Rapport d’activité 2 9 - RMN - Grand Palais · La Rmn diffuse ses créations et sélections à travers son réseau de plus de 40 boutiques et comptoirs de vente de musées, à

Rapport d’activité2 9

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Sommaire02 Message 04 La Rmn, mode d’emploi 08 Un développement responsable 10 Expositions 20 Galeries nationales, Grand Palais 24 Accueil 30 Agence photographique 36 Acquisitions42 Éditions 56 Activités commerciales et marketing 62 Communication 70 Ressourceshumaines 74 Achats, systèmes d’information et moyens généraux 82 Résultats et annexes 116 Organigramme

MessageDans un contexte économique difficile, où l’ensemble des secteurs et notamment le tourisme ont été touchés, la Rmn a dégagé cette année encore un résultat bénéficiaire de 3 millions d’euros ; il est lié, comme pour les exercices précédents, à une gestionrigoureuse ainsi qu’au succès de ses expositions. Aujourd’huisolidement rétablie, la Rmn s’affirme comme un établissement public aux savoir-faire et aux compétences reconnus.

La programmation des expositions a été très riche en 2009, grâce à la collaboration d’ins-titutions publiques et privées. Elle allie originalité, rigueur scientifique, succès populaireset démocratisation culturelle aux Galeries nationales du Grand Palais (Une Image peut encacher une autre, Le Grand Monde d’Andy Warhol, Renoir au XXe siècle, De Byzance àIstanbul) et dans les musées partenaires. Citons entre autres Le Bain et le Miroir à Clunyet Écouen, Napoléon III et les principautés roumaines au palais de Compiègne, Dis-moi,Blaise… à Biot, Nice et Vallauris, Astérix au musée de Cluny, La Cave de Joséphine àMalmaison, Les Heures du jour au musée Magnin, à Dijon, James Ensor au muséed’Orsay ou encore Fastes de cour et cérémonies royales au château de Versailles.

Les Galeries nationales ont accueilli 1,7 million de personnes, un record historique qui faitsuite à un quasi-doublement du nombre d’entrées en cinq ans. La fréquentation totale desexpositions de la Rmn s’élève à plus de 5 millions de visiteurs en 2009.

L’établissement a su renouveler son public, attirer des jeunes souvent peu familiers desinstitutions culturelles et renforcer ses liens avec le public de proximité. La qualité de l’accueil est au centre de ses préoccupations, avec l’amélioration continue des servicesaux visiteurs. Les horaires d’ouverture des Galeries nationales ont ainsi été élargis de 10 %à 30 % pour s’adapter aux nouveaux rythmes et modes de vie: Renoir au XXe siècle étaitouverte jusqu’à 22 heures, cinq jours par semaine. Fait exceptionnel et grande première,l’exposition Picasso et les maîtres est restée accessible en continu quatre jours et troisnuits en janvier-février, soit 83 heures d’affilée, permettant à plus de 71000 amateurs d’enprofiter.

La Rmn cultive également ses collaborations en région et à l’international. Elle a coproduitcette année des manifestations d’envergure comme Picasso Cézanne au musée Granet,à Aix-en-Provence, ou De la scène au tableau au musée Cantini, à Marseille. Une conven-tion passée avec la ville prévoit que la Rmn l’accompagnera jusqu’à « Marseille 2013 ».

Sur le plan international, 2009 a été marquée par des itinérances prestigieuses en Europe– Italie, Pays-Bas, Roumanie… – et outre-Atlantique – États-Unis, Canada… Un accord-cadre signé avec Singapour laisse augurer des échanges culturels fructueux.Parallèlement, la Rmn poursuit le développement de l’ensemble de ses métiers.

Jean-Paul Cluzel,président du conseil

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Présentant 86 nouveautés, les éditions ont poussé plus avant leur renouvellementtourné vers les beaux livres (La Bible de Jérusalem, 20 siècles d’art ; Images en terresd’Islam…), la jeunesse et l’édition numérique en ligne. Le numérique progresse d’ail-leurs de manière significative : avec plus de 6 millions d’internautes par an, la fréquen-tation des sites Web de la Rmn (rmn.fr, l’histoire par l’image, les boutiques de muséeset celui de l’agence photographique) ne cesse d’augmenter. Avançant dans cette voie,l’agence photographique a réalisé 20000 nouvelles images numériques, numérisé17000 images argentiques supplémentaires et diffusé 85000 images au total. Elleétend encore son activité vers l’étranger par la signature d’un contrat avec le NationalPalace Museum de Taïwan.

Dans le domaine commercial, la Rmn se fait fort d’optimiser son réseau d’une quarantainede librairies boutiques: en rénovant les espaces commerciaux qui le nécessitent, commela boutique du Louvre; en remportant des appels d’offres, pour la boutique des muséesGadagne, à Lyon, et plus récemment pour celles du Petit Palais et du musée Carnavalet.

En 2009, la Rmn a renforcé son rôle d’opérateur culturel de référence pour l’État, notam-ment dans l’accompagnement de l’action en matière d’éducation artistique. Elle a signéune convention cadre avec les ministères de l’Éducation nationale et de la Culture. Grâceà ses conférenciers, l’établissement accueille déjà 500000 scolaires par an. Avec cetaccord, il met ses savoir-faire et ressources (livres, sites, films pédagogiques…) au servicedes élèves et des enseignants.

Expositions, éditions, acquisitions, diffusion… tous les métiers de la Rmn ont fait du déve-loppement responsable une exigence partagée. La Rmn a obtenu le label égalitéhomme/femme et affirmé son engagement en faveur de l’emploi des personnes handica-pées, des seniors et des jeunes. Elle a initié une démarche sur le bien-être au travail, enétroite concertation avec les partenaires sociaux.

C’est aussi dans une approche « haute qualité environnementale » que l’institution abordel’exploitation de son futur siège social, dès le déménagement prévu au second semes-tre 2010. Il est destiné à regrouper départements et services en un même lieu et à amé-liorer les conditions de travail des salariés. La Rmn s’y prépare activement afin de favoriserl’adaptation de chacun à ce nouvel environnement.

Un nouvel environnement, mais aussi de nouveaux défis portés par le rapprochementavec l’établissement public du Grand Palais, souhaité par le président de la République.

Ce projet répond à un double enjeu: l’ambition, architecturale, culturelle et scientifique, deredonner au Grand Palais son unité et sa cohérence et de voir ainsi émerger au cœur deParis un grand lieu populaire, susceptible de rassembler de larges publics autour de pro-jets alliant diversité et qualité; l’objectif de faire naître, du regroupement de la Rmn avecle Grand Palais, un opérateur culturel encore plus moderne, de niveau international, plusque jamais au service de l’ensemble des musées français et du rayonnement culturel deParis et de la France.

Fort de son savoir-faire et d’un projet ambitieux, ce nouvel ensemble pourra envisager lesdéfis et opportunités à venir avec confiance.

Thomas Grenon, administrateur général

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1,7million de visiteurs aux Galeries nationales du Grand Palais en 2009, soit + 30 % d’augmentation. Un record historique.

L’année 2009 s’est ouverte avec la signature d’un accord trèsimportant de coopération culturelleavec les musées de Singapour.

La Rmn a édité 86 nouveautés, dont 26 en partenariat avec desinstitutions culturelles publiques ou des maisons d’éditions privées, en France et dans le monde.

L’atelier de moulage

a été retenu, par appel d’offres, par le château de Versaillespour réaliser une nouvelle statue :L’Amérique de Gilles Guérin.

La Rmn, mode d’emploiOpérateur culturel global. Exposer, éditer, diffuser, accueillir, valoriser, acquérir : la Rmn améliore et renouvellesans cesse ses compétences. Elle met son développement au service de ses partenaires – établissements publics,musées, collectivités locales… – pour enrichir leur patrimoineculturel et organiser des expositions destinées à tous les publics, à Paris, en région et à l’international.

Exposer

La Rmn est l’un des premiers producteurs d’expositions dans le monde.Elle gère notamment les Galeries nationales du Grand Palais où elle pré-sente des expositions rétrospectives, thématiques ou monographiques.Elle propose des sujets d’art ou de civilisation, des projets d’auteurs, faisant une place significative à l’art du XXe siècle. La plupart de ses expo-sitions sont des coproductions nationales ou internationales avec les plusimportants musées.

À Paris et dans toute la France, la Rmn produit et coproduit des expositionsavec plus d’une trentaine d’établissements culturels. En 2009, elle a orga-nisé 26 manifestations.

Elle intervient également dans l’organisation d’expositions présentéesdans des établissements culturels hors musées nationaux. Elle met alorsson expérience à leur service, dans tous les domaines de la production.

Éditer – diffuser

La Rmn est l’un des premiers éditeurs d’art en Europe. Elle conçoit, éditeet diffuse des catalogues, des livres, des produits dérivés et des produitsd’art adaptés à chaque public : spécialistes, amateurs, touristes et jeunes.Elle assure la promotion et la diffusion des collections permanentes en édi-tant des guides de musées et d'autres aides à la visite – sur papier, sup-ports audiovisuels et multimédias.

Parallèlement, la Rmn collabore à des productions audiovisuelles en lienavec les collections permanentes de musées et les expositions, ainsiqu’avec l’histoire de l’art en général. Son site rmn.fr est enrichi en continud’images, de textes, de ressources, de propositions interactives autourdes expositions.

Les ateliers de moulage et de la chalcographie font revivre les plus grandschefs-d’œuvre de la sculpture et de la gravure. Ces reproductions sontfabriquées selon des procédés alliant l’exigence de la tradition et l’excel-lence de la modernité.

La Rmn diffuse ses créations et sélections à travers son réseau de plus de40 boutiques et comptoirs de vente de musées, à Paris, en région et à l’in-ternational.

Comment définir la place de la Rmn sur la scène

culturelle française?

Organisateur d’expositions, éditeur, diffuseur de produits culturels, la Rmnpropose à ses partenaires une solution globale pour valoriser leur patri-moine auprès d’un large public. Elle organise les expositions temporaires,en fait la promotion, accueille le public, conçoit, édite et commercialise lescatalogues d’expositions, mais aussi des livres, des affiches, des cartespostales, des sites Web, des produits d’art…

Quelles sont ses orientations pour 2010?

L’année 2010 sera importante pour la Rmn. Après la consolidation de sesbons résultats, relevés en particulier par la Cour des comptes, elle abordeun rapprochement avec le Grand Palais, porteur de nouveaux développe-ments pour toutes ses activités, et notamment les Galeries nationales. Elletravaillera, avec ses tutelles, à la définition de ses orientations stratégiquespour les années à venir. Nous avons des opportunités de développement àsaisir, en France et à l’international. Le numérique et l’éducation artistique– en écho aux priorités du ministre – seront des axes clés de notre action.Par ailleurs, dans une conjoncture difficile qui se manifeste par une baissede la fréquentation touristique dans les musées, nous poursuivons larecherche d’une plus grande compétitivité et nos efforts pour diversifier lemécénat, qui sera un complément de financement essentiel.

Enfin, 2010 sera l’année du déménagement de notre siège social ; un pro-jet d’entreprise, porteur d’économies, qui devra moderniser et faciliternotre travail au quotidien.

Élodie Ziegler-Perthuisot, administrateur général adjoint

Premier opérateur culturel dans les musées en France, elle propose desservices à la carte. Elle réalise des missions de conseil marketing pour lagestion des points de vente, l’optimisation des assortiments et du mer-chandising.

Accueillir – promouvoir

De l’aménagement des espaces d’accueil à la billetterie, de la gestion desdroits d’entrée et des abonnements à l’organisation de visites et d’atelierspour les enfants, la Rmn participe à la qualité de l’accueil des visiteurs pourles musées nationaux et ses clients.

Elle accompagne et soutient les expositions auxquelles elle participe à tra-vers tous les métiers de la communication : recherche de mécénat et par-tenariats, image et promotion, relations presse et publiques.

La Rmn numérique en 2009,

c’est plus de 6 millions de visites sur l’ensemble des sites de la Rmn :

– rmn.fr 1,9 million de visites annuelles ;

– l’agence photographique1,9 million de visites annuelles ;

– le site l’histoire par l’image 1,3 million de visites annuelles ;

– le site E-commerce 0,8 million de visites annuelles ;

– les publications scientifiques (8 sites) 0,4 million de visitesannuelles.

L’agence photographique

a élargi en 2009 sa diffusion de fondspatrimoniaux étrangers en signant un contrat avec le National PalaceMuseum de Taïwan.

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Valoriser – transmettre

Présente dans plus de 160 pays, dans les domaines des arts plastiques etdes musées, l’agence photographique de la Rmn est la première agenced’images d’art en France et l’une des cinq premières dans le monde. Elleconserve et fait vivre la mémoire du patrimoine culturel, de la préhistoireà nos jours. D’importantes institutions culturelles étrangères lui confientla valorisation de leur patrimoine photographique. L’agence photogra-phique contribue aussi à constituer un inventaire des collections natio-nales, notamment à travers des campagnes de prises de vue et denumérisations. Photo.rmn.fr propose plus de 535 000 images accessiblesen ligne.

Acquérir – enrichir

L’acquisition d’œuvres d’art pour l’enrichissement des collections natio-nales – une des missions fondatrices de la Rmn lors de sa créationen 1895 – demeure une activité essentielle. Elle achète des œuvres pourplus de 30 musées, directions patrimoniales et établissements publics.Cette mission s’appuie sur les travaux des commissions d’acquisition et duconseil artistique des musées nationaux et bénéficie du soutien du mécé-nat d’entreprise.

Plus de 400œuvres et objetsentrés dans les collections desmusées services à compétencenationale.

Un développementresponsableUn axe majeur. Achats, éditions, communication, ressourceshumaines… tous les métiers de la Rmn se développent avec une même exigence inscrite dans une responsabilitésociale et environnementale volontariste.

Un engagement social et sociétal de longue date

La Rmn poursuit sa politique d’insertion, de reclassement et de maintiendans l’emploi des travailleurs handicapés. Sa politique d’égalité profession-nelle entre les femmes et les hommes a été labellisée le 11 mars et a reçule 15 avril le trophée Label Égalité.

Son engagement pour l’insertion des jeunes s’est concrétisé par l’accueilde 34 étudiants en contrat de professionnalisation ou en apprentissage etde 84 stagiaires.

Enfin, son plan d’action pour le maintien dans l’emploi des seniors a étéadopté en juin et a fait l’objet d’une homologation par le ministère du Travailen octobre 2009.

L’éco-responsabilité dans toutes les activités

L’éco-responsabilité fait partie intégrante de la démarche de développe-ment responsable de la Rmn engagée en 2009.

Dans ce cadre, un groupe de travail a été mis en place pour identifier lespoints prioritaires à traiter. À l’issue d’une dizaine d’ateliers qui ont mobi-lisé des représentants de toutes les directions, le groupe de travail a définiun double objectif.

• La réduction de l’impact des émissions de gaz à effet de serre généréespar l’ensemble des activités de la Rmn. Ainsi, un bilan carbone a été réa-lisé en novembre 2009 avec le soutien de l’ADEME. Les résultats et le pland’action qui en découle seront présentés à l’ensemble des responsablesde la Rmn au premier trimestre 2010.

• L’achat et la consommation responsables à travers :

– l’optimisation de l’impact environnemental et énergétique du nouveausiège de l’Arsenal ;

– la prise en compte, dans les marchés de la Rmn, d’indicateurs environne-mentaux ;

– la sensibilisation du personnel à des comportements éco-responsables ;

– enfin, des actions spécifiques pour l’organisation et la présentation desexpositions aux Galeries nationales du Grand Palais.

Cette politique sera concrétisée par une feuille de route élaborée avec l’en-semble des services de la Rmn ; elle servira de fil conducteur au pilotagedes actions et à la mesure des résultats de l’établissement en matièred’éco-responsabilité.

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Une démarche « haute qualité environnementale »(HQE) pour l’exploitation du nouveau siège social

L’objectif de cette démarche HQE consiste à exploiter le bâtiment en mini-misant les impacts environnementaux d’un site, afin d’obtenir la certifica-tion NF bâtiments tertiaires en exploitation.

Le nouveau siège social de la Rmn, situé à l’angle du boulevard de laBastille et de la rue de Bercy, à Paris, est composé d’un bâtiment principalrestructuré et d’un second bâtiment spécialement créé, dénommé le« monolithe ».

L’ensemble du projet intègre et favorise l’accessibilité des personnes àmobilité réduite à tous les lieux de travail, de détente et aux aménage-ments paysagers.

Un travail architectural et technique important a été fait pour réaliser unbâtiment économe en consommation des ressources.

Participe également aux économies d’énergie la réalisation d’une ventila-tion double flux avec récupération des calories sur l’air extrait pour pré-chauffer l’air neuf.

Les façades bénéficient d’une isolation renforcée et de vitrages à fort pou-voir isolant, permettant en outre de bénéficier des apports solaires en hiveret de laisser rentrer le maximum de lumière.

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ExpositionsUn savoir-faire au service de plus de 30 musées.

La Rmn a produit ou coproduit, en 2009, 26 expositions sur les sujets les plus divers – à Paris, en région et à l’international pour des publics très ciblés.

Un engagement soutenu auprès des musées services à compétence nationale (SCN)

Cette année encore, la Rmn a produit ou accompagné de nombreux projetsd’exposition présentés dans les SCN et rendues possibles en partie grâce auxressources financières que fournissent les grandes manifestations et recordsde fréquentation, notamment aux Galeries nationales.

La programmation proposait des projets inattendus (Astérix au musée duMoyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny), exigeants (Trois maîtres du dessin aumusée de Port-Royal-des-Champs), émouvants (Hommage à Blaise Cendrarsdans les musées des Alpes-Maritimes), subtils (Le Bain et le Miroir au muséede Cluny et au musée de la Renaissance), ou ludiques (Les Enfants modèlesau musée de l’Orangerie).

À cette variété de sujets répondait une grande diversité dans la forme du sou-tien de la Rmn, allant de la production complète à un appui logistique.

L’année 2009 est à nouveau marquée par la grande

variété des expositions proposées.

En effet, l’année s’est écoulée sur le thème de la diversité, avec des sujetsdestinés à tous les publics : amateurs d’art contemporain, d’histoire, debandes dessinées ou d’art de vivre…

Bon nombre de ces expositions ont été le fruit de collaborations avec desinstitutions ou des pays partenaires. C’est cette diversité de formes et d’organisations qui fait la qualité de la programmation. La force de la Rmnest de pouvoir mutualiser les moyens et de produire des rétrospectives, desmanifestations thématiques populaires ou très pointues, de favoriser l’itiné-rance de ces succès et de s’ouvrir à l’international.

Grâce à ce dynamisme, la Rmn a accueilli pas moins de 5226707 visiteursaux Galeries nationales du Grand Palais, dans les musées services à com-pétence nationale ainsi que dans les expositions qu’elle a coproduites enFrance ou à l'étranger, avec en particulier plus de 470 000 visiteurs pour Le Grand Monde d’Andy Warhol et 350 000 visiteurs pour l’expositionPicasso Cézanne au musée Granet, à Aix-en-Provence.

Jean-Marie Sani, directeur du développement culturel

26 expositions en 2009.

5226707visiteursaux Galeries nationales du GrandPalais, dans les musées services àcompétence nationale ainsi quedans les expositions coproduitesen France ou à l'étranger.

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Un développement des productions en région

Deux belles expositions ont été coproduites en région : à Marseille, aumusée Cantini, De la scène au tableau, et à Aix-en-Provence, au muséeGranet, Picasso Cézanne. Ces manifestations ont consolidé les liens de laRmn avec ses partenaires privilégiés. Des conventions cadres pérenni-sent désormais des ambitions partagées. L’ensemble des équipes travail-lent d’ores et déjà sur de futurs projets, dont ceux prévus pour 2013lorsque Marseille – ainsi que d’autres villes de Provence – sera « capitaleeuropéenne de la culture ».

L’association de la Rmn avec le musée Fabre de Montpellier s’est égale-ment renforcée. Après Gustave Courbet, c’est l’exposition Emil Nolde qui ya été présentée.

De nombreux projets à l’international

L’année 2009, qui s’est ouverte avec la signature d’un accord de coopéra-tion culturelle avec les musées de Singapour, fut riche de projets poursuivisou initiés avec les partenaires internationaux de la Rmn : le musée dePittsburgh pour Le Grand Monde d’Andy Warhol, les musées de Los Angeleset Philadelphie pour Renoir au XXe siècle, les musées de Thaïlande pouroffrir Dvâravatî : aux sources du bouddhisme en Thaïlande au public du muséedes Arts asiatiques-Guimet, le musée de Bucarest avec lequel la confiance,née de collaborations précédentes s’est consolidée autour du projetNapoléon III et les principautés roumaines, le Gemeentemuseum de La Hayereprenant l’exposition Picasso Cézanne (Aix-en-Provence) ou celui d’Helsinkiadaptant l’exposition imaginée autour de Disney… parmi de nombreuxautres. Ces prochaines années devraient voir se renforcer ce réseau de par-tenaires rassemblés autour de projets partagés.

CONTACTS

Marion Mangon

Chef du département des expositionsT 01 40 13 49 [email protected]

Plus de 470000visiteurs pour Le Grand Monde d’Andy Warhol.

350 000visiteurs pour l’exposition Picasso Cézanne au muséeGranet, à Aix-en-Provence.

6 coproductions.

Galeries nationales, Grand Palais

Le Grand Monde d’Andy Warhol

18 mars-13 juillet 2009

Dès 1967, Andy Warhol réalise sur commande les portraits depersonnalités diverses, célèbres ouinconnues. Pendant près de trenteans, ces œuvres ont elles-mêmesdressé le portrait flatteur d’un monde fasciné par les apparences. Une sélection de 250 œuvres parmi le millier de portraits existant étaitprésentée selon différents thèmes:Autoportraits, Screen Tests, Mao,Dollars, Catastrophes, DernièreCène… qui permettaient d’ouvrirl’exposition sur une visionrétrospective. Exposition organisée par la Rmn, encollaboration avec le Andy Warhol Museum de Pittsburgh, et réalisée avec le soutien de LVMH / Moët Hennessy . Louis Vuitton.Commissariat : Alain Cueff, historien de l’art,avec la collaboration d’Émilia Philippot,conservateur du patrimoine.Scénographie : Didier Blin.Graphisme et signalétique: Ruedi Baur,laboratoire IRB.

Une image peut en cacher une autreArcimboldo, Dalí, Raetz

8 avril-6 juillet 2009

Rencontres visuelles étonnantes,secrets de tableaux: les « imagesdoubles » hantent les œuvresd’artistes d’époques et de culturesdifférentes, pour divertir, pour livrerun message moral, symbolique ou encore religieux, politique ousexuel. D’Arcimboldo jusqu’à Dalí, en passant par des expressions plus contemporaines, l’expositionprésentait une sélection de 250 œuvres exemplaires jouant le jeu, séduisant et mystérieux, de l’image composite, réversible,multiple.Exposition organisée par la Rmn.Commissariat : Jean-Hubert Martin,conservateur général, et Dario Gamboni,historien de l’art.Scénographie : Véronique Dollfus.

Renoir au XXe siècle

23 septembre 2009-4 janvier 2010

Au début des années 1890, Renoirexpérimente des voies nouvelles. Il invente un art qu’il veut classique et décoratif dominé par le refus du

monde moderne au profit d’uneArcadie intemporelle, peuplée de baigneuses sensuelles. Alors que le cubisme et l’abstraction sedéveloppent, le maître définit un point d’équilibre entre tradition et innovation. L’exposition étaitconstruite selon une doubleperspective : faire découvrir unepériode moins connue de l’œuvre de Renoir et évoquer le rayonnementde son art dans la première moitié du XXe siècle en France. Unecentaine de tableaux, dessins etsculptures, offraient l’occasion derevoir le dernier Renoir en sollicitantaussi le regard que des artistescomme Picasso, Bonnard ou Matisse ont posé sur un peintre du XIXe siècle.Exposition organisée par la Rmn, le muséed’Orsay et le Los Angeles County Museum of Art, où elle sera présentée du 14 février au 9 mai 2010, en collaboration avec lePhiladelphia Museum of Art, où elle seraprésentée du 12 juin au 5 septembre 2010.Commissariat : Sylvie Patry, conservateur au musée d’Orsay, Claudia Einecke et J.Patrice Marandel, conservateurs au Los Angeles County Museum of Art, et Joe Rishel, conservateur au Philadelphia Museum of Art.Scénographie : Pascal Rodriguez.

De Byzance à Istanbul,un port pour deux continents

10 octobre 2009-25 janvier 2010

« Sublime porte » entre l’Europe et l’Asie, la ville de Byzance, quidevient Constantinople, puis Istanbul,appartiendra tour à tour à la Grèceantique, à l’Empire romain, à l’Empirebyzantin, à l’Empire ottoman, puis à la Turquie. L’exposition retraçaitl’histoire de cette cité où chaqueculture s’épanouit dans l’héritage des précédentes. À travers despeintures, sculptures, bas-reliefs,bijoux, arts décoratifs, témoignageset documents, elle dressait unpanorama chronologique de chacunede ces périodes, grecque, romaine,byzantine, ottomane, turque etprésentait toute la richesse de la villede sa fondation jusqu’à l’époquemoderne.Exposition organisée par la Rmn et IKSV(Fondation d’Istanbul pour la culture et les arts) dans le cadre de la Saison de la Turquie en France (juillet 2009-mars 2010),avec le soutien d’« Istanbul 2010 », capitale européenne de la culture.www.saisondelaturquie.fr

En 2009, les expositionsproduites etcoorganiséespar la Rmn

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Commissariat : Dr Nazan Olcer, directrice du Sakip Sabanci Museum à Istanbul,assistée d’Edhem Eldem, historien de l’Empire ottoman.Scénographie : Boris Micka. Maître d’œuvre : Sylvie Jodar.

Musée d’Orsay

Oublier Rodin? La sculpture à Paris, 1905-1914

10 mars-31 mai 2009

Au seuil du XXe siècle, Rodin règnesur la sculpture. Cette expositionmontrait comment toute unenouvelle génération d’artistes (des classiques, Maillol, Bernard,Lehmbruck, aux sculpteurs del’avant-garde, Duchamp-Villon,Archipenko, Brancusi…) a cherché à s’émanciper de cette emprise.Rejetant les excès de l’expression,tous étaient hantés par le sentiment de la forme et de laligne, comme le montraient lesconfrontations inédites dans unesélection d’œuvres exceptionnelles.Exposition organisée par le musée d’Orsay,la Rmn et la Fundación cultural Mapfre,Madrid, avec la collaboration exceptionnelledu Stiftung Wilhelm Lehmbruck Museum,Duisburg.

Commissariat : Catherine Chevillot,conservateur en chef au musée d’Orsay,assistée de Laure de Margerie,documentaliste au musée d’Orsay ; Dr Christoph Brokhaus, directeur du Wilhelm Lehmbruck Museum, et Katharina Leppers, conservateur au Wilhelm Lehmbruck Museum.

James Ensor

20 octobre 2009-4 février 2010

L’œuvre de James Ensor (1861-1949)est celui d’un peintre belge, novateur et torturé. Par sa cinglanteironie, son sens de la dérision et de l’autodérision, sa couleurintense, son expressivité, Ensor trouve sa place parmi lesprécurseurs de l’expressionnisme.En 90 œuvres, tableaux, dessins, gravures…, l’exposition a permis de reconsidérer ce peintreétrange et inclassable.Exposition organisée par le Museum of Modern Art de New York, où elle a étéprésentée du 28 juin au 21 septembre 2009,la Rmn et le musée d’Orsay. Elle a étéprésentée à Paris sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, président de laRépublique, et de Sa Majesté Albert II, roi des Belges ; elle a bénéficié du soutien du gouvernement flamand.

Musée national du Moyen Âge -Thermes et Hôtel de Cluny

Le Bain et le MiroirSoins du corps et cosmétiques de l’Antiquité au Moyen Âge

20 mai-21 septembre 2009

La question du cosmétique et du soin du corps est au cœur des grands élans de diffusion des modes et du savoiroccidental de l’Antiquité au MoyenÂge. À travers des ensemblesarchéologiques, des œuvres peinteset sculptées, des manuscrits et des objets de la vie quotidienne, cetteexposition présentait les pratiques et les cérémonials de beauté.Exposition organisée par la Rmn et le muséedu Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny et réalisée avec le soutien de la Fondationd’entreprise L’Oréal et la collaboration de L’Oréal Recherche. Elle a été présentée en parallèle au musée national de la Renaissance au château d’Écouen.Commissariat : Isabelle Bardiès-Fronty,conservateur en chef au musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny, et Philippe Walter, directeur de rechercheCNRS au C2RMF.Scénographie : Jérôme Habersetzer.

Astérix au musée de Cluny


À l’occasion du 50e anniversaire de lanaissance du célèbre personnage créépar René Goscinny et Albert Uderzo,le musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny présentait un choix exclusif de planches originales des albums d’Astérix, dessins, anciens ou récents, où s’exprime le plusadmirablement le talent d’Uderzo. À l’extérieur, sur les grilles qui bordentle jardin du musée, haut lieu duQuartier latin, des panneaux mettaienten regard des dessins d’Astérix et quelques-uns des plus grandschefs-d’œuvre de l’art occidental.Exposition organisée par la Rmn, le musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny et les éditions Albert René, avec le concours exceptionnel d’Albert Uderzo et Anne Goscinny.Commissariat: Élisabeth Taburet-Delahaye,conservateur général, directrice du musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny;Emmanuelle Héran, conservateur, adjoint de l’administrateur général de la Rmn, en charge de la politique scientifique; Dionen Clauteaux, responsable éditorial des éditions Albert René.Scénographie: Jérôme Habersetzer.

Musée national de laRenaissance, château d’Écouen

Le Bain et le MiroirSoins du corps et cosmétiques à la Renaissance


L’exposition retraçait le cérémonialde la toilette et les secretscosmétologiques de la Renaissance.Au travers d’éléments de culturematérielle et témoignageslivresques confrontés auxreprésentations peintes, cettemanifestation montrait comment la cérémonie du bain renouait avec les rituels de beauté antiques,enrichie des produits introduits en Europe à la faveur des nouveauxéchanges internationaux.Exposition organisée par la Rmn et le musée national de la Renaissance-château d’Écouen et présentée en parallèle à l’exposition au musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny, ; l’exposition et le catalogue sont réalisés avec le soutien de la Fondation d’entreprise L’Oréal et la collaboration de L’Oréal Recherche,ainsi que de la société Vygon.Commissariat : Michèle Bimbenet-Privat,conservateur en chef au musée national de la Renaissance.

Palais impérial de Compiègne

Napoléon III et les principautésroumaines

21 mars-29 juin 2009

L’exposition célébrait le bicentenaire de la naissance de Napoléon III. À travers un ensemble d’objetsd’art, de peintures, sculptures,œuvres graphiques, manuscrits et documents, elle retraçait l’histoire de la création du royaumede Roumanie, rappelait les lienspolitiques et culturels de la France et des deux provinces danubiennesfondatrices (Moldavie et Valachie), et le rôle de Napoléon III dans la construction de l’État-nationroumain.Exposition organisée par la Rmn, le Palaisimpérial de Compiègne, le musée nationald’Art de Roumanie et l’Institut français de Bucarest, où elle a été présentée du 23 octobre 2008 au 1er février 2009. À Compiègne, cette exposition était placée sous le haut patronage de M. Nicolas Sarkozy, président de la République française, et de M. TraianBasescu, président de la Roumanie.Commissariat : Emmanuel Starcky,directeur des musées nationaux et du

Commissariat : Anna Swinbourne,conservateur au Museum of Modern Art, New York, et Laurence Madeline,conservateur au musée d’Orsay.

Musée des Arts asiatiques-Guimet

Dvâravatî : aux sources du bouddhisme en Thaïlande

11 février-25 mai 2009

Dvâravatî est le nom d’un ancienroyaume (du VIe au XIIe siècle) de l’actuelle Thaïlande. L’expositionprésentait pour la première fois en France un ensemble inédit et trèsancien d’œuvres évoquant l’artbouddhique qui a marqué cettecivilisation. Cet événement dévoilaitd’admirables sculptures en pierre et en bronze, des reliefs en stuc et terre cuite, et des objetsexceptionnels. Tous témoignaient de l’art indianisé le plus ancien de Thaïlande.Exposition organisée par la Rmn et le musée des Arts asiatiques-Guimet.Commissariat : Pierre Baptiste,conservateur au musée Guimet, et ThierryZéphir, ingénieur d’études au musée Guimet.Scénographie : Renaud Piérard.

Château de Versailles

Fastes de cour et cérémonies royales Le costume de cour en Europe, 1650-1800


Pour la première fois, plus de 200 pièces, pour la plupart jamais sorties de leur pays, liées à des monarchies européennesprestigieuses, étaient rassemblées,mettant en lumière l’influencemajeure de la France dans ce domaine et illustrant toute ladiversité des fonctions de cescostumes : de l’expression du pouvoir politique et religieux aux costumes « à la mode », fruits de la créativité de l’industrie du luxe parisien.Exposition organisée par l’établissementpublic du musée et du domaine national de Versailles, avec le soutien de la Rmn.Commissariat : Pierre Arizzoli-Clémentel,directeur général de l’établissement public du musée et du domaine national de Versailles, et Pascale Gorguet Ballesteros,conservateur en chef du patrimoine à Galliera, musée de la Mode de la Ville de Paris.

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domaine des châteaux de Compiègne et de Blérancourt, et Roxana Theodorescu,directeur général du musée national d’art de Roumanie.

À la table d’EugénieLe service de la bouche dans les palais impériaux


À travers la présentation de mobilier,services de table, pièces d’orfèvrerie,documents iconographiques,l’exposition évoquait l’organisationdes repas qui se déroulaient àCompiègne, l’une des résidencesimpériales de Napoléon III, maiségalement aux Tuileries, à Saint-Cloud et à Fontainebleau.L’exposition expliquait lefonctionnement du service de la bouche au sein des résidencesimpériales sous le second Empire.Exposition organisée et produite par le Palais impérial de Compiègne avec le soutien de la Rmn.Commissariat : Bénédicte Rolland Villemotet Marc Desti, conservateurs au musée de Compiègne.

Musée national de Port-Royal des Champs

Trois maîtres du dessinPhilippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne,Nicolas de Plattemontagne


Les styles graphiques de Philippe de Champaigne (1602-1674) et de ses collaborateurs, son neveuJean-Baptiste de Champaigne (1661-1681) et Nicolas dePlattemontagne (1631-1706), sontsouvent confondus. Étudier leurœuvre dessinée, par des exemplesprovenant de collections publiques et privées françaises, européennes et new-yorkaises, permettait demieux cerner l’évolution des troisartistes et leur originalité dans ce qui fut un moment très fécond de l’art du dessin.Exposition organisée par la Rmn et le groupement d’intérêt public culturel de Port-Royal des Champs, avec le soutien de la région Île-de-France, du département des Yvelines, de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines et le concours de la Ville de Magny-les-Hameaux.Commissariat : Philippe Luez, conservateurdu musée national de Port-Royal desChamps, avec la participation de Pierre

Rosenberg, de l’Académie française,président-directeur honoraire du musée duLouvre, et Frédérique Lanoé, chargée decours à l’École du Louvre.

