RAPPORT DE LA MISSION CONJOINTE D’EVALUATION ......RAPPORT DE LA MISSION CONJOINTE D’EVALUATION RAPIDE INTERAGENCES/ONG/GOUVERNEMENT SUR LES IMPACTS DES INONDATIONS DANS LA PROVINCE

RAPPORT DE LA MISSION CONJOINTE D’EVALUATION

RAPIDE INTERAGENCES/ONG/GOUVERNEMENT SUR LES

IMPACTS DES INONDATIONS DANS LA PROVINCE DE

MANDOUL

27 ET 28 AOUT 2020

Rapport d’évaluation des inondations dans le Mandoul 27-28 août 2020

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1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION DE LA MISSION

Des fortes pluies en juillet et août ont affecté diverses zones de la province de Mandoul, dans le sud du

Tchad. Le 24 juillet, le SISSAP a travers son Point Focal a effectué une première mission dans les cantons

de Nderguigui et Péni (département de Tar-Alnass) pour vérifier l’impact des inondations dans certains de

ses villages et communiquer les premiers chiffres de dégâts au niveau des champs cultivés. Cependant, la

poursuite des pluies au cours du mois d’Août avec de forts épisodes, notamment dans la première moitié

du mois, a poussé les structures étatiques et les acteurs humanitaires à accorder une plus grande attention à

l'évolution de la situation. Le résultat a été la réalisation d'une mission d'évaluation multisectorielle

conjointe le 27 et 28 août 2020, avec l’objectif général de collecter des données à la fois qualitatives et

quantitatives sur l'ampleur des dégâts et les besoins humanitaires identifiés, qui permettent aux structures

étatiques et la communauté humanitaire de faire une analyse cohérente et adéquate de la situation afin de

prendre les décisions les plus éclairées possibles.

2. OBJECTIF DE L’EVALUATION

Les objectifs de cette mission d’évaluation sur les inondations consistaient à faire le constat des dégâts

causés et capter des données quantitatives et qualitatives dans les domaines de la WASH, Abris, sécurité

alimentaire, santé et protection. Cette évaluation a permis spécifiquement d’identifier et estimer les besoins

humanitaires prioritaires dans les différents secteurs afin de donner des informations cohérentes, de

répertorier les différents défis culturels, structurels des zones concernées et des recommandations

pertinentes en vue d’une éventuelle réponse.

3. METHODOLOGIE DE L’EVALUATION

La méthodologie de cette évaluation était axée sur la démarche suivante afin de s’assurer de la collecte des

données vérifiables :

o Des séances de travail avec les autorités administratives et des services techniques des zones

concernées avant et après les descentes au terrain en vue prendre en compte toutes leurs

préoccupations ;

o La visite de certains villages affectés dans les cantons avec les services techniques de l’Etat

notamment le Développement Rural, la Délégation de l’Action sociale, l’ANADER, la Croix-

Rouge du Tchad ainsi que la consultation des centres de santé ou districts ;

o Des entretiens individuels et focus group avec les communautés affectées ;

o La centralisation, la compilation et l’analyse des informations collectées par les équipes des

évaluateurs ;

o L’utilisation de l’outil d’évaluation post-dégâts pour la collecte des données à travers un

échantillonnage limité tenant compte du contexte du COVID 19 effectué au niveau des

informateurs clés et focus groups avec les chefs des villages/cantons du Mandoul.

Les équipes d'évaluation ont rencontré les préfets ainsi que les chefs de canton afin de collecter des données

quantitatives sur l'ampleur de l'impact des inondations notamment en ce qui concerne le nombre de

personnes touchées, des abris affectés ou le nombre d'hectares des cultures endommagées. De même, ces

réunions ont servi à orienter les équipes d'évaluation vers les villages les plus touchées, dans le but de

constater les dégâts et faire des entretiens avec informateurs clés.


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4. CONSTATS GENERAUX

En termes d’observations globales, il y a aucune communication officielle faite par les autorités

administratives sur les inondations et elles ne disposent pas des informations claires sur la situation en dépit

du rapport d’une mission de la Délégation de Développement et SISAAP donnant l’alerte datant du 24

juillet sur certains villages affectés quand bien même qu’elle évolutive à cause des pluies torrentielles du

mois d’Aout. De plus, le mécanisme de collecte des données n’existe pas et il n’existe pas d’organisation

au niveau communautaire pour tirer la sonnette d’alarme et informer l’opinion publique.

