Rapport d’activité du service social pour les jeunes et

Rapport d’activité du service social pour les jeunes et adultes

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Rapport Moral Mesdames, Messieurs, Chers Amis, Je suis heureux de vous accueillir pour cette Assemblée Générale afin de dresser le bilan de l’année scolaire 2015-2016, du résultat comptable 2016 et évoquer les prévisions 2017. Notre Association, comme beaucoup d’autres, évolue dans un contexte de politique publique ayant des incidences importantes. Mais demeure le contexte social lié à la précarité, à la pauvreté ainsi qu’aux difficultés d’insertion de nos jeunes dans le monde du travail. C’est pourquoi le travail de base de nos trois assistantes sociales demeure fondamental. Le rapport d’activité, comme ceux des années précédentes, décrira l’étendue du travail accompli et les résultats obtenus. J’en veux pour preuve l’excellent classement du Lycées J. Raynaud dans la comparaison faite annuellement par le Ministère de l’Éducation Nationale. J’ose penser que le SSJA y est, modestement, pour quelque chose. Le SSJA a continué d’assurer des prestations externes à l’ESAT La Valbarelle, au CRP Richebois ou dans l’accompagnement social des salariés du Chantier d’Insertion de la Jougarelle. L’ensemble de ces activités a permis d’améliorer la situation budgétaire de l’Association qui sera détaillée dans le rapport financier. Car si cette situation demeure fragile, on doit souligner la diminution significative du déficit passé de 38.319 € en 2014 à 19.831 € en 2015 et réduit à 12.537 € en 2016. Aussi, il me paraît d’autant plus nécessaire de souligner l’importance du soutien de nos financeurs et de les en remercier : le Conseil Départemental des Bouches du Rhône, le Contrat Urbain de Cohésion Sociale [CUCS] et bien sûr Formation et Métier dont le soutien financier permet au SSJA de poursuivre ses missions. 2017 s’inscrira dans la continuité de 2016, tant en ce qui concerne les actions mises en œuvre que la recherche de nouveaux financements. Je me dois aussi de rendre compte du fonctionnement de votre Conseil d’Administration. Il s’est réuni deux fois en 2016, s’est assuré de la réalisation et du suivi des activités de l’Association et de la recherche de nouveaux financements.

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Son ouverture à de nouvelles personnes susceptibles d’apporter leur compétence est bien entendu toujours d’actualité. Enfin et en conclusion, je tiens à remercier tous les acteurs qui œuvrent au quotidien pour rendre efficace notre Association et lui permettre de progresser. Je tiens à remercier tout particulièrement le travail réalisé par nos assistantes sociales, leur implication et leur disponibilité.

Le Président, Georges BERRIN

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Sommaire

Introduction Nos zones d’interventions L’Equipe Notre mission Nos valeurs Notre force Notre mode de fonctionnement Notre public Les jeunes Les personnes en situation de handicap Les personnes en grande précarité Nos actions sur le terrain Les actions individuelles Les actions collectives Conclusion

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Introduction Ce rapport d’activité liste les projets réalisés cette année. Leur réussite est le résultat de l’investissement et du professionnalisme de l’équipe qui a su délivrer un service de qualité au profit des jeunes et des familles de nos établissements. Quelques mots toutefois sur le contexte général et les conséquences que nous en tirons. Ce contexte vous le connaissez, c’est celui de la crise et ses conséquences en termes d’augmentation constatée de la précarité et de la pauvreté pour les familles… Le contexte géopolitique a lui aussi des incidences sur notre activité puisque les structures sur lesquelles nous travaillons ont mis en place des dispositifs de formation spécifiques pour les jeunes primo-arrivants. Face à l’affluence de ces jeunes, les établissements ont augmenté leur capacité d’accueil et nous nous trouvons de plus en plus face à des situations compliquées, en particulier lorsqu’il s’agit de mineurs sans référent parental. Le remplacement de la notion de « mineur étranger isolé » par l’expression « mineur non accompagné » rappelle que ces adolescents relèvent du dispositif de protection de l’enfance, mais malheureusement cette prise en charge s’arrête fréquemment dès que ces jeunes atteignent leur majorité. Le SSJA est alors confronté à des cas de grande détresse qu’il essaye de gérer au plus près afin de permettre au maximum une poursuite de scolarité, étape essentielle pour espérer une régularisation de titre de séjour. Retranscrire l’activité d’une année est toujours un exercice compliqué, mais nous sommes fières de vous présenter notre rapport qui n'a d'autre vocation que de traduire nos engagements mais également mettre en avant le travail dans lequel nous nous inscrivons pour apporter chaque jour un accompagnement au service des jeunes et adultes. En termes de gestion, l’Association a connu les années précédentes des difficultés financières importantes qui ont conduit le Conseil d’Administration à réorienter le fonctionnement et l’organisation du service. Le projet associatif a élargi la cible de son public vers les adultes et a diversifié le panel de ses prestations toujours au service des populations les plus sensibles (CRP, ESAT, Chantier d’Insertion…). Si le Bureau a encouragé ces orientations, la mise en place de cette nouvelle organisation n’a pu se faire que grâce au volontarisme de ses salariées.

