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Rapport d’étape 2012-2014 La recherche environnementale française au cœur des défis sociétaux ALIMENTATION EAU CLIMAT TERRITOIRE

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Rapport d’étape 2012-2014

La recherche environnementale française au cœur des défis sociétauxalimentation eauclimat territoire

ALIMENTATIONCLIMAT EAU TERRITOIRESCLIMAT EAUALIMENTATION TERRITOIRES

ALIMENTATIONCLIMAT EAU TERRITOIRESCLIMAT EAUALIMENTATION TERRITOIRES

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ALIMENTATIONCLIMAT EAU TERRITOIRESCLIMAT EAUALIMENTATION TERRITOIRES

Rapport d’étape 2012-2014

AllEnvi coordonne la recherche publique

environnementale française, oriente sa programmation,

assure sa promotion à l’international et vis-à-vis

des acteurs privés et de la société civile.

Les 16 membres associés

Les 12 membres fondateurs

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EDITO François HOULLIER, Président d’AllEnvi

depuis cinq ans, AllEnvi est la plateforme de coordination des établissements publics concernés par la recherche environnementale. Ce dispositif léger, flexible et réactif est d’autant plus utile que les enjeux scientifiques sont considérables. Nos sociétés font face à plusieurs défis simultanés : croissance démographique mondiale, transition nutritionnelle, changements climatiques, crise de la biodiversité, dégradation des ressources naturelles, raréfaction de certaines ressources minérales critiques… Ces défis touchent chacun de nous. Ils ont déjà des retombées sur les aliments que nous mangeons, l’eau que nous buvons, l’air que nous respirons, les lieux et paysages où nous habitons, la « peau de la planète » sur laquelle nous vivons.

de portée globale, ces défis appellent des agendas scientifiques coordonnés et synergiques en France, en Europe, dans le monde. Il nous faut explorer de nouveaux fronts de science, décrypter la complexité des interactions entre phénomènes naturels et activités humaines, imaginer des solution bioinspirées et élaborer des programmes transdisciplinaires, organiser des infrastructures de recherche et stimuler les développements technologiques et méthodologiques, développer des capacités de synthèse et d’anticipation, d’analyse et de modélisation systémique.

l’ampleur de ces défis nécessite aussi que cette coordination déborde du seul cercle de la recherche publique : nous devons interagir avec les acteurs économiques ou industriels, comme avec le monde associatif, les collectivités et les pouvoirs publics. Les recherches des membres d’AllEnvi débouchent en effet aussi bien sur des innovations et sur la création de valeur, que sur l’appui aux politiques publiques ou sur le renouvellement des formes et espaces de dialogue entre science, technologie et société.

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© C

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AllE

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Trou de fer après des fortes pluies, La Réunion. © Bès de Berc S. / BRGM

Vue aérienne de champs en Picardie, région de Péronne dans la Somme. © Tissier J.-P. / Inra

Puits ensablé, Mauritanie. © Faye B. / Cirad

CLIMAT

TERRITOIRESEAU

ALIMENTATION

Marché, Bénin. © Donnat M. / IRD

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Edito de François Houllier, page 3

L’alliance en chiffres et en dates clés, page 6

La gouvernance, page 7

UNE ALLIANCE EN ACTION

Des missions de programmation renforcées, pages 8 / 9

AllEnvi, acteur du paysage scientifique européen et international, pages 10 / 11

Orienter les politiques publiques, agir pour la société, pages 12 / 13

Les infrastructures de recherche orientées et soutenues par AllEnvi, pages 14 / 15

DES GROUPES THEMATIQUES EN ACTION

MER, page 16Un programme pour orienter la stratégie française en sciences marines

ALIMENTATION, page 17Séminaire : regards croisés sur les comportements alimentaires

ENVIRONNEMENT-SANTE, page 17Trois alliances s’associent pour proposer une initiative de recherche

CLIMAT, page 18Une stratégie pour développer les services climatiques en France

AGROECOLOGIE, page 18Une analyse pour mieux cerner le concept d’agroécologie

EAU, page 19Une implication étroite à l’initiative de programmation conjointe de l’UE

PLANTES, page 19Des séminaires en série

BIODIVERSITE, page 20Un inventaire de la recherche française sur la biodiversité

ANIMAUX, page 20Un nouveau groupe thématique consacré à leur adaptation

enjeuxsociétaux

groupesthématiques134

❱ Infrastructures de recherche❱ Valorisation, et le Consortium de valorisation thématique

❱ Europe, International et Sud

❱ Prospectives

❱ Communication

groupes transversaux5

membres fondateurs

12BRGM . CEA . Cirad . CNRS . CPU . Ifremer . Ifsttar . Inra . IRD . Irstea . Météo-France . MNHN

Agreenium . Andra . Anses . CDEFI . Cerema . CGE . Cnes . FRB . IFP Énergies nouvelles . IGN . Ineris . Inria . Ipev . IRSN . LNE . Shom

scientifiquesmobilisés750

membres associés

16

Alimentation Eau

Climat Territoires

❱ Agroécologie et sol❱ Aliments & alimentation❱ Animaux dans leur milieu❱ Biodiversité❱ Biologie des plantes❱ Climat : évolution, adaptation, atténuation, impacts❱ Sciences de l’eau❱ Evaluation environnementale et cycles de vie❱ Ecotechnologies et chimie durable❱ Sciences de la mer et ressources marines❱ Risques environnementaux, naturels et écotoxiques❱ Territoires et ressources naturelles❱ Villes et mobilités

grandesmissions4

❱ ORIENTER et ÉLABORER des programmes de recherche

❱ SOUTENIR l'émergence, la structuration et l'ouverture d'infrastructures de recherche

