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Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 Membre d’Odette International

RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 - galia.com · EDITORIAL du Président 2009 : Une année de crise, une opportunité pour rebondir Je suis heureux d’introduire ce rapport d’activité

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Groupement pour l’Amélioration des Liaisons dans l’Industrie Automobile 

RAPPORT D’ACTIVITÉ  2009

Membre d’Odette International 

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SOMMAIRE

EDITORIAL  page 1 

ORGANISATION DE GALIA  page 3 

PRÉSENTATION DE GALIA  page 4 

LES SERVICES OFFERTS PAR GALIA page 5 

LES RELATIONS DE GALIA  page 6 

LES TRAVAUX DE GALIA/ODETTE  page 7 

LES MISSIONS 

LES DOMAINES COUVERTS  LES MODES DE FONCTIONNEMENT 

DOMAINE LOGISTIQUE  DOMAINE INGÉNIERIE  DOMAINES TRANSVERSES 

LE RÉSEAU ENX  page 34 

LE PROJET LogisTIC  page 43 

LES FORMATIONS  page 49 

LA COMMUNICATION  page 52 

LA LISTE DES MEMBRES GALIA  page 54 

LA PLATEFORME FILIÈRE AUTOMOBILE  page 46 

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EDITORIAL du Président

2009 : Une année de crise, une opportunité pour rebondir 

 

Je  suis  heureux  d’introduire  ce  rapport  d’activité  de  l’année  2009,  en  tant  que  Président  de  GALIA  depuis  mars  2009,  date  à  laquelle  j’ai  succédé  à  ce  poste  à  Dominique de Bengy. 

L’année 2009 a été difficile pour  la filière automobile sur fond de crise économique et financière générale. Bien sûr, cette situation a eu des répercussions sur GALIA : éloigne‐ment de quelques‐uns de nos membres, moins de disponibilité des représentants des entreprises pour participer aux groupes de travail… 

GALIA a adapté son organisation : une gestion plus frugale sur  les frais de fonctionne‐ment,  les  déplacements,  et  l’utilisation  régulière  de  l’audioconférence  pour  les  réunions, ce qui a permis de pallier  la moindre disponibilité des correspondants et  la réduction des budgets de déplacement. 

Ainsi, un certain nombre d’actions ont pu être menées à bien. Ce rapport d’activité en fait la présentation. Parmi elles, je voudrais citer l’achèvement du projet LogisTIC, dans le cadre du programme TIC&PME 2010, du Ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie. 

Face à l’ampleur de la crise, les Pouvoirs publics ont promu les actions de progrès et de performance  dans  la  filière  automobile,  et  notamment  la  création  de  la  Plateforme  Filière  Automobile.  GALIA  est  fortement  impliqué  dans  plusieurs  actions  de  la  PFA.  Plateforme qui est  installée dans  les  locaux de GALIA, à Boulogne‐Billancourt, depuis juillet 2009. 

Comme je l’ai dit, lors de l’Assemblée Générale de GALIA, le 27 mai dernier, cette crise doit  être une opportunité pour  faire  progresser  encore  les  processus de  fonctionne‐ment dans,  et  entre  les  entreprises  de  l’Automobile. GALIA,  grâce  au  capital d’outils constitué et en cours de développement, devra être un acteur significatif de ces pro‐grès. 

Le Comité Directeur a fixé comme objectif pour 2010 de renforcer l’attractivité et l’effi‐cacité de GALIA. Cela passe par un emploi optimisé de nos  ressources pour apporter encore plus de résultats concrets à nos membres et par une meilleure communication sur nos travaux et nos réalisations. 

Je vous souhaite bonne lecture de cette sixième édition du rapport d’activité de GALIA. 

 

Jean‐François Salles Président de GALIA 

« Cette crise doit 

être une 

opportunité pour 

faire progresser 

encore les 

processus de 

fonctionnement 

dans, et entre les 

entreprises de 

l’Automobile. » 

Page  1 

Jean‐François Salles 

(RENAULT) 

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Membres du Comité Directeur de GALIA

NOMS

Le Comité Directeur 

de GALIA se réunit 

en moyenne quatre 

fois par an. 

Page  2 

SOCIETES

Jean‐François SALLES  RENAULT   Directeur Qualité de la Supply Chain   (Président de GALIA)  Eric WILLMANN  RENAULT   Directeur  Qualité et Développement des fournisseurs   (Vice‐Président de GALIA)  Antoine MOGLIA  AGC FRANCE   Responsable EDI    (Trésorier de GALIA)   François BLANC  VALEO MANAGEMENT SERVICES   Directeur des Systèmes d’Information  Bernard BRASEY  PSA PEUGEOT CITROËN   Directeur Stratégie Industrielle et Risques Fournisseurs  Gérard de FLEURIEU  MICHELIN   Vice‐President Global Sales  Jean‐Philippe de VALMONT  DAHER INTERNATIONAL   Directeur Général Adjoint   Philippe FAVRE  ROBERT BOSCH FRANCE   Directeur Général Ventes Renault‐Nissan  Serge GOUBET  PSA PEUGEOT CITROËN   Directeur Ingénierie Logistique Flux Constituants et Systèmes  Cyril GUEROULT  VERNET   Responsable Logistique  Xavier LANDRY  PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR SERVICES   Supply Chain Manager  Beray LE GOUVERNEUR  FAURECIA   Business Systems Director  Bruno LESAGE  TREVES   Responsable Logistique 

  Christian BOURE  SFEPA   Secrétaire Général   (Observateur)  Hubert PERREAU  CCFA   Directeur Département Législation Fiscalité      (Observateur) 

(au 31 décembre 2009)

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Organisation de GALIA (au 31 décembre 2009)

Chaque Comité et 

Groupe est 

composé d’un 

Président, d’un 

Chef de Projet 

GALIA et de 

représentants des 

sociétés membres. 

Page  3 

Jean‐François SALLES 

Président 

Christian CHAMAILLARD 

Directeur 

Richard PEMPIE 

Président du Comité  

Logistique 

Bertrand LEINEN 

Président du Comité  

Ingénierie 

Jean‐Marc REYNAUD 

Président du Groupe  

Utilisateurs ENX 

Jean‐François TAHON 

Chef de Projet  

Logistique 

Alexandre LOIRE 

Chef de Projet  

Ingénierie 

Responsable Communication 

Nadine BUISSON‐CHAVOT 

Chef de Projet EDI  

Chef de Projet ENX 

Responsable Informatique 

Micheline SINSEAU 

Assistante  

de Direction 

Adhésions 

Vente Standards 

Catherine LANGEVIN 

Assistante  

Domaines 

Logistique, Ingénierie, ENX 

Achats 

Sylvie JEAN 

Assistante  

Communication  

(Site web, Conférences,  

Publications), Formations 

Catherine PETIT 

Administration 

Comptabilité 

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Les missions de GALIA sont multiples

Les modes de fonctionnement

Les domaines couverts

L’Association GALIA 

est née en 1984 

d’un besoin urgent 

d’amélioration des 

échanges entre 

partenaires du 

secteur 

automobile. 

Page  4  Présentation de GALIA

GALIA  est une association  française  régie par  la  loi du 1er  juillet 1901. Elle est née en 1984 d’un  besoin urgent d’amélioration des échanges entre partenaires du secteur automobile.  GALIA compte à ce jour environ 260 membres :       Sociétés industrielles (constructeurs automobiles, équipementiers et fournisseurs)       Sociétés de services (informatiques, prestataires logistiques, transporteurs)       Organisations 

      Elaborer des recommandations pour l’échan‐ge de produits et d’informations entre parte‐naires du secteur automobile.       Mettre ces recommandations à la disposition de ses membres.       Promouvoir  la mise en œuvre par  les entre‐prises  du  secteur  automobile  des  solutions issues de ces recommandations. 

  

      Susciter la réalisation d’outils conformes aux spécifications   contenues   dans  ces  recommandations.       Informer  les  utilisateurs  potentiels  de  ces outils.       Représenter  et défendre  les  intérêts de  ses membres  auprès  des  organisations  françai‐ses,  européennes  et  mondiales  travaillant dans  les mêmes domaines et sur  les mêmes thèmes. 

      La Logistique       L’Ingénierie       Les domaines transverses : ec@t‐npmi, Flux Synchrones, Facturation 

      ENX (Réseau européen, privé, sécurisé)       LogisTIC  (Référentiel  Global  MMOG/LE,  Etude RFID, Web EDI en XML)

      Le Comité Directeur 

  Il est composé de 18 membres (2 PSA,  2 RENAULT, 10 fournisseurs, 2 transporteurs et prestataires logistiques, 2 observateurs : 1 CCFA, 1 FIEV). 

  Le Comité Directeur élit son Président, son Vice‐Président et son Trésorier. 

       Le Comité Exécutif 

  Il est composé du Directeur et des Chefs de Projet de chaque domaine. 

      Les Comités Logistique, Ingénierie 

  Chaque Comité est composé d’un Président, d’un Chef de Projet GALIA et de représen‐tants des sociétés membres. 

       Le Groupe Utilisateurs ENX 

  Il est composé d’un Président, du Chef de Projet GALIA et de représentants des socié‐tés membres. Le Directeur d’ENX participe à ce Comité. 

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L’homologation de solutions

Les formations

L’information

La documentation

La documentation 

GALIA représente 

environ 170 

recommandations 

élaborées depuis 

1984. 

Page  5 Les services offerts par GALIA

L’accompagnement

Elle  regroupe  environ  170  recommandations  élaborées  depuis  1984.  Elle  est  disponible  pour  les membres sur le site Internet de GALIA (www.galia.com). 

      Le site Web 

Le  site  web  offre  deux  espaces  :  l’un  public,  l’autre privé (réservé aux membres).         La Lettre d’Information 

La  lettre mensuelle de GALIA comporte un dos‐sier, un témoignage et des informations d’actua‐lité.        Les ateliers 

GALIA organise un  à deux  ateliers par  an dans chaque domaine couvert.        La Journée d’Information GALIA 

Cette  journée  d’information  est  l’occasion  de faire  le point sur  les travaux et projets en cours et à venir.  

      Les rendez‐vous de GALIA 

GALIA  organise  tous  les  deux mois  un  rendez‐vous par un service de Web Conférence. Il s’agit d’utiliser les outils Internet pour mettre en com‐munication  un  intervenant  et  plusieurs  centai‐nes d’auditeurs restés à leur bureau.        Les rencontres des membres Club 

GALIA organise au moins une  réunion annuelle pour  informer  les  fournisseurs  de  solutions, membres  de GALIA,  des  travaux  en  cours  et  à venir.  

      L’espace partenaires 

Nous  offrons  aux  sociétés  prestataires,  membres Club, une vitrine pour  faire connaître à  l’ensemble  de  la  communauté  automobile francophone  le  contenu de  leur offre  commer‐ciale. 

GALIA propose à ses membres, et plus générale‐ment  aux  acteurs  de  la  filière  automobile,  un certain nombre de formations, notamment dans les domaines Logistique, EDI et Ingénierie. 

Elles sont dispensées soit au sein de GALIA, soit en  intra‐entreprise,  en  français  et  en  anglais (voir le chapitre « Les Formations »). 

Le  Web  EDI  permet  d’échanger  des  données correspondant à des besoins fonctionnels parti‐culiers (logistiques et comptables) avec des par‐tenaires,  au  travers  de  formulaires  accessibles sur un écran de PC et une liaison Internet. 

A  fin  2009 GALIA,  a  homologué  6  applications conformes  à  la  recommandation  ODETTE  e‐forms V2. Pour en  savoir plus,  consultez  la  rubrique Web EDI du site web GALIA. 

GALIA offre  la possibilité aux sociétés membres 

Actifs qui en  font  la demande, de  les accompa‐

gner dans la mise en œuvre de tout ou partie de 

leur  projet  dans  les  domaines  couverts  par  

GALIA. Les Chefs de Projet interviennent ainsi en 

tant que conseillers. 

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Les relations internationales

En France

En Europe

Dans le monde

Page  6  Les relations de GALIA

GALIA  développe  des  relations  avec  de  nom‐breuses fédérations professionnelles et comités, en particulier :      GS1 France (anciennement GENCOD) ;     la  FIEV  (Fédération des  Industries des Equi‐pementiers pour Véhicules) ;     le CCFA  (Comité des Constructeurs  Français d’Automobiles) ;       le CLIFA  (Comité de Liaison des Fournisseurs de  l’Automobile)  composé  de  :  FIEV,  SNCP, GPA, FIM, FIEEC, Fondeurs de France ;  la CGI (Commerce de Gros et International) ; 

      de  nombreux  organismes  institutionnels dans le cadre des Projets A.L.F.A. et LogisTIC, tels que : MINEIE, Conseils Régionaux, Cham‐bres  de  Commerce,  DRIRE,  CETIM,  CTDEC, CTN, AUTEO, Perfo Est, PPRA, CGS (Ecole des  Mines de  Paris),  le  Pôle Automobile  Région Centre,  le  Pôle  d’Excellence  Automobile Champagne‐Ardenne, FIEEC ;       l’AFNOR ;       l’ADEME  (Agence  de  l’Environnement  et de la Maîtrise de l’Energie) ;       TLF (Fédération des entreprises du Transport et de la Logistique). 

GALIA est  le membre  français de  l’organisation européenne  ODETTE  INTERNATIONAL  qui  est composée  de  six  membres  actifs  :  GALIA (France),  VDA  (Allemagne),  ODETTE  Espagne, SMMT  (Angleterre),  ODETTE  Suède,  ODETTE République  Tchèque,  et  trois  membres  asso‐ciés  :  ODETTE  Benelux,  ODETTE  Roumanie  et ODETTE Turquie. 

Le  représentant  de  la  France  au  Board  d’ODETTE est Philippe Paban (RENAULT), qui est le Président d’ODETTE depuis janvier 2009. 

GALIA participe à des projets globaux avec des organisations américaines (AIAG, STAR) et japo‐naises  (JAMA,  JAPIA)  dans  le  cadre  du  JAIF (Joint Automotive Industry Forum).  

GALIA participe aux travaux du consortium mon‐dial SASIG qui comprend en tant que membres actifs,  nos  partenaires  ODETTE  Suède,  le  VDA (Allemagne),  l’AIAG  (USA)  et  le  JAMA/JAPIA (Japon). 

Outre  les  relations,  entretenues  aux  niveaux européen  et  mondial,  avec  les  organisations citées ci‐dessus, GALIA est amené à promouvoir l’utilisation des  standards  (référentiel d’évalua‐tion  logistique, messages  EDI,  étiquettes, Web EDI…),  entre  autres  par  des  programmes  de  formation,  dans  de  nouveaux  pays,  et  plus  particulièrement  ceux  où  s’installent  les  constructeurs français et leurs fournisseurs. 

Ces actions passent par des  relations engagées avec les associations locales du monde automo‐bile,  dans  le  but  de  les  faire  collaborer,  voire adhérer, à ODETTE. Parmi  les pays, où de telles actions ont été en‐gagées  ou  sont  sur  le  point  de  l’être,  on  peut citer  :  la  Roumanie,  la  Turquie,  la  Slovaquie,  l’Iran, le Maroc, la Russie, l’Inde… 

Philippe Paban 

(RENAULT) 

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Page  7 Domaine LOGISTIQUE

Le mot du Président du Comité Logistique GALIA

Je ne surprendrai personne en écrivant que l'Automobile traverse une crise profonde. Nombre d'en‐treprises de  la  filière ont connu, connaissent, et  je crains, connaitront des difficultés économiques.  Les experts s’accordent à dire que cette crise sera durable. Il ne suffit donc pas de faire le dos rond, de prendre des mesures  conjoncturelles et d’attendre que  la  crise passe. Nous devons  revoir nos processus et rechercher toutes les ressources de productivité.  La logistique est un axe majeur de la performance de nos entreprises. Au‐delà du pré‐requis qu’est le  Service au client, la présente crise pointe la logistique comme une source de cash par une meilleure maîtrise des stocks matières encours et produits finis. L'internationalisation de plus en plus grande de notre marché  rend plus que  jamais  indispensable une logistique robuste et performante.  Depuis 25 ans, avec GALIA, la filière automobile française s'est dotée d'une structure d'échange entre les acteurs pour optimiser son fonctionnement et améliorer sa compétitivité.  En 2009, dans le domaine logistique, GALIA a continué à œuvrer en ce sens par un large programme de  formation,  ainsi  que  des  groupes  de  travail  sur  les  prévisions,  les  règles  de  palettisation  et  l'animation du taux de service. En parallèle, GALIA a continué à assurer l'accompagnement du projet CORAIL de PSA PEUGEOT CITROËN, exemple d'une collaboration amont entre constructeurs et équi‐pementiers.  Nous  souhaitons  que  cette manière  de  fonctionner  devienne  une  règle.  Seule  une  collaboration étroite entre les maillons de la Supply Chain nous permettra d'en optimiser le fonctionnement. Nous ne  pouvons  plus  nous  contenter  d'améliorer  notre  fonctionnement  interne  sans  tenir  compte  de l'impact sur les flux amont.   La  très  faible participation des  rangs 2 aux groupes de  travail GALIA est  regrettable. Celle‐ci est à mettre  en  parallèle  avec  la  mobilisation  observée  dans  les  groupes  de  travail  initiés  dans  le  cadre de la Plateforme de la Filière Automobile, indicateur d'un souci certain d'améliorer le fonction‐nement de notre filière.  Nous devons renforcer nos efforts de standardisation et de rationalisation. L'internationalisation du marché automobile est une donnée incontournable. La production de véhicules sur le territoire fran‐çais diminue régulièrement. Les rangs 2 devront élargir leur périmètre comme l'ont déjà fait les équi‐pementiers. Nous devons continuer et accentuer les travaux de standardisation en commun avec les organisations nationales et internationales telles que ODETTE, VDA, AIAG, JAMA, JAPIA.   L'amélioration globale de la Supply Chain passe aussi par un déploiement d'outils de la performance comme le référentiel Global MMOG/LE, établissant un standard mondial d'organisation logistique, et les LKPI, permettant de mesurer les performances de cette organisation.   Dans la cadre du Projet LogisTIC, une quarantaine de PME ont réalisé l'évaluation Global MMOG/LE de leur organisation logistique, avec le support d'auditeurs partenaires de GALIA. Toutes ont dégagé des actions de progrès touchant  la  logistique,  le système de production, voire  leur système d'infor‐mation. Si cet outil est généralisé au sein des équipementiers de rang 1, les PME doivent encore se l'approprier pour en faire un fondement de leur démarche d'amélioration de leur organisation logis‐tique.  Si nous  traversons une période difficile, nous ne devons pas pour autant  relâcher nos efforts dans notre démarche d'amélioration. La compétitivité de la filière automobile dépendra de notre capacité à nous  investir  tous,  constructeurs,  équipementiers,  fournisseurs de  rang 2, prestataires, dans un échange continu sur nos pratiques et nos contraintes. GALIA est la structure d'accueil privilégiée de ces échanges.  

Richard Pempie 

Richard Pempie 

(CONTINENTAL Automotive) 

Président 

Jean‐François Tahon 

Chef de Projet  

Logistique GALIA 

Bruno Schweitzer 

GALIA remercie  

Bruno Schweitzer 

pour sa 

participation active 

à ses travaux, 

notamment en tant 

que Président du 

Comité Logistique, 

de janvier 2001  

à février 2009. 

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Les faits marquants de l’année 2009

    La  production  de  nouvelles  recommanda‐tions au niveau européen avec la sortie de la recommandation  sur  la  RFID  appliquée  aux emballages durables.

    Une  participation  active  à  l’élaboration  de recommandations  européennes  et  mondia‐les  sur  la RFID afin de  tracer  les emballages durables, les véhicules ou les pièces.

      Le lancement de 3 nouveaux groupes de tra‐vail  GALIA  concernant  les  prévisions  et  la flexibilité,  la palettisation,  et  l’animation du taux de service. 

La  participation  active  à  l’élaboration  de  la version  3  du  référentiel  d’évaluation  de  la performance  logistique  Global  MMOG/LE, et  traduction  en  français  de  cette  nouvelle version.

    La mise en place de nouvelles offres de  for‐mation  et  d’accompagnement  concernant Global MMOG/LE. 

     L’accompagnement  du  projet  CORAIL  du groupe PSA PEUGEOT CITROËN avec l’organi‐sation de plusieurs  réunions de  travail  chez GALIA ou sur le site PSA de Poissy.  

Les sujets à l’étude ou en cours

Les nouvelles recommandations

Page  8  Domaine LOGISTIQUE

 RFID for Returnable Containers  

Cette recommandation a été validée au Logistics Functional Comittee ODETTE d’octobre 2009. De grands  groupes  y  ont  participé  et  la  participa‐tion  française  n’y  a  pas  été  des  moindres  puisque  RENAULT,  PSA  PEUGEOT  CITROËN,  MICHELIN et GEODIS y ont apporté  leur contri‐bution.  La  recommandation,  basée  sur  la  norme  ISO 18000‐6C, décrit les scénarios possibles par rap‐port à la structure du tag RFID, mais elle précise également  les applications  logistiques possibles pour  les emballages, qu’ils soient vides ou rem‐plis. 

Le document contient également la structure du tag  qui  a  fait  l’objet  de  nombreuses  négocia‐tions et compromis. Ce tag contiendra donc des données :     Systèmes,  inscrites  par  le  fabricant  du  tag RFID et non modifiables par l’utilisateur ;    Modifiables par l’utilisateur telles que le pro‐priétaire de l’emballage, son code, un numé‐ro d’identification de l’emballage.  

La mise  en  application  de  cette  recommanda‐tion ne sera peut être pas  immédiate mais elle apporte un  cadre  intéressant à  l’application de cette technologie. Elle est disponible en anglais sur le site d’ODETTE (www.odette.org). 

 Evaluation  logistique  :  le  référentiel Global MMOG/LE version 3  

Le  référentiel  Global  MMOG/LE  est  l’un  des standards mondiaux parmi  les plus reconnus en terme  d’évaluation  de  la  performance  logisti‐que.  Il permet de définir  la situation de  l’entre‐prise  auditée par  rapport  aux meilleures  prati‐ques de la filière automobile en 206 critères. GALIA, avec ses homologues européens et amé‐ricains,  travaille  à  l’élaboration  de  la  version  3  de  cet outil qui devrait  être disponible  en  ver‐sion française lors du 1er trimestre 2010. 

Le  groupe  de  travail  a  porté  ses  efforts  sur  3 axes :  La  clarification des questions et  critères  :  la majorité des critères a été revue et clarifiée. Des références au Lean management ont été rajoutées.   L’amélioration  des  moyens  de  navigation avec des listes de navigation facilitant l’accès aux  feuilles  de  travail,  aux  chapitres  et  aux questions.  L’autonomie de  l’outil  :  l’utilisateur a désor‐mais un véritable outil de pilotage de  l’amé‐lioration continue. 

