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Rapport FIDEP sur l’offre d’internat des psychologues et neuropsychologues du QuébecMAI2017
PréambuleL’objectif de ce sondage était de consulter les psychologues etneuropsychologues sur les possibles changements dans leur capacité àsuperviser des internes en psychologie/neuropsychologie en 2017-18. Ilvisait notamment à comprendre les facteurs limitant la capacité despsychologues et neuropsychologues à offrir de la supervision.
Ce sondage visait également à sonder les psychologues etneuropsychologues quant à l’entente convenue entre le gouvernement duQuébec et la FIDEP sur le programme de bourse de soutien à l’internat enpsychologie.
L’équipe de la FIDEP tient à remercier les psychologues etneuropsychologues ayant rempli le sondage. Nous remercions égalementles associations professionnelles ayant permis la diffusion de ce sondage(APQ, AQNP et AQPS).
En résumé…•Un total de 155 répondants a pris part au sondage. Ces derniers sont biendistribués quant aux milieux et domaines de pratique et à la clientèle, etsont proportionnellement bien représentés quant aux régionsadministratives.
•Le nombre d’internes placés à temps partiel varie à travers les années,mais a augmenté de façon importante depuis 2016-17. Le nombred’internes placés à temps plein a diminué depuis 2014-15, avec unelégère hausse pour 2017-2018.
•Moins de la moitié des superviseurs ayant offert des places d’internat en2017-18 ont comblé les postes.
•La majorité des répondants effectueront de la supervision de façonindividuelle en 2017-18.
En résumé…•29,2% des répondants qui offraient de la supervision dans les annéesantérieures mentionnent avoir diminué leur offre d’internat pour 2017-18.
•Les raisons principales de la diminution de l’offre sont:
1. la charge de travail trop importante;
2. les 150 heures d’internat supplémentaires;
3. l’instabilité due aux restructurations des CIUSSS et des CISSS, ouinhérente au milieu de pratique;
4. le manque de reconnaissance de leur milieu face à leur travail desupervision;
5. les congés maternité;
6. les heures de supervision qui ne sont pas incluses dans les statistiques.
En résumé…•54% des répondants mentionnent ne pas offrir de supervision d’internepour 2017-18, mais également ne pas avoir supervisé d’interne dans lesannées antérieures Les raisons principales soulevées par ces répondantspour ne pas offrir de supervision sont les suivantes:
1. le manque de temps;
2. le manque de formation;
3. l’impossibilité de superviser dû à un travail à temps partiel, à undépart imminent en maternité ou à la retraite;
4. le fait que les étudiants ne veulent pas travailler dans des régionséloignées.
En résumé…•Parmi les 54% de répondants n’ayant pas supervisé d’interne dans les années antérieures et n’offrant pas de supervision en 2017-18, 95,2% seraient intéressés à superviser des internes dans un contexte favorable. Parmi les conditions qui favoriseraient la supervision d’internes, les deux raisons suivantes ressortent comme les plus importantes:
1. le dégagement adéquat des autres activités;
2. l’offre d’un incitatif financier.
En résumé…•Finalement, la satisfaction face à l’entente conclue entre le gouvernement provincial et la FIDEP a été évaluée auprès des répondants.
•69% des répondants se disent satisfaits ou très satisfaits de l’entente.
•13% rapportent ne pas avoir suffisamment d’information pour s’exprimer sur la question. Parmi les questionnements les plus souvent soulevés se trouvent les inquiétudes face au nombre de bourse, l’incompréhension du 150 heures/2 ans supplémentaire et la volonté d’être plus informés.
•La FIDEP mettra donc sur pied un document informatif à l’intention des superviseurs dès que les détails administratifs de l’entente seront conclus.
Section 1 - Portrait des répondants
Milieu de pratiqueUn total de 155 psychologues et neuropsychologues ont répondu au sondage.
Environ 90% des répondants pratiquent à temps plein ou partiel dans le réseau public.
0 10 20 30 40 50
Secteur public (santé)Secteur public (éducation)
Public (santé) et privéPublic et privé
PrivéPublic (éducation) et privé
Clinique universitairePublic, privé et universitaire
Parapublic
Répartitiondesmilieuxdepratiquedesrépondants(%)
Région de pratiqueLa majorité des répondants pratiquent à Montréal, dans la Montérégie et dans la Capitale-Nationale.