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En outre, les exigences de nos financeurs en matière de qualité de nos prestations et d’efficacité dans la gestion des fonds publics ne doivent pas nous limiter à la seule position comptable, mais doivent nous permettre de mettre en place des propositions concrètes répondant aux besoins de plus en plus lourds et complexes des personnes que nous accompagnons ; ce qui demande une continuelle adaptation.

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Nos zones d’interventions

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Siège social

368, Bd Henri Barnier 13016 MARSEILLE

« J. Raynaud » 59 traverse Susini 13013 Marseille

« St-André »

368 Bd H. Barnier 13016 Marseille

« St-Henri »

37 chemin de Bernex 13016 Marseille

« La Cabucelle »

16 Bd Denis Papin 13015 Marseille

CRP Richebois

80 Impasse Richebois 13016 Marseille

ESAT La Valbarelle

93 Bd de la Valbarelle 13011 Marseille

Chantier d’insertion

Cité La Castellane

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L’Equipe Présent sur les quatre lycées professionnels de Formation et Métier, le SSJA est constitué de trois assistantes sociales diplômées d’État qui interviennent également à l’ESAT de la Valbarelle (11ème), au CRP Richebois (16ème) et sur un Chantier d’Insertion sur la Cité de la Castellane.

1 poste d’assistante sociale et coordinatrice avec :

0,3 équivalent temps plein de coordination

0,5 ETP sur le site de Jacques Raynaud

2 postes d’assistantes sociales effectuant :

0,5 ETP sur le site de la Cabucelle

0,5 ETP sur le site de Saint-André

0,5 ETP sur le site de Saint-Henri

Le SSPJ est une équipe qualifiée, impliquée, pérenne et stable.

Notre mission Les assistantes sociales du SSJA ont pour mission d’aider les jeunes à grandir au travers d’actions qui permettent de lever les freins à leur développement afin qu’ils puissent être éduqués, soignés et protégés. Nos valeurs Ecoute, bienveillance, respect des personnes et de leur environnement sont les valeurs fondatrices de notre Association. Nous mettons tout en œuvre pour combattre les difficultés que connaissent les jeunes avec des actions pertinentes et ciblées fondées sur leurs besoins et ceux de leurs familles. Notre Association est avant tout à visage humain, avec des personnes qui se connaissent, qui sont en lien et possèdent cette connaissance des partenaires et du territoire, des équipes et des bénéficiaires.

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Notre force

-- Approche globale du jeune. -- Respect des valeurs de chacun. -- Rigueur et transparence dans l’emploi des fonds (Les ressources du SSJA proviennent

essentiellement de subventions publiques). -- Travail en équipe et en partenariat.

Notre mode de fonctionnement Quotidiennement, le SSJA s’engage et tisse chaque jour des liens à l’interne comme à l’externe. Travailler collectivement, c’est aussi partager au travers d’instances d’échanges et de réflexion :

REUNIONS DE L’EQUIPE Parce que certaines difficultés sont communes à toutes, une fois par mois l'équipe se rencontre pour des partages d'expérience. Ces réunions permettent des temps d’échange entre collègues et une réflexion partagée pour une prise de distance sur des situations et des questions de positionnement professionnel. Parler de des situations, avoir un regard extérieur, chercher une expertise sur un sujet précis (orientation scolaire, droit, éducatif…) sont importants. Cet espace permet un recul salutaire sur des « cas complexes » et un partage d’informations, de veille législative. Les choix de nos actions collectives et leur mise en œuvre sont aussi abordés et réfléchis lors de ces rencontres. Différentes réunions de concertations sont organisées dans un objectif de suivi des situations des élèves en difficultés et dans un souci de cohérence dans la prise en charge des adolescents. Lorsque le travail en équipe fonctionne bien, dans le respect des missions de chacun, les assistantes sociales perçoivent une montée en charge des situations qui sont portées à leur connaissance. Les assistantes sociales sont parfois confrontées à une certaine pression des équipes pour intervenir rapidement, sans toujours tenir compte du temps nécessaire au cheminement des familles, aux prises de décisions et leur mise en œuvre par les différents partenaires des secteurs du soin, de l’éducatif, du judiciaire…

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Notre public Le SSJA est présent sur les quatre lycées professionnels de Formation et Métier, (J. Raynaud 13ème, La Cabucelle 15ème, St André et St Henri 16ème), des établissements médico-sociaux (CRP, ESAT) ainsi que sur un Chantier d’insertion.

Cette action concerne environ 850 jeunes de 14 à 25 ans issus des quartiers nord de la ville de Marseille qui nécessitent un soutien et un accompagnement extérieur pour « raccrocher », préparer un diplôme professionnel et réussir leur insertion sociale et professionnelle.

Le SSJA accompagne également 250 travailleurs handicapés afin de les aider à restaurer leur autonomie sociale et professionnelle et de limiter l’impact des difficultés qu’ils peuvent rencontrer.

Et depuis fin décembre 2014, le SSJA s’implique de façon active dans l’accompagnement social des salariés d’un Chantier d’insertion sur le territoire de la cité de la Castellane.

