Rapport d’activité des servicescommunes visant le renforcement social. Aussi, quelques travailleurs de rue ont structuré des projets mobilisateurs issus des besoins de la population

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Rapport d’activité des services en travail de rue au Bas-Saint-Laurent

1er avril 2011 au 31 mars 2012

2011-2012

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Ce compte rendu est issu des résultats de la compilation du « Rapport d’activité » que

chaque organisme pivot en travail de rue du Bas-Saint-Laurent nous a fournis et qui couvrent la période allant du 1er avril 2011 jusqu’au 31 mars 2012.

Je désire d’ailleurs remercier les directions des organismes ainsi que l’ensemble des travailleurs de rue qui ont pris le temps nécessaire afin de répondre aux divers éléments pour produire ce document qui leur est remis chaque année.

Une analyse des activités de la région bas-laurentienne sera effectuée en première partie du rapport afin d’obtenir une vision d’ensemble de notre territoire. Par la suite, afin de respecter les particularités de chacune des MRC, celles-ci seront traitées indépendamment les unes des autres.

N’hésitez pas à diffuser largement ce document aux personnes de votre milieu afin qu’elles puissent entrevoir l’ampleur du travail effectué par l’ensemble des individus impliqués dans cette démarche.

Bonne lecture!

Serge Dumont Coordination des services en travail de rue du BSL 288, rue Pierre-Saindon, Rimouski (Québec) G5L 9A8 Téléphone : 418 724-5231 Courriel : [email protected]

Dans ce texte, la forme masculine est utilisée sans discrimination dans le seul but d’alléger le texte.

Vous souhaitez obtenir un portrait plus détaillé de chacune des MRC?

Un portrait statistique sociosanitaire, mis à jour le 19 juin 2012, est disponible sur le site Web

de l’Agence de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent à l’adresse suivante :

www.agencesssbsl.gouv.qc.ca (section statistiques/fiche sociosanitaire)

mailto:[email protected]

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1. Le Bas-Saint-Laurent 5

1.1 Introduction 5 1.2 Travail de milieu 6 1.3 Partenariat 6 1.4 Formation 7 1.5 L’ATTRueQ au Bas-Saint-Laurent 8

1.6 Coordination régionale 9

Portrait statistique du Bas-Saint-Laurent 10 2. MRC de Matane 13 3. MRC de La Matapédia 17 4. MRC de La Mitis 21 5. MRC de Rimouski-Neigette 25 6. MRC Les Basques 29 7. MRC de Rivière-du-Loup 33 8. MRC de Témiscouata 37 9. MRC de Kamouraska 41

Table des Matières

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5

1.1 Introduction

Les Travailleurs de rue (Tr) sont, pour les personnes rencontrées, des adultes significatifs présents, disponibles et accessibles. Ils permettent l’émergence du vécu par des relations humaines empreintes d’authenticité. Ils créent également une « relation d’Être » avec l’autre et considèrent les gens, leurs forces et leurs limites dans une approche systémique. Puisque ceux-ci s’infiltrent dans les milieux naturels de vie des personnes, ils créent un lien puissant évitant ainsi l’isolement et la marginalisation. Tout en établissant ces nouvelles relations avec les jeunes et les adultes, ils mettent en place une intervention basée sur des relations égalitaires sans rapport d’autorité. Cette approche permet aux personnes de faire le point sur leur vécu et à partir de ce vécu des pistes de solution sont explorées, ce qui permet aux individus de trouver un lieu de parole et une oreille qui écoute favorisant ainsi « l’empowerment ». Les travailleurs de rue accompagnent les personnes dans leur globalité, dans l’ensemble de leurs dimensions tout en respectant leurs croyances et valeurs, leurs rêves et aspirations, en permettant l’ouverture de soi, aux autres et à la société. Ils valorisent leur propre recherche de sens et la découverte de leur identité. Ils agissent également comme passerelle, comme lien entre les besoins et réalités des jeunes en les orientant vers les structures sociales présentent dans la communauté. Ils réfèrent ceux-ci d’une manière personnalisée et facilitent de même les processus d’accès à certains services et ressources.

« Pour moi, un Tr ce n’est pas menaçant et ça m’aide dans les moments où

j’en ai le plus besoin, quand ça va vraiment mal ».

(Témoignage d’un jeune)

Le Bas-Saint-Laurent du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

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1.2 Travail de milieu

Complémentairement au travail de rue, effectué auprès de la population, la plupart des intervenants offrent ce que l’on nomme du « travail de milieu ». Cette approche, qui se veut collective, est souvent rattachée à un organisme particulier ou à une activité spécifique. Les objectifs majeurs de ce type d’intervention sont la sensibilisation, la prévention et la réalisation de projet favorisant la prise de conscience et l’autonomisation des personnes. En ce sens, certains des travailleurs de rue ont développé et animé des ateliers aux sujets multiples afin de répondre aux questionnements des jeunes et moins jeunes. De plus, d’autres ont participé à des activités communes visant le renforcement social. Aussi, quelques travailleurs de rue ont structuré des projets mobilisateurs issus des besoins de la population en partenariat avec les ressources en place. De même, ceux-ci ont collaboré à des tables de concertation ayant pour thème une problématique particulière ou plus globale reliée à la réalité des jeunes.

1.3 Partenariat

Cette année, le partenariat s’est amélioré dans tous les secteurs du Bas-Saint-Laurent ainsi que la reconnaissance du travail de rue dans les communautés. En général, la pratique est bien perçue et reconnue des partenaires impliqués. Cependant, il reste apparemment des précisions à apporter, dans certains milieux, au niveau de la compréhension du rôle des travailleurs de rue. Comme le dit si bien une des intervenantes : « Nous ne sommes pas des surveillants de cour d’école! » Les différents organismes et établissements apprécient la présence des travailleurs de rue et affirment que ceux-ci ont une approche différente et qu’ils offrent des services complémentaires aux leurs. D’ailleurs, plusieurs partenaires dirigent leurs clientèles vers cette ressource afin que ceux-ci soient adéquatement accompagnés à l’extérieur de leur organisation. Il est cependant vrai que le partenariat reste encore à parfaire et les belles collaborations auprès des ressources sont à entretenir continuellement, et ce, entre autres, afin que les organismes offrent des références plus systématiquement vers le travail de rue. De plus, certains partenaires aimeraient que les travailleurs de rue soient plus présents sur les tables de concertation traitant des problématiques jeunesse. Cependant, il est parfois ardu pour les travailleurs de rue d’atteindre un juste équilibre entre le temps d’intervention sur le terrain et le temps de réunion.

« Les travailleurs de rue, qui sont des adultes responsables, permettent à la clientèle de créer une

relation de confiance et respectueuse pour la première fois avec un adulte intervenant, tout en

faisant tomber une bonne part des préjugés et des peurs face aux services offerts. »

(Témoignage d’un intervenant de la santé)

7

1.4 Formation

La formation continue des intervenants en travail de rue est fondamentale afin de permettre à ceux-ci d’obtenir les compétences complémentaires à celles qu’ils possèdent déjà. De plus, la mise à jour des connaissances concernant les enjeux reliés à la pratique et aux phénomènes sociaux émergeant outillent les Tr à mieux accompagner les personnes rencontrées. En ce sens, le colloque annuel de l’Association des Travailleurs et travailleuses de rue du Québec, auquel les intervenants du Bas-Saint-Laurent participent chaque année, est très d’actualité et apprécié. Dans cet ordre d’idée, une formation en santé mentale, adaptée à leur réalité, fut donnée par le directeur de l’organisme en travail de rue de Rimouski. Également, le plan de perfectionnement de l’entente alloue à tous les Tr un montant réservé à la formation continue. Ceux-ci ont donc l’occasion de participer aux formations de leur choix, et également, d’acheter du matériel éducatif relatif à leur fonction. En plus de la formation continue, le coordonnateur régional offre systématiquement au nouvel arrivant une formation d’introduction en travail de rue : « Le travail de rue… une approche globale ». Également, celui-ci propose une formation, spécifiquement dédiée aux directions et conseils d’administration des organismes pivots : « Gérer et Di-gérer le travail de proximité ». Un document de référence est aussi fourni lors de ces formations et comprend des outils pratiques. En mars 2012, la coordination régionale et les travailleurs de rue ont organisé une rencontre de Co-Formation de deux jours au Parc du Mont-Comi. Lors de la première journée, le coordonnateur régional a offert une formation d’introduction à la Programmation neurolinguistique. En soirée, les intervenants ont pu faire de plus amples connaissances, les uns avec les autres, et discuter de leur vécu. Le lendemain, la travailleuse de rue de Rimouski-Neigette a animé une formation ayant pour sujet le travail de rue auprès des travailleurs du sexe.

