Association Départementale pour le Développement de l'Emploi Agricole et Rural de la Loire 4 bis rue Philibert Mottin 42110 FEURS – Tél. : 04 77 26 45 51

Rapport présenté lors de l’Assemblée Générale

du jeudi 5 février 2015 au Lycée horticole de Montravel :

De la réalité de nos fermes à la défense syndicale

Sommaire

1. Accompagner les installations et les transmissions en Agriculture Paysanne 2

1.1. Accompagner l'installation 2 1.2. Accompagner l'association et la transmission 7 1.3. Accompagner les territoires dans leur dynamique agricole et rurale 8

2. Développement de l’Agriculture Paysanne 9

2.1. Les formations autour de l’agriculture paysanne 9 2.2. Bilan du projet CASDAR Agroécologie 10 2.3. Bilan des actions ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne) 12 2.4. Accompagner les éleveurs vers plus d’autonomie alimentaire 15 2.5. De Ferme en Ferme 16 2.6. Circuits courts : participation à la Ferme au Quartier 16

Rapport d’activités 2014

ADDEAR de la Loire - Rapport d’activités 2014 – p.2

1. Accompagner les installations et les transmissions en Agriculture Paysanne

1.1. Accompagner l'installation

Accueil et accompagnement collectif des porteurs de projets

1/ L'organisation d'accueil collectifs

Depuis l’automne 2013, nous proposons des accueils collectifs aux porteurs de projet qui nous contactent pour la première fois. Ce sont des temps d'échange et d'interconnaissance. Ainsi, nous proposons aux porteurs de projet de venir une fois par mois, lors d'une matinée organisée en plusieurs temps distincts : présentation de l’ADDEAR 42, présentation des participants, des projets et attentes de chacun. Selon les demandes et les besoins des porteurs de projet présents, différents points peuvent être traités lors de l’accueil collectif : le parcours à l'installation, les interlocuteurs de l’installation, l’accès au métier mise en relation avec des d’agriculteurs, l’acquisition de compétences et d’expériences…

L'accueil collectif est un premier pas pour faire réseau, il nous permet également de cerner les besoins en termes de formation par exemple.

8 accueils collectifs ont été proposés en 2014,

ils ont permis l’accueil de 31 porteurs de projet

2/ L'organisation de « cafés installation »

L’objectif de ces temps type « cafés » est de proposer des temps d'échanges aux porteurs de projet, futurs cédants, paysans.... pour se nourrir des expériences des uns et des autres et faire réseaux.

En 2014, trois cafés Installation ont été organisés :

Le 25 avril 2014

Café installation organisé en amont de l’assemblée générale de l’ADDEAR 42 qui a mobilisé des porteurs de projet, des paysans et des cédants.

« Installation collective ou individuelle/création ou reprise: Comment trouver botte à son pied ? »

Témoignage du GAEC de la Poulette de St Sauveur en Rue, et notamment de Fabien qui a quitté sa Bretagne natale pour venir élever des cochons dans la Loire.

Le 18 décembre 2014

11 participants

Temps d'échanges sur le thème de la rencontre Cédant /repreneur au sein d’un lycée agricole (CFPPA de Précieux (42).

Témoignage du GAEC de la Ferme aux mille fruits

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Témoignages croisés du cédant et du repreneur puis échange avec les porteurs de projet.

Trame de Témoignage croisé : Historique de la ferme / du parcours du porteur de projet : Qui je suis (origines, parcours…) ? Qu’est ce qui m’a amené à transmettre ? Quelles étaient mes motivations ? Dresser un portrait rapide de la ferme à transmettre (production, circuit de distribution des produits, territoire…). Qui je suis ? Qu'est ce qui m'a amené à m'installer ? Qu'est ce qui me motive ? Quel est mon projet (production, circuit de distribution des produits, territoire....) ? Quel est mon parcours ? Pour chacune des étapes suivantes : Quelles sont les difficultés que je rencontre ou que j'ai rencontrées ? Comment je les dépasse ou les ai dépassées ? Se préparer : à transmettre / à reprendre : Comment chacun s'est préparer (formation, discussion...). Rencontrer : Comment s'est passée la rencontre (nombre de rencontres, points de discussion). Négocier : Comment aborder les désaccords? Choisir : Comment s'est passé le choix, comment s'est prise la décision. Et ensuite : …?

Le 16 octobre 2014

(dans le cadre de la quinzaine de la Bio)

18 participants se sont réunis autour du thème de la rencontre cédant – repreneur.

Le public ciblé était principalement les porteurs de projet qui souhaitent s’installer en agriculture biologique et le rapport qu’ils entretiennent avec les cédants qu’ils rencontrent.

Témoignage du GAEC du Valfleury

Ce café installation a été animé par l'ADDEAR et co-organisé avec l'ARDAB et la Chambre d'Agriculture de la Loire.

