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Rapport Développement Durable du groupe ABB Juin 2002 a

Rapport Développement Durable du groupe ABB...1 Faits marquants de l’année 2001 2 A propos d’ABB 4 Lettre du Président Directeur général S’adapter à l’évolution de notre

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Rapport Développement Durable du groupe ABB Juin 2002

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1 Faits marquants de l’année 2001

2 A propos d’ABB4 Lettre du Président Directeur

généralS’adapter à l’évolution denotre environnement

8 Vision et stratégieOuvrir la voie dudéveloppement durableFaits marquants des dix dernières années

11 Performances d’ABB en2001 en matière dedéveloppement durable

11 Présentation12 Performances

environnementales18 Performances économiques20 Performances sociales22 Performances d’ABB dans les

classements sur ledéveloppement durable

24 Perspectives pour 2002 et 2003Mise en application de noscompétences etconnaissances

28 Consultation des partiesprenantesComment donner uneconscience sociale à unemultinationale?

32 Le rôle des produits éco-efficacesObtenir plus à partir de moins

38 Des efforts communsTravailler ensemble pourrésoudre les problèmesmondiaux

42 Des récompensesenvironnementales pourencourager l’améliorationcontinueDes milliers de pas dans labonne direction

Prix de Gestion de l’environnement

48 Politiques et organisation56 Système de Management du

développement durable58 Relations avec les parties

prenantes60 Prises de position

Position d’ABB sur lechangement climatique et leréchauffement globalPosition d’ABB sur le SF6

62 Evaluation des progrèsd’ABB en matière deDéveloppement Durable Déclaration de la Det NorskeVeritas

65 Glossaire68 Bibliographie

Sommaire

Bien que ce rapport fournisse certaines informations relatives auxproduits, services, technologies et pratiques du groupe ABB, soncontenu ne saurait en aucun cas être interprété comme une décla-ration ou une garantie express ou implicite.

Imprimé sur du papier non blanchi au chlore dans des papeteriescertifiées ISO 14001. 10 pour cent environ du bois utilisé pour l’éla-boration de ce rapport proviennent de forêts certifiées par le ForestStewardship Council (FSC) et le reste provient de forêts en cours de certification par cet organisme.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 1

Faits Marquants 2001Leader mondial des technologies de l’énergie et de l’automation, ABBpermet à ses clients industriels et aux utilités d’améliorer leurs perfor-mances tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Le groupeABB est présent dans plus de 100 pays et se classe pratiquement sys-tématiquement parmi les trois premiers dans ses différents secteursd’activité.

■ ABB a publié sa première politique sociale en2001 et a entamé des discussions sur soncontenu et sa mise en œuvre avec les partiesprenantes de 34 pays.

■ Le programme de management de l’environne-ment d’ABB est appliqué dans plus de 50 pays.Le Viêt-nam et la Bulgarie viennent d’y adhérer.La norme ISO 14001 a été mise en œuvre dans près de 98% des sites de fabrication et de services d’ABB.

■ La publication des Déclarations environnementrelatives aux produits, qui a débuté en 2000,s’est accélérée. Ainsi, à la fin de l’année, leurnombre était de 43 (dont neuf certifiées par unorganisme indépendant) pour les principalesgammes de produits d’ABB.

■ Pour la troisième année consécutive, ABB arriveen tête du secteur industrie dans le «Dow JonesSustainability Index» (indice Dow Jones sur le développement durable).

■ ABB a également fait son entrée dans le nouvelindice FTSE4Good regroupant les sociétés soucieuses de l’éthique sociale et la société a été classée parmi les cinq premières entreprisesaxées sur le développement durable en Inde par le Tata Electrical Research Institute.

■ Au sein de sa division Recherche et Développe-ment, ABB a mis en place un programme visant à identifier les futurs défis du développement durable.

Le Rapport Développement Durable d’ABB est dis-ponible en versions anglaise, allemande et suédoisesur notre site Internet.

Approche « triple bilan»Dans la rédaction de ce rapport, ABB s’est inspirédes lignes directrices de la Global Reporting Initia-tive (GRI) publiées en juin 2000, en essayant pour lapremière fois d’intégrer ses recommandations dèslors qu’elles s’appliquaient pour les activités dugroupe.

53

53

51

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00

99

Total estimé des coûts pour ledéveloppement durable(millions de $)

Coûts consacrés au dévelop-pement durableAvec notre programme de mana-gement de l’environnement quientre dans sa dixième année, lescoûts annuels relatifs à nos activi-tés de développement durable sesont stabilisés à un total de 55millions de dollars environ. (Cf. ledétail de ces coûts à la page 57).

w www.abb.com

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Utilities

Domaines d’activité■ Utility Partner■ Utility Power Systems■ Utility Automation Systems

S’appuyant sur un portefeuille deproduits, services et systèmes,ABB a développé ses activitésauprès des industries de l’électri-cité, du gaz et de l’eau, qu’ils’agisse de sociétés publiquesou privées, internationales oulocales, implantées sur des mar-chés libéraux ou réglementés.Parmi nos principaux clients figurent des producteurs d’éner-gie, des détenteurs et opérateursde systèmes de transmissiond’énergie, des fournisseursd’énergie et des distributeurs lo-caux. ABB est un leader mondialsur le marché des Utilités.

Groupe ABB

ABB est le leader mondial destechnologies de l’énergie et del’automation permettant à sesclients industriels et aux utilitésd’améliorer leurs performancestout en réduisant au maximumleur impact sur l’environnement.

Le groupe comporte trois divisionsau service des clients finaux : Utilités ; Industries ; Pétrole, Gaz et Pétrochimie. Deux divisionsfournissent des produits basés surles technologies de l’énergie et de l’automation via des réseaux internes, des réseaux de parte-naires extérieurs, ainsi que des ca-naux de vente directe. ABB com-porte enfin une division Servicesfinanciers, qui propose toute unegamme de services à ses parte-naires et clients.

* Le désengagement des activités Financements Structurés et Systèmes pour la construction a été annoncé par le Groupe.

Oil, Gas andPetrochemicals

Domaines d’activité■ Downstream■ Upstream

ABB fournit toute une gammecomplète de produits, systèmeset services aux industries pétro-lières, gazières et pétrochimiquesd’envergure mondiale, que ce soit pour le développement destechnologies d’exploration on-shore et off-shore, ou encore pourla conception et la fourniture d’infrastructures de production,de raffineries et d’usines pétro-chimiques. ABB est leader surbon nombre des marchés en avalet en amont.

w www.abb.com

2 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

A propos d’ABB

Industries

Domaines d’activité*■ Automotive Industries■ Building Systems■ Logistic Systems ■ Marine and Turbocharging■ Paper, Printing, Metals

and Minerals■ Petroleum, Chemical and

Life Sciences■ Telecom and Product

Manufacturing Industries

La division Industries d’ABB four-nit des technologies d’automationet de puissance spécifiques dans les secteurs de l’automobile,du ciment, de la chimie, de la distribution, de l’électronique, del’agroalimentaire, des sciences de la vie, de la marine, des métaux,de l’exploitation minière, du pa-pier, du pétrole, de l’impression,des télécommunications et desturbocompresseurs. Cette divi-sion possède une forte expertisedans les produits et services ba-sés sur l’informatique industrielleIndustrial IT pour les clients deces secteurs.

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PowerTechnology Products

Domaines d’activité■ Distribution Transformers■ High-Voltage Technology■ Medium-Voltage Technology■ Power Transformers

ABB est le premier fournisseurmondial de produits Energie. Nouscouvrons toute la gamme destechnologies de transmission et dedistribution d’énergie, notammentles transformateurs, disjoncteurs,sectionneurs, condensateurs etcâbles, ainsi que d’autres produits,plates-formes et technologiespour les applications moyenne ethaute tensions. Nos produits sontemployés dans les applications industrielles, commerciales et Utilités.

AutomationTechnology Products

Domaines d’activité■ Control and Force Measurement■ Drives and Power Electronics■ Electrical Machines■ Instrumentation and Metering■ Low-Voltage Products■ Robotics

ABB est le premier fournisseurmondial de technologies d’auto-mation. Nous proposons des pro-duits, logiciels et services pourl’automation et l’optimisation desopérations de fabrication discrète,de process ou par lots. Nos principales technologies portentsur les systèmes de mesure et de commande, l’instrumentation,l’analyse des processus, les en-traînements et moteurs élec-triques, l’électronique de puis-sance, les robots et les produitsbasse tension, tous orientés versune architecture d’informatiqueindustrielle commune – « IndustrialIT» pour la mise en œuvre de solutions d’automation et d’infor-mation en temps réel à l’échellede l’entreprise.

Financial Services

Domaines d’activité*■ Equity Ventures■ Insurance■ Structured Finance■ Treasury Centers

La division Services financiers ap-porte aux activités et clients dugroupe des solutions financièresinnovantes par l’intermédiaire deservices de financement struc-turé, de leasing, de développe-ment de projet et d’acquisition,de conseils financiers, d’assu-rance et de trésorerie. De par sonimplantation sur les principauxmarchés du monde entier, ABBpeut offrir à ses clients une com-binaison unique d’expertise finan-cière et de leadership mondialdans les technologies de l’énergieet de l’automation.

Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 3

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4 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Nos quatre objectifs clés :■ Améliorer nos performances économiques.■ Etendre notre système de management de l’envi-

ronnement à l’ensemble des employés et activi-tés.

■ Poursuivre la mise en œuvre de notre politiquesociale dans le monde.

■ Aligner nos métiers de base, à savoir les technolo-gies de l’énergie et de l’automation, sur les effortscommuns pour participer à la lutte contre la pau-vreté dans le monde.

Il y a maintenant près de dix ans qu’ABB s’est en-gagé sur la voie du développement durable en signant la Charte du Développement Durable de la Chambre de Commerce Internationale. Noussommes fiers d’avoir ouvert la voie dans ce domaineet nous souhaitons rester à la tête de ce mouvementen concevant et mettant en œuvre des pratiques optimales dans le cadre de nos opérations.

Tout aussi important, nous essayons de dynamiserles discussions et le débat sur les moyens de réaliserle développement durable à l’intérieur de notregroupe, dans nos contacts directs avec les clients etfournisseurs et, dans une plus large mesure, avec lesgouvernements, les organisations non gouverne-mentales et les organismes internationaux.

L’un de ces débats porte sur les gaz à effet de serre.Nous pensons que les changements climatiquessont une réalité et que la réduction des gaz à effet de serre constitue aujourd’hui le plus grand défi auquel sont confrontés les gouvernements, les industries et la société tout entière. En 2001, nous avons rejoint l’«e-mission 55», une initiative économique internationale qui

ABB a entrepris une profonde transformation. En2001, nous nous sommes réorganisés autour desclients afin de leur faciliter les relations avec notre so-ciété. Mais un aspect fondamental de notre activitén’a pas changé: notre engagement pour le développe-ment durable.»Jörgen Centermann, Président Directeur général

«

Lettre du Président Directeur général

S’adapter à l’évolution de notreenvironnement

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 5

demande aux gouvernements de ratifier sans plustarder le protocole de Kyoto.

Développement durable et réorganisation des industriesIl y a près de deux ans, nous avons cédé notre acti-vité de production d’énergie à grande échelle et dé-finit notre vision concernant l’avenir de la fournitured’électricité. Le passage à des sources d’énergie du-rable devrait entraîner une demande de nouvellestechnologies de production d’énergie distribuée àpetite échelle et permettrait aux fournisseurs tradi-tionnels d’électricité de gagner en efficacité et demieux préserver l’environnement.

ABB est déjà l’un des principaux fournisseurs debon nombre de nouvelles technologies de substitu-tion, y compris de microturbines, de systèmes deco-génération et d’alternateurs destinés à l’énergieéolienne.

Nous sommes également très présents dans lessystèmes de commande et l’électronique de puis-sance, des technologies clé pour la productiond’énergie distribuée. Nous développons des conver-tisseurs et des systèmes de commande pour les microturbines, les piles à combustible et les applica-tions photovoltaïques. Ce rapport présente quelquesexemples des activités d’ABB dans ces domaines.

L’informatique industrielle constitue un autre secteurà croissance rapide de notre activité : elle proposeune nouvelle architecture de systèmes intégrés pourl’industrie et les utilités.

L’informatique industrielle est porteuse de nombreuxavantages: une amélioration de la sécurité des ate-liers grâce à l’automation et la commande à distance,une diminution de la consommation d’énergie et dematières premières, une baisse des coûts et, enfin, laréalisation de produits finis plus efficaces.

Développement durable au sein d’ABBEn 2001, nous avons entamé une profonde transfor-mation de notre organisation, visant à rendre celle-ciplus réactive aux besoins de nos clients. Pendantcette phase, une baisse d’activité et l’améliorationdes processus internes nous ont contraints à réduireles effectifs, sans répercussions toutefois sur les600 collaborateurs de notre fonction Développement Durable.

L’un des développements majeurs de l’annéeconcernant le développement durable a été le lance-ment de notre politique sociale, avec une campagnesans précédent auprès de nombreuses parties pre-nantes. Nous avons organisé 45 tables rondes avecdes parties prenantes de 34 pays, afin de recueillirdes avis sur cette politique ainsi que des sugges-tions visant à l’améliorer et à mesurer ses perfor-mances.

Photo du haut :L’engagement en faveur de l’énergie durableABB se tient à l’avant-garde dumouvement de l’énergie durable.Nous sommes le plus grandfournisseur d’alternateursdestinés aux turbines d’éolienneset un leader dans l’électroniquede puissance pour les solutionsrécentes de production d’énergiedistribuée à petite échelle.

Photo du bas :L’environnement au travailLes installations de production etde services d’ABB respectent lesnormes les plus strictes enmatière de santé et de sécuritéainsi que sur le plan de la gestionenvironnementale. Nous avonsmis en place la certification ISO14001 dans 531 de nos usines deproduction, soit 98% du total.

Lors de sa première réunion suivant l’Assemblée Générale An-nuelle des Actionnaires pour 2002, le Conseil d’Administrationd’ABB a élu les directeurs et membres de ses deux comités. Lecomité chargé des nominations et rémunérations est dirigé par lePrésident du Conseil d’Administration Jürgen Dormann et sesmembres sont Martin Ebner et Hans Ulrich Maerki. Le comité chargédes finances et de l’audit est placé sous la direction de Bernd Vosset ses membres sont Roger Agnelli et Jacob Wallenberg.

Le rôle du Conseil d’Administration d’ABB est, entre autres, de su-perviser le travail des personnes chargées de la gestion de l’entre-prise.

Ce rôle a été souligné en février 2002, lorsque le Conseil a de-mandé aux anciens directeurs généraux Percy Barnevik et GöranLindahl de restituer une partie des pensions et autres avantagesqui leur avaient été versés. Le Conseil d’Administration a fait étatde défaillances et de défauts de procédure ayant abouti à des ap-probations inappropriées. Des accords ont été passés à tempspour l’Assemblée Générale Annuelle du 12 mars, et des sommessubstantielles seront restituées à la société par ses anciens direc-teurs généraux.

Suite à ces événements, ABB a pris des mesures afin d’accroître latransparence des rémunérations de la direction. Pour la premièrefois, ABB a inscrit dans son Rapport Annuel à la fois la rémunéra-tion 2001 du Conseil d’Administration et du Comité Exécutif dugroupe, ainsi que le salaire de base et les primes de son PrésidentDirecteur général, Jörgen Centerman.

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tenaires internationaux pour mener le combat contrela pauvreté.

Cette même année, nous avons également lancé unprogramme de recherche et développement visant àétudier les problèmes de développement durable.

L’intégration de l’approche « triple bilan»Le manque de normes et de mesures convergentesconstitue depuis toujours l’un des problèmes lesplus épineux lors de la production de rapports surles performances du développement durable.

Cette année, nous avons élaboré notre rapport sur ledéveloppement durable en nous inspirant des lignesdirectrices publiées pour la première fois au milieude l’année 2000 par la Global Reporting Initiative(GRI), un organisme international qui regroupe di-verses parties prenantes. Les directives de la GRIs’appuient sur le concept « triple bilan», couvrant lesaspects environnemental, économique et social dudéveloppement.

L’évolution du contexte En 2002, nous avons l’intention d’intégrer le déve-loppement durable à tous les niveaux de notre orga-nisation : les plans stratégiques, les systèmes degestion et les processus opérationnels. Cette activitésera pilotée et assistée par notre équipe Activités dedéveloppement durable. Christian Kornevall a suc-cédé à Jan Strömblad, parti en sa retraite en 2001, àla tête de ce service. Fort de sa vaste expériencedans le domaine du développement durable, il serale fer de lance de ces efforts déjà entrepris.

Bien évidemment, nous continuerons de promouvoirle développement durable en interne, ainsi que dansles discussions avec nos clients, nos fournisseurs etnos partenaires commerciaux, les responsables of-ficiels et toutes les autres parties prenantes.

Je pense que l’environnement économique mondialévolue. ABB a déjà démontré qu’un engagement enfaveur du développement durable était bénéfiquepour l’activité. Bientôt, cet engagement sera une exi-gence fondamentale pour toutes les entreprises.ABB est parfaitement préparé à ce nouveaucontexte.

Jörgen CentermanPrésident Directeur général

6 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Lettre du Président Directeurgénéral (suite)

Dans la plupart de ses gammes de produits, ABBpropose certaines des solutions les plus durables dumarché. Mais ce n’est pas suffisant : nos clients doivent les acheter. Il est inutile pour eux d’investirdans des produits durables si les coûts supplémen-taires enrayent leur compétitivité.

Les conditions propices au développement durablenécessitent l’implication d’autres parties, outre celledes fournisseurs et des acheteurs. Les gouverne-ments, par exemple, peuvent prendre des mesuresd’incitation fiscale. Les organisations non gouverne-mentales de toutes sortes réussissent de plus enplus à mobiliser l’opinion publique contre les pra-tiques non-viables et les consommateurs choisis-sent d’acheter des produits favorisant le développe-ment durable, même s’ils sont un peu plus chers.

Dix ans après Rio : plus de discussions, plus d’actionIl y a dix ans, les chefs d’Etat du monde entier, lesgrands acteurs économiques et les organisationsnon gouvernementales se réunissaient à Rio de Ja-neiro et adoptaient la Déclaration des Nations uniessur l’Environnement et le Développement. En 2002,ils se réuniront de nouveau à Johannesburg pouraborder, entre autres, trois des défis les plus impor-tants et les plus controversés du développement durable : la mondialisation, les changements clima-tiques et l’écart croissant entre riches et pauvres.

Chez ABB, nous soutenons les efforts entrepris dansle monde entier en faveur du développement durableet nous prendrons part aux discussions de Johan-nesburg.

Mais nous ne nous contentons pas de paroles. En2001, nous avons démarré un programme intitulé«Accès à l’électricité». Deux milliards de personnesparmi les plus pauvres dans le monde n’ont pasd’électricité et ne peuvent pas bénéficier des avan-tages qu’elle peut leur apporter, notamment une eaupropre et une hygiène élémentaire.

Nos chercheurs sont en train d’étudier ce que lestechnologies de production d’énergie à petiteéchelle fondées sur le développement durable pour-raient faire pour combler ce vide. Ce faisant, ABBprend un engagement à long terme et s’engage àtravailler en étroite collaboration avec différents par-

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Vision et stratégieOuvrir la voie du développementdurable

Faits marquants des dix dernièresannées

1992Signature par ABB de la Charte sur le Développe-ment Durable élaborée par la Chambre de Com-merce Internationale (ICC).

Création du Conseil consultatif sur l’environnement.

Mise en place de la direction environnement.

1993Nomination des contrôleurs environnementaux natio-naux et des responsables environnementaux locaux.

Participation de 38 pays au programme de manage-ment de l’environnement.

Introduction de la première procédure d’établisse-ment de rapports sur les performances environne-mentales.

1994Décision de mise en œuvre des systèmes de mana-gement de l’environnement.

Participation de 43 pays au programme.

Publication du premier rapport environnementald’ABB.

1995 Certification BS 7750 et/ou EMAS (Eco-Managementand Audit Scheme) de 15 sites d’ABB.

Publication du premier volet d’objectifs environne-mentaux de l’entreprise.

Lancement du premier outil de conception pour lesétudes ACV (Analyse du cycle de vie) des produits.

1996Certification ISO 14001 de 50 sites d’ABB.

Certification ISO 14001 du premier site de construc-tion d’ABB.

Certification ISO 14001 du premier site d’ABB en Chine.

8 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Nous avons déjà parcouru un long chemin.

Aujourd’hui, nos produits figurent parmi les plus éco-efficaces du marché. Cet aspect figure dans nos Déclarations environnement relatives aux produits,qui aident les clients à faire des choix judicieux pourle long terme.

Presque tous nos sites de production ont mis enplace la certification ISO 14001, démontrant ainsileurs bonnes pratiques en matière d’environnement.

Au sein du groupe ABB, nous sommes parfaitementconscients de nos objectifs, stratégies et rôles enmatière de développement durable. Des documentstels que «Mission et Valeurs» ont pour fonction d’in-citer les employés d’ABB à vivre pleinement et faireconnaître notre engagement dans ce domaine.

Dans quelle direction allons-nous?

L’exploration de nouvelles perspectivesActuellement, nous intégrons plus étroitement le dé-veloppement durable dans nos opérations et proces-sus de décision.

La vision d’ABBL’engagement pour le développement durable estessentiel à la création de valeur chez ABB. Le déve-loppement durable consiste à garantir notre avenircollectif.

Pour une société internationale telle que ABB, cettevision implique une action selon trois axes : environ-nemental, économique et social. Le juste équilibreentre ces trois aspects garantira la prospérité d’ABBet améliorera la qualité de la vie des communautésau sein desquelles nous travaillons.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 9

Avec nos clients de l’industrie et des utilités, nouscommençons à examiner les différents maillons enamont et en aval de la chaîne logistique, de la pro-duction à la consommation.

L’exploration de différentes perspectives nous per-mettra d’identifier de nouvelles voies menant au développement durable.

A cette fin, nous renforcerons notre collaborationavec des partenaires extérieurs et associerons nosressources respectives afin de nous atteler à desproblèmes plus complexes. Le programme CETP(China Energy Technology Program) mené à bien récemment constitue un exemple de ce type de col-laboration (cf. page 39).

Nous nous intéressons également aux transports.Présents dans 100 pays, nous acheminons desbiens et des personnes dans le monde entier. Est-ilpossible de réduire l’impact environnemental enaméliorant notre logistique et en utilisant plus judi-cieusement les moyens de télécommunications?

1997Certification ISO 14001 de 123 sites dans 20 pays.

Développement d’une stratégie ACV de deuxièmegénération.

Publication du deuxième volet d’objectifs environne-mentaux.

1998Mise en œuvre de la certification ISO 14001 sur 449sites dans 32 pays.

Nomination du PDG d’ABB au sein de la CommissionMondiale des Barrages.

Introduction d’une base de données et d’un outil logi-ciel ACV de deuxième génération.

Amélioration des communications par la mise à dis-position d’un résumé du rapport de management del’environnement dans 23 langues et du rapport com-plet sur le site Internet d’ABB.

1999 Certification ISO 14001 sur 519 sites.

Nomination de contrôleurs environnementaux pourles branches d’activité.

Publication des premières Déclarations environne-ment relatives aux produits.

ABB est la première société du plan BEE (Black Eco-nomic Empowerment) de l’Afrique du Sud à recevoirla certification ISO 14001.

Le Président Directeur général lance le programmedu World Energy Council pour réduire les émissionsde gaz à effet de serre.

2000 Certification ISO 14001 sur 539 sites, soit 97% du total.

Réalisation d’études de cas destinées à mesurer l’im-pact social de nos opérations sur des sites de septpays.

Lancement de la politique sociale d’ABB, applicableà l’ensemble des employés.

La stratégie d’ABBA court et moyen termes, notre stratégie pour ledéveloppement durable est la suivante :

■ S’assurer que toutes les unités fonctionnellesmettent en œuvre des systèmes de managementde l’environnement et améliorent constammentleurs performances environnementales. Les en-courager à montrer l’exemple en allant au-delàdu simple respect des lois et normes environne-mentales locales.

■ Améliorer continuellement l’éco-efficacité del’ensemble de nos produits, systèmes et ser-vices, et publier ces informations dans des Dé-clarations environnement relatives aux produits.

■ Partager les technologies les plus avancées et«éco-efficaces» avec les pays en voie de déve-loppement.

■ Appliquer notre politique sociale, y compris lesaspects sécurité et santé au travail, dans l’en-semble du groupe, et développer des procé-dures et des indicateurs afin d’améliorer sanscesse les performances sociales.

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10 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

■ Privilégier et encourager les fournisseurs qui dis-posent de politiques environnementales et so-ciales similaires aux nôtres.

■ Affecter des ressources pour soutenir les effortsvisant à promouvoir le développement écono-mique, environnemental, social et éducatif.

■ Analyser et réduire l’impact sur l’environnementde nos activités de transport de biens et de per-sonnes.

Vision et stratégie (suite)Ouvrir la voie du développementdurable

Avant la fin 2001, production de 43 Déclarations envi-ronnement relatives aux produits couvrant les princi-paux projets d’ABB.

Certification ISO 14001 sur presque tous les sites etadaptation du programme pour la prise en chargedes employés ABB sur les sites non dédiés à la pro-duction.

Aboutissement du programme triennal CETP (ChinaEnergy Technology Program), entrepris conjointe-ment avec l’AGS (Alliance for Global Sustainability).

Signature par le Directeur général de la déclarationde citoyenneté d’entreprise élaborée par les direc-teurs lors de la réunion annuelle du World EconomicForum à New York.

Lancement des Trophées de l’environnement bien-naux pour les employés.

Classement d’ABB en tête de son secteur pour latroisième année consécutive par le Dow Jones Sus-tainability Index

Participation d’ABB au lancement de l’UNGC (UnitedNations Global Compact).

Cession par ABB de ses activités de productiond’énergie à grande échelle basée sur les énergiesfossiles, hydrauliques et nucléaires, et recentrage surdes solutions exploitant les énergies de substitution.

2001Réalisation du premier rapport sur le développementdurable à « triple bilan » d’ABB, à partir des lignes directrices de la GRI.

Dialogue des parties prenantes sur la politique socialedans 34 pays.

Programme de recherche et développement chargéd’étudier les futurs défis d’ABB sur le plan du déve-loppement durable.

Nouveau formulaire d’évaluation développé conjoin-tement avec Det Norske Veritas (DNV), basé sur leslignes directrices de la GRI, afin d’améliorer l’évalua-tion des performances d’ABB en termes de dévelop-pement durable.

Vers un nouveau consensusLes stratégies et politiques peuvent nous aider àprogresser, mais pour que les avancées soientréelles, nous devons mettre en œuvre nos poli-tiques et contribuer à façonner l’environnementdans lequel s’exerce notre activité.

En résumé, il ne suffit pas qu’ABB accorde la prio-rité au développement durable. Nos clients, nosfournisseurs et, en fait, toutes les parties prenantesdoivent en avoir reconnu l’importance.

En outre, nous devons œuvrer sans relâche pourtransformer le développement durable en valeurspour les clients.

C’est là que réside notre véritable défi. Progressive-ment, subtilement, chaque entreprise, gouverne-ment, partie prenante et individu doit finir par ad-mettre que les politiques de développementdurable sont les seules qui soient acceptables.

