Rapport de l’Evaluation Rapide Province Ituri , Territoire de Djugu …ehtools.org/uploads/brochures/298.pdf · 2021. 4. 25. · attaquent, tuent et incendient les maisons de Hema

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1 Aperçu de la situation

1.1 Description de la crise

Nature de la crise :

Mouvements de population

Date du début de la crise :

2019-06-10 Date de confirmation de l’alerte :

Juin 2019

Code EH-Tools Alertes 3009, 2980

Si conflit :

Description du conflit

La province de l’Ituri est touchée par les conflits Inter -Ethniques depuis plus de deux décennies. Depuis le début du mois de juin il s’observe une récurrence de violence dans le territoire de Djugu occasionnant ainsi le déplacement de plusieurs familles qui se sont dirigé vers Bunia le chef-lieu de la province et d’autres sont resté à Nizi où la sécurité est plus ou moins acceptable. Les opérations de ratissage des FARDC et la persistance des attaques sporadiques des assaillants contre certains villages ainsi que leurs présences dans les environs des champs constituent encore des facteurs de frein au retour de la plupart des déplacés vers les milieux d’origines. Suite au manque d’espace dans les famille d’accueil, certains ménages déplacés ce sont installés dans des sites spontanés dans la zone de santé de Nizi. Ces derniers vivent dans des conditions de précarité sans assistances.

Ampleur du mouvement :

Aire de Santé Autochtones Déplacés à cause de cette

crise

Retournés à cause de cette

crise

Réfugiés/rapatriés %

Aire de santé

Rapport de l’Evaluation Rapide Multisectoriel des besoins

Province Ituri , Territoire de Djugu Zone de santé de Nizi, Aire de Heritage et de Lopa.

Date de l’évaluation : 01/08/2019 et 09/08/2019 Date du rapport : 23/08/2019

Pour plus d’information, Contactez : ALEXANDRA SHEARN – Emergency Programme Manager

[email protected]; +243 812604326

mailto:[email protected]

Rapport de de l’évaluation rapide Multisectorielles dans les sites de déplacé de LINDJI 2, LINDJI 3, BANGA, LIMBU dans le territoire de DJUNGU province de l’ITURI

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HERITAGE 19971 9354 46.8

LOPA 25478 4380 17.1

Moyenne pression démographique 53.4

Actuellement, l’axe évalué compte autour de 9864 ménages avec 2289 ménages nouveaux déplacés.

Différentes vagues de déplacement depuis les 2 dernières années

Date Effectifs Provenance Cause

Juin 2019 13734 Localité Bule, Tse, Loma, Logo, Rule, Dirokpma

Attaques du Groupe Armé CODECO contre la population et Affrontement entre FARDC et CODECO

Source : ehtool 3009, 2980

Dégradations subies dans la zone de départ/retour

Les informations recueillies auprès de la population et certains informateurs clés confirma la dégradation de la situation dans les zone de départ entre autre tuerie civile, incendie et destruction des maisons et autres infrastructure des bases.

Distance moyenne entre la zone de départ et d'accueil

La distance entre la zone de départ la plus éloigné et celle d’accueil estimé à 100 Km ce qui prend entre 3 à 4 jours de marche pour atteindre les villages d’accueil

Lieu d’hébergement La majorité de IDP vivent dans les sites spontanés, une partie sont serait dans les familles hôtes

Possibilité de retour ou nouveau déplacement (période et conditions)

Selon les informations issues des groupes de discussion et des informateurs clés, les déplacés

ne sont pas prêts à rentrer dans leurs dans leurs villages à cause de la présence des

assaillants et des opérations militaires qui sont toujours en cours.


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1.2 Profile humanitaire de la zone

Crises et interventions dans les 12 mois précédents

Crises Réponses données Zones d’intervention

Organisations impliquées

Type et nombre des bénéficiaires

Juillet 2019

Distribution en vivres

Site Lindji 2&3

PAM via Caritas

Les dépalcés vivant dans le site mais étant donné que le mouvement est toujours en cour certains déplacés n’ont pas bénéficié de cette assistance.

