RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018 · Le rôle du CNIPT est aussi de prospecter de nouveaux marchés, tout en consolidant les marchés existants. En 2017-18, des délégations sont allées

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018

2- CNIPT - Comité National Interprofessionnel de la Pomme de Terre - RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018

Le mot du Président 3

Chiffres-clé 4

Faits marquants 6

Démarches environnementales et qualité • R&D ARVALIS - Institut du Végétal 8• Filières engagées 9• Qualité 10

Études 14

Communication• En France 16• À l’export 19

Bilan économique• Production et mise en marché 20• Exportations 22• Consommation 23• Pommes de terre primeurs 24• Pommes de terre bio 25

Le CNIPT 26

Sommaire


Je ne suis pas homme à regarder le passé, j’ai toujours préféré me projeter vers l’avenir. En m’essayant à la rédaction de cet éditorial pour le rapport d’activité 2017-18 du CNIPT, j’ai donc surtout envie de vous raconter tout ce que nous avons accompli cette année et à quel point cela portera ses fruits.

Le plan de filière, demandé par le Président de la République aux interprofessions dans le cadre des États généraux de l'alimentation, a été préparé conjointement par le CNIPT et le GIPT. Son contenu est conforme aux orientations stratégiques définies par le CNIPT lors des séminaires de janvier 2015 et 2017 ; les ambitions de la filière en matière de contractualisation, de communication et de valorisation y figurent. Mais ce n’est pas le tout de le dire ou de l’écrire, il faut le faire ! Pour y parvenir, nous devons apaiser les débats et rétablir un climat de confiance entre les associations membres du CNIPT. La production et le commerce sont intimement liés ; l’avenir de la filière passe par un investissement de chacun dans le dialogue interprofessionnel avec une volonté d’aller de l’avant.

L'heure est aux nouvelles ambitions.

Construire l'avenir nécessite une prise en considération des enjeux de l'agro-écologie qui font écho aux attentes sociétales. Les filières pommes de terre acceptent de prendre leurs responsabilités en termes d'environnement et d'adaptation aux conditions climatiques. Ces défis, le CNIPT, le GIPT et le GNIS s’en sont préoccupés avec le programme "Filières Engagées" préparé cette année. C'est un programme ambitieux, et c'est surtout un point de départ. Afin d’obtenir les meilleurs résultats, le GIPT et le CNIPT ont décidé d’investir 1,5 million d’euros supplémentaire sur 3 ans dans les recherches conduites par ARVALIS - Institut du Végétal sur ces sujets. Pour donner toutes les chances de succès à ce projet, le CNIPT a recruté une experte en physiologie végétale chargée, parmi d'autres missions qualité, de le suivre.

Le CNIPT lancera début 2019 une nouvelle campagne de communication basée sur la notion de partage. Les consommateurs nous ont dit, à l'occasion d'une étude, que cette valeur est celle qui caractérise le mieux notre produit. Les plus jeunes seront approchés, la praticité et la facilité de préparation seront mises en valeur (recettes rapides, micro-ondable…). Tout est entrepris, avec des moyens conséquents, pour dynamiser la consommation de pommes de terre fraîches.

Le rôle du CNIPT est aussi de prospecter de nouveaux marchés, tout en consolidant les marchés existants. En 2017-18, des délégations sont allées au Vietnam et en Afrique de l’Ouest pour établir des contacts et présenter l’offre française. Les prises de contacts doivent aboutir, j’en fais une priorité auprès des équipes du CNIPT. Et les résultats sont là, aujourd’hui on envoie à Dubaï environ 30.000 tonnes de pommes de terre de belle qualité. Autre exemple, une vaste étude sur les consommateurs espagnols a été menée début 2018 et est désormais suivie d’actions ciblées en Espagne et au Portugal dans le but de relancer ces marchés.

Développer la consommation passe aussi par une meilleure qualité des produits. Le CNIPT a uni ses forces de contrôle avec INTERFEL afin de mutualiser les moyens. Les experts produits du GIE constitué entre les deux interprofessions exercent désormais leurs activités dans les fruits, les légumes et les pommes de terre. Avec cette union, le CNIPT ne perd pas en qualité de service, bien au contraire. Les contrôles sont appelés à se généraliser et à se développer, sans oublier le travail de pédagogie et de formation auprès des chefs de rayon.

Réunir autour d’une même table des représentants de différents métiers, et faire de l’intérêt général une priorité, tels sont les enjeux d'une interprofession comme la nôtre. Sa nature même offre un espace de dialogue entre les différents maillons de la filière, et chacun peut y trouver sa place.

Je nourris de grands espoirs pour l’avenir de la filière, à condition que les professionnels soient unis autour des projets, les proposent, les développent, se les approprient et les valident. Grâce au CNIPT, nous avons tous les atouts pour faire respecter la réglementation sur les pommes de terre fraîches et surtout pour développer la filière et assurer son avenir. Si nous y parvenons, tous les maillons de la chaîne seront rémunérés à leur juste valeur.

Alain Marguin, Président du CNIPT

L'avenir de la filière passe par un investissement de chacun dans le dialogue interprofessionnel avec une volonté d'aller de l'avant.

Le mot du Président

5,6millions de tonnes

LA PRODUCTIONFRANÇAISE

250 entreprises de conditionnement

45 commercialisent plus de 10.000 tonnes

La France, 1er exportateur mondial

Un marché français du fraislargement auto-su�sant

Marché du frais : 2,2 Mtsoit 39%France = 1 Mt soit 18%Export = 1,2 Mt soit 21%

Marché de l’industrie : 2,3 Mtsoit 41%France = 1,2 Mt soit 21%Export = 1,1 Mt soit 20%

Autres : 1,1 Mt soit 20% (alimentation animale, autoconsommation, pertes)

LA CONSOMMATIONEN MAGASINS

(tous circuits confondus)

Près de 250 variétésconstatées en points de vente

23 représentent 80%des variétésle plus souvent rencontrées

40 à 60.000tonnes de primeurs

55.000tonnes en bio

2èmeproducteur d’Europe de l’Ouest

derrière l’Allemagne

8.000exploitations

52 kgde pommes de terre par an et par habitant

dont

20 à 25 kg en frais

97% des foyersfrançais consomment despommes de terre fraîches 60%

en cuisinent au moinsune fois par semaine (vs pâtes 79%, légumes frais 85%, riz 59%,produits à base de pomme de terre 43%)11 actes d’achat par an

LE MARCHÉ

Répartitiondes achatsen volume

Lesdébouchés

<2,5kg / 9%(Petits conditionnements)

2,5kg / 44% 5 kg / 17%

Vrac / 18%

Plus de5kg / 12%

Critères de choix

0,91 €/kgle prix moyen payé par

les consommateurs en 2017-18

LES FRANÇAIS ET LA POMME DE TERRE

L’activité du CNIPT en 2017-18

Note d’opinion de

8,3 / 10 (8,1 / 10 pour les pâtes et le riz)

20% le prix et 20% la variété

24%indication d’usage culinaire

sur l’emballage

8préparations en moyenne

Un produit « pas cher » pour

80% des Français

La �lière pommes de terre fraîches en chiffresDialogue interprofessionnel2 Accords interprofessionnelsrenouvelés pour 3 ans et proposés à l’extension

Information �lière2.300 abonnés à Pomme de terre Hebdo, 35 numéros par an

Relations avec les cotisants1.600 visites auprès des cotisants pour accompagner les procédures de déclaration

26 départements visités,dont 11 nouveaux

Études4 études consommateurs

Qualité4 plans de surveillance (qualité en magasins, sanitaire, variétale et culinaire)

5.300 points de vente visités, 56.700 lots évalués19 sessions de formation

Communication France2 vagues de diffusion de la campagne publicitaire « Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière »

1 sponsoring TV renouvelé pour les primeurs

300 journées d’animation en magasins

128.000 fans sur Facebook, 90 posts et 420.000 interactions

2 déjeuners de presse, 230 retombées presse

Communication Export2 participations à des salons à l’étranger1 mission de prospection1 nouvelle communication lancée en Espagne et au Portugal


5,6millions de tonnes

LA PRODUCTIONFRANÇAISE

250 entreprises de conditionnement

45 commercialisent plus de 10.000 tonnes

La France, 1er exportateur mondial

Un marché français du fraislargement auto-su�sant

Marché du frais : 2,2 Mtsoit 39%France = 1 Mt soit 18%Export = 1,2 Mt soit 21%

Marché de l’industrie : 2,3 Mtsoit 41%France = 1,2 Mt soit 21%Export = 1,1 Mt soit 20%

Autres : 1,1 Mt soit 20% (alimentation animale, autoconsommation, pertes)

LA CONSOMMATIONEN MAGASINS

(tous circuits confondus)

Près de 250 variétésconstatées en points de vente

23 représentent 80%des variétésle plus souvent rencontrées

40 à 60.000tonnes de primeurs

55.000tonnes en bio

2èmeproducteur d’Europe de l’Ouest

derrière l’Allemagne

8.000exploitations

52 kgde pommes de terre par an et par habitant

dont

20 à 25 kg en frais

97% des foyersfrançais consomment despommes de terre fraîches 60%

en cuisinent au moinsune fois par semaine (vs pâtes 79%, légumes frais 85%, riz 59%,produits à base de pomme de terre 43%)11 actes d’achat par an

LE MARCHÉ

Répartitiondes achatsen volume

Lesdébouchés

<2,5kg / 9%(Petits conditionnements)

2,5kg / 44% 5 kg / 17%

Vrac / 18%

Plus de5kg / 12%

Critères de choix

0,91 €/kgle prix moyen payé par

les consommateurs en 2017-18

LES FRANÇAIS ET LA POMME DE TERRE

L’activité du CNIPT en 2017-18

Note d’opinion de

8,3 / 10 (8,1 / 10 pour les pâtes et le riz)