Le développement durable est l’affaire de tous.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 11

Performances d’ABB en 2001 en matière dedéveloppement durable

Pour l’approche « triple bilan», la GRI suggère d’utili-ser des indicateurs pour mesurer les performancesenvironnementales, économiques et sociales, bienqu’elle admette volontiers que les deux derniers aspects n’en sont qu’aux prémices de leur dévelop-pement.

Dans la mesure du possible, nous avons collecté lestypes de données suggérés par la GRI en les pré-sentant sous un format conseillé. Certains des indi-cateurs de performances suggérés par la GRIn’avaient encore jamais été utilisés par ABB; parconséquent, toute comparaison avec les annéesprécédentes est impossible. Ce problème sera, bienévidemment, résolu à l’avenir.

D’autres indicateurs de performances suggérés parla GRI ne sont pas applicables à ABB, ou ne peuvent

En 2001, ABB a modifié les modalités d’élaboration deson rapport Développement Durable. Les informationsprésentées dans les pages qui suivent sont structuréesconformément aux recommandations des «Lignes direc-trices pour la production de rapports sur le développe-ment durable» publiées en juin 2000 par la GRI (GlobalReporting Initiative), un organisme créé, entre autres, parles Nations unies et l’Agence de protection de l’environ-nement américaine (EPA).

Accès à l’électricitéL’électricité est essentielle au développement social et écono-mique. Pourtant, près d’un tiersde la population mondiale vitsans électricité. Le programme «Accès à l’électricité» d’ABB en-tend montrer comment résoudrele problème à l’aide de solutionsdurables à petite échelle.

pas à ce stade être présentés de manière intelligibleou agrégés pour l’ensemble de notre organisationmultinationale.

Nous espérons pouvoir collaborer étroitement avecla GRI à l’avenir afin d’affiner sa liste d’indicateurs deperformance en fonction des spécificités d’ABB.

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12 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Performances environnementales PrésentationEn 2001, nous avons étendu la portée de notre rap-port environnemental. Ainsi, il couvre environ 80%des employés du groupe ABB, contre 65% en 2000.Les parties d’ABB qui ne figurent pas encore dansnotre rapport ont un lien extrêmement limité avecl’aspect environnemental. Malgré tout, notre objectiffinal vise à appliquer les principes de la norme ISO14001 à l’ensemble de nos opérations et à établir unrapport couvrant notre organisation dans son inté-gralité.

L’extension de la portée du rapport, ainsi que les dif-férentes cessions et acquisitions intervenues dansl’année, rendent évidemment difficiles les comparai-sons d’une année sur l’autre.

Nous avons le plaisir d’annoncer une baisse de laconsommation d’énergie par employé de 5% pour2001, dépassant ainsi notre objectif.

Pour la première fois, notre rapport inclut des infor-mations sur notre utilisation des moyens de transport.Les chiffres montrent un recours majoritaire auxtransports terrestres. Nombre de nos sites prennentactuellement des mesures afin de réduire ces besoinsen la matière.

A la fin de cette section se trouve une liste d’acci-dents et incidents liés à l’environnement. Au total, 66incidents ont été répertoriés en 2001, mais aucund’eux n’a eu d’impact majeur sur l’environnement. Unprincipe important de nos systèmes locaux de mana-gement de l’environnement est « la capacité à tirer lesleçons de nos erreurs» en faisant en sorte qu’elles ne se reproduisent pas.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 13

Consommation d’énergieEnergie utilisée pour le chauffage, l’éclairage et les processus de fabrication (GWh)

1999 2000 2001

Combustible primairePétrole (7,56 MWh/tonne) 274 150 165Charbon (9,96 MWh/tonne) 59 45 24Gaz 557 533 624

Chauffage urbain 371 304 318

Electricité 1914 1381 1242

Energie utilisée – Total 3175 2413 2373

MWh par employé 22 21 20

Nous avons choisi de ne pas mesurer la consomma-tion d’énergie par unité de production ou par rapportà la valeur ajoutée, car la plupart de nos produits sontréalisés en fonction des spécifications de nos clients.Nous avons préféré établir la consommation d’éner-gie par employé.

MatièreConsommation totale de matièresLes principales matières employées dans les produitsd’ABB sont, par importance de poids, l’acier, lecuivre, l’aluminium, l’huile minérale et plastiques di-vers. Toutefois, la diversité de la gamme de produitsd’ABB rend inadaptée la mesure consolidée de laconsommation des matières pour les besoins du rap-port. En revanche, la consommation a pu être déter-minée pour chaque produit et l’objectif de l’entrepriseconsiste à la minimiser. Certaines activités ont, parexemple, réussi à réduire l’utilisation des matières debase telles que l’acier et le cuivre d’environ 20%, touten accroissant l’efficacité des produits.

Utilisation de matières recycléesPour la première fois, nous avons des informationschiffrées sur la quantité de matières que nous recy-clons en interne et que nous réutilisons dans nos pro-duits et processus, au lieu de procéder à leur élimina-tion. Plus de 7 500 tonnes de matières ont étérecyclées de cette manière en 2001, y compris lesemballages, les thermoplastiques, le bois, les sol-vants et les huiles.

Utilisation des matières premières d’emballagesL’utilisation des matières premières d’emballagesn’est pas actuellement consolidée au niveau corpo-rate. Nous avons toutefois l’intention d’inclure ces informations dans les prochaines années.

Pour les rapports internes, nous allons nous référer àla Directive UE 94/62/CE relative aux matières pre-mières d’emballages et aux déchets d’emballages.

Utilisation de matières dangereusesABB respecte ou va au-delà les définitions relativesaux déchets dangereux définis par les différents pays.

Parmi ses objectifs, ABB souhaite éliminer progressi-vement toute utilisation de substances dangereusesfigurant sur sa liste des substances « réglementées».A cet égard, chaque domaine d’activité définit sesobjectifs. Les priorités relatives à l’utilisation de subs-tances de substitution sont définies à l’aide de cri-tères tels que les aspects environnementaux de lasubstance en question, le risque de déversement dela substance dans l’environnement, sa classe derisque, la possibilité de l’employer de manière parfai-tement contrôlée et l’existence de solutions de rem-placement techniquement acceptables.

Les tableaux ci-après répertorient les matières etsubstances utilisées dans nos propres processus deproduction ou par les fournisseurs conformément ànos spécifications.

Réduire l’impact environnementalEn réduisant sans cesse l’impactenvironnemental de nos opéra-tions, nous améliorons les condi-tions de travail et la qualité de lavie.

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Métaux «réglementés» et substances inorganiques (en tonnes)

1999 2000 2001

PlombCâbles sous-marins 4586 2974 1500Autres produits, par ex. masses d’équilibrage pour robots 1381 2780 2037

CadmiumBatteries rechargeables 1,3 1,9 2Alliages de plomb 3,6 2,5 3Galvanoplastie oxyde de cadmium sur contacteurs 0,2 0,4 <1

MercureInstruments de mesure pour l’industrie médicale 0,012 0,032 0,027

Gaz d’isolement SF6 (vers installations ABB en provenance du fournisseur)* n/d 331 457

Gaz d’isolement SF6

(en sortie vers clients) n/d 301 403

* La quantité constituant la différence entre le flux d’entrée et le flux desortie est stockée en toute sécurité sur les sites de fabrication d’ABB.

Produits employés contenant des substances organiques dangereuses

1999 2000 2001

Nbre de transformateurs avec huile PCB 57 47 64*

Nbre de condensateurs avec huile PCB 5318 4212 3056

Mercure dans les appareils de soudage (kg) 16 16 16* Des nouvelles données ont montré que 41 transformateurs au PCBsupplémentaires sont utilisés. Cependant, le programme de rempla-cement de tous les transformateurs au PCB continue et à partir du tableau, il est possible d’en déduire que 24 ont déjà été éliminés.

La quantité d’huile encore employée dans les transfor-mateurs et les condensateurs était de 120 tonnes en2001. Un programme visant à la remplacer est encours.

Consommation d’eau1999 2000 2001

Eau sanitaire et eau pour le refroidis-sement des processus de fabrication (kilo-tonnes) 7355 6044 5390

Les chiffres ci-dessus correspondent aux quantitésachetées auprès des sociétés distributrices d’eau. Lesprocessus de fabrication d’ABB n’utilisent pas unequantité significative d’eau et aucune source d’alimen-tation en eau n’est affectée de manière sensible parnotre consommation d’eau.

Performances environnementales(suite)

14 ABB Sustainability Report 200114 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Substances organiques «réglementées» utilisées en production (en tonnes)

1999 2000 2001

Résine en PVCPour les câbles et le brasage 10228 1382 1043

Phtalates (DEHP, DOP)Plastifiant pour PVC 2709 88 39

Phtalates (DIDP)Plastifiant pour PVC 1417 96 7

Plomb organiqueStabilisant dans les plastiques 65 8 2

Chloroparaffine <C14Plastifiants/retardateurs de flamme 103 1 <1

Chloroparaffine <C14–17Huile de coupe n/d <1 <1

PBB et PBDERetardateurs de flamme dans les plastiques 77 25 8

InsecticidesElimination des insectes 0,7 0,7 <1

FongicidesElimination des champignons et moisissures 1,3 1,3 3,5

Ethoxylate de nonylphénolAgent dégraissant 1,7 <1 <1

PolyuréthaneRevêtements, peintures, adhésifs n/d 715 927

Epoxy (faible poids moléculaire)Revêtements, peintures, adhésifs n/d 117 424*

Epoxy (poids moléculaire élevé)Pièces brasées n/d 586 1114*

* L’augmentation en 2001 par rapport à 2000 est due à des modifica-tions dans la gamme de produits.

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EmissionsGaz à effet de serre (en kilo-tonnes)

1999 2000 2001

CO2 1173 964 910

SF6 (en équivalent CO2) 498 385 501

Les émissions de CO2 sont calculées sur la base denotre consommation d’énergie interne pour le pro-cessus de production, l’éclairage, le chauffage et laclimatisation. Les émissions de SF6 sont évaluées à 5% de l’ensemble des gaz utilisés par ABB (cf. page14, rubrique émissions des gaz SF6). L’équivalent CO2

pour le SF6 est de 24900 kg. La quantité émise dé-pend de la production d’équipements contenant duSF6, tels que les dispositifs de commutation. En 1999,nous nous sommes fixé comme objectif de réduirenos propres émissions de gaz à effet de serre de 1%par an sur les cinq prochaines années. Pour les troispremières années, nous dépassons cet objectif. Tou-tefois, les résultats pour 1999 et 2000 ne sont pascomparables à ceux de 2001, car nos critères ont étémodifiés afin d’inclure plus de sites de fabricationdans notre rapport.

Substances détruisant la couche d’ozone (en tonnes)

1999 2000 2001

CFC classe IIProduits/installations clients 48 40 40

Les CFC classe I sont interdits dans les produits ABBainsi que pour l’entretien des installations clients.Certains CFC classe II sont encore utilisés dans leséquipements de climatisation et l’entretien des instal-lations clients. Notre objectif est de les éliminer pro-gressivement. Tous les CFC sont manipulés confor-mément à des procédures parfaitement définies dansle programme de gestion de l’environnement dechaque site.

Substances génératrices d’ozone au niveau du sol (en tonnes)

1999 2000 2001

COV 1276 1261 1204

COV chlorés 149 157 143

L’utilisation de composés organiques volatils (COV)chlorés, l’une des principales substances responsablesde la formation d’ozone au niveau du sol, sera arrêtéeprogressivement. Dans la mesure du possible, nousemployons désormais des peintures à l’eau pour ré-duire davantage les émissions.

Le système actuel de production de rapports ne faitaucune distinction entre les différents types de COVet COV chlorés. Par conséquent, il n’est pas pertinentde convertir les informations en équivalent éthane,comme le suggère la GRI. Toutefois, les principaux

Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 15

constituants des COV sont le xylène, les diluants et leperchloréthylène.

EffluentsEvacuation de l’eau Utilisation (% des rejets totaux)

1999 2000 2001

Egouts non connu non connu 63

Plans d’eau non connu non connu 37

Bien que les opérations de fabrication d’ABB neconsomment pas d’eau, certaines installations rejet-tent de l’eau de fabrication. En général, cette eau pro-vient des usines de traitement de surface, des eaux de refroidissement et des usines de test. Comme lemontre le tableau, plus de 60% des effluents (compta-bilisés sous forme de nombre d’usines) sont rejetésvers les réseaux d’égouts publics.

Nous possédons et exploitons également 52 usinesde traitement des eaux usées, dont le rôle est de re-traiter les eaux de fabrication avant leur déversementdans les réseaux publics. Les systèmes locaux demanagement de l’environnement contrôlent le fonc-tionnement de ces usines.

DéchetsPour les déchets dangereux, nous employons desdéfinitions officielles reconnues, telles que les défini-tions CEE. Les déchets dangereux sont envoyés ex-clusivement vers des installations d’élimination dedéchets agréés.

Dans les pays ne disposant pas d’installation d’élimi-nation de déchets, ABB stocke les déchets dange-reux tels que les boues, huiles usagées et batteriesjusqu’à ce qu’un système permettant leur éliminationdéfinitive soit disponible.

Déchets dangereux qui sont éliminés (en tonnes)

1999 2000 2001

Solides 5652 4278 3753

Liquides 5295 4343 5216

Déchets dangereux qui sont stockés temporaire-ment avant élimination définitive (en tonnes)

1999 2000 2001

Déchets contaminés par des PCB(huiles et produits) 29 30 32

Autres déchets dangereux n/d n/d 60

Le stockage des PCB est soumis au contrôle conjointdes agences pour l’environnement et des pro-grammes de management de l’environnement sursite.

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Matières et substances non dangereuses destinées au recyclage (en tonnes)

1999 2000 2001

Solides 210316 107650 106998

Liquides 2995 2025 2615

Les matières solides englobent principalement l’acier,le cuivre et l’aluminium. Les matières liquides corres-pondent notamment à des huiles minérales. Cette catégorie comprend les matériels des programmesde « récupération» mis en place pour les produitsusagés dans certains pays.

Méthodes d’élimination d’autres déchets non dan-gereux (en pourcentage de la quantité de déchets)

Recyclage Incinération Décharge Autre

Bois 51 21 24 4

Plastique 30 19 49 2

Papier 78 6 15 1

Il n’y a pas de consolidation concernant les quantitéstotales de ces déchets. Ces chiffres représentent laméthode d’élimination en tant que pourcentage dutotal des déchets non dangereux.

TransportPourcentage du nombre total de déplacements, par type

Route Rail Mer Air

Déplacement professionnels 55 8 néant 37

Matières en provenance des fournisseurs 77 6 9 8

Livraison de produits finis 71 5 15 9

Il est encore trop tôt pour interpréter les statistiquesavec précision car c’est la première fois que nous cal-culons des données sur les types de transport. Toute-fois, la tendance est claire. De nombreux sites d’ABBont identifié le transport des marchandises et despersonnes comme un aspect environnemental impor-tant et ont établi des programmes afin de réduire lesémissions qui en résultent.

16 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Performances environnementales(suite)

FournisseurLes principaux fournisseurs de matières et servicesdirects (intégrés directement dans la fabrication) doivent :

1. Avoir mis en œuvre une politique environnementale.

2. Avoir identifié les principaux aspects environne-mentaux de la fabrication des produits qu’ils livrentà ABB.

3. S’assurer que l’ensemble des opérations et pro-cessus respectent les normes et la législation surl’environnement.

4. Avoir mis en place les éléments fondamentauxd’une amélioration continue des performances environnementales.

Au-delà de ces critères de base, ABB privilégie lesfournisseurs qui ont mis en œuvre des programmesde management de l’environnement, notamment lesfournisseurs certifiés ISO 14001.

Produits et servicesLes Analyses du cycle de vie (ACV) réalisées sur lesproduits ABB qui génèrent des pertes lors de leur uti-lisation par nos clients montrent que leur contributionaux problèmes environnementaux majeurs résulte engrande partie de la consommation et des déperdi-tions d’énergie tout au long de leur durée de fonction-nement. Une machine génératrice de courant alterna-tif constitue un exemple type de produit ABB:

Impact sur l’environnement

% defabrication d’utilisation

Réchauffement global 0,08 99,92

Acidification 0,04 99,96

Destruction de la couche d’ozone 0,10 99,90

Formation d’ozone au niveau du sol 0,30 99,70

Eutrophisation 0,07 99,93

ABB publie des Déclarations environnement relativesaux produits pour un nombre croissant de produits debase. Celles-ci quantifient les performances environne-mentales d’un produit sur sa durée de vie, à partird’une ACV officielle s’appuyant sur la norme ISO14025. Dans certains pays, notamment l’Italie et laSuède, des évaluateurs externes ont validé nos Décla-rations environnement relatives aux produits.

A ce jour, près de 50 Déclarations environnementalesont été publiées. Elles peuvent être consultées enlangue anglaise dans la rubrique «Sustainability» dusite www.abb.com.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 17

ConformitéIncidentsLe programme de management de l’environnement d’ABB, en vigueur dans 531 sites répartis dans le monde,intègre des mécanismes de communication des incidents susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement.En 2001, 66 incidents de ce type ont été signalés : 41 liés à un déversement d’huile ou de produits chimiques, 12incendies, 11 rejets d’eau contaminée et 2 fuites de gaz.

Le tableau ci-dessous présente quelques exemples des types d’incidents rapportés.

Date Lieu Description Mesure prise

26 janvier Colombie Inflammation de résidus d’huile dans un Nouvelles procédures visant à améliorer réservoir lors de réparations avec soudure. la propreté de ce type d’activité.

11 mai France Fuite d’environ 10 litres de NaOH. Pose de joints résistant au NaOH; installationd’une cuve de rétention.

26 juin Singapour Déversement de réfrigérant dans un atelier. Isolement du local à machines pour éviter tout déversement.

11 septembre Brésil Détérioration de cuve entraînant l’écoulement Récupération d’une partie du liquide, d’environ 400 l d’eaux usées acides. décontamination de la zone et réparation

de la cuve.

14 septembre Etats-Unis Erreur de montage dans un laboratoire Procédure de travail actualisée pour de test entraînant un rejet d’env. 130 kg éviter d’autres erreurs à l’avenir.de SF6 dans l’atmosphère.

18 septembre Turquie Quatre transformateurs endommagés par Décontamination de la zone.un camion, provoquant une fuite d’huile.

12 octobre Allemagne Incendie dans la zone de production Incendie maîtrisé avec l’aide de l’équipe de résines de coulée. l’équipe de sécurité incendie d’ABB.

15 octobre Pérou Petites fuites d’huile détectées dans Retrait et réparation des condenseurs.trois condenseurs.

29 novembre Canada Chute de transformateur provoquant une Décontamination ; protection du collecteur fuite d’huile près du collecteur d’eau de pluie. par l’installation récente d’une tôle.

SanctionsLes sanctions suivantes pour les infractions des sociétés ABB relatives à l’environnement ont été rapportées en 2001 :

Lieu Description

Brésil Installation d’un incinérateur en 1999, mais déclassé sur la décision d’ABB.

Suède Amende de 500 $ pour déclaration tardive d’un liquide frigorigène aux autorités locales.

Suède Amende de 3000 $ pour déclaration tardive de changements majeurs sur les chaînes de production aux autorités locales chargées de l’environnement.

Venezuela Enquête concernant l’élimination illicite de matières semi-solides en 1996. Affaire réglée en 2001 sans amende.

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18 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Le rôle de la gestion basée sur la valeur consiste jus-tement à nous fournir ces informations. Elle nous per-met d’optimiser les moteurs de la création de valeur,et d’accroître notre trésorerie.

Ces programmes ont commencé à donner des résul-tats à la fin 2001. Au dernier trimestre 2001, nousavons réduit notre dette nette de 2 milliards de dollarset notre effectif de 7200 employés. Sur l’ensemble2001, la productivité en termes de chiffre d’affairespar employé a légèrement augmenté.

Notre volume de commandes est resté stable et lechiffre d’affaires a progressé de 3% sur l’année (enmonnaies locales, la progression a été de 8%). Notrecash flow opérationnel a plus que doublé. Toutefois,l’année s’est soldée par une perte nette, dont la ma-jeure partie est imputable aux coûts de restructura-tion, aux charges exceptionnelles liées aux projets età l’activité d’assurance, ainsi qu’aux provisions rela-tives aux demandes d’indemnisation concernant l’utilisation d’amiante par l’une de nos filiales.

Ces demandes sont liées à l’utilisation de l’amiantecomme isolant à l’intérieur de chaudières. Combus-tion Engineering, une filiale américaine, a utilisé de l’amiante jusqu’au milieu des années 70. A la fin2001, nous avons inscrit une charge de 470 millionsde dollars, portant notre provision à 940 millions dedollars en prévision des demandes d’indemnisationcontre Combustion Engineering. 94000 demandesétaient en cours à la fin de l’année. Combustion Engineering a intensifié ses efforts pour régler les de-mandes d’indemnisation justifiées et pour contesterles demandes non fondées.

Chiffre d’affaires et bénéficesSituation financière consolidée

Chiffres en millions de $, sauf indication contraire 1999 2000 2001

Chiffre d’affaires total 24356 22967 23726

Bénéfice brut (ventes nettes moins coût de production) 5899 5745 5018

Marge brute (%) 24,2 25,0 21,1

Résultats avant intérêts et impôts (EBIT) 1122 1385 279

Résultat net (perte) 1360 1443 (691)

Dividendes (millions de CHF) 900 900 0

Dividendes par action (CHF) 0,75 0,75 0

Rendement de l’actif net d’exploitation moyen (%) n/d 10,0 2,0

Chiffre d’affaires consolidé par région

Chiffres en millions de $, sauf indication contraire 1999 2000 2001

Europe 13893 12570 12780

Amériques 5675 5702 5944

Asie 2763 2770 2686

Moyen Orient et Afrique 2025 1925 2316

Performances économiques

Performances économiques d’ABB en 2001

Indicateurs avec objectifs du groupe Objectifs Résultat réel

Croissance annuelle du chiffre d’affaires (en monnaies locales) 6% 8%

Rentabilité (EBIT 4–5% 1,2%proportionnellement au C.A.) (9–10% d’ici 2005)

Réduction de la dette nette au 4e trim. 2001 (en millions de $) 500 2000

Economies annuelles 500 300*(en millions de $) (d’ici fin 2002) (à la fin 2001)

* Chiffre basé sur une suppression de 7200 emplois sur un total planifiéde 12000.

PrésentationABB est sur la bonne voie en ce qui concerne sesrésultats opérationnels et financiers, ceci après uneannée 2001 difficile. Notre situation financière est saineet nous allons atteindre nos objectifs économiques.

Au début de cette année, nous avons obtenu un créditde 3 milliards de dollars auprès de banques de premierrang, ce qui nous assure une plus grande souplesse, etmet un terme à nos problèmes de trésorerie. Nousavons également émis des obligations ordinaires etconvertibles, renforçant ainsi notre situation.

L’entreprise a entrepris la plus grande transformationde son histoire en 2001. Nous nous sommesréorganisés autour des clients et avons simplifié notreorganisation sur tous les marchés.

Nous avons réduit nettement le nombre de sociétésd’exploitation. Pour augmenter notre réduction descoûts, nous avons mis en œuvre un programme visant àaccroître l’efficacité et la productivité, l’objectif étant desupprimer 12 000 emplois avant la fin 2002. Noussommes bien partis pour atteindre nos objectifs.

Pour 2002, le chiffre d’affaires devrait être stablecomparé à 2001. La marge EBIT pour l’exercice 2002devrait être de l’ordre de 4 à 5%. L’EBIT et la trésorerienette résultant de l’exploitation devraient progresser audeuxième semestre 2002 par rapport au premier.

En 2001, nous avons poursuivi notre programme degestion basée sur la valeur dans l’ensemble de notreorganisation. En tant que société décentralisée, il esttrès important pour ABB de pouvoir comprendre etcomparer l’efficacité de l’utilisation des capitaux et dela création de valeur sur toutes ses unités opérationnelles.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 19

Actifs

Chiffres en millions de $, sauf indication contraire 1999 2000 2001

Total des actifs 30578 30962 32344

dont goodwill et actifs incorporels, nets 2904 3155 3299

ratio cours/valeur comptable (%) 854,3 611,1 525,6

Investissements

Chiffres en millions de $, sauf indication contraire 1999 2000 2001

Dépenses de recherche et développement 865 703 654

Dépenses de développement liées aux commandes 1212 985 916

Dépenses d’investissement, hors actifs incorporels achetés 666 485 645

Dépenses d’investissement pour les acquisitions 1780 896 597

Ratio dette nette/fonds propres 0,13 0,34 2,02

Capacité de service de la dette (ratio de l’EBE sur les paiements d’intérêts nets) 11,22 17,53 1,19

ABB ne prend pas en compte les investissements encapital humain (notamment la formation des employés,individuelle ou en groupe).

Productivité de la main-d’œuvre

En milliers de $ 1999 2000 2001

Chiffre d’affaires par employé 150,9 142,8 151,3

Impôts

En millions de $ 1999 2000 2001

Charge fiscale des secteurs en exploitation 343 377 105

Nombre d’employés

1999 2000 2001

Effectifs 161430 160818 156865

Performances financièresDes performances financièressaines fournissent la plate-formenécessaire à la consolidation denos performances en matière dedéveloppement durable et per-mettent d’aligner les perfor-mances sociales d’ABB aumême niveau que celles atteintessur le plan environnemental.

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20 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Performances sociales

PrésentationSur l’ensemble de l’année, ABB a accordé une placeimportante à sa politique sociale lancée en février.Sous la supervision d’un comité directeur constituédes «propriétaires» des 13 principes qui la compo-sent (les responsables des différents «Group Func-tions» : Ressources Humaines, Communication Cor-porate, Développement Durable, Gestion des Achatset Service Juridique et Conformité), ABB a posé lesbases de la mise en œuvre de cette politique et de lacréation de lignes directrices et d’indicateurs servantà mesurer les performances.

Les contrôleurs nationaux du développement du-rable désignés par la société coordonneront la miseen œuvre. Nous organisons actuellement un certainnombre de réunions régionales afin d’évaluer lescontrôleurs dans cette fonction et de les former.

Par ailleurs, les responsables de la communicationd’ABB pour chaque pays ont, avec l’appui de noscontrôleurs du développement durable, organisé 45réunions avec les parties prenantes dans 34 pays,afin de recueillir leurs commentaires sur la portée de

notre politique sociale et sur nos plans de mise enœuvre (cf. les pages 28 à 31).

L’année dernière, ABB a intégré pour la première foisles performances sociales dans son rapport, avecseulement trois indicateurs sur la santé et la sécuritéau travail. Cette année, ces indicateurs ont été éten-dus afin d’inclure les déplacements quotidiens et lesdéplacements professionnels.

ABB a également introduit de nouveaux indicateurssociaux, notamment quelques-uns suggérés par laGRI. Dans certains cas, nous intégrons une plage dedonnées chiffrées pour différents pays ou régions ounous ajoutons des commentaires explicatifs.

Sensibilisation des employés à notre vision organisationnelleLa vision organisationnelle d’ABB est définie dans ledocument «Mission et valeurs d’ABB» publié dans23 langues et disponible sur notre site Internet. Publiépour la première fois lors de la création d’ABB en1988, ce document en est à sa troisième révision.