« Ce sont des personnes formidables avec qui on peut avoir une discussion sur plein de sujets,

discussion qui se déroule dans le respect et la compréhension. Des personnes avec qui on peut

parler, rire, pleurer et qui seront toujours là pour nous écouter. Ce sont véritablement des

personnes avec qui on veut tisser des liens […] ».(Témoignage d’une jeune)

8

1.5 L’ATTRueQ au Bas-Saint-Laurent1

Au 31 mars 2012, la région bas-laurentienne comptait 18 membres (9 membres actifs, 9 membres aspirants, 1 membre associé) regroupant les MRC du Kamouraska, Témiscouata, Rivière-du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et Matane. À pareille date, les travailleurs de rue du Bas-Saint-Laurent avaient tenu 5 rencontres. Il est à noter que ces rencontres sont également ouvertes aux autres travailleurs de proximité qui ne font pas partie de l’Entente, notamment les animateurs d’été, les travailleurs de milieux et les travailleurs de parcs. Bien que depuis le 12 octobre 2010, les moments de Rencontres régionales de l’entente et les rencontres de l’ATTRueQ ont lieu la même journée, ils demeurent des lieux d’échanges différents. Lors de leurs réunions, d’une durée moyenne de quatre heures, les Tr discutent des diverses réalités présentent dans leurs MRC. L’ATTRueQ offre un milieu neutre où ils peuvent s’entraider entre pairs, tant personnellement que professionnellement. De plus, ils réfléchissent ensemble à leur pratique et aux interventions possibles auprès des personnes qu’ils rencontrent et au sein de leurs communautés. Ils profitent de ces occasions pour mieux s’outiller et se donner de l’information sur les diverses problématiques qu’ils rencontrent. En voici un exemple :

Tour des M.R.C. : Discussion de ce qui se passe dans les milieux et les diverses réalités rencontrées sur le

terrain. Partage d’expertise et de connaissance; Difficultés et réussites diverses vécues en intervention, échanges sur des techniques et des outils

d'intervention; Les relations avec les partenaires, démystifications du rôle de travailleurs de rue auprès d’eux; Application du Code d'éthique de l’ATTRueQ; Comment améliorer le processus de référence et de transfert « Inter-MRC »; Échange sur les besoins en formations et partage sur celles offertes dans leurs milieux; Tenu d’ateliers divers selon les besoins des travailleurs de rue; Les suites de l’Entente en travail de rue.

Un point d’information sur les activités de l’ATTRueQ provincial est également à l’ordre du jour et ceux-ci ont des échanges sur ce qu’ils souhaiteraient apporter comme questionnement, attentes et information sur la région bas-laurentienne au conseil d’administration de l’ATTRueQ provinciale. Également, les Tr abordent les divers éléments travaillés par le conseil d’administration (Démarche de consolidation de la pratique du travail de rue, l’Université de la Rue en lien avec l’UQTR, l’Opération Séduction visant à faire connaitre l’ATTRueQ dans d’autres milieux, etc.). Voici les formations et ateliers offerts au cours de l’année par l’ATTRueQ de la région : Santé mentale et travail de rue; Vie personnelle, vie professionnelle : comment conjuguer les deux ?; Les procédures législatives; Travail du sexe en région.

1 Rapport ATTRueQ BSL 2011/2012

Source pour le logo : http://attrueq.org

9

Photo : Semaine de la non-violence, Maison des jeunes de Sayabec, Marie-Claude Hamel (photographe)

1.6 Coordination régionale

Le coordonnateur régional a pour mandat, entre autres, d’assurer le bon déroulement de l’entente, en partenariat avec les milieux locaux. Celui-ci participe, avec les organismes, au processus d’embauche des nouveaux intervenants et aux entrevues. De plus, celui-ci offre une supervision clinique ainsi que du coaching aux Tr et aux organismes pivots. Le but de ces rencontres est de discuter de la pratique, des enjeux éthiques et des difficultés rencontrées en intervention.

Lors de ces discussions, l’intervenant à également l’occasion de ventiler sur les différentes facettes de son vécu, sur les relations qu’il entretient avec l’autre

travailleur de rue et, également, son employeur. Les rencontres de suivi se font soit individuellement ou en équipe afin de tenir compte des besoins spécifiques de chaque individu. Le coordonnateur régional anime également les « Rencontres régionales des travailleurs de rue du Bas-Saint-Laurent ». Ces réunions ont lieu habituellement une fois tous les deux mois au cours desquelles le coordonnateur aborde certains sujets d’actualité. À quelques occasions pendant l’année, des partenaires du milieu sont invités afin de présenter leurs ressources et de permettre un meilleur arrimage entre les services. Par la suite, les intervenants se retrouvent entre eux lors de leur ATTRueQ afin de discuter de divers sujets et de consolider l’entraide entre pairs. Comme mentionné dans la section abordant la formation, le coordonnateur façonne et propose, d’une manière continue, des enseignements adaptés aux besoins exprimés par les Tr. De plus, l’un des rôles principaux de la coordination est de favoriser la communication entre tous les acteurs concernés par cette démarche. Afin de réaliser cette fonction, il rencontre les partenaires de la région afin de répondre aux questions relatives au service en travail de rue et d’éclaircir ce qu’est le travail de proximité au Bas-Saint-Laurent. En plus des rencontres avec les partenaires régionaux, le coordonnateur est membre-associé, à la fois de l’ATTRueQ provincial et du Regroupement des Organismes Québécois en Travail de Rue (ROCQTR). En ce sens, il participe chaque année aux discussions qui ont lieu à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de ceux-ci.

« Dans ma vie, les Tr m’ont apporté beaucoup de choses. On n’osait jamais le dire dans notre

adolescence, mais maintenant, lorsque j’en parle avec mes amis, nous avons tous le même point de

vue sur le fait que les Tr nous apportaient en quelque sorte une sécurité […]. Nous avons tous

fait des petites erreurs de jeunesse et les Tr ont toujours été là lorsque j’en avais besoin ».

(Témoignage d’un jeune adulte)

10

Réalité relationnelle;

13 953

Drogue, consommation et dépendance*;

10 701

Réalité du travail; 8 015

Réalité familiale;

7 376

Réalité scolaire; 5 509

Rappelons que le Bas-Saint-Laurent se compose de huit territoires de MRC pour une superficie totale de 22 185 km² et compte une population d’environ 201 336 habitants. De ce nombre, 44 293 individus (20.6 %) sont âgés entre 10 et 29 ans et représentent la population jeunesse visée par cette entente2.

Les cinq principales préoccupations des personnes rencontrées (Ce tableau ne tient pas compte des éléments socioculturels)

* Regroupe plusieurs éléments statistiques

Portrait statistique du Bas-Saint-Laurent du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

Nombre d’interventions : 21 452 interventions

Nombre de contacts effectués : 39 536 contacts

2. Fiches sociosanitaires de l’Agence de la santé et des services sociaux du BSL (mises à jour le 19 juillet 2012).

11

Photo : Semaine de la non-violence, Maison des jeunes de Sayabec, Marie-Claude Hamel

INTERVENTION

LIEUX D'INTERVENTION Nombre d'intervention

21 452

Rues, parcs

3 966 18,5%

Festivités

2 873 13,4%

SEXE

Bars, rave

3 010 14,0%

Nombre de Filles

16 620 42,0%

Resto, cafés

1 353 6,3%

Nombre de Garçons

22 916 58,0%

Commerces, lieux loisir

1 028 4,8%

TOTAL

39 536 100%

Écoles, institutions

2 225 10,4%

Organismes

2 955 13,8%

ÂGE

Appartements

1 199 5,6%

Moins de 12 ans

388 1,0%

Dépanneur

252 1,2%

De 12 à 15 ans

6 473 16,4%

Téléphone/cellulaire

1 907 8,9%

De 16 à 20 ans

15 388 38,9%

Bureau

77 0,4%

De 21 à 30 ans

10 409 26,3%

Autres lieux

607 2,8%

Plus de 30 ans

6 878 17,4%

100%

100%

OCCUPATION

TYPE D'INTERVENTION Étudiant

19 793 50,1%

Écoute, soutien, échange

22 015 56,8%

Travailleur

12 524 31,7%

Information, sensibilisation

14 368 37,1%

Programmes sociaux

5 006 12,7%

Références, orientation

1 306 3,4%

Inconnu ?

