Rapport d’activité 2015 - Association Adèle de GlaubitzRappoRt d’activité 2015 / 5 Vivre une espérance Quels que soient le handicap, le niveau de dépendance ou la situation

Rapport d’activité 2015

2 / RappoRt d’activité 2015

Sommaire

3 Le mot du Président

4 Adèle de Glaubitz, une Association en marche

6 Temps forts 2015

16 Accompagner les personnes les plus vulnérables

18 Progresser ensemble

20 La gestion des moyens économiques

22 Des dons pour construire des projets

24 La stratégie associative

27 Tous des Enfants du Cristal

RappoRt d’activité 2015 / 3

Alors que nous clôturons ce rapport d’activité de l’année

2015, nous vivons de grands moments d’émerveillement

et de bonheur avec l’opéra Enfants du Cristal, et sommes

tous empreints de l’immense espoir qu’il suscite.

Après deux années de préparatifs, en partenariat avec

l’Opéra-Studio de Genève et les Musiciens d’Europe,

nous pouvons mesurer et affirmer qu’il est possible de

vivre ensemble. Les 200 artistes sur la scène de l’opéra, dont 100 personnes

en situation de handicap, nous ont donné cette leçon forte et sans détours.

Cette capacité à vivre ensemble, malgré le handicap, la dépendance ou la

précarité sociale, est déjà dans le projet de l’Association Adèle de Glaubitz.

Sous notre logo, nous avons bien inscrit « Vivre une espérance », mais l’opéra

Enfants du Cristal éveille en nous une nouvelle ferveur pour aller plus vite et

plus loin dans nos objectifs d’insertion sociale et professionnelle, dans nos

choix médico-sociaux et pour croire à tout instant que chaque personne a sa

place dans notre société et qu’elle compte !

Merci à chaque participant de l’opéra : chanteurs, choristes, danseurs, musiciens,

acteurs, bénévoles et professionnels pour votre témoignage et le don de vos

nombreux talents au service des personnes que nous accompagnons.

Ce rapport d’activité présente quelques facettes de l’action réalisée en 2015

par l’Association. Il est difficile d’aborder tous les sujets, les réussites et les dif-

ficultés qui jalonnent l’année dans les établissements. Mais nous souhaitons

retenir les meilleurs moments, les actes les plus forts qui traduisent le potentiel

associatif, et surtout les capacités d’adaptations et d’innovations dont font

preuve les professionnels.

L’Association gagne du terrain dans de nombreux domaines mais, en même

temps, elle doit faire face à une limitation des moyens budgétaires, malgré

les importants besoins repérés. Aussi l’Association renouvelle son appel au

bénévolat pour enrichir les relations avec les personnes qui grandissent, vivent

et s’épanouissent dans les établissements.

La réussite de l’Opéra Enfants du Cristal nous guidera en 2016 dans la poursuite

de la construction de l’œuvre d’Adèle de Glaubitz.

Michel Gyss,

Président

Le mot du Président


Rassembler autour d’un même projetL’Association Adèle de Glaubitz construit et perfec-tionne son projet, avec la participation de toutes les forces vives, les membres et les bénévoles, les familles et les nombreux professionnels, tous enga-gés au service des personnes les plus vulnérables.

Le projet d’Adèle de Glaubitz est simple dans son expression, mais plus complexe dans sa mise en œuvre. Car de toute évidence, chaque personne accueillie attend de l’Association une réponse unique, faite pour elle, ajustée à son parcours et à son projet de vie, en tenant compte de ses capacités tout comme de son environnement familial et social. L’Association vise une réponse confectionnée sur mesure pour chaque personne qu’elle accueille.

Cet objectif associatif illustre sa véritable marque de fabrique. Dans un secteur en pleine évolution, l’Association Adèle de Glaubitz fait le choix de maintenir une stratégie ambitieuse en développant des projets au service des personnes accueillies, en intensifiant les collaborations fructueuses, en initiant des programmes innovants…

L’Association Adèle de Glaubitz fait aussi le pari de la modernité et poursuit ses efforts de formation, d’expérimentation et de partage des multiples compétences au service des personnes fragiles, en situation de handicap, de dépendance ou en détresse sociale. Pour chacune des personnes accueillies, Adèle de Glaubitz a l’audace de croire au possible !

Plus de 2 000 personnes accueilliesAvec 36 établissements et services répartis sur le territoire alsacien, l’Association Adèle de Glaubitz mène une mission de service public en intervenant dans 4 grands domaines d’activité :

• les enfants et adultes porteurs d’une déficience intellectuelle, pluri ou polyhandicapées, des per-sonnes présentant un trouble du spectre autistique (TSA) et d’autres troubles associés,…

• les personnes atteintes d’une ou plusieurs défi-ciences sensorielles, des personnes en situation de handicap rare,

• les jeunes en difficulté sociale et familiale,

• les personnes âgées malades et dépendantes.

Pleinement mobilisée et dans l’esprit fondateur d’Adèle de Glaubitz, l’Association vise l’excellence et développe son action pour gagner en pertinence et en qualité, au bénéfice de chaque personne qu’elle accueille. Cet engagement se fonde sur le respect de la personne, dans son individualité et son mystère, son droit à la vie, sa dignité et sa liberté. L’Association a pour objectif le développement et l’épanouissement des personnes, en leur garan-tissant, au regard de leurs capacités, le meilleur niveau d’autonomie et d’intégration sociale et pro-fessionnelle, leur droit à la santé, à une vie sociale, à une vie intime et affective… Dans ce but, elle met en œuvre les actes thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques, conformément à son éthique.

Adèle de Glaubitz, une Association en marcheDepuis 25 ans, l’Association est un acteur majeur de l’action médico-sociale en Alsace. Avec les familles et les nombreux partenaires, elle invente son avenir en se fixant de nouveaux objectifs. Forte de son héritage, sensible à la vulnérabilité des personnes accueillies, en recherche permanente d’une offre sociale et médico-sociale pertinente, Adèle de Glaubitz est une association en marche, à la lumière de l’esprit fondateur.


Vivre une espéranceQuels que soient le handicap, le niveau de dépendance ou la situation sociale, toute personne dispose de nombreux talents. Avec cette conviction profonde, l’Association Adèle de Glaubitz pérennise et développe l’œuvre confiée par la Congrégation des Sœurs de la Croix au service des personnes accueillies.

Strasbourg

Cernay

Still

Grendelbruch

Colmar

Oderen

2 3

45

6

1

78

1 Site du Neuhof à Strasbourg Marie-Clothilde Kipp > DirectriceEtienne Haegel > Directeur adjointHugues Meyer > Directeur adjointDiane Valetta > Directrice adjointe

2 Institution Saint-Joseph à Strasbourg MeinauClément Metz > Directeur

3 EHPAD Sainte-Croix à Strasbourg NeudorfCaroline Mardiné > Directrice

4 Institut des Aveugles à Still 5 FAS Jeanne-Marie à Grendelbruch

Sophie Gérard-Rahali > Directrice

6 Institut Saint-Joseph à ColmarCorinne Franck > DirectriceFabienne Riesemann > Directrice adjointe

7 Institut Saint-André à CernayFanny Géa > Directrice de l’ESAT/EAGuy Monnier > Directeur adjoint de l’ESAT/EASylvia Koffel > Directrice de la MASThierry Monti > Directeur de l’Habitat et du SAVSHanan Rahimi > Directeur des FAS/FAM/SAJ/MRSCéline Rossi Lévêque > Directrice de l’IME

8 Hôpital Saint-Vincent à OderenChristine Reisser > Directrice

Siège Michel Gyss > Président

Philippe Jakob > Directeur Général

Valérie Dodin-Zallat > Directeur Administratif et Financier

Stéphanie Hochart > Directeur des Ressources Humaines

&


Temps forts 2015Apporter une réponse adaptée à chacune des personnes accueillies au sein d’Adèle de Glaubitz, telle est la mission que les multiples établissements et services de l’Association remplissent au quotidien. Nous vous proposons de découvrir comment à la lecture des différents temps forts qui ont égrainé l’année 2015...

JanvieR

Handicaps Rares La coordination territoriale Alsace et le pilotage de l’Equipe Relais Grand Est Handicaps Rares sont portés par le Site du Neuhof depuis janvier 2015. Ce dispositif expérimental fait suite à une réponse collective et fructueuse à un appel à candidature inter-régional l’été dernier. La mise en place de l’équipe relais s’inscrit dans le schéma national handi-caps rares.

Un début d’année festifDans la convivialité, la direction de l’ESAT Saint-André a sou-haité les vœux à l’ensemble des professionnels et ouvriers sur les 3 ateliers, soit près de 320 personnes ! La galette des rois était à l’honneur, les reines et rois aussi ! Ce moment fort et chaleureux soude les liens pour dynamiser et redémarrer une nouvelle année dans un esprit d’équipe et de solidarité. Après la dégustation, plusieurs têtes ont été couronnées et c’est avec fierté que chacun a porté sa couronne tout l’après-midi en travaillant dans la bonne humeur !

FévRieR

Prévenir les risquesA l’Institut Saint-Joseph, une formation sécurité incendie et aux accidents domestiques a été suivie par les 43 personnes habitant le foyer. Cette action visait à sensibiliser les résidents aux origines d’un incendie ainsi qu’à la conduite à tenir. Un exercice pratique avec le maniement des extincteurs a été réalisé.

Aidants et aidés Pour maintenir du lien social dans la prise en charge à domi-cile, le SADAPA de l’Hôpital Saint-Vincent anime une fois par mois le Café des Aidants alors rebaptisé Café de l’Entr-Aide. Différentes activités sont proposées : des jeux de société, du bricolage, des ateliers mémoire, de la pâtisserie, de la gymnastique douce ainsi que des sorties.Les participants sont ravis. C’est l’occasion de permettre « une vie sociale » par des rencontres avec l’autre dans la convivialité et dans une autre forme de relation avec les soignants.