20% le prix et 20% la variété

24%indication d’usage culinaire

sur l’emballage

8préparations en moyenne

Un produit « pas cher » pour

80% des Français

La �lière pommes de terre fraîches en chiffresDialogue interprofessionnel2 Accords interprofessionnelsrenouvelés pour 3 ans et proposés à l’extension

Information �lière2.300 abonnés à Pomme de terre Hebdo, 35 numéros par an

Relations avec les cotisants1.600 visites auprès des cotisants pour accompagner les procédures de déclaration

26 départements visités,dont 11 nouveaux

Études4 études consommateurs

Qualité4 plans de surveillance (qualité en magasins, sanitaire, variétale et culinaire)

5.300 points de vente visités, 56.700 lots évalués19 sessions de formation

Communication France2 vagues de diffusion de la campagne publicitaire « Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière »

1 sponsoring TV renouvelé pour les primeurs

300 journées d’animation en magasins

128.000 fans sur Facebook, 90 posts et 420.000 interactions

2 déjeuners de presse, 230 retombées presse

Communication Export2 participations à des salons à l’étranger1 mission de prospection1 nouvelle communication lancée en Espagne et au Portugal

Sources : Agreste production moyenne 2013-2017 ; Section Nationale Primeur 2018 ; estimation 2017-18 du CNIPT/AND pour le bio ; étude Kantar « La pomme de terre dans tous ses états » CNIPT-GIPT 2016, étude Opinionway « Usages et attitude à l’égard de la pomme de terre » 2016, panel KantarWorldpanel 2017-18 ; visites effectuées dans les points de vente par les agents qualité du CNIPT en 2016-17.




Les faits marquants de 2017-18

1er août 2017

Accueil de la Coordination Rurale comme nouveau membre du CNIPT> p.26-27

1er août 2017

Entrée en application de l’Accord interprofessionnel « Frites » pour 3 campagnes> p.10 à 13

Automne 2017

Lancement du projet « Filières engagées », conjoint au CNIPT et au GIPT> p.9

Du 15 au 18 novembre 2017

Salon Food Expo Vietnam et signature d’un protocole permettant l’exportation de pommes de terre françaises vers ce marché> p.19

Novembre 2017

Nouveaux protocoles vapeur et frites> p.10 à 13

5 décembre 2017

Convention des 40 ans du CNIPT à Arras

16 décembre 2017

Remise du « Plan de filière pommes de terre » (commun au CNIPT et au GIPT), au Ministre de l’Agriculture, suite aux États généraux de l’alimentation de l’automne> p.3

Du 23 octobre au 4 décembre 2017

6ème vague de diffusion de la publicité « Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière »> p.16-17

Premier trimestre 2018

Lancement du nouveau système de déclaration et de règlement des cotisations, avec désormais la possibilité de faire ces démarches sur Internet

14 février 2018

Validation de la plateforme de communication pour les 3 prochaines années, suite à la réalisation d’une étude sur les attentes et motivations en termes de communication sur le produit

Du 15 janvier au 13 février 2018

Communication autour des « recettes reTuchées » à l’occasion de la sortie au cinéma du film « Les Tuche 3 »> p.16-17

Du 24 février au 4 mars 2018

Stand pommes de terre au Salon International de l’Agriculture> p.16-17

Du 4 au 9 mars 2018

Mission de prospection au Sénégal et en Côte d’Ivoire> p.19

26 mars 2018

Validation du lancement d’un programme de recherche de 3 ans confié à ARVALIS> p.8-9

Avril 2018

Diffusion du livret nutrition à 1.700 diététiciens et nutritionnistes> p.16-17

Du 27 au 31 mai 2018

Délégation de la filière française au World Potato Congress au Pérou

Du 14 mai au 18 juin 2018

Parrainage TV de « Petits plats en équilibre » sur TF1 pour les primeurs> p.16-17

20 juin 2018

Journée de présentation de deux études consommateurs : météo-sensibilité des achats, et comportement en rayon> p.14-15

26 juin 2018

Journée d’échange avec les partenaires espagnols, à l’occasion de la présentation d’une étude sur les attentes des consommateurs espagnols> p.19


UN PARTENARIAT, QUATRE AXES PRIORITAIRESLe partenariat entre le CNIPT et ARVALIS – Institut du Végétal donne lieu à des échanges et des réflexions et permet de trouver des solutions capables de répondre aux besoins de la filière ainsi qu’aux défis à venir. Depuis le lancement du programme DEFIPOM2020, quatre axes prioritaires ont pu être définis. Il s’agit du développement de la protection intégrée de la pomme de terre, de la valorisation de la qualité des lots, de la nutrition de précision et du stockage à faible empreinte environnementale.

LES ALTERNATIVES AU CIPC : AU CENTRE DE TOUTES LES ATTENTIONSCette année encore, l’évaluation des produits de traitement anti-germinatif a été une priorité. Parmi ces produits, des résultats encourageants ont été obtenus pour le 1,4-dimethylnaphtalène (1,4-DMN), homologué en France depuis septembre 2017 sous la dénomination DORMIR. L’expérimentation, qui s’est déroulée au cours des deux dernières campagnes, a mis en évidence une efficacité anti-germinative comparable à celle du CIPC appliquée par thermonébulisation sur les variétés Bintje, Nicola et Monalisa après 8 mois de stockage à 7,5°C.

UNE LUTTE ORGANISÉE CONTRE LES BIO-AGRESSEURSLes efforts ont été poursuivis pour multiplier les solutions de lutte face aux ravageurs et maladies. Différents tests ont été conduits en 2017-18, notamment sur les problématiques liées aux taupins, au mildiou, à la dartrose, et à l’alternariose. Trois années d’essais sur deux produits anti-mildiou majoritairement utilisés ont notamment démontré que le choix de l'adjuvant a une incidence sur la protection de culture contre le mildiou. De plus, le type de buse choisi n’impacte pas la qualité de la pulvérisation. Ces résultats constituent des avancées significatives pour un meilleur usage des leviers de protection des cultures.

L’INCIDENCE DU CHOIX VARIÉTAL ET DES CONDITIONS DE CONSERVATION SUR LA MAÎTRISE DE L’ACRYLAMIDE À LA FRITUREPour accompagner la mise en place de l’Accord interprofessionnel « Frites » et la maîtrise de l’acrylamide dans la filière, des tests de fritabilité ont été réalisés sur quatre variétés de pommes de terre en combinant différentes conditions de stockage. Ces résultats confirment qu’avec un itinéraire technique adapté, le niveau de qualité demandé est compatible avec les leviers variétaux et techniques dont dispose la filière.

La recherche et le développement avec ARVALIS – Institut du Végétal

Démarches environnementales et qualité

Qualités PRO

Stockageperformant

à faible impactenvironnemental

Protectionintégrée

du champau stockage

Nutrition de précision

4 GRANDS PROJETSHORIZON 2020DEFIPRO 2020

Le CNIPT participe activement à l’orientation des travaux de recherche et de développement menés par ARVALIS – Institut du Végétal.

Pour aller plus loin : Rapport d’activités ARVALIS 2017-18


2018 : 4 PILIERS STRUCTURANTS

HORIZON 2025 :DES OBJECTIFS CHIFFRÉS

Construireensemble la �lière

de demain

Pérenniser et valoriserl’activité agricolesur le territoire

Améliorer son empreintesur l’environnement

du champ au consommateur

Protéger la santéhumaine et

la biodiversité

QU’EST-CE QUE « FILIÈRES ENGAGÉES » ?Les deux interprofessions ont travaillé ensemble afin d’identifier les principaux enjeux à venir qui attendent la filière pomme de terre. De cette concertation résulte le projet « Filières Engagées » qui définit des axes de progression pour valoriser et améliorer la responsabilité sociétale et environnementale de la filière à l’horizon 2025.

UNE VISION STRATÉGIQUE STRUCTURÉE AUTOUR DE 4 PILIERS « Filières Engagées » proposera des ambitions fortes portées par quatre piliers fondamentaux. Une fois affinées, ces ambitions s’accompagneront d’indicateurs et de propositions d’action dans le but d’animer la filière ; ils s’appuieront sur l’expertise R&D/Qualité, Économie et Communication du CNIPT. Grâce à l’allocation d’un budget complémentaire, les experts d’ARVALIS – Institut du Végétal intensifient leurs efforts pour faire émerger des solutions agro-écologiques innovantes et compatibles avec les attentes des professionnels.Les réflexions et les efforts mis en œuvre par « Filières Engagées » consolideront ainsi l’image positive de la pomme de terre française et renforceront la confiance des consommateurs dans nos engagements et nos savoir-faire.

« Filières Engagées » : une feuille de route stratégique

Au cours de la campagne 2017-18, la feuille de route « Filières Engagées » pour l’orientation stratégique de la filière de la pomme de terre française est née de la réflexion commune du CNIPT et du GIPT.


PLAN DE SURVEILLANCE SANITAIRE : UNE FILIÈRE TOUT EN MAÎTRISEPomme de terre de conservation d’origine France :En 2017-18, les résultats des analyses sanitaires sur les pommes de terre de conservation d’origine France ont de nouveau été excellents. Sur les 208 échantillons analysés, seuls 2 d’entre eux ont présenté une molécule au-delà de la L.M.R.* (Flonicamid Cyhalothrin-lambda).Les analyses ont également montré que le traitement post-récolte au CIPC (chlorprophame) est maîtrisé. Cette molécule a été quantifiée dans 79 % des échantillons mais sans aucun dépassement de L.M.R. et très peu de dépassement de la limite fixée par la norme NF V 25-111, plus restrictive. Soulignons que lors de la vague de prélèvement de juin 2018, la valeur moyenne de CIPC détectée a été inférieure à celle généralement observée à la même période lors des précédentes campagnes.