Une présentation du document Mission et Valeursd’ABB fait partie de la session d’accueil des nou-veaux employés. L’ensemble du personnel assiste ré-gulièrement à des formations de mise à niveau, desséminaires et des sessions d’auto-évaluation. Parconséquent, nous estimons que chez ABB, un degréélevé de sensibilisation des employés à notre visionorganisationnelle a été atteint, même s’il n’est actuel-lement quantifiable.

Le classement d’ABB en tant qu’employeur selondes enquêtes internes et externesABB a été désigné employeur de choix par desétudes réalisées en 2001 dans neuf pays (sur unéchantillon de 41) : Afrique du Sud, Brésil, Danemark,Egypte, Finlande, Irlande, Royaume-Uni, Suède etSuisse. Dans les 32 autres pays, aucune étude dansce domaine n’a été effectuée.

«Mission et Valeurs»est un document clé de notrepolitique sociale pour lesemployées d’ABB et faitrégulièrement l’objet dediscussions.

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de ses grands chantiers à Maasvlakte, Rotterdam.Cette étude vise à améliorer la sécurité.

Ratio du salaire le plus bas chez ABB par rapport au minimum légal national

Etalement du Région ratio (%)

Europe 100 à 500

Amérique du Nord 100 à 153

Amérique du Sud 113 à 141

Moyen Orient et Afrique 100 à 500

Asie 100 à 200

ABB paie au moins le minimum légal national à tousses employés. Dans les pays en voie de développe-ment, le salaire minimum est jusqu’à cinq fois supé-rieur au minimum légal. Les chiffres relatifs au salaireminimum payé par ABB en pourcentage du minimumlégal sont fournis ci-dessus pour un échantillon depays.

Non-discriminationPourcentage de femmes parmi les membres de la direction ainsi que les cadres supérieurs et moyens.

La répartition des chiffres pour les pays de chaquerégion est la suivante :

Région Répartition (%)

Europe 1 à 30

Amérique du Nord 1 à 8

Amérique du Sud 5 à 20

Moyen Orient et Afrique 1 à 15

Asie 2 à 21

Historiquement, la présence masculine a été domi-nante dans les sociétés d’ingénierie établies delongue date à presque tous les niveaux pas seule-ment aux postes d’encadrement. ABB ne fait pasexception à la règle. En général, la proportion defemmes aux postes d’encadrement chez ABB reflèteégalement les usages culturels de chaque pays. Letableau ci-après présente les pourcentages dequelques pays.

Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 21

Niveaux de satisfaction professionnelleEn 2001, des études de satisfaction professionnelleont été réalisées auprès des employés d’ABB dans21 pays (sur un échantillon de 42). En général, ce typed’enquête est effectué tous les deux ans, souvent pardes agences indépendantes. Les niveaux de satis-faction allaient de 71% (en Inde, étude réalisée parGallup) à 90% (en Chine et en Suisse).

Santé et sécuritéSur le lieu de travail

Total par Total par2000 employé 2001 employé

Accidents mortels 2 0,000019 2 0,000013

Accidents entraînant une hospitalisation 475 0,0045 517 0,0036

Heures non travaillées à la suite d’arrêts ma-ladie et d’accidents 326477 3,08 589991 4,03

Dans le cadre de déplacements quotidiens et professionnels

Total par2001 employé

Accidents mortels 3 0,00002

Accidents entraînant une hospitalisation 48 0,00034

Heures non travaillées à la suite d’accidents 174758 1,19

Remarque: Les chiffres par employé sont calculés sur une base de 105711 employés en 2000 et de 146193 en 2001. Nous pensons que la collecte d’informations a été plus complète en 2001 qu’en 2000, ce qui tend à grossir les chiffres par rapport à l’année précédente.

Deux employés sont décédés dans des accidents dutravail en 2001, l’un à la suite d’une chute et l’autre à lasuite d’un choc électrique.

Trois autres employés sont décédés dans des acci-dents liés à des déplacements, deux dans des acci-dents de la circulation et un dans un accident d’avion.

Nous regrettons profondément tous ces incidents etnotre objectif reste le même: réduire le nombre d’acci-dents du travail à zéro.

Sécurité sur les chantiersDans l’ensemble des usines et ateliers d’ABB, les res-ponsables de la sécurité travaillent beaucoup pourprévenir les accidents et les maladies liées au travail.Dans les usines, ils peuvent mettre en place des pro-cédures, des routines et des adaptations avec le per-sonnel, facilitant le travail de chacun.

Toutefois, sur les chantiers, l’environnement de travailet les membres du personnel changent quotidienne-ment, rendant difficile la mise en place de routines etpratiques optimales.

Au Pays-Bas, ABB Lummus Global a demandé uneétude sur le comportement du personnel d’encadre-ment ainsi que son incidence sur la sécurité, sur l’un

100

132

144

200

200

200

500

500Russie

Royaume-Uni

Brésil

Pologne

Chine

Arabie Saoudite

Turquie

Egypte

Suède

Suisse

100

100

Salaire minimum chez ABB en pourcentage du salaire minimum nationalPays Pourcentage

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30

25

21

21

22 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Performancesd’ABB dans lesclassements sur le dévelop-pement durable

Un nombre croissant d’autoritésnationales et internationales ana-lysent les performances des en-treprises sur le plan du dévelop-pement durable. Voici un aperçude l’évaluation d’ABB par cer-taines d’entre elles.

Dow Jones Sustainability Index (DJSI)Créés en 1999, les indices DJSIont été les premiers à établir unclassement des entreprises réali-sant de très bonnes perfor-mances concernant les aspectséconomique, environnemental etsocial du développement du-rable.

Dès le début, ABB s’est détachédu lot dans son secteur, aussibien dans le Sustainability GroupIndex mondial que, plus tard,dans l’indice européen DJSISTOXX. En 2001, ABB a amé-lioré encore son résultat et a prisla tête dans son secteur entermes de performances environ-nementales, de politique socialeet de gouvernance d’entreprise.Les suppressions d’emplois onttoutefois été identifiées commeun aspect critique.

FTSE4GoodLes indices FTSE4Good ont vu lejour en juillet 2001 afin de mettreà l’honneur les entreprises enre-gistrant les meilleures perfor-mances en termes de responsa-bilité sociale. ABB est l’une desquelque 250 sociétés présentesdans le FTSE4Good Europe In-dex et figure dans le FTSE4GoodGlobal Index.

Business in the environment (BiE)Fondé en 1999, le BiE est la cam-pagne menée par les sociétéspour la responsabilisation envi-ronnementale de l’entreprise. En1996, le BiE a créé l’indice annuelpour l’engagement des entre-prises vis-à-vis de l’environnement(Index of Corporate Environmen-tal Engagement), afin de fournirdes informations indépendantescomparables sur les performancesenvironnementales des sociétés.

L’indice BiE compare les perfor-mances des entreprises d’unmême secteur sur la base de leurgestion environnementale straté-gique et de leurs performancesdans des domaines clé.

ABB est entré pour la premièrefois dans l’indice BiE en 2000 prenant la tête du groupe «General Industrial » : il s’estclassé 22e sur 184 sociétés. En2001, ABB a conservé sa prédo-minance et a amélioré son clas-sement global en passant à la14e place sur 206 entreprises(dont 83 figurent dans l’indiceFTSE100).

Le résultat d’ABB de plus de95% lui a donné une avanceconfortable sur son concurrent leplus proche dans le groupe «Ge-neral Industrial ». ABB a particu-lièrement brillé sur le plan de lagestion, avec des améliorationsen matière de communicationavec les parties prenantes et deprogramme fournisseurs.

w www.sustainability-index.com

w www.ftse4good.com

w www.business-in-environment.org.uk

Procès liés à des problèmes de discriminationAu cours de l’année 2001, il n’y a eu aucun procès in-tenté contre la société ABB lié à des problèmes de dis-crimination (portant sur l’appartenance raciale, lescroyances religieuses, le sexe, le handicap, l’affiliationà un syndicat ou les opinions politiques).

Programmes de tutorat pour les minoritésEn 2001, ABB a participé à des programmes de tuto-rat pour les minorités dans huit pays :

Pays Programme

Afrique du Sud Pour les minorités

Allemagne Pour les minorités

Hongrie Scolarisation des minorités

Italie Plan de gestion des diversités

Malaisie Programme national

Norvège Pour les employés étrangers en séjour de courte durée

Suède A l’origine pour les minorités, désormais pour tous les employés qui le demandent

Suisse Pour les jeunes ayant des problèmes à trouver un apprentissage

20

20

1

1

7

8

8

9

10

17

Suisse

Suède

Allemagne

Afrique du Sud

Brésil

Canada

Italie

Norvège

Thaïlande

Mexique

Chine

Malaisie

France

Roumanie

Japon

Benelux

0

1

Pourcentage de femmes dans les postesd’encadrementPays Pourcentage

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 23

Banque SarasinEtablie à Bâle en Suisse, laBanque Sarasin évalue les per-formances environnementale etsociale de sociétés sélectionnéespour le compte de ses clients.

Au cours de la dernière évalua-tion, ABB s’est démarqué de lamoyenne de l’industrie à tous lespoints de vue sur le plan des per-formances environnementales.Dans le domaine social, ABB aenregistré de bons résultats dansplusieurs catégories, mais legroupe a été pénalisé en raisond’enquêtes anti-trust et de réor-ganisations fréquentes assortiesde licenciements.

Swedish Environment FundEn 2001, ABB s’est classé parmiles 50 sociétés ayant le meilleurdéveloppement durable cotées àla Bourse de Stockholm (Suède).La liste correspond à une jointventure entre Banco Funds, quiadministre le Swedish Environ-ment Fund, et la fondation TheNatural Step.

Tata Electrical Research Institute (TERI)Une étude réalisée par le TERI en2001 a classé ABB parmi les cinqentreprises qui obtiennent lesmeilleures performances environ-nementales en Inde. Le TERI aexaminé la structure organisa-tionnelle, les politiques environne-mentales et les systèmes d’audit,la définition d’objectifs et la for-mation visant à améliorer les per-formances environnementales.

Le TERI est parvenu à la conclu-sion que les entreprises qui ac-cordent la priorité au développe-ment durable bénéficient d’une

meilleure réussite économiqueque celles qui cherchent unique-ment à se conformer aux régle-mentations.

InnovestLa société Innovest Strategic Va-lue Advisors, dont le siège socialse situe à New York, a analysé lesperformances environnementalesd’ABB à l’aide du modèle declassement environnementalEcoValue’21 et a déterminéqu’ABB conservera son classe-ment d’éco-efficacité AAA. SelonInnovest, ABB a développé uneméthode évoluée qui reconnaîtl’approche « triple bilan» et effectue des changements fon-damentaux en accord avec lestechniques de gestion environne-mentale qui, de l’avis d’Innovest,seront porteuses de perfor-mances financières et environne-mentales durables pour ABB etles parties prenantes. Toujoursselon Innovest, en cédant ses ac-tivités de production d’électricité

à grande échelle et en créant unenouvelle unité fonctionnelle baséesur des solutions d’énergie desubstitution à petite échelle, ABBa incorporé les valeurs environne-mentales dans sa stratégie commerciale de base. Le déve-loppement d’une stratégie d’informatique industrielle estsusceptible de créer des oppor-tunités d’éco-efficacité pour lesclients d’ABB. Par ailleurs, lacréation d’Analyses du Cycle deVie pour tous les produits dans le cadre du programme de dé-clarations environnementales revêt une importance toute parti-culière. Tout ceci dénote une société qui assume un rôle deleader par rapport aux concur-rents de son secteur.

w www.sarasin.ch

w www.innovestgroup.com

Nombre de dialogues avec les parties prenantes

Pays Dialogues

34 45

Cf. les informations dans le chapitre sur le dialogue avec les parties pre-nantes (pages 28 à 31).

Soutien au développement de la communautéLes entreprises du groupe ABB dans 26 pays ont ap-porté leur soutien au développement de la commu-nauté en 2001.

Le soutien et les contributions financières allaientd’une collaboration, à un don de 1000 dollars auMundo Libre, à une contribution de 40000 dollars auxuniversités techniques de Roumanie.

Mobilisation des employés américains après le 11 septembreAprès la dévastation et la souffrance provoquées parles attentats du 11 septembre 2001 aux Etats-Unis,des employés américains d’ABB ont collecté plus de300000 dollars en dons personnels pour la CroixRouge américaine. Pour chaque dollar collecté, ABB aversé deux dollars et ajouté 100000 dollars de plus,afin de porter la contribution à 1 million de dollars.

Niveaux de satisfaction des clientsLa satisfaction du client est un objectif primordial, etelle est essentielle à la pérennité à long terme de touteentreprise.

Commercialement parlant, les informations sur la sa-tisfaction de la clientèle ont un caractère «sensible».Par conséquent, ce document aborde uniquement lesméthodologies.

La plupart des sociétés ABB réalisent tous les un àtrois ans des études clients traditionnelles. Ces étudessont souvent menées par des agences extérieures.

Par ailleurs, ABB collecte, examine et analyse toutesles réclamations des clients au sein d’un système glo-bal unique (appelé «Processus de Résolution des Ré-clamations Clients») qui utilise le réseau interne pourrésoudre rapidement et efficace les problèmes. Celanous permet de surveiller nos réussites et nos échecsdans le traitement des problèmes du client.

Ce système fournit un indicateur de base du manquede satisfaction de la clientèle (et inversement de leursatisfaction) et des indicateurs précieux quant auxaméliorations à apporter.

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24 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Perspectives pour 2002 et 2003

Mise en application de nos compétences et connaissances

Le nouveau programme de recherche et développe-ment de la société baptisé «Développement Durableet Changement Global » a été lancé en 2001. Il s’ar-ticule autour des questions à moyen et long termesdu développement durable affectant les activitésd’ABB.

Activités de l’entrepriseLe développement durable fait partie intégrante de lastratégie d’ABB et de ses systèmes de management.En 2002 et 2003, nous travaillerons en étroite collabo-ration avec des secteurs d’activité ciblés afin de dé-velopper ce concept.

En 2001, nous avons défini des plans stratégiquespour nos contrôleurs du développement durable parbranche d’activité et par pays. Ces plans seront misen œuvre dès 2002.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 25

Nos priorités :■ intégrer le développement durable dans tous nos

systèmes de management■ sensibiliser et impliquer tous nos employés■ étendre notre système de management de

l’environnement (SME) aux activités non dédiées àla production

■ mettre en œuvre notre politique sociale dans lemonde selon des lignes directrices bien définies etmesurer son impact par le biais d’indicateurs deperformance

■ aider à lutter contre la pauvreté grâce à notreprogramme «Accès à l’électricité».

TransportLes émissions de gaz des véhi-cules constituent non seulementl’un des principaux facteurs duréchauffement de la planète maisils ont également d’autres effetsnéfastes sur l’environnement et lasanté. ABB étudie actuellementses activités de transport desbiens et des personnes de par lemonde dans l’optique de réduireleurs coûts et leur impact envi-ronnemental. Une étude pilotesur les activités d’ABB en Suissesera menée en 2002.

Intégration du développementdurableLe développement durable faitpartie intégrante de l’entrepriseABB et de ses activités. Un nou-veau programme de recherche etdéveloppement fondé sur le dé-veloppement durable a été lancél’année dernière.

L’optimisation du développement durable dans lecadre de nos activités nécessite une prise deconscience et une implication de tous les employésd’ABB et pas seulement de son équipe dirigeante.En 2002–2003, nous préparerons et lancerons en in-terne une campagne de sensibilisation afin de mon-trer que le développement durable est l’affaire detous.

Nous souhaitons également travailler en étroite collaboration avec des clients clé provenant de secteurs ciblés afin d’évaluer l’importance du dé-veloppement durable dans leur chaîne d’appro-visionnement. L’objectif de ce travail est de définirles impacts environnementaux, sociaux et écono-miques de chaque secteur d’activité, de la produc-tion à la mise au rebut des produits en fin de vie.

Ces analyses prendront un certain temps, mais aufur et à mesure de l’avancement de ce projet, nousferons partager nos résultats aux clients et à la com-munauté dans son ensemble. Nous espérons queces résultats permettront aux entreprises de fairedes choix plus judicieux et de privilégier le dévelop-pement durable.

La perspective environnementaleLa quasi-totalité des sites de production et de ser-vice d’ABB disposent désormais de systèmes demanagement de l’environnement (SME) conformes àla norme ISO 14001. Nous nous concentrerons sur les derniers sites en cours de certification afin deconclure à 100% ce processus.

En 2002, nous commencerons à étendre nos sys-tèmes de management de l’environnement à des ac-tivités non dédiées à la production, telles que la recherche et le développement, l’ingénierie, lesservices commerciaux et administratifs. Nous continuerons, en outre, à mettre en œuvre des sys-tèmes uniformisés de management de la qualité, de l’environnement, de la santé et de la sécurité.

Nous travaillerons en étroite collaboration avec noséquipes de gestion de l’approvisionnement afin deréduire les critères de sélection de nos fournisseurset de garantir que nos principaux fournisseurs appli-quent les mêmes normes de performances socialeet environnementale que les nôtres.

Nos Déclarations Environnement relatives aux pro-duits en constante progression ont été très bien ac-cueillies tant par nos employés que par nos clients.Nous espérons accélérer la publication de ces dé-clarations en 2002 et 2003.

Par ailleurs, nous continuerons à éliminer les maté-riaux dangereux et inutilisés de nos produits et à ac-croître l’utilisation de matériaux recyclables.

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26 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

La perspective économiqueL’amélioration de nos performances en matière dedéveloppement durable permettra d’accroître nosperformances économiques. De nombreux projetsde préservation de l’environnement sont bénéfiquestant sur le plan économique qu’environnement.L’éco-efficacité de nos produits est un élément quede plus en plus nos clients recherchent en étantprêts à le payer.

En 2002 et 2003, les employés d’ABB en contact di-rect avec les clients suivront une formation supplé-mentaire sur le développement durable. Ils appren-dront comment utiliser au mieux les arguments sur ledéveloppement durable au service de nos produits,systèmes et projets. A cette fin, nos Déclarations En-vironnement relatives aux produits jouent un rôle clé.

La perspective socialeAprès la publication de notre politique sociale et lespremières consultations des parties prenantes en2001, nous nous consacrerons à sa mise en œuvre.Nous définirons des lignes directrices pour l’ap-plication des 13 principes de cette politique dans lemonde. Nous définirons également des indicateurssociaux permettant de mesurer nos performances.Les conseils et suggestions issus des débats organi-sés avec les parties prenantes nous aideront danscette tâche.

ABB a formé un groupe d’organisation internechargé de contrôler la mise en œuvre de la politiquesociale. Ce groupe peut mobiliser toutes les res-sources nécessaires pour garantir une applicationd’ensemble et rapide de cette politique.

Nous avons, en outre, défini de nouvelles directivesconcernant la santé et la sécurité au travail, y com-pris une politique «objectif zéro» pour les accidentsgraves voire mortels, et concernant l’améliorationdes méthodes d’enregistrement des événements.Ces mesures seront mises en place sur tous les sitesd’ABB courant 2002.

Le programme de dialogue entre les parties pre-nantes, lancé simultanément à la politique sociale en2001, sera poursuivi et étendu à d’autres thèmes en2002.

Perspectives pour 2002 et 2003(suite)

Efforts Communs et CommunicationLe programme «Accès à l’électricité» lancé en 2001est l’une des initiatives d’ABB en faveur de la com-munauté les plus prometteuses. Le manque d’infra-structures de base – pour lesquelles l’électricité est vitale – tient environ 2 milliards de personnes prisonnières de la pauvreté.

Les technologies et les compétences d’ABB peu-vent aider à faire reculer cette pauvreté. Dans les an-nées à venir, nous envisageons d’allouer des effortset des ressources considérables à ce programme.

Nous définissons et arrêtons actuellement des ob-jectifs en collaboration avec nos futurs partenairesdans ce programme. Avant la fin de l’année 2002,nous espérons avoir signé divers accords formelsavec ces partenaires. Nous créerons ensuite un pland’activités.

Nous sélectionnerons des sites pour la mise enœuvre de projets pilote en 2003 et débuterons le tra-vail sur le terrain dès que possible.

ABB participe au programme de réduction des gaz àeffet de serre mis en œuvre par le World EnergyCouncil (voir pages 38–39). Nous continuerons àsoutenir ce programme ainsi que les projets et opportunités de réduction des gaz à effet de serre.

Enfin, nous mettrons l’accent sur la communication,principalement en diffusant davantage d’informa-tions sur nos initiatives sur notre site internet.

w www.abb.com

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28 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Début 2001, ABB a publié la première version de sapolitique sociale. Dans le même temps, la société alancé un programme ambitieux de consultationdes parties prenantes

Les mois suivants, nous avons organisé des débatsintenses sur les cinq continents, tout en testant notrepolitique sociale et étudié la meilleure manière de lamettre en œuvre.

De nombreux dilemmes moraux sont alors apparusquand les convictions profondes d’ABB inscritesdans cette politique se sont heurtées à la dure réalitédu monde réel.

La plupart des pays dans lesquels ABB est implantéont participé à cette consultation. Les dirigeants etemployés de la société ont rencontré les parties pre-nantes locales de 34 pays, dont la représentationétait impressionnante: organisations nationales et in-ternationales, organisations non gouvernementales,syndicats, administration centrale et collectivités locales, éducation supérieure, médias, groupes reli-gieux et partenaires commerciaux.

Nous avons des milliers de fournisseurs dans unecentaine de pays. Pouvons-nous vraiment leurdemander de répondre aux mêmes normes sociales?Et comment sommes-nous censés vérifier qu’ils lesappliquent?»

Il est impensable qu’une femme puisse travailler dans une usine d’ABB dans ce pays. Comment pou-vons-nous alors prouver que nous ne pratiquons pas de discrimination de sexe?»

«Jusqu’à quel point devons-nous protéger les droits del’homme dans des pays où le gouvernement lui-mêmele fait pas?»

Consultation des parties prenantes

Comment donner une consciencesociale à une multinationale?

«

«

De la théorie à la pratiqueABB tente de mettre en place sa politique au sein deson organisation et ce faisant, d’augmenter la qualitéde vie dans chaque région où la société est présente.Nous savons que cela prendra du temps. Nous nesommes qu’au début d’un long périple mais notrevoie est tracée.

Cette politique (voir le texte complet en page 50) aété publiée en février 2001 pour compléter la politiqueenvironnementale d’ABB définie il y a 10 ans déjà.Cette politique sociale définit les normes et objectifsque nous devons atteindre et nous développons ac-tuellement des lignes directrices et des indicateursnous permettant de mesurer nos performances.

La politique sociale d’ABB s’inspire de sources irré-cusables : la Déclaration Universelle des Droits del’Homme, les principes fondamentaux de l’Organisa-tion Internationale du Travail sur le droit du travail, lesprincipes directeurs de l’OCDE à l’intention des En-treprises Multinationales et la Social Accountability8000, une norme de protection des droits des tra-vailleurs développée par le Council on EconomicPriorities Accreditation Agency.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 29

Photo du haut :Table ronde sur la politique so-ciale avec les parties prenantesen Suède, pays où ABB joue un rôle actif dans nombre d’initia-tives, notamment le United Nations Global Compact.

Photo du bas :Autre forme de dialogue, cettefois en Autriche, où les employésd’ABB étaient invités à assisterau dialogue et à participer auxdiscussions.

L’engagement au dialogueLe premier des 13 principes de la politique socialeengage ABB à dialoguer avec les parties prenantes.Il était donc approprié d’utiliser le dialogue avec lesparties prenantes pour évaluer cette politique. Lespays visités furent choisis de manière à représenterau mieux les divers cultures, géographies et déve-loppements économiques.

Dans un premier temps, les discussions se sont arti-culées autour de deux axes :

1. La politique sociale est-elle vraiment exhaustive?Que faut-il y ajouter et quels sont les problèmesles plus importants?

2. Comment appliquer la politique sociale? Com-ment mesurer son application et ses progrès?

Après la première table ronde, les pays procédaientà un deuxième débat au cours duquel ils devaientidentifier les principes prioritaires dans leur pays etles plus contestables. A la fin 2001, 11 pays avaientatteint la deuxième étape.

Pays participant au dialogue des parties prenantes

Afrique/Europe Moyen Orient Amériques Asie/Pacifique

Allemagne Afrique du Sud Argentine Australie

Autriche Egypte Brésil Chine

Estonie Emirats Arabes Canada Corée du SudUnis

Finlande Colombie Japon

France Etats-Unis Malaisie

Grèce Venezuela Singapour

Hongrie Thaïlande

Italie

Lettonie

Norvège

Pologne

Portugal

République Tchèque

Roumanie

Royaume-Uni

Suède

Suisse

Turquie

Les pays soulignés ont atteint la deuxième phase du dialogue.

Diversité des participantsLes pays ont été invités à mener ces dialogues entreparties prenantes sous forme de tables rondes. Cefut le format de dialogue le plus utilisé, outre des ré-unions individuelles, courriers électroniques et cor-respondances postales.

Politique sociale d’ABB

01. ABB au sein de la société02. Droits de l’homme03. Travail des enfants04. Liberté d’engagement05. Santé et sécurité06. Consultation et communication avec

les employés07. Egalité des chances08. Harcèlement et mesures disciplinaires09. Heures de travail10. Compensation11. Fournisseurs12. Implication dans la communauté13. Ethique des affaires

(Voir texte complet page 50)

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30 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Dialogue avec les parties prenantes(suite)

14

12

12

8

5

3

3

2

2

Groupes religieux

Banques/commerces

Administration centrale

Education supérieure

ONG internationales

Gouvernement local

Syndicats

Consultants

Médias

ONG nationales

Partenaires commerciaux

21

17

Graphique 1Parties prenantes extérieures et fréquence de participation

Parties prenantes Nombre de dialogues

Graphique 2Fréquence des commentaires sur les différents principes

Principe de la politique sociale Fréquence

9

15

24

12

18

16

18

12

8Heures de travail

Travail des enfants

Liberté d’engagement

Santé et sécurité

Consultation et communicationavec les employés

Egalité des chances

Harcèlement et mesures disciplinaires

Compensation

Fournisseurs

Implication de la communauté

Ethique des affaires

ABB au sein de la société

Droits de l’homme

15

13

16

12

Les employés d’ABB, y compris les cadres diri-geants et les ouvriers, ont toujours été impliquésdans ces dialogues. Preuve en est, dans un pays tous les employés ont été invités à participer au dialogue. En moyenne, trois parties prenantes extérieures étaient présentes à chaque réunion.

Les bons domaines?La conclusion de la quasi-totalité des dialogues – 30 sur 34 – fut que les domaines couverts par la poli-tique sociale d’ABB étaient appropriés et qu’elle nedemandait pas à être étendue ou réduite. Mais dansquatre pays, des suggestions d’extension de cettepolitique ont été soumises. Les problèmes soulevésétaient les suivants :

■ évaluations des impacts sociaux directs et indi-rects des produits et services

■ politiques de travail dans les zones de conflit■ protection des populations indigènes dont les tra-

ditions et le style de vie sont menacés par le dé-veloppement

■ violation des droits de l’homme par les forces del’ordre chargées de protéger les terrains et em-ployés d’ABB

■ normes de gouvernance d’entreprise■ publication de tous les droits et taxes payés aux

représentants et services du gouvernement■ la politique sociale devrait s’appliquer aux coen-

treprises et aux investissements minoritaires■ Les employés à temps plein et en contrat à durée

indéterminée devraient être protégés contre leremplacement par une main-d’œuvre occasion-nelle moins payée ayant moins de droits voir aucun.