MaRs

Rompre l’isolementLes professionnels du Service d’Accompagnement à la Vie Sociale (SAVS) à Cernay interviennent auprès d’un public adulte, en situation de handicap, en assurant des missions de service public et le relais de la MDPH. Ce service propose un accompagnement dans différents domaines de la vie quotidienne : soutien administratif et budgétaire, recherche de logement ou/et d’emploi, aide dans les actes de la vie quotidienne comme les soins, intégration sociale, aide aux familles… L’objectif principal est d’améliorer le degré d’autonomie des personnes.Une quarantaine de personnes sont accompagnées dans le cadre d’un contrat. Les professionnels constatent souvent l’isolement et la solitude des personnes, leurs difficultés à nouer des relations, à utiliser les espaces collectifs publics ou associatifs.Ils proposent ainsi différents temps forts : une rencontre, une activité en petit groupe pour favoriser les échanges et le lien social, des sorties culturelles pour aider les personnes à sortir de leur appartement et à découvrir d’autres occupations de leur temps libre. En mars, une vingtaine de personnes a ainsi parti-cipé à un après-midi festif à Colmar organisé avec d’autres SAVS du département. Un moment de convivialité fort apprécié !


La maquette de l’opéraLes résidents du Foyer d’accueil spécialisé ont conçu en atelier la magnifique maquette de l’Opéra Enfants du Cristal. Christophe Reinhart, éducateur du groupe, a effectué avec les résidents un travail exceptionnel apprécié par de nombreux visiteurs le 12 mars lors de la journée de présentation du projet « Enfants du Cristal ».

Glisse adaptéeDes résidents de la Maison d’accueil spécialisé Marie-Rose Harion de Strasbourg ont goûté aux joies de la glisse et de la neige au Champ du Feu, sous un beau soleil. Après avoir avalé un solide pique-nique, ils se sont lancés, plein de courage, sur les pistes avec leur belle luge adaptée. Au programme : vitesse, bosses, fous rires et aussi quelques chutes…

Favoriser le travail protégéCENTRAPRO est une entité créée en 1972 sous l’égide des associations haut-rhinoises accueillant des personnes en situation de handicap (ESAT et Entreprises adaptées). Son but est de soutenir la recherche de nouvelles productions en faveur des structures de travail protégé et adapté du département mais également de promouvoir l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap. C’est un lieu de rencontre, d’échanges et de coordination des actions mises en œuvre au sein des différents ESAT et EA avec la mise en commun de certains moyens techniques et humains. C’est aussi la possi-bilité de mieux représenter le secteur du travail protégé et adapté auprès des différentes instances telles que l’ARS, la DIRECCTE ou encore la MDPH.L’association regroupe à ce jour, 32 établissements et services dans le Haut-Rhin. Depuis mars 2015, Fanny Géa, directrice de l’ESAT Saint-André, occupe la présidence de l’Association, entourée d’un vice-président, d’un secrétaire et d’un trésorier.

Une choriste enthousiasteJeune fille polyhandicapée accueillie au centre Raoul Clainchard de Strasbourg, Fiona a participé le 11 mars à sa première séance de chant avec la Chorale du collège Jean Monnet, sous la direction de Monsieur Ayache, professeur de musique. Deux collégiennes l’attendaient à l’entrée de l’établissement.Après quelques vocalises, les jeunes se sont mis à chanter. Fiona s’est sentie dans son élément. Elle les accompagnait par des gestes, des applaudissements…Depuis, chaque mercredi, les collégiens et Fiona ont hâte de se retrouver. Au-delà d’une activité extérieure et ludique, il s’agit d’un véritable parte-nariat. La chef de service et une éducatrice ont sensibilisé les collégiens au handicap. Deux éducatrices spécialisées ont participé à un forum des métiers afin de présenter les professions du social. L’accueil de stagiaires de 3ème a été envisagé. Les collégiens seront accueillis par petits groupes afin de visiter le centre et pourront participer à un atelier communication. Quant à Fiona, elle participera aux concerts donnés par la chorale, entre autre dans une maison de retraite.

Nouveau projet d’établissementLes résidents, les professionnels, les partenaires, les bénévoles et les membres du Conseil de la vie sociale ont été sollicités et mobilisés à partir du mois de mars afin d’élaborer le nouveau projet d’établissement de la Maison de retraite spécialisée de l’Institut Saint-André.Afin de sensibiliser les résidents, une présentation leur a été proposée avec des pictogrammes, photos et dessins, complétée et traduite en Langue de signes et en alsacien. Cela a permis des échanges très riches et la participation active des résidents. Cette réflexion collective va guider les actions de l’établissement pour les 5 années prochaines.


avRil

Un poulailler très appréciéInstaller des poules dans le parc de l’Hôpital Saint-Vincent à Oderen a de nombreux intérêts comme de stimuler les résidents. La vue des poules leur permet de se souvenir de la vie paysanne de la vallée.Concomitamment, nous amenons une présence animale dans un espace essentiellement végétal et minéral.C’est aussi l’occasion de provoquer une sortie du lieu de vie quotidien. Aller voir les poules devient un but de ballade, un sujet de discussion tout en restant connecté à la nature et à son pouvoir merveilleux et apaisant. C’est aussi pour cela que nous avons fait le choix de poules de races « exotiques » : poule soie blanche et noire ainsi que Bantam de Pékin. A la fois belles et peu farouches, elles provoquent étonnement, complicité, émerveillement et active un comportement altruiste.

Concours d’épouvantailsComme chaque année, les personnes accueillies au Service de jour du Foyer d’accueil spécialisé de l’Institut Saint-André ont participé au concours d’épouvantails organisé par le Parc de Wesserling, acteur incontournable de la vie culturelle de la vallée de Thann. Créé à partir de matériaux de récupération, l’épouvantail révèle l’imagination et les savoir-faire des per-sonnes en situation de handicap qui ont pris un réel plaisir à participer à cette manifestation. Ces épouvantails ont également été exposés à la ferme de l’Institut Saint-André à l’occasion de la journée sensorielle, une façon de valoriser les talents et les compétences des personnes accueillies au SAJ.

La solidarité en actesDans le cadre de la journée de solidarité, des salariés de la société Tryba (filiale d’ATRYA) ont donné de leur temps le 17 avril aux personnes accueillies au Site du Neuhof.Cet élan de solidarité a permis à un groupe de 25 résidents de se rendre à pied ou en tandem à la ferme pédagogique de la Ganzau pour découvrir les animaux et leur environnement.L’après-midi, en raison du temps pluvieux, les professionnels ont participé aux ateliers bois et poterie avec les élèves de la classe d’orientation professionnelle des centres Braille et Jacoutôt.

Des rencontres culinairesà l’Institut Saint-André, des jeunes accueillis à l’IMPro ont passé une après-midi d’avril à confectionner des pâtisseries avec des résidents de la Maison de retraite spécialisée, dans une ambiance chaleureuse.Tous ont souhaité que ces rencontres se renouvellent réguliè-rement. Désormais, ils se retrouvent chaque mois. Des liens se sont créés, des amitiés se sont nouées, des attentions de part et d’autres se développent. Les plus jeunes proposent leur aide aux seniors, ces derniers apportent leur soutien et leur affection quand les adolescents sont dans la peine. Les résidents de la MRS ont même été invités par les jeunes au spectacle qu’ils proposaient en juin à l’école du cirque de Mulhouse.

Mai

Une journée citoyenne à l’Institut Saint-André, une quinzaine de personnes résidant en foyer ont participé à la première journée citoyenne orga-nisée par la commune de Cernay, dans une bonne ambiance. Le maître mot était la convivialité ! L’un des participants nous explique : « on a été accueilli par d’autres citoyens qui s’atte-laient à des travaux au niveau du parc des cigognes et par M. Meunier, adjoint au Maire. Il nous a fourni l’ensemble du matériel (sacs, gants, pinces). Des boissons nous ont été servies durant le parcours de nettoyage par d’autres bénévoles et un pot final de remerciement a clôturé la journée ». Un autre participant ajoute : « L’adjoint au Maire propose l’année prochaine, de former des petits groupes de citoyens, en fonction des compétences de chacun, dans lesquels les autres résidents pourraient s’intégrer également ». Une journée similaire a été organisée en juin dans les résidences pour s’occuper ensemble du lieu de vie et clôturer ce « coup de main collectif » par un repas convivial.

Exposer son savoir-fairePour la seconde année consécutive, l’atelier chaiserie de l’ESAT Saint-André s’est installé à la foire Ecobio de Colmar du 14 au 17 mai. L’atelier avait toute sa place au sein de cette foire alliant artisanat et développement durable. Durant 4 jours, ouvriers et moniteurs ont pu exposer leur savoir-faire auprès des quelques milliers de visiteurs de la région et


d’ailleurs. Au-delà de la répercussion économique de ces journées artisanales sur l’activité de l’atelier, c’est un grand sentiment de fierté que les ouvriers ont pu ressentir en mettant leurs compétences professionnelles sur le devant de la scène.

Au contact du chevalA l’Institut Saint-André, plusieurs personnes accueillies au Foyer d’accueil spécialisé apprécient tout particulière-ment d’être en contact direct avec un cheval, le brosser, le manipuler… L’animal devient alors médiateur et l’activité s’inscrit dans une approche sensorielle, de socialisation et de communication. Certaines s’investissent même deux heures par semaine dans le rôle de palefrenier. Elles se voient confier des tâches telles que nourrir les chevaux, nettoyer les boxes, prendre soin des cuirs, entretenir la calèche… Chaque participant développe un sentiment de responsabilité car il veille au bien-être de l’animal dans son environnement. Les résidents se sentent valorisés car ils sont régulièrement félicités par les visiteurs des écuries.