❱ COORDONNER les politiques d’innovation et de valorisation

❱ RENFORCER l'espace européen de la recherche et favoriser l'émergence de programmes internationaux

Organisation d'un colloque avec

l'Opecst pour éclairer les parlementaires sur

l’impact de la rechercheenvironnementale sur la

compétitivité économique et les politiques publiques

2014Ouverturede la gouvernanceaux représentantsdes membres associés

NovembreJuillet

2013

2012

2012

2012

2011

2010

Organisation d’un Forumde consultation des porteurs d’enjeux

Première contribution à la Stratégie nationale

de recherche

NovembreJuin

Première assemblée générale d’AllEnvi :

bilan et ambitions après deux ans d’existence

Février

Lancement sous le patronage de la ministre

de l’Enseignement supérieur et

de la Recherche

Création du groupe inter-alliances AllEnvi-Aviesan "Toxicologie & Ecotoxicologie"

Labellisation des 13 premiers réseaux

de systèmes d’observation et d’expérimentation

pour la recherche en environnement (Soere)

Février

Septembre

Juin

Première élaborationdes priorités en recherche

environnementale proposées à l’Agence

nationale de la recherche (ANR) pour sa

programmation 2012

Mars

Participation au 6è Forum mondial de l’eau

Mars

Premier séminairescientifique de l’alliance

Lancement du Consortiumde valorisation thématique

d'AllEnvi par décision du Premier Ministre

Mai

Organisation d’un séminaire sur

l’internationalisationde la recherche

environnementale

Participation à la conférence internationale Rio+20

Septembre

Juin

Première feuille de route nationaledes infrastructuresde recherche surl’environnement

Octobre

ALLENVI EN CHIFFRES DATES CLÉS

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SECRÉTARIAT EXÉCUTIF

COMITÉ DE PILOTAGE SCIENTIFIQUE

5 GROUPES TRANSVERSAUX

13 GROUPES THÉMATIQUES

CONSEIL DE L’ALLIANCEIl est composé des présidents et directeurs généraux

des 12 membres fondateurs et de 2 représentants des membres associés

LA GOUVERNANCE La gouvernance d’AllEnvi est fondée sur la collégialité et soutenue par une structure de coordination légère.

BRGM Vincent LAFLÈCHE

CEA Daniel VERWAERDE

Cirad Michel EDDI, vice-président « Coopération européenne, internationale et sud »

CNRS Stéphanie THIÉBAULT, vice-présidente « Animation de la programmation et prospective scientifique »

CPU Danièle HÉRIN, vice-présidente « Enseignement supérieur »

Ifremer François JACQ, vice-président « Infrastructures de recherches »

Ifsttar Hélène JACQUOT-GUIMBAL

Ineris Pierre TOULHOAT

Inra François HOULLIER, président

Inria Alain VIARI

IRD Jean-Paul MOATTI

Irstea Jean-Marc BOURNIGAL, vice-président « Innovation et valorisation »

Metéo France Jean-Marc LACAVE

MNHN Thomas GRENON

Benoit FAUCONNEAU, directeur de recherches Inra, co-secrétaire exécutifNicolas ARNAUD, directeur de recherches CNRS, co-secrétaire exécutifChristine DOUCHEZ, chef de projet

Composé des directeurs scientifiques des membres et des membres associés

Chaque groupe transversal est composé d’un représentant par membre de l’alliance

Chaque groupe thématique est coordonné par deux ou trois animateurs et rassemble une trentaine d’experts représentants les membres de l’alliance

Des missions de programmation

renforcées

Le village d’Arsuk, entre deux averses, Groenland. © Morel C. / CEA

L’ALLIANCE EN ACTION

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Une stratégie pour relever 10 grands défisInscrite dans la loi, la stratégie nationale de recherche est élaborée en cohérence avec celle de l’Union européenne. La SNR identifie un nombre limité de priorités scientifiques et technologiques permettant de répondre aux défis majeurs des prochaines décennies.

UNE IMPLICATION DANS LA PROGRAMMATION SCIENTIFIQUE DE L’ANRLe ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche a confié aux alliances la définition des orientations de la program-mation scientifique française. Une mission qui se situe en amont de l’élaboration par l’Agence nationale de la recherche (ANR), de son plan d’action annuel. A ce titre, trois types d’interaction sont maintenant en place entre AllEnvi et l’ANR : – la contribution annuelle d’AllEnvi à la programmation de l’agence ;– la participation de représentants d’AllEnvi dans les comités de pilotage scientifique par défis de l’ANR, relevant du champ d’AllEnvi ;- le retour vers les alliances de l’analyse, par l’ANR, des résultats des appels à projets de l’année précédente, ce qui permet aux alliances d’appréhender la réponse globale de la communauté scientifique afin d’adapter les programmations à venir.