5. ANALYSES MULTISECTORIELLES DES BESOINS IDENTIFIES

Les besoins humanitaires prioritaires identifiés par secteur sont la sécurité alimentaire, les abris et biens

non alimentaires, la santé, l’eau, hygiène et assainissement (WASH) et la protection.

5.1. Santé et nutrition

La situation sanitaire reste également très préoccupante en cette période avec une insuffisante notoire des

centres de santé, un faible approvisionnement en intrants et une insuffisance en personnel soignant qualifié.

En général, la plupart des villages ne disposent pas de centre de santé et sont appelés à parcourir entre 15-

30 km pour se faire soigner en cas de maladie. Ceux qui en disposent manquent cruellement des intrants

pour la prise en charge des malades. Avec la période soudure actuellement, la recrudescence de la

malnutrition chez les enfants de moins de 5 ans et des femmes allaitantes reste aussi très préoccupante avec

une alimentation inadéquate les rendant très vulnérables. Suite aux inondations, il y a eu augmentation des

cas de paludisme, la diarrhée et les infections respiratoires aigue (IRA) et anémie chez les enfants.

➢ Besoins prioritaires : Les besoins prioritaires dans le domaine de la santé et nutrition sont : (1)

Approvisionnement des Centres de Santé en intrants (anti paludéens), (2) La distribution des

suppléments nutritionnels aux enfants de moins de 5 ans.

5.2. Sécurité alimentaire / Moyens d’existence

L’évaluation des impacts des inondations dans le Mandoul ressort des constats et/ou observations

inquiétantes sur les moyens d’existence et sécurité alimentaire. Les données collectées lors des focus groups

et auprès des informateurs clés (Chefs de villages, Chefs de Canton et surtout les Sous-Préfets) a permis de

disposer des informations quantitatives et qualitatives sur les champs inondés par spéculation. Une analyse

de la soudure est actuellement en cours, notamment en termes de nourriture, de revenus et des stratégies

d’adaptation, et le nombre des personnes directement touchées par cette inondation.

L’évaluation a touché de façon globale 8 Cantons dans 4 Communes (Sous-Préfectures) dans les trois

départements à savoir : Mandoul Occidental et les deux départements nouvellement créés (Tar-Alnass et

Mam) pour un total de 203 villages directement touchés par les inondations. Pour des raisons

d’insuffisance de préparation des communautés locales et des autorités administratives et traditionnelles

notamment dans le recensement des personnes directement impactées et le recensement des champs

inondés, en ce moment, 13 458 personnes ont été recensées pour cette inondation dans quatre cantons :

Békamba, Nderguigui, Bébopen et Bédjondo. Les opérations de recensement en cours permettront d’affiner


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encore davantage les données sur les personnes touchées mais aussi les données sur le nombre des personnes

total dans chaque village et Canton touché.

Selon les informations collectées lors des focus group et les entretiens avec les informateurs clés, les

impacts sur les cultures sont importants. Il est recensé 34 800.25 hectares de cultures (toutes spéculations

confondues) dont 22 315.75 hectares de céréales de bases (Riz, Mil, Sorgho et Maïs) et 12 484.5 hectares

sur les cultures de rentes (Coton, Arachide et Sésame) dans tous les 8 cantons. Les principales cultures

touchées sont le maïs, le mil, le sorgho, le riz, l'arachide et le sésame. De plus, les dégâts au niveau du petit

bétail, ont également été importants dans différents endroits, tandis que les pertes au niveau des grands

ruminants ont été plus faibles en général.

Les antons les plus impactés sont : Békamba et Bédjondo dans le Département de Mandoul Occidental et

Peni dans le Département de Tar-Alnass avec respectivement 7 837.5 hectares, 9 044 hectares et 10 486.4

hectares toutes spéculations confondues. Pour plus de détails, voir la fiche signalétique annexée et le

tableau de synthèse ci-dessous.