Pomme de terre de primeur d’origine France :Sur les 28 échantillons analysés en 2017-18, aucun dépassement de L.M.R. n’a été constaté. Des produits phytosanitaires ont été quantifiés dans 4 échantillons (14 %). Sur les 1.848 analyses effectuées, 4 se sont révélées positives, pour les produits suivants : azoxystrobine ; CIPC (chlorprophame) ; flonicamide. La présence de CIPC dans l'un des échantillons, en quantité très inférieure à la L.M.R. et à la valeur-seuil de non-conformité fixée par la DGCCRF en octobre 2016 pour les contrôles officiels sur des pommes de terre non identifiées comme traitées, est très probablement la conséquence de contaminations croisées (à la ferme, en centre de conditionnement, voire en distribution par contact avec des pommes de terre de conservation traitées).

Pomme de terre de conservation d’importation :Dix échantillons de pommes de terre de conservation d’importation (Israël, Italie, Espagne et Pays-Bas) ont été analysés en juin 2018. Aucun dépassement de L.M.R. n’a été constaté.Le chlorprophame a été détecté dans 80 % des échantillons, sans toutefois qu’aucun dépassement de L.M.R. ni dépassement de la limite fixée par la norme NF V 25-111 ne soit constaté.Excepté le chlorprophame (CIPC), aucun produit phytosanitaire n’a été quantifié dans 7 échantillons.* L.M.R : Limite Maximale de Résidus

Les activités du service Qualité ont pour objectif de suivre la qualité des produits commercialisés et d'accompagner les différents intervenants de la filière dans leurs démarches de progrès.

Des tubercules sous haute surveillance

LES PLANS DE SURVEILLANCE, UN OUTIL INDISPENSABLELes professionnels, par l'intermédiaire de leurs représentants au Conseil d'administration du CNIPT, ont choisi depuis de nombreuses campagnes de mettre en place plusieurs plans de surveillance : qualité, sanitaire, culinaire et variétale. Les résultats de ces plans de surveillance sont des indicateurs pertinents et permettent d'orienter au mieux les besoins d'accompagnement et de progression de la filière.


L'activité Qualité 2017-18 en chiffres :PLAN DE SURVEILLANCE QUALITÉ EN MAGASINS o 5.283 points de vente visités

o 56.721 lots de pommes de terre évalués

o 15.387 défauts détectés

o 90,7% de conformité générale

o 94% de conformité qualité des tubercules

PLANS DE SURVEILLANCE SANITAIRE, CULINAIRE ET VARIÉTALE o 208 échantillons prélevés

pour des analyses sanitaires

o 305 échantillons prélevés pour des analyses culinaires

o 129 échantillons prélevés pour des analyses variétales

FORMATION o 19 sessions de formation réalisées,

103 participants


PLAN DE SURVEILLANCE CULINAIRE : DES RÉSULTATS À AMÉLIORER POUR LA FRITABILITÉ ET LA TENUE À LA CUISSONLe plan de surveillance culinaire a été enrichi en 2017-18 par l’application de l'Accord interprofessionnel « Frites ». De fait, le nombre d’échantillons analysés sur ce segment est passé de 105 à 200 tandis que la tenue à la cuisson a de nouveau été testée sur 105 produits.Pour la fritabilité, 32% des lots analysés ont été conformes à l’Accord interprofessionnel. La coloration (mesurée par l’indice de coloration ainsi que le taux de glucose dans le jus) a été la première cause d’écarts (la moitié des lots testés). Le non-respect du calibre a concerné 1 lot sur 4, et le taux de matière sèche hors tolérance 15% des lots testés.

Pour la tenue à la cuisson, les non-conformités ont principalement concerné l’indice de noircissement après cuisson (39% des lots), plus rarement l’indice de délitement (10%).

PLAN DE SURVEILLANCE VARIÉTALE : BINTJE ET CHARLOTTE TOUJOURS EN PREMIÈRE LIGNEEn 2017-18, le CNIPT a détecté 42 écarts contre 62 lors de la campagne précédente. Les non-conformités ont concerné à parts égales les mélanges variétaux et les remplacements par une variété unique. Comme les années précédentes, les non-conformités ont principalement touché les variétés Bintje (9 mélanges variétaux, avec ou sans Bintje, et plusieurs remplacements par la variété Mélody) et Charlotte (autant de mélanges variétaux, avec ou sans Charlotte, que de remplacements par d’autres variétés). La Chérie et la Vitelotte noire ont, elles aussi, été victimes d’écarts variétaux.

2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018

Conforme

Non-conforme

Résultats des testsde fritabilité

0

50

100

150

200 Test de fritabilité

Échelle non contractuelle, se référer au Protocole d'Évaluation Culinaire "Coloration à la friture" (doc. SPE-003), disponible sur commande auprès du CNIPT

Exemples d'évaluation de la qualité en points de vente

Plan de surveillance de la qualité en points de vente, pour la campagne 2017-18


Lots évaluéspar format

Magasin bio, 109

Superette, 203

Surface dominanteMarque propre, 1.207Supermarché, 2.070

Hypermarché, 1.691

Petit libre-service, 1

Cash and carrygénéraliste, 2

Format desmagasins visités

12%Autorités

75%Enseignes

16%Négociants/

conditionneurs

Répartitiondu public

pour les formationsdispensées par

le CNIPTen 2017-18

Magasin bio, 531

Superette, 1.396

Surface dominanteMarque propre, 8.865

Supermarché, 22.152Hypermarché, 23.752


SDMP, 25


PLAN DE SURVEILLANCE DE LA QUALITÉ EN POINTS DE VENTE : DES RÉSULTATS EN LÉGÈRE PROGRESSIONEn 2017-18, les évaluations des lots de pommes de terre au sein des points de vente, réalisées par les Agents Qualité du CNIPT dans toute la France, ont concerné 5.283 magasins et 56.721 lots.Le taux de conformité des lots, tous défauts hors balisage, a très légèrement progressé, atteignant 90,7%. Concernant la qualité des tubercules, les lots de pommes de terre évalués ont été conformes à 94% contre 93,3% la campagne précédente.Les défauts dont la responsabilité incombe aux distributeurs, ont très majoritairement concerné le verdissement d’exposition et la germination (respectivement 4% et 2,7% des lots évalués, soit un

total de 3.842 défauts sur les 5.134 relatifs à la qualité des tubercules). Le balisage n’est pas en reste : un balisage sur deux est non-conforme aux dispositions règlementaires, tant sur les produits vrac que préemballés.En ce qui concerne les défauts imputables aux fournisseurs, les problèmes de calibres ont doublé par rapport à la campagne précédente et ont représenté 27% des défauts des fournisseurs. Ils ont ainsi détrôné les défauts d’étiquetage (23%), qui ont, eux, sensiblement diminué. Les défauts relatifs à la qualité des tubercules ont été stables. En revanche, les entraves à la grille de segmentation culinaire et particulièrement au segment « Vapeur/A l’eau/Rissolée/Sautée » ont bondi de 60%.


Répartition géographique des magasins visités

DES BILANS QUALITÉ PERSONNALISÉS CHAQUE ANNÉEChaque année, le service Qualité rencontre une quarantaine de fournisseurs et les principales enseignes de la distribution afin de leur présenter un bilan qualité personnalisé de la campagne précédente. Ce moment d’échange est très prisé par chacun de ces acteurs. Il permet d’identifier les axes d’améliorations et les actions correctives nécessaires.


DES FORMATIONS DÉDIÉES AUX PROFESSIONNELSLa capacité du CNIPT à animer des formations n'est pas exploitée à son plein potentiel. En 2017-18, 19 sessions ont été organisées, et 103 personnes formées. 75 personnes du secteur de la distribution ont suivi la formation à la gestion du rayon pommes de terre, contre 22 la campagne précédente. Cela reste néanmoins insuffisant pour permettre de réduire les non-conformités constatées en points de vente.Le service Qualité se tient à la disposition des opérateurs intéressés pour mettre en place des formations.

2017-18 : L’ABOUTISSEMENT DE PLUSIEURS PROJETSUne nouvelle fiche pédagogique « Étiquetage »Déclinaison logique de la fiche « Balisage » (mise à jour fin 2017), une nouvelle fiche « Étiquetage des pommes de terre conditionnées » a été créée. Elle rappelle les mentions obligatoires devant figurer sur les étiquettes et explique également les règles d’utilisation de chacune de ces mentions.

Les protocoles de cuisson rééditésLes protocoles de tests « frites » et « vapeur » ont été « relookés » à l’occasion de la mise en place de l’Accord interprofessionnel relatif à l’allégation « Frites ». Réunis sous le terme « Protocole d’Évaluation Culinaire des Pommes de Terre », ils se déclinent en deux versions : « Délitement et noircissement après cuisson » et « Coloration à la friture ». Ils sont disponibles auprès du CNIPT, uniquement sur commande (format en accordéon, facile à conserver dans un classeur ou à suspendre dans un laboratoire).

Un nouvel Accord interprofessionnel « Frites »La campagne 2017-18 a vu l’entrée en application du nouvel Accord interprofessionnel « Frites ». Le nombre d’échantillons prélevés a ainsi augmenté de 105 à 200. Une Commission de Surveillance a également été créée afin de traiter les dossiers non-conformes. Cette Commission est composée de professionnels de la filière (producteurs, courtiers, négociants, distributeurs…). Son rôle est de statuer sur les sanctions à appliquer aux produits qui ne

respectent pas les exigences de l’Accord. Les dossiers sont anonymes, ce qui permet une totale impartialité. Les membres de la Commission prennent en compte la réponse de l’opérateur, la pertinence de ce retour, le plan d’action mis en œuvre ainsi que la récurrence du défaut lors de la campagne en cours et des campagnes précédentes. Une grille de sanctions a été définie et validée par le Conseil d’administration du CNIPT. Les sanctions vont du rappel des règles à la saisie du tribunal d’instance, en passant par des sanctions financières (1.000€, 2.500€ et 5.000€).Lors de la campagne 2017-18, l’accent a été mis sur l’information, la pédagogie et le rappel des règles de l’Accord interprofessionnel. Aucun autre type de sanction n’a été prononcé afin que chaque opérateur ait le temps de mettre en place un plan d’action adéquat et efficace.