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Page  9 Domaine LOGISTIQUE

« Si chaque client 

demande à ses 

fournisseurs 

d’appliquer Global 

MMOG/LE, c’est 

toute la filière qui 

améliore sa 

performance dans 

le domaine de la 

Supply Chain. » 

Témoignage de Elie Mrejen

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre société ?  

Elie Mrejen, de  formation  Ingénieur  en Organisation  et  Informatique. Après  35  ans de  carrière dans des entreprises de dimensions internationales, dont 20 ans chez RENAULT où j’ai assumé dif‐férentes responsabilités en filiales, en usines, en projets organes mécanique, en projets véhicules, et enfin en audit Global Evalog et capacitaire des fournisseurs à la Direction Supply Chain Monde (DSCM). J’ai créé, en janvier 2009, ma société ANEIconsulting. Celle‐ci est principalement position‐née dans  les activités de  l’audit  (Global Evalog, capacitaire…), de  la  formation, du remplacement  temporaire des responsables Supply Chain des sites de production, et enfin de  l’optimisation des organisations Supply Chain.  Vous avez audité un  certain nombre d’entreprises, notamment dans  le  cadre du pro‐gramme LogisTIC. Quel bilan tirez‐vous de l’utilisation de MMOG/LE dans la filière auto‐mobile ? 

En effet, durant ma carrière chez RENAULT, et maintenant en tant que consultant expert dans  le cadre du programme LogisTIC,  j’ai eu  l’occasion d’auditer plusieurs fournisseurs situés en Europe et en Turquie.  C’est  tout d’abord un excellent outil de progrès et il est reconnu en tant que tel par tous ceux qui le pratiquent. Plusieurs fournisseurs m’ont fait part des améliorations concrètes de leur organisation avec les clients, les fournisseurs et en interne.  

Mais comme tout outil de progrès,  il demande de  la rigueur. L’auto‐évaluation doit être réalisée par des personnes formées afin de répondre précisément aux questions d’une part, et la démarche de progrès doit être respectée d’autre part, c'est‐à‐dire, respect du plan d’actions, du master plan‐ning et auto‐évaluation à  fréquence annuelle. Ces éléments  sont des  facteurs essentiels dans  la réussite de la démarche.  

Que me disent mes  interlocuteurs  lors des audits ? Tout d’abord que Global Evalog mérite une simplification de certaines questions afin d’assurer et de faciliter son appropriation au quotidien, de le compléter par des exemples concrets pour souligner les enjeux, d’éviter les redondances. En effet, lors des audits que je réalise, je passe une grande partie de mon temps à expliquer la ques‐tion et surtout à  l’étayer par un exemple concret afin que mon  interlocuteur en mesure  l’impor‐tance et  les enjeux. C’est un peu de  l’audit‐formation. C’est  le prix à payer afin d’assurer encore plus l’engagement de mon interlocuteur dans la démarche. Des questions relatives aux délocalisations, au coût global  logistique et à  l’organisation en maga‐sins avancés fournisseurs pourraient être également abordées dans le référentiel. 

Enfin,  les aspects économie, budget, retour sur  investissement de  la Supply Chain n’apparaissent pas clairement dans l’outil. Ce sont aussi des éléments à prendre en compte. 

 Qu’attendez‐vous des prochaines évolutions de l’outil MMOG/LE ? 

Que l’ensemble des améliorations évoquées ci‐dessus soient prises en compte. Cela donnera peut être lieu à l’ajout de certaines questions, mais nous devons aussi saisir l’opportunité pour en sup‐primer d’autres. Car quel est l’objectif ? C’est que MMOG/LE soit approprié et utilisé par un grand nombre d’utilisateurs. Par ailleurs, l’expérience acquise lors de ma carrière professionnelle m’inci‐te à proposer  la modification du poids de  certaines questions. Bien évidemment,  tout  cela  fera l’objet d’échanges constructifs avec les autres experts.  

 Comment voyez vous l’avenir de Global MMOG/LE au sein de la filière ? 

Si Global MMOG/LE est mis à jour en permanence, si les remarques des utilisateurs sont prises en compte, alors nous apporterons plus de facteurs pour assurer la pérennité dans la filière automo‐bile. Je soulignerais en plus le principe du cercle vertueux auquel je crois. En effet, si chaque client demande  à  ses  fournisseurs  d’appliquer  Global MMOG/LE,  si  le  fournisseur  qui  devient  client  reproduit la même demande, alors on voit encore plus l’intérêt d’une telle démarche de progrès, c’est toute la filière qui améliore sa performance dans le domaine de la Supply Chain. 

ANEIconsulting Directeur 

Elie Mrejen 

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Page  10  Domaine LOGISTIQUE

« On constate  

qu’il reste encore 

d’énormes voies  

de progrès au  

sein de la filière 

automobile. » 

Témoignage de Jean-Claude Fichera

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre activité actuelle ? 

Avec près de trente années au service de la filière automobile en France (RENAULT, VALEO, RIETER Automotive…),  je dispose de  la vision  complète de  l’organisation  logistique de  cette  filière dans son ensemble. J’ai pu acquérir un niveau d’expertise me permettant d’accompagner depuis 4 ans les  entreprises  de  la  filière  dans  le  domaine  de  l’excellence  logistique  à  travers ma  société  de conseil ASAPP CONSULTING.  

Vous avez audité un certain nombre d’entreprises par l’intermédiaire, entre autres, du programme LogisTIC. Quel bilan tirez‐vous de  l’utilisation de Global MMOG/LE au sein de la filière automobile  ? 

Après plus d’une vingtaine d’évaluations réalisées par ma société, on constate qu’il reste encore d’énormes voies de progrès au sein de la filière automobile, la note moyenne étant de 65 sur 100. Ces gisements, j’en suis sûr, peuvent et doivent se retraduire par une meilleure qualité de service vis‐à‐vis du client de la Supply Chain, ainsi que par des économies tangibles réalisables à court ter‐me chez les fournisseurs. Les fournisseurs de rang 1, bien qu’étant en meilleure position que  les rangs 2, n’ont pas encore appliqués toutes les bonnes pratiques recensées par la filière automobile à travers l’outil d’évalua‐tion logistique Global MMOG/LE. Quant aux rangs 2, leur rigueur dans le cadre de la mise en œu‐vre des plans d’amélioration continue en matière  logistique et  le pilotage de  la performance de leurs fournisseurs au quotidien restent des gisements de progrès également.  

Vous avez fortement participé à  la version 3 de Global MMOG/LE. Quels en sont pour vous les principaux apports ? 

Lors de l’élaboration de la version 3 du Global MMOG/LE, plus de 130 demandes d’améliorations ont été traitées par une équipe d’experts  logistique  issus de  la filière automobile européenne et nord‐américaine.  GALIA,  et  certains  de  ses  membres  comme  RENAULT, MGI  COUTIER,  SNOP, ASAPP CONSULTING, et d’autres y ont également contribué. Cette nouvelle version me semble être bien plus pertinente et efficace pour améliorer de manière durable la performance logistique. Certains critères ont été largement revus et me paraissent plus clairs et pertinents par rapport aux attentes de notre filière. L’outil est bien plus convivial et facile à utiliser,  il dispose à présent de menus déroulants, de graphiques  radar par axe et par  thèmes logistiques. Enfin, le traitement des critères non applicables me semble plus adapté.  

Vous auditez régulièrement des fournisseurs de rang 2. Que peut‐on dire de la relation avec leurs clients  ? 

Comme nous  le  constatons depuis  le début de  l’utilisation des évaluations Global MMOG/LE,  la gestion des fournisseurs de rang 2 par les fournisseurs de rang 1, reste le maillon faible des organi‐sations logistiques chez ces équipementiers. Lors de nombreux audits,  les protocoles  logistiques entre ces acteurs de notre  filière, n’existent pas ou s’ils existent, sont partiellement documentés et rarement mis à jour. Je  rappelle à cet effet, qu’une  recommandation GALIA puis ODETTE précisant  le contenu de ces protocoles existe depuis 2002 (cf. site GALIA). D’autre part,  le déploiement chez  les  rangs 2, des échanges EDI vers  leurs  fournisseurs est bien plus en retard que celui en provenance de leurs clients, et même si des solutions de type Web EDI, moins couteuses, existent, ces dernières sont encore trop peu utilisées. A cet effet, je recommande que ces fournisseurs les déploient au moins envers leurs fournisseurs principaux avec qui ils ont des échanges logistiques nombreux. Enfin, le pilotage de la performance fournisseurs, qui est je le rappelle une exigence forte de l’ISO 9001 et de l’ISO/TS 16949 est rarement déployé ou s’il l’est, n’est pas appliqué jusqu’au bout, de sorte  que  l’on  ne  vient  pas  vérifier  si  la  performance  logistique  de  ces  fournisseurs  de  rang  3  s’améliore en permanence. C’est pourquoi, nous  travaillons avec GALIA afin d’être en mesure de proposer un accompagne‐ment des entreprises de rang 1, 2 et 3 pour mieux piloter cette relation « Client‐Fournisseur ». 

ASAPP CONSULTING Directeur Associé 

Jean‐Claude Fichera 

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Page  11 Domaine LOGISTIQUE

 Groupe de travail Prévisions/Flexibilité  

Ce sujet, initié par le Comité Logistique GALIA en février 2009, est un point clé du fonctionnement de la Supply Chain automobile puisqu’il impacte tous  les secteurs de  l’entreprise :  la gestion des capacités,  la  gestion  des  approvisionnements, l’organisation du travail, etc. Il  est  stratégique  et  préoccupe  beaucoup  nos adhérents, puisqu’il est également  repris par  la Plateforme  Filière  Automobile  au  niveau  du groupe de  travail 3.2 et  le  sera par ODETTE au niveau européen en 2010.  Le  groupe  de  travail  est  constitué  de  nos  2  constructeurs nationaux et de  fournisseurs  tels que  CONTINENTAL,  le  groupe  FSD,  PLASTIC  OMNIUM, GEFCO, LEONI, SILVERPROD et TENOR CONSEIL  en  tant  que  représentants  de  leurs 

clients, souvent petits fournisseurs.  Les  premiers  travaux  ont  amené  le  groupe  de travail à :  Réaliser une phase de benchmark sur la base de  la  recommandation  ODETTE  «  Forecast Accuracy ».  Décomposer  la problématique Prévisions en 11 catégories. Des priorités ont été données à  chaque  thème.  La  fin  de  l’année  2009  et 2010  seront  consacrées à  travailler  sur  cha‐que sujet, et à identifier les meilleures prati‐ques de la filière.  

Les thèmes  identifiés sont par exemple :  la ges‐tion des  calendriers,  les horizons,  la  fréquence de  rafraichissement des prévisions,  la maille,  le lien  entre  prévisionnel  et  ferme,  la  flexibilité admise, etc. 

Témoignage de Cédric Marmeys

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre activité et votre parcours au sein de la société SNOP ? 

Je suis arrivé en mars 2008 chez SNOP, groupe international de 4000 personnes spécialisé dans la découpe  et  l’emboutissage  de  pièces  automobiles,  en  tant  que  coordinateur  logistique  central pour le groupe. Au sein d’une équipe de 4 personnes, je m’occupe plus spécifiquement du suivi, de l’analyse et de  l’intégration des prévisions à  long‐terme de nos clients, principalement des cons‐tructeurs. 

Nous  intégrons ces prévisions aussi souvent que possible  (mensuellement pour PSA et RENAULT notamment) dans notre ERP afin d’avoir une vision à long‐terme sur : ▪ La charge de nos machines et notamment de nos moyens capacitaires ▪ Notre consommation matière première et composants ▪ Notre budget annuel et la planification de nos ressources humaines 

 Quels  sont  pour  vous  les  principaux  problèmes  de  la  filière  en  terme  de  Prévisions/Flexibilité ? 

La filière automobile jouit d’une certaine expérience dans les métiers de la logistique, notamment dans  le domaine de  la  transmission des  informations entre  les différentes entités  la composant. Cependant certaines problématiques restent bien d’actualité et leurs enjeux importants. 

Les variations entre les prévisions à long‐terme, moyen‐terme et court‐terme peuvent parfois être très significatives. Ces variations sont amplifiées à mesure que l’on descend au fournisseur de rang n. Des  règles de  flexibilité existent  chez un certain nombre de constructeurs ou de  fournisseurs mais sont peu ou pas utilisées. Cependant les conséquences de variations trop soudaines ou trop brutales peuvent être importantes. Une étude sur la pertinence, la définition et la diffusion de rè‐gles de flexibilité est à envisager. 

Le métier d’approvisionnement est un métier complexe basé notamment sur des relations humai‐nes. Malgré les aides à la décision que peuvent procurer les ERP, des erreurs d’appréciation et de jugement  peuvent  parfois  arriver.  Ces  dysfonctionnements  peuvent  occasionner  des  variations significatives dans la gestion de la demande. Une sensibilisation des acteurs de la Supply Chain sur les enjeux de leurs métiers et sur les conséquences à la fois économiques et sociales que peuvent avoir des variations de prévisions, peut s’avérer nécessaire. 

SNOP - Groupe FSD Coordinateur logistique central 

Cédric Marmeys 

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Cette nécessité de communication entre clients et  fournisseurs se  ressent particulièrement  lors‐qu’une variation dans la demande est à sens unique pendant plusieurs mois. Par exemple, la mise en place de  la prime à  la casse, suite à  la crise de 2008, a pu générer des évolutions de mix à  la hausse qui ont pu ne pas être suffisamment anticipées. Des solutions à court  terme peuvent,  la plupart du temps, être trouvées. Toutefois, les délais d’approvisionnement s’ajoutant tout au long de  la  filière,  les solutions  trouvées à court  terme peuvent ne plus suffire à moyen  terme, si une situation de hausse ou de baisse perdure. Toute variation significative durant une longue période doit être renforcée par une communication formelle entre clients et fournisseurs afin d’anticiper toute rupture de flux. 

L’information sur des variations de prévisions, ou des fermetures de calendriers est trop souvent transmise à retardement aux fournisseurs de rang n, générant des impacts sociaux et organisation‐nels non négligeables  (ruptures de stocks ou surstocks, ouvertures ou  fermetures d’usine  intem‐pestives…). Toute information de variation de volumes significative (même dans les évolutions de mix‐produits) doit être signifiée au plus tôt aux fournisseurs et doit être visible dans les messages EDI le plus tôt possible également. 

La méthode de transmission de  l’information entre constructeurs et fournisseurs de rang 1 est  la plupart du  temps de bonne qualité et  l’information est  souvent bien  intégrée par  les différents acteurs. Par contre au‐delà du rang 1, l’information peut être déformée, mal comprise ou même se perdre, ce qui, suivant  les délais d’approvisionnement entre différentes usines, peut générer des ruptures de flux. Une réflexion sur la méthode de transmission de l’information à l’ensemble de la filière reste d’actualité. 

Dans le métier de l’emboutissage, le délai requis entre la construction et l’installation d’une presse est  généralement de 18 mois. Chez  SNOP, nous  sommes donc dans  l’obligation de  connaître  la charge de nos presses de découpe un an et demi à  l’avance afin d’anticiper  toute sous‐capacité pouvant  perturber massivement  nos  clients.  Cependant,  les  informations, mêmes  agrégées,  ne nous donnent pas systématiquement une vision aussi lointaine de notre production. Cette problé‐matique est certainement d’autant plus vraie chez  les fournisseurs de rang n de  l’industrie auto‐mobile. Il paraît donc intéressant de réfléchir à la possibilité d’une diffusion des tendances de pro‐duction à long‐terme à l’ensemble de la filière, à un niveau d’agrégation satisfaisant à la fois pour les clients et pour les fournisseurs.   Pour vous, quel est l’enjeu du groupe de travail Prévisions/Flexibilité chez GALIA ? 

Le  groupe  de  travail  Prévisions/Flexibilité permet  d’échanger  entre  clients  et  fournisseurs,  sans « langue de bois » et sans risque de conflit, sur des exemples pragmatiques qui reflètent les caren‐ces actuelles de la filière en matière de prévisions et de flexibilité. Ce groupe de travail est donc le terrain  idéal pour pouvoir retrouver  les causes et  les conséquences majeures de cas concrets de défaillances logistiques au sein de la Supply Chain. Cela peut aussi très certainement aider à mettre en  lumière un certain nombre de pratiques, à différents échelons de  la filière, qui ne permettent pas d’anticiper une rupture de flux potentielle. Par l’intermédiaire de ces cas concrets, un certain nombre de pistes d’amélioration concernant  les causes des variations de prévisions, ainsi que  le traitement de ces variations, pourraient être proposées.  Que pensez‐vous tirer de ce groupe de travail pour la société SNOP en particulier ? 

Le groupe de travail Prévisions/Flexibilité peut permettre, par l’intermédiaire de discussions sur un « pied d’égalité » avec les constructeurs, de communiquer sur des difficultés rencontrées par SNOP sur  la gestion des prévisions client et de  trouver ensemble des solutions concrètes à ces problè‐mes. La transparence affichée lors des réunions du groupe de travail permet de proposer des solu‐tions pragmatiques qui tiennent compte des spécificités, qu’elles soient organisationnelles, techni‐ques ou culturelles, de chacun des acteurs engagés. Le groupe SNOP étant un acteur  important dans le métier de la découpe et de l’emboutissage automobile, les cas de défaillances logistiques y étant  rencontrés peuvent donc  refléter un échantillon non négligeable de problèmes rencontrés par d’autres acteurs de la filière. Il pourrait en aller de même des solutions en découlant. 

Page  12  Domaine LOGISTIQUE

« Il paraît 

intéressant de 

réfléchir à la 

possibilité d’une 

diffusion des 

tendances de 

production à long‐

terme à l’ensemble 

de la filière. » 

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Page  13 Domaine LOGISTIQUE

« Les règles de 

palettisation 

deviennent de plus 

en plus 

importantes chez 

les constructeurs et 

sont souvent l’objet 

de litiges chez les 

fournisseurs. » 

 Groupe de travail Palettisation 

Cette année et au vu de la situation de la filière automobile, le Comité Logistique GALIA a décidé de  travailler  sur  un  sujet  plus  «  concret  »  qui impacte directement les acteurs de la filière.  Nous avons pu constater  lors de visites fournis‐seurs, la présence d'une procédure d'expédition par  clients,  voire  par  site  clients.  Le  processus d'expédition devient  de  plus  en  plus  complexe et génère  souvent des pénalités de  la part des constructeurs. Il nous a donc paru indispensable de travailler sur ce point.  Le groupe de travail est constitué de nos 2 cons‐

tructeurs nationaux et de  fournisseurs  tels que BOSCH,  CONTINENTAL,  FAURECIA,  le  groupe FSD, GEFCO, SILVERPROD en tant que représen‐tant de ses clients, souvent petits fournisseurs.  Le  groupe  a  réalisé  un  benchmark  français  et européen sur un ensemble de points tels que la gestion  des  emballages  vides,  la  gestion  des accessoires,  les  règles  de  regroupement,  l’éti‐quetage, les messages EDI utilisés, etc.  Les  règles  sont  souvent  complexes  et  l’objectif du groupe reste de  les clarifier et de  les unifier dans une recommandation, à l’horizon fin 2010. 

Témoignage de Pierre-M arc Gamonet

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre société ainsi que votre activité ? 

SILVERPROD, créée en 1967, est une société de services en informatique éditrice d’un logiciel ERP « Silver‐CS ». A destination de  l’industrie manufacturière, Silver‐CS a également été  conçu pour répondre aux exigences de  la sous‐traitance automobile. Avec plus de 50 % de chiffre d’affaires dans ce domaine, nous sommes aujourd’hui plus concernés que jamais par les tendances et évolu‐tions de ce marché. Pouvez‐vous nous dire un mot  sur  votre  représentation  au  sein du  groupe de  travail  Palettisation et sur la vision que vous y apportez ? L’industrie automobile est  l’axe stratégique majeur de SILVERPROD. Nous participons depuis une dizaine d’années à de nombreuses manifestations en France ou en Europe (GALIA ou ODETTE). En 2003, j’ai eu l’occasion de collaborer aux travaux de GALIA sur les emballages durables et j’ai pu en mesurer  l’intérêt. Ainsi, ma participation aux groupes de travail a deux objectifs : m’informer des évolutions dans ce domaine afin de compléter notre expertise métier, mais également être un relai pour nos  clients qui n’ont pas  la  structure ou  la disponibilité pour participer directement  à  ces  travaux. 

Mon quotidien me permet de côtoyer des environnements très différents et toujours très enrichis‐sants : 1er ou 2ème rang, grands Groupes ou petites et moyennes structures, mono ou multi sites, avec évidemment l’ensemble des donneurs d’ordres… Cette humble expérience, associée à celles des équipementiers présents dans  le Groupe de  travail, est  (je  l’espère  !) particulièrement cons‐tructive pour  les participants, mais également en  retour pour nos clients et notre propre  savoir faire.  Quels sont pour vous les principaux problèmes de la filière en termes de palettisation ? 

Les règles de palettisation deviennent de plus en plus  importantes chez  les constructeurs et sont souvent  l’objet de  litiges chez  les fournisseurs. Il y a tout d’abord un fort besoin d’uniformisation des règles. Nous constatons «  in situ » qu’il est nécessaire d’établir des fiches d’instructions pro‐pres à chaque client, rencontrant parfois même des différences d’un site à  l’autre. Notons égale‐ment un manque de compréhension et d’appropriation des concepts au sein même des services. Je prendrai comme exemple la logistique alternative de PSA, projet pour lequel les règles de palet‐tisation et d’étiquetage sont fondamentales. Nous devons régulièrement répondre à des questions de nos clients sur le sujet car ces principes ne sont pas maîtrisés. Ceci est vraisemblablement dû à un manque d’information (ou de formation), mais également à un manque de clarté des documen‐tations.  

SILVERPROD Directeur Division Automobile 

Pierre‐Marc Gamonet 

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« Le taux de service 

est un point clé de 

la relation client‐

fournisseur »  

Page  14  Domaine LOGISTIQUE

Si on prend à nouveau l’exemple de la logistique alternative, la palettisation est évoquée dans plu‐sieurs documents sous des formes différentes avec de temps en temps des contradictions, et en plus, des documents qui évoluent régulièrement.   Que pensez‐vous tirer de ce groupe de travail pour vous et vos clients en particulier ? 

Comme évoqué dans  les points précédents,  j’espère apporter une valeur ajoutée à  ces  travaux, issue d’une expérience auprès de nos multiples clients qui représentent la voix des « petits fournis‐seurs », et ainsi compléter  le débat avec  les nombreuses problématiques du  terrain. Clarifier  les règles et essayer d’aboutir à une recommandation complète, sur laquelle il sera possible de préco‐niser des bonnes pratiques dans les usines, me paraît un objectif intéressant pour tous.  

