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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 1/25 RAPPORT D’EVALUATION Eau Hygiène Assainissement – Districts sanitaires de Macina et Markala – Ségou, Mali Campagne de Vaccination, centre de santé Dougabougou Pays MALI Objet Evaluation du secteur EHA Titre projet Projet d’appui et de prévention intersectoriel nutrition - protection – EHA pour les enfants les plus vulnérables touchés par la crise alimentaire et le conflit, dans la région de Ségou, districts sanitaires de Markala et Macina Chef de projet EHA Pierre Dassonville Dates de l’évaluation 25 février au 22 mars 2013 Durée de mission 1 mois

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 1/25

RAPPORT D’EVALUATION

Eau Hygiène Assainissement – Districts sanitaires de Macina et Markala –

Ségou, Mali

Campagne de Vaccination, centre de santé Dougabougou

Pays MALI

Objet Evaluation du secteur EHA

Titre projet Projet d’appui et de prévention intersectoriel nutrition - protection – EHA pour les enfants les plus vulnérables touchés par la crise alimentaire et le conflit, dans la région de Ségou, districts sanitaires de Markala et Macina

Chef de projet EHA Pierre Dassonville

Dates de l’évaluation 25 février au 22 mars 2013

Durée de mission 1 mois

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SOMMAIRE

1. INTRODUCTION 3

1.1. CONTEXTE DE L ’ÉTUDE 3

1.2. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DE L ’ETAT ET DE SES SERVICES DÉCENTRALISÉS 3

1.2.1. L’Etat 3

1.2.2. Les collectivités territoriales 3

1.2.3. Les partenaires techniques et financiers 4

1.2.4. Les opérateurs privés et groupements professionnels et associatifs 4

2. EVALUATION DES CENTRES DE SANTE 5

2.1. FONCTIONNEMENT 5

2.2. INTERVENANTS 5

2.2.1. Agents de Santé Communautaire (ASC) 5

2.2.2. Relais Communautaires (RC) 5

2.3. LOCALISATION 6

2.4. OUTILS D’ÉVALUATION 7

2.5. RÉHABILITATION / CONSTRUCTION 7

3. RESULTATS EAU HYGIENE ASSAINISSEMENT 9

3.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU 9

3.1.1. Qualité de l’eau 10

3.1.2. Traitement de l’eau 10

3.2. COUVERTURE LATRINE 13

3.3. LAVE MAIN 15

3.4. GESTION DÉCHETS B IOMÉDICAUX 17

3.5. ANALYSE RISQUE SANITAIRE SUR L ’ENSEMBLE DES DEUX DISTRICTS 22

4. CONCLUSION 22

4.1. LE PAQUET MINIMUM WASH 22

4.2. CARTE RÉPARTITION DES GROS TRAVAUX NÉCESSITANT UN AO. 24

ACRONYME 25

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1. INTRODUCTION

1.1. CONTEXTE DE L’ÉTUDE Suite au démarrage du projet intitulé « Projet d’appui et de prévention intersectoriel nutrition - protection - EHA pour les enfants les plus vulnérables touchés par la crise alimentaire et le conflit, dans la région de Ségou, districts sanitaires de Markala et Macina » financé par l’Unicef, une évaluation rapide des besoins en Eau Hygiène et Assainissement (EHA) a été conduite dans l’ensemble des centres de santé du projet (31). Cette évaluation a été menée par le chef de projet EHA accompagné du référent technique EHA de Terre des hommes et l’appui technique et humain des deux centres de santé de référence de Macina et Markala.

L’évaluation a permis d’identifier les besoins spécifiques pour chaque centre de santé dans le but de fournir de prévoir les activités nécessaires pour fournir le paquet minimum Wash indispensable.

1.2. RÔLES ET RESPONSABILITÉS DE L ’ETAT ET DE SES SERVICES DÉCENTRALISÉS Le contexte au Mali est marqué actuellement par plusieurs réformes qui se traduisent par:

- Le désengagement de l’Etat dans la fourniture des biens et services en vue de recentrer ses actions sur la promotion du secteur privé national, la législation, la réglementation, le contrôle et le suivi ;

- La décentralisation administrative par la responsabilisation des collectivités et structures décentralisées pour assurer la maîtrise d’ouvrage ;

- L’harmonisation des lois et règlements en vigueur avec les exigences du nouveau contexte ; - La participation des bénéficiaires au financement des infrastructures en privilégiant l’approche par

la demande et l’approche par programme ; - Le développement d’actions visant la pérennisation des systèmes d’alimentation en eau

potable , impliquant le paiement du service de l’eau par les usagers, la concertation à tous les niveaux et l’implication effective des femmes dans les activités.

Quatre catégories d’acteurs sont concernées par l’approvisionnement et la gestion de l’eau potable. Il s’agit de l’Etat, des collectivités, des opérateurs privés et des groupements professionnels et associatifs, ainsi que des usagers.

1.2.1. L’Etat L’Etat assure la maîtrise d’ouvrage du service public de l’eau, à travers les organismes étatiques de régulation telle que la Commission de Régulation de l’Eau et de l’Electricité (CREE). Il aide à la mobilisation des ressources et au financement des grands investissements. Ses services techniques sectoriels préparent et veillent à l'application de la législation et à la mise en œuvre de la politique nationale. Ils apportent aussi un appui-conseil aux collectivités territoriales, notamment dans le cadre de la conception et la mise en œuvre des projets d’Alimentation en eau potable et assainissement (AEPA) et pour assurer l’exploitation correcte des infrastructures

1.2.2. Les collectivités territoriales Dans le cadre de la décentralisation, le service public de l’eau fait partie des domaines de compétences que l’Etat a transférés aux collectivités. Dans les centres ruraux et semi-urbains, les collectivités territoriales exercent la fonction de maîtres d’ouvrage du service public de l’eau.