A) LES JEUNES

Leur scolarité

On observe que le retard scolaire des jeunes accueillis dans nos établissements reste sensiblement stable, entre 80% et 84% selon les années. L’engagement et l’implication des équipes pédagogiques, qui ont une connaissance de chacun de ces jeunes, est à souligner. Cette attention conduit ces enseignants à se rapprocher du service social afin de s’organiser pour créer des conditions favorables à leur reprise de confiance en eux et susciter enfin l’envie d’avancer et de réussir. Le Service Social offre une proximité très appréciée par les élèves et les familles.

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Leur Nationalité

Répartition par établissement en nombre de jeunes

Les jeunes de nos établissements sont en majorité de nationalité française (78%). Pour l’ensemble des lycées nous avons 22% d’entre eux qui sont de nationalité étrangère.

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Ces tableaux font apparaitre en termes de pourcentage un accueil de jeunes de nationalité étrangère allant de 8% à 47% selon les lycées. Cette disparité importante entre les établissements s’explique par les dispositifs de formation proposés. En effet, sur les lycées de La Cabucelle et celui de Jacques Raynaud, sont reçus des jeunes arrivés récemment sur le territoire national et ne maîtrisant pas correctement la langue française et les principaux éléments de notre culture. Le service social consacre une partie de son activité à la résolution de problèmes générés par ces situations favorisant des phénomènes d’exclusion. Notre travail consiste en un accompagnement dans leurs démarches administratives et sociales afin de les épauler dans leur intégration sur le territoire. Leur environnement

L’origine géographique des jeunes accueillis dans nos établissements reste stable ces dernières années. Ils résident en grande majorité dans les grands ensembles urbains (62%) des 13ème/14ème/15ème et 16ème arrondissements de Marseille. 30% résident dans le grand centre ville 1er/2ème et 3ème arrondissements en logements diffus et 8% en maison individuelle en périphérie de Marseille.

Une constante observée depuis plusieurs années concerne leur peu de mobilité géographique, frein important dans la recherche de stages au sein de quartiers souvent confrontés à la précarité. Et où les capacités d’accueil sont plus limitées.

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Leur cadre de vie

Deux établissements reflètent la réalité de la vie familiale dans notre pays aujourd’hui avec un équilibre à peu près identique de jeunes vivant dans des structures familiales classiques avec deux adultes ou dans des foyers monoparentaux. Par contre, les deux autres lycées accueillent des jeunes pouvant être davantage fragilisés par un déracinement culturel, familial et géographique car vivant en structures d’accueil ou hébergés chez des tiers. Ces jeunes sont accompagnés par le Service Social qui propose son aide pour éviter toute détresse morale. Le contexte familial

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Nous constatons que le profil des jeunes de nos établissements suit l’évolution de la famille française avec une baisse de la part des familles nombreuses.

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Nous notons une progression de jeunes élevés seuls. L’explication tient à l’augmentation des jeunes hébergés en foyer d’accueil ainsi qu’à un nombre certain de benjamins de fratries ayant quitté le domicile.

C’est pour nous l’occasion d’observer les difficultés associées à l’enfant unique. Ils deviennent trop gâtés et exigeants; sont surprotégés.

Les parents et en particulier les mères de famille sont excessivement tolérants face à certains comportements et surprotecteurs par crainte de voir l’enfant leur échapper et subir l’influence et la pression du quartier qui peut être propice à certains dérapages.

La situation professionnelle des familles

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Contrairement à ce que l’on serait en droit d’imaginer sur ces établissements recevant des jeunes ayant rencontré des difficultés dans leur parcours scolaire, la majorité des familles exerce une activité professionnelle. Toutefois ce sont essentiellement des emplois avec des conditions de travail difficiles et souvent des contraintes horaires qui les conduisent à laisser leurs enfants seuls sur des plages horaires compliquées (à savoir très tôt le matin empêchant d’assurer le réveil et de surveiller le départ à l’école, mais aussi tard le soir entravant la surveillance des devoirs et l’heure du coucher).

Nous rencontrons cependant un établissement plus touché que les autres par l’inactivité professionnelle des parents, c’est celui de la Cabucelle qui concentre un nombre important de jeunes en grande difficulté.

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B) LES PERSONNES EN SITUATION DE HANDICAP

Le service social intervient auprès de 250 personnes reconnues handicapées en assurant des vacations auprès de l’ESAT de la Valbarelle et du CRP Richebois, mais également auprès de deux classes ULIS sur le lycée St André.

Il accompagne ces personnes handicapées afin de limiter l’impact des difficultés sociales qu’elles peuvent rencontrer et qui pourraient les freiner dans leur insertion.

L'assistante sociale va aider les travailleurs handicapés dans leurs démarches avec les organismes extérieurs et favoriser la prise en charge et la résolution de diverses problématiques administratives et sociales.