Tableau 1 : Synthèse impacts des inondations par canton

Département Sous-Préfecture

Canton

Nombre des Villages touchés

Population Totale

Population Touchée

Superficies des céréales de base touchées (Riz, Mil; Sorgho et Maïs)

Superficies des cultures de rentes touchées (Coton, Arachide et Sésame)

Superficies Totales touchées (Céréales + Rentes)

Mandoul Occidental Békamba Békamba 17 22789 9932 5788 2049.5 7837.5

Mandoul Occidental Bedjondo Bébopen 35 25000 1192 1000.85 706 1706.85

Mandoul Occidental Bédjondo Bédjondo 42 22350 2000 5783 3261 9044

Mandoul Occidental Bédjondo Yomi 25 ND ND 1664 168.5 1832.5

Taral Nass Péni Péni 14 ND ND 5847.9 4638.5 10486.4

Taral Nass Péni Nderguigui 12 1899 334 1985 1323 3308

Mam Goundi Dobo 6 ND ND ND ND 0

Mam Goundi Goundi 52 ND ND 247 338 585

TOTAL 203 72038 13458 22315.75 12484.5 34800.25

Source : Focus groups et informateurs clés, Aout 2020 (Equipe d’évaluation)

Les observations faites sur le terrain montrent que les parcelles inondées, toutes les spéculations confondues

sont impactées avec faible espoir de récupération vu la tendance pluviométrique. La population misait sur

les cultures de cases très insignifiantes alors qu’elles pourraient couvrir qu’environ deux mois de leurs

besoins alimentaires. Ces populations dépendent actuellement du marché mais l’accès reste plus ou moins

difficile car les pistes sont dans la plupart inondées. Les zones de pâturages sont inondées poussant les

éleveurs à s’approcher des villages avec le risque de conflit en cas de dévastation des cultures de case.

Beaucoup des petits ruminants sont morts et signalés surtout dans le département de Mame (zone de

Goundi).


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A cet effet, comparativement aux emblavures dans la zone (données de l’ANADER Mandoul), de manière

générale, 27% des cultures ont subi des dégâts suite à ces inondations. Ainsi, dans le domaine de la

production céréalière, le Maïs et le Riz ont subi des dégâts importants, respectivement de 80% et 32% de

champs détruits par les inondations. Sur les cultures de rentes, ce sont l’Arachide et le Coton qui ont été les

plus impactés, respectivement de 149%1 et 23%. La situation reste cependant évolutive ou non en fonction

des pluies à venir. Le tableau ci-dessous donne les détails des cultures détruites en rapport avec les

emblavures totales enregistrées au sein du Secteur ANADER du Mandoul.

Tableau 2 : Situation des superficies inondées en rapport avec les emblavures dans les zones évaluées

Situation des emblavures par département (Source : ANADER)

Secteur Céréales

Total Rentes

Total Total

(Céréales et rentes) Sorgho Mil Maïs Riz Arachide Sésames Coton

Mandoul Oriental 26,777 15,625 3,879 5,154 51,435 4,620 30,842 10,809 46,271 97,706

Mandoul Occidental 6,753 4,781 934 11,183 23,651 314 2,250 5,044 7,608 31,259

TOTAL 33,530 20,406 4,813 16,337 75,086 4,934 33,092 15,853 53,879 128,965

Situation des inondations en lien avec les emblavures (Source : Informateurs Clés, FG)

Mandoul Oriental 5,986 1,589 270 1,899 9,744 4,622 860 1,007 6,489 16,233

Mandoul Occidental 1,696 3,999 3,569 3,308 12,572 2,736 1,132 2,128 5,996 18,568

TOTAL 7,682 5,588 3,839 5,207 22,316 7,358 1,992 3,135 12,485 34,800

Pourcentage 23% 27% 80% 32% 30% 149% 6% 20% 23% 27%

Source : SISAAP Koumra, Aout 2020.

En conclusion, l’activité principale des populations étant l’agriculture et compte tenu de cette crise, si

aucune réponse prompte en vivres n’est apportée à court termes (01 mois), la situation alimentaire sera

catastrophique et conduirait ces derniers à développer des stratégies de d’adaptation et de survie nuisibles.

Car l’apparition des prémices surtout développées champs de case (sorgho et arachides) ne pourraient

satisfaire les besoins alimentaires des personnes touchées par les inondations.

➢ Besoins prioritaires : Les besoins prioritaires dans ce secteur le plus impacté sont : (1) Appui à

l’alimentation des personnes touchées, (2) Appui en semences maraichères pour rattraper les

cultures détruites par les inondations et (3) Appui au développement des AGR qui pourraient aussi

renforcer les revenus des ménages dans la zone.