A titre personnel et pour SILVERPROD, nous recherchons avant tout à être reconnus comme expert du métier de l’automobile. L’automobile est un marché, mais c’est également une passion qui ne souffre pas  l’approximation ou  la médiocrité. Chaque élément constitutif de  la chaîne  travaille à l’amélioration et à l’optimisation de son savoir faire. Cette exigence, envers nous‐mêmes et envers les autres, nous oblige à une humilité et à une remise en question permanente. 

La participation à ce Groupe de travail rejoint la volonté d’apprendre, de progresser et d’apporter sa modeste contribution à  l’édifice. Nombreux sont aujourd’hui  les  industriels qui nous  interpel‐lent et nous sollicitent pour les accompagner dans leur démarche de progrès et d’exigence… qu’ils soient ou non équipés de nos outils ! 

 Groupe de travail Animation du Taux de Service 

Le taux de service est un point clé de la relation client‐fournisseur puisqu’il est un des critères de mesure  de  la  performance  du  fournisseur  par rapport à son client. Sa fiabilité et son animation font  souvent  débat  dans  la  filière  automobile française.  Le  référentiel  Global  MMOG/LE  s’y réfère  souvent  dans  les  chapitres  4  (relation client) et 6  (relation  fournisseur) et  les  critères relatifs à l’animation sont souvent peu satisfaits.  Deux  recommandations  sont  actuellement  en vigueur dans l’industrie automobile française : la recommandation  GALIA  qui  préconise  un  res‐pect  journalier  et  la  recommandation  ODETTE qui  précise  une  mesure  du  respect  quantité/date à  l’ordre. Cette dernière  recommandation 

est actuellement en cours de déploiement chez RENAULT par exemple.  Le groupe de travail Animation du Taux de Servi‐ce a démarré en novembre. Ses  travaux porte‐ront sur la fiabilité du taux de service et sur son animation. L’animation du taux est un sujet ma‐jeur du groupe de travail puisqu’il va définir qui anime le taux de service, les responsabilités, les niveaux  d’animation,  les  processus  d’escalade, etc.  Le  groupe  est  actuellement  composé  des  2 constructeurs  nationaux  RENAULT  et  PSA,  des fournisseurs  CONTINENTAL,  Groupe  FSD,  DAHER,  BOSCH,  LISI,  BOURBON,  ainsi  que  des prestataires SILVERPROD et TENOR CONSEIL qui viennent représenter leurs clients. 

 La RFID 

La  RFID,  identification  par  radiofréquence,  est une technologie qui continue de murir. Ses pers‐pectives  dans  l’automobile  font  encore  l’objet de  nombreuses  discussions  et  restent  stratégi‐ques.  Outre  la  participation  à  l’élaboration  de  trois recommandations  mondiales  (Emballages  re‐tournables, Pièces et Véhicules), GALIA a organi‐sé en partenariat avec la société HUB TÉLÉCOM, filiale d’ADP, une visite de  l’aéroport de Roissy‐Charles de Gaulle le 3 novembre. 

Cette visite constituait  l’opportunité pour quel‐ques  participants  de  la  filière  automobile  de visualiser une application concrète de la techno‐logie RFID. Ont participé à cette visite  les socié‐tés  RENAULT,  PSA,  AGC  Automotive,  VALEO,  GEFCO et MICHELIN.  Le matin, nous avons pu visiter  les  installations de Roissy :  la  zone de  fret,  la  zone de mainte‐nance,  les  trieurs  et  les  installations  RFID  du terminal E. HUB TÉLÉCOM avait mis à notre dis‐position  les principaux acteurs sur  le  terrain de ce projet RFID. 

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Page  15 Domaine LOGISTIQUE

L’après‐midi a été constitué d’une présentation des principes RFID  techniques  et  logiciels  rete‐nus par HUB TÉLÉCOM pour ce projet. Elle a été suivie d’un débat où de nombreuses questions‐réponses ont été échangées.  

Enfin, RENAULT et PSA ont fait un point sur leurs projets RFID, leurs questions et leurs objectifs. Cette journée a été constructive et nous encou‐rage à en organiser d’autres sur des thèmes qui intéressent la filière automobile. 

Témoignage de Ronald Kirjner

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre société ainsi que sur votre activité  ? Opérateur et  intégrateur de solutions de traçabilité, HUB TÉLÉCOM se positionne comme  interlo‐cuteur unique en fournissant et en intégrant, pour ses clients, l’ensemble des composants néces‐saires à la mise en place d’une solution d’acquisition de données d’identification, notamment RFID. 

HUB  TÉLÉCOM,  société  du  groupe  AÉROPORTS  DE  PARIS,  est  constituée  de  HUB  TÉLÉCOM,  opérateur  télécom,  de  HUB  TÉLÉCOM  RÉGION,  un  des  leaders  français  de  la  traçabilité,  et  de  MASTERNAUT, leader européen de la géolocalisation. 

L'offre  de  traçabilité HUB  TÉLÉCOM  se  décline  en  4 modules,  adaptés  aux  « Métiers  »  de  nos clients Transport, Fret et Logistique, aussi bien sur  les plates‐formes aéroportuaires que sur  l'en‐semble du territoire : 

 Quelles sont vos principales réalisations en termes de RFID ? 

HUB TÉLÉCOM a mis en place un service de suivi des conteneurs à bagages sur  l'aéroport Paris  ‐ Charles de Gaulle. La solution s’appuie sur des infrastructures de lecture RFID déployées à l’entrée des zones de tri bagages du Terminal 2 (22 portiques RFID opérationnels et en production). Cette solution, aujourd'hui en production, permet de  tracer automatiquement  les 8 000  conteneurs à bagages du groupe AIR FRANCE. 

En  complément, HUB  TÉLÉCOM met  actuellement  en œuvre un  service RFID bagages  à  échelle internationale entre  l'aéroport de Paris Charles de Gaulle et  l'aéroport d'Amsterdam. Ce  service centralise sur sa plate‐forme Hub’ID  les  informations de traçabilité de tous  les bagages transitant entre les deux principaux hubs aéroportuaires du groupe AIR FRANCE‐KLM. 

HUB TÉLÉCOM Directeur Marketing Traçabilité et Mobilité  

Ronald Kirjner 

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Page  16  Domaine LOGISTIQUE

« Au‐delà du suivi 

marchandises, le 

suivi des 

contenants permet 

aux entreprises de 

savoir à tout 

moment qui 

stocke, détériore 

ou perd leurs  

contenants, et d'en 

améliorer la 

rotation. » 

 Le Projet CORAIL 

A  travers  le  projet  CORAIL,  le  groupe  PSA  PEUGEOT  CITROËN  souhaite  aller  vers  une  Supply Chain intégrée. Ils ont également souhai‐té  intégrer  l’ensemble  des  partenaires  de  la  Supply Chain automobile à  la conception de ce projet, et pour cela ils ont choisi GALIA.  L’année 2009 a vu apparaitre la scission du pro‐jet en 3 versions, dont  le déploiement est étalé de  2011  à  2013.  Cette  scission  en  versions  a beaucoup  influé sur  le travail du groupe GALIA. En effet, les efforts cette année ont surtout por‐té  sur  la  version  1  du  projet.  Celle‐ci  sera  dé‐ployée sur une usine pilote en Russie en 2012 et ensuite sur les autres usines européennes. 

Quatre  réunions  trimestrielles  ont  été  organi‐sées  cette  année,  2  chez  GALIA  et  2  à  Poissy dans les locaux de PSA. Le groupe a ainsi analysé en détail les 19 impacts recensés de la version 1 chez les fournisseurs. Les fournisseurs ont égale‐ment  fait un  retour  sur  la conduite du change‐ment à tenir sur ces impacts.  Les travaux de l’année 2010 porteront sur :   La conduite du changement et la préparation d’une  journée  d’information  consacrée  à  la version 1 ;  La version 2 qui  impacte fortement  les four‐nisseurs.  

Au‐delà de besoins aéroportuaires,  les solutions HUB TÉLÉCOM assurent  le suivi de tout type de flux logistique partout en France (ex : suivi des palettes bois pour LPR, pilote RFID en entrée/sortie d'usine automobile…).  

Quelles sont les motivations principales de vos clients en termes de RFID ? Nos clients utilisent la technologie RFID pour automatiser les processus de suivi de marchandises : collecte à distance des identifiants (radio), lecture sans visibilité sur une étiquette (ex : qu’elle que soit l’orientation d’un bac), remontée de données en masse (ex : palettes empilées). 

En positionnant des points de tracking RFID à des points de passages obligés (portes à quai, chaî‐nes de production…), nos clients remontent de manière fiable et en temps réel  l’information sur leurs  actifs,  sans  aucune  intervention  humaine.  Cela  représente  des  économies  sur  des  postes d'opérateurs (ex : guérites) et des gains de productivité sur les processus de capture de l'informa‐tion (Vs processus papier, saisie manuelle ou douchage code à barres). Dans  le cadre d'échanges avec leurs clients et fournisseurs, la RFID donne une preuve juridique du transfert de responsabili‐té d'une marchandise pour diminuer les risques de contentieux. 

Nous constatons que la majorité des projets aujourd'hui engagés, concernent davantage des pro‐jets en boucle  fermée, comme par exemple  le suivi de contenants  (containers, palettes, bacs…), que des projets en boucle ouverte. Puisque les contenants sont tagués une fois pour toute au dé‐but du projet, les tags RFID sont réutilisables et ne sont plus des consommables. Au‐delà du suivi marchandises, le suivi des contenants permet aux entreprises de savoir à tout moment qui stocke, détériore ou perd leurs contenants, et d'en améliorer la rotation.  

Quels sont les freins majeurs rencontrés à la mise en place de la RFID  ? La RFID nécessite une ingénierie radio spécifique à chaque environnement client (choix du tag sur l’objet à  tracer,  ingénierie radio pour maximiser  le  taux de  lecture). Ces problématiques sont de plus en plus maitrisées par un retour d'expérience sur des configurations client type. 

Au‐delà de l'infrastructure radio, les lectures RFID nécessitent un pré‐traitement logiciel de l’infor‐mation (middleware) : un filtrage et un formatage de l’information lue sont nécessaires avant son exploitation par les applications métiers. Les développements applicatifs associés impactent signi‐ficativement la mise en œuvre, car ils ne sont pas toujours considérés à leur juste mesure dans le cadre d'un déploiement. 

Enfin,  l'intégration des différentes briques de service  (antennes,  lecteurs, middleware, réseaux…) est nécessaire. Elle  induit un risque de partage de responsabilité entre différents  fournisseurs et complexifie le calcul du ROI (coûts cachés). 

C'est en ce sens qu'HUB TÉLÉCOM propose à ses clients de lui déléguer la complexité de l'ensem‐ble de la chaîne de collecte. Nos clients n'ont plus qu'à exploiter les informations métiers pertinen‐tes qui en sortent, pour piloter et enrichir leurs processus métiers. 

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Page  17 Domaine LOGISTIQUE

« Le programme 

est ambitieux et 

induit un 

déploiement en 

étapes. »  

Témoignage d’Aurore Guernalec

Pouvez‐vous nous dire quelques mots sur votre parcours et sur votre activité au sein de PSA  ? J’ai débuté ma carrière chez PSA en 1999, à la fin de mes études qui me prédestinaient à travailler au sein de  l’Informatique. Pourtant, tous  les postes que  j’ai occupés  jusqu’à maintenant ont tou‐jours été rattachés à  la Maîtrise d’Ouvrage et ont eu comme dénominateur commun  l’accompa‐gnement humain et organisationnel. Le déploiement de projets informatiques au sein de l’usine de Charleville puis de la Direction Mécanique et Bruts du groupe m’ont ainsi permis de mûrir sur mes aspirations professionnelles et de m’orienter tout naturellement vers la Conduite du Changement. Ma première expérience dans ce domaine s’est portée sur un projet de refonte de la Maintenance Industrielle du groupe et a confirmé ma passion du client. Depuis 2008, j’ai rejoint le projet CORAIL qui nécessite un accompagnement fort des changements induits par l’évolution de nos modes de fonctionnement de la logistique Flux Constituants. Mon objectif est que chacun adhère au change‐ment et en devienne un acteur à part entière.  

Pouvez‐vous nous rappeler le planning prévu du projet  ? Le programme est ambitieux et  induit un déploiement en étapes. La première étape sur  laquelle nous travaillons actuellement, est centrée sur les changements de mode de fonctionnement inter‐ne  sur  le périmètre des unités  terminales.  Plus particulièrement  sur  l’évolution de notre mode d’approvisionnement et  la mise en place d’un référentiel commun, robuste,  lié à nos référentiels amonts. Cette première étape apportera des bénéfices majeurs aux fournisseurs comme l’amélio‐ration de la fiabilité de nos ordres et de nos prévisions et une plus grande stabilité entre la prévi‐sion et  l’exécution. Elle  sera déployée dans un premier  temps  sur  la  future usine de Kaluga en  Russie en 2012 puis sur l’ensemble de nos unités terminales. La seconde étape assurera les chan‐gements majeurs vis‐à‐vis du transport et des fournisseurs avec la mise en œuvre de la liste d’enlè‐vement, des étiquettes PSA et du portail collaboratif. La dernière étape quant à elle, s’intéressera au processus d’expédition et sera adressée plus particulièrement aux usines Mécaniques et Bruts du groupe. C’est à  cette période que  l’ensemble de nos usines appliqueront alors  les nouveaux modes de fonctionnement.   

Vous êtes en charge de la conduite du changement du projet. Quels sont ou seront les moyens mis en place par PSA pour conduire le changement en interne ou en externe ? 

Le diagnostic que nous avons réalisé depuis la fin de l’année dernière a mis en évidence des chan‐gements majeurs d’organisation, de  fonctionnement, de compétences et de culture. L’accompa‐gnement  du  personnel  et  des  partenaires  est  donc  fondamental  pour  conduire  le  projet  à  ses  enjeux. Notre stratégie d’accompagnement s’articulera autour de cinq grands leviers.  

L’implication des bénéficiaires et des partenaires en premier lieu. Impliquer les acteurs pour obte‐nir leur adhésion, pour confronter nos orientations au terrain, pour permettre à chacun d’apporter ses idées et son expérience. Pour cela, nous menons des ateliers avec les opérationnels du groupe, GEFCO et les fournisseurs durant les différentes phases du programme. Pour vérifier la robustesse de nos modes de  fonctionnement cibles, nous mettrons également en œuvre des simulations et des tests grandeur nature.  

En deuxième  lieu, nous  communiquerons  sur  les évolutions de mode de  fonctionnement dès  la phase d’étude pour que chacun comprenne et s’adapte aux changements. 

Une formation centrée autour des processus Métier permettra à chacun de se positionner dans les modes de fonctionnement cibles et de mieux appréhender l’utilisation du futur système d’informa‐tion. Cette formation sera renforcée par une assistance soutenue du personnel après le démarrage pour assurer la montée en compétence et consolider les acquis. Le coaching sera au cœur du dis‐positif. 

Enfin, nous anticiperons au possible les modes de fonctionnement avant l’arrivée du système d’in‐formation, pour favoriser son démarrage. 

PSA PEUGEOT CITROËN Manager de la Conduite du Changement Programme CORAIL 

Aurore Guernalec 

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Page  18  Domaine LOGISTIQUE

Quels  sont  les  apports  du  travail  en  amont  avec  les  fournisseurs  sur  la  conduite  du changement ? 

Le grand  changement pour  les  fournisseurs est attendu dans  le  cadre de  la deuxième étape de  CORAIL. Malgré tout, des changements impactant nos partenaires ont été identifiés dès la premiè‐re étape. L’objectif de cette année a donc été d’identifier et de mesurer la nature de ces impacts.  

Nous  avons  donc  organisé,  avec  la  collaboration  de GALIA,  différents  ateliers  auxquels  étaient conviés une quinzaine de fournisseurs représentatifs, pour travailler dans ce sens. Le résultat de ce travail nous permettra de définir notre stratégie d’accompagnement et de déploiement vis‐à‐vis des fournisseurs.  

Cette démarche est fondamentale pour déterminer  le niveau du changement et donc évaluer au plus juste notre accompagnement. Chaque changement doit en effet être clairement établi et être accompagné par une action précise. C’est ce diagnostic qui nourrit l’ensemble de notre réflexion.  

Le résultat sera présenté en mars prochain aux fournisseurs participant au groupe de travail pour ajuster  si nécessaire notre  action. Une  fois  ce  travail  réalisé, nous pourrons  communiquer plus largement auprès de l’ensemble de nos partenaires. 

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Page  19 Domaine INGÉNIERIE

Le mot du Président du Comité Ingénierie GALIA

« Voilà deux ans que  j’ai pris  la  responsabilité du Comité  Ingénierie de GALIA et, PSA PEUGEOT CITROËN ayant décidé que l’envergure du sujet Entreprise Etendue nécessitait une transversalité, il a été décidé de transférer le pilotage de cette activité au Département de Bertrand Leinen qui va me succéder à la tête du Comité.   L’année qui vient de s’écouler a été marquée par un environnement « chahuté » du fait de la crise. Elle n’en a cependant pas moins conduit à adopter une approche extrêmement pragmatique dans l’orientation donnée aux travaux des groupes de travail.   Même  si  les  priorités  internes  aux  entreprises  ont  dû  ralentir  le  rythme  des  réunions,  il  n’en  demeure pas moins que  c’est dans  cette voie  là qu’elles veulent aller.  Je  souhaite  le meilleur à  Bertrand et à  l’ensemble de  la communauté Ingénierie de GALIA avec  laquelle j’ai eu le plaisir de travailler. Merci à tous.  »  

Gilles Feuntun 

GALIA a le plaisir 

d’accueillir  

Bertrand Leinen en 

tant que nouveau 

Président du 

Comité Ingénierie à 

partir de  

janvier 2010. 

Bertrand Leinen (PSA PEUGEOT CITRÖEN) 

Alexancre Loire 

Chef de Projet  

Gilles Feuntun (PSA PEUGEOT CITRÖEN) 

Président 

L’industrie Automobile a vécu en 2009 une crise importante. Nous ne nous prononcerons pas ni sur  son  origine,  ni  sur  sa  durée, mais  il  nous semble  important de souligner  le rôle que tient GALIA dans la préparation de la reprise.  Certes,  les  sujets du Comité  Ingénierie ne  sont pas  complètement  nouveaux  et  cela  montre combien  il  semble que nous  travaillions  sur de bonnes pistes.   Le sujet central des réflexions de cette année a été  la  réduction  des  coûts  des  échanges  entre partenaires de la filière.   

Nous  nous  concentrons  sur  cette  question  de‐puis  longtemps  (peut‐être  même  depuis  tou‐jours,  puisque  les  travaux  de  standardisation des  échanges  n’ont  pas  d’autre  but),  mais  il nous  a  semblé  pertinent  d’accroitre  nos  ré‐flexions et de faire de ce sujet le seul groupe de travail de l’année.   Cependant,  les  activités  en  termes d’ingénierie ne se sont pas limitées à ce seul thème. SASIG a produit  des  documents  qui montrent  le  dyna‐misme  de  ce  consortium  et  qui  apporte  une contribution non négligeable à nos propres tra‐vaux.  

Diminution du coût des échanges de données développement

La  stratégie  du  Comité  Ingénierie  a  fait  l’objet de  présentations  dans  le  cadre  du  Comité  Directeur  de  GALIA.  En    effet,  il  y  a  peu  de temps, nous avons  réalisé une étude des coûts des échanges de données techniques issues des bureaux  d’études.  Celle‐ci  a  conduit  à  évaluer qu’une  demi‐douzaine  de  fournisseurs  dépen‐sent environ entre 15 et 20 millions d’Euros par an pour échanger avec leurs clients.   Un certain nombre de pistes sont donc à étudier dans le contexte du Comité Ingénierie. Celui‐ci a dessiné  autant  de  lignes  stratégiques  et  de  

créations  potentielles  de  groupes  de  travail  à proposer aux membres de GALIA.  Si  l’objectif est de diminuer  ces  coûts d’échan‐ges,  il  faut  travailler  de  deux manières  :  tout d’abord  en  regardant  ce  qui  se  passe  à  l’inté‐rieur de  la  filière  industrielle, puis  à  l’extérieur de  la  chaîne  des  fournisseurs,  dans  leurs  rela‐tions avec  les éditeurs de progiciels nécessaires au développement des produits.  

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Page  20  Domaine INGÉNIERIE

 Travaux internes  

Parmi  les  facteurs  qui  rendent  les  coûts  des échanges  élevés,  il  y  a  le  besoin  de  communi‐quer  en  environnement  hétérogène.  Chaque partenaire  a  son  propre  environnement. Mais, en plus, afin d’assurer une communication effi‐cace avec  leurs clients en envoyant des  fichiers au format natif,  ils doivent avoir une  licence du logiciel  et  de  l’environnement  de  chacun  des constructeurs pour lesquels ils travaillent.   Des  questions  se  posent.  A‐t‐on  systématique‐ment besoin d’échanger en format natif ?  

Nous  avons  détecté  7  profils  de  fournisseurs  ; ont‐ils tous besoin de fournir le même type d’in‐formation  avec  un  maximum  de  savoir‐faire inclus  dans  le modèle  ?  Ceci  risque  d’avoir  un impact  sur  les  conventions  d’échanges  signées entre client et fournisseur.   Le Comité Ingénierie de GALIA propose donc de démarrer  une  analyse  contractuelle  et  techni‐que  des  conventions  afin  de  déterminer  qui  a besoin de quoi en fonction de sa mission, et de protéger le savoir‐faire.  

L’objectif est de nettoyer les modèles en format natif et d’automatiser au maximum le processus export de la base : nettoyage, conversion, envoi et  import  dans  la  base  des  données  aux  diffé‐rentes étapes.  Ici, plusieurs questions  se posent qui vont pro‐bablement  déboucher  sur  autant  de  sous‐groupes :    Quel client a besoin de quoi ? On répondra à cette  question  avec  l’analyse  des  conven‐tions d’échanges.  

   Comment gérer la sécurité de l’échange ? Ce 

point  peut  se  prendre  sous  divers  angles  : soit  il  s’agit de  contrôler  les  autorisations  à 

lire  ou  éditer  un  document  CAO  ou  autre, soit il s’agit de retirer l’intelligence du modè‐le. Dans ce dernier cas, on peut, dans  le ca‐dre d’un groupe de travail, chercher à définir une  grille  de  critères  standards  permettant de choisir une solution du marché qui opère ce nettoyage. 

 Il  reste  à  traiter  ensuite  la  gestion des  conver‐sions.  Les  conclusions  de  l’étude  des  conven‐tions  d’échange  nous  permettra  de  traiter  des fichiers soit au format natif, soit au format neu‐tre, soit en format de visualisation allégée. 