Musée national Fernand Léger, Biot

Musée national Marc Chagall,Nice

Musée national Picasso La Guerre et la Paix, Vallauris

Dis-moi, Blaise…Cendrars et Fernand LégerCendrars et Marc ChagallCendrars et Picasso

27 juin-12 octobre 2009

Durant tout l’été, trois muséesnationaux consacraient ensembleune exposition à Blaise Cendrars.Poète, romancier, essayiste et grandvoyageur, Cendrars a été longtempsl’ami de Pablo Picasso, de Marc Chagall et de Fernand Léger. Les expositions présentaient dans chaque musée, pour chaqueartiste, peintures et dessins mis en regard de documents sur l’œuvre de Cendrars. Une occasion dedécouvrir Blaise Cendrars autrementet de revisiter ces trois musées des Alpes-Maritimes.Exposition organisée par la Rmn et les musées nationaux du XXe siècle des Alpes-Maritimes.Commissariat : Maurice Fréchuret,conservateur en chef du patrimoine,directeur des musées nationaux duXXe siècle des Alpes-Maritimes, Nelly Maillard, chargée des collections au musée national Fernand Léger, et Élisabeth Pacoud-Rème, chargée descollections au musée national Marc Chagall. Scénographie : Yves Kneusé.

Musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau

La Cave de JoséphineLe Vin sous l’Empire à Malmaison

18 novembre 2009-8 mars 2010

Au décès de l’impératrice Joséphine,l’inventaire de la cave du château de Malmaison faisait état de plus de 13000 bouteilles à la renomméeflatteuse. La diversité géographiquedes provenances frappaitl’imagination : les meilleurs crus de Bourgogne, du Bordelais, deChampagne, des côtes du Rhônevoisinaient avec de nombreux vins méditerranéens et étrangers.L’exposition rassemblait près de

200 objets et documents en rapportavec la cave de l’impératrice et lesdifférents usages liés à la boisson :verrerie, bouteilles et accessoiresdivers.Exposition organisée par la Rmn et le muséedes châteaux de Malmaison et de Bois-Préau et réalisée avec le soutien de lasociété Champagne Moët & Chandon. Elle a été coorganisée avec le musée NapoléonThurgovie (château et parc d’Arenenberg, en Suisse) – où elle sera présentée du10 avril au 10 octobre 2010 – et la ville de Rome avec le Museo Napoleonico, où elle sera présentée de novembre 2010 à février 2011.Commissariat : Amaury Lefébure, directeur du musée national des châteauxde Malmaison et de Bois-Préau, AlainPougetoux et Élisabeth Caude,conservateurs en chef au musée national du château de Malmaison.Scénographie : Frédéric Beauclair.

Musée Magnin, Dijon

Les Heures du jourDans l’intimité d’une famille de la haute société,de Louis XIV à la IIIe République

19 novembre 2009-14 février 2010

Il s’agissait de présenter à travers un ensemble de peintures, œuvresgraphiques et mobilier, le rythmed’une journée d’une famille de la bonne société du XVIIe auXIXe siècle. Le visiteur était amené à voir et comprendre chaque instant du quotidien, dont l’ordre était toujours invariable du lever aucoucher. Dans chaque salle du muséeétait développée une activité précisede cette journée type du passé. Exposition organisée par la Rmn et le muséeMagnin. Elle a été réalisée grâce aumécénat du Cabinet Cléon, Martin, Broichot& Associés et de la Lyonnaise de Banque –Réseau Bourgogne.Commissariat : Vincent Termeulen, historiende l’art spécialisé sur les questionssociologiques de la période moderne et chargé de cours à l’Université deBourgogne.

Musée d’Archéologie nationale –château de Saint-Germain-en-Laye

GolaseccaDu commerce et des hommes à l’âge du fer (VIIIe-Ve siècle av. J.-C.)

27 novembre 2009-26 avril 2010

Au premier âge du fer, les acteurs

des échanges avec les Celtes sonttraditionnellement les Étrusques et les Grecs. Pourtant, des étudesrécentes ont montré le dynamismedes communautés périphériques,comme la « culture de Golasecca »,qui se révèlent être desintermédiaires non négligeablesdans ce trafic entre l’Europetempérée et la Méditerranée.L’exposition, à travers plus de 250 objets et ensembles issus de fouilles, pour certains encorejamais dévoilés, mettait l’accent sur les spécificités de la culture de Golasecca au sein descommunautés de l’arc alpin.Exposition organisée par la Rmn et le musée d’Archéologie nationale, avec le concours des Surintendances pour les biens archéologiques, architecturaux et naturels du Piémont et de la Lombardie.Commissariat : Christine Lorre,conservateur du département d’archéologiecomparée du musée d’Archéologienationale, assistée de Veronica Cicolani,doctorante. Scénographie : Cécile Degos.

Musée de l’Orangerie

Les Enfants modèles,de Claude Renoir à Pierre Arditi

25 novembre 2009-8 mars 2010

Nombreux sont les enfants qui ontposé pour leurs parents artistes,père ou mère, que ces dernierssoient sculpteurs (Belmondo, Orloff,Charpentier) ou peintres (Cézanne,Renoir, Picasso, Derain). L’expositionse proposait de partir à ladécouverte de leurs expériences de« jeunes modèles », de ces séancesde pose qui furent de bons ou demoins bons souvenirs, et présentaitle portrait de l’enfant avec en regard son impression personnelle sous la forme d’un texte écrit par lui-même ou d’une interview.Exposition organisée par le musée de l’Orangerie avec le soutien logistique de la Rmn.Commissariat : Emmanuel Bréon,conservateur en chef, directeur du musée de l’Orangerie.Scénographie : Agence Nathalie Crinière.

EXPOSITIONS 2009 HORSMUSÉES NATIONAUX

Nef du Grand Palais

La Force de l’art 02

24 avril-1er juin 2009

Manifestation triennale, La Force de l’art 02 offrait durant cinqsemaines une scène à la créationcontemporaine en France et aux artistes qui l’animent, dans la diversité de leurs origines et de leurs choix esthétiques.Deuxième édition, La Force del’art 02 se déployait depuis la nef du Grand Palais dans unepluralité de lieux et de parcours. Elle proposait aux visiteurs des expériences artistiquesoriginales, variées et intenses. Exposition organisée par le ministère de la Culture et de la Communication(Délégation aux arts plastiques), coproduite par le Centre national des arts plastiques, la Rmn et l’établissement public du Grand Palais des Champs-Élysées. Elle a été réalisée grâce au soutien de Neuflize OBC, Isoroy et Invia.Commissariat : Didier Ottinger, conservateurau musée national d’Art moderne/Centre decréation industrielle, Jean-Louis Froment etJean-Yves Jouannais, critiques d’art.Scénographie : Philippe Rahm.

Musée Granet, Aix-en-Provence

Picasso Cézanne


L’exposition célébrait le cinquantièmeanniversaire de l’installation dePicasso à Vauvenargues en 1959. Ellepermettait de confronter les œuvresde Picasso (environ 90) et de Cézanne(une trentaine), ces dernières commeun contrepoint, une articulationoriginale, faisant ressortir leurs géniesrespectifs, les convergences commeles divergences. Réunies avecexigence, les œuvres de Picassomettaient en lumière les référencesmajeures, les sources de réflexion etde méditation du peintre espagnol à propos de ce «père» en peinturequ’il s’était choisi. À l’occasion de cette manifestation, le château deVauvenargues – où Picasso estinhumé – était exceptionnellementouvert au public.Exposition organisée par la Communauté du pays d’Aix/musée Granet et la Rmn,réalisée grâce au soutien de la Fondation Totalet avec le partenariat de BNP Paribas.

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Commissariat : Bruno Ely, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Granet.Scénographie: Yves Kneusé. L’exposition a été présentée au Gemeentemuseum de La Haye du 17 octobre 2009 au 24 janvier 2010.

Musée Cantini, Marseille

De la scène au tableauDavid, Klimt, Toulouse-Lautrec,Degas…


Il s’agissait de mettre en évidence la portée directe du théâtre ou celle, plus subtile, de la théâtralité,sur la peinture et de les replacerdans une perspective historique. Du néoclassicisme de David ou de Guérin jusqu’à l’abstraction du jeu scénique d’Appia ou deGordon Craig, les grandsmouvements de l’histoire de l’artont influencé le théâtre et l’ontouvert au XXe siècle, avecl’indéniable contribution desmouvements symboliste et nabi de Gustave Moreau, Maurice Denis,Vuillard ou Bonnard.Exposition coproduite par la Rmn et la direction des musées de Marseille, avec la participation exceptionnelle du muséed’Orsay, en collaboration avec le musée d’Art moderne et contemporain de Trento & Rovereto, où elle sera présentéede février à mai 2010, et l’Art Gallery ofOntario à Toronto, qui la présentera de juin à septembre 2010. Commissariat : Guy Cogeval, conservateurgénéral du patrimoine, président del’établissement public du musée d’Orsay,Gabriella Belli, directeur du MART, Rovereto,Katharine Lochnan, conservateur à l’ArtGallery of Ontario, Marie-Paule Vial,conservateur en chef du patrimoine,directeur des musées de Marseille, avec la collaboration de Béatrice Avanzi,Dominique Laconte et Véronique Serrano.

Musée Fabre, Montpellier

Emil Nolde (1867-1956)

27 février-24 mai 2009

Cette ambitieuse exposition,présentée aux Galeries nationalesdu Grand Palais à l’automne 2008,rendait hommage à cette grande figure de l’art moderne et représentant majeur del’expressionnisme allemand, enréunissant peintures, aquarelles,gravures et dessins (dont de trèsgénéreux prêts de la Fondation Adaet Emil Nolde à Seebüll).

Exposition organisée par la Rmn et le musée Fabre de Montpellier.Commissariat : Sylvain Amic, conservateur du patrimoine et adjoint au directeur du musée Fabre.

EXPOSITIONS À L’ÉTRANGER

City Art Museum, Helsinki –Finlande

Le Monde merveilleux de WaltDisney et ses sources d’inspirationdans l’art européen

25 février-7 juin 2009

L’exposition Il était une fois WaltDisney, aux sources de l’art desstudios Disney, qui s’est tenue auxGaleries nationales du Grand Palais,puis au musée des Beaux-Arts de Montréal en 2006 et 2007, a iciété reprise et adaptée.

Exposition organisée par le City Art Museumd’Helsinki d’après l’exposition Il était une foisWalt Disney conçue par la Rmn et le musée des Beaux-Arts de Montréal.Commissariat : Bruno Girveau, conservateuren chef à l’École nationale supérieure desbeaux-arts de Paris, Pierre Lambert, historiendu cinéma animé, Guy Cogeval, président del’établissement public du musée d’Orsay.

National Gallery, Londres –Grande Bretagne

Picasso Challenging the Past

25 février-7 juin 2009

Le musée londonien a repris, en la condensant, la grande expositionPicasso et les maîtres présentée à Paris aux Galeries nationales du Grand Palais, du 6 octobre 2008au 2 février 2009, et organisée par la Rmn, le musée national Picasso, le musée du Louvre et le musée d’Orsay. Exposition coorganisée par la NationalGallery de Londres et la Rmn, Paris, avec la collaboration exceptionnelle du muséenational Picasso, Paris, en lien avecl’exposition Picasso et les maîtres organiséeà Paris par la Rmn, le musée nationalPicasso, le musée du Louvre et le muséed’Orsay.Commissariat : Chris Riopelle, Curator of Post 1800 Paintings, et Anne Robbins,Assistant Curator of 19th Century Paintings à la National Gallery de Londres.

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Galeries nationales,Grand PalaisÉlargissement des horaires et conquête de nouveaux

publics. Avec des horaires d’ouverture toujours plus larges etmieux adaptés, les Galeries nationales du Grand Palais ontrépondu aux attentes d’un public nouveau. Ses quatre grandsrendez-vous couvrant un large champ de l’histoire de l’art ontattiré 1,7 million de visiteurs, soit 30 % de plus qu’en 2008.

Une amplitude d’ouverture à la hauteur des événements

Les horaires des expositions ont répondu aux demandes et à la diversité desvisiteurs en fonction des thèmes traités, ainsi que de l’affluence. Les Galeriesnationales du Grand Palais enregistrent 9,2 % d’amplitude supplémentaireen 2009, toutes expositions confondues, soit 4 461 heures d’ouverture contre4086 en 2008.

L’exposition Picasso et les maîtres accessible au public pendant quatre jours ettrois nuits consécutifs a constitué un événement exceptionnel qui a permis auplus grand nombre d’en profiter mais également de démocratiser la culture enattirant un public différent. Le Grand Monde d’Andy Warhol et Renoir au XXe siè-cle ont également bénéficié d’un effort particulier d’adaptation des horaires.L’ amplitude horaire de ces expositions a été augmentée de 31 % par rapportaux horaires habituels: à partir de 9 heures du vendredi au lundi, cinq nocturnesjusqu’à 22 heures chaque semaine et sept jours sur sept de 9 heures à23 heures pendant les vacances scolaires.

En 2009, les Galeries nationales du Grand Palais ont donc été ouvertes aupublic durant 222 jours calendaires, soit 37 semaines, et 383 jours en addition-nant les durées de chaque exposition temporaire.

Une fréquentation exceptionnelle à chaque saison

Les Galeries nationales du Grand Palais ont accueilli 1 674 087 visiteursen 2009, soit 30 % de plus qu’en 2008 (1271720 visiteurs).

45 % des billets payants ont été achetés à l’avance, dont 50592 vendus ennombre par Musée & Compagnie.

La Rmn a mis en place à l’automne 2009 la vente en ligne en direct de sabilletterie pour les particuliers. Un succès puisque, pour l’exposition Renoirau XXe siècle, 37 % des billets vendus à l’avance l’ont été par ce biais.

La fréquentation de Picasso et les maîtres a battu tous les records avec783352 visiteurs. L’exposition s’est achevée en février sur un événement: uneouverture non-stop de 83 heures d’affilée, qui a réuni 71 000 amateurs.Profitant du succès de sa voisine, Emil Nolde a quant à elle rassemblé244 000 visiteurs. Le Grand Monde d’Andy Warhol représente 28 % desentrées 2009 (474821 visiteurs) ; Renoir au XXe siècle, 24 % avec 428821 visi-teurs ; suivie par De Byzance à Istanbul (241233 visiteurs) ; puis Une imagepeut en cacher une autre (233531 visiteurs).

1674087 visiteurs en 2009.

Une nouveauté : la vente en ligne

La Rmn a mis en place àl’automne 2009 la vente en ligne de sa billetterie, très vite plébiscitéepar les particuliers.

Le succès de l’amplitude

des horaires

L’ouverture pendant 83 heures d’affilée de l’exposition Picasso et les maîtres a permis d’accueillir 71000 visiteurs en continu avant la fermeture de l’exposition.

Depuis plusieurs années, la programmation des Galeries

nationales du Grand Palais remporte l’adhésion du public.

L’année 2009 a-t-elle confirmé ce succès?

Notre volonté est de donner place à des monographies, mais aussi d’élar-gir le champ de l’histoire de l’art en sélectionnant des artistes récemmentdisparus, comme Warhol, ou bien en traitant un aspect méconnu d’ungrand peintre. La part de risque est réelle dans ces choix de programma-tion car il s’agit souvent de réduire les idées reçues – elles étaient nom-breuses sur le dernier Renoir – et de décloisonner les arts. C’est ainsiqu’Une image peut en cacher une autre a su relever le défi du dialogue entreart populaire et beaux-arts, entre œuvres originales et images multiples.Les visiteurs ont répondu présents à cette offre insolite. Rappelons quecette programmation est initiée par un comité composé de conservateursdes musées nationaux (voir p. 119), habité par un souci de haute qualité etparticulièrement imaginatif !

Fait marquant cette année : une médiation culturelle diversifiée et innovantedans nos ateliers, à l’auditorium et dans l’exposition. Visites conférences,films, concerts, lectures, audioguidage, signalétique… le recours à desmoyens nouveaux et l’investissement de nos équipes nous permettent derépondre à l’attente des enfants et des adultes, des amateurs avertis etcurieux. Sensibiliser le jeune public à l’art, créer une plate-forme d’échangesentre les diverses manifestations de l’art, développer notre offre culturelle,telle sera notre préoccupation majeure pour les années à venir.

Emmanuelle Héran, conservateur du patrimoine, adjoint de l’administrateur général, en charge de la politique scientifique

Un accompagnement culturel en forte croissance

Deux fois plus d’enfants dans les ateliers

10656 enfants ont été accueillis en 2009 dans 545 ateliers réalisés. Cesnombres ont été multipliés par deux entre 2008 et 2009 (en 2008,5410 enfants avaient suivi 270 ateliers).

Un succès d’autant plus important qu’un tiers des enfants (2929) étaient issusde zones sensibles. En effet, 2400 scolaires sont venus le mardi (ZEP, réseau« ambition réussite » et réseau « réussite scolaire ») et 529 enfants dans lecadre d’opérations spécifiques (centres sociaux, centres d’animation…).

Par ailleurs, 371 enseignants ont profité de la présentation des quatre expo-sitions et des activités pédagogiques qui y étaient liées, à l’auditorium lorsde réunions interacadémiques d’Île-de-France.

Enfin, les visites couplées grâce au partenariat intermusées avec le Palaisde la Découverte et le musée Rodin ont attiré 11 classes pour Le GrandMonde d'Andy Warhol et Une image peut en cacher une autre, soit271 enfants.

Les groupes éclairés par les conférenciers

3470 groupes payants, contre 2760 en 2008, ont été accueillis dans desplages horaires qui leur étaient réservées ; la moitié était guidée par desconférenciers de la Rmn et l’autre moitié par des conférenciers extérieurs.Sur ces 3 470 groupes, plus des trois quarts ont suivi une prestation commentée en salles d’expositions, 6 % en ateliers (contre 4 % en 2008)tandis que 21 % (+ 1 %) ont suivi une conférence-projection en studios.

222 jours calendairesd’ouverture.

474821visiteurs pour Le Grand Monde d’Andy Warhol.

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40604 cartes Sésamecommercialisées.

+ 16 % de fréquentationpour l’auditorium.

À l’auditorium: succès pour la diversité de la médiation

L’auditorium rénové durant l’été 2009 a bénéficié d’une excellente fréquen-tation de l’ensemble de ses manifestations, de la fin magistrale de l’ex -position Picasso et les maîtres à celle de Renoir au XXe siècle, avec environ40 000 auditeurs contre 34300 en 2008, soit une progression de 16 %.

Les films et les documentaires programmés quotidiennement attirent unpublic de plus en plus nombreux : 31901 spectateurs, soit 4400 de plusqu’en 2008 et 14000 de plus qu’en 2007. La fréquentation de l’ensembledes manifestations ponctuelles telles que conférences, concerts, lectures,projections a touché 8901 visiteurs (contre 6800 en 2008). Les « ciné-midi »mis en place à partir de l’exposition Le Grand Monde d’Andy Warhol ont rem-porté un vif succès.

On peut retenir quelques temps forts de l’auditorium:• plébiscitée par le public mélomane, la qualité des concerts Musique pourPicasso présentés lors des nuits blanches clôturant l’exposition ; • les débats passionnés lors de la table ronde Les Artistes contemporains etAndy Warhol ;• la conquête d’un nouveau public au moment du colloque Le Paysageanthropomorphe à la Renaissance ;• le succès du programme de films autour de Renoir au XXe siècle et lesretours enthousiastes des spectateurs ;• les salles combles des conférences sur Istanbul.

Plus de 40000 abonnements

40604 cartes Sésame ont été commercialisées en 2009 pour un chiffred’affaires de 2,547 M€, en hausse de 3 % (prix moyen de 62,73 euros),générant 218091 passages (abonnés et accompagnateurs de cartes Duo).

3036 cartes ont été vendues à des jeunes entre 13 et 25 ans, ce qui repré-sente 7,5 % des ventes ; 59 % sont des cartes Duo et 33,5 % des cartesSolo. Enfin, 43,5 % des abonnés sont parisiens et 86,7 % franciliens.

Une activité événementielle très riche

Plus de 27000 invités ont été reçus au cours de 118 événements privés, dont40 ont été organisés autour de Warhol et 33 pendant Renoir au XXe siècle.Vingt-huit opérations payantes ont généré un chiffre d’affaires de588240 euros. Les Galeries nationales du Grand Palais ont en outre accueilli90 manifestations privées dont 47 en contrepartie d’un partenariat et 18 d’unmécénat.

CONTACTS

Emmanuelle Héran

Conservateur du patrimoine, adjoint de l’administrateur général de la Rmn, en charge de la politique scientifique.49, rue Étienne-Marcel – 75001 [email protected] Sicsic

AdministratriceGaleries nationales, Grand Palais3, avenue Eisenhower – 75008 [email protected]

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Accueil Offrir au public une visite de qualité. Aménagement des espaces d’accueil, gestion de la billetterie, politiquetarifaire, conditions de visite, la Rmn met ses compétences au service des musées pour accompagner et guider les différents publics dans leur découverte des collectionspermanentes et des expositions.

L’évolution des compétences du personnel chargé de l’accueil

En 2009, la Rmn a particulièrement mis l’accent sur la qualité de l’accueil etdes services rendus au public. Ainsi, dans une démarche de mobilisation, l’ensemble de son personnel en contact avec le public a pu suivre une forma-tion « accueil qualité client ».

L’apport innovant des audioguides

Parmi les outils de médiation culturelle, les audioguides sont de plus en plusappréciés du public. Aussi, avec le concours de la Rmn, les musées du château de Fontainebleau, du palais impérial de Compiègne, des châteauxde Malmaison et de Bois-Préau, du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny,ainsi que les musées Magnin à Dijon, de la Porcelaine-Adrien Dubouché àLimoges, Marc Chagall à Nice, Fernand Léger à Biot, Picasso La Guerre etla Paix à Vallauris, de la Maison Bonaparte à Ajaccio, le Musée napoléonienet le Musée africain à l’île d’Aix proposent désormais gracieusement cetteprestation.

Les audioguides sont disponibles en dix langues, et une édition a été spé-cialement adaptée, en français et en anglais, à l’usage des enfants.Les audioguides permettent également aux visiteurs handicapés de profiterd’une médiation.

110 conférenciers ont accompagné 800000 visiteurs.

Des médiations adaptées

pour les personnes handicapées

La Rmn a mis en place desformations permettant à sesconférenciers de développer descompétences spécifiques pourprendre efficacement en charge des publics présentant des handicapsvariés, mentaux ou physiques.

Les audioguides passent

au numérique

Les parcours audioguidés etinformations pratiques relatives à l’accueil et au droit d’entréecommencent à être disponibles sur iPod Touch et iPhone.

Quel bilan pouvez-vous faire de cette année 2009?

La très forte fréquentation de nos expositions, notamment aux Galeriesnationales du Grand Palais, a plus que compensé la baisse de la fréquenta-tion touristique due à la crise économique et à la fermeture du muséePicasso. Nous avons poursuivi nos efforts de modernisation des sites avecnotamment des audioguides numériques, en diverses langues ou adaptésaux personnes handicapées. Et, pour attirer les jeunes et les sensibiliser àl’art, plusieurs actions de médiation leur ont été proposées. Nous avonssigné une convention pour le développement de l’éducation artistique.Enfin, tout le personnel en contact avec le public a entamé une formation àla qualité de l’accueil à laquelle les visiteurs sont très sensibles.


Accompagner l’enseignement

de l’histoire des arts

En décembre 2009, une convention cadre a été signée entre le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de la Culture et de la Communicationet la Rmn. Elle précise la contribution de la Rmn à la mise en place del’éducation artistique et culturelledans les écoles, collèges et lycées. Il s’agit de favoriser l’enseignementde l’histoire des arts, ledéveloppement de la pratiqueartistique ainsi que la rencontre avecles artistes et les œuvres et lafréquentation des lieux culturels.La Rmn va donc mettre à leur serviceses savoir-faire et ses événements :accueil des scolaires dans les muséeset expositions, formation desenseignants, production et mise à disposition de ressources pour la classe et d’outils ludiques. Elle a ainsi offert 54000 ouvrages d’artdestinés à la jeunesse et présente 300000 images d’œuvres, en hautedéfinition, à travers le site de l’agencephotographique (www.photo.rmn.fr). Le site www.histoire-image.orgexplore, quant à lui, l’histoire à traversdes études de tableaux, dessins etdocuments d’archives, tandis que, sur www.expositions.education.fr,des films pédagogiques proposentdes visites audiovisuellesd’expositions intégrées dans unprogramme multimédia interactif. La Rmn s’affirme comme unopérateur culturel de référence pour accompagner l’actiongouvernementale en matièred’éducation artistique.

Pour toujours mieux satisfaire le public, l’audioguide est entré en 2009 dansl’ère du numérique. Les parcours audioguidés et informations pratiquesrelatives à l’accueil et au droit d’entrée des musées du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny, Marc Chagall et Fernand Léger sont aujourd’huiégalement proposés sous forme d’application disponible sur iPod Touch etiPhone. Une première en Europe. Ces musées sont en effet les seuls (avecle musée du Louvre) à proposer ce type de médiation innovante et gratuite. En 2010, cette prestation sera également proposée aux musées des châ-teaux de Malmaison et de Bois-Préau et de la Maison Bonaparte à Ajaccio.

110 conférenciers au service de 800000 visiteurs

110 conférenciers de la Rmn ont accompagné cette année près de800000 visiteurs. Parmi eux, 650000 faisaient partie de groupes, dont 60 %étaient composés de jeunes. Ce sont au total plus de 47000 heures de confé-rences qui ont été assurées en français (90 %), en anglais (7 %) mais aussien allemand, espagnol, italien, japonais, russe et en langue des signes. Ellesont eu lieu majoritairement au musée du Louvre, au musée et domaine natio-nal de Versailles, au musée d’Orsay et au musée des Arts asiatiques-Guimet.

Dans le souci de proposer de nouvelles formes de médiation aux visiteurs, laRmn a également mis en place, en lien avec les musées, des formations à desmodes novateurs d’intervention tels que la visite contée ou la visite mimée.

Plus de 47000 heuresde conférences assurées.

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Enfin, deux opérations particulières ont été organisées pour séduire des publicsde proximité lors d’une soirée spéciale : au Palais impérial de Compiègne,500 jeunes ont été guidés par des étudiants de l’École du Louvre et des élèvesde BTS tourisme, formés par les conférenciers; au musée de la Préhistoire auxEyzies-de-Tayac, les conférenciers de la Rmn et des étudiants de l’École duLouvre ont également accueilli 300 nouveaux jeunes visiteurs.

Favoriser l’éveil au patrimoine chez les scolaires

La Rmn concentre des compétences nécessaires à la mise en œuvre d’unepolitique d’éducation artistique et culturelle dans le domaine des musées :• elle emploie les conférenciers des musées nationaux et a développé aveceux un savoir-faire de médiation culturelle à destination des publics scolaires;• elle est le premier éditeur d’art en Europe et a en particulier mis l’accentces dernières années sur l’édition numérique sous toutes ses formes afinde multiplier les modes de diffusion du patrimoine culturel.

Chaque année, la Rmn accueille ainsi plus de 500000 scolaires, dont environ20000 aux Galeries nationales du Grand Palais, soit plus de 15000 classes au total.

300000 imagesd’œuvres d’art mises à ladisposition des élèves et des enseignants sur le site de l’agence photo.

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Pour renforcer ses liens avec le ministère de l’Éducation nationale, la Rmna enrichi la contribution de ses conférenciers à l’enseignement de l’histoiredes arts. Des actions pilotes ont été menées à Limoges, dans les muséesde la région PACA et en Île-de-France. Des conventions liant la Rmn, lesmusées, les DRAC et les rectorats ont été signées dans ces régions.

Des partenariats intensifiés

Les échanges avec la SNCF pour la mise en place de billetterie combinant trans-port et droit d’entrée se poursuivent, notamment avec le projet d’inciter lesParisiens à la visite du Palais impérial de Compiègne à 1 heure de la gare du Nord.

Un partenariat avec la SNCM a permis de mettre en avant le musée de laMaison Bonaparte, à Ajaccio, à travers les supports de communication, lesite Web et les annonces à bord de ses navires, et ce pour le plus grandbénéfice de la fréquentation du musée.

La Rmn intensifie ses partenariats avec les offices de tourisme, les comitésdépartementaux et régionaux de tourisme pour développer les synergieslocales : French Riviera Pass pour les musées Marc Chagall et FernandLéger, Carte Sésame du pays rochefortais, Ajaccio Pass Musées, PasseportCulture Compiègne, Pass Pau, Pass Dijon Bourgogne…

Dans le même temps, le partenariat entre le Centre des monuments nationauxet la Rmn impliquant le Palais impérial de Compiègne, le musée de la Préhistoire,le Musée napoléonien et le Musée africain, le musée Clemenceau et de Lattrede Tassigny a été un succès en 2009. Il permet à une personne ayant visité unmusée ou un monument, dans une région, de bénéficier d’un tarif privilégié dansla seconde institution; cette opération sera reconduite en 2010.

Mieux connaître les visiteurs

Des enquêtes de satisfaction des publics ont été menées auprès de2 526 personnes au musée de la Renaissance, au musée d’Archéologienationale, au musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préauet au musée du château de Pau. Ces études permettent de mieux connaître les publics des musées et leurniveau de satisfaction, afin de toujours mieux répondre à leurs attentes, lesfidéliser, mais aussi attirer de nouveaux visiteurs. Elles ont permis de met-tre en évidence de nombreuses informations relatives à leur typologie, àl’accueil et aux conditions de visite, à l’appréciation des tarifs et auxrégimes de droit d’entrée, aux services proposés et attendus, mais égale-ment aux souhaits et aux recommandations des publics, à l’évolution deleurs choix et de leurs besoins.

Promouvoir les collections

La mise en place de brochures, initiée en 2008, visant à promouvoir les col-lections permanentes des musées s’est poursuivie en 2009. Ces outils decommunication sont diffusés sur les sites concernés, dans les offices de tou-risme, dans les gares et les aéroports de Paris, en kiosques d’information etdans le réseau hôtelier. De nouvelles brochures sont en cours pour 2010.

CONTACT

Valérie Salomon

Chef du département des publicsT 01 40 13 47 [email protected]

500000 scolairesaccueillis chaque année.

Les Portes du temps

Destinée à sensibiliser les jeunes à l’histoire de l’art, au patrimoine et à la création artistique, notammentceux dont l’environnement social et familial n’en favorise pas l’accès,l’opération Les Portes du temps s’estdéroulée, en juillet et août, sur 26 sites différents dans 14 régions(monuments et musées confondus). Au programme: ateliers artistiques et culturels en lien avec des visites thématiques selon uneapproche pluridisciplinaired’interprétation du patrimoine, descollections et de l’histoire, s’appuyantlargement sur le spectacle vivant.Les cinq musées participants ont accueilli 4875 jeunes et686 animateurs. 51,88 % de jeunesétaient issus de territoires dits« politique de la ville » ; 20 % étaientâgés de 4 à 6 ans ; 70 % de 7 à 11 ans ; 10 % de 12 à 17 ans et 10 % étaient venus avec leur famille.

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20000 imagesnouvelles intégrées dans la basedocumentaire.

Première agence en France

L’agence a maintenu en 2009 sonstatut de première agence françaisede diffusion d’images patrimoniales.

Plus de 535000 images en ligne.

Agence photographique Le respect des principes de service public. L’agencephotographique de la Rmn a pour mission de conserver la mémoire du patrimoine culturel, de le valoriser et de le diffuser. Fidèle à un principe de non-discrimination des images et des publics, elle assure l’égalité de traitement de tous les publics.

L’enrichissement permanent de la collection

En 2009, les photographes de l’agence ont assuré plus de 800 journées deprises de vue dans l’ensemble des musées où celle-ci opère, réalisant ainsiprès de 20000 images qui ont été intégrées dans sa base documentaire.

Ces photographies ont toutes été réalisées en très haute définition. De nou-veaux capteurs numériques de plus de 56 millions de pixels ont été mis enservice, ce qui a permis d’atteindre des niveaux de restitution sans précédent.

Ces images ont été produites dans un espace colorimétrique normalisé ICC,le Don RGB 4, qui permet, tout le long de la chaîne de la gestion de la cou-leur, une reproduction des images dans le respect des couleurs réelles desœuvres originales. Cette garantie est assurée par tout un ensemble ordonnéd’appréciations concordantes qui débute par une mesure de la colorimétriedirecte des œuvres au moyen d’un spectrocolorimétre laser, qui sert à éta-lonner tout le cycle du traitement numérique de l’image.

Ces prises de vue ont enrichi les bases photographiques des musées et ontpermis aux équipes des conservations de disposer de très fidèles reproduc-tions des œuvres. Elles ont été également précieuses pour l’activité des ser-vices de communication, d’édition et de promotion des musées.

Partant directement de ces prises de vue, l’agence a également réalisé,selon les prescriptions des conservations, près de 20000 tirages argento-numériques destinés à l’étude, à la documentation physique et aux dossiersd’œuvres.

L’agence est dotée d’un laboratoire de numérisation intégré qui dispose d’unéventail général des technologies de numérisation couleur et noir et blanc,ainsi que d’un système complet d’épreuvage certifié. Ce laboratoire permetd’assurer tous les types de numérisations mais également, et c’est là l’unede ses spécificités, de restaurer numériquement des originaux endomma-gés ou des colorimétries qui ont dérivé sur des supports anciens. Il a numé-risé en 2009 près de 17000 images argentiques et procédé à l’intégrationdans la base image de l’agence de près de 65000 images, en progressionde plus de 40 %.

Un accès large et gratuit

La diffusion de l’agence photographique se fonde sur plusieurs exigences :garantir l’exhaustivité dans la diffusion des fonds, sans opérer de sélectioncommercialement réductrice des images mises à disposition ; offrir à tousles publics, sans restriction, en particulier étudiants et chercheurs, un accèslarge et gratuit à des images renseignées et validées scientifiquement ;accueillir les publics, tant en ligne (site photo.rmn.fr) que sur place dans sessalles de consultation ; mettre à disposition des conservateurs, des équipesscientifiques, des services de communication ou d’édition des musées etdes institutions culturelles aussi bien que des éditeurs privés, des tiragescolo ri métri quement validés respectant l’intégrité et la vérité des œuvres ori-ginelles.