Certains de ces dialogues ont conclu que la politiquesociale n’était pas assez ouverte et qu’elle se foca-lisait trop sur les problèmes des employés. Ils préco-nisaient davantage de consultation des collectivitéslocales et des engagements concrets en faveur de ladéfinition et de la participation à des projets au profitdes collectivités locales.

Ces dialogues ont débouché sur de nombreusespropositions de participation à des initiatives locales.

Eléments clésLors de la première phase de dialogue, les 13 prin-cipes de la politique sociale ont donné lieu à denombreux commentaires, certains plus nombreuxque d’autres. Le principe le plus débattu concer-nait l’implication dans la communauté, ainsi que lasanté et la sécurité et l’égalité des chances. Lesheures de travail et la compensation ont généré lemoins de commentaires (voir graphique 2).

Lors de la seconde phase de dialogue, les partiesprenantes devaient indiquer les principes dont lamise en œuvre était prioritaires et ceux qui étaientles plus contestables (voir graphique 3).

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 31

1

7

4

2

6

4

6

2Heures de travail

Travail des enfants

Liberté d’engagement

Santé et sécurité

Consultation et communicationavec les employés

Egalité des chances

Harcèlement et mesures disciplinaires

Compensation

Fournisseurs

Implication de la communauté

Ethique des affaires

ABB au sein de la société

Droits de l’homme

2

Graphique 3A quels principes ABB doit-elle donner la priorité?

Principe de la politique sociale Fréquence

2

3

4

9

12

Graphique 4Commentaires sur les rapports

Priorité Fréquence

Annuité

Objectifs clairs

Indicateurs clairs

Triple bilan

Audit externe

0

0

0

0

Si la taille de l’échantillon est faible (basée sur la seconde phase du dialogue, 11 pays à ce jour), il apparaît clairement que le principe générant le plusd’interrogations concerne les performances socialesdes fournisseurs d’ABB et non d’ABB elle-même.Les autres thèmes clé sont la santé et la sécuritéainsi que l’égalité des chances, des domaines surlesquels ABB avaient déjà mis l’accent.

Comment mesurer les performances?Concernant la mise en pratique de la politique so-ciale, la quasi-totalité des dialogues ont mis l’accentsur la nécessité d’un processus de mise en œuvreplanifié et clairement défini. La politique sociale doitêtre supportée par l’équipe dirigeante et ses prin-cipes doivent être intégrés dans les structures orga-nisationnelles et les procédures commerciales. Dans deux pays seulement, il a été jugé nécessaired’adapter la politique aux conditions locales.

La mesure des performances a suscité le plus d’inter-rogations. Des indicateurs quantifiables doivent êtredéfinis pour juger des performances et des progrès dela politique au fil des années. Le manque d’indicateursa été perçu comme un point faible de la politique.

L’évaluation doit se faire pays par pays pour êtrepertinente. La diversité des pays dans lesquels ABBest présent rendrait difficile la consolidation des don-nées en indicateurs globaux.

Outre des indicateurs quantifiables, il est nécessairede définir des objectifs pour chaque principe de la politique sociale. Les dialogues ont également faitapparaître la nécessité de rapports annuels et d’au-dits externes.

Poursuivre le dialogueNotre première expérience sur le dialogue entre lesparties prenantes à l’échelle mondiale a été très ins-tructive. Toutes les parties ont, en effet, appréciéd’être impliquées.

Les commentaires recueillis constitueront la based’une deuxième version de cette politique socialeprévue pour 2003.

Les nombreux commentaires sur la mise en œuvre,la mesure et l’évaluation semblent également indi-quer que les parties prenantes souhaitent la publica-tion de rapports sur les performances socialesd’ABB pour pouvoir vérifier les progrès réalisés.Suite à ces commentaires, plusieurs projets sont ac-tuellement mis en place. Des équipes spécialisées,dirigées par les responsables des différents prin-cipes de la politique sociale, développent des lignesdirectrices pour faciliter la mise en œuvre et des indi-cateurs pertinents pour mesurer l’amélioration desperformances.

La consultation des parties prenantes sur la politiquesociale sera menée à son terme dans les 43 paysparticipants. En 2002, nous lancerons un pro-gramme de tables rondes avec les parties prenantessur la politique environnementale d’ABB et notreparticipation aux efforts collaboratifs.

Enfin, l’expérience prouve que le dialogue avec lesparties prenantes est la clé de voûte de la politiquesociale d’une société. En débattant des questionssoulevées par les parties prenantes, nous affirmonset renforçons la légitimité sociale de nos activités, unfacteur clé pour faire du développement durable uneréalité.

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32 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Le rôle des produits écoefficaces

Obtenir plus à partir de moins

ABB fait tout pour répondre aux besoins des clientsgrâce à de nouveaux moyens permettant d’améliorerles performances tout en utilisant moins d’énergie,moins de matières premières et en créant moins dedéchets. Une amélioration constante dans ces do-maines est nécessaire pour accroître le niveau de viedes populations du monde entier tout en préservantl’environnement.

L’essentiel des travaux de recherche et développe-ment d’ABB se focalise sur les nouvelles technolo-gies qui atténuent les impacts sur l’environnement –en particulier celles qui contribuent à la réduction desémissions de CO2. L’amélioration continue de la per-formance environnementale des produits existantsest toute aussi importante.

Cependant, fabriquer des produits offrant des perfor-mances accrues avec un impact réduit sur l’environ-nement ne suffit pas. Ces produits doivent égalementoffrir de hautes performances économiques tout aulong de leur vie en service. Ils ne pourront remplacerles produits traditionnels moins écoefficaces que s’ils permettent d’économiser du temps, de la main-d’œuvre et de l’argent.

Chaque jour ouvré, ABB fabrique près d’un million deproduits, du simple commutateur au robot industrielle plus sophistiqué. Tous ces produits sont étroite-ment liés à l’extraction d’énergie primaire ainsi qu’à laproduction, transmission, distribution et utilisationd’électricité.

L’écoefficacité concerne l’ensemble du processus in-dustriel, de la conception du produit à la sélectiondes matériaux, de la fabrication et la distribution à lagestion des déchets. L’impact environnemental leplus fort – souvent 99% ou plus – résulte en généralde la consommation d’énergie pendant la vie utile duproduit. Par conséquent, l’amélioration continue de l’efficacité électrique de nos produits, c’est-à-dire davantage à la société par unité d’énergie, est un objectif majeur pour ABB.

Les exemples suivants illustrent comment les nou-velles technologies d’ABB contribuent à réduire l’im-pact sur l’environnement.

L’énergie éolienne à maturitéS’éloignant de son statut de technologie marginale,l’énergie éolienne devient une source d’électricitégrand public et commercialement viable.

Dans 50 ans, jusqu’à 50% de l’énergie électriquepourrait provenir de sources renouvelables telles quela biomasse, l’énergie solaire et l’énergie éolienne.L’Union Européenne s’est engagée à produire plusde 20% de son électricité à partir de ces sourcesrenouvelables d’ici 2010.

L’énergie éolienne est de loin la plus évoluée de cessources. Le Danemark produit déjà près de 15% deson électricité à partir de l’énergie éolienne et il espèreatteindre 50% d’ici 2020. Aux Etats-Unis, le vent gé-nère moins d’un pour cent de l’électricité de la nation.Cependant, en 2001, de nouvelles fermes d’éoliennesgénérant près de 1700 MW d’énergie ont été ins-tallées. Cela représentait un accroissement d’énergieéolienne de 915 MW pour l’état du Texas, soit plusque dans tout le pays en une seule année.

Cette technologie s’est considérablement amélioréeau cours des dernières années. La productiond’électricité revient à 4 à 5 cents par kWh. En com-paraison, la production d’électricité dérivée du char-bon, du pétrole et du gaz naturel coûte respective-ment 3 à 4 cents, 5 à 6 cents et 3 à 5 cents par kWh.

De plus en plus d’éoliennes produisant des mégawatts surgissent dans les fermes éoliennes off-shore. La production de ces fermes dépassant large-ment la demande d’énergie locale, leur impact sur laqualité du réseau devient une question clé pour lesservices publics et les consommateurs d’électricité.

Pour maximiser le retour sur investissement, l’éner-gie éolienne devra offrir une durée de vie en servicede plus de 40 ans. Les composants sujets à l’usureet à la fatigue doivent être remplacés ou remis à neufaprès un laps de temps défini. Cependant, lespièces principales peuvent être fabriquées pour unedurée de vie en service dépassant les 40 ans.

Une activité en rapide évolutionDepuis 20 ans, ABB est l’un des leaders dans le dé-veloppement de nouvelles technologies permettantà l’énergie éolienne de concurrencer l’énergie tradi-tionnelle. La recherche et le développement sontmenés en étroite collaboration avec les plus grandsfournisseurs d’éoliennes. Cette collaboration faitd’ABB l’un des principaux fournisseurs mondiaux decomposants dédiés à la technologie éolienne, avec une gamme de produits comprenant tous leséquipements électriques nécessaires.

Wind Center, le centre d’excellence d’ABB surl’énergie éolienne, est situé au Danemark, premierpays dans le développement et l’utilisation de l’énergie éolienne. Environ 50% des éoliennes sontfabriquées au Danemark. Wind Center favorise etcoordonne la recherche et le développement d’ABBdans les autres pays.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 33

Fermes éoliennes

Centrale électrique

Centrale électrique

Habitations

Habitations

Entraînements écoefficaces

Installations de co-génération

Bureaux

Bureaux

Industries

Industries

Micro-turbines

MotorformerCentre de commande

Piles à combustiblePanneaux

solaires

Fourniture d’énergie centralisée traditionnelle

Solutions de production d’énergie distribuée

L’électricité des grandes centrales électriques est produite et distribuée,souvent sur de très longues distances, pour alimenter les centres urbains.

Les sources d’électricité renouvelables et distribuées à petiteéchelle et les installations de co-génération peuvent être situées àproximité des consommateurs et constituer des réseaux avec unealimentation électrique plus propre et plus polyvalente.

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34 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Le rôle des produits écoefficaces(suite)

Vingt sept usines d’ABB dans le monde fournissentaux clients, entre autres, des alternateurs, transfor-mateurs, systèmes de commande, câbles et postes.L’électronique de puissance évoluée pour la con-version de l’électricité à la tension et à la fréquencesouhaitées est l’une des spécialités d’ABB, et la nouvelle technologie HVDC Light transmet l’énergiesur le réseau avec des pertes réduites. Au cours des dernières années, l’activité énergie éolienned’ABB a augmenté en moyenne de 25% par an et le taux de croissance s’accélère.

Des micro-turbines pour la production d’énergie distribuéeLa déréglementation est en cours et les monopolesdisparaissent progressivement dans le secteur desservices publics spécialisés dans l’électricité. La de-mande en faveur de plus faibles rejets polluants aug-mente. La qualité de l’énergie et la fiabilité des res-sources deviennent de plus en plus importantes, demême que la vitesse et la facilité de construction, etles courtes durées d’amortissement.

Tous ces facteurs favorisent la demande en faveurde centrales à petite échelle pour satisfaire les be-soins locaux, par exemple dans des zones non rac-cordées au réseau électrique. Cependant, de tellescentrales distribuées peuvent être raccordées à desmicro-réseaux, contrôlés à partir d’un seul et mêmecentre, et alimenter des utilisateurs d’autres zones.

Les micro-turbines, alimentées par le gaz naturel,sont idéales pour ce type d’application. Turbec, unesociété indépendante créée par ABB et Volvo Aero,est le leader mondial de la technologie des micro-turbines.

Une micro-turbine est constituée d’une petite turbineà gaz et d’un générateur à entraînement direct, tousdeux montés sur le même arbre. Un convertisseurd’énergie intégré convertit l’électricité produite à latension et à la fréquence souhaitées. Un récupéra-teur des gaz d’échappement améliore l’efficacité dusystème. Les gaz chauds quittant la turbine peuventchauffer de l’eau ou de l’air pour une utilisation dansles systèmes de chauffage ou de refroidissement.

Turbec fournit des co-générateurs de 100 kW prêts àl’emploi mesurant seulement 1�2�3 mètres. Cescentrales de petites dimensions offrent une efficacitétotale pouvant atteindre 80%, avec 50% d’énergieutilisée pour la production de chaleur et 30% pour laproduction d’électricité. Les émissions nocives et les niveaux sonores sont faibles, ce qui permet deles installer quasiment partout.

Les applications type de ces installations concernentla production d’énergie en continu pour les hôpitaux,les hôtels, les écoles et les complexes de toute sorte.Les micro-turbines Turbec fournissent égalementune alimentation de secours et assurent l’écrête-ment des pointes. De plus, elles permettent d’amé-liorer la capacité, la qualité et la fiabilité des réseaux.

Port de CopenhagueABB a fourni des alternateurs etd’autres équipements électriqueset a fait partie des maîtresd’œuvre de la ferme éolienne deMiddelgrunden, située dans deseaux peu profondes à deux kilo-mètres du port de Copenhague.Les 20 turbines de 2MW produi-sent 40 MW pour alimenter la villede Copenhague.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 35

Les variateurs de vitesse réduisent les émissionsde CO2

Les foyers utilisent la moitié de l’électricité produitedans le monde et les industries l’autre moitié. Dansl’industrie, les moteurs électriques représentent environ 65% de la consommation industrielle.

La plupart des moteurs qui actionnent des pompes,des ventilateurs et des tapis roulants sont des dispo-sitifs à vitesse fixe. Ils sont conçus pour des besoinsde capacité maximale et fonctionnent toujours àpleine vitesse, même si la demande ne l’exige pas.Le débit d’une pompe ou d’un ventilateur peut êtrerégulé par des variateurs mécaniques. Cela revient àcontrôler la vitesse d’un véhicule uniquement par lefreinage. L’efficacité d’un tel système est faible.

Les variations de vitesse d’un moteur pour répondreaux besoins du process permettent d’augmenter l’ef-ficacité du système. Dans certains cas, le variateurde vitesse variable peut économiser jusqu’à 70%d’énergie. L’émission de CO2 est moindre car le be-soin de production d’électricité est moins élevé.

Le charbon est la source d’énergie la moins écolo-gique. Lorsque la consommation d’électricité est ré-duite, les fournisseurs d’électricité protecteurs del’environnement suppriment la production d’énergiebasée sur le charbon. Il faut au moins 360 tonnes decharbon pour produire un GWh d’électricité ; la com-bustion d’une tonne de charbon produit environ 2,3tonnes de CO2. Les variateurs de vitesse d’ABB ré-duisent les émissions globales de CO2 de plus de 50millions de tonnes chaque année. Cette réductionéquivaut aux émissions globales annuelles de CO2

d’une ville de 6 millions d’habitants en un an.

MicroturbineCette microturbine Turbec desserres Klitte et Lund permet de produire près de 5% de la consommation annuelle deconcombres de la Suède.

Etude de casFaire pousser quatre millions de concombres

La première installation mondiale d’une co-génération à micro-turbine dans une serre a débuté à Mörarp, Suède, en septembre2001. Cette serre de 23000 m2 produit quatre millions deconcombres par an.

Le CO2 est un élément indispensable à la production en serre. Laproduction augmente d’environ 20% lorsque du CO2 concentré est ajouté à l’environnement. Les exploitants utilisent depuis long-temps des chaudières à gaz et des moteurs diesel pour produiredu CO2 mais ces deux techniques présentent des inconvénients.

Les chaudières à gaz dégagent des gaz brûlés qui peuvent être rejetés directement dans la serre. Cependant, lorsque le besoin enCO2 est au plus haut, le besoin en chaleur est au plus bas. Aussi,un surcroît de chaleur doit être produit pour fournir une quantitésuffisante de CO2 lors des périodes ensoleillées et de forte chaleur.Cette chaleur doit être stockée à des coûts considérables ou sim-plement rejetée et gaspillée.

Toutes les solutions de co-génération minimisent le stockage et legaspillage de l’énergie car le surplus d’énergie est utilisé pour pro-duire de l’électricité. Cependant, les moteurs diesel produisent dehauts niveaux de NOx et de CO2. Ces émissions ont non seulementdes effets néfastes pour l’environnement mais elles détériorentégalement les plantations. Les propriétaires de serres doiventdonc installer des équipements de nettoyage des gaz très coû-teux. Les gaz d’échappement des microturbines Turbec peuventêtre utilisés sans être nettoyés.

Le rendement des microturbines répond mieux aux exigences desserres que les chaudières à gaz car elles produisent à la fois de lachaleur et de l’électricité. Souvent, si une quantité trop importanted’électricité est produite par rapport aux besoins de la serre, ellepeut être vendue à un service public. De plus, la production localede chaleur et d’énergie est efficace et élimine les pertes de trans-mission inhérentes à la production d’énergie centralisée.

Les microturbines s’adaptent à diverses applications mais ellessont à plusieurs égards idéales pour les serres car la chaleur etl’énergie ainsi que le CO2 produits peuvent être utilisées efficace-ment sur le site.

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36 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Le rôle des produits écoefficaces(suite)

Le nouveau variateur ACS 800-02Ce variateur innovant, disponibledans la plage de puissance90 –150 kW, est six fois plus petitque les variateurs similairesd’autres fabricants. Ces dimen-sions réduites ont été obtenuesgrâce à de nouveaux compo-sants électroniques évolués as-sociés aux dernières technolo-gies de refroidissement etd’isolation.

Les compresseurs à vitesse variable réduisent la consommation d’électricitéPower System S.p.A. à Vicenza, Italie, fabrique descompresseurs à vis dans la plage de puissance4–315 kW. Les moteurs électriques d’ABB qui entraî-nent les compresseurs de cette société sont équipésde variateurs de vitesse pour économiser de l’énergieet améliorer les performances.

Les compresseurs à vis sont plus largement utilisésque les compresseurs à pistons, sont largement utili-sés pour comprimer l’air. De nombreux processus uti-lisent de l’air comprimé en continu. Cependant, la de-mande varie en permanence. Malgré cela, denombreux compresseurs fonctionnent à vitesse maxi-male même lorsque l’air comprimé n’est pas utilisé.Les dispositifs d’évacuation arrêtent momentané-ment la compression jusqu’à ce que la demande enair soit suffisante. Cependant, le compresseurconsomme toujours de l’énergie.

En utilisant un variateur de vitesse pour un moteurélectrique, il est possible de fournir la quantité exacted’air requis à tout moment. Ceci réduit la consomma-tion d’électricité. Des essais sur le terrain menés parPower System S.p.A. montrent que 35 à 40% d’éner-gie peuvent être économisés en utilisant des varia-teurs de vitesse à la place des entraînements tradi-tionnels. De plus, l’activation est moins brusque etl’usure des pièces mécaniques est réduite, ce qui limite les coûts d’utilisation.

La compression de l’air nécessite moins d’électricité,dont la production et le transport peuvent ainsi être limités. Autre conséquence, la réduction des rejetspolluants. De par le monde et dans nombre de sec-teurs industriels, les compresseurs d’air consommentde grandes quantités d’électricité. L’installation devariateurs de vitesse peut contribuer considérable-ment à protéger l’environnement.

Un moteur à haute tension innovant réduit les coûts de fonctionnement et améliore les performances environnementalesLa conception de base des gros moteurs électriquesqui actionnent les compresseurs, les pompes et lesventilateurs n’a pas beaucoup changé depuis leur in-troduction il y a un siècle. Tous utilisent des enroule-ments classiques sous la forme de barres de cuivrerectangulaires. Les améliorations en matière d’isola-tion n’ont offert que des opportunités limitées pouraccroître les tensions.

L’augmentation de la tension offrirait de nombreuxavantages. L’efficacité augmenterait et le moteurpourrait être relié directement au réseau électrique,ce qui simplifierait nettement l’installation et auraitdonc des avantages économiques et environnemen-taux.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 37

Un certain nombre d’innovations d’ABB ont conduità l’introduction du premier moteur haute tensiondans le monde. A la place des bobinages statoriquestraditionnels, ce moteur utilise des câbles haute ten-sion en polyéthylène croisé (XLPE ou PEX). Ceci per-met d’augmenter la tension dans les bobinages etde se connecter directement sur un réseau hautetension.

Le Motorformer, nom de ce nouveau moteur, peutsupporter des tensions allant jusqu’à 150 kV. Lesmoteurs traditionnels, eux, ne peuvent pas êtreconnectés directement à ces tensions. On doit en ef-fet abaisser la tension à l’aide de transformateurs. Le Motorformer supprime donc le besoin de trans-formateurs, d’appareillage moyenne tension etautres composants annexes utilisés normalementavec les moteurs électriques de tailles importantes.Cela réduit les pertes du système, pouvant souventaller jusqu’à 25%.

Economies substantiellesLe Motorformer permet de réduire considérablementles coûts d’exploitation sur toute sa durée de vie, àla différence des moteurs classiques qui fonction-nent généralement en continu et utilisent de grandesquantités d’énergie. La réduction du nombre decomposants signifie une baisse des coûts de ser-vice, de maintenance et de pièces détachées. LeMotorformer occupe également moins de place queles moteurs traditionnels.

En outre, le Motorformer peut produire une puis-sance réactive en continu en soutien du réseau. Lapuissance réactive générée dans les réseaux à cou-rant alternatif provoque une instabilité et des pertesde puissance. La puissance réactive ne permet pasun travail utile mais est nécessaire pour créer deschamps magnétiques, par exemple lors du démar-rage des moteurs. Cependant, le transport de lapuissance réactive sur les lignes de transmission ré-duit leur capacité à transporter de la puissance ac-tive et accroît les pertes du système. La puissanceréactive du Motorformer peut supporter le démar-rage d’autres moteurs dans la zone, améliorant ainsil’efficacité du réseau.

Les avantages pour l’environnement sont considé-rables. Par exemple, le remplacement d’un moteurclassique de 20 MW par un Motorformer sur une pé-riode de fonctionnement en continu de 20 ans dansles différentes sources d’énergie utilisées pour pro-duire de l’électricité en Europe réduirait les émis-sions de CO2 d’environ 7500 tonnes. L’éliminationdes transformateurs à huile contribue également àprotéger l’environnement et à réduire le risque d’in-cendie.

Motorformer – des économies considérablesDans le nouveau Motorformerd’ABB, des câbles isolés par dupolyéthylène croisé (XLPE) rem-placent les conducteurs carrésisolés par de l’époxy utilisés dansles moteurs électriques clas-siques. Les conduits de refroidis-sement représentés sur la vue encoupe ci-dessus sont égalementen polyéthylène croisé. La majo-rité des matériaux utilisés dans leMotorformer peuvent être facile-ment recyclés.

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Après la discussion, l’action: Réduire les émissions de gaz à effet de serre de plusieurs milliards de tonnesEn 1998, ABB a lancé la proposition suivante lors ducongrès international du World Energy Council(WEC) : définir un objectif visant à réduire les émis-sions de gaz à effet de serre et prendre les mesurespour le réaliser.

C’est ainsi qu’a débuté le programme pilote du WECsur les réductions des émissions de gaz à effet deserre en février 1999, sous l’impulsion d’ABB. L’ob-jectif initial d’un milliard de tonnes (équivalent CO2)par an d’ici 2005 a été atteint dès avril 2001, avecplusieurs années d’avance. L’objectif a donc été re-levé à deux milliards de tonnes annuellement d’ici2005, Mais dès à présent, il semble modestepuisque au début 2002, les économies annuelles ontatteint 1,6 milliard de tonnes (cf. page 39).

L’une des réalisations les plus précieuses du pro-gramme du WEC est sa base de données, qui re-groupe près de 900 projets de réduction des émis-sions dans 100 pays.

38 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

«Les émissions de gaz à effet de serre menacentde bouleverser le climat. Un tiers de la populationmondiale n’a pas accès aux services les plus élé-mentaires. L’industrialisation des pays en dévelop-pement s’accompagne souvent de conditions detravail médiocres et peut générer de nouvellesmenaces pour l’environnement.»

« Il est souvent reproché aux entreprises internatio-nales d’aggraver les problèmes de la planète, maiselles peuvent également fournir bon nombre decompétences et ressources nécessaires à leurrésolution.»

A l’échelle de l’entreprise, ABB participe à un cer-tain nombre d’efforts collaboratifs mondiaux et ré-gionaux avec l’objectif suivant : travailler ensemblepour résoudre ces problèmes.

Des efforts communs

Travailler ensemble pour résoudreles problèmes mondiaux

Canada: 39 Mt36 projets

USA: 289 Mt156 projets

Argentine: 3 Mt3 projets

Afrique du Sud: 2,5 Mt4 projets

Australie: 53 Mt7 projets

Japon: 47 Mt3 projets

Chine: 139 Mt16 projets

Russie: 52 Mt24 projets

UE: 242 Mt197 projets

Nigeria: 17 Mt6 projets

Pays sélectionnés dans le programme du WEC et leurs contributions (octobre 2001).économies en termes d’émissions (mégatonnes) par an

xx nombre de projets de réduction des émissions dans les pays sélectionnés

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 39

Accessible sur le Web, la base de données permetde partager et d’examiner les réalisations de chaquesociété et de l’industrie mondiale de productiond’énergie.

Le projet a été salué par Klaus Töpfer, directeur gé-néral du Programme des Nations Unies pour l’Envi-ronnement, dans son message aux participants auxnégociations sur les changements climatiques, à

Mégatonnes équivalent CO2/an

Programme de gaz à effet de serre du World Energy CouncilNombre de projets de réduction des gaz à effet de serre et économies réalisées en mégatonnes/an

800

1000

1200

1400

1600

1800

2000

00 01 02 03 04

Objectif initial : 1 000 Mt/an d’ici 2005

Nouvel objectif : 2 000 Mt/an d’ici 2005

875 projets

730 projets

560 projets470 projets

05

Bonn le 29 juin 2001. «Nous devons faire plus, c’estun impératif. Mais la marche vers un monde moinspollué a déjà commencé», a-t-il déclaré.

Produire plus d’électricité écologique en Chine La croissance économique rapide de la Chine s’ac-compagne d’une augmentation exponentielle desbesoins en électricité. Certes, le pays dispose d’im-portantes réserves en charbon, mais la combustionde celui-ci constitue l’une des méthodes de produc-tion d’électricité les plus nuisibles pour l’environne-ment.

En 1999, ABB a lancé son étude la plus vaste sur ledéveloppement durable, appelée «China EnergyTechnology Program» (CETP), conjointement avecl’Alliance for Global Sustainability (cf. page 54). Sonobjectif était d’analyser le véritable impact globald’une gamme d’options de production d’électricité,en s’appuyant sur les besoins du Shandong, uneprovince côtière en développement rapide, situéeentre Pékin au nord et Shanghai au sud.

Plus de 70 scientifiques, ingénieurs et universitairesde trois continents, ainsi que des représentants desparties prenantes locales ont participé au CETP. Prèsde trois années ont été nécessaires pour mener ceprogramme à bien et ses principales conclusions ontété présentées en mars 2002. L’ensemble sera pu-blié sous forme de livre et de DVD. Le format DVDfournira aux utilisateurs une méthode de consulta-tion interactive, qui leur permettra de voir l’influencede différents facteurs sur un scénario environnemen-tal donné.

Principales conclusions du CETP:

1. Produire plus d’électricité en réduisant la pollutionatmosphérique et ses effets nocifs sur la santé etl’environnement est une approche réalisable, quise justifie d’un point de vue économique et social.