2 213 5,6%

Accompagnement

418 1,1%

100%

Intervention de crise

388 1,0%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

167 0,4%

Premier contact

8 240 20,8%

Premier soins

73 0,2%

Apprivoisement

9 024 22,8%

38735 100%

Ponctuel

10 542 26,7% Régulier

11 730 29,7%

100%

MOMENT RENCONTRE 8h à 16h

6 627 30,9%

16h à minuit

13 557 63,2% minuit à 8h

1 268 5,9%

100%

Statistiques globales en travail de rue au Bas-Saint-Laurent 1 avril 2011 au 31 mars 2012

12

PRINCIPALES PRÉOCUPATIONS 100%

103758

• Psychosociale

• Psychojudiciaire Réalité familiale

7 376 7,1%

Droits/responsabilités

4 050 3,9%

Réalité relationnelle

13 953 13,4%

Criminalité/délinquance

2 230 2,1%

Santé mentale

3 344 3,2%

Sécurité routière

1 604 1,5%

Santé physique

3 390 3,3%

Procédures judiciaires

1 399 1,3%

Logement, hébergement

2 362 2,3%

9283 8,9%

Fugue

107 0,1%

• Socioéducatif Itinérance

281 0,3%

Réalité scolaire

5 509 5,3%

Sexualité

1 827 1,8%

Décrochage

470 0,5%

Orientation sexuelle

502 0,5%

Intégration scolaire

679 0,7%

Prostitution

406 0,4%

6658 6,4%

Pratiques sexuelles

503 0,5%

• Socioéconomique non sécuritaire

Réalité travail

8 015 7,7%

Pratiques d'injections

55 0,1%

Endettement/finances

1 792 1,7%

non sécuritaire

Pauvreté

1 053 1,0%

ITS/VIH-sida

508 0,5%

Intégration sociale

1 014 1,0%

Consommation

8 216 7,9%

Besoins primaires

1 161 1,1%

alcool/drogue/médicament

13035 12,6%

UDI (drogue injectable)

108 0,1%

• Socioculturel Dépendance

1 964 1,9%

Loisirs/divertissements

15 665 15,1%


Projets/occupation

9 093 8,8%

Gambling

358 0,3%

24758 23,9%

Violence/abus

2 705 2,6% Grossesse

483 0,5%

Pensées/tentative suicide

825 0,8% Deuil/questionnement

751 0,7%

50024 48,2%

DISTRIBUTION DE MATÉRIEL Condoms

1 420

Seringues

18 Documents/dépliants

315

Cartes ressources

150 Cartes d'identification

5 000

13

Centre régional A.D.H. « Le Tremplin », maison de transition pour hommes 130, rue Fraser Matane (Québec) G4W 3G7

Téléphone : 418 562-0632 Courriel : [email protected]

Travailleurs de rue : [email protected] Site Web : www.maisonletremplin.com

Dans cette MRC, les travailleurs de rue constatent qu’ils sont de plus en plus reconnus par les intervenants du milieu, bien que ce type de pratique demeure encore marginale pour certains. Ceux-ci sont parfois consultés comme des experts de la réalité des jeunes ainsi que de leurs besoins. En ce sens, l’approche en travail de rue gagne sans cesse en crédibilité auprès de la population. Les travailleurs de rue nous ont cependant témoigné que l’instabilité financière concernant la continuité des services a dégradé sensiblement leur motivation au cours de l’année :

« Se retrouver face à une possible perte d’emploi sans avoir de réelles informations sur notre avenir en travail de rue, nous a causé du stress […]. Comme le sujet était devenu omniprésent et que le stress augmentait, nous avons fait la

demande de ne plus être alimenté d’informations sur la « possible » pérennité des services. Ainsi, nous avons seulement eu accès à l’information concrète et notre motivation est revenue à la normale. »

En fonction de la réalité terrain rencontrée par les travailleurs de rue, voici qu’elles sont leurs observations et préoccupations en lien avec les personnes rejointes :

« Nous sentons que notre MRC se développe surtout selon les besoins des aînés. Pour les jeunes, la communauté aurait besoin de plus de tolérance et d’ouverture.

Ceci peut se traduire par un partage des lieux communs plus équitable pour les jeunes. »

De plus, ceux-ci remarquent une répression accrue à Matane. Évidemment, cette situation cause de plus en plus de difficultés aux Tr à rejoindre les jeunes, car ceux-ci se dispersent dans certains lieux très mal adaptés et peu accessibles. Les Tr observent également une augmentation du nombre de jeunes de moins de 15 ans qui consomment des drogues.

MRC de Matane du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

14

Les travailleurs de rue de cette MRC font le souhait qu’il y ait une meilleure accessibilité aux HLM et qu’il y ait possiblement une ressource d’hébergement d’urgence pour personnes mineures qui puisse se mettre en place. En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Visite dans certains organismes; Atelier sur l’intimidation à la maison des jeunes avec la SQ et le CAVAC; Atelier sur la dépendance au Centre éducatif d’amour avec Le Tremplin; Présentation du travail de rue dans plusieurs organismes communautaires et institutions publics; Atelier sur la consommation et les drogues au Centre communautaire de Sainte-Félicité avec

Le Tremplin et la SQ; Rencontre de consultation avec des conseillers municipaux, des jeunes et le maire afin d’analyser les

lieux d’attroupement adaptés pour les jeunes; Entrevue télévisée pour l’émission Autrement Vu; Animation d’un atelier d’initiation aux procédures d’assemblée délibérante pour l’ATTRueQ

régionale. Lorsque nous avons questionné l’organisme, ainsi que les travailleurs de rue, afin d’obtenir leur opinion concernant la qualité des liens de partenariat entretenus avec leur milieu, ceux-ci nous ont expliqué que le partenariat était plus simple et efficace avec les individus qui comprennent adéquatement ce type d’approche. En ce sens, la concertation est orientée vers les intervenants de la région, bien plus que vers la ressource elle-même, afin de personnaliser le contact. Cette approche demande cependant des efforts constants et des rencontres ponctuelles. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Intervention et estimation suicide; Programmation neurolinguistique; Travail du sexe; Entretien motivationnel; Santé mentale et travail de rue; Santé mentale; troubles de la personnalité; Ateliers divers AGA ATTrueQ 2011

15

INTERVENTION


2714

Rues, parcs

705 26,0%

Festivités

41 1,5%

SEXE

Bars, rave

111 4,1%

Nombre de Filles

3686 47,1%

Resto, cafés

206 7,6%

Nombre de Garçons

4132 52,9%


257 9,5%

TOTAL

7818 100%


202 7,4%

Organismes

265 9,8%

ÂGE

Appartements

89 3,3%

Moins de 12 ans

49 0,6%

Dépanneur

104 3,8%

De 12 à 15 ans

1268 16,2%


722 26,6%

De 16 à 20 ans

3181 40,7%

Bureau

12 0,4%

De 21 à 30 ans

1774 22,7%

Autres lieux

0 0,0%

Plus de 30 ans

1546 19,8%

100%

100%

OCCUPATION


3731 47,7%


1854 67,9%

Travailleur

2879 36,8%


641 23,5%

Programmes sociaux

480 6,1%


152 5,6%

Inconnu ?

728 9,3%

Accompagnement

40 1,5%

100%


37 1,4%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

7 0,3%

Premier contact

1362 17,4%

Premiers soins

0 0,0%

Apprivoisement

2002 25,6%

2731 100%

Ponctuel

1074 13,7%

Régulier

3380 43,2%

100%

MOMENT RENCONTRE 8 h à 16 h

1031 38,0%

16 h à minuit

1582 58,3% minuit à 8 h

101 3,7%

100,0%

Statistiques en travail de rue de la MRC de Matane du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

16

PRINCIPALES PRÉOCUPATIONS

100%

• Psychosociale

5299


343 6,5%


139 2,6%


551 10,4%


79 1,5%

Santé mentale

181 3,4%


48 0,9%

Santé physique

191 3,6%


116 2,2%


133 2,5%

382 7,2%

Fugue

2 0,0%


2 0,0%

Réalité scolaire

267 5,0%

Sexualité

49 0,9%

Décrochage

28 0,5%


10 0,2%


48 0,9%

Prostitution

7 0,1%

343 6,5%

Pratiques sexuelles

15 0,3%


Réalité travail

633 11,9%


0 0,0%


109 2,1%

non sécuritaire

Pauvreté

9 0,2%

ITS/VIH-sida

6 0,1%


69 1,3%

Consommation

194 3,7%

Besoins primaires

48 0,9%


868 16,4%


4 0,1%


79 1,5%


850 16,0%


Projets/occupation

725 13,7%

Gambling

1 0,0%

1575 29,7%

Violence/abus

156 2,9% Grossesse

25 0,5%



141 2,7%

2131 40,2%


70

Seringues


53

Cartes ressources


892

17

Tremplin Travail 65, boul. St-Benoit Ouest Amqui (Québec) G5J 2E5

Téléphone : 418 629-2572 Courriel : [email protected] Travailleurs de rue : [email protected] [email protected]

Site Web : www.tremplintravail.com

Dans la MRC de la Matapédia, le travail de rue semble grandement contribuer à sensibiliser les jeunes concernant diverses problématiques qui rejoignent fortement leurs réalités et leurs besoins.