UNE CONTRIBUTION À LA STRATÉGIE NATIONALE DE RECHERCHEEn juin 2013, AllEnvi a remis sa contribution à la future stratégie nationale de recherche (SNR). Ce document a bénéficié des réflexions du comité de pilotage scientifique et des groupes thématiques et transversaux de l’alliance. Il a également tiré parti de consultations préliminaires avec différents porteurs d’enjeux (pôles de compétitivité, instituts Carnot et comités de filière, associations et organisations non gouvernementales, ministères techniques et agences).

UN ENGAGEMENT DANS LA STRUCTURATION INTERNATIONALE DE LA RECHERCHE ENVIRONNEMENTALEAllEnvi est devenue, aux côtés de l’ANR, un partenaire à part entière du Belmont Forum, le principal groupe d’agences de financement de la recherche mondiale sur les changements environnementaux. L’alliance est ainsi force de proposition dans le processus de mise en place des actions concertées du Bel-mont Forum. AllEnvi est également impliquée dans le suivi de ces actions. L’alliance a donc une position clé pour contribuer à l’alignement, à différentes échelles, de la programmation de la recherche environnementale : au niveau national via l’ANR, au niveau européen via les initiatives de programmation conjointes et Horizon 2020 et au niveau international via le Belmont Forum et l’initiative mondiale Future Earth.

UNE PREMIÈRE FEUILLE DE ROUTE DES INFRASTRUCTURES DE RECHERCHEAllEnvi a été un acteur important de l’élaboration de la feuille de route nationale des infrastructures de recherche dans le domaine de l’environnement. Avec les organismes de recherche concer-nés, l’alliance en assure le suivi dans le cadre du comité directeur des très grandes infrastructures de recherche (CD TGIR). En outre, AllEnvi est actuellement l’interlocuteur principal du MENESR pour les orientations et la mise à jour de cette feuille de route tant au niveau des infrastructures européennes (European Strategy Forum on Research Infrastructures) que pour les infrastructures nationales IR (Infrastructures de recherches) et TGIR. L’alliance veille à la cohérence entre ces deux niveaux. Par ailleurs, AllEnvi assure avec Aviesan, l’alliance pour la santé, le suivi des infrastructures de recherche dédiées à la biologie.

AllEnvi a été un acteur important de l’élaboration de la feuille de route

nationale des infrastructures dans le domaine de l’environnement.

L’ALLIANCE EN ACTION

AllEnvi, actrice du système scientifique européen et international

PLAIDOYER POUR LA RECHERCHE ENVIRONNEMENTALE AU SEIN D’HORIZON 2020L’alliance a défendu fermement une meilleure considération des questions environnementales dans Horizon 2020, le nouveau programme de financement de l’Union européenne pour la recherche et l’innovation lancé en janvier 2014.

CONTRIBUTION AUX INITIATIVES DE PROGRAMMATION CONJOINTEAllEnvi représente la France dans 6 des 10 initiatives de pro- grammation conjointe (JPI) de l’UE*. Ces initiatives contribuent à la construction de l’espace européen de la recherche. Elles impliquent plusieurs experts de l’alliance.* Agriculture, sécurité alimentaire et changement climatique (FACCE JPI) ; Les défis liés à l’eau dans un monde en mutation (Water JPI) ; Des mers et des océans sains et productifs (Oceans JPI) ; Connecter les connaissances sur le climat pour l’Europe (Climate JPI) ; L’Europe urbaine - Des défis mondiaux pour les villes, des solutions communes à l’échelle de l’Europe (Urban Europe JPI) ; Une alimentation saine pour une vie saine (HDHL JPI).

RENFORCEMENT DE LA COOPÉRATION SCIENTIFIQUE EURO-MÉDITERRANÉENNEAllEnvi participe activement au montage du projet PRIMA (Partnership in Research and Innovation in the Mediterranean Area) qui a été transmis à la Commission européenne fin 2014. Cette proposition vise à installer une coopération scientifique euro-méditerranéenne renforcée sur la base de l’article 185*. Les thématiques choisies sont les systèmes alimentaires et les res-sources en eau. En effet, des bouleversements démographiques, socio-économiques et climatiques rapides menacent le dévelop-pement durable des pays méditerranéens. Une approche intégrée est nécessaire pour assurer un développement sain, durable et global.

AMÉLIORATION DE L’ACCÈS AUX FINANCEMENTS EUROPÉENSLe groupe Europe, International et Sud poursuit l’objectif d’ac-croître l’implication des membres d’AllEnvi dans la coordination et la participation aux projets européens. Dans cette perspective, un suivi des propositions et des succès a été mis en place, ainsi qu’un exercice de parangonnage sur la nature et les modalités de soutien aux chercheurs développés par les établissements. L’idée est d’aboutir à un diagnostic de bonnes pratiques et à une mutualisation des savoir-faire.

Amélioration des variétés de riz, Vietnam. © Carlet-Soulages F. / IRD

Dans l’espace européen de la recherche

* L’initiative PRIMA relèvera de l’article 185 issu du Traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Cet article indique que l’UE peut contribuer aux pro-grammes de R&D entrepris par plusieurs États membres.

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AllEnvi, actrice du système scientifique européen et international

Un programme mondial pour faire face aux changements environnementaux globauxFuture Earth devient le principal outil de coordination et d’aide à la décision de la recherche mondiale pour le développement durable. Pendant dix ans, le programme va rassembler scientifiques de haut niveau, décideurs politiques, industriels et organisations de protection de la nature autour des enjeux liés aux changements environnementaux globaux.