Sources d’information Informateurs clés (inclus Caritas) et Focus groupes

2 Méthodologie de l’évaluation

Type d’échantillonnage :

Un échantillonnage aléatoire de 100 ménages dans deux sites de déplacés vivant vivant dans les sites de Lidnji 2 et Lindji 3 a été visité pour en éclairer sur le niveau de vulnérabilité de la population déplacée vivant dans le sites.

Carte de la zone évaluée


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Techniques de collecte utilisées

1. Entretien libre : des échanges ont été faites avec les différentes personnes ressources (autorités locales, représentant des IDPs, IT des centres de santé etc.) ;

2. Entretient de groupe : En vue de collecter les informations désagrégées, les entretiens ont été réalisés avec les femmes déplacés et les hommes dans les villages visités. Ce qui a permis d’avoir un aperçu global des besoins spécifiques lié à spécifiquement à chaque catégorie

3. Observation libre et visites guidées des certaines infrastructures : au cours de cette mission l’équipe d’Evaluation a visité quelques infrastructures de base (, marché, centre de santé, sources et point d’eau, etc.) pour comprendre leurs fonctionnements et les défis liés à leur accès par la population déplacée et familles hôtes,

Composition de l’équipe

- Ulua Popol

- Louis Kasumbi

- Kenda Bitota

- Ntakobajira sifa.

3 Besoins prioritaires / Conclusions clés

Besoins identifiées (en ordre de priorité par secteur, si possible)

Recommandations pour une réponse immédiate

Groupes cibles

AME et Abris

- Promiscuité des personnes déplacées ;

- Le manque des articles ménagers

- Dans l’immédiat, les Personnes déplacé ont besoins de bâches pour couvrir leurs abris car ces derniers sont faits uniquement de chômes et

Nouveaux déplacés


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essentiels particulièrement (récipient de stockage d’eau, literies et couverture)

quand il pleut, l’eau pénètre dans les abris, des casseroles, bassine etc. OIM est positionné dans les sites lindji 2 et 3 pour une assistance en Abris

- Distribution des cash aux ménages déplacés pour les permettre de se procurer des AME

Sécurité alimentaire et moyens de subsistance

- Indisponibilité de stock des vivres dans les ménages des déplacés les obligeant de passer de nuit blanche ou prendre un repas par jour ;

- Pas accès aux activités génératrices de revenu pour les déplacés.

Une distribution de nourriture ou une

activité de transfert monétaire permettrait

au déplacé d’avoir accès à la nourriture.

Appuyer les ménages dans la mise en

place des AGR

Ménage déplacé

EHA

- Eau insuffisante et risque des maladies hydriques ;

- Les latrines dans les sites sont insuffisantes et ne remplissent pas des conditions hygiéniques

Rapprocher l’eau des sites pour reduire la distance que parcours les ménages pour chercher l’eau

Le construction de latrines supplémentaire et des douches pour éviter certains maladies

Ménages déplacés et autochtones

Santé

- Risque de maladies lie à la mauvaise hygiène et maladies communicables.

Appui en médicaments aux CS dans la

zone

Organiser des campagnes de vaccination

contre la rougeole

Déplacés

Education

- Environ 3451 enfants déplacés ont dû abandonné les cours et n’ont pas pu terminer l'année scolaire 2018-2019 suite au conflit.

- Construction d’école d’urgence au profit

de ces enfants étant donné que l’année

scolaire 2019 2020 approche à gramd

pas ces enfants risque de rater une fois

de plus cette année.

- Mettre en place une stratégie de

finaliser l’année scolaire 2018-2019 et

préparer les écoles pour une probable

intégration des enfants déplacés.