LES PROJETS EN COURS EN 2017-18 : GIE Expertise et ContrôleLors du Salon de l’Agriculture 2018, Alain Marguin, Président du CNIPT, et Bruno Dupont, Président d’Interfel, ont annoncé le lancement d’un groupement d’intérêt économique (GIE) d’expertise et de contrôle, commun aux deux interprofessions. Les statuts du GIE sont désormais finalisés et la structure verra le jour en janvier 2019. Les deux interprofessions unissent ainsi leurs forces au service de l’évaluation et du contrôle de la qualité de leurs produits en magasin.

Lots évaluéspar format

Magasin bio, 109

Superette, 203

Surface dominanteMarque propre, 1.207Supermarché, 2.070

Hypermarché, 1.691



Format desmagasins visités

12%Autorités

75%Enseignes

16%Négociants/

conditionneurs

Répartitiondu public

pour les formationsdispensées par

le CNIPTen 2017-18

Magasin bio, 531

Superette, 1.396

Surface dominanteMarque propre, 8.865

Supermarché, 22.152Hypermarché, 23.752


SDMP, 25


RENOUVELLEMENT D’ACCORDS INTERPROFESSIONNELS :En 2017-18, deux Accords interprofessionnels ont été renouvelés pour 3 ans et proposés à l’extension :• calibre maximum de commercialisation des pommes de terre de conservation (fixé à 75mm),• utilisation de l'allégation culinaire "Frites" seule ou associée à d'autres allégations culinaires sur les lots de

pommes de terre de conservation.

Exemples d'outils à disposition des opérateurs


LE COMPORTEMENT D’ACHAT DES POMMES DE TERRE AU RAYON FRUITS ET LÉGUMES

Cette étude, réalisée par Segments pour le CNIPT, permet de mieux comprendre le comportement d’achat des consommateurs.Son objectif : apporter des pistes de réflexion afin de rendre le rayon pommes de terre plus lisible et plus cohérent avec leurs attentes.

Elle s’est déroulée en deux phases :o analyse qualitative (21 interviews réalisées en janvier

2018 en GMS)o analyse quantitative (395 acheteurs interrogés en

mars 2018 en GMS).

Le profil des consommateursdu rayon fruits et légumesLes consommateurs de pommes de terre fraîches ontun profil proche de ceux du rayon fruits et légumes.o Ce sont majoritairement des femmes d’âge moyen, âge

légèrement plus élevé que la moyenne des clients de GMS (54 ans vs 47 ans).

o Le nombre de personnes au foyer est de 2,6 et le nombre d’enfants est de 1,9, ce qui est dans la moyenne des clients de la GMS.

o Le rayon pommes de terre attire principalement des consommateurs sachant déjà cuisiner.

Spécial micro-ondes : toujours des difficultés à convaincreLe sachet micro-ondable semble adapté en particulier aux jeunes adultes (moins de 40 ans).Le concept intéresse une majorité de cette cible, notamment en raison de la rapidité de cuisson, à condition que le résultat soit satisfaisant sur le plan gustatif. Elle souhaite également être rassurée en ce qui concerne l’efficacité de la cuisson au four à micro-ondes.Un produit encore peu connu :o 52% des acheteurs déclarent n’avoir jamais vu ce

produit dans les rayons.o Parmi les acheteurs ayant repéré le produit,

une personne sur deux affirme en avoir déjà acheté.

Un rayon perçu comme peu attractif, un besoin d’informationLa perception des clients interrogés :o Le rayon pommes de terre est souvent excentré par

rapport à celui des fruits et légumes, ce qui provoque un achat dissocié.

o Le rayon, notamment les mobiliers utilisés, rarement changés, est jugé peu moderne, peu esthétique et peu attractif.

o Les clients soulignent le risque de confusion concernant les usages, pour des formats identiques.

Leurs souhaits :o Une majorité des clients (67%) souhaite que le rayon

affiche les usages et les modes de cuisson.o L’information attendue en rayon devrait se faire selon

eux sur panneaux (pour 42% des consommateurs).

Des études au service de la réflexion collectiveTrois études économiques ont été menées par le CNIPT en 2017-18 afin de mieux appréhender le comportement des consommateurs.

Les achats de pommes de terre sont en priorité guidés par l’usage culinaire

Un mode de cuisson (vapeur, frite...)

Un plat (purée, soupe...)

Un format, une quantité

Une variété (Charlotte, Amandine...)

Une présentation (vrac, sachet...)

Un sachet micro-ondes

Un niveau de prix à ne pas dépasser

L’origine France

Pro�ter d’une promotion

Un produit local ou régional

49%

27%

21%

18%

10%

10%

10%

8%

5%

4%

Études

Les recommandations issues de l’étude :

o Mieux intégrer les pommes de terre dans le rayon des fruits et légumes, ce qui permettrait de multiplier les usages.

o Réfléchir à une nouvelle présentation dans les rayons tout en associant les principaux usages par groupe de formats (petits, intermédiaires et grands).

o Intégrer des signalétiques de mise en avant pour des offres spécifiques adaptées à la météo annoncée et à la zone de chalandise du point de vente.

o Ajuster et anticiper des offres en amont en fonction des prévisions météorologiques.

Les clients ont d’abord l’usage en tête…Les acheteurs suivent un parcours bien précis dans le rayon fruits et légumes.o Leur logique d’achat les pousse d’abord à des

acquisitions impulsives et gourmandes, par exemple des fruits.

o Viennent ensuite les achats pratiques et raisonnés, tels les légumes.

o L’achat de pommes de terre, prévu en général à l’avance, arrive en dernier.

Ce parcours est défavorable aux pommes de terre : seuls 8% des clients achètent des pommes de terre sur un coup de tête.Une fois devant le rayon pommes de terre, les consommateurs choisissent en priorité selon l'usage culinaire (voir illustration ci-contre).


LA MÉTÉO-SENSIBILITÉ DES ACHATS DE POMMES DE TERRE FRAÎCHES

Cette étude a été réalisée par Weathernews pour le CNIPT. Une modélisation a été menée sur la base d’une analyse statistique des données historiques d’achats des ménages d’une part, et des données météorologiques d’autre part, entre janvier 2010 et juillet 2017.Son objectif : mieux comprendre et surtout mieux quantifier la météo-sensibilité des achats sur le marché français des pommes de terre fraîches.

Une influence indéniable de la météo sur les achatso Cette étude montre que la météo a un impact significatif sur la variation

des achats hebdomadaires.o Son poids sur la variation des achats – de 35% – est le plus important

parmi toutes les variables étudiées (saisonnalité, prix moyen, promotions…) (voir illustration).

o La campagne 2012-13 est celle où la météo a été la plus favorable sur les achats, à l’inverse des 4 dernières campagnes étudiées, de 2013-14 à 2016-17.

>> L’étude fait ressortir une variation moyenne du volume des ventes, liée aux impacts de la météo, de plus ou moins 7% chaque semaine.

Les recommandations issues de l’étude :o Mieux comprendre grâce à ce type d’étude le comportement des

achats au regard des opportunités météorologiques.o Anticiper et analyser le comportement futur des achats relatif

aux conditions météorologiques.o Profiter des opportunités offertes par ces variations naturelles

plutôt que de les subir.

LES POMMES DE TERRE FRAÎCHES EN RHD EN 2016

L’étude sur la restauration hors domicile (RHD) a été réalisée par Gira Foodservice à la demande de FranceAgriMer, du Ctifl, d’Interfel, du GIPT et du CNIPT. Son objectif : analyser la situation des fruits et légumes frais et des pommes de terre sur ce circuit en France.

Un marché global en légère baisseo Près de 6,1 milliards de repas ont été servis en France, ce qui correspond à une baisse

de 60 millions de repas en 5 ans. o Les repas distribués sont répartis à 51% en restauration commerciale et à 49% en

restauration collective.

Poids des pommes de terre fraîches en RHDo Les pommes de terre fraîches représentent près de 92.050 tonnes en RHD (-3% vs 2011)o La restauration commerciale est le 1er débouché avec près des 3/4 des volumes.o Les pommes de terre au four concentrent plus des 2/3 des achats en volume, suivis

des pommes de terre vapeur (1/4 des achats). Les pommes de terre de primeur et les grenailles représentent moins de 10% des achats.

o Le marché des pommes de terre fraîches est évalué à 81 millions d’euros, ce qui correspond à une valorisation de +12% en 5 ans.

La consommation de pommes de terre fraîches par circuitLA CONSOMMATION DE POMMESDE TERRE FRAÎCHES PAR CIRCUIT

-3%94.950tonnes

Indépendants

Chaînes

Autogestion

SRC

Indépendants

Total rest. collective

Total rest. commerciale

Total RHF

Chaînes

Autogestion

SRC

92.050tonnes

Grammage / repas

2011 2016 2016 Évolution 2016 vs 2011

62,1%

73,3%

26,7%

11,2%

15,1%

11,6%

58,9%

13,9%

14,9%

12,3%

72,8%

15

22

38

8

8

8

927,2%

-2,1%

-0,5%

5,9%

11,8%

-2,6%

-3,6%

-1,8%

Poidsdes paramètres

sur le marché globalde la pomme

de terre

21%Autres paramètres

20%Cycle (saisonnalité)

35%Température max

4%Promos nationale

10%Tendance

10%Prix moyen

Toutes les études sont sur : www.cnipt.fr > Économie > Études

LE SPOT « LE DUEL » DE RETOUR SUR LE WEB ET LES RÉSEAUX SOCIAUX À L’AUTOMNE 2017Dès la fin de l’été, le duel a repris sur Internet entre nos 3 sortes de pomme de terre et le robot « Défibot ». Malgré ses multiples transformations, celui-ci ne peut rivaliser avec l’inventivité culinaire des pommes de terre ! Cette campagne publicitaire a été rediffusée à plusieurs reprises : en septembre sur Facebook, puis du 23 octobre au 4 décembre 2017, sur les sites replay de MyTF1, France.tv et 6play, et enfin en janvier 2018 au cinéma (cf ci-après). Dans le même temps, des jeux concours ont été organisés sur Facebook autour de la segmentation culinaire.