Le groupe Europe, International et Sud a pour vocation d’harmoniser les politiques des établissements membres d’AllEnvi. Ses travaux alimentent les réflexions sur la programmation de la recherche en Europe et au niveau mondial.

Dans les instances et les événements internationauxÉVÉNEMENTS, REPRÉSENTATION ET ORGANISATIONLe groupe transversal Europe, International et Sud a contribué à la préparation et à la représentation de la recherche française lors d’événements internationaux : 4e forum franco-allemand (Berlin, octobre 2011), Rio+20 (Rio, juin 2012), Forum franco-bré-silien (Paris, septembre 2014). Il a également organisé une confé-rence sur l’internationalisation de la recherche environnementale.

FUTURE EARTH, UN PIED EN FRANCEAllEnvi a porté, avec le MENESR et l’ANR, la candidature de la France pour accueillir le secrétariat du programme mondial Future Earth (voir plus bas). En juillet 2014, l’International Council for Science a retenu la proposition d’un secrétariat de Future Earth distribué entre la France, les Etats-Unis, le Japon, le Canada et la Suède. Le « hub » français sera localisé au siège du CNRS et géré au sein de l’Institut écologie et environnement.

En réunissant l’ensemble des acteurs français impliqués dans le domaine des changements globaux et du développement durable, Future Earth va permettre à la recherche française de jouer un rôle significatif dans le développement mondial des solutions aux grands défis environnementaux.

STRATÉGIE ET PROSPECTIVE, AU SERVICE DES AUTORITÉSPour coordonner et affirmer les actions internationales des membres de l’alliance, le groupe Europe, international et Sud produit des notes de réflexion stratégique en réponse aux consul-tations et sollicitations des autorités françaises : Horizon 2020 (2011 et 2013), Méditerranée (septembre 2014). Cinq cartogra-phies des coopérations scientifiques ont été réalisées concernant le Maroc, le Mexique, la Chine, le Brésil et le Canada.

Un séminaire sur l’internationalisation de la recherche environnementaleAllEnvi s’est associé à l’Institut des hautes études pour la science et la technologie (IHEST) pour organiser un séminaire sur l’élaboration d’une stratégie internationale en matière de recherche environnementale. L’événement a réuni 150 personnes en septembre 2012.

http://www.allenvi.fr/actualites/2012/seminaire-internationalisation-de-la-recherche-environnementale

L’ALLIANCE EN ACTION

Orienter les politiques

publiques et agir pour la société

Paris. © MétéoFrance

« Il s‘agit d’identifier des réservoirs d’innovation pour orienter la recherche et offrir aux industriels des trésors de compétitivité. »

Gérard Jacquin, animateur du groupe Valorisation d’AllEnvi.

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« C’est dans ce type de manifestation que l’existence d’AllEnvi prend tout son sens. »

Quand la recherche environnementale améliore la compétitivitéJean-Marc Bournigal, vice-président d’AllEnvi en charge de l’innovation, la valorisation et l’appui aux politiques publiques, est à l’origine du colloque « Construire une société nouvelle, améliorer notre compétitivité avec la recherche environnementale ».

Qu’est-ce qui vous a poussé à initier cet événement ?Jean-Marc Bournigal : Dans une période de crise comme celle que nous traversons actuellement, on attend de la recherche publique qu’elle joue un rôle déterminant dans la vie économique et sociale du pays. L’objectif premier de ce colloque était donc de montrer, au travers d’exemples concrets, que ce mandat est bien rempli par les sciences environnementales.

Cette journée était organisée en deux temps...J.-M. B. : La matinée a permis de présenter des exemples d’impacts de la recherche environnementale sur la société et l’économie, tandis que l’après-midi était consacré aux contributions à la préservation des écosystèmes. Pour ces deux finalités, nous avons ainsi démontré le potentiel extrêmement fort de valorisation de la recherche environnementale, potentiel qui mérite d’être davantage reconnu.

Les exemples d’application présentés sont pour la plupart innovants...J.-M. B. : En effet, les discussions ont, de fait, également porté sur les freins et accélérateurs de l’innovation dans notre pays et sur les spécificités des sciences environnementales : cycle long, infrastructures, big data, évaluation... C’est aussi dans ce type de manifestation qu’AllEnvi, qui fédère toutes les forces de recherche publique environnementale française, prend tout son sens.

AFFIRMER LE RÔLE DES SCIENCES ENVIRONNEMENTALES AUPRÈS DES PARLEMENTAIRESUn colloque organisé par AllEnvi et l’Office parlementaire d’éva-luation des choix scientifiques et techniques a présenté des exemples concrets d’application de résultats de la recherche environnementale. L’objectif était de promouvoir le rôle crucial de la recherche environnementale dans la transition écologique mais aussi dans le dynamisme économique de la France. L’événement s’est tenu le 3 juillet 2014 à l’Assemblée nationale.

FAVORISER LES PARTENARIATS ENTRE RECHERCHE ET SOCIÉTÉ CIVILEL’alliance était partenaire du programme REPERE (Réseau d’échange et de projets sur le pilotage de la recherche et de l’expertise) lancé en 2009 par le ministère de l’Écologie, du Déve-loppement durable et de l’Énergie. Ce programme s’est interrogé sur les formes de coopération entre acteurs de la recherche et de la société civile afin de produire des connaissances pour faire face aux besoins de la transition écologique. Le colloque final de REPERE s’est tenu en mai 2014.