3/ Formations

En 2014, deux cycles de formations autour du projet

- De l’Idée au projet

ADDEAR de la Loire - Rapport d’activités 2014 – p.4

Automne/hiver 2014 pour 6 jours de formations et 8 participants

Parole de porteur de projet :

« Je me suis inscrite à la formation « De l'idée au Projet » sans trop savoir où j'allais, en ne sachant pas du tout à quoi m'attendre. J'avais même un peu peur de ne pas être à ma place dans ce genre de formation, qu'elle soit plus destinée à ceux dont le projet n'est

pas encore clairement défini.

Et puis, finalement, sans même que je ne m'en aperçoive, je suis arrivée à la fin de la formation en réalisant que j'avais trouvé beaucoup de pièces manquantes du puzzle, et qu'en plus, elles s'assemblaient parfaitement. Cette formation m'a apporté l'assurance

et l'énergie dont j'avais grandement besoin, à ce stade de mon cheminement. Je me trouvais face à une montagne de questions, de choix à faire, de décisions à prendre, de

positions à définir pour avancer concrètement dans mon projet.

La formation m'a permis de poser tout cela à plat, de tout dérouler, de remettre de l'ordre dans mes idées et dans mes priorités. Ces quelques jours m'ont tout simplement

remise en selle... ! Plus que sur des points techniques ou administratifs, cette formation m'a donné les outils nécessaires pour envisager plus sereinement la suite. Et cela a été rendu possible grâce aux animatrices de l'ADDEAR. Elles ont permis qu'une

synergie de groupe se mette en place tout naturellement, et que chacun-e trouve sa place. Je garde un très bon souvenir de ces quelques jours passés dans les locaux de l'ADDEAR, où

l'ambiance y est très chaleureuse ! »

Marie Wasson

- Mûrir son projet d’Installation, un cycle de formations qui comprend :

* Formation Foncier ou comment construire sa stratégie de recherche de foncier, une journée avec une juriste sur le droit au bail et une journée pour bâtir sa « boite à outil de recherche du foncier– 5 participants

* Formation Statut 28 avril et 12 mai 2014 – une journée sur le statut social (droits et devoirs des différents statuts), et une journée sur le statut fiscal et la TVA- 14 participants

* Formation chiffrer son projet 10 et 24 avril 2014 : une journée sur le calcul du prix de revient et une journée sur le prévisionnel d'activité – 13 participants

Accueil et accompagnement individuel des porteurs de projet

- Accompagnement à l’émergence

Grâce à une convention expérimentale avec la région Rhône Alpes (2013 jusqu’à juin 2014) nous avons pu proposer des accompagnements individuels à 31 porteurs de projet lors 47 rencontres individuelles.

L’objectif de notre accompagnement est d’aider les porteurs de projet à construire leur projet, se former, financer leur projet, choisir leur statut et s’installer dans de bonnes conditions. L’accompagnement des ADDEAR c’est avant tout un état d’esprit favorisant la responsabilisation des porteurs de projet (être acteur de son projet) et une approche globale adaptée à des « petits projets » diversifiés. Nous veillons tout particulièrement à l’articulation des objectifs du porteur de projet (famille, temps de travail, valeurs, revenu visé….) et des questions techniques (dimensionnement, localisation, choix de commercialisation…). L’accompagnement des ADDEAR se caractérise par la combinaison de temps individuels (accompagnateurs professionnels) et accompagnements collectifs (temps d’échange entre pairs, paysans et

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formations pour favoriser l’insertion dans les réseaux). Nous proposons un accompagnement adapté à l’installation progressive, régulièrement utilisée par les porteurs de projet hors cadre familial.

Méthodes et moyens utilisées : Entretien individuel. Utilisation d’outils originaux à l’accompagnement à la création d’activité en milieu rural : Trajectoire, CARTAPP... mais aussi carnet de bord, échéancier, plan d’action….Notre accompagnement peut se définir en 3 étapes : définition du projet (phase d’émergence), conception et montage du projet puis suivi post installation.

- Plan de Professionnalisation Personnalisé

Claire Leroy est conseillère compétence dans le cadre du parcours à l’installation (partenariat Chambre d’Agriculture). Cette mission a été assurée de janvier à juillet 2014. Claire a accompagné 10 porteurs de projet dans le cadre du PPP.

Accompagnement des collectifs à l’installation : Recherche/Action

De plus en plus de porteurs de projet nous sollicitent pour des activités portées à plusieurs, sans que soit toujours suffisamment définis les objectifs et les modalités des ces projets collectifs. Cet accompagnement vise à donner aux porteurs de projet des clefs pour mieux comprendre les contours de leur projet collectif et des outils pour les concrétiser. L’objectif est d’aborder les aspects humains, les modes d’organisation et de donner des pistes techniques pour leur formalisation. Nous travaillons sur ces questions en collaboration avec le Cabinet Autrement Dit. Cet accompagnement en 2 temps permet d'aborder la difficile articulation de trois niveaux de projet qui se jouent dans ces collectifs : le projet personnel, le projet d'exploitation et le projet collectif.

Contenu de l’action :

Permettre aux porteurs de projet de préciser leurs motivations à entreprendre en groupe (motivations personnelles, professionnelles et collectives) et d'appréhender les facteurs humains à prendre en compte.