« La proximité dans la pratique du travail de rue et la relation d’égal à égal favorisent grandement le lien significatif donc la réceptivité. »

Cependant, ce territoire est vaste et n’est pas toujours évident à desservir adéquatement. À titre de solution, un horaire de travail repensé permet à chaque secteur (Est, Nord-Sud, Ouest) d’être desservi un minimum de deux soirées par semaine. Les deux Tr travaillent également en étroite collaboration afin de maximiser leur présence. Malheureusement, lorsque l’un des postes est inoccupé cela rend la tâche encore plus complexe.

« Ça demeure un défi de tous les jours d’être au bon endroit au bon moment. »

Une grande partie du travail est effectuée auprès des 12 à 30 ans. Toutefois, de plus en plus de personnes âgées de plus de 30 ans ont des besoins et se réfèrent aux Tr. Les difficultés vécues quotidiennement par les individus rencontrés sont souvent de l’ordre de l’isolement, de problématique de santé mentale, de problème de toxicomanie et d’un faible réseau social. Chez les plus jeunes, les discussions avec les Tr sont beaucoup plus orientées vers les difficultés familiales, relationnelles et scolaires.

MRC de la Matapédia du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

18

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année :

Visite dans certains organismes; Ateliers de prévention et de sensibilisation :

Homophobie; Jeux compulsifs; Intimidation; Persévérance scolaire.

Ateliers de présentation du travail de rue; Ateliers sur les habiletés sociales et résolution de conflits; Rencontre avec le personnel de la Sécurité du Québec; Présences à la Table COSMOSS; Présences au Comité de sécurité publique; Responsable des questions familles (RQF).

Dans le secteur de la Matapédia, plusieurs partenaires sont impliqués auprès du travail de rue. Nous pouvons penser, par exemple, à l’ensemble de collaborateurs COSMOSS et aux Maisons des jeunes de la région. De plus, des liens étroits sont entretenus auprès de l’école polyvalente d’Amqui et du Centre d’éducation aux adultes, permettant une approche en travail de milieu. Les Tr considèrent que les liens de collaborations sont satisfaisants. Néanmoins, ceux-ci doivent constamment être entretenus afin que la communication demeure efficace et que les références puissent être rapidement effectuées. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Travail de rue… en partant; Séminaire de l’ATTRueQ; Atelier sur les dépendances; Entretien motivationnel; Présentation des programmes C-TA-C; Programmation neurolinguistique; Travail du sexe; Santé mentale et travail de rue.

19

INTERVENTION


1972

Rues, parcs

252 12,8%

Festivités

451 22,9%

SEXE

Bars, rave

241 12,2%

Nombre de Filles

1435 41,6%

Resto, cafés

69 3,5%

Nombre de Garçons

2018 58,4%


18 0,9%

TOTAL

3453 100%


332 16,8%

Organismes

476 24,1%

ÂGE

Appartements

41 2,1%

Moins de 12 ans

73 2,1%

Dépanneur

26 1,3%

De 12 à 15 ans

891 25,8%


8 0,4%

De 16 à 20 ans

1362 39,4%

Bureau

2 0,1%

De 21 à 30 ans

774 22,4%

Autres lieux

56 2,8%

Plus de 30 ans

353 10,2%

1972 100%

3453 100%

OCCUPATION


2555 74,0%


2670 66,8%

Travailleur

619 17,9%


1175 29,4%

Programmes sociaux

137 4,0%


98 2,5%

Inconnu ?

142 4,1%

Accompagnement

10 0,3%

3453 100%


17 0,4%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

20 0,5%

Premier contact

1526 44,2%

Premiers soins

6 0,2%

Apprivoisement

987 28,6%

3996 100%

Ponctuel

53 1,5%

Régulier

887 25,7%

3453 100%


474 24,0%

16 h à minuit

1127 57,2% minuit à 8 h

371 18,8%

1972 100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de la Matapédia du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

20


100%

• Psychosociale

7665


596 7,8%


210 2,7%


766 10,0%


162 2,1%

Santé mentale

128 1,7%


176 2,3%

Santé physique

126 1,6%


39 0,5%


56 0,7%

587 7,7%

Fugue

5 0,1%


3 0,0%

Réalité scolaire

439 5,7%

Sexualité

127 1,7%

Décrochage

26 0,3%


51 0,7%


81 1,1%

Prostitution

25 0,3%

546 7,1%

Pratiques sexuelles

14 0,2%


Réalité travail

433 5,6%


5 0,1%


66 0,9%

non sécuritaire

Pauvreté

85 1,1%

ITS/VIH-sida

7 0,1%


48 0,6%

Consommation

535 7,0%

Besoins primaires

40 0,5%


672 8,8%


1 0,0%


316 4,1%


1531 20,0%


Projets/occupation

1302 17,0%

Gambling

30 0,4%

2833 37,0%

Violence/abus

159 2,1% Grossesse

31 0,4%



35 0,5%

3027 39,5%


78

Seringues


1

Cartes ressources


374

21

Maison des jeunes de Mont-Joli 1643, boul. Jacques Cartier Mont-Joli (Québec) G5H 3K8

Téléphone : 418 775-4794 Courriel : [email protected] Travailleurs de rue : [email protected]

Il semble que le travail de rue dans cette MRC ait un impact significatif sur les gens de la communauté, et ce, grâce aux contacts privilégiés que les travailleuses de rue ont dans le milieu de vie de ces personnes. De plus, grâce à la stabilité de l’équipe de travail, la qualité des liens et l’approfondissement des interventions sont de plus en plus possibles.

« L’accompagnement permet aux gens de prendre du pouvoir sur leur vie et d’utiliser les services afin de répondre à leurs besoins. »

Tant les Tr que la direction de l’organisme ont vécu une grande part d’incertitude cette année à cause de la fragilité du financement. En ce sens, des efforts ont été déployés afin de promouvoir les services, de participer à des comités et d’établir des relations de partenariat afin de consolider les liens nécessaires à la poursuite financière du projet.

« Nous avons à répéter régulièrement notre mandat auprès des organismes et des gens de la communauté, car il nous arrive d’être identifiés 12-17 ans

parce que notre organisme pivot est la Maison de jeunes. »

La grande majorité de leurs interventions sont de l’ordre de l’écoute, du soutien, de l’échange d’information et de la sensibilisation concernant diverses réalités. Les Tr nous soulignent que grâce aux liens de confiance établis au fil du temps, les personnes rencontrées sentent que ceux-ci s’intéressent réellement à leurs vécus, sans jugement et en toute confidentialité.

MRC de La Mitis du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

22

Voici quelques informations supplémentaires de la réalité terrain :

« Plusieurs personnes vivent des conflits ou insatisfactions vis-à-vis de leurs conjoint, parent, frère, sœur, ami, enseignant, employeur, propriétaire, etc. Nous avons donc fait de nombreuses interventions

dans le but d’améliorer leurs habiletés interpersonnelles et développer leur esprit critique sur leurs valeurs relationnelles respectives à chacun d’eux (respect, honnêteté, etc.).

Nous avons parfois à faire de la médiation dans certains cas. » Les Tr considèrent que l’école et le travail sont deux sphères importantes dans la vie des individus rencontrés. D’ailleurs, plusieurs jeunes ont des préoccupations quant à leur réussite scolaire et leur choix de carrière. De plus, certaines personnes vivent des difficultés financières et sont, soit à la recherche d’emploi, au chômage ou à l’assistance sociale. Concernant la consommation et les dépendances, voici ce que les Tr ont à dire : « Plusieurs nous ont partagé leurs expériences liées à la drogue et l’alcool, d’autres souhaitent recevoir de l’information sur les effets de certaines substances tandis que d’autres se questionnent sur les répercussions de leur consommation.