CLASSE ULIS

Les élèves en situation de handicap dont les difficultés ne peuvent être entièrement assurées dans le cadre d'une classe ordinaire peuvent faire l'objet d'une scolarisation en ULIS. Les Unités Localisées pour l'Inclusion Scolaire (ULIS) leur proposent, en milieu scolaire ordinaire, des possibilités d'apprentissages.

La saisine de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH) relève des parents de l'élève. La proposition d'orientation en ULIS sera ensuite validée par la Commission des Droits et de l'Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH).

La CDAPH notifie alors à la famille la décision d'orientation en ULIS ainsi que la désignation de l'établissement dans lequel leur enfant sera scolarisé. Le chef d'établissement procède alors à l'inscription. Le lycée St André s’inscrit dans ce dispositif. Ces jeunes ont accès aux formations professionnelles du lycée en vue de la mise en œuvre de stages et d’une projection d'insertion professionnelle.

L'entrée d'un élève en ULIS suppose l'élaboration d'un Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS), intégrant un projet personnalisé d'orientation (PPO) et assurant la cohérence des différents dispositifs d'accompagnement à partir d'une évaluation globale des besoins de l'élève (accompagnement thérapeutique, rééducatif...). C’est à ce titre que le SSJA intervient et mène le premier accueil avec la famille et le jeune. Par la suite, le suivi se poursuit en lien avec l’équipe de scolarité et l’assistante sociale organise les rencontres avec les intervenants extérieurs (CMP-IME, travailleurs sociaux, médecins…). Cette action concerne une trentaine de jeunes.

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CRP Richebois Cette année le nombre de vacations est passé de 4 heures à 6 heures par semaine pour deux permanences hebdomadaires. Les permanences sont très chargées et il faut réguler les demandes (aides administratives pour dossiers CAF, Sécurité Sociale, MDPH).

On constate une forte demande liée au logement des stagiaires qui étaient SDF à l’entrée au centre Richebois et pour qui la formation permet une stabilisation de leur situation au regard des addictions et de l’hébergement. On peut donc affirmer avec les formateurs que la rue amène aux conduites à risques. Face à la pénurie d’offre de logements et de places en CHRS gérées par une plateforme d’orientation, le travail social est obligé de développer des partenariats avec des agences locatives qui travaillent en direct avec nous et relogent nos stagiaires sans garant. Le travail d’évaluation effectué auprès des usagers sur des périodes longues évite les risques d’impayés et le retour à des situations difficiles. Le travail avec les formateurs se développe avec des temps d’échanges et de régulation.

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ESAT La Valbarelle

Une autre réforme a également une incidence sur les demandes des travailleurs handicapés. C’est celle relative à la possibilité de partir en retraite anticipée dès 55 ans au titre du handicap car bien que très attachés à leur poste de travail, ils sont très fatigables et ce dispositif se révèle attractif pour nombre d’entre eux.

C) LES PERSONNES EN GRANDE PRECARITE

Notre action propose une démarche de suivi social des salariés pour permettre la levée des freins à l’insertion pour accéder à un emploi durable à l’issue du contrat d’insertion.

Le Service Social a une mission d’accompagnement social de ces personnes dans les démarches administratives (Caf, logement, santé, CMU) et pour faciliter le quotidien du chantier.

Afin que soit privilégiée une stratégie d’accompagnement dans le parcours d’insertion, nous déployons les moyens humains et matériels nécessaires à un accompagnement social de qualité.

Dans le cadre du chantier d'insertion qui s'occupe de la rénovation du parc de la Jougarelle, à proximité de la cité la Castellane, le SSJA intervient pour accompagner les 10 salariés recrutés à chaque session.

Il y a eu de gros travaux de remise en état du terrain, débroussaillage, remise en état du terrain de foot, escaliers, mobilier urbain, création de table de pique nique, bancs...

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Cette année a vu la disparition de la Prime à l’emploi qui était du ressort du Trésor Public et versée une fois par an. Elle est remplacée par la Prime d’activité gérée mensuellement par la CAF et nécessitant un suivi régulier avec une déclaration trimestrielle des ressources. Un nombre important de travailleurs handicapés n’est pas en mesure d’accomplir ces démarches en raison de leurs difficultés cognitives ou encore pour d’autres raisons comme le défaut d’équipement informatique. Le SSJA intervient alors pour mener à bien ces formalités.


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Le service social participe aux recrutements, aux réunions bilan avec les prescripteurs et aux comités de suivi. C'est l'occasion de nouer des relations de partenariat et de mutualiser le travail effectué dans différents lieux, avec des publics diversifiés et d'autres problématiques.

Le travail est enrichissant et les équipes très investies.

Cette action nous aura permis, depuis sa mise en place, d’accompagner plus de 40 salariés en leur proposant de la formation, une préparation aux permis de conduire et un accompagnement vers l’emploi avec les résultats suivants : 40 certifiés en habilitation électrique, 5 réussites au code de la route, 3 Permis B obtenus, 40 certifiés en sécurité au travail, 40 certifiés PRAP IBC, 20 stages d’immersion en entreprise, 7 emplois en CDD, 1 contrat de professionnalisation, 5 départs en formation qualifiante, 2 contrats d’apprentissage, soit environ 50% de sorties positives.