2. Il existe des méthodes rentables de réduire lespolluants atmosphériques et de stabiliser lesémissions de gaz à effet de serre.

3. Pour faire du développement durable une réalité,l’industrie de production d’électricité doit utiliserdes technologies améliorées, le traitement ducombustible et la diversification, ainsi qu’une ges-tion en fonction de la demande.

Le CETP a proposé une plate-forme permettantd’explorer un certain nombre d’options et de com-promis s’appuyant sur les préférences des partiesprenantes, dans l’optique d’un développement du-rable. Ce travail préparatoire pourra être repris et dé-veloppé pour un certain nombre d’applications enChine et ailleurs.

w www.cetp.ch

w www.worldenergy.org

Forum CETPUne initiative où l’industrie et lemonde universitaire ont laissé decôté leurs opinions divergentespour rencontrer les parties pre-nantes et explorer de nouvellessolutions.

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Apporter l’électricité aux populations mondiales les plus pauvresLa pauvreté à l’échelle planétaire constitue l’une desplus grandes menaces pour la stabilité du monde.Les pays les plus riches ont promis d’apporter leuraide, mais l’obtention de résultats requiert un enga-gement permanent de ressources et une attentionméthodique de la part des gouvernements, des ac-teurs économiques et des organisations non gouver-nementales.

L’infrastructure de base, telle que l’eau propre, ainsique des réseaux de communications et de distribu-tion d’énergie fiables, sont la condition préalablepour un accès des plus pauvres à une future prospé-rité.

Ces dernières années, ABB a développé des tech-nologies de production d’énergie durables à petiteéchelle. Celles-ci représentent la solution idéale pourles communautés les plus pauvres, d’autant plusque la plupart d’entre elles ne peuvent pas être des-servies par les réseaux d’électricité.

Tout ceci a contribué au projet «Accès à l’électricité»d’ABB, dont l’objectif est de contribuer à la fourni-ture durable d’électricité aux quelque deux milliardsde personnes qui en sont dépourvues.

Le programme a débuté au deuxième semestre2001. Des experts en transmission et distributiond’électricité d’ABB ont apporté leur contribution àdes études de base. Au cours de la phase suivante,ABB regroupera des ressources internes et locales,afin de s’associer avec des organisations internatio-nales, des organismes de développement et des or-ganisations non gouvernementales. Ce groupe d’ac-teurs recherchera des partenaires dans l’optiqued’électrifier des zones sélectionnées dans les paysen voie de développement.

Energie propre et protection de la biodiversitéEn mai 2001, ABB a signé avec le Fonds mondialpour la nature (WWF) un accord de coopérationtriennal exposant les intérêts communs des deuxparties : ABB souhaite promouvoir des solutions deproduction d’énergie propre distribuées à petiteéchelle et le WWF souhaite protéger la biodiversitépar l’intermédiaire de nouvelles politiques énergé-tiques moins polluantes.

ABB fournira le financement et d’autres ressources.Les trois premiers projets conjoints ont déjà démarré :

■ Soutien d’une campagne pan-européenne pourla promotion de la cogénération et des sourcesd’énergie propre renouvelables.

■ Fondations pour la promotion des énergiespropres en Pologne.

■ Participation à l’initiative sur le Mékong du WWF,afin d’incorporer des solutions de productiond’énergie de substitution dans les plans de déve-loppement durable de la région.

Le United Nations Global Compact (UNGC)ABB soutient l’initiative United Nations Global Com-pact, qui vise à promouvoir neuf principes dans lesdomaines des droits de l’homme, du travail et del’environnement. Présent parmi d’autres entreprisesdès le lancement de cette initiative en 2000, legroupe considère le Global Compact comme unmoyen clé d’influer sur la mondialisation et d’aider lasociété dans son ensemble à comprendre le rôle del’industrie dans le développement durable. ABB acommencé à identifier et à prendre en compte desprojets répondant aux critères de cette initiative et aassocié des parties prenantes afin de déterminer lesprincipes applicables avec un maximum d’efficacité.Par exemple, ABB a publié sur le site Internet duUNGC un témoignage décrivant son travail en coursvisant à prévenir les comportements criminels de lajeunesse par le biais du projet «Conquest for Life» àJohannesburg, en Afrique du Sud. Cette année, legroupe débute également un programme HIV/SIDAdans le cadre d’un programme de partenariat avec legouvernement sud-africain visant à mettre en placedes moyens éducatifs, médicaux et d’assistance auxcommunautés au sein desquelles la société exerceson activité. Par ailleurs, ABB a participé au Dialoguesur la politique des Nations unies concernant le rôledu secteur privé dans les zones de conflit.

Les responsables d’ABB en Allemagne, Italie, Po-logne, Afrique du Sud, Suède et Suisse participentactivement à de nombreuses autres initiatives natio-nales et régionales. L’objectif est de former desgroupes stables de responsables économiques afinde promouvoir le Global Compact au sein de la com-munauté des affaires et de la société, ainsi qued’échanger des idées et de partager des expériencessur la meilleure application possible des principes.

40 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Des efforts communs(suite)

w www.unglobalcompact.org

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 41

De futures activités conjointes auront pour objectifde réduire l’impact écologique d’ABB et de créer denouvelles opportunités pour la promotion des solu-tions d’énergie propres, renouvelables et durables.Nous espérons étendre cette collaboration afin d’explorer les objectifs du développement durable et de nous acheminer vers une coopération à longterme dans le cadre du programme de partenariat «Conservation Partnership» du WWF.

Les changements climatiques au cœur des priorités de tousABB partage le point de vue que les changementsclimatiques représentent une menace réelle pour laplanète. La réduction des gaz à effet de serre consti-tue aujourd’hui le plus grand défi pour l’environne-ment (cf. nos prises de position à la page 60).

Ces problèmes doivent rester au cœur des prioritésde tous. ABB participe entre autres au Business En-vironmental Leadership Council, dans le cadre du

Centre Pew sur les changements climatiques glo-baux.

Installé dans la région de Washington D.C. aux Etats-Unis, le Centre Pew a été créé en 1998 par la sociétécaritative Pew. Il se consacre à l’éducation des responsables politiques et du public sur les causeset les conséquences possibles des changements climatiques, et il encourage les mesures en faveurd’une réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le Centre Pew a un avis influent dans le débat surles changements climatiques, grâce à son pro-gramme permanent d’ateliers, d’activités média-tiques, de rapports et autres publications. ABB parti-cipe activement à toutes ces activités, en apportantsa contribution au rapport du centre sur les objectifsde réduction des gaz à effet de serre pour les entre-prises par le biais d’études de cas et en participant àd’autres rapports, notamment ceux qui s’intéressentde près aux pays en voie de développement.Recherche de l’entreprise concernant le développement durablew www.pewclimate.org

Etude de casTremblement de terre en Inde: ABB répond présent

Un tremblement de terre dévastateur a secoué Gujarat, au nord-ouest de l’Inde, le 26 janvier 2001. L’un des principaux postesd’électricité desservant la région de Kutch a été fortement endom-magé, en particulier la salle de commande et les alimentationsélectriques de secours. Le Gujarat Electricity Board (GEB) n’étaitpas en mesure de fournir l’énergie vitale pour les opérations de secours et les centres médicaux.

ABB a été l’une des premières entreprises à répondre à la de-mande d’assistance du GEB. Les ingénieurs des deux parties ontréussi ensemble à restaurer les réseaux d’alimentation le plus rapi-dement possible, soit cinq jours plus tôt par rapport aux premièresprévisions et avant le début de la mousson.

Les ingénieurs de service d’ABB ont été déployés dans toute la région avec des réserves de pièces de rechange. Un médecin del’entreprise disposant de tous les médicaments de base a été affecté à cette zone et ABB India a fourni gracieusement des abriset du matériel pour faciliter la reconstruction.

Dans l’ensemble du pays, des employés ont donné de l’argent, desvêtements, des médicaments, des ustensiles et de la nourriture. Par ailleurs, chaque employé d’ABB en Inde a fait don d’une jour-née de salaire pour le fonds de secours aux tremblements de terre.

Recherche de l’entreprise concernant le dévelop-pement durableEn 2001, ABB a lancé un nouveau programme derecherche et développement, intitulé «Développe-ment Durable et changement global», qui emploiesix personnes et bénéficie d’un budget annuel de1,2 million de dollars. Ce programme se déroule encollaboration avec les unités fonctionnelles d’ABBet avec des partenaires extérieurs, parmi lesquelsdes universités, des instituts scientifiques, des organisations non gouvernementales et d’autresentreprises. Ses quatre objectifs principaux sont les suivants :

1. Développer des méthodes d’analyse et des ou-tils pour les évaluations d’impact environnemen-tal, qui sont désormais obligatoires dans tous lesprojets de développement de nouveaux produitschez ABB.

2. Examiner les effets des questions de développe-ment durable sur notre activité. Par exemple, leprogramme étudie l’impact potentiel des méca-nismes de Kyoto ( définis par le protocole deKyoto ) sur l’activité d’ABB.

3. Soutenir l’initiative «Accès à l’électricité» d’ABB,en travaillant avec des organismes pour le déve-loppement et des organisations non gouverne-mentales à des projets d’électrification durabledans les pays en développement.

4. Collaborer avec des organisations extérieuresqui effectuent des recherches sur les questionsde développement durable. Parmi ces organisa-tions figurent l’Alliance for Global Sustainability,le European Climate Forum, la InternationalEnergy Agency et le World Energy Council.

w www.panda.org

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42 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Afin de partager les informations au sein du réseaude contrôleurs du développement durable, nousavons créé une base de données regroupant lesprojets d’amélioration caractéristiques. A ce jour, labase de données contient plus de 1000 projets.

Amélioration des performances environnementalesIl y a en permanence entre 1000 et 2000 projetsd’amélioration en cours chez ABB. L’impact dechacun peut s’avérer minime, mais ensemble ils ontun effet considérable sur les performances d’ABB enmatière de développement durable.

Depuis sept ans, ABB applique systématiquement le système de management de l’environnement ISO 14001 dans l’ensemble de l’organisation. Il restetoutefois beaucoup à faire et ce par l’intermédiaire de nombreux petits projets qui s’inscrivent dans unprocessus permanent d’amélioration continue.

Plus de 530 sites d’ABB disposent déjà de systèmesde management de l’environnement et la plupart sontcertifiés ISO 14001. Mais le groupe ABB est, à cer-tains égards, une structure fragmentée et le nombremoyen d’employés sur chaque site est inférieur à 200.Chaque site dispose de son propre système demanagement de l’environnement, adapté à sesactivités et problèmes environnementauxspécifiques.

Les objectifs globaux de l’entreprise, à savoir laréduction de l’utilisation des matières dangereuses,de la consommation d’énergie et des émissionspolluantes, sont partagés par tous les systèmes demanagement de l’environnement, mais l’action nes’arrête pas là. Les responsables locaux del’environnement sont invités à chercher des solutionsvisant à résoudre leurs problèmes spécifiques.

Des initiatives locales de petite envergure pour des améliorations globales à grande échelleLes employés d’ABB ont su saisir l’opportunité.

Depuis la mise en place de notre premier système demanagement de l’environnement en 1993, nousavons réduit l’utilisation de solvants et la productionde déchets dangereux de 35%, et le recours aux ma-tières « réglementées» a baissé considérablement.

Des récompenses environnementales pour encourager l’amélioration continue

Des milliers de pas dans la bonnedirection

5

11

Surveillance

Homologations

Formation

Développement de produits

Fournisseurs

Emballages

Transport

Déplacements (quotidiens)

Autres

Bureaux

Production/ateliers

16

46

Projets d’amélioration continue par catégories(en pourcentage du nombre total de projets)

Catégories Pourcentage des projets

4

1

6

10

3

3

3

3

3

3

2

3

4

3

3

2

4

Pertes thermiques

Odeurs

Destruction de la couche d’ozone

Toxicité pour l’homme

Ecotoxicité

Ozone au niveau du sol

Acidification

Nutrification

Bruits

Autres

Diminution des ressources

Réchauffement global

16

46

Projets d’amélioration continue par dossier environnemental(en pourcentage du nombre total de projets)

Dossiers environnementaux Pourcentage des projets

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 43

Les avantages pour l’environnement ont souventégalement une incidence bénéfique sur le planéconomique. Plus de 40% des projetsenvironnementaux ont permis de réduire les coûts,principalement en matière de déchets, deconsommation d’énergie et de transport.

Partager les secrets de la réussiteAvec autant d’initiatives locales, les possibilitésd’échange et d’exploitation des idées sont considé-rables.

Pour garantir cet échange, ABB a créé en 2001 unebase de données destinée à stocker les détails detous les projets d’amélioration et à les mettre à ladisposition de tous les sites. A ce jour, près de 1000projets ont déjà alimenté la base de données.

Les pages qui suivent s’attardent un peu plus surplusieurs projets d’amélioration en cours sur les sitesABB du monde entier.

La créativité au service du recyclage de bois en EgypteABB Arab S.A.E., une société installée dans la ban-lieue industrielle du Caire, emploie plus de 1000personnes pour la fabrication d’une gamme éten-due d’équipements électriques, des disjoncteurs etdes interrupteurs de coupure de charge aux acces-soires de câblage et aux luminaires. Comme touteautre usine, le site est le lieu d’un flux constant de livraisons en provenance de l’extérieur et d’expédi-tions de produits finis.

Mohamed Gaber El-Kabany est chargé des expédi-tions et des emballages. Constatant une accumula-tion de caisses et palettes en bois résultant des livraisons à l’usine, il suggéra une amélioration toutesimple pour l’environnement : «Faire appel au dé-partement menuiserie de l’usine pour désassemblerles emballages usagés et les réutiliser.»

Désormais, l’usine recycle presque tous les embal-lages en bois et les utilise pour toutes sortes d’ap-plications, des nouvelles caisses et palettes pourl’expédition des produits finis aux étagères de bu-reaux, barrières et même caisses pour plantes décoratives. Elle a également réduit ses achats debois pour ses propres emballages.

«Ceci s’inscrit parfaitement dans notre politique environnementale de préservation des ressourcesnaturelles», a indiqué El-Kabany. «Cela ne nouscoûte pratiquement rien car nous avons déjà tousles outils nécessaires et nos menuisiers ont la satis-faction de trouver des utilisations ingénieuses pourle bois.»

Assainissement des eaux usées en ColombieABB Coltavira S.A. est une société de 250 per-sonnes établie à Bogota et qui fabrique des comp-teurs d’eau.

Des analyses en février et mars 2001 ont montré queles eaux usées industrielles rejetées par le site nerespectaient pas les normes d’ABB. Elles étaienttrop alcalines et contenaient des quantités exces-sives de matières solides en suspension.

Aux mois d’avril et de mai, une usine de traitementdes eaux usées a été construite. Désormais, leseaux usées du site respectent largement les obliga-tions légales et les normes d’ABB. Les matières so-lides en suspension ont été réduites de 99 pour cent.

Des études sont désormais en cours afin de réduirela contamination de l’eau avant son arrivée à l’usinede traitement et de réutiliser l’eau retraitée pour réduire la consommation d’eau douce.

Etude de casUn moyen plus propre pour prévenir la corrosion

Lors de leur stockage ou de leur expédition, les composants mé-talliques doivent être protégés contre la corrosion. La méthodenormale consiste à appliquer une fine pellicule d’huile qu’il estnécessaire d’enlever avant toute utilisation du composant. Cettehuile et les agents indispensables à son élimination sont nocifspour l’environnement.

ABB Turbo Systems AG, à Baden (Suisse) fabrique des turbo-compresseurs pour les gros moteurs diesel. Cette société atrouvé un nouveau moyen pour éviter le problème des subs-tances nocives en remplaçant le film d’huile par un film en papierou en polyéthylène enduit d’un inhibiteur de corrosion volatil.

Cet inhibiteur de corrosion s’évapore à l’intérieur de l’emballageet forme sur toutes les surfaces de la pièce une couche protec-trice tellement fine (de l’épaisseur d’une molécule) que tout net-toyage avant utilisation devient inutile.

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44 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Récompenses environnementalespour encourager l’améliorationcontinue (suite)

Etude de casComment garder la chaleur à Singapour : à l’aide d’une couverture !

Afin de protéger les surfaces actives internes des valves et destêtes de puits contre la corrosion, elles sont recouvertes d’un alliage particulier – ce process implique de chauffer la pièce à150°C et de la maintenir à cette température pendant une se-maine.

Les pièces sont chauffées à l’aide d’une torche à gaz de pétroleliquéfié ou d’une bobine électrique à induction. Ces deux mé-thodes consomment une quantité très importante d’énergie.

Le défi a consisté à trouver un moyen d’économiser de l’énergie,aussi, l’équipe de l’atelier de soudage d’ABB Vetco Gray, à Singapour, a eu une idée simple : envelopper les pièces dans descouvertures pour les garder au chaud ! Après six mois d’expéri-mentation de différents types de couvertures, ils ont trouvé lameilleure solution : Une couverture thermique réalisée par leurs soins qui permet de réduire le temps de chauffage et la consommation d’énergiede 20%.

Les valves ont permis d’économiser 16 millions de litres d’eauLes responsables de l’environnement d’ABB Va-rennes, Canada, un fabricant de transformateurshaute tension, recherchaient un moyen de réduire laconsommation d’eau de leur usine, ils ont facilementdécouvert l’une des principales sources de consom-mation: les machines de soudage sous haute fré-quence. Celles-ci sont refroidies par eau et cette eauest utilisée aussi longtemps que les machines sontsous tension, même lorsqu’elles n’effectuent pas desoudure.

La solution était simple, économique et hautementefficace: la société a dépensé 300 dollars à installerde nouvelles électrovannes qui coupent l’arrivéed’eau lorsque les machines ne sont pas utilisées. Laconsommation a ainsi été réduite de 29% – soit pra-tiquement 16 millions de litres d’eau par an, ce qui apermis de réaliser pratiquement 3000 dollars annuelsd’économie.

Un produit de substitution pour les solvants chlorés?Pourquoi pas l’eau…Si vous devez dégraisser des pièces métalliques, lessolvants chlorés agissent parfaitement bien. Mais ce sont néanmoins des produits présentant des in-convénients : en effet, un composé organique volatilecontribue à la formation d’ozone au niveau du sol qui peut s’avérer très dangereux en cas d’inhalation.

Les ingénieurs d’ABB Medición S.A., un fabricant decompteurs d’eau de Renteria, Espagne, ont testé dif-férentes solutions afin de réduire l’impact sur l’envi-ronnement. Edurne Ijalba, responsable des Améliora-tions Permanentes souligne: «Nous avons évaluéplusieurs solutions et nous nous sommes décidéspour celle qui présentait le moindre impact pour l’en-vironnement : l’eau chaude. Nous avons préconisé lenettoyage par l’eau pour un nouveau centre d’usi-nage que nous avions acheté et nous avons converticinq autres machines au nettoyage à l’eau.»

«Le coût total s’est élevé à pratiquement 50000 dol-lars, mais simultanément, nous avons pu modifiernos process et cadences de travail, ce qui nous per-met d’économiser près de 17000 dollars par an. Enoutre, nos rejets de solvants chlorés sont désormaisnuls.»

Responsabilité totale des produits de la «conception à la mise au rebut»Le recyclage des équipements électriques et électro-niques en fin de vie est déjà obligatoire dans un cer-tain nombre de pays et la liste ne cesse de s’allonger.En Finlande, ABB Product Service a mis au point unprogramme de recyclage pour les moteurs et les va-riateurs de vitesse nettement en avance sur les dis-positions réglementaires.

Les équipements devenus inutiles sont collectéschez le client puis démontés. Les pièces réutilisables

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 45

Prix de Gestion de l’environnement

PrésentationLes prix de Gestion de l’Environnement d’ABB sontattribués aux personnes dont les initiatives ont per-mis des améliorations significatives dans le respectde l’environnement. Ces récompenses ont été intro-duites en 1999 pour que tous les employés s’im-pliquent dans les questions environnementales – etnon pas uniquement les employés qui travaillentdans les services de développement durable.

Les projets, provenant de tous les sites d’ABB dansle monde, ont été soumis à un jury de dix spécia-listes de l’environnement. Leur jugement s’est basésur les critères de l’innovation, le niveau technolo-gique et les résultats obtenus. Le jury n’a reçu au-cune information sur le pays d’origine ou la personneresponsable du projet.

Les récompenses sont décernées tous les deux anset le montant de 30000 dollars est réparti entre leslauréats. Le prix distribué en 2001 a récompensé lesinitiatives prises au cours des années 1999 et 2000et la prochaine remise des prix, prévue au printemps2003, couvrira les initiatives prises au cours desdeux années précédentes. Sept personnes se sontpartagé le Prix 2001, mais c’est au jury de déciderdu nombre de lauréats de la prochaine attribution.

Nouveau process de galvanisationAtef Darwish, ABB Metals and Plastics Manufacturing, Ramadan City, Egypte

Atef Darwish est l’homme qui a modifié le processde galvanisation des supports métalliques des armoires de commutation.

Ce nouveau process améliore la qualité et permet deréduire la production de produits chimiques dange-reux. C’est ainsi que 600 kg de cyanure de sodium,300 kg d’oxyde de zinc et 500 kg d’hydroxyde desodium sont évités par an.

Enfin, ce nouveau process présente beaucoupmoins d’effets nocifs pour les opérateurs.

Recyclage des cartesMark Czermuschka ABB Pucaro Elektro-Insulier-stoffe, Roigheim, Allemagne

Les cartes recouvertes de PVA (acétate de polyvinyle)sont utilisées comme isolant entre les enroulementsstatoriques de certains moteurs électriques. Leur revêtement les rend impossibles à recycler, aussi cesont quelque 35 tonnes de cartes qui doivent êtremises en décharge tous les ans.

Mark Czermuschka a découvert qu’en chauffant lescartes dans un autoclave sous haute pression, toutesles cartes pouvaient être recyclées. Aussi, depuis octobre 2000, plus aucune d’entre elles ne part endécharge.

Lauréat du prix, Mark Czemuschka (à gauche)Si vous pouvez éviter la produc-tion de 35 tonnes de déchets,vous avez toutes vos chances,vous aussi, de devenir un lauréat.

sont mises de côté ; les composants recyclablessont triés puis remis à des compagnies de recyclagespécialisées. Procédant déjà ainsi avec ses produits,ABB a, en outre, développé un réseau à l’échelle nationale de sociétés autorisées à traiter les produitsABB.

ABB a également élaboré des instructions de recy-clage précises pour chacun de ses produits afind’encourager le plus largement possible l’adoptiondes méthodes de recyclage.

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46 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Une nouvelle génération de démarreurs progressifs pour les moteursSören Kling, ABB, Västeras, Suède

Sören Kling a pour tâche de développer une nouvellefamille de démarreurs progressifs de 18 à 245A, avecde meilleures performances environnementales. Lesdémarreurs progressifs sont des dispositifs qui per-mettent de lancer, faire tourner et arrêter les moteursélectriques grâce à des semi-conducteurs de puis-sance afin de réduire l’intensité de mise en marche.

Appliquant de nouvelles règles et idées de concep-tion, il a pu ainsi développer des démarreurs progres-sifs qui sont plus petits et consomment moinsd’énergie que leurs prédécesseurs. En outre, ilscontiennent une proportion plus élevée de matériauxrecyclables.

Diminution des rejets de l’atelier de peintureAnders Allander, ABB Motors AB, Västeras, Suède

Anders Allander a été chargé de réduire les rejetsdes composés organiques volatiles (COV) de la divi-sion Machines d’ABB Motors. Les améliorations qu’ila apportées comprennent de nouvelles méthodesd’imprégnation, un équipement de mise en peintureplus efficace, de nouveaux process de nettoyage, lepassage à un système d’application de la couched’apprêt avec produit en base aqueuse et la forma-tion du personnel.

Les émissions de COV ont ainsi été diminuées depratiquement 90% sur quatre ans – passant de 13,3tonnes par an à tout juste 1,2 tonne.

Meilleure utilisation des matériauxDenise Chaves, ABB Ltda, Guarulhos, Brésil

ABB importe à Guarulhos près de 400 tonnes par ande panneaux de particules et de matériaux d’isola-tion de Suède. Après une étude, il a été découvertque 35% de ces matériaux étaient gaspillés et De-nise Chaves à la tête de son équipe a cherché lesmoyens de réduire ce gaspillage.

Le projet a conduit à des modifications de process etd’équipement et à une formation améliorée des opé-rateurs. Le résultat est un gain annuel de 52 tonnes dematériaux et une économie de 220000 dollars aux-quels il faut ajouter des frais de transport entre laSuède et São Paulo.

Récompenses environnementalespour encourager l’améliorationcontinue (suite)

Lauréat, Denise Chaves (à droite)Des économies de matériaux etde transport importantes ont étéréalisées par Denise Chaves etson équipe en utilisant des pan-neaux de particules et des maté-riaux d’isolation importés. Un bon exemple de l’optimisationdes ressources.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 47

Nouvelle ligne de disjoncteursRenato Dosmo, ABB SACE, Bergame, Italie

Renato Dosmo était l’ingénieur en chef de la nou-velle ligne «Tmax» de disjoncteurs sous tension nominale de 690V et intensité nominale de 250A.

Cette nouvelle gamme de disjoncteurs comporte 50% de plastique recyclable en plus. La réductiond’utilisation de matériaux nouveaux permet de réduire les rejets de CO2 de 37%.

Grâce à l’abaissement de la résistance interne, cesdisjoncteurs permettent d’importantes économiesd’énergie pour les clients. Avec leur cycle de vie de10 ans, les disjoncteurs Tmax ont permis à ABB en2001 d’économiser 150000 MWh d’électricité, soitl’équivalent de 76500 tonnes de rejets de CO2.

ABB a le regret d’annoncer que M. Dosmo est dé-cédé lors d’un accident d’avion sur l’aéroport de Milan Linate en octobre 2001.

Application de l’évaluation du cycle de vie dans la conception du produitLennart Karlson, ABB, Västerås, Suède

Sous l’égide du Centre de Recherche du Groupe enSuède, Lennart Karlson a fait progresser la mise enœuvre du concept d’évaluation du cycle de vie chezABB. Ces études ont montré que l’impact le plus im-portant sur l’environnement de nos produits – etdonc celui présentant le plus grand potentiel d’amé-lioration – correspond à l’utilisation de ces derniers,plutôt que lors de leur fabrication et mise au rebut.

Karlson a joué un rôle essentiel dans la mise enplace d’un centre de compétence d’évaluation ducycle de vie à l’Université Chalmers de Gothenbourgen 1996. Au sein d’ABB, il a lancé un programme deformation qui a permis de réaliser plus de 85 étudesd’évaluation du cycle de vie sur des produits ABB etont constitué la base de l’élaboration des déclara-tions environnement relatives aux produits. Il a per-mis de créer des outils logiciels pour les ingénieursafin de calculer l’impact sur l’environnement pendantla durée de vie des nouveaux produits dès lesétudes conceptuelles.

Lennart Karlson a aussi promu énergiquement cettenotion d’évaluation du cycle de vie en dehors d’ABBpar l’intermédiaire de conférences et de séminairesen Suède et dans d’autres pays et a également pu-blié un certain nombre d’articles sur ce sujet.

Lauréat pour l’ItalieRenato Dosmo (au centre)La nouvelle ligne «Tmax» de disjoncteurs offre un doubleavantage – elle présente 50% de matériaux recyclables en pluset ses pertes d’énergie sontmoindres.