Beaucoup de sensibilisation a donc été faite sur la sécurité routière, les conséquences, les droits et les responsabilités à la suite d’abus de consommation. Nous avons aussi référé des personnes vers des organismes d’aide en toxicomanie. »

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Visite des organismes du milieu; Kiosques sur la toxicomanie et la sexualité; Présentation du travail de rue dans les écoles et centre de formation; Présentation et distribution de dépliants dans les 165 logements de l’OMH; Présentation des services dans les journaux municipaux.

Au cours de la dernière année, l’organisme et les intervenantes ont constaté une amélioration substantielle de la reconnaissance des services en travail de rue. En ce sens, des collaborations avec d’autres organismes de la région s’organisent dans le but d’améliorer la qualité de vie des personnes en contexte de vulnérabilité. Également, certains organismes informent régulièrement les Tr de leurs activités et facilitent ainsi l’intégration de ceux-ci à leurs services. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleuses de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Secourisme en milieu de travail; Séminaire de l’ATTRueQ; Formation : Travail de rue… en pratique; Entretien motivationnel; Conférence sur la schizophrénie; Travail du sexe; Etc.

23

Photo fournie par les Tr de la Mitis

INTERVENTION


1624

Rues, parcs

149 9,2%

Festivités

48 3,0%

SEXE

Bars, rave

500 30,8%

Nombre de Filles

1308 56,8%

Resto, cafés

69 4,2%

Nombre de Garçons

995 43,2%


131 8,1%

TOTAL

2303 100%


411 25,3%

Organismes

137 8,4%

ÂGE

Appartements

124 7,6%

Moins de 12 ans

21 0,9%

Dépanneur

1 0,1%

De 12 à 15 ans

565 24,5%


50 3,1%

De 16 à 20 ans

266 11,6%

Bureau

0 0,0%

De 21 à 30 ans

462 20,1%

Autres lieux

4 0,2%

Plus de 30 ans

989 42,9%

100%

100%

OCCUPATION


845 36,7%


1146 43,5%

Travailleur

884 38,4%


1397 53,0%

Programmes sociaux

312 13,5%


46 1,7%

Inconnu ?

262 11,4%

Accompagnement

33 1,3%

100%


7 0,3%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

6 0,2%

Premier contact

1108 48,1%

Premier soins

2 0,1%

Apprivoisement

412 17,9%

2637 100%

Ponctuel

493 21,4%

Régulier

290 12,6%

100%

MOMENT RENCONTRE 8h à 16h

826 50,9%

16h à minuit

753 46,4% minuit à 8h

45 2,8%

100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de La Mitis du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

24

Photo fournie par les Tr de la Mitis


100%

• Psychosociale

10007


741 7,4%


747 7,5%


1023 10,2%


293 2,9%

Santé mentale

243 2,4%


232 2,3%

Santé physique

443 4,4%


219 2,2%


452 4,5%

1491 14,9%

Fugue

14 0,1%


27 0,3%

Réalité scolaire

306 3,1%

Sexualité

126 1,3%

Décrochage

40 0,4%


16 0,2%


58 0,6%

Prostitution

8 0,1%

404 4,0%

Pratiques sexuelles

76 0,8%


Réalité travail

783 7,8%


3 0,0%


361 3,6%

non sécuritaire

Pauvreté

136 1,4%

ITS/VIH-sida

42 0,4%


123 1,2%

Consommation

609 6,1%

Besoins primaires

76 0,8%


1479 14,8%


2 0,0%


207 2,1%


983 9,8%


Projets/occupation

1079 10,8%

Gambling

35 0,3%

2062 20,6%

Violence/abus

272 2,7% Grossesse

68 0,7%



123 1,2%

4571 45,7%


1010

Seringues


8

Cartes ressources


900

25

Photo fournie par l’organisme « En tout C.A.S. »

En tout C.A.S. Casier postal 52, Succ. A Rimouski (Québec) G5L 7B7

Téléphone : 418 723-1880 #2587 Courriel : [email protected] Travailleurs de rue : [email protected]

Site Web : www.entoutcas.org

Les intervenants de cette MRC ont réussi, plus spécifiquement depuis deux ans, à intégrer les municipalités en périphérie de la ville de Rimouski. « La réalité des milieux ruraux est différente des milieux plus urbains et a une culture particulière dans laquelle il est important de s'insérer délicatement et avec respect. Cependant, la situation actuelle est que nos Tr sont surchargés et

n'ont pas l'opportunité de s'enraciner dans ces milieux parce qu'ils doivent constamment « aller au plus urgent ».

Intervenir dans des situations d'urgence ou de crise fait évidemment partie des mandats et responsabilités des Tr. » Cependant, l’organisme souhaite également privilégier la prévention et s'attaquer aux fondements des diverses problématiques afin d’obtenir un impact non seulement rapidement, mais aussi à moyen et long terme. Ils considèrent donc qu’il est présentement difficile d'agir sur les fondements et sur les causes des problématiques auxquelles les personnes sont confrontées, et ce, afin d’établir des interventions structurantes qui visent l'empowerment individuel et social. Selon le plan d’action de l’organisme, concernant leur cible prioritaire pour l’année 2011-2012 : Depuis quelques années, les Tr d’En tout CAS ont été de plus en plus confrontés à des comportements à risque, voire problématiques, en lien avec les jeux d’argent. Ceux-ci occupent une partie grandissante de l’espace de la rue dans cette MRC. En effet, le phénomène, sans faire l’objet de demandes d’aide spécifique auprès des Tr, devient une source de préoccupation importante et la cause de plusieurs problèmes concomitants vécus par les personnes rencontrées3.

« Quelques jeunes ont quitté l’école pour se consacrer à temps plein à ce qu’ils appellent leur nouveau travail : le jeu en ligne.

Aux dires de certains : Si t’es bon et que tu y mets du temps, tu feras de l’argent! . »

MRC de Rimouski-Neigette du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

3. En tout C.A.S., Plan d’action 2011/2013

26


Compte tenu des constats faits en cours d’année, l’organisme croit qu'il est urgent de déployer davantage de Tr dans la MRC de Rimouski-Neigette, et ce, particulièrement dans les municipalités en périphérie de la ville de Rimouski. D’ailleurs, par diverses stratégies de financement, ceux-ci ont fait l’ajout d’un nouveau Tr au cours du mois de juin 2012. Cet intervenant sera en poste pour une période de 40 semaines. Par la suite, l’organisme souhaite obtenir les moyens nécessaires afin de garder cette ressource à plus long terme.

« La communauté a besoin de sécurité. Les Tr, de par leur présence dans les lieux fréquentés par les jeunes, sécurisent et rassurent plusieurs parents et citoyens, par leur présence bienfaisante,

sobre, cohérente, sensible, préventive et positive. »

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Projet de travailleur de milieu en santé mentale; Parrainage de deux jeunes dans le cadre du projet « Jeunes volontaires »; Comité de gestion du Gîte la grande voile; Représentant des organismes communautaires au sein du CA de Centraide BSL.

Le directeur de l’organisme nous souligne qu’En tout CAS jouit d’une très bonne réputation dans la MRC Rimouski-Neigette autant auprès des partenaires, des autorités locales que d’un nombre grandissant de citoyens. Ceux-ci sont régulièrement consultés pour une multitude d’actions ou de collaborations avec les organismes du milieu (collaborations cliniques ou organisationnelles diverses, formations, conférences, entrevues, comités, échanges).

« Le partenariat qu’il soit d’ordre formel ou informel et ponctuel se réalise de façon harmonieuse en respect des rôles et prérogatives de chacun-chacune. »

Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Conférence Travail de rue et injection; Intervenir auprès de la personne suicidaire à

l’aide des bonnes pratiques; Formation en santé mentale; Colloque sur la prostitution juvénile à l’ère des

nouvelles technologies; Conférence sur la schizophrénie; Travail du sexe et prostitution; Etc.

27


INTERVENTION


8096

Rues, parcs

1815 22,4%

Festivités

1688 20,8%

SEXE

Bars, rave

1110 13,7%

Nombre de Filles

4605 37,0%

Resto, cafés

680 8,4%

Nombre de Garçons

7830 63,0%


270 3,3%

TOTAL

12435 100%


748 9,2%

Organismes

983 12,1%

ÂGE

Appartements

263 3,2%

Moins de 12 ans

27 0,2%

Dépanneur

54 0,7%

De 12 à 15 ans

1816 14,6%


485 6,0%

De 16 à 20 ans

5385 43,3%

Bureau

0 0,0%

De 21 à 30 ans

3756 30,2%

Autres lieux

0 0,0%

Plus de 30 ans

1451 11,7%

100%

100%

OCCUPATION


6820 54,8%


7847 52,0%

Travailleur

3212 25,8%


6523 43,3%

Programmes sociaux

2195 17,7%


365 2,4%

Inconnu ?