Schéma des opérations nécessaires pour échanger des données entre un constructeur et un équipementier  

« Parmi les 

facteurs qui 

rendent les coûts 

des échanges 

élevés, il y a le 

besoin de 

communiquer en 

environnement 

hétérogène. » 

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Domaine INGÉNIERIE Page  21 

 Travaux externes  

Il s’agit ici de traiter de problématiques commu‐nes  à  la  filière  industrielle mais  nécessitant  de travailler  avec  des  partenaires.  Puisque  nous sommes  sur  le  thème  de  la  diminution  des échanges  Ingénierie,  il sera profitable de discu‐ter  avec  l’éditeur  des  solutions  PLM  de  nos constructeurs nationaux pour voir si on ne pour‐rait pas élaborer ensemble des pistes d’amélio‐ration.  

En effet,  le Comité  Ingénierie de GALIA cherche à pallier  les  inconvénients d’un environnement hétérogène…  Nous  avons  discuté  avec  DASSAULT SYSTÈMES en amont de la mise sur le marché  de  la  V6  pour  que  les  équipementiers qui travailleront avec des constructeurs équipés de  la  V6,  puissent  le  plus  rapidement  possible avoir des processus et des outils qui facilitent les échanges,  et  surtout  pour  gérer  la  transition entre deux états d’environnement constructeur.  

 Travaux démarrés  

Pour  commencer  à  remplir  ces  objectifs,  nous avons  décidé  de  démarrer  par  l’étude  des conventions  d’échanges  entre  les  fournisseurs, RENAULT  et  PSA.  Les  documents  reprennent toutes  les  procédures,  les  formats  et  les  ver‐sions des outils  requis pour  la  fourniture ou  le co‐développement des modèles. Ils s’appuient à la  fois  sur  les  formats neutres  standards et  les formats natifs.   Cependant,  depuis  leur  élaboration, un  certain nombre d’outils et de nouvelles pratiques  sont apparus. Par exemple,  citons  celles permettant l’utilisation  de  formats  de  visualisation  allégés qui permettent d’échanger du 3D annoté ou des ensembles  indépendants  du  format  natif.  Ces données sont, du coup, exploitables par des non spécialistes de la CAO.   Pour avancer sur ce sujet, nous envisageons de lister des profils types de partenaires dont cha‐cun bénéficierait de mécanismes et de  formats d’échanges  optima.  Voici  une  liste  (à  titre d’exemple et avant que les discussions à ce sujet aient  commencé)  des  profils  que  l’on  pourrait avoir :   Fournisseur de produits connexes 

  Fournisseur de pièces 

  Fournisseur de sous‐ensembles 

  Fournisseur de services 

  Fournisseur  de  services  de  développement produit 

  Partenaire de même niveau ▪ Co‐Développement ▪ Partenariat en Partage 

 Pour mémoire, voici les besoins des équipemen‐

tiers en matière de collaboration :    Eviter  la  fragmentation des environnements de collaboration et la complexité des proces‐sus liés. 

  Eviter  la multiplicité  des  formats  et  le  cau‐chemar de leur gestion. 

  Envisager  si  chaque  nouvelle  technologie facilite la vie ou la rend plus compliquée. 

  Mettre  les outils  au  service de  l’innovation, de  la  stratégie  et  d’une  entreprise  étendue sur les 5 continents. 

  Améliorer l’interopérabilité CAO et SGDT. 

  Améliorer l’indentification des méta informa‐tions sur la structure d’un sous ensemble. 

  Faciliter  l’intégration des  données d’un  sys‐tème de gestion de données à un autre. 

  Faciliter la mise en place rapide de l’environ‐nement d’un  constructeur chez  son  fournis‐seur. 

  Garder  la  compatibilité des environnements CAO avec  les procédures  internes et  les ap‐plications de gestion associées. 

 Les besoins des constructeurs sont les suivants :    Améliorer  la collaboration avec  les partenai‐res  (BE, MOE…). C’est un  facteur critique de succès. ▪ Cela doit passer par des  formats d’échan‐ges adaptés à ce besoin. 

▪ Avoir  une  plateforme  de  collaboration flexible et sécurisée. 

  Augmenter  de  façon  rapide  la  performance globale  à  tous  les  niveaux  du  processus  de développement. 

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Page  22  Domaine INGÉNIERIE

« La gestion des 

modifications est 

un processus 

critique dont 

dépendent la 

qualité, les délais 

et les coûts des 

véhicules. » 

Collaboration dans le cadre du consortium mondial SASIG

SASIG  (Strategic Automotive product data Stan‐dards Industry Group) a été créé en 2000 lors de l’élaboration du standard  ISO : STEP AP 214. Ce format neutre permet de décrire et d’échanger de  façon  «  neutre  »  l’ensemble  des  configura‐tions  d’un  assemblage  destiné  à  la  maquette numérique d’un produit automobile.   A la publication de la norme, ses membres, issus du VDA (Allemagne), d’ODETTE Suède, de l’AIAG (USA), du JAMA/JAPIA (Japon) et de GALIA, déci‐dèrent  de  continuer  à  travailler  sur  des  sujets traitant de la standardisation globale des échan‐

ges  de  données  Ingénierie,  relatifs  à  certaines questions  cruciales pour nos bureaux d’études. Parmi  les  constructeurs  qui  participent  ou  ont participé  aux  groupes  de  travail,  on  trouve BMW,  CHRYSLER,  DAIHATSU,  DAIMLER,  FORD, HONDA,  ISUZU,  MAZDA,  MITSUBISHI  Fuso Trucks  and  Buses,  MITSUBISHI  Motors  Company,  NISSAN,  PSA  PEUGEOT  CITROËN,  RENAULT, SCANIA, SUZUKI, TOYOTA et VOLVO.  Les  principaux  équipementiers  de  chaque pays sont aussi actifs dans ces réunions.  

 SASIG  ECM  :  Engineering  Change Management 

Les constructeurs et  leurs  fournisseurs ont mo‐difié leur méthodologie de développement et de production  des  véhicules.  Ils  se  sont  organisés en plateaux de co‐développement  (souvent vir‐tuels) et  la  fabrication  s’est orientée vers de  la co‐production. Dans les deux cas, la gestion des modifications  est  un  processus  critique  dont dépendent  la qualité,  les délais et  les coûts des véhicules.    Au  cours  du  développement  d'un  véhicule, les  pièces  subissent  de  nombreuses  évolu‐tions  qui  ont  parfois  des  conséquences  en cascade sur d'autres pièces. Il est fondamen‐tal  qu'un  fournisseur  soit  immédiatement informé de toute modification impactant l'un des produits qu’il est chargé de concevoir. La non  disponibilité  de  telles  informations  ou même simplement un retard dans  leur com‐munication peut avoir pour effet de laisser le fournisseur  poursuivre  son  travail  sur  des éléments  périmés  avec  toutes  les  consé‐quences que cela peut avoir sur  les coûts et les délais. 

  Au  cours  de  la  vie  du  véhicule,  les  équipe‐ments subissent des évolutions ou bien, pour de  multiples  raisons,  un  fournisseur  peut être  appelé  à  en  remplacer  un  autre. Dans ces cas, la chaîne d’assemblage doit prendre en compte de nouveaux ensembles fonction‐nels  ou  de  nouvelles  pièces.  A  partir  de quand  doit‐on  commencer  à  les  monter  ? Doit‐on  adapter  le processus de montage  ? Quels  sont  les  impacts  sur  la  chaîne  logisti‐

que ? Ce sont autant de questions auxquelles il faut apporter des réponses.  

 Sur  la  partie  conception,  des  travaux  ont  déjà été réalisés par un groupe de travail qui a fonc‐tionné jusqu’en 2000. Les résultats sont formali‐sés sous  la forme d’un cahier des charges fonc‐tionnel  et  d’un  cahier  des  charges  techniques qui  décrivent  les  processus  de  demande  et d‘officialisation des modifications entre donneur d’ordres  et  sous  traitants.  Sur  la  partie  logisti‐que, un état des lieux reste à faire.   Conscients des enjeux, les constructeurs et équi‐pementiers  américains,  japonais  et  européens ont commencé à travailler sur ce sujet. GALIA y participe activement et se joint au débat.  L’idée  n’est  pas  de  bouleverser  les  processus internes existants mais plutôt d’harmoniser  lors de  l’échange une  terminologie, des macro pro‐cessus et des jalons communs.  

L’équipe SASIG ECM 

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Domaine INGÉNIERIE

« Avec l’arrivée de 

la continuité 

numérique et des 

moyens « web », 

les besoins de 

visualisation 

touchent de plus en 

plus d’autres 

acteurs internes ou 

externes de 

l’entreprise. »  

Page  23 

Les  concepts  généraux  de  la  Gestion  des  Modifications et  le champ de  travail du groupe ont été définis dans un livre blanc qui s’intitule : SASIG Engineering Change Management (ECM)  Reference  Process.  Il  accompagne  la  recom‐mandation elle‐même. Il est également disponi‐ble  sous  la  forme  d’une  présentation  Power‐Point qui assure un premier niveau de commu‐nication sur les travaux.  Sur la base d’une compréhension commune des processus  de  Gestion  des Modifications  (ECM) et de Demande de Modification  (ECR),  réalisée grâce à des diagrammes au format idf0, le grou‐pe  de  travail  a  revu  les  premiers  tomes  de  la recommandation VDA/ProSTEP et en a  fait des documents SASIG.  

A l’issue d’une première série de travaux, SASIG ECM est  sur  le point de publier en début d’an‐née 2010 ses premiers documents :   Le  livre blanc expliquant  le processus de  ré‐férence de Gestion des Modifications. 

  La recommandation en deux parties pour les processus  :  Engineering  Change  Manage‐ment et Engineering Change Request. 

  La représentation au format idf0 . 

  Une présentation destinée au Management. 

 SASIG  DEV  :  Digital  Engineering  Vi‐sualisation 

Les  processus  de  communication  et  de  valida‐tion  à partir du monde de  la  conception  chan‐gent. Nous avons  connu des  réunions d’échan‐ges et de validation :   Autour de prototypes physiques.  Autour de stations CAO.  Par  le  biais  d’échanges  de  données  CAO (avec ou sans meta‐données).  Par  le  biais  d’échanges  de  données  CAO (avec ou sans meta‐données) mais avec des outils de visualisation spécialisés. 

 Maintenant,  avec  l’arrivée  de  la  continuité  nu‐mérique et des moyens « web »,  les besoins de 

visualisation  touchent  de  plus  en  plus d’autres acteurs internes ou externes de l’entreprise.   Quelques  exemples  :  les  acheteurs  ont  besoin de  consulter  des  données  2D  ou  3D  avec  leur PC  ;  les  réunions de validation  se déroulent de plus  en  plus  avec  des  séances  de «  conferencing  »  ;  les  outilleurs  ont  besoin  d’avoir au plus tôt des données  issus de  la CAO pour réaliser des outils ou des séances de simu‐lation  de  processus  ;  les  garages  utilisent  des données  issues de  la CAO pour  illustrer  les mé‐thodes de réparation…   D’où  la création du concept de « Master Docu‐ment » pour une utilisation et  réutilisation glo‐bale  en  visualisation  des  données  des  ingénie‐ries. 

Maquette Numérique configurée   

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Page  24  Domaine INGÉNIERIE

« L’utilisation de 

nouveaux formats 

de visualisation 

permettant 

d’échanger des 

modèles  

« légers » 

contribue à faciliter 

la migration vers ce 

nouveau type de 

stockage. » 

Conscients  du  contexte,  les  constructeurs  et équipementiers  américains,  japonais  et  alle‐mands ont créé un sujet SASIG où  le monde de l’automobile français n’est pas présent.   Le groupe DEV (Digital Engineering Visualisation) a dressé un premier bilan de son action. Depuis 2002, on est passé de la modélisation des pièces en 3D  à  la Maquette Numérique  configurée  et des plans 2D destinés à  la  fabrication à une ré‐flexion conduisant à  l’utilisation de données en 3D annotées complètement.  L’utilisation  de  nouveaux  formats  de  visualisa‐tion  permettant  d’échanger  des  modèles  «  légers » contribue à faciliter  la migration vers ce nouveau type de stockage. Deux recomman‐dations et des  livres blancs, ainsi que des résul‐tats de benchmark ont été publiés ou partagés entre les membres du groupe.   La prochaine étape est, d’une part, de proposer 

nos recommandations à la normalisation ISO et, d’autre  part,  de  travailler  à  la  réduction  des coûts des échanges en général et à la gestion de la  qualité  des  données  traduites  dans  ces  for‐mats « légers ».  Ces  recommandations  devraient  permettre d’optimiser par exemple :   Les coûts : ▪ en  réduisant  le  nombre  de  licences  CAO, de prototypes physiques, de modifications et en optimisant les stations de travail ; 

▪ en supprimant les plans 2D.   Les délais : ▪ en donnant un large accès aux données BE à travers l’entreprise étendue qui facilitera la collaboration ; 

▪ en  accélérant  la mise  sur  le marché  des produits. 

 SASIG LTAR  : Long Term data Archi‐ving and Retrieval 

Ce groupe de travail a décidé de s’attaquer à  la problématique de  l’archivage à  long  terme des données de la Maquette Numérique.    En  effet,  d’une  part  la  législation  impose  un  délai  important  de  conservation  des  données ayant  servi aux projets, d’autre part,  toutes  les données  passent  en  3D  et  cela  demande  de  réfléchir  à  la  gestion  des  données,  à  celle  des versions des logiciels et à celle du matériel infor‐matique ayant servi à les construire.  

Les membres du groupe SASIG – Long Term data Archiving  and  Retrieval  ont  défini  leur  plan  de travail qui aboutira à la publication d’un état de l’art en matière d’archivage  long  terme y  com‐pris  en  analysant  les  différentes  recommanda‐tions et standards déjà existants (ISO, VDA, NA‐SA, LOTAR…), ainsi que de  la voie à suivre pour atteindre  l’archivage  long  terme  des  données (processus,  format,  contenu  cibles  standards avec  assurance  qualité  et  recueil  des  bonnes pratiques).  Les travaux démarrent avec des industriels amé‐ricains, japonais et français. Si vous êtes intéres‐sés par y participer, contactez [email protected].  

La prochaine réunion de SASIG aura lieu au mois de mai 2010 au Japon.  Si vous souhaitez y participer, merci de nous le faire savoir en envoyant un mail à [email protected].  

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ec@t-npmi

Page  25 Domaines TRANSVERSES

« De façon à 

donner un statut 

juridique officiel au 

groupement que 

constituait le 

Comité PFI,  

une association loi 

1901, baptisée 

« ec@t‐npmi », a 

été officialisée en 

juillet 2009. »  

 Du  Comité  PFI  est  née  une  associa‐tion 

De façon à donner un statut  juridique officiel au groupement  que  constituait  le  Comité  PFI,  une association  loi 1901, baptisée « ec@t‐npmi », a été officialisée en juillet 2009.  Les 5 membres  fondateurs en  sont  : AFIM, ARC International,  EDF,  PSA  PEUGEOT  CITROËN  et RENAULT.  Hébergée dans  les  locaux de GALIA,  cette asso‐ciation  représente  la  continuité de  tous  les  tra‐vaux  réalisés  depuis  plus  de  5  ans  avec,  entre autres, GALIA.   Principales  activités  de  terrain  ces derniers mois 

L’objectif d’Ec@t‐npmi est la mise en œuvre et le déploiement d’un Portail d’échange de données techniques et documentaires des produits indus‐triels (consommables & pièces de rechange) et e‐catalogue  (www.ecat‐npmi.net)    selon  eCl@ss (www.eclass.eu).   Les  actions  réalisées  sur  le  terrain  ces  derniers mois ont visé, dans la continuité, 4 axes :  La promotion de  la démarche et de  la place communautaire  Internet  eC@t‐npmi  auprès d’un  certain  nombre  de  grands  donneurs d’ordre,  afin  d’atteindre,  dès  que  possible,  une  « masse  critique  »  apte  à  persuader  et convaincre  les  autres  acteurs  : «  la  grosseur de  la  boule  de  neige  qui  lui  permettra  de  dévaler  la  pente  sans  plus  avoir  à  la  pous‐ ser !… ».  La  sollicitation  et  l’accompagnement  indivi‐dualisé des fabricants de produits industriels, afin  qu’ils  modélisent  et  déposent  les  don‐nées  de  leurs  produits  dans  des  délais  pro‐ches et raisonnables.  Le  début  de  l’exploitation  de  ces  données  eC@t‐npmi chez  les différents membres  fon‐dateurs et autres entreprises industrielles .  L’enrichissement du modèle ontologique utili‐sé « eCl@ss ».   Promotion  d’ec@t‐npmi  auprès  des autres grands donneurs d’ordre  

Le  comité  a  ciblé une  trentaine de  grands don‐neurs  d’ordre  français,  et  décidé  de  privilégier des échanges d’expérience d’« industriel à indus‐triel » sur des thématiques concrètes telles que, 

par exemple,  la gestion des pièces de  rechange des moyens de production. Les 5 membres  fondateurs  se  sont donc  réparti ce panel d’industriels à contacter.  A  titre  d’exemple,  RENAULT  a  récemment  ren‐contré,  sur  cette  problématique  d’identification de  pièces  de  rechange  et  sur  la  solution eC@tnpmi,   des   sociétés   tel les   que  ARCELOR‐MITTAL, THALÈS, AIR LIQUIDE, AREVA, et  des  contacts  sont  en  cours  avec  ALCAN‐RIOTINTO , MICHELIN, etc.  AIRBUS  Industries,  SNCF,  RATP,  ALSTOM  font partie des autres sociétés contactées par  les au‐tres membres fondateurs de eC@t‐npmi. 

  Sollicitation et accompagnement des déposants

Là aussi, il a été clairement mis en évidence que seuls un suivi individualisé et une aide personna‐lisée,  baptisés  «  coaching  »,  permettraient  de réussir à convaincre  les fabricants, au travers de relations  de  promotion  et  de  conviction  indivi‐duelles  «    donneur  d’ordre  à  fabricant  ».  C’est donc ce qui a   commencé à être  fait  il y a quel‐ques mois. Ainsi, à ce  jour, environ 550  fabricants de com‐posants industriels ont d’ores et déjà été contac‐tés ; un peu plus de 200 d’entre eux ont bénéfi‐cié d’un échange individuel sur les enjeux straté‐giques et les aspects techniques de la démarche, et  à  ce  jour,  65  de  ces  fabricants  ont  livré  les données de leurs produits pour un nombre total d’articles d’environ 145 000.   Ce résultat est certes encourageant, mais somme toute encore assez faible pour couvrir les besoins des  utilisateurs  :  RENAULT  ainsi  gère  actuelle‐ment au global 5 à 600 000 articles dans son ré‐férentiel  interne, alors que ce qui est publié sur ec@t‐npmi ne couvre qu’environ 10 % de ce ré‐férentiel…

 Exploitation des données 

Que ce soit chez  l’un ou  l’autre des grands don‐neurs d’ordre membres  fondateurs de  l’associa‐tion, le contenu de ec@t‐npmi est d’ores et déjà utilisé  : chez PSA PEUGEOT CITROËN, au  travers d’un nouveau  référentiel  s’appuyant  sur un  ap‐plicatif  baptisé  RIBE‐PR  (Référentiel  Industriel des Biens d’Equipement  ‐ Pièces de Rechange)  ; chez ARC International, au travers d’un applicatif  paramétré sous SAP et baptisé PFII ; chez EDF, au travers d’un  référentiel en  cours de développe‐ment dans le cadre du projet AMELIE.  

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Page  26  Domaines TRANSVERSES

Chez RENAULT,  le projet « nouveau  référentiel des PHF (Produits Hors Fabrication) »  a été lan‐cé  à  l’automne  2008, mais,  du  fait  de  la  crise économique,  il  va  prendre  quelques  mois  de retard. Néanmoins, il a été décidé en contrepartie chez RENAULT  de  commencer  à  exploiter  ces  don‐nées  ec@t‐npmi  vis‐à‐vis  du  référentiel  actuel (SACIM) au travers de 3 axes : Référencement  semi‐automatisé  (sans  res‐saisie) de  lots d’articles dans SACIM à partir des données ec@t‐npmi ;  Promotion  de  l’utilisation  de  ec@t‐npmi  auprès des  experts  techniques  et  acheteurs en  interne  RENAULT  (à  ce  jour  environ  50 inscrits) ;  Mise  en  évidence  de  doublons  (environ       8  %)  dans  le  référentiel  actuel  SACIM,  nettoyage  et  réduction  des  stocks  PHF  en magasins d’usines. 

  Enrichissement du modèle ontologi‐que eCl@ss

L’AFIM  est  devenu  le  bureau  de  eCl@ss  en  France et l’association ec@t‐npmi a donc décidé de  participer  à  l’enrichissement  du  modèle eCl@ss. C’est en particulier  le cas pour  la créa‐tion de nouvelles ontologies  (classes + proprié‐tés descriptives).  

RENAULT anime pour  la 3ème année consécuti‐ve  des  campagnes  d’élaboration  d’ontologies sur des classes de produits absentes de eCl@ss (23 en 2007, 15 en 2008, 12 en cours). Il convient de noter que  les  travaux  réalisés en 2007  ont  été  intégrés  dans  la  version  V6.1  récemment  publiée  par  eCl@ss  (accessible  en ligne sur www.eclass.eu).   Un autre axe à travailler, dès que possible, sera l’amélioration  et  la mise  à disposition dans  les plus courts délais des versions françaises.  

 Bilan

Au global de cette année 2009,  le déploiement et  la promotion de eC@t‐npmi sont effectifs… : presque 150 000  articles ont  été déposés dans la base et nous devrions  atteindre  très  rapide‐ment le cap des 200 000.  Il nous  reste du  chemin à parcourir, mais nous sommes sur  la bonne trajectoire, et  l’intérêt du sujet  est  désormais  devenu  indéniable  pour tous.  Il  ne  faut  donc  pas  relâcher  nos  efforts, mais persister  à  convaincre  un maximum  d’acteurs, utilisateurs ou déposants, à rejoindre le projet. 

Témoignage de Claude Pichot

ec@t‐npmi : une association ouverte à tous pour porter le développement de la plate‐forme  communautaire  d’échange  de  données  techniques  et  documentaires  des  pro‐duits industriels.  

Dans  la  continuité  des  travaux  réalisés  depuis  2005  par  l’AFIM,  ARC  International,  EDF,  PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT,  l’association ec@t‐npmi.net porte désormais  le développe‐ment de  la plateforme communautaire du même nom. Ouverte à tous, fabricants, utilisateurs de données, développeurs de solutions, etc., l’association est un carrefour d’échanges et de diffusion de la démarche de rationalisation des échanges de données techniques et documentaires des pro‐duits utilisés en maintenance et travaux neufs.  

Le  catalogue  communautaire multimarque multilingue ec@t‐npmi.net est  constitué à partir des modèles de description des produits et des services eCl@ss. Il permet à toutes les parties prenan‐tes de bénéficier des outils et des solutions mises en commun autour de  la solution développée par KOMERKO pour le portail ec@t‐npmi.net. 

Grâce à  la  solution mise en œuvre,  les données  techniques et documentaires des produits  sont déposées et mises à jour en un seul point par les fabricants.  

