Rapport d’activité2016 Bibliothèque

nationale et universitaire

de Strasbourg

JanvierCollEx au Palais du Rhin

FévrierInauguration de l'exposition Cartes

AvrilInauguration de l'exposition Ana ziqquratim

DécembreRemise du chèque pour l’Actualité du livre allemand

NovembreInauguration de l'exposition Alter ego

NovembrePremière séance de Savoirs en partage

JuinInauguration officielle de la BNU

MaiVisite de Jean-Marc Ayrault

JuinPremière participation de la BNUau défi "Au boulot à vélo !"

SeptembreInauguration de l'exposition Maritain et les artistes : Rouault, Cocteau, Chagall…

SeptembreJournées européennes du patrimoine

OctobreJournées de l’architecture (visite dansée)

JuilletJournée des formateurs

MarsJournées d’étude Europe du Nord

01

2016

02

03

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07

AoûtPokemon à la BNU !08 09

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Retouren images

L’année 2016 fait partie de cette période charnière pour la BNU : début du fonctionnement du nouveau bâtiment, nomination du nouvel administrateur, poursuite du contrat 2013-2017, autoévaluation, mais tout cela en vue d’une nouvelle période, celle du contrat 2018-2022.Le rôle du Conseil d’administration est double. Il est d’abord le garant du maintien des missions de la BNU, du respect des prescrits légaux et de la santé budgétaire. Il a également pour rôle d'aider la direction de l’établissement à définir sa politique et à la mettre en œuvre, dans le respect des personnels. Ces deux missions prennent toute leur importance au moment où la BNU aborde une étape cruciale de son histoire. La définition d’un nouveau projet, celui d’« une bibliothèque innovante, citoyenne, nationale et universitaire », à intégrer dans un nouveau contrat de site, requiert toute l’attention du CA. En particulier, l’ambition affichée de faire de la BNU l’opérateur de la politique documentaire de l’Université de Strasbourg exige à la fois détermination et ouverture d’esprit. Cela exigera aussi du CA d’agir en organe stratège et pas seulement en organe de contrôle. En tant que président du CA, je suis engagé sans réserve dans ces missions, au service de la BNU.

Bernard CouliePrésident du conseil d’administration

L’autoévaluation, qui a mobilisé une grande partie des personnels en 2016, a révélé une attente de changements. Le nouveau projet d’établissement, qui s’élabore sous le signede la transformation, devra y répondre.

Mais 2016 n’aura pas été qu’une année de bilan. Elle aura été une année charnière pour le renforcement du dialogue social. Plusieurs projets importants ont ainsi été préparés dès 2016 pour des mises en œuvre en 2017. On peut citer : le Groupe de suivi des promotions et avancements (GSPA), la revalorisation indemnitaire des agents titulaires, le plan de prévention des risques psychosociaux (PPRPS) et le mouvement interne des personnels. La réussite de ces chantiers a été rendue possible par la qualité des échanges avec les agents et les représentants élus des personnels, mais aussi par la compétence et la réactivité du secrétariat général.

L’année 2016, c’est aussi celle qui a préparé le succès de la candidature de la BNU pour être l’établissement porteur du Groupement d’intérêt scientifique (GIS) CollEx-Persée. Au travers de ce nouveau dispositif national qui regroupe de grandes bibliothèques de recherche, il s’agira d’organiser collectivement l’offre documentairede haut niveau pour les communautés scientifiques, au tournant du numérique. L’enjeu est immense, le défi passionnant.

Le lecteur habitué à ce rapport d’activité notera tout de suite le changement. Un établissement de service public comme la BNU existe par les femmes et les hommes qui y travaillent au quotidien. Elles/ils incarnent des métiers exigeants et, pour certains, spécifiques à notre établissement. Nous avons voulu leur rendre hommage, et nous continuerons de le faire car la BNU leur demande beaucoup pour rester cet établissement d’excellence que nous connaissons, aussi bien par son offre documentaire que par ses services et son ouverture très large.

Alain ColasAdministrateur de la Bibliothèquenationale et universitaire

Tabledes matières

ChapitreRayonnement01

P.06 Au cœur de la politique de siteLa BNU renforce son rôle de coordinateurde la politique documentaire

P.08 Vers un nouveau système d'information documentaire (SID)Colonne vertébrale du volet numérique du SDD

P.10 La bibliothèque numériqueUne collaboration innovante avec la BnF

P.12 CoopérationVers un élargissement des réseaux nationauxet européens

ChapitreAttractivité02

P.16 Le succès publicDu lundi au dimanche, la bibliothèque fait le plein !

P.20 ProgrammationVers un agenda modelé sur le partage du savoir

P.22 CommuniquerUne année de fondements

ChapitreExcellencedocumentaire03

ChapitreGouvernanceet pilotage04

P.24 Politique documentaireLa recherche de l'excellence au plus près

des besoins du public

P.28 Patrimoine et conservationEnrichissement, préservation et valorisation

P.32 Une année d’évaluationPour construire l'après-BNU Nouvelle

P.35 Outils et moyens de pilotageRétablir la confiance

p38 BâtimentLa BNU poursuit sa mue

P.40 Construire l’avenir ensembleRassembler les acteurs autour d'un objectif commun

P.41 Vers un nouveau projet pour l’établissementDans le contexte du futur contrat de site

ChapitrePerspectives :05

4 5

ChapitreRayonnement01

6 7

Auparavant, le 10 juin 2016, la BNU avait co-organisé, avec la Chaire européenne Jean Monnet en sociologie européenne du sport, une conférence grand public intitulée Ce que l’Euro 2016 nous dit de l’Europe : football et sociétés dans l'espace européen.

Charte et carte

documentaires

S’appuyant sur la carte documentaire du site universitaire alsacien réalisée en 2015, une charte consacrée à 18 domaines disciplinaires couvrant l’ensemble de l’offre documentaire du site a été rédigée en 2016. La charte précise les règles et principes s’appliquant au développement, à la gestion et à la conservation des col-lections du site universitaire alsacien, ainsi qu’à leur mise à disposition du public. Elle marque la volonté de l’ensemble des acteurs documentaires du site de travailler de manière concertée.

Au cœur de lapolitique de siteLa BNU renforce son rôle de coordinateurde la politique documentaire

Développement des réseaux

Parallèlement aux actions entreprises dans le cadre du SDD, la BNU et le Parlement européen se sont rapprochés afin d'établir une convention de partenariat. Le Parlement européen souhaite développer un réseau de coopération avec les différentes bibliothèques spécialisées sur les questions européennes, dont la BNU serait le premier membre. Ce partenariat a l'ambition de favoriser l'accès aux collections sur les problématiques de la construction européenne - notamment sous forme numérique, par l’intermédiaire d'un portail dédié - et l’organisation d'événements ou de formations.

Concernant l’Europe médiane, des contacts ont été établis afin de valoriser l’importante collection de la BNU et la présence de nombreux chercheurs sur le site strasbourgeois. Le groupement de recherche « Connaissance de l’Europe médiane », piloté au niveau national par le professeur Antoine Marès (Université Paris I), a décidé de favoriser la structuration d’un groupe strasbourgeois en partenariat avecla BNU. Cette démarche a abouti à l’orga-nisation d’une première journée d’étude le 29 janvier 2016 - L’Europe médiane dans l’Europe - et devrait déboucher sur l’orga-nisation d’un séminaire régulier en lien avec la valorisation des collections de la BNU.

Dans le domaine des études scandinaves et plus largement de l’Europe du Nord, les contacts entre la BNU et les autres bibliothèques spécialisées (en particulier la Bibliothèque nordique de la Bibliothèque Sainte-Geneviève) remontent à 2012. La BNU a adhéré fin 2016 à l’Association pour les Etudes Nordiques (APEN), créée en 2013 et qui vise à rassembler au niveau national les chercheurs s’intéressant à ce domaine. Dans le cadre de ce partenariat, le principe de journées d’études annuelles se déroulant à la BNU a été acté avec l’organisation d’une première journée d’étude : Qu'est-ce que l’Europe du Nord ? les 18 et 19 mars 2016.

En juillet 2016, une rencontre entre la BNU, la Bibliothèque Sainte-Geneviève et la bibliothèque de l’Université de Caen a permis d'établir les bases d’un possible réseau documentaire national travaillant en étroite concentration avec l’APEN.

NOUVEAUXTITRES

TITRESCOMPLÉTÉS

Périodiques

98

49Environ une cinquantaine demètres linéaires reste à intégrer.

TITRESTRAITÉS

Monographies

4 800(3 800 ont rejoint les collectionsde la BNU, 1 000 doublons ont étéidentifiés).

Affiches européennes

La mise en valeur des affiches et cartes européennes des différentes collections des établissements du site alascien s’est poursuivie.

AFFICHESCATALOGUÉES

NOTICESBIBLIOGRAPHIQUES

NOTICES D’AUTORITÉDANS LE SUDOC

Bilan de 4 mois de travail :

1 510 840 200Cette première étape de signalement des collections préfigure l’opération de numé-risation d’une partie significative du corpus qui aura lieu en 2017.

01

DU FONDS TRAITÉ85 %

Faire du site un pôle

de référence sur l’Europe

La BNU, forte de son pôle d’excellence sur l’Europe et de son partenariat avec le Conseil de l’Europe, coordonne le projet qui vise à faire du site un pôle de référence documentaire dans ce domaine. Au-delà des actions entreprises avec les parte-naires du site dans le cadre du SDD, elle poursuit une politique d’ouverture en se rapprochant du Parlement européen, en développant les points de contact avec les réseaux de chercheurs dans le périmètre de l’aire germanique élargi à l’Europe du Nord et à l’Europe médiane, en accueillant et co-organisant des événements, journées d’étude, colloques ou conférences et en nouant de nouveaux partenariat en France et en Europe.

La BNU a poursuivi le traitement de la bibliothèque du Conseil de l’Europe, qui vient enrichir et compléter les collections. Depuis deux ans, on observe une hausse des consultations sur ces collections : 662 demandes en 2016, 571 demandes en 2015, quelques dizaines les années auparavant. Une opération destinée à établir la liste des doublons de monographies a également été engagée.

Bibliothèque du Conseil de l’Europe

En parallèle, la coopération entre la BNU et les bibliothèques de l’Université de Strasbourg s’est renforcée, notamment par l’établissement d’un calendrier de réunions communes régulières entre les équipes de direction : en 2016, 4 réunions à équipe complète et 5 comités de direction resserrés se sont ainsi tenus. Au-delà, de plus en plus de dossiers sont gérés en commun, soit dans le cadre du Schéma directeur de la documentation, soit en bilatéral (réponses aux appels à projets CollEx par exemple).

UNE COOPÉRATION RENFORCÉE ENTRE BNU ET BIBLIOTHÈQUESDE L'UNIVERSITÉ DE STRASBOURG

FOCUS

8 9

«  Dans le cadre du SDD, il est prévu d’offrir un certain nombre de nouveaux ser-vices en commun pour tous les étudiants du site. L’un des préalables est de partager les mêmes outils, à commencer par le SIGB. Lorsque le SCD de l’Unistra s’est lancé dans la ré-informatisation de ses bibliothèques, la BNU a été sollicitée pour faire partie de ce mouvement. Mais notre établissement était alors en pleine rénovation (BNU Nou-velle). Nous avons quand même décidé dans un premier temps de rejoindre le portail commun (OPAC) du site alsacien, afin de partager le même front office.

Dans un deuxième temps, nous avons travaillé à l’adoption d’un SIGB commun en back office, afin d’optimiser certains services (retour indifférencié, quitus, pré-inscriptions, etc.). Ce grand projet de ré-informatisation comprend l’harmonisation de nos outils avec les universités de Strasbourg et de Haute-Alsace, et la mise en place d’un outil de découverte commun (EDS). En ce qui concerne le SIGB, le choix s’est porté sur SebinaYou, qui permettra de gérer les avancées à venir dans le catalogage.

Étant chargée du système d’information documentaire, je suis de près ce projet de

ré-informatisation. Au départ, ma mission était d’administrer le SIGB, auquel on a connecté de plus en plus d’outils.Mes activités se sont donc diversifiées. Aujourd’hui, j’administre les logiciels métier qui ont une fonction documentaire, je fournis aux agents de la BNU des extractions, des outils d’aide au travail et à la décision, et je gère l’import et l’export de métadonnées (pour Numistral notamment). Enfin, il faut aussi réaliser des paramétrages, intégrer les mises à jour, former les nouveaux arrivants à l’utilisation du logiciel, et optimiser le SIGB en fonction des besoins (paramétrages, développements, etc.).

L’année 2016 a été consacrée à la pré-paration de notre migration vers Sebina-You. Nous sommes en train d’établir un cahier des charges très précis et adapté aux besoins de nos collègues, ce qui né-cessite de faire beaucoup d’allers-retours. En parallèle, nous avons aussi dû question-ner nos pratiques, afin de déterminer s’il fallait opter pour des développements imitant d’anciennes fonctionnalités, ou plutôt nous adapter. Par ailleurs, le cahier des charges se fait en commun avec l’Université de Haute-Alsace (UHA), ce qui représente un important travail de

fusion. Certaines spécificités importantes de la BNU ont dû être prises en compte : contrôle d’accès dialoguant avec le SIGB, catalogage analytique, nombre important de documents en magasin, etc. Ce projet de longue haleine nécessite de bien connaître l’ancien et le nouveau logiciel, pour iden-tifier les problèmes possibles et discuter de manière précise des flux. C’est une res-ponsabilité importante car le logiciel aura un impact direct sur le travail quotidien de nos collègues, ainsi que sur la qualité des services rendus aux usagers. »

Chargée de l’administrationdu système intégré de gestionde bibliothèque (SIGB)

ROSANNE WINGERT

ZOOM

Vers un nouveausystème d’information documentaire (SID)Colonne vertébrale du volet numérique du SDD

01

Le principal objectif du schéma direc-teur de la documentation universitaire en Alsace (SDD) est d’améliorer l’offre du site en matière de documentation par la mise en place d’outils communs aux établisse-ments de l’enseignement supérieur par-tenaires (BNU, Université de Strasbourg, UHA, INSA). Dans cette perspective, le projet d’élaborer un système d’information documentaire du site Alsace constitue la colonne vertébrale du volet numérique du SDD, et se construit en cohérence avec les systèmes d’information des établisse-ments concernés.

Le « système d’information documen-taire » (SID) est un dispositif informatique global simplifiant l’accès à une documen-tation et à une information qui se trouvent autrement dispersées, d’ordinaire, dans de multiples bases de données. Un SID consiste dans le déploiement de ces différentes briques sur une infrastructure commune ou interopérable de serveurs, de réseau et d’authentification, et dans leur articulation de manière à rendre possible et transparente à l’usager leur exploitation au moyen d’une interface de consultation unique.

À ce projet général se trouve consa-crée la majeure partie du financement du SDD. Parallèlement, et durant toute la durée de celui-ci, ce sont plus de cin-quante personnes, issues des équipes des services informatiques et documentaires des différents établissements, qui se coordonnent pour collaborer à la mise en place des infrastructures techniques et des solutions numériques nécessaires au SID.

Établissement porteur du SDD, la BNU prend sa part de l’effort commun. Outre sa propre ré-informatisation, elle conduit, dans le cadre du SID, le déploiement d’une nouvelle version de Numistral, étendue dorénavant à l’ensemble du site, le déve-loppement du portail général du SID, ainsi que celui d’un portail de référence sur l’Europe. Ses productions pourront éga-lement figurer dans les archives ouvertes (UNIVOAK), un autre des projets menés dans le cadre du SDD.

Les briques du SID se mettent ainsi en place progressivement. Certaines, comme UNIVOAK, sont déjà opérationnelles.

D’autres, tels les nouveaux systèmes intégrés de gestion des bibliothèques (SIGB) de la BNU et de l’UHA, devraient l’être à la rentrée universitaire 2018. L’un des enjeux du prochain contrat quinquen-nal du site alsacien (2018-2022) sera d’as-surer la pérennité des résultats de ce très vaste projet. De surcroît, le SID aura vo-cation à se consolider, avec notamment la mise en place d’éléments de gouvernance commune, et à évoluer, pour permettre à la BNU et aux autres établissements par-tenaires de proposer des services en ligne toujours plus nombreux et de meilleure qualité.

Les projets menés actuellement et de concert ont ainsi jeté les fondations d’une nouvelle manière de travailler ensemble au service des usagers.

10 11

«  Numistral, bibliothèque numérique de la BNU, est née en 2013 grâce à un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France (BnF). La BNU a été la première à se lancer dans l’aventure Gallica Marque Blanche avec Numistral, outil logiciel dérivé de Gallica.

Nos missions se répartissent en trois catégories : numérisation à la demande en interne, numérisation sous forme de projet scientifique portant sur des corpus spé-cifiques, et numérisation de sauvegarde (production de fac-similés à l’identique). Plus généralement, notre objectif est l’enrichissement documentaire de la bibliothèque numérique, et la valorisation de nos fonds patrimoniaux.

Pour ce faire, nous disposons d’un atelier de numérisation sur place, ce qui est un avantage non négligeable. C’est à la fois

un atelier qui sert à la numérisation simple et lisible de documents, et un atelier de photographie à vocation plus esthétisante pour la constitution de catalogues à partir de nos fonds.

Il est impératif que le document subisse le moins de contraintes possibles. Aucun système n’est automatisé car cela pourrait endommager les livres anciens et précieux. C’est une activité diversifiée et complexe, qui nécessite de la souplesse et de la polyvalence. Comme nous devons traiter des documents très hétérogènes, allant du livre classique jusqu’à l’affiche de deux mètres sur trois en passant par des objets archéologiques, il faut mettre en œuvre des techniques de photographie très variées. Nous disposons pour cela de différents types d’équipements (numériseur simple ou « en V », mur magnétique, table lumineuse, etc.).

