des pays en

développement s’est maintenue sur un rythme

soutenu, quoique légèrement inférieur à celui

de 2006.

Le taux d’inflation est resté maîtrisé en 2007,

à environ 2,0%, eu égard le ralentissement de

la croissance mondiale et le resserrement de la

politique monétaire dans de nombreux pays.

Les cours internationaux de pétrole ont

demeuré élevés mais volatiles du fait de leur

dépendance des tensions géopolitiques, des

nouvelles capacités de production à mettre en

oeuvre et de la demande spéculative. En 2007, le

cours moyen du baril s’est accru de 10,6% pour

s’établir à 71,1 dollars. En décembre 2007, le prix de

l’or noir a frôlé les 100 dollars le baril, sa moyenne

sur le mois a atteint 89,5 dollars le baril.

Pour sa part, le dollar est en perte de vitesse

face aux devises majeurs notamment en raison

des répercussions de la crise des Subprimes et

de la situation économique aux USA. Son cours

moyen par rapport au dirhams en 2007 s’établit

à 8,1924 dollars contre 8,7956 dollars en 2006.

Ralentissement de la croissance nationale

en 2007

Malgré un environnement international marqué

notamment par l’envolée des cours des matières

premières, la croissance économique nationale

s’est établie, au terme de l’année 2007, à 2,7%

au lieu de 7,8% en 2006, selon les dernières

estimations du Ministère de l’Économie des

Finances. Cette décélération de la croissance

comparativement à l’année précédente est

essentiellement attribuable au ralentissement

de l’activité primaire laquelle a été desservie par

un déficit pluviométrique. La récolte des trois

principales céréales est estimée à 23,5 millions

de quintaux, en baisse de 66% par rapport à la

moyenne des cinq dernières années.

Hormis ce ralentissement, le secteur non

agricole a, quant à lui, fait preuve d’un

dynamisme soutenu, atteignant un taux de

croissance de 5,7% en fin d’année. Cette

performance a bénéficié des bonnes réalisations

des secteurs des bâtiments et travaux

publics (+10,4%), des services financiers et

assurance (+13,7%), les industries d’extraction

(+4,7%), des télécommunications (9,4%) et du

transport (+4,2%).

L’amélioration continue de ses fondamentaux

macroéconomiques a permis à l’économie

nationale d’assister à un relèvement de sa

notation souveraine par l’agence de notation

Fitch Rating à l’«investment grade » à BBB- pour

la note de défaut en devise et à BBB pour celle

en monnaie locale. Celle nouvelle attribution a

permis au Maroc de faire un retour au marché

international des capitaux en juin 2007 à

des conditions plus avantageuses que celles

obtenues lors de l’émission obligataire de 2003.

Rapport de gestionExercice 2007

* Source : DPEG/BAM

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Rapport financierRapport de gestion

Consolidation continu des secteurs hors

agriculture*

• Le secteur du bâtiment et des travaux

publics :

Tirant profit de la poursuite des programmes

d’habitat social, d’infrastructures de base

touristiques, le secteur des BTP poursuit son

dynamisme. En effet, les ventes de ciments se

sont élevées, à fin décembre 2007, à 12,8 millions

de tonnes, réalisant un accroissement de 12,6%

par rapport à l’année 2006. De même, les crédits

octroyés par les banques au secteur immobilier

ont totalisé près de 102,3 milliards de dirhams,

soit une progression de 38,6% contre 27,5% une

année auparavant. Leur part dans les crédits à

l’économie s’établit ainsi à 24,4%.

Plusieurs projets d’envergure ont été lancés

courant l’année 2007. On peut citer :

• Lancement de Tanger MED II après le

démarrage du Port Tanger MED en juillet 2007 :

un investissement estimé à 14 milliards de

dirhams, avec une capacité totale de 5 millions

de containers ;

• Aménagement de la vallée du Bouregreg (Rabat)

avec une zone de 6 000 ha et un investissement

prévu de 10 milliards de dirhams ;

• Extension du réseau d’autoroutes à 1 500 Km

en 2010. (231km d’autoroutes sont prévus pour

2007). Un investissement annuel moyen de 4

milliards de dirhams pour la période 2006-2010 ;

• Extension du réseau ferroviaire : Le budget

d’investissement de l’ONCF est estimé à 17

milliards de dirhams sur la période 2005-2009.

• Le secteur de l’énergie et des mines :

En lien avec la consolidation de la demande

domestique, l’activité du secteur énergétique

est bien orientée en 2007. En atteste, la hausse

de 7,6% de l’électricité totale disponible, à

fin novembre 2007 et l’amélioration de 7,1%

de la production de l’énergie électrique, à fin

décembre 2007.

Pour sa part, la production de produits pétroliers

s’est établie, à l’issue de l’année 2007, à 6 millions

de tonnes, en hausse de 2,2% en un an.

Poursuivant sa tendance haussière enclenchée fin

2006, l’activité minière profite de la fermeté de la

demande étrangère de fertilisants, favorisée par

la contraction des stocks mondiaux en produits

agricoles, notamment les céréales. Ainsi, à l’issue

de l’année 2007, la production de phosphates

bruts a atteint 27,8 millions de tonnes, volume

en progression de 1,6% comparativement l’année

précédente.

Les produits dérivés du phosphate ont, quant

à eux, augmenté, en volume, de 39 000 tonnes

pour l’acide phosphorique, soit +1,3%, et reculé

de 44 000 tonnes pour les engrais naturels et

chimiques, soit -1,8%.

• Le secteur primaire :

L’année 2007 a été caractérisée par la remontée

des prix des matières premières sur les marchés

internationaux et des conditions climatiques

difficiles. La récolte des trois principales céréales,

estimée à 23,5 millions de quintaux, est en

régression de 66% par rapport à la moyenne des

cinq dernières années. Les activités d’élevage

se sont légèrement contractées, pâtissant d’un

renchérissement des aliments de bétail et d’une

raréfaction des parcours. En conséquence, les

importations agricoles ont crû de 147,5% entre juin

et décembre 2007 pour s’établir à 38,4 millions de

quintaux. Les Etats-Unis, la France et l’Argentine

représentent les trois principaux fournisseurs du

Maroc en céréales.

* Source : Office des Changes/DPEG/BAM

99

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Le secteur de la pêche côtière et artisanale

a, quant à lui, clôturé l’année 2007 sur

une augmentation de 2% du volume

des débarquements, marquant ainsi un

renversement de tendance par rapport aux trois

premiers trimestres. Ce secteur a tiré profit de

l’amélioration des exportations des crustacés

mollusques et coquillages qui ont affiché une

augmentation de +594,3 millions de dirhams,

soit 13,9% à fin décembre 2007.

• Le secteur touristique :

L’activité touristique a clôturé l’année 2007 sur

une hausse du nombre de touristes de 12,9%

pour s’établir à 7,4 millions, dont 3,4 millions des

MRE, et une augmentation des nuitées dans les

hôtels classés de 3,5%.

Le renforcement de la desserte aérienne

nationale et les actions de promotion menées et

ciblées, selon les marchés émetteurs, ont permis

de drainer un surplus de touristes étrangers

vers le pays.

• Les échanges extérieurs :

Au niveau national, l’activité économique a

pâti d’une décélération du commerce mondial

qui s’est répercutée sur la demande étrangère

adressée au Maroc. Les exportations se sont

établies, en 2007, à 119,8 milliards de dirhams,

en amélioration de 7% comparativement

à l’année précédente. Cette progression

est principalement imputable à la hausse

de 25,9% à 22,2 milliards de dirhams des

exportations de phosphates et dérivés et dans

une moindre mesure de l’appréciation de 3,5%

à 97,6 milliards de dirhams des ventes hors

phosphates et dérivés. La part des phosphates

et dérivés dans le total des ventes a atteint,

à fin décembre 2007, 18,6% au lieu de 15,8%

l’année précédente.

Pour leur part, toujours dopées par une

demande interne soutenue et subissant les

effets du renchérissement des cours des

matières premières sur le marché mondial,

les importations se sont accrues de 22,0% à

257,0 milliards de dirhams. Cette évolution

est essentiellement imputable à la hausse

de 24,5% à 230,7 milliards de dirhams des

importations hors pétrole. Les achats de pétrole

brut totalisent 26,2 milliards de dirhams, en

accroissement de 4,3% par rapport à fin 2006.

Ainsi, le solde commercial creuse son déficit de

39,1% se fixant à 137,1 milliards de dirhams. Il en

découle un taux de couverture de 46,6% contre

53,2% l’année précédente.

• Les recettes de voyages et celles relatives

aux MRE :

Les recettes voyages, y compris celles des MRE,

continuent d’évoluer favorablement compensant

ainsi la quasi-totalité du creusement du déficit

de la balance commerciale.

A l’issue de l’année 2007, les recettes voyages

ont marqué un accroissement de 12,1% à 58,8

milliards de dirhams. Comparées à la moyenne

des recettes des années 2002 à 2006, ces

recettes ont réalisé un bond de 56,2%, soit 21,1

milliards de dirhams.

Les dépenses voyages ont augmenté, quant

à eux de 15,0% à 6,9 milliards de dirhams. La

balance Voyages dégage ainsi un excédent de

51,8 milliards de dirhams, en hausse de 11,7% par

rapport à fin décembre 2006.

Quant aux recettes MRE, elles ont atteint 55,1

milliards de dirhams à fin décembre 2007, soit

une progression de 15,1%, en variation annuelle.

L’appréciation du cours de l’euro a également

contribué à cette croissance des transferts MRE.

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Rapport financierRapport de gestion

• Les investissements et prêts privés

étrangers :

L’économie marocaine a considérablement

amélioré son attractivité. Les recettes des

investissements et prêts privés étrangers ont

totalisé 37,4 milliards de dirhams au terme de

l’année 2007, en augmentation de 7,5 milliards de

dirhams, soit 25% par rapport à l’année dernière.

Ces investissements concernent, pour l’essentiel,

les secteurs du tourisme, des industries et

de l’immobilier.

Par nature d’opérations, les recettes au titre des

investissements directs interviennent pour 89,1%

dans le total de ces opérations. Pour leurs parts,

les investissements en portefeuilles et les prêts

privés représentent respectivement 8,1% et 2,8%.

• Les finances publiques :

L’année 2007 a été caractérisée par le

ralentissement de la croissance économique

nationale et par la hausse des cours du pétrole

et des produits alimentaires sur le marché

international, grevant, par ricochet, les charges

de compensation.

En dépit de cet environnement difficile, le

Trésor laisse apparaître, à fin novembre 2007,

un excédent budgétaire global de 4,6 milliards

de dirhams contre un déficit de 1,6 milliards de

dirhams à fin novembre 2006.

Les recettes

Les recettes ordinaires se sont élevées, au

terme de l’année 2007, à 170,9 milliards de

dirhams, marquant une appréciation de 18,7%

par rapport à l’année 2006. Cette évolution est

principalement due à l’amélioration de 20,0%

des recettes fiscales, lesquelles ont atteint 150,1

milliards de dirhams. Ces dernières recouvrent

essentiellement : (i) une augmentation de 19,4%

à 60,5 milliards de dirhams des impôts directs

et (II) une hausse de 22,0% à 67,1 milliards de

dirhams des impôts indirects.

Toutefois, les recettes non fiscales se sont

repliées de 5,3% à 17,9 milliards de dirhams, suite

au recul de 19,4% des autres recettes non fiscales.

Les recettes de monopoles ont quasiment

stagné (+0,3%) s’établissant à 7,8 milliards de

dirhams. Les recettes de privatisation ont, quant

à elles, atteint 3,1 milliards de dirhams contre 2,4

milliards de dirhams à fin décembre 2006. Cette

évolution de +28,4% est le résultat de la cession

de la société de dragage des ports –DRAPOR-, de

la COMANAV pour 591 millions de dirhams et de

4% du capital de Maroc Telecom (2,3 milliards

de dirhams).

Les dépenses

Les dépenses ordinaires totalisent, à fin décembre

2007, 131,8 milliards de dirhams, en hausse de

5,9% comparé l’année précédente. Cette tendance

est imputable principalement à l’alourdissement

de 6,0% à 98,3 milliards de dirhams des dépenses

de biens et services, lesquelles supportent

l’augmentation de 6,1% à 66,1 milliards de dirhams

des dépenses du personnel et la hausse de 6,0% à

32,2 milliards de dirhams des dépenses des autres

biens et services.

Au final, le solde ordinaire dégage un excédent

de 22,8 milliards de dirhams, en amélioration de

46,2% comparé à fin novembre 2006.

• Agrégats monétaires et placements liquides :

A l’issue de l’année 2007, l’agrégat M3 s’établit à

644,2 milliards de dirhams, en hausse de 16,0%

comparativement à l’année précédente. Cette

évolution recouvre : (i) une hausse de 24,8% à

327,9 milliards de dirhams de la monnaie

101

Page 102: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

scripturale ; (ii) de l’appréciation de 9,9%

à 125,5 milliards de dirhams de la monnaie

fiduciaire ; (iii) de l’amélioration de 10,3%

à 71,8 milliards de dirhams des placements

à vue ; et (iv) de l’augmentation de 5,0% à

125,1 milliards de dirhams des placements à

terme.

Cette création de la masse monétaire s’explique

essentiellement par la progression de 9,3% à

208,5 milliards de dirhams des avoirs extérieurs

nets et par la hausse de 28,7% à 436,9 milliards

de dirhams des concours à l’économie. Cette

évolution concerne l’ensemble des catégories

des crédits et particulièrement, les comptes

débiteurs et crédits de trésorerie (+27,8% à 133,1

milliards de dirhams), les crédits immobiliers

(39,2% à 101,6 milliards de dirhams) et des

crédits à l’équipement (+30,0% à 83,1 milliards

de dirhams).

Pour leur part, les créances nettes sur l’Etat

augmentent de 2,7% à 79,8 milliards de dirhams

consécutivement à l’amélioration des créances

sur BAM de 5,2 milliards de dirhams et à la

baisse de ses recours aux banques de 3,8

milliards de dirhams.

Cette évolution des sources de création

monétaire s’est traduite, sur une année

glissante, par un accroissement de 20,5% à

447,3 milliards de dirhams de l’agrégat M1,

une amélioration de 19,0% à 519,1 milliards de

dirhams de M2 et une progression de 16,0%

de M3.

En revanche, l’encours des agrégats de

placements liquides abandonne 6,7 milliards

de dirhams se fixant à 51,1 milliards de dirhams

suite essentiellement à la baisse de 7,1 milliards

de dirhams à 28,8 milliards de dirhams des titres

des OPCVM obligations et dans une moindre

mesure au recul de 2,6 milliards de dirhams à

1,7 milliards de dirhams des titres de créances

négociables recensés dans l’agrégat PL1. De

leur côté, les titres émis par les OPCVM actions

augmentent de 2,0 milliards de dirhams à 7,9

milliards de dirhams.

• L’inflation :

L’effet inflationniste du renchérissement des

produits pétroliers et des matières premières a

touché pratiquement tous les pays du monde. Au

niveau national et pour maîtriser ces tensions,

les pouvoirs publics ont entrepris un certain

nombre de mesures visant à prendre en charge

par le budget de l’Etat une partie de la hausse

de certains produits de base.

Ainsi, l’indice du coût de la vie enregistre,

au terme de l’année 2007, une hausse de

2,0% à 177,8 points sur une base annuelle.

Cette variation est attribuable aux produits

alimentaires et aux produits non alimentaires

dont l’indice augmente respectivement de 3,2%

à 181,8 points et de 1,0% à 174,3 points.

A l’échelle régionale, les indices moyens annuels

par ville ont oscillé entre +1,3% à 173,6 points

pour la ville de Casablanca et +3,0% à 180,5

points pour la ville de Fès.

Les indices les plus importants concernent les

villes suivantes : Tanger (187,6 points), Agadir

(186,4 points), Tétouan (+185,9 points), Meknès

(182,1 points) et Marrakech (181,4 points).

Environnement bancaire et financier

• Environnement bancaire et Réglementation :

Le secteur bancaire

Le secteur bancaire marocain poursuit sa

politique de dynamisation et de bancarisation

de la place. Les réalisations de l’activité à fin

décembre 2007 se présentent comme suit :

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Rapport financierRapport de gestion

• Les six premières banques de la place (ATW,

CPM, BMCE, BMCI, SG et CAM) représentent

90,7% des dépôts de la clientèle et 87,1% des

crédits à l’économie à fin décembre 2007 ;

• Deux banques détiennent 50,0% du total bilan

et 5 banques comptent 81,3% du total bilan,

au 30 juin 2007. Par ailleurs, 39,4% des dépôts

sont détenus par les banques à capital privé,

39,7% par les banques publiques et 20,9% par

les banques à capital étranger.

Afin d’améliorer le flux commercial entre le Maroc

et l’étranger et l’échange d’expérience, toutes les

grandes banques privées du Royaume comptent

dans leur actionnariat des banques étrangères.

Elles sont regroupées en deux catégories :

Celles contrôlées par des banques étrangères :

• BMCI contrôlée à hauteur de 65,05% par BNP

PARIBAS ;

• SGMB détenue pour 51,9% par la SOCIÉTÉ

GÉNÉRALE ;

• CDM contrôlé à hauteur de 52,7% par le groupe

CRÉDIT AGRICOLE.

Celles ayant des participations étrangères

minoritaires mais significatives dont :

• BMCE BANK détenue à hauteur de 10% par

le CIC et de 5% par Caja De Ahorros Del

Méditerranéo ;

• Attijariwafa bank avec SANTUSA HOLDING

(Groupo Santander) à hauteur de 14,55% dans

le capital de la banque et le CRÉDIT AGRICOLE

avec une participation de 1,44% dans la banque

et 34% dans WAFA GESTION et WAFASALAF.

Résultats de l’activité du secteur bancaire

à fin 2007 :

En dépit du ralentissement du rythme de la

croissance économique nationale en 2007,

le secteur bancaire a enregistré en 2007 des

réalisations satisfaisantes sur toutes les rubriques

du bilan et du compte de résultats.

Du côté de l’activité, les dépôts de la clientèle du

système bancaire enregistrent une progression

de 17,1%, s’établissant à 498 513 millions de

dirhams. Les dépôts non rémunérés représentent,

à elles seules, 63,2% du total ressources au lieu

de 59,5% une année auparavant. Les dépôts des

MRE participent pour 21,2% au collecte générale

de la sphère bancaire.

Pour leur part, les crédits à l’économie se

chiffrent à 418 642 millions de dirhams, en

accroissement de 29,6% comparativement à fin

2006. Ils représentent 84% du total dépôts et

évoluent plus rapidement que les ressources.

Cette augmentation s’explique essentiellement

par la hausse de 38,6% à 102 261 millions de

dirhams des crédits immobiliers et de 27,8%

à 133 068 millions de dirhams des crédits de

trésorerie. Les créances saines représentent

91,4% du total des emplois.

Enfin, les engagements par signature se

hissent de 22,1% pour se fixer à 101 978 millions

de dirhams.

Au niveau du risque de crédit, le système

bancaire marocain ne cesse d’améliorer la

qualité de ses emplois et par ricochet, le taux

d’approvisionnement et le coût du risque. Ainsi,

les créances en souffrance de la clientèle recule

de 7,7% à 36 048 millions de dirhams, les

provisions et agios réservés accusent une baisse

de 4,1% à 28 333 millions de dirhams.

La réglementation du secteur

Les nouvelles réformes introduites en 2006 ont

permis de renforcer le cadre réglementaire du

secteur financier marocain. En effet, le système

bancaire a été étoffé par un nouveau texte de

loi , après la publication au bulletin officiel, de la

103

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Loi 34-03 relative aux établissements de crédit

et organismes assimilés et la Loi 76-03 portant

statuts de Bank Al Maghrib.

Ces textes ont permis de réglementer tous

les établissements de crédit et de doter Bank

Al Maghrib d’un nouveau statut, lui conférant

plus de pouvoir et d’indépendance, renforçant

sa réglementation et appuyant son rôle de

superviseur et de contrôleur.

En outre, afin d’accroître la transparence

des comptes et de renforcer le contrôle de

l’activité bancaire, les banques sont désormais

confrontées à deux réformes majeures : (i) le

passage aux nouvelles normes IAS/IFRS dont

l’entrée en vigueur est projetée pour janvier

2008 et (ii) la mise en place des normes Bâle II

sur l’adéquation des fonds propres et le contrôle

des risques.

À l’instar du ratio Cooke, le ratio McDonough

doit être impérativement supérieur au seuil des

8%. Cette nouvelle norme incite les banques

à maîtriser trois types de risques : le risque

de crédit, le risque de marché et le risque

opérationnel. Une fois quantifiés, leur somme ne

doit pas excéder les 12,5 fois les fonds propres

de la banque.

Le groupe Attijariwafa bank s’est engagé en

2007, avec son actionnaire de référence ONA,

dans la mise en place des normes IAS/IFRS

(bilan d’ouverture 01/01/2006) afin de s’aligner

sur les standards internationaux en matière de

reporting financier et de pratiques comptables.

Ainsi, la banque a anticipé la mise en œuvre du

projet d’adoption des normes internationales

d’information financière IFRS (International

Financial Reporting Standards) pour les comptes

consolidés des établissements de crédit,

dont l’entrée en vigueur est prévue par BAM

pour janvier 2008.

L’objectif de cette initiative étant de (i)

renforcer la transparence et la comparabilité

de l’information financière, (ii) harmoniser

les réglementations, les normes comptables

et les procédures liées à la préparation et à

la présentation des états financiers et (iii) se

concentrer sur les états financiers préparés afin

de donner une information utile aux prises de

décisions économiques…

• Marché monétaire :

Au cours de l’année 2007, le marché monétaire a

été marqué par le resserrement des trésoreries

bancaires suite notamment à la décision

prise par Bank Al Maghrib, en décembre

2006, de rehausser le taux des reprises de

liquidités à 7 jours à 2,75% au lieu de 2,50%

pratiqué précédemment.

Cette intervention a renchéri le coût du loyer de

l’argent et a exercé des pressions à la hausse sur

les taux interbancaires. Le taux moyen pondéré

journalier a évolué globalement dans un canal

compris entre 2,75% et 4,25%.

La moyenne annuelle du TMP sur le marché

monétaire interbancaire est restée très proche

du taux des avances à 7 jours, se situant à

3,29% de janvier à novembre 2007.

Depuis le mois de mars 2007, d’autres éléments

ont concouru à la contraction progressive de

la liquidité : (i) la soumission de CAM et du CIH

à la règle de la réserve monétaire, à partir du

mois de juillet ; (ii) l’augmentation des achats

de devises par les banques commerciales et

(iii) l’aggravation du déficit commercial lequel

s’établit à 137,1 milliards de dirhams à fin

décembre 2007…

Pour pallier cette situation d’insuffisance de

liquidité, BAM a usé des instruments de la

politique monétaire ayant pour effet de réguler

le niveau de la liquidité, et par ricochet d’ajuster

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Rapport financierRapport de gestion

le taux JJ dans le corridor des taux directeurs. On

peut citer :

• Utilisation des opérations de pension livrée à

durée flexible (2 à 5 jours) ;

• Injections de cash à travers les avances à 7 jours ;

• Recours aux avances à 24 heures.

Malgré les interventions régulières de BAM dans

le cadre de sa politique de régulation monétaire,

le besoin de liquidité des banques est passé de

6,3 milliards de dirhams à fin décembre 2006 à un

pic de 13,9 milliards de dirhams à fin octobre 2007.

En décembre 2007, BAM a décidé, d’abaisser

de 1,5 points le coefficient minimum requis

au titre de la réserve monétaire obligatoire

le fixant à 15%. Le volume des interventions

de Bank Al Maghrib a ainsi été ramené à

10,4 milliards de dirhams au lieu de 12,1 milliards

de dirhams à fin novembre 2007.

L’effet restrictif depuis le début de l’année sur

les trésoreries bancaires ressort à 16,7 milliards

de dirhams. Cette variation de la liquidité est

la conséquence de la hausse de 15,65 milliards

de dirhams du minimum requis au titre de la

réserve obligatoire.

• Marché obligataire :

Renversement de tendance du marché obligataire

en 2007. En effet, les rendements obligataires

ont connu une tendance baissière qui a touché

particulièrement la partie courte et moyenne de

la courbe de taux. Cette situation est survenue

consécutivement au resserrement observé sur le

marché monétaire et à la hausse de 25 points du

taux des reprises de liquidités.

En revanche, l’amélioration des finances publiques,

suite notamment au bon comportement des

recettes fiscales et à la réalisation du programme

de privatisation, a permis une aisance financière

de la Trésorerie du Royaume évitant ainsi une

envolée des taux longs.

Les derniers taux retenus pour les maturités

13 semaines et 26 semaines s’établissent

respectivement à 3,74% et à 3,82%, marquant

chacune une hausse de près de 126 points.

Similairement, la maturité 52 semaines s’octroie

90 points pour se fixer à 3,79%.

Dans une moindre mesure, les taux des maturités

moyennes, à savoir 2 et 5 ans, ont augmenté, en

2007, respectivement de 73 points à 3,59% et de

88 points à 4,00%, juste avant la fin de l’année.

Le long terme a, quant à lui, connu une quasi-

stagnation sous l’effet d’une absence prolongée

du Trésor sur ces maturités. A fin décembre 2007,

les taux des maturités se présentent comme suit :

3,40% pour 10 ans, 3,67% pour 15 ans, 3,81%

pour 20 ans et 3,97% pour 30 ans.

En 2007, l’encours des adjudications de bons du

Trésor s’est élevé à 259,6 milliards de dirhams

dont 65,3% est constitué des maturités LT, 26,5%

des maturités MT et 8,2% des maturités CT.

Le total des levées brutes a atteint 41,8 milliards

de dirhams contre des remboursements de

l’ordre de 41,0 milliards de dirhams, soit une levée

nette de 847 millions de dirhams. Ces levées du

Trésor ont été essentiellement financé par les

maturités courtes, lesquelles représentent 58%

en 2007 au lieu de 17% en 2006. Le moyen et le

long terme concourent aux levées totales pour

respectivement 24% et 18% contre 23% et 60%

en 2006.

4,0 0%3,7 9%3,97%

3,81%3,67%

3,4 0%

3,82%3,74% 3,5 9% 3,9 8%3,82%3,65%

3,4 0%

3,12%2,8 6%2,8 9%

2,5 7%2,4 8%

Courbe des taux primaires

105

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Sur le marché secondaire, la hausse de courbe

de taux est généralisée au niveau de toutes les

maturités et accentuée au niveau du segment

MT et LT. Cette tendance s’explique en partie

par les prises de bénéfices opérées par les

opérateurs économiques, spécialement sur les

maturités moyennes et longues, engendrées par

la baisse des rendements obligataires en 2006.