Cet accompagnement se déroule en 2 temps :

- formation collective : 3 collectifs à l'installation agricole ont participé à 2 jours de formation à l’automne 2014.

- Accompagnement individuel : dont l'objectif est de reprendre les apports de la formation, de les adapter à la situation et au projet individuel de chaque porteur de projet.

Public concerné : 7 porteurs de projet (ou pré installés)

Une des animatrices de l’ADDEAR 42 participe pour la FADEAR à un travail national sur les questions d’entrepreneuriat collectif en milieu rural. Une façon de mutualiser et de faire connaître notre travail avec les collectifs à l’installation.

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Production, mise à jour et à disposition de documents (pour les porteurs de projet)

En 2014 nous avons essayé de mieux communiquer autour de nos actions Installation/Transmission :

- programme de formation semestrielle édité en janvier 2014 et août 2014.

- participation aux films «Des idées pour transmettre ma ferme » INPACT. 3 paysans et une animatrice de l’ADDEAR ont témoigné de leur expérience.

- le livret de témoignages commun aux ADDEAR du Massif Central. 3 jeunes installés dans la Loire ont témoigné de leur parcours et du rôle de l’ADDEAR : Corentin DUFOUR, paysan boulanger Saint SIXTE (42) et Pierre SAYET producteur de plantes aromatiques et médicinales ainsi qu’Adrien MAZET, producteur lait et yaourt à Chazelles sur Lyon.

Partenariats

L'ADDEAR 42 développe et entretien de nombreux partenariat avec les acteurs de l'installation :

Rencontre avec la DDT le 21 mai 2014 : présentation du public de l'ADDEAR, des profils des porteurs de projet accompagnés et leur accès notamment aux aides à l'installation.

Journée sur la Transmission avec le CELAVAR Auvergne le 3 octobre 2013. L’ADDEAR 42 a témoigné de son expérience au sujet de l’accompagnement à la transmission.

participation au stage AJIR organisé par les JA : 3 interventions d’une demi-journée visite de ferme et présentation de l’Agriculture Paysanne

1 journée d’animation à la MFR de St Germain Lespinasse pour des BPREA avec une

visite de ferme et une présentation de l’Agriculture Paysanne

Diffusion du film « Les chèvres de ma mère » à la demande d'une collectivité avec la présence des animatrices dans la salle pour inter-réagir avec le public.

Rencontres avec la Maison des services de Noirétable sur le suivi des porteurs de projet et les cédants du territoire (25 mai 2014 et 10 juillet 2014) organisation à leur demande d'un

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temps d'échange spécifique à un territoire dans le cadre de la Semaine de l'accueil le 17 octobre 2014 : 24 personnes présentes

1.2. Accompagner l'association et la transmission

Accompagnement collectif de cédants pour favoriser la reprise d’activité

1/ Cafés transmission Les cafés transmissions sont organisés pour les cédants et futurs cédants. Ils ne sont pas ouverts aux porteurs de projet.

Le 12 mai 2014 Organisé en partenariat avec le Parc Naturel du Pilat, à Saint Genest Malifaux (42) 6 participants.

« La plus grande joie de ma vie de paysan est de voir ma ferme continuer sa route avec une nouvelle génération de paysans ! »

2/ Formation

Une session de formation à la transmission a été organisée en 2014

7 participants – 6 jours

« La transmission est une étape-clef de notre vie professionnelle et de notre vie personnelle. Si notre souhait est le maintien d’exploitation avec des jeunes heureux de reprendre et de prolonger le travail accompli par la génération précédente d’agriculteurs, prenons le temps et donnons nous les moyens de transmettre le mieux possible. Ce stage est un outil dont tous devraient profiter »

Hélène Dussupt

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Accompagnement individuel de cédants pour favoriser la reprise de fermes

En 2014, nous avons ajouté un accompagnement individuel à la formation collective : les 4 couples de cédants ont pu bénéficier de ces accompagnements qui sont toujours en cours en 2015.

Au total en 2014, 20 cédants en réflexion sur la transmission de leur exploitation ont bénéficié d’un accompagnement individuel : diagnostic transmission, accompagnement fil rouge pendant et après la formation transmission, diffusion d’annonces transmission…

1.3. Accompagner les territoires dans leur dynamique agricole et rurale

Création ou développement de partenariats avec des collectivités locales pour faciliter l’installation et la transmission dans une dynamique de territoire

Cette année L'ADDEAR 42 a consacré une partie de son temps et de son énergie à travailler avec les collectivités.

L'objectif étant de construire des partenariats, de mutualiser les moyens et de développer de nouveaux projets sur différents territoires.

PSADER de Saint Etienne Métropole, notamment sur les questions de transmission qui seront un des enjeux forts de ce territoire dans les prochaines années.

le Pays Roannais autour d'un projet de création d'un espace Test sur le territoire.

Le SIMOLY (Mont du Lyonnais) pour un projet d’action Installation/Transmission avec l’ADDEAR 69.