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48 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Un réseau global spécial pour encourager le respectstrict du programme d’ABB Ethique dans les Af-fairesABB vise à atteindre les plus hautes normes interna-tionales de comportement et d’intégrité éthiques.

L’éthique dans les affaires fait partie des valeurs fon-damentales et des principes d’ABB. Notre politique enla matière est insérée dans notre déclaration de Mis-sion et Valeurs, publiée en 23 langues et sur notre siteinternet. Elle figure également dans les normeséthiques des affaires d’ABB, disponibles dans les dixprincipales langues, ainsi que dans la nouvelle poli-tique sociale d’ABB.

Réseau de soutien globalLe Conseil d’Administration et le Comité Exécutifd’ABB ont désigné le Service Affaires Juridiques etConformité pour effectuer la mise en œuvre et sur-veiller l’éthique des affaires d’ABB et pour gérer un ré-seau global qui assure le respect de cette conformité.Les responsables dans ce domaine sont nommés au siège social du groupe, les conseillers de zone sontsitués aux USA et en Australie et les conseillers locauxdans 63 pays conseillent et surveillent les branches locales d’ABB. En outre, des coordinateurs d’éthiqueont été nommés dans toutes les divisions d’affairesd’ABB afin de détecter les problèmes critiques et dedévelopper des programmes pour les traiter.

Ce réseau global diffuse des informations et des ins-tructions, favorise le dialogue interne et soutient l’éducation et la formation éthique. Au cours des der-nières années, les programmes de formation qui ont touché environ la moitié du personnel d’ABB sesont déroulés dans les pays où les activités d’ABBsont très étendues.

Une section supplémentaire concernant les bailleursde fonds et les agences de crédit à l’exportation a été ajoutée à la politique de l’éthique dans les affairesd’ABB et des responsables spécialement formés assurent la validation et la diffusion de toutes les in-formations nécessaires dans ce domaine.

Accès aux employésLes employés d’ABB ont accès, par l’intermédiaire de l’intranet de l’entreprise, à toutes les informations,directives, documents, formulaires et accords cou-vrant tous les aspects du programme de conformité à l’éthique dans les affaires d’ABB. Un bureau d’assis-tance ouvert 24h sur 24 et un réseau de conseillers de conformité sont également à leur disposition pourtoute question.

Liaisons externesABB participe et apporte sa contribution à Transpa-rency International, le regroupement contre la corrup-tion. ABB est également en liaison avec l’Institut de la Gouvernance de Bâle et depuis plusieurs années,ABB Allemagne coopère avec le Centre d’Ethique des Affaires de Constance, Allemagne.

Politique de développement durable d’ABBLe développement durable est intégré dans tous lesaspects de nos activités. Nous nous efforçons d’at-teindre un équilibre économique, environnemental etsocial afin de créer de la valeur pour toutes les par-ties prenantes. Notre objectif consiste à améliorer enpermanence nos performances sociales et environ-nementales et à prendre des initiatives qui améliorentla qualité de la vie des communautés et des pays oùnous sommes présents.

Nous créons de la valeur pour la société en :■ Prenant part aux initiatives qui favorisent le déve-

loppement économique, environnemental, socialet éducationnel.

■ Offrant à nos clients des produits éco-efficacesqui réduisent l’impact sur l’environnement pen-dant l’intégralité de leur cycle de vie.

■ Partageant nos dernières technologies avec lespays en voie de développement.

■ Assurant que nos méthodes et process sontconformes aux normes environnementales appli-cables et à la réglementation. Plus particulière-ment, chaque unité doit mettre en œuvre un sys-tème de management de l’environnement quiaméliore en permanence ses résultats dans ce domaine.

■ Choisissant des fournisseurs qui appliquent despolitiques et des systèmes de développement durables similaires aux nôtres.

L’engagement d’ABB dans le développement du-rable est expliqué en détails dans les politiques envi-ronnementales et sociales du groupe qui concernenttous les employés.

Politiques et organisation

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 49

9. RechercheExécution ou soutien de recherches sur les impactssur l’environnement des matières premières, pro-duits, process, émissions et déchets provenant del’entreprise et sur les moyens de réduire ces diversimpacts négatifs.

10. Approche préventiveModification des processus de fabrication, du marketingou de l’utilisation des produits ou services ou de laconduite des activités conformément à une bonneconnaissance des principes scientifiques et techniquespour éviter des dégradations graves ou irréversibles del’environnement.

11. Sous-traitants et fournisseursIncitation à l’adoption de ces principes par les sous-traitants qui agissent au nom de l’entreprise, encou-ragement et le cas échéant demande d’améliorationde leurs pratiques afin qu’elles soient homogènesavec celles de l’entreprise ; et encouragement àl’adoption la plus large de ces principes par les four-nisseurs.

12. Préparation aux situations d’urgenceDéveloppement et actualisation, en cas de dangerimportant, de plans de réponse aux situations d’ur-gence en collaboration avec les services d’interven-tion, les autorités compétentes et la communauté locale, reconnaissant la possibilité d’impact sur l’en-vironnement hors du cadre défini

13. Transfert de technologieContribution au transfert des technologies et des mé-thodes de gestion respectueuses de l’environnementdans les secteurs industriels et publics.

14. Contribution à l’effort communContribution au développement de la politique pu-blique et aux programmes d’activité gouvernemen-taux et intergouvernementaux et initiative en faveurde l’éducation, permettant d’accroître la prise deconscience et la protection de l’environnement.

15. Ouverture d’esprit aux problèmesFaciliter l’échange de vue et le dialogue avec le per-sonnel et le public, anticiper et répondre à leurs pré-occupations sur les dangers potentiels et les impactsde nos activités, produits, déchets ou services, ycompris ceux pouvant avoir une portée globale ouhors frontières.

16. Conformité et rapportMesure des résultats de la politique environnemen-tale ; exécution d’audits réguliers sur l’environnementet évaluation de la conformité avec les exigences del’entreprise, les exigences réglementaires et les principes édictés; et divulgation périodique d’infor-mations appropriées aux conseils d’administration,actionnaires, employés, autorités compétentes et au grand public.

Politique environnementale

ABB est l’un des signataires de la Charte des socié-tés pour le Développement Durable de la Chambrede Commerce Internationale et, depuis 1992, aadopté 16 principes de la Charte comme politiqueenvironnementale générale.

1. Priorité de l’entrepriseReconnaissance du management de l’environnemen-tal comme l’une des plus hautes priorités de l’entre-prise et comme un facteur déterminant du dévelop-pement durable ; établissement de politiques,programmes et de pratiques saines de ses activitéssur le plan environnemental.

2. Gestion intégréeIntégration de ses politiques, programmes et pra-tiques dans chaque domaine d’activité comme élé-ment essentiel de gestion de toutes ses fonctions.

3. Processus d’améliorationAmélioration permanente des politiques, pro-grammes et résultats environnementaux de la sociétéen prenant en compte les développements tech-niques, la connaissance scientifique, les besoins desclients et les attentes de la communauté avec pourbase les réglementations en vigueur ; et applicationdes mêmes critères environnementaux au plan inter-national.

4. Formation du personnelEducation, formation et motivation des employésdans l’exécution de leurs activités dans un cadre responsable vis-à-vis de l’environnement.

5. Evaluation préalableEvaluation de l’impact sur l’environnement avant ledébut d’une nouvelle activité ou projet et avant dedéclasser des équipements ou de quitter un site.

6. Produits et servicesDéveloppement et fourniture de produits ou servicesqui n’ont pas d’impact négatif sur l’environnement,sont inoffensifs dans leur utilisation, efficaces dansleur consommation d’énergie et des ressources natu-relles et qui peuvent être recyclés, réutilisés ou mis aurebut en toute sécurité.

7. Information des clientsInformation et si nécessaire éducation des clients,des distributeurs et du grand public dans l’utilisation,le transport, le stockage et la mise au rebut en toutesécurité des produits fournis ; et application desmêmes considérations aux prestations de service.

8. Equipements et méthodes de travailDéveloppement, conception et utilisation des équipe-ments et déroulement des activités prenant en consi-dération l’utilisation efficace de ressources renouve-lables, réduction au minimum des impacts négatifssur l’environnement et de la production de déchets ;mise au rebut responsable et en toute sécurité desrebuts résiduels.

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50 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

retraite sur la base de critères ethniques et d’originenationale (caste, religion, handicap, sexe, âge, orien-tation sexuelle, affiliation à un syndicat ou à un partipolitique).

8. Harcèlement et mesures disciplinairesEmpêcher la pratique de la coercition mentale ouphysique, abus verbal ou punitions corporelles/tra-vaux pénibles et ne pas permettre de comporte-ments, y compris gestes, paroles et contacts phy-siques à connotation sexuelle, coercitive, menaçante,abusive ou d’exploitation. Développer et gérer desprocédures équitables de traitement des doléancesdes employés et des pratiques disciplinaires.

9. Heures de travailRespecter les lois en vigueur et les normes indus-trielles sur les heures de travail, y compris les heuressupplémentaires.

10. Compensation S’assurer que les salaires versés correspondent oudépassent les critères minima légaux ou de l’industrieet sont toujours suffisants pour assurer les besoinsvitaux du personnel et leur fournir un revenu supplé-mentaire. S’assurer que les salaires et avantages so-ciaux sont clairement et régulièrement détaillés auxemployés et que leur compensation leur est verséeen totalité conformément à toutes les lois applicableset d’une façon adaptée aux employés. S’assurer qu’iln’y a pas de disposition contractuelle basée unique-ment sur le travail et de faux programmes d’appren-tissage pour éviter à ABB de remplir ses obligationsdans le cadre des lois en vigueur définies dans les législations et les réglementations sur le travail et lasécurité sociale.

11. FournisseursDéfinir et appliquer des procédures appropriées pourévaluer et sélectionner les principaux fournisseurs etsous-traitants sur leurs capacités à répondre aux exi-gences d’ABB en matière de principes et de politiquesociale et vérifier que ces exigences continuent d’êtresatisfaites.

12. Implication dans la communautéPromouvoir et participer aux activités impliquant lasociété vis-à-vis de la communauté afin de participeractivement au développement économique, environ-nemental, social et éducationnel des communautésoù ABB exerce ses activités.

13. Ethique des affairesMaintenir les plus hauts critères d’éthique des af-faires et d’intégrité afin de soutenir les efforts des au-torités nationales et internationales dans l’établisse-ment et le renforcement de critères d’éthique élevéspour toutes les entreprises.

Politique sociale

La politique sociale d’ABB a été adoptée en février2001. Elle découle de quatre sources: la Déclarationuniverselle des droits de l’homme des Nations unies,les principes fondamentaux du droit du travail del’Organisation internationale du travail, les directivesde l’OCDE sur les entreprises multinationales et laNorme de Comptabilité Sociale 8000 (SA 8000) unenorme d’audit de protection des droits des tra-vailleurs développés par l’Agence d’accréditation duConseil des priorités économiques.

1. ABB au sein de la sociétéContribuer dans le cadre de nos possibilités à amé-liorer les conditions économiques, environnemen-tales et sociales par un dialogue ouvert avec les par-ties prenantes grâce à une participation active detous.

2. Droits de l’hommeSoutenir et faire respecter les droits de l’homme.

3. Travail des enfantsS’assurer que les mineurs sont correctement proté-gés; et à titre de principe fondamental, ne pas em-ployer d’enfant ni soutenir le travail des enfants, saufdans le cas de programmes de formation de la jeu-nesse approuvés par le gouvernement (tel que lesprogrammes de formation en alternance).

4. Liberté d’engagementExiger que tous les employés qui sont embauchéspar la société le soient de leur propre chef et ne pasexercer de coercition à l’embauche ni soutenir touteforme de travail forcé ou obligatoire.

5. Santé et sécuritéAssurer un environnement de travail sûr et sain surtous les sites et installations et prendre les mesuresadéquates pour éviter les accidents et les risquespour la santé pouvant survenir pendant le travail enréduisant, autant que faire se peut, les causes dedangers inhérents à l’environnement de travail.

6. Consultation et communication avec les employésPermettre des consultations régulières avec tous lesemployés pour traiter les problèmes. Respecter ledroit de tout le personnel à former et à adhérer à dessyndicats de leur choix et à négocier collectivement.S’assurer que les représentants du personnel ne sontpas soumis à discrimination et qu’ils ont accès àleurs adhérents sur le lieu de travail. S’assurer en casde licenciement important que les plans sociaux etde reconversion sont en place et déjà connus desemployés ou de leurs représentants officiels.

7. Egalité des chances Offrir une égalité des chances à tous les employés etne pas pratiquer ni soutenir la discrimination dansl’embauche, la compensation, l’accès à la formation,la promotion, la cessation d’activité ou le départ en

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 51

Pas de zones d’ombreNotre politique sur l’éthique des affaires fait partie dudocument «Mission et Valeurs» d’ABB qui est distri-bué à l’ensemble du personnel (cette politique est reproduite ci-contre à gauche).

Le contrôle de la conformité à cette politique d’ABBest de la responsabilité du service Affaires Juridiqueset Conformité soutenu par des conseillers locauxdans 63 pays. L’un d’entre eux est Rudolf Zimmer-mann, vice-président et conseiller général d’ABB enAllemagne. Nous l’avons intérrogé sur ses activitésqui assurent l’application des standards plus élevés.

Q: ABB en Allemagne est actif actuellement dans lapromotion du respect de l’éthique dans les affaires.Pourquoi?M. Zimmermann: A cause des scandales de corrup-tion impliquant ABB Allemagne, nous avons dû ren-forcer et appliquer la politique éthique stricte d’ABB,importante et fondamentale pour notre «Droit d’exer-cer nos activités». Le Groupe ABB applique une dé-marche de « tolérance zéro» concernant la violationde l’éthique dans les affaires. Aussi, nous ne toléronsplus de comportements avec des «zones d’ombre».

Q: Que faites-vous pour promouvoir la prise deconscience sur l’éthique des affaires?M. Zimmermann: Pour nos 18000 employés en Alle-magne, nous avons mis l’accent sur l’éducation etl’information. Avec l’appui de la direction, nous avonsinstitué un programme sur plusieurs années qui as-sure une mise à jour ou une formation systématique àtous les niveaux de la direction avec une attentionparticulière pour les responsables travaillant dansdes «zones à risque».

Nous avons également informé tous les employésd’ABB, du programme de stricte conformité auxrègles éthiques et aux conséquences pour toute per-sonne qui viendrait à les violer ainsi que les lois envigueur.

Q: Quelle est votre prochaine action?M. Zimmermann: Combattre la corruption et les pra-tiques d’affaires anciennes. Maintenir nos perfor-mances éthiques à un niveau élevé dépasse les cam-pagnes ponctuelles. Aussi, nous devons continuer defournir des informations sur ce que nous faisons pourcombattre les violations.

Nous allons publier une politique générale sur lesparrainages et les contributions.

Nous visons également à renforcer nos engagementsexternes avec les ONG et les universités afin de pou-voir progresser avec des idées nouvelles et informernos principaux partenaires de notre vision del’éthique et de nos programmes de conformité àcette dernière.

Extrait de Mission et Valeurs d’ABBABB souhaite que tous ses employés maintiennentles plus hauts critères de comportement et d’inté-grité éthiques. Nous pensons que les valeurséthiques et économiques sont interdépendantes etque le monde des affaires doit toujours essayer detravailler dans les normes acceptées et définies parles autorités nationales et internationales.

Un niveau d’éthique et d’intégrité des affaires élevéest le gage de notre crédibilité. Toutes les sociétésd’ABB et son personnel doivent se conformer auxlois et réglementations des pays dans lesquels ilstravaillent et ils doivent assurer leurs obligations defaçon fiable. Ils doivent procéder de façon honnêteet loyale dans tous les aspects de leurs activités eten retour pouvoir attendre le même comportementde leurs partenaires.

ABB doit également se conformer aux principesd’affaires qui guident les activités de la société et lesrelations dans le monde.

ABB souscrit au principe de base des règles deconduite de la Chambre de Commerce Internatio-nale (ICC), édition révisée 1999 et à la Convention del’OCDE de 1997.

Dans la mise en œuvre de cette politique, les em-ployés d’ABB doivent :

■ Appliquer la « tolérance zéro» afin de permettreun strict respect des lois et réglementations lo-cales et internationales ainsi que des normeséthiques d’ABB.

■ S’assurer que toutes les transactions d’affairesd’ABB sont totalement et parfaitement enregis-trées par rapport aux principes comptables del’entreprise.

■ Assurer une formation et une prise de consciencepermanentes des employés sur la façon de traiterles problèmes d’éthique ainsi que fournir des aviset conseils en temps opportun.

■ Contrôler régulièrement la conduite éthique ets’assurer que les systèmes accessibles sont enplace pour reporter les violations potentiellesd’éthique.

Ethique dans les affaires

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52 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Politiques et organisation (suite) La fonction – Développement DurableElle reporte directement au CEO. Son personnel as-sure l’application du programme de management dudéveloppement durable ainsi que les programmes deformation afin d’en augmenter la portée et la prise deconscience sur le plan social et environnemental.

Responsables du développement durable des zones d’activité23 contrôleurs ont été nommés pour chacune deszones d’activité. Leur tâche comprend le développe-ment de la déclaration environnementale, la mise enœuvre des objectifs et des programmes environne-mentaux et sociaux y compris les actions nécessairespour réduire les impacts des produits et des services ;éduquer et former le personnel ; et contrôler les résul-tats environnementaux et sociaux des programmes.

Responsables du développement durable par paysPrès de 50 contrôleurs sont responsables de l’établis-sement et de la communication des politiques so-ciales et environnementales d’ABB, des programmeset des procédures, à toutes les parties intéresséesdans leur pays. Ils font également effectuer des auditsdans le domaine social et environnemental et pré-parent les rapports de performance. Leur autre tâcheinclut la promotion des technologies eco-efficaces et le développement de programmes d’éducation etde formation adaptés à leur pays.

Spécialistes de l’environnementDans certains pays, des spécialistes de l’environne-ment travaillent avec les contrôleurs du développe-ment durable locaux.

Responsables du développement durable locauxQuelque 500 de ces responsables travaillent au déve-loppement et à la mise en œuvre des programmes demanagement de l’environnement. Leur tâche inclutl’élaboration de manuels, la planification d’améliora-tions et le compte-rendu des performances environ-nementales et sur la sécurité et la santé. Sur de nom-breux sites, ils sont également responsables de lasécurité et de la santé, ils ont pour tâche de mettre enœuvre les systèmes de sécurité et de santé locaux,dans le cadre de la politique sociale d’ABB.

CEOPrésident et Directeur général

GF-SAGroupe Fonction – Affaires Dévelop-pement Durable

LSO/OHSResponsable Dévelop-pement Durable Local/Directeur Sécurité et Santé

ESCSCContrôleur Développement Durable par pays

ESSpécialiste de l’Environnement

BASCContrôleur Dévelop-pement Durable Zone d’Activité

BAMDirecteur Zone d’Activité

GRReprésentant du Groupe

SABConseil Consultatif Dé-veloppement Durable

Organisation des Affaires de Développement Durable

L’organisation du Développement Durable Cette organisation chez ABB compte quelque 600personnes réparties dans plus de 50 pays. Celles-cine travaillent pas toutes à temps complet sur les acti-vités de développement durable – un grand nombred’entre elles exercent d’autres activités mais souventliées. Le synoptique représente la structure d’organi-sation ; ses six principaux éléments sont décrits ci-dessous:

Conseil Consultatif du Développement DurableFondé en 1992 et présidé par le CEO d’ABB, ce pa-nel d’experts indépendants se rencontre deux outrois fois par an et fournit des conseils sur les objec-tifs du programme de management du développe-ment durable d’ABB. En 2002, il sera reconstituéavec de nouveaux membres afin d’offrir une plusgrande diversité et un meilleur équilibre entre lescompétences environnementales, sociales et écono-miques des experts.

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 53

Contrôleurs du Développement Durable par zoned’activité

Utilities

Utility Automation Klaus Oeder

Utility Partner •

Utility Power Systems Rolf Bogren

Industries

Automotive Industries Michael Larsson

Building Systems Roberto Fazio

Logistic Systems •

Marine and Turbocharging Ismo Haka

Paper, Printing, Metals and Minerals Ken Morris

Petroleum, Chemical and Life Sciences Odd Natvik

Telecom and Product Manufacturing Industries •

Oil, Gas and Petrochemicals

Downstream/Upstream Dave McGinigal

Power Technology Products

Distribution Transformers Reiulf Wilhelmsen

High-Voltage Technology Kjell G Pettersson

Medium-Voltage Technology Thor Endre

Power Transformers Kjell Magnusson

Automation Technology Products

Control and Force Measurement Doug Lincoln

Drives and Power Electronics Systems Timo Miettinen

Electrical Machines Anders Allander

Instrumentation and Metering Doug Lincoln

Low-Voltage Products Georg Pauli

Robotics •

Financial Services

Equity ventures Tony Shea

Nouvelles sociétés Christian Lindner

• postes non pourvus

Contrôleurs du Développement Durable par pays etspécialistes de l’environnement

Contrôleur SpécialistePays développement durable de l’environnement

Afrique du Sud Clive Govender

Allemagne Udo Weis Helmut Sogl

Arabie Saoudite Abdalkareem Alhooshan

Argentine Justo Gonzalez Litardo

Australie/Nouvelle Zélande Peter Kinsey

Autriche Petra Thanner Erwin Wippel

Benelux Joost Kuijpers

Brésil Carlos-Roberto Hohl Manoel Siqueira

Canada André K Baby Grazyna A Momot

Chine Paul Chan ShiWen Zheng

Colombie Albert Tibavizco

Corée du Sud Kyeong-Hee Lee

Danemark Hans J Knudsen

Egypte Hassan Sharawi

Espagne Roberto Sellés

Estonie Liis Metusala

Finlande Sakari Hakkarainen

France Valérie Rimonteil

Grande-Bretagne John Watson

Grèce Tonia Petrovits

Hongrie István Horváth

Inde Sanjeev Nagpal

Irlande Tom O’Reilly

Italie Antonio Giacomucci

Japon Masaru Uetsuka

Lettonie Visvaldis Lacis

Malaisie Leong-Seng Ng

Mexique Mario Martinez

Norvège Nils Borstad Ivar Bjorseth

Pérou César Fernández

Pologne Andrzej Brzozowski Piotr Ciechanowski

Portugal Joao Oliveira

République Tchèque Frantisek Dobes

Roumanie Rares Lutia Sabine Simon

Russie Paul Baumgartner Alexander Burov

Singapour Boon Eng Ong

Suède Gunnel Wisén-Persson

Suisse Remo Kuery Jakob Weber

Thaïlande Manoonsak Siamwalla

Turquie Refik Can Erkök

USA David Onuscheck

Venezuela Coral Lombana

Zone du Golfe Gary Foote

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54 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Politiques et organisation (suite) Business for Social Responsibility, (BSR), U.S.ABB est un membre du BSR – un partenaire globaldes leaders d’activité responsables. Avec plus de1400 membres et sociétés affiliés dans le monde, leBSR permet aux entreprises de réussir commerciale-ment en appliquant des moyens qui respectent lesvaleurs éthiques, les personnes, les communautés etl’environnement. Les sociétés membres ont accès à des informations pratiques, études, programmesd’éducation et de formation ainsi qu’à une assistancetechnique et à des conseils sur tous les aspects de la responsabilité sociale de l’entreprise. Le BSR aprêté son concours au bon déroulement des deux réunions de dialogue avec les parties prenantesd’ABB aux USA.

Environmental Protection Agency (Naturvårdverket),Stockholm, Suède ABB fait partie du conseil d’administration de cetteautorité gouvernementale qui coordonne et assure lapromotion des activités en faveur de l’environnement.Elle a adopté 15 objectifs de qualité précis pour l’en-vironnement qui devraient être atteints en 2020. Cesobjectifs ont été formulés en coopérant avec les élus,les autorités publiques, les sociétés industrielles etde protection de l’environnement. Ils ont été adoptésà l’unanimité par le Parlement suédois.

CPM, (Centrum för Produktrelaterad Miljöanalys),Université de Technologie Chalmers, Gothenbourg, SuèdeLe CPM est un centre de compétence national dédiéau développement produit durable. Il a été co-fondépar des partenaires industriels, VINNOVA (l’AgenceSuédoise des Systèmes d’Innovation) et l’UniversitéChalmers. ABB est membre du conseil.

e-mission 55, Bonn, Allemagnee-mission 55 est une initiative prise par le monde desaffaires et qui demande un cadre politique internatio-nal pour la protection du climat et la ratification ra-pide du Protocole de Kyoto. Il préconise égalementl’emploi d’outils tels que les transactions sur les rejets polluants. Son nom provient du «chiffre ma-gique» du Protocole de Kyoto. Pour qu’il soit appli-cable, il faut qu’il soit ratifié par au moins 55 pays industrialisés qui représentent au moins 55% desémissions des gaz à effet de serre. ABB est l’une des170 sociétés signataires.

Efforts communsOn trouvera ci-dessous la liste des principales asso-ciations et initiatives auprès desquelles ABB est im-pliquée dans le domaine du développement durable.

Alliance for Global SustainabilityElle a été créée en 1994 par le Massachusetts Insti-tute of Technologie, les Instituts de technologie fédéraux de Suisse et l’Université de Tokyo et ce, afinde travailler sur les aspects intégrés des problèmesenvironnementaux et de développement durable parl’intermédiaire de la recherche, l’éducation et l’encou-ragement à profiter des avantages sociaux. L’Univer-sité de Technologie Chalmers de Gothenbourg enSuède a récemment rejoint cette alliance. ABB faitpartie du conseil de gestion de l’Alliance qui vient delancer son plus grand programme – le Programme de technologie énergétique en Chine – de deux ans –qui sera achevé en 2001.

Business Council for Sustainable Energy, Washington D.C., USACréé en 1992 par les cadres supérieurs de l’industriede l’énergie américaine, le BCSE assure la promotiondes technologies d’énergie propre et travaille sur lechangement climatique, l’accès au marché, le finan-cement international, la politique d’imposition del’énergie et les problèmes de recherche et de déve-loppement. ABB est un membre associé du BCSE.

w www.emission55.com/start.htm

w http://globalsustainability.org

w www.bcse.org

w www.bsr.org

w www.internat.environ.se/index.php3

w www.chalmers.se/Home-E.html

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 55

Agence internationale de l’énergie, Paris, FranceCette agence a été fondée en 1974 dans le cadre del’Organisation pour la coopération et le développe-ment économique. ABB y assure la vice-présidencedu programme de recherche et de développementsur les gaz à effet de serre.

Organisation internationale de standardisation (ISO),Genève, SuisseResponsable de la standardisation dans tous les do-maines, à l’exception de l’ingénierie électrique etélectronique. Un membre du personnel des affairesdu développement durable d’ABB participe au Comité technique 207.

Centre Pew sur le Changement Climatique Global,Washington, D.C., USAFondé en 1998 par le Pew Charitable Trust pour per-mettre une nouvelle approche concertée et critiquedes compétences scientifiques, économiques ettechnologiques sur le débat du changement clima-tique mondial. ABB est l’une des 40 sociétés qui fontpartie de son Business Environmental LeadershipCouncil.