• Taux d’intérêt :

La contraction de la liquidité sur le marché

monétaire en 2007 a exercé une pression à la

hausse des taux moyens pondérés au jour le

jour. En effet, après avoir marqué un plus haut

de 4,25%, le taux du marché interbancaire a

clôturé l’année à 3,50% en hausse de 73 points

par rapport à fin décembre 2006.

Etroitement liés à l’évolution du loyer de l’argent

au jour le jour, les taux moyens pondérés des

dépôts à 6 mois ont suivi la même tendance,

atteignant un pic de 3,68% au titre du mois

d’octobre 2007, avant de clôturer à 3,24%

en décembre 2007. Pour leur part, les taux

des dépôts à 12 mois ont été moins impactés

par les variations à court terme du coût de

refinancement des banques et se sont établis,

en décembre 2007, à 3,24%.

Le taux d’intérêt servi sur les dépôts en comptes

sur carnets auprès des banques, indexé sur

celui des bons de Trésor à 52 semaines au

cours du semestre précédent, diminué de

50 points de base, a été fixé à 2,41% pour le

deuxième semestre 2007, au lieu de 2,49% le

semestre précédent.

Pour sa part, le taux de rémunération des

comptes sur livrets de la caisse d’épargne

nationale, indexé sur le taux des bons de Trésor

à 5 ans, a été arrêté à 1,20% au cours du

deuxième semestre 2007, au lieu de 1,25% au

cours des six premiers mois de 2007.

En novembre 2007, des banques ont procédé

à l’émission de certificats de dépôt pour des

durées allant d’un mois à 1 an à des taux variant

entre 4,10% et 4,20%. De même, des billets

de trésorerie à 6 mois ont été émis au taux

de 4,25%.

Le taux maximum des intérêts conventionnels

(TMIC) qui était de 14% pour la période allant

du 1er octobre 2006 au 31 mars 2007, a été fixé

à 14,17% pour la période allant du 1er avril 2007

au 31 mars 2008.

• Marché boursier :

En dépit de l’arrivée à terme des avantages

fiscaux accordés en 2002, relatifs à la plus value

sur cession des titres à la Bourse des Valeurs de

Casablanca, la sphère boursière clôture l’année

2007 avec de bonnes performances, dépassant

au cours du mois de septembre dernier le seuil

de 13 500 points pour le MASI Flottant et de 11

000 points pour le MADEX Flottant.

Cette poursuite du trend haussier tire

essentiellement profit de (i) l’abondance des

liquidités (jusqu’à la fin du premier semestre

2007) ; (ii) de la bonne tenue des secteurs non-

agricoles ; (iii) de l’amélioration de la capacité

bénéficiaire des principales sociétés cotées et

(iv) de l’introduction massive de papier frais

suscitant ainsi l’engouement des investisseurs

nationaux et étrangers.

4,30%3,8 0%

5,5 0%

5,10%

4,8 0%4,6 0%

3,9 0%3,8 4%

4,10%

3,9 7%3,8 3%3,64%

3,3 7%

3,11%2,9 1%2,8 4%

2,6 4%2,5 7%

2007 2006

Courbe des taux secondaires

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Rapport financierRapport de gestion

À fin décembre 2007, 10 nouvelles recrues

ont rejoint la cote casablancaise : Mattel,

Promopharm, CGI, Atlanta, SNEP et Salafin sur le

Marché Principal, m2m, Stokvis et Microdata sur

le Marché Développement et Timar sur le Marché

Croissance. Le nombre de sociétés cotées a été

ainsi porté à 73 entreprises pour 21 secteurs

d’activités. Le montant global des levées par les

sociétés introduites a atteint, à fin décembre

2007, 6,83 milliards de dirhams contre 3,60

milliards de dirhams une année auparavant.

L’évolution du marché boursier s’est ainsi opérée

en quatre phases :

Phase 1 : Le marché casablancais a entamé

l’année 2007 avec une montée en flèche de ses

deux indicateurs lesquelles se sont hissés, au 08

Mai 2007, respectivement de 34,22% à 12 723,23

points pour le MASI et de 34,75% à 10 975,78

points pour le MADEX ;

Phase 2 : Après cette période de forte ascension,

inversement de tendance à la BVC notamment

suite à un mouvement massif de prise de

bénéfices.

Durant quatre séances, l’indice de référence de la

Place marocaine et le baromètre des valeurs les

plus liquides ont perdu respectivement 13,7% à

10 975,78 points et 12,38% à 8 955,90 points. Les

gains engrangés par le MASI et le MADEX, au 14

Mai 2007, s’en trouvent ainsi ramenés à 15,78% et

à 15,65% respectivement.

Phase 3 : La cote casablancaise renoue avec

la croissance et ce jusqu’au 5 septembre 2007,

date à laquelle les indicateurs phares de la BVC

affichent des performances year-to-date les plus

élevées de l’année, soit +42,48% à 13 506,29

points pour le MASI et +44,05% à 11 154,65 points

pour le MADEX.

Phase 4 : Suite aux incertitudes et aux

inquiétudes des boursicoteurs face à

l’augmentation prévue par la Loi des Finances

2008 de la taxe sur la plus value des cessions des

valeurs mobilières, les deux indices de référence

de la Place marocaine se replient chacun de

près de 6%.

Les performances enregistrées par le Moroccan

All Shares Index et le Moroccan Most Active Shares

Index depuis le début de l’année se fixent ainsi à

33,92% et à 35,13% respectivement.

Dans ce sillage, la capitalisation boursière se

bonifie de 40,6% pour s’établir à 586,33 milliards

de dirhams et ce après avoir atteint un plus haut

de 605,43 milliards de dirhams le 24 octobre 2007.

Côté échanges, le volume transactionnel drainé

depuis le début de l’année se monte à 359,78

milliards de dirhams, en progression de 116,6%

comparativement à l’année précédente.

Représentant 59,4% du volume global, le marché

Central totalise 213,80 milliards de dirhams, en

hausse de 80,6% par rapport à fin 2006. Pour

sa part, le marché de Blocs concentre un chiffre

d’affaires de 112,33 milliards de dirhams contre

20,40 milliards de dirhams au 29 décembre 2006.

Le volume des introductions participe, pour part, à

hauteur de 5,3% du flux transactionnel global, soit

un peu plus de 19 milliards de dirhams.

Ce dynamisme est principalement dû aux

opérations d’allers-retours effectuées en

fin d’année, notamment suite à la nouvelle

augmentation du taux d’imposition des valeurs

Evolution du MASI et du MADEXen 2007Base 100

MASI Flottant MADEX Flottant

Phase 1

Phase 2

Phase 4

Phase 3

107

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mobilières. Dans cette même lignée, les

introductions des nouvelles sociétés en bourse

ont aussi ravivé les échanges.

Analyse de l’activité et des résultats d’Attijariwafa bank

• Activité (activité Maroc)

Ressources clientèle

A l’issue de l’année 2007, les dépôts de la

clientèle d’Attijariwafa bank totalisent 136,4

milliards de dirhams, en progression de 12,8%

comparativement à l’année 2006. Cette

variation recouvre un accroissement de 25,2%

à 86,7 milliards de dirhams des ressources non

rémunérées et une baisse volontaire de 3,8% à

49,7 milliards de dirhams des dépôts rémunérés

hors pensions. Attijariwafa bank se maintient

en première position avec une part de marché

de 26,5%.

La structure des ressources s’est améliorée

davantage puisque les ressources non

rémunérées représentent 63,5% des dépôts

clientèles au lieu de 57,3% précédemment.

Cette amélioration est redevable aux comptes

chèques et comptes courants créditeurs lesquels

marquent respectivement une hausse de 23,4%

à 60,1 milliards de dirhams et une appréciation

de 29,3% à 20,2 milliards de dirhams. Aussi,

la banque se place au peloton de tête des

ressources non rémunérées avec une part de

marché de 27,8%.

Pour sa part, les ressources rémunérées

représentent 36,5% du total des dépôts. Leur

évolution découle de l’augmentation de 9,5% à

14,6 milliards de dirhams des comptes d’épargne

et une baisse de 14,7% à 29,8 milliards de

dirhams des dépôts à terme. La part de marché

d’Attijariwafa bank s’établit ainsi dans les

ressources rémunérées à 24,2%.

Crédits par décaissement

Avec 25,4% des crédits à l’économie du

système bancaire, les crédits par décaissement

d’Attijariwafa bank marquent, au terme de

l’année 2007, un accroissement de 30,6%

à 106,5 milliards de dirhams par rapport

l’année 2006.

La progression des créances s’explique

essentiellement par:

• l’amélioration de 22,1% à 39,6 milliards de

dirhams des crédits de trésorerie ;

• l’appréciation de 47,3% à 22,9 milliards de

dirhams des crédits immobiliers ;

• l’augmentation de 14,9% à 18,6 milliards de

dirhams des crédits à l’équipement ;

• Et, l’accroissement des créances sur les

sociétés de financement qui atteignent

15,0 milliards de dirhams.

De leur côté, les créances en souffrance nettes

des provisions enregistrent une hausse de

82,5% à 276,6 millions de dirhams.

Le taux de contentialité, se fixe à 3,69%, en

baisse de 2,06 points et le coût du risque

s’établit à 0,31%.

Pour leurs parts, les crédits sains

d’Attijariwafa bank augmentent de 33,5% à

102,5 milliards de dirhams et accaparent 26,7%

de part de marché. La banque conserve sa

première position des crédits sains.

Crédits par signature

A fin décembre 2007, les engagements par

signature s’accroissent de 31,8%, s’établissant

à 33,7 milliards de dirhams au lieu de

25,6 milliards de dirhams en 2006.

La part de marché de cette activité s’élève à

27,5% (1ère place).

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• Résultats

Produit net bancaire

A l’issue de l’année 2007, le Produit Net Bancaire

(PNB) s’est élevé à 5,92 milliards de dirhams au

lieu de 5,04 milliards de dirhams au 31 décembre

2006, marquant un accroissement de 17,3%

(+874,6 millions de Dhs). Cette évolution est

principalement due à l’augmentation de 14,2% à

4,21 milliards de dirhams de la marge d’intérêt et

de 20,8% à 874,2 millions de dirhams de la marge

sur commissions. La structure du produit net

bancaire se décompose comme suit :

Décembre 2007

Part/ PNBDécembre

2006Part/ PNB

Variations

MDhs %

Marge d’intérêt 4 205,6 71,1% 3 682,2 73,0% 523,4 14,2%

Résultat des opérations de crédit-bail et de location

14,9 0,3% 3,3 0,1% 11,6 352,4%

Marge sur commissions 874,2 14,8% 723,7 14,4% 150,5 20,8%

Résultat des opérations de marché 706,9 11,9% 694,6 13,8% 12,3 1,8%

Divers autres produits bancaires 544,8 9,2% 286,6 5,7% 258,2 90,1%

Divers autres charges bancaires 430,4 7,3% 349,1 6,9% 81,3 23,3%

Produit Net Bancaire 5 916,0 100,0% 5 041,4 100,0% 874,6 17,3%

Marge d’intérêt

Représentant 71,1% du PNB, la marge d’intérêt

a atteint 4,21 milliards de dirhams au lieu

de 3,68 milliards de dirhams à fin décembre

2006. Cet accroissement de 14,2% découle

essentiellement de la hausse de 19,4 milliards

de dirhams (+27,4%) de l’encours moyen des

crédits par décaissement qui a neutralisé l’effet

de la baisse de 27 points de base du taux de

rendement. La marge d’intérêt peut être ventilée

comme suit :

• Les intérêts et produits assimilés s’affermissent

de 16,6% à 6,33 milliards de dirhams,

suite essentiellement à la hausse de 15,3%

(+598,0 millions de dirhams) à 4,50 milliards

de dirhams des intérêts et produits assimilés

sur opérations sur la clientèle. Dans une

moindre mesure, l’appréciation de 34,6%

(+301,2 millions de dirhams) à 1,17 milliards de

dirhams des intérêts et produits assimilés sur

opérations avec les établissements de crédit a

aussi concouru à cette évolution.

• Les intérêts et charges assimilés s’établissent,

à fin décembre 2007, à 2,13 milliards de dirhams

au lieu de 1,75 milliards de dirhams une année

auparavant. Cette augmentation de 21,6% est

notamment due à la hausse de 20,7% à 1,80

milliards de dirhams des intérêts et charges

assimilés sur opérations sur la clientèle.

109

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Résultat des opérations de crédit-bail et de

location

Au terme de l’année 2007, le résultat des

opérations de crédit-bail et de location se monte

à 14,9 millions de dirhams au lieu de 3,3 millions

de dirhams une année auparavant, soit un

accroissement de 11,6 millions de dirhams.

Marge sur commissions

La marge sur commissions enregistre une

progression de 20,8% pour s’établir, à fin

décembre 2007, à 874,2 millions de dirhams, soit

+150,5 millions de dirhams.

Résultat des opérations de marché

Le résultat des opérations de marché a atteint

706,9 millions de dirhams, en appréciation de

1,8% par rapport à fin 2006. Cette variation

recouvre (i) une hausse des plus-values réalisées

sur les titres de placement, le résultat des

opérations sur titres de placement s’accroît de

4,0% (soit 12,8 millions de dirhams) se fixant à

338,0 millions de dirhams ; (ii) une appréciation

de 0,6% à 362,2 millions de dirhams du

résultat des opérations de change et (iii) une

amélioration de 7,3 millions de dirhams à 12,1

millions de dirhams du résultat des opérations

sur produits dérivés.

Divers autres produits bancaires

Les autres produits bancaires se sont affermis

de 258,2 millions de dirhams pour se fixer

à 544,8 millions de dirhams, soutenus par

l’augmentation de près de 240 millions de

dirhams des dividendes.

Diverses autres charges bancaires

Les autres charges bancaires ont augmenté

de 81,3 millions de dirhams à 430,4 millions de

dirhams consécutivement à la hausse de 67,4%

des commissions versées à Wafa Immobilier et

à Wafasalaf suite à l’augmentation des crédits

immobiliers et des crédits à la consommation

et à la hausse de 22,3% du fonds commun de

garantie.

Charges générales d’exploitation

Décembre 2007

Décembre 2006

Variations

Millions de

dirhams%

Frais généraux 2 396,5 1 971,1 425,4 21,6%

Charges du personnel

1 354,5 1 015,9 338,6 33,3%

Charges d’exploitation

1 029,6 976,4 53,2 5,4%

Redevances crédit-bail immobilier

12,4 26,2 -13,8 -52,6%

Dotations aux amortissements d’exploitation

298,6 302,9 -4,2 -1,4%

Charges sur exercices antérieurs

6,2 0,5 5,7 NS

Autres charges générales d'exploitation

- 0,3 -0,3 NS

Charges générales d’exploitation

2 724,4 2 231,9 492,5 22,1%

Les charges générales d’exploitation se sont

établies, à fin décembre 2007, à 2,72 milliards

de dirhams contre 2,23 milliards de dirhams

en 2006, enregistrant une hausse de 22,1%.

Cette évolution fait suite à l’augmentation des

charges de personnel qui totalisent 1,35 milliards

de dirhams suite à l’extension du réseau et à

l’impact de l’OPV salarié.

Le coefficient d’exploitation se maintient à

46,1% pratiquement au même niveau que celui

enregistré au cours de l’année précédente.

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Résultat brut d’exploitation

Le résultat brut d’exploitation s’est apprécié de

20,4% passant de 2,93 milliards de dirhams en

2006 à 3,53 milliards de dirhams en 2007. Cette

amélioration résulte de :

• L’accroissement de 874,6 millions de dirhams

du PNB ;

• L’appréciation de 113,4 millions de dirhams

du résultat des opérations sur immobilisations

financières ;

• L ’augmentation de 6,3 millions de dirhams des

autres produits d’exploitation non bancaire ;

• Et, la hausse de 492,5 millions de dirhams des

charges générales d’exploitation.

Résultat courant

Le résultat courant a totalisé, à fin décembre

2007, 3,23 milliards de dirhams contre 2,83

milliards de dirhams une année auparavant, soit

une progression de 13,9%.

Les dotations aux provisions nettes des reprises

se sont élevées à 276,6 millions de dirhams,

en hausse de 125,1 millions de dirhams par

rapport à l’année 2006. Cette variation découle

principalement de :

• Une hausse de 14,6% à 794,7 millions de

dirhams des dotations aux provisions pour

créances et engagements par signature

en souffrance. Cette dotation est en partie

constituée d’une dotation complémentaire de 311

millions de dirhams relative à la mise à niveau

des couvertures des engagements ;

• Un write-off (créances irrécouvrables couvertes

par les provisions) de 592,6 millions de dirhams

au lieu de 447,7 millions de dirhams en 2006 ;

• Et, une reprise de provisions clientèle de 518,1

millions de dirhams contre 541,7 millions de

dirhams en 2006.

Les autres dotations aux provisions intègrent une

dotation complémentaire relative à une provision

pour investissement de 250 millions de dirhams.

Le taux de couverture des créances en souffrance

par les provisions est passé se 83,1% en 2006 à

94,2% en 2007, marquant une amélioration de 11,1

points.

Résultat net

Au final, le résultat net ressort , à l’issue de

l’année 2007, à 2,14 milliards de dirhams au lieu

de 1,93 milliards de dirhams en 2006, soit un

accroissement de 11,1%.

Fonds propres

Les fonds propres relatifs à l’exercice 2007, hors

résultat net, se sont établis à 15,70 milliards de

dirhams au lieu de 11,57 milliards de dirhams en

2006, soit une hausse de 35,7%.

Total bilan

Le total bilan s’est fixé, à fin décembre 2007, à

168,24 milliards de dirhams contre 142,77 milliards

de dirhams en 2006.

Affectation du Résultat

Résultat net de l’exercice 2 139 766 255,56 DH

Mise en réserve légale -

Mise en réserve d’investissement 250 000 000,00 DH

Report des exercices précédents 858 476,83 DH

Bénéfice distribuable 1 890 624 732,39 DH

Répartition 6,2

Dividende statuaire 115 797 576,00 DH

Somme nécessaire pour porter le dividende par action à 50 Dh

849 182 224,00 DH

Soit un total de distribution de 964 979 800,00 DH

Mise en réserves extraordinaire 925 000 000,00 DH

Report à nouveau 644 932,39 DH

111

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Perspectives 2008 Après une année 2007 qui a initié une phase

de déploiement de projets structurants et de

développement à l’international, Attijariwafa bank

entame l’année 2008 dans une position favorable

pour tirer pleinement profit des synergies

internes et poursuivre la mise en œuvre de son

plan stratégique à l’horizon 2010.

Sur le plan national, le groupe compte se

focaliser sur les axes de développement

suivants:

Le marché Retail :

• L’accélération de la politique de proximité

après le succès rencontré en 2007, avec un

objectif de 120 nouvelles agences en 2008 ;

• La montée en puissance de nouveaux canaux

d’acquisition ;

• Le lancement d’initiatives ciblant des marchés

sous servis de la clientèle des particuliers à

travers :

• L’affinement de l’offre globale ;

• L’adaptation à des besoins spécifiques et de

plus en plus sophistiqués.

• La qualité de services au rang d’axe

stratégique majeur ;

• La poursuite de la mise en place du dispositif

banque privée à travers une offre produits/

services/canaux adaptés.

Le marché des MRE :

• L’accélération de l’activité de collecte de

dépôts, de distribution de crédits et de capture

des flux de transferts des MRE en s’appuyant

sur une organisation dédiée, la Banque des

Marocains sans Frontière, et Attijariwafa bank

Europe, filiale bancaire française à statut

européen.

Le Corporate Banking

• La poursuite du plan d’acquisition PME et la

mise en place d’une approche dédiée à la TPE ;

• L’amélioration du dispositif de la gestion des

risques ;

• Le renforcement du positionnement du groupe

avec les relations corporate ;

• Le développement de l’offre services de plus

en plus sophistiqués ;

• L’optimisation des synergies groupe (filiales et

international).

Le marché des Capitaux

• L’anticipation et l’accompagnement de

l’évolution réglementaire ;

• Le maintien du leadership, à travers le

développement permanent de produits

innovants.

Les systèmes d’information

• L’alignement, par le déploiement progressif du

projet e-btikar (schéma directeur des systèmes

d’information) des systèmes d’information sur

les ambitions stratégiques et les besoins à long

terme.

Au niveau international, Attijariwafa bank

poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie de

développement à l’international qui s’articule

autour des grands axes suivants :

• Le renforcement de la présence au

Maghreb, à travers le déploiement du plan de

développement d’Attijari bank Tunisie et le

lancement des activités en Lybie ;

• Le lancement du plan de rapprochement

d’Attijari bank Sénégal et de CBAO ;

• La poursuite de l’extension régionale en

Afrique du Nord, de l’Ouest et Centrale.

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Rapport financierRapport de gestion

Activité et résultats des filiales parabancaires et des filiales de la banque d’affaires

• Filiales para bancaires

Wafasalaf

Opérant dans un marché dynamique et très

concurrentiel, Wafasalaf a réalisé en 2007

une forte croissance de son activité. Pour sa

part, le marché automobile a réalisé, en 2007,

une évolution de +22,9% avec des ventes

dépassant pour la première fois la barre des

100 000 véhicules.

Dans ce sillage, la production globale de

Wafasalaf s’est améliorée, à fin décembre 2007,

de 29,5% s’établissant à 8,08 milliards de

dirhams. Cette variation a profité de la hausse de

21,5% à 6,18 milliards de dirhams de la production

portée et de l’accroissement de 65,3% à 1,90

milliards de dirhams de la production gérée. Ces

réalisations ont permis à Wafasalaf de conforter

son leadership sur l’ensemble des compartiments

de son activité. Sa part de marché en terme

d’encours s’est établie, à fin décembre 2007,

à 34%.

Sur un autre registre, la société de crédit à la

consommation a lancé, vers le deuxième semestre

2007, une nouvelle gamme, « produits alternatifs

» à destination d’une nouvelle clientèle. Baptisé

Ijar Al Wafa. A fin décembre 2007, la production

de ce produit s’élève à 19,5 millions de dirhams.

Ce qui augure de bonnes perspectives pour cette

gamme de produits.

Par ailleurs, le produit net bancaire de

Wafasalaf totalise 698,5 millions de dirhams

en augmentation de 11,1% comparativement à

l’année précédente. Dans des proportions plus

importantes, le résultat financier net progresse de

21,0% pour atteindre 242,8 millions de dirhams.

Le coût du risque a été ramené à un niveau très

satisfaisant, puisqu’il est passé de 1,31% fin 2006

à 0,77% à fin décembre 2007.

Le coefficient d’exploitation, l’un des plus bas du

secteur, a atteint 32,4%, malgré des programmes

d’investissement très ambitieux.

En 2008, le management de la société de

crédit à la consommation table sur une très

bonne croissance de la production totale ainsi

qu’une amélioration notable des indicateurs de

rentabilité.

Wafa Immobilier

L’année 2007 a été riche en évènements pour

la filiale du crédit immobilier du Groupe, qui

s’est vue décernée le Trophée Fogarim pour

l’année 2007, lors du salon « Iskane Expo ».

Wafa Immobilier a aussi participé à plusieurs

autres salons, dont Logimmo, Iskane Expo, et

Smap Immo.

En terme d’innovation de produits, Wafa

Immobilier a lancé une nouvelle gamme de

« produits alternatifs » ; il s’agit de Ijara et

Mourabaha.

Pour plus de proximité, Wafa Immobilier

poursuit sa stratégie d’extension du réseau

avec l’ouverture de 15 nouvelles agences dans

des villes à fort potentiel telles que Kénitra,

Mohammedia et El Jadida.

Au niveau des activités de Wafa Immobilier, la

production totale de 2007, réalisée par le réseau

Attijariwafa bank et son réseau propre, se chiffre

à 8,78 milliards de dirhams, en progression de

49,2% par rapport à fin 2006.

A fin décembre 2007, le produit net bancaire

totalise 142,3 millions de dirhams contre 93,8

millions de dirhams en 2006, marquant un bond

de 52,2%. Le résultat net ressort à 33,65 millions

de dirhams contre 23,19 millions de dirhams

l’année précédente.

113

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Wafacash

L’activité de Wafacash a évolué, en 2007, dans

un contexte marqué par le renforcement de

la concurrence ainsi que par la publication de

deux nouvelles réglementations l’une régissant

l’activité des sociétés de transfert des fonds et

l’autre concernant le change manuel. Il s’agit de :

• La libéralisation de l’activité du change manuel

à partir du 1er avril 2007 et prorogation des

sous délégations jusqu’à fin août 2008 ;

• L’interdiction du partenariat à étage pour les

sociétés de transfert de fonds et obligation

d’avoir une activité para financière.

Dans ce sillage, Wafacash laisse apparaître une

part de marché estimée à près de 45% au niveau

des transferts Western Union. Son volume se

monte à 5,05 milliards de dirhams, réalisant une

progression de 11,4% par rapport à l’année 2006,

et ce malgré la dépréciation de la contre valeur

du dollar.

Au niveau du Cash Express, le volume enregistre

un bond de 63,1% à 2,56 milliards de dirhams.

Le nombre de transactions s’accroît, quant à lui,

de 57,2% se fixant à 800 369 transactions.

Pour le change manuel, le volume passe de

816,6 millions de dirhams à 861,6 millions

de dirhams, soit une hausse de 5,5%. Le

nombre de transactions s’établit à 358 963,

en augmentation de 14,2% par rapport à

l’année 2006.

Le produit net bancaire enregistre une

croissance de 28,6% se fixant à 125 millions

de dirhams. L’évolution maîtrisée des frais

généraux a permis à Wafacash de dégager un

résultat brut d’exploitation de 40,2 millions

de dirhams, en amélioration de 49,6% par

rapport à fin décembre 2006, et ce en dépit

du programme d’ouverture d’agences propres

conséquent. En effet, Wafacash a ouvert, au

cours de l’année 2007, 44 nouvelles agences,

dont 17 pour le réseau propre.

Le résultat net ressort, à fin 2007, à 24,2

millions de dirhams contre 27,7 millions de

dirhams une année auparavant, soit une baisse

de -12,7%. Il convient de souligner que le résultat

2006 comportait une reprise de provisions de

17,4 millions de dirhams. Calculé hors reprise de

provisions, le résultat net 2006 aurait été de

16,9 millions de dirhams et le résultat net 2007

aurait été en progression de 42,6%.

En 2008, Wafacash compte réaliser de fortes

performances au niveau de Western Union, de

Cash Express et du Change Manuel.

De même, la rentabilité devrait suivre et

atteindre, en 2008, de nouveaux seuils

de croissance.

Wafabail

En 2007, Wafabail est parvenue à maintenir sa

position de leader du crédit bail ; et ce dans un

contexte marqué par l’entrée en vigueur des

nouvelles dispositions de la Loi de Finances

2007 relative à la suppression de l’exonération

de la TVA et à la suppression du remboursement

de crédit de TVA.

La production 2007 de la ligne métier leasing

de Wafabail a atteint 2,8 Milliards de dirhams.