Pays Forez autour d’actions Transmission/Installation notamment sur le micro territoire du Haut Forez.

Tout ces projets de territoire ont commencé à émerger en 2014 et ont permis à l’ADDEAR 42 d’être mieux connue et identifiée notamment par les élus des collectivités locales. Mais le chantier est vaste et difficile. Espérons que l’énergie mobilisée cette année, permettra de concrétiser des actions territoriales en 2015.

Promouvoir l’Agriculture Paysanne, nos compétences en matière d’Installation et de transmission….. Convaincre pour exister

Paysans et salariés de l’ADDEAR ont été très investis cette année auprès de la région Rhône-Alpes dans le cadre de la définition de la politique à l’Installation de la Région : présence active au coté de l’ARDEAR et de la Conf régionale dans le cadre du CRIT : modulation DJA, PAI/PPP, mesure conseil, dispositif d’accompagnement à l’émergence. Ce travail va se poursuivre en 2015.

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2. Développement de l’Agriculture Paysanne

2.1. Les formations autour de l’agriculture paysanne

En 2014, l’ADDEAR Loire a proposé au total 34 jours de formation, soit un équivalent de 196 heures de formation, qui ont touché 254 paysans et/ou porteurs de projets.

Agronomie, Ecosystèmes, Fertilité

« Savoir observer, interpréter et améliorer sa gestion du sol (Loire Sud) » : 1 journée pour s’approprier, à travers l’interprétation de profils, le fonctionnement des sols, de les diagnostiquer et de proposer des améliorations de conduites. (8 participants)

« Savoir observer, interpréter et améliorer sa gestion du sol (Loire Centre) » : 1 journée pour s’approprier, à travers l’interprétation de profils, le fonctionnement des sols, de les diagnostiquer et de proposer des améliorations de conduites. (12 participants)

« Savoir observer, interpréter et améliorer sa gestion du sol (Loire Nord) » : 1 journée pour s’approprier, à travers l’interprétation de profils, le fonctionnement des sols, de les diagnostiquer et de proposer des améliorations de conduites. (9 participants)

« Semences et biodiversité : Comprendre et maîtriser la réglementation et ses enjeux » : 1 journée pour s'approprier les grands principes de la réglementation semences, les droits de propriété intellectuelle et la gestion des ressources génétiques, afin d'alimenter les travaux individuels et collectifs de gestion in situ de la biodiversité cultivée (12 participants). Cette formation et la soirée-débat qui a suivi étaient co-organisées avec la Maison de la Semence de la Loire.

« Du sol à la plante : améliorer son interprétation et son activité » : 2 journées pour s’approprier le fonctionnement des sols de sa ferme. Porter un regard critique sur ses pratiques culturales à travers l’interprétation de la surface et de profils de sols. Déterminer des itinéraires culturaux adaptés à ses terres Préserver les équilibres naturels des sols (eau, air, biodiversité…) (10 participants)

Pratiques vétérinaires alternatives et bien-être

« Observer ses caprins pour une alimentation maîtrisée (méthode OBSALIM) » : 2 journées pour mieux comprendre la digestion des caprins, savoir réagir immédiatement aux erreurs de nutrition et adapter son système fourrager (14 participants).

« Découvrir la géobiologie : quelles incidences et applications concrètes sur ma ferme ? » : 2 journées pour apprendre à identifier les perturbations naturelles d'un milieu, les différentes pollutions électromagnétiques et mettre en place des mesures correctives (13 participants).

« Identifier, cueillir, sécher et transformer les plantes médicinales » : 1 journée pour découvrir la pharmacie vétérinaire que l’on a à portée de main. (19 participants).

Autonomie alimentaire

« Réduire sa consommation d’électricité en séchage solaire des fourrages » : une nécessité dans l’avenir : 1 journée pour s’approprier les différents abonnements électriques et les équipements techniques et les pratiques permettant de maitriser sa consommation d’énergie électrique (variateurs, automates…) (19 participants).

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« Comment mieux valoriser les surfaces naturelles? » : 2 journées pour améliorer la conduite à la pâture et en fauche des prairies permanentes, surfaces séchantes, humides, pentues, embroussaillées…) (13 participants)

Diversification, transformation et circuits courts :

« Installer un atelier complémentaire ou principal en volailles fermières » : 2 journées pour se lancer en poulets de chair ou poules pondeuses bio (8 participants)

« Initiation à la cosmétique à partir de plantes aromatiques et médicinales » : 1 journée pour diversifier sa gamme de produits (9 participants)

« Communiquer et valoriser la multifonctionnalité de sa ferme » : 3,5 journées pour préparer l’opération « Loire Haute Loire et Rhône de ferme en ferme ® » (15 participants)

« "Affiner" ses techniques de transformation fromagère et "écrémer" » les incidents de fabrication ! : 3 journées pour maitriser l’hygiène et la méthode HACCP en fromagerie, la fabrication de fromages lactiques et de pâtes pressées. (15 participants).