Rôles et attributions des collectivités territorial es du district de Ségou Les secteurs de l’eau et de l’assainissement font partie des compétences transférées aux collectivités. La loi N°95-034 portant sur le code des collectivités territoriales précise entre autres que le conseil communal délibère sur :

� La protection de l’environnement

� La politique de création et de gestion des équipements collectifs, que sont les dispensaires, maternités, l’hygiène publique, l’assainissement, et les centres de santé communautaires

Pour l’exécution de sa mission dans le domaine de l’assainissement, la loi exige du conseil communal de prendre l’avis des chefs des conseils de villages ou des chefs de quartiers pour tout ce qui concerne :

� La voirie, les collecteurs de drainage et d’égouts

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� La protection de l’environnement et la gestion des ressources naturelles

� L’implantation et la gestion des équipements collectifs

Les directions régionales et leurs représentations au niveau communal Les services déconcentrés de l’Etat intervenant dans l’Eau l’Hygiène et l’Assainissement au niveau régional sont :

� Le Gouvernorat de Ségou qui assure la coordination des services techniques de l’Etat au niveau de la région de Ségou

� La Direction régionale de l’Hydraulique (DRH) qui est chargée de la réhabilitation et de l’aménagement des forages et des berges en de vue faciliter l’accès à l’eau potable et la lutte contre la dégradation de l’environnement.

� La Direction régionale de l’assainissement du contrôle des pollutions et des nuisances (DRACPN) qui est chargée de promouvoir la création d’ouvrages d’assainissement collectifs et individuels, de fournir un appui aux collectivités territoriales dans la gestion des déchets, d’appliquer et de veiller au respect des textes législatifs, réglementaires et normatifs relatifs à l’assainissement et au contrôle des pollutions et des nuisances et d’assurer l’exécution des programmes de sensibilisation et de formation des citoyens sur les effets néfastes de l’insalubrité, des pollutions et des nuisances sur l’environnement et la santé humaine et de suivre les projets d’assainissement

� La Direction régionale de la santé (DRS) qui est chargée de la promotion de l’hygiène et de la salubrité au sein des demeures et des établissements classés, de la promotion de l’hygiène des denrées alimentaires et de l’eau, de la surveillance des infections nosocomiales à travers le suivi de l’hygiène et de la salubrité des établissements sanitaires et de la gestion adéquate des déchets biomédicaux

� La Direction régionale du développement social et d e l’économie solidaire (DRDSES) qui est chargée de l’appui à la mobilisation sociale, de l’Information-éducation-communication (IEC)

� Au niveau communal, ces services sont représentés par des antennes ayant pour mission le contrôle de la légalité et l’appui-conseil des collectivités locales et opérateurs privés dans la gestion des déchets

1.2.3. Les partenaires techniques et financiers L’analyse institutionnelle fait ressortir la présence d’une multitude de partenaires techniques et financiers intervenant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement tels que l’UNICEF, le Fonds des Nations Unies pour la population (FNUAP), la Banque Mondiale, la Fondation Intervida, la Fondation du Festival sur le Niger, la Fondation Novartis, l’ONG Lux Développement, l’Agence Nationale d’Investissement des Collectivités Territoriales (ANICT), Initiative Ville Millénaire (IVM), etc. Ces structures appuient la construction et l’entretien des ouvrages d’assainissement, le renforcement des capacités et les activités visant le changement de comportement.

1.2.4. Les opérateurs privés et groupements professionnels et associatifs L'eau potable est à la fois un bien économique et social. A cet effet, la stratégie nationale d’AEPA propose aux communes la gestion déléguée des bornes fontaine à des exploitants appelés gestionnaires délégués. Ces derniers vendent l’eau 500 XOF par m³ maximum. Les associations d’usagers gèrent les systèmes d’adduction d’eau sommaire dans les villages (AEPS).

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2. EVALUATION DES CENTRES DE SANTE

2.1. FONCTIONNEMENT Au Mali, le CSCom (Centre de Santé Communautaire) est le 1er échelon de la pyramide sanitaire, donc très présent dans le milieu rural et semi-urbain. Chaque CSCom est dirigé par une Association de Santé Communautaire (ASACO) sous la responsabilité de la commune et du district sanitaire. Le CSCom est composé d’un dispensaire (avec dépôt de médicaments) et d’une maternité (PMI)

Le fonctionnement de l’Asaco est régulé par différent décrets.

Ils ont notamment la responsabilité de :

• Accompagner les leaders communautaires lors des assemblées villageoises. • Suivre les relais communautaire. • Faire des suggestions aux populations pour la motivation des relais. • Financer les activités communautaires.

Le nouveau partage des coûts a constitué une innovation dans le sens ou l'Etat ne s'engageait plus à prendre en charge le salaires des personnels de santé des CScom. Cela a permis d’engager le personnel du CScom à rendre compte à la population à travers l'association de santé communautaire qui l'emploie. Les recettes de l’ASACO se répartissent entre deux caisses distinctes: la caisse médicament et la caisse tarification. Cette séparation a était imposée pour protéger la capacité de réapprovisionnement en médicaments et échapper aux fausses impressions de disponibilité financière que procure parfois une caisse commune. Ces fausses impressions ont, par le passé, conduit nombre d'expériences de recouvrement des coûts à la faillite par décapitalisation. La caisse "tarification", de son côté, perçoit les recettes de la tarification des actes (par épisode) et des subventions, en particulier celles provenant des collectivités locales et décentralisées

2.2. INTERVENANTS

2.2.1. Agents de Santé Communautaire (ASC) L’ASC est un agent qui a au moins le niveau DEF (Diplôme d’Etudes Fondamentales) est détendeur d’un certificat ou attestation d’aide-soignant ou de matrone, recruté par la communauté sur la base d’un contrat de travail. Il est chargé de délivrer les soins au niveau des ménages. Il supervise les relais et donne des directives aux accoucheurs traditionnels.

La population de l’aire de couverture de l’ASC avoisine les 1 500 habitants.

2.2.2. Relais Communautaires (RC) Le relais est un membre de la communauté qui consacre une partie de son temps (bénévole) à initier ou à soutenir des actions de promotion, de prévention et de renforcement des connaissance des familles pour adopter et maintenir les pratiques favorable à la santé.