Déplacés

Les secteurs concernés sont : Sécurité alimentaire/vivres, Moyens de subsistance, Abris, Articles ménagers essentiels, Eau-hygiène-assainissement, Santé, Education


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4 Analyse « ne pas nuire »

Risque d’instrumentalisation de l’aide

Aucun risque n’a été identifié. Les communautés sont informées sur les principes humanitaires, les

stratégies de ciblage et les rôles et responsabilités chacun.

Vu la nature sensible de ce conflit inter-ethnique, il y a des risques d’instrumentalisation de l’aide

qui devrait être géré.

Risque d’accentuation des conflits préexistants

Les familles déplacées vivent en harmonie avec la communauté hôtes sans beaucoup de gêne. Aucun incident entre familles d’accueil et déplacés n’a été signalé.

Risque de distorsion dans l’offre et la demande de services

Aucun risque. Néanmoins, le marché d’Iga-Barrière est aussi ravitaillé par des produits vivriers

venant du territoire de Djugu. Ce dernier devenu presque inaccessible peut occasionner une

éventuelle rareté et hausse de prix pour les produits tels que manioc, haricots, pomme de terre, …

5 Accessibilité

5.1 Accessibilité physique

Type d’accès Les différents sites ciblés sont accessible par véhicule, cela prend environ une heure à partir de Bunia pour aller jusqu’aux sites.

5.2 Accès sécuritaire

Sécurisation de la zone

La situation sécuritaire est relativement calme, mais il faut faire de check sécurité avant d’aller sur terrain surtout au niveau de Iga Barrière un carrefour où souvent il ya des manifestation des jeunes.

Communication téléphonique

Le réseau Vodacom, Orange et Airtel fonctionnent bien dans la zone

Stations de radio Dans la zone les onde de la radio Bunia sont captées sur FM


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6 Aperçu des vulnérabilités sectorielles et analyse des besoins

6.1 Protection

Y-a-t-il une réponse en cours couvrant les besoins dans ce secteur ?

Aucune réponse n’a été donnée sauf que dans les sites de déplacé la protection civile de Bunia assaille de résoudre les conflits qui survient entre les déplacés.

Incidents de protection rapportés dans la zone

Type d’incident Lieu Auteur(s) présumé(s)

Nb victimes Commentaires

Incendie des maisons

Dans les villages de provenance

Groupes armés ND Pendant les affrontements, plusieurs maisons ont été incendiées

Tueries des populations civiles

Dans les villages de provenance

Groupes armés ND

Pillage des bétails et extorsion des biens Dans les villages de provenance

Groupes armés ND

Relations/Tension entre les différents groupes de la communauté

Dans la zone de déplacement les relations entre les autochtones et les déplace sont au bon fixe. Sauf dans les zones de provenance où il ya des tensions entre les Hema et les Lendu. Les Lendu attaquent, tuent et incendient les maisons de Hema ne laissant aucun choix à ces derniers que de fuir.

Existence d’une structure gérant les incidents rapportés.

Il n’existe aucune structures dans la zone de départ, mais dans la zone d’arrivée en cas de souci dans le site, les déplacés font recourt à la PNC et la protection civile.

Impact de l’insécurité sur l’accès aux services de base

A cause des affrontements qui sont toujours en cours dans les zones de départ les populations n’ànt pas accès aux services des bases mais dans la zone d’accueil, les déplacé ont accès aux marchés, aux soins de santé etc.

Présence des engins explosifs

Rien à signaler


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Perception des humanitaires dans la zone

Il y a une bonne perception des humanitaires dans la zone et il sont chaleureusement accueilli par les déplacés.

Réponses données

PROTECTION

Réponses données


Zone d’intervention Nbre/Type des bénéficiaires

Commentaires

RAS RAS RAS RAS

Depuis l’arrivée des déplacés dans la zone, aucune intervention n’a été organisée dans le cadre de la protection.