Responsable de la bibliothèque numérique

VALÉRIE EUGÈNE

JEAN-PIERREROSENKRANZ

Responsablede l’atelierde numérisation

ZOOM

L’activité de numérisation de la BNU est très dynamique, comme en témoigne l’ac-croissement de l’équipe depuis 2015. 2016 a vu l’aboutissement de deux projets de longue haleine : la numérisation des bulle-tins des sociétés savantes alsaciennes (pro-gramme mené en collaboration avec la BnF et 21 sociétés savantes alsaciennes) d’une part, et la numérisation des livres d’amitié (en partenariat avec la Société des Amis des Arts et des Musées de Strasbourg). Les deux corpus sont en ligne sur Numistral et sur Gallica en open licence. D’autres pro-jets sont en cours. Dans un futur proche, Numistral devrait s’élargir pour devenir la bibliothèque numérique patrimoniale de l’ensemble du site alsacien, dans le cadre du schéma directeur de la documentation (SDD), avec le concours des universités de Strasbourg et de Haute-Alsace ».

Reconduction du

partenariat avec la BnF

Numistral, la bibliothèque numérique de la BNU, a été élaborée dans le cadre d’un partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, officialisé par la si-gnature le 6 février 2013 d’une convention valable pour trois années. Celle-ci arrivée à échéance, une nouvelle convention triennale a été signée à l’automne 2016, pérennisant les réalisations de la période précédente et confirmant les potentialités d’une collaboration innovante non plus simplement bilatérale, mais s’inscrivant désormais dans le cadre d’un réseau d’éta-blissements bénéficiant des outils Gallica Marque Blanche développés par la BnF.

Programmes de numéri-

sation, enrichissement

de Numistral

Outre les programmes de numérisation qui ont concerné certains temps forts (sociétés savantes, exposition Alter ego), la numérisation de plusieurs corpus s’est poursuivie en 2016 :

• Ouvrages du 16e siècle (ouvragesde la Réserve, imprimés alsaciens),

• Correspondance de Jacques Maritain,

• Corpus alsatique de littératureenfantine et de jeunesse (via le partenariat de numérisation de masse passé avec la BnF).

La BNU a également été très active dans le domaine de la cartographie, à travers deux projets :

• Numérisation d’une sélection de cartesdes 18e et 19e siècles représentant les Antilles, les Amériques et le Plateau des Guyanes, à la suite d’un échange et d’une collaboration concertée

pour l’enrichissement de collections numérisées, entre l’Université des Antilles (bibliothèque numérique Manioc), la BnF et la BNU. Ces cartes viennent ainsi enrichir à la fois Numistral, Gallica, mais aussi Manioc. Le travail se poursuivra en 2017 avec une sélection concertée de monographies.

• Dans le cadre de la sélection documentairepour le projet Pôle Europe, des cartesd’Europe ont également été numérisées.

Dans les deux cas, il s’agit de do-cuments parfois de grands formats, qui nécessitent une prise de vue et un post-traitement particulier. L’équipement de l’atelier de numérisation de la BNU permet de réaliser ce travail en interne.

Progression

de la fréquentation

VISITEURS SURNUMISTRAL464 539

Depuis 2014, si le nombre de pages vues a baissé, le nombre de visites sur Numistral ne cesse de croître, les temps de visite se sont allongés d’une minute (10 minutes 43 en 2016 contre 9 minutes 45 en 2014) et le nombre de pages vues par visite

a également augmenté (passant de 10 à 13 en deux ans), ce qui témoigne de visites plus approfondies bénéficiant de l’enri-chissement constant de la bibliothèque, du signalement des documents depuis plusieurs autres portails et de l’amélio-ration ergonomique de l’outil de recherche.

Vers une bibliothèque

patrimoniale de siteUn des projets majeurs de la collabo-

ration documentaire de site, l’élaboration d’une bibliothèque patrimoniale de site, a été ralenti en 2016 par les réflexions ayant conduit à une réorientation des priorités du schéma directeur de la documentation en Alsace. Néanmoins, la numérisation de corpus s’est poursuivie activement dans les différents établissements, et la déci-sion a été prise de déployer, en parallèle de Gallica Marque Blanche, la solution logicielle Islandora – retenue par l’Uni-versité de Strasbourg pour son archive institutionnelle UNIVOAK – pour la ges-tion de corpus documentaires numérisés dans le cadre de projets scientifiques ou éditorialisés. Les bases d’un marché à passer en 2017 ont été posées, qui, outre le déploiement d’Islandora, portera sur la refonte complète du portail public www.numistral.fr pour en faire le nouveau visage de la bibliothèque numérique patrimoniale de site.

01 La bibliothèquenumériqueUne collaboration innovante avec la BnF

500 000

450 000

400 000

350 000

300 000

190 000

180 000

170 000

160 000

150 0002014

Nombrede pages vues

—— Nombresde visites

498 651

16 365

434 383

16 516

464 539

17 530

2015 2016

Évolution de la fréquentation de Numistral

12 13

— 19 févrierSéminaire CollExfranco-allemand à Strasbourg

— 8/10 mars Déplacement du nouveladministrateur à Riga

— 13/14 avrilSéminaire de LIBER architectureà Freiburg

— 2/3 maiRéunion du groupe Regionalibliographieà Munich

— 16/17 juinConférence Koop litteraDeutschland à Karlsruhe

— 28 juin/1er juilletCongrès annuel de LIBER à Helsinki

— 5/7 septembreCongrès Beth à Helsinki

— 17/19 octobreSéminaire sur la restauration à Riga

— 18 octobreVisite de la WLB par la Directiondes services au public

— 19/21 octobreCongrès de Bibliotheca Baltica à Riga

— 20/21 octobreDéplacement au Collège d’Europeà Bruges

— 3/4 novembre10e assemblée de la Fondation"Russky mir" à Moscou

— 16/17 novembreColloque « Bibliothèques, décors(XVIIe-XIXe siècle) » à Rome

— 23/25 novembreColloque « The Books and theSociety in Latvia until 1945 » à Riga

— 12/13 décembreDéplacement à la MTAKà Budapest

*Liste non exhaustive. Ne sont pas mentionnéesici toutes les réunions de partenariat ou liées àdes projets suivis, organisées en visio-conférenceou en présentiel, organisées à Strasbourg ou ayant engendré des déplacements à l’étranger.

FOCUS

01

La force de la politique internationale de la BNU repose sur des partenariats européens solides, historiques et trans-frontaliers, avec l’Allemagne bien sûr, et plus récemment au nord et à l’est avec des bibliothèques nationales ou de re-cherche avec lesquelles se développent des échanges professionnels et docu-mentaires aussi bien que des projets de valorisation.

La BNU nourrit des relations riches et soutenues avec son partenaire historique, la Württembergische Landesbibliothek (WLB) de Stuttgart. L’année 2016 est celle de l’aboutissement d’un projet scienti-fique et culturel de longue haleine autour des livres d’amitié, qui s’est conclu par l’exposition Alter ego et la mise en ligne des documents numérisés (cf. interview). La WLB, qui possède un incomparable fonds de Bibles, accompagne également la BNU dans la préparation de l’exposi-tion sur Luther, prévue en 2017. Entrée aujourd’hui dans une phase de travaux d’extension de ses locaux, elle prépare pour son inauguration une importante exposition sur Hölderlin, appelée à être également présentée à Strasbourg. Des réunions régulières sont organisées entre Strasbourg et Stuttgart, et les échanges de personnels ont repris en 2016 avec la visite à Stuttgart de membres de la direc-tion des services au public de la BNU, qui servira la réflexion en cours sur le circuit des demandes de communication. Ces échanges devraient s’intensifier en 2017.

La BNU a également développé au cours des dernières années un partenariat fructueux avec la Bibliothèque nationale de Lettonie (LNB). D’abord basée sur des préoccupations professionnelles communes autour de leurs chantiers respectifs de rénovation et construction de bibliothèques, la relation a su évoluer vers des projets culturels et scientifiques plus ambitieux. La LNB est ainsi associée au comité scientifique de l’exposition qui sera consacrée à Luther et qui a vocation à être présentée d’abord à Strasbourg puis à Riga. Située au cœur de l’une des grandes capitales de l’Art nouveau, la LNB accompagne également la BNU dans un projet scientifique consacré à la présence

de l'Art nouveau à Strasbourg et à Riga, de part et d’autre de l’Empire germanique, entre 1890 et 1914. Sur le terrain biblio-théconomique, la collaboration entre les deux établissements est marquée par des échanges de personnels et de com-pétences, notamment dans le domaine de la restauration avec le premier volet d’un séminaire de formation animé par le responsable de l’atelier de restauration de la BNU à la LNB à l’automne, qui devrait se poursuivre en 2018 par l’accueil de stagiaires. Enfin, dans l’optique d’étendre son réseau et sa politique d’excellence documentaire à l’Europe du Nord, la BNU

a intégré en toute fin d’année 2016 l’asso-ciation des bibliothèques de l’aire baltique (Bibliotheca Baltica), qui a changé ses statuts pour l’occasion.

Fin 2015, la BNU signait une nouvelle convention de partenariat avec la Biblio-thèque de l’Académie hongroise des sciences (MTAK). Un an plus tard, après une première visite et une réunion de travail concrète, de nombreuses pistes ont été ouvertes : partenariat autour de l’exposition qui sera consacrée aux cartes et à l’imaginaire en 2019, possibilité de ju-melage européen pour la réalisation d’une

CoopérationVers un élargissement des réseaux nationaux et européens

exposition itinérante mettant en valeur le rôle central de Strasbourg pour la diffu-sion des savoirs en Europe centrale, du 15e au 17e siècle, échanges documentaires, etc. Ce nouveau partenariat s’inscrit dans une logique de développement de réseaux à l’est de l’Europe. Dans cette même op-tique, la BNU s’est rapprochée du Groupe-ment de recherche sur l’Europe médiane (cf. chapitre « Au cœur de la politique de site »).

En revanche, on regrette en 2016 l’ab-sence de mouvement du côté des biblio-thèques associées dans le cadre du réseau EUCOR, l’axe documentaire étant le grand absent du nouveau Campus européen.

Plus anecdotique, mais reflétant l’attraction que constitue toujours BNU Nouvelle, par son architecture, son fonc-tionnement et ses collections, l’année a été ponctuée par des accueils de visiteurs étrangers, souvent professionnels des bibliothèques ou universitaires pour des réunions (bureau de l’Association inter-nationale des Cercles Richard Wagner, Groupe allemand Regionalbibliographie), et des visites (groupes Liber architecture et EUCOR English, collègues de l’EBSI de Montréal et de la Badische Landes-bibliothek, membres de la Julius Euting-Gesellschaft ou encore amis du Musée royal de Mariemont…).

Ana Ziqquratim et

prémices du par tenariat

avec le Louvre

L’exposition Ana Ziqquratim [vers la Ziqqurat] a été réalisée par une équipe réunie autour de Philippe Quenet, pro-fesseur à l’Université de Strasbourg. Associant maquettes à diverses échelles, matériel archéologique et témoignages documentaires récents, l’exposition, ori-ginale par sa scénographie, a surtout été marquée par l’investissement d’une équipe de près de 200 personnes d’une trentaine de structures et d’horizons professionnels différents autour de la connaissance et de la promotion de ce patrimoine. Les pro-longements sont nombreux, au-delà de la fréquentation même de l’exposition (2750 visiteurs) ou de la diffusion du catalogue (quasiment épuisé à ce jour). Reportages et films documentaires, circulation des maquettes, dépôts d’objets, recherches communes continuent de faire vivre ce projet, sans compter la volonté de travailler ensemble que cette exposition a fait naître entre le Musée du Louvre, l’Université de Strasbourg et la BNU, pour un partenariat au long cours.

Chronologie des grands rendez-vous internationaux* :

une fin d’année particulièrement riche !

Bibliothèque nationale de Lettonie, escalier central

Visite inaugurale de l’exposition AnaZiqquratim

Buste de statuette masculine. Maris, Ville II, temple d’Ištar. Musée du Louvre.

14 15

ChapitreAttractivité02

La coopération active entre la Biblio-thèque nationale et universitaire et la Würt-tembergische Landesbibliothek (WLB) de Stuttgart a donné lieu à un grand nombre de projets communs, parmi lesquels une collaboration scientifique autour des livres d’amitié. En novembre 2016, l’exposition Alter ego représente l’aboutissement de ce travail de longue haleine.

« En tant que conservatrice, responsable du pôle d’excellence sur l’aire culturelle germanique, j’ai suivi ce projet de ses débuts jusqu’à l’exposition, dont j’étais la commissaire. Pour cette collaboration autour des livres d’amitié, phénomène d’origine germanique né au Württemberg, la WLB était un partenaire essentiel.

La WLB et la BNU ont lancé conjoin-tement des programmes de numérisation exhaustifs de leurs collections de livres d’amitié respectives.

En 2016 s’est achevée la numérisation des livres d’amitié de la BNU et de la Société des Amis des Arts et des Musées de Stras-bourg, 216 documents au total, aujourd’hui consultables en ligne dans Gallica et Nu-mistral. Cette opération, réalisée grâce aux crédits accordés dans le cadre de BSN5

(Bibliothèque Scientifique Numérique 5), était un préalable indispensable à l’ex-position. Il a fallu réaliser un travail très fin de préparation et de catalogage. Chaque « scripteur » a fait l’objet d’une entrée et, pour les manuscrits les plus riches, d’un cata-logage feuillet par feuillet. Pour faciliter la re-cherche, la BnF a validé l’ajout de mots-clés RAMEAU et de formes rejetées en latin et en allemand. Les livres d’amitié de la BNU et de la SAAMS sont aujourd’hui consultables en ligne dans Gallica et Numistral. 

Si la numérisation des livres d’amitié s’est faite séparément, la conception de l’exposition a été commune avec la WLB, de même que la réalisation du catalogue. Ce projet scientifique a permis l’établissement d’un corpus conséquent sur les livres d’amitié, présenté lors du colloque «  Les livres d’amitié, phénomène historique et sociologique (16e-21e siècle) » qui s’est tenu à la BNU les 19 et 20 janvier 2017. De plus, la collection numérisée de ce corpus constitue un support important à la recherche et devrait permettre d’amener des chercheurs à travailler sur le sujet.

Pour conclure, l’exposition Alter egoa permis avec succès :

la valorisation de sources méconnuesmais riches, en particulier sur le plan iconographique,

de créer une collection numériséecomme support à la recherche,

de susciter la recherche et les travaux(colloque, MASTER, articles, actes…),

d’inventorier les livres d’amitié présentsdans les différentes bibliothèques publiques et privées, institutions et parti-culiers en Alsace,

de lancer un partenariat avec de jeunesartistes contemporains et de fairedialoguer les œuvres ancienneset modernes. »

Responsable du pôle d’excellence Aire culturelle germanique et commissaire de l’expositionAlter-ego, l’aboutissement d’un projet scientifique de longue haleine avec la WLB

AUDE THERSTAPPEN

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16

Jusqu’à la saturation !

La BNU s’est retrouvée très réguliè-rement saturée au cours de cette année 2016. Les principaux jours concernés ont été les dimanches, certains samedis, la période des vacances de Noël et les 15 jours qui ont précédé les examens univer-sitaires (janvier et mai). Cette saturation de la capacité d’accueil concerne plus de 60 jours dans l’année. Ce chiffre s’ex-plique par le nombre de places de travail disponibles qui se révèle insuffisant pour les besoins du site strasbourgeois. C’est particulièrement vrai le dimanche et du-rant les 2 semaines de Noël où la BNU est la seule bibliothèque universitaire ouverte à Strasbourg. De ce fait, face à la forte affluence, la Direction des services au public est régulièrement obligée d’ou-vrir des espaces habituellement fermés à certaines heures, comme par exemple le niveau 6 normalement fermé le matin. Il convient de souligner que les situations de saturation à certains moments de la semaine (le dimanche) et de l’année (les vacances de Noël) affectent la qualité des services. Cette forte affluence démontre encore une fois la forte attractivité de la BNU.

+60 JOURS DESATURATIONEN 2016

Application Affluences

Dans le cadre du schéma directeur de la documentation, et suite à une de-mande exprimée lors de notre enquête sur le public, le choix a été fait d’avoir recours au dispositif Affluences pour les trois établissements alsaciens (Université de Strasbourg, UHA, BNU). Visible sur le site de la BNU ou téléchargeable via une application sur smartphone, celui-ci permet de mesurer et d'afficher le taux d’occupation en temps réel du nombre de places assises dans plusieurs biblio-thèques universitaires du site (BNU et pour l'Université de Strasbourg : bibliothèques U2-U3, du PEGE et de médecine-odonto-logie). Ce dispositif innovant et très utile a toutefois besoin d’être encore affiné sur un plan technique et doit souvent être manié avec précautions. Enfin, la BNU a également recours à Affluences pour comptabiliser le nombre d’entrées dans le bâtiment.

02

La BNU a comptabilisé 26 596 usagers en 2016 pour environ 398 000 entrées. Environ 28% d’entre eux sont des non-étudiants, titulaires d’un pass BU Alsace. Le chiffre du nombre d’inscrits est largement au-dessus des objectifs du contrat 2013-2017 qui en prévoyait 20 000. En revanche, celui des entrées se situe largement en-dessous des 490 000 (cette cible sera très probablement atteinte en 2017). Cependant ce chiffre des entrées est à prendre avec précaution puisque le comptage s’est fait à la main durant une bonne partie de l’année 2016, avant d’être comptabilisé via un dispositif technique. Les emprunts sont en hausse sensible (+ 11% comparés à 2015). Cette progression s’est confirmée au fil des mois qui se sont succédé. À ce chiffre d’emprunts, il convient d’ajouter environ 25 000 documents en libre accès dans les salles de lecture, consultés sur place chaque année, comme le révèlent les différentes semaines de tests organisées à des époques différentes de l’année. Peu à peu, la BNU retrouve un niveau de prêts correct et conforme à son statut de bibliothèque de référence.