Ils ont entre autre la responsabilité de :

• Annoncer à la communauté (et la mobiliser) les dates de passage de l’équipe de santé pour la stratégie avancée/mobile.

• Rappeler aux mères d’enfants 0-11 mois et les femmes enceintes les différentes échéances à respecter dans le cadre des activités préventives (vaccination et CPN).

• Faire des visites à domicile (VAD) pour le suivi actif/vérification des pratiques familiales essentielles (PFE) de la PCIME communautaire dans les ménages.

• Collecter et transmettre au CSCOM des informations sur le respect des PFE (cahier du relais). • Faire la recherche active des enfants non vaccinés et des femmes enceintes n’utilisant pas les services

de CPN en se référant aux échéanciers communautaires . NB : Informer et sensibiliser les chefs de ménage concernés.

• Inciter les délégués du village à participer aux réunions de l’ASACO. • Inciter les AT/ATR à promouvoir l’accouchement propre et assisté. • Inciter la communauté à participer à la réalisation et l’entretien des ouvrages d’eau et d’assainissement.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 6/25

Recommandations

- Bien comprendre les responsabilités des différents acteurs qui interviennent dans les centres de santé pour pouvoir les accompagner et rendre les activités d’intervention pérennes.

- Plaidoyer auprès de la commune pour mettre en place un protocole d’accord entre l’Asaco et la commune

- Promotion de la carte d’adhérent de l’Asaco pour obtenir au minimum 10% de la population du cercle sanitaire.

2.3. LOCALISATION

Decoupage du district sanitaire de Macina et Markala

La region de Ségou compte 173 aires de santé, dont 175 CSCom, et 8 CSRef

La population de l’aire de santé de Markala est de 201 249. (2012)

La population de l’aire de santé de Macina est de 262 502. (2012)

Répartition des centres de Santé

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Localisation géographique des centres de santé (Google Earth)

L’ensemble des centres de santé ont été évalués. Plus de 3500 km en voiture, principalement sur des pistes. Environ 20 % centres de santé (6/31) ont un accès limité pendant la saison de pluies.

2.4. OUTILS D’ÉVALUATION Afin de collecter les données essentielles permettant de dégager une analyse globale de la situation, deux outils spécifiques ont étés utilisés à savoir :

- Le formulaire d'évaluation rapide pour l'Eau, l'Assainissement, l'Hygiène dans les structures de soin en situation d'urgence mis en place par l’OMS.

Il est à noter que le CSRéf de Macina via le Technicien Sanitaire a effectué l’évaluation de 9 des 17 CSCom en utilisant le format de l’OMS pour son district Sanitaire. Les fiches, et données ont été récoltés et compilés.

- Un format interne mis en place par Tdh permettant de collecter des informations complémentaire aux informations collectés via le format d’analyse rapide de l’OMS.

2.5. RÉHABILITATION / CONSTRUCTION 2 centres de santé (Zanabougou et Djibougou) situés dans le district de Markala ne sont pas fonctionnels

Les bâtiments ne sont pas aux normes, l’Asaco n’est pas actif et le centre ne possède pas d’équipement adéquat.

L’ONG Espagnole Intervida qui intervient dans la zone prévoit de construire le centre de santé de Djibougou en 2013. (Type 2) et de créer l’Asaco. Tdh s’est engagé à construire toutes les infrastructures Wash et fournir l’équipement nécessaire.

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Centre de Djibougou Centre de Zanabougou

Le nouveau centre de santé de Doura n’est pas finalisé. Il manque le toit et les finitions. Il fonctionne actuellement dans l’ancien bâtiment, mais celui-ci n’est également pas aux normes.

CSCom actuel Doura Futur CSCom de Doura

Le nouveau CSRéf de Macina est en cours de construction et les travaux ont pris du retard en fonction des incidents sécuritaire.

TOTAL de centres de santé non fonctionnel: 4 sur 31 (Selon les normes de la DNS)

Recommandations

- Faire un plaidoyer pour que les travaux du CSRéf de Macina, du CSCom de Djibougou s’accélère.

- Faire un plaidoyer auprès des acteurs décisionnelles pour la construction d’un nouveau CSCom a Zanabougou

- Discuter avec la communauté et les acteurs décisionnelles, la possibilité de finaliser les travaux du CSCom de Doura

Technique

- Idéalement la hauteur libre du faux plafond devrait être de 3 m et ne sera en aucun cas inférieur à 2.7 m. S’il n’y a pas de faux-plafond (réduction des coûts), la hauteur libre sous tôle sera d’au moins 3.3 m.

En cas de faux-plafond, la hauteur minimum des combles sera de 60 cm. Les combles doivent être correctement ventilé par des ouvertures sur les 2 façades opposées. Les ouvertures seront protégés par des grillages légers contre la pénétration d’insecte, d’oiseaux ou de chauve-souris.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 9/25

- Utiliser des profilés IPN pour les poutres et traverses.

- Vérifier que le linteau-chainage soit présent (généralement situé à 2.3 m du sol) et privilégié pour la couverture, les tôles en acier galvanisé.

Normes fonctionnelles et guide de construction des centres de santé au Mali (1993)

3. RESULTATS EAU HYGIENE ASSAINISSEMENT

3.1. APPROVISIONNEMENT EN EAU

12 12

9

5

0

2

4

6

8

10

12

14

PuitsTraditionnel

PMH Reseau Pas d'eau

Type de point Eau

16% des centres de santé n’ont pas d’eau.

38% possèdent un forage avec pompe manuelle (India Mark) garantissant une qualité d’eau acceptable (à part 1 centre contenant un peu de fer), 11 pompes sur 12 fonctionnent parfaitement.

29% ont accès à un réseau d’eau communautaire, seul 3 centres ont l’eau à l’intérieur du centre, connecté au réseau de la ville.