En termes de diffusion, l’agence a fourni en 2009 plus de 85000 imagesaux musées, bases de données de ministères, services de la Rmn, au grandpublic, ainsi qu’aux éditeurs et aux utilisateurs commerciaux.

D’autre part, l’agence a accueilli près de 2000 visiteurs dans ses salles deconsultation. Ouvertes au public, celles-ci permettent aux scientifiques,chercheurs, iconographes ou particuliers de bénéficier gratuitement et sansrendez-vous de l’appui de documentalistes pour toutes leurs recherches.

Mais l’axe majeur de diffusion des images reste le site internet de l’agence :www.photo.rmn.fr. Offrant plus de 535000 images en ligne (en progressionde 11 % en un an) et permettant à tous les publics d’avoir gratuitementaccès à ces images et à leurs notices, il continue de connaître un succèsgrandissant en dépassant les 80000 visites par mois, et ce en provenancede tous les pays.

L’année a-t-elle été riche pour l’agence photographique?

L’agence a continué à enrichir ses fonds, que ce soit avec des prises de vuedans les musées offrant 20 000 nouvelles images, la numérisation de 17000 photos, l’intégration dans sa base de près de 65000 autres. Ce sontdésormais plus de 535000 images qui sont consultables sur son site, soit11 % de plus que l’année précédente. Plus encore, en des temps où laconcurrence se fait de plus en plus vive, l’agence a su développer sa diffu-sion commerciale, levier nécessaire pour disposer de moyens financiers.Elle s’est ainsi rapprochée de la Corée pour organiser une exposition qui aattiré plus de 40000 amateurs d’art photographique dans ce pays. Elle aégalement signé un important contrat de diffusion avec Taïwan. Toutes cesactions confirment, s’il en était besoin, son statut de première agence fran-çaise de diffusion d’images d’art et sa bonne position au niveau mondial.


85000 images diffusées aux musées.

L’agence photographique

dans le monde

L’agence réalise actuellement plus de 40 % de son activité à l’export, dontla moitié au travers de son réseau de distributeurs. Le chiffre d’affaires des distributeurs s’établit ainsi à 622 k€, en progression de près de 30 % en regard de 2008.Il est à noter une année exceptionnelle de 300 kB réalisée au Japon.

3240000 euros de chiffre d’affaires réalisé en 2009.

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+ 11% de fréquentation du site en un an.

De nouveaux contrats

L’agence a signé de nouveaux contrats avec :– le National Palace Museum de Taïwan ;– la National Gallery de Londres ; – la bibliothèque du Muséum d’histoire

naturelle à Paris ; – le musée de la Piscine de Roubaix.

La diffusion commerciale, levier financier

La diffusion commerciale est un levier important pour disposer des moyensfinanciers nécessaires à l’accomplissement des missions premières del’agence photographique : l’inventaire des collections nationales et la miseà disposition des images pour une diffusion publique et pour préserver ladiversité culturelle.

Un chiffre d’affaires de 3 240 000 euros a été réalisé malgré une baissegénérale de 25 % de l’activité des agences photographiques au niveauinternational. Cette crise sans précédent de la diffusion photographique aengendré une forte chute des prix, ainsi qu’une montée en force de la com-pétition commerciale.

Des fonds toujours plus riches

Le nombre d’images disponibles à la vente a connu en 2009 une progres-sion très importante ; sur l'année, plus de 100000 images en haute défini-tion ont été ajoutées à la base. Cet accroissement a été significatif sur lesfonds déjà en gestion, dont les fonds de la médiathèque de l’Architecture etdu Patrimoine et les fonds étrangers.

Mais cet accroissement a été aussi la concrétisation de conventions de dis-tribution avec des établissements qui ont rejoint la Rmn en 2009 : la biblio-thèque du Muséum d’histoire naturelle dont les images sont en coursd’intégration et le musée de la Piscine de Roubaix.

Conjointement à cette montée en puissance, c’est tout le réseau de diffu-sion des correspondants étrangers de l’agence qui s’est mobilisé. Ainsi, lepartenaire coréen de l’agence, GNC Media, a organisé au Design Museumdu Seoul Arts Center une exposition Maîtres de la photographie du XXe siè-cle, fortement centrée sur les collections de la médiathèque et du patri-moine. Cette exposition de 180 tirages a été réalisée avec l’appui techniquedu laboratoire de numérisation de l’agence et a connu un beau succès avecplus de 40000 visiteurs coréens.

Sur le plan international, l’agence a élargi sa diffusion de fonds patrimoniauxétrangers en signant des contrats avec la National Gallery de Londres et leNational Palace Museum de Taïwan. Les images de ce musée, qui conservenotamment une exceptionnelle collection d’art chinois, seront disponiblesdès 2010 sur le site photo.rmn.fr, complétant ainsi les fonds étrangers déjàdistribués par l’agence de la Rmn, comme ceux du British Museum, duMetropolitan Museum of New York, du fonds Alinari et des musées deBerlin (BPK).

CONTACT

Jean-Paul Bessières-Orsoni

Chef du départementAgence photographique de la RmnT 01 40 13 46 [email protected]

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Acquis par l’État en 2009, le Portrait

du comte Mathieu-Louis Molé

par Jean-Auguste-Dominique Ingres

est un chef-d’œuvre de l’art du portrait du XIXe siècle. Demeuré plus d’un siècle et demi dans la famille du comte, ministre des Affaires étrangères de Louis-Philippe en 1834, il s’agit de l’avant-dernier grand portrait de l’artiste appartenant encore à des collections privées. Classé trésornational, il a rejoint les collections du Louvre grâce à un financementmultiple réunissant l’État, la Société des amis du Louvre et quatre sociétés mécènes, ainsi qu’aux effortsconjugués des partenaires institutionnels de cette opération d’acquisition(l’établissement public du musée du Louvre, la direction des musées de France et le département des acquisitions de la Rmn).

Acquisitions Enrichir le patrimoine culturel national. Les opérationsd’acquisitions menées par la Rmn pour le compte des muséesnécessitent un important travail de coordination despartenaires et des financements. Porté par des mesuresfiscales incitatives, le mécénat demeure en 2009 lapremière source de financement des acquisitions dans les musées nationaux.

La Rmn gère les cinq commissions d’acquisition des musées services àcompétence nationale (commissions Moyen Âge, Renaissance et arts dufeu ; musées-châteaux ; XXe siècle ; archéologie et commission dédiée aumusée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée) ainsi que leconseil artistique des musées nationaux. Elle met ses compétences au ser-vice des musées nationaux dans les différentes procédures d’acquisition :acquisitions de gré à gré auprès des particuliers et des professionnels dumarché de l’art, achats en vente publique et exercice de la préemption parl’État, dations en paiement d’œuvres d’art et libéralités (dons manuels, dona-tions et legs).

Le mécénat : première source de financement des acquisitions

La Rmn coordonne – pour l’ensemble des collections publiques et institu-tions patrimoniales – la procédure d’acquisition des œuvres classées trésornational ou d’intérêt patrimonial majeur bénéficiant du mécénat d’entreprisede l’article 238 bis 0A du Code général des impôts. Ces mesures fiscalesincitatives ont permis de lever 9,22 M€ de mécénat d’entreprise, ce qui apermis d’acquérir des œuvres d’une valeur totale de 21,6 M€.

Comment, dans un contexte tendu, la Rmn

a-t-elle pu contribuer à l’acquisition d’œuvres nouvelles?

Notre première source de financement, à savoir le mécénat fiscal, a étémoindre en 2009 que les années précédentes. Il a donc fallu un gros travailde coordination de toutes les ressources financières possibles pour faireentrer 400 œuvres dans les collections des musées. C’est grâce à descontributions d’horizons divers que nous avons pu participer à ces acquisi-tions par l’État, majeures pour notre patrimoine culturel et indispensablespour aider les musées à développer leurs collections.


Trésors nationaux

• Un tableau de Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867), Portrait ducomte Mathieu-Louis Molé (1781-1855), huile sur toile, H. 147 cm, L. 114 cm,1834 (musée du Louvre).

• Un ensemble de pièces d’orfèvrerie en argent datant principalement duXVIe siècle et découvert en Lorraine, dit Trésor de Pouilly-sur-Meuse (Muséelorrain de Nancy).

Œuvre d’intérêt patrimonial majeur

• 176 dessins originaux provenant de la manufacture Odiot, réalisés entre lafin du XVIIIe siècle et 1815 (musée des Arts décoratifs).

Des œuvres d’une valeur totale de

21,6 millions d’euros, dont 9,22 millions d’euros de mécénat d'entreprise.

2 trésors nationaux.

Œuvre Prix total Financements(millions d’euros)

Portrait du comte Mathieu-Louis Molé, Ingres 19,0 État (fonds du patrimoine), société Eiffage, Banque de France, Société des amis du Louvre, société Mazars, donateur souhaitant conserver l’anonymat, fonds issue d’une donation.

Trésor de Pouilly -sur-Meuse 1,4 État (fonds du patrimoine), Ville de Nancy, conseil régional de Lorraine, Société d’histoire de la Lorraine et du Musée lorrain, société CNCP Assurances

Dessins de la manufacture Odiot 1,2 État (fonds du patrimoine), société L.S.G.I, FIBELAAGETotal 21,6 Dont mécénat fiscal versé en 2009*. 9,22

* Le mécénat de l’art. 238 bis 0A du CGI dit « mécénat fiscal » permet aux entreprises de bénéficier d’une réduction d’impôt sur les sociétés correspondant à 90 % des versements effectués (dans la limite de 50 % du montant de l’impôt dû).

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Le fonds du patrimoine : 7,68 M€ pour l’entrée d’œuvresexceptionnelles dans les collections publiques

Destinées à l’acquisition d’œuvres particulièrement importantes pour les col-lections nationales et territoriales ou pour d’autres institutions publiques abri-tant des collections d’œuvres d'art, les subventions du fonds du patrimoineconstituent une source de financement primordiale de ces acquisitions.

MONTANT DES PARTICIPATIONS DU FONDS DU PATRIMOINEAUX ACQUISITIONS EN 2009 (MILLIONS D’EUROS)

Musées nationaux établissements publics (y compris MNAM/CNAC-GP) 5,6Musées nationaux SCN* 0,35Autres musées (musées territoriaux et Arts décoratifs) 1,33Autres institutions relevant du MCC (CNC, CMN, DAF, BNF) 0,37Autres ministères 0,03TOTAL CA 7,68* Y compris utilisation d’un reliquat de 2008 reporté pour des acquisitions de 2009.

En 2009, le fonds du patrimoine a permis de financer plusieurs acquisitionsexceptionnelles, dont quatre réalisées lors de la vente Yves Saint-Laurent / Pierre Bergé organisée par Christie’s au Grand Palais, du 23 au25 février 2009 :• un tableau de James Ensor, Au conservatoire, 1902 (musée d’Orsay) ;• une plaque en émail peint sur cuivre, Pâris, par Léonard Limosin,vers 1540 (musée de la Renaissance, Écouen) ;• deux plaques en émail peint sur cuivre en grisaille, Le Roi Arthur et Josuéà cheval, milieu du XVIe siècle (musée de la Renaissance, Écouen) ;• un tableau de Giorgio de Chirico, Il ritornante, 1918 (musée national d’Artmoderne – Centre Pompidou).

Des acquisitions majeures dans les musées services à compétence nationale (SCN)

La subvention versée par l’État à la Rmn pour les acquisitions des muséesservices à compétence nationale (SCN) s’élève au total à 2,33 millions d’eu-ros en 2009 (montant identique à 2008). À cette subvention s’ajoutent d’au-tres sources de financement : le fonds du patrimoine, les dons et legs ennuméraire, les crédits mécénat des musées ainsi que les acquisitions à titregratuit (dons, donations et legs).

MONTANT DES DÉPENSES D’ACQUISITION CONSOMMÉES POUR LES MUSÉES SCN (MILLIONS D’EUROS)

Subvention de l’État* 1,79Fonds du patrimoine** 0,35Mécénat, dons numéraires et legs 0,22TOTAL 2,36

* La différence entre le montant de la subvention et le montant des dépenses consommées s’explique par une somme réservée pour une importante acquisition prévue fin 2009-début 2010.** Y compris utilisation d’un reliquat de 2008 reporté pour des acquisitions de 2009.

DONS, DONATIONS ET LEGS D'ŒUVRES EN 2009 (MILLIONS D’EUROS)

TOTAL 0,88

1 œuvre d’intérêt patrimonial majeur.

Acquisition des manuscrits

de Casanova

L’État a procédé à la signature ducontrat d’acquisition d’un ensembleexceptionnel de manuscritsautographes de Giacomo Casanova(1725-1798) comprenant en particulier le manuscrit de sescélèbres mémoires, Histoire de ma vie. Légué par Casanova à sonneveu en 1798 puis cédé en 1821 à l’éditeur Brockhaus de Leipzig, ce manuscrit mythique, qui a survécu au bombardement de la SecondeGuerre mondiale, a rejoint lescollections de la BNF début 2010.Cette acquisition d’un montant de 7,25 M€ a été rendue possible grâce au mécénat d’entreprise (art. 238 bis 0A du CGI).

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Inaugurée par les acquisitions réalisées lors de la vente Yves Saint-Laurent / Pierre Bergé (voir ci-dessus), l’année 2009 a ainsi permis auxmusées services à compétence nationale d’enrichir leurs inventaires deprès de 400 œuvres et collections d’objets, de toutes natures (peintures,arts graphiques, sculptures, céramiques, livres et archives), parmi les-quelles :• deux peintures, grisailles sur marbre, Allégories à Napoléon Ier etJoséphine, par Piat Joseph Sauvage (1744-1818), vers 1805 (achat pour lemusée des châteaux de Malmaison et Bois-Préau) ;• une corbeille de surtout du service à dessert de l’impératrice Joséphine,par la manufacture de Dihl et Guerhard, porcelaine dure, 1811 (don par laSociété des amis du musée des châteaux de Malmaison et Bois-Préau) ;• deux esquisses, Le Combat et La Victoire par Anne Louis Girodet (1767-1824), 1813 (achat pour le palais impérial de Compiègne) ;• une commode de style Louis XVI, par Alexandre-Georges Fourdinois,second Empire (don au Palais impérial de Compiègne) ;• un tableau par Childe Frederick Hassam (1859-1935), Le Chemin vers laplage, vers 1895, (achat par préemption en vente publique chez Aguttes le16 décembre 2009 à Drouot Richelieu pour le musée franco-américain, châ-teau de Blérancourt) ;• un carnet de dessins dit « du facteur Cheval », par Pablo Picasso, 7 août1937, comportant 12 dessins et un poème de Pablo Picasso (achat pour lemusée Picasso) ;• un morceau du mur de la ville de Berlin, 3650 x 2100 mm, 2,5 tonnes (donau musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée).

La Rmn a également assuré la gestion des campagnes 2009 de recherche-collecte destinées à enrichir les collections du futur musée des Civilisationsde l’Europe et de la Méditerranée (ouverture programmée en 2013) :• la ville, métiers et communautés dans l’espace urbain;• vies et passions du citoyen soviétique;• pluriculturalisme, identités et jeu des apparences: voiles, foulards et autrescouvre-chefs dans les villes d’Europe et de Méditerranée.

CONTACT

Laura d’Amade

Chef du département des acquisitions6, rue des Pyramides – 75041 Paris Cedex 01Tél. : 01 40 15 34 43laura.d’[email protected]

Plus de 400 œuvres et collections d’objets entrées dans les collections des musées services à compétencenationale.

La dation a fêté son quarantième

anniversaire en 2009

Instituée à l’initiative d’André Malrauxpar la loi du 31 décembre 1968, ladation permet l’acquittement d’impôts(essentiellement les droits desuccession et l’impôt de solidarité sur la fortune) par la remise à l’Étatd'œuvres d’art « de haute valeurartistique ou historique ». En 2009, les œuvres entrées pardation dans les collections nationalesreprésentent 15,77 M€, parmilesquelles on peut citer un tableau de Pierre Bonnard, La Salle à mangerau Cannet, vers 1932, et une peinture de Paul Cézanne, Paysanassis, vers 1900, tous deux affectésau musée d’Orsay.

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86 nouveautés publiées.

Éditions Ambassadeur de la diversité culturelle, les éditions créent et diffusent différents produits culturels : cataloguesd’exposition, livres, DVD, objets, moulages, chalcographie… au service des musées partenaires et pour répondre auxattentes de tous les publics, jeunes, adultes et scientifiques.

La direction des éditions est structurée en cinq départements. À travers sespublications, ses produits et ses activités de diffusion culturelle, elle pro-pose un accompagnement de la visite des expositions, afin de répondre auxattentes des publics et des scientifiques.

• Le département du livre, de l’image et de la jeunesse, publie cataloguesd’exposition, guides et aides à la visite des collections permanentes,albums, beaux livres et ouvrages destinés aux enfants. Il édite, en outre,une vaste gamme de produits de papeterie : calendriers, agendas, magnets,carnets et cahiers… Il réalise les affiches commerciales, les cartes postalesreproduisant les chefs-d’œuvre des collections et des expositions.

• Le département des produits d’art propose des bijoux, des objets, destextiles, reproduisant ou interprétant les plus belles œuvres des musées.

• Le département du multimédia et de l’audiovisuel coproduit des filmsd’art et de culture, édite et coédite des DVD. Il produit et diffuse des docu-mentaires et des films, seul ou en coproduction avec des chaînes de télévi-sion. En lien avec le département du livre, il participe aux publicationsscientifiques en ligne.

• L’atelier de moulage protège et fait vivre le fonds des moules du muséedu Louvre. Il réédite de façon artisanale des œuvres, et ce dans différentsmatériaux : plâtre, résine, bronze, terre cuite, etc.

Quelle a été la ligne directrice des éditions en 2009?

L’année a été centrée sur l’Égypte, Napoléon et Joséphine, notammentpour l’atelier de la chalcographie et les produits d’art qui ont proposé unelarge gamme d’objets : bijoux, art de la table, textiles… L’ atelier de moulagea livré 20 des 21 statues destinées au parc du château de Versailles (la der-nière sera livrée en 2010). Le département du livre a mis tout son savoir-fairedans la réalisation de beaux livres, fortement plébiscités par tous les ama-teurs d’art. Les catalogues et les ouvrages jeunesse accompagnant lesgrandes expositions ont connu aussi un bon succès commercial.

D’autre part, la fréquentation en hausse des sites Web de la Rmn montreque le public, y compris scientifique, a pris l’habitude de se rendre sur cesespaces, pour acheter ou s’informer. Ce moyen de communication et de dif-fusion constitue un de nos axes forts pour les années à venir.

Henri Bovet, directeur des éditions

• L’atelier de la chalcographie conserve et édite les estampes figurant dansla collection nationale constituée depuis le XVIIe siècle (plus de14000 plaques gravées). Chaque année, il enrichit cette collection par descommandes faites à des artistes contemporains (Tony Cragg, PatrickFaigenbaum, Philippe Cognée…).

Tous ces produits sont distribués dans les librairies boutiques et sur lescomptoirs de vente de la Rmn ; ils font également l’objet d’une large diffu-sion en France comme à l’étranger via Interforum (Editis) pour le livre.

Les beaux livres à l’honneur

L’année a été marquée par la parution de beaux livres, dont La Descriptionde l’Égypte: une aventure humaine et éditoriale, Images en terres d’Islam, LaBible de Jérusalem, 20 siècles d’art. Ces ouvrages sont représentatifs dusavoir-faire et de la qualité technique des éditions de la Rmn. Des cata-logues comme Le Grand Monde d’Andy Warhol, Picasso Cézanne, Ensor,Renoir au XXe siècle, ainsi que les ouvrages jeunesse accompagnant lesgrandes expositions, ont connu un grand succès commercial.

La Rmn a publié 86 nouveautés, toutes éditions confondues, dont 26 enpartenariat avec des institutions culturelles publiques ou des maisonsd’éditions privées (Gallimard, Éditions du Cerf…), en France et à l’interna-tional.

La Rmn a ainsi publié

• 27 catalogues d’exposition :– 26 en langue française, dont 12 en coédition ; – 1 en langue anglaise, ayant fait l’objet d’une coédition.

• 4 albums d’exposition, dont 2 en coédition.

• 10 petits journaux des grandes expositions.

• 12 livres de référence, beaux livres ou albums thématiques :– 11 en langue française (5 en coédition) ;– 1 en langue anglaise en coédition.

• 7 guides ou albums de visite :– 3 en langue française, dont 2 en coédition ;– 4 albums en langues étrangères en coédition

(3 en anglais, 1 en espagnol).

• 13 ouvrages destinés à la jeunesse :– 9 en langue française, dont 1 en coédition ;– 6 en langues étrangères (1 en espagnol, 4 en anglais) en coédition.

• 9 numéros de revues scientifiques.

• 4 ouvrages scientifiques (1 en coédition, 2 mis en ligne).

Le bon en avant des activités numériques

Le département du multimédia et de l’audiovisuel développe son activitéd’éditeur de DVD et de coproducteur audiovisuel de films documentairesartistiques et culturels. À l’ère du numérique, il s’investit toujours plus dansune stratégie de développement autour de sites internet et de projetsnumériques interactifs.

La Rmn coproduit, édite et diffuse des documentaires d’art et de culturedepuis 1970.

Meilleures ventes

des catalogues de l’année

– Le Grand Monde d’Andy Warhol(plus de 17000 ex.).

– Une image peut en cacher une autre(9000 ex.).

– Fastes de cour (4500 ex.). – Renoir au XXe siècle (11000 ex.).– De Byzance à Istanbul (9400 ex.).– Ensor (5000 ex.).– Picasso Cézanne (17000 ex.).

100000 médailles«Souvenir» vendues.

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Cinq éditions de DVD ont accompagné les grandes expositions : DimensionDalí ; Markus Raetz ; Vies et morts d’Andy Warhol ; Renoir, au-delà de l’im-pressionnisme ; Xavier Veilhan à Versailles et deux films inédits ont étoffé lefonds du catalogue Rmn : Sur les traces de Gustave Eiffel et La Face cachéedes fesses.

Une série de sujets, interviews, making-off ont été produits pour alimenterle site internet de la Rmn et offrir un maximum d’informations au publicinternaute.

La production de nouveaux CD-Rom a été stoppée en 2007, mais la diffu-sion des produits les plus récents se poursuit, notamment avec un coffretde Noël réalisé pour les jeunes et pour les adultes.

En contrepartie, l’activité de diffusion culturelle sous format numériqueprend de l’ampleur ; elle concerne :• quatre sites internet : rmn.fr, l’histoire par l’image, les boutiques demusées et celui de l’agence photographique de la Rmn ;• huit publications scientifiques en ligne (dont deux créées en 2009).

La Rmn a conçu, en partenariat avec le ministère de la Culture et de laCommunication et le ministère de l’Education nationale, un programme mul-timédia novateur à destination des enseignants. Deux films pédagogiquesinteractifs, autour des expositions Warhol et Picasso, leur sont consacrésafin de les accompagner dans leur programme. La Rmn propose aux ensei-gnants et aux élèves des outils et des ressources pour la classe à travers lesite de l’agence photo, qui met à leur disposition 300000 images d’œuvres,et celui de l’histoire par l’image.

Des commandes de prestige pour l’atelier de moulage

L’atelier de moulage a honoré la commande des 21 statues du marché rem-porté après appel d’offres pour le parc du château de Versailles avec, notam-ment, le célèbre groupe des Bains d’Apollon. 20 ont été livrées en 2009, ladernière en 2010.

En 2009, l’atelier a été de nouveau retenu par le château de Versailles pourréaliser une nouvelle statue : L’Amérique de Gilles Guérin.

D’autres commandes importantes ont été faites : un buste du maréchal deCastries appartenant à une collection particulière, moulé puis coulé enbronze pour l’ambassade de France à Sainte-Lucie aux Caraïbes ; diversmoulages d’antiquités grecques pour la direction des antiquités préhisto-riques et classiques d’Athènes.

L’atelier a réalisé les prototypes de différents modèles de vases de la mai-son Lalique. Il a aussi créé les trophées du ministère de l’Enseignementsupérieur pour le prix « Le goût des sciences » remis par la ministre le23 novembre 2009.

L’édition de moulages pour les boutiques et les revendeurs agréés de laRmn s’est distinguée avec, en particulier, La Triade d’Osiris, œuvre majeuredu département des antiquités égyptiennes du musée du Louvre, réaliséeen bronze doré incrusté de lapis-lazuli. En synergie avec l’exposition LaDescription de l’Égypte, la Rmn a proposé un moulage rare en série limitéede Napoléon sur son dromadaire, appartenant aux collections du muséenational des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau.

La Face cachée des fesses a étéprojeté aux Galeries nationales duGrand Palais, le 30 novembre 2009.Ce film original a été réalisé par Allan Rothschild et Caroline Pochon. C’est une coproduction Un monde meilleur / Arte France /Rmn © production 2009 qui a donnélieu à l’édition d’un DVD coédité par la Rmn avec Arte, © production 2009. Ce film diffusé sur Arte le 10 décembre à 22h10 a connu un record d’audience, rassemblant 1324000 téléspectateurs.

L’atelier de la chalcographie : de Bonaparte à l’art contemporain

L’atelier de la chalcographie a mis sa collection en valeur en organisantsous le dôme des Invalides, en collaboration avec le musée de l’Armée,une exposition d’estampes intitulée La Description de l’Égypte. Cette der-nière contribuait à célébrer le bicentenaire de l’édition de cet ouvrage, ori-ginellement destiné à perpétuer le souvenir de la campagne d’Égypte deBonaparte, dont les 907 plaques de cuivre sont conservées par l’atelier dela chalcographie.Un travail de reconditionnement de 1300 cuivres a été mené à bien : chaqueplaque est désormais conservée dans une pochette spéciale, en intisséeconformément aux recommandations du laboratoire de recherche desmusées de France.Enfin, l’artiste contemporain Tony Cragg a fait son entrée en fin d’annéedans la collection contemporaine avec une estampe intitulée Tick-Tock.

57 nouveaux produits d’art

En 2009, l’offre s’est enrichie de 57 nouveaux produits (dont 2 rééditions),affichant ainsi le véritable savoir-faire de la Rmn dans la création de bijoux,objets, textiles et art de la table de qualité :• 16 bijoux (dont deux rééditions) ;• 12 accessoires textiles ;• 28 objets cadeaux-maison (dont huit produits en tapisserie et sept en linge

de table) ;• 1 nouvelle référence de médaille, pour le musée d’Orsay.

33 de ces produits ont été développés en partenariat (Bernardaud,Petrusse…), ce qui confirme la volonté du département de s’associer à degrandes marques pour concevoir des produits exclusifs et élargir lesréseaux de distribution.

S’appuyant sur l’exposition La Description de L’Égypte, les créations de pro-duits d’art se sont inspirées des thèmes de Napoléon et de l’Égypte, avecun hommage très particulier rendu à Joséphine, impératrice de la mode.

Après une collection consacrée à Marie-Antoinette, la Rmn a ainsi poursuivisa réflexion sur les femmes ayant marqué le goût, influencé la mode et lesarts de leur époque.

Des partenariats d’exception autour de Napoléon et Joséphine

Pour cette collection, la Rmn s’est alliée aux talents du porcelainierBernardaud et l’excellence des ateliers de l’Ancienne Manufacture royalepour reproduire ou créer des objets dignes du raffinement de l’impératrice.

4 tasses et sous-tasses exceptionnelles

• «Joséphine» et «Bonaparte», d’après des tasses de forme « calice envolute » représentant leurs portraits réalisés par les meilleurs peintres dela manufacture de Sèvres et conservées au musée national de Céramique.

• «Hiéroglyphes», d’après une tasse litron et sa soucoupe conservées aumusée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau.

• « Cabaret égyptien de Napoléon Ier », d’après une tasse litron et sa sous-tasse conservée au musée du Louvre, la tasse représentant une vue dePhilae et la sous-tasse le portrait du mamelouk Roustan, qui fut au servicede Napoléon de 1799 à 1814.

La Rmn numérique

en 2009 c’est :

– plus de 6 millions de visites sur l’ensemble des sites de la Rmn ;

– 26 % de progression pour l’ensemble des sites ;

– 103 % de progression pour le site l’histoire par l’image ;

– 40 % de progression pour le site rmn.fr

1300 cuivresreconditionnés.

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Une ligne de 5 objets au chiffre «J» couronné, en porcelaine blancherehaussée de filets d’or. Elle est inspirée d’une paire de glacières en porce-laine, vers 1805, conservée au château de Malmaison, et du vase figurantsur le portrait en pied de l’impératrice Joséphine, peint par Antoine-JeanGros en 1809.Le vase de forme « jasmin » est reproduit à l’identique de l’original, créé parla manufacture de Sèvres en 1800.

Cette ligne, à la fois sobre et délicate, est typique du goût de Joséphine : unvase de forme « jasmin », deux timbales, une bonbonnière et un vide-poche.

Deux nouvelles étoles, en partenariat avec Petrusse

• L’étole « Joséphine palmettes » évoque la robe longue en cachemireblanc, ornée dans le bas d’un motif de palmes, du portrait en pied deJoséphine, peint par Antoine-Jean Gros, 1809.

• L’étole « Joséphine guirlandes » est inspirée d’une mousseline ornéed’une bande de palmettes brodées à la lame d’or conservée au châteaude Malmaison.

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Deux lignes de tapisserie, en partenariat avec Les Tissages d’art de lys

• Une ligne de trois produits, coussins et pochette, à partir du motif decorne d’abondance représentant le «J» de Joséphine, brocart or et vertrecouvrant un tabouret de pied du mobilier du salon des dames d’honneurde l’appartement de l’impératrice, conservé au château de Malmaison.

• Une ligne de trois produits, coussins et pochette, à partir du « N » deNapoléon, motif central du grand tapis de la salle du trône des Tuileries,conservé au château de Malmaison.

La collection «Joséphine» a été lancée avec succès auprès de la presseprofessionnelle le 24 juin dans les jardins du château de Malmaison.

Des bijoux sur le thème des antiquités égyptiennes

La collection de fonds des bijoux s’est enrichie de reproductions de grandequalité : boucles d’oreilles d’après le pendentif « à la coquille », pendentifset bagues en argent, chat Bastet et poisson, inspirés des amulettes égyp-tiennes, réédition de la bague « Scarabée » en or.

Autres produits développés

• Une ligne de bijoux « Nymphéas », réalisée en partenariat avec un fabri-cant américain spécialisé sur le réseau des boutiques de musée à l’inter-national.

• La collection des accessoires textiles s’est enrichie de quatre produits« Hommage à Van Gogh » : deux étoles et deux cravates sur les thèmesdes « Iris » et des « Nuits étoilées ».

• L’enrichissement de la ligne textile maison « Herbier du Roy », réalisée enpartenariat avec les Tissages Moutet : une nappe, une longère et deux tor-chons, en jacquard tissé.

• Une nouvelle médaille «Souvenir » pour le musée d’Orsay.

Plus de 100000 médailles «Souvenir » ont été vendues en 2009, dont plusde 70000 pièces du seul modèle du château de Versailles.

CONTACT

Sophie Prieto

Chef du service commercial éditions49, rue Étienne-Marcel – 75001 ParisT 01 40 13 48 59F 01 40 13 49 [email protected]

Liste des publications2009

PARIS

Galeries nationales

Warhol. Le Grand Monde d’Andy Warhol

Catalogue de l’exposition – 368 p. – 45 €


Album de l’exposition – 48 p. – 9 €

Warhol. Warhol’s Wide World

Tiré à part essai Alain Cueff (versionanglaise) – 40 p – 16 €


Petit Journal – 16 p – 3,50 €

Une image peut en cacher uneautre : Arcimboldo, Dalí, Raetz





Petit Journal – 16 p. – 3,50 €


Catalogue de l’exposition – 440 p. – 49 €Coédition Rmn, musée d’Orsay





De Byzance à Istanbul, un port pour deux continents






École du Louvre

En chair et en os

Mémoire de l’École du Louvre – 176 p. – 35 €Coédition École du Louvre, Rmn

Ministère de la Culture et de la Communication

La Force de l’art 02 La Triennale de l’art en France Le catalogue

Catalogue d’exposition – 144 p. – 20 €Coédition Rmn, CNAP

La Force de l’art 02. The Triennale of art in France. Catalogue

Catalogue d’exposition – 144 p. – 20 €Coédition Rmn, CNAP

Musée de l’Armée

Armes et armures de Saint Louis à Louis XIII. Trésors du département ancien

Versions française, anglaise et espagnole. Guide – 96 p. – 12 €Coédition Rmn, musée de l’Armée

Musée Gustave Moreau

Catalogue sommaire des dessins, édition Web

Gustave Moreau : Catalogue sommaire des dessins – 936 p. – 400 €Coédition Rmn, musée Gustave Moreau

Musée de l’Orangerie

Les Enfants modèles, de Claude Renoir à Pierre Arditi


Musée d’Orsay

Oublier Rodin ? La sculpture à Paris, 1905-1914


James (art) Ensor

Catalogue de l’exposition – 272 p. – 48 €Coédition Rmn, musée d’Orsay

James Ensor


Musée des Arts asiatiques- Guimet

Dvâravatî : aux sources du bouddhisme en Thaïlande

Catalogue de l’exposition – 312 p – 54 €Coédition Rmn, musée des Artsasiatiques-Guimet

Dvâravatî : aux sources dubouddhisme en Thaïlande


Au pays du dragon. Arts sacrés du Bhoutan

Catalogue de l’exposition – 392 p. – 50 €Coédition Rmn, musée des Artsasiatiques-Guimet

Musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny

Le Bain et le Miroir Soins du corps et cosmétiques de l’Antiquité à la Renaissance

Catalogue de l’exposition – 352 p. – 49 €Coédition Gallimard, Rmn

Astérix au musée de Cluny


Guide du musée de Cluny

Versions française et anglaise – nouvelle édition – Guide – 192 p. – 18 €

Musée Rodin

Matisse Rodin

Catalogue de l’exposition – 160 p. – 35 €Coédition Rmn, musée Rodin

Manufacture des Gobelins

Élégance et modernité 1908-1958. Un renouveau à la française

Album – 48 p. – 15 €

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RÉGION PARISIENNE

Musée d’Archéologie nationale –château de Saint-Germain-en-Laye

Golasecca : du commerce et des hommes à l’âge du fer (VIIIe-Ve siècles av. J.-C.)