Sa part de marché se fixe à 22,2%. L’encours

financier s’est apprécié, à fin 2007, de 22,1%

à 5,59 milliards de dirhams dont 1,1 milliards

de dirhams correspondent au Crédit Bail

Immobilier (CBI).

En terme de rentabilité, Wafabail a réalisé

un produit net bancaire de 224,9 millions

de dirhams, en appréciation de 22,9%

comparativement à fin 2006. Le coefficient

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Rapport financierRapport de gestion

d’exploitation s’est fixé à 21,2% en amélioration

de 1,4 point par rapport à l’année précédente. Le

résultat d’exploitation marque une progression de

25,3% à 177,6 millions de dirhams.

Pour sa part, le coût du risque est en amélioration

continue et s’est établi à 0,16%.

En définitive, le résultat financier net ressort à

84,3 millions de dirhams au lieu de 76,9 millions

de dirhams en 2006.

Les principaux axes de développement 2008

portent sur deux volets :

• La poursuite de la dynamique de croissance

commerciale entamée depuis 2004 à travers la

ré-intensification de la synergie avec les réseaux

de la banque ;

• La reconquête de nouvelles parts de marché.

Wafa LLD

Le marché de location en longue durée a été

marqué, au cours de l’année 2007, par une

bonne orientation de son activité. En atteste

l’augmentation de 15% du parc roulant LLD lequel

s’établirait à fin 2007 à plus de 15 000 véhicules.

Cette évolution s’explique principalement par

une demande croissante de la part des grands

utilisateurs (Administrations, Offices et grandes

entreprises) ainsi qu’une baisse importante des

prix engendrée par une forte concurrence de la

part des opérateurs LLD. De même, la filiale LLD

du groupe Attijariwafa bank a participé à plus de

45% des appels d’offres lancés en 2007.

Dans ce sillage, Wafa LLD totalise, à fin décembre

2007, un parc de 3 124 véhicules, accaparant

ainsi une part de marché estimée à 20%. La

production nette s’établit à 887 véhicules,

correspondants à 1 256 nouveaux véhicules mis à

la route et à 369 véhicules cédés.

Wafa LLD clôture l’année 2007 avec un chiffre

d’affaires de 122,7 millions de dirhams, en

progression de 26,5% par rapport à 2006. Le

résultat net ressort à 3,3 millions de dirhams au

31 décembre 2007 au lieu de 3,60 millions de

dirhams précédemment.

Dans le cadre de la stratégie de l’année 2008,

Wafa LLD prévoit d’augmenter le niveau des prix

afin de gagner en rentabilité, aussi de bénéficier

des synergies du groupe en vue de vendre la LLD

à travers le réseau de la banque.

Attijari Factoring Maroc

La production d’Attijari Factoring Maroc est

passée de 1,14 milliards de dirhams en 2006 à

2,43 milliards de dirhams en 2007, enregistrant

une progression de 114% contre une estimation

de 32% pour le secteur. Cette performance

recouvre :

• Une progression de 54,5% à 1,18 milliards

de dirhams de la production du Factoring

Domestique lequel profite notamment d’une

meilleure couverture sectorielle et d’une

amélioration de la production des contrats ;

• Une augmentation de 55% à 500 millions de

dirhams de la production de l’activité Export ;

• Une croissance importante des réalisations

de l’activité Factoring Import qui passe

de 50,2 millions de dirhams en 2006 à

748,0 millions de dirhams en 2007.

Pour leur part, les encours de financement

et encours des créances ont enregistré un

redressement respectivement de 54,0% et de

65,0% grâce notamment au bon comportement

des opérations de Factoring Domestique.

115

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Concernant les indicateurs de résultat, le produit

net bancaire augmente de 46,2% pour s’établir

à 24,7 millions de dirhams.

La bonne tenue du PNB, le faible niveau des

provisions pour créances douteuses et la

maîtrise des frais généraux a permis de dégager

un résultat net de 11,3 millions de dirhams en

progression de 58,1%.

• Filiales de la banque d’affaires

Corporate Finance : Attijari Finances Corp.

Au cours de l’année 2007, la filiale banque

d’affaires du Groupe Attijariwafa bank a renforcé

son leadership en matière de conseil en fusion-

acquisition, à travers les opérations suivantes :

• Conseil de CMA-CGM dans le cadre de la

privatisation de Comanav pour un montant de

2,3 milliards de dirhams ;

• Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de

l’acquisition de 79,15% du capital de la banque

sénégalaise CBAO ;

• Conseil de Attijariwafa bank dans le cadre de

l’acquisition de 66,67% du capital de la banque

sénégalo-tunisienne BST.

Sur le volet opérations de marché, les principales

références de Attijari Finances Corp. au titre de

l’exercice 2007 se présentent comme suit :

• Conseil de Douja Promotion Groupe Addoha

dans le cadre de son augmentation de capital

pour un montant de 2,2 milliards de dirhams ;

• Conseil de SNEP dans le cadre de son

introduction en bourse par cession de 35%

du capital pour un montant de 1,0 milliard

de dirhams ;

• Conseil de M2M dans le cadre de son

introduction en bourse par cession de 20%

du capital pour un montant de 142 millions

de dirhams ;

• Conseil d’Attijariwafa bank dans le cadre de

deux émissions obligataires subordonnées

pour un montant de 3,0 milliards de dirhams.

• Conseil de Attijari bank dans le cadre de son

augmentation de capital pour un montant

de 50 millions de dinars et d’une émission

d’obligations convertibles pour un montant de

80 millions de dinars tunisiens.

En terme de réalisations, le chiffre d’affaires

d’Attijari Finances Corp. s’élève, à fin décembre

2007, à 43,9 millions de dirhams contre

41,0 millions de dirhams en 2006.

Les charges générales d’exploitation s’établissent

à 19,0 millions de dirhams, en baisse de 33,6%

comparativement à l’exercice 2006. Le résultat

d’exploitation s’en trouve ainsi amélioré se fixant

à 27,9 millions de dirhams. Similairement, le

résultat financier enregistre un bond de 113,7%

s’établissant à 27,3 millions de dirhams.

Il en découle un résultat net de 28,9 millions

de dirhams au lieu de 16,9 millions de dirhams

en 2006.

Réalisations obtenues en kdh

2007 2006 Evol.

Chiffre d'affaires 43 893,9 40 987,3 7,1%

Total produits d’exploitation

46 918,9 42 477,9 10,5%

Total charges d’exploitation

19 039,7 28 658,4 -33,6%

Résultat d’exploitation

27 991,3 13 819,5 102,5%

Résultat financier 27 291,3 12 769,4 113,7%

Résultat Courant 55 170,5 26 588,9 107,5%

Résultat net 28 966,4 16 889,8 71,5%

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Rapport financierRapport de gestion

Intermédiation boursière : Attijari Intermédiation

et Wafa Bourse

La bourse de Casablanca réalise une troisième

année de forte croissance en affichant au

31 décembre 2007 une performance de 33,9%.

Le niveau des échanges atteint 335 milliards

de dirhams en fin d’année 2007 en hausse de

133% par rapport à la même période de l’année

précédente.

Dans ce contexte, Attijari Intermédiation

réalise un volume de plus de 97 milliards de

dirhams, préservant ainsi sa position de premier

intervenant de la place avec une part de marché

de 27%.

Volume et part de marché par type de marché

(En millions de dirhams) MARCHE ATI PDM

MARCHÉ CENTRAL

211 985 46 113 22%

MARCHEDE BLOCS

109 442 30 192 28%

INTRODUCTIONS 13 650 3 220 24%

TOTAL ACTION 335 077 79 526 24%

AUTRES 24 702 17 592 71%

TOTAL GENERAL 359 779 97 118 27%

Attijari Intermédiation réalise 70% de son chiffre

d’affaires sur le marché central.

Attijari Intermédiation a participé en 2007 à

l’introduction en bourse de Atlanta, de Mattel

PC Market et de la CGI en tant que membre du

syndicat de placement et de la SNEP, de M2M

et de Microdata en tant que chef de file.

Au niveau des réalisations, le chiffre d’affaires

s’élève à 117,9 millions de dirhams en 2007 au

lieu de 103,5 millions de dirhams une année

auparavant.

La filiale Intermédiation du Groupe Attijariwafa bank

améliore son exploitation grâce à la baisse de 15%

des charges générales d’exploitation lesquelles

s’établissent à 18,8 millions de dirhams en 2007

contre 22,3 millions de dirhams à fin 2006. Le

résultat d’exploitation s’établit ainsi à 100,8 millions

de dirhams, enregistrant une hausse de 22%.

Au final, le résultat net ressort à 70,5 millions de

dirhams, en accroissement de 29,8% par rapport

à l’année 2006.

Réalisations obtenues en kdhs

2007 2006 Evolution

Chiffre d’affaires 117 655 103 484 13,7%

Total Charges d’Exploitation

18 890 22 312 -15,3%

Résultat d’exploitation

100 842 82 641 22%

Résultat Net 70 495 54 319 29,8%

Restructuration et Capital Investissement :

Wafa investissement- Attijari invest

Au cours de l’année 2007, Wafa Investissement

a poursuivi la restructuration financière et

opérationnelle de la Compagnie Industrielle

du Luxus (CIL ). Plusieurs actions ont été

entreprises, dont la prise en main directe du

fonds de commerce ; la réduction des charges

fixes et la réorganisation de l’amont agricole

en vue de sécuriser les approvisionnement

en matière première, permettant ainsi une

augmentation de 36% des approvisionnements

en tomate fraîche par rapport à la

campagne 2006.

117

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Sur un autre registre, Wafa Investissement suit

également sa participation dans Caulliez Maroc

compte tenu du changement intervenu dans

l’actionnariat.

En terme de résultats, la société

d’investissement a réalisé en 2007 un chiffre

d’affaires de 1,0 millions de dirhams et un

résultat net de 1,25 millions de dirhams.

En 2008, Wafa Investissement compte

poursuivre la restructuration opérationnelle de

la CIL à travers notamment la diversification des

marchés avec une forte pénétration du marché

européen, le développement de 4 nouveaux

produits et la sécurisation par contrat de 75%

des besoins en matières premières pour la

compagne 2008.

Avec 2,5 milliards de dirhams sous gestion,

Attijari Invest se positionne comme leader du

capital investissement au Maroc à travers 3

fonds d’investissements sectoriels et un fonds

régional :

• Un fonds dédié au secteur du tourisme

marocain créé en Mars 2007 en partenariat

avec le Groupe Banques Populaires avec un

premier closing à 1,4 milliards de dirhams

en Novembre 2007, un second closing est

prévu en 2008 pour porter le montant des

engagements à 2,5 milliards de dirhams ;

• Un fonds dédié aux investissements en

infrastructures de 805 millions dirhams ;

• Un fonds agroalimentaire de 200 millions de

dirhams ;

• Un fonds Régional « IGRANE » de 126 millions

dirhams dédié à la région Souss Massa Draa.

En plus de ces fonds, Attijari Invest a été

mandatée par Attijariwafa bank pour gérer le

fonds Attijari Capital Développement qui porte

des participations de la banque.

En 2007, Attijari Invest a confirmé sa position

de leader à travers les prises de participations

réalisées aux cotés d’acteurs de renommée

internationale dans des secteurs à fort potentiel

de développement tels que la restauration

collective avec Newrest, le secteur des mines

avec Truffle Capital, l’aérien avec TUI, la

production télé avec Saga et JLO, les nouvelles

technologies avec SAGEM et M2M et enfin les

projets structurants de la région Souss Massa

Draa dans les secteurs du tourisme et de la

distribution de l’eau avec de grands spécialistes

au niveau mondial.

• Filiales assurance et gestion d’actifs

Gestion d’actifs : Wafa Gestion

Au cours de l’année 2007, l’actif net des OPCVM

du marché a enregistré un taux de croissance de

3,3%, soit l’équivalent de 4 milliards de dirhams

de plus contre une hausse de 50% entre 2005

et 2006. Cette décélération de la croissance

des actifs résulte de la conjonction de deux

tendances opposées :

• Progression timide des fonds dédiés ;

• Régression des actifs des OPCVM ouverts au

public lequel s’explique par :

- Baisse des rendements des OPCVM

obligataires, taux des obligations en hausse

(les OPCVM obligataires moyen long terme

représentent plus que la moitié de l’actif net

total de la place) ;

- Bonne performance du marché actions

qui continue à attirer les clients pour des

investissements en directs ;

- Forte concurrence des dépôts à vue

(rendement supérieur aux rendements des

OPCVM Obligataires de 4%).

Dans ce contexte défavorable pour la vente

d’OPCVM, Wafa Gestion a vu ses actifs moyens

croître uniquement de 7% pour atteindre

46 milliards de dirhams contre 43 milliards

de dirhams en 2006.

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Rapport financierRapport de gestion

Cette croissance a permis à Wafa Gestion de

consolider son leadership, avec une part de

marché de 32%, et, aussi, son rang de première

société de gestion d’actifs au Maroc.

Sur le plan financier, Wafa Gestion a clôturé

l’exercice 2007 avec un PNB Gestion de

133,7 millions de dirhams et un bénéfice net

71,5 millions de dirhams contre 65,5 millions

de dirhams en 2006.

La filiale Gestion d’actif d’Attijariwafa bank a

obtenu, au cours du premier trimestre 2007 et

pour la dixième année consécutive, la certification

de conformité aux normes de présentation

des performances GIPS –Global Investment

Performance Standards.

De même, elle s’est vue décerné la notation

de M2 (mor) par Fitch Ratings. une note qui

reflète des scores élevés dans les 5 domaines

d’évaluation : l’organisation de la société et le

personnel, la gestion des risques et ses dispositifs

de contrôle, la gestion de portefeuille, la

gestion administrative des investissements et la

technologie.

Wafa Assurance

L’année 2007 a été riche en événements pour

Wafa assurance.

La société d’assurance a clôturé le programme

Elan, en avance de six mois par rapport aux

prévisions initiales avec des réalisations

qualitatifs impactant tous les éléments de la

chaîne de valeur ainsi que des performances

de rentabilité bien au delà des objectifs fixés.

Sur un autre registre, elle a lancé une plate-forme

de gestion des sinistres Automobile WafaoTo ;

plateforme téléphonique et administrative

intégrée d’assistance et de gestion des sinistres

Automobiles.

Au niveau du réseau, Wafa assurance s’est engagé

dans un projet consistant à accompagner les

nouveaux agents pendant les trois premières

années d’exercice, l’objectif étant de créer un

nouveau mode d’animation et une politique de

formation ad hoc.

En terme de rentabilité, les primes émises se sont

élevées, à fin 2007, à 3,53 milliards de dirhams

contre 2,39 milliards de dirhams une année

auparavant. Cette croissance de 47,6% résulte

de l’accroissement de 82,9% à 2,14 milliards de

dirhams des primes émises par la branche vie et

de la hausse de 13,7% à 1,39 milliards de dirhams

des primes émises par l’activité non vie.

Le résultat technique de la compagnie ressort

à 705,78 millions de dirhams, soit un peu plus

que le double de celui enregistré en 2006. Cette

croissance découle de la progression de 47,8% à

634,5 millions de dirhams du résultat technique

de la branche non vie et de l’amélioration de

celui de l’activité vie lequel passe un déficit

de -82,1 millions de dirhams à un bénéfice de

+71,27 millions de dirhams.

Au final, le résultat net marque un accroissement

de 92,6% s’établissant à 603,77 millions de dirhams

au lieu de 313,56 millions de dirhams en 2006.

Les fonds propres de la compagnie se montent à

1 569 millions de dirhams contre 1 091 millions de

dirhams l’année précédente.

En terme de perspectives, la stratégie de

développement de Wafa assurance prévoit pour

2008 de :

• augmenter sa part de marché au niveau de

l’activité Automobile ;

• devenir l’assureur de référence des grands

groupes ;

• accentuer son leadership sur la branche vie ;

• Et, accélérer le rythme d’implantation des

agents et renforcer sa position auprès des

grands courtages.

119

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• Première résolution

L’ Assemblée Générale, après avoir

entendu la lecture des rapports du Conseil

d’Administration et des Commissaires aux

Comptes sur l’exercice clos au 31 décembre

2007, approuve expressément les états

de synthèse dudit exercice tels qu’ils lui

ont été présentés, ainsi que les opérations

traduites dans ces états ou résumées dans

ces rapports se soldant par un bénéfice

net de 2 139 766 255,56 dirhams.

• Deuxième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir entendu la

lecture du rapport spécial des Commissaires

aux Comptes, sur les conventions relevant

des articles 56 et suivants de la loi 17/95

relative aux sociétés anonymes, approuve les

conclusions dudit rapport et les conventions

qui y sont mentionnées.

• Troisième résolutionL’ Assemblée Générale approuve l’affectation

des résultats proposée par le Conseil

d’Administration à savoir :

En conséquence, l’Assemblée Générale Ordinaire

décide la distribution d’un dividende, pour

une année de jouissance, de 50 dirhams par

action qui sera mis en paiement à partir du

mardi 1er juillet 2008 au siège de la banque,

conformément à la réglementation en vigueur.

• Quatrième résolutionEn conséquence des résolutions précédentes,

l’Assemblée Générale confère aux membres du

Conseil d’Administration, quitus définitif et sans

réserve, de leur gestion pendant l’exercice dont

les comptes ont été ci-dessus approuvés et aux

Commissaires aux Comptes pour leur mandat

durant ledit exercice.

• Résultat net de l’exercice 2 139 766 255,56 DH

• Mise en réserve légale -

• Mise en réserve d’investissement 250 000 000,00 DH

• Report des exercices précédents 858 476,83 DH

• BÉNÉFICE DISTRIBUABLE 1 890 624 732,39 DH

• RÉPARTITION :

• Dividende statutaire 115 797 576,00 DH

• Somme nécessaire pour porter le dividende

par action à 50 DH 849 182 224,00 DH

• SOIT UN TOTAL DE DISTRIBUTION DE 964 979 800,00 DH

• Mise en réserves extraordinaires 925 000 000,00 DH

• Report à nouveau 644 932,39 DH

Projet de résolutionsde l’Assemblée Générale Ordinaire

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Rapport financierRésolution de l’AGO

• Cinquième résolutionL’ Assemblée Générale fixe le montant des

jetons de présence à allouer aux membres du

Conseil d’Administration au titre de l’exercice

2008 à 4 000 000 DH.

Le Conseil d’Administration répartira

cette somme entre ses membres, dans les

proportions qu’il jugera convenables.

• Sixième résolutionL’ Assemblée Générale prend acte de la

démission de son mandat d’Administrateur,

Monsieur Henri Moulard et lui donne quitus

entier et définitif pour sa gestion durant son

mandat.

L’ Assemblée Générale le remercie pour sa

contribution au développement de la banque.

• Septième résolutionL’ Assemblée Générale, après avoir constaté

que le mandat d’Administrateur de Santuza

Holding et de, Corporacion Financiera Caja

de Madrid, venait à échéance à l’issue de la

présente Assemblée, décide de renouveler

ledit mandat pour la durée statutaire de six

années, qui expirera par conséquent le jour

de l’Assemblée Générale qui statuera sur les

comptes de l’exercice 2013.

• Huitième résolutionL’ Assemblée Générale, ratifie la cooptation,

décidée par le Conseil d’Administration

du 25 septembre 2007, de Monsieur

Mohamed El Hamidi El Kettani en qualité

d’Administrateur pour la durée statutaire de

six années, qui expirera par conséquent le jour

de l’Assemblée Générale qui statuera sur les

comptes de l’exercice 2013.

• Neuvième résolutionL’ Assemblée Générale Ordinaire constate que

le mandat des commissaires aux comptes

Ernst&Young et Deloitte vient à expiration

et décide de nommer au titre des exercices

clos au 31 décembre 2008, 2009 et 2010 les

mêmes cabinets représentés respectivement

par Monsieur Bachir Tazi et Monsieur Ahmed

Benabdelkhalek.

• Dixième résolutionL’ Assemblée Générale donne tous pouvoirs

au porteur d’un original ou d’une copie des

présentes pour accomplir les formalités de

publicité ou autres prescrites par la loi.

121

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Rapport général des commissaires aux comptes Comptes sociaux

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca. MAROC

Aux Actionnaires d’Attijariwafa bankCasablanca

RAPPORT GÉNÉRAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES

Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2007

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé à l’audit des états de synthèse, ci-joints, de Attijariwafa bank arrêtés au 31 décembre 2007, lesquels comprennent le bilan, le compte de produits et charges, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie ainsi que l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à l’exercice clos à cette date. Ces états de synthèse qui font ressortir un montant de capitaux propres totalisant KMAD 14 760 503 dont un bénéfice net de KMAD 2 139 766 sont la responsabilité des organes de gestion de la Banque. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces états de synthèse sur la base de notre audit.

Nous avons effectué notre audit selon les normes de la Profession au Maroc. Ces normes requièrent qu’un tel audit soit planifié et exécuté de manière à obtenir une assurance raisonnable que les états de synthèse ne comprennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des documents justifiant les montants et informations contenus dans les états de synthèse. Un audit comprend également une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes. Nous estimons que notre audit fournit un fondement raisonnable de notre opinion.

Opinion sur les états de synthèseA notre avis, les états de synthèse cités au premier paragraphe de ce rapport donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière de Attijariwafa bank au 31 décembre 2007 ainsi que du résultat de ses opérations et de l’évolution de ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément aux principes comptables admis au Maroc.

Vérifications et informations spécifiquesNous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et nous nous sommes assurés notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du Conseil d’Administration destiné aux actionnaires avec les états de synthèse de la Banque.

Conformément aux dispositions de l’article 172 de la loi 17-95, nous portons à votre connaissance que la Banque a procédé au cours de l’exercice 2007 à l’acquisition de 66,67% du capital de la Banque Sénégalo-Tunisienne (BST) pour MMAD 257,5. La BST a par la suite fusionné avec Attijariwafa bank Sénégal pour donner naissance à Attijari Bank Sénégal.

Casablanca, le 12 mars 2008

Les Comissaires aux Comptes

ERNST&YOUNG DELOITTE AUDIT

Bachir TAZI Fawzi BRITELAssocié Associé

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Rapport financierComptes sociaux

Comptes sociaux au 31 décembre 2007

PASSIF 31/12/2007 31/12/2006

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 5 294Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 8 055 373 5 229 917 . À vue . À terme

4 777 1063 278 267

4 849 982379 935

Dépôts de la clientèle 136 419 786 120 904 819 . Comptes à vue créditeurs . Comptes d'épargne . Dépôts à terme . Autres comptes créditeurs

81 841 64314 716 43434 256 684

5 605 025

64 671 37913 440 26638 637 642

4 155 532Titres de créance émis 1 713 230 . Titres de créance négociables 1 713 230 . Emprunts obligataires . Autres titres de créance émisAutres passifs 3 377 094 2 308 375Provisions pour risques et charges 593 720 588 003Provisions réglementées 250 000 250 000Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnées 3 070 622Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 10 695 000 9 636 620Capital 1 929 960 1 929 960Actionnaires. Capital non versé (-)Report à nouveau (+/-) -4 643 -7 589Résultats nets en instance d'affectation (+/-)Résultat net de l'exercice (+/-) 2 139 766 1 929 881

Total passif 168 240 328 142 775 700

ACTIF 31/12/2007 31/12/2006

Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 16 092 583 14 619 432

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 31 499 302 24 155 056 . À vue . À terme

15 170 21316 329 089

14 361 2829 793 774

Créances sur la clientèle 87 332 225 67 951 564

. Crédits de trésorerie et à la consommation . Crédits à l'équipement . Crédits immobiliers . Autres crédits

43 973 64418 811 37022 888 189

1 659 022

35 049 10216 455 41115 526 925

920 126

Créances acquises par affacturage 427 569 982 762

Titres de transaction et de placement 16 268 573 19 641 854

. Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance . Titres de propriété

8 398 6151 744 3416 125 617

11 983 4241 723 8035 934 627

Autres actifs 2 743 480 1 799 373

Titres d'investissement 2 919 732 3 543 552

. Bons du Trésor et valeurs assimilées . Autres titres de créance

1 175 3591 744 373

1 526 4492 017 103

Titres de participation et emplois assimilés 6 618 167 6 169 374Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location 245 008 35 567Immobilisations incorporelles 1 537 448 1 453 416Immobilisations corporelles 2 556 241 2 423 750

Total actif 168 240 328 142 775 700

Bilan agrégé (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

123

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Hors bilan agrégé (en milliers de dirhams

au 31 décembre 2007

31/12/2007 31/12/2006

Engagements donnés 33 726 680 25 589 497

Engagements de financement donnés en faveur d’établissements de crédit et assimilés 30 886

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 9 473 933 7 355 811

Engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 6 321 445 3 292 824

Engagements de garantie d’ordre de la clientèle 17 900 416 14 940 862

Titres achetés à réméré

Autres titres à livrer

Engagements reçus 19 627 181 18 031 289

Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés

Engagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 19 588 837 18 005 345

Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 38 344 25 944

Titres vendus à réméré

Autres titres à recevoir

Compte de produits et charges agrégé (en milliers de dirhams

au 31 décembre 2007

31/12/2007 31/12/2006

I. PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 8 881 214 7 276 884Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 171 525 870 366Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 495 571 3 897 611Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 664 152 662 470Produits sur titres de propriété 529 202 282 833Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 28 842 50 674Commissions sur prestations de service 871 985 735 907Autres produits bancaires 1 119 937 777 023

II. CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 2 965 208 2 235 518Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 286 151 254 465Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 803 254 1 493 764Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 36 229Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 13 987 47 390Autres charges bancaires 825 587 439 899

III. PRODUIT NET BANCAIRE 5 916 006 5 041 366Produits d’exploitation non bancaire 344 562 284 585Charges d’exploitation non bancaire 20 79

IV. CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION 2 724 346 2 331 861Charges de personnel 1 354 531 1 015 905Impôts et taxes 69 167 80 119Charges externes 972 830 931 151Autres charges générales d’exploitation 29 182 1 819Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles

298 636 302 867

V. DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CRÉANCES IRRÉCOUVRABLES 1 885 571 1 512 560Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 783 915 647 865Pertes sur créances irrécouvrables 603 391 500 829Autres dotations aux provisions 498 265 363 866

VI. REPRISES DE PROVISIONS ET RÉCUPERATIONS SUR CRÉANCES AMORTIES 1 575 119 1 351 182Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 993 868 887 664Récupérations sur créances amorties 116 867 101 701Autres reprises de provisions 464 384 361 817

VII. RÉSULTAT COURANT 3 225 750 2 832 633Produits non courants 9 042 9 501Charges non courantes 276 681 91 576

VIII. RÉSULTAT AVANT IMPÔTS SUR LES RÉSULTATS 2 958 111 2 750 558Impôts sur les résultats 818 345 820 677

IX. RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881

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Rapport financierComptes sociaux