Juin

De nouveaux locaux pour la chaiserie !L’atelier de chaiserie de l’ESAT Saint-André a été créé en 1999. Il a longtemps été installé dans la commune de Still en face de l’Institut des Aveugles. La superficie était néanmoins insuffisante et ne permettait pas d’offrir des conditions de travail convenables aux ouvriers, ni de développer d’autres activités comme la sous-traitance industrielle ou le nettoyage de locaux.Aujourd’hui, les perspectives sont bien différentes ! Nous avons déménagé à Dinsheim sur Bruche (à 1 km de Still) après 5 mois de travaux. Avec ce nouveau local de 500 m², nous profitons de deux ateliers de production, d’une grande zone de stockage et d’une salle de restau-ration lumineuse et ensoleillée. Nous bénéficions égale-ment d’une salle de réunion facilitant l’organisation de séances d’animation comme par exemple des sessions

d’information sur la retraite, la mesure de protection ou encore des formations techniques comme le cannage et le rempaillage de chaises…L’établissement prévoit de passer de 14 ouvriers à 20 et de créer un atelier de sous-traitance industrielle tout en conservant son savoir-faire en cannage et rempaillage de chaises.

Plaisir d’écrireLe concours régional d’écriture « Plaisir d’Ecrire » est un projet global valorisant les pratiques d’écriture, de lec-ture et d’apprentissage de la langue française auprès de personnes engagées dans des parcours de formation ou d’insertion. « Mots d’ici et d’ailleurs », tel a été le thème proposé comme axe de réflexion et d’écriture pour le concours 2014-2015.25 textes ont été sélectionnés, mis en voix et en musique lors de la cérémonie par des artistes professionnels, accompagnés de 12 personnes parmi les lauréats, qui ont lu sur scène leur texte. A l’ESAT Saint-André, Julien a fait partie des heureux nominés !

Tutelle et curatelleL’Institut Saint-Joseph a organisé une réunion thématique à destination des parents et des jeunes concernant les mesures de protection des majeurs. Qu’est-ce qu’une tutelle ? Une curatelle ? A quoi ça sert ? Qui la demande ? Est-ce qu’on peut choisir son tuteur ? Autant de questions auxquelles l’Association Une Main pour Tous était venue répondre. Une vingtaine de famille et quelques jeunes majeurs étaient présents.

Des citoyens européensInvités par les municipalités de Strasbourg et de Kehl, les résidents de l’Institut des Aveugles ont collaboré avec l’Association Regards d’Enfants à une action en faveur des Droits de l’Homme au Jardin des Deux Rives. Les coquelicots rouges façonnés par les personnes non voyantes de l’atelier céramique s’y dressent depuis, droites et fières pour inscrire leur empreinte d’homme debout dans une citoyenneté européenne.Une belle dynamique de volontés politiques, sociales, humanistes et citoyennes conjuguées qui se complètent et s’enrichissent pour cultiver ensemble un espace de ce jardin comme on cultive des valeurs.

CommunionQuatre jeunes accueillis à l’IMP de l’Institut Saint-Joseph ont choisi de faire leur communion. Pour cela, ils ont été accompagnés depuis le début de l’année. Le 5 juin, la Chapelle de l’Institut était comble : les familles, les camarades et les professionnels les ont entourés, sous l’œil bienveillant du Père Brunagel qui officiait.


Yes We Can TourL’aventure a commencé le 27 juin avec comme slogan de voyage : « Yes We Can Tour 2015 ». Pour la plupart des résidents de la Maison d’accueil spécialisé de l’Institut Saint-André, c’est la 1ère fois qu’ils ont vu la mer et s’y sont baignés. Quelle expérience inoubliable ! De belles rencontres, un accueil chaleureux mais aussi la franche simplicité d’une relation de personne à personne sans intermédiaire, sans artifice. Cela s’est ressenti au mar-ché comme au camping où la présence des personnes en situation de handicap s’inscrivait dans une totale normalité, comme avec n’importe quel autre vacancier. Les personnes ont vécu au jour le jour, à un autre rythme que celui de l’Institut, en oubliant pour certains les rituels qui habituellement rassurent. Elles ont pratiqué des activités totalement inconnues comme le char à voile. Quel plaisir de glisser poussé par le vent sur les plages de sable fin ! Bref, ces personnes ont passé des vacances comme les autres !

Juillet

De Mutzig à Ajaccio à véloPédaler pour que la différence ne soit plus un handicap, tel était l’objectif du « Défi Alsace Corse » initié par 7 militaires cyclistes de la caserne de Mutzig voisine de l’Institut des Aveugles. L’occasion pour Alain et Matthieu de participer à l’énorme chaîne de solidarité ralliant à vélo Mutzig à Ajaccio. Les deux sportifs non-voyants de l’Institut des Aveugles ont accompagné le périple sur une vingtaine de kilomètres, pour soutenir l’Association du Dauphin Corse Thierry Corbalan et donner un message d’espoir aux personnes meurtries par la vie.Matthieu et Alain ont contribué à médiatiser cette opération et à la promouvoir, non seulement par leur participation en tandem, mais aussi par leur intervention dans une animation de judo et un débat sur le sport comme outil thérapeutique.

Découvrir un autre environnementC’est à Embruns que les plus petits des enfants accueillis à l’Institution Saint-Joseph ont pu découvrir les joies de la montagne, mais aussi les contraintes de la vie en collectivité hors de leurs repères habituels. Au programme : équitation, ballade, parc aventure, sortie vélos, … Tous étaient ravis de rentrer à Strasbourg et surtout très fiers de pouvoir raconter tout ce qu’ils ont vu et découvert pendant ce séjour.

août

Ça bouge en EHPADPratiquer une activité physique est essentiel pour la santé. C’est d’autant plus vrai pour une personne âgée afin de rester autonome, se préserver de l’isolement et bénéficier d’une vie sociale active. A l’EHPAD Saint-Vincent, différents acteurs se mobilisent donc pour entretenir, voire améliorer les capacités physiques des résidents.Tout commence avec les soignants qui stimulent au quotidien les personnes dans les actes de la vie courante. L’équipe de rééducation intervient afin de limiter au maximum l’altéra-tion des capacités motrices de chacun. Enfin, les animatrices proposent chaque semaine, un atelier de gym douce pour bouger tout en s’amusant. Ces activités ont de nombreux bienfaits sur la mobilité. Pour répondre à la demande, un espace spécifique est en place depuis l’été dernier.

Olympiades pour finir l’étéPour les résidents de la Maison d’accueil spécialisé Marie-Rose Harion et les enfants du Centre Raoul Clainchard, une journée de Jeux olympiques a été organisée pour marquer la fin de l’été. Quatre équipes mixtes, adultes et enfants, étaient en compétition pour différentes épreuves : courses en vélo et fauteuil, bowling, match de bombes à eau…Un fort investissement des professionnels et la grande moti-vation des résidents ont fait de cette journée éprouvante, un moment riche en convivialité.


septeMbRe

L’aventure vosgiennePour la 6ème année consécutive, des résidents de l’IMPro, du FAS et du Foyer d’hébergement de l’Institut Saint-André de Cernay ont participé à une grande randonnée à cheval du 7 au 10 septembre. Ce périple de 230 km parcourus en 4 jours est une véritable aventure humaine, en communion avec le cheval.La randonnée équestre requiert des qualités d’adaptation, qu’elles soient physiques ou relationnelles, tout en gérant les émotions. C’est un moyen pour travailler différemment la dynamique de groupe, les responsabilités individuelles par rapport au cheval et aux soins à lui apporter, l’entraide, mais également les habiletés sociales… Félicitations à tous les participants et aux accompagnateurs.

10ème journée sensoriellePlus de 100 personnes en situation de polyhandicap, de l’Ins-titut Saint-André à Cernay ou venant d’autres établissements médico-sociaux de la région, ont participé à la 10ème Journée sensorielle… malgré la pluie ! Pilotée et organisée par le Service des jeunes polyhandicapés, avec le soutien de l’IME et des services Sport et Animation, elle a offert aux visiteurs une journée sensorielle et ludique. De la plus dynamique à la plus reposante, les animations ont eu un franc succès : espaces sensoriels, musique, chevaux et calèche, vélo adapté, maquillage, massage des mains, trampoline, peinture épicée…Pour la 1ère fois, plus de 40 élèves du lycée Pointet de Thann ont rejoint l’aventure pour animer l’espace « Goût », seconder l’équipe de restauration autour d’un repas de midi insolite et servir à table. Pour la 3ème année consécutive, les étudiants en psychomotricité de l’IIRFPM de Mulhouse ont également activement soutenu cette journée.

Un nouvel atelier à CernayAfin de répondre aux exigences de notre client Chocolaterie Frédéric et dans l’optique de développer le conditionnement de produits agro-alimentaires, l’ESAT Saint-André a aménagé une zone climatisée de conditionnement, totalement isolée du reste de l’atelier de Cernay. Les consignes d’hygiène ont

été expliquées aux ouvriers : interdiction de porter des bijoux, obligation de porter une blouse et une charlotte, nécessité de se laver les mains… Ainsi, l’ESAT Saint-André a pu être certifié label ECOCERT pour l’emballage de produits alimentaires bio. Pour la campagne de Pâques, cela représente l’emballage de 13 000 sujets en chocolat.