Président de ec@t-npmi et Président de l’Afim

Claude Pichot 

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La Facturation Electronique

Page  27 Domaines TRANSVERSES

Aujourd’hui,  

61 fabricants ont 

déposé plus de 

150 000 articles 

répartis en plus  

de 700 familles 

différentes.  

Après  leur  calibration  selon  les  spécifications de  collecte du portail ec@t‐npmi.net,  les données sont publiées et peuvent être alors utilisées sans ressaisies par les utilisateurs. C’est l’unicité de la saisie des informations dans un format interopérable qui permet à toutes les parties prenantes de bénéficier des effets de cette démarche collective.  

Le portail ec@t‐npmi.net dispose des outils de  recherche, de demandes de  renseignements, de constitution de catalogues privés, etc. qui évitent de développer des applications propriétaires. 

Il permet aussi aux fabricants de propulser sans efforts les données de leurs articles vers des utili‐sateurs de  langues différentes grâce au multilinguisme d’eCl@ss et aux fonctionnalités de  l’appli‐cation KOMERKO (14 langues disponibles). Lors des mises à jour des données par les fabricants, les utilisateurs reçoivent, en fonction de leurs besoins, le signalement des mises à jour.  

Aujourd’hui, 61 fabricants ont déposé plus de 150 000 articles répartis en plus de 700 familles dif‐férentes. C’est en appelant chaque fabricant à déposer  les données techniques et documentaires de ses articles que la rationalisation des échanges électroniques se met en place. Plus de 400 fabri‐cants sont actuellement impliqués dans la démarche, ce qui conduira à plus de 300 000 articles en fin 2010. 

Par ailleurs, la coopération établie par l’Afim avec eCl@ss a permis la création d’un bureau eCl@ss France. Avec  ce  dispositif,  la  création  et  l’enrichissement  des modèles  de  description  contenus dans eCl@ss pour les besoins de nos industriels peut se réaliser en bon ordre et au moindre coût.  

Avec  la mise en œuvre de  la directive REACH,  le portail communautaire ec@t‐npmi.net fournit  la réponse la moins coûteuse pour mettre les informations exigées à la disposition des utilisateurs : il suffit aux fabricants de  les déposer sur  le portail pour qu’elles soient  immédiatement visibles par tous sans effort ! 

Avec la plateforme ec@t‐npmi.net, les recopies inutiles d’information dans notre économie seront éradiquées, en générant des économies significatives  tout au  long de  la chaîne  logistique  (7 mil‐liards d’euros par an). 

Il est de l’intérêt de tous de comprendre que les machines ne comprennent que des données nu‐

mériques et que leur unicité est essentielle à leur échange électronique. C’est l’ambition de l’asso‐

ciation ec@t‐nmpi.net de faire partager par tous ce point de vue pour améliorer  la compétitivité 

de nos produits. 

Gage de rapidité, de qualité et de sécurité, l’EDI, plus encore  la dématérialisation  fiscale des  fac‐tures, permettent de s’engager dans la voie d’u‐ne  véritable  baisse  des  coûts  partagés  du  pro‐cessus  d’acheminement  et  de  traitement  des factures.   Le message  Global  INVOIC  V3  :  un standard mondial pour  les échanges de factures  

Ce message a été développé par  les  industriels de  l’automobile  internationale  représentés  par 4 organisations : ODETTE, JAMA, JAPIA, AIAG. L’objectif  du  groupe  de  travail  Facture  est  de définir un profil GALIA  «  Facture » basé  sur  le message Global  INVOIC V3 à  iso  fonctionnalités par  rapport  aux  messages  INVOIC  V5  et  V3  actuellement  utilisés  (facture  de  biens,  avoir, 

auto  facture,  note  de  crédit,  note  de  débit,  facture  pro  forma).  Ce  profil  couvrira  aussi  les besoins  de  pré  facturation  pour  les  messages synchrones.    Le « Guide des bonnes pratiques de la  dématérialisation  de  la  facture  » en anglais  

Le guide des bonnes pratiques de la dématériali‐sation de la facture est destiné aux membres de GALIA  souhaitant  obtenir  des  informations  sur les  dispositions  légales  applicables  à  ce  sujet. Afin d’aider au déploiement de la dématérialisa‐tion des factures avec des partenaires transfron‐taliers,  il  a  été  décidé  de  traduire  ce  guide  en anglais.  Cette  version  est  disponible  depuis  fin décembre 2008 dans les Standards GALIA, rubri‐que « Facturation/Dématérialisation ».  

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Témoignage de Pascal Torchin et Jean-Paul Lamort

Acceptez‐vous de  recevoir de  vos  fournisseurs, des  factures dématérialisées  ?  Si oui, sous quel format  ? 

PSA  :  Depuis  plus  de  15  ans,  PSA  PEUGEOT CITROËN s’est  inscrit  dans  une  démarche  volontaire  d’extension de  l’EDI  facture.  Il est donc naturel que, non seulement nous acceptions, mais aussi que nous encouragions nos fournisseurs à passer à  la facture électronique dématérialisée fiscale‐ment (DMF) en leur démontrant les avantages liés à ce process de facturation.   Actuellement nous recevons les factures de nos partenaires par trois canaux différents :  

 Notre objectif est de tendre vers 100 % de facturation électronique dématérialisée fiscalement.  

PSA PEUGEOT CITROËN Responsable Acquisition des Données 

RENAULT Organisateur EDI Financier 

Pascal Torchin 

Jean‐Paul Lamort 

Page  28  Domaines TRANSVERSES

 Réalisation en cours d’une plaquette de communication sur  la dématéria‐lisation fiscale des factures  

 PSA PEUGEOT CITROËN et RENAULT ont entre‐pris une démarche de dématérialisation  fiscale des  factures entrantes et  comptent  sur un  fort déploiement en 2010.   Pour  les aider dans  cette démarche, GALIA pu‐bliera  très  prochainement  une  plaquette  de communication expliquant ce qu’est  la dématé‐rialisation fiscale et quels en sont les avantages.   Participation de GALIA au groupe de travail  Odette  «eInvoicing  –  Digital Signatures and Legal Requirements»  

 L’objet de ce groupe de travail est :   D’analyser  les  possibilités  de  facturation électronique au  sein de  l'union européenne et  leur mise en œuvre au niveau national et transfrontalier.  

De réaliser une recommandation qui précise le traitement commercial et technique d’une facture  électronique  dématérialisée  fiscale‐ment,  ainsi  que  les  procédures  de  factura‐tion, en considérant  les exigences  légales en Europe. Réalisation d’un contrat d’interchan‐ge  EDI  européen  en  cours.  D’autre  part,  il s’agit aussi d’étudier la possibilité d’harmoni‐ser  l’utilisation  de  la  signature  électronique en Europe.  

  De  surveiller  et,  si  possible,  d’influencer  le processus d'examen en cours des Directives européennes sur la facturation électronique, en  particulier  l'utilisation  de  l'EDI  qui,  dans l'intérêt de  l'industrie  automobile, doit  être préservée et renforcée. 

Nature des flux   Document légal   Terminologie  

Envoi d’une facture papier. Numérisation (scanning) et capture des données à réception chez PSA PEUGEOT CITROËN. 

Facture papier   Facture dématérialisée  

Envoi d’un fichier électronique EDI, avec en parallèle, envoi de la facture papier.  

Facture papier   Facture électronique EDI  

Envoi et archivage d’un fichier électronique EDI conforme à la Directive Européenne n° 2001/115/CE  

Facture électronique   Facture électronique EDI Dématérialisée fiscalement 

(DMF)  

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Page  29 Domaines TRANSVERSES

Voici la répartition de l’acquisition des factures chez PSA PEUGEOT CITROËN au 30 juin 2009 : 

         A  fin décembre nous avons, grâce à  la mise en place de  la dématérialisation  fiscale chez plus de quinze nouveaux partenaires, près de 25 % de nos 4 millions de factures reçues annuellement qui seront en dématérialisation fiscale .    RENAULT : Grâce à son système interne qui s’appuie sur un logiciel du marché, RENAULT traite en dématérialisation fiscale les factures télétransmises de ses fournisseurs qui le souhaitent.  Pour que RENAULT pratique la dématérialisation fiscale avec un fournisseur, les pré‐requis sont les suivants :  1.  Le fournisseur doit déjà être en EDI pour la facturation ; 2.  Son message  INVOIC D 96A doit être de qualité, c'est‐à‐dire comporter  toutes  les mentions 

obligatoires, puisque en dématérialisation fiscale c’est ce message qui fait foi auprès de la DGI (Direction Générale des Impôts) et non plus la facture papier ;  

3.  Le fournisseur doit signer avec RENAULT une convention de dématérialisation qui engage les deux parties. 

 Dans un avenir prochain, RENAULT pourra également pratiquer  la dématérialisation  fiscale avec ses fournisseurs qui ne facturent pas en EDI, grâce à une plateforme extérieure de dématérialisa‐tion.     Quelles sont vos préconisations en matière de facturation électronique ? 

PSA : L’EDI s’intègre dans la politique de PSA PEUGEOT CITROËN d’optimisation de la chaine logisti‐que et du  flux de  facturation. PSA PEUGEOT CITROËN pratique donc  la Dématérialisation Fiscale par l’échange de fichiers de données structurées (EDI) et utilise la norme EDIFACT (Electronic Data Interchange For Administration, Commerce and Transport). 

EDIFACT a également permis la création de différents messages adaptés à des besoins spécifiques tels que les standards GALIA en France et ODETTE en Europe, développés pour le secteur automo‐bile. 

De plus, l’utilisation d’un fichier structuré de type EDIFACT permet de s’affranchir de la gestion de la signature électronique.   Les avantages de la facturation électronique :  Rapidité :  Accélération du flux, au travers de la fluidification des échanges et de la suppression du 

délai postal. Un message facture émis avant 18h est intégré le soir même dans les appli‐catifs comptables de PSA. Cette prise en compte rapide des éléments garantit un meil‐leur respect des conditions de règlement. 

 Qualité :   Sans modification, ni altération,  les  informations émises sont  intégrées dans nos appli‐

catifs. Cette suppression totale du risque d’erreur de saisie contribue à la réduction des litiges. 

 Sécurité :  Traçabilité totale de l’émission à la réception sur la base d’informations partagées entre 

clients et fournisseurs. 

« L’utilisation d’un 

fichier structuré de 

type EDIFACT 

permet de 

s’affranchir de la 

gestion de la 

signature 

électronique. » 

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Page  30  Domaines TRANSVERSES

« RENAULT 

préconise la 

dématérialisation 

fiscale en EDI avec 

ses fournisseurs  

de pièces. » 

Les avantages supplémentaires de la dématérialisation fiscale :  ▪ Suppression des coûts d’impression papier, d’affranchissement et d’expédition. ▪ Réduction des manipulations de documents. ▪ Intégration automatique des données dans  les systèmes d’information. Dispense du contrôle de cohérence entre les pièces comptables (papier) et les messages EDI. 

▪ Accélération de la circulation de la facture au sein de l’entreprise. ▪ Suppression du stockage physique, et réduction des coûts de prestation d’archivage et de dé‐sarchivage physique du papier. 

 Le Conseil de l’Union Européenne a adopté, le 20 décembre 2001, une directive (n° 2001/115/CE, JOCE du 17/01/2002, L15/24) en vue de simplifier, moderniser et harmoniser les conditions impo‐sées à la facturation en Europe. Cette directive a été transposée en droit français en 2002 et 2003.  La Direction Générale des impôts a publié une instruction qui regroupe toutes les modalités prati‐ques à respecter pour dématérialiser fiscalement les factures (3 C.A. n° 136 du 7 août 2003).   La station EDI DMF de l’émetteur et celle du destinataire gèrent :  ▪ le fichier des partenaires, ▪ la création de l’original (fonction qui concerne le fournisseur), ▪ le contrôle des mentions obligatoires, ▪ la liste récapitulative, ▪ la transmission de l’original (concerne le fournisseur), ▪ la réception de l’original et la transmission des données (concerne le client), ▪ l’archivage, ▪ la restitution des données archivées. 

  RENAULT  : Aujourd’hui, tous nos fournisseurs de pièces de fabrication pratiquent déjà  l’EDI pour les messages logistiques et près de 80 % des factures de pièces sont également envoyées par EDI. Il est donc tout naturel que RENAULT préconise la dématérialisation fiscale en EDI avec ses fournis‐seurs de pièces. Pour RENAULT  comme pour  le  fournisseur,  cela  implique des  coûts marginaux puisque l’un comme l’autre sont déjà équipés d’un système EDI.  La loi (article 289 bis du Code Général des Impôts) autorise la dématérialisation fiscale des factures télétransmises par EDI entre 2 partenaires, et donc la suppression des factures papier à condition de respecter les règles suivantes :  1.  Le message reçu et le message émis doivent être identiques ; 2.  L’émetteur et  le récepteur doivent établir des  listes récapitulatives des messages échangés, 

ainsi qu’un fichier des partenaires en dématérialisation fiscale ; 3.  Les messages d’origine doivent être conservés pendant 6 ans ; 4.  Les factures archivées doivent pouvoir être restituées en  langage clair au moyen de critères 

sélectifs.  

Depuis  la directive européenne de 2001  transposée dans  le droit de  chaque pays de  l’Union,  le point 2 n’est plus obligatoire, à condition de sécuriser les messages émis et reçus au moyen d’une signature électronique.   Quelles sont les solutions possibles pour faire de la DMF ? et quel en est le coût ? ROI ? 

PSA  : PSA PEUGEOT CITROËN laisse le libre choix à Ses fournisseurs de la solution à adopter pour mettre en place la dématérialisation fiscale via le message EDIFACT INVOIC V5 D 96A.  La richesse de l’offre proposée par les SSII dans ce domaine permet à chaque entreprise de choisir sa meilleure solution de dématérialisation fiscale pour obtenir le meilleur ROI. 

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Page  31 Domaines TRANSVERSES

En conclusion : PSA PEUGEOT CITROËN souhaite étendre l’utilisation du message facture EDI EDIFACT D96A déma‐térialisé fiscalement à l’ensemble de ses fournisseurs. L’équipe  EDI  de  la  Direction  Financière  et  du  Développement  Stratégique  de  PSA  PEUGEOT  CITROËN se tient à votre entière disposition pour vous accompagner dans cette démarche, source de productivité pour notre filière automobile.  Contacts :   [email protected]   [email protected]   [email protected]   [email protected]   RENAULT : Pour pratiquer la dématérialisation fiscale, il y a plusieurs manières de procéder :  ▪ Soit l’entreprise se dote en interne d’un système de dématérialisation : 

‐  un système EDI si elle échange des messages EDI avec son partenaire ; ‐  un système  incluant  la signature électronique, quelque soit  le format des messages échan‐gés avec son partenaire. 

 ▪ Soit l’entreprise fait appel à un prestataire externe possédant une plateforme qui prend en char‐ge les aspects légaux et fiscaux de la dématérialisation des messages. Dans ce cas,  le message émis vers  la plateforme du prestataire par  l’un des 2 partenaires peut être de nature complètement différente du message reçu par l’autre partenaire en provenance de  la plateforme. Par exemple,  l’un des partenaires émet des factures en format PDF et  l’autre partenaire  reçoit  les  factures en  format EDI. Entre  les deux partenaires,  il y a une plateforme chargée de toutes les tâches de dématérialisation fiscale pour l’émetteur et pour le récepteur.  

Chez RENAULT, nous pratiquons depuis 1996  la dématérialisation  fiscale des  factures en  format EDI à l’aide d’un système interne. De façon complémentaire, nous prévoyons en 2010 de pratiquer la dématérialisation fiscale des factures en nous appuyant sur une plateforme du marché.    Les  coûts actuels de  la dématérialisation  fiscale en EDI pour RENAULT par  rapport aux  coûts de traitement en EDI avec le papier en parallèle, sont difficiles à évaluer car notre système EDI fonc‐tionne également pour  les messages  logistiques et  les coûts sont dilués dans des dépenses  infor‐matiques globales. Nous ne disposons pas actuellement de chiffres significatifs. Pour RENAULT les gains les plus importants dans le traitement des factures se situent au niveau du passage du mode papier au mode électronique, avec ou sans dématérialisation fiscale.    

« PSA Peugeot 

CITROËN souhaite 

étendre l’utilisation 

du message facture 

EDI EDIFACT D96A 

dématérialisé 

fiscalement à 

l’ensemble de ses 

fournisseurs. » 

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Page  32  Domaines TRANSVERSES

« Etant déjà en EDI, 

le passage en 

dématérialisation 

n’a pas semblé très 

complexe à mettre 

en œuvre. » 

Témoignage de Jacques-Yves Pouille

Pourquoi FAURECIA a décidé de passer ses flux en DMF avec PSA  ? 

Nous avons reçu une demande de PSA pour mettre en œuvre la dématérialisation fiscale structu‐rée suivant  l’Article 289 Bis du CGI  (message structuré non signé, on utilise  le message EDIFACT INVOIC D 96A). La réglementation demande de vérifier la présence des données obligatoires dans les factures, de gérer une base des partenaires, de générer des listes récapitulatives et de mettre en œuvre un archivage non modifiable des messages structurés concernés. Il faut également être capable de restituer les factures en format lisible.  Une pré‐étude a été faite avant de donner l’accord de principe à PSA. Etant déjà en EDI, le passage en dématérialisation n’a pas semblé très complexe à mettre en œuvre. De plus, au vu du nombre élevé de  factures  (environ 90 000  factures par  an), quelques économies  semblaient pouvoir en découler.  

Quelle solution de dématérialisation fiscale FAURECIA a‐t‐il choisi  ? 

FAURECIA, comme de nombreux groupes constitués de rapprochements successifs, utilise de nom‐breux ERP différents. L’EDI, qui est un standard  indépendant de  l’ERP, s’est donc  imposé comme voie de dématérialisation commune pour  l’ensemble de nos systèmes. Par ailleurs, un projet de migration vers SAP est lancé au sein de FAURECIA et il convenait de définir une solution cohérente avec cette cible sur SAP.  Nous avons choisi d’externaliser  l’archivage plutôt que de  le conserver en  interne.  Il  fallait donc s’assurer de la pérennité du prestataire d’archivage externe.  Enfin, nous sommes en train d’harmoniser nos systèmes EDI autour des outils SEEBURGER. Aussi, la solution de dématérialisation proposée par SEEBURGER et interfacée avec le prestataire d’archi‐vage ARKHINÉO semblait rapidement la plus appropriée.  Nous avons défini un processus cible. Celui‐ci part des messages EDI générés par les différents ERP. Les  fichiers  sont  éclatés  par  factures,  puis,  après  contrôle  d’éligibilité  à  la  dématérialisation (partenaires, zones obligatoires),  les  factures EDI sont envoyées aux partenaires. Après acquitte‐ment, un PDF est généré et le couple (message EDI, PDF) est envoyé par mail au prestataire d’ar‐chivage. Le  libellé du mail constitue  l’index qui permettra ensuite de retrouver cette facture. Les listes récapitulatives sont également archivées.  

Un  portail  accessible  en  https  permet  ensuite  de  se  connecter  au  coffre‐fort  d’archivage  de  la  société concernée, de sélectionner des factures (dates, montants, numéro de partenaire, de factu‐re…) et de visualiser le message EDI ou le PDF associé.  

Quelles sont les principales étapes de mise en œuvre ? 

Une équipe mixte utilisateurs/informatique, supportée par un sponsor, a été constituée pour met‐tre en œuvre ce projet. Celle‐ci a été aidée d’un consultant de SEEBURGER et de quelques ressour‐ces ponctuelles.  Une formation technique de l’équipe projet a été nécessaire avant de définir le design de l’applica‐tion  incluant  les aspects réseaux. Après mise au point,  le système à été démarré sur une société pilote et est en cours de généralisation.  Les principales difficultés rencontrées ont concerné quelques points techniques (réseaux, segmen‐tation des messages) et des corrections concernant les données utilisateurs, notamment au niveau du paramétrage des comptes clients pour corriger les messages EDI. 

FAURECIA Responsable Centre de  Compétence EDI 

Jacques‐Yves Pouille 

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Page  33 Domaines TRANSVERSES

« RENAULT et PSA 

ont chacun un 

projet de 

restructuration de 

leurs ordres 

synchrones  

envers leurs 

fournisseurs. »  

Quels gains FAURECIA a‐t‐il retiré de la DMF par rapport aux flux papiers, voire aux flux EDI facture sans DMF ?  

Les charges informatiques passées sur le projet pilote ont été d’environ 7 mois/homme. La mise en service a nécessité environ 20 jours de consulting de SEEBURGER, sachant que l’infras‐tructure matérielle existante pour l’EDI a été utilisée. Le volume de données est relativement mar‐ginal sachant que l’archivage est externe. Le coût logiciel est de 10 à 30 k€ en fonction du contexte client (maintenance de 18 %).  Côté ARKHINÉO, la mise en service nécessite 5 à 12 k€ (selon le contexte client et les services choi‐sis). Le coût de conservation  (par  facture de 40 ko pour 10 ans) est de 0,19 € avec un minimum annuel de 4,6 k€. La maintenance du portail de consultation https est de 1,2 k€/an.  Les économies sont difficiles à quantifier, et nécessiteraient d’être mesurées avec un peu de recul. En tout cas,  le traitement des factures papier diminue comme  la gestion des éditions, des  impri‐mantes, de leur maintenance, des papiers spéciaux, etc. Certains types de factures (frais d’études, avoirs...) restent cependant non dématérialisées.  Les frais d’archivage papier sont remplacés par des frais d’archivage informatique ; il n’y a plus de frais de mise en boite, d’envoi à l’extérieur, de réimpressions de renvois… D’autre part, la recherche d’une ancienne facture est grandement facilitée par l’utilisation du por‐tail.   

Fort de ces gains, FAURECIA souhaite‐t‐il étendre la DMF à d’autres partenaires, comme RENAULT, afin d’optimiser encore plus ses flux factures ? 

Effectivement, l’idée est de généraliser la DMF sur les différentes filiales concernées par PSA, puis de l’étendre aux flux intra groupe qui représentent également des flux importants chez FAURECIA, et ensuite de l’étendre à d’autres clients qui le souhaitent et pourquoi pas aux fournisseurs. 

Les Flux Synchrones

RENAULT  et  PSA  ont  chacun  un  projet  de  res‐tructuration  de  leurs  ordres  synchrones  envers  leurs  fournisseurs.  Il  est  donc  apparu intéressant qu’ils puissent échanger sur le sujet, dans  le cadre d’un groupe de  travail GALIA, en présentant leur projet respectif et les standards GALIA/ODETTE  qu’ils  ont  l’intention  d’utiliser pour  les flux synchrones, de façon à voir s’il est possible de mettre en avant des pistes de travail communes.  Les missions  de  ce  groupe  de  travail  sont  les suivantes :   Etudier  une  solution  de  remplacement  du message PLUQUO GALIA pour en  supprimer les contraintes. Convergence des projets flux synchrones de RENAULT et PSA, vers un mes‐sage ODETTE XML standard commun.  Moderniser  les  modes  d’échanges  et  les moyens  de  communication  (migrer  les connexions X25 vers des connexions en IP).  Suivre l’état d’avancement respectif des pro‐jets et du plan de déploiement. 