Le Roc aux sorciers

Catalogue raisonné, édition Web

Musée national de Céramique,Sèvres

Claude Laniesse. Hymne à la couleur


Palais impérial de Compiègne

Napoléon III et les principautésroumaines


À la table d’Eugénie.Le service de la bouche dans les palais impériaux


Musée national des châteaux de Malmaison et Bois-Préau

La Cave de Joséphine. Le vinsous l’Empire à Malmaison


Établissement public du musée etdu domaine national de Versailles

Fastes de cour et cérémoniesroyales. Le costume de cour en Europe 1650-1800

Catalogue de l’exposition – 280 p. – 52 €Coédition Rmn, établissement public dumusée et du domaine national deVersailles

Fastes de cour et cérémoniesroyales. Le costume de cour en Europe 1650-1800


Musée national de la Renaissance, Château d’Écouen

Le Bain et le Miroir. Soins du corps et cosmétiques de l’Antiquité à la Renaissance

Catalogue de l’exposition – 352 p. – 49 €Coédition Gallimard, Rmn

François Ier et Soliman le Magnifique. Les voies de ladiplomatie à la Renaissance


Musée national de Port-Royaldes Champs

Trois maîtres du dessin. Philippe de Champaigne, Jean-Baptiste de Champaigne,Nicolas de Plattemontagne

Catalogue raisonné – 208 p. – 49 €

RÉGIONS

Musée Cantini, Marseille

De la scène au tableauDavid, Klimt, Toulouse-Lautrec,Degas…


Musée Granet, Aix-en-Provence

Picasso Cézanne

Catalogue de l’exposition – 280 p. – 39 €Coédition Rmn, Communauté du paysd’Aix

Picasso Cézanne

Album de l’exposition – 48 p. – 9 €Coédition Rmn, Communauté du pays d’Aix

Picasso Cézanne

Petit journal – 16 p. – 3,50 €

Musée national Marc Chagall, Nice

Dis-moi, Blaise. Léger, Chagall,Picasso et Blaise Cendrars


Musée national de Préhistoire, Les Eyzies-de-Tayac

Une futile audaceCatalogue de l’exposition – 96 p. – 25 €

Sahara, il y a 7 000 ans. Des lacs,des rivières et des hommes


Musée national Fernand Léger, Biot



Musée Magnin, Dijon

Les Heures du jour. Dansl’intimité d’une famille de lahaute société, de Louis XIV à la IIIe République


Musée national de la MaisonBonaparte, Ajaccio

Le Premier Combat deBonaparte. Mémoire oubliée : un vaisseau de l’expédition de Sardaigne

Catalogue de l’exposition – 16 p. – 4,50 €

Musées nationaux de l’île d’Aix

La Folie Gourgaud. Les muséesnationaux de l’île d’Aix

Essai – 134 p. – 35 €Coédition Geste éditions, Rmn

Musée national Picasso La Guerreet la Paix, Vallauris



Palais des Beaux-Arts de Lille

Catalogue sommaire dessculptures, médaillons etmoulages des XVIIIe

et XIXe siècles

Catalogue scientifique – 382 p. – 75 €Coédition Rmn, Ville de Lille

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JEUNESSE

Au pays d’Andy Warhol

Collection « Salut l’artiste ! »Jeunesse – 48 p. – 10 €

Mon petit quai Branly

Jeunesse – 48 p. – 9,90 €

My Little Quai Branly

Jeunesse – 48 p. – 9,90 €

Les Coloriages de l’art n° 2

Jeunesse – 96 p. – 8,50 €

Un jeu peut en cacher un autre

Jeunesse – 32 p. – 9,50 €

Couleur Renoir

Versions française et anglaiseJeunesse – 36 p. – 13,50 €

Renoir et moi

Versions française, anglaise et espagnoleJeunesse – 48 p. – 13 €

Les Coloriages de l’art. De Byzance à Istanbul

Jeunesse – 32 p. – 9,50 €

Je vous écris de Versailles

Jeunesse – 28 p. – 23,50 €Coédition Casterman, Rmn

Writing from Versailles

Jeunesse – 28 p. – 23,50 €Coédition Casterman, Rmn

REVUES

48/14 N° 27, 28

La Revue du musée d’Orsay – 96 p. – 15 €

Coédition Rmn, musée d’Orsay

La Revue des musées de France.Revue du Louvre n° 1, 2, 3, 4, 5

Revue scientifique – 114 p. – 15 €

Technè

N° 27-28

Revue du Centre de recherche et derestauration des musées de France –CNRS – UMR 171 – 200 p. – 46 €

N° 29 – Le BoisRevue du Centre de recherche et derestauration des musées de France –CNRS – UMR 171 – 144 p. – 25 €

Mantegna

« Technè Hors Série » – 144 p. – 23 €

ALBUMS THÉMATIQUES,BEAUX LIVRES ETLIVRES DE RÉFÉRENCES

Images en terres d’Islam

Versions française et anglaiseBeau Livre – 224 p. – 80 €

La Description de l’Égypte. Uneaventure humaine et éditoriale

Beau Livre – 222 p. – 59 €

La Bible de Jérusalem, 20 siècles d’art

Beau Livre en trois volumes sous étui – 2 952 p. – 380 €Coédition CERF, Rmn

Renoir. Il faut embellir

Nouvelle éditionCollection « Découvertes » – 176 p. – 14,50 €Coédition Gallimard, Rmn


« Hors Série, Découvertes » – 48 p. – 8,40 €Coédition Gallimard, Rmn

Ensor

« Hors Série, Découvertes » – 48 p. – 8,40 €Coédition Gallimard, Rmn

Musées et monuments de FranceMusée Condé Chantilly

Versions française et anglaiseAlbum de musée – 136 p. – 23 €Coédition Rmn/MMF Paribas

50 ans d’expositions au Grand Palais

Beau livre – 200 p. – 39 €

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3,7millions de clientsdans les espaces de vente.

La direction commerciale et

marketing a renforcé en 2009 deux axes majeurs : le développementd’actions commercialespersonnalisées suivant les musées et une grande vigilance sur la maîtrise des coûts.

Activités commerciales etmarketing Accompagner la programmation culturelle de chaque

musée. 40 librairies boutiques et comptoirs de venteproposent une offre toujours renouvelée de livres, catalogues,objets, bijoux, cadeaux… dans les musées nationaux etterritoriaux autour de leurs collections et expositions pour un public sans cesse élargi.

Un développement de la clientèle de proximité

Après une année 2008 marquée par le succès exceptionnel de l’expositionPicasso et les maîtres aux Galeries nationales, l’année 2009 a fait face aucontexte de crise économique en développant les ventes de produits hautde gamme.

En effet, la crise économique s’est manifestée par une diminution sensiblede la fréquentation touristique, soulignée par l’Office national du tourisme,et ce plus particulièrement dans les régions Île-de-France, PACA et Rhône-Alpes. Cela s’est traduit tout au long de l’année par une baisse des ventesdes guides et images.

Parallèlement, les ventes des librairies spécialisées se sont bien maintenues,notamment celles des ouvrages jeunesse ainsi que celles des produits d’art,et même avec une hausse pour les bijoux en or.

Avec la désaffection des touristes, certains musées ont profité d’une plusgrande fréquentation de leurs publics de proximité. Ce fut le cas pour le palaisimpérial de Compiègne, le musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, le musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau, lemusée national de la Renaissance à Écouen, le musée national du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny, lieux d’histoire que l’on visite en famille et qui ontbénéficié, de ce fait, d’une hausse de leurs ventes en librairie boutique.

Des assortiments sur mesure pour chaque musée

Plus de 50 bibliographies et assortiments de produits spécifiques ont étécréés pour accompagner la programmation culturelle de chaque musée,allant, suivant l’ampleur de l’événement, de 30 à 500 références, complé-tant et enrichissant l’offre des essentiels : le catalogue, l’album et les hors-séries consacrés à l’exposition.

L’enrichissement des fonds

Pour suivre au mieux les événements organisés dans les musées, la Rmns’attache sans cesse à enrichir les fonds dans ses librairies boutiques.Plusieurs actions ont été menées cette année, plus particulièrement dansle domaine de la carterie, au musée de l’Armée, au musée Matisse à Nice,au musée d’Archéologie nationale à Saint-Germain-en-Laye, au muséeMalraux au Havre et au musée de Grenoble.

Des rénovations pour mieux accueillir les publics

Afin de développer la qualité de l’accueil dans ses espaces de vente, la Rmna engagé des travaux de rénovation au musée Matisse, au musée desBeaux-Arts de Lyon et, chantier important, à la librairie du musée du Louvre.

La fidélisation des clients par des actions personnalisées

Personnaliser une offre adaptée à chaque musée et chaque exposition,c’est aussi développer et fidéliser des clientèles au moyen d’un marketingdirect. Ainsi, plus de 12 newsletters ont été envoyées au cours de l’annéeaux internautes de la boutique en ligne et aux habitués des librairies bou-tiques, mettant en valeur les nouveautés, des signatures, des offres spéci-fiques. Plusieurs jeux concours ont même été organisés, en particulier auPalais de la Découverte et au musée du Louvre, avec un lot permettant degagner un voyage à Venise, en écho à l’exposition Titien, Tintoret, Véronèse…Rivalités à Venise.

Des études de clientèles se sont poursuivies, outils indispensables pourcibler au plus près les attentes des visiteurs, clients des librairies boutiques,notamment cette année au musée des Arts asiatiques-Guimet, au muséedu Louvre et au musée d’Orsay.

Comment s’est déroulée l’année commerciale pour la Rmn?

Il fallait s’y attendre, la crise économique s’est fortement ressentie dans nosventes en raison d’une moindre fréquentation touristique. Notre chiffre d’af-faires s’est établi en 2009 à 56 M€, en recul de 5,7 % par rapport à l’annéeprécédente, avec cependant une nette augmentation (11 %) de la vente enligne sur boutiquesdemusees.fr

Il faut également noter le succès des ventes autour des expositions, notam-ment aux Galeries nationales. Par ailleurs, nous avons constaté une pro-gression de clients de proximité, ceux-là même pour lesquels nous mettonsen œuvre des outils de fidélisation, dont les résultats ne sont pas négligea-bles. Dans le même temps, nous avons pu œuvrer au renouvellement denotre offre, soit par la rénovation d’espaces, soit par des actions commer-ciales fortes, pour générer du trafic et fidéliser les clientèles des librairiesboutiques et comptoirs de vente. Nous avons mis l’accent sur le dévelop-pement de nos activités et remporté quatre appels d’offres : à Lyon, lerenouvellement de la concession au musée des Beaux-Arts et l’installationd’une librairie boutique au musée Gadagne ; à Paris, la gestion des librairiesboutiques du musée Carnavalet et du Petit Palais.

Cette année nous a conduits à un autre constat : un recentrage des achatsvers les ouvrages d’art, avec un panier moyen de 14,98 euros. Nos visiteursont changé, leurs attentes évoluent, autant de pistes nouvelles à explorer.

Dominique Becker, directrice commerciale et marketing

Pour séduire et attirer davantage

le public dans les espaces de vente,l’étude d’une carte de fidélité a étéfinalisée en 2009 ; ce projet sera mis en œuvre en 2010.

56 millions d’eurosde chiffre d’affaires.

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De nouveaux positionnements

Avec le renouvellement de la concession au musée des Beaux-Arts de Lyonet l’installation d’une librairie boutique aux musées Gadagnes, rouverts enjuin 2009, la Rmn renforce son positionnement en région Rhône-Alpes.

Par ailleurs, son champ d’expertise s’est élargi avec la gestion de la librairied’art contemporain au Grand Palais, pendant l’exposition La Force del’art 02 ; avec la création et la mise en vente sur un comptoir dédié de pro-duits spécifiques pour l’exposition Kréyol Factory, à la Grande Halle de laVillette ; avec la prolongation de la concession au Palais de la Découverte ;avec la mise en place d’un assortiment qualifié au musée Granet (Aix-en-Provence) pendant l’exposition Picasso Cézanne, dans la libraire gérée parl’office du tourisme, complétée par une offre au château de Vauvenargues.

Le renouvellement et le développement des actions de diffusion culturellesont portés par une veille permanente tant sur le marché national qu’inter-national.

Ils se concrétisent cette année par des benchmarks réalisés en Italie,Turquie, Hollande, Belgique.

Le développement de nouveaux positionnements, dans les musées fran-çais et étrangers, sera l’axe majeur de l’année 2010.

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L’année commerciale en quelques chiffres

LES 10 MEILLEURS CHIFFRES D’AFFAIRES EN LIBRAIRIES BOUTIQUES

Musée du Louvre 18,9 M€

Versailles 7,6 M€

Galeries nationales, Grand Palais 7,1 M€

Musée d’Orsay 6,8 M€

Musée du quai Branly 3,4 M€

Musée de l’Orangerie 1,7 M€

Musée de l’Armée 1,2 M€

Musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny 1 M€

Musée des Arts asiatiques-Guimet 917 k€

Musée du château de Fontainebleau 795 k€

VENTES BOUTIQUESDEMUSEES.FR

CA 860 K€

Taux de transformation 1,4 % Panier moyen client 70 €21000 articles vendus Les cinq meilleurs taux de transformation clients / visiteurs payants : • musée Marc Chagall 48,4 %• musée de l’Orangerie 44,7 %• Galeries nationales, Grand Palais 41,8 %• musée d’Orsay 38,1 %• musée du château de Fontainebleau 38,1 %

CHIFFRE D’AFFAIRES PAR LIGNE DE PRODUITS

Édition livres et revues 27,8 M€ soit 50 % du CA globalImages 10,7 M€ soit 19 % du CA global Bijoux cadeaux 13 M€ soit 23 % du CA globalMoulages et chalcographie 2 M€ soit 4 % du CA globalAudio multimédia 2,5 M€ soit 4 % du CA global

CONTACTS

Virginie Perreau

Sous-directriceDirection commerciale et marketing49, rue Étienne-Marcel – 75001 T 01 40 13 48 [email protected]

Hervé Heliès

Chef du département des réseaux commerciauxDirection commerciale et marketing8, rue Saint-Fiacre – 75009 T 01 40 13 47 [email protected]

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Communication Innover, séduire, convaincre. La communication de la Rmnassure une visibilité toujours plus grande des expositions,manifestations diverses, éditions, ouvrages d’arts… dans le paysage médiatique et auprès du public. Promotions et collaborations innovantes, créations d’événements, liensétroits tissés avec des mécènes, la Rmn met tout en œuvre pour valoriser ses métiers et ses services aux musées.

Un réseau de communications éprouvé

L’une des forces de la Rmn, en matière de communication, est de pouvoiroffrir à ses expositions une grande visibilité dans le paysage médiatiquenational et international, à travers un réseau de communications perfor-mant, des partenariats convaincants et des opérations spécifiques surpre-nantes. Elle dispose d’outils très diversifiés pour assurer la promotion deses événements.

Avec un maillage très dense d’affiches apposées à des emplacements stra-tégiques dans Paris, mais aussi en région et à l’étranger, les manifestationssont assurées d’une présence visuelle importante pendant toute leurdurée. La communication peut se faire également en amont ou à traversdes opérations ponctuelles. Ainsi, du 14 au 21 septembre, les affiches del’exposition Renoir au XXe siècle ont envahi les couloirs du métro de la capi-tale, avec 600 faces rétroéclairées, pour lancer les réservations. Peu avantsa clôture, une campagne « Derniers jours » a été réalisée, avec des inser-tions publicitaires et des jeux concours dans les médias, incitant de nou-veau le public à visiter l’exposition.

Avec un logo installé, un site actif et interactif depuis plus d’un

an, quelles actions majeures ont pu marquer l’année 2009?

Cette année, nous avons mené à bien des opérations très offensives etcréatives afin de séduire un public toujours plus large et promouvoir nosmétiers auprès de nos partenaires et des médias, relais indispensables denotre savoir-faire dans le champ culturel français et international. Séduire,convaincre : pour être entendus, écoutés et suivis, nous avons particulière-ment innové avec des relations presse percutantes, des affichages degrande envergure, des promotions adaptées…

Mettre en avant les engagements de la Rmn, porter ses créations, ses pro-duits et ses services exige un travail soutenu, parfois moins spectaculairemais tout aussi efficace. Tisser des liens avec des partenaires publics et pri-vés a permis de bénéficier d’importantes participations financières, indis-pensables dans un contexte économique et culturel tendu. Valoriser la Rmnet, avec elle, les manifestations des musées sera encore l’une de nos prio-rités à venir.

Pascale Sillard, directrice de la communication et du mécénat

1,9 million de visites uniques sur le site rmn.fr

En 2009, grâce à des collaborationsexceptionnelles, le programme des Galeries nationales du GrandPalais est désormais diffusé dans les cafés Lina’s, les magasins Monop’ de Paris et dans les cinémasUGC de Paris et de Lyon.

Aux abords des Galeries nationales du Grand Palais, la signalétique est unevéritable ambassade et continue d’être un moyen efficace, puissant etindispensable pour informer.

Le programme des expositions, traduit en anglais et en chinois, est dif-fusé dans un large périmètre d’environ 650 hôtels, bibliothèques, centresculturels…

La direction de la communication est particulièrement attachée au supportnumérique, qui lui offre un périmètre de diffusion illimité. Avec 1,9 millionde visites uniques par an, le site rmn.fr utilise toutes les nouvelles techno-logies de l’image et du son pour mettre les expositions à la portée de cha-cun : interviews des commissaires, films des accrochages, téléchargementde podcasts et d’audioguides multilingues, visites virtuelles… Les dis-tances sont transcendées, l’accès à la culture facilité.

Grâce à des partenariats médias réguliers avec TF1, LCI, Europe 1,Le Figaro, L’Express, Le Point, mais aussi 20 minutes, Arts magazine,Le Parisien ou aufeminin.com…, la promotion des expositions parvient àaller toujours plus loin, complétée par des opérations spéciales adaptées à chaque événement.

Enfin, en 2009, la Rmn a veillé à poursuivre et développer des actions inter-nationales et de nouveaux partenariats (campagne d’affichage à Londres,collaborations avec CNN et le CRT…) pour créer l’événement et faire venirde nouveaux publics.

Des outils de promotion innovants

L’année 2009 a vu naître de nombreuses collaborations originales, qui ontdonné aux expositions une visibilité renforcée et leur ont permis d’être pré-sentes là où on ne les attendait pas. Être accessible, surprendre, interpel-ler, captiver, s’inscrire au cœur de l’actualité… tels sont les objectifs fixéspar la direction de la communication.

Pour Picasso Cézanne à Aix-en-Provence et De la scène au tableau àMarseille, la Rmn est allée au-devant de son public : en coopération avecIDTGV, elle a proposé des conférences présentant les expositions dansles trains Paris - Aix-en-Provence et Paris-Marseille, qui ont connu un francsuccès.

À l’occasion des expositions Renoir au XXe siècle et De Byzance à Istanbul,l’établissement a mis en place un partenariat exceptionnel avec la Fnac, quia distribué 900 000 pochettes pour billets décorées des visuels desaffiches dans l’ensemble de ses magasins en France. Une opération sansprécédent.

Pour Une image peut en cacher une autre, une campagne d’affichage inéditea été organisée : pendant les 15 derniers jours du mois de mai, les arrièresdes Cars rouges de tourisme ont été recouverts de l’œuvre de Dalí sur unesurface d’environ 4 m2. Le visuel impressionnant, magistral, déambulantpartout dans Paris de 9 heures à 20 heures, sept jours sur sept, a été unoutil promotionnel spectaculaire. La Rmn s’est associée de manière origi-nale aux opticiens Lissac et à leur réseau de 35 magasins, avec un affichageet des dépliants mis à disposition dans chacune des franchises.

Par ailleurs, l’exposition Le Grand Monde d’Andy Warhol a donné lieu à unarsenal d’opérations spéciales avec la Cinémathèque de Paris, la Maisonrouge, le Forum des images, la Maison des Amériques, Art Paris ou encorele musée de la Monnaie, avec l’exposition consacrée à David LaChapelle.

40 entreprises ont renouvelé leur soutien à la Rmn.

2700000 eurosen mécénat, en nature et en compétences.

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Notons la collaboration originale avec Polaroid. Le lien avec l’œuvre deWarhol a fait l’objet d’un événement et, avec le soutien de partenairesmédias, un jeu a été mis en place pour faire gagner entrées, appareils etimprimantes Polaroid.

Enfin, il faut rappeler la belle intervention du Théâtre de la Colline : alors quela pièce Lady Di y était présentée, la comédienne Clotilde Hesme en a jouéun extrait au cœur même de l’exposition.

Une large couverture médiatique

Le service de presse assure auprès des médias la promotion des produc-tions Rmn (expositions, éditions papiers et numériques, actions pédago-giques, ateliers pour enfants, audioguides, site rmn.fr…) ; celle de lacommunication institutionnelle (signature de la convention cadre ministèrede l’Education nationale / ministère de la Culture et de la Commu ni -cation / Rmn) ; celle des événements réalisés grâce au soutien de l’établis-sement, tels que « la Nuit de la belle étoile » ou la gratuité pour les moins de26 ans ; celle enfin des projets nationaux et internationaux organisés dansles musées, la dation Rosenberg, etc.

Annonces, communiqués, mailings, prises de contact, dossiers, voyages etrencontres… Pour chaque événement, le service de presse met en placeune communication ouverte et adaptée, afin de bénéficier d’une large cou-verture dans les médias.

L’année 2009 a commencé avec la clôture exceptionnelle de l’expositionPicasso et les maîtres, restée ouverte trois nuits consécutives, du 30 jan-vier à 9 heures au 2 février à 20 heures. L’événement lancé en exclusivitépar la une du Monde a généré plus de 40 rendez-vous presse durant ces83 heures. Un succès médiatique à la hauteur du succès public (71000 visi-teurs durant cette opération).

Le service a aussi assuré en cours d’année les relations presse des quatregrandes manifestations des Galeries nationales, en particulier Le GrandMonde d’Andy Warhol qui a eu un retentissement exceptionnel dans lesmédias, notamment en radio et télévision, avec pas moins de 2226 articlesou émissions. Il a fallu gérer et organiser des émissions en direct, tournéesau cœur même des Galeries nationales. Europe 1 a ainsi diffusé depuis l’ex-position l’émission Faites comme chez vous présentée par Pierre-LouisBasse, qui a accueilli Guillaume Durand devant le Mao de Warhol. MarieDrucker avait pour sa part installé son plateau devant le grand escalier.

Une émission « spéciale Warhol » présentée par Gérard Miller a été diffuséeplusieurs fois sur France 3 Île-de-France et TV5 et a été projetée à l’audito-rium des Galeries nationales. D’autres opérations ont alimenté le «buzz»,comme par exemple le tribunal de la Société des Culturistes : un débat cul-turel et fantaisiste pour faire le «procès» de Warhol sur un ton décalé.

Une image peut en cacher une autre a bénéficié d’un excellent bouche-à-oreille,tant dans le public que dans la presse, qui a salué son originalité avec un intérêtconstant et renouvelé pendant toute sa durée. La couverture presse de l’expo-sition a profité de la présence d’artistes vivants, tels que Vincent Corpet, et del’aspect ludique des installations de Markus Raetz. Près de 1000 articles ouémissions sont revenus sur cette manifestation.

Le service presse a également soutenu huit expositions très différentesorganisées dans les musées services à compétence nationale (SCN), parmilesquelles : Le Bain et le Miroir, au musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel

de Cluny et au musée national de la Renaissance, château d’Écouen ;Astérix au musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny ; La Cave deJoséphine, au musée national des châteaux de Malmaison et de Bois-Préauou encore Les Heures du jour au musée Magnin de Dijon. Ce soutien adonné lieu à six voyages de presse (à Compiègne, Magny-les-Hameaux,Écouen, Biot / Nice / Vallauris, Rueil-Malmaison, Dijon), constitués de 5 à40 journalistes suivant l’exposition.

Du côté des éditions…

Plusieurs événements éditoriaux sont à retenir : pour la parution duCatalogue sommaire des dessins de Gustave Moreau, version numérique etversion papier, une démonstration et un brunch ont été organisés au muséeGustave Moreau, en présence d’une quinzaine de journalistes, des libraireset des personnalités ayant participé à la réalisation de ces ouvrages.

La publication du livre La Description de l’Égypte, inspiré du monumentalouvrage réalisé au moment de la campagne d’Égypte de Napoléon, a étéaccompagnée par une exposition du même nom au musée de l’Armée, églisedu Dôme, en liaison avec les ateliers de moulage et de la chalcographie.

Les éditions de deux beaux livres présentés dans des lieux culturels d’ex-ception ont marqué l’automne 2009 : le lancement d’Images en terresd’Islam à l’Académie des Inscriptions et Belles-lettres – Institut de France etcelui de La Bible de Jérusalem 20 siècles d’art au Collège des bernardins ontréuni près de 300 personnes.

Des objets d’art pour tous

La communication de « l’objet culturel » (ateliers d’art, bijoux, art de la table,décorations, partenariat avec les grandes manufactures…), tout en étantforce de proposition, soutient les actions commerciales, tant marketingqu’éditoriales.

Elle suit l’agenda des tendances, des sorties et des parutions ; elle englobel’action presse et publicitaire en faveur de certaines éditions. Commu ni -qués et dossiers de presse, emailing, insertions publicitaires, affichageponctuel… Elle accompagne les produits créés pour les expositions desGaleries nationales du Grand Palais, les objets imaginés à l’occasion d’au-tres manifestations dans les musées, et les nouveautés moulages (repro-ductions de Sèvres, nouveautés Pompon, Barye…).

L’année 2009 a connu plusieurs temps forts, dont, au printemps, le lance-ment de « la collection Joséphine » au musée national des châteaux deMalmaison et de Bois-Préau. Il a donné lieu à une rencontre presse inéditeautour d’un pique-nique.

La direction de la communication agit comme soutien des expositions, parexemple lors du lancement de produits associé à La Description de l’Égypte(créations de foulards, tasses historiques de la manufacture royale, mou-lage exceptionnel) ; elle appuie également des actions commerciales spéci-fiques à la librairie boutique du musée du Louvre : dédicaces, venteexceptionnelle, anniversaire de la Pyramide, rédactions de flyers, refonte del’espace commercial…

Toujours au cœur de l’actualité, la Rmn a pour la troisième fois participé auxJournées du patrimoine, en ouvrant ses ateliers d’art, de moulage et de lachalcographie au public – et notamment aux personnes handicapées. Unecommunication spécifique a été mise en place à cette occasion, ainsi que

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pour les fêtes de fin d’année (affichage Métrobus, sur les mâts Decaux etinsertions publicitaires).

Un savoir-faire au service de tous les musées

Le département Partenaires/Rmn assure tout ou partie des relations pressed’événements dans des musées français ou étrangers : exposition tempo-raire, ouverture de musée, mise en valeur d’un aspect original d’un fonds,suivi de notoriété… Ces interventions se traduisent par la mise en relationdes conservateurs avec des journalistes, des historiens d’art et des relaisd’opinion, l’élaboration d’une stratégie performante, l’écriture et la diffusionde communiqués et dossiers de presse, la mise à disposition de fichierspresse ciblés, l’organisation de visites ou rencontres et de quelque150 voyages de journalistes en 2009.

Partenaires/Rmn a pris en charge les campagnes de presse nationales etinternationales des expositions coproduites par la Rmn et présentées dansdes musées relevant de collectivités territoriales : Picasso Cézanne, organi-sée au musée Granet par la Communauté du pays d’Aix, le musée Granetet la Rmn, puis présentée à La Haye ; De la scène au tableau, présentée aumusée Cantini à Marseille, coproduite dans sa version française par la Villede Marseille et la Rmn avant de voyager vers l’Italie puis le Canada.

Partenaires/Rmn a également assuré les relations presse d’expositionsrelevant de collectivités territoriales, telles que Henri Martin (Douai, muséede la Chartreuse) ; Napoléon et la Corse (musée de la Corse, Corte) ; GeorgesRouault, paysages (musée de l’Annonciade à Saint-Tropez) ; Mucha (muséeFabre à Montpellier), présentée aussi à Vienne et Munich ; Ingres et lesmodernes à Montauban, réalisée avec la collaboration exceptionnelle dumusée du Louvre à l’initiative du musée Ingres et présentée au muséenational des Beaux-Arts du Québec.

Parallèlement, dans le cadre du travail de fond poursuivi par la Rmn en direc-tion des musées français et étrangers, Partenaires/Rmn contribue à leur pré-senter les divers savoir-faire et compétences pouvant être mis à leurdisposition ainsi que les secteurs potentiels de collaboration, qu’il s’agissed’organisation d’expositions, d’éditions et de publications, de gestion de bou-tiques, de communication, d’accueil ou du recours à l’agence photographique.

Créer l’événement

Le service relations publiques est chargé de développer l’image de la Rmnauprès des institutions et entreprises partenaires. Pour atteindre cet objec-tif, une réflexion stratégique est menée en amont de l’inauguration d’uneexposition afin d’organiser des manifestations ciblées en fonction du typed’événement et du public à toucher.

Invitations, liste des invités, accueil, organisation de la réception… En 2009,le service a participé à plus d’une vingtaine d’inaugurations d’expositionsaux Galeries nationales du Grand Palais, dans les musées SCN et dans d’au-tres musées français, ainsi qu’à deux lancements éditoriaux de prestige.Lors de ces événements, la Rmn a reçu près de 20000 invités, dont 16514aux Galeries nationales pendant les journées d’inauguration où, par ailleurs,21 visites privées ont été organisées, accueillant près de 2600 personnes.

2009 a également vu la refonte des fichiers presse et relations publiques dela Rmn, désormais gérés par le logiciel Augure, qui simplifie et optimise leurutilisation pour une meilleure efficacité.

2226 articles ouémissions sur l’exposition Le Grand Monde d’Andy Warhol.

Le mécénat, un soutien renouvelé

L’engagement des entreprises, des individuels et des fondations joue unrôle déterminant pour la Rmn dans l’accomplissement de ses missions.Aussi s’attache-t-elle à susciter et à nourrir des liens avec l’ensemble de sespartenaires et mécènes, dont 400 entreprises actives.

L’année 2009 a été marquée par un soutien renouvelé de près de 40 d’en-tre elles malgré un contexte économique difficile. La Rmn a ainsi bénéficiéd’importantes participations financières, près de 2700000 euros en mécé-nat, en nature et en compétences.

Les Galeries nationales du Grand Palais : une belle année

En 2009, la Rmn a de nouveau bénéficié du soutien de LVMH / MoëtHennessy • Louis Vuitton pour la réalisation de l’exposition Le Grand Monded’Andy Warhol.

De Byzance à Istanbul a reçu le soutien du comité de mécènes de la Saisonde la Turquie en France, constitué de 12 entreprises : AREVA, AXA, EADS,Total, BNP Paribas, Gras Savoye, Groupama, Groupe La Poste, LVMH,Mazars, Publicis Groupe, Veolia Environnement.

AXA Private Equity a rejoint le cercle des mécènes de la Rmn en soutenantla réalisation de l’espace documentaire de l’exposition Renoir au XXe siècle.

De nouveaux partenaires attentifs à la diffusion des projets pour tous

La Fondation d’entreprise L’Oréal a été le mécène de l’exposition en deuxvolets Le Bain et le Miroir présentée simultanément au musée du MoyenÂge-Thermes et Hôtel de Cluny et au musée national de la Renaissance,château d’Écouen. L’exposition Les Heures du jour au musée Magnin àDijon a été soutenue par le Cabinet Cléon, Martin, Broichot & Associésainsi que la Lyonnaise de Banque-Réseau Bourgogne et la Manufacture dePrelle. Un mécénat qui rappelle la dimension locale primordiale dans cetype de projet.

Les expositions coproduites en région par la Rmn ont également reçu laconfiance des mécènes et partenaires privilégiés. Picasso Cézanne a béné-ficié du soutien de la Fondation Total qui participe à la vie culturelle régio-nale, ainsi que de celui de BNP Paribas.

L’essor du mécénat de compétences

Plusieurs entreprises ont choisi de faire bénéficier la Rmn de leurs compé-tences et de leur savoir-faire. Ce fut le cas de INVIA, Isoroy, TEP, BRM,Lanson et Concept Restauration pour l’exposition La Force de l’art 02.

La Rmn a également été accompagnée dans sa réflexion stratégique et sondéveloppement par trois entreprises conseil : Lazard Frères, Ernst & Young,August & Debouzy Avocats. Enfin, elle a bénéficié du concours d’Air Franceet de Thai Airways International pour la fourniture de billets d’avion, de HiltonArc de Triomphe pour des chambres d’hôtels, de Nikon et Satori Billetteriepour du matériel.

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La Rmn exprime sa gratitude aux entreprises qui l’ont accompagnée en 2009

• Air France

• AREVA

• AXA

• Axa Private Equity

• August & Debouzy Avocats

• BNP Paribas

• BNP Paribas-Réseau Méditerranée

• BRM

• Cabinet Cléon

• Concept Restauration

• EADS

• Ernst & Young

• Fondation d’entreprise L’Oréal

• Fondation Total

• Gras Savoye

• Groupe La Poste

• Groupama

• Hilton Arc de Triomphe

• INVIA

• Isoroy

• Lanson

• Lazard Frères

• LVMH / Moët Hennessy •

Louis Vuitton

• Lyonnaise de Banque-Réseau Bourgogne

• Manufacture Prelle

• Martin, Broichot & Associés

• Mazars

• Moët & Chandon

• Neuflize OBC

• Nikon

• Publicis Groupe

• Satori Billetterie

• TEP

• Thai Airways International

• Total

• Veolia Environnement

• Vygon

Que chacune d'entre elles soit ici chaleureusement remerciée.

CONTACT

[email protected]

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Ressourceshumaines Un accompagnement soutenu des développements

de l’établissement : la direction des ressources humainess’est fortement engagée en 2009 dans la démarche de préparation du déménagement du siège de la Rmn. Elle a maintenu sa volonté constante de renforcer les compétences, de mener une politique de développementresponsable et d’améliorer le bien-être au travail.

Une mobilisation autour des enjeux de l’établissement

2009 a demandé des exigences particulières pour préparer le déménage-ment du siège social et accompagner les salariés dans cette voie. Plusieurschantiers ont été menés : information et consultation des instances aucours des différentes phases du projet ; préparation d’un dispositif d’ho-raires individualisés assorti d‘un système de gestion des temps et des acti-vités ; accompagnement du changement par une communication adaptée(création d’une rubrique spécifique dans l’intranet Concerto, d’un visuelpermettant d’identifier le projet, enquête auprès de l’ensemble des salariésconcernés avec un taux de réponse de 86 %, création d’une newsletter…).

La reconnaissance des mérites individuels et collectifs

L’établissement a poursuivi son engagement dans la voie de l’individualisa-tion des rémunérations. Ainsi, en 2009, sur les 2,2 % de la masse salarialeconsacrés à l’évolution des rémunérations, 1,5 % a été réservé à des

Quelles ont été les grandes lignes de la politique sociale

de la Rmn en 2009?

Nous avons consolidé notre politique en matière de management des compétences et de rémunération aux mérites. La Rmn s’est aussi forte-ment engagée dans des actions en faveur du développement responsable,notamment vis-à-vis des personnes handicapées, des femmes, des seniorset des jeunes, ainsi que dans une démarche participative sur le bien-être autravail et la prévention des risques psychosociaux.