Un stage avec le Roy Hart Theaterà l’IME de l’Institut Saint-André, quatre résidents accompagnés par leurs thérapeutes (psychomotricienne et musicothé-rapeute) ont bénéficié d’un stage singulier : un travail avec le Roy Hart Theater mené par M. Ulrik Rømer Barfod. Cette pratique mêle le théâtre, le travail de la voix et l’expressivité du corps. A travers des exercices en groupe, à deux ou seul, le corps devient un soutien dans la recherche des multiples expressions de la voix. Les jeunes ont ainsi éprouvé le lien indissociable entre le corps et la voix. Cette dynamique de travail a créé un espace de liberté, de créativité, d’ouverture à soi et à l’autre permettant l’expression des émotions vers une meilleure connaissance de soi. Ce stage a été une expérience nouvelle et inédite pour tous. Les jeunes l’ont particulièrement appréciée et ils espèrent tous pouvoir la renouveler.

Un ouvrier diplôméTravailleur handicapé à l’ESAT Saint-André, Emile avait déjà l’autorisation de conduire le chariot élévateur depuis plusieurs années car il avait suivi une formation initiale puis un recy-clage annuel. Mais Emile voulait aller plus loin en obtenant son Certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité (CACES), dans l’optique de pouvoir prétendre à un poste de cariste en milieu ordinaire.Il a été accompagné dans la préparation de son examen tant sur la partie pratique que théorique jusqu’au jour de l’examen. Emile a obtenu son diplôme et toute l’équipe l’en félicite !Depuis, Emile a intégré la société AMS, spécialisée dans la transformation de l’acier, de l’aluminium et de l’inox. Il y est mis à disposition 30 h par semaine. Il peut être fier du chemin parcouru.


Ouverture des ateliersDimanche 27 septembre, il y a affluence à l’Institut des Aveugles. à l’atelier Bois, le tour éjecte ses copeaux, à l’atelier Mosaïque, les pinces cisaillent les tesselles et les jeux animent la cour intérieure. Les ateliers s’ouvrent au regard du visiteur, mais paradoxe, on lui propose de se couvrir les yeux pour découvrir le monde non-voyant par l’activité manuelle, musicale, sportive, d’écriture… Les résidents deviennent guides, conseillers, créa-teurs de parole et de rencontre. Les familles et les bénévoles rejoignent les professionnels dans l’aventure après plusieurs mois de préparation et de collaboration active. Une première expérience, qui forte de son succès, sera renouvelée en 2017.

2nde phase pour le DASCADix enfants entrent le 7 septembre dans le Dispositif d’Accom-pagnement et de Soins Coordonnés pour l’Autisme (DASCA), ce qui porte à 20 le nombre des enfants accueillis. Fruit d’une collaboration entre les Hôpitaux Universitaires de Strasbourg (HUS) et de l’Association Adèle de Glaubitz, DASCA est un dispositif expérimental et innovant qui propose une prise en charge aux enfants, adolescents et jeunes adultes présen-tant des Troubles du Spectre Autistique (TSA), avec ou sans troubles associés. Il a pour objectif la mise en synergie des ressources et des professionnels des champs sanitaire, médico-social et péda-gogique dans une logique d’unité et de continuité du parcours de prise en charge et de service rendu à partir de réponses concertées et appropriées.

Une fête intergénérationnelleMoment fort pour les résidents, la fête annuelle de la Maison de retraite spécialisée était placée sous le signe du Moyen-Age. En collaboration avec les apprentis de l’atelier « service restau-ration » de l’Association Marguerite Sinclair, cette rencontre intergénérationnelle fut une réussite. à la fin du repas, les jeunes et les résidents de la MRS ont chanté et dansé ensemble.

octobRe

40ème anniversaire Près de 500 personnes étaient réunies pour fêter les 40 ans de l’ESAT Saint-André. Les ouvriers ont été mis à l’honneur avec la visite guidée de tous les ateliers et services par nos partenaires. Les sites de Dinsheim et de Wintzenheim étaient aussi représentés et ont exposé leur savoir-faire.Pour cette fête, les ouvriers ont pu s’exprimer et notamment ceux qui travaillent depuis 40 ans à l’ESAT ! Ce fut également l’occasion de mettre en lumière les 6 ouvriers qui ont décroché leur attestation de reconnaissance des compétences dans les métiers d’ouvrier paysager, d’agent de propreté ou de sous-traitance industrielle.

Des vacances bien occupées !Pendant les vacances de la Toussaint, le DASCA n’a pas fermé ses portes ! Ce fut l’occasion pour les professionnels de pro-poser bon nombre de sorties et d’activités aux enfants et adolescents accueillis : jardin des 2 rives, parc de Molsheim, parc Friedel, gros chêne à Haguenau,… Entre projection de films sur grand écran, après-midi à la piscine ou encore préparation de décorations et du repas pour Halloween, les enfants en ont bien profité !

Master chef à la MASà l’Institut Saint-André, la Maison d’accueil spécialisé a organisé son deuxième concours de pâtisserie. La gour-mandise étant le péché mignon n°1 de la MAS, résidents et professionnels se sont mis aux fourneaux pour réaliser de succulents desserts.Le jury composé de professionnels du service restauration a dégusté chacun des desserts avant d’annoncer les résultats. Pas de perdants mais des résidents et des professionnels heureux de participer à cet évènement ludique, festif et délicieux !


Partenariat avec La PosteLe facteur vient chercher et livre le linge repassé par l’ESAT Saint-André ! La Poste et l’ESAT proposent un nouveau service de collecte et de livraison pour des prestations de repassage. Les habitants des communautés de communes de Thann et Cernay peuvent confier à leur facteur leurs vêtements pour les faire repasser sans se déplacer. Ce service est rendu par le facteur dans le cadre de sa tournée pour répondre aux nouveaux besoins de proximité de La Poste. Pour l’ESAT, il s’agit de développer son activité de repassage. La livraison par La Poste est un moyen de rendre ce service accessible pour des personnes qui n’ont pas la possibilité de se déplacer, notamment les personnes âgées. Cette offre est également ouverte aux entreprises et comités d’entreprises, soucieux de l’équilibre de vie de leurs collaborateurs.

Favoriser les apprentissagesL’atelier apprentissage du Foyer d’accueil spécialisé de l’Institut Saint-André a démarré en octobre. Tous les mardis, l’animatrice accueille deux résidentes par séance pour travailler des acti-vités cognitives par des discussions à thème et des exercices. Autres axes de travail : la gestion du temps libre et certaines habiletés fonctionnelles à partir de pictogrammes, de boites pédagogiques spécifiques et de mise en pratique. Cet atelier a été réfléchi et structuré à partir d’une approche Teach.

Tous mobilisésC’est une première pour l’Association Adèle de Glaubitz et l’Institut Saint-André : la création d’un opéra inédit « Enfants du Cristal » pour juin 2016. La Maison d’accueil spécialisé s’est impliquée dès le départ dans ce beau projet. Ainsi Peggy Seyifou, professionnelle de la MAS, a proposé le thème et a ensuite participé au comité d’écriture du livret de l’opéra.Plusieurs résidents de la MAS ont la chance de participer à cette extraordinaire aventure : Christine, Jean-Luc, Carole, Thibaut, Michèle chanteront dans le chœur alors que Blandine, Sylvain, Renaud, Patrice, Corinne et Marie-Christine action-neront le dragon.Depuis le mois d’octobre, le chœur se retrouve tous les jeudis pour chanter avec sérieux et bonne humeur. Toute la troupe a participé à deux grandes répétitions orchestrées par le chef d’orchestre Jean-Marie Curti. Les résidents ont fait la connaissance de la pianiste, des solistes et des autres choristes. Malgré la pression ressentie comme pour tout artiste, ils ont chanté de leur plus belle voix.

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Une activité sportive accompagnéeDes résidents de l’Institut des Aveugles ont découvert le cani-cross et la joie du trinôme, harnaché avec un chien et un partenaire sportif. L’expérience a démarré en juin avec des parcours simples de marche sur terrain plat qu’ils ont découvert en compagnie des chiens… Au fil des mois, les parcours se sont diversifiés, les capacités motrices améliorées et le rythme s’est accéléré pour 4 de nos athlètes canicrosseurs. Objectif : participer au Cani–Rando en novembre, avec ses 8 km dans les vignobles de Rosheim.Certains ont marché, d’autres ont couru mais tous étaient motivés pour aller jusqu’au bout. Au-delà de l’activité phy-sique, l’équipage a en effet créé des relations positives, vecteur de confiance et d’estime de soi.

HalloweenVendredi 30 octobre, Martine et Marie-Paule, les cuisinières de l’Institution Saint-Joseph, ont confectionné un buffet pas comme les autres. Au menu : doigts ensanglantés de sorcières, cervelle de Dracula, cucurbitacées vomissant, champignons vénéneux et autre vomi de crapaud.C’est Halloween ! Les enfants ont activement participé à ce buffet en venant déguisés en sorcière, en morts vivants ou encore en squelette. Ce repas fut l’occasion de partager un moment convivial entre tous les enfants de l’établissement, et avec les professionnels.

Partenariat autour de l’artCentre culturel de rencontre, les Dominicains de Haute-Alsace à Guebwiller ont la volonté d’ouvrir leurs portes à tous les publics et notamment aux personnes accueillies à la Maison d’accueil spécialisé de l’Institut Saint-André. Des résidents ont assisté à un premier spectacle en novembre : Fichu Serpent ! Un voyage en pleine mythologie, un spectacle inattendu en ombre et en musique. Captivés par l’histoire, les résident ont vibré avec Orphée.Afin de les préparer au prochain spectacle, Marina Sosnina s’est rendue à la MAS, pour animer un atelier de SandArt. Cette artiste russe a développé le concept de peinture sur sable associée à de la musique. Le sable se transforme dans ses mains en palette de couleurs qui lui permet de créer des images flamboyantes projetées sur un grand écran. Cette rencontre sensorielle a été très appréciée. Nous avons l’audace de croire que toute personne est sensible à la beauté, à l’art et à le droit d’y accéder.