2

2

1

1

1

1

1

1

1

2

3

2

1

3

0 1 2 3

MARKANIBOUGOU

DJIBOUGOU

ZANABOUGOU

TOGOU

CSREF MARKALA

DIAMARABOUGOU

KIRANGO

SANSANDING

SIBILA

TEMOU

DOUGABOUGOU

KOMOLA-ZANFINA

DOURA

SAGALA

Score de Risque: Quantité d'eau (3) District de Markala

Score de Risque: Quantité d'eau(3) District deMarkala

Reseau non potable

PMH Ecole

Puits Tradi. Pas reseau

PMH Ecole

Puits Traditionnel

1

1

1

0

1

1

0

1

3

1

1

2

2

1

1

2

1

0 1 2 3

KOLONGO

KOKRY

MACINA CENTRAL

MACINA CSREF

OULA MACINA

KOE

SOUMOUNI

MONIMPEBOUGOU

SOULEY

KARA

NGOLOKOUNA

SARRO

FOLOMANA

TONGUE

SAYE

MATOMO

KERMETOGO

Score de Risque: Quantité d'eau (3) District de Macina

Score de Risque:Quantité d'eau (3) District deMacina

Rien

Puits Traditionnel

PMH cassée, fer

PMH cassée

D’un point de vue générale, la situation concernant l’approvisionnement (Quantité) en eau dans les centres de santé est satisfaisante. Plusieurs f orage seront nécessaires pour permettre l’autonomie en eau des centres de santé par rapport à la communauté

Analyse du risque Quantité d’eau

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Recommandations

- Lancer les appels d’offres rapidement pour la réalisation des infrastructures.

Technique

- Réhabilitation de puits traditionnels (super structure, plus PMH)

- Connexion au réseau d’eau communautaire

- Construction de forage équipée de PMH

3.1.1. Qualité de l’eau

2

2

3

2

1

0

2

0

1

0

2

1

2

0

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

MARKANIBOUGOU

DJIBOUGOU

ZANABOUGOU

TOGOU

CSREF MARKALA

DIAMARABOUGOU

KIRANGO

SANSANDING

SIBILA

TEMOU

DOUGABOUGOU

KOMOLA-ZANFINA

DOURA

SAGALA

Score de Risque: Qualité d'eau (3) District de Markala

Score de Risque: Qualité d'eau(3) District de Markala

Score 2 a 3: 55 %

Contaminé (latrine

inferieure a 30 m,

Non chlorée)

1

1

1

0

1

3

0

3

1

1

1

1

1

3

1

1

1

0 1 2 3 4

KOLONGO

KOKRY

MACINA CENTRAL

MACINA CSREF

OULA MACINA

KOE

SOUMOUNI

MONIMPEBOUGOU

SOULEY

KARA

NGOLOKOUNA

SARRO

FOLOMANA

TONGUE

SAYE

MATOMO

KERMETOGO

Score de Risque: Qualité d'eau (3) District de Macina

Score de Risque: Qualité d'eau(3) District de Macina

Situation plutôt critique . Le point d’eau se trouve souvent à une distance i nferieu r a 30 m, et/ou non couvert et l’eau est unanimement non chlorée.

Analyse du risque Qualité de l’eau

3.1.2. Traitement de l’eau Des bouteilles de javel sont disponibles dans tous les villages des CSCom (200 CFA pour la petite bouteille, 700 CFA pour la grande). Les femmes accouchant dans le centre doivent apporter leurs bouteilles de javel.

Le procédé d’électro-chloration permet de produire du concentré de chlore en grande quantité à partir d’eau et de sel, à l’aide d’un panneau photovoltaïque ou d’un générateur. Plusieurs modèles de kits d’électro-chloration sont disponibles sur le marché. Le chlore ainsi obtenu peut être utilisé pour :

� Rendre potable l’ eau (eau claire uniquement) � Désinfecter des locaux ou du matériel � Désinfecter les plaies

Le système de base est prévu pour une production de 4 litres de chlore au fil du soleil durant la journée (pendant 5 h) et deux litres de chlore en absence de soleil (durant la nuit par exemple), soit un total de 6 litres de chlore par jour (rappel : avec un litre de chlore produit, il est possible de rendre 4 000 litres d’eau potable).

Une fois que l’eau a été traitée avec le chlore produit, il est nécessaire de s’assurer qu’elle est suffisamment chlorée avant de la consommer. L’eau doit contenir entre 0.2 et 0,5 mg/litre de chlore résiduel libre pour être potable. Pour mesurer le chlore résiduel facilement, un réactif peut être utilisé – par exemple le réactif ATB (nettement moins chère que le DPD1)

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 11/25

Remarque

Un étudiant de la faculté de médecine de Pharmacie et d’Odontostomatologie de Bamako a rédigé une thèse en 2008 intitulée « Utilisation des solutions d’hypochlorite de Sodium au CHU du point G »

Résumé

- 500 échantillons d’eau de Javel ont été titrés sur 2 ans sur lesquels 134 échantillons de solution concentrée et 141 échantillons de solution diluée étaient exploitables, soit au total 275 échantillons exploitables.

- 6 types de solution concentrée provenaient de 6 entreprises de production différentes et des solutions concentrées qui n’avaient pas de provenance sur l’étiquette. Des solutions concentrées titrées théoriquement à 8 ou 12°chl et des solutions non titrées d’après l’étiquette.

Ses conclusions

- Le conteneur le plus souvent rencontré était transparent et comportait une fuite au niveau de la fermeture.

- La durée de conservation de la solution concentrée d’hypochlorite de sodium était de 1 mois au maximum dans les unités et au magasin de stockage. Cependant, ni la date de fabrication, ni la date de péremption ne figuraient sur l’étiquette. La durée de conservation de la solution diluée ne dépassait pas 48 heures.

- Les solutions de désinfection d’hypochlorite de sodium étaient souvent associées à d’autres désinfectants notamment le grésil, l’acide muriatique (HCl), l’AGRI’STERIL, le Major C80.

- Le titre chlorométrique moyen de la solution concentrée en fonction des unités de soins variaient de 0,5 à 4,6°chl maximum après contrôle alors qu’il était théoriquement de 10°chl sur l’étiquette.

- Le titre chlorométrique moyen de la solution concentrée en fonction de la provenance variaient de 0,03 à 6,25°chl après contrôle alors qu’il était théoriquement de 11,2°chl sur l’étiquette.