Que dire du déménagement du siège social de la Rmn?

C’est une opportunité pour tous d’améliorer significativement les condi-tions de travail. Dans la perspective de ce déménagement, nous noussommes déjà mobilisés sur la préparation et l’avancement du projet ; nousavons préparé un dispositif de gestion des temps et des activités et mis enplace un plan de conduite du changement, pour le rendre le plus clair et leplus fédérateur pour tous. Nos actions monteront naturellement en puis-sance à l’approche du jour J pour faciliter l’adaptation de chacun à son nou-vel environnement professionnel.

Jean-Christophe Debande, directeur des ressources humaines

1131salariésau 31 décembre 2009.

106 réunions sociales.

Malgré un contexte économique

peu favorable, la Rmn a maintenu un investissement formationreprésentant plus du double del’obligation légale.

mesures et des primes individuelles. 594 salariés ont pu en bénéficier. Larevalorisation de la valeur du point a, quant à elle, représenté 0,9 % de lamasse salariale. Et, dans le cadre de la loi en faveur des revenus du travail,une prime exceptionnelle de 300 euros a pu être versée à tous, en recon-naissance des efforts accomplis.

La contribution de chacun valorisée par un accord d’intéressement

Signé en juin 2009 par cinq syndicats, l’accord d’intéressement permet à laRmn de verser aux salariés une prime liée à la performance de l’entreprise.Cette prime, plafonnée à 2,5 % de la masse salariale, est calculée sur lesrésultats obtenus selon six critères classés en trois axes de performance :économie, activité et ressources humaines.

Cet accord a été conclu pour trois exercices : du 1er janvier 2009 au31 décembre 2011.

La poursuite d’une démarche d’évolution des compétences

En 2009, 94 % des salariés ont passé un entretien professionnel. Ce dispo-sitif a permis l’élaboration d’une politique de formation prospective et per-tinente, basée sur l’identification des besoins mais aussi sur les évolutionsà venir et les compétences à acquérir à moyen et long termes.

Le plan de formation s’est ainsi organisé en 2009 autour de quatre axes :• la qualité de service – une démarche qui engage toute l’entreprise ;• la professionnalisation – une exigence constante ;• le risque à la Rmn – un enjeu de sécurisation des activités ;• le développement des nouvelles technologies – un défi partagé.

La direction des ressources humaines s’est par ailleurs mobilisée pouraccompagner les salariés dans le cadre du droit individuel à la formation(DIF) ; 176 DIF (soit plus de 18 % de l’effectif permanent) ont ainsi été géréset en partie financés depuis l’instauration de ce dispositif en 2005.

Un engagement dans le champ du développement responsable

Précurseur en la matière, la Rmn a posé les bases de sa démarche de déve-loppement responsable :

• la politique ambitieuse d’insertion, de reclassement et de maintien dansl’emploi des travailleurs handicapés s’est concrétisée, notamment par lasignature d’une convention avec l’Agefiph. Le taux d’emploi de travailleurshandicapés en 2009 était de 4,5 % pour une obligation légale à 6 %. Il auraitété de 5,5 % à mode de calcul constant par rapport à 2008;

• la politique d’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes a aboutià la labellisation de la Rmn le 11 mars qui a reçu le 15 avril le trophée « LabelÉgalité » des mains du ministre du Travail ;

• la politique volontariste d’accueil et d’insertion des jeunes en alternancea permis d’accueillir 34 jeunes en professionnalisation ou en apprentissage,du CAP au master 2. Par ailleurs, la Rmn a accueilli 84 stagiaires ;

• un plan d’action pour le maintien dans l’emploi des seniors a été adoptéen juin. Il a fait l’objet d’une homologation par le ministère du Travail en octo-bre 2009.

756 départs en formation.

55 AVP diffusés dans le cadre de la mobilité interne.

594 salariés bénéficiairesd’une mesure ou d’une primeindividuelle.

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Un dialogue social toujours soutenu

2009 a été une année de renouvellement important des instances sociales :élections en juin des représentants des salariés au conseil d’administrationet, en novembre, des membres du comité d’entreprise et des délégués dupersonnel, mais aussi du CHSCT.

Près de 110 réunions sociales se sont tenues.

Deux accords collectifs ont été signés en 2009 :

• un accord relatif à l’intéressement ;• un protocole d’accord électoral signé à l’unanimité.

La négociation d’un nouvel accord triennal relatif à l’égalité professionnellefemmes / hommes s’est ouverte en fin d’année.

Le plan de continuité d’activité en cas de pandémie grippale

Dès l’été 009, la Rmn a travaillé sur un plan de continuité d’activité (PCA)qui précise les mesures de prévention et d’organisation adaptées en cas depandémie grippale et en fonction du niveau de risque et/ou de contamina-tion. Ces mesures ont recueilli un vote favorable du comité d’entreprise etdu CHSCT.

La création d’un plan d’action « bien-être au travail et prévention des risques psychosociaux »

Une réflexion engagée depuis 2004 a conduit l’établissement à mettre enplace différents dispositifs de prévention (cellule de médiation contre le har-cèlement, observatoire du stress, permanence psychologique dans l’entre-prise…). De plus, la Rmn a fait le choix en 2009 de poursuivre le financementd’un service interne de santé au travail avec un médecin et une infirmière.

Elle a par ailleurs débloqué 50 k€ pour financer une démarche de préven-tion qui vise à évaluer les besoins et apporter les réponses adaptées pourfavoriser le bien-être au travail.

CONTACT

Sylvie Souply

Direction des ressources humainesT 01 40 13 48 [email protected]

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Achats, systèmesd’information et moyens généraux Un appui transversal. Maîtrise budgétaire, développementd’outils sans cesse plus performants…, la direction des achats,la direction des systèmes d’information et le département des moyens généraux mettent leurs compétences au servicedes directions opérationnelles de la Rmn pour les soutenir dans leur politique de développement.

ACHATSLes achats sont au centre de la révision générale des politiques publiques.En mars 2009, a été créé le service des achats de l’État (SAE), rattaché auministère du Budget. Ce service s’appuie sur un réseau de responsablesministériels des achats (RMA) chargés de la professionnalisation de la fonc-tion achats et de la recherche de synergies d’achat entre les administrationscentrales, les services déconcentrés et les opérateurs de l’État, dont la Rmn.

Dans une conjoncture difficile, quelles orientations avez-vous

données à vos actions?

2009 était une année difficile pour la plupart des entreprises. Dans cecontexte de crise qui a pesé sur la santé financière de nos fournisseurs etprestataires et sur leur capacité à répondre à la pression sur les prix, il a étéessentiel de porter une attention accrue sur l’opportunité de nos achats,quitte à remettre en cause l’expression des besoins. La direction des achatsest fortement impliquée dans les nombreuses actions de professionnalisa-tion de la fonction achat dans le secteur public qui ont été engagées récem-ment par l’État. À titre d’exemple, nous avons pu bénéficier de conditionsavantageuses d’achat, notamment de fournitures et de matériel informa-tique à la suite de notre participation à la mise en place de ces marchésinterministériels. Parallèlement, en étroite collaboration avec le service dumécénat, nous avons recherché activement de nouvelles opportunités demécénat de compétences, notamment auprès des PME peu habituées à cestyle d’engagement mais dont l’aide est de plus en plus indispensable auxfinancements des actions de la Rmn.

Gareth Lewis, directeur des achats

Une participation active aux travaux impulsés par l’État

La Rmn est l’un des rares EPIC (établissement public à caractère industrielet commercial) dotés d’une direction des achats et a été sollicitée, à ce titre,par le RMA du ministère de la Culture et de la Communication pour partici-per aux travaux impulsés par le ministère du Budget. Ainsi, en 2009, la Rmna pu bénéficier des conditions d’achats des marchés interministériels pourles fournitures de bureaux et les équipements de micro-informatique. Elle aégalement assuré le leadership sur le segment des achats d’assurances del’État dans le cadre du projet Calypso lancé par le SAE en septembre.

Le soutien à l’action du service mécénat

La direction des achats participe aux efforts de la Rmn dans le développe-ment de ressources nouvelles. Ainsi, en lien avec le service mécénat, ellecontribue à la recherche de mécènes en compétences.

La réduction des coûts, une priorité

Dans un contexte de crise économique qui a pesé sur la santé financièredes prestataires et sur leur capacité à répondre à la pression sur les prix, lesefforts de réduction des coûts engagés par la Rmn depuis plusieurs annéesse sont orientés sur l’opportunité de l’achat même, voire sur la remise encause des besoins.

Cette année, la direction des achats a traité plus de 150 marchés formaliséspour un montant de 18,6 M€, en réalisant des économies de 16 %, soit2,8 M€.

Par décision du conseil d’administration de juin 2009, les procédures depassation des marchés adaptés (en dessous des seuils du décret du30 décembre 2005) ont été allégées pour profiter des assouplissementsprévus dans les textes et pour mieux répondre aux contraintes de réactivitéet de souplesse imposées par les activités de l’établissement.

Sur le plan qualitatif, la direction des achats a mis en place une base contratsqui recense l’ensemble des marchés formalisés passés par la Rmn. Cettebase, mise à la disposition des services comptables et financiers de l’éta-blissement, contribue aux efforts de renforcement de la rigueur de gestionengagés depuis plusieurs années.

Enfin, le futur déménagement en 2010 de la Rmn a nécessité en 2009 lapréparation et la contractualisation de nombreux nouveaux marchés (fourni-ture de mobilier, nettoyage, maintenance technique, prestations de spaceplanning, etc.). Ce travail, déjà bien avancé au cours du dernier semestre, sepoursuivra de manière encore plus intensive en 2010 afin de réaliser cetteopération dans les délais et dans le budget fixés.

CONTACT

Farida Lajnef

Adjointe au directeur des achatsT 01 40 13 41 [email protected]@rmn.fr

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SYSTÈMES D’INFORMATIONET MOYENS GÉNÉRAUXDévelopper et déployer la billetterie informatisée

L’application de la billetterie informatisée a fait l’objet d’une première instal-lation sur le site du musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny. Ils’agit d’une solution résolument innovante, la première entièrement baséesur les technologies internet et qui favorise les ventes croisées ou en ligne.Elle peut être facilement déployée dans les 40 implantations de la Rmn. Lesite de vente de billets sur internet a été mis en ligne d’abord pour lesGaleries nationales du Grand Palais (le déploiement a eu lieu avec l’inaugu-ration de l’exposition Turner et ses peintres), avant d’être étendu aux autresmusées partenaires.

Enfin, une nouvelle version est en cours de développement pour combinerune application de billetterie et de gestion commerciale informatisée.

Des chantiers d’infrastructure structurants dans le cadre du déménagement

Le déménagement en 2010 du siège social de la Rmn implique de nombreuxtravaux, menés en collaboration avec les autres directions et services impli-qués : • conception des infrastructures informatiques, salle informatique, câblageet réseau dont l’architecture doit répondre aux critères de performances, defiabilité, de sécurité et de pérennité ;• poursuite des travaux de virtualisation en vue du déménagement – la Rmndevrait ainsi diviser par cinq le nombre de ses serveurs ;

Déjà très en pointe avec un progiciel de gestion intégré, la Rmn

a-t-elle encore beaucoup à avancer dans le domaine informatique?

Nos besoins évoluent, les technologies aussi. L’établissement doit sanscesse se remettre en question pour fournir à ses métiers les meilleuresconditions de travail et des outils toujours plus performants. Ainsi, l’aména-gement de notre futur siège social va être un levier de modernisation essen-tiel : notre nouvelle salle machine, qui offre redondance, virtualisation et desconditions de stockage de données à la pointe, présente un réel bond enavant. Cela est nécessaire pour offrir des équipements sécurisés et adé-quats aux équipes de l’agence photographique qui utilisent des capteurs enmillions de pixels, au multimédia ou aux métiers de l’édition qui ontaujourd’hui pleinement basculé dans l’ère numérique. Le réseau a étédimensionné en conséquence, y compris dans les musées, avec l’achève-ment du déploiement du haut débit. Il permet la mise en place de la télé-phonie sur internet (VOIP). Les chantiers applicatifs ne sont pas en reste :billetterie informatisée, reporting sous BusinessObjects, lancement duremplacement du logiciel de gestion commerciale sont autant de projetsstructurants et qui permettent de tirer pleinement parti des opportunitésoffertes par la technologie.

Franck Beaugendre, directeur en charge des affaires financières, juridiques et générales et directeur des systèmes d’information par intérim

• étude sur l’augmentation de la capacité de stockage physique. Des besoinstoujours nouveaux amènent l’établissement à passer sa capacité destockage centrale à 135 To ;• conception d’une nouvelle architecture de téléphonie basée sur la VOIP.L’installation qui sera mise en œuvre pour le nouveau siège sera mutualisée.Elle est destinée à unifier la téléphonie et à offrir aux principaux sites des ser-vices équivalents à ceux dont la Rmn bénéficie actuellement.

Déployer le réseau étendu haut débit

En accompagnement du travail réalisé en central, l’ensemble des sites sontmaintenant raccordés à haut débit au siège de la Rmn, ce qui leur permetdésormais d’accéder à toutes les ressources partagées.

Poursuivre l’accompagnement des métiers

La direction des systèmes d’information a accompagné les directions surleurs projets informatiques :

• finalisation du développement d’Expoweb, outil dédié à la gestion desexpositions ;

• mise en œuvre d’une nouvelle application de gestion des contacts(Augure) ;

• poursuite des travaux de développement des outils de reporting financierà partir de l’outil BusinessObjects ;

• lancement des études pour le remplacement de l’ERP actuel, tant sur lapartie gestion commerciale que comptable ;

• mise en œuvre d’un outil de gestion des temps et des activités, qui ferapartie de l’équipement du nouveau siège social.

Favoriser une démarche client interne exemplaire

La contribution de la DSI s’est développée sur deux axes :

• construire une démarche de gestion de projets transversale pour améliorerleur qualité et définir des outils de pilotage et de reporting donnant une meil-leure visibilité de leur avancement ;

• mettre en place un help desk et un progiciel adapté permettant de créer unpoint unique d’appel, commun à l’informatique et aux moyens généraux. Àcette occasion, l’ensemble des processus liés au support utilisateur a étérevu dans l’objectif d’améliorer la qualité de service.

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Pression croissante sur les coûts, augmentation des contraintes réglementaires, apparition de nouveauxrisques : les moyens généraux sont au service de la performance de l’entreprise, qu’elle soit économiqueou environnementale.

Le chantier le plus important en 2009 a naturellement été le suivi de la réno-vation du siège social de l’Arsenal et la préparation du déménagement.

• Pas moins de 15 groupes de travail transversaux ont été mis en place pourpréparer le déménagement (archivage, gestion des temps, décoration, trans-fert, changement d’adresse, etc.).

• Un nouvel enjeu : maîtriser des outils de pointe avec la gestion techniquedu bâtiment (GTB), outil de supervision informatique des équipements dediverses natures qui y sont installés (alarmes, états, mesures, alimentationélectrique, climatisation ou chauffage). Ce saut technologique et techniqueau regard des installations actuelles permettra de générer des économiesd’énergie tout en optimisant le confort des occupants.

• Un rôle nouveau avec le lancement d’une démarche de haute qualité envi-ronnementale de l’exploitation et des pratiques avec pour objectif l’obtentionde la certification HQE Exploitation. Il s’agira de mettre en œuvre les meil-leures performances environnementales d’exploitation de l’ouvrage auregard de son impact sur l’environnement, du confort et de la santé des per-sonnes qui l’occupent. Ces bonnes performances devront reposer sur lemanagement environnemental, les solutions techniques employées, leuramélioration continue et les comportements de chacun des occupants.

• Pour accompagner ces enjeux, les moyens généraux ont travaillé sur uneévolution de leur organisation et sur l’amélioration de la qualité de serviceinterne, notamment grâce à la mise en œuvre d’un logiciel de gestion de larelation client commun avec l’informatique.

Par ailleurs, de nombreux projets ont abouti en 2009.

• Aux Galeries nationales, Grand Palais : la mise en œuvre de travaux ren-dus nécessaires par le schéma directeur de sécurité qui a fait l’objet d’unevalidation de la préfecture de police (mise en sécurité des combles, refontede l’éclairage de sécurité) ; l’amélioration de l’accueil du public (rénovation del’auditorium), de l’accueil des mécènes et partenaires (rénovation desespaces d’accueil côté Clemenceau), des conditions de travail des salariéset des sous-traitants (restructuration et rénovation des sous-sols, création desalles de repos) et des conditions d’exposition des œuvres (mise en œuvredu système Technivap de traitement de l’air et de dépoussiérage des gainesde climatisation).

• Sur tous les sites de la Rmn, avec notamment : à Versailles, le rempla-cement du comptoir d’exposition ; au Louvre, la rénovation de la librairie etdu comptoir d’entrée en continuité d’activité. À Lyon, au musée des Beaux-Arts, la refonte des espaces, la rénovation de la librairie et l’aménagementde la boutique des musées Gadagne.

• Enfin, l’établissement s’engage dans une démarche d’audits régulierset de risk management pour mieux maîtriser les risques auxquels sontconfrontés l’établissement, ses salariés ou ses clients.

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Résultats etannexes110 Décret 115 Conseils et comités 116 Organigramme118 Comité d’entreprise et délégués du personnel 118 Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail 119 Conseil artistique des musées nationaux 119 Comitéscienti fique de programmation 120 Liste des muséespartenaires 121 La Rmn en pratique

L’année 2009 a présenté pour la Rmn un profil paradoxal mais très positif : l’engouement du public pour la qualité de sa programmation et de ses exposi-tions a permis de réaliser un record historique de fréquentation aux Galeriesnationales, tandis que le contexte de crise économique a touché de plein fouetl’activité touristique et plus fortement encore l’activité commerciale desmusées. Au global, le large portefeuille d’activités de la Rmn et les mesuresprises dès le premier trimestre 2009 ont permis d’amortir les effets de la criseet de stabiliser le résultat net au niveau élevé de 3 M�.

Dans un contexte économique difficile, comment la Rmn a-t-elle

réussi à stabiliser son résultat net à 3 M€ ?

Si le contexte de crise économique a touché de plein fouet l’activité touris-tique, tout spécialement en Île-de-France et en région PACA, et donc la fréquentation des musées, la Rmn a connu un record historique de fréquen-tation aux Galeries nationales du Grand Palais. Malgré un chiffre d’affaireséditorial et commercial en net recul, elle a réussi à préserver la capacitébénéficiaire de ses activités, grâce à un pilotage très fin et à un effort impor-tant de réduction des coûts, notamment au travers du contrôle des achatset des stocks. En 2009, la Rmn a pourtant su intensifier ses investisse-ments en particulier dans ses espaces commerciaux et aux Galeries natio-nales, mais aussi en rénovant l’immeuble de l’Arsenal destiné à regrouperles trois immeubles faisant aujourd'hui office de siège social, à améliorer lesconditions de travail des salariés et à maîtriser ses coûts de fonctionne-ment.

Comment la Rmn aborde-t-elle l’année 2010?

La Rmn entend renforcer son rôle sur la scène culturelle nationale et internatio-nale et se donner davantage encore les moyens de se développer et d’affronterla concurrence. À ce titre, le rapprochement souhaité par le président de laRépublique entre la Rmn et l’établissement public du Grand Palais offre debelles perspectives.

Franck Beaugendre, directeur en charge des affaires financières, juridiques et générales

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Avec 1,7 million de visiteurs aux Galeries nationales, les expositions présentées en 2009 ontconnu une affluence record. L’année aura été marquée par les trois jours continus d’ouverturede Picasso et les maîtres, expérimentation réussie avec plus de 71000 visiteurs en 83 heureset un public très largement renouvelé. La programmation de printemps, avec Le Grand Monded’Andy Warhol et Une image peut en cacher une autre, aura également connu une fréquenta-tion record pour cette période de l’année avec plus de 700000 visiteurs. Enfin, la saison d’au-tomne, avec Renoir et De Byzance à Istanbul, avec respectivement 4600 et 2600 visiteurs parjour, a tenu toutes ses promesses.

La conjoncture économique s’est révélée nettement plus dégradée que prévu lors de l’EPRD. Endehors des Galeries nationales, le chiffre d’affaires éditorial et commercial a reculé de 8,5 %. Lacapacité bénéficiaire de ces activités a néanmoins été préservée, grâce à un pilotage très fin descoûts. Le point mort des activités commerciales a de ce fait atteint son plus bas niveau historique.

Le résultat net, qui s’élève à 3,02 M� (17,6 M� y compris la vente de l’immeuble du Pré-aux-Clercs qui s’est réalisée dans d’excellentes conditions), est stable par rapport à 2008 et a étédégagée, à plus de 90 % par les activités commerciales dites « non subventionnables ». Lacapacité d’autofinancement dégagée à 7,3 M� reste élevée dans un contexte où la Rmnconcentre désormais son action autour de ses projets d’investissement et de développement.

Les investissements se sont une nouvelle fois intensifiés du fait notamment des travaux liés àla rénovation de l’immeuble de l’Arsenal, avec l’achèvement du gros œuvre et le démarrage destravaux d’aménagement en vue du déménagement des équipes en 2010. Les Galeries natio-nales et les espaces commerciaux, notamment au Louvre et à Versailles, ont aussi fait l’objetd’investissements importants.

Enfin, certaines évolutions stratégiques annoncées ont vu le jour. Le «décroisement» avec lechâteau de Fontainebleau, premier musée SCN à changer de statut dans le cadre des réformesde la révision générale des politiques publiques, est intervenu début juillet et a conduit la Rmnet le château à instaurer de nouveaux liens contractuels. Enfin, l’annonce par le président de laRépublique du rapprochement souhaité entre l’établissement public du Grand Palais et la Rmnoffre de nouvelles perspectives quant à la vocation culturelle de ce lieu historique et devrait accé-lérer la rénovation indispensable du bâtiment et des Galeries nationales.

1. Les chiffres clés des résultats 2009

1.1. Un résultat excédentaire (+ 3,02 M€) porté par la forte croissance

du résultat d’exploitation

L’exercice est marqué par une contraction du chiffre d’affaires, affecté par la crise écono-mique et la baisse de la fréquentation touristique. Les outils de pilotage mis en place ont per-mis à l’établissement d’anticiper la baisse, de suivre mensuellement son évolution etd’adapter ses coûts dès le début 2009, préservant sa capacité bénéficiaire.

L’ensemble des chiffres est présenté sans tenir compte de l’impact de la vente de l’immeu-ble de la rue du Pré-aux-Clercs, cédé pour 14,55 M� dans le cadre du plan de cession d’ac-tifs déterminé lors de l’acquisition du siège social de l’Arsenal. Les annexes de ce documentet celles du compte financier de l’agent comptable comprennent un ensemble de tableauxtenant compte de cette cession, qui a bien été intégrée dans le compte de résultat.

Le résultat d’exploitation(1) croît depuis 2006 et est supérieur de 1,5 M� par rapport à l’exer-cice 2008.

Après une année exceptionnelle en 2008, l’excédent brut d’exploitation(2) (5,6 M�) et la capacitéd’autofinancement(3) (7,3 M�) se maintiennent à un niveau élevé, comparables à ceux atteintsen 2007. Malgré un contexte économique difficile, l’établissement prouve une nouvelle fois sacapacité à protéger ses résultats et à dégager, grâce à son activité, des ressources importantespour accompagner sa croissance.

1.2. Les missions non subventionnables ont nettement contribué

au résultat (+ 2,7 M€)

Le résultat des activités non subventionnables est bénéficiaire depuis quatre années. Il s’éta-blit à 2,7 M�, soit près de 90 % du résultat et 1,6 M� de mieux que les prévisions budgé-taires initiales. Les activités éditoriales et commerciales s’améliorent de 0,5 M�, grâce à unchiffre d’affaires historique aux Galeries nationales. Les produits financiers, hors ceux affec-tés au placement des fonds affectés, viennent compléter ce résultat.

Malgré un contexte économique difficile, la baisse de chiffre d’affaires liée à la baisse de fréquen-tation touristique s’est avérée moins importante qu’anticipée. Dans le même temps, un efforttout particulier a été porté sur la réduction des coûts: les taux de marge s’améliorent, les coûtsde structure se réduisent (charges logistiques et marketing) et la rentabilité est globalement pré-servée en dépit de la baisse du chiffre d’affaires.

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RÉSULTAT D’EXPLOITATION

EPRD 2009 +(en M€) 2007 2008 EPRD 2009 DM 2009 Écart

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PRODUITS D’EXPLOITATION 123,8 133,8 124,2 125,3 132,7 - 1,0Chiffre d’affaires (70) 90,6 95,7 93,8 88,1 93,4 - 2,2Production stockée (71) - 0,3 - 0,4 - 0,9 - 0,7 - 2,0 - 1,6Production immobilisée (72) 0,2 0,0 0,0 0,0 0,1 0,1Subventions et mécénat acquisitions 5,5 3,3 3,3 5,9 7,4 4,1Subventions de fonctionnement 18,8 20,4 19,4 21,9 21,9 1,5Autres subventions et mécénat 2,8 7,2 2,7 3,9 6,1 - 1,1Autres produits (75) 5,3 6,1 5,9 6,3 5,7 - 0,5Divers (79) 1,0 1,5 0,0 0,0 0,3 - 1,2CHARGES D’EXPLOITATION 120,8 131,9 125,2 127,1 129,4 - 2,5Achats (60) 26,6 27,1 24,9 23,5 23,3 - 3,8Services extérieurs (61 + 62) 37,8 42,2 39,4 41,8 43,7 1,5Impôts et taxes (63) 0,2 0,7 0,3 0,3 0,4 - 0,3Charges de personnel (63 + 64 + 69) 45,4 45,6 49,2 47,4 47,0 1,4Autres charges acquisitions (657) 4,3 3,0 3,0 5,6 7,2 4,2Autres charges (65) hors acquisitions 3,9 4,3 4,2 4,9 5,2 1,0Dotations aux amortissements 3,6 3,5 3,5 3,5 3,1 - 0,5Provisions nettes de reprise - 1,2 5,5 0,8 0,1 - 0,5 - 6,0RÉSULTAT D’EXPLOITATION(1) 3,1 1,8 - 1,0 - 1,8 3,3 1,5Financier, exceptionnel et impôt 0,0 1,1 1,0 1,8 - 0,3 - 1,4RÉSULTAT NET 3,1 3,0 0,0 0,0 3,0 0,1EBE(2) 4,8 9,5 4,1 2,0 5,6 - 3,8CAF(3) 7,9 12,6 7,3 - 5,3(1) Résultat d’exploitation retraité des opérations de vente de l’immeuble du Pré-aux-Clercs. Le résultat comptable (y compris Pré-aux-Clercs) s’élève à 3,1 M�.(2) EBE retraité des opérations de vente de l’immeuble du Pré-aux-Clercs. L’EBE comptable (y compris Pré-aux-Clercs) s’élève à 5,4 M�.(3) CAF retraitée des opérations de vente de l’immeuble du Pré-aux-Clercs. La CAF comptable (y compris Pré-aux-Clercs) s’élève à 7,1 M�.

1.3. Un chiffre d’affaires en retrait mais supérieur aux dernières prévisions

Le chiffre d’affaires 2009 s’établit à 96,6 M� contre 99 M� en 2008, soit un retrait de - 2,4 %. Cet écart masque cependant des disparités très importantes : les Galeries natio-nales, après un exercice 2008 déjà marqué par le succès des expositions, ont rencontré untrès bon accueil du public avec un record d’affluence (1,7 million de visiteurs) et un chiffre d’af-faires commercial historique (7,1 M�). Dans les musées, la baisse de la fréquentation touris-tique, en particulier celle à fort pouvoir d’achat, s’est ressentie tant sur la partie culturelle quecommerciale. Malgré ce contexte difficile, l’arrêt du recul du chiffre d’affaires sur le dernierquadrimestre 2009 et l’absence d’impact de la grippe A ont permis un atterrissage supérieurde 5,8 % par rapport aux dernières estimations budgétaires.

Le chiffre d’affaires culturel s’établit à 30,2 M� contre 27,2 M�, soit une progression de 11 %,porté essentiellement par l’affluence des expositions des Galeries nationales qui a impacté aussibien le droit d’entrée que la carte d’abonnement Sésame (2,2 M�). Le droit d’entrée des collec-tions permanentes est en recul par rapport à 2008. Cette baisse est le résultat de l’effet conju-gué de la mise en œuvre de la gratuité des 18-25 ans à compter du mois d’avril (contre six moisde gratuité dans six musées en 2008), de la fermeture du musée Picasso à partir de fin août etde la baisse de la fréquentation, notamment touristique. Les conséquences de cette dernièresont néanmoins atténuées par le bon succès des expositions temporaires.

Le chiffre d’affaires éditorial et commercial est en retrait de 7,4 % par rapport à 2008. La crise éco-nomique a entraîné une baisse de la fréquentation touristique et des fréquentations payantes eta impacté plus lourdement encore les comportements d’achat. Pour certains sites, les expositionsproposées ont pu partiellement en compenser l’impact. C’est le cas notamment du musée du

ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

EPRD 2009 +(en M€) 2007 2008 EPRD 2009 DM 2009

Chiffre d’affaires culturel 24,92 27,16 27,38 27,02 30,17– Droits d’entrée des collections permanentes 10,29 9,64 9,87 8,43 9,48– Expositions 10,59 13,52 13,15 14,63 16,50– Visites conférences 4,04 4,01 4,36 3,96 4,19

Ventes de produits 62,39 64,33 62,99 57,38 59,59Autres CA 3,15 4,11 3,34 3,57 3,61Redevances agence photographique* 3,23 3,44 3,64 3,34 3,24TOTAL CA 93,70 99,04 97,35 91,31 96,62* Dont montants imputés sur le compte 75, mais assimilables à du chiffre d’affaires.

-Résultats non subventionnables-Résultats Rmn

2

3

4

1

0

- 1

- 2

- 3

2005 2006 2007 2008 2008

(en M€)

Les autres produits de gestion courante (compte 75) s’établissent à 5,6 M� et sont en retrait parrapport à 2008. Ce recul s’explique essentiellement par la diminution des quotes-parts de coédi-tions, suite aux régularisations effectuées l’année passée. Dans une moindre mesure, onconstate également une baisse du chiffre d’affaires de l’agence photographique et des revenusdu patrimoine immobilier en raison de la vente de l’immeuble du Pré-aux-Clercs. On notera enfinla belle performance des concessions aux Galeries nationales (audioguidage et restauration). 20

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Louvre, avec une fin d’année portée par l’exposition Rivalités à Venise, ou du château de Versailles,des musées du quai Branly ou de Cluny, qui réussissent à maintenir leur chiffre d’affaires au niveaude 2008, grâce à des expositions qui ont rencontré un bon accueil auprès du public. Les Galeriesnationales parviennent à dépasser l’année record de 2008 et enregistrent un chiffre d’affaires enprogression de 1,9 %. Il convient également de noter la belle réussite de la boutique du muséeGranet à Aix-en-Provence, qui apporte un chiffre d’affaires additionnel de 0,9 M�.

La production stockée de l’exercice (variation de stock des produits édités par la Rmn) est néga-tive de - 2,0 M�, soit le plus important déstockage depuis 2003. Constaté sur l’ensemble desproduits Rmn, il traduit les actions volontaires menées face à la crise pour réduire les quantitésstockées et maintenir les taux de rotations.

La subvention de fonctionnement versée à l’établissement s’est élevée à 21,9 M�. Elle intègredes compléments de subvention au titre de la compensation de la gratuité des 18-25 ans(1,0 M�), du financement des personnels mis à disposition aux Galeries nationales (0,9 M�) etdu «décroisement» du château de Fontainebleau à compter de juillet 2009 (0,6 M�).

Les subventions destinées aux acquisitions d’œuvres ont représenté 7,2 M� (subvention del’État et fonds du patrimoine), dont 3,3 M� pour une œuvre destinée au musée national d’Artmoderne et 1,1 M� pour une œuvre acquise au bénéfice du château de Fontainebleau. À cettesource de financement s’ajoutent 0,2 M� d’acquisitions sur dons et legs et mécénat.

Les mécénats liés aux expositions s’établissent à 1,8 M�, dont 44 % concernent les Galeriesnationales, 44 % les opérations réalisées en région et 12 % les expositions présentées dans lesmusées SCN.

L’acquisition de trésors nationaux, grâce au mécénat fiscal, atteint cette année le montant de37,2 M� (dont 16,7 M� réalisés sur la base de versements réalisés en 2008 et 20,5 M�en 2009).

Par ailleurs, l’accompagnement des musées SCN sur le financement de dépenses sur leurs cré-dits mécénats représente 1,2 M� en 2009.

Enfin, les partenariats aux Galeries nationales ont généré un produit à hauteur de 0,6 M� comptabilisé sur le compte 74.

À ce jour, les mécénats en nature et en compétences ne font pas l’objet d’une inscription sur lecompte de résultat de la Rmn, dans l’attente d’un approfondissement des incidences compta-bles et financières. Ils s’élèvent à 2,5 M�.

TYPOLOGIE DES MÉCÉNATS 2009 (hors acquisitions)

34 %

18 %

48 %

Galeries nationales (hors expos)ExpositionsCrédits mécénat des musées SCN

1.4. Le recul de l’activité a engendré une contrainte forte sur les effectifs

Les effectifs en ETPT (équivalents temps pleins travaillés) enregistrent une baisse de 2 % parrapport à 2008. On constate une stabilité des effectifs culturels et des services communs.Les effectifs des activités éditoriales et commerciales sont en retrait de 5 %, sans toutefoispermettre de stabiliser le ratio de masse salariale de ces activités.

La Rmn poursuit sa politique volontaire d’accueil de jeunes en alternance, le nombre d’appren-tis accueillis au sein de l’établissement étant stable par rapport à 2008 (34 contre 36).

La masse salariale s’élève à 47 M�, en progression de 0,2 % par rapport à 2008. Elle intègre pourla première année la prime d’intéressement liée à la signature de l’accord d’intéressement inter-venue en juin 2009.

L’établissement poursuit son effort en matière de formation professionnelle, en progression deplus de 7 % par rapport à 2008. Les principaux axes de formation développés cette année aurontconcerné la qualité de service (accueil et médiation culturelle, démarche destination client, rela-tions avec les partenaires), la professionnalisation (cœur de métier, management, langue, tech-niques professionnelles), la prévention des risques (juridiques, prévention et sécurité despersonnes et des biens) et le développement des nouvelles technologies (billetterie informati-sée, systèmes d’information, bureautique, PAO, multimédia, outil de reporting…).