Journée musicaleLe 10 novembre, les résidents du FAS Jeanne Marie à Grendelbruch ont participé à une journée exceptionnelle avec la musique pour thème. Avec différents ateliers de confection et de manipulation d’instruments, de décora-tion, de danse, cette journée originale a recueilli un franc succès auprès des résidents.

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Différent et compétentComme l’an passé, le collectif Différent & Compétent Alsace a organisé, le 7 décembre, une cérémonie de remise officielle des attestations de reconnaissance des acquis et de l’expérience pour tous les travailleurs d’ESAT et salariés d’Entreprises adaptées qui ont réussi leurs épreuves.Cet évènement a rassemblé plus de 300 personnes et une soixantaine de lauréats se sont vus remettre une attestation de reconnaissance de compétences dans les métiers suivants : agent de propreté, agent de conduite des systèmes industriels, ouvrier en travaux paysagers… Cette année, grâce à l’investissement et la conviction de chacun, il y a eu 6 nouveaux lauréats à l’ESAT Saint-André, 3 à Cernay et 3 à Wintzenheim. Félicitations à eux, aux moniteurs encadrants et à l’équipe de soutien ! Depuis 2014, 10 ouvriers ont obtenu une attestation de recon-naissance de compétences.

La fête de Saint NicolasVendredi 4 décembre, accompagné de son âne Ringo, Saint Nicolas est venu apporter clémentines et Männele aux enfants du Centre Raoul Clainchard. Un grand merci aux membres de l’Association Semeurs d’étoiles de poursuivre cette tradition pour le bonheur de tous.

Rencontre intergénérationnelleMercredi 16 décembre, le groupe des petits de l’Insti-tution Saint-Joseph s’est rendu à l’EHPAD Sainte-Croix pour partager un moment convivial avec les résidents.Les enfants âgés de 4 à 6 ans ont présenté une ronde, un chant et ont offert des dessins aux personnes âgées très étonnées de voir ces petits très à l’aise et plein d’entrain. En échange, les enfants ont reçu un père Noël en chocolat puis, tous ensemble, ils ont partagé le goûter préparé par les cuisiniers des deux établissements. Ils ont encore chanté quelques chansons et comptines accompagnées au piano, pour le plus grand plaisir de tous. Cette rencontre intergénérationnelle était une première et une grande réussite, assurément à renouveler...


Travaux avant ouvertureà l’EHPAD Sainte-Croix, l’année 2015 a été impactée par les travaux de l’aile sud et l’emménagement des religieuses dans cette partie de la maison. à cette restructuration s’est greffée la mise en conformité du système de sécurité incendie dans tout le bâtiment, principale cause de l’avis défavorable émis par la dernière commission de sécurité pour l’ouverture de 10 lits supplémentaires accordée en juillet 2013. Après ces travaux coûteux, l’EHPAD a pu retravailler sur l’augmentation de la capacité d’accueil avec la validation du GMP et du Pathos en décembre 2015, avant la visite de conformité fixée début 2016. Avec l’ouverture des lits supplémentaires, nous devons réfléchir à la valorisation des surfaces disponibles. Un projet de restructuration suggère d’améliorer l’organisation des locaux de l’EHPAD : augmenter la superficie de certaines chambres pour répondre aux exigences actuelles de confort, installer de nouveaux ascenseurs pour faciliter le flux des personnes et améliorer les conditions de travail. Ce projet prévoit également la création d’une résidence autonomie.

Noël aux HirondellesPour l’équipe du Pôle d’Activités et de Soins Adaptés (PASA), la fête de Noël est le temps fort de l’année car, pendant deux mois, toutes les activités sont tournées vers cet évènement. Pour cette journée, les 30 personnes prises en charge toute l’année par le service des Hirondelles sont présentes. Pendant ce moment convivial, de nombreux souvenirs sont partagés. Très apprécié, l’atelier culinaire permet de stimuler les sens et les souvenirs en fabriquant des bredalas. à l’ate-lier bricolage, sont préparés des ronds de serviettes, des porte-noms, des décorations pour le sapin, la salle et les tables, un calendrier de l’avent pour aider les résidents à se situer dans le temps. Afin d’animer cette journée, un atelier chant se met aussi en place. Tout l’EHPAD par-ticipe d’une façon ou d’une autre à cette journée : le service de restauration réalise une partie du menu, les soignants aident les résidents à se mettre sur leur 31.

Les professionnels interviennent tous pour animer et aider au service… Une fête qui fait appel aux souvenirs et aux émotions des Noëls d’antan…

Se former pour être bien dans son travailPour maintenir une dynamique d’évolution et de promo-tion individuelle et collective, l’ESAT Saint-André construit chaque année un plan de formation pour les ouvriers en lien avec leur projet professionnel. Sur l’année 2015, 936 heures de formations ont été dispensées, ce qui représente la participation de 79 ouvriers, soit environ 21%, pour un budget total de 24 214 €.Grâce à la formation professionnelle, les ouvriers en situa-tion de handicap peuvent progresser, développer des compétences supplémentaires et s’ouvrir parfois à de nouveaux métiers. Ainsi, 10 ouvriers ont participé à la formation de 5 jours « plans maraîchers » par le Centre de Formation Professionnel et Promotion Agricole de Rouffach afin d’intégrer la ferme Saint-André. De plus, deux ouvriers ont obtenu l’autorisation de conduite de chariots élévateurs à Wintzenheim.

Nouvel agrémentLe Conseil départemental du Bas-Rhin a retenu le projet de redéploiement de places d’internat en un service de pla-cement à domicile présenté par l’Institution Saint-Joseph. Ce nouvel agrément va nous permettre d’élargir notre éventail des missions et des compétences. L’objectif de l’établissement vise un accompagnement le plus complet et le plus efficient possible au service des enfants accueillis. Ce nouveau projet vise tous les domaines nécessaires à l’accompagnement de l’enfant et des parents : le renfor-cement des capacités sociales, le développement des capacités éducatives des parents, l’accès à la culture, au sport, la création du lien social, l’accompagnement aux dispositifs d’aide et de soutien de droit commun (santé, logement)…Cette nouvelle activité sera déployée sur les territoires d’Haguenau et de Wissembourg à partir de mai 2016.


Réinterroger notre missionLes établissements de l’Association Adèle de Glau-bitz questionnent régulièrement leurs pratiques au regard de l’évolution des savoirs théoriques et professionnels, des orientations formulées par les pouvoirs publics, et de l’évolution de notre sec-teur. Durant l’année 2015, l’Association a poursuivi ce travail de réflexion et a souhaité se saisir du rap-port « Zéro sans solution » et des axes de travail du projet « Une réponse accompagnée pour tous ».

Le rapport « Zéro sans solution » fait écho à notre projet associatif et à notre mobilisation au service des personnes les plus vulnérables. En parlant des situations « sans solution », Denis Piveteau demande à « ne jamais laisser personne au bord du chemin » !

Construire des réponses adaptées Rechercher et apporter des réponses adaptées aux besoins des personnes accueillies est un enjeu majeur en matière d’accompagnement pour tous les établissements de l’Association.

Les professionnels se mobilisent pour développer des actions permettant d’améliorer l’accompagne-ment de chaque personne en situation complexe. Qu’il s’agisse des troubles du spectre autistique, des handicaps rares, des troubles graves du compor-tement, ou de la précarité sociale…, l’Association s’investit dans la construction de réponses expertes

et individualisées. Même dans les situations les plus difficiles, il s’agit d’expérimenter toutes les solutions disponibles, voire d’en créer lorsqu’il n’en existe pas.

Pour Denis Piveteau, « n’avoir plus aucune solution d’accompagnement, pour une personne en situa-tion de handicap dont le comportement est trop violemment instable ou le handicap trop lourd, et dont en conséquence personne ne veut plus, c’est inadmissible ».

Adapter les organisations Adèle de Glaubitz a l’ambition de faire évoluer le fonctionnement des établissements, les modalités d’accueil, les modes de coopération, les cultures et les pratiques professionnelles, …

Pour l’Association, il s’agit d’enclencher un chan-gement de paradigme, consistant à raisonner en terme de dispositif, afin de favoriser des parcours de vie sans rupture et individualisés.

Afin d’apporter des réponses adaptées aux situations complexes et évolutives de handicap, il est essentiel de pouvoir solliciter de nouvelles compétences et de multiples partenaires en fonction des besoins identifiés.

Pour exemple, au sein du Dispositif d’accompa-gnement et de soins coordonnés pour l’autisme (Dasca), implanté au Site du Neuhof à Strasbourg,

Accompagner les personnes les plus vulnérables Forte de son héritage et empreinte de l’esprit fondateur, l’Association Adèle de Glaubitz accueille depuis 25 ans les personnes les plus démunies, et construit l’avenir avec les familles et les multiples partenaires.


différentes modalités innovantes d’accompagne-ment et de fonctionnement sont expérimentées : fonctionnement en mode « dispositif », souplesse d’orientation en collaboration avec la MDPH en fonction des besoins des enfants, co-construction des projets d’accompagnement avec le Service de psychiatrie pour enfants et adolescents (SPEA) des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg, … Le passage d’un service à un autre doit pouvoir se faire avec la plus grande souplesse possible, afin de répondre au plus près des besoins des enfants accompagnés.

Développer un service « accompagnant » Afin d’éviter les situations de vie critique, le rap-port « Zéro sans solution » préconise de modifier les modalités actuelles d’organisation, et de mettre en œuvre une logique de « réponse accom-pagnée ». Pour Adèle de Glaubitz, construire un service « accompagnant » à l’égard des personnes en situation de grande vulnérabilité implique de :

• développer une fonction de vigilance afin d’être en capacité d’anticiper, d’être dans une attitude de proposition créative, et de ne pas attendre l’état d’urgence ;

• mettre en œuvre une fonction de coordination apportant un soutien aux différentes étapes clés de l’accompagnement : évaluation, construc-tion des projets personnalisés, organisation et gestion des multiples intervenants ;

• construire un réseau de ressources expertes favorisant les échanges entre les établisse-ments sociaux, médico-sociaux et sanitaires, les professionnels libéraux, l’Education nationale, l’ARS, la MDPH, les collectivités territoriales, la protection de l’enfance, dans le but d’assurer un accompagnement global.