L’étudiant conclu en disant que : «On peut affirmer que l’utilisation de la solution d’hypochlorite de sodium au CHU du Point-« G » n’était pas efficace dans la prévention de l’infection nosocomiale»

Recommandations

Electrochlorateur

- La donation spécifique pour certain centre de santé (les plus dynamiques et intéressés) d’un Kit solaire avec des panneaux de 80 watt permettra aux CSCom de produire leur propre solution chlorée pour désinfecter l’eau. L’Asaco pourra également le vendre aux femmes enceintes et donc accroitre leurs revenues comme c’est déjà le cas dans le centre de santé de Sibila (200 FCFA le litre, 150 CFA pour 250 ml, au lieu de 250 FCFA pour un bidon de 250 ml en vente sur les marchés.)

Sibila

- Prévoir une formation de 2 jours aux gérants du magasin, de la matrone et du DTC.

La formation visera les objectifs suivants : - Rendre autonome les centres de santé bénéficiaires dans la production et l’utilisation des

désinfectants ; - Améliorer la qualité des soins fournis aux populations afin de réduire les risques de contamination

dans les centres ; - Améliorer la qualité de l’eau de boisson disponible dans ces centres ;

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 12/25

- Initier les agents de santé de ces centres à la production et à l’utilisation du concentré de chlore pour assurer une bonne hygiène et la potabilisation de l’eau de boisson.

- Pour faciliter le nettoyage des salles de consultations, la maternité, et de soin, il faut carreler le sols (carreau de 30 cm de couleur foncé), et les murs (Carreau de 15 cm de 1.5 à 1.8 m du sol)

Maternité CSCom de Saye

En vue de faciliter l’évacuation des eaux de lavage, il est préférable de faire un trou dans le mur pour récolter les eaux usées, qui sera connecté sur un puisard. La technique du siphon de sol ne fonctionne pas correctement, car celle-ci est souvent bouchée.

CSCom de Oula Macina CSCom Soumouni. Siphon de Sol

Puisard

Mettre en place un bac à verdure qui reçoivent les eaux des laves mains, des aires de lavage et des douches car le niveau de consommation d’eau dans les districts sanitaire de Macina et Markala est très faible.

Les eaux sont recueillies dans un bassin constitué d’un muret bas, d’une excavation remplie d’une couche de gravier puis de la terre végétale. En général les plantes utilisées sont d’une utilité courante telle le vétiver qui est très apprécié au Mali à cause du parfum de ses racines.

De plus la végétation protège le bâtiment du soleil, de la poussière, des vents violents et des bruits et réduit la réverbération du soleil sur le site et permet de canaliser les brises fraiches. Note que les grands arbres doivent être planté à 5 mètre minimum du bâtiment.

Ce design a été expérimenté par Lux Dev (Coopération Luxembourgeoise) et approuvé au niveau national (Standard National de l’assainissement)

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 13/25

Chauffe-eau solaire 4 CSCom possèdent des chauffe-eau solaire.

Cela a un triple impact sur le développement à savoir: un impact social (l’amélioration des services et réduction des dangers de divers nature auxquels sont exposés les femmes qui viennent accoucher), un impact environnemental (moins de bois consommé) et un impact économique (pour les familles et le centre de santé car l’eau chaude peut être vendu 100 FCFA par accouchement)

Koé

Suivant la disponibilité du budget, cette solution sera envisagée

3.2. COUVERTURE LATRINE

5.0

7.0

8.0

1.7

21.5

14.5

17.5

12.6

15.0

7.5

8.8

14.3

47.0

8.0

0 10 20 30 40 50

MARKANIBOUGOU

DJIBOUGOU

ZANABOUGOU

TOGOU

CSREF MARKALA

DIAMARABOUGOU

KIRANGO

SANSANDING

SIBILA

TEMOU

DOUGABOUGOU

KOMOLA-ZANFINA

DOURA

SAGALA

Couverture Latrine FonctionnelleDistrict de Markala

25.0

7.3

9.3

0.0

22.0

5.2

4.8

19.5

9.8

15.5

20.5

14.3

14.0

6.7

12.7

11.5

18.0

0 10 20 30

KOLONGO

KOKRY

MACINA CENTRAL

MACINA CSREF

OULA MACINA

KOE

SOUMOUNI

MONIMPEBOUGOU

SOULEY

KARA

NGOLOKOUNA

SARRO

FOLOMANA

TONGUE

SAYE

MATOMO

KERMETOGO

Couverture Latrine FonctionnelleDistrict de Macina

La norme est d’1 toilette/20 utilisateurs. En regarda nt uniquement la couverture en l atrine, la situation est acceptable, mais, même si les latrine s ont été considérés comme fonctionnelle, elle ne correspondent techniquement pas aux normes en vigue ur (pas de portes, pas de séparation patients/staffs/sexe, pas de lavage des mains, … B esoin de Réhabilitation

Couverture Latrine Fonctionnelle

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 14/25

Recommandations

- Réhabilitation et construction de latrine suivant les schémas techniques validés par la DNACPN.

Type de Latrine : 1 block de 3 latrines Pit Latrine à double fosse surélevée (recommandé par la DNS)

Dispositif de lavage des mains Construire un réservoir sur le côté de la latrine pour récolter l’eau de pluies afin d’alimenter en eau chaque latrine

Ce réservoir devra être connecté à un système de lavage des mains

Lave Main validé par la DNS

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 15/25

L’accès aux latrines devra être accessible aux personnes à mobilités réduites (construire une pente de 5 à 8%)