208 1,7%

Accompagnement

88 0,6%

100%


154 1,0%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

61 0,4%

Premier contact

1704 13,7%

Premiers soins

43 0,3%

Apprivoisement

3351 26,9%

15081 100%

Ponctuel

4391 35,3%

Régulier

2989 24,0%

100%


2426 30,0%

16 h à minuit

5319 65,7% minuit à 8 h

351 4,3%

100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de Rimouski-Neigette du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

28



100%

• Psychosociale

44896


2758 6,1%


1568 3,5%


5625 12,5%


1074 2,4%

Santé mentale

1826 4,1%


424 0,9%

Santé physique

940 2,1%


647 1,4%


624 1,4%

3713 8,3%

Fugue

48 0,1%


158 0,4%

Réalité scolaire

3356 7,5%

Sexualité

970 2,2%

Décrochage

202 0,4%


303 0,7%


304 0,7%

Prostitution

309 0,7%

3862 8,6%

Pratiques sexuelles

309 0,7%


Réalité travail

3813 8,5%


31 0,1%


506 1,1%

non sécuritaire

Pauvreté

302 0,7%

ITS/VIH-sida

385 0,9%


536 1,2%

Consommation

4545 10,1%

Besoins primaires

353 0,8%


5510 12,3%


76 0,2%


727 1,6%


6444 14,4%


Projets/occupation

3073 6,8%

Gambling

254 0,6%

9517 21,2%

Violence/abus

1457 3,2%

Grossesse

160 0,4% Pensées/tentative suicide

569 1,3%

Deuil/questionnement

220 0,5%

22294 49,7%

DISTRIBUTION DE MATÉRIEL

Condoms

53 Seringues

16

Documents/dépliants

7 Cartes ressources

0

Cartes d'identification

1067

29

Maison des Jeunes de Trois-Pistoles 15, rue Notre-Dame Est Trois-Pistoles (Québec) G0L 4K0


[email protected]

Dans cette MRC, le service en travail de rue permet de rejoindre directement les personnes en difficulté, qui sans cela, n’iraient pas spontanément vers les ressources du milieu. En ce sens, la maison des jeunes et les Tr ont mis en place une collaboration à grande échelle afin de faciliter des passerelles de services vers les intervenants du réseau. Un des éléments importants qui a été source de réflexion cette année fut la possibilité d’ouvrir à plus grande échelle le travail de rue dans Les Basques. Il apparaît que les jeunes adultes ne demeurent que très peu dans la communauté et préfère partir vers de plus grands centres. En ce sens, l’organisme a débuté certaines démarches afin de rejoindre, pas seulement les 12-30 ans, mais plutôt toute la population qui présentent des besoins.

« La MRC des Basques est l’une des plus petites et plus pauvres au Québec. La plupart des jeunes quittent non pas parce que la qualité de vie n’est pas belle, mais parce qu’ils trouveront plus facilement

un emploi à la hauteur de leurs attentes dans une grande ville. » Fait important à souligner, l’organisme a vécu beaucoup de difficulté cette année à solliciter les montants nécessaires au financement local. Cette situation a mobilisé énormément de leur temps et de leur énergie en plus de leur causer un stress constant. « Nous travaillons très fort pour trouver le financement en

présentant des demandes à droite et à gauche. »

MRC des Basques du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

30

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Ateliers sur la toxicomanie à la polyvalente; Implication sur un projet de voyage humanitaire; Présence à la Maison Familiale Rurale du KRTB; Les tricotés serrés; Activités sportives; Etc.

Le travail de milieu est d’une grande importance dans cette MRC. En ce sens, plusieurs projets d’envergures ont été initiés au cours de l’année 2011-2012. Par exemple, un projet intitulé « Le Maillon » (qui fut élaboré au Nouveau-Brunswick) permet à un individu qui vit une problématique de tout ordre d'accéder aux services d'aide existants dans le milieu grâce à l'aide d'un accompagnateur. En facilitant l'accès aux ressources d'aide, ceux-ci veulent offrir à l'individu la possibilité de résoudre ses difficultés avant qu'elles ne s'aggravent et le conduisent à des situations plus sérieuses. De plus, l’un des travailleurs de rue, percevant un manque de ressource pour les jeunes qui désirent s’impliquer socialement, a mobilisé certaines personnes afin d’élaborer un projet humanitaire. Il souhaite, par ce projet, que ceux-ci se responsabilisent et développent leur leadership. Également, l’objectif de cette démarche est que les jeunes apprennent d’autres cultures en créant ainsi une prise de conscience sur leur vécu et la société dans laquelle ils vivent. L’agent de liaison ainsi que les membres de la table COSMOSS de cette région semblent être très impliqués dans le rayonnement des services dans cette communauté. D’ailleurs, ils travaillent d’arrache-pied à la consolidation du financement nécessaire au plan local. Ils désirent trouver une ou des solutions à long terme afin de régler ce problème. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Travail de rue… en partant; Formation en santé mentale en lien

avec le travail de rue; Initiation à la Programmation

neurolinguistique; Entretien motivationnel; Travail du sexe et prostitution; Etc.

31

INTERVENTION


1967

Rues, parcs

235 11,9%

Festivités

445 22,6%

SEXE

Bars, rave

539 27,4%

Nombre de Filles

1570 42,1%

Resto, cafés

135 6,9%

Nombre de Garçons

2161 57,9%


17 0,9%

TOTAL

3731 100%


211 10,7%

Organismes

205 10,4%

ÂGE

Appartements

170 8,6%

Moins de 12 ans

50 1,3%

Dépanneur

2 0,1%

De 12 à 15 ans

381 10,2%


6 0,3%

De 16 à 20 ans

1122 30,1%

Bureau

1 0,1%

De 21 à 30 ans

1235 33,1%

Autres lieux

1 0,1%

Plus de 30 ans

943 25,3%

1967 100%

3731 100%

OCCUPATION


1619 43,4%


3731 75,5%

Travailleur

1890 50,7%


1123 22,7%

Programmes sociaux

70 1,9%


35 0,7%

Inconnu ?

152 4,1%

Accompagnement

44 0,9%

3731 100%


6 0,1%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

4 0,1%

Premier contact

639 17,1%

Premiers soins

0 0,0%

Apprivoisement

838 22,5%

4943 100%

Ponctuel

1514 40,6%

Régulier

740 19,8%

3731 100%


320 16,3%

16 h à minuit

1542 78,4% minuit à 8 h

105 5,3%

1967 100%

Statistiques en travail de rue de la MRC des Basques du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

32


100%

• Psychosociale

10458


848 8,1%


205 2,0%


3624 34,7%


16 0,2%

Santé mentale

50 0,5%


112 1,1%

Santé physique

70 0,7%


39 0,4%


15 0,1%

372 3,6%

Fugue

0 0,0%


1 0,0%

Réalité scolaire

106 1,0%

Sexualité

46 0,4%

Décrochage

1 0,0%


3 0,0%


5 0,0%

Prostitution

0 0,0%

112 1,1%

Pratiques sexuelles

2 0,0%


Réalité travail

338 3,2%


0 0,0%


15 0,1%

non sécuritaire

Pauvreté

1 0,0%

ITS/VIH-sida

0 0,0%


20 0,2%

Consommation

539 5,2%

Besoins primaires

0 0,0%


374 3,6%


0 0,0%


123 1,2%


3407 32,6%


Projets/occupation

814 7,8%

Gambling

3 0,0%

4221 40,4%

Violence/abus

27 0,3%

Grossesse


15 0,1%


13 0,1%

5379 51,4%


93

Seringues


0

Cartes ressources


500

33

L’Entre-Jeunes de Rivière-du-Loup 79, rue Frontenac Rivière-du-Loup (Québec) G5R 3Y9

Téléphone : 418 867-2651 Courriel : [email protected] Travailleurs de rue : [email protected] Site Web : www.entre-jeunes.com

Les intervenants de cette MRC portent leurs efforts essentiellement sur la prévention et la sensibilisation des personnes rencontrées. Ils ont remarqué, cette année, que cela permettait d’éviter certains incidents fâcheux et de réduire grandement des comportements inadéquats.