Le travail est passionnant avec les adultes du territoire. Les moments d’échange sur les thématiques de mobilité dans le quartier, logement, équipements, insertion… nous intéressent et changent le regard mutuel avec la population et les partenaires. Un enrichissement à la fois professionnel et personnel.

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Nos actions sur le terrain Les actions individuelles En 2015/2016

-- 199 entretiens ont été réalisés au CRP Richebois -- 51 travailleurs de l’ESAT de la Valbarelle ont été pris en charge -- 2 sessions de 10 salariés sur le Chantier d’insertion ont été suivies

1) Le nombre d’élèves pris en compte

-- 845 nouveaux élèves ont été reçus par le Service Social dans le cadre d’un premier accueil et le travail des assistantes sociales avec les jeunes se traduit par la mise en œuvre d’actions visant à les soutenir tout au long de leur scolarité.

L’accueil individuel des jeunes et des parents

-- Concrètement, sur l’ensemble de l’année 2015/2016, 1283 jeunes (et/ou leurs parents) ont été reçus et accompagnés par le SSJA sur l’ensemble des établissements.

-- Ces jeunes (et/ou leurs familles) ont bénéficié d’un total de 2857 entretiens au sein des

lycées, soit en moyenne 2,2 entretiens par jeune et/ou famille.

Les accompagnements les plus longs

- Sur les 845 jeunes accompagnés par l’équipe, 144 ont été rencontrés 3 fois ou plus en entretiens.

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2) origine des demandes

L’origine des sollicitations du service social illustre l’importance des liens service social, équipes éducatives, familles.

-- Près d’1 élève sur 4 suivis a fait lui-même la demande d’accompagnement -- Dans 27% des situations, ce sont les familles qui ont sollicité le service social

3) problématiques à l’origine des sollicitations du service social

Les difficultés matérielles et financières Elles occupent un champ très large, souvent au-delà du cadre de l’école. Il s’agit de favoriser l’accès aux droits des jeunes, en lien avec les différents services et institutions sociales.

Dossiers de Fonds Social Lycéens

Le fonds social permet d’apporter une aide exceptionnelle à un élève pour faire face à des dépenses liées à sa scolarité. Après évaluation de l’assistante sociale, une aide financière exceptionnelle peut être attribuée aux familles les plus en difficulté. Ce soutien financier, sur proposition de l’assistante sociale, est accordé par les directeurs d’établissement en fonction d’une enveloppe budgétaire annuelle qui permet de soutenir jusqu’à une dizaine de foyers par établissement.

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Dossiers de Fonds Social Cantine Sur le même principe que le fonds social, une aide financière est destinée à faciliter l’accès aux services de cantine. Le Service Social veille à en faire bénéficier les jeunes issus des foyers les plus défavorisés. La baisse sensible du nombre de dossiers ces dernières années s’explique par la nette augmentation de jeunes vivant en foyers et l’appétence des jeunes pour la restauration rapide à bas coût que l’on retrouve de plus en plus fréquemment à proximité des lycées .

Dossiers de bourse nationale d’études

Les bourses de lycée sont attribuées aux élèves scolarisés en lycée en fonction des ressources et des charges des familles sachant que cette aide est principalement accordée aux foyers qui disposent des minima sociaux. Elles sont versées trimestriellement.

Un jeune pris en charge en institution ne peut prétendre à cette aide. C’est ainsi que les lycées de la Cabucelle et Jacques Raynaud voient leur nombre de boursiers diminuer en raison du nombre croissant dans leurs effectifs de jeunes en foyer.

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Les difficultés familiales Elles impactent la scolarité des enfants et adolescents. Les assistants sociaux font le constat de difficultés à poser un cadre éducatif dans des situations de familles fragilisées et souvent isolées.

Nous sommes sollicitées pour intervenir lorsqu’il y a rupture du lien avec la famille, lorsque des difficultés sociales, familiales sont repérées ou lorsqu’il y a une suspicion de mineur en danger.

Nous procédons à une évaluation de la situation en liaison avec les professionnels de l’établissement et en partenariat avec les différents intervenants socioéducatifs.

Pour ce faire, l’assistante de service social reçoit l’élève et/ou sa famille en entretien individuel ou familial, une visite à domicile peut être effectuée. L’objectif est de comprendre et de proposer des aides susceptibles de favoriser la reprise de l’assiduité de l’élève. Ce travail d’accompagnement nécessite du temps afin que les familles acceptent l’intervention d’un professionnel et se mobilisent.

La place d’interface de l’assistant de service social entre l’établissement, la famille et les intervenants sociaux permet dans le même temps d’apporter un éclairage à l’équipe éducative sur chaque situation.

Les problématiques de comportement

Elles interfèrent dans la scolarité des élèves et agissent sur leurs difficultés personnelles et familiales : ce sont souvent des jeunes avec une image d’eux même très dévalorisée. Les assistantes sociales font aussi le constat de situations de mal être chez les élèves et qui présentent des comportements à risque en augmentation (conduites addictives, conduites à risque sur le plan sexuel…).