3.3. LAVE MAIN 3/29 CSCom possèdent un réseaux d’eau dans le centre de santé afin de faciliter le lavage des mains.

Lavage des mains avec la bouilloire

4

4

4

0

0

1

2

2

1

4

2

2

4

4

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4

MARKANIBOUGOU

DJIBOUGOU

ZANABOUGOU

TOGOU

CSREF MARKALA

DIAMARABOUGOU

KIRANGO

SANSANDING

SIBILA

TEMOU

DOUGABOUGOU

KOMOLA-ZANFINA

DOURA

SAGALA

LAVAGE DE MAIN RISK SCORE (4) District de Markala

LAVAGE DE MAIN RISK SCORE (4)District de Markala

Score ≥ 2: 65 %

Pas Lavage des Mains

Pas de Savon

Pas de sensibilisation

Pas de Posters

3

3

4

2

3

4

0

3

4

3

3

3

3

4

3

3

4

0 1 2 3 4

KOLONGO

KOKRY

MACINA CENTRAL

MACINA CSREF

OULA MACINA

KOE

SOUMOUNI

MONIMPEBOUGOU

SOULEY

KARA

NGOLOKOUNA

SARRO

FOLOMANA

TONGUE

SAYE

MATOMO

KERMETOGO

LAVAGE DE MAIN RISK SCORE (4) District de Macina

LAVAGE DE MAIN RISKSCORE (4) District de Macina

Superieur a 2:

92 %

Pas Lavage

des Mains

Pas de Savon

La situation est jugée critique, en effet plus de 9 0% des centres de sante présentent un score ≥ à 2. La plupart du temps, le poste de lavage des mains n ’existe pas, et de façon quasiment unanime, les patients ne sont pas informés des règles d’hygiène de base, et très peu de posters sont affichés pour rappeler ces principes.

Score lavage des mains.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 16/25

Recommandations

Mettre en place un réservoir surélevé afin d’alimenter les salles de consultations, la maternité, la salle de soin et d’injections en eau.

Poser le réservoir de 1 à 2 m³ afin de stocker la consommation du centre pour 48 heures d’eau, sur des IPN de 80 mm accrochés aux murs du bâtiment.

L’alimentation pourra se faire via une pompe (centrifuge ou submergé en courant alternatif) solaire (2 panneaux de 150 w) et onduleur connecté au puits existants réhabilité.

L’option technique de la pompe solaire sera étudié en détails, puis un projet pilote sera mis en place avant de réaliser cette option technique dans tous les centres.

3 difficultés - Le dimensionnement se fera par Tdh avec le soutien d’organisation qui ont une expérience (SNV qui

ont fait une évaluation des fournisseur de matériel solaire). - L’installation. Contacter le centre de formation d’énergie solaire à Ségou, l’Amader (agence

malienne d’Electrification rural etc.) - La maintenance se fera par l’Asaco via des techniciens du village qui ont été formé par GIZ ou par le

manœuvre formé par Tdh

Exemple de pompe solaire installée dans le CSCom de Sesana, District de Ségou

NB.

Les centres de santé possèdent un module solaire pour la lumière, pour la radio et/ou pour le frigo. Ce type de technologie est relativement rependue et se développe exponentiellement.

Néanmoins, cette solution technique peut alourdir la charge des Asaco.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 17/25

3.4. GESTION DÉCHETS B IOMÉDICAUX Environ 45 % des CSCom possèdent un incinérateur Montfort , 23 % possèdent un bruleur et plus de 30% rien,

Equipement GDB Remarques générales - Le placenta n’est pas traité au centre de santé, la famille le récupère afin de l’enterrer (tradition). - L’utilisation des safety box type carton est répandue dans tous les CSCom. - Absence d’équipement de protection et d’outils pour la manipulation des déchets - Plusieurs type d’incinérateur ou bruleur:

Montfort Dragon AJA MSF

Triage des déchets. 40% (13/31) des centres de santé sont équipés de poubelle de couleur pour le triage. Le trie est rarement fait contentieusement.

Sibila Diamarabougou Togou

Code couleur de l’OMS dans le monde

JAUNE Déchets contagieux et tranchants

VERTE Déchets Anatomique

ROUGE Déchets très contagieux

MARRON Déchets dangereux

NOIRE Déchets commun

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 18/25

Code couleur en place au MALI

Poubelle Noire (20 à 40 l)

Déchets assimilables aux ordures ménagères ne présentant de risques sanitaires avérés .

Papier, carton, emballages plastiques, flacon d’eau de javel, balayures, débris alimentaires, etc..

Poubelle Rouge (20 à 40 l)

Déchets infectieux :

� sang et autres liquides biologiques provenant de soins de patients,

� bandes, compresses, linge et emballages imprégnés de sang /pus /excréta/ urine/vomissures/crachats déchets de laboratoire (boîtes de pétri, tubes, prélèvements, cultures

Déchets anatomiques :

� pièces anatomiques, les fragments d’organes ou de membres non aisément identifiables, et les autres déchets similaires résultant des actes chirurgicaux

� les placentas, les fœtus � Pansements, plâtres, � matériels à usage unique, tubulures de perfusion,

débris de verre contaminés, pipettes, boites de pétri, flacons de culture (à usage unique),

� réactifs, produits pharmaceutiques périmés, flacon de vaccin,

� abaisses langue, gants usagés.

Déchets spéciaux :

Films de radio, emballages perdus, déchets génotoxiques

Poubelle Jaune (15 à 20 L)

Les coupants, les piquants :

Aaiguilles, lames de bistouri, rasoirs, têtes de tondeuses, trocarts, différentes verreries, lames de scalpel, broches.

Les déchets issus de la vaccination

Poubelle bleu (15 à 20 L)

Ampoule

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 19/25

- Absence de posters ou matériel IEC attractive.