Chiffres de fréquentation, détail du public

(catégories d’usagers) :

26 596

398 000

USAGERSEN 2016

ENTRÉESEN 2016

Le succès publicDu lundi au dimanche, la bibliothèquefait le plein !

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

200920152016

315 000

330 000

345 000

360 000

375 000

390 000

405 000

0

200

400

600

800

1000

1200

1400– 2016

Usagers actifs (2009-2015-2016)

FréquentationFréquentation 2009-2016Nombre moyen d'entrées quotidien

Licence

2009 2015 2016

Master Doctorat Enseignantschercheurs

Autreslecteurs

398 351

348 848

1067NC 1222

349 496

Vendredi 24 juin 2016, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, inaugure la Bibliothèque nationale Universitaire de Strasbourg.

En introduction, la ministre rappelle le rôle capital d’une biblio-thèque : « Oui, c’est un lieu précieux qu’une bibliothèque. Et si l’on nous répète souvent que ce qui est précieux est forcément rare, les bibliothèques nous rappellent que l’on peut aussi être précieux, et ouvert, à toutes et à tous […] Dans les bibliothèques universitaires se poursuit aussi, jour après jour, cette grande aventure de l’humanité que sont la recherche, les études, et la pensée. »

Aussi, bâtir ou rénover une biblio- thèque n’est-il pas un acte anodin… c’est « faire un choix : le choix de la paix, le choix de la civilisation, le choix de la culture et du savoir. [Ce choix] a permis de faire de cette BNU une bibliothèque ouverte à la fois sur l’époque contemporaine, et en même temps, comme toute biblio-thèque, l’héritière d’un passé auquel nous devons beaucoup, et qui ne doit cesser de nous inspirer. »

Pour elle, « la BNU de Strasbourg est, à bien des égards, une biblio-thèque remarquable […] par son architecture et son extension, […] par ses collections. […] pour ses efforts de numérisation […] Remarquable, enfin, par son ouverture et la qualité de ses services. En effet, la BNU est une des bibliothèques les plus ouvertes, non seulement de France, mais d’Europe. »

Elle salue le succès public et l’implication de l’équipe : « Avec 84% de taux de satisfaction concernant les horaires, et 86% pour l’accueil et le professionnalisme des équipes, votre popularité auprès de vos usagers a de quoi rendre jaloux bien des femmes et des hommes politiques. Je tiens, sur ce point, à saluer l’engagement du personnel, qui a grandement contribué à ces réussites. »

Avant de poursuivre dans cet esprit sur le plan BU ouvertes, elle conclut sur la BNU avec ces mots : « Je crois que le plus bel hommage que l’on puisse rendre à cette BNU, c’est finalement de dire qu’à elle seule, elle résume tous les enjeux liés aux bibliothèques universitaires, et leur importance. »

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NAJAT VALLAUD-BELKACEM INAUGURE LA BNUUn discours résolument orientévers les services au public

18 19

« Depuis novembre 2014, la location d’espaces constitue une nouvelle activité pour la BNU. Il s’agit de valoriser nos diffé-rents espaces tels que l’auditorium, la salle de réunion / formation, la salle du conseil tout en renforçant nos ressources propres.

Bibliothécaire affectée à la Direction des services au public, en charge de l’économie des magasins et du service à distance, cette nouvelle mission de ges-tion des locations m’a été attribuée dès la réouverture du bâtiment. Celle-ci ne fait pas partie des tâches habituelles d’une bibliothécaire et je ne dispose pas d’une formation adaptée à cette fonction qui m’a pourtant d’emblée séduite et que j’ai abordée comme un nouveau challenge à relever.

Les demandes de location sont adressées par mail à l’adresse location@bnu.fr puis validées au niveau du secrétariat général, dans le respect d’une charte des espaces publics proposés à la location et en fonction de notre propre calendrier d’occupation. J’interviens à partir de ce moment-là  : une fiche de réservation et

Bibliothécaire en chargede l’économie des magasins, du service à distance, mais aussi des locations d’espaces, une activité nouvelle à la BNU

ISABELLE GRIESHABER

ZOOM

un formulaire technique sont envoyés au potentiel locataire, je prends contact avec les organisateurs, leur propose une visite des espaces à louer pour m’assurer que ceux-ci correspondent bien à leurs attentes. La première rencontre me permet d’identifier leurs besoins (en mobilier, matériel son et audiovisuel, etc.) et d’obtenir toutes les informations nécessaires pour l’établissement du devis. Les échanges par mail ou par téléphone permettent de régler les nombreux détails (nombre de participants, horaires, etc.) ainsi que de lever les interrogations (êtes-vous certaine qu’il y aura bien les micros annoncés ?, le Wifi sera-t-il bien disponible ?, etc.). Le jour de la location, mon rôle est important car je dois gérer l’accueil, faire un état des lieux, mettre en place la signalétique, veiller à l’installation du traiteur lorsqu’il y en a un, en résumé faire en sorte que tout se déroule pour le mieux.

C’est une activité très diversifiée, enri-chissante humainement et qui nécessite une grande souplesse horaire, de la disponi-

bilité et de la réactivité, avant et pendant la manifestation, et surtout un bon sens du relationnel. Toujours en étroite colla-boration avec le régisseur et l’équipe du service technique, l’équipe s’est vue ren-forcée en 2016 par l’arrivée d’un agent qui me seconde lors d’événements importants et qui prend mon relais en cas d’absence.

Avec 36 événements organisés au cours de l’année 2016 pour une recette de 26 537,00€, le nombre des manifestations a enregistré une légère baisse (de 12,20% par rapport à 2015). Malgré ce recul, l’in-térêt que les différents espaces suscitent auprès des organisateurs est toujours bien présent (locations régulières par l’ADEUS, CTS, Allianz, ES, Eurométropole de Stras-bourg, etc.). On notera que l’auditorium et le foyer attenant rencontrent toujours autant de succès car ils ont fait l'objet de la quasi-totalité des demandes (près de 81%). »

L’activité du PEB

Lors de cette année 2016, le service du PEB a reçu un total de 10 350 demandes de prêt entre bibliothèques, ce qui constitue une augmentation de + 1,41 % par rapport à l’année 2015, avec une quasi-stabilité des demandes émanant des BU françaises et une forte augmentation des biblio-thèques non universitaires et étrangères. Le nombre de prêt d’originaux est en forte hausse (+ 7,36 %), tandis que les demandes de reproduction sont en légère baisse, due essentiellement au choix de nombreuses bibliothèques universitaires françaises de ne plus facturer l’envoi des copies, à la différence de la BNU. Le nombre de demandes satisfaites est, cette année, en nette augmentation : + 5,86 %.

En parallèle, la BNU a effectué 2702 de-mandes, soit une quasi-stabilité (- 0,14 %) par rapport à 2015, année qui avait fait l'objet d'une forte augmentation (8,73 %).

Ces chiffres sont satisfaisants au vu du contexte national qui voit une baisse inexorable des activités du prêt entre bibliothèques depuis une décennie : à titre d’exemple, l’année 2016 a vu cette baisse atteindre - 9,70 % (- 8,63 % pour le réseau SUPEB). Ils confirment également la BNU dans son rôle de bibliothèque de référence sur le plan national et fait du service du PEB l’un des services les plus performants de l’établissement.

Ce résultat découle aussi du nombre très élevé de notices émanant de la BNU dans le SUDOC (14,3%), ce qui fait d’elle la bibliothèque la plus sollicitée en la matière.

10 350 DEMANDESDE PRÊT ENTREBIBLIOTHÈQUESEN 2016

14,13% DES NOTICESDU SUDOCLOCALISÉESÀ LA BNU252 884 MOUVEMENTS

DE DOCUMENTS(+ 7,7%)

Le prêt des documents

2016 - Répartition des emprunteurs dansles usagers actifs

3508 3086

588 319

3535

11978

6901

1174442

6101

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

Détail du prêt

0

10000

20000

30000

40000

50000

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

Prêts Dont libre accès Prolongations Réservations

2009 2015 2016

3202 2413 4351

45 316

38 625

21 604

Licence Master Doctorat Enseignantschercheurs

Autreslecteurs

EmprunteursUsagers actifs

20 21

« La BNU a une activité d’éditeur, ce qui est peu courant pour une biblio-thèque. Auparavant, nos catalogues d’exposition et La Revue de la BNU étaient vendus sur place et dans quelqueslibrairies strasbourgeoises. La colla-boration avec le diffuseur strasbour-geois R-diffusion ne nous a pas permis de gagner en audience. Nous avons donc signé en 2016 une convention de trois ans avec un nouveau diffuseur, la Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH), située à Paris. Spé-cialisée dans les revues et les catalo-gues en sciences humaines et sociales, elle travaille beaucoup avec les presses universitaires, qui poursuivent des buts similaires aux nôtres.

Ce choix s’est révélé très satisfaisant. La FMSH nous permet de toucher un pu-blic plus large, grâce à son expertise, et effectue un important travail de démar-chage pour promouvoir nos nouveautés. Ainsi, nous avons eu de très bonnes ventes sur L’Orient des cartographes et sur les numéros 13 et 14 de La Revue de la BNU.

2016 est aussi l’année où nous avons initié la « Petite collection », qui propose des focus sur les collections précieuses de la BNU. Deux numéros sont parus : L’Orient des cartographes et De l’art de la réserve. Cette collection, qui bénéficie d’un tarif très abordable, touche un public plus large que, par exemple, nos catalogues d’exposition, dont le contenu est beaucoup plus dense et spécialisé.

L’an prochain, j’aimerais mettre en place de nouveaux partenariats avec les librairies strasbourgeoises, renforcer notre collaboration avec la FMSH, et accélérer le rythme des salons littéraires. Nous avons tout intérêt à poursuivre ces activités qui font la force et l’originalité de la politique d’action culturelle de la BNU ».

Chargée despublications et desrelations de presse

AUROREBRUCKMANN

ZOOM

Cela implique également une program-mation liée aux expositions plus dense et plus diversifiée, au-delà des classiques conférences – comme en témoigne le succès des concerts organisés dans le cadre des expositions de l’automne, Maritain et les artistes et Alter ego, qui ont au total attiréà l’auditorium près de 250 personnes. Enfin, il s’agira d’améliorer la diffusion de l’information via un réseau de partenaires structuré et, pour ce faire, de permettre une communication sur le temps long, en réduisant le nombre d’expositions par an pour en augmenter la durée, avec un ob-jectif de 100 jours d’ouverture par grande exposition au minimum.

Co-production, médiation et diffusion : de cette année 2016 mitigée viennent des enseignements relativement nets pour l’avenir, afin de mieux porter cette mission de partage du savoir et d'assurer la cohérence entre la sphère universitaire et la cité, entre spécialistes et grand public, entre découverte et vulgarisation.

02 ProgrammationVers un agenda modelé sur le partage du savoir

La programmation de la Bibliothèque nationale et universitaire compte chaque année une centaine d’événements, de la conférence au concert en passant par la performance d’acteurs, autour de deux ou trois importantes expositions. Le caractère exceptionnel de ces dernières, tant par la rareté des objets présentés que par la mo-bilisation humaine qui les rend possibles, ou encore leur impact sur nos partenaires et notre public, en font naturellement des événements forts, susceptibles de porter une saison culturelle proprement dite.

L’année 2016 a été, à ce titre, une année de transition. Aucune des expo-sitions présentées n’a en effet atteint l’objectif de 4 000 visiteurs, ce qui invite à interroger le modèle même de l’exposition et la manière de l’appréhender dans notre environnement de bibliothèque. Avec quatre expositions mais à peine 130 jours d’ouverture de la salle, l’année s’est en effet close sur une fréquentation de 8 397 visiteurs seulement (35% de l’objectif fixé dans le contrat 2013-2017). En regard de ce chiffre, il faut mettre l’investissement humain et financier bien sûr : un temps de travail total estimé à 8 000 h par exposition (5 à 6 ETP sur un an) et 250 282 € investis sur les deux derniers projets de l’année, Maritain et les artistes et Alter ego. Il faut aussi comparer cette fréquentation avec les 5 324 participants aux autres manifestations culturelles de tous ordres, hors expositions, que la bibliothèque a organisées tout au long de l’année, sur des thématiques liées soit aux expositions, soit aux événements nationaux, soit aux mani-festations de nos partenaires. Un nouveau cycle de rendez-vous, Savoirs en partage, élaboré avec les Presses universitaires de Strasbourg et faisant appel au savoir-faire d’un journaliste, Guy Wach (France Bleu Alsace) pour la présentation, a, par exemple, rencontré un net succès pour les deux séances ayant eu lieu en 2016. Une de ces séances a permis de présenter le catalogue de l’exposition Alter ego et le dernier numéro de La Revue de la BNU.

Ce bilan contrasté donne des lignes d’orientation pour l’avenir. La première consiste dans le renouvellement et l’élargissement des publics, en confiant la production ou la coproduction des exposi-

tions à des partenaires engagés aux côtés de la BNU et drainant leur propre réseau. L’enjeu est moins de valoriser la BNU et ses partenaires locaux, nationaux ou inter-nationaux, que d’insérer la programmation de l’établissement dans un réseau culturel en grande partie préexistant et d’en tirer les avantages d’accords gagnant-gagnant avec des coproducteurs réellement in-vestis dans un succès qui les concernera directement. Cela passera aussi par des sujets d’expositions plus accessibles et plus ouverts que les seuls pôles d’excel-lence de la BNU. La seconde orientation, qui en est le corrélat, est le renforcement de l’action de la BNU en direction de la mé-diation sur la base du succès des quelques expériences menées en 2016 (atelier de création de livres d’amitié par exemple). L

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2016

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Femmes et bibliothèques, femmes et livres : vaste sujet sur lequel on a déjà tant écrit ! De la « femme savante » de Molière, qui tient salon et rassemble autour d’elle les beaux esprits, à la bibliothécaire revêche des Trente Glorieuses, en passant par la « femme dangereuse » du 19e siècle (qui lit, donc pense et agit), on croit tout savoir sur ce sujet, auquel le féminisme a aussi apporté son écot…Mais sait-on qui lisait à l’époque des rois de Babylone, au 18e siècle avant notre ère ? Qui fréquentait les bibliothèques en Gaule romaine ?Que signifie pour une femme savoir lire au Moyen Âge, s’intégrer aux réseaux culturels européens au 18e siècle ?À toutes ces questions, le nouveau numéro de La Revue de la BNU essaie d’apporter un éclairage inédit…et propose ses rubriques habituelles : des danseurs investissent les bibliothèques (Portfolio), le maréchal Pétain se dévoile dans une intimité romanesque (L’inédit), les ambassadeurs français d’Orient s’abandonnent au plaisir du narguilé (L’objet)…

Printemps 2013 // n° 07 // 15 euros TTC

Bibliothèque nationale et universitaire de Strasbourg

bnu.fr

de la BNU

LE DOSSIER

DES FEMMESET DES LIVRES

L’OBJET

LE NARGUILÉDE GOBINEAU

L’INÉDIT

UN TEXTE DE JEAN-PAULDE DADELSEN

PORTFOLIO

INMOTION,CORPS ETARCHITECTURE

+ VARIA

+ ACQUISITIONS PATRIMONIALES

+ ACTUALITÉS

Automne 2016 // n° 14 // 15 euros TTC

1

Savoirsen partage

CycleRencontres

10 Novembre 2016 18h30

Auditorium | Gratuit

BIBLIOTHÈQUENATIONALEET UNIVERSITAIRE6 place de la RépubliqueStrasbourg / 03 88 25 28 00www.bnu.fr

Quelle place pourla religion dans la société

contemporaine ? Débat animé par Guy Wach

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Visite inaugurale de l’exposition Maritain et les artistes : Rouault, Cocteau, Chagall…

Vitrine de l’exposition Alter ego

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ChapitreExcellencedocumentaire03

«  La BNU est présente sur plusieurs réseaux sociaux, notamment sur Facebook, avec un total de 6 200 abonnés, sur Twitter avec 2  000 followers, sur Dailymotion et sur Instagram. On peut y ajouter l’ouverture en 2016 d’un compte officiel de la BNU sur Twitter par Alain Colas, Administrateur de la bibliothèque. Tousces réseaux constituent un outil de valo-risation important pour notre établisse-ment.

L’activité de Pauline Steib, notre com-munity manager, se décline en plusieurs missions : animation des réseaux sociaux et du site web de la BNU, ensemble de la po-litique de communication. Depuis 2016, les réseaux sociaux occupent une place crois-sante dans son métier et ce d’autant plus que la BNU fait partie des bibliothèques universitaires françaises les plus présentes sur les réseaux sociaux. Nous veillons en effet à être les plus réactifs possibles (par exemple, notre temps moyen de réponse sur Facebook est de 7 heures, ce qui est très court). Notre audience est bonne (en 2016 nous avons gagné 500 fans sur Face-book et plus de 300 followers sur Twitter)

mais nous devons veiller constamment à rester en adéquation avec les attentes des lecteurs.

Actuellement, la BNU passe par lesréseaux sociaux pour annoncer des événements, mais nous aimerions de plus en plus inviter les lecteurs à entrer dans les coulisses de notre établissement, à partager le quotidien des bibliothécaires. Cela implique de sensibiliser nos agents en interne, afin que twitter ou publier des posts sur Facebook devienne naturel pour un nombre croissant d’agents. À cet égard, 2016 a servi d’année de fondements, de pédagogie.

Cette année, outre l’ouverture d’un compte Instagram, la BNU a créé un compte Twitter pour Numistral. L’idée est de valoriser davantage le patrimoine de notre bibliothèque par les réseaux sociaux, amenés à prendre le relai de notre site web pour certaines fonctions. Notre présence et notre dynamisme sur les réseaux so-ciaux sont un enjeu important à l’heure où nous repensons notre identité visuelle et refondons nos outils en ligne ».