I-Tableau de formation des résultats 31/12/2007 31/12/2006

+ Intérêts et produits assimilés 6 331 249 5 430 447

- Intérêts et charges assimilées 2 125 635 1 748 229

MARGE D’INTÉRÊT 4 205 614 3 682 218

+ Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location 28 842 50 674

- Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location 13 987 47 390

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION 14 855 3 284

+ Commissions perçues 874 905 735 991

- Commissions servies 711 12 255

MARGE SUR COMMISSIONS 874 194 723 736

+ Résultat des opérations sur titres de transaction

+ Résultat des opérations sur titres de placement 337 973 327 783

+ Résultat des opérations de change 356 800 361 991

+ Résultat des opérations sur produits dérivés 12 133 4 817

RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 706 906 694 591

+ Divers autres produits bancaires 544 840 286 597

- Diverses autres charges bancaires 430 403 349 060

PRODUIT NET BANCAIRE 5 916 006 5 041 366

+ Résultat des opérations sur immobilisations financières 271 222 157 863

+ Autres produits d’exploitation non bancaire 62 458 66 133

- Autres charges d’exploitation non bancaire 20 79

- Charges générales d’exploitation 2 724 346 2 331 862

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 525 320 2 933 421

+ Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance

-276 570 -159 328

+ Autres dotations nettes des reprises aux provisions -23 000 58 540

RÉSULTAT COURANT 3 225 750 2 832 633

RÉSULTAT NON COURANT -267 639 -82 075

- Impôts sur les résultats 818 345 820 677

RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881

II - CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 31/12/2007 31/12/2006

+ RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 2 139 766 1 929 881

+ Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles

298 636 302 867

+ Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 13 171 70 899

+ Dotations aux provisions pour risques généraux 51 636 12 080

+ Dotations aux provisions réglementées 250 000 200 000

+ Dotations non courantes

- Reprises de provisions 451 136 286 955

- Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 12 180 14 745

+ Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 20 79

- Plus-values de cession sur immobilisations financières 282 104 218 452

+ Moins-values de cession sur immobilisations financières

- Reprises de subventions d’investissement reçues

+ CAPACITÉ D’AUTOFINANCEMENT 2 007 809 1 995 654

- Bénéfices distribués 868 482 694 785

+ AUTOFINANCEMENT 1 139 327 1 300 869

État des soldes de gestion agrégé (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

125

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Tableau des flux de trésorerie (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

31/12/2007 31/12/2006

1. (+) Produits d'exploitation bancaire perçus 8 186 511 6 467 926 2. (+) Récupérations sur créances amorties 116 867 101 698 3. (+) Produits d'exploitation non bancaire perçus 59 320 60 889 4. (-) Charges d'exploitation bancaire versées (*) -3 524 942 -2 586 631 5. (-) Charges d'exploitation non bancaire versées 0 0 6. (-) Charges générales d'exploitation versées -2 425 710 -2 028 994 7. (-) Impôts sur les résultats versés -818 345 -820 677I. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

VARIATION DES : 1 593 701 1 194 211

8. (±) Créances sur les établissements de crédit et assimilés -7 344 246 -4 809 462 9. (±) Créances sur la clientèle -18 825 468 -15 241 45310. (±) Titres de transaction et de placement 3 373 281 -2 552 03511. (±) Autres actifs -944 108 -357 30212. (±) Immobilisations données en crédit-bail et en location -209 441 47 39013. (±) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 825 456 723 00614. (±) Dépôts de la clientèle 15 514 967 22 429 54715. (±) Titres de créance émis 1 713 230 016. (±) Autres passifs 1 068 719 629 332II. SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION -2 827 610 869 023III. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’EXPLOITATION (I + II) -1 233 909 2 063 23417. (+) Produit des cessions d’immobilisations financières 1 899 101 199 45918. (+) Produit des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 41 198 53 54319. (-) Acquisition d’immobilisations financières -1 434 688 -43 59420. (-) Acquisition d’immobilisations incorporelles et corporelles -554 151 77 34021. (+) Intérêts perçus 165 50122. (+) Dividendes perçus 529 202 282 833IV. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS D’INVESTISSEMENT 646 163 569 58123. (+) Subventions, fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus24. (+) Émission de dettes subordonnées 3 000 00025. (+) Émission d'actions26. (-) Remboursement des capitaux propres et assimilés27. (-) Intérêts versés -70 62228. (-) Dividendes versés -868 481 -694 785V. FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITÉS DE FINANCEMENT 2 060 897 -694 785VI. VARIATION NETTE DE LA TRÉSORERIE (III+IV+V) 1 473 151 1 938 030VII. TRÉSORERIE À L’OUVERTURE DE L’EXERCICE 14 619 432 12 681 402VIII. TRÉSORERIE À LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 16 092 583 14 619 432(*) : y compris les dotations nettes de provisions

1. PrésentationAttijariwafa bank est une société de droit commun constituée au Maroc. Les états de synthèse comprennent les comptes du siège ainsi que les agences établies au Maroc à l’étranger et les succursales de Bruxelles. Les opérations et soldes significatifs internes entre les entités Marocaines et les succursales à l’étranger sont éliminés.

2. Principes générauxLes états de synthèse sont établis dans le respect des principes comptables généraux applicables aux établissements de crédit.

La présentation des états de synthèse d’Attijariwafa bank est conforme aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.

3. Créances et engagements par signature

Présentation générale des créances

• Les créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle sont ventilées

selon leur durée initiale ou l’objet économique des concours :- créances à vue et à terme, pour les établissements de crédit,

- créances de trésorerie, crédits à l’équipement, crédit à la consommation, crédit immobilier et autres crédits pour la clientèle.

• Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

• Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont enregistrées sous les différentes rubriques de créances concernées (établissements de crédit, clientèle).

• Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

ÉTAT DES INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES AGRÉGÉPrincipales méthodes d’évaluation appliquées au 31 décembre 2007

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Rapport financierComptes sociaux

Créances en souffrance sur la clientèle• Les créances en souffrance sur la clientèle sont comptabilisées et

évaluées conformément à la réglementation bancaire en vigueur.Les principales dispositions appliquées se résument comme suit :- les créances en souffrance sont, selon le degré de risque, classées en

créances pré-douteuses, douteuses ou compromises.- les créances en souffrance sont, après déduction des quotités de

garantie prévues par la réglementation en vigueur, provisionnées à hauteur de :- 20 % pour les créances pré-douteuses,- 50 % pour les créances douteuses,- 100 % pour les créances compromises.

Les provisions affectées relatives aux risques crédits sont déduites des postes d’actifs concernés.• Dès le déclassement des créances en créances en souffrance, les

intérêts sur créances ne sont plus décomptés et comptabilisés. Ils sont constatés en produit à leur encaissement.

• Les pertes sur créances irrécouvrables sont constatées lorsque les chances de récupérations des créances en souffrance sont jugées nulles.

• Les reprises de provisions pour créances en souffrance sont constatées lorsque les créances en souffrance ont connu une évolution favorable : remboursements effectifs (totaux ou partiels) de la créance ou une restructuration de la créance avec un remboursement partiel de la créance.

• La banque a retenu, au titre des dispositions de l’article 22 de la circulaire n° 19/G/2002, l’option d’anticiper la mise à niveau de la valeur des hypothèques relatives aux créances compromises. Cette mise à niveau, laquelle a été achevée fin 2007, s’est traduite par un impact sur le résultat d’environ 195 millions de dirhams.

• La banque a procédé à un abandon de créances en souffrance par utilisation des provisions correspondantes constituées. Cette opération a porté sur un montant de 568 millions de dirhams, sans se traduire par un impact sur le résultat de l’exercice.

4. Dettes à vue et à termeLes dettes envers les établissements de crédit et la clientèle sont présentées dans les états de synthèse selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue et à terme pour les établissements de crédit,- comptes à vue créditeurs, comptes d’épargne, dépôts à terme et

autres comptes créditeurs pour la clientèle.Sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie, les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs.Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

5. Portefeuille titres

5.1. Présentation généraleLes opérations sur titres sont comptabilisées et évaluées conformément aux dispositions du Plan Comptable des Établissements de Crédit.Les titres sont classés d’une part en fonction de la nature juridique du titre (titre de créance ou titre de propriété) d’autre part en fonction de l’intention (titre de transaction, titre de placement, titre d’investissement, titre de participation).

5.2. Titres de transactionSont inscrits dans ce portefeuille, les titres dont la liquidité est assurée et qui ont été acquis avec une intention de revente à brève échéance.Ces titres sont enregistrés à leur valeur d’achat (coupon inclus). À

chaque arrêté comptable, la différence entre cette valeur et la valeur de marché est inscrite directement en compte de résultat.

Au 31 Décembre 2007, la banque n’a pas de titres classés en portefeuille de transaction.

5.3. Titres de placementSont inscrits dans ce portefeuille, les titres acquis dans un objectif de détention supérieur à 6 mois à l’exception des titres à revenus fixes destinés à être conservés jusqu’à leur échéance. Cette catégorie de titre comprend notamment les titres qui ne satisfont pas aux conditions nécessaires leur permettant d’être classés dans une autre catégorie de titres.

Les titres de créance sont enregistrés au pied de coupon. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

Les titres de propriété sont enregistrés à leur valeur d’achat hors frais d’acquisition.

À chaque arrêté comptable, la différence négative entre la valeur de marché et la valeur d’entrée des titres fait l’objet d’une provision pour dépréciation. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

5.4. Titres d’investissementLes titres d’investissement sont des titres de créance qui sont acquis ou qui proviennent d’une autre catégorie de titre, avec l’intention de les détenir jusqu’à l’échéance, pour procurer, sur une longue période, des revenus réguliers.

À leur date d’acquisition, ces titres sont enregistrés coupon exclu. La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est amortie sur la durée résiduelle du titre.

À chaque arrêté comptable, les titres sont maintenus pour leur valeur d’acquisition quelque soit la valeur de marché du titre. En conséquence, la perte ou le profit latent ne sont pas enregistrés.

5.5. Titres de participationSont inscrits dans cette catégorie, les titres dont la possession durable est estimée utile à la banque.

À chaque arrêté comptable, leur valeur est estimée sur la base des éléments généralement admis : valeur d’usage, quote-part dans la situation nette, perspectives de résultat et cours de bourse. Les moins-values latentes donnent lieu, au cas par cas, à la constitution de provisions pour dépréciation.

5.6. Pensions livrées Les titres mis en pension sont maintenus au bilan, et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

Les titres reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan, mais le montant décaissé représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

6. Opérations libellées en devisesLes créances et les dettes ainsi que les engagements par signature libellés en devises étrangères sont convertis en dirhams au cours de change moyen en vigueur à la date de clôture.

La différence de change constatée sur les dotations des succursales à l’étranger et sur les emprunts en devises couverts contre le risque de change est inscrite au bilan dans la rubrique autres actifs ou autres passifs selon le sens. La différence de change résultant de la conversion des titres immobilisés acquis en devises est inscrite en écart de conversion dans les postes de titres concernés.

La différence de change sur les autres comptes tenus en devises est enregistrée en compte de résultat.

127

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État des dérogationsau 31 décembre 2007

Indications des dérogations Justifications des dérogationsInfluence des dérogations sur

le patrimoine, la situation financièreet les résultats

I. Dérogations aux principes comptables fondamentaux NÉANT NÉANT

II. Dérogations aux méthodes d’évaluation NÉANT NÉANT

III. Dérogations aux règles d’établissement et de présentation des états de synthèse NÉANT NÉANT

Les produits et charges en devises étrangères sont convertis au cours du jour de leur comptabilisation.

7. Conversion des états financiers libellés en monnaie étrangèreLa méthode utilisée pour convertir les états financiers libellés en monnaie étrangère est celle dite du « taux de clôture ».

Conversion des éléments du bilan et hors bilanTous les éléments d’actif, de passif et de hors bilan des entités étrangères (succursales de Bruxelles) sont convertis sur la base du cours de la devise à la date de clôture.Les capitaux propres (hors résultat de l’exercice) sont évalués aux différents cours historiques. L’écart résultant de la correction (cours de clôture – cours historique) est constaté parmi les capitaux propres au poste « écart de conversion ».Conversion des éléments du compte de résultatÀ l’exception des dotations aux amortissements et provisions convertis au cours de clôture, l’ensemble des éléments du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la devise constatée sur l’exercice.

8. Provisions pour risques généraux Ces provisions sont constituées, à la discrétion des dirigeants, en vue de faire face à des risques futurs relevant de l’activité bancaire, actuellement non identifiés et non mesurables avec précision.Les provisions ainsi constituées font l’objet d’une réintégration fiscale.

9. Immobilisations incorporelles et corporellesLes immobilisations incorporelles et corporelles figurent au bilan à la valeur d’acquisition diminuée des amortissements cumulés, calculés selon la méthode linéaire sur les durées de vie estimées.Les immobilisations incorporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement- Droit au bail Non amortissable- Brevets et marques N/A- Immobilisations en recherche

et développement N/A- Logiciels informatiques 6,67- Autres éléments du fonds de commerce 5

Les immobilisations corporelles ventilées en immobilisations d’exploitation et hors exploitation sont composées et amorties sur les durées suivantes :

Nature Durée d’amortissement- Terrain Non amortissable- Immeubles d’exploitation 25- Mobilier de bureau 6,67- Matériel informatique 6,67- Matériel roulant 5- Agencements, aménagement

et installations 6,67

10. Charges à répartirLes charges à répartir enregistrent les dépenses qui, eu égard à leur importance et leur nature, sont susceptibles d’être rattachées à plus d’un exercice.

Les durées d’amortissement appliquées sont les suivantes :

Nature Durée d’amortissement- Frais préliminaires 3- Frais d’acquisition des immobilisations 5- Frais d’émission des emprunts N/A- Primes d’émission ou de remboursement

de titres de créance N/A- Autres charges à répartir Entre 3 et 5 ans selon le cas

11. Provisions réglementéesLes provisions réglementées sont constituées en application de dispositions législatives ou réglementaires, notamment fiscales. Leur constitution facultative relève d’une décision de gestion motivée notamment par le souci de bénéficier d’un avantage fiscal.

Dès lors que les conditions de constitution et d’utilisation sont réunies et ayant été constituées pour bénéficier d’un avantage fiscal certain, les provisions réglementées, à l’exception des amortissements dérogatoires, ont un caractère de réserves libérées d’impôt.

12. Prise en charge des intérêts et commissions dans le compte de produits et charges

IntérêtsSont considérés comme intérêts, les produits et charges calculés sur des capitaux effectivement prêtés ou empruntés.Sont considérés comme intérêts assimilés, les produits et charges calculés sur une base prorata temporis et qui rémunèrent un risque. Entrent notamment dans cette catégorie, les commissions sur engagements de garantie et de financement (caution, crédit documentaire …).Les intérêts courus sur les capitaux effectivement prêtés ou empruntés sont constatés dans les comptes de créances et dettes rattachées les ayant générés par la contrepartie du compte de résultat.Les intérêts assimilés sont constatés en produits ou en charges dès leur facturation.CommissionsLes produits et charges, déterminés sur une base « flat » et qui rémunèrent une prestation de service, sont constatés en tant que commissions dès leur facturation.

13. Charges et produits non courantsIls représentent exclusivement les charges et produits à caractère extraordinaire et sont par principe rares puisque de nature inhabituelle et de survenance exceptionnelle.

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Rapport financierComptes sociaux

État des changements de méthodesau 31 décembre 2007

Nature des changementsJustifications

des changements

Influence sur le patrimoine,la situation financière

et les résultats

I. Changements affectant les méthodes d’évaluation

NÉANT NÉANT

II. Changements affectant les règles de présentation

NÉANT NÉANT

Créances sur les établissements de crédit et assimilésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

CRÉANCES

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service

des Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements de crédit et assimilés

au Maroc

Établissements de crédit à l’étranger

Total 31/12/2007

Total 31/12/2006

COMPTES ORDINAIRES DÉBITEURS 14 301 895 57 280 868 616 1 515 068 16 742 859 15 801 117

VALEURS REÇUES EN PENSION

- au jour le jour

- à terme

PRÊTS DE TRÉSORERIE 939 116 11 576 767 6 592 483 19 108 366 16 654 973

- au jour le jour 670 568 1 624 935 2 295 503 1 064 443

- à terme 268 548 11 576 767 4 967 548 16 812 863 15 590 530

PRÊTS FINANCIERS 2 094 909 7 387 660 9 482 569 4 413 087

AUTRES CRÉANCES 122 262 139 238 2 512 264 012 283 525

INTÉRÊTS COURUS À RECEVOIR 3 369 122 809 80 582 206 760 125 838

CRÉ ANCES EN SOUFFRANCETOTAL 14 305 264 3 213 567 20 095 090 8 190 645 45 804 566 37 278 540

Créances sur la clientèle (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

CRÉANCES Secteur public

Secteur privé Total

31/12/2007Total

31/12/2006Entreprises financières

Entreprises non

financières

Autreclientèle

CRÉDITS DE TRÉSORERIE 1 808 603 1 374 911 34 890 837 1 505 013 39 579 364 32 419 537

- Comptes à vue débiteurs 1 808 603 1 374 911 12 133 158 1 505 013 16 821 685 12 424 868

- Créances commerciales sur le Maroc 3 676 352 3 676 352 3 540 816

- Crédits à l’exportation 487 328 487 328 493 009

- Autres crédits de trésorerie 18 593 999 18 593 999 15 960 844

CRÉDITS À LA CONSOMMATION 3 909 196 3 909 196 2 170 631

CRÉDITS À L’ÉQUIPEMENT 410 955 18 252 960 18 663 915 16 237 754

CRÉDITS IMMOBILIERS 148 7 882 376 14 974 778 22 857 302 15 514 891

AUTRES CRÉDITS 1 108 773 278 653 29 699 1 417 125 127 450

CRÉANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE

427 569 427 569 982 762

INTERÊTS COURUS À RECEVOIR 643 673 33 502 677 175 688 949

CRÉANCES EN SOUFFRANCE 1 981 8 881 65 529 151 757 228 148 792 352

- Créances pré-douteuses 758

- Créances douteuses 22 770

- Créances compromises 1 981 8 881 65 529 151 757 228 148 768 824

TOTAL 2 221 687 2 492 565 62 441 597 20 603 945 87 759 794 68 934 326

129

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Ventilation des titres de transaction et de placement et des titres d’investissement par catégorie d’émétteurau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

TITRESÈtablissements

de crédits et assimilés

Émetteurs publics

Financiers Non financiersTotal au

31/12/2007Total au

31/12/2006

TITRES CÔTÉS - - 5 999 376 54 384 6 053 760 5 916 629 Bons du trésor et valeurs assimilées - -

- Obligations - - - -- Autres titres de créances - - -- Titres de Propriété - 5 999 376 54 384 6 053 760 5 916 629TITRES NON CÔTÉS 2 169 428 10 439 77 6 032 519 307 13 134 545 17 268 777 Bons du trésor et valeurs assimilées

9 573 973 9 573 973 13 509 873

Obligations 33 812 865 804 454 341 1 353 957 1 215 302 Autres titres de créances 2 134 757 2 134 757 2 525 605Titres de Propriété 859 6 032 64 966 71 857 17 997TOTAL GÉNÉRAL 2 169 428 10 439 777 6 005 407 573 692 19 188 305 23 185 406

Valeurs des titres de transaction, de placement et des titres d’investissementau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

TITRESValeur compta-

ble bruteValeur

actuelleValeur de rem-

boursementPlus-values

latentesMoins-values

latentesProvisions

TITRES DE TRANSACTION - - - - - - - Bons et valeurs assimilées - Obligations - Autres titres de créances - Titres de propriétéTITRES DE PLACEMENT 16 304 847 16 268 573 - - 36 274 36 274 - Bons et valeurs assimilées 8 408 321 8 398 615 - 9 706 9 706 - Obligations 1 373 015 1 353 957 - 19 058 19 058 - Autres titres de créances 390 384 390 384 - - - - Titres de propriété 6 133 127 6 125 617 - 7 510 7 510 TITRES D’INVESTISSEMENT 2 919 732 2 919 732 - - - - - Bons et valeurs assimilées 1 175 359 1 175 359 - - - - Obligations - - - - Autres titres de créances 1 744 373 1 744 373 - - -

Détail des autres actifsau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

ACTIFMontant au31/12/2007

Montant au31/12/2006

INSTRUMENTS OPTIONNELS ACHETÉSOPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRESDÉBITEURS DIVERS 297 010 256 510 Sommes dues par l’État 146 271 174 222 Sommes dues par les organismes de prévoyance Sommes diverses dues par le personnel 362 362 Comptes clients de prestations non bancaires Divers autres débiteurs 150 377 81 925VALEURS ET EMPLOIS DIVERS 45 458 171 159COMPTES DE RÉGULARISATION 2 308 691 1 323 935 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan 404 895 174 383 Comptes d’écarts sur devises et titres 22 680 28 591 Résultats sur produits dérivés de couverture 37 394 Charges à répartir sur plusieurs exercices 51 031 69 484 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc 10 935 14 190 Produits à recevoir et charges constatées d’avance 460 411 423 858 Autres comptes de régularisation 1 321 345 613 430CRÉANCES EN SOUFFRANCE SUR OPÉRATIONS DIVERSES 92 321 47 769

TOTAL 2 743 480 1 799 373

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Rapport financierComptes sociaux

Détail des titres de participation et emplois assimilésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Dénomination ou raison sociale de la société

émettriceSecteur

d’activitéCapital social

Part du capitaldétenue

Valeurcomptable

brute

Valeurcomptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société émettrice Produits

inscrits au CPC de

l’exerciceDate de

clôture de l’exercice

Situation nette

Résultat net

A - Participations dans les entreprises liées 5 165 011 5 000 130 488 161

ATTIJARI FINANCES CORPORATE

BANQUE D'AFFAIRE 10 000 100,00% 10 000 10 000 115 713 16 890 67 000

OMNIUM DE GESTION MAROCAIN S.A."OGM" HOLDING 885 000 100,00% 2 047 900 2 047 900 1 017 072 94 784 300 000

SOMACOVAM GESTION D'ACTIF 5 000 100,00% 30 000 6 108 - - - WAFA GESTION GESTION D'ACTIF 4 900 66,00% 236 369 236 369 188 704 62 777 41 433 ATTIJARI INVEST. 11 000 100,00% 5 000 5 000 5 153 153 -

WAFA BOURSE INTERMÉDIATION DE BOURSE 10 000 100,00% 40 223 40 223 44 633 -

WAFA PATRIMOINE GESTION DE PATRIMOINE 5 000 66,00% 1 700 1 700 2 668 10 -

AGENA MAGHREB VENTE MATÉRIEL INFORMATIQUE 4 000 74,96% 33 - -6 614 -17 -

ATTIJARI CAPITAL RISQUES CAPITAL RISQUE 200 000 100,00% 10 000 10 000 14 007 -3 013 - ATTIJARI PROTECTION SÉCURITÉ 10 000 83,75% 3 350 3 350 4 615 1 017 - BCM CORPORATION HOLDING - 100,00% 200 000 200 000 203 451 -49 - CASA MADRID DEVELOPPEMENT

CAPITAL DÉVELOPPEMENT 1 200 50,00% 5 000 4 184 8 368 -23 -

DINERS CLUB DU MAROC GESTION DE CARTES DE PAIEMENT 100 1 675 - - - -

MEDI TRADE TRADING 1 000 20,00% 240 137 686 -2 - AL MIFTAH IMMOBILIER 300 100,00% 244 244 75 9 - WAFA COURTAGE 20 000 100,00% 2 397 915 915 -229 - SOMGETI INFORMATIQUE 3 000 100 100 692 -19 - WAFA COMMUNICATION 17 000 86,67% 2 600 1 006 1 161 -187 -

WAFA FONCIERE GESTION IMMOBILIÈRE 40 000 100,00% 3 700 2 375 2 375 -17 -

WAFA INVESTISSEMENTHOLDING DE PROMOTION DES INVESTISSEMENTS

20 000 100,00% 55 046 55 046 58 530 -473 -

WAFA SYSTEMES CONSULTING

CONSEIL EN SYSTÉMES INFORMATIQUE

10 000 99,88% 4 994 4 994 6 564 669 1 000

WAFA SYSTEMES DATA INFORMATIQUE 5 000 100,00% 1 500 1 500 5 036 521 3 000

WAFA SYSTEMES FINANCES INGÉNIERIE INFORMATIQUE 1 500 99,85% 2 066 2 066 2 892 609 600

WAFA TRUSTCONSEIL ET INGÉNIERIE FINANCIÈRE

2 000 100,00% 5 000 1 693 1 693 -933 -

ATTIJARIA AL AAKARIA AL MAGHRIBIA

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 150 000 100,00% 9 999 6 163 6 163 503 -

SOCIETE IMMOBILIERE ATTIJARIA AL YOUSSOUFIA

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 1 000 100,00% 51 449 51 449 68 308 -25 -

STE IMMOB.BOULEVARD PASTEUR " SIBP"

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 10 000 50,00% 25 25 928 8 -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE RANOUIL

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 50 000 100,00% 11 863 11 863 13 792 -81 -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE TAN SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 2 841 777 - - -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE DE L'HIVERNAGE SA

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 3 350 100,00% 15 531 2 929 2 929 -1 127 -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR I

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 3 844 458 - - -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR II

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 15 000 100,00% 4 176 549 - - -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE BELAIR III

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 480 100,00% 7 111 1 741 - - -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE MAIMOUNA

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 624 100,00% 5 266 4 765 4 765 -234 -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE MARRAKECH EXPANSION

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 1 824 100,00% 299 299 2 920 -13 -

SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE ZAKAT SOCIÉTÉ IMMOBILIÈRE 300 100,00% 2 685 257 257 -21 -

AYK 300 100,00% 100 100 -1 090 -20 - CAPRI IMMOBILIER 300 99,76% 172 400 122 000 70 053 38 982 - ATTIJARI IMMOBILIER IMMOBILIER 125 000 100,00% 179 224 132 785 132 785 6 120 6 000 ATTIJARI INTERNATIONAL BANK

BANQUE OFFSHORE 3 000 50,00% 13 183 13 183 56 289 11 737 -

WAFACASH MONÉTIQUE 35 050 98,47% 319 406 319 406 165 708 27 673 - WAFA IMMOBILIER IMMOBILIER 40 000 100,00% 164 364 164 364 64 032 23 191 23 190

WAFASALAF CRÉDIT À LA CONSOMMATION 113 180 65,94% 822 217 822 217 320 005 200 702 44 778

WAFA LLD LEASING - 100,00% 20 000 20 000 20 654 3 581 - WAFABAIL CRÉDIT-BAIL - 57,83% 86 983 86 983 175 971 73 014 -

131

Page 132: Rapport annuel 2007 - Bourse · En quelques années, le groupe Attijariwafa bank a réussi un véritable tour de force en relevant de grands défis sur tous les fronts. Leader sur

ANDALU MAGHREB HOLDING - 100,00% 10 950 10 950 -1 043 -478 - ATTIJARIWAFA FINANZARIA SPA - 100,00% 6 590 6 590 433 -167 -