« "Marketing" en vente directe : comment faire de la valeur ajoutée, sans perdre ses valeurs ! » : 1 journée pour acquérir des techniques et méthodes pour mieux faire mouche et bien communiquer en vente directe. (19 participants)

2.2. Bilan du projet CASDAR Agroécologie

L’ADDEAR de la Loire a été lauréate en 2013 de l’appel à projets « mobilisation collective pour l’agro-écologie », dans le cadre du Programme National de Développement Agricole et Rural (PNDA) 2009-2013 initié par le Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt et financé par le Compte d’Affectation Spéciale pour le Développement Agricole et Rural (CAS DAR).

L’objectif du projet, intitulé « Préserver la fertilité sur les fermes ligériennes », qui a démarré en mars 2014, est de permettre aux paysan(ne)s de se réapproprier collectivement des savoirs faire et organiser un réseau d’échanges de pratiques, pour envisager ensemble comment vivre techniquement et humainement les changements de conduite sur leurs fermes. Il se décline autour de deux actions principales sur une durée de trois ans :

Savoir interpréter les profils de sol de sa ferme et activer leur vie microbienne et organique

Objectif : maintenir le fonctionnement et la fertilité naturelle des sols en valorisant les éléments fertilisants de ferme. Les paysans constitués en groupe expérimentent des évolutions de pratiques agronomiques (travail du sol, rotations de culture, amendements organiques de ferme ou locaux, épandage de préparations naturelles, plantes bio indicatrices…). Une observation sur le terrain (profils de sols) dans la durée des résultats obtenus est également réalisée d’un point de vue technique, puis dans un second temps au niveau économique.

Genèse d’une démarche collective paysanne : Au printemps et à l’automne 2013, ce sont au total 25 paysan(ne)s qui ont suivi 2 formations identiques intitulées «Savoir interpréter un profil de sol et activer sa vie microbienne et

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organique » avec une intervention de Jean Claude POENCET, Consultant indépendant en agro écologie. Elles constituent le point de départ d’expérimentation et d’acquisition collective de nouvelles techniques de conduite des sols. S’en est suivi plusieurs temps collectifs :

- En juin et novembre 2013, puis en juillet et septembre 2014, quatre ateliers collectifs de préparation de compost de bouses, dont un en présence de Jean Claude POENCET

- Une formation aux préparations de plantes (écorce de chêne, matricaire, camomille, achillée millefeuille, ortie, pissenlits, valériane) et bouse de cornes, qui constituent des « levains » naturels pour les sols et les végétaux

- La rédaction d’une fiche de procédure pour l’épandage des préparations élaborées collectivement

- Un voyage d’étude dans le Cantal chez des éleveurs et cultivateurs cantalous « pur souche » (70 vaches salers traites et transformation fromagères fermière de fromage Cantal) appliquant depuis près de 20 ans les méthodes d’agro écologie vues en formation

- Une journée de formation collective, fin mai, sur la réalisation d’un tas de compost de fumier de bovins dans lequel sont intégrées des préparas de plantes. Puis un après-midi d’observation de profils de sols.

- En septembre dernier, le groupe a réalisé 3 journées, une dans le sud, l’autre dans le centre et la dernière dans le nord de la Loire, pour à nouveau observer des terrains et procéder à la première comparaison entre des terrains ayant reçu des épandages et d’autres n’en n’ayant pas reçu. A cette occasion les agriculteurs présents ont aussi appris à interpréter de manière plus autonome les profils de sol de leurs fermes.

Sélectionner et ressemer ses maïs, c’est possible ! Des paysans de la Loire renouent avec cette pratique ancienne qui a bien failli disparaître en France…

Objectif : tendre vers l’autonomie des élevages en semences de maïs. Les paysans constitués en groupe expérimentent et observent l’adaptation aux conditions de milieu de variétés paysannes de maïs, aussi appelées « maïs population ». Ils procèdent à un suivi technique et une sélection de leurs semences, en lien avec Grain’Avenir (Valérie Abatzian, technicienne spécialisée sur les semences paysannes de maïs). Cette nouvelle étape d'amélioration et de création variétale pour la 7ème année de ce programme a été très encourageante. D'abord parce qu'elle en a assuré la pérennité dans une logique de concertation et de co-construction de ce programme de sélection à la ferme. Ensuite, parce que cette étape est importante dans le processus d'appropriation par les paysans du choix de leurs variétés, des critères qui sont importants pour eux. Actions menées en 2014 dans la Loire Le travail de sélection du maïs, conduit avec l’appui de Grain’Avenir dans le cadre du projet CASDAR, a donné lieu aux actions suivantes : - Une quinzaine de paysans a semé une ou

plusieurs variétés ou mélanges de variétés population, sur des surfaces allant de 10 ares à 15 ha, avec comme objectif en ligne de mire d’accroître leur autonomie en semences, de sélectionner des semences adaptées à leurs conditions locales, et de réduire le coût du poste semences.

- 2 essais de comparaison de différentes densités

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de semis ont été semés à l'initiative des agriculteurs. Ces essais permettent d'évaluer les densités de semis qui donnent les meilleurs résultats, les variétés population ne supportant pas les fortes densités, à l'inverse des maïs hybrides.