« Les jeunes nous connaissent et un bon lien de confiance s’établit. Ils sont de plus en plus ouverts à se confier à nous et de la sorte nous pouvons donc mieux intervenir. »

Les Tr essaient de nouvelles avenues afin de rejoindre les jeunes de leur milieu. Un exemple parmi tant d’autres : ils fréquentent le centre commercial et le terrain avoisinant à des heures stratégiques, ils ont déposé des cartes dans certains fast-foods abondamment fréquentés le midi, ils font des kiosques d’information concernant leurs services, etc. Ils orientent également leurs efforts à solidifier leurs liens avec la communauté et les organismes de leur région. Ils désirent améliorer leur analyse des besoins globale du milieu et ainsi obtenir une plus grande visibilité par des actions concrètes.

« Le milieu reste le même donc nous tenterons de rejoindre le plus de jeunes possible ainsi que s’adapter aux constants changements possibles dans la rue. »

Les intervenants nous ont indiqué qu’ils ont des préoccupations particulières en ce qui a trait à la santé mentale des jeunes qu’ils rencontrent. Certains de ceux-ci semblent vivre des états anxieux et sont confrontés à des difficultés familiales et relationnelles. En ce sens, quelques individus vont même jusqu’à s’automutiler afin d’exprimer leurs souffrances. De plus, les problèmes de toxicomanie apportent bien souvent leurs lots de problèmes financiers et d’angoisse.

MRC de Rivière-du-Loup du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

34

Également, certains jeunes se retrouvent sans toit et doivent être orientés vers des organismes d’hébergement dans d’autres MRC faute de ressource dans celle-ci. En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Ateliers de préventions sur l’hypersexualisation; Kiosque afin de faire connaitre les services en travail de rue; Rencontres auprès de plusieurs organismes jeunesse afin d’expliquer ce qu’est le travail de rue et de

créer un premier contact avec ceux-ci; Etc.

Les travailleurs de rue considèrent que le partenariat dans ce secteur prend un certain temps à s’implanter efficacement. D’ailleurs, même s’ils font plusieurs références personnalisées au cours de l’année, ils en reçoivent que très peu en retour. De plus les Tr de cette MRC désireraient qu’une meilleure collaboration soit possible avec certaines écoles qui, malheureusement, leur interdissent l’accès à leurs cours et à leurs infrastructures. Ils continueront donc leurs efforts afin de consolider les relations avec les ressources du milieu permettant ainsi un échange réciproque. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Formation 1ers soins et RCR; Cours d’autodéfense; Initiation à la Programmation neurolinguistique; Entretien motivationnel; Travail du sexe et prostitution; Etc.

35

INTERVENTION


2086

Rues, parcs

520 24,9%

Festivités

118 5,7%

SEXE

Bars, rave

153 7,3%

Nombre de Filles

1463 32,4%

Resto, cafés

38 1,8%

Nombre de Garçons

3058 67,6%


291 14,0%

TOTAL

4521 100%


79 3,8%

Organismes

148 7,1%

ÂGE

Appartements

68 3,3%

Moins de 12 ans

62 1,4%

Dépanneur

58 2,8%

De 12 à 15 ans

1090 24,1%


57 2,7%

De 16 à 20 ans

1890 41,8%

Bureau

15 0,7%

De 21 à 30 ans

890 19,7%

Autres lieux

541 25,9%

Plus de 30 ans

589 13,0%

100%

100%

OCCUPATION


2603 57,6%


2086 51,7%

Travailleur

1457 32,2%


1744 43,2%

Programmes sociaux

154 3,4%


102 2,5%

Inconnu ?

307 6,8%

Accompagnement

36 0,9%

100%


42 1,0%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

20 0,5%

Premier contact

1133 25,1%

Premiers soins

6 0,1%

Apprivoisement

0 0,0%

4036 100%

Ponctuel

1421 31,4% Régulier

1967 43,5%

100%


468 22,4%

16 h à minuit

1442 69,1% minuit à 8 h

176 8,4%

100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de Rivière-du-Loup du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

36


100%

• Psychosociale

14949


824 5,5%


606 4,1%


1156 7,7%


311 2,1%

Santé mentale

458 3,1%


337 2,3%

Santé physique

1248 8,3%


178 1,2%


588 3,9%

1432 9,6%

Fugue

22 0,1%


51 0,3%

Réalité scolaire

686 4,6%

Sexualité

351 2,3%

Décrochage

83 0,6%


59 0,4%


116 0,8%

Prostitution

31 0,2%

885 5,9%

Pratiques sexuelles

53 0,4%


Réalité travail

1508 10,1%


15 0,1%


490 3,3%

non sécuritaire

Pauvreté

85 0,6%

ITS/VIH-sida

34 0,2%


138 0,9%

Consommation

765 5,1%

Besoins primaires

432 2,9%


2653 17,7%


19 0,1%


175 1,2%


1825 12,2%


Projets/occupation

1620 10,8%

Gambling

21 0,1%

3445 23,0%

Violence/abus

383 2,6% Grossesse

80 0,5%



119 0,8%

6534 43,7%


89

Seringues


205

Cartes ressources


1044

37

Carrefour Jeunesse Emploi du Témiscouata 800-A, rue Commerciale-Nord Témiscouata-sur-le-Lac (Québec) G0L 1E0

Téléphone : 418 854-5530 Courriel : [email protected] Travailleurs de rue : [email protected] Site Web : www.cjetemiscouata.qc.ca

Selon les Tr de cette MRC, la pratique du travail de rue est de plus en plus reconnue auprès des intervenants du milieu et de l’ensemble de la communauté.

« Ils parlent en bien de la pratique et nous réfèrent. Certains « jeunes » adoptent des comportements moins à risques et plus responsables. »

La consommation et la dépendance sont apparemment très présentes dans cette MRC. En ce sens, les intervenantes sont amenées à accompagner certains individus, en état de crise, et à les orienter vers les services offerts dans la région. Par la suite, elles outillent les personnes concernées à avoir une consommation plus responsable et à utiliser les ressources d’aide et les outils à leur disposition, ce qui atténue les rechutes possibles et leur qualité de vie. Également, les pratiques sexuelles à risques et les grossesses non désirées arrivent régulièrement. Dans cette optique, les Tr offrent de l’information et sensibilisent la population visée afin d’amoindrir les comportements à risques. La pauvreté et l’endettement des individus rencontrés apportent plusieurs difficultés et créent des situations précaires. L’enseignement de la gestion de leur budget limité demeure, quelquefois, le meilleur moyen d’améliorer la situation. De plus, la connaissance des ressources d’aides comme le dépannage alimentaire et la compréhension de l’aide sociale permet de rassurer et de donner espoir aux personnes dans le besoin. En ce sens, les Tr dirigent leurs efforts afin d’accentuer l’autonomie ainsi que la responsabilisation des gens auprès desquels elles font de l’intervention.

MRC de Témiscouata du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

38

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Présence au comité Pro-Jeunes; Présence à quelques rencontres comité STOC; Présence sur un comité local en toxico; Implication lors d’une recherche et démarche d’implantation d’une ressource d’hébergement

jeunesse au Témiscouata; Implication au Piraghetti et Brunch Mérite Pro-Jeunes; Kiosque sur la non-violence avec des partenaires du milieu; Implication lors d’une journée de la paix; Entrevue sur le travail de rue à la télévision communautaire; Conférence ayant pour thème la prévention de la consommation; Etc.

En ce qui a trait au partenariat, les Tr estiment qu’en général, la pratique du travail de rue est bien perçue et mieux comprise. Malgré tout, souvent par manque d’information concernant ce type d’intervention, quelques personnes demeurent avec des perceptions erronées. La démystification du travail de rue auprès des collaborateurs et de la communauté est en constante évolution. Des liens solides se créent avec le temps et permet ainsi d’entrevoir la complémentarité des services et des ressources offerts. Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Formation en secourisme; Travail de rue… En partant; Initiation à la Programmation

neurolinguistique; Entretien motivationnel; Travail du sexe et prostitution; Formation en santé mentale; Conférence sur la résilience; Conférence sur les troubles de la

personnalité limite; Etc.

39

INTERVENTION


1278

Rues, parcs

125 9,8%

Festivités

34 2,7%

SEXE

Bars, rave

276 21,6%

Nombre de Filles

1248 53,5%

Resto, cafés

58 4,5%

Nombre de Garçons

1085 46,5%


29 2,3%

TOTAL

2333 100%


144 11,3%

Organismes

147 11,5%

ÂGE

Appartements

136 10,6%

Moins de 12 ans

64 2,7%

Dépanneur

4 0,3%

De 12 à 15 ans

307 13,2%


321 25,1%

De 16 à 20 ans

578 24,8%

Bureau

0 0,0%

De 21 à 30 ans

511 21,9%

Autres lieux

4 0,3%

Plus de 30 ans

873 37,4%

100%

100%

OCCUPATION


757 32,4%


966 53,7%

Travailleur

590 25,3%


354 19,7%

Programmes sociaux

700 30,0%


347 19,3%

Inconnu ?