ATTIJARIWAFA EURO FINAN-CES 77,00% 288 711 288 711 33 884 -22 -

ATTIJARI BANK SÉNÉGAL BANQUE 71,43% 293 487 293 487 10 922 209 669 650 1 161 WAFACAMBIO 962 962 WAFABANK OFFSHORE DE TANGER 2 209 2 209

B - Autres titres de participation 707 403 705 517 - 17 063

NOUVELLES SIDERURGIES INDUSTRIELLES Métallurgie 3 415 000 2,72% 92 809 92 809 - - 6 583

ONA Holding - 388 475 388 475 - - 7 330 SNI Holding - 554 554 - - 20 SONASID Métallurgie - 28 391 28 391 - - 991 AGRAM INVEST 10 000 14,92% 1 492 1 492 - - - AM INVESTISSEMENT MOROCCO

Prise de participations 275 000 3,64% 10 000 10 000 - - -

BOUZNIKA MARINA Promotion Immobilière - 500 500 - - -

C.M.K.D. 829 483 1,36% 11 280 11 280 1 161 936 96 280 790 EUROCHEQUES MAROC - 118 118 - - - FONDS D'INVESTISSEMENT IGRANE 10 000 18,26% 1 826 1 826 - - -

G.P.B.M. Groupement profes-sionnel des Banques 19 005 11,93% 2 267 2 267 - - -

IMPRESSION PRESSE EDITION (IPE) Édition - 400 400 - - -

MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie 193 000 33,34% 64 343 64 343 246 688 12 268 - SALIMA HOLDING Holding 200 000 10,00% 20 000 19 641 100 818 68 - SOUK AL MOUHAJIR 6 500 15,25% 991 991 12 885 1 443 - STE D'AMENAGEMENT DU PARC NOUACER"SAPINO"

Promotion Immobilière 60 429 22,69% 13 714 13 714 115 236 53 621 -

TANGER FREE ZONE Promotion Immobilière 105 000 25,71% 28 306 28 306 144 969 13 680 1 350

TECHNOLOPARK COMPANY "MITC" Prestation de service - 8 150 7 784 - - -

MAROCLEAR Dépositaire des Valeurs Mobilières 20 000 6,83% 1 342 1 342 81 164 18 556 -

HAWAZIN Immobilier 960 12,50% 704 - -3 209 -555 - INTAJ Immobilier 576 12,50% 1 041 584 4 671 140 - BANQUE D'AFFAIRE TUNI-SIENNE Banque - 2 583 2 583 - - -

CENTRE MONETIQUE INTERBANCAIRE Monétique 98 200 22,40% 22 000 22 000 103 494 12 037 -

SOCIETE INTERBANK Gestion de cartes bancaires 11 500 16,00% 1 840 1 840 14 313 2 307 -

SMAEX 37 500 11,41% 4 278 4 278 - - - Emplois assimilés 922 901 912 520 - C/C ASSOCIÉ 904 422 894 040 AUTRES EMPLOIS ASSIMILÉES 18 480 18 480

TOTAL GÉNÉRAL 6 795 315 6 618 167 - 505 225

Créances subordonnées (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

CRÉANCES

MONTANT Dont entreprises liées et apparentées31/12/2007 31/12/2006 31/12/2007 31/12/2006

Brut Prov. Net Net Net Net1 2 3 4 5 6

Créances subordonnées auxétablissements de crédit et assimilés

N É A N TCréances subordonnées à la clientèle

TOTAL

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Rapport financierComptes sociaux

NATURE

Montantbrut au

début de l’exercice

Montant des acqui-sitions au cours de l’exercice

Montant des cessions

ou retraits au cours de l’exercice

Montant brut à

la fin de l’exercice

Amortissements ProvisionsMontant net à la fin de

l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Cumul des amortisse-

ments

Dotationau titre de l’exercice

Reprises de provi-

sions

Cumuldes provi-

sions

IMMOBILISATIONS DONNÉES EN CRÉDIT-BAIL ET EN LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT

341 020 223 348 564 368 13 987 319 360 245 008

CRÉDIT-BAIL SUR IMMOBILI-SATIONS INCORPORELLESCRÉDIT-BAIL MOBILIER 315 373 222 884 538 257 13 923 297 471 240 786- Crédit-bail mobilier en cours 315 373 222 884 538 257 13 923 297 471 240 786- Crédit-bail mobilier loué- Crédit-bail mobilier non loué

après résiliationCRÉDIT-BAIL IMMOBILIER 25 647 25 647 64 21 889 3 758- Crédit-bail immobilier en cours- Crédit-bail immobilier loué 25 647 25 647 64 21 889 3 758- Crédit-bail immobilier non loué

après résiliationLOYERS COURUS À RECEVOIR LOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉS 464 464 464CRÉANCES EN SOUFFRANCEIMMOBILISATIONS DONNÉES EN LOCATION SIMPLEBIENS MOBILIERS EN LOCATION SIMPLEBIENS IMMOBILIERS EN LOCATION SIMPLELOYERS COURUS À RECEVOIRLOYERS RESTRUCTURÉSLOYERS IMPAYÉSLOYERS EN SOUFFRANCE

TOTAL 341 020 223 348 564 368 13 987 319 360 245 008

Immobilisations données en crédit-bail, en location avec option d’achat au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Immobilisations incorporelles et corporellesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

NATUREMontant brut au

début de l’exercice

Montantdes

acquisitions au cours de l’exercice

Montant des

cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à

la fin de l’exercice

Amortissements et/ou provisions

Montant net à la fin de

l’exercice

Montant des amortisse-ments et/ou provisions

au début de l’exercice

Dotation au titre de l’exercice

Montant des amortisse-ments sur immobili-

sations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 1 605 327 150 914 2 900 1 753 341 151 910 63 982 - 215 893 1 537 448 Droit au bail 185 369 31 196 2 900 213 665 - - 213 665 Immobilisations en recherche et développement Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 1 419 958 119 718 - 1 539 676 151 910 63 982 215 893 1 323 784

Immobilisations incorporelles hors exploitation - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 4 383 599 403 237 39 647 4 747 188 1 959 850 234 653 3 556 2 190 948 2 556 241 Immeubles d’exploitation 1 615 536 58 101 5 150 1 668 487 347 847 52 480 45 400 282 1 268 205 . Terrain d’exploitation 263 761 9 778 1 030 272 509 - - 272 509 Immeubles d’exploitation. Bureaux 1 275 964 48 323 4 120 1 320 167 303 527 49 853 45 353 335 966 832 Immeubles d’exploitation logements de fonction 75 811 - - 75 811 44 319 2 627 - 46 947 28 864

Mobilier et matériel d’exploitation 1 476 946 147 131 5 872 1 618 206 1 075 487 116 777 810 1 191 454 426 751 Mobilier de bureau d’exploitation 305 816 35 683 145 341 354 216 340 21 442 10 237 772 103 582 Matériel de bureau d’exploitation 723 799 38 071 4 803 757 067 542 824 52 799 166 595 458 161 609 Matériel Informatique 437 417 72 675 45 510 047 306 769 42 035 1 348 803 161 244 Matériel roulant rattaché à l’exploitation 9 915 702 878 9 738 9 554 501 634 9 421 317 Autres matériels d’exploitation - - - - - - - - - Autres immobilisations corporelles d’exploitation 622 297 132 576 68 754 805 422 139 48 828 14 470 953 283 852

Immobilisations corporelles hors exploitation 668 819 65 428 28 558 705 690 114 377 16 568 2 687 128 258 577 433

Terrains hors exploitation 217 612 57 577 10 962 264 227 - - 264 227 Immeubles hors exploitation 340 503 4 462 17 424 327 540 55 219 14 211 2 515 66 915 260 625 Mobiliers et matériel hors exploitation 31 755 601 - 32 356 31 813 544 32 356 Autres immobilisations corporelles hors exploitation 78 949 2 789 172 81 567 27 345 1 812 172 28 986 52 580

TOTAL 5 988 925 554 151 42 547 6 500 530 2 111 760 298 636 3 556 2 406 840 4 093 689

133

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Plus ou moins values sur cessions ou retraits d’immobilisations du 1er janvier au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Date de cession ou de retrait Nature Montant

brutAmortissements

cumulésValeur

comptable netteProduit

de cessionPlus-values de cession

Moins-values de cession

mai-07 PROP. EL HARHOURA 87 1 159 730 429 850 421TERRAIN 110 0 110VILLA 844 525 319AAI 172 172 0FRAIS D'ENREGISTREMENT 34 34 0

2007 PROP. ATLANTIC 27 096 1 961 25 135 35 542 10 40787 APPT SABAH 27 096 1 961 25 135 35 542 10 407

juin-07 PROP. AFAK 270 29 241 465 224AFAK MAGASIN 7 TF 128.812/3 270 29 241 465 224

avril-07 PROP. SIDI BERNOUSSI 400 0 400 700 300BAIL SIDI BARNOUSSI 400 0 400 700 300

octobre-07 PROP.DIOUR JAMAA 400 0 400 900 500BAIL RABAT DIOUR JAMAA 400 0 400 900 500

janvier-07 VEHICULE 645 643 2 166 1644 VÉHICULES 645 643 2 166 164

décembre-07 PROP. WOUROUD 2 256 0 2 256 2 355 120 204 APPT WOROUD 2 256 0 2 256 2 355 120 20

décembre-07 PROP. MOUAHIDINE 175 0 175 220 45MOUAHIDINE MAGASIN MAHA 175 0 175 220 45

TOTAL GÉNÉRAL 32 402 3 363 29 038 41 198 12 180 20

Titres de créance émisau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

NATURE TITRES

CARACTÉRISTIQUES

MONTANT

Dont Montant nonamorti des primes d’émission ou de remboursement

Date de jouissance

Date d’échéance

Valeur Nominale Unitaire

TauxMode de

rembourse-ment

Entreprises liées

Autresapparentés

CERTICATS DE DÉPÔTS 19/11/2007 18/02/2008 400 000 4,20% IN FINE  400 000    CERTICATS DE DÉPÔTS 03/12/2007 03/03/2008 1 307 000 4,20% IN FINE  1 307 000     512 000

TOTAL 1 707 000 512 000

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

DETTES

Établissements de crédit et assimilés au Maroc

Établissements de crédit à l’étranger

Total au 31/12/2007

Total au 31/12/2006

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CRÉDITEURS 11 164 212 588 666 967 890 719 880 828VALEURS DONNÉES EN PENSION 3 055 828 130 088 3 185 916 99 940 - au jour le jour 130 088 130 088 - à terme 3 055 828 3 055 828 99 940EMPRUNTS DE TRÉSORERIE 1 300 000 1 075 652 1 346 300 3 721 952 3 933 970 - au jour le jour 1 300 000 76 795 1 376 795 16 437 - à terme 1 075 652 1 269 505 2 345 157 3 917 533EMPRUNTS FINANCIERS 28 188 113 105 141 293 183 331AUTRES DETTES 27 124 25 357 52 481 75 519INTÉRÊTS COURUS À PAYER 36 440 26 572 63 012 61 623

TOTAL 3 111 140 1 503 049 1 288 240 2 152 944 8 055 373 5 235 211

Dépôts de la clientèle (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

DÉPÔTS Secteur publicSecteur privé Total

31/12/2007Total

31/12/2006Entreprises financières

Entreprises non financières Autre clientèle

COMPTES À VUE CRÉDITEURS 602 108 2 608 133 16 514 496 60 919 897 80 644 634 64 616 874COMPTES D’ÉPARGNE 14 631 712 14 631 712 13 358 800DÉPÔTS À TERME 2 349 968 6 280 313 12 734 812 13 741 404 35 106 497 38 324 654AUTRES COMPTES CRÉDITEURS 11 210 36 597 5 330 183 227 036 5 605 026 4 152 193INTÉRÊTS COURUS À PAYER 431 917 431 917 452 298

TOTAL 2 963 286 8 925 043 34 579 491 89 951 966 136 419 786 120 904 819

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Rapport financierComptes sociaux

Dettes subordonnéesau 31 décembre 2007

Monnaie de

l’emprunt

Montant enmonnaie

del’emprunt

Cours(1)

TauxDurée

(2)

Condition de remboursement

anticipé, subordination

et convertibilité(3)

Montant del’emprunt en

monnaie nationale

(ou contrevaleuren KDH)

dont entreprises liées dont autres apparentésMontant

2006( en contre-

valeurKDH)

Montant 2007

( en contre-valeurKDH)

Montant 2006

( en contre-valeurKDH)

Montant 2007

( en contre-valeurKDH)

MAD 2 000 000 3,85% 7 ANS 2 000 000 596 400MAD 1 000 000 5,10% 10 ANS 1 000 000 445 000

TOTAL 3 000 000 3 000 000 1 041 400

Détail des autres passifs d’achatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

PASSIF Montantau 31/12/2007

Montantau 31/12/2006

INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUSOPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES 10 622 9 086CRÉDITEURS DIVERS 1 427 972 1 114 850 Sommes dues à l’État 791 191 572 912 Sommes dues aux organismes de prévoyance 48 667 40 795 Sommes diverses dues au personnel 148 642 114 603 Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 2 148 2 186 Fournisseurs de biens et services 376 859 354 829 Divers autres créditeurs 60 465 29 525COMPTES DE RÉGULARISATION 1 938 500 1 184 439 Comptes d’ajustement des opérations de hors bilan Comptes d’écarts sur devises et titres Résultats sur produits dérivés de couverture 15 389 Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc Charges à payer et produits constatés d’avance 419 017 367 479 Autres comptes de régularisation 1 504 094 816 960

TOTAL 3 377 094 2 308 375

Provisions (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

PROVISIONS Encours 31/12/2006 Dotations Reprises Autres

variationsEncours

31/12/2007PROVISIONS, DÉDUITES DE L’ACTIF, SUR : 4 100 336 813 969 985 471 37 3 928 871 créances sur les établissements de crédit et assimiléscréances sur la clientèle 3 887 594 764 595 957 288 37 3 694 938 titres de placement 27 054 36 203 25 893 -1 090 36 274 titres de participation et emplois assimilés 165 177 13 171 2 290 1 090 177 148 immobilisations en crédit-bail et en locationautres actifs 20 511 - - 20 511 PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 838 004 504 413 498 675 -22 843 720 Provisions pour risques d’exécution d’engagements par signature 149 355 19 319 36 580 -167 131 927

Provisions pour risques de change - 6 858 - 6 858 Provisions pour risques généraux 235 999 51 636 198 847 88 788 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 58 381 22 540 - 80 921 Provisions pour autres risques et charges 144 269 154 060 13 248 145 285 226 Provisions réglementées 250 000 250 000 250 000 250 000

TOTAL GÉNÉRAL 4 938 340 1 318 382 1 484 146 15 4 772 591

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

OBJETÉCONOMIQUE

MONTANTGLOBAL

MONTANT À FIN 2006

UTILISATION2007

MONTANT A FIN 2007

SUBVENTIONSFONDS PUBLICS AFFECTÉS N É A N TFONDS SPÉCIAUX DE GARANTIE

TOTAL

135

(1) cours BAM au 31/12/2007(2) éventuellement indéterminée(3) se référer au contrat de dettes subordonnées

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Capitaux propresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

CAPITAUX PROPRES Encours 31/12/2006

Affectation du résultat Autres variations Encours

31/12/2007Écarts de réévaluation 420 420Réserves et primes liées au capital 9 636 620 1 058 380 10 695 000Réserve légale 192 996 - 192 996Autres réserves 4 007 060 1 058 380 5 065 440Primes d’émission, de fusion et d’apport 5 436 564 5 436 564Capital 1 929 960 1 929 960 Capital appelé 1 929 960 1 929 960 Capital non appelé Certificats d’investissement Fonds de dotationsActionnaires. Capital non verséReport à nouveau (+/-) -7 590 2 947 -4 643Résultats nets en instance d’affectation (+/-)Résultat net de l’exercice (+/-) 1 929 882 2 139 766

TOTAL 13 489 292 1 058 380 2 947 14 760 503

ENGAGEMENTS 31/12/2007 31/12/2006

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNÉS 34 174 355 26 027 434Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit et assimilés 30 886 Crédits documentaires import Acceptations ou engagements de payer 30 886 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail Autres engagements de financement donnésEngagements de financement en faveur de la clientèle 9 473 933 7 355 811 Crédits documentaires import 6 323 544 5 876 489 Acceptations ou engagements de payer 3 080 481 1 479 323 Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Engagements irrévocables de crédit-bail 69 908 Autres engagements de financement donnésEngagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit et assimilés 6 321 445 3 292 824 Crédits documentaires export confirmés 705 498 - Acceptations ou engagements de payer Garanties de crédits données Autres cautions, avals et garanties donnés 5 615 947 3 292 824 Engagements en souffranceEngagements de garantie d’ordre de la clientèle 18 348 090 15 378 799 Garanties de crédits données 752 853 902 760 Cautions et garanties en faveur de l’administration publique 10 913 935 8 905 653 Autres cautions et garanties données 6 233 627 5 132 449 Engagements en souffrance 447 675 437 937ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE REÇUS 19 627 182 18 031 289Engagements de financement reçus d’établissements de crédit et assimilés Ouvertures de crédit confirmés Engagements de substitution sur émission de titres Autres engagements de financement reçusEngagements de garantie reçus d’établissements de crédit et assimilés 19 588 837 18 005 345 Garanties de crédits Autres garanties reçues 19 588 837 18 005 345Engagements de garantie reçus de l’État et d’organismes de garantie divers 38 344 25 944 Garanties de crédits 38 344 25 944 Autres garanties reçues

Engagements de financement et de garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

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Rapport financierComptes sociaux

Engagements sur titresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

MONTANT

Engagements donnésTitres achetés à réméré NEANTAutres titres à livrerEngagements reçusTitres vendus à réméré NEANTAutres titres à recevoir

Valeurs et sûretés reçues et données en garantieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Valeurs et sûretés reçues en garantie Valeur comptable nette

Rubriques de l’actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créanceset des engagements par signature

donnés couverts

Bons duTrésor et valeurs assimiléesAutres titres N/DHypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles

TOTAL

Valeurs et sûretés données en garantie Valeurcomptable nette

Rubriques du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les engagements par signature reçus

Montants des dettesou des engagements par signature

reçus couverts

Bons du Trésor et valeurs assimilées Autres titres HypothèquesAutres valeurs et sûretés réelles 2 400 080 Autres valeurs et sûretés

TOTAL 2 400 080

Opérations de couverture Autres opérations31/12/2007 31/12/2006 31/12/2007 31/12/2006

Opérations de change à terme 42 459 028 41 864 018

Devises à recevoir 5 609 292 7 998 210Dirhams à livrer 1 330 415 770 292Devises à livrer 19 724 176 20 093 414Dirhams à recevoir 15 795 145 13 002 102 Dont swaps financiers de devises

Engagements sur produits dérivés 854 977 1 267 819

Engagements sur marchés réglementés de taux d’intérêtEngagements sur marchés de gré à gré de taux d’intérêtEngagements sur marchés réglementés de cours de change 854 977 1 267 819Engagements sur marchés de gré à gré de cours de changeEngagements sur marchés réglementés d’autres instrumentsEngagements sur marchés de gré à gré d’autres instruments

Opérations de change à terme et engagements sur produits dérivésau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

137

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Concentration des risques sur un même bénéficiaireau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

NOMBRE DE BÉNÉFICIAIRES TOTAL ENGAGEMENT

9 21 775 883

Ventilation des emplois et des ressources suivant la durée résiduelleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

D < 1mois 1mois < D < 3mois 3 mois < D < 1 an 1 an < D < 5 ans D > 5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés 23 492 377 4 435 311 1 837 520 1 257 322 31 022 530

Créances sur la clientèle 25 448 418 2 196 702 7 239 163 26 077 590 25 213 603 86 175 476Titres de créance 616 405 971 431 1 564 388 4 362 900 5 251 981 12 767 105créances subordonnéesCrédit-bail et assimilé

TOTAL 49 557 200 7 603 444 10 641 071 31 697 812 30 465 584 129 965 111

PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 085 081 403 796 101 821 1 257 322 7 848 020

Dettes envers la clientèle 86 431 511 10 469 121 17 316 036 114 216 668Titres de créance émis 1 707 000 1 707 000Emprunts subordonnés

TOTAL 92 516 592 12 579 917 17 417 857 1 257 322 123 771 688

Commentaires:- Les créances à moins d’un mois comprennent les comptes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes

courants de la clientèle- Les dettes à moins d’un mois comprennent les dettes à vue sur les établissements de crédit, les comptes chèques et les comptes courants de la clientèle

31/12/2007 31/12/2006

ACTIF :Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 132 958 189 108Créances sur les établissements de crédit et assimilés 13 894 413 12 989 941Créances sur la clientèle 4 342 860 3 879 472Titres de transaction et de placement et d’investissement 996 562 951 520Autres actifs 106 219 56 078Titres de participation et emplois assimilés 1 219 668 962 160Créances subordonnéesImmobilisations données en crédit-bail et en location Immobilisations incorporelles et corporelles 23 983 23 537

Ventilation du total de l’actif, du passif et de l’hors bilan en monnaies étrangères au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

PASSIF:Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postauxDettes envers les établissements de crédit et assimilés 2 779 585 4 286 185Dépôts de la clientèle 812 782 664 335Titres de créance émisAutres passifs 1 441 969 765 213Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie Dettes subordonnéesCapital et réservesProvisions 7 811 7 666Report à nouveau -5 501 -9 124Résultat net 3 695

HORS BILAN :Engagements donnés 15 091 173 10 043 894Engagements reçus 12 971 442 11 030 649

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Rapport financierComptes sociaux

Marge d’intérêtsau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 4 495 571 3 897 611 dont : Intérêts 4 317 146 3 748 172 Commissions sur engagements 178 425 149 439

Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 1 171 525 870 366 dont : Intérêts 1 161 383 846 430 Commissions sur engagements 10 142 23 936

Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 664 152 662 470 INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS 6 331 248 5 430 447 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 1 803 254 1 493 764 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 286 151 254 465 Intérêts et charges assimilés sur titres de créance 36 230 - INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉS 2 125 635 1 748 229 MARGE D’INTÉRÊTS 4 205 613 3 682 218

COMMISSIONS 31/12/2007 31/12/2006

Commissions sur fonctionnement de comptes 134 989 112 088 Commissions sur moyens de paiement 257 886 209 203 Commissions sur opérations sur titres 102 345 74 697 Commissions sur titres en gestion et en dépôt 74 428 65 041 Commissions sur prestations de service sur crédit 74 339 65 590 Commissions sur activités de conseil et d’assistance - - Commissions sur ventes de produits d’assurance 45 328 42 508 Commissions sur autres prestations de service 182 671 166 779

TOTAL 871 986 735 907

Commissions sur prestations de serviceau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Résultat des opérations de marchéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

PRODUITS ET CHARGES 31/12/2007 31/12/2006

+ Gains sur les titres de transaction - Pertes sur les titres de transactionRésultat des opérations sur titres de transaction+ Plus-value de cession sur titres de placement 360 313 329 305 + Reprise de provisions sur dépréciation des titres de placement 25 893 2 764 - Moins-value de cession sur titres de placement 12 030 1 747 - Dotations aux provisions sur dépréciation des titres de placement 36 203 2 539 Résultat des opérations sur titres de placement 337 973 327 783 + Gains sur opérations de change virement 522 400 292 675 + Gains sur opérations de change billets 113 812 106 098 - Pertes sur opérations de change virement 279 346 36 635 - Pertes sur lopérations de change billets 66 148 Résultat des opérations de change 356 800 361 990 + Gains sur les produits dérivés de taux d’intérêt - - + Gains sur les produits dérivés de cours de change 78 961 42 333 + Gains sur les produits dérivés d’autres instruments - - - Pertes sur les produits dérivés de taux d’intérêt - - - Pertes sur les produits dérivés de cours de change 66 828 37 516 - Pertes sur les produits dérivés d’autres instruments - - Résultat des opérations sur les produits dérivés 12 133 4 817

139

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CATÉGORIE DES TITRES 31/12/2007 31/12/2006

Titres de placement 1 344 1 060 Titres de participation 527 858 281 773

TOTAL 529 202 282 833

Produits sur titres de propriétéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Autres produits et charges bancairesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

AUTRES PRODUITS ET CHARGES BANCAIRES 31/12/2007 31/12/2006

Autres produits bancaires 1 119 937 777 023 Autres charges bancaires 825 586 439 900

TOTAL 294 351 337 123

PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION NON BANCAIRE 31/12/2007 31/12/2006

Produits d’exploitation non bancaire 344 562 284 585 Charges d’exploitation non bancaire 20 79

TOTAL 344 542 284 506

Dotations aux provisions et pertes sur créances irrécouvrables 1 885 570 1 512 560 Reprises de provisions et récupérations sur créances amorties 1 575 118 1 351 182

PRODUITS ET CHARGES NON COURANTS 31/12/2007 31/12/2006 Produits non courants 9 042 9 501 Charges non courantes 276 681 91 576

Ventilation des résultats par métier ou pôle d’activité et par zone géographique au 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Maroc

Produit net bancaire 5 916 006 Résultat brut d’éxploitation 3 525 320 Résultat avant impôt 2 958 112

Charges générales d’exploitationau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

CHARGES 31/12/2007 31/12/2006

Charge de personnel 1 354 531 1 015 905 Impôts et taxes 69 167 80 119 Charges externes 972 830 931 151 Autres charges générales d’exploitation 29 182 1 819 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 298 636 302 867

TOTAL 2 724 346 2 331 862

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Rapport financierComptes sociaux

I.DÉTERMINATION DU RÉSULTAT MONTANT

Résultat courant d'après le compte de produits et charges 3 225 750 Réintégrations fiscales sur opérations courantes (+) 302 971 Déductions fiscales sur opérations courantes (-) 1 194 554 Résultat courant théoriquement imposable (=) 2 334 167 Impôt théorique sur résultat courant (-) 924 330 Résultat courant après impôts (=) 2 301 420 II. INDICATIONS DU RÉGIME FISCAL ET DES AVANTAGES OCTROyÉS PAR LES CODESDES INVESTISSEMENTS OU PAR DES DISPOSITIONS LÉGALES SPÉCIFIQUES

Détermination du résultat courant après impôts (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

INTITULÉS MONTANTS MONTANTS

I - RÉSULTAT NET COMPTABLE 2 139 766 . Bénéfice net 2 139 766 . Perte netteII - RÉINTÉGRATIONS FISCALES 1 121 316 1- Courantes 1 121 316 - Impôt sur les sociétés 818 345 - Perte relative au contrôle fiscal 214 650 - Pertes sur créances irrécouvrables non couvertes par les provisions 10 746 - Dotations aux provisions pour risques généraux 51 636 - Dotations pour pensions de retraîte et obligations similaires 22 540 - Cadeaux personnalisés 3 400 2- Non courantes - III - DÉDUCTIONS FISCALES 1 194 554 1- Courantes 1 194 554 - Abattement 100 % sur les produits de participation 507 972 - Abattement sur cession actions 129 916 - Abattement sur cession titres de participation 7 448 - Abattement sur cession des immobilisations 3 150 - Reprise de provisions pour investissement 250 000 - Reprise de provisions pour risques généraux 200 847 - TVA déductible / contrôle fiscal 53 444 - IGR / salaires 38 728 - IGR / RME 3 048 2- Non courantes -