600

500

400

300

200

100

0

-Activités éditoriales et commerciales -Activités culturelles -Activités support

2005 2006 2007 2008 EPRD 2009 2009

ÉVOLUTION DE LA MASSE SALARIALE

EPRD 2009 +(en M€) 2008 EPRD 2009 DM 2009

Personnel permanent(1) 41,5 43,6 41,8 41,3Personnel temporaire(2) 5,3 5,4 5,4 5,7Ajustement congés payés 0,1 0,2 0,2 - 0,1TOTAL MASSE SALARIALE RMN 46,9 49,2 47,4 47,0Formation professionnelle continue 0,3 0,4 0,4 0,3TOTAL RMN 47,2 49,6 47,8 47,3

(1) CDI + CDD remplacement (remplacement des CDI en maladie, maternité, congé longue durée).(2) CDD surcroît d’activité (remplacement des CDI en congés payés, surcroît d’activité, expositions).

ÉVOLUTION DES EFFECTIFS PAR ACTIVITÉ (EN ETP)

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89

1.5. Des charges d’exploitation en retrait hors acquisitions

Les achats de production (compte 60) sont en réduction de 3,8 M� par rapport à 2008 (soit- 14 %) afin d’adapter leur évolution à celle du chiffre d’affaires (- 7,4 %) et au nécessaire ajus-tement des stocks de produits Rmn.

Les achats de prestations externes (comptes 61 + 62) sont en croissance par rapport à 2008(+ 1,5 M�). Cette augmentation s’explique, comme l’année passée, par un programme d’expo-sitions plus coûteux. Aux Galeries nationales, l’extension de l’exploitation (en nombre de jourset en amplitudes horaires) a généré des surcoûts de surveillance (+ 0,3 M�) et de communica-tion (+ 0,3 M�). Les coûts de transports, plus élevés (0,5 M�), ont été partiellement compen-sés par des frais d’assurance moindres (- 0,3 M�). Si le nombre d’expositions inaugurées dansles SCN a été moins important en 2009 (12 vs 15 en 2008), les projets ont été en moyenne pluscoûteux (+ 0,3 M� de coûts de transport, dont Le Bain et le Miroir au musée de Cluny). Autreposte connaissant une évolution notable, les personnels mis à disposition par l’État auxGaleries nationales ont été facturés pour la première fois en année pleine (0,9 M� au total).

Les impôts et taxes (compte 63) sont en baisse de 0,3 M�, l’établissement ayant procédé l’an-née passée à une régularisation de taxes (RSI) sur trois années en sus des taxes dues au titrede 2008.

Les autres charges d’exploitation hors acquisitions (compte 65) sont en croissance de près de1 M� par rapport à 2008. Cette augmentation est essentiellement due au poste redevance quiprogresse très fortement cette année (+ 1,1 M�) avec la redevance versée au château deFontainebleau à partir du 1er juillet en application de la délégation de service public sur la ges-tion de l’accueil et de l’encaissement du droit d’entrée, la redevance commerciale versée à laville d’Aix-en-Provence dans le cadre de l’exposition Picasso Cézanne et l’augmentation desredevances versées par l’agence photographique à ses délégants. Les charges relatives auxopérations faites en commun dans le cadre des coéditions et des coproductions d’expositionsprogressent également de 0,5 M�.

Enfin, les annulations de créances ou les pertes sur créances irrécouvrables diminuent de0,3 M�. Les dotations déléguées sont en baisse de 0,3 M�, compte tenu d’une part de la baissedu chiffre d’affaires et d’autre part de la création de l’établissement public du château deFontainebleau à compter du 1er juillet 2009.

Le volume d’acquisitions hors trésors nationaux est en augmentation de 4,2 M� par rapportà 2008. Cette évolution est majoritairement due aux acquisitions financées sur fonds du patri-moine qui transitent sur le compte de résultat de la Rmn (5,2 M� vs 0,7 M� en 2008).

1.6. Les provisions (nettes) sont en retrait

Les provisions constituées en 2008 représentaient un volume exceptionnellement élevé etavaient permis la constatation des engagements retraite et chômage (respectivement0,9 M� et 4,1 M�). Le niveau des provisions sur 2009 reste important avec 1,4 M� de pro-visions passées (soit une reprise de 0,5 M� en exploitation et une dotation de 1,9 M�incluse dans le résultat exceptionnel), notamment sur les opérations liées au rapproche-ment annoncé fin 2009 entre le Grand Palais et la Rmn.

1.7. Un résultat financier toujours élevé malgré la mobilisation d’une partie

de la trésorerie pour financer le siège social

Les produits financiers atteignent 1,7 M� du fait notamment de la vente de trois certificats dedépôt arrivés à échéance et placés à l’automne 2008 à des taux encore très favorables. Leurniveau est néanmoins en retrait par rapport à 2008 en raison de la baisse générale des taux.Cette tendance, conjuguée à une baisse de la trésorerie, devrait s’amplifier sur 2010.

1.8. Un niveau d’investissement exceptionnel, notamment du fait de l’Arsenal

Le montant des investissements s’établit à 10,8 M� (3 M� hors Arsenal).

Les principales réalisations de l’année sont les suivantes :

• Les investissements consacrés aux travaux de maintenance et d’entretien du bâtiment ainsiqu’à la sécurité au sein des Galeries nationales (mise en sécurité des combles, remplacementde la vidéosurveillance) se sont poursuivis au cours de l’année 2009 (1,2 M�). L’ensemble desespaces destinés aux personnels en sous-sol a été rénové et restructuré. Les espaces d’ac-cueil et de réception ont également fait l’objet d’attention (rénovation de l’auditorium, du salonClemenceau, des espaces d’ateliers et première phase du remplacement des sanitaires).

• L’acquisition d’audioguides (0,2 M�) en plusieurs langues et versions (langue des signesfrançaise, familiale, enfant…) permet d’offrir aux visiteurs de 6 musées (Chagall, FernandLéger, Vallauris, Maison Bonaparte, château de la Malmaison, napoléonien et africain de l’îled’Aix) un outil d’aide à la visite des collections permanentes et des expositions temporaires.

• Les espaces commerciaux de Versailles et du Louvre voient leurs espaces de ventes rénovés,les comptoirs mobiles de la salle des croisades (espace Dauphin) pour le premier et la librairieprincipale pour le second.

• Le patrimoine immobilier issu des dons et legs, comme chaque année, bénéficie égalementde travaux de rénovation (0,2 M�) notamment rue du Pré-aux-Clercs pour préparer la vente etdans l’immeuble rue Dorchain, à la suite du déménagement de l’atelier de chalcographie.

• L’agence photographique poursuit ses investissements.

• Les projets informatiques représentent un investissement de 0,4 M� sur 2009. L’objectif esttout autant de moderniser les outils (billetterie, centre d’appels moyens généraux et informa-tiques, reporting, gestion des temps d’activité…) que de mettre à niveau les infrastructuresavec l’aboutissement du projet Argos de mise en place de l’internet haut débit sur tous les sitesde la Rmn, notamment dans les musées SCN.

• Les dépenses d’investissement constatées sur le futur siège social s’élèvent à 0,2 M� etconcernent essentiellement des honoraires. Les immobilisations en cours relatives aux travauxreprésentent 7,6 M� et seront constatées lors de la mise en service du bâtiment en 2010.

2. Les activités culturelles

Le résultat de la direction du développement culturel s’établit à - 9,4 M� avant affectation desservices communs et à - 16,5 M� en coûts complets, en amélioration de + 0,8 M� par rapportaux prévisions de l’EPRD 2009.

Comparé aux prévisions, l’année est marquée :

• par un solde en coûts complets des expositions qui s’améliore de 1,3 M� avec d’une part demeilleures recettes que prévu aux Galeries nationales (y compris Sésame) et d’autre part deséconomies sur les coûts de production;

• par des recettes sur les activités commerciales des Galeries nationales en hausse (+ 0,5 M�) ;

• par le «décroisement» de Fontainebleau au 1er juillet 2009 avec un impact de - 0,6 M� sur lerésultat, compensé par une augmentation de la subvention générale de l’établissement;

• par un coût de 0,9 M� lié à la mise à disposition par l’État de personnel aux Galeries nationales,également compensé sur la subvention générale de l’établissement.

2009

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91

2.1. La baisse de la fréquentation payante associée au «décroisement»

de Fontainebleau génère une augmentation du besoin de financement de 1 M€

La fréquentation globale 2009 (payante + gratuite) dans les SCN est de 2565000 visiteurs, cequi représente un retrait de 200000 visiteurs environ par rapport à 2008, soit - 7 %. Il fautcependant prendre en compte pour cette évolution deux événements impactant la comparai-son 2009/2008 et en modifiant le périmètre :• la fermeture du musée Picasso en août 2009 avec une perte estimée de 92000 visiteurs ;• le test de la gratuité sur le premier semestre 2008 dans 6 SCN (Cluny, Pau, Saint-Germain,

Écouen, Limoges et Dijon) qui avait généré une hausse d’environ 140000 visiteurs en 2008par rapport à l’historique récent.

Après retraitement de ces deux événements exceptionnels, la fréquentation 2009 est stablepar rapport à un historique récent de visite.

2009 est par ailleurs marquée par une volonté forte de favoriser l’éducation artistique et cultu-relle chez les scolaires et le public jeune: ainsi, la part des scolaires et des jeunes a gagné 7 pointsentre 2008 et 2009.

La fréquentation payante hors PMP et M&Cie est stable comparativement à 2008 avec - 1 % defréquentation, soit - 7000 visiteurs, et en retrait de 9 % par rapport à l’EPRD 2009, ce qui repré-sente une baisse de - 121000 visiteurs.

La stabilité de la fréquentation entre 2008 et 2009 masque néanmoins de fortes disparités entreles musées. En effet, les musées ayant pratiqué la gratuité au premier semestre 2008 ont natu-rellement enregistré sur 2009 une augmentation de leur fréquentation payante avec un impactde + 93000 visiteurs payants, soit + 616 k�. À cette hausse constatée s’ajoute la fréquentationde Vallauris avec + 8000 visiteurs en raison de l’ouverture de la biennale en 2008, événementculturel gratuit au public.

A contrario, la fermeture du musée Picasso en milieu d’année a contribué à réduire la fré-quentation payante de - 64000 visiteurs. Par ailleurs, les musées SCN présentant tradition-nellement une fréquentation à forte dominante touristique – tels que Fontainebleau, Pau etChagall – ont subi cette année assez fortement les effets de la crise : le château deFontainebleau perd 32000 visiteurs par rapport à 2008 (- 16 %), le musée Chagall subit éga-lement ses effets avec - 12000 visiteurs (- 12 %) en dépit de la programmation de l’exposi-tion Cendrars en trois volets sur chacun des sites PACA. Enfin, dernier impact majeur, la miseen œuvre de la gratuité des 18-25 ans en avril 2009 a contribué à réduire en partie la fréquen-tation payante : la part des 18-25 ans dans la fréquentation totale double en effet entre avrilet décembre 2009, ce qui traduit ainsi l’impact positif de cette mesure sur l’intérêt despublics jeunes pour les lieux culturels.

65 % 19 %

16 %

Scolaires Enfants Autres

49 % 21 %

10 %

21 %

Scolaires Enfants 18-25 ans Autres

RÉPARTITION DES GRATUITS PAR TYPOLOGIE

2008 2009

Réalisé EPRD Réalisé Évolution Évolution CA(en visiteurs payants et en k€) 2008 2009 2009 08/09 09/EPRD 2009

Musées parisiensPicasso 177629 150000 113936 - 36 % - 24 % 935Orangerie 289409 293865 274913 - 5 % - 6 % 2146Cluny 68549 128000 127210 86 % - 1 % 968Aquarium 110383 115021 119673 8 % 4 % 520TOTAL MUSÉES PARISIENS 645970 686886 635732 - 2 % - 7 % 4569Musées région parisienneFontainebleau 196633 200000 164247 - 16 % - 18 % 1344Compiègne 37679 35528 46837 24 % 32 % 323Malmaison 38293 32469 33946 - 11 % 5 % 188Saint-Germain 9791 20168 18815 92 % - 7 % 72Écouen 11901 16789 24338 105 % 45 % 122Sèvres 19431 19503 14729 - 24 % - 24 % 80Port-Royal 10142 14732 7655 - 25 % - 48 % 35Blérancourt 0 0 0TOTAL RÉGION PARISIENNE 323870 339189 310567 - 4 % - 8 % 2165Musées autres régionsChagall 98007 99808 85801 - 12 % - 14 % 614Pau 37673 61758 46640 24 % - 24 % 222Eyzies 47994 47655 48715 2 % 2 % 230Ajaccio 39785 40064 40846 3 % 2 % 217Vallauris 10600 28745 18829 78 % - 34 % 24Biot 17895 23213 21590 21 % - 7 % 122Limoges 7443 11678 11171 50 % - 4 % 49Île d’Aix 12840 12984 12700 - 1 % - 2 % 41Magnin 2487 6470 5130 106 % - 21 % 21Mouilleron 1723 1967 1549 - 10 % - 21 % 5ATP/MUCEM 0 0 0 0TOTAL AUTRES RÉGIONS 276447 334341 292971 6 % - 12 % 1544TOTAL SCN 1246287 1360416 1239270 - 1 % - 9 % 8278

FRÉQUENTATIONS PAYANTES COLLECTIONS PERMANENTES, EXPOSITIONS (VENTES À L’AVANCE INCLUSES HORS PMP ET HORS M&CIE)

Au global, la recette constatée pour 2009 (y compris les ventes à l’avance hors M&Cie) est enlégère baisse, passant de 8,4 M� en 2008 à 8,3 M� (soit - 76 k�) en dépit d’un premier semes-tre payant pour les 6 musées qui avaient pratiqué la gratuité l’année précédente. Après réin-tégration de la subvention compensatoire de 627 k� versée en 2008 au titre de la gratuité, lesrecettes sont en retrait de - 703 k�, dont - 265 k� liés à la fermeture du musée Picasso et- 379 k� liés à la baisse de la fréquentation touristique pour Fontainebleau et Chagall.

Comparativement au budget, le réalisé 2009 est en baisse de - 9 % en termes de fréquentation,soit - 121000 visiteurs, mais supérieur de + 6 % en termes de recettes, soit + 435 k�. L’écart defréquentation s’explique principalement par, d’une part, la mise en œuvre de la gratuité 18-25 anset, d’autre part, par la baisse de la fréquentation touristique. La hausse des recettes est liée à lahausse du prix moyen de 5,77 � à 6,68 �, en raison de majorations non prévues initialement etliées à des expositions (Picasso et Orangerie notamment).

Les musées conventionnés que sont la CNHI et les Gobelins enregistrent un fort retrait deleurs recettes comparativement à 2008 et à l’EPRD, les fréquentations payantes ayant forte-ment chuté entre les deux années : au global, - 18600 visiteurs payants versus 2008 et- 37800 versus EPRD.

Concernant les ventes de M&Cie, elles restent relativement stables entre 2008 et 2009 avec unvolume d’affaires porté à 414 k� (versus 426 k� en 2008): la baisse des ventes sur Chagall, liéeprincipalement aux tour-opérateurs japonais, a été largement compensée par la captation d’unnouveau client à Ajaccio.

Au total, entre 2008 et 2009, le solde en coûts directs de l’activité se dégrade de 1 M� du faitde la baisse des recettes et de la hausse des charges pour + 0,8 M�, dont + 0,2 M� de massesalariale et + 0,5 M� liés au «décroisement» du musée de Fontainebleau au 1er juillet 2009.

2.2. Poursuite de l’amélioration des taux d’emploi pour un solde direct équilibré

Le niveau global d’activité des visites conférences est en baisse par rapport à 2008 :47204 heures de conférences ont été réservées contre 47771 heures (- 1 %).

Cette évolution comprend des situations contrastées qui confirment la tendance observéedepuis 2006:• une diminution des heures dans les EPA de 3866 heures par rapport à 2008;• un maintien des heures dans les SCN à hauteur de 18200 heures;• une hausse aux Galeries nationales de + 1249 heures.

Un effort constant est en effet constaté depuis quatre ans pour assurer une programmation plusétendue au sein des SCN et aux Galeries nationales: la part des SCN dans les heures réservéesest passée de 24 % à 31 % et celle des Galeries nationales de 5 % à 8 %, ces dernières restantéquilibrées en coûts complets. À l’inverse, la part des heures réservées pour les EP est en baisseconstante de 71 % à 60 %.

2009

Résu

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93

Taux Rappel Rappel TauxEn heures Réservées 09 Réalisées 09 d’emploi 09 réservé 08 réalisé 08 d’emploi 08

SCN* 19890 14624 73,5 % 20725 13640 65,9 %GNGP 5271 4855 92,1 % 4022 3515 87,4 %École du Louvre 74 74 100,0 % 120 120 100,0 %Guimet 2057 1258 61,1 % 2204 1411 64,0 %Louvre 12955 10335 79,8 % 15472 12122 78,3 %Orsay 9227 6388 69,2 % 9241 6584 71,3 %Versailles 13759 9672 70,3 % 13883 10380 74,8 %TOTAL 63232 47204 74,7 % 65667 47771 72,7 %

* Incluses heures SVCF, GMNA et Gustave Moreau.

2006 2007 2008 2009

–EPA–GNGP–SCN

71 % 68 % 62 % 60 %

24 % 28 % 32 % 31 %

5 %4 %

6 % 8 %

PART SCN/GNGP/EPA SUR LES HEURES RÉSERVÉES

43 % des visites conférences réalisées par les conférenciers de la Rmn sont adressées auxscolaires, soit plus de 25000 heures de conférences et un coût de 2,9 M�, en hausse de+ 27 % par rapport à 2008. L’accueil des scolaires est en effet un axe prioritaire dans le cadrede la stratégie du ministère de la Culture en matière d’éducation artistique et culturelle, et prèsde 17700 groupes scolaires ont été accueillis en 2009, soit aux Galeries nationales, soit dansles musées SCN et EPA, ce qui représente une augmentation de + 31 % comparativementà 2008. L’effort le plus significatif a été réalisé aux Galeries nationales, le nombre d’ateliersconsacrés aux scolaires a été multiplié par cinq.

Par ailleurs, on note une amélioration du taux d’emploi de 2 points. En 4 ans, le taux d’emploi,en léger recul dans les EPA, a ainsi progressé de 2006 à 2009 de plus de 10 points pour les SCNet dans les mêmes proportions aux Galeries nationales. Cette amélioration notable s’expliquepar un effort constant d’optimisation des plannings de conférenciers sur sites.

La participation des établissements publics s’élève à 2,7 M� pour un chiffre d’affaires global de4,2 M�, soit une diminution de - 0,5 M� par rapport à l’EPRD et de - 0,1 M� comparé à 2008.Le chiffre d’affaires généré dans les musées SCN et aux Galeries nationales est lui en haussede 0,3 M� comparé au réalisé 2008, hausse expliquée par un nombre d’heures réalisées supé-rieur de + 14 % (notamment à l’Orangerie, + 22 %; Compiègne, + 39 %; Malmaison, + 48 %;et Galeries nationales, +38 %).

Le solde en coûts directs des visites conférences s’améliore sensiblement de + 0,4 M�, passantde - 0,4 M� en 2008 à un résultat équilibré en 2009, réduisant son besoin de financement encoûts complets à 1,2 M� pour 2009.

2006 2007 2008 2009

–SCN–GNGP–EPA

6361

66

74 74 74 7375

81

85

87

92

ÉVOLUTION DES TAUX D’EMPLOI (en pourcentage)

NOMBRE D’ATELIERS ENFANTS AUX GALERIES NATIONALES

2007 6002008 6522009 3480Progression 08/09 x 5

2009

Résu

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95

2.3. Baisse sensible des acquisitions d’œuvres sur « mécénat fiscal »

Porté par des mesures fiscales incitatives, l’intérêt des entreprises pour le financement des tré-sors nationaux et œuvres d’intérêt patrimonial majeur se confirme cette année encore, suivanten cela la tendance constatée en 2008. Cet apport s’élève à 9,2 M� en 2009, après uneannée 2008 atypique qui avait drainé plus de 20 M�. Associé à d’autres financements – fondsdu patrimoine, subventions, dons et legs –, le mécénat fiscal a permis l’acquisition sur les verse-ments reçus en 2009 de deux trésors nationaux et d’une œuvre d’intérêt patrimonial majeurpour une valeur totale de 21,6 M�, principalement pour le musée du Louvre et le Musée histo-rique lorrain de Nancy. Parmi les 21,6 M� d’acquisitions, il est à préciser que l’ensemble de146 dessins originaux provenant de la manufacture d’Odiot estimé à 1,2 M� n’a fait l’objet, entermes financiers, que d’un versement de 0,1 M� sur 2009, l’acquisition étant morcelée sur plu-sieurs échéances.

Ainsi, et considérant les mouvements financiers liés aux acquisitions, ce sont 37,2 M� quiont été déboursés pour permettre l’acquisition de 3 trésors nationaux et de 5 œuvres d’in-térêt patrimonial majeur, parmi lesquelles 16,7 M� sur la base de versement perçu en 2008et 20,5 M� sur la base de versement perçu en 2009.

Valeur Montant des Année ded’acquisition versements versement

Ensemble de deux paires de chaises de la comtesse du Barry 1,7 1,7 2008Tableau de Francesco Albani 1,4 1,4 2008Un incunable traité des eaux artificielles 0,2 0,2 2008Tableau par Antoine ou Louis Le Nain 11,5 11,5 2008Un des compartiments centraux de la nef de la chapelle de Versailles 2,0 2,0 2008TOTAL ACQUISITION 2009 SUR VERSEMENT 2008 16,7 16,7Tableau Ingres, Portrait du comte Mathieu-Louis Molé 19,0 19,0 200931 pièces d’orfèvrerie civile 1,4 1,4 2009176 dessins originaux de la manufacture d’Odiot 1,2 0,1 2009TOTAL ACQUISITION 2009 SUR VERSEMENT 2009 21,6 20,5 TOTAL ACQUISITION 2009 38,3 37,2

ACQUISITION DE TRÉSORS NATIONAUX ET D’ŒUVRES D’INTÉRÊT PATRIMONIAL MAJEUR 2009

Pour les SCN, la valeur totale des acquisitions s’élève à 3,4 M�. Les sources de finance-ment se répartissent comme suit :

• 1,77 M� liés à la subvention annuelle de l’État (la différence avec la subvention del’État versée en 2009 pour une valeur de 0,5 M� est reportée en 2010) ;

• 0,35 M� de fonds du patrimoine ;

• 0,2 M� de dons et legs en numéraire (soit quasiment le double comparé à 2008 avec0,1 M�) ;

• 0,05 M� de mécénats (soit également quasiment le double comparé à 2008 avec0,03 M�) ;

• 0,88 M� de donations.

Ces fonds ont permis d’acquérir plus de 400 biens culturels de toutes natures (peintures,arts graphiques, sculptures, céramiques, livres et archives).

2.4. Expositions : un record historique aux Galeries nationales

Les expositions organisées ou coorganisées par la Rmn ont attiré près de 3,3 millions de visi-teurs, avec un record historique aux Galeries nationales.

Les Galeries nationales ont accueilli 1,7 million de visiteurs sur l’année 2009. Elle a été en pre-mier lieu marquée par la fin de la saison d’automne 2008-2009 et l’expérimentation de l’ou-verture 24 heures/24 de Picasso et les maîtres pendant trois jours, qui a permis d’accueillir71000 visiteurs. Elle a également été marquée par un succès continu de l’ensemble de la pro-grammation. Les sujets très variés qui ont été présentés, avec une exposition de portraitsd’Andy Warhol, une rencontre visuelle sur les « images doubles » d’œuvres d’artistes etd’époques différentes, une exposition de civilisation sur l’histoire d’Istanbul et enfin unemonographie sur le Renoir tardif ont attiré une très bonne fréquentation, supérieure à l’EPRD(+ 12 % par rapport aux prévisions). Notons le formidable succès de l’exposition Andy Warhol(475000 visiteurs, soit + 20 % par rapport aux prévisions), un des meilleurs scores historiquessur une exposition de printemps.

Les expositions dans les SCN ont accueilli 517000 visiteurs dont 386000 payants. Le nom-bre d’inaugurations est resté élevé (12 inaugurations en 2009, contre une tendance histo-rique à moins de 10). L’année 2009 a été marquée par une programmation d’expositions richeet qui a expérimenté des modèles nouveaux : l’exposition Astérix en partenariat avec les édi-tions Albert René à Cluny, des expositions réunissant plusieurs SCN telles que Cluny etÉcouen autour du Bain et le Miroir ou Chagall, Biot et Vallauris avec le triptyque sur BlaiseCendrars, une programmation à des périodes de l’année encore peu exploitées (Cluny etÉcouen en printemps/été).

Le bilan de cette année d’expérimentation est contrasté et très variable selon les musées. Ainsi,le diptyque Le Bain et le Miroir a apporté une fréquentation supérieure de + 11 % à Cluny et + 47 %à Écouen comparativement à la moyenne historique hors période d’exposition. L’exposition Astérixa aussi été un vecteur de fréquentation avec un impact de + 40 % sur le nombre de visiteurs. Letriptyque Cendrars dans les musées de la Côte d’Azur présente un bilan plus mitigé.

L’année 2009 a également été marquée par le développement de projets spécifiques tels que:

• La Force de l’art 02 qui a accueilli près de 74000 visiteurs;

• Picasso Cézanne au musée Granet qui a amené près de 350000 visiteurs et De la scène autableau à Marseille qui a connu une fréquentation autour de 70000 visiteurs. Ces deux expo-sitions s’inscrivent dans des conventions cadres pérennisant les liens de la Rmn avec ses par-tenaires privilégiés. Des projets pour les années 2011-2013 sont prévus, en particulier pourMarseille qui en 2013 sera, avec sa région, « capitale européenne de la culture ».

Le chiffre d’affaires de la carte Sésame est en hausse de 3 % comparativement à 2008 avec40604 cartes vendues pour 2,5 M�, soit un maintien du volume après un doublement du chiffred’affaires de 2007.

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Galeries nationalesSCNRégions et internationalEPA

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Le solde direct de production des expositions s’établit en 2009 à - 0,2 M�, soit un écart favora-ble de + 2,2 M� par rapport à l’EPRD qui s’explique principalement par le succès des expositionsdes Galeries nationales et la vente de cartes Sésame, corrélés à une contraction des coûts desexpositions des Galeries nationales.

2.5. Des amplitudes horaires adaptées à un public plus nombreux

et plus divers aux Galeries nationales

Comparé à l’EPRD, le besoin de financement des Galeries nationales s’améliore de 0,14 M�.

Les charges ont augmenté en raison de la volonté d’élargir les horaires d’expositions adaptés àla demande et à la diversité des visiteurs en fonction des thèmes traités et de l’affluence atten-due. Ainsi, les charges de masse salariale se sont accrues de + 0,4 M� pour couvrir la haussede 9,2 % d’amplitude horaire comparativement aux horaires traditionnels d’ouverture. Toutesexpositions confondues, les Galeries nationales ont compté 4461 heures d’ouverture contre4086 heures en 2008.

Il convient de souligner l’opération exceptionnelle d’ouverture en continu – 24 heures/24 – desGaleries nationales sur quatre jours et trois nuits, du 30 janvier au 2 février, pour répondre à l’af-fluence record de l’exposition Picasso et les maîtres. Cette expérimentation, pour laquelle laRmn a fait appel à des volontaires de tous les sites et travaillé très en amont avec les sous-trai-tants du lieu, a été réussie et aura permis d’accueillir 71000 visiteurs en 83 heures avec un tauxde satisfaction élevé et un bénéfice d’image important. Pour les expositions Le Grand Monded’Andy Warhol et Renoir au XXe siècle, les plages horaires ont été étendues à + 31 % comparéaux horaires habituels avec la mise en place de nocturnes ou d’ouvertures plus tôt le matin.

Par ailleurs, l’événementiel a permis de générer un chiffre d’affaires de 0,7 M� supérieur aux pré-visions – pour 18 opérations hors échanges marchandises et mécénat. Enfin, à ces recettess’ajoute le versement des concessions des audioguides et de la cafétéria pour un montant de0,6 M� également. Le taux de prise des audioguides a varié de 11 % et 24 % selon l’exposition,au-dessus des moyennes constatées les années précédentes et a également généré desrecettes de concession additionnelles. On pourra notamment souligner l’exceptionnel taux deprise sur l’exposition Renoir (24 %), signe d’une évolution sensible des pratiques culturelles lorsdes grands événements.

2.6. La crise du marché de la photographie et de l’édition entraîne

un fléchissement de l’activité de l’agence photographique sur 2009 après

quatre années de croissance

Infléchissant une tendance à la hausse depuis 2005, l’agence photographique connaît un ralen-tissement de son activité avec un chiffre d’affaires de 3,2 M� en 2009, soit une baisse de 6 %entièrement constatée au second semestre. En effet, le nombre de parution s’est réduit de 3 %entre 2008 et 2009, impactant le nombre d’images vendues de - 6 % et les livraisons d’imagesde - 8 % (dont - 14 % sur les clients externes).

La perte de recette porte sur les fonds des musées EP pour - 0,3 M�, principalement sur leLouvre (- 0,2 M�). Les fonds en gestion que sont le Centre Pompidou, BPK, Brassaï et Alinaripour les principaux continuent à croître légèrement en 2009 à 0,8 M� de chiffre d’affaires versus0,75 M� en 2008. Un nouveau contrat de diffusion avec le National Palace Museum de Taïwan apar ailleurs été signé en 2009.

2005 2006 2007 2008 2009

Fond EPA 1,31 1,33 1,33 1,55 1,31Fond SCN 0,39 0,36 0,35 0,37 0,32Fond en gestion 0,62 0,77 0,83 0,93 0,92TOTAL 2,32 2,46 2,51 2,85 2,55

La part des ventes liées aux distributeurs est en hausse de + 0,1 M� du fait du dynamisme dumarché asiatique avec + 47 % (soit + 0,1 M�) pour le Japon et + 224 % (soit + 0,04 M�) pour laCorée.

La contribution directe de l’agence photo pour la partie commerciale se maintient entre 2008et 2009 à hauteur de 0,9 M� tandis que l’activité subventionnée voit son besoin de financementaugmenter de + 0,5 M�, principalement en raison des dispositions du contrat de performance2007-2009 (reversement de 50 % du chiffre d’affaires réalisé sur les images des œuvres conser-vées par les musées qui alimentait jusqu’à présent l’activité patrimoniale de l’agence).

Un effort particulier a été fait sur les prises de vue dans les musées SCN: leur nombre a aug-menté de 15 % entre 2008 et 2009, soit 338 prises de vue, tandis que le nombre d’images inté-grées a été multiplié par trois, permettant d’accroître le fonds de + 25 %.

2.7. L’activité M&Cie impactée par l’évolution de la conjoncture

et une nouvelle politique de gestion auprès des établissements publics

Le chiffre d’affaires Musée et compagnie est en baisse par rapport à 2008 de - 0,1 M�. Cetteévolution associée à une hausse des coûts de structure génère une détérioration du solde del’activité sur 2009 de - 0,1 M� en coûts directs.

Le nombre de billets vendus en 2009 s’élève à 1,2 million, en baisse de - 25 % par rapport à l’an-née 2008. Cette baisse significative porte d’une part sur les ventes de la carte PMP que M&Ciea cessé de commercialiser au printemps 2009 et d’autre part sur les ventes de billets du châteaude Versailles avec - 52 %. Cette forte diminution s’explique par un changement de politique decet établissement. À l’inverse de Versailles, les ventes de billets pour le Louvre ont augmenté de6 % entre 2008 et 2009.

Les ventes pour les musées partenaires représentent 34000 billets vendus pour un chiffre d’affaires de 20 k�, en progression de + 18 % comparé à 2008. Cette activité est en pleine pro-gression depuis quatre ans, passant d’un chiffre d’affaires de 6 k� en 2006 à 20 k� en 2009.

Enfin, il convient de noter que les ventes de billets des expositions des Galeries nationalessont en baisse sur 2009 avec une réduction du volume d’affaires de - 0,2 M�. 2008 était néan-moins une année exceptionnelle largement portée par les ventes de l’exposition Picasso etles maîtres. À elle seule, cette exposition avait généré 82 % du volume d’affaires de M&Cie.En 2009, M&Cie a donc réalisé un très bon résultat sur les Galeries nationales, avec 488 k�de chiffre d’affaires, soit 2,5 fois plus qu’en 2007 et 2006.

3. Les activités éditoriales et commerciales maintiennent leur capacité

bénéficiaire dans un contexte économique fortement dégradé

Le résultat du secteur éditorial et commercial retrouve le même niveau que 2007 (0,8 M� debénéfices), alors que le niveau des ventes est historiquement bas (plus faible qu’en 2005). Lacapacité bénéficiaire de ces activités a été préservée grâce à l’abaissement du point mort, situéà son plus faible niveau depuis que la Rmn suit cet indicateur (autour de 53 M� contre 60en 2005). Contrairement à 2008, qui avait bénéficié des efforts de structure et d’une année deforte activité, l’année 2009 a souffert d’une baisse sensible de ses ventes (- 4,7 M�, soit - 7 %)

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en raison de la situation économique fortement dégradée et de la baisse des fréquentationspayantes dans les musées. L’année historique réalisée aux Galeries nationales (plus de 1,7 mil-lion de visiteurs, chiffre d’affaires commercial de 7,1 M�) a permis de nettement atténuer leseffets de la conjoncture sur le résultat global des activités éditoriales et commerciales.

La marge brute est en retrait (- 5,3 %) compte tenu de la baisse des ventes, mais la baisse estréduite par l’amélioration du taux de marge moyen. Cette amélioration est liée d’une part à unmix produits plus favorable (stabilisation de l’image et des produits haut de gamme dans uncontexte globalement à la baisse) et d’autre part à une amélioration de ses coûts de produc-tion, notamment sur le livre.

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ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES 2007-2009 (EN M€)

2007 2008 2009

–Résultat éditorialet commercial (partie nonsubventionnable)–Ventes du réseau–Point mort du réseau

Portée par une bonne année aux Galeries nationales (plus de 82000 catalogues d’exposition ven-dus), l’édition, dont le chiffre d’affaires est cependant en baisse, a en effet bien résisté. Le pro-gramme éditorial a néanmoins été revu à la baisse (un quart de nouveautés en moins) comptetenu de la conjoncture dégradée et s’est concentré sur les éditions liées aux expositions, lespublications scientifiques sur lesquelles l’établissement était engagé et quelques titres choisis(beaux livres et jeunesse).

L’image maintient le niveau de son chiffre d’affaires par rapport à 2008, grâce notamment à l’ap-port de l’exposition Warhol.

Enfin, l’atelier de moulage enregistre une belle année (facturations de l’atelier en croissance deplus de 50 %), compensant ainsi en bonne partie la baisse des ventes de moulages en série dansles boutiques.