Forum international des Leaders d’activité du Princede Galles, Londres, G.B.ABB est l’un des principaux contributeurs de cetteassociation à but non lucratif pour l’éducation, fon-dée en 1990 afin de promouvoir des pratiques d’af-faires responsables qui permettent d’atteindre un niveau de développement social, économique et environnemental durable, plus particulièrement pourles économies de marché nouvelles et émergentes.

Global Compact des Nations unies, New YorkABB est l’une des 50 sociétés qui ont a soutenu lelancement inaugural de Global Compact à New Yorken juillet 2000. Compact est une plate-forme qui en-courage et assure la promotion des bonnes pratiquesd’entreprise et l’acquisition de connaissances dansles domaines des droits de l’homme, du travail et del’environnement.

Conseil mondial des sociétés pour le développement durable, Genève, SuisseFondé en janvier 1995, le WBCSD (auquel ABB ap-partient) est un regroupement de 150 sociétés inter-nationales, originaires de plus de 30 pays et de 20secteurs industriels majeurs qui s’impliquent dans ledéveloppement durable, à partir d’une politique repo-sant sur trois axes: croissance économique, équilibreécologique et progrès social.

Conseil mondial de l’énergie, Londres, G-B.Ce forum non gouvernemental sur la politique del’énergie a été fondé en 1923. Son objectif vise lapromotion de la fourniture durable et l’utilisation del’énergie pour le plus grand bien de tous. ABB assurela présidence du comité directeur du Programme deréduction des gaz à effet de serre.

Fonds mondial pour la nature (WWF), Genève, SuisseL’une des organisations les plus importantes et lesplus efficaces au monde consacrée à la conservationde la nature, agissant dans près de 100 pays et sou-tenue par pratiquement cinq millions de personnes.ABB a entrepris trois projets conjoints avec le WWFen 2001: la co-génération en Europe, l’énergie propreen Pologne et l’utilisation durable des ressources duMekong.

Déclaration de citoyenneté des entreprises au Foruméconomique mondial, New YorkLors de la réunion du Forum économique mondial deNew York en 2002, ABB a été l’une des 36 sociétésinternationales à signer une déclaration de citoyen-neté de l’entreprise pour un comportement respon-sable et l’établissement de liens resserrés avectoutes les parties prenantes dans ses principaux domaines d’activité.

CSR Europe, Bruxelles, BelgiqueLe Corporate Social Responsibility Europe a étéfondé en 1997 par son actuel président Etienne Davi-gnon. C’est un réseau de 50 sociétés multinationalesdont l’objectif vise à planifier, à informer et à promou-voir les activités de développement durable et social.ABB fait partie du conseil d’administration et est ac-tivement impliqué dans différents domaines tels quel’Académie CSR Europe, la Formation continue, la Di-versité et à un comité directeur de coordination desréponses des membres sur le Livre vert de la Com-mission européenne «Pour un cadre européen de laresponsabilité sociale des entreprises».

w www.iea.org

w www.iso.ch/iso/en/ISOOnline.openerpage

w www.pewclimate.org

w www.iblf.org

w www.unglobalcompact.org

w www.wbcsd.ch

w www.worldenergy.org/wec-geis

w www.panda.org

w www.weforum.org/pdf/CSR/Final_Statement.pdf

w www.csreurope.org

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Système de management du développement durable

Politique sociale : l’extension de la politique auxfournisseurs

La politique sociale d’ABB (voir page 50) impose à ses principaux fournisseurs de prouver qu’ils appliquent les mêmes normes de politique socialequ’ABB. La politique sociale est un domaine nou-veau pour ABB, dans lequel nous ressentions lebesoin de tirer parti de l’acquis d’une société plusexpérimentée.

Adidas-Salomon AG est la deuxième société aumonde d’articles de sport. Comme ABB, elle seclasse parmi les meilleures dans ce secteur selonl’Index de Développement Durable Dow Jones.

Adidas-Salomon sous-traite sa production dans570 usines dans le monde, mais cette société croitfermement que « la sous-traitance de son approvi-sionnement ne signifie pas l’abandon de sa respon-sabilité morale.»

En 2001, ABB a été citée comme exemple avec Adi-das-Salomon dans leurs relations avec leurs four-nisseurs de la région Asie-Pacifique. Cette étude aporté sur quatre domaines principaux :

1. Compétence organisationnelle : Qui est respon-sable de la politique sociale? Ces personnesnommées sont-elles correctement formées ?

2. Qualification et contrôle des fournisseurs : Lesfournisseurs sont-ils informés de la politique so-ciale? Comment sont contrôlés leurs résultats ?Et jusqu’à quel niveau dans la chaîne d’approvi-sionnement ce contrôle est-il exercé?

3. Instructions pour les fournisseurs : Quelles ins-tructions sur la politique sociale sont donnéesaux fournisseurs? Sont-elles basées sur desnormes internationales établies (ex. : normes ILO)?

4. Audits et rapports : Les résultats sociaux desfournisseurs sont-ils régulièrement audités? L’in-formation est-elle publiée? S’agit-il d’audits in-ternes ou externes?

L’étude a révélé un certain nombre de domaines oùABB peut apprendre d’Adidas-Salomon : la forma-tion des acheteurs, la communication aux fournis-seurs, l’assistance aux fournisseurs et l’audit deleurs résultats.

Commentant l’étude, Kurt Trippacher, directeur dela Gestion Centralisée des Approvisionnementsd’ABB a déclaré : «De bons résultats sociaux, toutcomme la qualité et les résultats environnementaux,font partie de notre stratégie de gestion des appro-visionnements. » Quant à Bill Anderson, respon-sable des normes d’implication pour la région Asie-Pacifique chez Adidas-Salomon , il a dit : «Noussommes très fiers d’avoir été choisis comme so-ciété de référence », dit-il. «Nous espérons ainsiorienter l’action d’ABB dans sa politique de déve-loppement durable.»

Au-delà de la fabricationABB a commencé la mise en œuvre de la norme ISO14001 des systèmes de management de l’environ-nement il y a sept ans. A la fin de 2001, 531 sites defabrication et de service – sur un total de 550 –étaient conformes à la norme ISO 14001.

Deux nouveaux pays, l’Iran et le Viet-nam, viennentde rejoindre le programme de développement du-rable d’ABB. Au Viet-nam, le site de fabrication destransformateurs de distribution a commencé la miseen œuvre des systèmes de management de l’envi-ronnement. En Iran, nous avons déjà obtenu notrepremier certificat ISO 14001.

Nous prévoyons maintenant d’étendre cette normeISO 14001 à tous nos sites et non pas uniquement àceux qui traitent des produits physiques. Naturelle-ment, nous devrons en adapter le modèle pour lesdifférents types d’activité. Pour un pôle de rechercheet développement, par exemple, nous nous concen-trerons sur les résultats non agressifs pour l’environ-nement des produits en cours de développement.Pour les bureaux administratifs, nous nous penche-rons sur les aspects environnementaux de la com-munication interne – tels que les déplacements.

En amont et en aval de la chaîne d’approvisionnementABB applique les mêmes principes à ses principauxfournisseurs. Nous favoriserons les fournisseurs quise sont engagés à améliorer en permanence leursrésultats sur l’environnement et qui sont certifiés ISO 14001 ou équivalent.

En 2001, ABB a introduit des contrôles obligatoiressur les aspects environnementaux dès les premiersstades de tout développement d’un produit nou-veau. Ceci inclut, par exemple, de comparer les per-formances environnementales sur la durée de vie du produit par rapport à ceux qui existent et d’éva-luer la teneur des matières du produit qui pourraitavoir un effet néfaste sur l’environnement.

w www.abb.com/sustainability

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 57

Mise en œuvre de la norme ISO 14001

Pays Site ISO 2001

Afrique du Sud 8

Allemagne 35

Arabie Saoudite 1

Argentine 8

Australie/Nouvelle Zélande 21

Benelux 24

Brésil 8

Canada 7

Chine 13

Colombie 3

Corée du Sud 2

Danemark 24

Egypte 3

Estonie 2

Finlande 29

France 13

Grande-Bretagne 36

Grèce 2

Hongrie 6

Inde 12

Italie 27

Japon 2

Lettonie 3

Malaisie 1

Mexique 2

Norvège 35

Pérou 1

Pologne 10

Portugal 2

République Tchèque 4

Roumanie 2

Russie 4

Singapour 3

Suède 84

Suisse 55

Thaïlande 4

Turquie 2

USA 25

Venezuela 2

Zone du Golfe 6

Total 531

Mise en œuvre de la norme ISO 14001Dans ce contexte, un site est une organisation ouune partie d’elle et il dispose de son propre Systèmede Management de l’environnement. Un site type estune organisation qui assure une fabrication ou desprestations de service à partir de ses locaux propresou loués. Nous incluons également les laboratoireset les activités de service complet dans la notion desites.

Systèmes de gestion intégrésEn 2001, ISO 9001: 2000, la dernière version de lanorme de qualité définie est disponible. Elle reprendles mêmes principes de base que la norme de ges-tion de l’environnement ISO 14001 et en tant quetelle, soutient le développement des systèmes degestion combinés ou intégrés.

Nous encourageons nos sites à élaborer leurs sys-tèmes de gestion intégrés pour l’environnement (ISO14001), la qualité (ISO 9001) et la sécurité et la santé(OHSAS 18001). En 2001, le nombre de sites à utili-ser des systèmes intégrés est passé de 70 à 80.Certains d’entre eux ont été certifiés par des orga-nismes extérieurs.

Les systèmes de gestion intégrés sont les plus fré-quents sur les sites d’ABB en Allemagne, Suède,Pays-Bas, Grande-Bretagne et USA.

12

10

5

Maintenance norme ISO 14001

01

00

99

1

s.o.

s.o.

Dialogue avec parties prenantes

01

00

99

32

32

32

Réseau affaires développementdurable d’ABB

01

00

99

01 5

7

12

Mise en œuvre de la norme ISO 14001

00

99

4

4

2

Développement des EPD/LCA

01

00

99

Répartition des coûts du développement durableEstimations (millions $)

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Premier dialogue officielLa politique sociale a également constitué la pre-mière occasion d’ouverture d’un dialogue systéma-tique à l’échelle du groupe – sur la politique socialeproprement dite.

A la fin janvier 2001, les sites ABB de 43 pays étaientinvités à participer ; 34 ont pu le faire pour la fin del’année et 11 d’entre eux sont passés à la deuxièmeétape du dialogue.

ABB avait défini l’ordre du jour avec des objectifsprécis :

1. Réunir des commentaires de la part des partiesprenantes sur la politique afin de servir de base àdes développements futurs.

2. Permettre l’établissement d’un plan clair de miseen œuvre de cette politique.

3. Développer nos mécanismes d’établissement desrapports de la politique sociale ainsi que définirdes indicateurs appropriés afin de mesurer les ré-sultats par rapport à chaque principe de la poli-tique sociale.

Le dialogue proprement dit et les résultats obtenussont détaillés aux pages 28 à 31. En quelques mots il convient de souligner la grande variété des inter-venants et la qualité des informations recueillies.

Elargissement du dialogueCette première expérience positive de cette consul-tation à grande échelle des parties prenantes nousencourage à faire davantage. En 2002, nous tien-drons des discussions de même type sur les poli-tiques et les stratégies d’ABB concernant la gestionde l’environnement et les efforts communs. Nousprévoyons le développement de ce processus dansun dialogue permanent et régulier pour traiter lesproblèmes, en fonction d’un ordre du jour adaptableaux questions de développement durable d’intérêtmutuel avec les parties prenantes intéressées.

Le développement de directives et d’indicateurs spé-cifiques sera confié à des groupes de travail spéciale-ment constitués et qui agiront d’après les résultats deces discussions. Leur travail sera ensuite intégré auprocessus de révision de nos politiques sociales etenvironnementales. La globalité de ce processus estreprésentée dans le schéma ci-contre.

Relations avec les partiesprenantes

Dans le passé, ABB n’avait pas défini de groupe officiel des parties prenantes au-delà de celles quiprésentaient une relation financière directe, à savoirles clients et les fournisseurs, les employés et les actionnaires.

Plus récemment, le débat sur la globalisation a attirél’attention des sociétés sur leurs responsabilités vis-à-vis de la communauté au sens large. ABB a ré-pondu à cette préoccupation de façon officielle etofficieuse en engageant le dialogue avec différentsgroupes d’intérêt.

En février 2001, ABB a lancé sa politique sociale(voir page 50). L’élément premier et fondamental decette politique engage ABB à ouvrir le dialogue avec les parties prenantes afin de répondre à leursproblèmes et à contribuer, autant que faire se peut, à l’amélioration des conditions économiques, en-vironnementales et sociales.

58 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 59

Garantir le succèsNous nous engageons à dialoguer de façon régulière età développer des relations fructueuses avec les partiesprenantes.

L’une de nos principales priorités cette année est deprouver cet engagement en agissant avec efficacitéet rapidité à tous les niveaux par des actions consé-cutives à ces discussions. En effet, les dialogues nepeuvent se développer et s’enrichir que si tous lesparticipants voient leurs attentes satisfaites.

Conseil Consultatif du Développement DurableDepuis sa formation en 1992, les membres d’ABBde ce conseil (voir page 52) ont acquis une grandeexpérience, les autres membres provenant de par-ties prenantes influentes.

Le conseil regroupe ainsi tout un panel d’experts indépendants, sous la présidence du CEO d’ABB, etse réunit deux ou trois fois par an pour émettre desavis objectifs et des opinions sur le programme degestion du développement durable d’ABB.

En 2001, le conseil a été dissout et il sera reconstituéen 2002 pour inclure de nouveaux membres afind’accroître encore les compétences et l’expériencedans les domaines environnementaux, sociaux etéconomiques. Ceci lui permettra de jouer un rôle im-portant dans la gestion des actions élargies du déve-loppement durable d’ABB.

Table rondeCe type de dialogue est une pro-cédure mise au point par ABBpour consulter les parties pre-nantes et discuter de leurs pro-blèmes sur le développement du-rable. Les informations recueillieslors de ces dialogues sont en-suite utilisées pour effectuer unemise à jour des directives et desindicateurs de performance ainsique des politiques sociales et en-vironnementales d’ABB.

2001

2002

2003

ABB au sein de la sociétéDialogue avec les parties prenantes

Développement des instructions et indicateurs selon les groupes de travail

Politique développement durable Sociale et environnementale

Evaluation

Economique SocialEffort commun Environnement

Phase 1Phase 2

Dialogues permanents

Actions

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cole par au moins 55 pays responsables de 55%des rejets de gaz carboniques parmi les pays indus-trialisés.

Lors du congrès international du World EnergyCouncil (WEC) en septembre 1998, ABB a lancé unprojet global de réduction des émissions de gaz à effet de serre de plus d’un milliard de tonnes par anjusqu’en 2005. Les progrès enregistrés sont dispo-nibles sur le site Internet du WEC. L’objectif d’un mil-liard de tonnes a été atteint et relevé à deux milliardsde tonnes.En 1999, nous avons défini un objectif pour à réduireles émissions de gaz à effet de serre d’ABB d’unpour cent par an sur les cinq prochaines années.Lancé lancé depuis trois ans, ce programme est net-tement en avance sur son objectif.

La plus grande contribution d’ABB est obtenuegrâce aux performances environnementales élevéesde ses produits sur la totalité de leur cycle de vie.Grâce aux analyses du cycle de vie, ABB peut four-nir des produits et des systèmes qui demandentmoins de matière, sont plus efficaces et consom-ment moins d’énergie, réduisant ainsi les émissionsde gaz à effet de serre. Les technologies d’informa-tion industrielle de pointe sont appliquées par ABBpour la commande des systèmes intégrés, les ré-seaux de distribution électrique, les process indus-triels et les bâtiments, ce qui permet de réduire en-core les émissions de gaz.Grâce à la diversification de ses activités de produc-tion d’énergie, ABB s’est éloigné des grandes cen-trales électriques traditionnelles pour la fournitured’équipements et de systèmes de contrôles élec-triques adaptés à la production d’énergie renouve-lable et distribuée à petite échelle. Ceci comprendles équipements électriques pour les turbines éo-liennes, les microturbines, les piles à combustible àfaibles rejets et les applications distribuées des uni-tés de co-génération. Ceci permettra d’alimenter lesréseaux d’énergie avec une production mixte pluspropre, apportant ainsi une contribution précieuseau monde à venir avec moins de rejets dioxyde decarbone.

Le Panel intergouvernemental sur le changement cli-matique des Nations unies est convaincu que lesémissions de gaz à effet de serre provoquées parl’homme – principalement le dioxyde de carbone –influence le climat de la planète. Lors du Protocolede Kyoto, signé par 173 gouvernements en 1997, lespays industrialisés se sont mis d’accord pour réduireleurs émissions de gaz à effet de serre. Depuis lors,les émissions globales ont continuellement aug-menté en raison principalement de l’utilisation descarburants fossiles pour répondre aux besoins crois-sants d’énergie.

ABB partage la même préoccupation que l’ONU surle réchauffement global et s’engage à réduire lesémissions. La réduction des gaz à effet de serre estle plus important des défis environnementauxauxquels doivent faire face les gouvernements, lemonde industriel et la société aujourd’hui et noustentons d’apporter des solutions qui permettrontd’atteindre les objectifs du Protocole de Kyoto, pre-mière phase essentielle dans la diminution des émis-sions des gaz à effet de serre et la stabilisation destempératures du globe. La diminution de ces gazpermettra de résoudre un certain nombre de pro-blèmes actuels : environnementaux, économiques etsociaux.

Les solutions techniques ainsi que les instrumentsdu marché, tels que les mécanismes flexibles prévuslors du Protocole de Kyoto, sont nécessaires pourcontrôler les rejets. ABB explore de nouvelles oppor-tunités que les Mécanismes Flexibles de Kyoto peu-vent susciter.

L’implication du monde des affaires et de l’industrieest essentielle pour réaliser cet objectif dans une op-tique économique. La société et les consommateurssont également parties prenantes de ce problème etdoivent être encouragés à exercer leur influencepour participer à sa solution.

ABB a également rejoint «e-mission 55», une initia-tive internationale de plus de 170 entreprises en fa-veur du Protocole de Kyoto, qui prouve clairementl’engagement d’ABB vis-à-vis de la protection du cli-mat. Nous avons rejoint les autres sociétés afin d’in-terpeller les gouvernements du monde pour qu’ilsassurent une application immédiate du Protocole deKyoto. Ceci nécessitera la ratification de ce proto-

60 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Prises de position

Position d’ABB sur le changementclimatique et le réchauffement global

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 61

Nos analyses du cycle de vie montrent qu’en appli-quant des précautions adéquates, ces avantagesl’emportent sur l’impact environnemental causé parles fuites de SF6 dans l’atmosphère.

En utilisation normale, nos produits n’émettent prati-quement pas de SF6. Le gaz est contenu dans uneenceinte fermée – dont la majorité est étanche à vie.Nos produits actuels garantissent un taux de fuite in-férieur à 0,5% par an et pour la nouvelle générationla perte sera inférieure à 0,1% par an.

Les rejets accidentels de SF6 – dus à des erreurs defabrication, d’installation, de maintenance et de classification – constituent des problèmes plus im-portants que les fuites. Afin de les minimiser, ABBapplique des systèmes stricts de traçabilité et d’in-ventaire ainsi que des procédures de manipulationsefficaces, conformes aux recommandations desagences pour l’environnement. A cette fin, ABB joueun rôle capital parmi les organisations internatio-nales responsables du développement des instruc-tions sur le SF6, avec le CIGRE, le CAPIEL et laNEMA. Nous reprenons également nos anciens pro-duits pour les démonter et les recycler dans desconditions contrôlées.

ABB poursuit des programmes de recherche afin detrouver des produits de remplacement au SF6, etnous fabriquons des produits sans SF6 dès que celas’avère possible.

Références :

«SF6 dans l’Industrie Electrique, Situation 2000»(Etude Cigré – comité N° 23) P.O’Connet et al., Electra N° 200, février 2002, pg. 16–25

«Recommandations sur la manipulation du gaz SF6 »(Etude Cigré – comité N° 23)

«Dossier sur le développement durable environne-mental» CAPIEL, septembre 2001

L’hexafluorure de soufre (SF6) est un gaz produit parl’homme. Il est utilisé dans les équipements élec-triques et également lors de certaines applicationstelles que les fours à arc, l’isolation des vitres, lespneumatiques et les chaussures de sport. C’est l’undes six gaz à effet de serre qui figure dans le Proto-cole de Kyoto.

La quantité de SF6 qui s’échappe dans l’atmosphèreest minuscule par rapport aux rejets de dioxyde decarbone (principal contributeur). Malheureusement,le SF6 a un potentiel de réchauffement global 25000fois supérieur à celui du CO2. Le SF6 compte proba-blement pour environ 0,1% de la contribution del’homme à l’effet de serre.

Tout comme d’autres fabricants, ABB utilise le SF6

comme isolant dans les équipements électriqueshaute tension. Ce gaz à d’excellentes propriétésd’isolation et de suppression d’arc, ce qui permet deconcevoir des équipements plus compacts. L’en-combrement au sol, la consommation d’énergie, lespertes et les déchets sont considérablement réduitset la recyclabilité a été accrue.

Position d’ABB sur le SF6

w www.cigre.org

w www.cigre_SC23.org/SF6/Index

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Notre rapport se base sur les propositions qui figurentdans les Directives de Rapport de Développement Durable de la Global Reporting Initiative (GRI) publiéesen juin 2000. Nous avons effectué une évaluation desprogrès afin de promouvoir une amélioration continuede nos résultats dans ce domaine en utilisant les indicateurs GRI applicables aux activités d’ABB. Cecinous a tout d’abord amené à déterminer si nous avionssuffisamment de données pour satisfaire les informa-tions des indicateurs GRI et si nous disposions d’unprocessus pour utiliser de façon efficace ces informa-tions. Nous sommes allés encore plus loin en vérifiantl’existence de cibles d’amélioration d’ABB et en éva-luant dans quelle mesure elles avaient été atteintes.

La base de cette évaluation et des résultats constatésprovient du système de collecte des données du dé-veloppement durable d’ABB par site, pays et niveaud’activité ainsi que d’autres sources d’informationABB (interviews, visites sur site, comités, dialoguesavec les parties prenantes et le rapport annuel ABB).Les résultats ont été consolidés pour l’ensemble de l’entreprise, puis évalués et à nouveau vérifiés parle service Développement Durable.

Dimension environnementaleNous présentons ici nos conclusions sur les progrèsréalisés d’après les neuf groupes d’indicateurs deperformances environnementaux de la GRI adaptés ànos activités, y compris les sous-groupes et les va-leurs quantifiables. Nos performances réelles figurentaux pages 11 à 17.

Groupes des indicateurs GRI Progrès

Energie

Matières

Eau

Emissions, effluents et déchets

Transport

Fournisseurs

Produits et services

Respect/conformité

Bon progrès et processus d’amélioration défini.Bon progrès mais amélioration des besoins de reporting.Les principes de reporting pas encore définis.

Evaluation des progrès d’ABB enmatière de développement durable

EnergieABB dispose d’un système bien défini pour surveillerla consommation d’énergie et l’électricité achetée.Cependant, la surveillance et la réduction de laconsommation pour les transports doivent être prisen compte. Pour le groupe énergie de la GRI, il ap-paraît que le système du processus d’ABB est relati-vement bien en place.

MatièresABB a choisi de mettre l’accent sur les matières quiont un impact négatif sur l’environnement, l’utilisa-tion de matières recyclées et celle des matièresd’emballage. Cependant, il n’a pas été possible deréunir les données à l’échelle mondiale pour ré-pondre aux critères définis par la GRI sur le rapportglobal des matières utilisées.

EauABB fournit un rapport sur la quantité d’eau utiliséepour la fabrication de ses produits. Cette faibleconsommation n’affecte pas de façon significative lessources d’alimentation en eau. Toute l’eau utiliséedans les process d’ABB provient du réseau, le rapportest donc limité sur ce type de source d’alimentation.

Emissions, effluents, et déchetsABB décrit dans son rapport les émissions de gaz àeffet de serre définies par le Protocole de Kyoto. Lesémissions de substances détruisant la couched’ozone, les quantités et les destinations des dé-chets dangereux sont indiquées. Dans cette catégo-rie, il apparaît que le système d’amélioration est rela-tivement bien en place.

TransportLes aspects environnementaux de l’utilisation destransports par ABB constituent une nouvelle exi-gence du rapport. En 2001, toutes les procéduresnécessaires n’étaient pas en place pour fournir cesdonnées – aussi bien en amont qu’en aval – et laligne directrice du rapport n’a pas encore été définie.

FournisseursUn système de contrôle des performances environ-nementales des fournisseurs d’ABB a été lancé en2001, mais les données ne sont pas encore réuniesen quantité suffisante pour pouvoir faire l’objet d’unrapport. La majorité des grands fournisseurs sontcertifiés ISO 14001.

Produits et servicesAfin de décrire les performances environnementalesde ses produits, ABB a défini un objectif d’entreprisequi vise à l’élaboration et la publication de déclara-tions environnementales pour tous ses principauxproduits. A ce jour, près de 50 déclarations environ-nementales relatives aux produits ont été publiées.Mais leur nombre devra augmenter afin de réaliserl’objectif défini dans les années à venir.

62 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 63

rends concernant la discrimination ont été contrôlés(aucun cas rapporté en 2001) et chaque pays a détailléses programmes de tutorat pour les minorités.

Travail des enfants, travail forcé, liberté d’associationChaque pays a signalé les incidents concernant lenon-respect des lois sur le travail des enfants ou lesdoléances des employés concernant le travail forcé(aucun cas en 2001 – ce domaine n’est pas considérécomme un problème par le personnel d’ABB). Les pro-cédures de contrôle des abus chez les principaux four-nisseurs d’ABB ont été introduites en 2001 et devrontêtre développées. La politique sociale d’ABB engagel’entreprise à consulter ses employés. Aucune actionen justice concernant des pratiques anti-syndicalesn’a été intentée.

Droits de l’homme, droits coutumiers, sécuritéAlors qu’aucun incident n’a été signalé concernantdes violations des droits de l’homme, des droitscoutumiers ou de personnes victimes des forces desécurité, il y a néanmoins un besoin de mettre enplace un processus systématique de contrôle despour l’application des droits de l’homme et la repré-sentation des intérêts des autochtones dans lesprises de décision dans les régions avec peuplesindigènes.

FournisseursUn système a été introduit en 2001 – Exigences deQualification des Fournisseurs (SQR) – pour évaluer etsélectionner les principaux fournisseurs et sous-trai-tants. Cependant, un audit régulier de ces fournisseursn’est pas encore en place dans la totalité du groupe.

Produits et servicesLes données collectées ne font pas apparaître d’im-pact social significatif des produits et services. Cepen-dant, les définitions et les procédures de collection desdonnées doivent être améliorées afin d’obtenir davan-tage de précision et de portée. Un système globalunique (Process de résolution des réclamations client)assure la traçabilité et l’analyse de toutes les réclama-tions – et à l’opposé leur degré de satisfaction. Enoutre, la majorité des sociétés d’ABB effectue des en-quêtes de satisfaction de la clientèle tous les trois ans.

Développement de la communautéLe soutien au développement de la communauté estrapporté par pays. En 2001, les sociétés ABB dans 26pays ont soumis des détails indiquant dans la majoritédes cas les sommes engagées dans leur soutien. Lesrapports indiquent que la définition de développementde la communauté doit être clarifiée pour le prochainrapport annuel avec comme exigence l’estimation desmontants. Au niveau global, ABB participe activementà plusieurs initiatives de portée internationale et contri-bue à leur financement.