- Une petite machine pour égrener le maïs a été achetée et elle circule entre les agriculteurs. - Le Lycée agricole de Précieux a mis en place une vitrine, avec 5 populations différentes :

une initiative qu’il convient de saluer ! Un suivi des essais a été mené sur le réseau de parcelles-test, avec une observation et une notation de résultats, aux différents stades de culture (levée, floraison femelle : indicateur de précocité). Des essais avec des densités de semis différentes ont également été conduits.

- A l’automne, deux rencontres ont permis d’évaluer collectivement les premiers résultats, d’échanger sur les techniques de sélection et de les mettre en œuvre collectivement en sélectionnant au champ les plants les mieux adaptés;

- Un petit groupe a participé à 2 journées de formation et d’échange sur les maïs en Dordogne, en présence de six Mexicains : pour perfectionner les connaissances des paysans sur la sélection participative des maïs avec des mexicains et des français, pour créer des variétés population de maïs…

Les résultats des différents essais 2014 (rendements et qualité, analyses d’ensilage et de maïs grain sec, essais densité) sont en cours d'analyse et seront présentés aux paysans du groupe lors d’une journée d’échange en mars 2015. Cette journée sera aussi l'occasion d'une concertation entre agriculteurs, animateurs de structures et technicienne pour décider ensemble des actions, cultures et nouvelles pistes d'expérimentations qui seront entreprises en 2015.

2.3. Bilan des actions ADMM (Agriculture Durable de Moyenne Montagne)

L’Addear de la Loire participe, avec le réseau des CIVAM, au projet « Agriculture Durable de Moyenne Montagne » (ADMM): un réseau de paysans du Massif Central et de structures qui les accompagnent dans leurs réflexions et démarches vers une agriculture durable, économe et autonome. Ce projet est porté par la FNCIVAM.

L’Addear travaille depuis plusieurs années sur les questions d’autonomie alimentaire dans les élevages et sur les pratiques vétérinaires alternatives. Les éleveurs expriment un besoin pour se former, échanger, se perfectionner dans ces deux domaines. En 2014, les groupes d’éleveurs ont choisi de se focaliser sur deux sujets :

Mieux connaître et utiliser les plantes médicinales pour soigner ses animaux

Depuis quelques années, un nombre croissant d’éleveurs de la Loire se forment et ont recours, notamment avec l’appui de l’Addear, à l’usage de pratiques vétérinaires alternatives comme la phytothérapie, l’aromathérapie ou l’homéopathie. En phytothérapie animale, la pratique la plus répandue parmi les éleveurs consiste à acheter des préparations « prêtes à l’emploi », parfois sans bien connaître leur composition, ni les propriétés des plantes administrées. Un groupe de vingt paysans et paysannes - principalement des éleveurs, mais aussi des cueilleurs et producteurs de plantes - a souhaité se former et échanger sur leurs pratiques, afin de mieux connaître les plantes médicinales qui les entourent, celles qu’ils peuvent cultiver, ainsi que les propriétés de ces plantes, leurs modes de transformation et enfin d’utilisation.

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Actions mises en place :

Cinq formations et ateliers ont été organisés courant 2014, permettant aux paysannes et paysans du groupe de se former et d’échanger sur leurs pratiques.

- Le 26 mai, l'Addear a organisé une formation intitulée « Identifier, cueillir, sécher et transformer les plantes médicinales ». Les deux intervenants étaient Eric Darley, phyto-aromathérapeute, et Anne-Marie Griot, éleveuse, accompagnatrice de moyenne montagne et praticienne expérimentée de la phytothérapie. A la suite de cette formation, le groupe a décidé de programmer quatre ateliers sur l’été et l’automne pour mieux connaître les stades et conditions optimales de cueillette, ainsi que les méthodes de séchage, de conservation et d’utilisation.

- Quatre ateliers pratiques ont eu lieu entre juillet et octobre, avec l’intervention d’Anne-Marie Griot. Les thèmes étaient les suivants :

Type de pathologies traitées Date et lieu Plantes préparées et étudiées

Dermatologie, parasitisme et plaies externes, contusions

7 juillet, élevage à Chalmazel Millepertuis, Arnica, Souci, Plantain, Tanaisie, Consoude

Problèmes digestifs, diarrhées 28 juillet, élevage à Chalmazel Sariette, Cassis, Framboisier, Ronce, Mauve, Plantain