UN NOUVEL ÉCOSYSTÈME AUTOUR DE L’INNOVATION

Lancé officiellement le 3 avril 2013, le Consortium de valorisation thématique (CVT) d’AllEnvi* est porté par le Comité de valorisation de l’alliance. Son ambition : une recherche scientifique source d’activité économique et d’emploi. En amont de la valorisation, Le CVT intervient dans le domaine de l’intelligence économique prospective en produisant des analyses stratégiques sectorielles. Une démarche originale qui anticipe les évolutions du marché pour identifier des réservoirs d’innovation. Le CVT est ainsi une nouvelle forme passerelle entre le monde des scientifiques et celui des acteurs de l’économie.

Des analyses stratégiques collectivesLe CVT réalise des analyses stratégiques collectives (Asco) qui consistent, sur un thème choisi par des experts d’AllEnvi, à :

Trouver des réservoirs d’innovation pour initier de nouvelles activités économiques.

Evaluer le positionnement de la recherche française dans le paysage scientifique mondial.

Dresser un panorama mondial de le propriété intellectuelle sur le domaine.

Identifier des partenaires économiques pour travailler avec la recherche publique.

Ces Asco sont restituées lors de séminaires où se rencontrent scientifiques, industriels et acteurs de la valorisation. Le premier a eu lieu en novembre 2014 sur le thème « Protéines végétales et alimentation, quelles innovations ? » en présence de 126 partici-pants, dont la moitié d’acteurs privés.

* Le CVT est partie intégrante du dispositif national de transfert et d’in-novation, financé par le Programme Investissements d’Avenir action « Valorisation – Fonds national de valorisation » à hauteur de 8 millions d’euros sur 8 ans.

L’ALLIANCE EN ACTION

Les infrastructures de recherche orientées et soutenues par AllEnvi

Islande © Giroud N. / BRGM

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PILOTER LES SYSTÈMES D’OBSERVATION ET D’EXPÉRIMENTATIONFort du succès de la labellisation d’une première vague de systèmes d’observation et d’expérimentation à long terme pour la recherche en environnement (Soere), achevée en 2014, AllEnvi initie un nouveau cycle en 2015. Le cahier des charges insiste sur la plus-value des Soere en termes d’animation sur les observables et les approches d’acquisition, la prise en compte du cycle de vie complet de la donnée et le développement de dispositifs à forte valeur ajoutée.

RÉPONDRE AUX BESOINS DE LA COMMUNAUTÉ D’ALLENVILe groupe transversal Infrastructures a accompagné, au niveau national, les réflexions sur l’organisation des différents dispositifs d’observation dans les domaines océan, atmosphère et surfaces continentales. Ce travail visait également la mise en cohérence des dispositifs d’observation avec les pôles nationaux de don-nées en cours de structuration dans les mêmes domaines. Le groupe dresse également un état des lieux des infrastructures et plateformes dans le domaine des ressources biologiques (collections et conservatoires d’organismes vivants, d’échantillons biologiques et de milieux). L’objectif est d’aboutir à une struc- turation nationale, voire européenne, des infrastructures en biologie.

GÉRER LES DONNÉES ENVIRONNEMENTALES

AllEnvi et le Muséum national d’histoire naturelle ont organisé, en mai 2014, un séminaire intitulé « Les données accessibles dans le domaine environnemental, quels freins ? ». La production et la disponibilité de données sur l’environnement n’ont jamais été aussi importantes. Comment gérer cette masse et cette diversité ? Doit-on tout garder ? Existe-t-il un modèle soutenable économiquement pour créer, maintenir, exploiter une base de données ? Autant de questions prégnantes discutées lors de ce séminaire.

Pour Michel Guiraud et Cécile Callou, organisateurs de l’événe-ment, « L’avantage de l’alliance est qu’elle repré-sente tous les intérêts et donc toutes les visions sur le sujet. La richesse des échanges a tenu en partie à cette diversité de communautés scienti-fiques. Le bénéfice apparent pour chacun a été la prise de conscience que tous, à leur niveau d’orga-nisation, rencontrent les mêmes difficultés, mais que des passerelles et des collaborations sont possibles. »

http://www.allenvi.fr/actualites/2014/gestions-des-donnees-envi-ronnementales

10 infrastructures européennes, inscrites dans la feuille de route de l’European Strategy Forum on Research Infrastructures (ESFRI), concernant les domaines alimentation et santé et environnement-sciences de la terre.

19 infrastructures nationales (IR et TGIR) portées par les membres d’AllEnvi et inscrites dans la feuille de route nationale, dont 12 dans le domaine sciences du système terre et 7 dans le domaine sciences agronomiques, écologiques et environnementales.

4 pôles nationaux thématiques de données spatiales coordonnés par le Cnes et le CNRS-Insu.

19 systèmes d’observation et d’expérimentation au long terme pour la recherche en environnement (Soere), labellisés par AllEnvi et bénéficiant de soutiens du MENESR.

La majorité des 36 plateformes « omiques » du GIS Ibisa (infrastructures en biologie, santé et agronomie) concernent l’environnement et la santé.