« ENVIE DE… » DÉCOUVRIR ET SAVOURER EN MAGASINSLes actions en points de vente (animations culinaires, îlots de théâtralisation et kits PLV) se sont poursuivies entre octobre et décembre 2017, dans le cadre du programme mené avec Interfel et cofinancé par l’Union européenne.

LES « RECETTES RETUCHÉES » POUR LA SORTIE DU FILM « LES TUCHE 3 »Le CNIPT a saisi l’opportunité de la sortie au cinéma du film « Les Tuche 3 » pour s’associer à la célèbre famille et à son amour inconditionnel pour les pommes de terre. Dans le film, sorti le 31 janvier 2018, le logo « Pommes de terre de France » est mis en avant et le personnage de Cathy Tuche distille ses conseils pour faire de bonnes frites maison.

Le CNIPT a surtout capitalisé sur ce partenariat inédit en déployant une communication autour des « recettes reTuchées », du 15 janvier au 13 février 2018. Sur Facebook, 4 recettes ont été dévoilées et 4 jeux-concours successifs organisés. Ce dispositif a été médiatisé sur Facebook et annoncé dans le spot publicitaire « Le duel », adapté pour l’occasion, et diffusé en replay et au cinéma. Il a également été relayé sur les emballages de pommes de terre.

LES POMMES DE TERRE DANS LES MÉDIASLe bureau de presse, actif à l’année, répond aux sollicitations des journalistes et propose des thématiques de rédaction à destination de la presse grand public et de la presse professionnelle. Deux déjeuners de presse ont été organisés (automne 2017 et printemps 2018). À l’occasion du Salon de l’Agriculture 2018, des portraits de professionnels ont été communiqués à la presse régionale.

SALON INTERNATIONAL DE L’AGRICULTURELe CNIPT a été présent pour la cinquième fois au SIA. Au programme : animations sur la segmentation culinaire et sur des recettes, parcours d’une pomme de terre du champ à l’assiette… une trentaine de professionnels se sont relayés pour répondre aux questions des visiteurs.Le CNIPT participe et soutient également d’autres événements dans l’année (Terres en fête, diverses fêtes locales).

UNE COMMUNICATION ACTIVE AUPRÈS DES DIÉTÉTICIENS1.700 diététiciens et nutritionnistes ont reçu le livret « La pomme de terre, l’alliance du plaisir et de la santé ». Introduit par Christian Rémésy, nutritionniste et directeur de recherche à l’INRA, ce livret présente une synthèse des données scientifiques sur la pomme de terre, ses propriétés nutritionnelles et sa place dans une alimentation équilibrée.

DES PARTENARIATS INSTITUTIONNELSLe CNIPT est un partenaire constant du Forum Végétable.Le partenariat avec le « Concert de Paris » du 14 juillet a également été renouvelé dans le cadre d’Acofal (Association de Coordination du Frais Alimentaire, qui regroupe Interfel, Interbev, le CNIPT et France Filière Pêche).

FRAÎCHEUR ET SAVEURS POUR LES PRIMEURSDu printemps au cœur de l’été, les pommes de terre primeurs ont été à l’honneur. La fraîcheur des produits, leur saisonnalité et leurs qualités gustatives ont été les principaux messages relayés auprès du grand public et des médias. Pour annoncer leur arrivée sur les étals, les primeurs ont parrainé l’émission « Petits plats en équilibre » sur TF1, du 14 mai au 18 juin 2018. Tout au long de la saison, des focus ont été faits sur les 6 principales régions de production sur Facebook, au fur et à mesure de leur arrivée sur le marché : jeu-concours, quiz, recette et contenu humoristique. En parallèle, des partenariats ont été réalisés avec 8 blogueurs culinaires : création de recettes inédites et relais sur les réseaux sociaux.

Communication


Pour la 4è année consécutive, la communication collective menée par le CNIPT a mis à l’honneur la diversité de l’offre et les 3 grandes familles de pommes de terre. La campagne a été rythmée par trois temps forts, à l’automne, en hiver et au printemps pour les primeurs.

Valoriser et enrichir l’image des pommes de terre

TRAVAUX DE LA COMMISSION COMMUNICATION

En 2017-18, la Commission Communication du CNIPT a travaillé sur la préparation de la communication collective pour la période 2018-2021 : réalisation d’une étude sur les insights, validation de la nouvelle stratégie de communication et mise en compétition d’agences. À découvrir début 2019…

LES POMMES DE TERRE BIO

Le CNIPT participe au programme de communication sur les produits bio, financé par les interprofessions et l’Union européenne et coordonné par l’Agence BIO. Au programme en 2018 et 2019 : événements, relations presse et publiques, communication digitale, programmes courts TV et outils d’information.

La communication 2017-18 en chiffres :

PUBLICITÉo 12 M d’impressions avec

la publicité replay

o 2,7 M de contacts avec la publicité au cinéma

o 5,6 M d’entrées pour le film "Les Tuche 3"

o 194 M de contacts (tous âges) avec le sponsoring TV primeurs

COMMUNICATION DIGITALEo 90 posts, 26 M d’impressions

et 420.000 interactions sur Facebook

o 1 M de visites sur le site recette-pomme-de-terre.com

ACTIONS EN POINTS DE VENTEo 300 journées d’animation

culinaire, 500 îlots de théâtralisation, 650 kits PLV.

o 3 M de stickers fournis à 23 opérateurs pour l’opération « recettes reTuchées »

RELATIONS PRESSE ET PUBLIQUES o 230 retombées dans

les médias

o 25.000 visiteurs accueillis sur le stand au Salon de l’Agriculture

COMMUNICATION NUTRITIONNELLEo 1.700 professionnels

de la nutrition destinataires du livret sur les atouts nutritionnels


Les messages :o Segmentation culinaire par les usageso Diversité des recetteso Facilité de cuisiner et plaisir de consommer

Une communication digitale assidue (site web, Facebook) :o 2,5 millions de visites sur le site

recette-pomme-de-terre.com, un trafic triplé en 4 ans et un référencement en progression ; 100 nouvelles recettes

o 128.000 fans sur Facebook, un taux d’engagement moyen de 4%

Des actions soutenues en points de vente :o 10 millions de stickers de jeux-concours fournis aux

opérateurs pour les emballageso 1.500 journées d’animation culinaire

> 97% des consommateurs ont envie de refaire les recettes chez eux > 1 consommateur sur 2 a acquis des connaissances sur la segmentation culinaire

o 7.300 kits PLV en GMS et drive, 3.600 chez les détaillants et marchés > 88% des chefs de rayon pensent que le kit permet d’informer les clients sur la segmentation culinaire

Des relations régulières avec les influenceurs :o 12 ateliers culinaires presse

et blogueurs, 7 déjeuners de presse, 2 voyages de presse

o 9 participants sur 10 disent avoir amélioré leurs connaissances sur la segmentation culinaire

o 700 retombées dans les médias


Communication

« Chaque pomme de terre s’exprime à sa manière » : le bilan 2015-2018

Ceux qui n’ont pas étéexposés à la publicité

Ceux qui ont été très fortementexposés à la publicité

Il existe plusieurs sortes de pommes de terre, chacune adaptée à des recettes différentes. Oui tout à fait d’accord à…

Avec les pommes de terre, on peut se faire plaisir avec pleinde recettes différentes. Oui tout à fait d’accord à…

C’est un vrai plaisir de consommer des pommes de terre.Oui tout à fait d’accord à…

J’ai acheté des pommes de terre au cours des 4 dernières semaines. Oui à…

Je cuisine des pommes de terreau moins une fois par semaine. Oui à…

33%

43%

38%

72%

57%

46%

66%

51%

82%

74%

Source : étude post-test réalisée par Opinionway pour le CNIPT en mars 2017 auprès de 1008 personnes de 25-49 ans.

Une stratégie déployée à 360°…avec des résultatspositifs !

Une campagne publicitaire diffusée en 7 vagues :o En TV : 1.300 GRP et 250 M de contactso En replay et web : 30 M d’impressions avec un taux de clic entre 2 et 3%o Au cinéma : 2,7 millions d’entréeso Une campagne qui a bien délivré, entre autres, le message de la segmentation

culinaire (cf graphique)

Les publics ciblés en priorité :o Les 25-49 anso Les journalistes et blogueurs

Les objectifs :Améliorero l’imageo la présence à l’esprito la place des pommes de terre dans les

habitudes alimentaires des Français

Des événements à la rencontre du public :o 20 à 25.000 visiteurs

chaque année sur le stand au Salon de l’Agriculture

o 7 personnes sur 10 ont amélioré leurs connaissances sur les pommes de terre


FOOD EXPO VIETNAM : LA FRANCE À L’HONNEURAvec notamment le CNIEL et INTERFEL, le CNIPT a participé à FOOD EXPO Vietnam, du 15 au 18 novembre 2017 à Hô-Chi-Minh-Ville, où la France était à l’honneur. Cette participation a facilité l’aboutissement du dossier déposé en 2016 avec FEDEPOM : les autorités vietnamiennes ont annoncé l’ouverture de leur marché aux pommes de terre françaises la veille du salon.La délégation, composée de MM. Trillon, Moya et Lemaire, respectivement anciens Présidents du CNIPT et Président de la Commission Export de FEDEPOM, a pu signer le protocole lors du salon. Les autorités vietnamiennes ont ensuite tardé à concrétiser cet accord et les décrets d’application vietnamiens n’ont pu être signés à temps pour la campagne 2017-18. Les exportations devraient toutefois débuter lors de la campagne 2018-19.