Gaps et recommandations

- -

6.2 Sécurité alimentaire


Caritas et PAM ont fait une distribution des vivre dans les sites de Lindji 2 et 3 en début du mois de juillet.

Classification de la zone selon le IPC

Selon les résultats préliminaires de la situation de l’insécurité alimentaire aiguë couvrant la période allant d’août 2018 à juin 2019, la zone de santé de Nizi est classée dans la phase 4 ou phase d’urgence (phase de crise alimentaire et des moyens d’existence aiguë).

La montée des conflits armés en Ituri reste le principal facteur à la base de la détérioration globale de la sécurité alimentaire.

Situation de la sécurité alimentaire depuis la crise

Depuis la dernire distribution de Caritas/PAM.au mois de juillet, aucune autres intervention n’a été

fait dans les sites de déplacés.

Production agricole, élevage et pêche

les familles déplacé n’ont pas accès à aux champs, mais population autochtone a accès à la terre, et produit les maïs, le haricot, pomme de terre etc.

Situation des vivres dans les marchés

Au niveau du marché de Iga-barrière, qui est le grand marché dans la zone les vivres sont disponible en quantité suffisante. En outre, le marché affiche sa capacité à subvenir à une demande excédentaire.

Stratégies adoptées par les ménages pour faire face à la crise

Les déplacés ont adopté comme stratégie de faire le travaux journaliers pour les autochtones et d’autre vont travailler dans les carrés miniers.


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Réponses données

Réponses données



Commentaires

Assistance Food PAM via Caritas deux sites : Lindji 3 et Lindi2

Ménages déplacés Le PAM via la Caritas ont fait la distribution de nourritures dans les sites mais ceux qui sont arrivé après n’ont encore rien eu ainsi que ceux des nouveaux sites Limbu et Banga.


Gaps

Le stock distribuer commence déjà à s’épuiser et les nouveaux arriver

Recommandation

Envisagez une intervention en distribution de nourriture surtout pour les nouveux arrivées qui n’ont pas bénéficiés de la première distribution.

Abris et accès aux articles essentiels


Non, aucune réponse en cours, mais OIM envisage d’intervenir en abris.

Impact de la crise sur l’abris

Les familles déplacées vivement dans des conditions précaires en terme d’abris, étant données que la majorité des familles vivent dans de sites dans des abris fait avec uniquement du paille. Lorsqu’il plaie, l’eau pénètre dans les hutte car elle ne sont pas courverte de baches

Type de logement Huttes

Accès aux articles ménagers essentiels

La majorité des déplacé ont abandonés leur biens en fuillant, hormis quelque cas qui ont pu fuir avec une ou deux casserole et d’autre enprente aupres des famille hote.

Le score AMEs moyen est de 3.4

Possibilité de prêts des articles essentiels

Les déplacés s’aident entre eux et font parfois la tour pour préparer à manger étant données la rareté des AMEs. Certains emprunte les ustensiles des cuisines auprès des familles hôtes qui n’en ont pas aussi assez.

Situation des AME dans les marchés

Au niveau du marché, les AMEs sont disponible mais les déplacé n’ont pas de moyens pour s’en

procurer


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Faisabilité de l’assistance ménage

Il est faisable de faire une assistance en AME car ces biens sont disponible sur le marché. Cela peut se faire à travers le transfert monétaire, distribution direct ou organisation de la foire

Réponses données

Réponses données



Commentaires

Aucune Aucune Aucune Aucune RAS


Gaps :

- Manque des ustensile de cuisine

- Maque des effets de couchage

- Manque des literies

-

Recommandations

Organiser une assistance pour les familles déplacées. Soit via :

- Distribution direct

- Foire ou

- Cash transfert.

6.3 Moyens de subsistance


Non

Aucun acteur n’est positionné dans ce secteur.