TOTAL (T1) 3 261 082 (T2) 1 194 554

IV - RÉSULTAT BRUT FISCAL 2 066 528 . Bénéfice brut si T1 › T2 (A) 2 066 528 . Déficit brut fiscal si T2 › T1 (B)V - REPORTS DÉFICITAIRES IMPUTÉS (C) (1) . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1VI - RÉSULTAT NET FISCAL 2 066 528 . Bénéfice net fiscal ( A - C) 2 066 528

ou . Déficit net fiscal (B)VII - CUMUL DES AMORTISSEMENTS FISCALEMENT DIFFÉRÉSVIII - CUMUL DES DÉFICITS FISCAUX RESTANT À REPORTER . Exercice n-4 . Exercice n-3 . Exercice n-2 . Exercice n-1(1) Dans la limite du montant du bénéfice brut fiscal (A)

Passage du résultat net comptable au résultat net fiscalau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

141

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Affectation des résultats intervenue au cours de l’exerciceau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Montants Montants

A- Origine des résultats affectés B- Affectation des résultatsDécision A.G.O 2007Report à nouveau -7 590 Réserve légale -Résultats nets en instance d’affectation Dividendes 868 482 Résultat net de l’exercice 1 929 882 Autres affectations 1 058 453 Prélèvement sur les bénéfices Report à nouveau -4 643 Autres prélèvements

TOTAL A 1 922 292 TOTAL B 1 922 292

NATURE

Solde au début de l'exercice

Opérations comptables de l'exercice

Déclarations TVA de l'exercice Solde fin d'exercice

1 2 3 (1+2-3=4)

A. TVA collectée 45 747 600 017 580 592 65 172B. TVA à récupérer 46 492 282 040 265 577 62 955Sur charges 42 755 219 636 200 869 61 522Sur immobilisations 3 737 62 404 64 708 1 433C. TVA due ou crédit de TVA = (A-B) -745 317 977 315 015 2 217

Détail de la taxe sur la valeur ajoutéeau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenus Part du capitaldétenue %Exercice

précédentExercice

actuel A- ACTIONNAIRES MAROCAINS* FINANCIERE D’INVESTISSEMENTS INDUSTRIELS & IMMOBILIERS

C/° ONA 61 rue d’Alger CASA 2 848 809 2 848 809 14,76%

* ONA C/° ONA 61 rue d’Alger CASA 2 880 033 2 880 033 14,92%* AL WATANIYA 83 avenue des Far CASA 848 722 746 809 3,87%* WAFACORP 2 boulevard Moulay Youssef CASA 711 953 449 409 2,33%* WAFA ASSURANCE 1 boulevard Abdelmoumen CASA 855 505 1 006 505 5,22%* GROUPE MAMDA & MCMA 16 rue abou Inane RABAT 1 499 404 1 499 404 7,77%* AXA ASSURANCES MAROC 120 avenue Hassan II CASA 726 018 601 018 3,11%* S.N.I Angle rues d’Alger et Duhaume CASA 673 203 499 093 2,59%* CDG 140 Place My El Hassan RABAT 471 781 469 481 2,43%* CIMR Bd Abdelmoumen CASA 462 070 462 070 2,39%* OPCVM ************************** 677 964 727 619 3,77%* DIVERS ACTIONNAIRES MAROCAINS ************************** 2 231 030 2 693 526 13,96%

TOTAL - I 14 886 492 14 883 776

B - ACTIONNAIRES ÉTRANGERS*SANTUSA HOLDING Paseo de La Castellana N° 24 Madrid (Espagne) 2 808 581 2 808 581 14,55%*CREDITO ITALIANO 1Piazza Corduzio 2010 Milan ( Italie ) 397 500 397 500 2,06%*CORPR. FINAC. CAJA DE MADRID Eloy Gonzalo N° 10 - 28010 Madrid (Espagne) 660 465 660 465 3,42%*FININVEST 91/93 BD PASTEUR 6EME ETAGE BUREAU

30615 Paris (France ) 277 200 277 200 1,44%

*DIVERS ACTIONNAIRES ÉTRANGERS ************************** 269 358 272 074 1,41%

TOTAL - II 4 413 104 4 415 820

TOTAL 19 299 596 19 299 596 100,00%

Répartition du capital socialau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

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Rapport financierComptes sociaux

Datation et évènements postérieursau 31 décembre 2007

I. Datation

. Date de clôture (1)

31 DÉCEMBRE 2007

. Date d’établissement des états de synthèse (2)

MARS 2008

(1) Justification en cas de changement de la date de clôture de l’exercice(2) Justification en cas de dépassement du délai réglementaire de trois mois prévu pour l’élaboration des états de synthèse.

II. Événements nés postérieurement à la clôture de l’exercice non rattachables à cet exercice et connus avant la 1ère communication externe des états de synthèse

Dates Indications des événements

. FavorablesN É A N T

.DéfavorablesN ÉA N T

NATURE EXERCICE 2007 EXERCICE 2006 EXERCICE 2005

CAPITAUX PROPRES ET ASSIMILÉS 15 604 223 14 327 295 13 297 328 Capital 1 929 960 1 929 960 1 929 960 Réserves et primes liées au capital 10 695 000 9 636 620 9 115 920 Résultat net de l’éxercice 2 139 766 1 929 881 1 217 380 Report à nouveau -4 643 -7 589 70 529 Écart de réevaluation 420 420 420 Provisions pour risque et charges 593 720 588 003 788 119 Provisions réglementées 250 000 250 000 175 000 OPÉRATIONS ET RÉSULTATS DE L’EXERCICEProduit net bancaire 5 916 006 5 041 366 4 634 397 Résultats avant impôts 2 958 111 2 750 558 1 919 064 Impôts sur les résultats 818 345 820 677 701 684 Bénéfices distribués 868 482 694 785 578 988 Résultats non distribués ( mis en réserve ou en instance d’affectation) RÉSULTAT PAR TITRE ( en dirhams)Résultat net par action ou part sociale 110,87 99,99 63,08 Bénéfice distribué par action ou part sociale 50 45 36 PERSONNELMontant des charges du personnel 1 354 531 1 015 905 1 028 103 Effectif moyen des salariés employés pendant l’exercice

Résultats des autres éléments des trois derniers exercicesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Réseauau 31 décembre 2007

RÉSEAU 31/12/2007 31/12/2006

Guichets permanents 624 543Guichets périodiques 1 3Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 550 494Succursales et agences à l’étranger 9 7Bureaux de représentation à l’étranger 34 31

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Effectifsau 31 décembre 2007 (en nombre)

EFFECTIFS 31/12/2007 31/12/2006

Effectifs rémunérés 4 723 4 486 Effectifs utilisés 4 723 4 486 Effectifs équivalent plein temps 4 723 4 486 Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps)Effectifs affectés à des tâches bancaires ( équivalent plein temps)Cadres ( équivalent plein temps) 2 249 2 053 Employés ( équivalent plein temps) 2 474 2 433 dont effectifs employés à l’étranger 10 9

31/12/2007 31/12/2006

Comptes courants 96 332 88 739Comptes chèques des marocains résidant à l’étranger 473 570 431 843Autres comptes chèques 777 055 651 965Comptes d’affacturage 2 2Comptes d’épargne 433 692 396 362Comptes à terme 21 462 26 098Autres comptes de dépôts 92 622 13 344TOTAL 1 894 735 1 608 353

Comptes de la clientèleau 31 décembre 2007 (en nombre)

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Rapport financierComptes consolidés

Rapport des commissaires aux comptes Comptes consolidés

288, Bd Zerktouni20000 Casablanca - MAROC

37 Bd. Abdellatif Ben Kaddour20 050 Casablanca. MAROC

Aux Actionnaires d’Attijariwafa bankCasablanca

RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS

Exercice du 1er janvier au 31 décembre 2007

Nous avons procédé à l’audit des comptes consolidés de Attijariwafa bank et ses filiales (Groupe Attijariwafa bank) relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2007, présentés ci-joint. La préparation de ces comptes consolidés relève de la responsabilité des organes de gestion de Attijariwafa bank. Notre responsabilité consiste à émettre une opinion sur ces comptes sur la base de notre audit. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS en vigueur au 31 décembre 2007, tel qu’indiqué dans les notes annexes. Ils comprennent à titre comparatif des données relatives à l’exercice 2006 et au premier semestre 2006 retraitées selon les mêmes règles à l’exception de la norme IFRS 3 qui, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, a été appliquée retrospectivement à compter du 30 septembre 2005.

Nous avons effectué notre mission selon les normes de la Profession applicables au Maroc. Ces normes exigent que l’audit soit planifié et réalisé de manière à obtenir une assurance raisonnable que les comptes consolidés ne contiennent pas d’anomalies significatives. Un audit comprend l’examen, sur la base de sondages, des éléments probants qui justifient les montants et les informations contenus dans les comptes consolidés. Un audit comprend aussi une appréciation des principes comptables utilisés, des estimations significatives faites par la Direction Générale, ainsi que de la présentation générale des comptes consolidés. Nous estimons que nos travaux d’audit constituent un fondement raisonnable de notre opinion exprimée ci-après.

A notre avis, les comptes consolidés du Groupe Attijariwafa bank, cités au premier paragraphe, donnent dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du patrimoine et de la situation financière consolidés au 31 décembre 2007 de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation, ainsi que du résultat consolidé de ses opérations et des flux de sa trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au référentiel IFRS en vigueur au 31 décembre 2007.

Casablanca, le 22 avril 2008

Les Comissaires aux Comptes

ERNST&YOUNG DELOITTE AUDIT

Bachir TAZI Fawzi BRITELAssocié Associé

143

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Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Attijariwafa bank à compter du 1er semestre 2007 avec bilan d’ouverture au 1er janvier 2006.

Principe de consolidation :Norme :Le périmètre de consolidation est déterminé sur la base de la nature du contrôle exercé (un contrôle exclusif, un contrôle conjoint ou une influence notable) sur les différentes entités étrangères et nationales dont le Groupe détient des participations directes ou indirectes.De même, le Groupe consolide les structures juridiques distinctes créées spécifiquement pour réaliser un objectif limité et bien défini « entité ad hoc » contrôlées par l’établissement de crédit assujetti et ce, même en l’absence d’un lien capitalistique entre eux.La nature du contrôle détermine la méthode de consolidation à savoir : intégration globale, consolidation proportionnelle et mise en équivalence.

Options retenues par Attijariwafa bank :Le Groupe Attijariwafa bank intègre dans son périmètre de consolidation les entités dont :• Il détient, directement ou indirectement, au moins 20% de ses droits

de vote existants et potentiels ;• Les chiffres consolidés remplissent une des limites suivantes :- Le total bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan

consolidé ;- La situation nette consolidée de la filiale est supérieure à 0,5% de

la situation nette consolidée ;- Le chiffre d’affaires ou produits bancaires consolidés de la filiale sont

supérieurs à 0,5% des produits bancaires consolidés.Les OPCVM dédiés sont consolidés conformément au SIC 12 qui explicite la consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement les fonds sous contrôle exclusif. Enfin, sont exclues du périmètre de consolidation les entités contrôlées ou sous influence notable dont les titres sont détenus en vue d’une cession à brève échéance.

Les immobilisations :Norme :

Pour l’évaluation d’une immobilisation corporelle, une entité doit choisir une des méthodes suivantes : le modèle du coût amorti ou le modèle de la réévaluation.

Le modèle du coût amorti Le coût amorti correspond au coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeurs.

Le modèle de la réévaluationAprès sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle dont la juste valeur peut être évaluée de manière fiable doit être comptabilisée à son montant réévalué. Il s’agit de sa juste valeur à la date de réévaluation diminuée du cumul des amortissements et des pertes de valeur ultérieurs.La juste valeur étant le montant pour lequel un actif pourrait être échangé entre des parties bien informées, consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale.L’approche par composantes correspond à la décomposition d’une immobilisation corporelle selon ses composants (constituants) les plus significatifs. Ils doivent être comptabilisés séparément et amortis de façon systématique sur la base de leurs durées d’utilité propres, de manière à refléter le rythme de consommation des avantages économiques y afférents.La durée d’utilité représente la durée d’amortissement des immobilisations en IFRS.La base amortissable d’un actif correspond au coût de l’actif (ou montant réévalué) diminué de sa valeur résiduelle.

La valeur résiduelle est le prix actuel de l’actif en tenant compte de l’âge et de l’état prévisible de l’immobilisation à la fin de sa durée d’utilité.

Options retenues par Attijariwafa bank :La norme Groupe est de retenir le modèle du coût amorti. Toutefois, l’option de juste valeur pourrait être utilisée sans justification de ce choix avec comme contre partie un compte de capitaux propres.Le Groupe a aussi opté pour ne pas incorporer les coûts d’emprunts directement attribuables à l’acquisition dans le coût des actifs y afférents. Attijariwafa bank a décidé de ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.Au niveau de l’approche par composants, le Groupe a décidé d’isoler des composants dont la valeur brute est inférieure à 1 000 kMAD.La méthode de reconstitution historique des composants à partir des factures d’origine a été rejetée. Il a été jugé plus réaliste de décomposer le coût historique d’origine selon la répartition du coût à neuf en fonction des données techniques.

Valeur résiduelle :La valeur résiduelle des composants autres que le terrain est supposée nulle. En effet, la valeur résiduelle est logée au niveau de la composante pérenne du bien qui n’est autre que le terrain (qui par sa nature n’est pas amortissable).

Immeubles de placement :Normes :Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu pour en retirer des loyers ou pour valoriser le capital ou bien profiter des deux.Un immeuble de placement génère des flux de trésorerie largement indépendant des autres actifs détenus par l’entreprise, contrairement à la production ou la fourniture de biens ou de services constituant l’objet principal de l’utilisation d’un bien immobilier occupé par son propriétaire.

Une entité a le choix entre :

Le modèle de la juste valeur : si l’entité opte pour ce traitement, il doit être applicable à l’ensemble des immeubles de placement ;

Le modèle du coût amorti

Dans les deux cas, une estimation de la juste valeur des immeubles de placement reste obligatoire, pour la comptabilisation au bilan ou la présentation en annexes.Seul le passage du modèle du coût au modèle de la juste valeur est possible.

Options retenues par Attijariwafa bank :Les immeubles de placement sont représentés par l’ensemble des immeubles hors exploitation, hormis les immeubles destinés au personnel et les immeubles destinés à être vendus dans un délai d’un an.La norme Groupe est aussi de retenir tous les immeubles d’exploitation loués à des sociétés hors GroupePour la valorisation des immeubles de placement, l’option retenue par Attijariwafa bank est le coût historique corrigé selon l’approche par composants. L’information de la juste valeur devrait être présentée en annexe.

Immobilisations incorporelles :Norme :Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire, identifiable (afin de la distinguer du Goodwill) et sans substance physique.Deux méthodes d’évaluation sont possibles :• Le modèle du coût ;• Le modèle de la réévaluation. Ce traitement est applicable si le

marché est actif.L’amortissement d’une immobilisation incorporelle dépend de sa durée d’utilité. Une incorporelle à durée d’utilité est indéterminée, elle n’est amortie et est soumise à un test de dépréciation au minimum à chaque clôture annuelle. Par contre, une immobilisation incorporelle à durée d’utilité déterminée est amortie sur la base de la dite durée.

NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE

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Rapport financierComptes consolidés

Une immobilisation incorporelle produite en interne est comptabilisée si elle est classée, dès la phase de recherche et développement, en tant qu’immobilisation.

Options retenues par Attijariwafa bank :La norme Groupe consiste à ne pas multiplier les plans d’amortissement et d’avoir un plan d’amortissement identique dans les comptes consolidés IAS/IFRS.Les frais d’acquisition non encore amortis en tant que charges à répartir au 01/01/06 ont été retraités en contrepartie des capitaux propres.

Droit au bail : Les droits au bail doivent être valorisés de façon fiable par le biais d’un expert externe. Dans le cas où cette valorisation s’avère difficilement réalisable, ces baux doivent être annulés en contrepartie des réserves consolidées.

Fonds de commerce :Les fonds de commerce comptabilisés au niveau des comptes sociaux des différentes entités consolidées ont fait l’objet de revue pour valider le mode de leur comptabilisation dans le cadre des normes IAS/IFRS.

Logiciels :Les durées de vie des logiciels utilisés sont différenciées selon la nature des logiciels concernés (logiciels d’exploitation ou logiciels de bureautique).Il est admis que les durées d’amortissements appliquées au niveau de chacune des entités du Groupe présentent des différences par rapport aux durées d’amortissement adoptées à l’échelle du Groupe dans la limite d’une fourchette de 2 ans.

Valorisation des logiciels développés en interne :La direction des Systèmes d’Information Groupe fournit les éléments nécessaires à la valorisation des logiciels développés en interne. Dans le cas où la valorisation n’est pas fiable, aucune immobilisation n’est à enregistrer.

Les droits de mutation, honoraires commissions et frais d’actes : sont selon leur valeur enregistrés en charges ou intégrés au coût d’acquisition.

Le suivi de plans d’amortissement distincts entre les comptes PCEC et les comptes IAS/IFRS est effectué dès lors que l’écart est supérieur à 1 000 kMAD.

Goodwill :

Norme :

Coût d’un regroupement d’entreprises :L’acquéreur doit évaluer le coût d’un regroupement d’entreprises comme le total des justes valeurs des actifs remis, des passifs encourus ou assumés et des instruments de capitaux propres émis par l’acquéreur, en échange du contrôle de l’entreprise acquise, majoré par l’ensemble des coûts directement attribuables au regroupement d’entreprises et minoré par les coûts administratifs généraux.

Affectation du coût d’un regroupement d’entreprises aux actifs acquis et aux passifs et passifs éventuels assumés :

L’acquéreur doit, à la date d’acquisition, affecter le coût d’un regroupement d’entreprises en comptabilisant les actifs, les passifs et les passifs éventuels identifiables de l’entreprise acquise qui satisfont aux critères de comptabilisation à leur juste valeur respective à cette date.Toute différence entre le coût du regroupement d’entreprises et la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables est constatée au niveau du Goodwill.

Comptabilisation du Goodwill :L’acquéreur doit, à la date d’acquisition, comptabiliser le Goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises en tant qu’actif.Après la comptabilisation initiale, l’acquéreur doit évaluer le Goodwill acquis lors d’un regroupement d’entreprises à son coût, diminué du cumul des pertes de valeur.

Options retenues par Attijariwafa bank :Conformément aux dispositions de la norme IFRS 1 « FTA » et de IFRS 3, le Groupe a décidé d’arrêter l’amortissement des Goodwill et de ne retraiter que les Goodwill relatifs à des acquisitions intervenues au maximum 3 mois antérieurement à la date de transition (01/01/06).Les Goodwill correspondants aux différentes acquisitions du Groupe ont fait l’objet d’affectation aux UGT (Unités Génératrices de Trésorerie) pour les besoins des tests de dépréciation.Des tests de dépréciation annuels sont effectués pour s’assurer que la valeur comptable des Goodwill est supérieure à leur valeur recouvrable. Dans le cas contraire, une dépréciation devrait être constatée.

Stocks :Norme :Les stocks sont des actifs :• détenus pour être vendus pendant le cycle normal de l’activité ;• en cours de production dans le but d’une vente future ;• sous forme de matières premières ou de fournitures devant être

consommées au cours du processus de production ou de prestation de services.

Les stocks doivent être évalués au plus faible du coût et de la valeur nette de réalisation.La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cadre normal de l’activité, diminué des :• coûts estimés pour l’achèvement ;• coûts nécessaires pour réaliser la vente.

Options retenues par Attijariwafa bank :Les stocks sont valorisés selon la méthode du Coût Unitaire Moyen Pondéré.

Contrats de location :Norme :Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements.

Il faut faire la distinction entre :• Un contrat de location-financement qui est un contrat qui transfère

au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif ;

• Un contrat de location simple qui est tout contrat de location autre qu’un contrat de location-financement.

Les contrats de location-financement sont des instruments financiers dont le nominal correspond à la valeur du bien acquis/loué diminué/augmenté des commissions versées/perçues et tout autres frais inhérents à l’opération. Le taux d’arrêté étant dans ce cas, le taux d’intérêt effectif (TIE).

Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux d’actualisation qui permet de rendre égales :• la valeur actualisée des paiements minimaux à recevoir par le

bailleur augmenté de la valeur résiduelle non garantie,• et, la valeur d’entrée du bien (= juste valeur à l’initiation augmentée

des coûts directs initiaux).

Options retenues par Attijariwafa bank :Pour les contrats de location simple donnés dont les durées sont déterminées et renouvelables par tacite reconduction, aucun retraitement n’est à faire.

Les contrats de location-longue durée sont considérés comme des contrats de location simple.

Les contrats de Leasing sont des contrats de location-financement. Attijariwafa bank est le bailleur. La banque ne comptabilise dans ses comptes que sa part dans le contrat.

A la date de début de contrat, les loyers relatifs aux contrats de location à durée indéterminée et aux contrats de leasing sont actualisés au taux d’intérêt effectif (TIE). Leur somme correspond au montant initial de financement.

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Actifs et passifs financiers :Norme :

Prêts & CréancesLe coût amorti d’un actif ou d’un passif financier correspond au montant auquel cet instrument a été évalué lors de sa comptabilisation initiale :• diminué des remboursements en principal ;• majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode

du taux d’intérêt effectif, de toute différence entre ce montant initial et le montant du remboursement à l’échéance ;

• diminué de toutes les réductions pour dépréciations ou irrécouvrabilité.

Ce calcul doit inclure l’ensemble des commissions et autres montants payés ou reçus directement attribuables aux crédits, les coûts de transaction et toute décote ou surcôte.

Provisions pour dépréciation des prêts & créancesUne provision est constituée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation sur des prêts classés en prêts et créances. Les provisions sont déterminées par différence entre la valeur nette comptable du prêt et le montant recouvrable estimé.Ces dépréciations sont appliquées sur base individuelle et sur base collective.

Provision pour dépréciation sur base individuelle :Dans le cas d’un prêt faisant l’objet d’impayés, les pertes sont déterminées sur la base de la somme des flux de trésorerie futurs estimés, actualisés aux taux effectif d’origine du prêt. Les flux futurs tiennent compte de l’évaluation des garanties reçues et des coûts de recouvrement.Dans le cas d’un prêt sans impayé mais dont des indices objectifs de dépréciation indiquent des difficultés à venir, le Groupe a recours à des statistiques historiques de pertes pour des prêts comparables afin d’estimer et de positionner les flux futurs.

Provisions pour dépréciation sur base collective :Lorsque le test de dépréciation individuel des créances ne révèle pas l’existence d’indices objectifs de dépréciation, celles-ci sont regroupées par ensembles homogènes et de caractéristiques de risque de crédit similaires, afin d’être soumises à un test de dépréciation collectif.

Emprunt et dépôtLors de sa mise en place, un dépôt ou un emprunt classé en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » doit être évalué au bilan à sa juste valeur augmentée ou minorée des coûts de transaction et des commissions perçues.Les dépôts et emprunts classés en IAS dans la catégorie « Autres passifs financiers » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (taux actuariel).Les dépôts classés en IAS dans la catégorie « Passifs détenus à des fins de transaction » font l’objet en date d’arrêté d’une évaluation ultérieure à la juste valeur. La juste valeur du dépôt est calculée intérêts courus exclus.

Options retenues par Attijariwafa bank :

Prêts & créancesLa norme Groupe consiste en l’application du coût amorti à l’ensemble des crédits à plus d’un an en fonction de leur importance significative. Les crédits à moins d’un an sont maintenus au coût historique.

Provisions pour dépréciation des prêts & créances :La base de dépréciation individuelle des prêts & créances a maintenu les critères adoptés par Bank Al-Maghrib dans sa circulaire n° 19/G/2002.La base de dépréciation collective des prêts & créances a été adaptée en fonction de l’activité de chacune des entités du Groupe et a concerné les créances saines.

Provisions individuelles :Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques, spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions individuelles sur la base des :• Historiques de recouvrement des créances en souffrance ;

• Eléments à la disposition des entités de recouvrement pour les créances en souffrance présentant des montants relativement significatifs ;

• Garanties et sûretés détenues.

Provisions collectives :Le groupe Attijariwafa bank a développé des modèles statistiques spécifiques à chacune de ces entités concernées, pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances saines en créances en souffrance.

EmpruntLes dettes et dépôts sont ventilés par nature entre les différentes catégories « Passifs financiers » / « Passifs de Trading » / « Passifs à la juste valeur sur option ».

DépôtsLes dépôts à vue :Pour les dépôts à vue, le groupe Attijariwafa bank applique la norme IAS 39 §49. La juste valeur d’un dépôt à vue ne peut être inférieure au montant payable sur demande. Elle est actualisée à partir de la première date où le paiement de ce montant pourrait être exigé.

Les dépôts rémunérés :• Dépôts rémunérés à des taux de marché : la juste valeur correspond

à la valeur nominale, sous réserve de la non significativité des coûts marginaux de transaction.

Il est nécessaire de conserver les historiques de taux sur 10 ans afin de pouvoir justifier que les taux correspondent à des taux de marché d’origine.• Dépôts rémunérés à des taux hors marché : la juste valeur est

constituée de la valeur nominale et d’une décote.

Les comptes sur carnet :Le taux appliqué est réglementé pour la grande majorité des établissements de crédit de la place. Il est de ce fait, réputé être un taux de marché.Par conséquent, pas de retraitement IFRS n’a été prévu pour les comptes sur carnet.Les produits de collecte doivent être classés dans la catégorie des « autres passifs ».

Titres :Norme :La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs applicables aux titres :• Titres de transaction (Actifs financiers à la juste valeur par

résultat) ;• Titres disponibles à la vente (Available For Sale – AFS) ;• Titres détenus jusqu’à l’échéance (Held To Maturity – HTM) ;• Prêts et créances (catégorie ouverte aux titres non cotés sur un marché

actif souscrits directement auprès de l’émetteur).Les titres sont classés en fonction de l’intention de gestion.

Titres du portefeuille de Transaction : Actifs financiers à la juste valeur par résultat (affectation par nature ou sur option)Selon la norme IAS 39.9, les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.Cette catégorie de titre ne fait pas l’objet de dépréciation.

Titres du portefeuille "Available For Sale" : "disponible à la vente"Cette catégorie de titre concerne : les titres de placement, les titres de l’activité de portefeuille, les titres de participation non consolidés et les autres titres détenus à long terme.Aussi, la norme stipule que sont classés dans cette catégorie les actifs et passifs qui ne répondent pas aux conditions de classification exigées par les trois autres catégories.