Ces différentes fonctions ont pu être expéri-mentées et développées par la coordination territoriale Alsace de l’équipe relais Handicaps Rares Grand Est mise en place en janvier 2015.

Soutenir et associer les famillesL’Association Adèle de Glaubitz place chaque personne accueillie et sa famille au centre de ses préoccupations. Il est essentiel de construire ensemble les meilleures conditions d’accom-pagnement, et de permettre aux familles de s’exprimer et d’être soutenues.

Durant l’année 2015, l’IME de l’Institut Saint-André a développé un programme de psychoéduca-tion à destination des familles, dans le but de leur apporter une meilleure compréhension des problématiques, et des outils concrets utilisables au quotidien afin de favoriser le développement de leur enfant. Ce programme a déjà été pro-posé à des familles et a apporté beaucoup de satisfaction.

Un autre enjeu majeur consiste à développer une fonction de soutien ou de « renforcement des capacités » des personnes (empowerment). Il s’agit d’accompagner les personnes dans leur capacité à trouver, par elles-mêmes, des réponses à leurs besoins.

Faire évoluer les pratiques Prendre en charge les situations les plus com-plexes implique nécessairement de dévelop-per la formation des professionnels en interne. En 2015, l’Association a poursuivi son engage-ment en matière de formation, dans une double dynamique : développer des expertises dans des domaines très spécialisés tels que les troubles du spectre autistique, mais également diversifier les formations afin de permettre une meilleure adaptation à la diversité des problématiques et des besoins.

L’amélioration des pratiques passe également par le développement de la recherche-action et la concrétisation d’expérimentations. Dans ce domaine, l’Association a poursuivi en 2015 différents travaux engagés, notamment dans les domaines des handicaps rares et des troubles du spectre autistique.

Perrine Bellusso Psychopédagogue,

Docteur en Psychologie

« Zéro sans solution » : le devoir collectif de permettre un parcours de vie sans rupture, pour les personnes

en situation de handicap et pour leurs proches. Rapport du 6 juillet 2014, rédigé par Denis Piveteau avec

Saïd Acef, François-Xavuer Debrabant, Didier Jaffre et Antoine Perrin.


Une nouvelle progression de l’effectifL’effectif permanent de l’Association Adèle de Glaubitz s’élève au 31 décembre à 1 171 salariés en CDI. Le plan de sauvegarde de l’emploi dans l’établissement de Grendelbruch aura cette année encore impacté cet indicateur, même si nous constatons une nouvelle progression de 0,8 %. Tous les établissements ont joué le jeu de la soli-darité et ont gelé des postes afin de proposer aux salariés des possibilités de reclassement interne. Parmi les 23 salariés concernés par le PSE, seules deux professionnelles n’ont pu bénéficier de propositions de reclassement en interne.

Un tremplin professionnelLe personnel temporaire se compose majoritaire-ment de personnes en CDD. Des pôles ressources permettent de pallier rapidement les absences imprévues ; le remplacement de salariés absents étant la principale cause de recours au person-nel temporaire. Pour autant, ce statut de CDD, même s’il est précaire, constitue un vrai tremplin à l’obtention d’un CDI. En 2015, 30 salariés en CDD, en contrat de professionnalisation ou en contrat aidé ont pu accéder à un CDI, sur les 98 recrutements CDI réalisés.

L’Association poursuit également l’accompa-gnement des personnes en recherche d’un ave-nir professionnel ou d’une réorientation. Ainsi

51 contrats d’accompagnement dans l’emploi, 10 contrats d’avenir, 35 contrats de profession-nalisation et 13 contrats d’apprentissage ont été signés en 2015, les personnes étant accompa-gnées par des tuteurs formés.

La formation professionnelleLa loi du 5 mars 2014 relative à la formation pro-fessionnelle est venue modifier en profondeur les relations entre l’employeur et les salariés concer-nant la formation. La nouvelle organisation de la formation professionnelle répond certes aux enjeux économiques actuels ainsi qu’ à l’évolu-tion des métiers et des compétences, mais elle a eu pour conséquence de limiter nos budgets disponibles de formation directement affectés aux formations d’adaptation aux postes de travail.

L’Association reste persuadée qu’elle doit pour-suivre une stratégie de formation forte et dyna-mique ; avec des formations permettant d’accéder à des compétences très spécifiques.

Ces formations ne sont pas qualifiantes, donc non éligibles au compte personnel de formation (CPF), mais elles sont indispensables au maintien d’une prise en charge de qualité.

Dans ce contexte, l’Association a décidé de négo-cier une convention de partenariat avec UNIFAF, notre organisme collecteur de formation, afin d’optimiser nos budgets et de limiter l’impact de la loi de 2014.

Progresser ensembleRéaliser un bilan de l’activité n’est pas un exercice facile, car nous sommes souvent dans une logique de projet et donc tournés vers l’avenir. Pourtant cette analyse et l’obtention de données concrètes et chiffrées, constituent un véritable instrument pour appréhender les conditions sociales de travail des professionnels et pour avoir une vue d’ensemble sur les évolutions. Cet exercice nous aide à dégager des pistes d’amélioration et à définir les actions à mener dans le cadre de nouveaux projets.


La mise en place d’une mutuelle santéL’Association s’est lancée dans la négociation d’un accord pour la mise en place d’une mutuelle santé. En effet, à compter du 1er janvier 2016, une couverture complémentaire santé collec-tive obligatoire devait être proposée par les employeurs du secteur privé à tous les salariés.

Face à cette nouvelle contrainte, l’Association a pu compter sur le dynamisme de nos parte-naires sociaux. Un travail commun et la décision de passer par un accord d’entreprise nous ont permis de proposer aux salariés de l’Association de meilleures garanties que celles prévues par l’accord de branche pour un coût identique avec une prise en charge de la moitié de la cotisation et des dispositions favorables pour les enfants. à noter qu’au vu des très bonnes garanties négociées, de nombreuses associations du secteur ont signé le même contrat.

Des délégations uniques du personnelL’année 2016 est déjà bien entamée et nous sommes sur de nouveaux projets comme la mise en place de délégations uniques du personnel. En effet, 2016 sera une année de renouvellement des instances représentatives du personnel et l’Association souhaite profiter de cette échéance pour rendre notre dialogue social plus efficace et pertinent.

Stéphanie Hochart, Directeur de Ressources Humaines

2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015

1200

1000

900

1100

800

Malgré les multiples contraintes économiques et règlementaires, nous sommes tous animés par cette volonté de vivre une espérance au service d’une œuvre plus que cen-tenaire. Avec leurs compétences et leurs qualités humaines, tous les professionnels sont dans le partage d’un projet commun permettant à chaque personne accueillie de vivre son projet.

évolution du nombres professionnels en CDI sur 10 ans


Le contexte économique des associationsQuel est l’avenir des associations dans ce contexte économique dégradé ? Le secteur associatif s’interroge sur son modèle économique et sur sa pérennité. Des études montrent une volonté de soutien des entre-prises et des investisseurs privés, notamment par le biais d’investissement à impact social inspiré des pays anglo-saxons. Est-il possible de poursuivre nos activités d’intérêt général, reposant sur des valeurs humanistes, dans un nouveau contexte de rentabilité économique et financière selon les critères du secteur lucratif ? Il nous semble important que les associations puissent prouver leur performance économique en développant des outils de gestion. Leurs fonds propres sont indis-pensables au développement : les résultats doivent ainsi garantir leur autonomie et leur indépendance et assurer l’innovation. Enfin, elles doivent mettre en avant leurs atouts et leur capacité à répondre aux nouveaux besoins qui émergent sur le territoire ; les associations sont les moteurs de l’innovation sociale.

La dynamique associativeSans y prendre garde, notre économie contrainte pourrait venir altérer la dynamique associative d’Adèle de Glaubitz : une force indispensable pour surmonter les situations complexes et pour répondre à toutes les attentes des nombreuses personnes accueillies. Mais l’Association maintient son positionnement et relève des défis à vocation sociale et médico-sociale. L’expérimentation dans le cadre du dispositif DASCA, l’évaluation de plusieurs services, nos travaux sur les handicaps rares, mais surtout la récente réalisation de l’Opéra Enfants du Cristal, sont autant d’exemples qui viennent illustrer la mobilisation de l’Association

autour des personnes nécessitant un accompagnement social, médico-social ou sanitaire.

Quelques chiffres illustrant le bilan 2015L’Association gère 36 établissements dans le champ de l’action sociale, médico-sociale et sanitaire qui ont réalisé 441 000 journées au courant de l’année. Son activité est relativement stable. Dans le cadre de ses agréments, l’Association développe de nouveaux programmes pour répondre au mieux aux attentes des personnes et des familles. Cette mobilisation asso-ciative permet de maintenir une importante capacité d’adaptation.

Les ressources principales de l’Association Adèle de Glaubitz s’élèvent à 68,1 millions d’euros, en dimi-nution de 0,05 % par rapport à l’année 2014. La part essentielle de ses ressources est constituée de produits de la tarification provenant de l’Assurance maladie et de l’aide sociale des départements.

Les activités commerciales de l’ESAT Saint-André, de l’Entreprise Adaptée et de la Ferme atteignent 2,4 millions d’euros et représentent 3,5 % de la globalité des ressources.