Moyens de subsistance

Ayant perdu tous les moyens de subsistance suite au déplacement, pour manger les déplacé font des travaux journaliers (creusage des trous de latrines, lessive, champs,…) et d’autre vont travailler dans les carrières d’or, ce qui n’ont pas la force de travailler sont obligés de faire la mendicité, sauté des repas et réduire la quantité de nourriture

Accès actuel à des moyens des subsistances pour les populations affectées

Les ménages déplacé n’ont pas accès au moyen de subsistance. Le secteur agricole qui est la principale source de revenu est affecté pour les ménages déplacés. L’accès à la terre cutivable n’est pas possible.

Réponses données

Réponses données



Commentaires

Aucune


Gaps :

- Manque des moyens de subsistance suite au conflit et

Recommandation

Une intervention en cash peut permettre à ce que les déplacés aient accès au moyen de subsistances


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6.4 Faisabilité d’une intervention cash (si intervention cash prévue)

Analyse des marchés

Comme signaler plus haut, il y a un marché fonctionnel au niveau de Iga-barrière et elle a une capacité d’absorption. Il a été observer une petite hausse de prix sur le marché suite à l’insécurité. Mais la plus part d’aliment (maïs haricot pomme de terre…) sont produits localement.

Existence d’un opérateur pour les transferts

Au niveau de Bunia il y a des banques : FBN Bank, TMB, Raw Bank, Eco Bank, La Merce, Solidarité Transfert qui pourraient accompagner les acteurs dans les activités de transfert monétaire. Il existe aussi des opérateurs des transferts mobile mais pas avec une grande capacité. Certains ont une expérience de distribution de cash.

6.5 Eau, Hygiène et Assainissement


Au niveau des Site lindji 2 et Lindji 3 MSF a construit des latrines d’urgences, deux blocs latrine de 4 portes dans chaque sites mais il n’y a pas des douches.

Au niveau des Sites Banga et Limbu l’ONG Programme Nourriture d’Abord PNA a faits des évaluations WASH dans pour une éventuelle intervention en EHA

Risque épidémiologique

Si une intervention n’est fait il y a risque de maladies diarrhéique étant donné qu’il n’ y a pas des trous à ordure et que les toilettes sont insuffisante.

Accès à l’eau après la crise

Les déplacé et les FA s’approvisionnent l’eau au niveau des sources mais qui sont éloigné et dans les bas fond des collines

Point d’eau Types de sources Ratio (Nb personnes x point d’eau)

Qualité (qualitative : odeur, turbidité)

Source aménagée Voir Annexe 5

l’eau est d’une bonne qualité et le début est acceptable

Type d’assainissement

Village déclaré libre de défécation à l’air libre

Il y a dans le site des défécation à l’air libre surtout des enfants

Pratiques d’hygiène Malgré le 4 blocs latrines, il n’ya pas des douches, aussi il n’ya pas de dispositifs de lavage de mains, il se dégage une très mauvaise odeur dans le latrine.

Réponses données

Réponses données



Commentaires

Assainissement MSF Sites Lindji 2 et Lindji 3

Tous les déplacés dans les sites.

MSF a construit 2 bloc latrine dans chaque site mais cela n’est pas suffisant par rapport au nombre


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de personnes hébergés dans ces sites.


Gaps : - Manque des douches - Manque de trous à ordure Recommandations : - Mettre en place des douches - Mettre en place des trous à Ordure - Mettre en place des dispositifs de lavage de mains étant données que la province de l’Ituri,

connait aussi des cas de MVE. - Renforcer la sensibilisation dans les sites sur les règles d’hygiène, l’assainissement et l’usage

du savon.

6.6 Santé et nutrition


Oui, partiellement

MEDAIR a un financement d’ECHO qui inclus les urgences médicales et nutritionnelles dans l’aire de santé de Lopa. Il appui le CS de Lopa en médicaments pour la prise en charge des déplacés. MSF France est présent dans la zone pour une prise en charge des cas de rougeole.

MSF appuie les sites dans la distribution de produits de première nécessité, douches et latrines.