Emmanuel Marine, responsable de l’action culturelle et de la communication externe, la BNU sur les réseaux sociaux

EMMANUELMARINE

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02 CommuniquerUne année de fondements

La rentrée 2016 a vu pour la première fois un certain nombre d’outils se mettre en place. En lien avec la réflexion sur la notion de saison culturelle – une notion originale hors contexte de spectacle vivant, peu présent à la BNU – deux vecteurs d’information ont été élaborés : un agenda semestriel de saison sur support papier, tiré à 8 000 exemplaires, contenant en une quarantaine de pages l’ensemble de la programmation à venir ; une newsletter électronique mensuelle destinée à préciser, compléter ou corriger les informations essentielles concernant aussi bien la programmation culturelle que la vie de l’établissement. Agenda et newsletter remplacent les plaquettes éditées événement par événement ou cycle par cycle, hormis les plaquettes présentant les programmations liées aux expositions, dont l’impression et la mise en ligne ont encore paru utiles. Outre une rationalisation de la diffusion, ces deux nouveaux outils ont aussi pour conséquence de structurer le temps de la communication événementielle, en fixant à l’ensemble des partenaires et des équipes des objectifs d’anticipation pour mieux communiquer.

En lien avec la newsletter et dans le même objectif de transition numérique, un outil d’inscription électronique aux événements a aussi été développé et mis en test à la fin de l’année 2016. Il permet d’automatiser la confirmation d’inscription et l’édition de billets. Le recours à cet outil en ligne se systématisera après la période de test.

La mise en place de ces outils de base donnera un cadre à la réflexion sur l’identité visuelle de l’établissement et à la refonte de sa charte graphique, qui seront menées en 2017.

24 25

Avec un budget de 100  000 €, la BNU a acquis 40 documents rares et précieux, tant manuscrits qu’imprimés ou iconographiques, anciens, modernes et contemporains. Les collections se sont ainsi enrichies de pièces remarquables du 16e au 21e siècle :

le Catalogus ministrorum ecclesiaeargentinensis de Philipp Zentgraf, manuscrit de 1752 et source précieuse pour l’histoire de l’église strasbourgeoise ;

la Passion, une partition importantede Georges Migot, dont l’achat a suscité le don de quatre manuscrits du musicien par une association qui se consacre à sa notoriété ;

8 manuscrits alsatiques, parmi lesquelsdeux livres d’amitié et un album de Jean Midolle, calligraphe d’origine alsacienne. De ce même artiste, un recueil de chromolithographies de 1846 complète le fonds Soennecken (collection d’ouvrages sur la calligraphie) ;

des acquisitions remarquables pourla collection d’imprimés alsaciens du 16e siècle : un Luther de 1520 imprimé par Martin Flach (présenté dans l’exposition Le vent de la réforme), un livre de médecine de 1567 et un ouvrage d’hermétisme de 1582 ;

du 17e siècle : un Basile Valentin de1645, un recueil factice d’œuvres du mathématicien Matthias Bernegger de 1619 et un calendrier illustré et colorié pour l’année 1636 ;

Midolle, Jean. - Album d’enluminures. Manuscrit. 1840. 12 dessins aquarellés. 37 cm.Reliure : Demi-cuir à dos long, titre et date à l’or, et percaline à deux filets d’or.

des siècles suivants : 9 imprimés,notamment deux ouvrages édités par des Allemands exilés en Alsace en 1937 ;

avec l’aide de l’association des amisde la BNU (AABNU), un livre d’artiste, exemplaire unique, qui met en valeur l’incipit du Tristan de Gottfried de Strasbourg ;

enfin, dans les domaines de l’icono-graphie et de la cartographie : un ensemble de timbres consacrés à Albert Schweitzer et un autre consacré à l’œuvre du graveur Albert Lacaque, des œuvres originales de Léo Schnug, de Camille Claus et de Georges Ritlengont, ainsi qu’un plan de Neuf-Brisach, de 1765 et 5 affiches alsaciennes.

LES ACQUISITIONSPATRIMONIALES

FOCUS

03 PolitiquedocumentaireLa recherche de l'excellence au plus prèsdes besoins du public

La politique documentaire de la BNUtient compte des usages et des besoins de ses publics. Cela impose aux professionnels d’avoir toujours un regard attentif sur leur activité. Il s’agit de comprendre, et d’une certaine manière d’anticiper, les besoins d’information des usagers et des communautés disciplinaires qu’ils desservent.

Acquisitionspayantes

Acquisitionsnon-onéreuses

Les monographies imprimées

22 767NOUVELLES MONOGRAPHIES EN 2016 DONT :

14 410 7 749Dont 304 par dépôt légal imprimeur

Acquisitions 2016

La politique documentaire de la BNU s’articule autour de pôles documentaires recouvrant tous les champs des sciences humaines et sociales, du droit, des lettres et des arts. Les acquisitions vont du socle généraliste à des secteurs de recherche plus pointus, notamment pour les pôles d’excellence (sciences religieuses, Aireculturelle germanique, Europe et Alsa-tiques), mais aussi pour les langues et littératures, les arts, la philosophie ou l’histoire. Au sein de chaque pôle, les biblio-thécaires gèrent les acquisitions pour tous types de documents écrits relevant de leur domaine disciplinaire : monographies, périodiques imprimés et documentation électronique.

La politique d’acquisition s’inscrit également dans la politique de site. Dans ce cadre, une charte documentaire de site a été rédigée en 2016, elle ouvre la voie à une réflexion d’ensemble sur la po-litique de développement des collections menée au niveau du site.

Les périodiques imprimés

4 8231 7391 1231 961

TITRESDONT :

Abonnementspayants

Titres obtenus pardons et échanges

Titres du dépôtlégal imprimeur

En raison de l’augmentation annuelle du coût des revues imprimées, la BNU s’inscrit depuis plusieurs années dans une politique d’optimisation et de rationali-sation des abonnements dans le cadre du site universitaire, grâce à une concer-tation accrue avec les bibliothèques de l’Université de Strasbourg.

Une avancée importante en terme de préservation des documents est à souli-gner avec le lancement en cours d’année d’un plan de conservation partagée des périodiques, co-piloté par la BNU et par le Centre Technique du Livre de l’ensei-gnement supérieur (CTLes), dans le cadre du nouveau dispositif CollEx-Persée. Ce projet, qui s’appuie sur un réseau de biblio- thèques spécialisées, concerne les revuesde langues, littératures et civilisations germaniques. L’objectif est d’assurer la meilleure conservation possible des revues par un travail de signalement et de loca-lisation des périodiques et la désignation de bibliothèques de conservation. Ce type d’action rend possible une éventuelle ratio-nalisation des abonnements à des revues très spécialisées à l’échelle nationale et favorise la transition vers l’électronique.

Les collections

électroniques

Les achats et abonnementsde la BNU :

2 36715 1392 85538

Revuesscientifiques

Journaux etsources de presse

Ebooks et encyclo-pédies en ligne

Bases de données

L’année 2016 a été marquée principa-lement par la mise en œuvre des projets d’achats mutualisés au niveau du site uni-versitaire alsacien. Si la majeure partie des ressources acquises concernaient les sciences dures, le domaine des langues a pu bénéficier de nouveaux abonnements sous la forme de plateformes de formation en ligne.

L’autre principale source d’accroisse-ment de l’offre documentaire de la BNU pour cette année reste le dispositif des licences nationales1, en particulier dans le domaine des sciences politiques et écono-miques (revues d’économie chez l’éditeur Emerald, ebooks de sciences politiques et relations internationales chez Taylor et Francis).

Par ailleurs, la BNU est la seule BU qui gère une collecte courant du dépôt légal de l'internet consacrée à la thématique de l'Alsace (304 URL en 2016).

Le versement tardif d’une part de subvention destinée à effectuer des achats électroniques dans le domaine des CADIST de la BNU reporte ces investissements sur l’année 2017, et explique le faible montant des dépenses de l’année 2016.

1) Achats centralisés de corpus clos de documentation en ligne pour la communauté nationale. Voir : www.licencesnationales.fr

Charte des dons

La BNU s’est dotée d’une charte des dons dont l’objet est de rationaliser et de clarifier les procédures de don et de faciliter le traitement des ouvrages reçus, de les intégrer rapidement dans les col-lections et de les mettre à disposition des usagers de la BNU. La charte reprend en les explicitant les aspects pratiques de la procédure et présente les grandes lignes de la politique documentaire de l’établissement. Adossée à cette charte, une convention de cession de documents sera désormais signée entre le donateur et l’Administrateur de la BNU.

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  Les réflexions actuelles autour du dispositif CollEx visent à optimiser l’ac-cès des chercheurs à la documentation. La transformation importante du paysage documentaire nécessite en effet de faire évoluer les Centres d’acquisition et de diffusion de l’information scientifique et technique (CADIST).

J’ai été désignée chef de projet CollEx en raison de ma double casquette de responsable de la documentation élec-tronique et de superviseur du service des périodiques imprimés, ainsi que de mon implication dans COUPERIN.

Pour la BNU, qui a deux CADIST (aire culturelle germanique et sciences religieuses), CollEx représente un enjeu important. C’est pourquoi elle a cherché à s’investir dès le départ dans le dispositif, en proposant notamment d’accueillir à Strasbourg un séminaire d’échange avec les professionnels allemands, program-mé par le ministère en février 2016 pour alimenter la réflexion sur la construction de CollEx. La journée a eu lieu au palais

du Rhin, dans la salle du conseil de la Commission centrale pour la navigation du Rhin (CCNR).

L’Allemagne, qui a elle aussi souhaité changer de paradigme dans les années 2000, constitue une source d’inspira-tion. Parmi les représentants allemands présents, il y avait des responsables des Services d’information spécialisés (Fachinformationsdienste ou FID), et des membres de la Fondation allemande pour la recherche. Le séminaire s’est déroulé en deux temps : après la présentation des contextes allemand et français, les solu-tions mises en place en Allemagne ont été exposées.

À titre d’exemple, il a été question du rôle des FID dans la négociation de li-cences à périmètre élargi pour l’accès aux ressources électroniques. Depuis 2013, une dizaine de licences de ce type ont été négociées en Allemagne. Il s’agit en fait d’un compromis entre la licence nationale qui dessert indifféremment tout le monde et celle d’un établissement qui ne dessert

que sa population, puisque cette licence concerne l’ensemble de la communauté des chercheurs d’une discipline donnée au niveau international. L’intervention de Rupert Schaal a permis par exemple de mettre en avant la licence négociée par la Bibliothèque universitaire de Göttingen (SUB Göttingen) dans le domaine des ma-thématiques. Sur cet aspect des licences élargies, 2016 a été une année d’expéri-mentation en France.

Les échanges entre collègues français et allemands ont aussi posé la question de la prise en compte de l’interdisciplinarité de la recherche dans un système mono-disciplinaire, tel que celui des FID. A l’issue de la journée, tous se sont accordés pour saluer cette opportunité d’échange et souhaiter qu’elle se réitère à l’avenir. »

Chargée de mission CollEx,de la coordination documentaireet des ressources électroniques

ELISE GIROLD

ZOOM

Le chantier CollEX

Les principes directeursPartant du constat des limites du

fonctionnement et des missions du réseau des CADIST tels qu’ils avaient été imaginés dans les années 1980, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche réfléchit depuis plusieurs années à un nouveau dispositif permettant de mieux répondre aux enjeux documentaires actuels, en intégrant davantage la dimension numérique etle développement de services à la re-cherche, notamment par l’extension des missions des bibliothèques à la collecte de nouveaux matériaux pour la recherche. Le MESR s’est appuyé pour cela sur l’infra-structure de recherche « CollEx-Persée », qui associe l’UMS Persée.

Structure : le GIS CollEx-PerséePour répondre à ces nouveaux défis,

l’organisation retenue est celle d’un groupement d’intérêt scientifique (GIS) qui associe les acteurs de la documentation pour l’enseignement supérieur et la recherche (CNRS, CPU, Alliance Athéna…) aux grandes bibliothèques scientifiques de référence. Les instances du GIS coordonneront des actions permettant de répondre aux enjeux actuels de l’IST, dans les domaines de la conservation partagée et l’archivage électronique, la numérisation, la cartographie des collections et leur signalement, l’accès à la documentation, les services aux chercheurs... L’ensemble du dispositif est détaillé sur un site dédié : http://www.collex.eu

Les actions en coursAvant même la mise en place du GIS CollEx-Persée, plusieurs projets ont été lancés sous ce label. La BNU a été lauréate en 2016 d’un appel à projet concernant la conservation partagée et co-pilote à présent avec le CTLes un plan de conser-vation partagée pour les périodiques de langues, littératures et civilisations germa-niques. (voir : http://pcp.docressources.fr/opac/)Les financements reçus dans le cadre de la deuxième tranche CADIST – CollEx 2016 permettront d’expérimenter la mise en place d’un nouveau type de licence nu-mérique, en offrant à une communauté de chercheurs nationaux dans une discipline donnée (en l’occurrence, les sciences re-ligieuses) l’accès à une ressource électro-nique acquise de façon pérenne.

La fin de l’année 2016 et le début de l’année 2017 ont été consacrés à l’élaboration et au dépôt de dossiers en réponse aux appels à manifestation d’intérêt lancés par le ministère dans le cadre du GIS :

D’une part, pour intégrer ses instancesau titre d’établissement délégataire, c’est-à-dire un établissement pivot, en capacité d’apporter une expertise et de porter des projets d’envergure.

D’autre part, pour être identifiée entant que collection labellisée. Les candidatures ont été élaborées en concertation avec les bibliothèques de l’Université de Strasbourg, selon une logique de site, pour obtenir la labellisation des collections suivantes : Sciences religieuses, Aire culturelle germanique, Antiquité et Europe.

Carrels de travail du niveau 6 (BNU)

Salle du conseil de la CCNR

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établis à Paris Igor Stravinsky, Arthur Lourié ou Nicolas Nabokov mais également l’Anda-lous Manuel de Falla ; sans oublier l’écrivain Léon Bloy qui fut à l’origine de l’adhésion de Jacques et de Raïssa à la foi catholique.

Le commissariat général de l’exposi-tion fut assuré par Michel Fourcade (Uni-versité Montpellier III), Claude Lorentz (BNU) et Florian Michel (Université Paris I).

L’exposition a bénéficié du concours, entre autres, de la Fondation Georges Rouault, du Musée d’art moderne de la Ville de Paris, du Centre Pompidou, du Musée national d’art moderne / centre de création industrielle et du Cercle d’études Jacques et Raïssa Maritain.

Elle a attiré quelque 3 400 visiteurs.Un catalogue a été édité : Maritain etles artistes. Rouault, Cocteau, Chagall…,Strasbourg, Bibliothèque nationaleet universitaire de Strasbourg, 2016.

Les réserves visitables

de la BNU : un musée

de l’écrit

En un cheminement rythmé par cinq étapes, le circuit des réserves visitables propose aux visiteurs la découverte des richesses et de la variété des collections patrimoniales de la BNU  : des tablettes cunéiformes et autres papyrus remon-tant à la plus haute Antiquité, aux fonds littéraires et scientifiques modernes et contemporains, en passant par les fonds de manuscrits et d’incunables, les collec-tions numismatiques, iconographiques et cartographiques.

Ce musée permanent de l’écrit est présenté au public sous la forme de visites commentées par un conservateur de labibliothèque selon différentes modalités : visites à la demande de groupes constitués (professionnels, officiels…), visites dans le cadre des visites séquencées du samedi matin, ouvertes à tous les publics préa-lablement inscrits, visites thématiques à destination des enseignants-chercheurs et des étudiants.

Le numéro 2 de La Petite collection de la BNU est consacré à ce parcours  : De l’art de la Réserve, par Frédéric Blin avec la collaboration de Daniel Bornemann et Claude Lorentz.

Création d’un Service

de la conservation-

restauration

La politique de conservation, coordon-née par la Direction de la conservation et du patrimoine, porte sur des mesures de prévention et d’interventions curatives sur les documents et repose sur des axes stratégiques tels que l’amélioration des conditions sanitaires et de stockage des collections, leur valorisation (expositions, réserves visitables, recherche) et la qualité du service public (charte Marianne).

Afin de renforcer la capacité d’inter-vention de l’établissement (en particulier sur les chantiers menés en magasin), de développer les compétences dans les services et de gagner en visibilité organisationnelle, le service de conser-vation-restauration a été créé en octobre 2016 et placé sous la responsabilité d’un conservateur.

Il regroupe l’Atelier de restauration (3  restauratrices sous la responsabilité d’un chef des travaux d’Art, cf. interview) et un nouvel Atelier de conservation com-posé de 2 techniciens de conservation et de 3 magasiniers. Aux côtés d’opérations de masse conduites dans le cadre de mar-chés publics, l’atelier traite en priorité les documents consultés par les lecteurs. Ses activités sont les suivantes :

Reconditionnement des périodiques

Réparations des documents récemmentconsultés

Entretien, réparations et conditionne-ments des collections patrimoniales

Conservation préventive et curativesur les réserves et folios

Exposition Maritain

et les artistes. Rouault,

Cocteau, Chagall…Du 13 septembre au 6 novembre 2016.

En 2014, la BNU faisait l’acquisition, grâce au concours exceptionnel de la région Alsace, du fonds d’archives person-nelles de Jacques et de Raïssa Maritain, philosophes et poète (pour Raïssa) au cœur du monde artistique et littéraire du 20e siècle.

C’est en abordant le thème de la rela-tion du couple à l’art et aux artistes que la bibliothèque a souhaité marquer cette ac-

03

quisition, et souligner sa grande richesse et son fort potentiel pour la recherche.