Les suivis extérieurs

SSJA/ SERVICE SOCIAL EXTERIEUR ST HENRI ST ANDRE CABUCELLE UFJR TOTAL

Foyer 25 8 20 40 93 Conseil

Départemental 5 6 7 4 22 Addap 10 8 4 3 25

PJJ 3 4 10 9 26 Total 43 26 41 56 166

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Les assistantes sociales du SSJA ont une place importante dans le repérage des enfants en danger. Mais il convient de noter que les suivis et les orientations qu’elles proposent permettent d’éviter en général la transmission d’une information préoccupante aux services du Conseil Départemental.

Les principaux motifs des transmissions sont les conditions d’éducation et les problèmes de comportement. D’une manière générale, on retrouve en premier lieu des facteurs de danger, des carences éducatives qui retentissent sur les conditions d’éducation et la scolarisation (absentéisme, conduites addictives…).

De nos relevés, il ressort que 72% des familles ont été rencontrées pour des motifs liés à des difficultés dans l’éducation de leurs enfants (difficultés à faire face aux problèmes de comportement de leur enfant, à sa souffrance, à ses conduites à risque… Mais aussi, difficultés à maintenir l’assiduité scolaire avec souvent retrait de l’implication éducative d’un parent en particulier dans les situations de séparation).

L’étude a montré que les 3/4 des familles accompagnées ne sont pas connues ou suivies par un autre service social ou éducatif. Le SSJA est identifié comme un professionnel ressource par les parents eux-mêmes (présentation lors des réunions) et par les membres de l’équipe éducative.

Les actions collectives Pour nous, l’éducation des enfants est la première des priorités. Elle ne consiste pas seulement à acquérir des connaissances scolaires, mais également à encourager chez chaque jeune la curiosité, le développement des compétences et l’épanouissement. Son développement est à la fois physique, psychologique, affectif et social. Nous entreprenons des actions de soutien, d’information… Nous essayons de favoriser l’enseignement de la non-violence, du respect et de la citoyenneté.

Constat est fait que la surcharge des suivis individuels ne favorise pas l’implication souhaitée dans les actions collectives.

Cependant, les actions de prévention menées en partenariat avec des associations partenaires, permettent d’aborder d’une manière globale les différents champs de la prévention et de l’éducation à la santé et la citoyenneté.

A partir d’échanges / débats auprès des jeunes, les assistantes sociales abordent la question du respect de soi, la question des violences, de la loi…

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Nous essayons d aider les jeunes à grandir dans la dignité pour éviter que les difficultés n’entravent leur développement personnel. Notre action a pour but de les protéger des dangers de la rue et des maltraitances.

ACTION COLLECTIVE : BIEN DANS MON CORPS, BIEN DANS MA TETE L’éducation à la santé et le dépistage constituent des facteurs essentiels au bien-être des élèves et participent à leur réussite scolaire.

Chaque nouvel élève admis dans un des lycées doit effectuer préalablement à son inscription une visite médicale auprès de son médecin de famille. Ce premier bilan permet d’évaluer si aucune contre-indication médicale ne vient s’opposer à la formation professionnelle choisie.

Plus tard, durant la scolarité, les nouveaux élèves et les lycéens encore mineurs sont prioritairement réexaminés par le Médecin vacataire du Lycée. Ces contrôles se justifient par l’utilisation de machines dangereuses que les élèves sont amenés à manipuler au cours de leur formation, et la volonté d’offrir aux élèves un accès facilité à la santé. L’assistante sociale organise le déroulement de ces visites médicales.

Des orientations peuvent être préconisées vers certains services spécialisés : Services Hospitaliers, CMP, Centres Médicaux, Médecins du Monde, Consultations pour adolescents.

C’est aussi l’occasion d’aider certaines familles ou élèves jeunes majeurs dans la constitution de dossiers de prise en charge médicale (CMU, CMUC, Aide médicale d’état...).

C’est donc à partir ces observations et de leurs échanges avec les enseignants que les assistantes sociales du SSJA ont construit le projet de cette action.

En effet les consommations occasionnelles ou répétées de substances (alcool, drogues, médicaments…) constatées par les équipes pédagogiques, soit à l’occasion des surveillances de récréations, des intercours, des reprises en début d’après midi, voire en périphérie des établissements (les enseignants croisent les jeunes dans les transports en commun) sont de plus en plus nombreuses et semblent se répercuter sur la scolarité (retards et absences). Ce qui constitue une mise en danger sur leur santé et leur sécurité en particulier en ateliers professionnels avec des baisses de vigilance, de l’apathie ou de l’agressivité avec fréquemment un désinvestissement scolaire.