Des conservatoires de ressources biologiques d’intérêt agronomique (microorganismes, plantes, animaux), des collections naturalistes (MNHN et universités).

Quelques pilotes et démonstrateurs industriels.

Des cohortes pour le suivi de l’alimentation et de la nutrition humaine, etc.

Les infrastructures de la recherche environnementale

WEB

L’ALLIANCE EN ACTION

« Le Programme Mer avait vocation à attirer l’attention des décideurs sur les enjeux liés à cet environnement fragile. Il a parfaitement joué son rôle d’outil déclencheur. Par exemple, l’une des priorités de recherche identifiée dans le rapport concerne l’exploitation des ressources minérales profondes. Ce thème a justement fait l’objet d’une expertise scientifique collective (Esco) sur les impacts environnementaux de l’exploitation de ces ressources*. Autre impact : en 2013, la biodiversité marine n’aurait sûrement pas compté parmi les thèmes de la conférence environnementale de 2013 sans le Programme Mer. Enfin, ce document a été déterminant pour la mise en place, début 2014, du Comer. » Françoise Gaill, présidente du Comité pour la recherche marine, maritime et littorale (Comer), conseillère scientifique au CNRS-Inee

Le Programme Mer a été rédigé par l’alliance en réponse à la demande des ministres chargés de la Recherche et de l’Ecologie. Il constitue une base de travail pour définir les orientations stra-tégiques françaises en sciences marines, au plan national et international. Ce document dresse un état des lieux de la recherche française sur les environnements marins et littoraux, leurs moyens d’étude et les développements technologiques qui s’y rattachent. Il identifie également les enjeux de connaissance et de politiques publiques correspondants.

Le sujet y est traité en quatre axes majeurs :n la connaissance du système mer ;n l’exploitation durable des ressources marines ;n la gestion de l’espace côtier marin ;n Le programme d’action pour les outre-mer.

DES GROUPES THÉMATIQUES EN ACTION

MERUn programme pour orienter la stratégie française en sciences marines

* Cette Esco a été commandée par les ministères chargés de l’Écologie et de la Recherche. http://www.developpement-durable.gouv.fr/Expertise-scientifique-col-lective,38968.html

WEBhttp://www.allenvi.fr/actualites/2012/programme-mer

Sulfures, crinoïdes et corail sur un site inactif dans le pacifique sud-ouest au large des îles Wallis-et-Futuna. © Ifremer-Nautile / Campagne Futuna 2012

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ALIMENTATIONSéminaire « Regards croisés sur les comportements alimentaires »

WEB

« Les productions de l’alliance sont toujours transdisciplinaires et collégiales. Il en découle des dialogues extrêmement riches. »Hubert Devautour, co-animateur du groupe Alimentation

Le 15 février 2013, le groupe thématique Aliments et ali-mentation d’AllEnvi organisait une journée d’animation sur le thème de l’alimentation.

La journée était divisée en 2 séquences. La première, intro-duite par François Houllier, Président d’AllEnvi, a permis de présenter et de discuter des pistes de réflexion du groupe thématique sur le futur des recherches sur l’alimentation. La seconde partie de la journée croisait les regards d’un historien, d’un psychologue, d’un chercheur en neu-ro-sciences, d’un sociologue, d’un économiste et d’une nutritionniste sur la question : « Faut-il, peut-on, et si oui comment changer les comportements alimentaires ? ».

http://www.allenvi.fr/actualites/2013/seminaire-alimentation

ENVIRONNEMENT SANTETrois alliances s’associent pour proposer une initiative de rechercheLes alliances AllEnvi, Athéna et Aviesan ont proposé la création d’une Initiative française pour la recherche en environnement- santé (Ifres) au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, dans un rapport remis en juillet 2013.

Les conséquences de la pré-sence dans l’environnement de contaminants chimiques, phy-siques et biologiques sur la santé humaine et sur celle des

WEBhttp://www.allenvi.fr/actualites/2013/rapport-ifres

« Le volet recherche du troisième Plan national santé environnement

(2015-2019) ainsi que différents plans nationaux (Perturbateurs

endocriniens, ECOPHYTO, Chlordécone…) s’appuient

largement sur les propositions de ce rapport interalliance. »

Benoît Fauconneau, secrétaire exécutif d’AllEnvi

Légumes sur un marché à Venise, Italie. © Le Bellec F. / Cirad

© Renaud S. / CEA

écosystèmes sont l’une des préoccupations majeures de nos concitoyens. Cette initiative en environne-ment-santé propose une organisation unique pour faire progresser significativement les connaissances dans plusieurs domaines d’intérêt comme les perturbateurs endocriniens, les nanoparticules… Interlocuteur unique pour les industriels, l’Ifres doit être un moteur pour le développement de la formation et de l’expertise à l’échelle internationale. Elle devrait permettre de faire évoluer les approches actuelles au profit d’une nouvelle vision plus intégrée en toxicologie, en écotoxicologie, en sciences humaines et sociales et plus généralement en environnement-santé.

Pour allez plus loin, AllEnvi a souhaité donner un cadre d’action concret au plan d’action de l’Ifres. Un docu-ment de synthèse a été réalisé et transmis au MENESR ainsi qu’aux autres alliances Aviesan et Athena en septembre 2014 en vue de la conférence environnemen-tale qui s’est tenue en novembre de la même année.