À travers les différentes séquences de vie du couple - jeunesse parisienne, « années Meudon » durant l’entre-deux-guerres, exil new-yorkais de 1940 à 1944, années romaines (Jacques Maritain a été ambassadeur de France auprès du Saint-Siège de 1945 à 1948), retour aux États-Unis de 1948 à 1960 - l’exposition a présenté la densité de la réflexion philo-sophique de J. Maritain à propos de l’art ainsi que la richesse et l’intensité des rela-tions personnelles et affectives du couple avec quelques-uns des artistes majeurs du 20e siècle : des peintres tels que Georges Rouault, Gino Severini ou Marc Chagall, des poètes tels que Jean Cocteau ou Max Jacob, des musiciens tels que les Russes

Enrichissement du patrimoine public, préservation et valorisation de ce patrimoine, constituent le triptyque de missions sur lequel repose la BNU depuis sa fondation. Leurs déclinaisons récentes permettent aujourd’hui à la BNU d’ambitionner un statut de bibliothèque nationale patrimoniale de recherche, ouverte à tous.

Patrimoineet conservationEnrichissement, préservationet valorisation

Fonds Wagner (BNU)

Magasins historiques et réserves visitables (BNU)

30 31

ChapitreGouvernanceet pilotage04« L’atelier de restauration de la BNU

a été entièrement rénové et rééquipé lors de la réhabilitation du bâtiment en 2014. Idéalement équipé et situé, sous les magasins et derrière la salle d’exposi-tion, cet atelier bénéficie de la présence de quatre restaurateurs (mes collègues Marie-Hélène Boini, Caroline Goerst et Anne Groscolas, et moi-même).

Nos missions sont variées. Elles consistent d’abord à faire de la conser-vation préventive, qui se décline en ac-tivité de conseil (pour la BNU mais aussi pour des structures externes), en gestion des conditions environnementales des magasins et des réserves, en recondition-nement et en dépoussiérage (notamment pour le fonds d’inscriptions antiques). Nous faisons également de la conserva-tion curative pour tous les magasins, la ré-serve, ainsi que pour les expositions. Cette activité concerne des types de documents très variés : affiches, cartes, plans et atlas, livres précieux des réserves, papyri... Nous nous occupons aussi de restaurer des documents, notamment dans le cadre des expositions qui ont lieu à la BNU.

Le montage et le suivi des marchés de conservation sont également inclus dans nos missions, de même que des prestations externes (conseil, relecture de cahiers des charges liés à la conser-vation et à la restauration). À cet égard, le suivi du marché des Folios en 2016 est un exemple intéressant, car il a mobilisé de façon transversale les ateliers de conservation et de restauration. Nous sommes aussi impliqués dans le suivi des marchés de numérisation. Cela nécessite de préparer les documents avant qu’ils ne soient numérisés et de vérifier leur état physique après. Mais notre quotidien est surtout rythmé par le travail d’entretien et de restauration des documents abimés des magasins, la gestion des nouvelles entrées pour les réserves, et la prépara-tion des documents à rendre présentables dans les réserves visitables.

En 2016, l’atelier de restauration a joué un rôle important dans la préparation des expositions Maritain et Alter-Ego. En amont, il a fallu restaurer les documents de la BNU qui n’étaient pas en état d’être exposés, procéder à l’encadrement des

pièces graphiques en deux dimension, établir le constat de l’état des documents venant de l’extérieur – à leur arrivée et au moment d’être renvoyés – et enfin, les installer et les présenter dans les vitrines. L’exposition Maritain a nécessité un travail beaucoup plus considérable dans le traitement et le reconditionnement des documents. En effet, bien que les ouvrages de l’exposition Alter ego soient beaucoup plus anciens (certains datent du XVe siècle), ils sont constitués de matériaux davantage pérennes que les 400 docu-ments en papier acide de mauvaise qualité du XIXe et du XXe siècle utilisés pour l’exposition Maritain.  De manière générale, les expositions représentent une part importante de notre activité, entre un quart et un tiers de notre temps ».

Responsablede l’atelierde restauration

THIERRYAUBRY

ZOOM

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e

Qui êtes-vous, quel est votre rôle à la BNU ?«  J’exerce dans le milieu des biblio-

thèques depuis plus de 25 ans. J’ai occupé des postes aussi bien en bibliothèque (BDIC, Bibliothèque Sainte-Geneviève) qu’à l’administration centrale (Enseigne-ment supérieur et Recherche). J’occupe les fonctions d’administrateur de la BNU depuis le 1er janvier 2016. A chaque fois qu’on me demande « quel est votre rôle », je pense à cette phrase de Robert Aldrich : « Un réalisateur, c’est un M. Loyal, un psy-chiatre et un arbitre ». Pour moi, parfois M. Loyal, rarement le psychiatre de service, souvent l’arbitre. Plus sérieusement, je comparerais volontiers mon rôle à celui du sélectionneur d’une équipe de foot  : composer la meilleure équipe, indiquer la stratégie et mettre en place le jeu adapté. Pour dire les choses autrement  : fixer le cap, garantir les moyens, accompagner. »

Dans quel contexte s’inscrit votre mission/projet ? Avec quels objectifs ?

« J’ai pris mon poste une fois le chantier de rénovation achevé, qui plus est, après une année pleine de fonctionnement. Je ne sais pas si c’est plus facile… Indénia-blement, c’est un contexte de réussite et de succès, il suffit de regarder la spec-taculaire progression de l’affluence des lecteurs, y compris le dimanche.

Pendant ces années de chantier, l’envi-ronnement s’est transformé : le numérique dans le champ de l’IST, les recompositions en matière de politique de site (fusions, COMUE, associations,…). Dans l’environ-nement immédiat aussi  : l’excellence de l’Université de Strasbourg, Eucor, le Schéma directeur de la documentation en Alsace.

Après cinq années qui ont nécessité un investissement fort de la part du person-nel, il nous faut remobiliser les énergies sur la base d’un nouveau projet capable de susciter l’envie du plus grand nombre. C’est pour moi une préoccupation de tous les jours. Dans le contexte que je viens d’évoquer, la BNU doit poursuivre sa mue : nouvelle organisation, nouvelle identité, nouvelle qualité de services. Elle a l’obligation de porter une stratégie d’ex-

cellence, et elle doit le faire avec l’université et sa bibliothèque car le seul objectif qui compte, c’est la plus-value qu’on peut apporter à l’usager. Dans le contexte bud-gétaire contraint que nous connaissons, on ne peut le faire que collectivement, en regroupant les forces et en mutualisant les moyens. Nous en avons l’opportunité avec le nouveau contrat 2018-2022. »

Comment cette mission/projet se déploie-t-elle ?

«  Le processus contractuel impose l’exercice périlleux, mais combien inté-ressant, de l’autoévaluation. Nous l’avons fait en 2016 (cf. L’autoévaluation HCERES). Nous sommes aujourd’hui dans la phase de construction collective du projet. Cette démarche repose sur quelques principes de base  : bottom-up, participatif, libé-ration des idées. Et sur un mot d’ordre  : transformation. Elle déborde par ailleurs le cadre strict du contrat quinquennal. Pour ce faire nous avons mis en place un grand nombre d’ateliers dans une logique de design thinking, et en y accueillant nos partenaires universitaires comme cultu-relles, ainsi que les usagers. J’ai souhaité éviter de présenter un pré-projet au per-sonnel, concocté dans un cercle restreint, et qui aurait été simplement à discuter et à amender. Pourquoi ? Parce que l’auto-évaluation a montré une attente partagée des personnels pour des évolutions fortes, ainsi qu’un besoin de redonner du sens à leurs missions et de se réapproprier les projets. Cette organisation répartie, mul-tithématique, avec une participation sur la base du volontariat, est un challenge. »

Quelles perspectives ?« Des « fiches actions », comportant

des jalons et les moyens afférents, remon-teront des ateliers. Il y aura un temps pour construire, sur la base de ces propositions, un pré-projet qui devra rencontrer l’appro-bation du personnel lors d’un séminaire dédié. Ensuite ce sera le circuit normal des échanges et des validations dans le cadre des différentes instances : CTE, CS, CA.

Toutes les idées et propositions ne seront

pas retenues. Cela fait partie des règles du jeu comprises par tous. Mais il n’aura pas été inutile de débattre, d’apporter et de défendre des idées, de se projeter collec-tivement vers l’avenir, de se réapproprier l’établissement où on travaille…

Il faudra accompagner la mise en œuvre du nouveau projet dès 2018. Des actions nécessiteront de nouvelles ressources  : mutualisation de moyens avec les biblio-thèques de l’Université, partenariats finan-ciers et technologiques, développement de ressources propres, appels à projets, mécénats,… Nous aurons parallèlement à mettre en place le dispositif national du GIS CollEx-Persée pour lequel la BNU a été désignée établissement porteur. Si 2016 a été l’année des bilans et évaluations, 2017 celle de la construction, 2018 sera celle d’une nouvelle organisation qui devra répondre à tous ces nouveaux enjeux. »

Un ressenti plus personnel pour conclure : qu’est-ce que cette mission/projet vous apporte ? En quoi est-ce passionnant, motivant… ?

« J’ai toujours cru à la vertu du projet collectif et à l’état d’esprit créatif et inno-vant (c’est mon côté « théâtreux »). Il n’y a pas pire que la routine, car l’usager vaut mieux que ça (tout comme le spectateur mérite toujours le meilleur spectacle). On l’aura deviné aisément, je crois aussi au droit à l’expérimentation.La BNU, établisse-ment autonome, à taille humaine, avec son vivier de compétences et une disponibilité du personnel rare, a un exceptionnel po-tentiel. Il n’y a qu’ici qu’on peut déployer des projets qui ne pourraient pas être envisagés ailleurs. Il faut arriver à libérer les initiatives au travers d’une organisation facilitatrice. C’est après une année de travail intense, au contact des uns et des autres, convaincu de ce potentiel, que je prends la pleine mesure de la chance que j’ai d’être ici. Finalement, ce n’est pas tant ce que la BNU peut m’apporter, mais ce que je peux apporter à la BNU… Tout seul, sans doute pas grand-chose. Ma tâche est bien d’organiser le collectif et de donner du sens. »

Nouvel Administrateurde la BNU

ALAIN COLAS

ZOOM

04 Une annéed’évaluationPour construire l'après-BNU Nouvelle

L’autoévaluation

HCERES

Si 2017 ouvre une ère de construc-tions (cf. « 05 Perspectives »), 2016 aura été une année intense d’évaluation. La première étape dans le long processus du contrat de site et d’établissement qui va nous engager pour cinq nouvelles années (2018-2022) a consisté pour la BNU à se plonger dans le délicat exercice de l’au-toévaluation. Il s’est agi tout à la fois de tirer un bilan le plus exhaustif possible des premières années de fonctionnement de la bibliothèque rénovée et de se projeter dans l’avenir en posant les jalons d’une nouvelle dynamique.

Ce travail de grande ampleur, singulière dans l’histoire de la BNU, aura été collectif, et mieux, participatif, avec une attention particulière apportée, au niveau de la re-présentation, à la mixité des métiers, des catégories de personnel (titulaires comme contractuels) et des services. Sept groupes de travail ont ainsi été constitués.

Sept groupes de travail :

Gouvernance et pilotage Politique documentaire Services au public Bibliothèque numérique Action culturelle Politique scientifique Rayonnement international

Plus de 50 agents ont participé auxtravaux des groupes, soit plus de 30%du personnel, titulaire et contractuel.

La période considérée par l’autoéva-luation a débordé le cadre strict du contrat 2013-2017 en intégrant les «  10 chantiers dans le chantier  » (2010-2014) qui ont accompagné la mise en œuvre de BNU nouvelle.

Le bilan est globalement positif comme en témoigne le succès rencontré par un établissement redevenu attractif par la magie d’une rénovation réussie. Il est surtout dû à l’investissement fort de son personnel pour offrir un service de très haut niveau (accueil, horaires d’ouverture,…). Ce succès ne doit pas pour autant masquer des faiblesses réelles, en particulier celles qui sont structurelles et qui nécessiteront une adaptation forte de la gouvernance et du pilotage, ainsi que la clarification du rôle de la BNU aussi bien sur le site alsacien qu’au plan national. L’accompagnement de l’Etat : 12 créations d’emplois

Un abondement des subventions pourcharge de service public à hauteurde 1,2 M€

Des consolidations et des avancées : Une des bibliothèques françaisesles plus ouvertes, au niveau des plus grandes bibliothèques européennes : 80h par semaine, 7 jours sur 7, jusqu’à 22h tous les jours.

Avec 155 000 documents, une offrede libre accès enfin dans les normes.

Une rénovation plébiscitée avecune augmentation du lectorat de 57%, passant de 15 000 inscrits en 2009 à 24 000 en 2015 (lecteurs réellement fréquentant).

Un public universitaire en progressionsensible : de 65% en 2009 à 74% en 2015.

Une action de valorisation intégréeaux missions (muséographie, expositions).

Une politique de sitevertueuse, un cadre globalde coopération : La carte unique de lecteur : toutétudiant des autres établissements d’enseignement supérieur du site alsacien est automatiquement inscrit à la BNU.

L’élargissement de l’offre de ressourcesélectroniques grâce aux abonnements souscrits par l’Unistra, avec une augmentation de + 273% de titres de revues électroniques entre 2009 et 2015.

Des outils communs d’accès auxressources (portail, service de renseignement à distance, outil de découverte*,…).

Force et faiblesseL’autoévaluation a permis de dégager

les forces de la BNU, sur lesquelles s’appuiera son futur projet de service :

Forces : Un attachement fort à l’établissement(culture d’entreprise)

Le professionnalisme du personnelsur un large périmètre de métiers

Des services d’accompagnementréactifs et au plus près des besoins : questions financières, ressources humaines, ressources informatiques, logistique,…

Un socle patrimonial riche

Des acquisitions soutenues

Des services au public performants(horaires d’ouverture, PEB,...)

La bibliothèque numérique

L’action culturelle La dimension internationale.

mais aussi des faiblesses qu'il faudrasurmonter Faiblesses : Une organisation en silo et hiérarchisée

L’appropriation partielle des réalisationspar le personnel

Une circulation de l’information jugéedéfaillante

Une organisation ancienne de lachaîne du livre

Une culture du numériqueinsuffisamment répandue

La mission de valorisation peu visibledans l’organisation

Des ressources propres insuffisammentconsolidées

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04

Ressources humaines

et dialogue social

Une avancée marquantesur la question des primeset indemnités

La question de la revalorisation des primes et indemnités pour les agents titulaires de l’établissement est un point en suspens depuis longtemps. Dès son ar-rivée en tant qu’Administrateur, M. Colas a œuvré, avec le secrétariat général, à la résolution de ce problème. Finalement, les discussions menées avec le ministère en 2016 ont conduit à une solution d’équilibre, permettant de rapprocher les primes des agents de la BNU des moyennes na-tionales et de celles des bibliothèques de l’Université de Strasbourg. Pour ce faire, l’enveloppe de primes et indemnités est abondée en 2017 d’un montant de 74 000 €, constitué d’un apport complémentaire direct du Ministère de 37 000 €, l’autre moitié étant prise sur la subvention pour charge de service public. Le financement de cette opération a donc nécessité des arbitrages budgétaires dans le cadre de la préparation du budget initial 2017 et de fait, un effort d’économie sur le fonctionnement de l’établissement. Ce sont les enjeux liés aux économies d’énergie qui seront ainsi mis en avant, dans une dynamique positive d’éco-responsabilité.

La répartition de ce complément de primes sera traitée dans le cadre d’un groupe de travail avec les représentants du personnel, mis en place dès janvier 2017.

Plus de transparence dansla gestion des promotionset avancements

La dynamique participative à l’œuvre depuis janvier 2016 se traduit également par une volonté de travailler en toute transparence sur des sujets sensibles. Dans cette optique, la BNU a souhaité mettre en place un groupe de suivi des promotions et avancements (GSPA), sur

le modèle des commissions paritaires d’établissement. L’année 2016 a été consacrée au montage du dispositif en concertation avec les représentants du personnel. Le dispositif a été validé en comité technique en janvier 2017.

Composé de 6 membres du personnel désignés pour une durée de trois ans (renouvelable) par tirage au sort parmi les volontaires (réalisé en mars 2017) et de 6 représentants de l’administration, son

Outils et moyensde pilotageRétablir la confiance

Marianne

La BNU a décidé en 2015 de s’engager dans une démarche de labellisation Marianne pour la qualité de son accueil. L’année 2015 s’est achevée sur une enquête qui a touché plus de 10% du public et confirmé la grande satisfaction générale des usagers de la bibliothèque : horaires, espaces, accueil et renseigne-ments, services et équipements sont majoritairement plébiscités par les répon-dants. Néanmoins, l’analyse plus fine de l’enquête, réalisée en 2016, a révélé des points d’amélioration possible (am-biance sonore et thermique dans certains espaces, information et communication, orientation dans les rayonnages, aména-gement des foyers, etc.) et quelques diver-gences d’opinion en fonction des publics : si les avis des enseignants-chercheurs et doctorants sont globalement positifs et identiques à ceux des autres usagers, ils sont plus exigeants sur les questions de service documentaire et de collections, qu’ils utilisent en moyenne plus que les autres. Cette donnée a été entendue par la BNU et ce public est associé à la réflexion sur le futur projet de service (cf. chapitre 5).

Le travail s’est poursuivi en 2016 dans plusieurs directions :

Auto-évaluationL’enquête auprès du public se devait

d’être complétée par une auto-évaluation réalisée auprès du personnel de la BNU. Celle-ci a révélé des situations d’inconfort pour le personnel d’accueil (par exemple, la gestion conjointe de l’accueil physique et téléphonique) mais aussi un fort degré d’exigence des agents, qui sont globale-ment plus sévères avec eux-mêmes que les usagers. Le fort taux de participation montre également que le sujet leur tient à cœur, ce qui ne peut qu’encourager l’établissement dans sa démarche.