Risque épidémiologique

Les déplacés des zones évaluées n’ont pas accès à l’eau potable et cette situation les poussent à utiliser l’eau insalubre pour tous les besoins (bosson, vaisselle, lessive). Le risque est de développer des maladies diarrhéiques. Il faut également noter que la promiscuité dans les sites octroyés aux déplacés pourrait faciliter une transmission rapide des maladies. La zone est exposée à l’épidémie de la maladie à virus Ebola où les communautés n’observent pas les règles primaires de prévention contre la maladie à virus Ebola. Les principales pathologies enregistrées dans la consultation curative restent le paludisme, l’anémie, les IRA, les verminoses, la diarrhée simple, les fièvres typhoïdes et la malnutrition.

Indicateurs santé (vulnérabilité de base)


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Indicateurs collectés au niveau des structures CS Héritage CS Lopa Moyenne

Taux d’utilisation des services curatifs 28.7% 31.2% 29.95%

Taux de morbidité lié au paludisme chez les enfants de moins de 5 ans

21% 17.4% 19.2%

Taux de morbidité lié aux infections respiratoires aigües (IRA) chez les enfants de moins de 5 ans

12,3% 16,8% 14.55%

Taux de morbidité lié à la diarrhée chez les enfants de moins de 5 ans

9.9% 10.4% 10.15

Pourcentage des enfants de 6 à 59 mois avec périmètre brachial (PB) < à 115 mm avec présence ou non d'œdème (taux de malnutrition)

0.27% 0.25% 0.26%

Source : Enquêtes semi-structure avec les infirmiers de zone et donnes des registres sanitaires

Services de santé dans la zone

Compléter le tableau ci-dessous :

Structures santé

Type Capacité (Nb de lits)

Nb personnel qualifié

Nb jours rupture médicaments traceurs

Point d’eau fonctionnel

Nb portes latrines

Héritage CS 6 4 0 Non 1

Lopa CS 8 5 0 Non 1

Réponses données

Réponses données Organisations impliquées


Commentaires

Appui en médicaments Médecins Sans Fontières

Site de Lindji 2 et 3 6448 déplaces regroupés dans 992 ménages

Appui aux Sites de Soins Communautaires installés dans les sites des dépalces

Medair CS Lopa 25478 personnes Appui en médicaments essentiels

OMS et OIM CS Héritage et Lopa 45470 personnes


Gaps : - Les déplacés de la nouvelle vague vivant dans le site de Limbu et ceux vivant en famille

d’accueil n’ont pas accès aux soins. D’où le recours au site voisin de GODO II approvisionner en médicaments de première urgence par MSF. La problématique financière ainsi que la distance à parcourir entre les structures et ce site est l’une des raisons évoquée pour l’inaccessibilité aux soins.

- Le CS Héritage accueillant les déplacés accuse déjà de rupture en médicaments, ce qui compliquerait le fonctionnement.

Recommandations :


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- Redynamiser les relais communautaires et les doter des moyens nécessaires pour dépister et

référer les cas de malnutrition pour une prise en charge, - Approvisionner régulièrement les structures sanitaires et sites des soins communautaires en

médicaments essentiels ; - Vu la présence des épidémies à virus EBOLA et de la Rougeole déclarées dans la zone, une

attention particulière doit être faite à l’égard des déplacés qui vivent dans une promiscuité dans les maisons leur accordées dans les quartiers et où les conditions d’hygiène sont précaires.

- Le prélèvement de la température devrait être systématique pour toute entrée dans les sites des déplacés pour prévenir qu’un cas ne soit en contact avec les déplacés du site, sinon le risque d’assister à une catastrophe serait prévisible.

6.7 Education


Non

Aucune réponse en faveurs des enfants déplacés, les enfant des autochtones ont pu terminer l’année scolaire sans problèmes.