Deux  réunions dites plénières  (avec  l’ensemble des  participants)  ont  eu  lieu  chez GALIA  (les  8 avril  et  23  septembre  2009).  Ces  réunions  ont été ponctuées avant et après, par des réunions de préparation uniquement avec RENAULT, PSA et GALIA. Les  participants  du  groupe  de  travail  sont  :  PSA  PEUGEOT  CITROËN,  RENAULT,  FAURECIA, GEFCO,  INERGY  AUTOMOTIVE,  LEONI,  PLASTIC OMNIUM,  ICD  INTERNATIONAL,  TX2  CONCEPT, ABSYNT TECHNOLOGIES.  Déploiement  RENAULT  :  Tous  les  fournisseurs synchrones devront  avoir mis  en place  la  solu‐tion  préconisée  pour  la  fin  du  1er  semestre 2010. Déploiement PSA PEUGEOT CITROËN  : PSA en‐visage  un  déploiement  du  nouveau  mode  de communication  SyncIP  en  trois  phases  sur  l’année  2010  pour  l’ensemble  de  ses  sites  de production et de ses fournisseurs. PSA déploiera dans  un  deuxième  temps  le  message  XML  SYNCRO. 

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Page  34  Réseau ENX

GALIA remercie  

Michel Le Méro pour 

sa participation active 

aux activités  

de l’association, 

notamment en tant 

que Président du 

Groupe Utilisateurs 

ENX, de juillet 2002  

à octobre 2009. 

Le mot du Président du Groupe Utilisateurs ENX

« Le changement de Président du Groupe Utilisateurs ENX est l’occasion de faire un bref historique du réseau ENX dont Michel Le Mero a été l’un des fondateurs.  Origines du projet  

En 1997, à  l’initiative des « Big 3 »  ‐ GENERAL MOTORS, FORD et CHRYSLER – est  lancé à Detroit  le projet ANX (Automotive Network eXchange) qui aboutit à la création d’un réseau extranet auto‐mobile déployé au Canada et aux USA.  Cette  initiative  américaine  suscite  la  création  de  projets  similaires  dans  différentes  régions  du  monde : ENX en Europe, JNX au Japon, KNX en Corée et même un AANX en Australie.   Douze ans plus tard, où en est‐on ?   

Le réseau ANX n’a pas eu le succès escompté et s’est transformé en société de service ou RVA com‐mercialisant des services EDI. Après des débuts prometteurs, KNX dont la mise en œuvre avait été confiée à IBM s’est arrêté en 2007 à cause d’une implémentation trop coûteuse. AANX a réalisé un pilote puis s’est arrêté. JNX existe toujours mais n’a pas remplacé les moyens spécifiques mis en œuvre par chaque constructeur japonais pour connecter ses fournisseurs.  Seul ENX, le réseau de l’industrie automobile européenne a connu un succès technique et commer‐cial significatif et connecte aujourd’hui plus de 1 250 sites appartenant à 1 000 entités distinctes (entreprises, administrations...).  Comment expliquer ce succès ? Plusieurs éléments de réponse  

▪ Les constructeurs ont créé une organisation : l’Association ENX pour piloter le développement du réseau.  Les  équipementiers  et  les  opérateurs  européens  se  sont  fortement  mobilisés  autour du projet lancé en 1998. 

▪ La forte culture de normalisation en Europe : soutenue par les associations du secteur automobile GALIA (F), SMMT (GB), VDA (D), ANFAC (E). 

▪ Des  opérateurs  nationaux  forts :  OBS  (ex  FRANCE  TELECOM)  et  T‐SYSTEMS  (ex  DEUTSCHE  TELEKOM) ont contribué au projet avec leurs experts techniques et au déploiement grâce à l’ex‐cellente capillarité de leurs réseaux nationaux. 

▪ Une diversité de langues et de cultures : la mosaïque européenne valorise un réseau multi opéra‐teurs interopérable qui n’impose pas le choix d’un opérateur unique à ses partenaires de nationa‐lités différentes. 

▪ La fiabilité du réseau ENX, qui depuis sa création a connu peu d’incidents.  Quelle stratégie d’évolution ? Deux orientations majeures  

1.  Renforcer  la  robustesse  de  l’infrastructure  par  le  doublement  du  POI  (Point  d’interconnexion entre opérateurs) réalisé fin 2009, et son triplement planifié. 

2.  Extension mondiale de la couverture du réseau au travers de deux axes : ▪ Certification de nouveaux opérateurs (TÜRK TELEKOM 1er trimestre 2010…). ▪ Déploiement de solutions « ENX over Internet » : en complément d’ENX SSL Connect en place depuis 2007 pour des postes en « stand alone ». ENX over  Internet permettra une extension rapide à moindre coût, notamment pour les pays émergents. 

 Donc, plein de nouveaux sujets pour accompagner la reprise d’activité où qu’elle soit dans le monde et  sur  lesquels  le Groupe Utilisateurs  pourra  continuer  en  2010  à  apporter  sa  contribution  sous  l’animation de son nouveau Président élu, Jean‐Marc Reynaud (RENAULT).  »   

Jean‐Marc Reynaud Michel Le Méro 

Jean‐Marc Reynaud (RENAULT) 

Président 

Nadine Buisson‐Chavot 

Chef de Projet ENX 

Michel Le Méro 

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Le Groupe Utilisateurs ENX et les sujets traités

Le groupe Utilisateurs ENX se réunit en moyen‐ne trois fois par an. 

    Liste des participants 

  

   Sujets traités au sein du groupe 

Retour d’expérience des partenaires connec‐tés et prise en compte des besoins des utili‐sateurs. 

  Suivi du déploiement en Europe et à  l’inter‐national : plus de 1 250 points de connexions au total. 

  Développement  de  l’utilisation  du  réseau ENX : non seulement pour les accès aux ma‐quettes numériques et échanges de  fichiers CAO, mais  aussi  pour  les  échanges  de don‐nées informatisés (EDI logistique et finance), ainsi  que  pour  les  connexions  sécurisées avec des services externalisés.  

 

Retour d’expérience et suivi du déploiement des accès ENX (ENX ADSL, SDSL, SSL Connect) et de l’utilisation générale du réseau. 

  Suivi des  relations avec  l’opérateur national ORANGE  BUSINESS  SERVICES  (OBS).  Les contacts  réguliers  entre  l’association  ENX, GALIA et OBS, ont permis d’améliorer sensi‐blement le service ENX offert par OBS. 

  Utilisation du  réseau ENX en  remplacement des  accès  X25  :  suivi  du  plan  de migration des flux EDI des fournisseurs de RENAULT, de X25 vers ENX. FORD, VW/AUDI et BMW pro‐posent  aussi  à  leurs  fournisseurs  de migrer leurs flux EDI de X25 vers ENX. 

  Evolution  du  réseau  :  étude  d’une  solution «  ENX  over  Internet  »,  notamment  pour  couvrir  les besoins de connexion à  l’interna‐tional. 

  Suivi  du  développement  des  solutions  de backup ENX. 

  Trois interventions ont eu lieu en 2009 :  ▪ RENAULT : Migration des flux EDI vers ENX (un Rendez‐vous GALIA en web conférence a été consacré à ce sujet en octobre 2009, voir les archives sur le site Web GALIA). 

▪ OBS : Solution de backup ENX (secours par doublement d’accès). 

▪ PSA PEUGEOT CITROËN : Les utilisations du réseau ENX par PSA. 

Constructeurs et  

Organisations  (4) 

RENAULT PSA PEUGEOT CITROËN ENX DGA 

   

CONTINENTAL AUTOMOTIVE FAURECIA  FREUDENBERG  HONEYWELL GARRETT MICHELIN PLASTIC OMNIUM  TREVES VALEO 

Fournisseurs (8) 

Page  35 Réseau ENX

« Utilisation du 

réseau ENX en 

remplacement des 

accès X25. »  

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Page  36  Réseau ENX

Le mot du Directeur d’ENX

Chers Partenaires ENX,   « Bonjour » d’un nouveau membre de GALIA  ! En effet, étant partenaires depuis presque 10 ans maintenant et ayant toute confiance en GALIA en tant que membre fondateur de l’Association ENX, nous avons décidé de devenir membre afin de renforcer encore un peu plus nos relations avec  les constructeurs et les fournisseurs français.   L’année 2009 s’est avérée être l’une des années les plus difficiles pour l’ensemble de l’industrie auto‐mobile. La crise financière mondiale et la baisse sensible des ventes automobiles dans le monde, ont eu un impact important sur la chaîne logistique automobile mondiale. Dans ce contexte difficile, ENX a dû prouver son efficacité en termes de coût auprès des constructeurs et des fournisseurs connec‐tés.  Les  résultats  en  France,  en  Allemagne  et  sur  les  autres  marchés  sont  très  encourageants.  Les  acteurs majeurs  de  ce  développement  positif  sont  AUDI,  RENAULT,  VOLKSWAGEN,  suivis  de  DAIMLER, FORD et également BWM.   Néanmoins,  l’impact d’une  récession  touche habituellement et plus  tardivement  les Départements Informatiques,  comparativement  aux  usines  de  production  des  entreprises  automobiles.  Nous  estimons donc que 2010 sera l’année la plus difficile en termes de croissance des standards informa‐tiques. Par conséquent, notre objectif principal est de se concentrer sur  la mise en réseau et sur  le nombre  de  tunnels  (liens  entre  partenaires)  établis  entre  les  partenaires  afin  de  rendre  chaque connexion toujours plus rentable. A cet égard, OPEL, LAND ROVER et JAGUAR, en tant que nouveaux partenaires ENX, pourraient contribuer à cet objectif.   D’autre part, TÜRK TELEKOM,  l’opérateur de  télécommunication  le plus  important en Turquie, est actuellement  en  phase  finale  de  la  certification,  laquelle  devrait  aboutir  début  2010.  En même temps, BBC, un opérateur local allemand dans le domaine du B2B, a commencé la phase de certifica‐tion en octobre 2009. Les projets pilotes sur la solution ENX over Internet, permettant aux partenai‐res géographiquement éloignés d’avoir une connexion ENX, ont commencé fin 2009.   Comme vous pouvez le constater, beaucoup de choses sont prévues pour 2010, année qui marquera d’ailleurs le 10ème anniversaire de l’Association ENX. N’hésitez pas à contacter l’Association ENX ou GALIA pour toute information complémentaire.  Meilleurs vœux pour l’année 2010.  

Lennart Oly 

Lennart Oly 

Directeur de  l’Association ENX 

« Face à la crise,  

ENX a su prouver 

son efficacité en 

termes de coût. » 

Les faits marquants de l’année 2009

Renforcement  de  la  robustesse  de l’infrastructure du réseau ENX par le doublement  du  point  d’intercon‐nexion (POI)  

Le POI sert à interconnecter les opérateurs certi‐fiés ENX de façon à ce qu’un partenaire connec‐té à ENX via  l’opérateur X puisse communiquer avec  un  autre  partenaire  connecté  à  ENX  via l’opérateur Y. 

Après avoir migré le POI principal du réseau ENX dans  un  autre  centre  d’hébergement  (toujours situé  en Allemagne),  cette  année,  l’Association ENX a porté ses efforts sur la création d’un nou‐veau POI ENX situé en France, donc géographi‐quement  éloigné  du  premier  point  d’intercon‐nexion, pour assurer une meilleure redondance. La mise  en  place  d’un  troisième  POI  est  plani‐fiée.  

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Page  37 Réseau ENX

« Le nombre de 

connexions ENX  

à augmenté  

de 15 %  

en 2009. »  

TÜRK TELEKOM  : en phase finale de certification ENX 

Jusqu'en  septembre  2009,  la  règlementation turque ne permettait pas d’offrir un  service de SLA à l'utilisateur final d’une entreprise.  Dorénavant,  l’opérateur TÜRK TELEKOM est en mesure d’intégrer  cette  spécification  ENX dans son offre ENX. TÜRK TELEKOM est donc en pha‐

se  finale de  certification ENX et devrait mettre en place un pilote début 2010.   L’association  OSD,  homologue  de  GALIA  en  Turquie, souhaite devenir membre de  l’associa‐tion ENX. OSD  représentera ENX en Turquie et délivrera  les  numéros  d’enregistrement  ENX pour  les  utilisateurs  ENX  Turques.  RENAULT, FORD  OTOSAN  et  FIAT  participent  activement aux groupes de travail ENX en Turquie. 

Des  demandes  d’enregistrement ENX en constante progression  

Le nombre d’enregistrements  ENX  continue de croitre,  maintenant  depuis  plusieurs  années, avec une accélération depuis 2005.  

Sur ces 4 dernières années, c’est en 2009 que la croissance, en termes d’enregistrements ENX, a été  la plus  forte avec 223 nouveaux enregistre‐ments à ENX.    

Augmentation  du  nombre  de connexions ENX : + 15 % en 2009  

L’augmentation  générale  du  nombre  de connexions ENX s’est poursuivie en 2009. A fin 2009, plus de 1 000 entreprises utilisent le réseau  ENX,  ce  qui  représente  plus  de  1  250  accès ENX répartis dans 30 pays. 

De  nouveaux  constructeurs  sont  connectés  à ENX : OPEL, LAND ROVER, JAGUAR.  ENX est disponible dans une centaine de pays et utilisé dans 30 pays, dont  la Turquie avec TÜRK TELEKOM en cours de certification.  

Aujourd’hui, les 5 opérateurs certifiés ENX gèrent 1 250 accès. 

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Page  38  Réseau ENX

« 481 demandes de 

création de tunnels 

en 2009, soit une 

augmentation de 

10 % par rapport  

à 2008. » 

Développement  de  l’utilisation d’ENX entre partenaires 

Il est constaté une augmentation de l’utilisation du réseau ENX chez VOLKSWAGEN, AUDI, FORD, RENAULT, DGA, DAIMLER.   Pour  RENAULT  et  VOLKSWAGEN,  la  connexion de nouveaux partenaires ENX est surtout due à une migration des lignes X25 et ISDN vers ENX ; pour AUDI, il s’agit principalement de nouveaux  partenaires. On  constate une  augmentation de l’utilisation du  réseau ENX pour  les  services de maintenance.  D’autre part, les fournisseurs utilisent de plus en plus  le  réseau  ENX  pour  communiquer  entre eux,  et  non  plus  seulement  avec  les  construc‐teurs :    Tunnels Fournisseurs/Constructeurs :    55/60 %  Tunnels Fournisseurs/Fournisseurs : 40/45 %  

Tout en ayant le choix d’une solution, les entre‐prises décident de plus en plus d’utiliser  le  ré‐seau ENX : il ne s’agit plus d’une obligation dans bien des cas.  

L’utilisation  d’une  connexion  ENX  devient  vite rentable  dès  lors  qu’elle  permet  de  remplacer tout ou partie des  liaisons  individuelles existan‐tes  avec  ses  partenaires.  Optimisez  votre connexion  ENX  en  l’utilisant  pour  tout  vos échanges  (logistiques,  ingénierie,  échanges EDI…).  ENX conforte son statut de standard  européen avec  plus  de  5  000  tunnels  (liens  entre  deux partenaires) établis.  Le  volume  de  données  échangées  via  le  point d’interconnexion ENX est de plus en plus impor‐tant. Cela traduit une augmentation des échan‐ges, notamment entre la France et l’Allemagne.   Les  membres  du  Comité  Directeur  d’ENX  ont chacun mis  en  place  entre  136  et  426  tunnels ENX. Chez les constructeurs, RENAULT fait figure de  référence  avec  426  connexions  ENX  classi‐ques,  auxquelles  viennent  s’ajouter  50 connexions  ENX  en  SSL,  et  KARMANN pour  les fournisseurs avec plus de 130 connexions. 

 

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« RENAULT a pour 

objectif de migrer 

les flux EDI de ses 

fournisseurs vers le 

réseau ENX avant 

mi‐2010. »  

Page  39 Réseau ENX

Déploiement  des  offres  DSL  :  ADSL (entrée de gamme) et SDSL 

Pour toute information sur les offres ENX d’OBS, veuillez contacter : ▪ Sandrine Duong,  ingénieur  commercial  vente indirecte, en charge d’ENX chez OBS à :  sandrine.duong@orange‐ftgroup.com 

▪ Ou un des partenaires d’OBS : ‐  ICD International, Florence Naudin à :  [email protected]  

‐  Numlog, Thomas Chartier à :  [email protected]  

Les modes d’accès principaux à ENX sont :  ENX DSL : ADSL et SDSL  Ligne louée ENX (LL)  ENX SSL (depuis 2007) 

Développement  de  l’utilisation  des applications  sur  ENX  et notamment l’EDI 

Suite  à  l’annonce  par  les  opérateurs  Télécom européens  de  l’arrêt  futur  des  services  X25,  RENAULT  et  FORD  ont  démarré  un  projet  de remplacement des connexions X25 par ENX.   Dates communiquées par OBS :   Fermeture commerciale : 31/07/2010  Fermeture technique : 30/09/2011 

 La solution ENX  répond à  la Politique RENAULT de  Sécurité  Informatique  et  qui  est  déjà  appli‐quée par RENAULT dans d'autres domaines.  Le  projet  de  migration  RENAULT  lancé  début 2009,  consiste  à  piloter  la mise  en œuvre, par les  fournisseurs  et  les  équipes  RENAULT,  des éléments  nécessaires  au  passage  de  X25  vers ENX pour tous  les échanges EDI entre RENAULT et ses fournisseurs. Ainsi, toutes  les connexions X25  actuellement  en  point  à  point  entre  RENAULT et ses  fournisseurs pour  les échanges de  flux  EDI, doivent migrer  vers  le  réseau  ENX 

d’ici mi‐2010.  Les  flux  EDI  Synchrones  ne  sont pas concernés par ce projet.   Le  projet  ENX  est  rentable  pour  les  fournis‐seurs :   Augmentation forte des coûts X25 ;  Multiplication des problèmes de coupure et de maintenance des lignes X25 ;  Retour  sur  investissement  possible  dès  la 1ère année, voire les premiers mois. 

 En moyenne,  les entreprise qui migrent vers  le réseau  ENX  en  lieu  et  place  de  leur  ligne  X25 pour  leurs  échanges  EDI,  économisent  8‐10  K€ par an (pouvant aller jusqu’à 30 K€/an) pour un ROI de 10‐12 mois.  RENAULT a pour objectif de migrer  les  flux EDI de ses fournisseurs vers le réseau ENX avant mi‐ 2010. Pour toute question sur le sujet, contactez l’équipe  projet  RENAULT  à  l’adresse  suivante  : [email protected].  Pour  en  savoir  plus,  consultez  l’archive  du  RV GALIA (www.galia.com) sur la migration des flux EDI RENAULT de X25 vers ENX. 

481 demandes en 2009, soit une augmentation de près de 10 % par rapport à 2008.  

Evolution des demandes de création de tunnels depuis 2005 chez l’opérateur français 

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Page  40  Réseau ENX

Témoignage de David Husson

Pouvez‐vous nous présenter la société NORMA FRANCE SAS en quelques mots ? 

La  société NORMA  FRANCE  SAS,  anciennement  appelée  SOCIÉTÉ  DES  COLLIERS NORMA,  a  été créée en 1981. Son siège social ainsi que ses unités de production sont implantés à Briey (54). Elle dispose également d’une direction commerciale à Courcouronnes (91).  

Elle est spécialisée dans la production de systèmes de transport de fluides (carburant, eau, dégaza‐ge) pour le secteur de l’automobile.  

Ses principaux clients sont  bien évidement les constructeurs nationaux, mais également les cons‐tructeurs européens tels que BMW, FORD, ou  le groupe VOLKSWAGEN, ainsi que  les équipemen‐tiers automobiles tels que VALEO ou HUTCHINSON, pour n’en citer que quelques uns. 

 Pourquoi avez‐vous lancé un projet de migration des lignes X25 vers le réseau ENX pour vos flux EDI  ? 

Le point de départ de notre réflexion a été notre projet de remplacement pour l’été 2009 de notre système  IBM AS400. Ce dernier est  la pièce essentielle de notre  système  informatique puisqu’il héberge non seulement notre traducteur EDI et notre logiciel de communication, mais également notre ERP.  

La  nouvelle machine,  dans  sa  version  de  base,  n’était  pas  compatible  avec  les  cartes  X25  sans  rajout d’un module complémentaire. Il était donc pour nous impensable d’investir dans un module complémentaire qui augmentait de façon significative le prix de la machine pour une technologie dont la fin d’exploitation était déjà programmée depuis un certain temps. 

Il nous fallait donc trouver avant tout et rapidement une solution de substitution à notre ligne X25 pour nos flux EDI. L’utilisation du réseau ENX s’est vite trouvée être la solution ! 

NORMA FRANCE SAS En charge de l’EDI 

Evolution  du  réseau  :  solution  ENX over Internet 

Afin  de  continuer  à  améliorer  le  rapport  coût/efficacité et une couverture mondiale, ENX étu‐die  une  solution  complémentaire  d’accès  au réseau basée sur Internet.  Cette solution est destinée à connecter les four‐nisseurs géographiquement éloignés où  le coût de  la  boucle  locale  varie  entre  70  et  80 %  du 

coût global de la connexion.  Dans  le cadre de  l’offre ENX over  Internet, plu‐sieurs opérateurs sont candidats à une certifica‐tion ENX  : un grand groupe  japonais, un opéra‐teur allemand, un opérateur suisse et un opéra‐teur leader sur le marché du mobile en Europe.  Les  premiers  pilotes  ENX  over  Internet  auront lieu avec T‐SYSTEMS, VERIZON et un opérateur international début 2010. 

David Husson 

Point  sur  les  connexions  ENX  SSL Connect 

Ce  type de  connexion ENX est  conçu pour une utilisation dans  les pays émergents  lointains où les connexions ENX traditionnelles sont coûteu‐ses, ainsi que pour les TPE.  Les  connexions  ENX  SSL  Connect  sont  utilisées pour  accéder  aux  applications  interactives (applications  accessibles  via  un  portail,  GDG Web, RPIC).  50  utilisateurs  situés  partout  dans  le  monde (dont  :  Inde,  Japon,  Corée  du  Sud,  Maroc  et  

Pologne) utilisent  ce mode de  connexion, pour lequel il suffit d’un accès Internet classique pour se connecter à une passerelle ENX SSL qui don‐ne ensuite accès au réseau ENX après authentifi‐cation.  Prix indicatif : 100 € par compte et par mois.  Ce service est opéré par BT/INFONET. Pour tout renseignement  sur  ce  mode  de  connexion  et plus  généralement  sur  l’ensemble  des  offres ENX  de  BT/INFONET,  vous  pouvez  contacter Thierry Wilkin à l’adresse mail suivante :  [email protected]

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Page  41 Réseau ENX

Quelle solution avez‐vous retenue pour ce projet  ? 