Evaluation par le SGMAPComme chaque année, la BNU fait partie

du panel des 27 bibliothèques évaluées régulièrement par le SGMAP et dispose ainsi d’un troisième outil d’analyse dont les résultats sont connus à l’automne.

Analyse croisée des résultatsLes résultats des enquêtes et l’analyse

croisée des différents outils d’évaluation ont été présentés au public et au per-sonnel. En revanche, le plan d’action, qui aurait dû voir le jour fin 2016, a été reporté à mars 2017 et l’ensemble du projet décalé d’une année environ. En effet, le calendrier a été impacté par le processus d’auto-éva-luation HCERES, ainsi que par l’absence du référent Marianne de l’établissement (congé maternité).

Premières mesuresCela n’a cependant pas empêché

la BNU de conduire quelques actions concrètes pour améliorer l’existant sur des points précis (ajout de mobilier dans les foyers et d’arceaux à vélos en face de la bibliothèque, travail sur la signalétique, réglage plus fin des températures…), ou apporter des réponses aux interrogations des usagers (pourquoi ne peut-on pas poser de bouteilles sur les tables ? pour ne pas endommager les prises électriques et réseau. Pourquoi les ascenseurs sonnent-ils lorsqu’ils arrivent à l’étage demandé ? C’est une norme pour les usagers mal-voyants. Pourquoi ne pas fumer sur le perron ? Pour éviter au personnel d’accueil au niveau 0 de travailler dans la fumée…). Ces mesures ont fait l’objet d’une cam-pagne d’affichage déployée en 2017.

Travail en partenariat avecles bibliothèques de l’Université :

Trois implantations de bibliothèques sont déjà labellisées et plusieurs autres sont entrées dans la démarche. L’expérience des collègues et l’aide de la référente Marianne des bibliothèques de l’Université ont donc été précieuses pour avancer sur le dossier, notamment, pour mettre en place un calendrier raisonnable, finaliser le plan d’action et construire le dossier de candidature. Il est prévu en 2017 que les collègues des bibliothèques de l’Université participent à un audit blanc avant la labellisation.

LA CHARTE MARIANNE A ÉVOLUÉ, PASSANT DE 19 À 12 ENGAGEMENTS.

102

FOCUS

5 thématiques Un accueil aimable et attentionné

Des réponses claires dans lesdélais annoncés

Des informations qui correspondentà vos attentes, une orientationefficace

A votre écoute pour progresser

Le service public s’engageauprès de ses agents

Engagements envers le public

Engagements à destination des agents

L'équipede la BNU

Femmes Hommes

60 ans et +

56-60 ans

51-55 ans

46-50 ans

41-45 ans

36-40 ans

31-35 ans

25-30 ans

18-24 ans

30 20 10 01 02 0

Hommes43%

Femmes57%

Filièrebibliothèque73%

Filièreculture2%

Filièreadministrative8%

FilièreITRF17%

* au 31/12/16

— 187 Agents*— 107 Titulaires— 56 Contractuels— 24 Étudiants

objectif principal est d’émettre des avis sur les classements des dossiers pour les listes d’aptitudes et pour les tableaux d’avancement. Son fonctionnement sera interfilière et intercatégoriel (les repré-sentants du personnel au sein du groupe émettant un avis sur les dossiers de candidatures d’agents quelles que soient leurs filières d’appartenance et leurs catégories).

36 37

Ventilation par destination

D1 — Politique documentaire

D2 — Politique de,conservation,restauration, numérisation

D3 — Action culturelle, scientifiqueet internationale

D4 — Accueil des lecteurs

D5 — Politique immobilière

D6 — Fonctions support

D7 — SDD

Autorisation d'engagement

Crédit de paiement par destination

Dont RH global(7 006 763 €)

Dont fonctionnementhors RH(3 273 271 €)

(D7)10%

(D6)14%

(D4)3%

(D4)21%

(D1)31%

(D2) 6%

(D3) 7%

(D2)16%

(D1)22%

(D7)1%

(D6)25%

(D4)30%

(D3)6%

Coût global de la BNU(10 860 416 €)

(D7)4%

(D1)24%

(D2) 13%

(D3)6%

(D4) 21%

(D5) 21%

(D6)23%

- €

100 000 €

200 000 €

300 000 €

400 000 €

500 000 €

600 000 €

D1 D2 D3 D4 D5 D6 D7

Dont investissement (580 382 € en CP)L’impact de la réforme

GBCP

L’année 2016 a été marquée par la mise en œuvre du décret 2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la Gestion Bud-gétaire et Comptable Publique (GBCP). Ce texte réforme le cadre financier des opérateurs de l’Etat dans le sens d’une structuration budgétaire plus politique, d’une meilleure prise en compte de la pluriannualité et d’une distinction plus claire entre la comptabilité budgétaire de l’ordonnateur et la comptabilité géné-rale du comptable. La BNU a dû mettre à jour ses méthodes de travail et ses outils financiers, notamment en investissant plus de 100 k€ dans un nouveau logiciel GBCP compatible : WinM9 (GFI progi-ciels). L’année 2016 a aussi été l’occasion d’amorcer la réflexion sur la démarche qualité, la dématérialisation et la décon-centration des processus financiers, dans le prolongement de la réforme générale de facturation électronique engagée par l’Etat autour du portail national Chorus Pro.Ces mouvements devraient s'intensifier au cours de l'année 2017.

Coût global de la BNU(10 860 416 €)

Recettes de la BNU(4 607 920 €)

Fonctionnement

Personnel sur ressources propres

Personnel sur budget État

Investissemment

Origine 1 : État

Origine 2 : Collectivités territoriales

Origine 3 : Autres organismes publics

Origine 4 : Organismes européens et internationaux

Origine 5 : Organismes privés

Origine 6 : Ressources propres

4,9%

0,5%

0,2%

6,1% 3,8%

84,5%

54%

6%

30%

10%

01Améliorer les conditions de travail, en prenant mieux en charge les situations de souffrance et en réduisant la pénibilité de certaines tâches.

02Développer les bonnes pratiques de management, en développant les compétences managériales des encadrants et en valorisant l’encadrement intermédiaire.

03Faire évoluer l’organisation du travail, en décloisonnant et en améliorant l’organisation des services au public.

04Développer la communication interne et recréer du liensocial.

L’enquête sur les risques psychosociaux à la BNU (RPS)

L’année 2016 a été consacrée à l’élabo-ration d’un plan de prévention des risques psychosociaux (PPRPS). Cet objectif constitue une étape importante dans la volonté de la BNU de s’engager dans une démarche plus globale de qualité de vie au travail et s’inscrit dans un contexte national de prévention des RPS dans la Fonction Publique.

Pour ce faire, un consultant externe (le cabinet De-Facto) a été recruté pour réaliser un diagnostic RPS au sein de l’éta-blissement, en s’appuyant sur un groupe de travail interne. Dans un premier temps

ont été conduits une vingtaine d’entre-tiens collectifs et individuels, qui ont servi de base, dans un second temps, à l’élaboration d’un questionnaire en ligne. La participation du personnel a été très importante (74%).

Le processus a permis de mettre en évidence un certain nombre de difficultés de fonctionnement et d’organisation  : management, communication interne, répartition du travail et dans une moindre mesure, conditions de travail. Ces points de vigilance ont conduit à la rédaction d’un PPRPS, approuvé à l’unanimité par le CHSCT du 16 janvier 2017, qui sera mis en œuvre au cours de l’année 2017.

LE PLAN DE PRÉVENTION DES RISQUES PSYCHO-SOCIAUX (PPRPS)4 axes forts, 8 objectifs, 28 actions

FOCUS

38 39

ChapitrePerspectives05

04

La mise en sécurité de la façade du bâtiment Joffre donnant sur rue a été finalisée fin mai 2017. D’un montant de 530 000€ TTC, ce chantier qui a été lancé en 2016 a permis de restaurer notamment l’ensemble des balcons de l’édifice, ainsi que le fronton situé au droit de l’entrée du 5 rue Joffre.

NB : Engagée en 2016, cette opération ne sera payée qu’en 2017. Elle apparaît dans les autorisations d’engagement 2016, mais pas dans les crédits de paiement, ce qui explique l’important delta pour cette destination (cf. graphique des investisse-ments, destination D5).

BâtimentLa BNU poursuit sa mue

40 41

Dans la continuité du bilan du contrat 2013-2017 et de l’auto-évaluation, quatre axes forts ont été dégagés, qui orienteront la politique de l’établissement pour le prochain contrat.

Bibliothèque innovanteEn premier lieu, la BNU doit poursuivre

sa logique de rénovation. Elle doit s’inscrire, à l’instar d’autres grandes bibliothèques patrimoniales dans le monde, dans une démarche de transformation (numérique, organisationnelle) qui lui permettra de faire face aux grands enjeux de l’information scientifique et technique déjà à l’œuvre.

Réussir l’ensemble des paris ambitieux qui s’annoncent, à effectifs et moyens constants, impliquera pour la BNU de dé-velopper ses capacités d’innovation et de prendre le risque de l’expérimentation. Elle devra en effet concilier des missions et publics pluriels, s’inscrire dans le champ des humanités numériques et développer de nouvelles compétences de data-libra-rian, mais aussi apprendre à travailler différemment en renouvelant son organi-sation. Ainsi l’innovation ne doit-elle pas s’entendre uniquement dans sa dimension technologique mais bien plus largement, embrasser le renouvellement des modes de gouvernance, l’évolution des services, l’acquisition de nouvelles compétences.

Ce sont des ateliers particulièrement stratégiques qui s’organisent autour de ces questions :

Prospective, innovation, recherche& développement ; Mieux travailler ensemble ; Faire évoluer les services au public ; Proposer de nouveaux servicesnumériques.

Bibliothèque citoyenneBibliothèque dans la cité, bibliothèque

emblématique en Alsace et bibliothèque ayant vocation à rayonner sur la nouvelle Région Grand Est, la BNU ne saurait plus exister sans son ouverture au grand public, qui se traduit notamment, outre l’accessibilité de ses services à tous à partir de 16 ans, par une politique de valorisation du patrimoine et de vulgari-

sation scientifique auprès du plus grand nombre. La BNU devra donc, dans les prochaines années, s’inscrire pleinement dans le paysage culturel local, en trou-vant sa place, aux côtés des musées, bibliothèques, théâtres et institutions culturelles de la ville et de l’Eurométro-pole et plus largement, du bassin rhénan et de la grande région. En parallèle, elle devra, pour élargir son public et accroître sa visibilité, investir d’autres champs : social, médiatique, pédagogique, numé-rique, économique…

Afin de dégager les orientations de la politique culturelle de la BNU, trois ateliers sont proposés :

Partenariats Financements Programmation

Bibliothèque nationaleAu-delà de son nom et de son statut,

la bibliothèque a vocation à investir des missions nationales. Ce sera le cas au niveau documentaire avec le pilotage du GIS CollEx-Persée, qui implique que la BNU renforce ses réseaux nationaux et internationaux, en profitant pleinement de sa position transfrontalière dans l’une des capitales de l’Europe, en se saisissant de l’opportunité que constitue le campus européen et en valorisant et développant

davantage encore ses atouts documentaires et sa bibliothèque numérique. Deux ateliers permettront de définir des pistes et actions :

Bibliothèque de référence

Bibliothèque européenne

Bibliothèque universitaire C’est un constat, le public de la biblio-

thèque est constitué à 75% d’étudiants, usagers, mais pas nécessairement emprun-teurs. Les doctorants et les chercheurs, dont le nombre n’a quasiment pas évolué entre 2009 et aujourd’hui, constituent une part non négligeable du lectorat (6 à 7%) qui utilise plus fortement nos collections et qui peut se sentir lésé ou avoir du mal à trouver une place (physiquement) dans la nouvelle BNU. L’ambition sera de dégager un nouvel équilibre entre ces usagers dont les besoins et attentes, en termes d’accueil, de documentation et de services, peuvent être tout à la fois semblables, complé-mentaires ou opposés. Autour de cette thématique, quatre ateliers se sont mis en place, impliquant le public en premier lieu concerné et les collègues des bibliothèques de l’Université de Strasbourg :

Services aux étudiants ; Politique scientifique et accueil

des chercheurs ; Politique documentaire ; Patrimoine.

05 Construire l’avenir ensembleRassembler les acteurs autourd'un objectif commun

Vers un nouveau projetpour l’établissementDans le contexte du futur contrat de site

L’implication et la motivation du personnel de la BNU, son attachement à l’établissement, le large éventail de savoir-faire et de métiers qu’il recouvre sont autant de points forts qui ont été mis à jour lors du travail d’autoévaluation et ce, malgré les tensions et fatigues que l’enquête RPS a de son côté soulignées. Rétablir la confiance, reconnaître le tra-vail accompli et s’appuyer sur les com-pétences de chacun pour construire un nouveau projet de service dans le cadre du futur contrat 2018-2022, telles sont alors les bases indispensables de ce nouveau chantier.

Un comité de pilotage intercatégories et interdirections a ainsi été mis en place début 2017 pour définir une feuille de route et coordonner la réflexion. Dans ce même esprit d’ouverture, les usagers de la bibliothèque sont représentés et devront être impliqués à chaque étape du projet, afin de s’assurer que celui-ci répond au mieux aux attentes et besoins réels des différents publics de la BNU. En effet, l’un des enjeux du projet sera bien de donner une cohérence aux multiples missions de la bibliothèque, recouvrant une pluralité d’usages et des publics bien distincts. Ce sera, aussi, de permettre à ces usages et publics de cohabiter sans que les uns chassent les autres.

Mais construire ensemble, c’est aussi intégrer la dimension du site alsacien et en tout premier lieu les bibliothèques de l’Université de Strasbourg avec laquelle un rapprochement fort est indispensable si l’on souhaite optimiser les services et la politique documentaire en direction des étudiants et de la recherche. Les projets communs ne manquent pas et le SDD a permis des avancées, dont la carte unique de lecteur, mise en place pour l’année universitaire 2015-2016, est un bel exemple. Il s’agit aujourd’hui d’aller plus loin et de pérenniser les collaborations au-delà du contrat de site 2013-2017 et des financements spécifiques qui ont été dégagés dans ce cadre.

La BNU est donc aujourd’hui à la croisée des chemins, au sortir d’un chantier de rénovation majeur qui a induit de profondes transformations et au terme d’un contrat qui lui a permis d’affirmer sa position de chef de file pour

la politique documentaire du site, position aujourd’hui confirmée par le pilotage du dispositif CollEx-Persée.

Forte de cette expérience, de son histoire, de ses collections et en s’appuyant sur les compétences de son personnel, la BNU aura à déployer sa stratégie sur trois dimensions :

L’excellence universitaire pour lesétudiants et les chercheurs ;

Une institution culturelle qui comptedans la Ville et la Région, accessibleà un large public ;

Un rôle national par la diversité de sespôles documentaires d’excellence, ainsi que par son équipement et le savoir-fairede son personnel en matière de numérisation.

La méthode collaborative mise en œuvre pour construire ce projet, les par-tenariats et coopérations multiples qu’il implique et son ambition, qui dépasse le cadre académique, démontrent également à quel point est précieux le statut d’établis-sement public autonome de la BNU.

Chiffres clés 2016

→ Moyens2016 2015 Évolution

Coût global de la BNU 10 860 415 €  11 307 515 €  -3,9 %

Dépenses documentaires 1 336 652 €  1 297 799 €  +3 %

ETP (hors étudiants) 164,4  151,6  +5,1 %

Ressources propres 224 405 €  211 507 €  +6,1 %

→ Accès aux espaces et services2016 2015 Évolution

Nombre d’usagers actifs(dont emprunteurs) 26 593 (11 036)  23 615 (7 354)  +12,6 %

Nombre d’entrées 398 351  347 819  +14,5 %

Nombre de jours d’ouverture 328 jours  320 jours  +2,5 %

Nombre d’heures de formations(public touché) 86h (766)  105h (746)  -18,1 % (+2,7 %)

Expositions (fréquentation) 4 (8397 visiteurs)  3 (12 625 visiteurs) +33,3% (-33,4 %)

→ Collections et accès aux ressources documentaires

  2016 2015 ÉvolutionAccroissement monographies(% non onéreux) 22 767 (35%)  24 019 (36%)  -5,2 % 

Titres de périodiques (% non onéreux) 4 823 (64%)  4 979 (64%)   -3,1 % 

Mouvements de documents* 252 884  234 745  +7,7 %

Prêt entre bibliothèques      

• Demandes émises (% satisfaites) 2 353 (93,4%)  2 284 (93,3%)  +3,0 %

• Demandes reçues (% satisfaites) 10 350 (84,3%) 10 206 (80,8%) +1,4 %

Documentation électronique payante**  

• Titres de revues 2 367 2 609 -9,3 %

• Journaux et sources presse 15 139 17 330 -12,6 %

• Ebooks et encyclopédies 2 855 2 739 +4,2 %

• Bases de données 38 39 -2,5 %

• Consultations*** 140 477 74 784 +87,8 %

Unités documentaires numérisées(dont en 2016)

130 619(+2663)

127 956(+73 034) +2,1 %

Consultation de Numistral*** 464 539 434 383 +6,9 %

* Prêts, communication, consultation sur place et prolongations** Ne sont pas comptabilisés les ressources en open access et licences nationales*** Unités vues ou téléchargées

GraphismeBrokism

ImpressionBialec SA

Coordinationde la rédactionFlorence Amsbeck

Un remerciementparticulier à Suzon Walinpour la réalisationdes interviews pages9, 11, 14, 21, 22, 27.