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Bilan 2015-2016

Cette action s’est déroulée en parallèle sur les quatre lycées professionnels de Formation et Métier et a concerné 202 jeunes ainsi que 40 enseignants. L’animation des séances, auxquelles assistent et participent les assistantes sociales, a été menée par les professionnels des structures choisies. Ces séances ont été préparées en amont avec les structures partenaires et les enseignants afin d’en ajuster le contenu aux besoins des jeunes. Il est à rappeler que ces actions sont collectives mais peuvent déboucher sur un travail individuel à la demande, ce qui a été le cas sur chaque établissement pour deux ou trois jeunes. L’objectif était donc de permettre aux adolescents d’acquérir une base de connaissances visant à renforcer et améliorer leur sens critique face aux situations de prise de risque. Nous avons souhaité informer, échanger, autour des différents usages et représentations. Thématiques des interventions

-- Les principales substances consommées et leurs effets -- Les mécanismes favorisant la dépendance -- Le cadre légal

Sont intervenues plusieurs associations qui proposent des services de Prévention, de Formation, d’Intervention précoce, de Réduction des Risques et de Soins [en particulier les associations Addiction Méditerranée et Imaje santé].

Ces séances ont permis aux jeunes de travailler sur leurs représentations et d’en débattre dans le respect de l’autre et sans jugement, d’appréhender la notion des risques sanitaires, sociaux, psy… et l’impact sur leur insertion professionnelle.

Pour les enseignants cela leur a permis d’aborder ces sujets avec les jeunes dont ils ont la charge. L’idée était de faire émerger et évoluer les représentations en général, le niveau de connaissance, d’apporter une méthodologie dans l’approche du jeune et le rapport aux produits, d’identifier les personnes et les structures ressources…

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Ces interventions qui libèrent la parole sur des sujets sensibles ont mis en avant le besoin de faire un point sur la vie affective et la prise de risques en ce domaine. Nous avons donc fait appel au Planning familial qui est intervenu sous la forme d’un « théâtre forum » sur le thème de « l’amour et les premiers rapports sexuels », à partir de saynètes, animés par cinq comédiens.

Les jeunes ont pu parler des risques, des plaisirs, ou encore des difficultés à communiquer sur des sujets qui traitent de l’intime, souvent considérés comme tabou.

Les questions qui ont été soulevées lors de la représentation de « théâtre forum » ont été ensuite retravaillées avec deux conseillères conjugales en plus petits groupes et ont été amenées avec tact.

Le bilan de l'action se trouve toujours être positif au regard de l’intérêt porté par les adolescents ainsi que le montre le questionnaire distribué et rempli par les jeunes et fait apparaitre 80% de satisfaction.

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ACTION COLLECTIVE : COUP DE POUCE POUR L’INSERTION Les assistantes sociales du SSJA constituent une équipe qui s'engage et mène en permanence une réflexion pour définir et mettre en place une stratégie dans les structures où elles interviennent.

S’appuyant sur la mobilisation de chacune, par l’attention portée aux échanges et à la communication avec les équipes pédagogiques, les familles et les jeunes, nous nous sommes aperçues que ces adolescents ont une méconnaissance de leurs droits et ignorent généralement le fonctionnement du système d’accès à l’emploi. Cette difficulté apparaît très tôt, dès la recherche de stage en cours de formation qui constitue souvent une barrière compliquée à franchir. De la même manière, une fois leur diplôme validé le passage vers la vie professionnelle reste compliqué. Ils manifestent à cet égard le besoin d’être conseillés et accompagnés dans leurs démarches. D’où la naissance de ce projet de « Coup de Pouce pour l’Insertion ».

Bilan 2015-2016

Au regard des difficultés auxquelles doivent faire face les jeunes de nos quartiers (accès à l'emploi et à la qualification, intégration, discriminations, fracture numérique, comportement inadapté...), l’objectif était de permettre de s'approprier des outils indispensables à la réussite professionnelle au travers d’ateliers sur la thématique emploi apportant une base de connaissances nécessaires pour progresser en responsabilité et autonomie.

Nous avons également l’envie d’essayer de changer le regard des employeurs sur la population des jeunes de nos quartiers qui les ont aidés à préparer des entretiens de recrutement et construire leur premier réseau professionnel.

Le SSJA a mis en place une action d’appui facilitant la transition vers l’entreprise et le monde du travail pour les jeunes des lycées professionnels de Formation et Métier.

Ce projet s’est déroulé en parallèle sur les quatre lycées professionnels et a concerné 113 jeunes.

L’organisation et le pilotage du projet se sont faits en concertation avec les assistantes sociales du SSJA, les équipes pédagogiques des établissements, et nous avons fait appel à des partenaires spécialisés dans le champ de l’accompagnement vers l’emploi avec lesquels des conventions ont été signées ainsi que des chefs d’entreprises.

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L’animation des séances, auxquelles ont assisté et participé les assistantes sociales, a été menée par les professionnels s’étant engagés dans ce projet et a permis de reprendre ensuite les sujets abordés avec les jeunes pour poursuivre la réflexion autour de séances de débriefing. Elles ont eu lieu à l’issue de chaque intervention et se sont poursuivies avec les professeurs volontaires du projet.

VISITE D’UN FUTUR ECO QUARTIER

Le 24 septembre 2015 à partir d’une invitation du CREPI Méditerranée et du Groupe EIFFAGE nous avons visité la future éco cité Smartseille sur le chantier d’Euromed 2. L’objectif de cette visite était de sensibiliser les jeunes aux métiers d'Eiffage et au projet architectural en lui-même.