EPRD EPRD + DM Écart 2009 Écart 2009 Écart (en k€) 2008 2009 2009 2009 EPRD + DM EPRD 2009-2008

Édition 11101 10543 9877 9650 - 2,3 % - 8,5 % - 13,1 %Images 9985 10929 9527 9968 4,6 % - 8,8 % - 0,2 %Chalcographie 394 442 307 334 8,7 % - 24,5 % - 15,3 %Moulages(1) 2695 2840 2470 2561 3,7 % - 9,8 % - 5,0 %– Dont travaux spéciaux atelier 524 900 771 793 2,9 % - 11,9 % 51,2 %Produits dérivés 8652 8246 7607 7737 1,7 % - 6,2 % - 10,6 %Multimédia/audio 1417 1402 1189 1086 - 8,7 % - 22,6 % - 23,4 %Ventes produits Rmn 34242 34401 30976 31335 1,2 % - 8,9 % - 8,5 %Artlys 4144 4420 3613 3551 - 1,7 % - 19,7 % - 14,3 %Librairie 17560 16025 15457 16757 8,4 % 4,6 % - 4,6 %Images 867 712 850 854 0,5 % 19,9 % - 1,5 %Multimédia/audio 1637 1585 1283 1500 16,9 % - 5,4 % - 8,4 %Moulages 73 77 53 56 7,3 % - 27,0 % - 22,9 %Produits dérivés 5834 5768 5164 5832 12,9 % 1,1 % 0,0 %Ventes produits extérieurs 30114 28588 26420 28550 8,1 % - 0,1 % - 5,2 %TOTAL VENTES 64357 62988 57396 59885 4,3 % - 4,9 % - 6,9 %Autres produits 620 421 553 619 12,1 % 47,0 % 0,0 %TOTAL CHIFFRE D’AFFAIRES* 64976 63410 57949 60504 4,4 % - 4,6 % - 6,9 %

* Chiffre d’affaires = compte 70.(1) Moulages : ventes de moulages (compte 701) et facturation des prestations de service (compte 708).

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2006 2007 2008 2009

- ProduitsRmn etexclusifs

- Produitsextérieurs

- CA total

ÉVOLUTION DES VENTES DE PRODUITS (EN MILLIERS)

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2006 2007 2008 2009

- Margebrute

- Taux de marge brute

ÉVOLUTION DE LA MARGE BRUTE (EN MILLIERS)

Les autres familles de produits ont connu des baisses sensibles, subissant à la fois une compa-raison défavorable avec la très forte activité de l’année 2008 (notamment sur les produits d’artqui avaient bénéficié d’expositions porteuses comme Marie-Antoinette) et une baisse généraledu panier moyen (- 2,5 % dans les grands sites parisiens, - 4,8 % dans les musées SCN).

Des actions volontaires ont été menées sur les stocks, à proportion des effets de la conjonctureéconomique. Ainsi, le stock a connu une baisse de plus de 14 %, soit un déstockage de plus de2,1 M�. La politique d’approvisionnement a été très prudente, afin d’éviter le surstockage. Lesprogrammes éditoriaux de toutes les familles de produits ont par ailleurs été revus à la baisse.Cette gestion plus tendue a notamment concouru à l’abaissement du point mort.

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D’autre part, le nettoyage des stocks dépréciés s’est poursuivi par des opérations de pilons(1,1 M� de valeur brute) ou de dons importants. À ce titre, 54000 ouvrages ont été offerts auxétablissements scolaires fin 2009 (une trentaine de références différentes), représentant unevaleur à la vente de plus de 500 k�. Ce type d’opération sera renouvelé dans les années à venir,dans le cadre du partenariat que la Rmn a mis en place avec l’Éducation nationale pour favoriserl’éducation artistique et culturelle.

Le taux de rotation, indicateur suivi mensuellement, se dégrade par rapport au niveau de décem-bre 2008. Il est néanmoins maîtrisé (+ 5 jours de ventes, soit + 2,8 %) compte tenu de la baissedes ventes (- 7,4 %).

Enfin, la dépréciation des stocks, qui qualifie leur qualité économique, connaît un rebond négatifpar rapport à 2008, mais se maintient en dessous des taux des années précédentes malgré unnouveau durcissement des règles de dépréciation. La gestion en flux plus tendus, qui a permisla baisse du stock, explique notamment cet effet, le stock à faible rotation mettant plus de tempsà s’ajuster. Néanmoins, le montant de la dépréciation en valeur baisse (- 393 k�) en raison de lacontraction du stock.

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-Produits Rmn -Produits extérieurs -2007 -2008 -2009

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ÉVOLUTION DU STOCK EN VALEUR BRUTE GLOBALERMN (EN M€)

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ÉVOLUTION GLOBALE DES STOCKS ARTICLESRMN ET EXTÉRIEURS (SITE HERMÈS)

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ÉVOLUTION DU PILON EN VALEUR BRUTE (EN M€)

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2005 2006 2007 2008 2009

ÉVOLUTION DU TAUX DE DÉPRÉCIATION

3.1. Les activités éditoriales subissent la crise, malgré un programme

éditorial prudent et une amélioration des taux de marge

Le résultat éditorial s’établit à - 3,8 M�, dont - 3,4 M� pour la partie subventionnable et - 0,3 M�pour la partie commerciale.

Le chiffre d’affaires éditorial (ventes en gros et cessions internes) s’établit à 14,7 M�, en retraitde - 11 % par rapport au réalisé 2008 (16,5 M�), mais en légère augmentation par rapport auxprévisions (+ 1 %). Seuls les départements de l’image, grâce aux nouveaux produits papeterielancés fin 2008, et le moulage, grâce à l’augmentation des ventes directes réalisées par l’atelier,parviennent à maintenir un niveau de chiffre d’affaires quasi identique à celui de 2008. Laconjoncture économique fait baisser nettement le niveau du chiffre d’affaires des autres dépar-tements: - 14 % pour le livre, - 19 % pour les produits d’art, - 24 % pour le multimédia-audiovi-suel, - 16 % pour la chalcographie.

Le taux de marge éditorial, en revanche, s’améliore de 1,33 point par rapport à l’année 2008. Leresserrement des programmes éditoriaux a notamment permis de privilégier les produits pré-sentant une meilleure marge.

Livre

En 2009, le département du livre a publié 86 nouveautés contre 112 en 2008: 27 catalogues d’ex-position, 4 albums d’exposition, 10 petits journaux, 12 livres « grand public » – beaux livres oualbums thématiques –, 7 guides ou albums de visite, 13 ouvrages jeunesse, 9 numéros derevues scientifiques, 4 ouvrages scientifiques dont 2 en ligne. 26 d’entre elles ont fait l’objet d’unpartenariat avec des institutions culturelles publiques ou des maisons d’éditions privées enFrance et à l’international.

L’année a été marquée par la parution de beaux livres (Description de l’Égypte: une aventurehumaine et éditoriale, Images en terres d’Islam, La Bible de Jérusalem: 20 siècles d’art en coédi-tion avec les éditions du Cerf) représentatifs du savoir-faire éditorial et de la qualité technique deséditions de la Rmn et par le succès commercial des catalogues Warhol, Picasso Cézanne, Ensor,Renoir au XXe siècle ainsi que des ouvrages jeunesse accompagnant les grandes expositions.

Avec 26 titres de moins que l’année précédente et sans titre équivalent commercialement aucatalogue Picasso et les maîtres, le département du livre a néanmoins connu une nette baissede chiffre d’affaires entre 2008 et 2009. Le chiffre d’affaires éditorial passe ainsi de 7,4 M�en 2008 à 6,3 M� en 2009, soit une diminution de 1,1 M� (- 14,5 %). Il reste toutefois légère-ment supérieur à l’EPRD + DM 2009.

Le département du livre a également assaini ses stocks en pilonnant d’anciens ouvrages pourune valeur de 441 k�.

Grâce à un taux de marge en nette amélioration (+ 1 point par rapport à l’EPRD + DM), le résul-tat en coût complet est supérieur aux prévisions (+ 110 k�).

Image

En 2009, plus de 500 nouveautés ont été éditées, 30 expositions ayant fait l’objet d’une produc-tion spécifique. Le service image a continué le renouvellement des offres de produits de fonds,avec notamment la suite de la refonte des offres des différents départements du musée duLouvre (antiquités égyptiennes, arts graphiques), du fonds Matisse, ou Delacroix et a proposéune gamme pour les musées Gadagne à Lyon qui ont rouvert au cours de l’année.

Les nouveaux produits cahiers, carnets et chemises à élastiques développés en 2008 et livrésfin 2008, ont porté leurs fruits en 2009 avec une augmentation des ventes en volumes(+ 70000 exemplaires) et une variation positive du chiffre d’affaires (+ 400 k�). Ce renouvelle-ment a permis une stabilité du chiffre d’affaires et de la marge brute, malgré de fortes baissesdes ventes en carterie, affiches et reproductions.

Le taux de marge est maintenu par rapport à 2008.

Chalcographie

L’année 2009 a été marquée par la mise en avant d’une sélection d’estampes illustrantLa Description de l’Égypte, dans le cadre d’une exposition coorganisée par la Rmn et le muséede l’Armée au dôme des Invalides du 17 juin au 21 septembre. Cette exposition marquait le200e anniversaire des premières pages du recueil monumental des « savants », ces 160 civilsqui accompagnèrent Bonaparte en Égypte.

Dans le cadre de la politique de commande publique de chalcographie contemporaine menéeavec le musée du Louvre, trois nouvelles planches ont rejoint la collection, créées par les artistesPhilippe Cognée, Patrick Faigenbaum et Tony Cragg. Une campagne de photographies de115 estampes a par ailleurs été menée en vue d’alimenter le site internet de la Rmn.

Le résultat 2009 en coût complet est de - 442 k�, stable par rapport à 2008.

Moulage

L’atelier de moulage a honoré en 2009 la totalité des marchés remportés fin 2007, début 2008,avec notamment la fourniture des 15 statues du Bosquet des bains d’Apollon, qui a rouvert dansle parc du château de Versailles, ainsi que 8 sphinx monumentaux reconstituant une allée dansle parc du château privé du Verduron en région parisienne. D’autres commandes importantes ontpermis d’atteindre un chiffre d’affaires direct exceptionnel de 841 k� (561 k� en 2008), au-des-sus des prévisions (+ 9 %).

Parmi les commandes les plus significatives, on pourra citer un buste en bronze moulé dans unecollection privée du maréchal de Castries acquis par l’intermédiaire de l’ambassade de Francepour la Ville de Castries à Sainte-Lucie aux Antilles, une commande de 74 panthères de Bugattidestinées à la décoration des magasins du joaillier Cartier dans le monde, la fourniture d’une nou-velle tranche de moulages pour la Galerie tactile du musée du Louvre ainsi que de grands mou-lages antiques pour le British Museum de Londres.

La réalisation des grands chantiers et travaux spéciaux par l’atelier du moulage a permis de com-penser la baisse du chiffre d’affaires des moulages de série (- 189 k�) enregistrée dans les bou-tiques et le réseau de diffusion externe.

4 moulages en bronze et en résine ont été édités sur le thème animalier et 2 nouveautés Égyptedans le cadre de l’exposition Portes du ciel au Louvre, dont la reproduction de LaTriade d’Osirisreproduite en bronze doré et lapis-lazuli. Enfin, pour accompagner l’exposition La Description del’Égypte aux Invalides, l’atelier a édité en 10 exemplaires un moulage exceptionnel représentantBonaparte sur un dromadaire, dont l’original appartient aux collections du musée national deMalmaison.

Le résultat 2009 en coût complet est de - 1,1 M� contre - 1,4 M� en 2008.

Produits d’art

En 2009, la collection des produits d’art s’est enrichie de 57 nouveaux produits: 16 bijoux,12 accessoires textiles et 28 objets cadeaux-maison. Ces créations ont généré 11 % du chiffred’affaires de 2009. 33 de ces produits ont été développés en partenariat, confirmant ainsi lavolonté du département de s’associer au savoir-faire de marques pour concevoir des produitsexclusifs de qualité et élargir les réseaux de distribution.

S’appuyant sur l’exposition La Description de l’Égypte, les créations de produits d’art ont été cen-trées autour des thèmes de Napoléon et de l’Égypte, avec un hommage très particulier rendu àJoséphine, impératrice de la mode. Pour cette collection, la Rmn s’est alliée aux talents du por-celainier Bernardaud, des ateliers de l’Ancienne Manufacture royale, Petrusse et Les Tissagesd’art de lys, pour reproduire ou créer des objets dignes du raffinement de l’impératrice.

Plus de 100000 médailles «Souvenir» ont été vendues, dont 70000 pièces du seul modèle duchâteau de Versailles.

Le chiffre d’affaires prévu du département des produits d’art a été quasiment réalisé (1,9 M�)mais diminue de 19 % vs 2008 (2,3 M�). Si les ventes en boutiques progressent de 3 % parrapport à 2008, en particulier sur les produits haut de gamme, la conjoncture économique de 20

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l’année 2009 sur les réseaux de revente, la fermeture de la boutique de Roissy et les exposi-tions moins porteuses sur ces gammes de produits (cf. Marie-Antoinette en 2008) expliquentce retrait.

Multimédia-audio

L’activité de la diffusion culturelle sous format numérique continue de s’étendre et représentedésormais:

• 4 sites internet: rmn.fr, l’histoire par l’image, les boutiques de musées, l’agence photogra-phique Rmn;

• 8 publications scientifiques en ligne (dont 2 en 2009).

Dans le cadre de la nouvelle convention sur l’éducation artistique, la Rmn a conçu, en partena-riat avec les ministères de la Culture et de l’Éducation nationale, un programme multimédia nova-teur à destination des enseignants. Deux films pédagogiques interactifs, autour des expositionsWarhol et Picasso, leur sont consacrés afin de les accompagner dans leur programme.

Pour le multimédia, la production de CD-Rom s’est arrêtée depuis 2007, mais l’activité commer-ciale continue avec la diffusion des 25 produits les plus récents (un coffret de Noël a été consti-tué pour les plus jeunes).

Cette année, 5 éditions DVD ont accompagné les grandes expositions – Dalí, Markus Raetz,Warhol, Renoir, Xavier Veilhan – et 2 films inédits ont étoffé le fonds du catalogue Rmn: La Facecachée des fesses et Gustave Eiffel. Dans un marché global du DVD qui accentue sa baissechaque année, le chiffre d’affaires de l’activité audiovisuelle est en ligne avec le recul du marchénational (- 23 % vs 2008).

Le résultat en coût complet est de - 0,7 M�, déficit concentré sur le multimédia subventionna-ble. L’activité audiovisuelle et multimédia commerciale s’équilibre.

Diffusion externe

Le chiffre d’affaires 2009 de la diffusion externe s’établit à 2976 k�, en baisse de 25 % parrapport à 2008. La conjoncture économique défavorable s’est en effet fait ressentir plus for-tement sur les ventes en gros que sur les ventes au détail. L’ensemble des réseaux de venteest en recul par rapport à 2008, sauf les boutiques de Roissy qui progressent de + 18 %grâce à la réouverture de la boutique Roissy 2E et des corners sur Roissy S3.

Le cours élevé de l’euro, additionné à un contexte économique international morose, n’a pasfavorisé les ventes à l’international (- 26 %). Enfin, la crise économique s’est fait ressentir auprèsdes revendeurs agréés dont trois ont fermé leurs comptes en 2009.

La diffusion des livres et des produits image par Interforum a représenté 48 % du chiffre d’af-faires 2009 (1,4 M�). Ce réseau réalise une bonne performance en 2009 malgré un nombrede nouveautés en baisse sensible, alors qu’elles représentent communément environ 80 %de l’activité.

3.2. Le réseau commercial

La crise économique a été particulièrement sensible en 2009 sur les activités commer-ciales avec une baisse de la fréquentation touristique dans les régions Île-de-France, PACAet Rhône-Alpes et une évolution des comportements d’achats. La clientèle a ainsi privilé-gié une offre davantage axée sur le domaine culturel, et la fréquentation des publics deproximité a connu une augmentation notable.

Dans ce contexte morose, les Galeries nationales ont réalisé un niveau d’activité recordavec plus de 7 M� de chiffre d’affaires. La très forte affluence constatée tout au long del’année avec plus de 1,7 million de visiteurs ainsi que l’augmentation sensible des horairesd’ouverture ont contribué à cet accroissement.

Au total, la rentabilité a été préservée grâce à l’abaissement du point mort.

Pour dynamiser l’activité, la Rmn a engagé dès le début de l’année des actions spécifiques.

• Des assortiments sur mesure pour chaque musée: plus de 50 bibliographies et assorti-ments de produits spécifiques ont été créés pour accompagner la programmation culturelle.

• L’enrichissement des fonds: dans le domaine de la carterie au musée de l’Armée, aumusée Matisse, à Saint-Germain-en-Laye, au musée Malraux au Havre ou encore aumusée de Grenoble.

• Des travaux de rénovation: au musée des Beaux-Arts de Lyon, au musée Matisse à Niceet bien sûr à la librairie du musée du Louvre.

• L’accent mis sur la fidélisation des clients: plus de 12 newsletters envoyées dans l’an-née, des jeux concours organisés en particulier au Palais de la Découverte et au muséedu Louvre, des études clientèle notamment cette année au musée Guimet, au muséed’Orsay et au musée du Louvre.

• Un suivi à flux tendu des stocks, afin de limiter la mobilisation de ressources financièresdans un contexte économique incertain.

2009 aura également été l’occasion de mener des activités de développement ou de faireévoluer le positionnement des librairies boutiques de la Rmn:

• Renouvellement de la concession du musée des Beaux-Arts de Lyon et ouverture d’unelibrairie boutique aux musées Gadagnes de Lyon.

• Gestion de la librairie d’art contemporain au Grand Palais pendant l’exposition La Forcede l’art 02.

• Mise en place d’un comptoir de vente pour l’exposition Kréyol Factory à la Grande Hallede la Villette.

• Prolongation de la concession du Palais de la Découverte.

• Développement d’un assortiment spécifique au musée Granet à Aix-en-Provence pourl’exposition Picasso Cézanne.

• Benchmarks réalisés en Italie, Turquie, Hollande ou Belgique.

Ces actions ont continué au début de 2010 avec le gain des concessions du Petit Palais etdu musée Carnavalet (Ville de Paris) et la mise en place d’une structure dédiée au déve-loppement commercial.

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Le chiffre d’affaires des espaces commerciaux du musée du Louvre s’établit à 18,7 M�, légère-ment au-dessus des prévisions, mais en baisse de 7,8 % par rapport à 2008, la baisse de fréquen-tation touristique ayant été particulièrement sensible. Le succès de l’exposition Rivalités à Veniseainsi que l’effet des travaux réalisés dans la boutique principale ont cependant permis d’infléchirla tendance en fin d’année.

Avec un chiffre d’affaires de 6,7 M�, en retrait de 11 % par rapport à 2008, les espaces commer-ciaux du musée d’Orsay ont connu une année difficile. La baisse de fréquentation des taux detransformation et celle du panier moyen expliquent ce retrait. Enfin, la fermeture du comptoir« impressionnistes » et le départ des chefs-d’œuvre de cette période en fin d’année ont creuséplus encore les résultats.

Le chiffre d’affaires au château de Versailles de 7,2 M� est stable par rapport à 2008 et se situe au-delà des prévisions (+ 9,6 %), en dépit d’une baisse de la fréquentation payante.Inversement à la tendance générale observée, le nombre de clients augmente et le chiffre d’af-faires par visiteur progresse de 20 %. Deux expositions, Fastes de cour et Louis XIV, contri-buent également à la bonne tenue de l’activité.

Le chiffre d’affaires de la boutique du quai Branly se maintient par rapport à 2008 (3,3 M�), unrésultat très satisfaisant dans un contexte difficile en termes de fréquentation hors exposition.Deux expositions majeures cette année, Jazz et Teotihuacan, ont très largement contribué à laconstitution de ce résultat.

Après une année exceptionnelle en 2008 du fait de l’exposition Hokusai, le musée Guimetconnaît une baisse sensible de sa fréquentation (- 31 %). La boutique voit ainsi chuter le nom-bre de clients, plus fortement encore que la baisse de fréquentation, et son panier moyen. Ce site connaît ainsi une année 2009 difficile avec un chiffre d’affaires de 1,4 M�, en retrait de - 48 % par rapport à 2008.

ÉVOLUTION DES VENTES

EPRD 2009 2009 vs (en M€) 2008 EPRD 2009 + DM 2009 2008

Louvre 20,26 19,81 17,77 18,67 - 8 %Orsay 7,60 7,69 6,71 6,74 - 11 %Versailles 7,60 7,20 6,94 7,61 0 %Galeries nationales 6,98 5,80 6,74 7,11 2 %Nef 0,36 0,20 0,09 0,10 - 71 %Palais de la découverte 0,08 0,40 0,24 0,31 298 %Grand Palais* 7,42 6,40 7,06 7,52 1 %Guimet 1,78 1,39 1,01 0,92 - 48 %Quai Branly 3,38 3,30 3,00 3,40 1 %Autres musées nationaux 6,20 6,35 5,44 5,93 - 4 %Musées territoriaux 3,66 3,65 3,18 3,23 - 12 %e-commerce et VAE 0,87 1,00 1,00 0,94 8 %Divers** 0,56 1,24 1,23 0,93 66 %Vente en gros 5,01 4,96 4,03 3,72 - 26 %TOTAL VENTES 64,33 62,99 57,38 59,59 - 7 %

* Galeries nationales, nef du Grand Palais, Palais de la Découverte.** Dont Picasso Cézanne à Aix-en-Provence en 2009.

Les situations selon les lieux sont assez contrastées:

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Dans les espaces commerciaux des Galeries nationales, le record de chiffre d’affaires enre-gistré en 2008 est battu avec 7,1 M� (+ 1,9 %). Cette performance a été particulièrementsensible au premier semestre qui avait enregistré une avance de 1,4 M� sur les prévisionsbudgétaires. Le second semestre a été en ligne avec les prévisions sur les expositionsRenoir et De Byzance à Istanbul.

Les autres musées nationaux, avec un chiffre d’affaires de 5,9 M�, enregistrent une baissede 4,3 % par rapport à 2008. La fermeture du musée Picasso fin août représente plus dela moitié de cette baisse (- 155 k�).

Comme les concessions commerciales dans les musées EPA, les espaces commerciauxdes autres musées nationaux ont souffert de la baisse de la fréquentation touristique.C’est particulièrement vrai pour Fontainebleau (- 7,1 %) et les musées du Sud (- 10,8 %).Certains résultats sont néanmoins encourageants: l’Orangerie qui, malgré une baisse defréquentation de 4,7 %, augmente le nombre de ses clients de 3,7 % et son panier moyende 2,8 % ou Cluny qui, malgré une baisse de fréquentation de 13,5 % (le site avait béné-ficié du test gratuité sur les six premiers mois 2008), termine en retrait de 3 % seulementen termes de chiffre d’affaires.

La situation dans les musées territoriaux est plus difficile avec un retrait de - 12 % (3,2 M�de chiffre d’affaires). Deux sites sont fortement impactés par la baisse de la fréquentation:le musée de l’Armée et le musée Matisse. À Lyon, la fermeture d’un espace de vente et laréorganisation de la boutique du musée des Beaux-Arts se traduisent par une baisse de4,7 % du chiffre d’affaires, mais qui va être plus que compensée par l’ouverture de la bou-tique des musées Gadagnes et qui devrait permettre de créer un pôle lyonnais plus perfor-mant en 2010.

L’apport des autres réseaux commerciaux a été positif dans l’activité commerciale globale:

• l’assortiment de la boutique du musée Granet à Aix-en-Provence a permis de générer unchiffre d’affaires de 0,9 M�;

• l’e-commerce continue sa progression avec + 11 % de chiffre d’affaires par rapportà 2008. Le panier moyen a légèrement chuté, conformément à ce qui est enregistré auplan national;

• la vente aux entreprises maintient son chiffre d’affaires par rapport à 2008;

• la dernière boutique, Roissy, a fermé définitivement le 14 novembre 2008, soit une pertede 0,6 M� de chiffre d’affaires, mais ce réseau n’était pas rentable.

Le taux de marge brute total du réseau commercial a progressé de 0,3 % par rapportà 2008. Le mix produit favorable et la vigilance soutenue sur les achats ont permis cettebonne performance dans un contexte économique dégradé.

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50

0

2008 2009

-Produits- Image-Livre

32 % 31 %

17 % 19 %

51 % 50 %

ÉVOLUTION DU STOCK EN VALEUR BRUTE (EN %)

Hors charges locatives et dotations déléguées, les redevances progressent de 1,3 % par rap-port à 2008, essentiellement en raison de la redevance versée pour la première fois en annéepleine au musée du quai Branly. Les charges locatives augmentent sensiblement (+ 0,2 M�)par rapport à 2008, en grande partie dues à un rappel de charges locatives au musée d’Orsaydepuis 2004.

Les effectifs connaissent une diminution de 4,4 % par rapport à 2008. Le ratio de masse sala-riale sur chiffre d’affaires de la direction commerciale se détériore cependant légèrement,mais montre le travail important réalisé sur l’optimisation des plannings et sur l’effort de pro-ductivité des équipes de ventes dans un contexte économique détérioré.

Les charges de fonctionnement sont en baisse de 16 % par rapport à 2008. Le fonctionnementen année de croisière du nouvel entrepôt logistique a notamment permis des réductions desous-traitance et de loyer. Les dépréciations de stocks diminuent, la gestion en flux plus tendusdes stocks ayant permis la diminution du montant stocké déprécié. Enfin, certaines chargesexceptionnelles avaient pesé sur 2008 (0,5 M� sur le rattrapage de la taxe sur le chiffre d’affaireset diverses charges exceptionnelles). La baisse de la dotation aux amortissements et la diminu-tion des provisions pour créances douteuses (en dépit d’un durcissement des règles de provision-nement) expliquent également l’amélioration du résultat net.

4. Les directions fonctionnelles

4.1. La direction de la communication autofinance l’accroissement

de ses actions pour accompagner l’importante programmation d’expositions

Les dépenses de la direction de la communication en coûts directs sont en augmentation de+ 0,2 M� par rapport à 2008 et s’établissent à 3,7 M�. Cette progression est essentiellementliée à l’accroissement de la communication autour des expositions qui représentent l’essentieldu coût des actions mises en œuvre.

Cette hausse des charges a été largement compensée par une augmentation corrélative desrecettes d’échanges de marchandise liées aux partenariats médias, augmentation évaluée à+ 37 %, soit + 0,3 M�. Les recettes de mécénats (hors soirées, crédits mécénat et acquisi-tions) s’élèvent à 1,8 M� – en ligne avec 2008 – et portent sur la programmation des exposi-tions dans les proportions suivantes : 44 % sur les Galeries nationales, 44 % sur lesexpositions en région et 12 % sur les expositions dans les musées SCN.

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4.2. Le coût des services communs est stabilisé

Les services supports représentent un solde de 12,6 M�, stable par rapport à 2008.

Leurs effectifs sont stables après une réduction de 15 % en quatre ans dans unerecherche permanente d’amélioration de leur productivité et dans un contexte où les pro-jets structurants qui impactent l’activité des directions fonctionnelles sont particulière-ment nombreux.

Les charges sont stables à l’exception du poste sous-traitance. Il s’agit notamment de l’au-dit sur l’amélioration de la chaîne de la dépense, de la démarche développement durableou encore d’actions entreprises dans le cadre de la préparation au déménagement dusiège social (archivage).

Concernant les flux gérés par les services communs mais constitutifs des résultats directsdes directions (« flux primaires »), ils sont globalement stables par rapport à 2008. Lespostes connaissant les évolutions à la hausse les plus notables sont l’entretien, comptetenu de l’exploitation plus intensive des Galeries nationales, et les loyers, avec les effetsconjugués d’une revalorisation des baux pour les immeubles sièges et de la suppressiondu surcoût consécutif au paiement pendant quelques mois d’un double loyer à Noisiel età Garonor en 2008. La baisse la plus significative concerne le poste charges locativesessentiellement lié à Noisiel (résiliation des lots en location).

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ÉVOLUTION DES EFFECTIFS DES SERVICES COMMUNS

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DÉCRETDécret n° 90-1026 du 14 novembre 1990

DÉCRET RELATIF À LA RÉUNION DES MUSÉESNATIONAUXVersion consolidée au 13 janvier 2010

Le Premier ministre,

Sur le rapport du ministre d’État, ministre de l’économie, desfinances et du budget, du ministre de la culture, de la com-munication et des grands travaux et du ministre délégué aubudget,

Vu l’ordonnance n° 45-1546 du 13 juillet 1945 modifiée por-tant organisation provisoire des musées des beaux-arts,ensemble le décret n° 45-2075 du 31 août 1945 modifié prispour son application,

Vu l’article 128 de l’ordonnance du 30 décembre 1958 por-tant loi de finances pour 1959, modifié par l’article 7 de la loide finances n° 62-1529 du 22 décembre 1962 ;

Vu la loi n° 83-675 du 26 juillet 1983 modifiée relative à ladémocratisation du secteur public ;

Vu la loi n° 90-474 du 5 juin 1990 relative à la Réunion desmusées nationaux ;

Vu le décret n° 53-707 du 9 août 1953 relatif au contrôle del’État sur les entreprises publiques nationales et certainsorganismes ayant un objet d’ordre économique et social ;

Vu le décret n° 55-733 du 26 mai 1955 portant codification enapplication de la loi n° 55-360 du 3 avril 1955 et aménageantdes textes relatifs au contrôle économique et financier del’État ;

Vu le décret n° 62-1587 du 29 décembre 1962 modifié por-tant règlement général sur la comptabilité publique ;

Vu le décret n° 64-486 du 28 mai 1964 modifié relatif auxrégies de recettes et aux régies d’avances ;

Vu le décret n° 81-513 du 11 mai 1981 modifié relatif à laRéunion des musées nationaux et à l’École du Louvre ;

Vu le décret n° 90-1027 du 14 novembre 1990 relatif auconseil artistique des musées nationaux et au comité consul-tatif des musées nationaux ;

Vu l’avis du comité technique paritaire de la Réunion desmusées nationaux en date du 16 mars 1990 ;

Le Conseil d’État entendu,

TITRE IER : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Article 1Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).La Réunion des musées nationaux est un établissementpublic national à caractère industriel et commercial, placésous la tutelle du ministre chargé de la culture.

Elle exerce ses missions à l’égard des musées nationauxdésignés par décret pris sur proposition du ministre chargéde la culture et du ministre chargé du budget.

Article 2Modifié par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 2 (JORF9 février 2007).La Réunion des musées nationaux a pour mission :

1. De contribuer à l’enrichissement des collections desmusées nationaux, en finançant ou facilitant, notamment pardes campagnes de collectes ou de fouilles, l’acquisition pourle compte de l’État, à titre gratuit ou onéreux, d’œuvres oud’objets d’art ayant un intérêt ou une valeur artistique,archéologique, ethnologique ou historique et destinés à fairepartie des collections de ces musées.

2. De favoriser la fréquentation des musées nationaux et laconnaissance de leurs collections en éditant et diffusant defaçon commerciale des produits dérivés des œuvres qui ysont conservées et des ouvrages qui leur sont consacrés, enréalisant la couverture photographique desdites collections,en organisant des expositions et en créant ou gérant des ins-tallations telles que salles de conférences ou de projection,restaurants, salons de thé, espaces commerciaux, locaux àusage de bureaux de poste ou de change.

La Réunion des musées nationaux réalise selon toute moda-lité appropriée les opérations commerciales utiles à l’exécu-tion de ses missions. Elle peut notamment concédercertaines de ses activités, prendre des participations finan-cières et créer des filiales.

Elle peut coopérer, selon toute modalité appropriée, notam-ment par la coproduction d’expositions, avec les muséesbénéficiant de l’appellation “musées de France”, avec les ins-titutions et services relevant de l’État et les autres collectivi-tés publiques, avec les musées étrangers et, plusgénéralement, avec toute personne de droit public ou dedroit privé, française ou étrangère, poursuivant des objectifsrépondant à ses missions ou contribuant à ses activités.

Les musées nationaux concourent à l’accomplissement desmissions susmentionnées dans le cadre de conventionsconclues entre l’État et la Réunion des musées nationaux ouentre cette dernière et lesdits musées lorsqu’ils sont dotésde la personnalité morale.

Article 2-1Créé par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 3 (JORF9 février 2007).La Réunion des musées nationaux exerce également, sousréserve du respect des clauses des dons et legs, les mis-sions suivantes:La Réunion des musées nationaux exerce également, sousréserve du respect des clauses des dons et legs, les mis-sions suivantes :

1. L’exploitation commerciale de fonds photographiquesappartenant à l’État, à une personne publique ou mis endépôt dans les collections publiques ainsi que l’exploitationcommerciale de fonds photographiques appartenant à despersonnes privées. Cette exploitation a notamment pourobjet de favoriser les usages scientifiques, pédagogiques etde service public et, plus généralement, d’assurer la connais-sance de ces fonds. Des conventions conclues entre laRéunion des musées nationaux et les propriétaires et dépo-

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111

sitaires des fonds définissent les conditions d’exploitation etles modalités de répartition des recettes issues de celle-ci ;

2. La gestion des droits de propriété intellectuelle liée àses activités ou ceux dont la gestion lui est confiée parmandat.

Article 2-2Créé par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 3 (JORF9 février 2007).Les immeubles appartenant à l’État affectés au ministèrechargé de la culture et nécessaires à l’exercice des missionsprévues au présent décret peuvent être attribués à titre dedotation à la Réunion des musées nationaux par arrêtéconjoint du ministre chargé de la culture et du ministrechargé du domaine. L’arrêté fixe la liste des immeubles et lesconditions de l’attribution à titre de dotation.

La Réunion des musées nationaux assure la gestion desditsimmeubles. Elle supporte également le coût des travauxd’aménagement et de grosses réparations afférents aux sur-faces des immeubles qui lui ont été attribués.

Les biens mobiliers de l’État contenus dans les immeublesattribués à titre de dotation à la Réunion des musées natio-naux et nécessaires à l’exercice des missions de cette der-nière lui sont transférés en toute propriété et à titre gratuit.Le transfert de ces biens mobiliers est constaté par uneconvention passée entre la Réunion des musées nationauxet l’État.

L’établissement est substitué à l’État dans les droits et obli-gations résultant des contrats passés par ce dernier pour laréalisation et la gestion des immeubles et biens mobiliersmentionnés ci-dessus à la date de leur attribution en dotationpour les immeubles et dans les conditions fixées par conven-tion pour les biens mobiliers.