Crédit photoBNU - Jean-Pierre Rosenkranz,sauf mention contraire : Page 3Portrait de Bernard Coulie,Didier Lebrun, Photonews

Page 13LNB, Skatuves Prieki

Pages 15, 36, 38 et 43Savoirs en partage et Journéesde l’architecture, photographiesprises par le personnel de la BNU

Page 28Façade de la BNU,Hugues François, Brokism

Page 43Journées du patrimoine, BNU - Alexandra Montana-Lampo

• Accent 4

• L’Association des amis de la BNU

• L’Association de coopérationrégionale pour la documentationet l’information en Alsace

• L’Association pour les étudesnordiques

• L’Agence bibliographiquede l’enseignement supérieur

• La Bibliothèque de l’Académiedes sciences de Hongrie

• La Bibliothèque nationale de France

• La Bibliothèque nationale de Lettonie

• La CASDEN

• La Commission centrale pourla navigation du Rhin

• La Commission européenne

• Le Consulat général d’Allemagne

• Demathieu & bard

• Le Département du Bas-Rhin

• Les Dernières Nouvelles d’Alsace

• La Direction régionale des affairesculturelle du Grand Est

• L’École nationale du génie de l’eauet de l’environnement de Strasbourg

• L’École nationale supérieured’architecture de Strasbourg

• EUCOR – Le Campus européen

• Le Festival Musica

• La Fondation Entente franco-allemande

• La Fondation La Poste

• France 3

• France bleu Alsace

• Le Goethe Institut

• La Haute école des arts du Rhin

• L’Institut national des sciencesappliquées de Strasbourg

• Le Louvre

• Le ministère de l’Enseignementsupérieur, de la Rechercheet de l’Innovation

• Le ministère de la Cultureet de la Communication

• Léon Noel

• L’ONISEP

• Les Partenaires culturels européens

• Les Presses universitairesde Strasbourg

• Le rectorat de l’Académiede Strasbourg

• La Région Grand Est

• Les Rencontres cinématographiquesd’Alsace

• Schaffner

• La Société des amis des artset des musées de Strasbourg

• Le Théâtre national de Strasbourg

• L’Université de Haute-Alsace

• L’Université de Strasbourg

• Urban Dumez

• La Ville et l’Eurométropolede Strasbourg

• La Württembergische Landes-bibliothek

La BNU remercie ses partenaireset financeurs.

BNU- Cahier statistique 2016 1

BNU- Cahier statistique 2016 2

BNU- Cahier statistique 2016 3

Remarque préliminaire

Afin de présenter des chiffres comparables

à ceux des autres bibliothèques et services

de documentation de l’enseignement

supérieur et de la recherche et de mieux

identifier les tendances dans l’évolution de

l’activité de la bibliothèque, le présent

cahier statistique s’appuie essentiellement

sur les indicateurs de L'Enquête Statistique

Générale auprès des Bibliothèques

Universitaires (ESGBU), que tous les

établissements fournissent annuellement

au ministère, et qui reposent sur un

système de collecte harmonisé. Cependant,

ces chiffres ne correspondent pas toujours

aux habitudes de comptage de la BNU et ne

sont pas nécessairement adaptés à toutes

les activités qu’elle déploie (notamment

dans le champ culturel, dans le cadre de ses

missions patrimoniales, ou encore en

matière de communication). D’autres

indicateurs complètent donc ce cahier, ainsi

que des zooms sur des actions spécifiques

ou qui ont revêtu une importance

particulière en 2016.

BNU- Cahier statistique 2016 4

Table des matières

01 Bibliothèque : chiffres clés ....................................................................................................... 6 MOYENS ......................................................................................................................................................... 6

ACCES AUX ESPACES ET SERVICES .................................................................................................................. 6

COLLECTION ET ACCES AUX RESSOURCES DOCUMENTAIRES ........................................................................ 6

02 Moyens généraux .................................................................................................................... 7 021 Ressources humaines .................................................................................................................................. 7

022 Recettes (TTC) .............................................................................................................................................. 7

023 Dépenses (TTC) ............................................................................................................................................ 7

024 Les ressources propres et locations ............................................................................................................. 8

03 Dépenses documentaires ......................................................................................................... 9 031 Dépenses d'acquisition (TTC) ....................................................................................................................... 9

Acquisition de documentation sur support matériel ..................................................................................... 9

Acquisition de documentation numérique .................................................................................................... 9

032 Autres dépenses documentaires (TTC) ........................................................................................................ 9

04 Les collections et leur signalement ......................................................................................... 10 041 Collections ................................................................................................................................................. 10

Documentation sur support ......................................................................................................................... 10

Part des collections signalées dans le SUDOC .............................................................................................. 10

Documents patrimoniaux sur support (livres, périodiques, autres) ........................................................... 10

Documentation numérique .......................................................................................................................... 10

produite au sein de l'établissement ............................................................................................................. 10

Documentation numérique acquise définitivement par l'établissement .................................................... 11

042 Signalement des collections ...................................................................................................................... 11

Signalement des collections dans le catalogue (évolution 2013-2016) ....................................................... 11

Etat général du catalogue dans le SUDOC (évolution 2013-2016) ............................................................... 12

05 Accroissement des collections sur support .............................................................................. 13 051 Evolution 2015-2016 des acquisitions ....................................................................................................... 13

052 Accroissement documentaire par pôles .................................................................................................... 14

053 Dépôt légal imprimeur ............................................................................................................................... 14

06 Publics ................................................................................................................................... 15 061 Usagers et emprunteurs ............................................................................................................................ 15

Usagers actifs (2009-2015-2016) ................................................................................................................. 15

2016 - répartition des emprunteurs dans les usagers actifs ........................................................................ 15

062 Visites virtuelles et physiques .................................................................................................................... 15

BNU- Cahier statistique 2016 5

07 Collections ............................................................................................................................. 16

071 Usages des collections physiques .............................................................................................................. 16

Détail du prêt ............................................................................................................................................... 16

Utilisation des automates de prêt ................................................................................................................ 16

Demande des documents par le PEB ........................................................................................................... 16

Communication des collections par domaine .............................................................................................. 17

072 Usages des collections numériques ........................................................................................................... 17

Documentation acquise ............................................................................................................................... 17

Documentation produite (Numistral) .......................................................................................................... 17

Portail documentaire (SIGB) ......................................................................................................................... 17

Service de référence en ligne ....................................................................................................................... 17

073 Autres usages ............................................................................................................................................. 18

Formation des usagers ................................................................................................................................. 18

Salle de travail en groupe ............................................................................................................................. 18

08 Personnel .............................................................................................................................. 19 081 Effectifs et contrats .................................................................................................................................... 19

Tableau complet de l’évolution des effectifs titulaires depuis 2010............................................................ 19

Effectifs de la structure (hors emploi étudiant) ........................................................................................... 19

Répartition des agents par filière ................................................................................................................. 20

Types de contrats ......................................................................................................................................... 20

082 L’équipe de la BNU .................................................................................................................................... 20

Pyramide des âges ........................................................................................................................................ 20

Répartition hommes-femmes ...................................................................................................................... 20

Ancienneté moyenne des agents / taux de rotation des fonctionnaires ..................................................... 20

083 Absentéisme .............................................................................................................................................. 20

084 Stages, concours, formation ...................................................................................................................... 21

Stagiaires ...................................................................................................................................................... 21

Formation ..................................................................................................................................................... 21

Concours....................................................................................................................................................... 21

085 Dialogue social et communication interne ................................................................................................ 21

Réunions des instances ................................................................................................................................ 21

Intranet......................................................................................................................................................... 21

09 Action culturelle .................................................................................................................... 22 091 Manifestations 2016 (année civile) ........................................................................................................... 22

092 Ventes (année civile).................................................................................................................................. 22

093 Saisons culturelles ..................................................................................................................................... 22

010 Communication ................................................................................................................... 23 0101 Fréquentation du site bnu.fr.................................................................................................................... 23

0102 Réseaux sociaux ....................................................................................................................................... 25

0103 Nouveaux services en ligne pour l’action culturelle ................................................................................ 25

BNU- Cahier statistique 2016 6

01 Bibliothèque : chiffres clés

MOYENS 2016 2015 Évolution

Coût global de la BNU 10 860 415 € 11 307 515 € -3,9 %

Dépenses documentaire 1 336 652 € 1 297 799€ +3 %

ETP (hors étudiants) 159,4 150,6 +5,8 %

Ressources propres 224 405 € 211 507 € +6,1 %

ACCES AUX ESPACES ET SERVICES 2016 2015 Évolution

Nombre d’usagers actifs (dont emprunteurs)

26 593 (11 036)

23 615 (7 354)

+12,6 %

Nombre d’entrées 398 351 347 819 +14,5 %

Nombre de jours d’ouverture 328 jours 320 jours +2,5 %

Nombre d’heures de formations (public touché) 86h

(766) 105h (746)

-18,1 % (+2,7 %)

Expositions (fréquentation) 4

(8 397 visiteurs) 3

(12 625 visiteurs) +33,3 %

(-33,4 %)

COLLECTION ET ACCES AUX RESSOURCES

DOCUMENTAIRES 2016 2015 Évolution

Accroissement monographies (% non onéreux) + 22 767 (35%) 24 019 (36%) -5,2 %

Titres de périodiques (% non onéreux) 4 823 (64%) 4979 (64%) -3,1 %

Mouvements de documents* 252 884 234745 +7,7 %

Prêt entre bibliothèques :

Demandes émises (% satisfaites) 2 353 (93,4%) 2 284 (93,3%) +3,0 %

Demandes reçues (% satisfaites) 10 350 (84,3%) 10 206 (80,8%) +1,4 %

Documentation électronique payante** :

titres de revues 2 367 2 609 -9,3 %

journaux et sources presse 15 139 17 330 -12,6 %

ebooks et encyclopédies 2 855 2 739 +4,2 %

bases de données 38 39 -2,5 %

Consultations*** 140 477 74 784 +87,8 %

Unités documentaires numérisées (dont en 2016)

130 619 (+2663) 127 956

(+73 034) +2,1 %

Consultation de Numistral*** 464 539 434 383 +6,9 %

*prêts, communication, consultation sur place et prolongations

** ne sont pas comptabilisés les ressources en open access et licences nationales

*** unités vues ou téléchargées

BNU- Cahier statistique 2016 7

02 Moyens généraux

021 Ressources humaines 2016 2015

Nombre d'ETPT * consommés 155,5 151,6

* etpt : équivalent temps plein travaillé

022 Recettes (TTC) 2016 2015

1. Droits de bibliothèque perçus (incluant la dotation de l’Unistra)

163 996 € 154 526 €

2. Dotations attribuées par l'établissement sur les moyens du ministère de tutelle (sans la masse salariale)

2 761 620 € 3 114 571 €

3. Subventions des collectivités territoriales 176 100 € 552 807 €

4. Dotations en provenance d'autres ministères 11 000 € 12 000 €

5. Ressources propres (sans les inscriptions) 182 929 € 164 883 €

6. Autres 192 606 € 175 000 €

sous-total : Recettes hors masse salariale (1+2+3+4+5+6)

3 488 251,10 € 4 173 786,51 €

Recettes totales avec masse salariale 10 495 012,10 € 10 895 731,51 €

023 Dépenses (TTC) 2016 2015

Masse salariale personnels titulaires 5 887 092 € 5 688 083 €

Masse salariale personnels non titulaires (contractuels, vacataires...)

1 074 669 € 988 862 €

Autre masse salariale (dotation IDEX pour l'ouverture du dimanche)

45 000 € 45 000 €

sous-total : Masse salariale 7 006 761,00 € 6 721 945,00 €

Dépenses documentaires 1 336 652 € 1 297 799 €

Maintenance et fluides 933 186 € 938 330 €

Autres dépenses de fonctionnement 1 105 776 € 1 664 219 €

Dépenses d'investissement 478 040 € 684 922 €

Dépenses non comptées ailleurs ou non ventilées 0 € 0 €

Total des dépenses de la BNU 10 860 415,00 € 11 307 215,00 €

BNU- Cahier statistique 2016 8

024 Les ressources propres et locations

Vente de publications et de produits dérivés

22 003 €

Travaux numériques

10 076 €

Droits d'inscription41 413 €

PEB26 936 €

Pénalités25 907 €

Locations de salles39 672 €

Redevances cafétéria24 931 €

Autres ressources propres33 403 €

BNU- Cahier statistique 2016 9

03 Dépenses documentaires

031 Dépenses d'acquisition (TTC) 2016 2015

Acquisition de documentation sur support matériel

Livres imprimés 541 967,95 € 571 887 €

Périodiques imprimés 327 565,92 € 319 442 €

Autres documents sur support matériel (*) 102 342,00 € 57 564 €

sous-total support matériel 971 875,87 € 948 893,00 €

* thèses, manuscrits, cartes & plans, images/photos, vidéo, documents sonores, microforme...

Acquisition de documentation numérique

livres électroniques 14 355 € 32 923,00 €

périodiques électroniques 56 759 € 49 629,00 €

autres 41 672 € 62 260,00 €

Sous-total documentation numérique 112 785,09 € 144 812,00 €

Dont achats définitifs 0,00 € 18 750,00 €

1. Total Dépenses d'acquisitions 1 084 660,96 € 1 093 705,00 €

Dont acquisition consacrées à la formation (%) 22,19 18,63

Dont acquisition consacrées à la recherche (%) 77,81 81,37

032 Autres dépenses documentaires (TTC) 2016 2015

2. Dépenses de conservation 210 313,70 € 123 306 €

3. Dépenses de numérisation 41 677,34 € 80 788 €

Total Dépenses documentaires (1+2+3) 1 336 652,00 € 1 297 799,00 €

BNU- Cahier statistique 2016 10

04 Les collections et leur signalement

041 Collections

Documentation sur support stock au 31.12.2016 stock au 31.12.2015

Titres ML Titres ML dont ML en

libre accès**

Livres imprimés 1 829 755 42 555 1 807 776 41 904 3 823

Périodiques imprimés 44 561 26 847 43 927 26 697 128

Autres documents sur support matériel *

351 204 2 246 0 2 196 0

Total documentation sur support 2 225 520 71 648 1 851 703 70 797 3 951

* thèses, manuscrits, cartes & plans, images/photos, vidéo, documents sonores, microforme... ** pas de variation entre 2015 et 2016

Pour les deux lignes « livres imprimés » et « périodiques », nous nous basons sur le catalogue en partie rétroconverti de la bibliothèque, qui reste à ce jour incomplet. Une bonne part des collections patrimoniales n'apparaît donc pas dans les résultats. De plus, le catalogue fait l'objet de nettoyages et dédoublonnages réguliers, ce qui signifie que d'une année sur l'autre, les résultats affichés ne correspondent pas à l'addition des acquisitions de l'année au résultat de l'année précédente.

Part des collections signalées dans le SUDOC 2016 2015

documents imprimés 86,49% 86,38%

Documents patrimoniaux sur support

(livres, périodiques, autres)

stock au 31.12.2016 stock au 31.12.2015

Unités matérielles

ML Unités

matérielles ML

Ensemble des fonds patrimoniaux 1 100 000 29 279 1 100 000 28 920

Le volume des collections patrimoniales correspond à une estimation qui englobe livres et périodiques

(environ 1,1 millions de documents), sans qu'il nous soit aujourd'hui possible de distinguer

précisément entre les deux. Des acquisitions et dons abondent régulièrement ces fonds, sans toutefois

rendre pertinente une évolution de l’estimation générale (par exemple : 40 documents patrimoniaux

acquis en 2016). Nous estimons également par convention une augmentation de 500 ML par an.

Documentation numérique

produite au sein de l'établissement

stock au 31.12.2016 stock au 31.12.2015

Nb d'unités documentaires

Go Nb d'unités

documentaires Go

Documents numérisés (livres, revues, thèses, autres)

130 619 40 974 127 956 39 166

Documents pédagogiques signalés par la structure documentaire*

6 0,040 0 0

sous-total : documentation numérique produite

130 625 40 974 127 956 39 166

*Les expositions de la BNU s’accompagnent désormais systématiquement de documents pédagogiques à destination du secondaire, parfois du primaire.

Dont documentation numérique produite en accès libre (en % du total)

98,00 40 154,56 98,00 38 382,68

BNU- Cahier statistique 2016 11

Documentation numérique acquise

définitivement par l'établissement

2016 2015

Services/ressources 20 10

Titres de livres électroniques signalés 158 156

Titres de périodiques électroniques signalés 614 598

Pour les collections électroniques ne sont indiqués ici que les chiffres des périodiques et livres acquis,

pas les gratuits (cette remarque vaut aussi pour la partie flux et accroissement).

042 Signalement des collections

Signalement des collections dans le catalogue (évolution 2013-2016)

Nb : le repli entre 2013 et 2014 s’explique par un important nettoyage de la base pour les monographies

(cf. tableau suivant).

2013 2014 2015 2016

Monographies 1812584 1787261 1807776 1829755

Notices analytiques 66327 67715 67521 68503

Titres de périodiques 37000 39561 43927 44561

Documents iconographiques 40504 40524 40718 42006

Cartes 9707 9999 10417 10938

Monnaies et médailles 5481 5476 5476 5621

Manuscrits 3472 8729 8935 9025

Partitions musicales 2984 3151 3166 3175

Documents sonores ou musicaux 1841 2986 3000 3071

Multimédia 673 714 750 465

Vidéos 170 461 464 793

Autres (supports informatiques, absence d'information ...)

12581 1532 3315 7774

Nombre total de notices bibliographiques

1982293 1968109 1998532 2025687

1930000

1940000

1950000

1960000

1970000

1980000

1990000

2000000

2010000

2020000

2030000

2040000

2013 2014 2015 2016

Nombre total de notices bibliographiques

BNU- Cahier statistique 2016 12

Etat général du catalogue dans le SUDOC (évolution 2013-2016)

2013 2014 2015 2016

Nombre total de notices bibliographiques dont :

1 632 751 1 699 740 1 726 344 1 754 549

Monographies 1 597 744 1 657 591 1 683 497 1 708 766

Périodiques 23 232 30 362 31 050 31 647

Collections 515 492 480 474

Recueils factices 320 329 326 328

Notices de dépouillement 10 940 10 966 10 991 10 980

Par type de documents :

Textes imprimés 1 618 919 1 684 985 1 710 714 1 734 349

Images fixes 4 387 4 450 4 624 5 589

Partitions 2 827 2 874 2 889 2 897

Documents électroniques 1 603 1 950 2 122 2 710

Cartes 3 127 3 534 3 981 3 981

Documents sonores 830 832 834 895

Documents multimédia 637 690 746 792

Textes manuscrits 295 295 300 300

Documents audiovisuels 46 49 53 54

Musique 80 81 81 110

14,13% des notices du SUDOC sont localisées à la BNU.