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Rapport financierComptes consolidés

Les variations de juste valeur des titres (positives ou négatives) classés en «disponibles à la vente» sont enregistrées en capitaux propres (recyclables).L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).En cas de signe objectif de dépréciation, significative et durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres doit en être sortie et comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure, cette dépréciation peut faire l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de taux mais pas pour les instruments de capitaux propres. Dans ce dernier cas, la variation de juste valeur positive sera comptabilisée dans un compte de capitaux propres recyclables et la variation négative sera enregistrée en résultat.

Titres du portefeuille "Held To Maturity": "détenus jusqu’à l’échéance"La catégorie «Titres détenus jusqu’à l’échéance» est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que le Groupe a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance.Le classement dans cette catégorie présente l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner la déclassification de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).La comptabilisation est au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la règle du taux d’intérêt effectif (étalement actuariel).En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE). La valeur de recouvrement estimée est obtenue par actualisation des flux futurs attendus au taux d’intérêt effectif d’origine.En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est à constater.

Titres du portefeuille "Prêts et créances"La catégorie «Prêts et créances» est ouverte aux actifs financiers non côtés et non destinés à être cédés et que l’établissement a l’intention de conserver durablement. Sa comptabilisation s’opère au coût amorti (selon méthode du TIE) corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.En cas de signe objectif de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée (VRE).En cas d’amélioration ultérieure, une reprise de la provision excédentaire est possible.

Options retenues par Attijariwafa bank :

Classification des portefeuilles

Attijariwafa bank et autres entités hors compagnie d’assuranceLes instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes:

HFT AFS HTM Prêts et créances

• Portefeuilles de Trading de la Salle des Marchés (comptabilisés actuellement en Titres de Placement))

• Bons du Trésor négociables classés en Portefeuille de placement

• Obligations et autres titres de créances négociables

• Titres de participation

• Néant • Dette CNCA• Dette CIH• Bons Socio-

économiques• Bons du

Trésor non négociables inscrits en comptes chez Bank Al-Maghrib

Assurance :Norme :

Contrat d’assurance :

Les principales dispositions des contrats d’assurance sont récapitulées ci-après :• La possibilité de continuer à comptabiliser ces contrats selon les

principes comptables actuels, en distinguant les trois contrats d’assurance selon IFRS 4 :

- Les contrats d’assurance purs ;- Les contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de

participation aux bénéfices ;- Et les passifs relatifs aux autres contrats financiers, qui relèvent

de la norme IAS 39, sont comptabilisés dans le poste «Dettes envers la clientèle».

• L’obligation de séparer et de comptabiliser en juste valeur par résultat les dérivés incorporés qui ne bénéficieraient pas d’une exemption selon IFRS 4 ;

• L’obligation de mettre en œuvre un test de suffisance des passifs d’assurance comptabilisés et un test de dépréciation relatif aux actifs au titre des cessions en réassurance ;

• Un actif des cessions en réassurance est déprécié, en comptabilisant en résultat cette perte de valeur, si et seulement si :

- il existe des preuves tangibles, par suite d’un événement survenu après la comptabilisation initiale de l’actif au titre des cessions en réassurance, qui font que la cédante ne recevrait pas l’intégralité des cash flows contractuels ;

- cet événement a un impact évaluable de façon fiable sur les montants que la cédante recevrait du réassureur.

• L’obligation pour un assureur de conserver les passifs d’assurance dans son bilan jusqu’à leur acquittement, annulation, ou expiration, et de présenter les passifs d’assurance sans les compenser par rapport aux actifs au titre des cessions en réassurance ;

• L’obligation de constater un nouveau passif d’assurance en IFRS 4 «shadow accounting» appelé participation des assurés aux bénéfices différée et qui représente la quote-part revenant aux assurés des plus-values latentes des actifs affectés aux contrats financiers, prise en charge par la norme IAS 39.

Placement de l’assurance :La norme IAS 39 définit quatre catégories d’actifs financiers en fonction de l’origine de l’opération et de l’intention de détention : • Prêts et créances : ces instruments financiers sont comptabilisés

ultérieurement au coût amorti au moyen du taux d’intérêt effectif (TIE) ;

• Instruments financiers en juste valeur par résultat ;• Investissements détenus jusqu’à l’échéance : ces actifs financiers

sont comptabilisés au coût amorti ;• Actifs disponibles à la vente : ce portefeuille est évalué à sa juste

valeur.

Options retenues par Attijariwafa bank :

Contrat d’assurance :Un test de suffisance de passif a déjà été mis en œuvre par Wafa Assurance qui a fait appel à un actuaire externe pour l’évaluation de ses provisions techniques.La provision pour fluctuations de sinistralité relative aux contrats d’assurance non-vie est à éliminer. Compte tenu du fait que l’assureur n’est pas tenu de changer ses méthodes comptables relatives aux contrats d’assurance pour éliminer une prudence excessive, la Compagnie n’est pas tenue d’éliminer le surplus de provisionnement tant au niveau des réserves techniques qu’au niveau des provisions pour dépréciation des créances.

Placement de l’assurance :

Wafa AssuranceLes instruments détenus en portefeuilles sont classés actuellement dans les catégories suivantes:

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HFT AFS HTM Prêts et créances

• Les OPCVM non consolidés

• Les actions et parts sociales (CDM, Attijariwafa bank, IAM…) ;

• Les participations dans les SCI (Panorama).

• Néant • Les bons de sociétés de financement et les prêts immobilisés

• Les bons de trésor et les obligations non cotés

Dérivés :Norme :Un dérivé est un instrument financier ou un autre contrat entrant dans le champ d’application de la norme IAS 39 et qui présente les trois caractéristiques suivantes :• sa valeur varie en fonction d’une variation d’un taux d’intérêt spécifié,

du prix d’un instrument financier, du prix d’une marchandise, d’un taux de change, d’un indice de prix ou de taux, d’une notation de crédit ou d’un indice de crédit ou d’une autre variable, à condition que dans le cas d’une variable non financière, la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat (parfois appelé le « sous-jacent ») ;

• il ne requiert aucun placement net initial ou un placement net initial inférieur à celui qui serait nécessaire pour d’autres types de contrats dont on pourrait attendre des réactions similaires aux évolutions des conditions du marché ;

• il est réglé à une date future.Un instrument de couverture est un dérivé désigné ou (pour une couverture du seul risque de variation des taux de change) un actif ou passif financier désigné non dérivé dont on s’attend à ce que la juste valeur ou les flux de trésorerie compensent les variations de juste valeur ou de flux de trésorerie d’un élément couvert désigné.

Options retenues par Attijariwafa bank :Le groupe Attijariwafa bank n’utilise pas à ce jour de dérivés de couverture. Il n’est donc pas soumis aux dispositions de la comptabilité de couverture.L’ensemble des opérations faisant appel à des dérivés (dans leur large panel) sont comptabilisés en actifs/passifs à la juste valeur par résultat.

Dérivés incorporés :Norme :Un dérivé incorporé est une composante d’un contrat financier ou non qui a pour effet de faire varier une partie des flux de trésorerie de l’opération composée d’une manière analogue à celle d’un dérivé autonome.

La norme IAS39 définit un contrat hybride comme un contrat comprenant un contrat hôte et un dérivé incorporé.Le dérivé incorporé doit faire l’objet d’une séparation si les trois conditions suivantes sont remplies :• le contrat hybride n’est pas comptabilisé à sa juste valeur ;• séparé du contrat hôte, le dérivé incorporé possède les caractéristiques

d’un dérivé ;• les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle

du contrat hôte.

La norme IAS 39 préconise de valoriser le contrat hôte à l’initiation en effectuant la différence entre la juste valeur du contrat hybride (= coût) et la juste valeur du dérivé incorporé.

Options retenues par Attijariwafa bank :Si le résultat de chiffrage des dérivés incorporés à la juste valeur fait ressortir un impact significatif, le dérivé incorporé est à comptabiliser sous la rubrique trading. Il a été notamment le cas pour l’option de conversion incorporée aux obligations convertibles en actions émises par Attijari bank de Tunisie.

La juste valeur :La valeur de marché est déterminée : • soit à partir de prix cotés sur un marché actif,• soit à partir d’une technique de valorisation faisant appel à des

méthodes de calcul mathématiques fondées sur des théories financières reconnues et des paramètres de marché observables :

➥ CAS 1: Instruments traités sur des marchés actifsLorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options. La majorité des dérivés de gré à gré, swaps et options simples, est traitée sur des marchés actifs, leur valorisation est opérée par des modèles communément admis (méthode d’actualisation des Cash Flows futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation) et fondés sur des prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires.

➥ CAS 2: Instruments traités sur des marchés inactifsProduits traités sur un marché inactif valorisés avec un modèle interne fondé sur des paramètres directement observables ou déduits de données observables.Certains instruments financiers, bien que n’étant pas traités sur des marchés actifs, sont valorisés selon des méthodes fondées sur des paramètres observables sur les marchés.Les modèles utilisent des paramètres de marché calibrés à partir de données observables telles que les courbes de taux, les nappes de volatilité implicite des options, les taux de défaut et hypothèses de pertes obtenues à partir de données de consensus ou à partir des marchés actifs de gré à gré.

Cas des actions non cotéesLa valeur de marché des actions non cotées est déterminée sur la base de la quote-part de la situation nette revenant au groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

Provisions :Norme :Une provision doit être comptabilisée lorsque l’entreprise a une obligation actuelle (juridique ou implicite) résultat d’un événement passé.

En IFRS, lorsque l’effet est significatif, l’actualisation des Cash Flows à décaisser devient obligatoire dès que l’horizon de la sortie probable des ressources dépasse une année.

Les passifs éventuels, hors regroupements d’entreprises, ne sont pas provisionnés. La mention en annexe est impérative lorsque le passif ou l’actif éventuel est significatif.

Options retenues par Attijariwafa bank Le Groupe a procédé à l’analyse de l’ensemble des provisions pour risques généraux et leur :• affectation aux natures de risques inhérents ;• revue de valorisation et comptabilisation selon les dispositions

des normes IAS/IFRS.

Avantages au PersonnelNorme :

Principe généralL’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages.

Typologie des avantages au personnelLes avantages au personnel sont classés en cinq catégories, selon la nature et les modalités de versement des prestations. On distingue :• les avantages à court terme ;• les avantages postérieurs à l’emploi :- régimes à cotisations définies ;- régimes à prestations définies.

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Rapport financierComptes consolidés

• avantages à long terme :- indemnités de fin de contrat de travail ;- avantages sur les capitaux propres.

Avantages postérieurs à l’emploi : régimes à prestations définies.• Écarts actuariels : des écarts actuariels pourront résulter d’augmentations

ou de diminutions de la valeur actuelle d’une obligation au titre de prestations définies ou de la juste valeur des actifs du régime correspondant ;

• Méthode du corridor : l’entité doit comptabiliser une fraction de ses écarts actuariels en produits ou en charges si les écarts actuariels cumulés non comptabilisés à la fin de l’exercice précédent excèdent la plus grande des deux valeurs ci-dessous ;

- 10 % de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture ;- Et, 10 % de la juste valeur des actifs du régime à la date de clôture.• Coût des services passés : le coût des services passés est généré

lorsque l’entité adopte un régime à prestations définies ou change les prestations à payer en vertu d’un régime existant ;

• Réductions et liquidations : une réduction intervient lorsqu’une entité :

- Peut démontrer qu’elle s’est engagée à réduire de façon significative le nombre de personnes bénéficiant d’un régime; ou

- Change les termes d’un régime à prestations définies de sorte qu’une partie significative des services futurs des membres du personnel actuels ne leur donnera plus de droits à prestations ou ne leur donnera que des droits réduits.

Une liquidation intervient lorsqu’une entité conclut une transaction éliminant toute obligation juridique ou implicite ultérieure pour tout ou partie des prestations prévues par un régime à prestations définies.

Avantages à long termeIndemnités de fin de contrat de travailUne entité peut s’engager envers ses employés pour décaisser des Cashs Flows en leur faveur à la fin de leurs contrats de travail respectifs.Une entité est manifestement engagée à mettre fin à un contrat de travail si et seulement si elle a un plan formalisé et détaillé de licenciement sans possibilité réelle de se rétracter.

Couverture des engagementsLes engagements peuvent être couverts de deux manières :• par la constitution d’une provision en interne ;• par l’externalisation de son obligation de verser les prestations par

la souscription d’un contrat d’assurance.La valorisation des régimes à prestations définies implique notamment l’obligation d’utiliser des techniques actuarielles pour estimer de façon fiable le montant des avantages accumulés par le personnel en contrepartie des services rendus pendant l’exercice et les exercices antérieurs.Les hypothèses actuarielles sont les meilleures estimations faites par l’entité des variables qui détermineront le coût final des avantages postérieurs à l’emploi. Ces hypothèses comprennent :• hypothèses démographiques ;• le taux attendu de rendement des actifs du régime ;• taux d’actualisation / taux d’inflation ;• salaires, avantages du personnel et coûts médicaux.

Options retenues par Attijariwafa bankLe Groupe Attijariwafa bank a décidé que les prestations de retraites relèvent du régime à contributions définies. Par conséquent, leur comptabilisation ne requiert aucun retraitement IFRS.Dans le cas de la couverture médicale postérieure à l’emploi (CMIM), Attijariwafa bank ne dispose pas d’informations suffisantes pour comptabiliser comme tel ce régime multi-employeurs à prestations définies.D’autre part, le Groupe a comptabilisé des provisions spécifiques à ses engagements envers une partie de son personnel qui ont concernés notamment : les primes de fin de carrière et primes de médailles de travail (Ouissam Achoughl).

Paiements à base d’actionLes paiements à base d’actions sont constitués par les paiements fondés sur des actions émises par le groupe qu’ils soient dénoués par la remise d’actions ou par un versement de numéraires dont le montant dépend de l’évolution de la valeur des actions.Ces paiements peuvent se faire par attribution d’option de souscription (Stock Option) ou par une offre de souscription d’action au salarié (OPV).Attijariwafa bank accorde à ses salariés une offre de souscription d’action (OPV), et s’est engagée sur un plan à long terme qui permettra de porter l’actionnariat salarié à 3% du capital de la banque, le but étant de développer une épargne salariale durable et de constituer un surplus de prévoyance sociale.Pour les offres de souscription d’action aux salariés, une décote est octroyée par rapport au prix moyen de marché sur une période donnée. La charge de cet avantage est constatée en tenant compte de la période d’incessibilité.

Impôt exigible et impôt différé :Norme :Un actif ou passif d’impôt différé est comptabilisé chaque fois que le recouvrement ou le règlement de la valeur comptable d’un actif ou passif augmentera ou diminuera les paiements futurs d’impôt par rapport à ce qu’ils auraient été si un tel recouvrement n’avait pas eu d’incidence fiscale.Il est probable que l’entreprise dispose d’un bénéfice imposable sur lequel elle pourra imputer une différence temporelle déductible :• lorsqu’il y aura suffisamment de différences temporelles imposables

relevant de la même autorité et relatives à la même entité imposable et dont on attend à ce qu’elles s’inversent ;

• lorsqu’il est probable que l’entreprise dégage un bénéfice imposable suffisant relevant de la même administration fiscale et pour la même entité imposable au cours des exercices appropriés ;

• la gestion fiscale lui donne l’opportunité de générer un bénéfice imposable au cours des exercices appropriés. L’IAS interdit l’actualisation des impôts différés.

Options retenues par Attijariwafa bank :

Appréciation de la probabilité de récupération des actifs d’impôt différé :Les impôts différés dont la probabilité de recouvrement est incertaine ne sont pas activés. La probabilité de recouvrement peut être appréhendée par les business plan des sociétés concernées.

Comptabilisation d’impôt différé passif au titre des différences temporaires relatives à des immobilisations incorporelles générées dans le cadre d’un regroupement d’entreprise :Les écarts d’évaluation liés à des immobilisations incorporelles crées dans le cadre d’un regroupement d’entreprises et non cessibles séparément de l’entreprise acquise génère un impôt différé passif, et ce même si ces immobilisations ont des durées de vie indéfinies.

Impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés :Comptabilisation obligatoire d’un impôt différé actif au titre des différences temporaires déductibles relatives aux titres de participation consolidés dès lors que ces différences temporaires devraient se résorber dans un avenir prévisible et que le recouvrement de l’actif d’impôt différé est probable.

Possibilité de corrigé le Goodwill si un impôt différé est identifié après la période admise en IFRS pour la régularisation :Un actif d’impôt différé considéré comme non identifiable à la date d’acquisition et ultérieurement réalisé, est comptabilisé en résultat consolidé et l’écart d’acquisition est corrigé de manière rétrospective même après l’expiration du délai d’affectation. L’impact de cette correction étant également comptabilisé en résultat consolidé.

Impôts différés initialement comptabilisés en capitaux propres :Comptabilisation de l’impact des changements de taux d’impôt et/ou de modalités d’imposition en capitaux propres.

149

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Comptes consolidés IFRS au 31 décembre 2007

Bilan consolidé IFRS (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

ACTIF IFRS 31/12/2007 31/12/2006

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 16 792 773 15 589 251Actifs financiers à la juste valeur par résultat 17 464 753 19 589 892Instruments dérivés de couverture - - Actifs financiers disponibles à la vente 20 827 045 19 983 933Prêts et créances sur les Établissements de crédit et assimilés 21 716 978 21 500 260Prêts et créances sur la clientèle 119 047 103 91 596 981Écart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -Placements détenus jusqu'à leur échéance - -Actifs d'impôt exigible 240 450 176 740Actifs d'impôt différé 684 047 676 592Comptes de régularisation et autres actifs 6 156 876 5 050 355Actifs non courants destinés à être cédés - 50 771Participations dans des entreprises mises en équivalence 87 971 89 535Immeubles de placement 755 572 794 983Immobilisations corporelles 3 283 108 2 972 480Immobilisations incorporelles 763 429 588 578Écarts d'acquisition 4 090 987 3 889 964

TOTAL ACTIF IFRS 211 911 091 182 550 315

PASSIF IFRS 31/12/2007 31/12/2006

Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 18 138 239 662 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 2 471 285 2 620 461 Instruments dérivés de couverture - - Dettes envers les Établissements de crédit et assimilés 12 496 059 10 184 853 Dettes envers la clientèle 151 662 070 133 990 230 Titres de créance émis 2 527 344 937 582 Écart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - - Passifs d'impôt courant 645 772 512 840 Passifs d'impôt différé 1 232 276 1 637 375 Comptes de régularisation et autres passifs 6 317 045 4 400 022 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - - Provisions techniques des contrats d'assurance 11 788 733 10 331 015 Provisions pour risques et charges 997 238 1 070 557 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 262 050 288 199 Dettes subordonnées 3 337 234 404 365 Capital et réserves liées 7 366 523 7 366 523 Réserves consolidées 6 769 032 5 129 635 - Part du groupe 5 856 005 4 413 207 - Part des minoritaires 913 028 716 428 Gains ou pertes latents ou différés, part du groupe 1 270 573 1 045 393 Résultat net de l’exercice 2 749 718 2 391 602 - Part du groupe 2 454 409 2 267 433 - Part des minoritaires 295 308 124 170

TOTAL PASSIF IFRS 211 911 091 182 550 315

Capitaux propres

. Part du groupe 16 947 510 15 092 557

. Part des intérêts minoritaires 1 208 336 840 597

TOTAL 18 155 847 15 933 154

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Rapport financierComptes consolidés

Compte de résultat consolidé IFRS (en milliers de dirhams)

au 31 décembre 2007

31/12/2007 31/12/2006

Intérêts et produits assimilés 8 694 705 7 162 833 Intérêts et charges assimilés 3 120 856 2 553 772 MARGE D'INTÉRÊT 5 573 850 4 609 060 Commissions perçues 1 882 616 1 609 402 Commissions servies 175 562 173 787 MARGE SUR COMMISSIONS 1 707 054 1 435 615 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 820 684 1 354 872 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 328 315 197 186 RÉSULTAT DES ACTIVITÉS DE MARCHÉ 1 148 999 1 552 058 Produits des autres activités 3 556 577 2 643 197 Charges des autres activités 3 193 415 2 824 638 PRODUIT NET BANCAIRE 8 793 065 7 415 292 Charges générales d'exploitation 3 885 326 3 190 671 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 340 095 378 865 RÉSULTAT BRUT D'EXPLOITATION 4 567 643 3 845 756 Coût du risque -658 591 -2 506 RÉSULTAT D'EXPLOITATION 3 909 052 3 843 249 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence -1 565 1 342 Gains ou pertes nets sur autres actifs 7 216 18 377 Variations de valeurs des écarts d'acquisition - - RÉSULTAT AVANT IMPÔTS 3 914 704 3 862 969 Impôts sur les bénéfices 1 164 986 1 471 367 RÉSULTAT NET 2 749 718 2 391 602 Résultat hors groupe 295 308 124 170 RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 2 454 409 2 267 433 Résultat par action ( en dirham) 127,17 117,49Résultat dilué par action ( en dirham) 127,17 117,49

Capital (1)

Réserves liées

au capital (2)

Actions propres

(3)

Réserveset résultats consolidés

(4)

Gains ou pertes latents ou

différés (5)

Capitaux propres

part Groupe

(6)

Intérêts minori-

taires (7)

Total (8)

Capitaux propres au 31 décembre 2005 1 929 960 5 436 564 -1 486 836 5 515 504 316 654 11 711 846 216 368 11 928 214 Impact des changements de méthodes comptables - - Capitaux propres corrigés au 31 décembre 2005 1 929 960 5 436 564 -1 486 836 5 515 504 316 654 11 711 846 216 368 11 928 214 Opérations sur capital 1 086 707 1 086 707 451 515 1 538 221 Paiements fondés sur des actions - - - Opérations sur actions propres -10 400 -10 400 - -10 400 Dividendes -643 664 -643 664 -41 255 -684 919 Résultat de l'exercice 2006 2 267 433 2 267 433 124 170 2 391 602 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B) -62 770 728 739 665 969 80 047 746 016 Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (C) 14 665 14 665 9 752 24 418

Gains ou pertes latents ou différés (A)+(B)+(C) - - - -48 104 728 739 680 635 89 800 770 434 Variations de périmètre - - Capitaux propres au 31 décembre 2006 1 929 960 5 436 564 -1 497 235 8 177 875 1 045 393 15 092 557 840 597 15 933 154 Changements de méthodes comptables - - Capitaux propres corrigés au 31 décembre 2006 1 929 960 5 436 564 -1 497 235 8 177 875 1 045 393 15 092 557 840 597 15 933 154

Opérations sur capital 118 343 118 343 31 030 149 372 Paiements fondés sur des actions -106 029 -106 029 -106 029 Opérations sur actions propres -230 121 393 661 163 540 163 540 Dividendes -814 130 -814 130 -66 389 -880 519 Résultat de l'exercice 2007 2 454 409 2 454 409 295 308 2 749 718 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) -211 520 225 180 13 660 66 329 79 989 Écarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 27 382 27 382 -2 108 25 274

Gains ou pertes latents ou différés (D)+(E)+(F) - - - -184 138 225 180 41 042 64 221 105 263 Variations de périmètre -2 221 - -2 221 43 568 41 347 Capitaux propres au 31 décembre 2007 1 929 960 5 436 564 -1 727 356 10 037 770 1 270 573 16 947 510 1 208 336 18 155 847

Tableau de variation des capitaux propresau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

151

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Tableau des flux de trésorerieau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Résultat avant impôts 3 914 704 3 862 969+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 340 095 378 865+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations - -+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 8 951 110 464+/- Dotations nettes aux provisions 754 352 230 740+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 1 565 -1 342+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -746 972 -1 179 996+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement - -+/- Autres mouvements 41 564 31 399Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôtset des autres ajustements 399 554 -429 871

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 959 833 -2 985 699+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -9 710 709 6 384 701+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 4 066 800 -5 223 654+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - -- Impôts versés 69 223 -97 601Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenantdes activités opérationnelles -4 614 852 -1 922 253

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -300 595 1 510 845+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -38 285 -325 110+/- Flux liés aux immeubles de placement -35 334 18 314+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -754 807 -260 161Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -828 427 -566 958+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -880 519 -684 919+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 4 404 896 -480 784Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 3 524 377 -1 165 702Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie -12 298 -212Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 2 383 058 -222 026Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 19 538 995 19 761 021Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 15 349 588 12 475 906Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 4 189 407 7 285 115Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 21 922 053 19 538 995Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 16 774 635 15 349 588Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 5 147 418 4 189 407Variation de la trésorerie nette 2 383 058 -222 026

Actifs financiers à la juste valeur par résultatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Extrait des notes annexes au 31 décembre 2007

Actifs financiers détenus à des fins

de transaction

Actifs financiersà la JV par résultat

sur optionCréances sur les établissements de crédit - - Créances sur la clientèle - - Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes - - Valeur reçus en pension - 81 Effets publics et valeurs assimilées 45 332 - Obligations et autres titres à revenu fixe 5 278 260 -

• Titres côtés 1 288 466 - • Titres non côtés 3 989 794 -

Actions et autres titres à revenu variable 8 434 893 - • Titres côtés 8 333 402 - • Titres non côtés 101 491 -

Instruments dérivés 3 599 221 - Créances rattachées 106 967 - Juste valeur au bilan 17 464 673 81

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Rapport financierComptes consolidés

Actifs financiers disponibles à la venteau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Prêts et créances sur les établissements de crédit par zone géographiqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Titres évalués à la juste valeurEffets publics et valeurs assimilés 11 505 051 10 354 803 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 891 981 3 393 036

• Titres côtés 173 805 - • Titres non côtés 2 718 175 3 393 036

Actions et autres titres à revenu variable 2 291 011 3 461 175 •Titres côtés 2 162 470 3 429 007 • Titres non côtés 128 540 32 177

Titres de participations non consolidés 4 139 003 2 774 919 Total des titres disponible à la vente 20 827 045 19 983 933

31/12/2007 31/12/2006

Maroc 16 148 543 12 841 117Tunisie 220 927 209 347Sénégal 197 770 20 492Europe 980 067 3 579 571Autres 3 921 953 4 668 785Total en principal 21 469 261 21 319 313Créances rattachées 247 717 180 948Provisions

Valeurs nettes au bilan 21 716 978 21 500 260

Les actifs financiers disponibles à la vente détenus par Wafaassurance s'élèvent à 6 411 millions de dirhams à fin décembre 2007 contre 5 386 millions de dirhams à fin décembre 2006.

Les titres côtés ont atteint un montant de 1 689 millions de DH en 2007 contre 2 750 milions de DH en 2006 tandis que les titres non côtés se sont établis à 880 millions de DH contre 307 millions de DH en 2006.