TITRE II : ORGANISATION ADMINISTRATIVE

Article 3La Réunion des musées nationaux est administrée par unconseil d’administration qui comprend, outre son président,dix-sept membres :

1. Sept représentants de l’État :

a) Un membre du Conseil d’État, un magistrat de la Cour descomptes et un membre de l’inspection générale desfinances désignés par le ministre chargé de la culture sur pro-position faite respectivement par le vice-président du Conseild’État, le premier président de la Cour des comptes et leministre chargé des finances ; b) Le directeur général des patrimoines ou son représentant ;c) le secrétaire général du ministère chargé de la culture ouson représentant ; d) Le directeur du budget ou son représentant ; e) Le président du conseil artistique des musées nationauxou, en cas d’empêchement, son représentant qu’il désigneau sein de ce conseil ;

2. Le président de l’Établissement public du musée duLouvre ou son représentant ;

3. Trois personnalités choisies en raison de leur compétencedans le domaine d’activité de l’établissement, désignées pararrêté du ministre chargé de la culture ;

4. Six représentants des salariés.

Le président du conseil d’administration est nommé pardécret pour une durée de trois ans renouvelable sur proposi-tion du ministre chargé de la culture.

Le conseil d’administration élit parmi ses membres un vice-président.

L’administrateur général, le membre du corps du contrôlegénéral économique et financier et l’agent comptable assis-tent aux séances du conseil d’administration avec voixconsultative. Le président peut appeler à participer auxséances toute personne dont il juge la présence utile, etnotamment les responsables des musées nationaux.

Article 4Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Les membres du conseil d’administration disposent d’unlocal. Les représentants du personnel au conseil d’adminis-tration bénéficient chacun d’un crédit de quinze heures parmois pour l’exercice de leur mission.

Article 5Modifié par Décret 2003-730 2003-08-01 art. 2, art. 4 (JORF5 août 2003).Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 2(JORF 5 août 2003).La durée du mandat des membres autres que les membresde droit est de trois ans. Leur mandat est renouvelable deuxfois. En cas de vacance pour quelque cause que ce soit dusiège d’un membre du conseil d’administration, son rempla-çant n’exerce ses fonctions que pour la durée restant à cou-rir jusqu’au renouvellement de la totalité dudit conseil.

Article 6Modifié par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 5 (JORF9 février 2007).Le conseil d’administration détermine la politique culturelle del’établissement dans le cadre des orientations fixées par l’État.Notamment, il approuve la programmation des expositionstemporaires et les orientations des autres activités culturelles.Il approuve les orientations d’ordre économique, financier ettechnologique de l’établissement. Il adopte le rapport annueld’activité qui est remis au ministre chargé de la culture.

Il fixe l’état annuel des prévisions de recettes et de dépensesde la Réunion des musées nationaux. Il délibère sur celles deses modifications qui comportent soit une augmentation dumontant des crédits à caractère limitatif, soit des virements decrédits entre la section des opérations en capital et la sectionde fonctionnement, soit une modification de son équilibre paraugmentation du montant des dépenses non financées pardes recettes supérieures aux prévisions initiales.Il arrête le compte financier.Il décide les emprunts.

Il accepte ou refuse les dons et legs autres que ceux consis-tant en œuvres destinées à prendre place dans les collec-tions nationales.

Il autorise les projets d’achat et de vente d’immeubles, deconstitution et de nantissements d’hypothèques, de baux etde locations d’immeubles.

Il fixe les droits d’entrée dans les musées mentionnés à l’ar-ticle 1er à l’exception de ceux dotés de la personnalité morale.

Il approuve les concessions, les autorisations d’occupation etd’exploitation du domaine public qui lui est remis en dotation,les délégations de service public, les créations de filiales, lesprises, extensions et cessions de participations prévues audeuxième alinéa de l’article 2 ainsi que les conventions pré-vues au quatrième alinéa du même article. Il désigne lesreprésentants de l’établissement au sein des sociétés filiales.

Il fixe les modalités générales de passation des contrats.

Il fixe les conditions générales d’emploi et de rémunérationdu personnel.

Il autorise l’exercice des actions en justice et les transac-tions.

Il peut déléguer à l’administrateur général les attributionsprévues aux cinquième, sixième, septième et huitième ali-néas en ce qui concerne les concessions, les autorisationsd’occupation et d’exploitation du domaine public, les déléga-tions de service public et celles prévues au onzième alinéa,dans les conditions qu’il détermine.

Article 7Modifié par Décret n°2005-436 du 9 mai 2005 - art. 19 (V).Par dérogation aux dispositions de l’article 1er du décret du 9 août 1953 susvisé, les délibérations du conseil d’adminis-tration relatives aux états prévisionnels de recettes et dedépenses ainsi qu’aux comptes financiers deviennent exécu-toires quinze jours après leur réception par les ministres char-gés de la culture et du budget si ceux-ci n’ont pas faitconnaître d’observation dans ce délai. Les délibérations duconseil d’administration relatives aux emprunts, aux prises,extensions et cessions de participation et aux créations defiliales ne deviennent exécutoires qu’après approbation pararrêté conjoint du ministre chargé de la culture et du ministrechargé du budget.

Les autres délibérations sont exécutoires de plein droit.Cependant, le membre du corps du contrôle général écono-mique et financier peut faire opposition aux délibérationsayant une incidence financière dans les quinze jours qui sui-vent, soit la réunion du conseil, s’il a assisté à celle-ci, soit laréception du procès-verbal de la séance.

Dans le cas où il forme opposition, le membre du corps ducontrôle général économique et financier en réfère immé-diatement au ministre chargé du budget qui doit se pro-noncer dans le délai d’un mois. À défaut de décisionexpresse dans ce délai, la délibération du conseil d’admi-nistration est exécutoire.

Le conseil est informé de l’opposition du membre du corpsdu contrôle général économique et financier.

Article 8Modifié par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 6 (JORF9 février 2007).Le conseil d’administration se réunit au moins deux fois paran à l’initiative de son président qui fixe l’ordre du jour.

Il est convoqué par son président chaque fois que celui-ci lejuge utile ou sur la demande du tiers au moins de ses mem-bres si le conseil ne s’est pas réuni depuis plus de deux mois.

Le conseil d’administration ne peut valablement délibérerque si la majorité de ses membres en exercice est présenteou repré sentée. Un administrateur peut donner, par lettre,mandat à un autre membre du conseil d’administration de lereprésenter à une séance.

Les délibérations sont prises à la majorité des voix des mem-bres présents ou représentés. En cas de partage égal desvoix, la voix du président de séance est prépondérante.

Les membres du conseil d’administration ne reçoiventaucune rémunération à ce titre. Ils bénéficient du rembour-sement des frais de déplacement ou de séjour, dans lesconditions prévues par la réglementation applicable aux fonc-tionnaires de l’État.

Article 9Modifié par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 7 (JORF9 février 2007).L’administrateur général de la Réunion des musées natio-naux, nommé par décret pour une durée de cinq ans renou-velable sur proposition du ministre chargé de la culture,assure la gestion de l’établissement.Il prépare les délibérations du conseil d’administration et enexécute les décisions.

Il est ordonnateur des recettes et des dépenses.

Il représente l’établissement en justice et dans tous les actesde la vie civile.

Il recrute et gère le personnel.

Il arrête, en accord avec le membre du corps du contrôlegénéral économique et financier, les modifications à l’étatprévisionnel des recettes et des dépenses qui ne sont passoumises au conseil d’administration en application dudeuxième alinéa de l’article 6.

Il peut déléguer sa signature aux personnes placées sousson autorité, dans la limite de leurs attributions sauf dans lesmatières mentionnées à l’alinéa précédent.

Article 10Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Les conditions dans lesquelles certains personnels de laRéunion des musées nationaux effectuent leur serviceauprès de musées nationaux sous l’autorité du responsabledu musée sont définies par voie de conventions concluesentre l’État et l’établissement. Ces conventions fixent lesconditions dans lesquelles pourra être constitué un orga-nisme consultatif commun à l’ensemble des personnesaffectées à un musée.

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TITRE III : RÉGIME FINANCIER

Article 11Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2(JORF 5 août 2003).La Réunion des musées nationaux est soumise au régimefinancier et comptable défini par les articles 151 à 153 et190 à 225 du décret du 29 décembre 1962 susvisé, sousréserve des dispositions particulières du présent décret.

Article 12Modifié par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 8(JORF 9 février 2007).

Les ressources de la Réunion des musées nationaux com-prennent :

1. Le produit des opérations commerciales de l’établisse-ment et, de façon générale, toutes autres recettes prove-nant de l’exercice de ses activités ;

2. Le produit des droits d’entrée et des visites accompa-gnées ;

3. Les recettes provenant d’expositions temporaires et demanifestations artistiques ou culturelles ;

4. Les revenus de son patrimoine ;

5. Les dons et legs et les versements faits à titre de sous-criptions individuelles et collectives ;

6. Le produit des placements de valeurs ;

7. Les subventions de l’État, des collectivités locales et detoutes autres personnes publiques et privées ;

8. Les emprunts ;

9. Les recettes provenant de la diffusion des fonds photo-graphiques mentionnés au 1° de l’article 2-1 ;

10. Le produit des droits de propriété intellectuelle men-tionnés au 2° de l’article 2-1.

Article 13Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2(JORF 5 août 2003).Les dépenses de la Réunion des musées nationaux com-prennent :

1. L’achat d’œuvres et objets d’art pour le compte de l’État ;

2. Les frais de personnel de l’établissement ;

3. Les frais d’équipement et de fonctionnement ;

4. Les placements de valeurs ;

5. De façon générale, toutes dépenses nécessaires à l’ac-complissement par l’établissement de ses missions.

Parmi les dépenses figurent les dotations déléguées auresponsable d’un musée national en application d’uneconvention visée à l’article 2. Ces dotations comprennentles crédits alloués aux musées en contrepartie desrecettes qu’ils dégagent, en application des conventionsmentionnées à l’article 2.

Article 14Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 2(JORF 5 août 2003).Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 7(JORF 5 août 2003).L’état prévisionnel de recettes et de dépenses, établi pourune période d’un an commençant le 1er janvier, comprendune section des opérations en capital et une section desopérations de fonctionnement.

Les opérations en capital peuvent donner lieu à des prévi-sions d’exécution échelonnées sur plusieurs années sousforme d’autorisations de programme.

Article 15Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 2(JORF 5 août 2003).Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 8(JORF 5 août 2003).Seuls sont limitatifs les crédits concernant :

1. Les personnels, à l’exception des personnels temporairesaffectés aux expositions ;

2. Les frais de réception et de représentation ;

3. Les subventions accordées par l’établissement ;

4. Les dépenses en capital ;

Les autres crédits ont un caractère évaluatif.

Article 16Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Il peut être institué à la Réunion des musées nationaux desrégies de recettes et des régies de dépenses dans les condi-tions prévues par le décret du 28 mai 1964 susvisé et par lestextes pris pour son application.

Article 17Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).La Réunion des musées nationaux est autorisée à placer sesfonds disponibles dans les conditions fixées par le ministrechargé des finances.

Article 18Modifié par Décret n°2005-436 du 9 mai 2005 - art. 19 (V)La Réunion des musées nationaux est soumise au contrôleéconomique et financier de l’État prévu par les décrets du 9août 1953 et du 26 mai 1955. Les attributions du membre ducorps du contrôle général économique et financier et lesmodalités d’exercice de son contrôle sont précisées en tantque de besoin par arrêté conjoint du ministre chargé de la cul-ture et du ministre chargé du budget.

Article 19Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).L’agent comptable de la Réunion des musées nationaux estnommé par arrêté conjoint du ministre chargé de la culture et

du ministre chargé du budget. Des comptables secondairespeuvent également être nommés par arrêté conjoint desmêmes ministres, sur proposition de l’agent comptable etdu président de l’établissement.

TITRE IV : DE L’ÉCOLE DU LOUVRE (abrogé)

Article 20

Article 21

Article 22

Article 23

Article 24

Article 25

TITRE V : DISPOSITIONS DIVERSES

Article 26Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Le décret n° 80-947 du 18 novembre 1980 fixant les disposi-tions applicables aux personnels contractuels de la Réuniondes musées nationaux est abrogé à compter du 1er janvier1991. Les contrats passés avec le personnel de l’établisse-ment sont résiliés à compter de cette date. Tous les agentsen fonctions avant cette date à la Réunion des musées natio-naux sont recrutés par l’établissement à un niveau de rému-nération au moins égal à celui dont ils bénéficiaient à lamême date.

Article 27Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Le décret du 11 mai 1981 modifié susvisé est abrogé, à l’ex-ception de son article 1er. L’article 17 du décret du 31 août1945 susvisé est abrogé.

Article 28Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 2(JORF 5 août 2003).Modifié par Décret n° 2003-730 du 1er août 2003 - art. 9(JORF 5 août 2003).L’administrateur général de la Réunion des musées natio-naux organise les élections des représentants des salariésprévues à l’article 3.

Article 29Modifié par décret n° 2003-730 du 1er août 2003 art. 2 (JORF5 août 2003).Le présent décret entrera en vigueur le 1er janvier 1991.

Article 29-1Créé par décret n° 2007-174 du 8 février 2007 art. 9 (JORF9 février 2007).Les dispositions du présent décret peuvent être modifiéespar décret en Conseil d’État, à l’exception de la dispositionprévue à l’article 9 relative à la durée du mandat de l’adminis-trateur général de l’établissement public.

Article 30Le ministre d’État, ministre de l’économie, des finances etdu budget, le ministre de la culture, de la communication etdes grands travaux et le ministre délégué au budget sontchargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du pré-sent décret, qui sera publié au Journal officiel de laRépublique française.

Michel RocardPar le Premier ministre :Le ministre de la culture, de la communicationet des grands travaux,

Jack LangLe ministre d’État, ministre de l’économie,des finances et du budget,

Pierre BérégovoyLe ministre délégué au budget,

Michel Charasse

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1. Président du conseil d’administrationM. Jean-Paul Cluzel

Vice-président élu par les membres du conseil d’administration N.

2. Sept représentants de l’ÉtatMembres nommésUn membre du Conseil d’État, un magistrat de la Cour des comptes et un membre de l’Inspectiongénérale des finances désignés par le ministre chargé de la Culture et de la Communication sur proposition faiterespectivement par le vice-président du Conseil d’État, le premier président de la Cour des comptes et le ministrechargé des Finances.

• Membre du Conseil d’ÉtatM. Edmond Honorat

• Magistrat de la Cour des comptesM. Jean-Luc Mathieu

• Membre de l’Inspection générale des financesM. Bruno Parent

Membres de droit• Le directeur général des patrimoines

M. Philippe Bélaval ou son représentant

• Le secrétaire général du ministère chargé de la Culture et de la CommunicationM. Guillaume Boudy ou son représentant

• Le directeur du BudgetM. Philippe Josse ou son représentant

• Le président du conseil artistique des musées nationauxM. Michel David-Weill ou son représentant

3. Le président de l’établissement public du musée du Louvre• M. Henri Loyrette

4. Trois personnalités choisies en raison de leur compétence dans le domaine d’activité de l’établissement, désignées par arrêté du ministre chargé de la Culture et de la Communication• Mme Patricia Barbizet, administrateur – directeur général,

société ARTEMIS

• Mme Françoise Monod, avocat associé Cabinet PDGB

• M. Jean-Louis Milin, conseiller auprès du présidentLazard, Frères Banque

5. Six représentants des salariés• M. Jean-Jacques Piron (CFDT)

• Mme Marie-Christine Duflos (CFE-CGC)

• Mme Christine Costey (CGT)

• M. Sébastien Felmann (CGT)

• Mme Virginie Geffroy (FO)

• Mme Danielle Sonet (SIA)

6. Avec voix consultative• L’administrateur général

M. Thomas Grenon

• Le contrôleur général économique et financierMme Anne Cazala

• L’agent comptableM. Christian Fournand

CONSEILS ET COMITÉSCOMPOSITION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION(avril 2010)

Décret du 14 novembre 1990, modifié

Agent comptableChristian Fournand

Sous-direction des affaires juridiquesRenaud de Marolles

Adjoint fondé de pouvoirDanielle Dantzer

Directeur administratif et financierFranck Beaugendre

Service administratif etfinancier auprès de la DCMDominique Durand Mugnier

Service administratif et financier auprès de la DDC et DCPhilippe Platel

Service administratif etfinancier auprès de la DEFariba Askari

Département comptabilité ordonnateurSylvie Lepinois

Département du budgetChristine Bellard

Service comptabilitéet dépensesKarine Lavocat

Service recettesSandrine Neez

Directrice adjointeFarida Lajnef

Département MOADOlivier Dexheimer

Département informatiqueMichel Martin

Département emploiFrédérique Rebeyrat

Service développement des politiques de formationJacqueline Guérin

Département affairessocialesSandrine Godey

Service administration payeNathalie Demongeot

Pôle communicationinterneMélanie Lefranc

Service socialValérie Gaspard

Service promotion et partenariats médiasCécile Vignot

Département partenaires Rmn Sylvie Poujade

Service mécénatFrédéric Vemhes

Service presseFlorence Le Moing

Adjointe au sous-directeur en charge des affaires juridiquesGéraldine Breuil

Directeur des achatsGareth Lewis

Directrice de la communicationPascale Sillard

Directeur des systèmesd’informationFranck Beaugendre

Directeur des ressources humainesJean-Christophe Debande

ORGANIGRAMME DE LA Rmn(avril 2010)

Sous-direction desaffaires financièresMarianne Noël

Directrice adjointeSophie Palméro

Directrice adjointeFrédérique Rebeyrat

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Département livreCatherine Marquet

Service livreMarie-Dominiquede Teneuille

Départementmarketing etproduits culturelsDominique Massé

Service imagePanthéa Tchoupani

Départementlogistique, approvisionnement,ADVIsmaël Daoudi

Service entrepôtMagid Chadli

Département réseau commercialHervé Héliès

Département assortiment achatlivreAnne Etchegoyen

Service promotioncommercialeFlorence Guichard

Administrateur généralThomas Grenon

Adjoint à l’administrateur généralchargé de la politique scientifiqueEmmanuelle Héran

Département des expositionsMarion Mangon

Département des publicsValérie Salomon

Département agence photographiqueJean-Paul Bessières

Département des acquisitionsLaura D’Amade

Département des Galeries nationalesMagali Sicsic

Directeur des éditionsHenri Bovet

Directeur commercial et marketingDominique Becker

DépartementmultimédiaVirginie D’Allens

Département desateliers moulage etchalcographieFabienne Pierru

Service commercial DESophie Prieto

Conseiller artistiqueNathalie Dubrulle

Service LouvreLudovic Nouvellet

Service OrsayMaryse Sagot

Service VersaillesSylviane Lagarde

Service GaleriesnationalesPierre-Louis Munier

Librairie du quaiBranlyMarc-Alexis Baranes

Directrice adjointeBéatrice de Boisséson

Sous-directrice en charge des grands sites et de la coordinationVirginie Perreau

Département des moyensgénérauxMartine Caumette

Service des servicesgénérauxNelly Ellasi

Service immobilier et travauxRonald Preuvot

Service techniqueGaleries nationalesJ.-J. Le Blastier

Administrateur général adjointÉlodie Perthuisot

Directeur dudéveloppement culturelJean-Marie Sani

Directrice adjointeCoraline Knoff

Membres du comité d’entreprise

• TitulairesJames (CFDT)Nathalie Poletti (CGT)Murielle Quillivic (CGT)Joël Mournetas (FO)Marie-Élisabeth Momesso Saint Lu (SIA)

• SuppléantsAbdelhalim Benramdane (CFDT)Gérard Cheymol (CGT)Didier Morel (CGT)Emmanuel Glorian (FO)Didier Martin (SIA)

• TitulairesSophie (CFDT)Franck Lacombe (CGT)Nelly Ellasi (SIA)

• SuppléantsVéronique Crombe (CFDT)Ariane Orsini (CGT)Philippe Gournay (SIA)

Délégués du personnel

• TitulairesAbdelhalim Benramdane (CFDT)Nathalie Poletti (CGT)Élodie Rivière (CGT)Thierry Sargousse (CGT)Dominique Williatte (FO)Timour Ben Hamza (FO)Jean Ordonneau (SIA)

• SuppléantsJames Rophe (CFDT)Emmanuel Van Der Meulen (CGT)Stéphane Belrose (CGT)Ludovic Capo (CGT)Emmanuel Glorian (FO)

Claire Escande (FO)Didier Martin (SIA)

• TitulairesVéronique Crombe (CFDT)Mercédes Ricoux (CFE-CGC)Franck Lacombe (CGT)Caroline Martin (SIA)

• SuppléantsSophie Radix (CFDT)Marie-Hélène Conce (CFE-CGC)France Richemond (CGT)Bruno Dollone (SIA)

1ER Collège

1ER Collège

2E Collège

2E Collège

Bureau8, rue Saint-Fiacre – 75002 ParisT 01 40 13 41 31

Secrétaire• Emmanuel Van Der Meulen (CGT), musée du Louvre,

espaces commerciaux

Membres• James Rophe (CFDT), musée d’Orsay,

espaces commerciaux

• Pascal Gennet (CGT), musée d’Orsay, espaces commerciaux

• Didier Morel (CGT), musée du Louvre, espaces commerciaux

• Joël Mournetas (FO), musée du Louvre, espaces commerciaux

• Jean Ordonneau (SIA), Galeries nationales, sécurité et surveillance

Représentants syndicaux au CHSCT• Mercédes Ricoux (CFE-CGC)• Maude Bonsang (FO)

Service de santé au travail de la Rmn• Docteur Geoffrey Meunier

8, rue Saint-Fiacre 75002 ParisT 01 40 13 46 63 – F 01 40 13 47 24

Inspecteur du travail• Françoise Cortembert

Section 1A – 18, avenue Parmentier 75011 ParisT 01 49 23 35 40 – F 01 47 00 12 08

Chef du service prévention de la Caisse nationaled’assurance-maladie de la région Île-de-France• Didier Carton

17-19, rue de Flandre 75954 Paris Cedex 19 T 01 40 05 38 16

Service social• Valérie Gaspard (assistance de service social)

49, rue Étienne-Marcel 75001 ParisT 01 40 13 48 72 – F 01 40 13 48 13

COMITÉ D’ENTREPRISE ET DÉLÉGUÉS DU PERSONNEL(avril 2010)

COMITÉ D’HYGIÈNE, DE SÉCURITÉ ET DES CONDITIONS DE TRAVAIL (CHSCT)(avril 2010)

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Directeur général des Patrimoines

• M. Philippe BélavalVice-président du conseil artistique des musées nationaux,assisté de la Directrice chargée des musées, Mme Marie-Christine Labourdette

Cinq conservateurs généraux du patrimoine en exercice ou honoraires, dont deux responsables d’un musée national,nommés pour une durée de trois ans renouvelable

• Mme Antoinette le Normand-Romain,conservateur général du patrimoine, directrice générale de l’Institut national d’histoire de l’art

• M. Alfred Pacquement, conservateur général du patrimoine, directeur du muséenational d’Art moderne

• M. Emmanuel Starcky, conservateur général du patrimoine, chef du service à compétence nationale des musées et du domaine du château de Compiègne et de Blérancourt

• Mme Philippe Durey, conservateur général du patrimoine, directeur de l’Ecole du Louvre

• M. Jean-Luc Martinez,conservateur en chef du patrimoine, chef du département des Antiquités grecques, étrusques et romaines, musée du Louvre

Cinq présidents de commissions d’acquisitiond’établissement public

• M. Guy Cogeval, président de la commission des acquisitionsde l’établissement public du musée d’Orsay

• M. Henri Loyrette, membre de l’Institut, président de la commission des acquisitions de l’établissement public du musée du Louvre

• M. Stéphane Martin, président de la commission des acquisitions de l’établissement public du musée du quai Branly

• M. Éric Lucas, directeur de la mémoire, du patrimoine et desarchives au ministère de la Défense, président de lacommission scientifique d’acquisition et de cession d’objetsdestinés à l’enrichissement des collections des musées de France relevant du ministère de la Défense

• M. Jacques Gies, président de la commission des acquisitions de l’Etablissement public du musée des arts asiatiques Guimet

Douze personnalités nommées par le Ministre en raison deleur compétence, dont un membre de l'Institut de Franceproposé par le chancelier de l'Institut de France et au moinsdeux professeurs au Collège de France ou d'université enexercice ou honoraires, nommés pour une durée de trois ansrenouvelable

• M. Michel David-Weill, membre de l’Institut, président du conseil artistique des musées nationaux

• M. Jean-Paul Barbier-Mueller, directeur du musée Barbier-Mueller, Fondation Barbier-Mueller pour l’étude de la poésie italienne de la Renaissance

• M. Christian Giacomotto, président du collège de gérance GIMAR Finance & Cie

• M. Arnaud d’Hauterives, secrétaire perpétuel de l’Académie des beaux-arts

• M. Marc Ladreit de Lacharrière, membre de l’Institut,président du conseil d’administration de France-Muséums

• M. Fabrizio Lemme, collectionneur, donateur des musées de France

• M. Jean-Claude Meyer, collectionneur• Mme Maryvonne Pinault, collectionneur, mécène• M. Louis-Antoine Prat, vice-président de la s ociété des amis

du Louvre, chargé de mission au musée du Louvre,collectionneur, mécène

• M. Pierre Soulages, artiste-peintre• Mme Marianne Grivel, professeur à l’université

Paris-IV-Sorbonne• M. Philippe Sénéchal, professeur à l'Université de Picardie

Jules Verne, professeur à l'Ecole des hautes études ensciences sociales

Membres avec voix consultative

• M. Thomas GrenonAdministrateur général de la Rmn

• Mme Anne CazalaContrôleur général économique et financier

Réunion des musées nationaux• Mme Emmanuelle Héran, conservateur du patrimoine, adjoint de

l’administrateur général, en charge de la politique scientifique• Conservateur, adjoint d’Emmanuelle Héran: poste vacant• Mme Marion Mangon, chef du département des expositions

Personnalités extérieures• M. Vincent Pomarède, conservateur général, chef

du département des peintures, musée du Louvre• Mme Laurence des Cars, conservateur en chef, directrice

scientifique, Agence France-Muséums• Mme Sylvie Patry, conservateur, musée d’Orsay• M. Didier Ottinger, conservateur général,

directeur adjoint, Centre Pompidou• Mme Élisabeth Taburet-Delahaye, conservateur général, directeur

du musée de Cluny – musée national du Moyen Âge• M. Nicolas Milovanovic, conservateur, château de Versailles

• M. Philippe Peltier, responsable de l’unité patrimoniale, musée du quai Branly

• M. Bruno Girveau, conservateur en chef, directeur du développement culturel, École nationale supérieure des beaux-arts

Membres du Comité externe (composition en cours de révision)• Les présidents des musées du Louvre, Versailles, Orsay,

Guimet, Quai Branly, Centre Pompidou.• Un directeur de musée SCN• Un représentant de la direction générale des patrimoines• Trois personnalités extérieures françaises• Deux personnalités extérieures étrangèresLes réunions ont lieu sous la présidence de l’administrateurgénéral de la Rmn et en présence de son adjoint, conservateuren charge de la politique scientifique, qui instruit les projets.

CONSEIL ARTISTIQUE DES MUSÉES NATIONAUX(avril 2010)

COMITÉ SCIENTIFIQUE DE PROGRAMMATION DES EXPOSITIONS DES GALERIES NATIONALES DU GRAND PALAIS(avril 2010)

PARIS

Musée du Louvre75058 Paris Cedex 01Henri Loyrette, président-directeur de l’établissement publicDidier Selles, administrateur général

Musée Delacroix6, place de Furstenberg – 75006 ParisChristophe Leribault, directeur

Musée d’Orsay62, rue de Lille – 75007 ParisGuy Cogeval, président de l’établissement publicThierry Gausseron, administrateur général

Musée Hébert85, rue du Cherche-Midi – 75006 ParisIsabelle Julia, directeur

Musée des Arts asiatiques-Guimet6, place d’Iéna – 75116 ParisJacques Gies, président de l’établissement publicPatrick Farçat, administrateur général

Musée du Moyen Âge-Thermes et Hôtel de Cluny6, place Paul-Painlevé – 75005 ParisÉlisabeth Taburet-Delahaye, directeurMarie-France Cocheteux, secrétaire générale

Musée d’Ennery59, avenue Foch – 75116 ParisJacques Gies, directeur

Musée Jean-Jacques Henner43, avenue de Villiers – 75017 ParisRodolphe Rapetti, directeur

Musée Gustave Moreau14, rue de la Rochefoucauld – 75009 ParisMarie-Cécile Forest, directeur

Musée de l’OrangeriePlace de la Concorde – 75001 ParisEmmanuel Bréon, directeur

Musée PicassoHôtel Salé, 5, rue de Thorigny – 75003 ParisAnne Baldassari, directeurFabien Docaigne, secrétaire général

Musée Rodin77, rue de Varenne – 75007 ParisDominique Viéville, directeurAndré Bernavon, secrétaire général

Palais de la porte Dorée – Aquarium tropical293, avenue Daumesnil – 75012 ParisMichel Hignette, directeur de l’Aquarium tropical

Palais de la porte Dorée – Cité nationale de l’histoire de l’immigration (CNHI)293, avenue Daumesnil – 75012 ParisPatricia Sitruk, directeur du CNHI

RÉGION PARISIENNE

Musée et domaine national de Versailles78000 VersaillesJean-Jacques Aillagon, président de l’établissement publicPierre Arizzoli-Clémentel, directeur généralDenis Berthomier, administrateur général

Musée du château de CompiègneChâteau de Compiègne – 60200 CompiègneEmmanuel Starcky, directeurPatricia Auger-Lecas, secrétaire générale

Musée de la RenaissanceChâteau d’Écouen – 95440 ÉcouenThierry Crépin-Leblond, directeurMartine Gouet, secrétaire générale

Musée du château de Fontainebleau 77300 FontainebleauBernard Notari, directeurBérangère Raspaut, secrétaire générale

Musée des châteaux de Malmaison et de Bois-Préau1, avenue de l’Impératrice – 92500 Rueil-MalmaisonAmaury Lefébure, directeurMarion Pourtout, secrétaire générale

Musée de Port-Royal des Champs78114 Magny-les-HameauxPhilippe Luez, directeur

Musée d’Archéologie nationaleChâteau de Saint-Germain-en-Laye78103 Saint-Germain-en-LayePatrick Périn, directeurCorinne Guez, secrétaire générale

Musée national de CéramiquePlace de la Manufacture – 92310 SèvresAntoinette Hallé, directeurFrancis Roche, secrétaire général

RÉGIONS

Musée de la Maison BonaparteRue Saint-Charles – 20000 AjaccioAmaury Lefébure, directeurJean-Pierre Commun, responsable scientifique

Musée Fernand LégerChemin du Val-de-Pôme – 06410 BiotMaurice Fréchuret, directeurSylvain Raybaud, secrétaire général

Musée franco-américain, château de Blérancourt02300 BlérancourtEmmanuel Starcky, directeur

Musée Magnin4, rue des Bons-Enfants – 21000 DijonRémi Cariel, directeur

Musée de Préhistoire24620 Les Eyzies-de-TayacJean-Jacques Cleyet-Merle, directeurAndré Schmitt, secrétaire général

Musée napoléonien et Musée africain17123 île d’AixAmaury Lefébure, directeur

Musée de la Porcelaine-Adrien Dubouché8 bis, place Winston-Churchill – 87000 LimogesChantal Meslin-Perrier, directeur

Musée Clemenceau et de Lattre de Tassigny85290 Mouilleron-en-ParedsMarie-Hélène Joly, directeurJean-François Bourasseau, secrétaire général

Musée Marc ChagallAvenue du Docteur-Ménard – 06000 NiceMaurice Fréchuret, directeurSylvain Raybaud, secrétaire général

Musée du château de Pau2, rue du Château – 64000 PauPaul Mironneau, directeurCécile Latour, secrétaire générale

Musée Picasso La Guerre et la PaixPlace de la Libération – 06220 VallaurisMaurice Fréchuret, directeurSylvain Raybaud, secrétaire général

MuCEM (musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée)Ouverture prévue en 2012 à MarseilleMichel Colardelle, directeurPatrick Dubois, secrétaire général

LISTE DES MUSÉES PARTENAIRES

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SIÈGE

49, rue Étienne-Marcel75039 Paris Cedex 01T 01 40 13 48 00http://www.rmn.fr

AUTRES SITES

Département des œuvres d’art (acquisitions)Direction des musées de France6, rue des Pyramides 75041 Paris Cedex 01T 01 40 15 73 00F 01 40 15 34 50

Agence photographique10, rue de l’Abbaye 75006 ParisT 01 40 13 46 00F 01 40 13 46 01

Service des visites conférences8, rue Saint-Fiacre 75080 Paris Cedex 02T 01 40 13 46 72F 01 40 13 46 74

Galeries nationales3, avenue du Général-Eisenhower75008 ParisT 01 44 13 17 64F 01 44 13 17 60

Service de santé au travail8, rue Saint-Fiacre 75080 Paris Cedex 02T 01 40 13 46 64

Agence comptable8, rue Saint-Fiacre 75080 Paris Cedex 02T 01 40 13 46 48F 01 40 13 46 53

Ateliers de moulage et de chalcographie1, impasse du Pilier 93217 la Plaine-Saint-DenisT 01 49 46 25 60 et 25 66F 01 49 46 95 34

LA Rmn EN PRATIQUE

Conception et réalisation : Rmn/avantgardeMarie Senk – Maureen Delage

© Photos: Rmn, Tristan Paviot, Jean-Luc Bertini, Stéphane d’Allens, © Pierre-Olivier Deschamps/Agence Vu’

Document imprimé dans le respect des normes environnementales – papier FSC – imprimeur certifié Imprim’vert

En 2010, la Rmn déménage et installe son nouveau siège au 254/256, rue de Bercy75012 Paris

La Rmn exprime sa gratitude aux entreprises qui l’ont accompagnée en 2009.

Que chacune d’entre elles soit ici chaleureusement remerciée.

Publicis Groupe

Satori Billetterie

TEP

Thai Airways International

Total

Veolia Environnement

Vygon

Air France

AREVA

AXA

Axa Private Equity

August & Debouzy Avocats

BNP Paribas

BNP Paribas-RéseauMéditerranée

BRM

Cabinet Cléon

Concept Restauration

EADS

Ernst & Young

Fondation d’entreprise L’Oréal

Fondation Total

Gras Savoye

Groupe La Poste

Groupama

Hilton Arc de Triomphe

INVIA

Isoroy

Lanson

Lazard Frères

LVMH / Moët Hennessy •

Louis Vuitton

Lyonnaise de Banque-Réseau Bourgogne

Manufacture Prelle

Martin, Broichot & Associés

Mazars

Moët & Chandon

Neuflize OBC

Nikon

En 2010, la Rmn déménage et installe son nouveau siège social au 254/256, rue de Bercy, 75012 Paris.

Documents

Rapport d’activité 2 9 - RMN - Grand Palais · La Rmn diffuse ses créations et sélections à travers son réseau de plus de 40 boutiques et comptoirs de vente de musées, à