ACTION COACHING COLLECTIF ET INDIVIDUEL

Le Service Social pour les Jeunes et Adultes a souhaité participer à la Journée Nationale des jeunes organisée le 19 novembre 2015 au niveau national en partenariat avec ICF (International Coaching Fédération). Cette action, là encore, s’inscrivait pleinement dans le cadre du projet d’accompagnement vers l’emploi.

CENTRE DE RESSOURCES INFORMATION JEUNESSE

Nous avons poursuivi notre démarche avec le Centre de Ressources Information Jeunesse / CRIJ Canebière, partenaire spécialisé sur les questions relatives à l’information jeunesse, l’accompagnement dans l’utilisation d’informations, l’accès aux structures et aux institutions dont les jeunes peuvent bénéficier.

ORGANISATION D’UN FORUM EMPLOI

L’ambition était de passer d’un travail « virtuel » engagé les années précédentes (avec la construction fictive d’une entreprise) à quelque chose de plus concret. Aussi, nous voulions aller vers l’organisation d’un forum emploi en fin d’année scolaire permettant aux jeunes d’accéder soit à un emploi à l’issue de leur formation, soit à un job d’été.

L’engagement et le dynamisme des chefs d’entreprises du CJD relayé par le CREPI Méditerranée et des équipes de Pôle emploi, ont permis en fin d’action un suivi individuel au plus près d’une vingtaine de jeunes volontaires souhaitant s’engager pleinement dans ce projet. Ces jeunes ont donné le meilleur d’eux-mêmes et ont suscité la considération des ces adultes en particulier des chefs d’entreprises.

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Les mouvements sociaux répétés de ce printemps n’ont pas permis la mise en place de ce forum qui a dû être annulé. Cependant des situations alternatives ont été proposées pour transmettre leurs CV à des entreprises susceptibles de pouvoir offrir des postes. Les assistantes sociales et certains chefs d’entreprises sont restés mobilisés tout l’été et en contact avec les élèves qui n’ont pas hésité à prendre conseil sur nos téléphones que nous leur avions communiqué. Cela a permis l’embauche de 5 jeunes en jobs d’été, de 2 en CDI, et 3 sont à ce jour en attente d’un poste en intérim pouvant à terme déboucher sur quelque chose de plus définitif.


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Conclusion La mission des assistantes sociales du SSJA sur les établissements implique sur le terrain une disponibilité, une vigilance, et une énergie constante pour faire face aux situations à traiter et aux responsabilités inhérentes à leurs interventions, notamment en matière de protection de l’enfance.

L’activité, en constante augmentation, donne l’impression d’être trop souvent dans le traitement de l’urgence et le sentiment que les équipes éducatives ne perçoivent pas toujours le volume de travail et les situations à prendre en compte sur des secteurs d’intervention qui couvrent plusieurs établissements.

Face aux situations des usagers souvent importantes, nous essayons de ne pas devoir faire des choix, au détriment des actions collectives d’éducation et de prévention, qui sont, au sein de l’établissement, comme une porte d’entrée pour rencontrer les personnes en difficultés personnelles, sociales et familiales.

Notre Association a su s’adapter aux difficultés et continue d’impulser de nouveaux projets.

Toutefois, un défi plus large nous est lancé comme pour toutes les associations et va durer toutes ces prochaines années. C’est celui de la nécessaire adaptation de notre modèle associatif face au contexte dans une période de crise.

Nous sommes et nous serons contraints financièrement, et c’est par les projets, le bien-fondé de notre travail que nous pourrons voir perdurer une association telle que le SSJA. Nous l’avons vu au travers de ces pages mais la force de conviction, l’ouverture vers nos partenaires, notre capacité d’adaptation ont fait que nous pouvons espérer continuer, encore de nombreuses années avec la reconnaissance du travail réalisé.

Nous souhaitons de manière affirmée affronter l’avenir pour mener à bien notre travail d’accompagnement de personnes en difficulté.

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C’est d’ailleurs dans cette perspective que le SSJA s’implique dans le projet de la Plateforme Innovante d’Insertion Professionnelle « P2IP », porté par Formation et Métier, et devant être opérationnel dès 2018.

Ce projet vise à répondre aux situations de blocage de personnes pour l’accès à leur insertion professionnelle par la mise en place, entre autres, d’un dispositif appelé « le Kiosque » et dont la gestion en sera confiée au Service Social Pour les Jeunes et Adultes. Le « Kiosque » a pour ambition de travailler à la levée des freins périphériques à l’emploi en proposant des espace-temps, dédiés à l’accueil, l’écoute et l’animation, ouverts aux habitants du territoire.

Il est séduisant et stimulant aujourd’hui pour le SSJA, qui voit ainsi son action reconnue, d’avoir en ligne de mire ce nouvel objectif devant permettre à la personne, quel que soit son profil, d’être ensuite en mesure de repartir avec un projet construit, d’emploi ou de formation, ainsi qu’avec un plan d’action.

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www.formationmetier.fr

SSJA

http://www.formationmetier.fr/

Documents

Rapport d’activité du service social pour les jeunes et