La mise à disposition d’ouvriers en situation de handi-cap a été fortement développée au courant de l’année 2015, avec la mise en place de nouveaux partenariats, notamment avec les entreprises Dupont de Nemours, Endress Hauser, la société AMS du Groupe Fidève,… Ce sont 38 ouvriers qui, chaque jour, prennent le che-min de l’entreprise pour une immersion la plus totale en milieu ordinaire de travail, soit 18 % de l’effectif sur le site de Cernay.

Depuis plusieurs années, le contexte économique n’est pas favorable, et les perspectives d’amélioration sont fragiles. L’Association Adèle de Glaubitz, comme toutes les autres associations gestionnaires d’établissements sociaux et médico-sociaux, subit les effets de cette crise économique et doit faire face aux restrictions budgétaires.

La gestion des moyens économiques


Par ailleurs, dans le cadre de l’activité repassage, l’ESAT Saint-André a développé un partenariat avec La Poste pour faciliter le portage du linge entre l’atelier et le client. Cette nouvelle prestation peut intéresser les personnes à mobilité réduite ou encore les personnes âgées.

Le résultat économique de l’Association est déficitaire et ressort à -93 K€. De nombreux établissements dégagent un résultat excédentaire, mais d’autres sont plus contraints sur le plan budgétaire et réalisent des résultats défici-taires, malgré une gestion rigoureuse. Cependant, les établissements en difficulté passagère peuvent compter sur la solidité financière de l’Association pour améliorer leurs performances, poursuivre leur développement et consolider leur positionnement.

Les charges de personnel représentent 71 % du total des charges, soit 54 millions d’euros.

Avec l’aide de l’Association propriétaire « Les Maisons de la Croix », les immeubles sont entretenus, rénovés et réhabilités. La surface totale exploitée par l’Asso-ciation sur les différents sites s’élève à 109 000 m². En 2015, l’Association propriétaire a investi à hauteur de 7 millions d’euros et a réalisé de gros entretiens pour 1,3 millions d’euros.

Un contrat d’objectifs et de moyensAu courant de l’année 2016, tous les établissements d’Adèle de Glaubitz financés par l’Assurance maladie dans le secteur du handicap, vont regrouper leurs moyens dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objectifs et de moyens. Cette mutualisation des compétences, des projets et des moyens s’étendra sur une période de cinq ans. Cet important programme nécessitera une réflexion sur les projets des établissements, leurs agréments, leur organisation et leurs investissements.

Valérie Dodin-Zallat Directeur Administratif et Financier

En conclusion, l’Association Adèle

de Glaubitz doit faire face aux nom-

breuses contraintes réglementaires

et budgétaires. Sa solidité finan-

cière est indispensable au dévelop-

pement de nouveaux programmes,

à l’adaptation de son action, à l’ac-

croissement des compétences des

professionnels, à l’amélioration et

à la modernisation de ses équipe-

ments. C’est la recherche et le déve-

loppement qui assureront l’avenir

d’Adèle de Glaubitz. L’Association

maintient son cap, met en œuvre

son projet avec la même détermi-

nation dans l’objectif de défendre

les intérêts des personnes qu’elle

accueille et des familles.

71 % Charges de personnel

13 % Charges de structure

16 % Autres charges

de fonctionnement


Des dons pour construire des projetsL’Association Adèle de Glaubitz remercie tous les donateurs et mécènes qui participent par leur soutien, aux actions menées auprès des personnes en situation de grande vulnérabilité. Ensemble, nous pouvons croire au possible !

Des gestes de générosité essentielsPour compléter et enrichir leurs actions, les établisse-ments de l’Association ont besoin de trouver de nou-velles sources de financement en faisant appel à la générosité des particuliers, des entreprises ou encore des fondations et des club-services. De nombreux projets ont pu être réalisés en 2015 grâce aux dons et aux subventions obtenus. Ils améliorent considé-rablement le quotidien des personnes accueillies par l’Association Adèle de Glaubitz.

Se balader sur les pistes cyclables de Strasbourg, sentir la fraîcheur de la forêt en été, découvrir de nouvelles sensations, se laisser griser par la vitesse,… tout cela est maintenant possible pour les jeunes accueillis au Site du Neuhof, quelle que soit leur défiance, suite à l’acquisition en 2015 de tandems, d’un tricycle adapté et d’un vélo-pousse, financés par des dons. L’utilisation de ces vélos adaptés assure une continuité des prises en charge paramédicales et éducatives. L’aspect ludique permet de travailler autrement les mouvements, de générer des progrès et de développer l’autonomie… Le 21 septembre dernier, en présence des représentants régionaux du sport adapté, les élèves du Centre Louis Braille ont invité les responsables d’Electricité de Strasbourg et de l’Association Quatz-Trotters, organisatrice du Trail du Kochersberg, à découvrir les nouveaux vélos qu’ils ont financés. De même, pour les jeunes polyhandi-capés accueillis au Centre Raoul Clainchard, la fête de Noël a été l’occasion de remercier les dirigeants de la Fondation Raoul Clainchard en montrant leurs nouveaux bolides. De joyeuses perspectives pour tous ces enfants !

On retrouve le même enthousiasme dans les équipes de l’Entreprise adaptée Saint-André à Cernay.

La société CPM France a versé une importante sub-vention de 22 500 € dans le cadre de son obligation d’emploi de travailleurs handicapés et conformément à la réglementation. Afin de diversifier ses interven-tions, l’Entreprise adaptée a ainsi investi dans un nouveau véhicule utilisé pour l’activité d’entretien et de nettoyage de locaux. Les équipes sont très fières de la confiance accordée par la société CPM.

Améliorer les lieux de vieDoucement poussée, une balançoire apaise et ras-sure… Une impulsion plus forte et viennent les sensations fortes, l’air qui caresse la peau et un sentiment de liberté quand les pensées s’envolent ! Avec la nouvelle balançoire adaptée installée dans le parc de l’Institut Saint-André de Cernay, les enfants et les jeunes en situation de polyhandicap peuvent eux-aussi partager ces moments de plaisirs sensoriels, en toute sécurité. Au fil des dons, l’espace de jeux s’agrandit avec cet équipement adapté mais aussi des tables ajustées aux fauteuils roulants pour permettre de beaux moments de détente.

Autre exemple à l’Institut Saint-Joseph de Colmar : les travailleurs en situation de handicap souhaitaient aménager la terrasse devant leur foyer pour partager des rencontres conviviales. Grâce à la générosité de plusieurs donateurs, c’est chose faite : une tonnelle et des parasols permettent désormais de profiter d’une terrasse ombragée !

Plus insolite, suite à la demande des personnes âgées qui vivent à la Résidence Saint-Nicolas d’Oderen, l’établissement a fait l’acquisition d’un babyfoot en utilisant des dons. Maintenant, à chaque tournoi, les encouragements des supporters se font entendre dès le milieu de l’après-midi !


Engager des projets ambitieuxCroire au possible, pour Adèle de Glaubitz, c’est répondre aux nouveaux besoins par des solutions innovantes avec l’aide de nombreux partenaires. En 2015, deux projets d’envergure ont ainsi mobilisé les équipes.

En 2001, les professionnels du Site du Neuhof avec l’aide des enfants, de leur famille et des amis avaient créé un jardin sensoriel. Depuis, les publics accom-pagnés au sein de l’établissement strasbourgeois ont évolué avec l’ouverture de la Maison d’accueil spécialisé pour des adultes pluri et polyhandicapés et, plus récemment, du Dispositif d’accompagne-ment et de soins coordonnés pour l’autisme avec des enfants et adolescents présentant des TSA. Toute l’organisation du jardin a donc été repensée pour prendre en compte les nouveaux besoins.

Ce projet de rénovation et d’adaptation du jardin sensoriel a été lancé grâce à l’obtention d’une subvention de la Fondation Timken à hauteur de 75 000 $. Espace éducatif, thérapeutique, ludique, de sensorialité et de partage, le jardin sensoriel est à la fois, un outil de travail et une réponse à la découverte de nouvelles sensations que les per-sonnes pourront partager. Les travaux ont démarré début 2016. Des fonds complémentaires seront encore nécessaires pour aboutir à la rénovation complète imaginée…

Pour marquer les 25 ans de l’Association et les 125 ans de l’Institut Saint-André, une extraordinaire aventure humaine et artistique a été lancée en 2015 : la création de l’opéra « Enfants du Cristal ». Notre objectif : réunir sur scène des solistes, des musiciens classiques, des choristes, professionnels et amateurs, et des personnes en situation de han-dicap pour montrer que la musique et l’art sont de formidables vecteurs d’intégration, de découverte et de partage. Avec ce projet ambitieux, chaque personne s’épanouit et développe de nouvelles compétences, quelle que soit sa déficience.

Pour réussir cet incroyable pari, nous avons sollicité le soutien de très nombreux partenaires, institutions et fondations, entreprises et mécènes, particuliers, amis et bénévoles… Beaucoup nous ont suivis dans cette belle aventure qui a abouti en juin 2016 à six représentations époustouflantes ! Un grand merci à tous les donateurs pour avoir contribuer à révéler de nombreux talents en offrant la possibilité à chacun d’exprimer créativité, singularité et originalité.

Des avantages fiscauxà but non lucratif, l’Association Adèle de Glaubitz réalise une mission reconnue d’intérêt général. Les dons versés peuvent donc vous faire bénéficier d’avantages fiscaux avec différentes réductions des impôts. Ils sont ainsi déductibles de :

• l’impôt sur le revenu à hauteur de 66 % du montant du don, dans la limite de 20 % du revenu imposable pour les particuliers ;

• l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés pour les entreprises à hauteur de 60 % du montant du don et dans la limite d’un plafond de 5 ‰ du chiffre d’affaires annuel, l’excédent pouvant être reporté sur les cinq années suivantes ;

• l’ISF, dans la limite de 75 % du montant du don, jusqu’à 50 000 € par an ;

à réception de votre don, l’Association Adèle de Glaubitz vous adresse un reçu fiscal destiné à votre prochaine déclaration. Pour toute question, vous pouvez nous contacter par téléphone au 03 88 21 19 80 ou par mail à l’adresse suivante [email protected].