Problèmes hépatiques 8 sept. 14, jardin de PAM à Bussières, atelier à Salvizinet

Chardon-marie, Pissenlit, Bardane, Artichaut, Romarin, Gentiane

Problèmes pulmonaires 6 octobre, à Boisset-les-Montrond

Bouillon blanc, Pulmonaire, Thym, Hysope, Aulnée, Souci

Lors des ateliers, qui se déroulaient sur une demi-journée, les participantes (les femmes étaient largement majoritaires…) ont apporté des plantes qui permettent de soigner la pathologie traitée ce jour-là. Avec l’appui d’Anne-Marie Griot, qui a apporté des connaissances théoriques et pratiques, mais aussi en mutualisant les savoir-faire portés par les unes et les autres, le groupe a ainsi appris à préparer des macérâts huileux, hydrolats, tisanes et décoctions, pommades, sprays, teintures-mères… Ces travaux ont donné lieu à de nombreux échanges sur les pratiques de soins pratiquées dans les élevages, sur les réussites et les difficultés rencontrées. Les ateliers successifs ont aussi permis de tester et d’affiner, au fil des échanges, le fonctionnement du collectif, en lien avec Anne-Marie Griot et avec l’animateur de l’Addear : qui cueille quelles plantes, pour soi et pour le groupe ? faut-il procéder à des achats groupés ? comment évaluer les résultats des nouvelles pratiques ? comment mutualiser les résultats obtenus ? Le travail engagé continuera en 2015. - Plusieurs cueilleurs et producteurs de plantes aromatiques et médicinales (PAM) ont participé aux ateliers. Ils ont d’une part pu perfectionner leurs connaissances des plantes et des préparations, et mieux comprendre l’usage qu’en font les éleveurs de la région. De par leur connaissance pratique des plantes locales, des modes de transformation et usages possibles des plantes, ils ont aussi contribué à la richesse des échanges au sein du groupe. Enfin, ces petits producteurs de PAM sont aujourd’hui impliqués dans une dynamique locale d’organisation collective (projet de création d’un outil collectif de séchage et de commercialisation de PAM),

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avec l’appui de l’Addear. Les liens établis entre producteurs de plantes et éleveurs utilisateurs de plantes ouvrent peut-être des perspectives de coopération pour la suite… - Des liens ont été établis avec des groupements vétérinaires locaux. Claudine Fouquet, vétérinaire de la COPAV en charge de diffuser et promouvoir des pratiques alternatives dans le réseau ligérien de la FEVEC, a ainsi participé à plusieurs ateliers. Une rencontre entre l’Addear, la FEVEC et la COPAV a eu lieu en octobre, afin de préciser les synergies possibles entre nos structures, et envisager des actions communes en 2015. - Enfin, l’Addear a facilité le partage d’informations au sein du groupe sur des évènements liés à la phytothérapie et aux pratiques vétérinaires alternatives : fête de l’Herboristerie Citoyenne (Chalmazel, 42), Fête des Simples (Fleury-la-Montagne, 71), porte-ouverte sur la création d’un atelier PAM bio (St-Sixte, 42), Forum Plantes Libres (Eurre, 26)…

Comment mieux valoriser les milieux naturels (prairies permanentes, surfaces séchantes, humides, pentues, embroussaillées…) par la fauche ou la pâture.

Le contexte climatique actuel avec des situations extrêmes d’humidité et de sécheresse va dans le sens d’une meilleure adaptation et valorisation des ressources locales pour garantir une alimentation la meilleure à son troupeau en toutes circonstances. Que ce soit au niveau de la production de fourrage ou de la gestion des pâturages ces circonstance nécessitent une constante adaptation des choix de conduite technique des fermes. Cette action autour de la valorisation des surfaces naturelles : landes, pelouses sèches, humides, sous bois, parcours et/ou parcelles présentant a priori une faible productivité en matière sèche, a pour but de montrer que leur ressource fourragère peut être importante dans la mesure où elles sont utilisées au bon moment dans l'année et selon certaines modalités de conduite de troupeau.

Actions mises en place sur le territoire du Parc Naturel du Pilat, en lien avec la structure SCOPELA et en partenariat avec le PNR :

Les 18 mars et 16 avril, l'Addear a organisé un temps de formation collective (avec l’appui du Vivea), intitulé « Comment mieux valoriser les surfaces naturelles (pentues, humides, séchantes, embroussaillées…) ? », sur la lecture et l’interprétation des milieux naturels contraints (pentes, milieux humides, prairies séchantes…). Ce temps de formation alternant des apports théoriques en salle et des observations de parcelles le terrain a permis de mobiliser 15 personnes dont un technicien du contrôle laitier et deux technicienne du Parc Naturel. Il a permis aux éleveurs, avec l’appui de Scopela :

- de s’approprier les pratiques de consommation de la végétation semi naturelle par les troupeaux, en fonction des différents milieux : pente, humide, séchant, embroussaillé… - de voir comment intégrer ces caractéristiques pour optimiser l’organisation et l’enchainement des calendriers de pâturage et de fenaison de sa ferme - de diagnostiquer les caractéristiques de végétation semi naturelle présente, sur les parcelles de fermes servant de supports pédagogiques, et leur conduite actuelle

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- de proposer, avec le regard croisé de l'intervenant des modifications de conduites des parcelles observées et leur intégration dans la globalité du calendrier d'utilisation du parcellaire. A l’issue de ces deux premières journées de formation, il a été convenu de prendre un temps au bout de six mois pour observer et échanger sur les évolutions et essais de conduite mis en place par les éleveurs participants.