Le sondage a permis de recueillir des données provenant de 16 régions administratives du Québec. 0
5
10
15
20
25
30
35
40
Répartition des régions de pratique des répondants (%)
Domaine de pratiqueLe sondage a permis de recueillir des données représentatives auprès des divers domaines de pratique.
Psychologie53%
Psychologie et neuropsychologie
11%
Neuropsychologie36%
RÉPARTITION DES DOMAINES DE PRATIQUE DES RÉPONDANTS (%)
ClientèleLe sondage a permis de recueillir des données auprès de psychologues et neuropsychologues pratiquant auprès de clientèles diversifiées.
39,3% des répondants pratiquent exclusivement auprès des enfants/adolescents alors que 42,6% pratiquent exclusivement auprès des adultes et des personnes âgées.
0 5 10 15 20 25
Enfant, adolescent
Adulte
Adulte, gériatrie
Enfant
Enfant, adolescent, adulte, gériatrie
Adolescent
Gériatrie
Adolescent, adulte
Familles
Adolescent, adulte, gériatrie
Enfant, adulte
Répartitiondesclientèlesdesrépondants(%)
Section 2 – Offre d’internat
Offre d’internat de 2014 à 2018
46% des répondants au sondage ont supervisé des internes entre 2014 et 2017 ou superviseront des internes en 2017-2018.
Le détail de ces réponses est présenté dans les prochaines diapositives.
46%54%
Avez-vousousuperviserez-vousdesinternesen2014-15,2015-16,2016-17,2017-18
Oui Non
Moyenne d’internes supervisés depuis 2014
0
0.1
0.2
0.3
0.4
0.5
0.6
2014-15 2015-16 2016-17 2017-18
Moyenne d'internes supervisés à temps plein et à temps partiel depuis 2014
Temps plein Temps partiel
Le nombre d’internes placés à temps partiel varie à travers les années, mais a augmenté de façon importante depuis 2016-17.
Le nombre d’internes placés à temps plein a diminué depuis 2014-15, avec une légère hausse pour 2017-18.
Offres d’internat antérieures détaillées
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3
Internes supervisés en 2016-17 (%)
Temps plein
Temps partiel
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3
Internes supervisés en 2015-16 (%)
Temps plein
Temps partiel
0
10
20
30
40
50
60
0 1 2 3
Internes supervisés en 2014-15 (%)
Temps plein
Temps partiel
Places d’internat comblées pour 2017-18
46,7% des superviseurs ayant présenté une ou plusieurs offres d’internat pour 2017-18 ont comblé l’ensemble de leur place.
Parmi ceux qui ont présenté une ou plusieurs offres d’internat, 43,3% d’entres eux n’ont pas réussis à combler 1 place d’internat et 10% n’ont pas réussi à combler 2 places d’internat.
Parmi les répondants qui superviseront des internes en 2017-18, 59,2% effectueront cette supervision de façon individuelle et 34,7% l’effectueront en cosupervision. 6,1% d’entres eux effectueront de la supervision individuelle pour un interne, et de la cosupervision pour un autre.
Diminution de l’offre d’internat en 2017-18
Parmi les répondants ayant offert de la supervision dans les années précédentes, 29,2% ont diminué leur offre d’internat en 2017-18 par rapport aux années précédentes. Les raisons ayant contribué à la diminution de l’offre de supervision sont résumées ci-bas.*Les réponses sont cotées sur une échelle de 1 (N’a pas du tout motivé ma décision) à 3 (A grandement motivé ma décision).
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Charge de travail
150 heures d'internat
Restructuration CIUSSS/CISSS
Organisation de travail
Départ imminent du réseau
Plus intéressé par la supervision
Impossible supervision dans votre milieu
Vous n'avez pas d'interne
Raisons ayant motivé la diminution d'offre d'internat en 2017-18
Diminution de l’offre d’internat en 2017-18
Au-delà des raisons proposées dans le sondage, les répondants ont mentionné les éléments suivants:
→Peu de reconnaissance et d’appui de la part de l’employeur.