BNU- Cahier statistique 2016 13

05 Accroissement des collections sur support (Pour la documentation numérique, cf. chiffres clés)

051 Evolution 2015-2016 des acquisitions

Si l’on fait abstraction des « Autres documents » dont le volume est particulièrement important en

2015 (notamment lié au retour des cartes de Göttingen et à l’achat de photographies et négatifs de

Jean Jungmann), le niveau d’acquisition ne décroît que très légèrement mais la part des acquisitions

non onéreuse augmente, elle, nettement, ce qui illustre bien le phénomène de renchérissement des

documents.

8 469 7 967

3 197 3 304

6 8826 456

4 1595 053

1 763

1 739

2 452

3 084

4 623

90

5 572580

2015 PAYANTES 2016 PAYANTES 2015 GRATUITES 2016 GRATUITES)

Livres français Livres étrangers Périodiques Autres

BNU- Cahier statistique 2016 14

052 Accroissement documentaire par pôles

Livres Périodiques

Achetés

Reçus gratuitement

Total Achetés Reçus

gratuitement Total

Aire culturelle germanique

2 845 311 3 156 165 10 175

Sciences religieuses 770 670 1 440 290 529 819

Europe, sciences sociales

1 845 5 204 7 049 398 243 641

Alsace 536 699 1 235 80 1 877 1 957

Arts, langues et littératures

4 072 804 4 876 317 79 396

Sciences humaines 4 210 660 4 870 460 341 801

Histoire du livre, cartes, numismatique

132 9 141 38 4 42

Total 14 410 8 053 22 767 1 778 3 083 4 831

053 Dépôt légal imprimeur Types de documents 2016

LIVRES ET BROCHURES traités en monographies 304

BROCHURES ET IMPRIMÉS traités en recueils 6019

DOCUMENTS SPÉCIALISÉS :

- Estampes, gravures 1

- Cartes postales, imagerie 106

- Affiches 257

- Cartes et plans 49

- Partitions musicales 2

- Chorégraphies 304

Nombre de titres déposés Nombre de

fascicules* déposés

PERIODIQUES Nouveaux titres

Titres courants au 31/12/2016

122 1961 1 440

*Fascicule = unités physiques

BNU- Cahier statistique 2016 15

06 Publics

061 Usagers et emprunteurs

Usagers actifs (2009-2015-2016)

2016 - répartition des emprunteurs dans les usagers actifs

062 Visites virtuelles et physiques 2016 2015

Visites virtuelles sur le site web de la bibliothèque 363 093 399 111

Nombre d'entrées au cours de l'année civile 398 351 347 819

07 Usages

071 Usages des collections papier

4961

3582

1132492

4876

9449

6286

1112687

6081

11978

6901

1174442

6101

licence master Doctorant Enseignantschercheurs

Autres lecteurs

2009 2015 2016

3508 3086

588 319

3535

11978

6901

1174442

6101

0

2000

4000

6000

8000

10000

12000

14000

Licence Master Doctorat Enseignants… Autres usagers

Emprunteur Actifs

NC 1067 1222

349 496 348848

398351

300 000

350 000

400 000

450 000

0

200

400

600

800

1000

1200

1400

2009 2015 2016

Nombre moyen d'entrée quotidien

Fréquentation 2009 – 2016

BNU- Cahier statistique 2016 16

07 Collections

071 Usages des collections physiques

Détail du prêt

Utilisation des automates de prêt

Demande des documents par le PEB 2016 2015

PEB DEMANDEUR - demandes expédiées 2 353 2 284

PEB DEMANDEUR - demandes expédiées et satisfaites 2 199 2 131

PEB FOURNISSEUR - demandes reçues 10 350 10 206

PEB FOURNISSEUR - demandes reçues et satisfaites 8 731 8 248

21604

38 625

45 316

3202 24134351

0

10000

20000

30000

40000

50000

0

50 000

100 000

150 000

200 000

250 000

2009 2015 2016

Prêts Dont libre accès Prolongations Réservations

0 10000 20000 30000 40000 50000 60000 70000

Prêts et prolongations

Retours

2016 2015

BNU- Cahier statistique 2016 17

Communication des collections par domaine

Prêts par domaines 2013 2014 2015 2016 Evolution

2013/2016

Langues et littératures 26 776 16 149 37 377 42 592 +37,1

Histoire, géographie 18 281 10 342 20 462 22 274 +17,9

Philosophie, éducation 10 920 7 494 15 280 16 277 +32,9

Sciences sociales 8 745 5 915 13 106 14 964 +41,6

Alsatique et patrimoine 10 509 8 690 15 989 14 623 +28,1

Arts 8 941 7 088 12 942 14 132 +36,7

Sciences religieuses 10 040 6 351 12 441 13 593 +26,1

Généralités 6 540 3 906 5 948 6 223 -5,1

Droit 5 868 3 144 5 598 5 832 -0,6

Divers 953 803 1 031 3 530 +73,0

Sciences, santé 1 643 1 301 3 263 3 256 +49,5

Europe 2 814 1 364 2 711 3 086 +8,8

Thèses 2 415 2 063 2 909 2 362 -2,2

Total 114 445 74 610 149 057 162 744 +29,7

072 Usages des collections numériques

Documentation acquise 2016 2015

Nombre d'accès/sessions 11 916 9 684

Nombre de recherches 46 147 50186

Nombre d'unités vues ou téléchargées de la collection éditoriale 140 477 74484

-dont consultation de livres électroniques 4 980 3330

-dont consultation d'articles de périodiques 135 173 53951

-dont autres 324 17203

Documentation produite (Numistral) 2016 2015

Nombre d'unités vues ou téléchargées de la collection numérisée 464 539 434 383

Nombre d'unités vues ou téléchargées pour la documentation pédagogique numérique

225 NC

Portail documentaire (SIGB) 2016 2015

Nombre de requêtes dans le catalogue 145 999 NC

Service de référence en ligne 2016 2015

Nombre de questions traitées par le service de référence en ligne 9 304 9 508

BNU- Cahier statistique 2016 18

073 Autres usages

Formation des usagers

Dispensées hors cursus 2016 2015

Nombre d'heures dispensées 53 60

Nombre d'usagers concernés

Etudiants en licence 495 420

Etudiants en master 0 0

Etudiants en doctorat 0 0

Autres personnes formées 98 100

Dispensées dans les cursus 2016 2015

Nombre d'heures dispensées 33 45

Nombre d'usagers concernés

Etudiants en licence 15 50

Etudiants en master 143 121

Etudiants en doctorat 15 55

Total 2016 2015

Nombre total d'usagers formés 766 746

Dont étudiants 668 646

Nombre d'heures de formation dispensées 86 0

Salle de travail en groupe 2016 2015

Réservation pour 3 salles 57 374 68 068

Moyenne par salle 16 125 22 689

BNU- Cahier statistique 2016 19

08 Personnel

081 Effectifs et contrats

Tableau complet de l’évolution des effectifs titulaires depuis 2010

Filière et corps 2010* 2011* 2012* 2013* 2014* 2015* 2016* Evolution

2010-2016

ATOSS

AAE 2 2 3 3 3 3 3 1

SAENES 3 3 2 2 2 2 2 -1

Adjoints administratifs 20 18 18 16 13 12 11 -9

Sous-total 25 23 23 21 18 17 16 -9

ITRF

Ingénieur d'études 1 1 1 2 2 2 2 1

Assistant ingénieur 1 1 1 2 3 4 4 3

Techniciens 6 7 7 8 9 10 11 5

Adjoints techniques 2 2 2 4 4 5 5 3

Sous-total 10 11 11 16 18 21 22 12

Personnel de bibliothèques

Conservateurs 18 18 18 18 19 19 19 1

Bibliothécaires 6 6 6 7 8 8 8 2

BIBAS 10 11 11 16 18 18 19 9

Assitants de bibliothèques 4 5 5 0 0 0 0 -4

Magasiniers 25 24 24 24 25 27 27 2

Sous-total 63 64 64 65 70 72 73 10

Personnel des métiers d'art

Chef de travaux d'art 0 0 1 1 1 1 1 1

Techniciens d'art 3 3 2 2 2 2 2 -1

Sous-total 3 3 3 3 3 3 3 0

Autre catégorie

Emploi gagé 1 1 1 1 1 1 1 0

TOTAL 102 102 102 106 110 114 115 13

*Poste masse salariale Etat au 1er septembre de chaque année.

Effectifs de la structure (hors emploi étudiant) Au 31 décembre 2016

Filière bibliothèques

Filière ITRF BAP F

Autres filières de la fonction

publique CDD CDI

effectif de catégorie A ou cadre

27 2 3 9 0

effectif de catégorie B 17 5 9 18 0

effectif de catégorie C 29 1 12 26 2

Effectif total toutes catégories

73 8 24 53 2

Effectif total de la structure 160

BNU- Cahier statistique 2016 20

Répartition des agents par filière Au 31 décembre 2016

Types de contrats Au 31 décembre 2016

- 107 titulaires

- 24 moniteurs étudiants

- 56 contractuels

Dont 1 contrat aidé (2 sur la période 01/01-31/03) et 4 travailleurs handicapés

082 L’équipe de la BNU Pyramide des âges

Répartition hommes-femmes

Ancienneté moyenne des agents / taux de rotation des fonctionnaires Taux de rotation : 4,20 %. Ancienneté moyenne : 8,3 ans

083 Absentéisme 2016 2015

Absences liés aux CMO 1515 jours 1326 jours

Filière bibliothèque73%

Filière ITRF17%

Filière administrative

8%

Filière culture2%

30 20 10 0 10 20

18-24 ans

25-30 ans

31-35 ans

36-40 ans

41-45 ans

46-50 ans

51-55 ans

56-60 ans

60 ans et +Femmes

Hommes

Hommes43%Femmes

57%

BNU- Cahier statistique 2016 21

084 Stages, concours, formation

Stagiaires 18 acceptés, 53 refusés

Formation - 58 agents ont suivi au moins une formation

- 17 907,55 € de budget consacré à la formation professionnelle (dont 4 500 € versés à Médial)

Concours - 22 inscrits à une préparation aux concours

- 8 admissibles

- 2 admis

- 2 concours organisés par la BNU

085 Dialogue social et communication interne

Réunions des instances - CA - 4 réunions : 4 mars, 17 juin, 30 septembre et 2 décembre

- CS - 2 réunions : 19 mai et 4 novembre

- CTe - 4 réunions : 21 mars, 12 septembre, 21 septembre et 7 novembre

- CHSCT - 3 réunions : 7 mars, 17 octobre et 5 décembre

- CCP - 1 réunion : 21 novembreRéunions générales d’informations

En outre, trois réunions plénières d’information ont été organisées en 2016

Intranet 77 347 pages vues, pour une durée moyenne de connexion de 4 minutes 48 secondes.

Les pages les plus consultés de l’intranet sont les suivantes :

- planning du Service Public

- annuaire

- annuaire des espaces communs

- page recensant les notes de services

- règlement intérieur

- infos de la semaine

- organigramme.

BNU- Cahier statistique 2016 22

09 Action culturelle

091 Manifestations 2016 (année civile) 2016 2015

Expositions 4 3

Autres manifestations 34 36

Fréquentation totale des manifestations (estimation*) 14 000 26 000

*Nous ne disposons pas de statistiques de fréquentation pour toutes les manifestations.

092 Ventes (année civile) 2016 2015

Volumes 1 413 1 762

Recettes 22 497 € 26 064 €

093 Saisons culturelles

Il serait sans doute plus intéressant et cohérent, pour l’action culturelle, de raisonner en termes de saison, correspondant aux années universitaires.

expositions fréquentation

Saison 2014-15 4 18 386

Saison 2015-16 3 9 138

Saison 2016-17 (encore en cours, l’exposition Luther se terminant le 5 août)

3 9 939

Après une saison de réouverture dont l’attractivité est en partie liée à la curiosité légitime du public

qui redécouvre la bibliothèque (la bibliothèque a rouvert ses porte le 23 novembre 2014 avec

l’exposition 1914 la mort des poètes, qui a notamment bénéficié de la fréquentation très importante

des première journées portes ouvertes), la fréquentation chute. La saison 2016-17 semble plus

prometteuse.

BNU- Cahier statistique 2016 23

010 Communication

0101 Fréquentation du site bnu.fr Evolution 2011 - 2016

2011 2012 2013 2014 2015 2016

Visites 303 960 313 308 300 446 280 871 399 111 363 093

Pages vues 2 017 971 2 003 058 1 829 751 1 571 586 1 249 837 802 190

Pages vues par visite 6,65 6,39 6,09 5,60 3,13 2,21

Temps moyen passé sur le site 7 mn 17 6 mn 58 6 mn 30 5 mn 30 4 mn 44 3 mn 48

Modes d’accès au site bnu.fr

- Consultations depuis un mobile : 45 326

- Consultation depuis une tablette : 11 200

Visiteurs

- 150 361 nouveaux visiteurs (41,4%)

- 212 732 de visiteurs connus (58,6%)

Origines géographiques de la fréquentation du site bnu.fr

Pays Visites 2016 Pays Visites 2016

France 333 385 Suisse 1 494

Allemagne 7 404 Italie 1 287

États-Unis 2 092 Belgique 1 283

Algérie 1 701 Royaume-Uni 1 239

Maroc 1 652 Tunisie 848

Pages les plus consultées par rubriques :

Nom des rubriques dont pages les plus visitées Nombre de visites

Infos pratiques Horaires 26 240

65 752 visites Inscription 8 789

Venir à la BNU 6 351

Règlement 5 029

Visiter la BNU 3 347

Location d’espaces 1 288

Collections Numistral* (pages hébergées par la BNU) 6 851

29 324 visites Collections numériques (Numistral) 2 445

Europeana 1914-1918 1 002

Dépôt légal 1 033

Patrimoine 738

Trésor du mois 585

Alsatique du mois 353

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Catalogue * (pages éditoriales)

Catalogue général 34 667

101 674 visites Ressources électroniques 9 009

Les thèses françaises en texte intégral 8 878

Ancien catalogue de la BNU 5 679

SUDOC 4 700

Votre compte BNU 3 694

Presse 2 101

Services PEB 4 944

30 147 visites Reproduction et impression 3 345

Emprunter et consulter sur place 3 046

trouver un document 1 759

Consulter son dossier lecteur 1 635

Organisation Organigramme 2 639

13 064 visites Contacter un service 1 680

Action culturelle Les expos 4 103

33 705 visites Agenda 3 028

Ana Ziqquratim 1 925

Actualités > Affluences 1 628

Maritain et les artistes 1 616

Théâtre du monde 1 376

Formulaire de contact Contacts 4 854

11 783 Demande de quitus 2 300

Suggestion d'achat 991

Traitement d’urgence 325

Autre question 298

Demande de quitus manuel 281

Prolongation carte temporaire 170

*Pour Numistral comme pour le catalogue, il s’agit ici des rubriques présentant ces services et y donnant accès,

sur le site de la BNU, et non pas de l’interface de recherche du catalogue proprement dit ou du portail Numistral

lui-même.

BNU- Cahier statistique 2016 25

0102 Réseaux sociaux Facebook et Twitter

Abonnés 2011 2012 2013 2014 2015 2016 évolution 2015-2016

Facebook 1 984 2 997 3602 4 892 5 556 6 349 7,93%

Twitter 66 323 740 1 277 1753 2 156 4,30%

Autres réseaux sociaux

Nombres de publications Abonnés Nombre de

consultation 2013 2014 2015 2016

Dailymotion (Vidéo) Page créée en octobre 2009

7 vidéos (3 réalisées par la BNU) + 1 playlist de 15 vidéos

(reportages sur la BNU et le chantier)

2 2 2

2 000 vues (pour la page BNU)

899 minutes regardées

Issuu (Publication en ligne) Page créée en 2009

31 publications en ligne 8 20 26 37 12 852 lectures

(toutes publications confondues)

Flickr (Images) Page créée en décembre 2010

128 515 Photos ; 12 381 Galeries ; 1 679 Albums ; 10 Classeurs

12 65 39 50 142 585 vues

Pinterest (Images) Page créée en avril 2013

45 tableaux (563 images au total) 45 98 146 172 Pas d'indices statistiques

Google + Page créée en janvier 2014

80 396 219 25 235 consultations

Tumblr (janvier 2014) : Compte à supprimer

53 billets publiés 11 17 18

Instagram (octobre 2016)

55 publications 143 Moyenne de 15 "like"

par image

0103 Nouveaux services en ligne pour l’action culturelle La BNU s’est doté de nouveaux services numériques en septembre 2016 :

Newsletter : 938 abonnés reçoivent tous les mois un récapitulatif des activités culturelles de la BNU

(expositions, conférences, …), modifications horaires, nouveautés, publication,…

Application d’inscription aux visites guidées du samedi : visites.bnu.fr : cette application permet aux

usagers de s’inscrire en ligne aux visites guidées. Ils peuvent ainsi savoir quels créneaux sont

disponibles.

Application d’invitation pour les vernissages des expositions : cette application permet à l’ARC une

gestion optimale de l’occupation de l’Auditorium pour les inaugurations. C’est avec beaucoup de

simplicité que les invités peuvent s’inscrire au vernissage (si l’auditorium est plein un message leur

signale qu’ils peuvent visiter l’expo et assister au cocktail).

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