Komolo Zafina Markala

3

3

3

2

1

3

2

3

3

3

3

2

3

3

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

MARKANIBOUGOU

DJIBOUGOU

ZANABOUGOU

TOGOU

CSREF MARKALA

DIAMARABOUGOU

KIRANGO

SANSANDING

SIBILA

TEMOU

DOUGABOUGOU

KOMOLA-ZANFINA

DOURA

SAGALA

WASTE MANAGEMENT RISK SCORE (3) District de Markala

WASTE MANAGEMENT RISKSCORE (3) District de Markala

Egale a 3: 75 %

Poubelles

Separation dechets

Dechets visibles

0

0

0

1

0

0

0

0

1

0

1

0

1

2

0

1

2

0 0.5 1 1.5 2 2.5 3

KOLONGO

KOKRY

MACINA CENTRAL

MACINA CSREF

OULA MACINA

KOE

SOUMOUNI

MONIMPEBOUGOU

SOULEY

KARA

NGOLOKOUNA

SARRO

FOLOMANA

TONGUE

SAYE

MATOMO

KERMETOGO

WASTE MANAGEMENT RISK SCORE (3) District de Macina

WASTE MANAGEMENTRISK SCORE (3) District deMacina

Bonne situation

generale

Problème critique

Pour de très nombreux centres (Cf. Markala) le scor e ≥ à 2 correspondant soit une absence de poubelles, une mauvaise séparation des déchets, voi re déchets médicaux visibles dans le périmètre du centre de santé

Score Gestion des déchets

Recommandations

- Promouvoir le recyclage des ampoules et fiole en verre. Dans le village de Kalongo ces fioles sont donnés aux associations de femme pour la vente de maquillage ou mettre en place un « crusher » associé à un sharp pit pour réduire le volume car les bouteilles en verre ne peuvent pas être brulé (risque d’explosion).

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 20/25

Fioles

Aiguilles

Les safety box (agréés par OMS) sont présent dans tous les centres de santé.

Terre des hommes va recommander l’utilisation de boite à aiguille en PVC réutilisable qui permet de réduire le volume des déchets car seul l’aiguille (pas la seringue) est stockée (ce qui évite de remettre le bouchon de l’aiguille et donc une manipulation dangereuse).

Un sharp pit avec le crusher est donc nécessaire.

Modèle crusher Type MSF.

La safety box devra être utilisé pendant les campagnes de vaccination, car l’aiguille est solidaire de la seringue.

L’incinération des aiguilles est fortement déconseillé aux niveaux des CSCom, car la température est généralement trop basse pour une décontamination des aiguilles.

Boite à aiguille Sharp pit + Crusher

Incinérateur

- Le Montfort 8a et l’AJA est le modèle de référence choisie par le département de la santé.

- La mise en place d’incinérateur sans le financement et la formation d’un manœuvre est fortement déconseillée.

- La construction d’un incinérateur peut être optionnel pour les CSCom proche du CSRéf.

- Donation d’un kit de protection (botte, lunettes, masque, gant et tablier) pour le manœuvre en charge des déchets et kit d’outils pour le transport des déchets (brouette, pèle, râteau, râteau pour incinérateur).

- Clôturer la zone des déchets (incinérateur, fosse à cendre, demis fut). La zone de déchet sera à 50 m du bâtiment et à 30 m de la source d’eau. Idéalement un point d’eau devra être mis en place pour le nettoyage des poubelles, des outils et des mains.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 21/25

Equipement de protection minimum

Fosse à cendre

Utiliser une dalle de type Sanplat pour la fosse à cendre.

Kalongo

Divers

- Mettre en place un système de gestion des produits du laboratoire dans le CSRéf de Markala.

- Donation de IEC (autocollant sur chaque poubelle) pour le triage des déchets

- Le référent sanitaire du département santé devra prendre en charge la formation de la gestion des déchets avec le support de Tdh

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 22/25

3.5. ANALYSE RISQUE SANITAIRE SUR L ’ENSEMBLE DES DEUX DISTRICTS

30%

7%

81%

2%

34%

70%

9%

2%

0%

10%

0%

70%

46%

52%

47%

88%

7%

12%

67%

70%

79%

63%

80%

36%

63%

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

% Installation de soin avec un quantité d'eau insuffisante pour les besoins quotidiens.

% Installation de soin avec interruptions quotidiennes de la distribution d'eau.

% Installations de soin avec un stockage d'eau insuffisant (moins de 24 heures réserve).

Couverture en personnes par points d'eau fonctionnel

% Installations de soin avec un source d'eau non amélioré

% Installations de soin avec eau insuffisamment chlorée.

% installations de soin avec les canalisations sectionnées ou réservoirs insalubres.

GESTION DES EXCRETAS ET DRAINAGE

Couverture en personnes par toilette propre et fonctionnelle

% Installations de soin avec signes de défécation en plein air.

% Installations de soin avec mares d'eau stagnante observées aux points d'eau.

% Installations de soin avec eaux usées potentiellement infectieuses visibles dans les environs.

% Installations de soin avec voies d'évacuations obstruées, inexistantes ou non fonctionnelles.

GESTION DES DECHETS

% Installations avec containers à déchets medicaux insuffisant , inappropriés ou débordant.

% Installations avec pas de tri des déchets à la source (infectieux, non infectieux, piquant).

% Installations avec déchets médicaux observés dans des espaces public .

LUTTE ANTIVERCTORIELLE

% Installations avec insuffisance des moustiquaires imprégnées / interventions anti-moustiques.

% Installations avec nourriture non protégée contre les mouches, autres insectes ou rats.

% Installations avec des gites larvaires (eaux stagnantes, déchets alimentaires etc.).

CONTROLE INFECTIEUX

% Installations avec absence de produits chlorés, détergent, savon ou d'équipement de nettoyage.

% Installations avec désinfection inadéquate des lits, sols, murs, équipement ou surfaces.

% Installations avec manque d'équipement de protection (gants, combinaison, masques etc.).

% Installations avec absence de point de lavage de main où sont délivrés des soins.

% Installations ou patients ne sont pas informés des comportements d'hygiène essentiels.

% Installations de soins avec un absence du savon.

% Installations avec absence de posters rappelant les procédures correctes d'hygiène manuelle

Ensemble

Ce tableau d’analyse cumulatif du risque sanitaire sur l’ensemble des deux districts confirme l’analyse générales à savoir entre autres:

- Peu de posters/IEC - Pas/Peu Equipements GDB - Pas/peu désinfection - Pas de chloration de l’eau - Pas de stockage d’eau A noter, qu’aucun signe de défécation en pleine air n’a été observé dans l’ensemble des CSCom.

Bilan Analyse risque sanitaire des deux districts confondues

4. CONCLUSION

4.1. LE PAQUET MINIMUM WASH Ce paquet minimum Wash a été approuvé par les différents acteurs au niveau national : Cluster Wash, DNS, DNACPN, OMS, UNICEF, FNASCOM, ECHO etc.