DES GROUPES THÉMATIQUES EN ACTION

Canicule à Paris, en juillet 2012. © Taburet P. / Météo France

© Cedra C. / Irstea

Le groupe Climat propose une stratégie scientifique française de développement des services climatiques. L’idée est de coordonner le développement de portails de données pour diffuser de manière plus efficiente les données et informations issues de la communauté scientifique et relatives au changement climatique.

La notion de services climatiques est assez récente. Elle couvre l’ensemble des informations et prestations qui permettent d’évaluer et de qualifier le climat passé, présent ou futur, d’apprécier la vul-nérabilité des activités économiques, de l’environnement et de la société au changement climatique, et de fournir des éléments pour entreprendre des mesures d’atténuation et d’adaptation. De pré-cieuses informations qui sont en passe de devenir un enjeu de compétition internationale. D’ailleurs, le CVT d’AllEnvi engage en parallèle plusieurs études en intelligence économique sur la préven-tion et l’adaptation aux conséquences du changement climatique.

http://www.allenvi.fr/actualites/2014/strategie-scientifique-sur-les-services-climatiques

CLIMATUne stratégie pour développer les services climatiques en France

AGROECOLOGIE et SOLUne analyse pour mieux cerner le concept d’agroécologie

Une analyse réalisée par le groupe thématique Agroécologie et sol de l’alliance visait à dresser un panorama de toutes les acceptions du mot « Agroécologie » dans la communauté scientifique et ses différentes disciplines. Les résultats de cette exploration de la littérature scientifique sont riches et utiles à plusieurs niveaux. Cette analyse est d’autant plus importante que l’agroécologie est devenue en 2014 l’objet d’une politique publique inscrite dans la Loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt : l’objectif est de mieux comprendre et utiliser les mécanismes naturels pour accroître et combiner les performances éco-nomiques, environnementales, sanitaires et sociales de l’agriculture.

« Il est crucial que la recherche publique mette en commun et coordonne toutes les informations sur l’évolution du climat et les impacts qui en

découlent pour mieux informer la société civile et les décideurs. »Philippe Bougeault, co-animateur du groupe Climat

« Cette analyse nous renseigne sur le vocabulaire approprié pour améliorer la rédaction des appels à projet. Elle nous aide également à mieux situer le périmètre de l’alliance dans les défis de la SNR. » Xavier Reboud, co-animateur du groupe Agroécologie et sol

Trois objets incontournablesL’étude a mis en évidence trois objets structurants pour l’agroéco-logie : l’utilisation des territoires, la dimension système et la fertilité des sols. Ces sujets sont à l’origine de ponts disciplinaires : « les économistes et les géographes vont s’intéresser aux territoires, quand les écologues étudient les paysages. Mais ces objets étant interconnectés, les deux disciplines finissent par dialoguer et créer un nouveau concept comme, par exemple, celui de territoire bio-éco-nomique » explique Xavier Reboud. Identifier des « termes » fédéra-teurs a d’autant plus d’importance que l’analyse a également mis en évidence différentes facettes de l’agroécologie qui n’interagissent finalement que très peu.

Promouvoir le changementL’objectif fondamental étant d’inciter à l’innovation, une autre idée a été confortée par cette analyse : des concepts de recherche englo-bants comme celui du développement durable génèrent plus de nouveauté et de créativité que des thèmes de recherche trop précis.

WEB

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EAUUne forte implication dans l’initiative de programmation conjointe de l’UE

Depuis le lancement de l’initiative de programmation conjointe (JPI) « Water », AllEnvi représente la France à travers son groupe de travail Sciences de l’eau. Les deux animateurs, Nathalie Dörfliger (BRGM) et Patrick Flamma-rion (Irstea), siègent au conseil d’administration et au comité exécutif de cette initiative.

L’agenda stratégique de recherche et d’innovation piloté par AllEnviLes deux animateurs de l’alliance ont notamment coor-donné l’élaboration de l’agenda stratégique de recherche et d’innovation de la JPI Water. Une première version a été remise en juin 2014, après s’être appuyé en partie sur un séminaire européen de consultation participative. L’événe-ment a été accueilli au centre Irstea de Lyon en avril 2014. Il a permis de prioriser les besoins de recherche à court, moyen et long terme. Une actualisation de cet agenda stratégique est prévue pour fin 2015.

Une initiative désormais présidée par la FranceCette implication active se poursuit puisque la France, au travers de l’ANR, vient d’être choisie, en novembre 2014, par l’ensemble des pays membres de la JPI pour assurer la présidence et la coordination de la JPI Water, en colla-boration étroite avec AllEnvi.

Water Challenges JPIL’initiative de programmation conjointe intitulée Les défis liés à l’eau dans un monde en mutation a démarré en décembre 2011. Cette initiative vise à renforcer la coordination des activités nationales en matière de recherche et d’innovation dans le domaine de l’eau dans l’Union européenne.