5.3. Habitat et articles menagers

Selon les observations et les informations recueuillies, 6 581 maisons et/ou cases ont subi des dégâts

(écroulées ou fissurées) rapporté lors de l’évaluation pour une estimation d’environ 13 743 personnes. Les

Cantons les plus touchés sont Békamba dans le Mandoul Occidental et Peni dans le département de Taral

1 La situation d’emblavure donnée par l’ANADER est provisoire, la situation globale sera faite dans le rapport d’aout pour prendre

en compte les données totales sur les emblavures. Selon les communautés, la culture d’arachide a pris d’importance

malheureusement elle a connu plus de dégâts par rapport aux inondations, ce qui explique cette hausse de superficies endommagées

par rapport aux emblavures données par l’ANADER. La tendance actuelle est sur les cultures de sésames et haricot pour compenser

les autres cultures endommagées.


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Nass respectivement 1 253 et 1 505 habitats touchés par ces inondations. La situation de la pluviométrie

dans la zone est évolutive et pourrait davantage causer des dégâts énormes sur les abris généralement

construits avec les matériaux précaires.

Tableau 3 : Synthèse évaluation de la situation des abris

Département Commune Canton Nombre des Villages touchés

Population Totale

Abris impactés

Population Touchée

Mandoul Occidental Békamba Békamba 17 ND 1253 3759

Mandoul Occidental Bedjondo Bébopen 35 ND 913 2739

Mandoul Occidental Bédjondo Bédjondo 42 22350 2000 ND

Mandoul Occidental Bédjondo Yomi 25 ND ND ND

Taral Nass Péni Péni 14 ND 1505 4515

Taral Nass Péni Nderguigui 12 ND 356 1068

Mame Goundi Dobo 6 ND 111 333

Mame Goundi Goundi 52 ND 443 1329

TOTAL 203 22350 6581 13743 Source : Focus Groups et Informateurs clés, Aout 2020 (Equipe d’évaluation).

Certains ménages impactés avaient reconstruit des abris de fortune avec des pailles pour y habiter. D’autres

par contre continuent à habiter dans les maisons en très mauvais état car n’ayant pas de choix ou d’autres

alternatives. Ces inondations ont provoqué la mort d’au moins 27 chèvres dans le canton de Goundi. Les

maisons les plus touchées sont celles des personnes âgées, les femmes cheffes de ménages.

➢ Besoins prioritaires : Les besoins prioritaires pour ce secteur pendant cette période sont : (1) La

construction des maisons pour les sinistrés (pour la plupart des personnes âgées, des femmes et les

enfants) ; (2) La mise à disposition des NFI notamment les bâches, les moustiquaires et les

couvertures, les articles ménagers.

5.4. Eau, Hygiène et Assainissement

La situation d’eau, d’hygiène et d’assainissement dans la zone évaluée aussi reste préoccupante. Il a été

constaté une insuffisance des points d’eau potable notamment les forages et les châteaux d’eau. La situation

d’hygiène et d’assainissement en cette période aussi reste très inquiétante avec une insuffisance des latrines

dans les ménages. Dans la plupart des villages, le ratio personnes/forages n’est pas respecter (un forage

pour 8000-10000 personnes). La plupart des villages utilisent de l’eau des puits ouverts pour la

consommation. La défécation à l’aire libre suite à l’inexistence des latrines constitue un grand risque de

santé car avec l’inondation les puits sont naturellement pollués par les eaux de surface. Il est nécessaire de

distribuer aux ménages des produits de traitements de l’eau à domicile à court terme pour purifier l’eau de

boisson mais a moyens terme, il faudra renforcer les forages dans les villages touchés.

➢ Besoins prioritaires : (1) Distribuer aux ménages des produits de traitement de l’eau à domicile à

court terme pour purifier l’eau de boisson; (2) Améliorer les conditions en eau potable à travers

la réhabilitation ou la réalisation des forages dans les villages les plus touchés, (3) Promouvoir

l’hygiène et l’assainissement et à moyen et long terme vulgariser l’ATPC.


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5.5. Education

La situation éducative dans les zones évaluées reste aussi très précaire en dépit de la suspension des écoles

à cause de la pandémie liée à coronavirus. La plupart des infrastructures même si elles sont construites avec

de matériaux locaux ne sont pas affectées par les inondations et les intempéries.

➢ Besoin prioritaire : En prélude de la reprise des cours, il serait fondamental de promouvoir la

notion d’hygiène et assainissement pour éviter des maladies chez les enfants.

5.6. Protection

La situation en matière de protection est relativement calme. Cependant, certaines autorités ont rapporté

que les conflits agriculteurs et éleveurs commencent à être monnaie courante du fait que les éleveurs quittent

des zones inondées vers les espaces exondés (villages et proximité des champs). Aussi, il est à craindre le

risque des cas de morsure des serpents fuyant les zones inondées vers les villages ou champs. Par ailleurs,

face aux champs détruits, certains chefs de villages alertent par rapport au risque d’exode rural des jeunes

des villages vers les centres urbains à la recherche des opportunités.