Mobiliser autour de grands projets

L’Opéra Enfants du Cristal, développé par l’Associa-tion en partenariat avec l’Opéra-Studio de Genève est un formidable exemple de la dynamique associa-

tive. Se dépasser et surmonter la déficience, décou-vrir un nouveau terrain d’expression, tels sont les objectifs de l’Association à l’origine de ce projet. Durant toute l’année 2015 et le premier semestre 2016, cette aventure humaine et artistique a consti-tué un véritable challenge pour les personnes en situation de handicap qui ont puisé au plus profond d’elles-mêmes les ressources nécessaires et la confiance pour franchir toutes les étapes les conduisant vers le spectacle. Un opéra avec 200 personnes sur scène dont 100 personnes en situa-tion de handicap, où chacun trouve sa place dans le regard des autres. L’Opéra Enfants du cristal est une des actions fortes et mobilisatrices qui révèlent le projet de l’Association.

En 2015, c’est aussi le projet DASCA qui a pris toute sa dimension, avec 20 enfants atteints de troubles du spectre de l’autisme, qui sont accompagnés au quotidien par les professionnels des Hôpitaux Universitaires de Strasbourg et l’Association, avec l’objectif de travailler en pleine complémentarité sur le projet de chaque enfant. Une complémen-tarité des actes thérapeutiques, éducatifs et péda-gogiques qui s’avère très efficace et bénéfique à l’enfant et à la famille. L’Association mesure toute

l’importance de promouvoir l’action en se fixant des objectifs de réussite qui collent à la réalité du terrain, en phase avec les besoins des personnes accompagnées.

De la même façon, dans le cadre des appels à projets médico-sociaux, l’Association se caractérise par sa stratégie de gestion du projet, en impliquant de nombreux professionnels, en rassemblant les com-pétences et l’expertise nécessaires, en recherchant coûte que coûte l’efficience. L’Association a fait le constat en 2015 que cette méthodologie n’était pas forcément celle attendue, mais elle reste per-suadée qu’un programme médico-social fort doit au préalable rassembler toutes les compétences et mobiliser toutes les énergies.

Renforcer les prises en charge

L’Association poursuit également son développe-ment des compétences, dans le but d’accompagner les personnes quel que soit le degré de complexité des situations. Ce positionnement associatif fait partie de sa culture et s’inscrit pleinement dans son projet. Cela signifie également que les établis-sements et les services peuvent être confrontés à l’échec dans telle ou telle situation. L’évaluation d’une prise en charge non aboutie permet alors à l’équipe de travailler sur les difficultés et les condi-tions nécessaires à son amélioration.

L’Association Adèle de Glaubitz s’inscrit à cet égard dans les évolutions du paysage médico-social, et notamment le devoir collectif d’assurer un parcours de vie sans rupture pour les personnes en situa-tion de handicap et pour leurs proches, comme

La stratégie associative L’Association Adèle de Glaubitz développe des projets au service des personnes en situation de handicap, des enfants en difficultés sociales et familiales et des personnes âgées et dépendantes ; des projets qui s’inscrivent dans la droite ligne des politiques publiques. Malgré une situation économique en crise qui ne pousse pas les acteurs à prendre des risques, l’Association maintient néanmoins une dynamique de projet, en sollicitant les professionnels et les partenaires pour oser et aller de l’avant, pour enrichir l’action par tous les moyens.


le préconise le rapport « Zéro sans solution ». Renforcer la fluidité du parcours des personnes, créer des modules d’échanges sur les pratiques et les postures professionnelles, rechercher l’impli-cation des familles dans la mise en œuvre des programmes ; des programmes qui nécessitent des compétences renforcées et, par voie de consé-quence, des temps de formation et des expéri-mentations à prendre en compte.

Développer les partenariats

L’Association s’appuie par ailleurs sur de nom-breuses relations partenariales pour favoriser les échanges de savoirs et de compétences dans tous les domaines : les établissements scolaires, les centres de formation professionnelle, les entre-prises, les établissements hospitaliers et les acteurs de la santé, le secteur des arts et de la culture avec notamment notre participation au réseau Tôt ou t’Art, le domaine du sport avec notre adhésion à la Fédération française du sport adapté (FFSA),… Adèle de Glaubitz développe depuis plusieurs années une collaboration fructueuse entre l’Asso-ciation Marguerite Sinclair et l’Institut Saint-André.

Les relations et le partenariat avec les familles des personnes accueillies sont également pris en consi-dération par les professionnels de l’Association. En 2015, l’IME de l’Institut Saint-André a développé dans ce sens des formations destinées aux parents : la psycho-éducation, pour mieux interagir avec l’enfant en situation de handicap, pour réduire les troubles du comportement à la maison et pour rompre une certaine forme d’isolement.


Manager les équipes

Dans chaque établissement ou service, l’Associa-tion met en place une organisation et une gestion des ressources humaines, pour lutter notamment contre toutes les formes d’usure professionnelle et pour garantir un accompagnement bien-traitant. Le recours à la mobilité est à présent une pra-tique courante dans les établissements. Chaque année, les directeurs sollicitent les professionnels pour reconfigurer les équipes et enrichir ainsi la praxis, tout comme la qualité de vie au travail. Courant 2015, les cadres intermédiaires ont pro-fité d’une formation permettant de renforcer le management et de l’adapter aux objectifs de l’Association. Dans le même sens, la direction générale souhaite développer un nouveau regard du management, selon les règles de Saint-Benoît. Une gestion des ressources humaines au service de la vie, avec humilité et justesse, avec le souci des personnes, et en suscitant la créativité… En d’autres termes, la qualité de vie au travail ne doit pas être une simple façade au regard du droit du travail, mais un choix collectif pour appréhender l’action sociale, médico-sociale et sanitaire dans les meilleures conditions au service des personnes accompagnées.

Optimiser les moyens

L’Association a investi fortement dans un nouveau progiciel de gestion des dossiers des personnes accompagnées, venant compléter son système d’information. Cette nouvelle application est une solution sécurisée permettant de gérer, de suivre l’accompagnement des personnes et les soins, de partager l’information, d’évaluer l’action et de répondre aux obligations réglementaires et de confidentialité. Il vient renforcer le principe de co-construction du projet de chaque personne : un processus global de prise en charge et une optimisation des moyens mis en œuvre.

Philippe Jakob, Directeur Général

L’Association Adèle de Glaubitz prend la mesure des nouvelles contraintes économiques qui s’imposent à elle et ajuste son action en conséquence. Elle bénéficie d’une immense richesse associative et professionnelle qui lui permet d’affiner son projet, d’amélio-rer ses actes thérapeutiques, éducatifs et pédagogiques, de développer des partenariats forts et durables.


« Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait » Cette phrase de Marck Twain a permis de mobiliser de très nombreuses personnes autour d’un projet ambitieux : l’opéra Enfants du Cristal est un succès, bien au-delà des espérances de chacun. Ce défi exigeant a rassemblé des personnes issues d’horizons différents : des personnes en situation de handicap, des professionnels de l’action médico-sociale et du monde artistique, des musiciens et des chanteurs amateurs, des bénévoles, mais aussi des partenaires et des mécènes. Malgré les doutes inhérents à un projet d’une telle envergure, l’alchi-mie a opéré, gommant toutes les différences pour laisser place à l’émotion.

Grandiose, exceptionnel, magique et inoubliable,…

La satisfaction et l’enthousiasme des spectateurs n’ont d’égal que la joie et la fierté des personnes sur scène et dans les coulisses d’avoir participé à cette aventure hors du commun pour donner le meilleur d’elles-mêmes. Dans les cœurs résonne-ront encore longtemps les paroles du chant final : Il était une fois un monde en harmonie, protégé par l’éclat d’un Cristal bienfaisant…

Bravo et merci à tous pour avoir traduit dans un opéra extra-ordinaire, la signature de l’Association Adèle de Glaubitz, « Vivre une espérance ». Nous sommes tous maintenant des Enfants du Cristal !

Michel Gyss, Président

Tous des Enfants du Cristal

www.glaubitz.fr

Siège et direction générale76 avenue du Neuhof67100 STRASBOURGTél. 03 88 21 19 80Courriel [email protected]

Site du Neuhof80 avenue du Neuhof67100 STRASBOURGTél. 03 88 65 80 00Courriel [email protected]

Institution Saint-Joseph3 route de la Fédération67100 STRASBOURGTél. 03 88 39 04 58Courriel [email protected]

Ehpad Sainte-Croix20 rue de la Charité67100 STRASBOURGTél. 03 88 44 96 60Courriel [email protected]

FAS Jeanne-Marie14 quartier du Guirbaden67170 GRENDELBRUCHTél. 03 88 49 64 64Courriel [email protected]

Institut des Aveugles25 Grand’Rue67190 STILLTél. 03 88 48 79 00Courriel [email protected]

Institut Saint-Joseph1 chemin Sainte-Croix68000 COLMARTél. 03 89 20 12 60Courriel [email protected]

Institut Saint-André43 route d’Aspach - BP 4017968702 CERNAY CEDEXTél. 03 89 75 30 00Courriel [email protected]

Hôpital Saint-Vincent60 Grand’Rue68830 ODERENTél. 03 89 39 19 00Courriel [email protected]

Documents

Rapport d’activité 2015 - Association Adèle de GlaubitzRappoRt d’activité 2015 / 5 Vivre une espérance Quels que soient le handicap, le niveau de dépendance ou la situation