L’ambassade a également fait appel au CNIPT pour participer aux journées « Goût de France » : en mars 2018, différents restaurants de Hanoï et Hô-Chi-Minh-Ville ont mis en avant des pommes de terre françaises.

WOP DUBAÏ : CONSOLIDER LES LIENSPour la troisième année consécutive, des entreprises membres de FEDEPOM ont participé au salon des fruits et légumes frais à Dubaï, du 5 au 7 décembre 2017. Objectif : consolider les liens avec des acheteurs qui desservent toute la région du Golfe.

MISSION DE PROSPECTION AU SÉNÉGAL ET EN CÔTE D’IVOIRE Une délégation composée de MM. Chatelain et Moya, accompagnée de Mme Rossillion, directrice du CNIPT, s’est rendue à Dakar et à Abidjan du 4 au 9 mars 2018

dans le but d’explorer les possibilités d’exportation vers ces pays. Les contacts noués sur place ont été riches : importateurs, ports, acheteurs des grandes surfaces, mais également producteurs et institutionnels, en particulier au Sénégal. Ce pays souhaiterait une coopération agricole couplée à l’expédition de pommes de terre françaises en contre-saison.

UNE NOUVELLE COMMUNICATION LANCÉE EN ESPAGNE ET AU PORTUGALAfin de mieux cerner les attentes des consommateurs espagnols, une étude spécifique a été réalisée début 2018. Les résultats, restitués à l’occasion d’une journée d’échange avec les partenaires espagnols en juin 2018, indiquent que les consommateurs sont ouverts à une information sur la segmentation culinaire parallèlement à la consommation traditionnelle de

pommes de terre à frire. Cette journée a également vu le lancement d’un programme de communication professionnel et grand public en Espagne et au Portugal, autour du Chef Rodrigo de la Calle, spécialiste de la cuisine des produits végétaux.

La communication au service des relations commercialesLa Commission Export du CNIPT a été réactivée durant la campagne 2017-18. Les programmes et actions à mener à l’export ont été décidés par cette Commission.

SURFACES ET RENDEMENTS EN HAUSSEPour la campagne 2017-18, la production a atteint 6,3 millions de tonnes, soit une hausse de 21% par rapport à la récolte 2016. Cette augmentation, consécutive à deux années successives de baisse des récoltes, résulte tout d’abord d’une hausse des surfaces de près de 7%. La forte demande industrielle, liée à de nouvelles capacités de production, et les cours fermes des deux précédentes campagnes sur le frais, ont incité les producteurs à emblaver davantage.La production a également augmenté sous l’effet de la progression des rendements (+15%) qui ont bénéficié de conditions climatiques favorables. Dans certaines régions où le climat a été sec, l’irrigation a eu un impact positif tant sur la tubérisation que sur le rendement moyen. Globalement, la qualité des productions observée à la récolte a été correcte avec, malgré tout, la présence de quelques cas de tubercules difformes.

LES HAUTS-DE-FRANCE RESTENT LA PREMIÈRE RÉGION DE PRODUCTIONLes Hauts-de-France restent la première région de production (2/3 de l’offre nationale). Dans la hiérarchie des nouvelles régions françaises, le Grand Est occupe désormais la deuxième position, avec 10% de la production nationale, suivi de la Normandie (9,4%) et du Centre-Val de Loire (8,7%). Les autres régions pèsent moins lourd dans la production nationale : 3% pour l’Île-de-France, 2% pour la Bretagne, moins de 1% pour les autres régions productrices.

LES STOCKS PÈSENT SUR LA RENTABILITÉLes stocks au stade production sont restés élevés tout au long de la campagne 2017-18 (en moyenne 36% supérieurs aux quatre précédentes campagnes), pour atteindre 440.000 tonnes fin mai 2018. Près d’un quart de ces stocks était destiné initialement au marché libre du frais. Cette situation a été le signe d’un déséquilibre attendu sur le marché. En effet, l’offre a été très supérieure à la demande et ce en dépit des bonnes performances des flux à l’export. En l’absence de débouchés alternatifs suffisants pour absorber ces volumes, des stocks excédentaires ont perduré chez beaucoup d’opérateurs, entraînant des coûts directs ou indirects de détention (locaux, matériel, énergie, personnel de manutention…).

Une production française en forte hausse…Sous l’effet combiné d’une progression des surfaces et des rendements, la hausse de la production a provoqué un déséquilibre important entre l’offre et la demande, et des stocks élevés tout au long de la campagne.

Sour

ce :

CNIP

T se

lon

Agre

ste

TOTAL France 2016 2017

Surfaces (ha) : 130.031 138.746

Rendement (T/ha) : 40 45,8

Production (T) : 5,2 millions 6,3 millions

Évolution de la production : +21 %


Bilan économique

Sources : CNIPT selon Agreste

Grand Est12.367 ha633.595 T

Hautsde France87.470 ha4.035.445 T

Normandie11 .640 ha-597.465 T

Bretagne5.455 ha141.662 T

Paysde la Loire614 ha18.711 T

Île-de-France3.697 ha195.418 T

Centre-Val-de Loire11.300 ha554.245 T

Bourgogne-Franche-Comté674 ha21.224 T

Auvergne-Rhône-Alpes1.879 ha46.275 T

Occitanie661 ha18.370 T

Nouvelle-Aquitaine2.354 ha67.578 T

Provence-Alpes-Côte d'Azur635 ha22.447 T

Total France 2017138.746 ha6.352.434 T

MONTÉE EN PUISSANCE DES GRANDS PAYS PRODUCTEURSEn 2017, la hausse de la production a concerné la plupart des grands pays producteurs européens. En Pologne, premier producteur européen, les récoltes ont augmenté de 3,4% sur un an mais l’offre disponible a finalement été amoindrie de plus d’un tiers en raison de problèmes de qualité. En Europe de l’Ouest, la production a progressé de près de 17% par rapport à 2016. Parmi les grands producteurs, seule l’Italie a enregistré une légère baisse sur un an (-1,6%). L’Espagne, quant à elle, a connu une hausse de 9,5%.Les pays du NEPG*, qui représentent plus de la moitié de la production totale de l’UE des 28, ont enregistré une récolte de 29,5 millions de tonnes, ce qui correspond à une progression de 20% sur un an et de 18% par rapport à la moyenne 2012-2016. Les récoltes ont atteint des niveaux records sous l’effet de rendements en hausse (+13% sur un an en moyenne) alors que, dans le même temps, les surfaces ont augmenté de 6% en moyenne par rapport à 2016.Les productions belges et néerlandaises ont connu les plus fortes hausses sur un an (respectivement +27% et +21%). La production allemande, avec 8,7 millions de tonnes, a également augmenté de manière significative (+16% sur un an), tandis que la Grande-Bretagne a vu ses récoltes progresser de 14%.

DES COTATIONS EN FORTE BAISSECette évolution des récoltes en 2017 a entraîné une situation de déséquilibre, avec une offre excédentaire au niveau des pays du NEPG*, et ce malgré une demande de l’industrie européenne en augmentation structurelle. Les usines situées dans cette zone ont en effet utilisé près d’1,7 million de tonnes de pommes de terre supplémentaires entre 2012 et 2016, soit une hausse de 13% sur 5 ans.Cela n’a pourtant pas suffi à l’équilibre du marché. Face à l’excédent d’offre, les prix sur le marché libre ont sensiblement baissé durant la campagne 2017-18, tant pour les offres destinées à l’industrie que pour celles destinées au frais. Ainsi, en France, les transactions nationales de Charlotte (lavée, catégorie 1, +35mm, carton de 12.5 kg) au stade expédition se sont établies en moyenne à 446 €, soit une baisse de 42% sur un an. Pour les transactions à l’export, les prix de l’Agata (lavable catégorie 1, 40-70mm, sac 1 tonne) ont été, en moyenne, de 120 € pendant la campagne, soit une baisse de 58% par rapport à 2016-17.

*NEPG : North-Western European Potato Growers Foundation (Belgique, Allemagne, Grande-Bretagne, France et Pays-Bas).

…tout comme les récoltes européennesLes productions européennes, notamment à l’Ouest, ont atteint des niveaux de récolte exceptionnels, entraînant excès d’offre et prix faibles sur les marchés libres.

TOTAL EUROPE Production 2017 (T) Évolution sur un an

UE 28 56 millions +11%

Europe de l'Ouest 33,2 millions +17%

NPEG 29,5 millions +20%

Pologne 9,1 millions +3%

Cotations moyennes au stade expédition 2017-18 (en €/t).

Prix moyen campagne

2017-18 (€/T)

Évolution vs campagne

2016-17

Charlotte France lavée cat.I +35mm carton 12,5kg

446 -42%

POMME DE TERRE Agata France lavable cat.I 40-70mm sac 1 tonne

120 -58%

POMME DE TERRE div.var.cons France lavable cat.I 40-70mm sac 1 tonne

106 -60%

Sour

ce :

RNM

Sour

ce :

WPM

, Eur

osta

t, N

EPG,

sta

tistiq

ues

natio

nale

s


Sources : NEPG/Agreste/Autres statistiques nationales

Production Europe 2017

Grande-Bretagne106.356 ha

5.243.000 T

Belgique95.283 ha5.117.000 T

Pays-Bas75.800 ha

4.078.000 T Allemagne174.400 ha8.720.000 T

Italie48.571 ha1.346.000 T

France138.746 ha6.352.000 T

Espagne74.100 ha2.365.000 T

Pologne329.300 ha9.170.000 T


DÉMARRAGE EN TROMBELes exportations françaises ont adopté un rythme sans commune mesure avec la dynamique habituelle et ce dès le début de la campagne, grâce notamment à un niveau de prix favorable. Les exportations ont continué à s’accélérer sur les 6 premiers mois de la campagne. En février 2018, elles ont connu un léger ralentissement, avant de poursuivre sur un rythme toujours très soutenu jusqu’à la fin de la campagne.