Prêts et créances sur les établissements de créditau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Établissements de crédits

Comptes et prêts 19 474 770 19 007 277Valeurs reçues en pension 34 612 -Prêts subordonnés - -Autres prêts et créances 1 959 879 2 312 036Total en principal 21 469 261 21 319 313Créances rattachées 247 717 180 948Provisions - -Valeur nette 21 716 978 21 500 260

Opérations internes à Attijariwafa bank

Comptes ordinaires 1 868 189 564 816Comptes et avances à terme 15 036 741 11 407 921Prêts subordonnés 447 128 -Créances rattachées 21 443 -

Ventilation des prêts et créances sur les établissements de crédits par zone géographique

153

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31/12/2007 31/12/2006

Encours sains

Encours dépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Encourssains

Encours dépréciés

Provisions individuelles

Provisions collectives

Maroc 99 901 056 5 786 620 4 808 525 253 148 76 731 323 6 195 723 5 298 552 264 371Tunisie 10 219 046 2 091 499 1 322 069 60 903 7 942 326 3 245 966 1 763 348 14 096Sénégal 1 318 075 240 899 133 991 0 19 232 0 0 0Europe 1 240 038 8 747 8 009 0 930 551 5 909 4 926 0Autres 3 906 370 30 900 0 0 3 051 484 11 328 0 0Total en principal 116 584 586 8 158 665 6 272 594 314 052 88 674 917 9 458 926 7 066 826 278 467Créances rattachées 890 497 808 432Provisions

Valeurs nettes au bilan 117 475 083 8 158 665 6 272 594 314 052 89 483 348 9 458 926 7 066 826 278 467

Prêts et créances sur la clientèle par zone géographiqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Stock au 31/12/2006

Variation de périmètre Dotations Reprises

utiliséesReprises non

utiliséesAutres

variationsStock au

31/12/2007

Provision pour risques d’exécution des engagements par signature 251 608 152 44 352 - 63 417 -1 751 230 944

Provision pour engagements sociaux 231 517 1 929 409 - 28 592 -1 167 204 096Provision pour litige et garanties de passif 150 663 - 100 336 - 13 248 -24 330 213 421Provision pour risques fiscaux 242 000 - - 214 650 27 350 - -Provision pour impôts - - - - - - -Autres provisions pour risques et charges 194 769 15 166 206 131 - 18 286 -49 003 348 777Provisions pour risques et charges 1 070 557 17 247 351 228 214 650 150 894 -76 251 997 238

Provision pour risques et chargesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Prêts et créances sur la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Opérations avec la clientèle

Créances commerciales 27 030 144 24 645 467Autres concours à la clientèle 70 097 354 52 178 700Valeurs reçues en pension 1 204 703 1 398 908Comptes ordinaires débiteurs 18 175 260 13 576 993Total en principal 116 507 462 91 800 068Créances rattachées 880 043 797 809Provisions 6 211 278 6 977 711Valeur nette 111 176 227 85 620 165Opérations de crédit bailCrédit-bail immobilier 954 294 607 868Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées 7 281 496 5 725 906Total en principal 8 235 790 6 333 774Créances rattachées 10 454 10 623Provisions 375 367 367 582Valeur nette 7 870 876 5 976 816

Total 119 047 103 91 596 981

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Rapport financierComptes consolidés

BILAN 2007Banque Maroc, Europe et zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail

à l'InternationalTOTAL

Total Bilan 158 887 896 18 342 868 15 990 025 18 690 302 211 911 091dontÉléments d'ActifActifs financiers à la juste valeur par résultat 11 111 019 6 262 808 90 927 17 464 753Actifs disponibles à la vente 12 238 021 2 276 6 318 072 2 268 675 20 827 045Prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés 20 235 335 565 867 -21 563 937 339 21 716 978

Prêts et créances sur la clientèle 91 019 293 14 913 700 637 255 12 476 855 119 047 103Immobilisations corporelles 2 377 885 461 741 30 993 412 489 3 283 108Éléments du PassifDettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 826 125 4 699 004 21 056 949 873 12 496 059Dettes envers la clientèle 137 102 423 292 950 676 14 266 021 151 662 070Provisions techniques des contrats d'assurance 11 788 733 11 788 733Dettes subordonnées 3 070 622 202 919 63 693 3 337 234Capitaux propres 13 871 154 992 929 3 080 073 211 691 18 155 847

Information par pôle d’activitéau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Information sectorielleL’information sectorielle d’Attijariwafa bank est articulée autour des pôles d’activité suivants :• Banque Maroc, Europe et zone Offshore comprenant Attijariwafa bank SA, Attijariwafa bank Europe, Attijari International

bank ainsi que les Holdings portant des participations dans les filiales consolidées par le Groupe ;

• Sociétés de financement spécialisées comprenant les filiales marocaines de crédits à la consommation, crédits immobiliers, Leasing, Factoring et transfert d’argent cash ;

• Banque de détail à l’international comprenant Attijari bank Tunisie et Attijari bank Sénégal ;

• Assurance et immobilier comprenant notamment Wafa Assurance.

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES 2007Banque Maroc, Europe et zone

Offshore

Sociétés de Financement Spécialisées

Assurance et Immobilier

Banque de Détail à

l'InternationalÉliminations TOTAL

Marge d'intérêt 3 994 221 938 292 150 427 490 909 5 573 850Marge sur commissions 1 314 884 302 774 -26 357 295 644 -179 891 1 707 054Produit net bancaire 5 774 905 1 444 699 758 305 844 398 -29 244 8 793 065Charges de fonctionnement 2 648 797 525 733 246 572 493 469 -29 244 3 885 326Résultat d'exploitation 2 590 743 734 551 481 938 101 820 3 909 052Résultat net 1 728 695 439 594 474 920 106 508 2 749 718Résultat net part du Groupe 1 686 710 335 432 376 264 56 004 2 454 409

2007 2006

Valeur BruteCumul des

amortissements et pertes de

valeurValeur nette Valeur brute

Cumul des amortissements

et pertes de valeur

Valeur nette

Terrains et constructions 2 180 170 548 025 1 632 146 2 369 622 603 979 1 765 642 Équip. mobilier, installation 2 112 929 1 429 814 683 115 1 920 407 1 439 422 480 985 Biens mobiliers donnés en location 389 571 57 754 331 817 292 709 56 206 236 503 Autres immobilisations 1 136 904 500 873 636 030 850 229 360 879 489 350

Total Immobilisations corporelles 5 819 573 2 536 466 3 283 108 5 432 966 2 460 486 2 972 480

Logiciels informatiques acquis 462 451 133 787 328 664 594 548 116 351 478 198 Logiciels informatiques produits par l'entreprise - - - - - -

Autres immobilisation incorporelles 731 304 296 540 434 764 403 097 292 716 110 381

Total Immobilisations incorporelles 1 193 755 430 327 763 429 997 645 409 067 588 578

Immobilisations corporelles et incorporellesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

155

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31/12/2007 31/12/2006

Établissements de crédits

Comptes et emprunts 9 023 375 9 917 677Valeurs données en pension 3 185 916 99 940Total en principal 12 209 291 10 017 617Dettes rattachées 286 768 167 237Valeur au bilan 12 496 059 10 184 853

Opérations internes d'Attijariwafa bank

Comptes ordinaires créditeurs 985 145 1 192 521Comptes et avances à terme 16 319 184 12 155 819Dettes rattachées - 5 185

Dettes envers les établissements de créditau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Comptes ordinaires créditeurs 100 523 137 82 376 784Comptes d’épargne 39 127 913 43 055 504Autres dettes envers la clientèle 6 161 054 4 708 901Valeurs données en pension 5 366 534 3 380 100Total en principal 151 178 637 133 521 289Dettes rattachées 483 433 468 942

Valeur au bilan 151 662 070 133 990 230

Dettes envers la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Maroc 106 015 142 94 821 652Tunisie 11 886 659 11 262 322 Sénégal 1 735 805 29 873 Europe 1 210 965 836 158 Autres 30 330 065 26 571 283 Total en principal 151 178 637 133 521 288 Dettes rattachées 483 433 468 942

Valeur au bilan 151 662 070 133 990 230

Ventilation des dettes envers la clientèleau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Valeurs données en pension 7 728 830 236Instruments dérivés 2 463 557 1 790 225

Juste valeur au bilan 2 471 285 2 620 461

Passifs financiers à la juste valeur par résultatau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

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Rapport financierComptes consolidés

Produits Charges Net

Commissions nettes sur opérations 868 039 90 847 777 192avec les établissements de crédit 11 306 35 879 -24 573 avec la clientèle 400 269 - 400 269sur titres 225 821 11 027 214 794 de change 13 549 0 13 549 sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan 217 094 43 941 173 153 Prestation de services bancaires et financiers 1 014 577 84 715 929 862Produits nets de gestion d’OPCVM 288 609 16 007 272 602 Produits nets sur moyen de paiement 532 836 66 444 466 392 Assurance 53 971 - 53 971Autres 139 161 2 264 136 897

Produits nets de commissions 1 882 616 175 562 1 707 054

Commissions nettesau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

31/12/2007 31/12/2006

Dotations aux provisions -856 955 -85 147

Provisions pour dépréciation des prêts et créances -506 137 -57 872Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux)Provisions engagements par signature -44 352Autres provisions pour risques et charges -306 467 -27 275

Reprises de provisions 1 590 364 546 702

Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 253 413 500 203Reprises de provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance(hors risque de taux)Reprises de provisions engagements par signature 63 417 7 293Reprise des autres provisions pour risques et charges 273 534 39 205

Variation des provisions -1 392 000 -464 061

Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes)Pertes pour risque de contrepartie des actifs détenus jusqu’à l’échéancePertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées -118 147 -113 295Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées -1 202 752 -453 594Décote sur les crédits restructurésRécupérations sur prêts et créances amorties 143 548 102 828Pertes sur engagement par signatureAutres pertes -214 650

Coût du risque -658 591 -2 506

31/12/2007 31/12/2006

Produits Charges Net Produits Charges Net

Opérations avec la clientèle 6 822 577 2 112 788 4 709 789 5 519 297 1 767 170 3 752 128Comptes et prêts / emprunts 6 165 598 1 984 192 4 181 406 4 999 321 1 700 877 3 298 444Opérations de pensions 20 274 105 723 -85 449 5 701 18 690 -12 989Opérations de location-financement 636 705 22 873 613 832 514 275 47 603 466 672Opérations interbancaires 1 016 389 691 834 324 555 793 753 580 557 213 196Comptes et prêts / emprunts 1 009 974 685 223 324 751 790 430 580 557 209 873Opérations de pensions 6 415 6 610 -196 3 323 3 323Emprunts émis par le groupe 316 234 -316 234 206 046 -206 046Actifs disponibles à la vente 855 740 855 740 849 783 849 783Actifs détenus jusqu'à échéanceTotal des produits et charges d'intérêts ou assimilés 8 694 705 3 120 856 5 573 850 7 162 833 2 553 772 4 609 060

Coût de risqueau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

Marge d’Intérêtau 31 décembre 2007 (en milliers de dirhams)

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Regroupements d’entreprises

Acquisition de la banque Sénégalo-tunisienne

1/ Au cours de l’exercice 2007, Attijariwafa bank a procédé à l’acquisition de 66.67 % du capital de la banque Sénégalo-Tunisienne (BST) pour 258 millions de dirhams.

L’intégration globale de la BST a conduit à la comptabilisation d’un écart d’acquisition, à l’actif du bilan, de l’ordre de 182 millions de dirhams déterminé provisoirement.

2/ Il a été procédé au cours du deuxième semestre de l’exercice 2007, à la fusion de la société BST avec la société Attijariwafa bank Sénégal étant l’une et l’autre contrôlées par Attijariwafa bank, dans l’objectif de regrouper l’ensemble des activités des guichets des deux banques, en vue d’offrir à la clientèle, un réseau plus étendu fonctionnant sous une marque et selon des méthodes identiques.

A l’issue de cette opération Attijariwafa bank détient 71.43 % de la nouvelle entité dénommée Attijari bank Sénégal consolidée, également, par la méthode de l’intégration globale. Sa contribution dans le résultat consolidé part du groupe s’est élevé à 23 millions de dirhams.

Dettes subordonnées émises en 2007

En date du 14 février 2007, Attijariwafa bank a reçu l’aval du CDVM pour l’émission de deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant global de 2 milliards de dirhams, réservés aux investisseurs institutionnels. Chacun des deux emprunts est scindé en 10 000 obligations de 100 000 Dh à maturité de 7 ans. Le taux d’intérêt nominal des deux emprunts a été fixé à 3,85%, soit une prime de risque de 60 points de base ;

Le 12 novembre 2007, Attijariwafa bank a émis deux emprunts obligataires subordonnés d’un montant de 1 milliards de dirhams réparti en deux emprunts l’un coté à la Bourse de Casablanca d’un montant de 800 millions de dirhams et le second non coté d’un montant de 200 millions de dirhams. La dette subordonnée s’étale sur une durée de 10 ans avec un taux nominal de 5,10% et une prime de risque de 80 points de base.

Le capital et résultat par action

Nombre d’actions et valeurs nominales

Au 31 décembre 2007, le capital d’Attijariwafa bank est constitué de 19 299 596 actions de 100 DH de nominal.

Actions Attijariwafa bank détenues par le Groupe

A fin décembre 2007, le Groupe Attijariwafa bank détenait 1 455 702 actions Attijariwafa bank représentant un montant global de 1 727 356 KDH qui vient en réduction des capitaux propres.

Résultat par action

La banque n’a pas d’instruments dilutifs en actions ordinaires. Par conséquent, le résultat dilué par action est égal au résultat de base par action.

31/12/2007 31/12/2006Résultat par action 127,17 117,49Résultat dilué par action 127,17 117,49

Gestion du capital réglementaire

Le Groupe Attijariwafa bank est soumis au respect de la régle-mentation prudentielle prescrite par Bank Al-Maghrib (la banque centrale du Maroc), il s’agit notamment du ratio de solvabilité et de division des risques.

Le ratio de solvabilité du Groupe, conformément à la circulaire N° 25/G/2006, est égal au rapport entre les fonds propres prudentiels globaux et les montants pondérés au titre du risque de crédit , de marché et au risque opérationnel.

Les fonds propres prudentiels sont déterminés conformément à la circulaire N° 24/G/2006 de Bank Al-Maghrib. Ils sont répartis en trois catégories (les fonds propres de base, les fonds propres complémentaires et les fonds propres sur-complémentaires) desquelles sont réalisées un certain nombre de déductions.

Avantages au personnel

Les avantages postérieurs à l’emploi accordés par le Groupe varient en fonction des obligations légales et de la politique locale en la matière.

Les salariés du groupe bénéficient d‘avantages à court terme (congés payés, congés maladie), d’avantages à long terme (médaille du travail «Ouissam Achoughle», prime de pèlerinage) et d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations ou prestations définies (indemnités de fin de carrière, régimes de retraite complémentaire, couverture maladie).

Les avantages à court terme sont comptabilisés en charge de période par les différentes entités du groupe, qui les accordent.

Régimes postérieurs à l’emploi à cotisations définies

Ces régimes se caractérisent par des versements de cotisations périodiques à des organismes extérieurs qui en assurent la gestion administrative et financière. Ces régimes libèrent l’employeur de toute obligation ultérieure, l’organisme se chargeant de verser aux salariés les montants qui leur sont dus (CNSS, CIMR). Les paiements du Groupe sont constatés en charge sur la période à laquelle ils se rapportent.

Régimes postérieurs à l’emploi à prestations définies

Ces régimes se caractérisent par une obligation de l’employeur vis-à-vis des bénéficiaires ou futurs bénéficiaires. S’ils ne sont pas entièrement préfinancés, ils donnent lieu à constitution de provisions.

L’engagement actualisé est calculé selon la méthode des unités de crédits projetées en tenant compte des hypothèses actuarielles, d’augmentation de salaires, d’âge de départ à la retraite, de mortalité, de rotation ainsi que de taux d’actualisation.

Les modifications d’hypothèses actuarielles, ou la différence entre ces hypothèses et la réalité, donnent lieu à des écarts actuariels qui sont constatés en contrepartie du résultat de l’exercice lors de leur survenance conformément aux principes comptables appliqués par le Groupe.

Prime fin de carrière

Ces régimes prévoient le versement d’indemnités forfaitaires calculées sur la base de l’ancienneté au sein du Groupe des salariés et de leur salaire au moment du départ en retraite.

Elle est servie aux employés qui arrivent à l’âge de retraite, accumulant au moins 20 ans d’ancienneté. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime de fin de carrière est égale au produit des éléments suivants :

Nombre de mois de salaire acquis par l’employé en raison de son ancienneté à l’âge de retraite.

Salaire brut mensuel.

Probabilité d’être en vie à l’âge de retraite.

Probabilité d’être présent à la compagnie à l’âge de la retraite.

Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à la retraite tenant compte du taux de valorisation du salaire

INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES

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Rapport financierComptes consolidés

Prime Ouissam Achoughl

Elle peut être servie plusieurs fois dans la vie d’un employé au sein de la compagnie, à l’occasion de ses 15, 20, 25, 30, 35 et 40 ans d’ancienneté. Le nombre d’années passées au service de la compagnie donne droit à un nombre de mois de salaire. La prime Ouissam Achoughl à 15 ans d’ancienneté par exemple est le produit des éléments suivants :

Nombre de mois de salaire acquis par l’employé correspondant à 15 ans d’ancienneté

Salaire brut mensuel.

Probabilité d’être en vie à 15 ans d’ancienneté.

Probabilité d’être présent à la compagnie

Facteur d’actualisation des engagements portant sur n qui est le nombre d’années restant à 15 ans d’ancienneté tenant compte du taux de valorisation du salaire.

Hypothèses de calcul :

31/12/2005 31/12/2006 31/12/2007Début de période 1 janv. 05 1 janv. 06 1 janv. 07Fin de période 31 déc. 05 31 déc. 06 31 déc. 05Taux d’actualisation 3,25% 2,61% 4,21%Taux d’augmentation des salaires 4,00% 4,00% 4,00%

Taux de rendement attendu des actifs de couverture

NA NA NA

Espérance de durée résiduelle moyenne d’activité

4,64 4,55 4,55

Les résultats des calculs sont comme suit :

Variation de la dette actuarielle 31/12/2007 31/12/2006Dette actuarielle N-1 231 518 198 962Coût des services rendus sur la période - 8 267 14 928

Effet de l’actualisation - 27 750 11 972Cotisations de l’employé - -Modification/réduction/liquidation de plan - -

Acquisition, cessation (modification du périmètre de consolidation 1 743 -

Indémnité de cessation d’activité - -Préstations versées (obligatoire) - -Intérêt sur actualisation 6 852 5 655Dette actuarielle N 204 096 231 518

Charge comptabilisée 31/12/2007 31/12/2006Coût des services rendus sur l’exercice 7 286 -17 859Effet de l’actualisation 27 750 -11 972Rendement attendus des actifs sur la périodeAmortissement du coût des services passésAmortissement des gains/pertes actuariellesGains/pertes sur les réductions et liquidationsGains pertes sur les limitations de surplus - 6 852 - 5 655

Charge nette comptabilisé au compte de résultat 28 183 -35 486

Paiement par actions

L’Assemblée Générale Ordinaire d’Attijariwafa bank tenue en date du 24 mai 2007 a ratifié la décision du Conseil d’Administration dans sa délibération du 21 mars 2007 de proposer aux salariés du Groupe Attijariwafa bank, un programme de participation à son capital. Cette même assemblée a délégué au Conseil d’Administration tous pouvoirs de fixer les modalités de l’opération et de procéder à sa réalisation.

A cet effet, le Conseil d’Administration lors de sa réunion du 25 septembre 2007, a approuvé le principe de l’Offre Publique de Vente en faveur des salariés du Groupe Attijariwafa bank et en a fixé les principales modalités.

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un programme de cession d’actions aux salariés du Groupe Attijariwafa bank, visant à créer un plan d’actionnariat salarié à hauteur de 3% du capital de la banque dans un horizon de 5 à 10 ans, par le biais d’opérations de cessions qui seront renouvelées tous les ans ou tous les deux ans, selon l’opportunité.

La présente opération s’est effectué par le biais de l’acquisition par la banque, de 289 494 actions Attijariwafa bank sur le marché de bloc soit 1.5% du capital.

Le montant global de l’opération est de 540 388 800 dirhams. Les actions Attijariwafa bank, objet de l’OPV, ont été offertes à un prix de 1 800 dirhams par action pour les salariés qui ont souscrit à la « Formule Classique » et à un prix de 2 000 dirhams par action pour les salariés qui ont souscrit à la « Formule Plus ».

Les actions achetées sont indisponibles pendant une période de 5 ans à compter de la date de l’OPV, et ne pourront être ni cédées, ni nanties pendant cette période. Cependant, une possibilité de cession anticipée au bout de deux ans des actions souscrites dans le cadre de la formule classique est prévue.

La charge liée à cette opération afférente à l’exercice 2007 s’est élevée à 197 millions de dirhams.

Le reste des annexes est disponible sur le site de la banque : www.attijariwafabank.com

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Dénomination Secteur d'activité (A) (B) (C) (D) Pays Méthode % Contrôle % Intérêt

ATTIJARIWAFA BANK Banque Maroc Top

ATTIJARIWAFA EUROPE Banque France IG 100,00% 100,00%

ATTIJARI INTERNATIONAL BANK Banque Maroc IG 50,00% 50,00%

ATTIJARIBANK SÉNÉGAL Banque (1) (6) Sénégal IG 71,43% 71,43%

ATTIJARIBANK TUNISIE Banque Tunisie IG 54,56% 45,66%

WAFA SALAF Crédit à la consommation Maroc IG 65,94% 65,94%

WAFA BAIL Leasing Maroc IG 97,83% 97,83%

WAFA IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%

ATTIJARI IMMOBILIER Crédit immobilier Maroc IG 100,00% 100,00%

ATTIJARI FACTORING MAROC Factoring Maroc IG 75,00% 75,00%

WAFA CASH Activités Cash Maroc IG 98,46% 98,46%

WAFA LLD Location longue durée Maroc IG 100,00% 100,00%

ATTIJARI FINANCES CORP. Banque d'affaire Maroc IG 100,00% 100,00%

WAFA GESTION Gestion d'actif Maroc IG 66,00% 66,00%

ATTIJARI INTERMÉDIATION Intermédiation boursière Maroc IG 100,00% 100,00%

FINANZIARIA SPA Société financière (2) Italie IG 100,00% 100,00%

WAFA ASSURANCE Assurance Maroc IG 79,23% 79,23%

FCP SÉCURITE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%

FCP OPTIMISATION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%

FCP STRATÉGIE OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%

FCP EXPANSION OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%

FCP FRUCTI VALEURS OPCVM dédié Maroc IG 79,23% 79,23%

BCM CORPORATION Holding Maroc IG 100,00% 100,00%

WAFA CORP Holding Maroc IG 100,00% 100,00%

OGM Holding Maroc IG 100,00% 100,00%

ANDALUMAGHREB Holding Espagne IG 83,70% 83,70%

MOUSSAFIR HOTELS Hôtellerie Maroc MEE 33,34% 33,34%

SUD SICAR Capital risque Tunisie IG 30,70% 30,70%

PANORAMA Société immobilière Maroc IG 79,23% 79,23%

Périmètre de consolidation

A) Mouvements intervenus au premier semestre 2006

B) Mouvements intervenus au second semestre 2006

C) Mouvements intervenus au premier semestre 2007

D) Mouvements intervenus au second semestre 2007

1 - Acquisition. 7 - Changement deméthode - Intégration proportionnelle à Intégration globale.

2 - Création, franchissement de seuil. 8 - Changement de méthode - Intégration globale à Mise en équivalence.

3 - Entrée de périmètre IFRS. 9 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration globale.

4 - Cession. 10 - Changement de méthode - Intégration globale à Intégration proportionnelle.

5 - Déconsolidation. 11 - Changement de méthode - Mise en équivalence à Intégration proportionnelle.

6 - Fusion entre entités consolidées. 12 - Reconsolidation.

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Wafa Assurance1, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 54 55 55

Fax 022 20 91 03

Wafasalaf5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 54 51 00

Fax 022 29 49 63

Wafacash5, rue Driss Lahrizi, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 20 80 80

Fax 022 27 23 83

Wafa Immobilier5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 22 92 92

Fax 022 20 19 35

Wafabail5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 26 55 19

Fax 022 27 74 11

Wafa LLD5, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 43 17 70

Fax 022 20 53 03

Wafa Bourse416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 54 50 50

Fax 022 47 46 91

Communication financièreTéléphone 022 88 66 10Fax 022 29 41 25E-mail [email protected]

Siège social2, boulevard Moulay Youssef, 20000 Casablanca, MarocTéléphone +212 (0) 22 22 41 69 ou +212 (0) 22 29 88 88Fax +212 (0) 22 29 41 25

www.attijariwafabank.com

Attijari Factoring Maroc19, boulevard Abdelmoumen, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 22 93 01

Fax 022 22 92 95

Wafa Gestion416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 54 50 54

Fax 022 22 99 81

Attijari Finances Corp.163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 47 64 35

Fax 022 47 64 32

Attijari Intermédiation416, rue Mustapha El Maâni, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 43 68 09

Fax 022 20 25 15/95 25

Attijari Invest163, avenue Hassan II, Casablanca, Maroc

Téléphone 022 20 08 78/20 86 68

Fax 022 20 86 46

Attijari International bankLot n° 41, Zone Franche d’Exportation,

route de Rabat - Tanger, Maroc

Téléphone 039 39 41 75/77

Fax 039 39 41 78

Contacts

Filiales au Maroc

Rapport financiercontacts161

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Filiales à l’international

MaghrebAttijari bank Tunisie95, avenue de la LibertéTunis, TunisieTéléphone + 216 71 849 400Fax + 216 71 782 663

Afrique de l’ouestAttijari bank Sénégal97, avenue Peytavin. BP 4111Dakar, SénégalTéléphone + 221 849 94 94Fax + 221 849 93 93

Compagnie Bancairede l’Afrique de l’Ouest (CBAO)1, place de l’indépendance BP 129Dakar, SénégalTéléphone + 221 33 839 96 96Fax + 221 33 823 20 05

EuropeAttijariwafa bank Europe6, rue Chauchat 75009 Paris, France Téléphone + 33 (0) 1 53 75 75 00 Fax + 33 (0) 1 53 75 75 26 ou 25

Succursale Belgique126-130, boulevard Maurice Lemonnier 1000 Bruxelles, Belgique Téléphone + 32 (0) 2 218 14 45 Fax + 32 (0) 2 504 00 34

Succursale AllemagneMünchener strasse 24 60329 Frankfurt, Allemagne Téléphone + 49 (0) 69 23 46 54 Fax +49 (0) 69 25 06 77

Succursale HollandeWagenstraat 64-2512AX

Téléphone +317 03 88 21 21

Succursale ItalieAttijariwafa FinanziariaVia Abbadesse, 44 20124 Milan, Italie

Téléphone +39 0 287 38 32 17Fax +39 02 69 90 04 68

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