Nous avons choisi d’utiliser le service ENX V2 d’ORANGE BUSINESS SERVICES au travers d’une ligne SDSL à 512 Kbits/s. Les communications se feront désormais au travers de connexions sécurisées  VPN et de tunnels IPSec.  

Nous avons également noué un partenariat de service avec la société NUMLOG pour le suivi et le déploiement  de  ce  projet.  La  société NUMLOG  est membre  de GALIA  et  partenaire  d’ORANGE  BUSINESS SERVICES  ; c’est un éditeur et  intégrateur de solutions d’échanges de données  techni‐ques et logistiques, de sécurité réseaux, et disposant de son propre RVA appelé HUB‐MASTER.  

Nous avons simplement migré notre liaison point à point X25 avec RENAULT vers une liaison point à point ENX et utilisé le RVA de NUMLOG pour les liaisons avec nos autres partenaires, qu’ils soient clients ou fournisseurs.  Quelles ont été les différentes étapes de mise en œuvre du projet  ? 

La date clé fut le 1er avril 2009, date de signature de notre contrat de partenariat avec la société NUMLOG. Ensuite, les étapes se sont enchaînées très rapidement. NUMLOG s’est chargée de com‐mander la ligne SDSL auprès d’ORANGE BUSINESS SERVICES, de demander notre numéro ENX au‐près de GALIA, de collecter les informations nécessaires auprès de nos différents partenaires.  Le 10 mai, nous avons mis en service notre  infrastructure ENX  (firewalls). Le 10  juin, nous avons installé et  configuré  le module OFTP  sur  IP de notre  logiciel de  communication  (CFT400 version 2.41 sp8 de la société AXWAY) et effectué nos premiers tests de réception et d’envoi de messages avec NUMLOG, mais aussi avec  la cellule de support ENX de RENAULT. Le  lendemain, nous avons passé en production notre flux EDI avec RENAULT.  

Enfin,  le 7  juillet nous  sommes passés en production avec nos autres partenaires  sur  le RVA de NUMLOG. Autrement dit, 3 mois ont été suffisants pour migrer l’ensemble de nos flux EDI.  Quel est le bilan financier de ce projet  ? 

Très concrètement, avant migration, nos coûts mensuels étaient de 1 527 €. Après migration,  ils sont passés à 1 167 €.  

Les investissements réalisés se sont élevés à 5 188 €. Ils comprennent les frais de mise en service de la ligne SDSL, le suivi du projet par la société NUMLOG, l’achat et la configuration des firewalls auprès de cette même société, ainsi que l’achat et la configuration du module OFTP sur IP de notre logiciel de communication CFT400.  

On estime notre retour sur  investissements dans environ 14 mois, pour un gain minimum annuel de l’ordre de 4 310 €, en se basant sur une consommation moyenne mensuelle de 6000 KC.  En conclusion, comment avez‐vous perçu ce projet de migration  ? 

Les circonstances nous ont poussé à avancer le projet de remplacement de X25. La fin des commu‐nications X25 était programmée et les coûts sont en augmentation. RENAULT souhaite migrer l’en‐semble des flux EDI avec ses partenaires pour la fin du premier semestre 2010.  

Passer sur ENX nous donne également  la possibilité d’utiliser ce réseau pour d’autres  flux, entre autres, pour l’échange de données techniques.  

Le  timing a été primordial afin de  synchroniser  l’ensemble des opérations et  le  jour «  J » nous avons pu basculer de X25 vers ENX.  

On pensait que cette migration serait complexe, coûteuse, et nécessiterait un gros investissement en  temps. Grâce à un bon partenariat avec NUMLOG,  les opérations se sont déroulées de  façon moins complexe qu’en apparence, plus rapidement que prévu et financièrement plus avantageu‐ses.  

Après quelques mois,  les  flux remontent correctement avec une qualité de service de  l’ordre de  95 %. Nos flux remontent très tôt le matin (entre 5h00 et 6h30), les quelques incidents que l’on a eu ont été  réglés dans  la matinée.  Les bénéfices pour nous  sont  indiscutables et nous  sommes  ravis d’avoir abouti rapidement dans la réalisation de ce projet. 

« Il nous fallait 

rapidement une 

solution de 

substitution à notre 

ligne X25 pour nos 

flux EDI. 

L’utilisation du 

réseau ENX s’est 

vite trouvée être la 

solution ! » 

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Les perspectives

Poursuivre le déploiement 

Industrie  automobile  (constructeurs  :  NISSAN  EUROPE,  SAAB,  HONDA,  SCANIA, SKODA  ;  connexions  entre  rangs  1  ; connexions de rangs 2).  Délégation Générale pour l’Armement : 2009 a  connu  un  fort  déploiement  avec  plus  de  1 350 personnes utilisant  le portail « Espace Partenaires  »  via  ENX, déploiement  qui  de‐vrait continuer de progresser en 2010. 

  Les connexions de la DGA représentent 20 % du parc ENX en France. 

  Développer  l’utilisation  d’ENX  dans d’autres secteurs d’activité 

Aéronautique  :  AIRBUS  et  DASSAULT  AVIATION sont déjà connectés. 

 

Accélérer  le  déploiement  d’ENX  à l’international 

En développant de nouvelles offres compéti‐tives à l’international, notamment l’ENX over Internet.  Via l’accès ENX SSL Connect qui ne nécessite qu’une  connexion  Internet pour accéder au réseau ENX. 

  Poursuivre  les  relations avec  les  ré‐seaux 

ANX aux Etats‐Unis  JNX au Japon 

  Continuer les actions de communica‐tion et de promotion du réseau ENX 

Organisation d’un Atelier ENX en 2010. 

Page  42  Réseau ENX

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Page  43 Projet LogisTIC

Dans  le  cadre  du  programme  TIC&PME  2010, lancé  en  2006  par  le Ministère  de  l’Economie, des Finances et de  l’Industrie, GALIA a  lancé  le projet  LogisTIC,  destiné  à  améliorer  la  perfor‐mance  logistique des PME de  la  filière automo‐bile (fournisseurs, transporteurs…), grâce, entre autres, aux outils TIC.   Ce projet  était  à mener  sur  les  années 2007  à 2009, en relations avec  les acteurs régionaux et les  organisations  professionnelles  du  secteur automobile : Chambre de Commerce et d’Indus‐trie,  DRIRE,  Conseils  Régionaux,  Syndicats  pro‐fessionnels,  CRITT,  Pôles  d’animation  économi‐que, consultants…  La convention  initiale, signée avec  le Ministère, en décembre 2006, avec un accord de  finance‐

ment partiel par des subventions du Ministère, a été  revue en 2008, pour modifier  la  répartition entre les différentes actions du projet.   Ce  projet,  articulé  autour  de  trois  axes  princi‐paux, dont deux offres TIC :  Evaluation des performances  logistiques des PME,  au  moyen  du  référentiel  mondial  d’évaluation Global MMOG/LE ;  Etude d’opportunité de  la  technologie RFID (identification  automatique  par  radio‐fréquence) ;  Adaptation  des  solutions  web‐EDI  homolo‐guées GALIA en  langage XML, pour favoriser une utilisation multisectorielle ; 

s’est  poursuivi  en  2009, pour  s’achever  en  dé‐cembre.  

Historique

En 2009, des actions ont eu lieu uniquement sur le premier et le troisième de ces axes. 

La situation du projet

40 40 40 4033

0

10

20

30

40

50

Entreprisesretenues

Conventions signées

Auditslancés

Auditsterminés

Projets TIC dansplan d'actions

Synthèse générale 

Evaluation logistique 

A  fin 2009, 40 entreprises ont  fait  l’objet d’une évaluation complète, dont 13 au cours de  l’année 2009. Elles se répartissent comme suit. 

« 40 entreprises 

ont fait l’objet 

d’une évaluation 

logistique 

complète. » 

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Adaptation des solutions web‐EDI au langage XML  

Après la première réalisation qui avait eu lieu en 2008 avec TENOR CONSEIL, pour l’adaptation de son  produit  « eCAR »,  un  nouveau  développe‐ment  a  eu  lieu  en  2009,  avec  ICD‐SC  (joint‐venture  entre  ICD  INTERNATIONAL  et  SOFT  & COM) afin d’adapter son outil « WebEDITrust », 

qui  avait  été  homologué  par  GALIA,  en  mai 2009, pour EDIFACT. 

 

Signature du contrat en juillet 2009.   Recette : Validation de la solution par GALIA, le 16 décembre 2009. 

 

Page  44  Projet LogisTIC

Répartition des 40 entreprises par tranches d’effectifs et par secteurs d’activité 

Répartition géographique 

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Page  45 Projet LogisTIC

Ce projet s’est avéré être une opération riche et intéressante, même si le déploiement de certai‐nes  actions  a  été  contrarié  par  la  situation  de crise qui a sévi dans  la filière automobile au se‐cond semestre 2008 et en 2009.   Parmi  les  points  très  positifs,  figurent  notam‐ment :   Les  échanges  d’expérience  avec  d’autres  secteurs industriels ; 

  Une  approche  des  PME  avec  un  projet  ori‐ ginal ; 

L’initiation de bonnes relations entre GALIA, le Ministère et  l’AFNET, en charge  la coordi‐nation  technique  du  programme  TIC&PME 2010. 

 L’expérience  acquise  doit  permettre  d’en  faire bénéficier  les  plans  d’actions  qui  vont  être conduits  au  sein  de  la  Plateforme  Filière  Automobile,  se  rapportant au déploiement des Technologies  d’Information  et  de  Communica‐tion dans les PME de l’Automobile. 

Témoignage de Laurent Lulé

« Boulonneries et Visseries de Sablé est une société de forge à froid (réalisation de pièces spéciales par frappe à froid en petite, moyenne et grande série).   Nous produisons des fixations métalliques spéciales ou suivant les normes automobiles : ▪ vis H avec ou sans embase ▪ vis et axes à sertir ▪ vis et axes à souder  

Notre capacité de transformation est de plus de 2 000 tonnes par an de fil machine. Notre chiffre d’affaires se répartit comme suit : ▪ secteur automobile :  50 % du CA ▪ matériel agricole :   20 % du CA ▪ Industrie :   30 % du CA 

 Nous avons connu GALIA par l’intermédiaire de la FIM et de l’AFFIX, dont nous sommes membre, et également par l’intermédiaire d’AUTEO (ex Performance 2010). En outre, nous étions adhérent d’AUTEO, association que nous avions rejoint à  l’initiative de PSA RENNES.   Les projets concrétisés avec AUTEO étaient  la création de notre site  internet dynamique permet‐tant notamment une demande de devis en ligne et également la mise en place d’une solution Web EDI.  Un audit MMOG/LE a été réalisé dans notre entreprise dans le cadre du projet LogisTIC. Cet audit nous a été proposé par AUTEO. Il s’agit d’un très important chantier à réaliser sur 2 ans minimum pour une PMI.  Toutefois, faisant suite à  l’étude du rapport, nous avons  l’intention de mettre en œuvre, à court terme, les opérations suivantes :  ▪ Réduction des coûts de transport en expédition ; ▪ Suppression de l’activité de reconditionnement pour les pièces en négoce ; ▪ Filmage des emballages à l’expédition ».

BVS Responsable Informatique 

Bilan et conclusion

Laurent Lulé 

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Page  46  Plateforme Filière Automobile

Claude Cham 

(FIEV) 

Président 

Historique

Dans le contexte de crise économique, qui sévit depuis  le  second  semestre  2008  et  touche  la plupart  des  secteurs  industriels,  une  attention particulière  a été portée naturellement par  les Pouvoirs Publics sur  l’Automobile, compte tenu de  son  importance, notamment  sur  les aspects de  l’emploi, d’équilibre de  la balance  commer‐ciale,  des  préoccupations  relatives  à  l’environ‐nement, etc. C’est dans ce cadre, qu’ont été organisés par  le Ministère  de  l’Economie,  des  Finances  et  de l’Industrie,  le  20  janvier  2009,  les  Etats  Géné‐raux de  l’Automobile, regroupant  les principaux acteurs de la filière automobile en France. A  la suite de ces Etats Généraux, un « Code de performances  et  de  bonnes  pratiques  relatif  à  la relation client‐fournisseur au sein de la filière et de  la  construction automobile » a été  signé, le 9 février 2009, par le CCFA et le CLIFA, repré‐sentant  les  constructeurs  automobiles  et  les fournisseurs,  ainsi  que  par  Christine  Lagarde, Ministre  de  l’Economie,  de  l’Industrie  et  de l’Emploi et  Luc Chatel, Secrétaire d’Etat  chargé de l’Industrie et de la Consommation.  

Ce  code qui  régit un  certain nombre de  règles de fonctionnement entre clients et fournisseurs, concernant notamment :  le  cadre  contractuel  des  échanges  sur  les moules  et  outillages  spécifiques  et  sur  les pièces,  la propriété intellectuelle,  les conditions de règlement, 

a prévu que les actions de coopération entre les constructeurs  et  les  fournisseurs  s’inscrivent dans la durée, dans le cadre d’une « plateforme permanente de  concertation et d’échanges en‐tre donneurs d’ordre et fournisseurs de la filière industrielle de  la  construction automobile pour préparer et réussir la mutation de cette filière ». C’est  ainsi,  qu’après  des  travaux  préparatoires conduits  par  des  représentants  des  construc‐teurs,  des  fournisseurs,  des  organisations  pro‐fessionnelles et des Pouvoirs Publics, a pu être lancée officiellement,  le 9  juin dernier, en pré‐sence de Luc Chatel,  la Plateforme Filière Auto‐mobile (PFA). Celle‐ci doit représenter une évo‐lution majeure  de  la  relation  client‐fournisseur et  constituer une  structure  active  et  efficace  à son service.

Organisation de la PFA

Pour une première période de deux ans, Claude Cham, Président du CLIFA et de la FIEV, et Pierre Sergeant ont été désignés respectivement Prési‐dent et Vice‐président de la PFA. Patrick  Blain,  ancien  Directeur  Commercial  de RENAULT,  a  été  détaché  par  ce  constructeur comme  Secrétaire  Exécutif  Opérationnel,  pour la même période. 

Patrick Blain est assisté par deux  chefs de pro‐jet :  Sébasien  Lapalut  (RENAULT  CONSULTING) et Jacques Bedaux (PSA PEUGEOT CITROËN). L’équipe opérationnelle de  la PFA est  installée, depuis  début  juillet  2009,  à  Boulogne‐Billancourt, dans les locaux de GALIA. Le  schéma  suivant  synthétise  l’organisation  de la PFA. 

Patrick Blain 

Secrétaire Exécutif 

Opérationnel 

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« Une cinquantaine 

de réunions ont 

déjà eu lieu depuis  

fin avril, et ont 

mobilisé environ 

140 participants. »  

Page  47 Plateforme Filière Automobile

Travaux de la PFA

Quatre  thèmes prioritaires  avaient  été  retenus pour  les  travaux  de  la  PFA,  et  des  groupes  de travail,  regroupant des  représentants des cons‐tructeurs  et  des  fournisseurs,  ont  été  mis  en place dès la fin du mois d’avril :  Lean Manufacturing  Compétences et Métiers de demain  Meilleure  gestion  de  l’Information  et  de  la Communication.  Stratégies Moyen et Long Termes 

 Une  cinquantaine de  réunions ont déjà eu  lieu depuis fin avril, et ont mobilisé environ 140 par‐ticipants.        Thème : Lean Manufacturing 

Présidé par Patrick André (RENAULT),  le groupe de travail a mené ses réflexions suivant les qua‐tre axes suivants :   Essentiels et  labels  : définition des bases du contenu à déployer.  Actions  et  déploiement  :  processus  de  for‐mation : déploiement.  Pilotage du projet/Indicateurs.  Lean Manufacturing  Unitaire  :  principes  du lean adaptés à la production unitaire. 

 L’objectif  est  de  porter  300  fournisseurs  vers des niveaux d’excellence opérationnelle.         Thème : Compétences et Métiers de demain  

Présidé  par  Daniel  Bouchard  (PSA  PEUGEOT  CITROËN), puis par Chantal de  la Bourdonnaye (PSA PEUGEOT CITROËN),  le groupe de travail a mené ses réflexions suivant  les quatre axes sui‐vants :  Promotion/Attractivité  :  Comment  promou‐voir  la  filière automobile pour attirer  les  ta‐lents ? 

  Mutualisation : Comment mutualiser les res‐sources  entre  les  filières métiers  et  en  de‐hors de la filière automobile ? 

  Visibilité/Intégration : Comment, en fonction de  l’évolution de  la  filière automobile, gérer et adapter les ressources et les compétences au sein de la filière ? 

      Thème : Meilleure gestion de l’Infor‐mation et de la Communication 

Trois  groupes de  travail ont œuvré  sur  ce  thè‐me,  auquel  GALIA  a  été  plus  particulièrement associé :   Nouvelles  Technologies  de  l’Information  et de la Communication (TIC) : ▪ Président  du  GT  :  Jean‐François  Salles (RENAULT), Président de GALIA. 

▪ Chef de projet : Alexandre Loire (GALIA).  ▪ Objectif  :  Amener  chaque  maillon  de  la filière  au  juste  niveau  d’investissement matériel et humain, lui permettant de res‐ter un acteur compétitif  (fluidification des échanges  d’informations,  diminution  des en‐cours…).  

▪ Livrable  :  Cahier des  charges des  compé‐tences et des solutions techniques, perfor‐mantes et  adaptées  à  chaque échelon de la  filière  (simplicité et  interopérabilité des outils).   

Transmission de  l’information dans  la  filière automobile : ▪ Président  du  GT  :  Christian  Chamaillard (GALIA). 

▪ Chef  de  projet  :  Jean‐François  Tahon (GALIA). 

▪ Objectif  :  Améliorer  la  productivité  liée aux interfaces entre les différents maillons de  la chaîne  (réduction des délais d’infor‐mation,  accroissement  de  la  réactivité, élimination  des  surcoûts  liés  aux  surpro‐tections…). 

▪ Livrables  : Guide de bonnes pratiques sur la prise et la transmission de l’information. Cahier des charges correspondant pour les systèmes d’information.  

Processus d’acquisition des biens  industriels de production  : ▪ Président du GT : Alain Huet (SYMOP). ▪ Chef  de  projet  :  Muriel  Gloaguen (SYNDICAT DE LA MESURE). 

▪ Objectif  :  Réduire  les  litiges  contractuels dans la relation client‐fournisseur. 

▪ Livrable  :  Règles  de  fonctionnement  en matière de commande, de réception et de règlement,  validées  par  les  représentants des donneurs d’ordres et des fournisseurs. 

  

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Page  48  Plateforme Filière Automobile

« Les travaux sur 

les Enjeux 

communs visent à 

élaborer des 

« guides 

d’informations 

stratégiques » à 

l’intention des 

différents acteurs 

de la filière. » 

      Thème  : Stratégies à moyen et  long termes  

Co‐présidé  par  Annick  Gentès‐Kruch  (PSA  PEUGEOT CITROËN), Pierre Dolsan (RENAULT) et Jean‐Marc Nozeran  (CONTINENTAL),  ce  groupe de  travail a  concrétisé  ses premières  réflexions par  le  lancement,  le  1er  juillet  2009,  de  seize sous‐groupes, articulés avec  le FMEA (Fonds de Modernisation  des  Equipementiers  Automobi‐les), la SIA (Société des Ingénieurs de l’Automo‐bile), et si nécessaire avec les Pôles de Compéti‐tivité :   Onze  sous‐groupes  dédiés  aux  Filières Mé‐tiers  :  Emboutissage,  Décolletage‐Usinage, Fixation,  Fonderie  fonte,  Fonderie  alumi‐nium, Forge, Traitement de surface, Moules et outillages, Electronique, Caoutchouc, Plas‐turgie. 

  Cinq  sous‐groupes  dédiés  aux  Enjeux  Com‐muns  : Développement  durable,  Logistique, Fonctions et véhicules du futur, Motorisation propre, Biens d’équipement. 

   

Les travaux sur les Filières Métiers ont pour ob‐jectif de :    Réaliser et partager le constat de la situation présente : ▪ Etat des lieux (capacitaire, effectifs, endet‐tement…). 

  Faire un diagnostic de l’état de la filière. 

  Etablir  la  vision  des  mutations  attendues (technologiques,  économiques,  compéten‐ce…). 

  Proposer des actions et des moyens à mettre en œuvre pour améliorer la compétitivité de la filière.  

Les  travaux  sur  les  Enjeux  communs  visent  à élaborer  des  « guides  d’informations  stratégi‐ques » à  l’intention des différents acteurs de  la filière.  Un  des  sous‐groupes  « Enjeux  Communs »  a pour  thème  la  Logistique.  Animé  par  Christian Chamaillard  (GALIA),  il  s’est  réuni  pour  la  pre‐mière fois en septembre 2009. 

Pour en savoir plus sur la PFA : www.pfa‐auto.fr 

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Bilan 2009

Page  49 Les FORMATIONS

« La formation fait 

partie intégrante 

de la promotion et 

du déploiement des 

résultats des 

travaux menés par 

les groupes de 

travail de GALIA. » 

Parmi les activités de GALIA et les services proposés à ses membres, et plus généralement à l’ensem‐ble de la filière automobile, la formation est un axe particulièrement important.  

Elle fait partie intégrante de la promotion et du déploiement des résultats des travaux menés par les groupes de travail de GALIA, ainsi que d’ODETTE.  

Cette  formation est dispensée,  le plus généralement dans  les  locaux de GALIA, par des  formateurs confirmés, dont  l’expérience du terrain apporte un éclairage particulièrement apprécié aux aspects théoriques. 

En 2009,  sur  les principales  formations dont  la 

description est présentée  ci‐après,  ce  sont 153 

personnes qui ont participé à 15 sessions : 

Au‐delà de ces formations destinées aux profes‐

sionnels  de  l’automobile,  les  partenariats  liés 

avec  des  établissements  d’enseignement  supé‐

rieur permettent, notamment pour la logistique, 

d’apporter  des  compléments  intéressants  aux 

formations  universitaires,  complétés  par  des 

travaux en entreprise, et de générer des échan‐

ges fructueux.  

Ainsi, en 2009, de  tels partenariats ont eu  lieu 

avec  MINES  ParisTech,  avec  l’ICN  Business 

School  (Metz‐Nancy),  avec  l’Université  d’Artois

(Béthune) et avec le SKEMA Business School (ex 

CERAM) de Sophia‐Antipolis. 