BAISSE DU CHIFFRE D’AFFAIRESLes ventes à l’export ont été dopées en volume, atteignant les 2,7 millions de tonnes sur l’ensemble de la campagne, soit une progression de 17% par rapport à la campagne 2016-17. Cependant, le recul important des prix a eu une incidence forte sur le chiffre d’affaires à l’export, en baisse de 25% sur un an, avec 445 millions d’euros.

CROISSANCE AUPRÈS DES PRINCIPAUX CLIENTSLes exportations ont augmenté en volume vers les principaux pays acheteurs de pommes de terre, principalement pour le marché du frais : +12% vers l’Espagne, +45% vers l’Italie, +10% vers le Portugal et +14% vers l’Allemagne. La France a gagné des parts de marché en Espagne (79%, en hausse de 2 points), et en Italie (62%, en hausse de 11 points), aux dépens de ses concurrents. Les exportateurs ont renforcé leurs positions grâce à des offres de qualité et des écarts de prix moins importants, par rapport à l’Allemagne notamment.

POSITIONS RETROUVÉES EN EUROPE DE L’ESTLes exportations françaises ont dégagé des résultats en forte croissance en volume vers l’Europe de l’Est (+171% sur un an, +68% par rapport à la moyenne triennale). Les ventes ont particulièrement progressé vers la Hongrie (+15.000 tonnes), la Roumanie (+29.000 tonnes), la Slovaquie (+20.000 tonnes), la Serbie (+17.000 tonnes) et la Pologne (+15.000 tonnes).La France a su profiter d’une conjonction de facteurs positifs, tant exogènes (recul de l’offre locale dans certains pays acheteurs, qualité dégradante de l’offre polonaise) qu’endogènes (compétitivité-prix, disponibilité de lots de qualité).

BELLE DYNAMIQUE VERS LE MOYEN-ORIENTLes exportations vers les états de la péninsule arabique ont bondi de 89% en volume, atteignant près de 29.000 tonnes. Les ventes ont été particulièrement dynamiques vers les Émirats arabes unis (9.000 tonnes) et Oman (7.000 tonnes).

Bilan économique

Des exportations très dynamiques en volumeForte croissance des volumes vendus à l’export pour la filière française en 2017-18, mais le recul des prix à la vente a impacté le chiffre d’affaires.

Source : CNIPT d’après Douanes françaises

Rythme des exportations françaises de pommes de terre de conservation (en tonnes)

Moyenne 3 ans (campagnes 2014-15 à 2016-17)

Camp. 2017-18

Aout Sept. Nov. Déc. Janv. Fév. Mars Avril Mai Juin JuilletOct.0

50.000

100.000

150.000

200.000

250.000

300.000

Grande-Bretagne33.785 T8,9 M€

Autres pays75.589 T23,2 M€

Pays-Bas65.783 T12,9 M€ Allemagne

72.137 T35 M€

Italie351.673 T58,2 M€ Grèce

21.529 T3,9 M€

Europe de l’Est186.702 T28,8 M€

Espagne608.021 T 90 M€

Portugal155.194 T

22,1 M€

* Bulgarie, Hongrie, Lituanie, Pologne, République tchèque, Roumanie, Russie, Slovaquie, Slovénie, Serbie, Croatie

Source : Douanes françaises(1) Belgique : chiffres prévisionnels selon Eurostat

TOTAL CAMPAGNE2,7 MT445 M€

Belgique1

1.200.000 T162 M€

Flux d’exportations de la France vers pays/régions du monde

LES PETITS FORMATS EN ÉBULLITIONLes pommes de terre commercialisées en petits formats, davantage en phase avec les nouvelles attentes des consommateurs, ont poursuivi leur croissance durant la campagne 2017-18 : +8% en volume sur un an, pour les conditionnements de moins de 2,5 kg en GMS. Leur part de marché a ainsi atteint près de 11%, soit trois points supplémentaires en 2 ans.

Répartition des achats en GMS en 2017-18 (en volume)


BAISSE DES ACHATS LORS DES PICS HABITUELS DE CONSOMMATIONAprès un début de campagne poussif, le marché s’est animé en septembre grâce à des épisodes de fraîcheur, avant de s’essouffler lors des deux mois suivants. L’année s’est terminée positivement grâce à une belle croissance des achats durant les jours précédant Noël.Sur les deux premiers mois de l’année 2018, les volumes achetés par les ménages ont sensiblement reculé, et ce malgré la vague de froid en février : des épisodes neigeux ont entraîné des perturbations logistiques et une baisse de fréquentation dans certains points de vente. En revanche, les achats ont progressé en volume à l’occasion des fêtes pascales. Sur la fin de la campagne, le marché a retrouvé un certain dynamisme sous l’impulsion des offres de saison.

CHIFFRE D’AFFAIRES IMPACTÉ PAR LA BAISSE DES PRIXSur l’ensemble de la campagne 2017-18, les volumes achetés par les ménages français ont connu une certaine stabilité par rapport à la campagne précédente, à un niveau toutefois inférieur de 4% à la moyenne des quatre dernières campagnes. En valeur, les achats ont enregistré un résultat négatif de -17,6% sur un an, en raison d’une baisse marquée des prix (-17%).Cette évolution des prix a reflété le déséquilibre du marché, avec une demande insuffisante pour absorber l’offre disponible. La pression promotionnelle des enseignes via les prospectus, plus intense durant cette campagne (+8% en nombre de références avec un prix moyen en baisse de -0,16€/kg), a également été destructrice de valeur et tend à brouiller les repères du consommateur.Sur l’ensemble de la campagne, le panier moyen a légèrement augmenté sur un an, tout en restant inférieur aux précédentes campagnes (2,61 kg par acte d’achat contre 2,68 kg pour la moyenne 4 ans). La taille de clientèle et la fréquence ont en revanche diminué sur un an.

Consommation en France : une campagne au bilan mitigéLes achats des ménages français se sont stabilisés en volume mais le chiffre d’affaires du rayon s’est dégradé.

Source KantarWorldpanel - du 7 août 2017 au 5 août 2018 (panel composé de 12.000 ménages déclarant leurs achats de pommes de terre dans l’ensemble des circuits de distribution français, pour une consommation à domicile, hors vacances.)

Total France 2017-18 vs 2016-17

2017-18 vs moy. 4 ans

Quantités achetées par les ménages

- 0,9 % - 4 %

Sommes dépensées par les ménages

- 17,6 % -11 %

Prix moyen payé par les ménages

- 16,9 % -7 %

Circuitsde distribution

11%Conditionnésmoins de 2,5 kg

19%Edmp

7%Proximité

3%On-lineGeneralistes

51%Conditionnés2,5 kg

9%Vrac

1%Autres

conditionnés

10%Conditionnésplus de 5 kg

18%Conditionnés

5 kg

25%Supers mag.

46%Hypers mag.

Conditionnements

Les achats des ménages en 2017-18 (total France) :

Achats en volume

Achats en valeur

Prix moyen

0,91 €/kg

Pression promotionnelle

RECONDUCTION DES RECOMMANDATIONS INTERPROFESSIONNELLES

Afin d’aider à structurer le marché des pommes de terre primeurs et à le différencier de celui de la conservation, le CNIPT a rediffusé aux opérateurs les recommandations suivantes :

CONSERVATION 2017/2018

DE PRIMEUR

CONSERVATION « Nouvelle récolte »Conservation (variétés maturestrès précoces et précoces)

Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Sept. OctobreAoût

15août

30septembre

Recommandation calendrier de commercialisation 2018


UN MARCHÉ ÉQUILIBRÉ EN 2018L’inquiétude a été au rendez-vous pour le début de campagne des pommes de terre primeurs, certaines cultures ayant été retardées par les conditions météorologiques printanières perturbées. Le niveau important des stocks de l’ancienne récolte laissait également craindre un marché encombré, comme en 2017.Néanmoins, le marché a rapidement trouvé un bon équilibre grâce à un plus fort référencement dans les points de vente (+6 points pour le filet de 2,5 kg et +5 points pour le vrac en origine France par rapport à 2017, d’après le RNM FranceAgriMer). Le marché des primeurs a également pu bénéficier d’une configuration positive : une production française stable et de qualité, un

échelonnement satisfaisant des offres entre les différents bassins et une bonne mise en avant des produits dans les points de vente.Pour toutes ces raisons, l’offre française a été peu perturbée par les produits d’import qui se sont faits plus rares en 2018 (-31% en volume sur la période de janvier à juillet par rapport à 2017). De même, malgré la pression de l’offre de pommes de terre de conservation de l’ancienne récolte, les prix au détail des primeurs ont dépassé ceux des campagnes passées.

Après des débuts difficiles, le marché des pommes de terre primeurs a trouvé son équilibre en 2018.

Bilan économique

Sour

ce :

RNM

Prix moyen en GMS en 2018

Évolution vs 2017

Évolution vs moyenne sur 4 ans

Filet France 2,5kg

1,39 €/kg = + 7%

France vrac

3,04 €/kg +14% +26%

Commercialisation

o Bien définir la nature des produits (pommes de terre de primeur, pommes de terre de consommation, pommes de terre de consommation à chair ferme)

o Harmoniser leur présence sur le marché

Emballage et conditionnement

o Privilégier les petits formats de conditionnement

o Privilégier les emballages protecteurs et différenciants

Chaîne logistique

o Accompagner l’offre en magasin (emplacement spécifique, signalétique attractive)

o Adapter la chaîne logistique aux spécificités de la pomme de terre primeur

Retrouvez la communication générique sur les pommes de terre primeurs en p.16

Primeurs : un bilan de campagne plus positif que prévu

Bio : une campagne marquée par une offre abondante

La campagne 2017-18 s’est démarquée par des volumes importants et des rendements records. Un stockage de qualité et une bonne conservation ont permis de maintenir l'offre française jusqu'à l'été 2018.