286 12,3%

Accompagnement

36 2,0%

100%


76 4,2%

ÉTAT DU CONTACT

Médiation

18 1,0%

Premier contact

368 15,8%

Premiers soins

2 0,1%

Apprivoisement

714 30,6%

1799 100%

Ponctuel

524 22,5%

Régulier

727 31,2%

100%


562 44,0%

16 h à minuit

646 50,5% minuit à 8 h

70 5,5%

100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de Témiscouata du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

40


100%

• Psychosociale

5715


575 10,1%


209 3,7%


677 11,8%


121 2,1%

Santé mentale

345 6,0%


91 1,6%

Santé physique

332 5,8%


124 2,2%


276 4,8%

545 9,5%

Fugue

11 0,2%


22 0,4%

Réalité scolaire

264 4,6%

Sexualité

130 2,3%

Décrochage

36 0,6%


48 0,8%


35 0,6%

Prostitution

21 0,4%

335 5,9%

Pratiques sexuelles

33 0,6%


Réalité travail

353 6,2%


1 0,0%


81 1,4%

non sécuritaire

Pauvreté

108 1,9%

ITS/VIH-sida

26 0,5%


58 1,0%

Consommation

339 5,9%

Besoins primaires

85 1,5%


685 12,0%


3 0,1%


160 2,8%


431 7,5%


Projets/occupation

297 5,2%

Gambling

13 0,2%

728 12,7%

Violence/abus

177 3,1%

Grossesse


41 0,7%


100 1,7%

3422 59,9%


24

Seringues


41

Cartes ressources


221

41

Tandem-Jeunesse 407, 5e rue Rouleau La Pocatière (Québec) G0R 1Z0


Site Web : www.tandem-jeunesse.com

L’organisme et les Tr de cette MRC constatent que, puisque le travail de rue est offert sur une base régulière à longueur d’année depuis plusieurs années déjà, ils obtiennent de plus en plus de références de leurs partenaires jeunesse.

« Les travailleurs de rue sont interpelés lorsqu’un jeune ne veut pas recevoir de services traditionnels ou encore qu’un support supplémentaire est nécessaire. »

En ce sens, à de nombreuses reprises, l’intervention des travailleurs de rue a permis d’éviter que des situations ne se détériorent ou encore d’avoir recours à des mesures plus coercitives. Les Tr sont aussi en mesure d’approcher des jeunes hors réseau, considérés plus vulnérables ou marginaux et de les accompagner vers des services dits traditionnels. Ils sont en quelque sorte, un filet de sécurité et un maillon nécessaire dans le réseautage de la région. Malheureusement, au cours de l’année, le départ en congé de maladie d’un travailleur de rue régulier a créé de l’instabilité dans l’équipe de travail. L’organisme a tenté de trouver rapidement un remplaçant adéquat et dont la personnalité pouvait être compatible à celle de l’autre travailleur de rue. De plus, l’insécurité relative à la poursuite ou non de l’entente actuelle a provoqué une certaine remise en question auprès des intervenants. « La gestion du travail de rue est exigeante. Il est vrai que nous avons connu une situation particulière cette année, mais que ce soit les ressources humaines […] ou

la recherche de financement [...] nous y mettons beaucoup de temps. D’un autre côté, on peut toujours compter sur le soutien du

coordonnateur régional ce qui est très apprécié ! » L’une des problématiques majeures de la MRC est reliée à des situations d’insécurité alimentaire importante. D’ailleurs, les Tr ont la possibilité d’offrir des dépannages d’urgence, et ce, en petite quantité. Pour des

MRC de Kamouraska du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

42

besoins alimentaires plus importants, ceux-ci réfèrent rapidement vers d’autres organismes du milieu. Les demandes sont apparemment grandissantes et les Tr n’arrivent pas combler tous les besoins exprimés. Cette année, il y aurait une présence accrue de consommation de drogues chimiques comme la méthamphétamine. De plus, les Tr ont remarqué un début de petits gangs ou de réseau criminalisé accompagné d’une problématique de prostitution de jeunes filles dans certains bars. D’ailleurs, concernant la sexualité, voici ce que les Tr avaient à dire :

« Il y a une augmentation de la banalisation des relations sexuelles non protégées (perception que maintenant le sida ça se guérit…) pour eux, c’est le plaisir avant la protection. »

En plus du travail de rue, quelques activités connexes ont été réalisées au cours de l’année : Atelier de sensibilisation et de partage sur la réalité des jeunes; Activité de nettoyage des berges du fleuve; Animation d’un atelier sur l’hypersexualisation; Soutien au projet Écol’o jardin de Kamouraska en forme; Activité d’escalade et de course à pied avec les jeunes de Tandem-Jeunesse; Etc.

Les gens des différents organismes et institutions de la MRC semblent apprécier la présence des travailleurs de rue et disent que ceux-ci possèdent une approche différente et offrent des services que l’on ne retrouve pas ailleurs.

« Nous avons souvent des références des partenaires ce qui démontre notre crédibilité et notre concertation. »

Enfin, pendant la période du 1er avril 2011 au 31 mars 2012, les travailleurs de rue ont eu l’occasion de participer à certaines formations, dont en voici quelques-unes : Formation en RCR; Formation concernant l’homosexualité; Formation sur les problématiques reliées au

poids; Formation sur l’alimentation; Etc.

43

INTERVENTION


1715

Rues, parcs

165 9,6%

Festivités

48 2,8%

SEXE

Bars, rave

80 4,7%

Nombre de Filles

1305 44,4%

Resto, cafés

98 5,7%

Nombre de Garçons

1637 55,6%


15 0,9%

TOTAL

2942 100%


98 5,7%

Organismes

594 34,6%

ÂGE

Appartements

308 18,0%

Moins de 12 ans

42 1,4%

Dépanneur

3 0,2%

De 12 à 15 ans

155 5,3%


258 15,0%

De 16 à 20 ans

1604 54,5%

Bureau

47 2,7%

De 21 à 30 ans

1007 34,2%

Autres lieux

1 0,1%

Plus de 30 ans

134 4,6%

100%

100%

TYPE D'INTERVENTION

OCCUPATION


1715 48,8%

Étudiant

863 29,3%


1411 40,2%

Travailleur

993 33,8%


161 4,6%

Programmes sociaux

958 32,6%

Accompagnement

131 3,7%

Inconnu ?

128 4,4%


49 1,4%

100%

Médiation

31 0,9%

ÉTAT DU CONTACT

Premiers soins

14 0,4%

Premier contact

400 13,6%

3512 100%

Apprivoisement

720 24,5%

Ponctuel

1072 36,4% Régulier

750 25,5%

100%


520 30,3%

16 h à minuit

1146 66,8% minuit à 8 h

49 2,9%

100%

Statistiques en travail de rue de la MRC de Kamouraska du 1er avril 2011 au 31 mars 2012

44


100%

• Psychojudiciaire

• Psychosociale

4769


366 7,7%

Réalité familiale

691 14,5%


174 3,6%


531 11,1%


184 3,9%

Santé mentale

113 2,4%


37 0,8%

Santé physique

40 0,8%

761 16,0%


218 4,6%

• Socioéducatif Fugue

5 0,1%

Réalité scolaire

85 1,8%

Itinérance

17 0,4%

Décrochage

54 1,1%

Sexualité

28 0,6%


32 0,7%


12 0,3%

171 3,6%

Prostitution

5 0,1%

• Socioéconomique Pratiques sexuelles

1 0,0%

Réalité travail

154 3,2%

non sécuritaire


164 3,4%


0 0,0%

Pauvreté

327 6,9%

non sécuritaire


22 0,5%

ITS/VIH-sida

8 0,2%

Besoins primaires

127 2,7%

Consommation

690 14,5%

794 16,6%


• Socioculturel UDI (drogue injectable)

3 0,1%


194 4,1%

Dépendance

177 3,7%

Projets/occupation

183 3,8%


377 7,9%

Gambling

1 0,0% Violence/abus

74 1,6%

Grossesse


25 0,5%


0 0,0%

2666 55,9%


3

Seringues


0

Cartes ressources


2

45