Formation Nombre  

de sessions 

Mise en œuvre du référentiel 

Global MMOG/LE 11 

EDIFACT  2 

Standards utilisés par les 

constructeurs 1 

Nombre de participants 

134 

11 

Introduction à XML  1  4 

Les formations Logistique

      Formation Global MMOG/LE 

Pour  accompagner  le  déploiement  du  référen‐tiel  mondial  d’évaluation  logistique  Global MMOG/LE, GALIA propose deux types de forma‐tions  : une formation de 1  jour destinée à faire découvrir  le référentiel  ; et une  formation de 3 jours,  dont  l’objectif  est  de  former  les  futurs auditeurs.  Ces  formations  sont  proposées  par  GALIA  en  sessions  inter ou  intra  entreprises,  en  fran‐çais et en anglais.  Ainsi,  chaque  année,  ce  sont  plus  de  100  per‐sonnes qui suivent ces formations avec, au fil du temps, une baisse de fréquentation significative de la formation de 1 jour au profit de celle de 3 jours. Ce transfert est  la preuve que  le référen‐

tiel est maintenant bien connu et que les entre‐prises  ont  davantage  besoin  d’apprendre  à  le mettre en œuvre que de le découvrir.        Formation  LKPI  (Indicateurs  de  per‐formance Logistique) 

Cette  formation  d’une  journée  (en  français  ou en  anglais),  complémentaire  à  la  formation  Global MMOG/LE,  est  consacrée  à  la mise  en œuvre de la recommandation ODETTE LKPI.   Elle offre un zoom sur  l’animation de  la perfor‐mance dans  les  interfaces  client‐fournisseur de la Supply Chain.  

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Les formations EDI

Page  50  Les FORMATIONS

      Formation e‐learning EDI/Web EDI 

Disponible  depuis  plusieurs  années  en  accès libre  sur  le  site web  de  GALIA,  le  programme  e‐Learning EDI/Web EDI a été entièrement mis à jour  en  2008 dans  le  cadre du projet  LogisTIC, notamment  afin  d'y  intégrer  des  notions  sur XML et d'en faciliter l'utilisation.  Que  vous  soyez  dirigeant,  informaticien,  gestionnaire  logistique  ou  commercial,  ce  pro‐gramme vous permet de vous  familiariser avec des outils standards qui vous permettent d'opti‐miser  ou  d'automatiser  vos  processus  client/fournisseur.        Formation d’introduction aux échan‐ges électroniques professionnels 

Cette formation est construite à partir du conte‐nu du module d'e‐Learning « EDI et Web EDI ». Elle vient en complément de ce module et per‐met  aux  personnes  intéressées  de  préciser  les différentes  notions  abordées  dans  le  module  d’e‐Learning.  Cette  formation  s’adresse  aux  dirigeants,  res‐ponsables  logistiques,  vendeurs,  informaticiens devant  acquérir  les  premières  notions  d'EDI  et faire un choix pour la mise en œuvre  d'une so‐lution.   

      Formation  technique  à  la  norme  EDIFACT 

L’objectif de cette  formation est d’acquérir des notions  sur  l’EDI  et  de  comprendre  la  norme EDIFACT  au  travers  des  principaux  messages utilisés dans l’industrie automobile. Cette  formation,  assez  technique,  s’adresse principalement  aux  informaticiens  devant met‐tre en œuvre  des messages EDI.        Formation Messages EDI, Etiquettes et Bordereaux de livraisons 

De manière à mieux comprendre et à aider  les fournisseurs à mettre en œuvre  les recomman‐dations  GALIA/ODETTE  utilisées  par  les  cons‐tructeurs français dans le cadre du déploiement des  politiques  Logistiques  L3P  et  des  projets CINDI  pour  RENAULT,  et  Logistique  Alternative pour PSA PEUGEOT CITROËN, GALIA a organisé une  formation d’une  journée  (en  français et en anglais) sur les standards Messages EDI, Etiquet‐tes et BL préconisés par les deux donneurs d’or‐dres. Une  connaissance  préalable  de  la  norme EDIFACT est nécessaire pour suivre cette forma‐tion.        Formation d’introduction à XML 

Cette  formation  s’adresse à  tous  ceux qui  sou‐haitent  acquérir  des  notions  sur  XML  et  com‐prendre les différences entre XML et EDIFACT. 

Les formations INGENIERIE

      Formation Gestion de configuration 

Cette formation, mise en place en 2009, s’adres‐se  avant  tout  aux  chefs  de  projets,  ingénieurs gestionnaires  de  configuration,  responsables qualité et responsables méthodes/outils.  L’objectif de cette formation est d’acquérir une base  solide  en  gestion de  configuration, d’être capable de gérer  la  configuration d'un  système et de participer à  la mise en place du  système de gestion de configuration de son entreprise.         Formation Modélisation fonctionnel‐le et pré‐dimensionnement 

Les objectifs de  cette  formation, mise en place également en 2009, sont de mieux appréhender 

ce  qu’est  l'ingénierie  système,  avoir  un  aperçu de  l’état de  l’art des standards et des réponses qu’ils  apportent,  comprendre,  ce  que  sont  les exigences,  à quoi elles  servent et  comment en assurer  la  traçabilité, organiser  les  travaux d’é‐quipes multidisciplinaires autour de modèles, et connaître les principes à adopter pour définir un atelier outillé de développement.   Cette  formation  s’adresse  aux  directeurs  et chefs de projets, aux  responsables qualité, mé‐thodes, outils, et plus généralement, à  tout  in‐tervenant  dans  les  projets  (analystes,  architec‐tes, responsables test…).  

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Page  51 Les FORMATIONS

« GALIA  

accompagne 

désormais les 

entreprises   

à chaque étape  

de leur audit 

logistique. » 

Perspectives 2010

Pour la formation, GALIA va travailler plus parti‐culièrement suivant trois axes :        Rénovation du contenu des  formations exis‐tantes, avec notamment  la mise en place de la nouvelle version de  la  formation pratique au Global MMOG/LE, sur  laquelle GALIA tra‐vaille depuis plusieurs semaines afin de pren‐dre  en  compte  la  version  3  du  référentiel, d’une part, et  les retours des personnes for‐mées, d’autre part. 

  Cette  formation  sera  désormais  axée  sur  la réalisation  d’un  audit  de A  à  Z  et  intègrera quelques outils logistiques ou qualité.  

      Mise  en  place  d’offres  d’accompagnement MMOG/LE,  qui  peuvent  être  couplées  ou non à  la  formation 3  jours évoquée dans  le point précédent (voir tableau ci‐dessous).  

       Création  de  nouvelles  offres  de  formation (Bases de  la  logistique dans  l’industrie auto‐mobile, formations Ingénierie…). 

       Développement  des  partenariats  avec  les  établissements d’enseignement supérieur. 

   Adhérent (HT) 

Non adhérent (HT) 

OFFRE DE FORMATION 

 Formation 3 jours (4 personnes minimum par session)  900 € / pers.  1300 € / pers. 

OFFRES D’ACCOMPAGNEMENT 

Offre N° 1 : « Accompagnement complet » d’1 Audit (2 + 2 jours) Auditeur GALIA + 1 personne de l’entreprise ayant suivi la formation ▪ Préparation de l’audit ▪ Audit ▪ Synthèse de l’audit ▪ Préparation du plan d’actions ▪ Présentation des résultats de l’audit et du plan d’actions 

  3 500 € 

  4 500 € 

Offre N° 2 : « Accompagnement de démarrage » (1 jour) Auditeur GALIA + 1 personne de l’entreprise ayant suivi la formation Préparation de l’audit* : présentation de l’audit au management, prépara‐tion des documents, préparation du planning et de la matrice initiale, début interview. * Les documents doivent avoir été envoyés à l’auditeur 15 jours avant l’audit 

  800 € 

  1 000 € 

 Offre N° 3 : « Audit de suivi » Auditeur GALIA Réalisation d’un audit de suivi sur la base d’un précédent audit MMOG/Le réalisé* (périmètre identique) ▪ Entreprise dont l’audit a été réalisé par GALIA ou par une personne 

ayant suivi une formation GALIA (1 jour) ▪ Entreprise dont l’audit n’a pas été réalisé par GALIA (2 jours) 

* L’audit précédemment utilisé doit être fourni au minimum 15 jours avant l’audit de suivi. 

        

800 €   

1 600 € 

       

1 000 €   

2 000 € 

OFFRES FORMATION + ACCOMPAGNEMENT 

Formation 3 jours + Offre N°1  900 € / pers. + 2 975 € 

1300 € / pers. + 3 825 € 

Formation 3 jours + Offre N°2  900 € / pers. + 680 € 

1 300 € / pers. + 850 € 

Formation 3 jours + Offre N°3 ▪ Entreprise dont l’audit a été réalisé par GALIA ou par une personne 

ayant suivi une formation GALIA (1 jour) ▪ Entreprise dont l’audit n’a pas été réalisé par GALIA (2 jours) 

 900 € / pers. 

+ 680 € 

+ 1 360 € 

 1 300 € / pers. 

+ 850 € 

 + 1 700 € 

LES OFFRES D’ACCOMPAGNEMENT MMOG/LE 

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Page  52  La COMMUNICATION

Bilan 2009

      La lettre d’information 

Tous  les mois, GALIA diffuse par messagerie  sa Lettre  d’Information  à  ses  adhérents  et  autres correspondants (environ 3 500 personnes).  

Chaque  numéro  est  constitué  d’un  édito  du  Président ou du Directeur de GALIA, d’un témoi‐gnage  sous  forme  d’interview,  d’un  dossier  et d’actualités,  informant  notamment  des  événe‐ments à venir. 

Janvier   Bilan 2008 et perspectives 2009 

Février  GALIA, partenaire des Ecoles pour la promotion de Global EVALOG (MMOG/LE) 

Mars   GALIA vous forme aussi à l’Ingénierie 

Avril   Logistique : les sujets prioritaires au niveau français et européen 

Mai   PSA PEUGEOT CITROËN répond à vos questions sur la facturation électronique 

Juin   Logistique : les groupes de travail GALIA 2009 

Juillet   Retour sur la Journée d’Information GALIA du 11 juin 2009 

Septembre  La Plateforme de la Filière Automobile 

Novembre  Les projets Flux Synchrones chez RENAULT et PSA PEUGEOT CITROËN 

Décembre  Global MMOG/LE : les nouvelles offres GALIA 

    Les dossiers   

Janvier  Philippe Paban ‐ RENAULT : Le nouveau Président d’ODETTE 

Février  Annie Genet :  APRISO, nouveau Membre Club 

Mars  Jean‐François Tahon : Nouveau chef de projet Logistique GALIA 

Avril  Dr Marie Koulikoff‐Souviron : Le Global MMOG/LE enseigné au CERAM Business School 

Mai  Stéphane Houdmon : Mise en place de l’EDI chez LE JOINT FRANÇAIS 

Juin  Jean‐François  Salles et Eric Willmann ‐ RENAULT : Les nouveaux Président et Vice‐Président de   GALIA 

Juillet  Laurent LULÉ : BVS, nouveau Membre Actif de GALIA 

Septembre  ICD, NUMLOG, PSA PEUGEOT CITROËN : OFTP2, le nouveau protocole de communication    d’ODETTE 

Novembre  Gérard Chaumond ‐ RENAULT : ec@t‐npmi, une association est née... 

Décembre  Annick Testot, RENAULT et David Husson, NORMA France : répondent à vos questions sur la migration des flux EDI vers le réseau ENX 

    Les témoignages   

      Les Rendez‐vous de GALIA 

En 2009, GALIA a organisé trois web conférences sur des sujets d’actualité, auxquelles plusieurs dizai‐nes d’auditeurs ont pu assister depuis leur bureau. 

Février  Réduction des coûts des échanges de données techniques 

Avril  Le projet CORAIL de PSA PEUGEOT CITROËN : Bilan 2008 et plan de travail 2009 

Octobre  Migration des flux EDI vers le réseau ENX 

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Page  53 La COMMUNICATION

      Participation à des manifestations extérieures 

Les membres de l’équipe GALIA (Directeur et chefs de projet) sont intervenus ou ont pris part à des tables rondes lors de plusieurs manifestations en 2009. 

Janvier   Convention fournisseurs PSA pour lancement projet W2 (MMOG/LE) à Rennes 

Mars   Journée Rencontres Clients GALION Solutions à Paris   Assises de la Traçabilité à Valence 

Juin   Lancement officiel de la PFA à Paris 

Septembre  8ème édition du Congrès Industrie Automobile de l'Usine Nouvelle à Paris   Forum EDI Franche Comté à Besançon  

Octobre  Séminaire GENERIX à Paris   Comité de pilotage de la PFA au Salon Equip’Auto à Villepinte  Novembre  Séminaire NUMLOG/GALION/IPLS à Paris   Forum CEGID Industrie au MIDEST à Villepinte   Forum KEONYS sur RENAULT et le déploiement de la V6 aux Arts et Métiers à Paris  

      Les manifestations GALIA 

Rencontre des Membres Club (14 janv. 2009) GALIA  a  présenté  à  ses Membres  Club  les  tra‐vaux en cours et les perspectives chez GALIA :   L’homologation Web EDI  Le Projet LogisTIC  La Facturation Electronique et dématérialisa‐tion fiscale  Le projet CORAIL de PSA  Le domaine Ingénierie 

    

 

Journée d’Information GALIA (11 juin 2009) Cette Journée d'Information, qui a réuni plus de 110 participants, a permis de  faire  le point  sur les  différents  travaux  et  projets  en  cours  chez GALIA :   Le Pacte Automobile de relance 2009  Le domaine Logistique  Le projet CORAIL de PSA   La Facturation Electronique  ENX chez RENAULT  Les flux EDTi  Le domaine Ingénierie 

Perspectives 2010 Dans  sa mission  de  communication  auprès  de ses  membres,  GALIA  vous  informera  en  2010 des  travaux en cours et à venir, par  le biais de différents supports tels que :   La Lettre d’Information mensuelle 

  Les Rendez‐vous de GALIA 

  Les Ateliers : Logistique, Ingénierie, ENX… 

  La Journée d’Information GALIA 

  Les Rencontres des Membres Club  

L’Assemblée Générale annuelle   Le  site web GALIA  :  création d’un  forum de discussion 

  Adhésion  aux  réseaux  sociaux  (Viadeo,  LinkedIn…) 

 Si vous  souhaitez participer à  la  rédaction d’un dossier  ou  d’un  témoignage  sur  un  thème  lié aux domaines d’activités de GALIA, n’hésitez pas à nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]

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Membres ACTIFS

Page  54  Liste des membres de GALIA (au 1er janvier 2010)

3 M FRANCE ACUMENT GLOBAL TECHNOLOGIES EUROPE AGC FRANCE SAS ALCOA FIXATIONS SIMMONDS SAS ANVIS FRANCE DECIZE SAS ARCELORMITTAL TUBULAR PRODUCTS VITRY ARDEPA ARVIN MERITOR LIGHT VEHICULE SYSTEMS FRANCE AUNDE FRANCE BEHR FRANCE BENTELER AUTOMOTIVE BOLLHOFF OTALU BORGWARNER FRANCE SAS BOULONNERIES ET VISSERIES DE SABLE BOURBON SA BOURGUIGNON BARRE BRETAGNE ATELIERS CAILLAU CARPENTER SAS CML INNOVATIVE TECHNOLOGIES COMPAGNIE DEUTSCH SA CONTINENTAL AUTOMOTIVE FRANCE SAS COOPER‐STANDARD AUTOMOTIVE FRANCE DAHER INTERNATIONAL DEFONTAINE DELFINGEN‐FR‐ANTEUIL DOURDIN DS SMITH KAYSERSBERG DUFERCO COATING ELECTRICFIL AUTOMOTIVE ELECTROPOLI PRODUCTION EURL ERGOM France EUROSTYLE SYSTEMS FAURECIA FCI AUTOMOTIVE FRANCE FEDERAL MOGUL SEALING SYSTEMS FIDAY GESTION FILTRAUTO FLEXITECH EUROPE SAS FONDERIE DE GENTILLY FRANCE JOINT FRANTZ ELECTROLYSE FREUDENBERG SAS GALVA 45 GATES SAS GGB FRANCE EURL GKN DRIVELINE SA GOODYEAR DUNLOP TIRES GERMANY GMBH GRIFFINE ENDUCTION GRIS DECOUPAGE GROUPE FSD ‐ SNOP HALBERG PRECISION LE CHAMBON FEUGEROLLES HELLERMANN FRANCE HONEYWELL GARRETT HUTCHINSON SA INERGY AUTOMOTIVE SYSTEMS FRANCE ITW FRANCE COMET ITW RIVEX JTEKT HPI SAS KONGSBERG DRIVELINE SYSTEMS SAS 

KONI FRANCE LE RAY TRANSPORTS ET LOGISTIQUE LEGRIS LEONI WIRING SYSTEMS FRANCE LISI AUTOMOTIVE FORMER LYDALL THERMIQUE ACOUSTIQUE MAGNETI MARELLI SYSTEMES ELECTRONIQUES SAS MAHLE FILTERSYSTEME MANN + HUMMEL FRANCE MECANINDUS MECAPLAST MECATRACTION METALDYNE INTERNATIONAL FRANCE MGE MGI COUTIER MICHELIN MICROCAR SAS MOLEX AUTOMOTIVE BRANCH MOTEURS LEROY‐SOMER NELSON NEW STEEL NOBEL AUTOMOTIVE NORMA FRANCE SAS NORMATRANS OBERTHUR CARDS SYSTEMS OSRAM SASU PERNAT EMILE & FILS PEUGEOT JAPY INDUSTRIES PLASTIC OMNIUM AUTO EXTERIEUR SERVICES PLASTIQUES PÖPPELMANN FRANCE SAS PLASTO SAS POLYONE FRANCE PRECIFORGE PROFIL' STYLE AUTOMOBILE PROMENS PSA PEUGEOT CITROËN RECTICEL REHAU RENAULT SAS RIETER AUTOMOTIVE FRANCE ROBERT BOSCH FRANCE SAS SAB INDUSTRIES SACRED SAG FRANCE SAS HOLDING CAILLE SCAPA FRANCE SCHERDEL HERCKELBOUT‐DAWSON SCHOELLER ARCA SYSTEMS SCHRADER SEALYNX AUTOMOTIVE SGI SILVATRIM SKF FRANCE  

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Page  55 Liste des membres de GALIA (au 1er janvier 2010)

SMR AUTOMOTIVE SOCIETE PARISIENNE DE RESSORTS SOTIRA 53 STEEP PLASTIQUE STREIT MECANIQUE TECMAPLAST TENNECO AUTOMOTIVE FRANCE TRAMICO TRELLEBORG SEALING SOLUTIONS GERMANY GMBH TRESSE METALLIQUE J. FORISSIER TREVES TRW AUTOMOTIVE HOLDINGS FRANCE 

TUBEST FLEXIBLE SOLUTIONS TWIN SERVICES TYCO ELECTRONICS FRANCE SAS VALEO MANAGEMENT SERVICES (VMS) VALLOUREC PRECISION ETIRAGE VERNET VIP WEBASTO SYSTEMES CARROSSERIE ZANINI FRANCE ZF BOGE ELASTMETALL FRANCE SA ZF LEMFORDER METAL FRANCE SAS 

Membres ASSOCIÉS A

ACUMENT AMIENS ACUMENT BONNEUIL ACUMENT FOURMIES ACUMENT LA BRIDOIRE ACUMENT LA FERTE FRESNEL ACUMENT VIEUX CONDE AGC AUTOMOTIVE EUROPE AVDEL FRANCE CARPENTER ANJOU FRANÇAISE DE MECANIQUE FREUDENBERG MEILLOR SAS FVM TECHNOLOGIES GEFCO GROUPE NEYR PLASTIC HONEYWELL MATERIAUX DE FRICTION (FR‐03) HUTCHINSON SNC INDUSTRIELLE DESMARQUOY SNC INOPLAST LA SOURCE COMPOSANTS MOTEURS LAMINOIRS ET ATELIERS DE JEUMONT LE JOINT FRANCAIS LISI AUTOMOTIVE RAPID METALTEMPLE MGI COUTIER MUREAUX MGI COUTIER SEIM MPAP PAUL JOURNEE PAULSTRA RENAULT ACI SAINT JEAN COMPOSANTS MOTEURS 

SBFM SC AUTOMOBILE DACIA SA SCHOELLER ARCA SYSTEMS SUISSE SNR ROULEMENTS SOFASA SOFIB SOFRASTOCK INTERNATIONAL STA TELMA TRELLEBORG FLUID SYSTEMS TRELLEBORG MODYN TRELLEBORG REIMS SAS TREMOIS TREVEST TRW CARR FRANCE TRW COMPOSANTS MOTEURS VALEO CLIMATE CONTROL (VCC) VALEO COMPRESSORS (VC) VALEO ELECTRICAL SYSTEMS (VEES) VALEO ENGINE COOLING (VEC) VALEO ENGINE MANAGEMENT SYSTEMS (VEMS) VALEO INTERIOR CONTROL (VIC) VALEO LIGHTING SYSTEMS (VLS) VALEO SECURITY SYSTEMS (VSS) VALEO SERVICE (VS) VALEO SLOVAKIA S.R.O. VALEO TRANSMISSIONS (VT) VALEO WIPER SYSTEMS (VWS) WIMETAL 

ARDI RHÔNE‐ALPES PERFORMANCE AUTEO CCFA CETIM CT DEC 

ENX ASSOCIATION FONDATION AMIPI ‐ BERNARD VENDRE GIFAS SFEPA (FIEV) 

Membres ASSOCIÉS B

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Membres CLUB

Page  56  Liste des membres de GALIA (au 1er janvier 2010)

ABSYNT TECHNOLOGIES LIMITED AISAN INDUSTRY FRANCE SA ANEI CONSULTING ANIXTER SOFRASAR APRISO CORPORATION ASAPP CONSULTING AURATECHCOM AXWAY B‐PROCESS CEGEDIM‐EDI CEGID CGEC COVISINT SUBSIDIARY OF COMPUWARE CRAEMER CROSSGATE FRANCE, BELGIUM & LUXEMBOURG DASSAULT SYSTEMES DATA INTERCHANGE PLC DELOITTE CONSEIL DESKOM EBUSINESS EXPERT EDICOM EDT ELCIMAÏ CONSEIL EUROEDI GALION SOLUTIONS GAMMA‐WOPLA GENERIX SA GEORG UTZ GXS ICD INTERNATIONAL IFS FRANCE INFODEV‐INAROB IPLS SA KEONYS LINPAC ALLIBERT LOG & PI CONSULTING LOGICA MANAGEMENT CONSULTING LSTECH NEDSCHROEF FASTENERS NUMLOG PLANEXWARE SAGE SEEBURGER FRANCE SILVERPROD SIM SISTEM BILISIM HITZMETLERI LTD SOFT & COM SOLVING EFESO STERLING COMMERCE SUPPLYON SYLOB SYSPERTEC COMMUNICATION TENOR CONSEIL TPV D.D. TRUSTMISSION SA TX2 CONCEPT  

Crédit Photos : 

ENX 

DASSAULT SYSTEMES 

PSA PEUGEOT CITROËN 

RENAULT 

SHUTTERSTOCK 

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