Injection d’un traceur dans l’eau d’un bassin. © BRGM

WEB http://www.allenvi.fr/thematiques/biologie-des-plantes/animation-scientifique

Le groupe thématique Biologie des plantes organise depuis 2011 des ateliers scientifiques communs avec le groupement d’intérêt scientifique Biotechnologies Vertes (GIS BV). Ces rencontres favorisent les synergies entre

Anémone des bois, « Anemone nemorosa ». Le réchauffement climatique menace ce type d’espèces herbacées communes des sous-bois européens, sensibles aux températures élevées et à la sécheresse. © Decocq G. / CNRS

plusieurs communautés, la recherche multidisciplinaire et multi-organismes portée par le groupe thématique de l’alliance et un très large partenariat public-privé sur lequel s’appuie le GIS BV. Croiser les regards de cette commu-nauté élargie permet de faire émerger de nouveaux projets, d’évaluer les transferts technologiques ou encore de pro-duire des documents destinés aux décideurs (direction des organismes publics et privés, agences de financement nationales et européennes).

Des ateliers ont été organisés sur les thèmes suivants :n Plant Genetic Resources (mai 2014). n New Breeding Techniques : Outils de rupture ? (avril 2014).n Insect pest control in Brassica crops (juillet 2013). n Fixation de l’Azote: applications aux céréales (mars 2013). n Optimisation de la Photosynthèse (décembre 2012). n Racine (février 2012). n Rencontre GIS BV - AllEnvi (décembre 2011).

DES GROUPES THÉMATIQUES EN ACTION

PLANTESDes séminaires en série

Un état des lieux de la recherche française sur la biodiver-sité a été dressé par la Fondation pour la recherche sur la biodiversité (FRB) et le groupe thématique de l’alliance. Cette analyse déclinant le paysage selon divers critères (géographiques, disciplinaires, taxinomiques...) s’est avérée riche d’enseignements :

n Au moins 4 500 scientifiques identifiés.

n Une communauté fortement multidisciplinaire.

n Une forte interconnexion entre laboratoires de différentes régions et des forces de recherche relativement distribuées au niveau national.

http://www.fondationbiodiversite.fr/images/stories/telechargement/frb_rapport_base_de_donnees_web.pdf

BIODIVERSITEUn inventaire de la recherche française sur la biodiversité

ANIMAUXUn nouveau groupe thématique consacré à leur adaptation

Cet exercice a permis de mettre en lumière des forces majeures organisant actuellement le paysage scientifique sur la biodiversité. Il a donné lieu à une base de données en ligne qui répertorie les experts scientifiques susceptibles d’apporter leur contribution dans des ouvertures pluridis-

ciplinaires de tous ordres, des aspects les plus fondamentaux aux plus finalisés de la recherche sur la biodiversité. Ce tra-vail vise à améliorer la mise en réseaux

d’acteurs et à favoriser la mobilisation de l’expertise française pour répondre aux besoins des décideurs et des acteurs de la

société (IPBES, ministères, COS de la FRB, etc.).

WEB

Toutes les espèces animales sont en interaction perma-nente avec leur environnement, il était donc naturel qu’AllEnvi leur consacre un groupe thématique. Sa mission : mener une réflexion globale sur les interactions des ani-maux avec leur milieu au sein des écosystèmes.

Dans un contexte de changement global, il est essentiel de mieux comprendre les impacts de ces grands boulever-sements sur les espèces animales sauvages et domestiques mais aussi la contribution des animaux à l’atténuation des effets du changement climatique. Certaines espèces s’adaptent aux change-ments, voire en bénéficient, quand d’autres les subissent, parfois jusqu’à l’extinction. Iden-tifier les mécanismes d’adapta-tion (et de non-adaptation) devrait améliorer les moyens de conservation des milieux naturels et agronomiques et aider à une meilleure compatibilité entre exploita-tion économique, bien-être animal et humain et fonctionnalité des (éco)systèmes.

Une approche systémique et intégrée est indispensable pour atteindre les deux principaux objectifs de ce groupe thématique : n mieux comprendre et prédire le rôle des animaux dans les écosystèmes et les agrosystèmes soumis aux change-ments globaux ;

n caractériser leurs contributions aux proces-sus majeurs tels que les cycles biogéo-

chimiques, les réseaux d’interactions ou encore le déterminisme de la

biodiversité.

Pour les productions ani-males, ces défis renvoient à la recherche d’animaux et de modes de conduite à la fois plus efficients dans l’uti-lisation des ressources et

plus robustes face aux aléas, ainsi qu’à l’adaptation des

systèmes de production.

© AllEnvi

© Médoc J.-M. / Cirad

Directeur de la publication : François Houllier

Directrice de la rédaction : Anne Hébert

Rédactrice en chef : Caroline Dangléant

Contributeurs : Nicolas Arnaud, Stéphane Blanc, Philippe Bougeault, Jean-Marc Bournigal, Denis Despréaux, Nathalie Dörfliger, Christine Douchez, Catherine Esnouf, Benoît Fauconneau, Patrick Flammarion, Nicolas Friggens, Françoise Gaill, François Houllier, Gérard Jacquin, Florent Maraux, Xavier Reboud, Christophe Thébaud, Christian Valentin

Réalisation graphique : Patricia Doucet (Cirad)

Infographie : Laurence Laffont (Montpellier, 34)

Photographie de la couverture : Filets de protection de la route du littoral, la Réunion. © BRGM - Séverine Bès de Berc

Diffusion : Christiane Jacquet (Cirad)

Impression : Impact Imprimerie (Saint-Gély-du-Fesc, 34)

www.allenvi.fr

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