→Congé ou congé de maternité.
→Découragement face à l’obtention de candidat lors du match day.
→Les heures de supervision ne sont pas incluses dans les statistiques.
→Manque de préparation de l’étudiant pour un internat.
→Manque de bureaux pour accueillir des internes.
Raisons pour ne pas offrir de supervision
54% des répondants au sondage mentionnent ne pas avoir offert de supervision dans les années antérieures et n’offrent pas de supervision pour l’année 2017-18. Les raisons soulevées par ces répondants pour ne pas superviser d’interne sont résumées ci-bas.*Les réponses sont cotées sur une échelle de 1 (N’a pas du tout motivé ma décision) à 3 (A grandement motivé ma décision).
0 0.5 1 1.5 2 2.5
Désengagement insuffisant des autres tâchesManque de temps pour faire de la supervision
Manque de formationImpossible de superviser dans votre milieu
Instabilité du poste ou du milieuMilieu ne rencontre pas les exigences
Parcours professionnel ne permet pas de superviserPas intéressé à offrir de la supervision
Priorisation de la supervision de practica
Raison pour ne pas offrir de supervision
Raisons pour ne pas offrir de supervision
Pour mieux comprendre ce qui limite les 54% de répondants à offrir de la supervision pour les internes, nous leur avons demandé de déterminer la raison qui explique le mieux le fait de ne pas offrir de supervision. Les réponses sont détaillées ci-bas.
0 5 10 15 20 25
Autre
Pas suffisament de temps
Pas suffisamment outillé
Instabilité du milieu
Impossible de superviser dans le milieu
Parcours professionnel ne permet pas la supervision
Milieu de travail ne rencontre pas les exigences
Aucune rémunération pour la supervision
Pas d'intérêt pour faire de la supervision
Meilleure explication pour ne pas offrir de superviser (%)
Raisons pour ne pas offrir de supervision
Certains répondants ont soulevé d’autres raisons pour ne pas offrir de supervision:
→Pas encore sollicité par les universités ou les milieux pour offrir de la supervision.
→Peu/pas de candidat motivé à se déplacer vers les régions plus éloignées.
→Congé de maternité.
→Retraite imminente.
→Départ vers le privé à temps plein.
→Pas de locaux.
→Poste à temps partiel empêchant la supervision d’un interne.
→Exigence de l’OPQ de détenir un doctorat pour effectuer de la supervision.
→Réaction des clients « payeurs » face à un professionnel moins expérimenté.
Raisons pour ne pas offrir de supervision
Certains répondants ont soulevé d’autres raisons pour ne pas offrir de supervision (suite) :
→Le CIUSSS refuse de payer les assurances professionnelles en cas de recours du syndic si un problème survient en lien avec l’interne.
→Manque de reconnaissance du milieu.→Double pratique en psychologie et en neuropsychologie limitant le temps disponible pour superviser un interne.→Boycott des internats.→Le temps nécessaire pour le suivi des patients et la durée du stage ne concordent pas.→Situation de vie personnelle instable.
Conditions de supervisionParmi les 54% de répondants n’offrant pas de supervision d’interne, 95,2% seraient intéressés à superviser des internes dans un contexte favorable. Parmi les conditions qui favoriseraient la supervision d’internes, le dégagement adéquat des autres activités et un incitatif financier ressortent comme les conditions les plus importantes pour les répondants.
0 5 10 15 20 25 30
Dégagement adéquat des activités
Incitatif financier
Autre
Formation sur la supervision
Clients des internes inclus dans indice productivité
Cosupervision
Condition la plus importante pour effectuer de la supervision (%)
Conditions de supervisionOutre les conditions proposées dans le sondage, les répondants ont également ajouter les éléments suivants:
→Un incitatif sous forme de vacances supplémentaires.→Plus grande stabilité dans les milieux.→Plus grande flexibilité dans les milieux. Par exemple, si le superviseur travaille au CHU de Québec et au CIUSSS de la Capitale-Nationale avec la même clientèle, il serait pertinent de permettre un arrimage des clientèles pour recevoir un interne.→Possibilité de superviser à la clinique universitaire.→Meilleure compréhension des rôles respectifs des différents professionnels au sein de l’établissement.→Bénéficier d’un second bureau.→Travailler en équipe, dans un milieu public idéalement.