Impact de la crise sur l’éducation

Les enfants arrivés récemment n’ont pas eu la chance d’intégrer les écoles, et de finaliser l’année

scolaire. Ecoliers et enseignants se sont dispersés. Dans les zones de provenance, notons la destruction par incendie, pillage des écoles.

Aucun acteur en éducation ne s’est positionné dans la zone pour une réponse en faveur des enfants déplacés. Les parents et les enseignants se posent des questions sur la finalisation de l’année scolaire et la perspective de la rentrée prochaine.

Estimation du nombre d’enfants déscolarisés à cause de la crise

Le taux de scolarisation des enfants de la nouvelle vague est jusque-là nul. Les enfants récemment arrivés n’ont pas eu la chance d’intégrer les écoles et de finaliser l’année scolaire.

Services d’Education dans la zone

Djugu est une sous-division de l’EPSP. Il y a des écoles dans la zone d’accueil, mais il faut noter que cette évaluation a eu lieu pendant les vacances scolaires. Il n’ya aucun service dans le site.

Capacité d’absorption

Les écoles d’accueil, n’offrent pas une capacité suffisante pour intégrer les enfants qui sont en déplacement et qui sont dans l’incertitude de rentrer dans leurs zones de provenance.

Réponses données

Réponses données



Commentaires

Aucune réponse


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Gaps : - La non finalisation de l’année scolaire 2018-2019 par les enfants déplacés ; - Aucun acteur n’est positionné dans les sites évalués pour une réponse en éducation.

Recommendations : - Mettre en place une stratégie de finaliser l’année scolaire 2018-2019 ; - Préparer les écoles d’accueil pour une probable intégration des enfants déplacés ; - Réhabiliter les infrastructures détériorées par la crise au cas d’un retour dans les villages de

provenance.

7 Annexes

Annexe 1 : Démographie de l’évaluation : Liste des personnes interviewées / Liste et coordonnées des ouvrages visités / Liste et coordonnées des écoles, centres de santé et marchés visités Personnes interviewées

N° NOMS FONCTION COORDONNEES

1 Ben Chargé de projet chez OIM 0822705650

2 AImé Secrétaire du comité des déplacé 0827399885

3 Musafiri Faustin Président des IDP site Lindji 2 0827698344

4 Maki Chef groupement limani 0811368741

13 Busha Chef du village Lindji 0821346861

Annexe 2 : Contacts de l’équipe d’évaluation

Nom membre equipe evaluation

Fonction Téléphone E-mail

Ulua Popol Coordo Zone M&E +243 829908628 [email protected]

Louis Kasumbi Responsable M & E +243 828501170 [email protected]

Ntakobajira Sifa Stagiaire M&E +243978239066 [email protected]

Bitota kenda Rachel Assistante Sécurité Alimentaire

+243896538137

Annexe 3 : Liste Menages_village et nombre de menage (pas liste des noms)




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CS Coordonnées GPS Population Ménages Accessibilité

Héritage 1.72877729 30.32328214 1475.0 5.0 19971 3329 Véhicule

Lopa 1.7478103 30.34489966 1504.0 4.0 25478 4246 Véhicule

Total 45449 7575 -

Annexe 4 : Liste des Centre de Santé

zonesante airesante Nom_Structure Infirmier Telephone InfirmierQualif Population

Nizi Héritage CS Héritage BUMA CHEMARA Thérèse

0817461646 A2 19971

Nizi Lopa CS Lopa DIKANZA TABO 0813890288 A2 25478

Annexe 5 : Liste des points d’eau

zonesante airesante Village NomPointEau gps:Latitude gps:Longitude gps:Altitude

Nizi Lopa Banga Banga 1.75163322 30.34345899 1439.0

Annexe 4 : Quelques photos

Un enquêteur en train d’évaluer une hutte à Lindji 3 Photo: Ulua Popol août 19

Vue partielle du site Lidnji 3 Photo: Ulua Popol août 19

Documents

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