UNE OFFRE ABONDANTEEn production bio, si les emblavements n’ont que peu augmenté en 2017 (+3% par rapport à la campagne précédente), la récolte a été importante dans les différentes régions françaises, en raison de rendements records (31 T/ha en moyenne).Cette conjoncture a eu pour conséquence des prix plutôt à la baisse, ou au mieux, maintenus grâce à la contractualisation. Autre conséquence, les importations ont été fortement réduites par rapport aux campagnes précédentes (moins de 500 T), en provenance principalement de l’Union européenne. Dans l’ensemble, les craintes de la filière par rapport à la surproduction ont été en partie atténuées grâce à un stockage de qualité et à une bonne conservation, une maîtrise qui a permis de vendre des pommes de terre bio françaises jusqu’à l’été 2018.

CROISSANCE DU MARCHÉ BIOEn 2017, la croissance en valeur du marché des fruits et légumes bio - dont les pommes de terre – a confirmé sa progression : +18% 1. Le référencement moyen en GMS de la pomme de terre bio françaises a augmenté de 22 points tandis que, par un effet de vases communicants, celui de la pomme de terre bio d’import a baissé de 13 points par rapport à la campagne 2016-17. Abondance de l’offre oblige, le prix en GMS de la pomme de terre bio française a baissé en moyenne de 20% 2, pour se situer à 1,95 €/kg en moyenne sur la campagne.

1 source : AND-I pour Agence BIO - 2 source : RNM FranceAgriMer

CONNAISSANCE ET SUIVI DU MARCHÉ DU BIO PAR LE CNIPTLe marché des pommes de terre biologiques vendues en France est estimé autour de 44.000 tonnes. Ces pommes de terre sont vendues à 80% en circuits longs et sous contrat (soit environ 35.000 tonnes), et à 20% en circuits courts. Le panel suivi par le CNIPT concerne les emblavements et les volumes mis en marché par les principaux acteurs de la filière longue.

TRAVAUX DE LA COMMISSION BIO DU CNIPTEn 2017-18, la Commission Bio du CNIPT a poursuivi son travail sur la fiabilité des données de marché utilisées et leur croisement avec d’autres sources afin d’en vérifier la robustesse et la représentativité. Elle prévoit une analyse plus fine du marché à l’échelle des grandes régions, ainsi que des tendances du marché de l’industrie.

Retrouvez la communication générique sur les pommes de terre bio en p.16


Le CNIPT

Le CNIPT au service de la filièreCréé en 1977, le CNIPT est l’organisme interprofessionnel reconnu par les Pouvoirs Publics (loi du 10 juillet 1975) dans le secteur de la pomme de terre de consommation (conservation et primeur), vendue sur le marché du frais en France et à l’export. Il agit dans le cadre du règlement de l’Union européenne n°1308/2013 du 17 décembre 2013.

MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU CNIPT EN 2017-18 :

DIALOGUE INTERPROFESSIONNEL

Assurer la cohésion de la filière pour fixer et réaliser des objectifs communs

o Accords interprofessionnels

o Recommandations de filière

o Lobbying

INFORMATION FILIÈRE ET INTELLIGENCE ÉCONOMIQUE

Recueillir, analyser et partager l’information économique pour une meilleure connaissance des marchés

o Réalisation d’études économiques et consommation

o Suivi du marché et commerce extérieur

o Identification et analyse des opportunités économiques en France et à l’export

o Information filière

DÉMARCHES QUALITÉ

Accompagner les différents stades de la filière pour la maîtrise de la qualité

o Plans de surveillance

o Outils pour les opérateurs

o Recherche appliquée avec ARVALIS – Institut du Végétal

o Formation

COMMUNICATION COLLECTIVE

Soutenir la consommation, en France et à l’international

o Communication BtoC : programmes d’information et de promotion (média et hors média)

o Communication auprès des influenceurs

o Communication BtoB

LES MISSIONS DU CNIPTLes missions du CNIPT s’articulent autour de 4 grands pôles, qui convergent vers un objectif unique : valoriser la pomme de terre de consommation française sur le marché du frais en France et à l’international.

COLLÈGE COMMERCE

Secteur professionnel du Commerce de gros

FÉDÉRATION FRANÇAISE DES NÉGOCIANTS EN POMME DE TERRE, AIL, OIGNON ET ÉCHALOTE

TitulairesBenoît DecoeneMaxime JonaczykLuc LemaireJean-Louis Lemoulec

SuppléantsBernard MassaferroPatrick Verschave

SYNDICAT NATIONAL DES COURTIERS EN POMMES DE TERRE ET FRUITS ET LÉGUMES

TitulaireYves Roussineau

SuppléantJean-Marc Storper

Secteur professionnel du Commerce intégré

FÉDÉRATION DU COMMERCE ET DE LA DISTRIBUTION

TitulairesChristelle RouxSofian Tamzali

SuppléantPhilippe Matecki

Secteur professionnel des autres formes de Commerce au consommateur

FÉDÉRATION DES DÉTAILLANTS SPÉCIALISÉS EN FRUITS ET LÉGUMES AINSI QU’EN ÉPICERIE ET PRODUITS ISSUS DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE

TitulaireJean-Pierre Bellet

SuppléantÉric Fabre

COLLÈGE PRODUCTION Secteur professionnel de la Production

UNION NATIONALE DES PRODUCTEURS DE POMMES DE TERRE

TitulairesLuc ChatelainJean-Michel DamayDavid Deprez Nicolas LoingevilleJérôme MartelAndré MinguyAntoine PeenaertPatrick Trillon

SuppléantsDenis AndryGrégoire JaquemetEmmanuel Lefebvre

COORDINATION RURALE

TitulairePatrick Legras

SuppléantVincent Chenu

Secteur professionnel de la Coopération

FÉDÉRATION FRANÇAISE DE LA COOPÉRATION FRUITIÈRE, LÉGUMIÈRE ET HORTICOLE

TitulairesXavier Lec'hvienLuc JeanneauDenis Palat

SuppléantA pourvoir

Hélène MaillardAlain Marguin Marc MorellatoFrancisco Moya


LES COTISANTS AU CNIPTTout metteur en marché de pommes de terre commercialisées sur le marché du frais, en France et à l’export, ou destinées à être transformées par des industriels à l’étranger, cotise au CNIPT. Ces cotisations interprofessionnelles représentent près de 90% du budget du CNIPT et sont fixées par un Accord interprofessionnel adopté à l’unanimité par le Conseil d’administration. Tous les opérateurs de la filière participent par cette voie au financement des actions de l’interprofession.

LES MEMBRES DU CNIPTLes membres du CNIPT sont les organisations professionnelles représentant une part significative de la production et du commerce de la pomme de terre de consommation vendue sur le marché du frais. Ces organisations, au nombre de 7 depuis le 1er août 2017, sont réparties en deux collèges regroupant les secteurs professionnels de la filière. Chaque secteur peut être composé d’une ou plusieurs organisations professionnelles.72 délégués nommés par leur fédération désignent tous les 3 ans les membres du Conseil d’administration. Au sein du Conseil, le collège Production et le collège Commerce ont le même nombre de voix. Ils fixent et réalisent ensemble les objectifs de l’interprofession et signent des Accords interprofessionnels.

L’ÉQUIPE OPÉRATIONNELLE

DIRECTIONFlorence RossillionDirectrice

SECRÉTARIAT / ACCUEILFleur AnsaldiAssistante de direction

[email protected]

Marie SassolettiSecrétaire d’accueil

[email protected]

COTISATIONSGéraldine AuthiéResponsable administratif et comptable

Philippe JacquesPascal LégèreVérificateurs

Alexandre Dussauze Van-Trang LeGestionnaires

[email protected]

COMMUNICATIONCarole Blandin Responsable

Sabrina Adam / Caroline BodinChargées de mission

[email protected]

AFFAIRES ÉCONOMIQUES ET INFORMATION FILIÈREAli KaracobanResponsable

[email protected]

QUALITÉAude AznarStéphane TurpinResponsables

Marc Bogaert Coordinateur

[email protected]

Jean-Luc BardinBruno ChambolleJérôme ColsonJean-Marc DelaleauJérôme DrouyerAlain HasselbeinThierry MeuriotAgents sur le terrain

LES COMMISSIONS DU CNIPT

Les orientations stratégiques définies par le Conseil d’administration du CNIPT sont mises en œuvre et pilotées par des Commissions, composées de représentants des différentes organisations membres du CNIPT. Des Groupes de Travail peuvent également être mis en place, sur des sujets plus opérationnels ou plus ponctuels.

Commission ÉconomiePrésident : Alain Marguin (FEDEPOM)

Commission ExportPrésident : Luc Chatelain (UNPT)

Commission CommunicationPrésident : Hélène Maillard (FEDEPOM)

Commission QualitéPrésident : Antoine Peenaert (UNPT)

Commission PrimeurPrésident : André Minguy (UNPT)

Commission BioPrésident : Jocelyn Bollinger (FEDEPOM)

MEMBRES DU BUREAU DU CNIPT EN 2017-18 :Président : Alain Marguin (FEDEPOM)

Vice-Président : Luc Chatelain (UNPT)

Trésorier : Luc Jeanneau (FELCOOP)

Secrétaire : Marc Morellato (FEDEPOM)

Membres : Jean-Michel Damay (UNPT)Antoine Peenaert (UNPT)Patrick Trillon (UNPT)Francisco Moya (FEDEPOM)Jean-Pierre Bellet (Saveurs Commerce)Christelle Roux (FCD)

Invités : André Minguy (UNPT)Benoît Decoene (FEDEPOM)

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CNIPT 43-45, rue de Naples75008 Paris

Tél. : +33(0)1 44 69 42 10Fax : +33(0)1 44 69 42 11Mél : [email protected] www.cnipt.fr www.cnipt-pommesdeterre.com www.recette-pomme-de-terre.com

Documents

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2017-2018 · Le rôle du CNIPT est aussi de prospecter de nouveaux marchés, tout en consolidant les marchés existants. En 2017-18, des délégations sont allées