Le 10 septembre, SCOPELA est intervenu au cours d’une journée de bilan et d’analyse des essais mis en place. Elle a réuni trois agriculteurs et deux techniciennes du Parc Naturel. Elle a permis de mettre en lumière quelques premiers résultats de consommation de végétation naturelle (broussailles) par des ovins, bovins et caprins. Elle a également permis de commencer à tirer certains enseignements sur les dates et le chargement au pâturage à rechercher pour favoriser une consommation de ligneux. Cette journée a donné lieu à la rédaction de 5 projets de fiches d’expérimentation d’ajustement de pratiques pour favoriser un suivi au long de cours de certaines parcelles.

Le 20 novembre, un éleveur de la Loire a participé à une journée annuelle de présentation et de mise en débat des résultats expérimentaux obtenus par des éleveurs dans le cadre du projet " Mieux pâturer les milieux hétérogènes pour sécuriser les systèmes d'alimentation " initié depuis début 2012 sur les territoires du Sud Isère, du Vercors Diois, de Belledonne et de la Chartreuse. Cette journée était organisée par l’ADDEAR de l’Isère, avec une intervention de SCOPELA.

2.4. Accompagner les éleveurs vers plus d’autonomie alimentaire

L’ADDEAR de la Loire a poursuivi en 2014 son travail d’accompagnement des élevages vers une plus grande autonomie alimentaire. Le dispositif mis en place par la Région Rhône-Alpes en 2008 permet de réaliser un diagnostic avec un éleveur, afin de caractériser le niveau d’autonomie alimentaire et d’identifier des changements de pratiques pertinents. En lien avec les résultats du diagnostic, les éleveurs peuvent bénéficier d’aides financières pour mettre en place des changements dans leur système : amélioration des prairies (achat de semences prairiales, achat de matériel en CUMA), du pâturage (abreuvoirs, clôtures), investissements (séchage en grange, fabrication d’aliments à la ferme et leur stockage), …

En 2014, l’Addear a réalisé 7 diagnostics dans des élevages de ruminants. Des salariés et administrateurs ont d’autre part participé à trois groupes de travail organisés par la Région sur l’évolution du dispositif.

Travail réalisé avec le soutien de la Région Rhône-Alpes :

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2.5. De Ferme en Ferme

Les 26 et 27 avrils derniers, pour la treizième édition de l'opération « de Ferme en Ferme® »en Loire et Rhône, 30000 visiteurs se sont déplacés sur les 52 fermes participantes.

Malgré une météo mitigée (de belles averses), la fréquentation de l'opération « de Ferme en Ferme® » a battu tous les records cette année en Loire et Rhône, avec 30000 visiteurs (contre 13000 sous la neige l'an passé et 25000 généralement). En moyenne, 577 visiteurs se sont déplacés sur chaque ferme, avec notamment plus de 1500 visiteurs dans 3 fermes proches de Lyon et St Etienne.

Il faut dire que cette année, la communication était soignée avec des affiches abribus dans la Loire et un partenariat avec radio Scoop, qui proposait à ses auditeurs un jeu pour gagner des paniers garnis composés de produits des fermes.

Le chiffre d'affaire moyen par ferme est de 2500 €, avec de fortes disparités selon les circuits et les productions.

Un seul bémol : certaines fermes étant très éloignées les unes des autres, notamment en « Pays Roannais » et « Beaujolais vert et Pierres dorées », et l’effet circuit ne s’est pas vraiment ressenti, et les chiffres de fréquentation ont été moindres. Une des priorités de la prochaine édition sera de densifier ces circuits et de développer fortement la communication sur ces territoires là.

2.6. Circuits courts : participation à la Ferme au Quartier

L’ADDEAR 42, en qualité de membre du conseil d’administration de l’association « De la Ferme au Quartier », contribue activement au suivi et à l’animation des réunions de pilotage du projet (4 rencontres sur l’année 2014). Ce travail vise au développement et à la pérennisation de la structure « De la Ferme au Quartier », à travers : • la volonté d’élargir et promouvoir la gamme de produits, proposés aux consommateurs, notamment avec une gamme saisonnière de lentilles, d’huitres, un marché de printemps et un de Noël • la concertation des paysans qui livrent, au sein de commissions par productions, pour déterminer conjointement les évolutions tarifaires des produits • la recherche de complémentarité et de synergies entre les producteurs et les salariés sur les lieux de vente notamment Au total, 23 producteurs différents livrent leurs produits directement aux consommateurs à travers la « plateforme » « de la Ferme au Quartier » sur 10 lieux de distribution, dont un partenariat avec la SNCF implanté à la gare de Chateaucreux et un partenariat avec une association d’étudiants stéphanois. Pour l’instant 210 contrats sont en cours auprès de consommateurs. A terme, l’objectif est toujours de livrer environ 600 familles sur l’agglomération de St Etienne. http://www.delafermeauquartier.org/

Association Départementale pour le Développement

de l'Emploi Agricole et Rural de la Loire

4 bis rue Philibert Mottin 42110 FEURS Tél. : 04 77 26 45 51

www.agriculturepaysanne.org