➢ Besoin prioritaire : renforcer les activités pour la promotion de la cohabitation pacifique entre les

communautés et le respect des couloirs de transhumance.

5.7. Logistique / Communication

La plupart des villages visités sont partiellement couverts ou pas du tout par les réseaux de la téléphonie

mobile à savoir Tigo ou Airtel ainsi que les radios communautaires de la Province. Ces facteurs handicapent

une bonne communication en temps réel et le partager les informations sur les défis rencontrés par les

villages. De plus, les routes coupées par endroits et difficilement praticables à cause des inondations

impactant sur les mouvements des populations et l’accès aux marchés pour le commerce,

l’approvisionnement en denrées alimentaires durant cette période de soudure aggravée par les inondations.

6. BESOINS HUMANITAIRES PRIORITAIRES

Les besoins prioritaires pour l’heure sont : (1) Assistance en vivres (céréales), (2) Non Food Items (bâches,

couvertures et moustiquaires), (3) distribution de clore aux ménages, renforcement des Centres de Santé en

intrants, (4) appui en semences pour le maraichage et cultures de contre-saison ainsi que des semences du

riz pour la campagne prochaine.

7. DIFFICULTES RENCONTREES

Les principales difficultés rencontrées durant cette mission sont entre autres :

➢ La dégradation des pistes qui rend inaccessible certaines zones inondées ;

➢ Les communautés ne sont pas informées et préparées par rapport aux inondations;

➢ Le temps imparti pour cette mission ne permet pas de collecter les données quantitatives


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8. PRINCIPALES CONCLUSIONS

Les pluies qui ont frappé la province de Mandoul ont eu un impact divers dans les différents départements

et cantons. De plus, les conditions préexistantes de vulnérabilité, qui ne sont pas les mêmes dans chaque

zone ou même dans chaque village, ont eu une influence très significative par rapport à l'impact des

inondations sur les populations. Cependant, il est important de souligner que l'objectif de la mission n’a été

que de mesurer l'ampleur des dégâts et d’identifier les besoins humanitaires découlant de l'impact des

inondations. Bref, cette évaluation a permis spécifiquement d’identifier et estimer les besoins humanitaires

prioritaires dans les différents secteurs afin de donner des informations cohérentes et de répertorier les

différents défis. La mise en place d’une matrice signalétique permettra de collecter de manière dynamique

des données sur d’autres villages non visités afin de disponibiliser des informations cohérentes dans la

province.


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ANNEXES : Photos

Arachide pourrie récoltée

Vue partielle de case écroulée Visite d’un champ d’arachide inondé

Champ d’arachide associé au sorgho inondé Vue partielle de case écroulée

Vue partielle de case écroulée Champ de sésame inondé

Champ inondé


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Liste de présence des membres de la mission :

Nom et prénom Organisation Fonction Téléphone Mail

BOY Doudje HCR LH Assistant 65274823 [email protected]

NELKEM Suzanne CRT Présidente 66690085

MBAIHINTA Nadji Joel Action sociale Chef de personnel 68790913

MIGUEL Serrano OCHA HAO 60949060 [email protected]

HINSINBO Pabamé Tao PAM M-E/VAM 66993049 [email protected]

NDAKOHOM Sou Bruno CARE Assistant SAME 66099845 [email protected]

RONEL Hamat UNICEF Chargée de Prog. 63385195 [email protected]

NODJINELOUM Marius SC. SECAL Coordinateur 66399750 [email protected]

BRAHIM Alkader FLM Assistant Agricole 66556742 [email protected]

NADJIAM Yves Ronald WVI Wash Officer 66818489 [email protected]

DJIMTOLOUM Evariste SISAAP Point Focal 66786293 [email protected]

ALLARASSEM Guednabe OCHA HAO 66121732 [email protected]

ABDERAMANE Djibrine OCHA Chauffeur 66287491 [email protected]

BONAVENTURE UNICEF Chauffeur 66265699

SALHALADINE Mahamat HCR Chauffeur 66279988 [email protected]

DELASSOUM Richard WVI Chauffeur 66751116

ACHTA Ngakoutou PAM Chauffeur 66758445 [email protected]

SEINI Mbarama OCHA Chauffeur 66584811 [email protected]

Documents

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