Section 3 – Opinion sur l’entente survenue entre le MEES et la
FIDEP
Entente•69% des répondants se disent satisfaits ou très satisfaits de l’entente. 13% rapportent ne pas avoir suffisamment d’information pour s’exprimer sur la question. La FIDEP mettra donc sur pied un document informatif à l’intention des superviseurs dès que les détails administratifs de l’entente seront conclus.
50%
19%
15%
13%3%
Satisfaction sur l'entente de principe
Satisfait
Très satisfait
Moyennement satisfait
Pas suffisamment d'information
Insatisfait
EntenteCertains répondants ont inscrit des commentaires plus spécifiques sur l’entente :
→Un répondant suggère qu’il serait intéressant de connaître la satisfaction des internes face à cette entente.→Un répondant suggère qu’il serait pertinent de connaître le nombre d’heures d’internat qui doit être fait, avant l’ajout du 150 heures.→Des répondants se disent satisfaits, mais ne comprennent pas pourquoi il ne s’agit pas d’une rémunération.→Un répondant se dit insatisfait de l’entente car selon lui 150 heures d’internat supplémentaire équivaut à du cheap labor et qu’il est impossible de se trouver une place pendant 2 ans dans le public.→Un répondant se disant moyennement satisfait mentionne qu’il serait plus pertinent de rémunérer les superviseurs et miser sur un meilleur salaire dans le réseau de la santé.
EntenteCertains répondants ont inscrit des commentaires plus spécifiques sur l’entente :
→Un répondant souhaiterait que plus d’informations soient communiquées quant aux modalités de l’entente directement aux instances concernées (commission scolaire dans ce cas ci). Il se questionne notamment sur le nombre d’heures par semaine requis pour un internat à temps plein.→Des répondants se disant satisfaits mentionnent être inquiets qu’il n’y ait pas suffisamment de bourses pour l’ensemble des internes.→Un répondant se disant insatisfait mentionne que le 150 heures de supervision supplémentaire est un fardeau et s’inquiète de l’avenir de ses collègues si les internes signent des ententes de 2 ans dans le réseau.→Un répondant satisfait de l’entente soulève l’importance que les bourses soient gérées par les universités et non pas par les milieux de soin afin que l’interne soit considéré comme un étudiant et non comme un employé.
EntenteCertains répondants ont inscrit des commentaires plus spécifiques sur l’entente :
→Un répondant se disant satisfait, soulève le fait qu’un interne ne remplace pas un neuropsychologue qu’avant le 2/3 de son internat. Pourtant, rien n’est prévu pour le superviseur dans l’entente.→Un répondant satisfait mentionne que le privé devrait être inclut dans l’entente.→Un répondant croit que le cumul des bourses de l’internat et des organismes subventionnaires retardera la diplomation. Ce même répondant se questionne aussi à savoir si la mineure en psychologie dans le cadre d’un internat en neuropsychologie sera également rémunérée.→Un répondant se montre inquiet face à la viabilité du programme de bourse
EntenteCertains répondants ont inscrit des commentaires plus spécifiques sur l’entente :
→Un répondant moyennement satisfait soulève le fait que les superviseurs dans le privé devraient être rémunérés pour leurs heures de supervision.→Un répondant moyennement satisfait trouve exagéré le fait que les internes doivent, en contrepartie de la bourse, effectuer plus d’heures d’internat ou s’engager pour 2 ans.→Des répondants moyennement satisfaits trouvent irréalistes de réaliser 150 heures supplémentaires et croient que cela risque d’affecter la capacité de prendre des internes dans les années subséquentes.→Un répondant mentionne manquer d’information sur le 150 heures/2 ans.→Des encouragements! (ex.: Bon travail; C'est un gros pas dans la bonne direction, Bravo!; Passer de 0$ à 25k ce n'est pas rien. Bravo à la FIDEP pour ses démarches! ; Dans le contexte actuel, le gain obtenu m'apparaît incroyable!; Bravo pour votre victoire!; Bravo pour votre travail immense!; Bravo pour le combat mené à terme.).