Conformité avec les exigences internationales et légalesDepuis 2001, ABB a mis en œuvre un système àl’échelle de l’entreprise afin de pouvoir rapporter lesincidents concernant l’environnement ainsi que lessanctions encourues et/ou appliquées. En consé-quence, ABB est en conformité avec les exigencesde rapport de la GRI dans cette catégorie.

Dimension économiqueEn tant que société multinationale avec des activitésdans plus de 100 pays, il a été difficile de regrouperles données afin de présenter l’impact économiquedes activités d’ABB dans le monde. Nous avons sé-lectionné à la place des indicateurs qui décrivent lesaspects de la performance économique d’ABB. Cesrésultats sont consignés dans un tableau à la section«Performances Economiques» des pages 18/19.

Dimension socialeDans cette section, nous avons résumé nos conclu-sions sur la méthodologie d’ABB concernant le rapport de ses performances, conformément aux 13 groupes d’indicateurs de performances sociauxde la GRI. Les résultats d’ABB figurent aux pages20–23.

Qualité de gestionLes taux de fidélisation du personnel et les niveaux desatisfaction professionnelle sont contrôlés régulière-ment par pays. ABB participe également aux enquêtesd’évaluation des employeurs par pays (neuf enquêtesen 2001). Les données concernant l’implication du per-sonnel dans l’orientation de la prise de décision de ladirection ne sont pas disponibles à l’échelle du groupe.

Sécurité et santéUn système a été mis en place en l’an 2000 pour re-grouper toutes les statistiques ayant trait à la santé et àla sécurité par pays. En 2001, il a été étendu afin d’in-clure les incidents survenus pendant les déplacementsprofessionnels, reporter et effectuer des recherchessur les accidents graves. ABB a également lancé unerecherche pour améliorer ses performances de santéet sécurité sur les chantiers et les sites clients. Maisaucun chiffre n’est disponible sur les investissementspar employé concernant la prévention des maladieset des accidents.

Salaires et avantages sociauxLe rapport entre le salaire le plus bas versé par ABB etle salaire minimum légal national est contrôlé danschaque pays. Le rapport du salaire le plus faible parrapport au coût de la vie local n’est pas indiqué,pas plus que les avantages sociaux et les retraites ver-sées au personnel.

Non-discriminationLes chiffres ont été collectés par nombre de femmespar pays parmi les membres de la direction. Les diffé-

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64 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

Objet et méthode de travailLa DNV a été engagée pour contrôler l’évaluation desprogrès d’ABB en matière de développement durablecomme décrit précédemment et le résultat présentésur ces deux pages repose sur les informations re-cueillies auprès des parties prenantes de l’entreprise.

Nous avons effectué cette tâche en appliquant uneméthode par prélèvement d’échantillons. Les infor-mations réunies et sur lesquelles nous avons basénotre rapport ont été obtenues par l’intermédiaired’études ainsi que d’interviews au téléphone et de ré-unions avec service Développement Durable.

ConclusionsLa décision d’ABB d’appliquer les instructions de laGRI est importante. Des efforts considérables ont étéeffectués pour mettre en œuvre des changementsprofonds dans les pratiques de rapport d’ABB per-mettant la collecte et la publication de données. Leréseau de développement durable d’ABB et plus par-ticulièrement les contrôleurs des branches d’activitéont dû faire face à de nouvelles exigences plus pré-cises des méthodes d’établissement des rapports.

Les efforts consentis ont permis d’adopter unnombre d’indicateurs nettement plus important et relatifs dans leur majorité aux performances sociales.Un certain nombre de ces indicateurs est présentédans le rapport Développement Durable de cette an-née.

Outre les exigences de la GRI, ABB a également dé-cidé de faire porter ses efforts sur l’amélioration desprocess et la réalisation des objectifs. Ces orienta-tions supplémentaires permettront d’accroître la pos-sibilité d’utiliser activement les informations qui découlent des indicateurs pour qu’ABB puisse pro-mouvoir ses opérations de développement durable.

D’après les informations dont nous disposons, nousvoudrions attirer l’attention sur les points faibles et lesdomaines d’amélioration suivants :

■ Nous avons identifié quelques erreurs dans la sélection, l’interprétation et la notation des indica-teurs de la GRI sur l’évaluation des progrès.

■ Il est possible d’améliorer l’assurance qualité desdonnées sur les performances sociales. La di-mension sociale, telle qu’elle est présentée, seconcentre principalement sur les données debase et les processus en place (avec un certainmanque d’informations sur les objectifs définis etatteints).

■ Une attention accrue pour les performances so-ciales d’ABB permettra d’éviter que les donnéesse limitent à un système qui n’inclut que les paysavec sites de production, excluant ainsi les paysprésentant une certaine importance potentiellepour les performances globales d’ABB, par ex.:projets d’ABB au Nigeria et en Angola.

■ Le rapport des zones d’activité devrait être ren-forcé pour l’année à venir, afin de traiter suffisam-ment en profondeur les aspects environnemen-taux et sociaux des produits et services d’ABB.

■ Nous recommandons fortement enfin, d’assurerune bonne compréhension des indicateurs et desnouvelles améliorations des process de l’annéeprochaine et que l’expérience acquise avec lesprocess soit échangée avec le réseau de déve-loppement durable.

■ En incluant les indicateurs économiques, ABBcouvre la totalité de son bilan basé sur trois axes.Le choix des indicateurs, des processus et del’analyse doit être encore plus étudié et amélioréafin de mieux couvrir les retombées économiqueslocales des opérations d’ABB.

En résumé, nous constatons de façon satisfaisanteque les informations sont collectées auprès des par-ties prenantes de l’entreprise et que l’analyse desprogrès est effectuée conformément à la descriptiondu process d’ABB.

Iain M. LightChief Operating OfficerDet Norske Veritas

Jon JerreProject ManagerDNV Consulting

Déclaration de Det Norske Veritas

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Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001 65

CFC. Voir Fréons.

Chambre de commerce internationale (ICC, International Chamber ofCommerce). Organisation non gouvernementale créée en 1919 pourpromouvoir le commerce, les investissements et l’économie de mar-ché. L’ICC aide les entreprises internationales à développer des solu-tions aux problèmes environnementaux, tout en s’efforçant de veillerà ce que les organisations intergouvernementales s’occupant desquestions d’environnement prennent en compte le point de vue desentreprises.

Changements climatiques ou changements climatiques de la planète. Ces termes font référence à toutes les incohérences du climat ; dans les autres cas, ils sont utilisés en tant que synonyme de réchauffement global.

Chloroparaffines ou paraffines chlorées. Composés organiquesstables et extrêmement complexes contenant du chlore. Résistant àla dégradation et à l’oxydation, elles sont utilisées en tant que plasti-fiants dans les plastiques et le caoutchouc, comme retardateur deflamme et en tant qu’huile de coupe dans le travail des métaux. Ellessont nocives principalement pour la vie aquatique.

Climat. Conditions météorologiques moyennes (calculées générale-ment sur une période de 30 ans) pour une région ou une période par-ticulière. Il ne faut pas confondre les termes «climat» et «météorolo-gie» : le premier correspond au modèle météorologique moyen pourune région donnée, alors que le second fait référence à l’état de l’at-mosphère à court terme.

Cogénération ou production combinée de chaleur et d’énergie. Pro-cessus par lequel deux formes d’énergie différentes et utiles sontproduites simultanément. Par exemple, la chaleur du combustiblebrûlé dans une centrale électrique peut, dans un premier temps, gé-nérer de la vapeur servant à faire tourner une turbine et générer del’électricité et, dans un deuxième temps, servir à réchauffer ou refroi-dir des bâtiments.

Composés organiques volatils (COV). Composés organiques quis’évaporent facilement, contaminant ainsi l’environnement proche etse dispersant dans l’atmosphère. Ils présentent souvent un risque direct ou indirect pour l’environnement et la santé. Les plus grandesquantités de COV libérées proviennent de la combustion des éner-gies fossiles. Les solvants et peintures constituent d’autres sourcesde COV. Parmi les composés organiques volatils figurent le toluène,le xylène, le styrène, le naphthalène et l’éthanol. Les COV quicontiennent du chlore, tels que le trichloréthylène, appartiennent à lacatégorie des composés organiques volatils chlorés.

Déchets dangereux. Déchets nécessitant des techniques d’élimina-tion spéciales. Les définitions, réglementations et normes nationalesdiffèrent d’un pays à l’autre.

Déclaration environnement relatives aux produits (EPD). Descriptiondes aspects et impacts d’un produit, système ou service sur l’en-semble de sa durée de vie, allant de l’extraction de la matière première jusqu’à sa mise au rebut ou son recyclage, en passant parsa fabrication et son utilisation.

Développement durable. Répondre aux besoins actuels sans com-promettre la capacité des générations futures à satisfaire leurspropres besoins. Le développement durable associe la croissanceéconomique et le développement de la prospérité tout en préservantl’environnement et la qualité de la vie pour tous les êtres humains.Trois aspects interdépendants sont souvent associés au développe-ment durable : l’aspect environnemental, l’aspect social et l’aspectéconomique. Parfois, ces aspects sont complétés par une quatrièmedimension, dite culturelle.

Dioxyde de carbone (CO2). Gaz incolore produit naturellement dansl’atmosphère. Les activités humaines, notamment la combustion desénergies fossiles, peuvent accroître les taux de dioxyde de carbonedans l’atmosphère, ce qui aurait une incidence sur le climat. Le di-

Ce glossaire contient les définitions d’un certainnombre de termes utilisés dans ce rapport. Un glos-saire plus complet des termes relatifs aux perfor-mances environnementales et sociales est disponibledans la section «Sustainability» du site Internet d’ABB.

Acidification. Altération chimique de l’environnement, entraînant laproduction d’ions d’hydrogène dans un laps de temps plus rapide quecelui nécessaire à leur dispersion ou leur neutralisation. Ce phéno-mène est la conséquence principale des retombées de composés desoufre et d’azote produits par le processus de combustion. L’acidifica-tion peut être nuisible pour la vie terrestre et aquatique.

Amiante. Nom donné à certains silicates lorsqu’ils sont utilisés sousforme de fibres minérales. Celles-ci peuvent être transformées en ma-tériaux exceptionnellement résistants au feu, à la chaleur et à la corro-sion. Toutefois, les fibres extrêmement fines de l’amiante peuvent êtrefacilement inhalées; une corrélation a été établie entre une expositionà celles-ci pendant plusieurs années et le risque de cancers. La fabri-cation, l’utilisation et l’élimination de l’amiante sont strictement régle-mentées dans la plupart des pays.

Analyse du cycle de vie (ACV). Outil de gestion servant à évaluer etquantifier l’impact environnemental d’un produit ou d’une activité surl’ensemble de sa durée de vie, en analysant l’intégralité du cycle de viedes matières, processus, produits, technologies ou activités corres-pondants. L’ACV comporte trois composantes : recensement, analysedes impacts et analyse des améliorations.

Aspects environnementaux. Eléments des activités, produits ou ser-vices d’une organisation susceptibles d’avoir une incidence sur l’envi-ronnement.

Biodiversité. Totalité des gènes, espèces et écosystèmes d’une régionou du monde.

Biomasse. Combustible produit par des organismes vivants, parexemple les déchets et résidus du bois. Voir Energies fossiles.

Ethique des affaires. Principes moraux relatifs aux comportements ac-ceptables et inacceptables des entreprises et des entrepreneurs indi-viduels. Les dirigeants d’entreprise ont l’obligation de préserver lesens élevé des valeurs et d’appliquer des pratiques honnêtes et justesavec toutes parties prenantes.

Cadmium (Cd). Elément présentant une toxicité par bioaccumulation,utilisé dans la fabrication de piles, pour la galvanoplastie, dans les al-liages (tels que les alliages de plomb) et dans les contacts de cartesde circuits imprimés.

Carbone (C). Elément non métallique largement répandu dans la na-ture. Les composés carbonés représentent approximativement 18%de tous les organismes vivants (le reste étant principalement constituéd’eau). Au siècle dernier, les combustibles à base de carbone cou-vraient la majorité des besoins énergétiques de la planète.

Glossaire

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Glossaire (suite)

66 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

oxyde de carbone est le principal gaz à effet de serre en raison desquantités élevées dégagées dans l’atmosphère.

Eco-efficacité. Association des aspects efficacité et écologie dansl’optique du développement durable. Un programme de manage-ment de l’environnement est un outil permettant d’atteindre l’éco-efficacité.

Ecotoxicité. Risque que peut représenter une substance pour desécosystèmes. Fait généralement référence aux effets toxiques sur lesorganismes aquatiques à des concentrations maximales tolérables.

Effet de serre. Effets de certains constituants variables de la basseatmosphère sur la température de la surface de la planète. L’effet deserre maintient cette température à une valeur moyenne globale de15°C. Sans ce phénomène, la moyenne globale serait inférieure aupoint de congélation. Les scientifiques spécialisés dans l’environne-ment sont préoccupés par l’accroissement de la teneur en gaz à ef-fet de serre (principalement le CO2) de l’atmosphère, un phénomèneprovoqué par l’activité humaine et susceptible d’induire un réchauffe-ment dangereux de l’atmosphère terrestre.

Emission. Dégagement ou rejet de toute substance (généralement effluents ou polluants) dans l’environnement.

Energie primaire. Energie qui n’a pas subi de transformation. Lessources d’énergie primaire susceptibles d’être transformées en élec-tricité et en chaleur incluent le pétrole, le charbon, le gaz naturel etl’eau employée pour générer de l’énergie hydroélectrique.

Energies fossiles. Combustibles à base d’hydrocarbures formés parla décomposition de la faune et de la flore (principalement préhisto-rique). Il s’agit notamment du pétrole, du gaz naturel, du charbon,des sables asphaltiques et de la tourbe.

Epoxy. Groupe de résines synthétiques utilisées dans la fabricationdes matériaux d’isolation électrique, les adhésifs, les revêtements etles stratifiés structurels. Les résines époxy à faible poids moléculairepeuvent constituer des allergènes cutanés.

Ethoxylates de nonylphénol. Hydrocarbures complexes utilisés dansles nettoyants et dégraissants industriels, la fabrication de peinture etles huiles de coupe. Ils présentent un danger pour la vie aquatique.

Eutrophisation. Enrichissement nutritif de l’eau par des nitrates et desphosphates provenant de matière organique ou des eaux de ruissel-lement. Ce phénomène stimule la croissance des plantes aquatiqueset peut provoquer la prolifération d’algues qui abaissent la teneur enoxygène de l’eau et provoquent la disparition d’autres formes de vieaquatique.

Fréons. Egalement connus sous le nom de chlorofluorocarbones(CFC), il s’agit d’un groupe d’hydrocarbures halogénés, autrement ditd’hydrocarbures dont les molécules comportent un ou plusieursatomes d’hydrogène remplacés par des halogènes (chlore et/oufluor). Ils étaient autrefois utilisés comme réfrigérants et agents d’ex-pansion dans la mousse isolante. Etant donné qu’ils contribuent à ladestruction de la couche d’ozone et à l’effet de serre, ils sont désor-mais interdits dans de nombreux pays.

Gaz à effet de serre. Gaz qui contribuent à l’effet de serre et au ré-chauffement de la planète. Les plus importants sont le dioxyde decarbone (CO2), la vapeur d’eau (H2O), le méthane (CH4), l’oxyded’azote (N2O), les fréons (CFC), les hydrofluorocarbones (HFC), leshydrocarbures perfluorés et l’hexafluorure de soufre (SF6).

GF–SA (Group Function-Sustainability Affairs). Division centrale dudéveloppement durable d’ABB. Cette entité dépend directement duPrésident Directeur général et est chargée de l’application du pro-gramme de gestion du développement durable d’ABB.

Gouvernance des entreprises. Système utilisé pour diriger et contrô-ler les entreprises. La structure de gouvernance précise la répartitiondes droits et responsabilités entre les différents participants (tels quele conseil d’administration, les directeurs, les actionnaires et lesautres acteurs), et elle énumère les règles et procédures de prise dedécision sur les affaires générales de l’entreprise.

Hexafluorure de soufre (SF6). Isolant gazeux utilisé dans certainscoupe-circuits électriques, branchements de postes, transformateurset câbles d’alimentation. Le SF6 est un gaz à effet de serre puissant.

Impact sur l’environnement. Tout changement nuisible ou bénéfiquepour l’environnement, résultant des activités, produits ou servicesd’une organisation, ou encore de l’activité de l’homme en général.

ISO 14000. Ensemble de normes internationales englobant diffé-rentes questions environnementales. Elles incluent la norme ISO14001, qui définit les systèmes de management de l’environne-ment, et la norme ISO 14040, qui traite de l’Analyse du cycle de vie(ACV).

Mécanismes flexibles. Instruments internationaux proposés dans lecadre du protocole de Kyoto. Ils autorisent l’instauration de créditspour la réduction des changements climatiques et de permis sur lesémissions de gaz à effet de serre, avec la possibilité d’échangesentre les parties signataires du protocole. Voir aussi Permis négo-ciables.

Mercure (Hg). Métal lourd employé dans les catalyseurs, les instru-ments et l’industrie du papier, et libéré par la combustion des éner-gies fossiles. Les composés organiques du mercure, tels que le di-méthylmercure, sont des poisons à effet de bioaccumulation quiagissent sur le système nerveux.

OCDE. L’Organisation de Coopération et de Développement Econo-mique regroupe 30 états membres qui, à eux seuls, produisent lesdeux tiers des biens et services de la planète. L’OCDE offre aux gou-vernements un cadre pour discuter des politiques économiques etsociales, et les mettre en œuvre.

Oxydes d’azote (NOX). L’azote forme un certain nombre d’oxydes telsque le dioxyde d’azote (NO2), le monoxyde d’azote (NO) et l’oxyde ni-treux (N2O). L’activité humaine, essentiellement les processus indus-triels et la combustion des énergies fossiles, libère de grandes quan-tités d’oxydes d’azote dans l’atmosphère. Celles-ci contribuent àl’acidification, à l’eutrophisation, ainsi qu’à la formation du «smog» etd’ozone au niveau du sol.

Ozone (O3). Une forme d’oxygène dont les molécules comportenttrois atomes d’oxygène. La couche d’ozone présente dans la hauteatmosphère protège la vie contre la radiation ultraviolette nocive,alors que l’ozone produit au niveau du sol est un polluant nocif pourla faune et la flore, qui peut provoquer des troubles respiratoires.

Pacte Mondial (UNGC). Plate-forme sponsorisée par les Nationsunies visant à encourager et promouvoir les bonnes pratiques et lesapprentissages au sein des entreprises dans les domaines des droitsde l’homme, du travail et de l’environnement. Ses principes décou-lent de la Déclaration universelle des droits de l’homme, des prin-cipes fondamentaux de l’Organisation internationale du travail et desprincipes de l’Agenda 21 sur l’environnement et le développement.

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Performances environnementales. Résultats quantifiables réellementatteints par une organisation par le biais de son ou de ses systèmesde management de l’environnement.

Permis négociables. Mécanisme de réduction des émissions de gaz àeffet de serre proposé dans le cadre du protocole de Kyoto en 1997.Les pays qui produisent des émissions d’un polluant particulier (géné-ralement du dioxyde de carbone) ont le droit de rejeter un nombre detonnes déterminé du polluant en question. Ces permis sont délivréspar les gouvernements ou les organismes du commerce, en quantitéslimitées correspondant au niveau souhaité des émissions. Les déten-teurs de permis peuvent les conserver et utiliser leur droit d’émissiondes polluants ou bien de réduire leurs émissions en conséquence etvendre les permis. Le fait que les permis aient une valeur marchandeou négociable incitent leurs détenteurs à réduire les émissions.

Phtalates. Sels ou esters du groupe des acides phtaliques des hydro-carbures aromatiques. Ils sont employés comme plastifiant dans lesplastiques et peuvent représenter jusqu’à la moitié du poids du PVC.Une fois répandus dans l’environnement, on les soupçonne d’altérer lacapacité de reproduction des êtres vivants.

Plomb (Pb). Elément métallique employé dans de nombreux proces-sus industriels et dont l’accumulation dans les systèmes biologiquespeut provoquer des changements du comportement, la paralysie et lacécité.

Pollution atmosphérique. Accumulation dans l’atmosphère de subs-tances qui, à un certain degré de concentration, présentent un risquepour la santé de l’homme ou produisent d’autres effets mesurablessur les organismes vivants et autres matières. Les principaux polluantsincluent le dioxyde de carbone, le monoxyde de carbone, les hydro-carbures, les oxydes d’azote, les particules, le dioxyde de soufre,ainsi que les oxydants photochimiques, notamment l’ozone.

Polybromobiphényles (PBB) et Polybromodiphényléthers (PBDE). Cescomposés organiques biologiquement persistants contiennent dubrome. Ils sont employés comme retardateurs de flamme dans lesplastiques, par exemple dans les boîtiers d’équipements électriques.Leurs effets nocifs sont similaires à ceux des PCB.

Polychlorés biphényls (PCB). Groupe de composés organiques quicontiennent du chlore et sont persistants dans la nature. Les PCB sonttoxiques pour la vie marine. Utilisés autrefois dans les transformateurset les condensateurs électriques pour leurs propriétés isolantes etignifuges, ils sont en cours de retrait et d’élimination.

Polychlorure de vinyle (PVC). Plastique ayant de nombreuses applica-tions. Le PVC est employé dans les tuyauteries, les profilés, les bou-teilles, l’isolation des câbles, etc. Son impact sur l’environnement adonné lieu à de vifs débats. Les métaux lourds peuvent être libérésdes stabilisants utilisés dans les articles en PVC et la combustion duPVC peut provoquer des dégagements de dioxines (dont certainessont extrêmement toxiques et peuvent provoquer des affections der-matologiques, des cancers et une altération des gènes).

Polyuréthane. Groupe de polymères utilisés dans des produits diverset variés: des semelles de chaussures au garnissage de mobilier, desmousses isolantes aux revêtements, des peintures aux adhésifs. Cer-tains isocyanates employés dans la production des polyuréthanessont susceptibles de provoquer des réactions allergiques et del’asthme. Les polyuréthanes sont des composés relativement stables,mais une fois décomposés, ils libèrent des amines aromatiques can-cérogènes.

Potentiel de réchauffement global (PRG). Indice qui montre les effetsrelatifs des différents gaz à effet de serre sur le réchauffement crois-sant de la planète. Les PRG correspondent à la quantité de rayonne-ments infrarouges absorbés par un kilogramme de gaz sur une pé-riode de 100 ans. Le PRG du dioxyde de carbone est de 1, celui del’hexafluorure de soufre est de 24900.

Protocole de Kyoto. Accord ayant valeur d’obligation, conformémentauquel les pays industrialisés s’engagent à réduire leurs émissions

collectives de gaz à effet de serre de 5,2 pour cent. Cet accord a étéconclu à Kyoto le 11 décembre 1997 et a été modifié au cours decycles de négociations ultérieurs. Il est aujourd’hui en cours de ratifi-cation.

Réchauffement global. Augmentation de la température moyenne dela planète, résultant ou supposée résulter de l’activité humaine affec-tant l’atmosphère terrestre.

Recyclage. Réintroduction de matériaux usagés ou de produits rési-duels liquides dans les processus de fabrication. Le recyclage est unecomposante naturelle de la préservation des ressources et, à l’heureactuelle, la plupart des produits sont conçus et fabriqués en tenantcompte de cet aspect.

Sources d’énergie renouvelables. Sources d’énergie qui se reconsti-tuent naturellement dans une courte période de temps, ce qui garantitleur disponibilité permanente. Les sources d’énergie renouvelables in-cluent l’énergie hydroélectrique, l’énergie géothermique, l’énergiethermique marine, l’énergie marémotrice, l’énergie solaire, l’énergieéolienne et la biomasse.

Système de management de l’environnement (SME). Ensemble docu-menté de règles, processus, etc. employé par une organisation pourmettre en application sa politique environnementale. Un des princi-paux préalables à la certification ISO 14001.

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Agenda 21: Program of Action for SustainableDevelopment and The Rio Declaration onEnvironment and Development (New York : UnitedNations Department of Public Information, 1992)

The Business Charter for Sustainable Development,ICC publication 210/356A, Paris : 1991

L.D. DeSimone and F. Popoff with the World BusinessCouncil for Sustainable Development, Eco-efficiency :the Business Link to Sustainable Development(Cambridge, MA: MIT Press, 1997)

S. Schmidheiny, R. Chase and S. DeSimone with theWorld Business Council for SustainableDevelopment, Signals of Change – BusinessProgress Towards Sustainable Development(WBCSD, 1997)

The Sustainable Business Challenge Brief, WBCSD,(Greenleaf Publications, 1998)

Corporate Social Responsibility (WBCSD, 1999)

Sustainability through the Market: seven keys tosuccess (WBCSD, 2001)

The Business Case for Sustainable Development(WBCSD, 2001)

Global Reporting Initiative – Sustainability ReportingGuidelines, June 2000

EEC Council Regulation, N° 1836/93, June 1993(EMAS)

International Standard ISO 14001. Environmentalmanagement systems – specification with guidancefor use

International Standard ISO 14004. Environmentalmanagement systems – general guidelines onprinciples, systems and supporting techniques

International Standard ISO 14040-42. Life CycleAssessment

International Standard ISO 14025, Type IIIEnvironmental Declarations

ISO/TC207/SC, Environmental performanceevaluation, DIS 14031, November 1997

Documents disponibles auprès d’ABBEnergie – Statistiques et scénarios (ABB, 1994)

Les Emissions et l’Environnement Global –Statistiques et scénarios (ABB, 1994)

L’Energie renouvelable – Situation et perspectives(ABB, 1998)

Chine – Energie et émission – Statistiques etscénarios (ABB, 1997)

Chine – Province de Shandong – Energie etémissions, (ABB, 1999)

Solutions d’énergie de remplacement (ABB, 2000)

Abrégé de connaissances de l’environnement (ABB, 2002)

Rapports du programme de management del’environnementContrôle initial 1994 (ABB 1995/1)

Rapport du Management de l’environnement 1995

(ABB 1996/1)

Rapport du Management de l’environnement 1996

(ABB 1997/1)

Rapport du Management de l’environnement 1997

(ABB 1998/1)

Rapport du Management de l’environnement 1998

(ABB 1999/1)

Rapport du Management de l’environnement 1999

(ABB 2000/1)

Rapport du Développement Durable d’ABB 2000(ABB 2001/1)

Pour de plus amples informations, veuillez contacterle département Affaires du Développement Durabled’ABB

Bibliographie

68 Rapport Développement Durable du groupe ABB 2001

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Autres publications disponibles auprès d’ABB

Rapport annuel du Groupe ABB 2001Ce rapport a été publié en mars 2002. Si vous en souhaitez unexemplaire, veuillez contacter ABB Corporate Communications àl’adresse imprimée au dos de ce document ou téléchargez le rapportsur notre site Internet (www.abb.com).

Rapport TechnologiqueCe rapport sera publié en novembre 2002. Si vous en souhaitez unexemplaire, veuillez contacter ABB Corporate Communications àl’adresse figurant au dos de ce document ou téléchargez le rapportde notre site Internet (www.abb.com).

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