En fonction de chaque recommandations pour le paquet minimum Wash, le tableau reprend les activités que Tdh prévoit de mettre en place via le financement de l’Unicef. (Activités basées sur le budget disponible)

RECOMMENDATIONS ACTIVITÉS Tdh

Qualité de l'eau � Toute l'eau á boire - chlore résiduel de 0,5 mg/litre

� Norme Sphère 0.2 à 0.5 mg

Quantité de l'eau

� 40-60 litres / patient hospitalisé / jour � 15 litres / soignant / jour � 5 litres / patient ambulatoire / jour � 5 litres / membre du personnel / jour

� Réhabilitation Puits traditionnel � Connexion au réseau existant

Stockage de l'eau

� Stockage de contingence de 24 heures � Réservoir 1000 à 2000 litres

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 23/25

Accès à l'eau � Chaque salle où les patients sont soignés (y compris l'eau + savon + diapositives des eaux grises)

� Réseau gravitaire

Accès aux toilettes

� 1 toilette / 20 utilisateurs (propre et fonctionnel, séparé par sexe)

� Aucun signe de défécation en plein air

� Construction bloc de 3 latrines à double fosse

� Réhabilitation des pit latrine Réservoir + Collecteur d’eau de pluie + Lavage main

Accès aux douches

� 1 douche / 40 patients hospitalisés (propre et fonctionnelle)

� CSRéf seulement

Nettoyage et désinfection

� Toutes les surfaces de plancher nettoyable � Nettoyage quotidien avec une solution

chlorée à 0,2% � Matériel de nettoyage pour chaque zone

� Utilisation de Chlore via kit � Donation de Kit hygiène � Carrelage mur et sol

Déchets de soins de santé

� Conteneur à déchets adéquat au sein de 1-2m de chaque lie où les déchets de soins de santé sont créés.

� Pas de déchet de soins de santé dans l'environnement public.

� Donation contenant noir, jaune, rouge et bleu

� Fosse à cendre � Fosse à aiguille + crusher

Surpeuplement � 1-2m entre chaque patient hospitalisé � Nil

Équipement de protection individuelle

� Gants, tabliers et masques jetables pour les personnels en contact avec les malades contagieux.

� Combinaisons, gants et bottes pour du personnel en charge des déchets.

� Donation kit protection déchets

Eaux usées � Pas de présence d’eaux usées stagnantes � Eaux usées potentiellement infectieuses

traitées dans un puits perdu.

� Eaux grise connecté à un bac à verdure

La lutte anti vectorielle

� Absence de vecteurs de maladies � Lits pour patients hospitalisés équipés

de moustiquaires imprégnées.

� Donation de moustiquaire � Moustiquaire fenêtre (optionnel)

Hygiène alimentaire

� Toute nourriture est préparée et stockée de manière à réduire le risque de transmission de maladies.

� CSRéf seulement

Promotion de l'hygiène

� Les patients et le personnel soignant sont régulièrement informés sur les comportements d'hygiène essentiels à partir de leurs arrivées.

� .Promotion de l’hygiène aux personnel de santé via le DNS

� Promotion aux patients via les relais Communautaire

Mise en place du projet La planification du projet sera perturbé par la saison des pluies qui débite vers le mois de Juin pour une durée de 4 mois.

Contexte Institutionnelle La gestion malienne des services de santé devront être compris et assimilé car les systèmes de coordination/supervision sont en place. La difficulté du système réside dans la multitude des acteurs : par exemple les Asaco sont en collaboration avec la commune, supervisés techniquement par le CSRéf et coordonnés par la fédération des Asaco et le département des affaires sociales. Un autre exemple de cette complexité est que la DNACPN fait la promotion des latrines mais ne les construit pas et c’est la DRH (Direction Régional de l’Hydraulique) qui met en œuvre et supervise les travaux des latrines.

Une coordination régulière avec le département Nutrition et protection devra être mis en place avant la mise en œuvre des activités en particulière sur les activités avec les ASC, les Relais Communautaire RC et la gestion des CSCom.

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 24/25

4.2. CARTE RÉPARTITION DES GROS TRAVAUX NÉCESSITANT UN AO.

Non Fonctionnelle

Bloc de latrine

Forage + PMH

4

13

8

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Rapport Evaluation EHA -Tdh Mali - Mars 2013 25/25

ACRONYME

AEPA-MR : Alimentation en Eau Potable et Assainissement en Milieu Rural

ASACO : Association de Santé Communautaire

ASC : Agent de Santé Communautaire

ATPC : Assainissement Totalement Piloté par la Communauté

CEPRIS Cellule d’Etudes, de Planification et de Réalisation des Infrastructures Sanitaires

CPS : Cellule de Planification et de la Statistique

CREE : Commission de Régulation de l’Eau et de l’Electricité (CREE)

CREPA Centre Régional pour l’Eau Potable et l’Assainissement à faible Coût

CSCom

CSRéf

: Centre de Santé Communautaire Centre de Santé Référence

DHPS : Division Hygiène Publique et Salubrité

DIEPA : Décennie Internationale de l’Eau Potable et de l’Assainissement

DNACPN : Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et Nuisances

DNH : Direction Nationale de l’Hydraulique

DNS : Direction Nationale de la Santé

ECHO : Commission Européenne – Direction Générale Aide Humanitaire et Protection Civile

EcoSan : Ecological Sanitation (latrines écologiques)

EHA Eau Hygiène Assainissement

EPEM : Equivalent Point d’Eau Moderne

OMD : Objectif du Millénaire pour le Développement

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PMI : Protection Maternelle et Infantile

PNA : Politique Nationale de l’Assainissement

PROSEA : Programme Sectoriel Eau et Assainissement

PSA : Plan Stratégique d’Assainissement

PSA : Relai Communautaire

SANPLAT : Sanitary Platform

TCM

VIP :

: Toilettes à Chasse Manuelle Ventilated Improved Pit (latrines ventilées)